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Cheb Khaled – « Aïcha »

Comme si, je n’existais pas,

Elle est passée à côté de moi,

Sans un regard, reine de Saba.


J’ai dit Aïcha, prends tout est pour toi.

Voici les perles, les bijoux,


Aussi or autour de ton cou,
Les fruits bien mûrs au goût de miel,
Ma vie, Aïcha, si tu m’aimes…

J’irai où ton souffle nous mène


Dans les pays d’ivoire et d’eben.
J’effacerai tes larmes, tes peines.
Rien n’est trop beau pour une si belle.

Oh ! Aïcha, Aïcha, écoute-moi.


Aïcha, Aïcha, t’en vas pas.
Aïcha, Aïcha, regarde-moi.
Aïcha, Aïcha, réponds-moi.

Je dirais les mots, les poèmes.


Je jouerais les musiques du ciel.
Je prendrais les rayons du soleil
Pour éclairer tes yeux de rêves.

Oooh ! Aïcha, Aïcha, écoute-moi.


Aïcha, Aïcha, t’en vas pas.

Elle a dit Garde tes trésors.


Moi, je vaux mieux que tout ça
Des barreaux sont des barreaux même en or.
Je veux les mêmes droits que toi
du respect pour chaque jour.
Moi, je ne veux que de l’amour.

Comme si, je n’existais pas,


Elle est passée à côté de moi,
Sans un regard, reine de Saba.
J’ai dit Aïcha, prends tout est pour toi.

Oh ! Aïcha, Aïcha, écoute-moi.


Aïcha, Aïcha, t’en vas pas.
Aïcha, Aïcha, regarde-moi.
Aïcha, Aïcha, réponds-moi.

lalalalalalalalalalalaaaaaaa
lalalaaaaaalalalaaaaaaaaa
Une vie d’amour (Mireille Matieu et Charles Aznavour)
Une vie d’amour
Que l’on s’était jurée
Et que le temps a désarticulée
Jour après jour
Blesse mes pensées
Tant des mots d’amour
En nos cœurs étouffés
Dans un sanglot l’espace d’un baiser
Sont restés sourds
À tout, mais n’ont rien changé
Car un au revoir
Ne peut être un adieu
Et fou d’espoir
Je m’en remets à Dieu
Pour te revoir
Et te parler encore
Et te jurer encore

Une vie d’amour


Remplie de rires clairs
Un seul chemin
Déchirant nos enfers
Allant plus loin
Que la nuit
La nuit des nuits

Une vie d’amour


Que l’on s’était jurée
Et que le temps a désarticulée
Jour après jour
Blesse mes pensées
Tant des mots d’amour
Que nos cœurs ont criés
De mots tremblés, de larmes soulignées
Dernier recours
De joies désaharmonisées

Des aubes en fleurs


Aux crépuscules gris
Tout va, tout meurt
Mais la flamme survit
Dans la chaleur
D’un immortel été
D’un éternel été

Une vie d’amour


Une vie pour s’aimer
Aveuglément
Jusqu’au souffle dernier
Bon an mal an
Mon amour
T’aimer encore

Et toujours

«Belle» (Notre-Dame de Paris) – trio: Garou, Daniel Lavoie,


Patrick Fiori
( Quasimodo )

Belle
C’est un mot qu’on dirait inventé pour elle
Quand elle danse et qu’elle met son corps à jour, tel
Un oiseau qui étend ses ailes pour s’envoler
Alors je sens l’enfer s’ouvrir sous mes pieds
J’ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
A quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre
Celui-là ne mérite pas d’être sur terre
O Lucifer !
Oh ! Laisse-moi rien qu’une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d’Esméralda

( Frollo )

Belle
Est-ce le diable qui s’est incarné en elle
Pour détourner mes yeux du Dieu éternel
Qui a mis dans mon être ce désir charnel
Pour m’empêcher de regarder vers le Ciel
Elle porte en elle le péché originel
La désirer fait-il de moi un criminel
Celle
Qu’on prenait pour une fille de joie une fille de rien
Semble soudain porter la croix du genre humain
O Notre-Dame !
Oh ! laisse-moi rien qu’une fois
Pousser la porte du jardin d’Esméralda

