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v.

60 (24/04/2002 09:54)

Immunité humorale Q 318


Immunoglobulines
 Définition
- Produite par λc B, elles sont de 2 types :
 Récepteurs mb spécifiques des Ag des λc B au stade lymphocytaire (BCR = forme membranaire)
 Ac sécrétés par plasmocyte B (forme soluble).
 Structure type = Ig G
 4 chaînes polypeptidiques :
- GlycoQ++ -protéines immunogènesQ
- 2 légéres identiques (L = Kappa ou Lambda) et 2 lourdes identiques (H) dont le type de chaine définit
l’isotype : Ig A, M, D, E et G
- Structure en Y : 2 fragments Fc et Fab avec une zone charnière qui permet une certaine flexibilité Q (clivable
par papaïneQ) et 2 types de domaines : fonctionnel et structuraux appartenant à la superfamille des Ig.
 Chaîne lourde γ : 3 domaines constants (CH1, CH2, CH3) et 1 variable (VH) ; zones charnières
entre CH1 et CH2Q (zones charnières absentes sur IgEQ et IgMQ et sur ttes chaines légèresQ)
 Chaîne légère : 1 domaine constant (CL) et 1 domaine variable (VL)
 Fc (lieu de fixation du complémentQ, extr COOH, conditionne le catabolisme complet de l’Ig Q) :
composé par CH2 et CH3 de chaque chaîne lourde
 Fab (lieu de fixation AgQ, extr NH2) : composé par CH1, VH, CL et VL
- 1 domaine :
 110 AAQ, structure globulaireQ
 Possible pont dissulfure intercatanaireQ et intracaténaireQ
 Codé par des exons distinctsQ
- NB : BCR : Ig monomérique ayant une portion transmb et cytoplasmique courte : la transduction du signal se
fait via Ig α et Ig β. Au niveau λc B mature (IgM Qet IgDQ), au niveau λc B mémoire (IgM et IgG)
 Selon le type d’Ig :
Chaine H
PM Activation
≠isotype Valence Structure particularités
En kDa Complément
s
- Ac de réponse primaire
(H²L²) x 5 +
10 potentiels - Forme pentamérique sécrété Q
µ 65 pièce JQ OuiQ
IgM seul 5 sont 900Q et forme monomérique en récepteur
kDa Pièce J est produite ClassiqueQ++
accessibles membranaireQ
par le plasmocyteQ
- ne passent pas le placentaQ
IgA1 α 1Q H²L² ou H²L² x 2
2 ou 4 + piéce JQ Ds les sécrétions et au niveau des muqueuses
monomèreQ + pièce sécrétoireQ 150 (colustrumQ, saliveQ, larmeQ, …)
Alterne
IgA2 α 2Q ou (produit par c epith 300 Protégés des protéases digestives par pièce
dimèreQ des muqQ+) relié par sécrétoire.
pont S-S covalentQ
IgG1 γ1 Ac réponse secondaire (non membranaireQ)
Q++
G2 γ2 Classique T1/2 vie plamatiq = 3 semQ (durée
G3 γ3 de vie la + longue de ttes les IgQ)
2 H² L² 150 Q
Passe le placenta (la seuleQ) grâce aux
G4 γ4 Alterne
fragments FcQ qu’après la 20ième sem Q
Hautement cytophile (mastoCQ, basoφQ, plaq)
Pas
Ig E ε 190 Immunité antiparasitaire et allergique
d’activationQ
thermolabileQ
2Q H²L²
Surtt ® mb des lymphocyte B mur, dt le taux
Ig D δ 180 Alterne plasmatique est dérisoire et le rôle ds le
sérum inconnu
 Fonction
- Fonction de reconnaissance de l’Ag (domaine V)
- Fonctions effectrices (porté par fragment FcQ)
 Activation du complémentQ
 Opsonisation des Ag (récepteurs aux Fc sur phagocytes : Ig GQ)
 CytophilieQ des Ig permet : cytotoxicité cellulaire dpdte des Ac (ADCC), activation par Ig E,
passage placentaire (IgG) ou des muqueuses (IgA)
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- Modalités d’action résultant de ces fonctions
 Neutralisat° activité bio Ag soluble (toxine => Diphtérie ++++Q), augmente éliminat° par
phagocytose du complexe immun
 AntiBactérie :Agglutination, immobilisation, favorise phagocytose, inhibe adhérence aux
muqueuses via IgA (coqueluche), bacteriolyse par activation du complément.
 AntiViral : lyse enveloppe, inhibe décapsidation et pénétration cellulaire
 Destruction cellule eucaryote par cytotoxicité due au complément et/ou par cytotoxicité cellulaire
dépendante des Ac = ADCC.

