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En vue de l’obtention du
Diplôme C.A.P.E.N
(Certificat d’Aptitude Pédagogique de l’ Ecole Normale)
en
Génie Mécanique
Présenté par :
HOUMADI Abdou
Membres du jury :
RAKOTONDRASOA Honoré
VIAL Lucet
MAMONJISOA Pierre
CANISSIUS Ulrich
Encadreur :
VIAL Lucet
19 Décembre 2007
Promotion ”MANITRA“
HOUMADI Abdou
Mémoire de fin d’études Alambic
Sujet : Alambic
1- But
Madagascar est un site à forte potentialité endémique en flore. La demande sur le marché
international des huiles essentielles accuse une progression croissante.
Ce secteur est très porteur dans la filière cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire,
énergétique.
L’étude, de dimensionnement et la fabrication d’une unité de production des huiles
essentielles est pour répondre à la carte les besoins des paysans.
2- Description
Une installation de production d’huile essentielle comprend :
une chambre de combustion à tirage naturelle, à foyer refroidi et efficace, à écran arrière, à
cendre fondue favorable à un bon fumivore. Elle est montée par une boite à feu, une boite
à fumée à culotte d’évacuation et un autel perforé d’entrée d’aire comburant ;
- une chaudière à bouilleur assortie d’un collecteur supérieur à axe horizontale.
Elle est à circulation naturelle est constituée par un fond plat, une jupe de virole, un
chapiteau, une ouverture de prise d’eau et de vapeur, une colonne de niveau, une soupape de
sûreté, un tuyau diffuseur, de la robinetterie ;
- une étuve comme collecteur de vapeur saturée à fond convexe. Elle comprend un panier
perforé pour recevoir les matières à distiller, une vidée de condensât, un col de cygne ;
- un condenseur à surface, à refroidissement méthodique, à simple parcours par eau de
réfrigération.
3- Données initiales
Sont limités :
- la température de saturation, la pression de saturation, la vitesse de vapeur inférieur à
105[°C] ; 2[bars] ;0,5[m/s]
- le débit du condensât 100[l/h]
4- Travaux demandés
- Faire le schéma fonctionnel et expliquer le rôle flux de chaleur de chaque organe.
- Faire le choix économique du combustible.
-Faire le dimensionnement d’une équipe de 12 heures : de la chambre de combustion
de la chaudière, des tubes d’écran, du tuyau diffuseur, du col de cygne, de l’étuve, du
condenseur, du débit d’eau de refroidissement ;donner le timbre, la température de chauffe,
les surfaces évaporatoires directes et indirectes, la puissance, le taux de combustion, le poids
d’Alambic.
Le responsable
VIAL Lucet
HOUMADI Abdou 2
Mémoire de fin d’études Alambic
REMERCIEMENTS
C’est avec plaisir que je témoigne en quelques ligne ma profonde reconnaissance à tous
ceux ou celles qui de près ou de loin m’ont aidé et conseillé pendant la réalisation de ce
travail.
Je suis extrêmement sensible à l’honneur que me porte Monsieur le Président de jury et les
membres de jury qui ont accepté de juger ce travail.
Je remercie également mes amis (es) qui ont su créer une ambiance de fraternité pendant
nos séjours à l’ENSET.
Enfin, je remercie mes parents, frères et sœurs pour leur encouragement et s’est privé tant
de choses pour l’obtention de ce diplôme.
Merci infiniment
HOUMADI Abdou 3
Mémoire de fin d’études Alambic
INDEX PARAMETRIQUES
Nous utilisons uniquement les lettres latines et grecques avec ou sans indice.
Dès lors il est inévitable que certains symboles aient plusieurs significations.
HOUMADI Abdou 4
Mémoire de fin d’études Alambic
INTRODUCTION
Madagascar est un pays à écosystème très spécifique. Il possède des sites à forte potentialité
en biodiversité et une prépondérance en flore. Alors que les plantes grasses comme l’ylang, le
basilic, la citronnelle, l’eucalyptus, le safran, le cannelle,…. Sont en abondance à
Madagascar. Leurs applications sont mal connues par la majorité des gens. Il faut remarquer
que la demande dans le marché international des dérivés de ces plantes comme leurs huiles
essentielles est toujours en progression croissante. Ces huiles sont utilisées dans plusieurs
domaines dans les pays développés.
On les rencontre dans les filières cosmétiques, pharmaceutiques, agro-alimentaires,
énergétiques… Actuellement ces huiles constituent un produit de vente et est l’une des
sources de revenue et de valeur ajoutée dans la plupart des pays Africains. L’extraction de ces
essences s’obtient par plusieurs méthodes. Mais jusqu’à nos jours, l’extraction par
entraînement à la vapeur donne des meilleurs rendements. Cette opération qui semble simple
en soi, nécessite beaucoup d’étude et des données scientifiques pour comprendre et agir
jusqu’ici. Les connaissances actuelles dans ce domaine sont approximatives dans le sens de
meilleure rentabilité. Dans plusieurs des cas ces distillateurs pour vivre, font usage à des
connaissances empiriques, des patrimoines familiaux qui ont été légués de père en fils.
L’économie d’énergie,la conservation de la nature,la maîtrise des gaz à effet de serre appelle
l’humanité à mieux gérer son milieu naturel. .
Mais, avec les expériences réalisées par des chimistes et des ingénieurs dans ce domaine, les
installations de production d’huile essentielle commencent à se moderniser d’avantage. C’est
pour cette raison qu’on a proposé ce sujet pour pouvoir contribuer au développement
scientifique à la carte aux besoins des paysans.
Pour cela, les travaux de notre étude se divise en trois grandes parties.
La première conserne la théorie sur les huiles essentielles.
La seconde étudie la conception et le dimensionnement de l’installation pour un débit de
100[l / h] de condensât de matières.