( Phoebus )

Belle
Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent
La demoiselle serait-elle encore pucelle ?
Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles
Sous son jupon aux couleurs de l’arc-en-ciel
Ma dulcinée laissez-moi vous être infidèle
Avant de vous avoir mené jusqu’à l’autel
Quel
Est l’homme qui détournerait son regard d’elle
Sous peine d’être changé en statue de sel
O Fleur-de-Lys,
Je ne suis pas homme de foi
J’irai cueillir la fleur d’amour d’Esméralda

( Quasimodo, Frollo et Phoebus )

J’ai posé mes yeux sous sa robe de gitane


A quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre
Celui-là ne mérite pas d’être sur terre
O Lucifer !
Oh ! laisse-moi rien qu’une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d’Esméralda
Esméralda

Milène Farmer – «L’amour n’est rien»


Obsédée du pire
Et pas très prolixe
Mes moindres soupirs
Se métaphysiquent…
J’ai dans mon ciel
Des tonnes de célestes
M’accroche aux ailes…
Et tombe l’ange Gabriel!

Obsédée du pire
Un peu trop physique…
L’envie de frémir
Est pharaonique !
…Fi de l’ascèse !
Ma vie s’enténèbre
Moi sans la langue
Sans sexe je m’exsangue !

L’amour, c’est rien !


Quand c’est politiquement correct
On s’aime bien
On n’ sait même pas quand on se blesse
L’amour c’est rien
Quand tout est sexuellement correct
On s’ennuie bien
On crie avant pour qu’ ça s’arrête
La vie n’est rien…
Quand elle est tiède !
Elle se consume et vous bascule
Le sang en cendres de cigarette
La vie est bien…
Elle est de miel !
Quand elle s’acide de dynamite
Qui m’aime me suive!

Obsédée du pire
Et pas très prolixe
Mes moindres soupirs
Se métaphysiquent…
J’ai dans la tête
Des tonnes de pirouettes
Le saut de l’ange
N’a pour moi rien d’étrange

Obsédée du pire
Et pas très prolixe
Partager mes rires
Plutôt plutoniques
J’ai dans ma sphère
Un effet de serre
Mon sang bouillonne
Je bous de tout, en somme

Petit dictionnaire

être obsédé de -быть во власти

pire – худшее

prolixe – многословный

moindre – малейший

soupir, m – вздох

céleste – небесный

frémir – дрожать

s’enténébrer – погружаться во мрак

plutonique – глубинный

je bois (bouillir – кипеть) – я горю

Stromae – «Alors on danse»


Alors on danse, alors on danse
Alors on danse

Qui dit étude dit travail


Qui dit taf te dit les thunes
Qui dit argent dit dépenses
Qui dit crédit dit créance
Qui dit dette te dit huissier
Et lui dit assis dans la merde
Qui dit Amour dit les gosses
Dit toujours et dit divorce

Qui dit proches te dit deuils


Car les problèmes ne viennent pas seuls
Qui dit crise te dit monde
Dit famine et dit tiers-monde
Qui dit fatigue dit réveille
Encore sourd de la veille

Alors on sort pour oublier tous les problèmes


Alors on danse… (x9)

Et là tu te dis que c’est fini


Car pire que ça ce serait la mort
Quand tu crois enfin que tu t’en sors
Quand y en a plus et ben y en a encore
Est-ce la zik ou les problèmes, les problèmes ou bien la musique
Ça te prend les tripes
Ça te prend la tête
Et puis tu pries pour que ça s’arrête
Mais c’est ton corps, c’est pas le ciel
Alors tu te bouches plus les oreilles
Et là tu cries encore plus fort, mais ça persiste
Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalalala
Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalalala

Alors on chante… (x2)


Et puis seulement quand c’est fini
Alors on danse … (x8)
Et ben y en a encore… (x5)

Petit dictionnaire

Taf , m – доля (добычи)

Tune = thune, f – деньги

Huissier, m – судебный исполнитель

Trip, m – галлюцинирование под влиянием наркотиков; наркотик

Se boucher les oreilles – заткнуть себе уши; не желать слушать

Persister – продолжаться; длиться

Champs-Elysées (Joe Dassin)


Je m’baladais sur l’avenue le coeur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui
N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées


Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Tu m’as dit: «J’ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous


Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin»
Alors je t’ai accompagnée, on a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé à s’embrasser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées


Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Hier soir deux inconnus et ce matin sur l’avenue


Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit
Et de l’Etoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour chantent l’amour

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées


Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Comment te dire adieu (Françoise Hardy)


Paroles: Serge Gainsbourg, Jack Gold, Arnold Goland.
Musique: Gabriel Yared 1968.