Génération de la diversité des Ig


 Diversité des Ig
- SPÉCIFICITÉS ISOTYPIQUES (sous classe) : Motifs antigéniques portés par les parties constantes (C) ainsi que le
choix entre 2 types de chaînes légéres. Variants isotypiq présents chez ts les individus d’une même espèce Q.
- SPÉCIFICITÉS ALLOTYPIQUESQ : variation d’antigénicité des Ig existant d’un individu à l'autre Q (polymorphisme
par variété des allèles)
- SPÉCIFICITÉ IDIOTYPIQUEQ d'un Ac dirigé contre un Ag donnéQ : Le domaine V possède une très gde diversité.
Au sein de chaque domaine (VL et VH), 3 régions hypervariables forment le site de liaison (ou paratope = 6
domaines hypervariablesQ) et st nommés : CDR 1, 2 et 3 (complément determining region). Le reste du domaine
V correspond au « chassis ».(Fr 1.2.3.4)
La spécificité idiotypique est dc porté par le Fab Q, F(ab’)2Q et VHQ, VL
Ils peuvent être défini par des sérums obtenus par auto, xéno ou hétéroimmunisation Q
- LA DÉTERMINATION DE L’IDIOTYPIE EST INDEPENDANTE DE L’ISOTYPIE : ainsi une IgM peut avoir des régions
variables identiques à celles des Ig GQ.
 Synthèse des Ig
- SYNTHÉTISÉ PAR LES : PlasmocytesQ au niveau de polysomes différentsQ selon chaine lourde ou légère rattaché
au réticulum endoplasmiqueQ.
- CARTOGRAPHIE :
 Localisation : chaine lourde : région constante et variable (chr.14Q), Kappa (chr.2Q) et lambda (chr.22Q)
 En configuration germinale : De 5’ en 3’
 Gènes V (≈ 50 gènes) codent pr la partie aminoterminale des domaines V
 Génes JQ (dit jonctionnels) codent la partie carboxyterminale des domaines V
 Gènes C : Un petit nombre de gène codent pr les régions constantes (Ck, Cλ, et pr H : Cµ, Cδ, Cγ3, Cα1,
Cγ2, …)
 Génes DQ (pr « diversité ») : Pour les HQviennent s’intercaler entre segments V et J.
- MODALITÉS DE RÉARRANGEMENT DES GÈNES DES IG :
 Recombinaison somatique au niveau domaine V aléatoire lors de la maturation des lymphocytes B : soit VJ si
légère soit VDJ si lourde
 Nbre élevé de gène mais limité + dans le paratope, intervient à la fois le domaine VL et VH.
 Au total = 109combinaisons possibles.
 A cela se rajoute :
 Des jonctions imprécises au niveau des recombinaisons VDJ ou VJ dues à l’activité de recombinase
(ajoute des bases) ou des exonucléases (en enlève)
 Mutation somatique et commutation de classe : changement d’isotype avec conservation de l’idiotypeQ
Un λc B peut exprimer un même domaine V de reconnaissance successivement associé avec différentes
régions CH Ceci est permit par l’existence de régions switchQ en amont de chaque région CHQ (Cµ, Cδ,
Cγ3, Cα1, Cγ2, …) qui vont se recombiner entre elles : Ig M => Ig E par ex.
 Exclusion allélique :
Pr chaque gène il existe 2 allèles ≠ portés par 2 chromosomes ≠. Les λc B très immatures médullaires
réarrangent tout d’abord sur un 1ier chr.14 les gènes de région variable de HQ pr créer une chaîne
entière : si elle est fonctionnelle, (peut se lier à une pseudo-chaîne légère invariante), la chaîne est
transportée à la membrane et le 2e chr 14 ne réarrangera pas ses gènes (exclusion allélique).
Si chaîne lourde  non fonctionnelle, alors le réarrangement s’opère sur le 2 e chr 14. De même pour les
chaînes légères où les gènes de K sont les 1ier à se réarranger, les gènes de n’étant utilisés que si les
essais K se sont avérés les 2 fois inefficaces. (=> rapport kappa/lambda = 2 pr IgGQ) Peut se
Q
faire durant la vie embryonnaire, en absence d’Ag => Ag indpdte
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Lymphocytes B
- Réponse immunitaire humorale liée à la production d’Ac(= Ig) par les lymphocytes B spécifique de la
substance Ag qui l'a initiée.