Et en fin la dernière conserne l’étude de dimensionnement de tous les différents éléments
essentiels de l’alambic (la présentation des dessins d’ensemble de l’installation et le devis
estimatif de sa fabrication)
HOUMADI Abdou 5
Mémoire de fin d’études Alambic
HISTORIQUE DE LA CHAUDIERE
C’est au 1° siècle après J.C qui est venu pour la fois l’idée d’utiliser l’énergie de la vapeur
à des fins motrices. Dans l’ouvrage intitule pneumatia de l’inventeur et Mathématicien grec
Héron d’Alexandrie qu’il décrivit une turbine à vapeur. Elle compose une chaudière
connectée à deux tubes creux montés aux pôles d’une sphère creux tournant librement. Il en
est également fait mention dans les ouvrages de moyen âge et de la renaissance, mais il
semble qu’aucun système pratique n’ait été construit jusqu’à ce que l’architecte et inventeur
Italien Grovanni Branca conçoive une chaudière dont la vapeur, en s’échappant, frappait les
pales d’une roue faisant tourner cette dernière. Le première véritable machine à vapeur,
construite par l’ingénieur anglais Thomas Savery en 1698, utilisait 2 cuves de cuivre remplies
alternativement par de la vapeur sortant d’une chaudière. Le moteur de Savery fut plus tard
utilisé pour pomper l’eau présente dans les galeries de mines. L’inventeur Français Denis
Papin avait également, dans un mémoire rédigé en 1687, proposé une théorie de la machine à
vapeur à piston. La 1ère machine alternative à vapeur ne fut construite qu’en 1712 par
l’inventeur Britannique Thomas Newcomen. L’inventeur écossais James watt améliora le
moteur à vapeur de Newcomen en y incorporant le progrès le plus significatif du temps, les
cuves sphériques ou cylindriques chauffées par en dessous par un feu ouvert. La chaudière de
Watt, construite en 1785, se composant d’un caisson horizontal encastre dans le brique, avec
des conduite pour faire circuler les gaz de combustion chauds sur la chaudière. Watt qui fut
l’un des 1èreingénieurs à parvenir à utiliser les propriétés thermodynamiques de la vapeur
d’eau. Il utilisa la soupape de sécurité à levier, des manomètres de pressions et des robinets
pour contrôler le flux d’eau et de vapeur dans les chaudières. Les moteurs de Savery, watt et
Newcomen fonctionnent tous à des pressions légèrement supérieures à la pressions
atmosphérique. En 1800, l’inventeur Américain Olivier Evens construisit un moteur à vapeur
à haute pression. Il est le précurseur de l’emploi dans les chaudières des tubes de fumée. Les
chaudières à tubes de fumée avaient cependant une capacité et une pression limitée et
présentaient parfois de risques d’explosion. Dès 1867, la 1ère chaudière à tubes d’eau est
apparue par l’inventeur Américains George Herman Babcock et Stephan Willcox. Elle
autorisa une pression supérieure à celle de la chaudière à tubes fumée. Au 19e siècle, la
chaudière à tubes d’eau trouva de larges applications, grâce à des progrès tels que l’emplir des
alliages d’acier à haute température et les techniques de soudages modernes, qui firent de la
chaudière à tubes d’eau du types de chaudière standard pour toutes les chaudières de grosse
capacités. Les chaudières à tubes d’eau modernes peuvent fonctionner à de très hautes
pressions et produisent plus de 4500 t de vapeur. La température de combustion pouvant
h
dépasser 165%. Le débit d’eau est commandé par une circulation naturelle ou forcée. Grâce à
ce qu’on appelle des surchauffeurs, les chaudières actuelles parviennent à réaliser des
économies de combustible de près de 90%. Les surchauffeurs d’air chauffent l’air entrant
grâce aux gaz de combustion dégagés dans la cheminée. Les surchauffeurs d’eau utilisent,
quanta eux, le gaz des tuyaux d’évacuation de fumée pour chauffer l’eau avant d’entrer dans
la chaudière.
HOUMADI Abdou 6
Mémoire de fin d’études Alambic
On classe les combustibles industriels d’après leur élément physique. On distingue alors
trois types de combustibles : les combustibles solides, liquides et gazeux
Les combustibles liquides se regroupent :
En pétroles et leurs dérivés tels : l’essence, le gaz-oil, le fuel –oil, le jet…
En biocarburant tels : l’éthane, le benzol, l’alcool, les carburants de synthèse …
Les combustibles gazeux sont formes par les hydrocarbures naturels, l’acétylène.
Par les gaz riches tels : le butane, le propane, les gaz d’éclairage, le gaz de ville, le gaz de
four à coque par les gaz pauvres tels : le gaz à l’eau, le gaz à l’air, le gaz mixte.
Les gaz riches et pauvres sont artificiels. Les combustibles les plus utilisés dans les chaudières
sont le mazout, le charbon, le bois.
Les combustibles sont définis par leur état physique, pour les combustibles solides la
dimension moyenne de fraguement à la livraison, son poids spécifique, pour les combustibles
liquides, sa viscosité, l’inflammabilité, la volatilité, l’indice d’octane.
La nature chimique, celle qui donne sa Composition en éléments constitutifs (carbone,
hydrogène, le soufre très corrosif …), le teneur en impureté, en eau, en matière incombustible.
Un combustible est défini par trois caractéristiques énergétiques primordiales :
Le pouvoir calorifique ;
Le pouvoir comburivore ;
Le pouvoir fumigène ;
HOUMADI Abdou 7
Mémoire de fin d’études Alambic
Le pouvoir fumigène est le poids de fumée que produit la combustion complète de 1[Kg] de
combustible. Il y a deux types de pouvoir fumigène : Pouvoir fumigène humide et sec
Le pouvoir fumigène humide est le volume de fumée ramené aux conditions normales produit
par 1[Kg] ou 1[m3] de combustible.
m3 m3
Notation : Vfh et l’unité : ou m3 gaz
Kg
Le pouvoir fumigène sec est le volume de fumée sans la vapeur d’eau ramené aux conditions
normales produit par 1[Kg] ou 1[m3] de combustible.
m3 mn3
Notation : Vfh est l’unité : ou 3
kg mn gaz
2-5- Pouvoir calorifique
2-5-1- Thermodynamique
HOUMADI Abdou 8
Mémoire de fin d’études Alambic
W , Q sont les quantités algébriques de travail et de chaleurs fournies par le milieu extérieur
au système, J est une constante.
Si w et Q sont exprimés dans le même unité, on a : W + Q = 0
Pour une transformation ouverte, on est amené à définir l’énergie totale du système par
la relation, pour une variation entre deux points A et B .
∆ (W + Q ) = ∆U + ∆E
(WB − WA ) + (QB − QA ) = (UB − U A ) + ( EB − E A )
D’une manière générale, l’énergie totale considérée ici est composée de l’énergie cinétique
Ec , de l’énergie potentiel E p , négligeable si on ne tient pas compte du travail des forces de
pesanteur ; de l’énergie interne est fonction de : la pression, la température, les masses de
phase, les concentrations des constituant s’il y a lieu.
Pour une transformation quelconque entre 2 points A et B d’un système, on obtient
W + Q = (UB − u A ) + ( EcB − Ec A ) dans un système de combustion, la diminution de l’énergie
interne du système correspond à des travaux chimiques (rupture des liaisons combinaisons des
atomes avec l’oxygène) et des travaux physiques (gazéification préalable, vaporisation, fusion
des déchets solides combustible, condensation éventuelle de vapeur d’eau produite,
échauffement éventuel des produits de combustion) et à des travaux mécaniques fournis
contre le milieu extérieur ( travaux élastiques et travaux). Les travaux cinétiques sont en
générales négligeables, les travaux élastiques sont liés à des variations de volume. Le travail
élémentaire a comme expression dW = − pdV
On peut écrire
Q = ∆U + p∆V
2-5-3- Principe de l’état initial et de l’état final
3- Réaction chimique
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Mémoire de fin d’études Alambic
Kcal
C + O2 → CO2 − 94.05
mol deCO2
(S ) ( g ) ( g )
1 Kcal
H2 + O2 → H2O − 68.32
2 mol de H2O
(g ) (g ) (l )
Avec S : pour solide
l : pour liquide
g : pour gaz
Le signe négatif indique la chaleur fournie ou dégagée au cours de la réaction.