Sous aucun prétexte,


je ne veux
avoir de réflexes,
malheureux
il faut que tu m’expliques,
un peu mieux
comment te dire adieu

mon cœur de silex


vite prend feu
ton cœur de pyrex
résiste au feu
je suis bien perplexe,
je ne veux
me résoudre aux adieux

je sais bien qu’un ex amour n’a pas de chance, ou si peu


mais pour moi un explication vaudrait mieux
sous aucun prétexte
je ne veux
devant toi surexposer mes yeux
derrière un kleenex
je saurais mieux
comment te dire adieu
comment te dire adieu

tu as mis à l’index nos nuits blanches, nos matins gris-bleu


mais pour moi une explication vaudrait mieux

sous aucun prétexte,


je ne veux
devant toi surexposer mes yeux
derrière un kleenex
je saurais mieux
comment te dire adieu
comment te dire adieu
comment te dire adieu

Petit dictionnaire

kleenex, m – бумажный платок

silex, m – кремень

pyrex, m – жаростойкое стекло

perplexe – растерянный

For me formidable (Charles Aznavour)


You are the one for me, for me, for me, formidable
You are my love very, very, very, veritable
Et je voudrais pouvoir un jour enfin te le dire
Te l’ écrire
Dans la langue de Shakespeare
My daisy, daisy, daisy, désirable
Je suis malheureux d’ avoir si peu de mots
A t’offrir en cadeaux
Darling I love you, love you, darling I want you
Et puis c’ est à peu près tout
You are the one for me, for me, for me, formidable

You are the one for me, for me, for me, formidable
But how can you
See me, see me, see me, si minable
Je ferais mieux d’aller choisir mon vocabulaire
Pour te plaire
Dans la langue de Molière
Toi, tes eyes, ton nose, tes lips adorables
Tu n’as pas compris tant pis
Ne t’en fais pas et viens-t-en dans mes bras
Darling I love you, love you,
Darling, I want you
Et puis le reste on s’en fout
You are the one for me, for me, for me, formidable
Je me demande même
Pourquoi je t’aime
Toi qui te moques de moi et de tout
Avec ton air canaille, canaille, canaille
How can I love you

Petit dictionnaire

minable – жалкий, невзрачный

tant pis – тем хуже

s’en faire – волноваться, беспокоиться

s’en foutre – не обращать внимания на…, плевать на…

canaille – нечестный; вульгарный

Ils s’aiment (Daniel Lavoie)


Ils s’aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s’aiment tout hésitants
Découvrant l’amour et découvrant le temps
Y a quelqu’un qui se moque
J’entends quelqu’un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui?

Ils s’aiment comme des enfants


Amour plein d’espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s’aiment comme des enfants

Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu’aux dents

Ils s’aiment comme des enfants


Comme avant les menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter,
S’écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s’aimer
Et si tout doit sauter
S’écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s’aimer

Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu’aux dents

Ils s’aiment comme avant


Avant les menaces et les grands tourments
Ils s’aiment comme avant

Je n’ai jamais pleuré (Johnny Hallyday)


(Marc Lavoine – Marc Esposito / Marc Lavoine – Jean-François Berger)

On m’a sifflé, on m’a moqué


On m’a quitté
De la carte on m’a rayé
Je n’ai rien oublié
On m’ meurtri, on m’a banni
On m’a trahi, on m’a haï
Et moi je n’ai rien dit

Je n’ai jamais pleuré


Si j’avais commencé
J’aurais pas pu m’arrêter
De pleurer
Si j’avais commencé
Je n’aurais jamais cessé
Je n’ai jamais pleuré