- Représentent environ 10 %Q des lymphocytes circulants
 Ontogénèse et maturation des λcytes B
- Lieu : dans le moelle osseuseQ après le naissance (avant ds le foie) : milieu indispensable à la maturation
- A partir c médullaire souche en cellule proB => préB => B immature => B mature
 Modification des marqueurs mb de différenciation : apparition des CD 19, 20, et 21
 Réarrangement des gènes des Ig au stade pro B et préB avec apparition d’une chaine lourde µ
intracytoplasmique au stade pré B (cf ci dessus)
 Sélection clonale des λc B permet l’élimination physique (délétion clonale) ou fonctionnelle (anergie, en
périphérie) des cellules qui auront produit des BCR capables de réagir avec des auto-Ag (phénomène de
tolérance).
 En l’Ø d’autoréactivité, les lymphocytes B immatures => matures en coexprimant Ig type D et peuvent
migrer de la MO vers la périphérie par voie sanguine.
 Marqueurs mb des λc B matures :
BCR, CD 19, CD 20, CD 40
CD 32 : ® pr Fc des Ig
HLA classe II
® pr complément CR 1 (CD 35) et CR 2 (CD 21 =
 Activation cellulaire (réponse primaire) récepteur à l’EBVQ = présent que sur LBQ )
- Lieu :
 Dans les organes lymphoïdes secondaires : la rate, les ganglions (zones corticales des ggl Q :follicules
lymphoïdesQ avec Lc B>TQ), ainsi que les espaces lymphoïdes des muqueuses => plaques de Peyer
intestinales avec Lc B>TQ
- Stimulus interagissant avec BCR (Ig α / β)
 Antigène, Ac anti-idiotypiqueQ, activateur polyclonal, EBV
 Ag peut être présenté par cellules folliculaires dendritiques au centre des follicules lymphoides qui sont
des cellules non phagocytaire => exposition prolongé d’un complexe Ac-Ag.
- Phase de reconnaissance
 Les déterminants antigéniques (Epitopes) reconnus spécifiquement par les lymphocytes grâce aux IgMQ
de surface situés sur leur membrane.
- Phase d'activation
 Interaction cellulaire avec les cellules T4Q auxiliaires indispensable (sf qq Ag T-indépendant) à la
réponse immune spécifique par présentation par les λc B de l’Ag à ces cellules en association avec les
molécules du CMH II.
 Activation secondaire des cellules B par les cytokines synthétisées par λc T CD4 : expression du
ligand de CD 40 et production de IL 4, IL 5, IL 6.
- Phase effectrice
 Prolifération stimulé par IL 6Q++ de cellules B ayant la même spécificité antigénique
 Différenciation sous l'effet d’IL 5 et 10 en cellules B sécrétrices d’AcQ (plasmocytesQ)
 Grande cellules à noyau excentré, cytoplasme basophile et développement du réticulum
endoplasmique
 Transformation se fait ds le centre germinatif
 Marqueur Mb : Ø Ig de surface, de CD 19, CD 20, CD 21 et Ø HLA DR
 Commutation isotypique de la chaine lourde : devient un plasmocyte sécrétant soit des Ig A, soit des Ig
G soit des IG E et hypermutation somatiques au niv.des régions variables afin d’augmenterQ l’affinité
pour l’antigène.
- Apparition de lymphocyte B mémoire
 Proportion variable de cellules B mémoires. Seulement pr Ag-T dépendant
 Base de la réponse secondaire ou amamnestique : Réponse immunitaire + efficaceQ (x100 à 1000 Ac) et
plus rapideQ (latence de 3 j au lieu de 1 sem) en cas de réintroduction de l’Ag Q
 Réponse constituée d’IgG Q de forte affinité de façon non exclusive (un peu d’IgM aussiQ) avec
formation de complexes immuns avec décroissance + étalée ds le tps Q.
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Complément
- Ensemble de protéines plasmatiques et de récepteurs cellulaires participant à la phase effectrice de la
réponse immune spécifique
- Cascade d'activation protéolytique des éléments initiée selon 2 voies :
Fc IgM, IgG => Voie classique Voie alterne