C’est la quantité de chaleur qui est mise en jeu au cours de la réaction qui donne lieu à la
formation de cette substance à partir des éléments constitutifs.
C’est la quantité totale de chaleur qui est dégagée au cours de la réaction exothermique
d’oxydation complète d’une substance oxydante.
Pour un corps composé, la chaleur libérée par la combustion d’un corps oxydable est égal à la
somme des quantités de chaleur libérées par la combustion de chaleur de formation de corps
considéré.
Considérons la chaleur de combustion de l’acétylène C2H2 à partir de la chaleur de
combustion de ses constituants
Kcal
C + O2 → CO2 − 94.05
mol deCO2
(S ) ( g ) ( g )
1 Kcal
H2 + O2 → H2O − 68.32
2 mol de H2O
(g ) (g ) (l )
D’où
5 Kcal Kcal Kcal Kcal
C2H2 + O2 → 2CO2 + H2O − 310.36 + 2 * 94.05 + 68.32 − 310.61
2 mol mol mol mol
Kcal
= −54.19
mol
Cette quantité de chaleur correspond à la chaleur de formation d’une mole d’acétylène.
Au cours de la réaction de combustion de l’acétylène ; cette quantité de chaleur de formation
Kcal
du corps 54.15 est libérée et s’ajoute aux quantités de chaleur fournie par la
mol
combustion d’hydrogène et de carbone.
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Mémoire de fin d’études Alambic
Toutes les quantités de chaleur dégagée lors d’une réaction physico-chimique s’effectuent à
pression constante. Elle correspond donne à une variation d’enthalpie du système considère et
s’écrive ∆H .
La chaleur de combustion ne présente qu’une partie d’enthalpie du corps considéré
HOUMADI Abdou 11
Mémoire de fin d’études Alambic
5- Pouvoir calorifique
5-1 Définition
Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur qui peut être dégagée par la
combustion complète de l’unité de masse pour les combustibles gazeux.
Le combustible et le comburant sont près à la même pression de la même température de
référence ( 1.013 [ bar ] ; 25 [°C ] valeurs de référence internationale en thermochimie)
Pc = Hc + Hf
Pc : Pouvoir calorifique
Hc : Chaleur libérée par la combustion
Hf : Chaleur de formation
On distingue plusieurs pouvoir calorifiques.
Selon que l’on considère les réactions avec ou sans changement d’état de certains des
produits de combustions. Comme : le pouvoir calorifique supérieur (P) ou (PCS) ; le pouvoir
calorifique inférieur (I) ou (PCI) ;
Selon que les produits de combustion sont maintenus ou non à la pression initiale au volume
initial comme :
Le pouvoir calorifique supérieur à pression constant ( PP ) ou ( PCSp ) ;
Le pouvoir calorifique supérieur à volume constante ( pv ) ou ( PCSv ) ;
Le pouvoir calorifique inférieur à pression constante ( I p ) ou ( PCI p ) ;
Le pouvoir calorifique inférieur à volume constante ( Iv ) ou ( PCIv ) ;
Selon que l’on prend en considération les éléments inertes des combustions comme :
Le pouvoir calorifique sur pur ;
Le pouvoir calorifique sur sec ;
Le pouvoir calorifique sur sec à l’air ;
Le pouvoir calorifique sur Brut ;
Lorsque la combustion contient de l’hydrogène ou ses composés, il se forme de l’eau dans les
produits de combustion. De plus le combustible contient aussi de l’eau, alors elle va se trouver
dans les produits de combustion. Une attention particulière doit être portée à l’état physique
de l’eau liquide ou gazeuse dans le produit de combustion.
Le pouvoir calorifique supérieur est défini en supposant que l’eau de combustion ou formée
en cours de combustion se trouve en totalité à l’état condensé. Il comprend alors la chaleur de
vaporisation de l’eau formée par condensation de combustible.
Il ne comprend pas la chaleur de vaporisation de la vapeur d’eau initialement présente
danscertaine combustion. Le pouvoir calorifique inférieur se défini en supposant
l’eauprovenant du combustible ou formée en cours de combustion reste au stade de vapeur
dans le produit de combustion. Il ne comprend pas de la chaleur de vaporisation de l’eau
contenue dans le produit de combustion.
P et i ou PCS et PCI sont tous ramenés à la même température de référence.
Dans la pratique PC est mesuré et PCI est calculé.
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Mémoire de fin d’études Alambic
Kcal
PCS = PCI + 597.3 à 0°
Kg
Kcal
PCS = PCI + 586.0 à 25°
Kg
L’étude, la connaissance des quantités de chaleur dégagées sont nécessaires dans les
nombreuses industrielles telles :
L’appréciation de la valeur énergétique d’un combustible (intérêt particulièrement par le
chauffage) ;
Le calcul des températures de combustion ;
L’établissement des bilans thermiques et le calcul des rendements thermiques ;
La détermination des volumes de gaz de combustion ;
Dans presque la totalité des cas, les gaz de combustion sont évacués à 100 [°C ] .
La chaleur Latente de la vapeur d’eau formée est perdue. L’eau du combustible est
effectivement vaporisée au cours de la combustion, et on peut considérer qu’il est logique de
prendre dans les calculs le PC au lieu de PCS.
Les fournisseurs de combustible ont un intérêt commercial à utiliser le PCS qui parait donner
une valeur plus élevée à ce combustible. Au contraire, les fabriquant d’appareil d’utilisation
de ces combustible, (chaudières, fours…) utilisent le PCI car l’emploi de PCS fait apparaître
dans le bilan thermique la perte due à la vaporisation de l’eau qui n’est pas une perte
caractéristique de l’appareil considéré et d’autre part du point de vue strictement
commerciale, le rendement exprime sur le PCI est supérieur au rendement sur le PCS, du fait
de cette prise en compte de la perte par l’eau. L’air est principalement constitue
d’azote ( N2 ) ,d’oxygène (O2 ) ,
et d’une quantité variable de vapeur d’eau.
% en volume
N2 78.0
O2 20.95
Argon 0.93
( Ar )
CO2 0.03
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Mémoire de fin d’études Alambic
Vfh = Vco2 + VCO2 ( combustible ) + VSO2 + VH2O + VH2O ( combustible ) + VN2 ( air ) + VN2 ( combustible )
1 mole O2 21%
N moles N2 79%
HOUMADI Abdou 14
Mémoire de fin d’études Alambic
HOUMADI Abdou 15
Mémoire de fin d’études Alambic
L’installation est prévue pour la production des huiles essentielles ; alors, il existe trois
modèles d’installation d’alambic.