On m’a giflé, on m’a cogné


On m’a laissé
Tombé dans les escaliers
Je me suis relevé
On m’a détruit, on m’a sorti
On m’a groggy
De justice, on m’a repris
A l’ombre, j’ai dormi

Je n’ai jamais pleuré


Si j’avais commencé
J’aurais pas pu m’arrêter
De pleurer
Si j’avais commencé
Je n’aurais jamais cessé
Je n’ai jamais pleuré
on m’a cassé, on m’a vexé insulté
bien souvent déchiré
comme une feuille de papier
On m’a maudit, on m’a sali anéanti
A mes dépends j’ai appris
Qui étaient mes amis

Mais je n’ai jamais pleuré


Si j’avais commencé
J’aurais pas pu m’arrêter
De pleurer
Si j’avais commencé
Je n’aurais jamais cessé
Je n’ai jamais pleuré
Si j’avais commencé
J’aurais pas pu m’arrêter
De pleuré de pleuré
Si j’avais commencé
J’aurais jamais cessé
De pleuré
De pleuré

Petit dictionnaire

pleurer – жаловаться, плакать

siffler -освистать

moquer -смеяться

bannir – изгонять

haïr – ненавидеть

trahir – предавать

gifler – дать пощечину; унижать, оскорблять

cogner – бить

détruire – разрушать, ломать

maudire -злословать

salir – чернить

anéantir – уничтожать, подавлять

Je suis malade (Dalida)


Je ne rêve plus
je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoires
Je suis sale sans toi
je suis laid(e) sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n’ai plus envie de vivre ma vie


Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie
et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas

Je suis malade complètement malade


Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul(e) avec mon désespoir

Je suis malade parfaitement malade


T’arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous

Comme à un rocher comme à un péché


Je suis accroché(e) à toi
Je suis fatigué(e) je suis épuisé(e)
De faire semblant d’être heureux (-euse)
quand ils sont là

Je bois toutes les nuits


mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade complètement malade


Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort
quand toi tu dors

Je suis malade parfaitement malade


Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue


et si ça continue
Je crèverai seul(e) avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix
qui chantera
Je suis malade complètement malade

Comme quand ma mère sortait le soir


Et qu’elle me laissait seul(e) avec mon désespoir

Je suis malade c’est ça je suis malade


Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades
T’entends je suis malade

Je veux (Zaz)
Donnez moi une suite au Ritz, je n’en veux pas!
Des bijoux de chez CHANEL, je n’en veux pas!
Donnez moi une limousine, j’en ferais quoi? Papalapapapala
Offrez moi du personnel, j’en ferais quoi?
Un manoir a Neufchâtel, ce n’est pas pour moi.
Offrez moi la Tour Eiffel, j’en ferais quoi? Papalapapapala

[Refrain:]
Je Veux d’l'amour, d’la joie, de la bonne humeur,
Ce n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
Moi j’veux crever la main sur le coeur papalapapapala
Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.

J’en ai marre d’vos bonnes manières, c’est trop pour moi !


Moi je mange avec les mains et j’suis comme ça !
J’parle fort et je suis franche, excusez moi!
Finie l’hypocrisie moi j’me casse de là!
J’en ai marre des langues de bois!
Regardez moi, toute manière j’vous en veux pas
Et j’suis comme çaaaaaaa (j’suis comme çaaa) papalapapapala

[Refain: x3]
Je Veux d’l'amour, d’la joie, de la bonne humeur,
Ce n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
Moi j’veux crever la main sur le coeur papalapapapala
Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.