C1, C4, C2 C3b, facteur B, facteur D, facteur P (properdine)


C3

C5, C6, C7, C8, C9


Voie effectrice terminale
 Voie classique
- Stimulus : IgGQ 1=>3 et Ig M Q
- Elles peuvent fixerQ le C1qQ (structure évoquant 6 bouquets de tulipeQ) par Fc => fixation et activation du C1r
puis C1s qui va cliver C2 (en 2a /2b) et C4 (en 4a/4b).
- Activation + puissante pr IgM par rapport à IgG car il faut 2 IgG pr fixer 1 C1qQ.
- Formation complexe C3 convertase classique = C4b2a Q = qui clive C3Q en C3a /C3b
- Régulation par C1 inh et le CR1 qui dissocie les convertases.
- En cas d’activation de la voie classique, baisse d’abord du C4 puis du C3 Q.
 Voie alterne
- Stimulus : En présence de C3bQ et de surfaces activatrices membranes bactériennes, association au facteur
BQ (facteur impliqué que ds la voie alterneQ) formation de C3bB
- B est clivé par facteur D => C3bBbQ qui est stabilisé par facteur P : formation de la C3 convertase alterne.
- Boucle d’amplification puisque le produit final fait partie du pt de départ.
- Régulation : Facteur H et I qui empêche la formation de C3 convertase alterne et le CR1 qui la dissocie (Id.)
 Voie effectrice : complexe d’attaque membranaire :
- Formation complexe C5 convertase = C4b2a3b après action d’une des 2 C3 convertase. Le C5b va alors
s’associer à C6, C7, C8, C9 avec insertion du C9 qui se polymérise ds la mb créant un pore provoquant la lyse
cellulaire.
 Gène du C2, C4 et facteur B : sur chr 6Q
 Certains elmts du complément st sécrétés par le macrophageQ
 Rôle du complément
- InflammationQ :
 Effet chimiotactique de C3a et C5a sur les phagocytes
 Activation cellulaire
 Dégranulation mastocytes et PNB par C3a et C5aQ (anaphylatoxinesQ)
 Libération enzymes lysosomiales des PN (C5a)
 Activation MonoC et Macrophage
- CytolyseQ par lyse membranaire : cellules sanguine, bactérie et virus
- OpsonisationQ à la surface des phagocytes (rôle important du C3bQ,CR 1 et 3)
- Régulation de la réponse immunitaire
 Interaction CR 2- CD 23, présentation au λc B des Ag par cell. dendritique par CR 2.
- Solubilisation et transport des complexes immuns (rôle de CR 1)

λc NK
 Définition : Population hétéroG de cellules définis par leur propriété cytotoxique
 Aspect morpho
- Sous pop de gd lymphocyte à granule intracytoplasmique.
- Après activation, transformation de certaines cellules en cellules LAK (lymphokine activated killer cell)
 Marqueur Mb
- CD 16, CD 56, CD 57 et pr certaines fractions : CD 2 et CD 8
 Fonction
- Cytotoxicité « naturelle » non spécifique d’Ag : immunité antitumorale, antivirale, rejet de greffe
- Ne peut tuer une cellule cible exprimant HLA I syngéniques.
- Destruction par perforine, granzymes (les 2 => nécrose cellulaire) TNF et Fas ligand (les 2 => apoptose)
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Exploration en pratique clinique


 Cellules du système immunitaire :
- NFS : nombre global de lymphocytes, phénotypage λctaire : B et T et sous populations de lymphocytes T CD4
CD8 par immunologie
 Immunité humorale :
- ImmmunoélectrophorèseQ des protéines sériques et immunofixationQ  ; dosage des γ globulines
- Dosage des classes d’IgQ par néphélométrie laserQ, des sous classes d’Ig G … (ou par ELISAQ ou par
immunodiffusion radialeQ)
 Tx N en IgG = 10 g/LQ
 Tx N en IgA = 2 gL
 Tx N en Ig M = 1g/LQ
 Tx N en Ig D = 0, 005 g/L
 Tx N en IgE = 10-4 g/L ou 0,1 mg/LQ
- Sérologie : Apprécier la réponse qualitative sérologique à des Ag vaccinaux ou environnementaux déjà rencontré
par le sujet.On peut également pratiquer une immunisation afin d’évaluer la qualité de la réponse immunitaire
primaire => ex : vaccination par anatoxine antitétaniqueQ++, vaccination par vaccin antipoliomyélique tuéQ
- Les vaccins vivants atténués st CI Q
- Dosage isohemoagglutinine naturelle du systeme ABO Q++ (ce sont des IgMQ)
- Culture mixte lymphocytaireQ 1998
- Etude de la réponse proliférative à la concanavaline AQ 1998
 Complément
- Exploration globale par le CH50, dosage de certaines fractions : C3 et C4. Si activation voie classique, baisse
du C3 et C4Q, si voie alterne baisse isolée du C3Q.
- Ds certains cas autres dosages : C1 inh, …
- En cas de prélèvement en vue de dosage de facteur du complément, mettre ds la glaceQ et acheminer rapidement