Installation d’alambic à feu nu, c'est-à-dire un alambic assemblé au foyer a brique réfractaire.
Cette procédé est la plus ancienne, pratiquée dans les pays comme les Comores et
Madagascar….
Equipement plus simple à manipuler et économisant beaucoup de source d’énergie mais facile
à la détérioration de la qualité d’essence (odeur de brûle)
Dessin en Annexe.
Installation d’alambic à la chaudière intégrée, c'est-à-dire incorporée avec la curcubite.
Equipement relativement simple et robuste, aisée et économisant d’énergie
Meilleur rendement
Technique adaptée par les pays envoies de développement
Dessin en Annexe.
Installation d’alambic à chaudière séparée de la curcubite : modèle industrielle.
Même avantage que l’alambic à chaudière intégrée.
Dessin en Annexe.
Notre choix se porte sur celle de la chaudière séparée.
2- Composition de l’installation
3-1-Foyer
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Mémoire de fin d’études Alambic
Espace de combustion
Grille Porte
Porte
Foyer à grille
3-3- Chaudière
La chaudière est composée de : une entrée d’eau alimentée par une pompe de circulation dans
le cas de chaudière industrielle, des tubes d’écran, d’un témoin de niveau, d’un trou
d’homme, d’une soupape de sûreté, d’un manomètre pour indiquer la pression et
d’une cheminée.
La chaudière peut utiliser comme combustible le bois ou du fioul. Cette chaudière
comporte des faisceaux évaporatoires pour transformer l’eau en vapeur saturée sèche.
Cette vapeur doit être transférée vers la cuve. Il existe trois portes de fonctionnement, l’une
au dessous pour l’étalage du bois, une seconde pour l’évacuation des cendres et une troisième
pour une entrée d’air en permanence.
3-5- Curcubite
HOUMADI Abdou 17
Mémoire de fin d’études Alambic
ou de cuivre destiné à la renforcer. Une grille ronde de cuivre ou en acier inox de la forme de
grandeur de la « cuve », sert à isoler la matière qu’on va distiller. Elle est tenue à distance de
fond de ce vase par des supports placés à la partie
Inférieure, pour que les fleurs ne se baignent pas dans l’eau, sinon on aura un mauvais
rendement. Le chapiteau, ordinairement fait de même métal que la cuve, couronne la partie
supérieure.
Il est de forme conique, reçoit la vapeur et le diriger par la tuyau ou vient se fixer le col de
cygne, deux poignés permettent de l’enlever. Le bec du chapiteau est un tuyau dont la petite
extrémité est libre et l’autre conduit la vapeur au serpentin, la liaison de ces deux entités se
fait à l’aide d’un écrou. Au fond de la cuve une vanne de sortie qui sert pour l’évacuation du
condensât (vidange).
La liaison entre le système de chauffe et système de condensation est bien étanche.
On adopte l’étanchéité hydraulique. A la sortie de serpentin une vanne déverse le mélange
dans la vase florentin ou essencier. Cette dernière est conçu pour assurer une bonne
décantation de l’huile essentielle et l’hydrolat par la différence de leur densité. Grâce à leurs
deux densités des fluides, la séparation devient simple. Le mélange (hydrolat) restant se
déverse dans la cuve par un système retour.
4 9
6
3
1 7
5
2
11
10
12
1) Le foyer
2) La chaudière
3) Une cheminée
4) Un manomètre
5) La vanne de purge
6) La cuve
7) Plateau perforé pour l’étalage de la matière
8) Le col de cygne
9) Le serpentin
10) L’essencier (vase florentin)
11) Le réfrigérant (condenseur)
12) Vidange de condensât
HOUMADI Abdou 18
Mémoire de fin d’études Alambic
Les grandes distilleries préfèrent des alambics de petites tailles pour pouvoir avoir un bon
rendement. Ils préfèrent accoupler les alambics en plusieurs alambics de cette taille, car c’est
difficile de maîtriser le système de chauffe, ce qui entraîne le plus souvent des mauvais
rendements.
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Mémoire de fin d’études Alambic
1- Matières d’œuvre
ENUMERATION
Opération
Le dessévage ou l’étuvage des matières d’étiage consiste à enlever son humidité de l’intérieur
de la matière vers l’extérieur. Comme ces matières ( ex : les fleurs à haut taux de prévalence
en huile essentielles sont formées par des tissus homogènes constitues essentiellement de
trachéides et des rayons modulaires fins unisériés) sont des matières hygroscopiques, son taux
d’humidité ( pourcentage d’eau libre par rapport au poids de la matière sèche, varie suivant la
température et l’état hygrométrique de l’air ambiant).Ainsi la rupture des liaisons entre l’huile
humide dans la matière et ses composantes doit se faire graduellement. Le cas contraire, la
variation de structure brusque de sa texture par application d’une forte température provoque
le des séchages rapide des pétales par les fortes rétractabilités, puis vinrent les flétrissements,
le craquage, l’emiettage des fleurs.
La température de séchage se fait au dessus de 100 [°C ] , θsèchage ∈ 105 [°C ] ,130 [°C ]
suivant la texture des fleurs.
HOUMADI Abdou 20
Mémoire de fin d’études Alambic
2- EAU D’ALIMENTATION
2-1- Caractéristiques
2-2-Traitement de l’eau
HOUMADI Abdou 21
Mémoire de fin d’études Alambic
Les eaux douces utilisées dans l’industrie de diverses organes contiennent généralement :
Des gaz dissous provenant de l’atmosphère, particulièrement (équation)
Des composés minéraux liés à la constitution géologique des terrains traversés, possédant des
principaux composés tels : les carbonates, les sulfates, les chlorures de sodium, magnésium et
de sodium de la silice colloïdale ou combinées des bases alcalino-terreuses.
Les eaux de surface contiennent, en outre des substances organiques en solution ou en
suspension. Ces différentes impuretés peuvent provoquer des phénomènes importants
susceptibles de nuire au bon fonctionnement ou à la conservation de la chaudière. Les teneurs
en oxygène, sels, matières en solution ou en suspension dans l’eau, surtout la silice peuvent
avoir des effets néfastes à la conduite de la chaudière.
Un dépôt interne peut selon son pouvoir isolant et son épaisseur augmente très
sensiblement. Les températures du métal des tables, en raison de sa résistance ou passage des
flux de chaleur dont la valeur rapportée à la surface interne, est souvent considérable.
Les conséquences sont multiples et sont principalement :
Le primage, l’entartrage, les corrosions. L’eau des chaudières nécessités des traitements
mécaniques et chimiques pour se conformer au paramètres de fonctionnement suivant :
HOUMADI Abdou 22
Mémoire de fin d’études Alambic
pH à froid = 10.5
mg
sa lim ite total < 30
l
mg
oxygène < 0.02
l
Dans les bouilleurs ou les chaudières à tubes d’alimentation, d’écran, de dégagement qui
se forme en faisceau évaporatoire, il y a transformation de l’eau en vapeur saturée sèche.