Petit dictionnaire

un manoir – небольшой замок, усадьба

une bonne humeur – хорошее настроение

f’ra = fera – faire в будущем времени


j’en ai marre de – хватит, надоело

être franc (franche) – быть откровенным

l’hypocrisie – лицемерие

se casser – (разг.) уходить, убегать, смываться; (арго) умирать

une langue de bois – шаблонный, казённый язык

Louxor J’adore (Katerine)


J’adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
regarder danser les gens
ah j’y retourne souvent
au bar du louxor
regarder danser les gens
j’adore, j’adore, j’adore, j’adore, j’adooooooore
les institutrices, puéricultrices, administratrices, dessinatrices, les boulangers, les camioneurs, les
policiers, les agriculteurs, les ménagères, les infirmières, les conseillères en orientation, les
chirurgiens, les mécaniciens, les chômeurs
j’adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeee
regarder danser les gens
et de temps en temps
je coupe le son
et je remets le son
et je recoupe le son
et je remets le son
et je recoupe le son
et je remets le son
j’adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
les gens arrêtent de danser
se demandent qui a coupé
et commencent à m’encercler
et là je me sens en danger
alors je leur dis prenez-moi
faites de moi n’importe quoi
pendez-moi la tête en bas
comme la dernière fois
j’adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
regarder danser les gens
je trouve ça fascinant
au bar du louxor
regarder danser les gens
j’adore, j’adore, j’adore, j’adore, j’adoreeeeeeeeeee
et je coupe le son
et je remets le son
et je recoupe le son
et je remets le son
j’adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
j’adore, j’adore, j’adore, j’adore
et je coupe le son
j’adore
j’adore
et je coupe le son

Manchester et Liverpool (Laforêt)


Manchester et Liverpool
Je me revois flânant le long des rues
Au milieu de cette foule
Parmi ces milliers d’inconnus
Manchester et Liverpool
Je m’en allais dans tous les coins perdus
En cherchant ce bel amour
Que près de toi j’avais connu

Je t’aime, je t’aime
Que j’aime ta voix
Qui me disait:
“Je t’aime, je t’aime”
Et moi j’y croyais tant et plus

Manchester est d’humeur triste


Liverpool vient pleurer sur la mer
Je ne sais plus si j’existe
Les bateaux blancs craignent l’hiver
Manchester est sous la pluie
Et Liverpool ne se retrouve plus
Dans la brume d’aujourd’hui
L’amour lui aussi s’est perdu

Je t’aime, je t’aime
J’écoute ta voix
Qui me disait:
“Je t’aime, je t’aime”
Et je n’y croirai jamais plus

Ne me quitte pas (Jacques Brel)


Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas

Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai
L’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D’un ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Ne me quitte pas.

Paroles, paroles (Dalida, Delon)


C’est étrange,
Je ne sais pas ce qui m’arrive ce soir,
Je te regarde comme pour la première fois.
Encore des mots toujours des mots
Les mêmes mots
Je ne sais plus comment te dire,
Rien que des mots
Mais tu es cette belle histoire d’amour…
Que je ne cesserai jamais de lire.
Des mots faciles des mots fragiles
C’était trop beau
Tu es d’hier et de demain
Bien trop beau
De toujours ma seule vérité.
Mais c’est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi
Quand on les oublie
Tu es comme le vent qui fait chanter les violons
Et emporte au loin le parfum des roses.
Caramels, bonbons et chocolats
Par moments, je ne te comprends pas.
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre
Qui aime le vent et le parfum des roses
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
Se posent sur ma bouche mais jamais sur mon coeur
Une parole encore.
Paroles, paroles, paroles
Écoute-moi.
Paroles, paroles, paroles
Je t’en prie.
Paroles, paroles, paroles
Je te jure.
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles
Encore des paroles que tu sèmes au vent
Voilà mon destin te parler….
Te parler comme la première fois.
Encore des mots toujours des mots
Les mêmes mots
Comme j’aimerais que tu me comprennes.
Rien que des mots
Que tu m’écoutes au moins une fois.
Des mots magiques des mots tactiques
Qui sonnent faux
Tu es mon rêve défendu.
Oui, tellement faux
Mon seul tourment et mon unique espérance.
Rien ne t’arrête quand tu commences
Si tu savais comme j’ai envie
D’un peu de silence
Tu es pour moi la seule musique…
Qui fit danser les étoiles sur les dunes
Caramels, bonbons et chocolats
Si tu n’existais pas déjà je t’inventerais.
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les ouvrir à une autre
Qui aime les étoiles sur les dunes
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
Se posent sur ma bouche mais jamais sur mon coeur
Encore un mot juste une parole
Paroles, paroles, paroles
Écoute-moi.
Paroles, paroles, paroles
Je t’en prie.
Paroles, paroles, paroles
Je te jure.
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles
Encore des paroles que tu sèmes au vent
Que tu es belle!
Paroles, paroles, paroles
Que tu est belle!
Paroles, paroles, paroles
Que tu es belle!
Paroles, paroles, paroles
Que tu es belle!
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles
Encore des paroles que tu sèmes au vent.