Concept de déficit inné de l'immunité humorale


 TAUX NORMAL
 Ce st les IgMQ qui ont le taux qui se rapproche le plus précocement de celui de l’âge adulte. Les IgM présents ds
le cordon fœtal st d’origines fœtalesQ.
 Atteinte niveau adulte d’Ig G chez l’enfant à l’âge de 3 ansQ. A la naissance ce taux d’IgG est de 100 %Q soit 10
g/l mais sont tous d’origine maternelQ ; Par la suite décroissance du taux puis réascension.
 Atteinte niveau adulte d’Ig A chez l’enfant à l’àge de 13 ans Q
 DÉFICIT ISOLÉ DE L’IMMUNITÉ HUMORALE
- Sensibilité aus infections par germe à multiplication extracellulaire (strepto, staph, HIQ..) s/tt respiratoire
- Ttt symptomatique (ATB) et substitutif (administration de γ globuline totale au lg cours ou d’igA si déficit
isolé ou de γ glob spécifiques après contage)
 Aγglobulinémie (Bruton) lié à l’X, récessif par blocage de la maturation des préB. => Déficit total
 Déficit en IgG et en IgA avec hyperIgM et IgD. lié à l’X, récessif il se complique de MAI et de K.
Secondaire à une mutation du CD 40 L avec défaut de coopération B/T et de switch.
 Déficits sélectifs ou variables : Manifestations tardives > 2 ans voire à 40 ans. Anomalie polygénique
affectant la différenciation plasmocytaire => défaut de production d’Ac spécifiques. Association fréquente à MAI et
lymphome B.
3 formes de déficits peuvent se succéder ou atteindre ≠ mb de la famille.
- Hypoγglobulinémie touchant ttes les classes avec variation ds le tps et d’un sujet à l’autre : infections respi et
digestives +++
- Déficit sélectif en Ig A assez fréquent (1 / 700) associé à des infections digestives. Svt présence d’Ac anti Ig A
=> ttt par IgA inutile
- Déficit en ss classe d’IgG (svt IgG2=> infection respi par Haemophilus / pneumocoque). Peuvent être aΣ.
 Mie des chaines lourdes : chaîne lourde tronquéeQ avec absence de chaîne légèreQ
 DÉFICIT EN COMPLÉMENT
 Deficit en C3 primitif ou secondaire à un déficit en facteur I qui entraine consommation excessive de
C3: ↓ chimiotactisme et ↓ phagocytose
 Déficit en C2 : activité hémolytique du complément diminuéQ, prédispose à un Sd lupiqueQ
 Déficit de la voie terminale : infections répétés en affectant la bactéricidie sans affecter l’opsonisation
 Déficit en C1-Inh : Oedeme angioneurotique récidivantQ sans déficit immunitaire !!!
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 DÉFICIT COMBINÉ (CF Q 320)

 COMPOSANT MONOCLONAL DANS :


- MyelomeQ
- WaldenstromQ
- LLCQ
- Cryoglob type IQ
- Déficit immunitaire primitifQ (surtt chez l’enfant)
- Gammapathie monoclonale bénigne (pic Ig G kappa < 8g/LQ stable ds le tps, sujet agéQ, pas de lésion
osseuseQ, pas d’hyperCaQ, plasmocytose medullaire < 10%, possible amyloseQ)
- Mie des agglutinines froidesQ (IgMQ)
- AHAI
- …

Source : Fiches Rev Prat, RDP Janvier 2001 et 199.., cours Immuno de DCEM 1 J.Clot, QCM intest 2000

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