Cette vapeur doit être dirigée vers la région de la chaudière ou elle sera prise pour être
acheminée vers les surchauffeurs ou des appareils utilisant de la vapeur saturée sèche.
En même temps, les tubes doivent être alimentés en eau pour remplacer le liquide qui a été
évaporé.
Aussi, il est nécessaire de réaliser dans la chaudière un mouvement continu de fluide.
C’est le mouvement qu’on appelle la circulation. La circulation nécessaire pour la sécurité de
marche de la chaudière. Si la vapeur prenant naissance au contact de la paroi chaude des tubes
n’est pas entraînée énergiquement, alors il se forme des poches insolentes de vapeur qui
provoquent un échauffement excessif du métal. Il en résulte un ébranlement des tubes
produisant des fuites aux organes de liaisons, une attaque du métal par la vapeur à haute
température, une chute de résistance de l’acier.
Ces phénomènes amènent une déformation par fluage de la chaudière ou même son
explosion, à défaut d’éclatement des aubes.
MUNZINGER a fait des travaux et a établi des relations thermodynamique suivant la vitesse
de sortie de la vapeur saturée sèche ou de la vapeur humide suivant la charge calorifique
augmente avec :
La hauteur des tubes évaporatoires ;
La charge calorifique ;
L’augmentation du titre de vapeur ;
dia
L’augmentation du rapport >1
div
( dia; div = Diamètre intérieur des tuyaux d’alimentation et vaporisation).
La vitesse de sortie de la vapeur saturée sèche ou de la vapeur humide suivant la charge
calorifique diminue avec :
L’augmentation des diamètres tubes évaporatoires
L’augmentation de la pression de vaporisation pour avoir aucune circulation voisinage du
point eutectique où la pression critique est de 220 [ bars ] à la température critique de
373.7 [°C ] . Au delà de cette limite, la circulation naturelle n’est plus possible.
Les hypothèses ont été prises en compte :
La vitesse relative des bulles de vapeur par rapport à l’eau est négligeable.
La masse volumique de l’eau diminue avec l’augmentation de la température.
L’équilibre hydrostatique d’une masse d’eau soumise à une élévation de température se
trouve rompu si la masse d’eau reçue une charge calorifique.
Le phénomène thermosiphon prend naissance, et il apparaît une circulation continue dans le
fluide. Le débit du courant de circulation est tel que les pertes de charge dans unecircuit ou il
se produit sont égales à la charge motrice créée par différence de densités.
La masse volumique d’une émulsion diminue avec l’augmentation du titre de la vapeur
humide.
HOUMADI Abdou 23
Mémoire de fin d’études Alambic
L’idéal pour la disposition des tubes est de un tube ou une seule rangée de tube, c’est pour
assurer le contact intime de la vapeur avec chaque tube aussi mince que possible.
En raison de la corrosion et des dilatations qu’ils subissent, les tubes sont impérativement
étirés sans soudures. Le métal doit être bon conducteur, être très ductile, et bien résistant à la
corrosion. En général et pour ces raisons, le métal employé est un laiton à 30% de zinc.
N
Re = 290
mm
2
N
R = 420
mm
2
A = 18%
On peut aussi employer le cupronickel ( 70%Cu ; 30%Ni ) avec une trace de manganèse.
Cet alliage résiste mieux que le laiton aux corrosions chimiques et aux corrosions
N N
mécaniques. Ses caractéristiques mécaniques sont : Re = 420 2
, R = 550
mm
2
mm
et A = 8% .
Sa conductibilité thermique est inférieur de 20% à celle de laiton, mais on peut l’employer
sans augmenter sensiblement la surface d’échange puisque la conductibilité propre du métal
entre pour une part relativement faible dans l’échange de chaleur.
HOUMADI Abdou 24
Mémoire de fin d’études Alambic
5-2-Transmission de chaleur
5-2-1-Conduction
5-2-2--Convection
5-2-3-Rayonnement
5-3-Condenseurs
Un condenseur est un échangeur de chaleur dans lequel deux fluides sont mis en contact direct
et indirect.
Ce contact a pour effet de liquéfier l’un d’eux qui est la vapeur en lui retirant sa chaleur de
vaporisation qui absorbe l’autre liquide ou gaz en se réchauffant. Si les fluides sont
mélanges où le contact est direct, le condenseur est dit condenseur par mélange.
Si le contact des fluides sont indirects par paroi de séparation, alors on dit que le contact est
indirect. Le transfert de chaleur se fait à travers la paroi de séparation.
Le condenseur est dit condenseur par surface.
HOUMADI Abdou 25
Mémoire de fin d’études Alambic
Dans ce mode de transmission de chaleur, l’eau et la vapeur d’eau peuvent circuler en sens
inverse à rendement maximum, ou dans le même sens. Ici la 2eme mode de transmission est
employée en raison de la facilité d’installation.
Dans les installations industrielles comme la sucrerie, le condenseur par mélange est installé à
une hauteur de 10.33 [ m ] de l’usine et l’évacuation des eaux de condensation se fait
gratuitement par gravité à l’aide d’un tube barométrique. Le condenseur prend le nom de
condenseur à chambre barométrique.
C’est le plus employé, car il permet de réaliser la condensation de la vapeur à l’abri de tous
les éléments nocifs que peut contenu le fluide de refroidissement.
Aussi ce produit le liquéfaction peut être de nouveau vaporisé et servir infiniment sous
réserve de la compensation des pertes dans le circuit d’appoint d’une quantité de liquide
équivalente.
Le condenseur de surface exige une différence de température entre vapeur à condenser et
fluide de refroidissement du fait de la paroi. Alors que dans la condenseur par mélange, on
peut ex compter l’égalité de température de deux fluides après condensation.
L’échange est d’autant plus complet que le contact entre ces 2 fluides sera plus intime.
Ce résultat dépend de la surface et de temps de contact plus fréquemment, le fluide de
refroidissement dans le cas des condenseurs plus petits. Ici l’air est soufflé et l’appareil
s’appelle aérocondenseur.