Salma Ya Salama (Dalida)


Un homme des sables des plaines sans arbres
S’en va de son pays
Au-delà des dunes courir la fortune
Car le paradis pour lui ce n’est qu’un jardin sous la pluie

Salma ya salama je te salue ya salama


Salma ya salama je reviendrai bessalama

Mais l’homme des sables pour faire le voyage


N’a que l’espoir au coeur
Un jour il arrive, il touche la rive
Il voit devant lui des fleurs, la grande rivière du bonheur
Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama

C’était un mirage il n’y avait pas de rivière


Et la bonne et riche et douce terre n’était que du sable
Il reprend sa course vers une autre source
Il finira par trouver le puits de la liberté

Salma ya salama je te salue ya salama


Salma ya salama je reviendrai bessalama

Un homme des sables des plaines sans arbres


S’en va de son pays
Au-delà des dunes courir la fortune
Le seul paradis pour lui
C’était un jardin sous la pluie

Salma ya salama je te salue ya salama


Salma ya salama je reviendrai bessalama
Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama

Sous le ciel de Paris (Mathieu)


Sous le ciel de Paris
S’envole une chanson
Elle est née d’aujourd’hui
Dans le coeur d’un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent les amoureux
Leur bonheur se construit
Sur une air fait pour eux
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens, quelques badauds
Puis des gens par milliers

Sous le ciel de Paris


Jusqu’au soir vont chanter
L’hymne d’un peuple épris
De sa vieille Cité
Prés de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui, mais à Paname
Tout peut s’arranger
Quelques rayons du ciel d’été
L’accordéon d’un marinier
L’espoir fleurit
Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris


Coule un fleuve joyeux
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre île Saint-Louis

Quand elle lui sourit


Il met son habit bleu
Quand il pleut sur Paris
C’est qu’il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d’amants
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre éclatant
Mais le ciel de Paris n’est pas longtemps cruel…
Pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel…

Tu m’as promis (In Grid)


Tu m’as promis et je t’ai cru

Tu m’as promis le soleil en hiver et


un arc en ciel
Tu m’as promis le sable dore, j’ai reçu
une carte postale

Tu m’as promis le ciel et la terre et une


vie d’amour

Tu m’as promis ton coeur, ton sourire,


mais j’ai eu des grimaces

Tu m’as promis et je t’ai cru

Tu m’as promis le cheval ailé que j’ai


jamais eu

Tu m’as promis le fil d’Ariane, mais tu


l’as coupé

Tu m’as promis les notes de Mozart, pas des


plats cassés
Tu m’as promis d’être ta reine, j’ai eu pour
sceptre un balai

Tu m’as promis et je t’ai cru


Tu es foutu-tu-tu-tu-tu-tu…
Je ne sais pas ce qui se passe
Mais je sais pourquoi on m’appelle
«mademoiselle pas de chance»

Les valses de Vienne (François Feldman)


Du pont des supplices
Tombent les actrices
Et dans leurs yeux chromés
Le destin s’est brouillé

Au café de Flore
La faune et la flore
On allume le monde
Dans une fumée blonde

{Refrain:}
Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses de Vienne ?
Dis-moi qu’est-ce que t’as fait
Pendant ces années ?
Si les mots sont les mêmes
Dis-moi si tu m’aimes…
Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses de Vienne ?
Et les volets qui grincent
D’un château de province ?
Aujourd’hui quand tu danses
Dis, à quoi tu penses ?

Dans la Rome antique


Errent les romantiques
Les amours infidèles
S’écrivent sur logiciels

Du fond de la nuit
Remontent l’ennui
Et nos chagrins de mômes
Dans les pages du Grand Meaulnes

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