5-3-4-Tension de vapeur
HOUMADI Abdou 26
Mémoire de fin d’études Alambic
HOUMADI Abdou 27
Mémoire de fin d’études Alambic
e2 2
dA
θf
K1 α1
{ λ1
K'
1
K2
{
α2
λ2
K3
{
α3
λ3
'
θc K2 K'
3 θf
2 '
θ θ" 1
Figure 1
ω ω ω
Soient α i 2 ; λi 2 ; K i 2 les coefficients de transmission de chaleur par :
m °C m °C m °C
convection, conduction et rayonnement du milieu i avec θc ; θf ; θ ' ; θ " les température du
milieu chaud, froid et intermédiaire ; ei est l’épaisseur du milieu i; K i = µi σ i dont µi le
facteur d’angle du milieu i, est le facteur de transmission de chaleur par rayonnement du
ω ω
milieu i en 2 , σ i 2 coefficient de transmission de chaleur par rayonnement
m °C m °C
mutuel. On notera la relation de STEFAN, SMITH :
ψ 1 = K r 1 (θc4 − θ ' 4 ) = K r 1 (θc + θ ' )(θc2 + θ ' 2 )(θc − θ ' ) = K1' (θc − θ ' )
K r 1 = ψσ
Le medium1 échange avec la surface intérieure du medium2 de la chaleur par conduction,
convection, rayonnement définie par relation :
λ1
ψ 1 = ψ 11 + ψ 12 + ψ 13 = α1 (θc − θ ' ) + (θ c − θ ' ) + K1' (θc − θ ' )
e1
L’équation de conduction et convection est donne par FOURIER
ψ1
D’où θc − θ ' = (1)
λ1
λ1 + +K '
1
e1
HOUMADI Abdou 28
Mémoire de fin d’études Alambic
λ3
ψ 3 = ψ 31 + ψ 32 + ψ 33 = α 3 (θ " − θf ) + (θ " − θf ) + K 3' (θ " − θf )
e3
ψ3
D’où θ " − θf = (3)
λ3
λ3 + +K '
3
e3
En conclusion on a :
ψ1 ψ2 ψ3
θc − θf = + +
λ1 λ2 λ3
λ1 +
+ K1' λ2 + + K 2' λ3 + + K 3'
e1 e2 e3
Or ψ 1 = ψ 2 = ψ 3 = ψ par convection des échanges de chaleur pour une efficacité de la
transmission de chaleur entre les mediums
3
1 1
θc − θf = ψ ∑ =ψ
λi K 0'
i =1
αi + + K i'
ei
1
θ c − θf = K ψ
t
K ' ω : coefficient global de t ransmission de chaleur
0 m 2 °C
Les valeurs des paramètres de transmission de chaleur qui sont très petites devant les
λ1
grandes valeurs sont négligeables comme , K1' devant α1 pour le milieu liquide 1 ;
e1
λ3
α 2 , K 2' pour le milieu solide 2 ; ; K 3' pour le milieu liquide 2.
e3
En définitive, on a l’expression générale de transmission de chaleur par la relation :
1 1 1 1
θc − θ f = ψ + + =ψ
α1 λ2 α 3 Kt
e2
HOUMADI Abdou 29
Mémoire de fin d’études Alambic
1
θc − θf = Kt
ψ
(4)
11+ 1 1 ω
+ ; Kt 2
k 0 λ1 λ2 λ3 m °C
e2
En général le coefficient global de transmission de chaleur est par la suite corrigé pour
prendre en compte les cas pratiques exigés par l’exploitation (H .E.I ou Heat Exchange
Institut).
Elle donne pour la condensation d’eau dans un condenseur refroidie à l’eau.
V
K r = K 0CmCtCs e (5)
α
Avec Cm : coefficient de correction par l’épaisseur et la matière des tubes ;
Ct : Coefficient de correction par la température d’entrée d’eau
m
Ve : Vitesse d’écoulement de l’eau de refroidissement pour α = 1 prise comme
s
référence.
Cs : Coefficient de salisure est variable et est fonction de la nature de l’eau de refroidissement
Cs ∈ [ 0.5; 1]
5-5-5-Types de circulation
Soient :
φc [ω ] : le flux de chaleur émise par la source chaude de vapeur d’eau ;
φf [ω ] : le flux de chaleur absorbée par la source froide de l’eau de réfrigération.
J J
CPc ;CPf :
kg °C kg °C
Chaleur spécifique de la source chaude de vapeur, et celle de la source froide de l’eau de
réfrigération à pression constante.
Kg
Qmv ; Qme : Débit massique de la vapeur à traité par la quantité de débit massique de
s
l’eau de réfrigération.
Considérons un élément de surface d’échange dA (fig1), et les figures Fig2, FIg3, θ [°C ]
HOUMADI Abdou 30
Mémoire de fin d’études Alambic
θc1
θf2
θf 1
θc2
Dispositif d'un condensateur
Méthodique
Figure 2
Figure 3
θc ∆θ
1
θc2
θf 2
θf 1
L [m]
Courbe de températures
d'un condenseur méthodique
Le choix d’un réfrigération avec un dispositif à contre courant a été adopté car les applications
pratiques est nettement plus avantageux pour une même surface de chauffe. La température
θ2c de la vapeur est une température de saturation θc 2 = ∆θs .
HOUMADI Abdou 31
Mémoire de fin d’études Alambic
−∫ =∫ t dA
θ c1 (1 + B ) θc − C 0 Qmv CPv
La surface A est prise comme étant une section à une variation réelle. L’autre paramètre
est posé arbitrairement.
θ c2 K t A0
− Ln (1 + B ) θc − C = A0 ;Après changement de variable
θ c1 Qmv CPv
HOUMADI Abdou 32
Mémoire de fin d’études Alambic
θc − θ f2 K t A0
Ln 1 = (θc − θ f ) − θ c − θ f (16)
θc − θ f Q 1 2 2 1
2 1
D’où
(θc1 − θf2 ) − θc2 − θf1
φc = K t A = ∆θ mp = K t A0 (17)
Ln θc1 − θf2
θc2 − θf1
∆θc − ∆θf
Avec ∆θ mp =
∆θ
Ln c
∆θf
∆θc = θc1 − θf2 ; ∆θf = θc2 − θf1
Pour le bon fonctionnement du condenseur ; le fluide froid doit rester le plus froid possible, le
fluide chaud doit rester le plus chaud possible, il ne doit pas y avoir recouvrement de
température. Si ∆θc < ∆θf les valeurs seront inversées.
5-7-1-hypothèses de calcul
HOUMADI Abdou 33
Mémoire de fin d’études Alambic
Kg
G 2 : Vitesse massique (19)
m s
Vmin ≥ 0,35[m / s ]
5-7-2-Modèles mathématiques
Nu = 0.0325Re Pr
0.8 3
C µ
Pr : Le nombre de Pr andt ; Pr = P
λ
θfilmi =
( ∆θmp + ∆θmc ) pour les films de vapeur à l ' int érieur de la paroi (22)
2
φ ( ∆θmp + ∆θmf ) pour les films de vapeur à l ' ex t érieur de la paroi
filme =
2
La température moyenne de la vapeur au contact de la paroi ;
θme = 1
(θ c + θ c 2 ) (23)
2
La température moyenne de l’eau de refroidissement au contact de la paroi
θmf = 1
(θf + θf2 ) (24)
2
La température moyenne de la paroi
∆θ mp =
( ∆θc − ∆θf ) (25)
∆θc
Ln
∆θf
α di
Nu = : Nombre de Nusselt (27)
λ
Gd i
Re = : Nombre de Re ynold (28)
µ
HOUMADI Abdou 34
Mémoire de fin d’études Alambic
Les propriétés des films( (λ '; ρ '; µ ) seront prises comme fonction de la température des films
à l’intérieur et à l’extérieur de la paroi. c 'r est rapporté à la température moyenne des fluides
L’expression générale du flux de chaleur traversant une surface d’échange est donnée par la
relation :
φc = kr A0 ∆ mp
(29)
φc = Qmc ( H x 2 − H1 ) = Qmc ( H '2 + Lv 2 − H '1 )
' '
Coefficient de perte de charge régulière λ par LEVY pour les tuyaux en acier à la longueur
fatiguée par la corrosion
λ = CL λ0 ; CL : Coefficient de LEVY
HOUMADI Abdou 35
Mémoire de fin d’études Alambic
5-7-3-Paramètres de calcul
Sont donnés :
Le débit du condensât :
Qcond = 100[l / H ] (35)
La température de distillation (d’étiage)
θc1 = 109[°C ] à la pression absolue de p = 1, 27[bar ] (36)
Température de l’eau de refroidissement à l’entrée
θ f 1 = 30[°C ] (37)
Cette température influence d’une manière sensible le coefficient global de transmission de
chaleur car elle modifie le coefficient de viscosité de vapeur saturé humide qui possède un des
variables le coefficient de convection. Quand la température de l’eau croit, sa viscosité
diminue, le coefficient de convection croit, le coefficient global de transmission diminue et la
surface d’échange croit
-le pincement est :
∆θ = θ c 2 − θ f 2 = 2[°C ] < 3[°C ] (38)
Le rendement de la condensation récupérée dans la vase florentin ηc = 0,89
Le métal du tube en cupronickel (70%Cu ,30% Nickel ) est caractéristique de
W
Re = 420[ N / mm²] d’épaisseur eM = 2[mm] λm = 29,1[ C] à
m
θ = 20[°C ] jusqu ' à 500[°C ]
La vitesse de l’eau de réfrigérateur v f = 2, 0[m / s ] , on peut aller jusqu’à la vitesse
v f = 2, 2[m / s ]
Pour des tubes en alliages cuivreux mais des problèmes d’érosion apparaissent aux entrées des
tubes. Une grande vitesse de l’eau est favorable à α f
La vitesse de la vapeur
Dans la plupart de temps, un film distinct apparaît lorsque la vapeur se condense et reste
accrochée au tube. La vapeur est alors obligée de se condenser sur le film liquide au lieu de se
condenser directement sur le métal nu. Ce mode de condensation est dit condensation en film.
On prend :
vc = 0, 39[m / s ] ∈ [0,39; 0, 5] de VORKAUF (39)
Température de sortie de l’eau de circulation. L’eau de refroidissement sort à la température
normale de l’eau chaude de θ f 2 = 36[°C ] à la pression atmosphérique normale. L’écart de
température ∆θ f = θ f 2 − θ f 1 ≤ 7[°C ] (40)
pour les eaux ne présentant de danger de dépôt.
La température de saturation de l’eau condensée à l’intérieur d’un vase isolé est de
36[°C]sous réserve d’un vide partiel acquis par effet des pertes de charges créées par la forme
spirale épousée par le tube de transport de vapeur, et la vitesse de sortie de l’eau condensée
θ c 2 = 38[°C ] avec un vide partiel de
100% Bm − % Z v
0, 061[bar ]
Vide réalisé = 100% − • 100 (41)
1, 033[bar ]
= 94[% Bm]
Bm est l’unité de la hauteur barométrique.
HOUMADI Abdou 36
Mémoire de fin d’études Alambic
Pour augmenter le vide et avoir par conséquent un bon rendement, dans les unités industrielles
on se sert des pompes à vide ou des éjecteurs entraînant les incondensables comme l’oxygène
de l’air à partir d’un piège en tôle écran, aménagé en cul de sac dans la région le plus froide à
l’entrée de l’eau de refroidissement. Là, on peut avoir Un vide jusqu’à 97,4[%Bm].
On peut vérifier ici le pincement
θc 2 − θ f 2 = 38[°C ] − 36[°C ] = 2[°C ] < 3[°C ] (42)
La condition est vérifiée.
5-8-Paramètres thermodynamiques
5-8-1-Vapeur
Une vapeur, selon ses paramètres thermodynamiques peut se présenter suivant 4 états :
Etat de vapeur saturée humide
Etat de vapeur humide
Etat de vapeur saturée sèche
Etat de vapeur surchauffée
Leur emploi nécessite la connaissance de 4 lois fondamentales
1ère loi
A chaque valeur de pression, correspond une valeur déterminée de température. Pour une
vapeur saturée, la pression est la pression de saturation, la température est la température de
saturation :
ps = ps (θ ) (43)
2ème loi
Les volumes spécifiques varient avec la température
v ' = v '(θ ); v '' = v ''(θ ) pour les vapeurs saturées humides et sèches
3ème loi
La chaleur totale varie avec la température
H ' = H '(θ ) et H '' = H ''(θ ) (44)
pour les chaleurs saturées humides et sèches.
4ème loi
La chaleur totale de la vapeur non saturée ou humide est l’expression de deux composantes :
H ' x = H '+ xLv (45)
où est le titre, pour x = 1, la vapeur est humide et pour x = 0, la vapeur est saturée humide.
5-8-2-Titre de la vapeur
HOUMADI Abdou 37
Mémoire de fin d’études Alambic
Une vapeur en présence de son liquide générateur ne peut être que saturée. Tout
accroissement de chaleur ne serve qu’à vaporiser une quantité supplémentaire de liquide pour
en faire de la vapeur humide. Il faut isoler la vapeur pour en faire de la surchauffe.
La vapeur produite dans des chaudières non munies de surchauffeur ne peut pas être
généralement surchauffée. Elle est humide, car en effet, elle comporte de gouttelettes d’eau.
Le volume spécifique vx d’une vapeur humide de titre x est donné par la relation :
vx = (1 − x)v '+ xv '' où v ', v '' sont les volumes spécifiques de la vapeur saturée humide et
sèche.
Pour une vapeur riche, on a vx = xv '' . L’expression de titre est donnée par la relation :
v −v'
x= x (47)
v ''− v '
Si l’on fournit (retire) au mélange une quantité de chaleur, la pression étant constante,seule le
titre x du mélange varie.
Dans la distillation des matières à fort potentiel en huile essentielle, le procédé employé est
comme ce le dessévage. Il consiste à exposer la matière pendant une durée assez longue à plus
de 12 H à 20H suivant l’épaisseur à desserrer sous l’action d’une vapeur humide dans un état
hydraulique voisin de 100%
La vapeur humide utilisée dans le desserrage est très pauvre
x ∈]0, 0.1] . On prend x = 0.016 ∈ [0.016, 0.020] (48) [2]
5-9-Volume de l’Alambic
Q0C = 100[l / h]
5-9-2-Température du condensât
θ c 2 = 38[°C ]
1
Qmc 2 = Q0c
v'
1 m3
d’où = • 100.10−3[ ]
m3 h
1, 04.10−3[]
kg
= 96,19[kg / h]
HOUMADI Abdou 38
Mémoire de fin d’études Alambic
η src = 0,89
Système de récupération de condensât
Qc 2 m
Qmc1 =
η src
96,15[kg / h]
= (49)
0,89
= 113,13[kg / h]
On prend
Qmc1 = 115[kg / h]
Soient :
x la masse de la vapeur présente dans le mélange à θc1 ;
y la masse du liquide non vaporisé dans le mélange à θc1 ;
VAL le volume de l’ALAMBIC ;
Si mc1 masse de la vapeur humide sortie de l’Alambic, la loi de conservation de masse donne
qu’elle doit être égale à la masse de la vapeur humide dans le condenseur et celle de la vapeur
d’eau condensée mc 0 au rendement près.
Le système d’équation donne :
x + y = m1c ⇒ y = m1c − x
(50)
xv ''+ yv ' = VAL
d’où
xv ''+ (m1c − x)v ' = VAL
x(v ''− v ') = VAL − m1c v '
V − m1c v '
x = AL (51)
v ''− v '
x
pour un titre X =
m1c
d’où
V − m1c v '
X = AL (52)
m1c (v ''− v ')
5-9-6-Volume de l’ALAMBIC
Pour une heure (le remplissage en acide de la chaudière se fait par heure)
VAL = Xm1c (v ''− v ') + m1c v '
m3 m3
= 0, 016.115[kg ](1, 42 − 1, 05.10−3 )[ ] + 119[kg ].1, 05.10−3[ ]
kg kg
VAL = 2, 74[m3 ] (53)
HOUMADI Abdou 39
Mémoire de fin d’études Alambic
5-9-7-Volume de la cucurbite
5-9-7-Dimension de la cucurbite
Comme [2]
hcc = 0,88 Dcc (55)
on a
D2
Vcc = π cc hcc
4
Dcc3
= 0,88π
4
4Vcc
Dcc = 3 (56)
0,88π
4.1,92[m3 ]
Dcc = 3
0,88.π
Dcc = 1, 40[m]
hcc = 1, 41[m].0,88
= 1, 23[m]
Vérification
D2
Vcc = π cc hcc (57)
4
1, 412
Vcc = π .1, 23
4
= 1, 92[m3 ]
HOUMADI Abdou 40
Mémoire de fin d’études Alambic
5-9-8-Dimension de la chaudière
Comme
Vcv = 0, 3VAL (58)
Vcv = 0,3.2, 74[m ] 3
= 0,82[m3 ]
4.Vcv
Dcv = 3 (59)
0,88π
4.0,82[m3 ]
Dcv = 3
0,88π
= 0,93[m]
hcv = 0,88Dcv
= 0,88.1,06[m]
= 0,93[m]
Vérification
D2
Vcv = π cv .hcv (60)
4
1, 062
Vcv = π .0,93
4
= 0,82[m3 ]
5-10-Condition de service
HOUMADI Abdou 41
Mémoire de fin d’études Alambic
∆θ c − ∆θ f (θc1 − θ f 2 ) − (θc 2 − θ f 1 )
∆θ pm = =
∆θ θ −θ f 2
ln c ln c1
∆θ θ − θ
f c2 f1
5-11-Paramètres thermodynamiques
Les valeurs de λcx' , ρ cx' et µcx' de la vapeur humide seront prises à la température moyenne du
film à l’intérieur de la paroi, les valeurs de λ 'f , ρ 'f et µ 'f de la vapeur saturée humide seront
prises à la température moyenne du film à l’intérieur de la paroi est donnée par [5] :
∆θ + ∆θ cm 28,31[°C ] + 71,5[°C ]
θcmf = pm = = 50[°C ]
2 2
HOUMADI Abdou 42
Mémoire de fin d’études Alambic
φ
'
C pcx = (64)
θ c 2 − θc1
kJ
−316,13[ ]
kg
'
Ccpx =
−(105[°C ] − 38[°C ])
kJ
= 4, 72[ ]
kg °C
kJ (33 − 20)[°C ] kJ
C pf' = 4,18 + • (4, 22 − 4,18)
kg °C (90 − 20)[°C ] kg °C
kJ
= 4,19
kg °C
HOUMADI Abdou 43
Mémoire de fin d’études Alambic
Q f = v f ∆ f
d 2f (67)
Af = π
4
4Q f
df = (68)
πvf
4.1, 46[m3 ]
df =
π .3600[ s ].2, 0[m / s]
d f = 0, 015[m] on prend d f = 16[mm]
La vitesse de l’eau de circulation est prise v f ∈ [0,5;3[m / s ]]
Une grande vitesse de l’eau est favorable au coefficient de transmission de chaleur par
convection, donc au coefficient global de transmission de chaleur. Il y a lieu de limiter la
vitesse pour ne pas augmenter d’une façon prohibitive les pertes de charge sur le circuit de
réfrigération et l’érosion des conduites.
vf aussi admise est normalisée en construction navale pour les Kell-Cooling
HOUMADI Abdou 44
Mémoire de fin d’études Alambic
D’usage surtout dans les distilleries artisanales, un petit cuisseau est aménagé en débit et en
grandeur requis. L’eau de circulation vient alors par gravité dans le condenseur. Sa charge h f
est égale à la charge géométrique à l’entrée du condenseur augmentée du vide résiduel, de la
perte de charge (régulière, singulière, accidentelle).
L’expression de la vitesse d’écoulement de l’eau de circulation est donnée par
1
v f = α f (2 gh f ) 2 (69)
v 2f
hf = (70)
α 2 .2 g
Généralement, on prend α f = 0,5 dans les sucreries pour les condenseurs barométriques par
mélange.
Comme v f est une vitesse moyenne, alors
hc
h ft = h f +
2
(2[m / s ])2
hf =
(0, 5) 2 .2.9,81[m / s 2 ]
= 0,81[m]
On prend
h f = 1[m]
HOUMADI Abdou 45
Mémoire de fin d’études Alambic
θ fm + ∆θ pm
θ fmp = (72)
2
33[°C ] + 28, 31[°C ]
θcmp =
2
= 30, 66[°C ]
50 − 20
λc' = 0, 599[W / m°C ] + (0, 68 − 0,599)[W / m°C ]
90 − 20
= 0, 63[W / m°C ]
cal
λc" = 0, 48.103 (1 − 2,89.10−3θ ) (73)
h m°C
J
4,18[ ]
λc" = cal (0, 48.103 (1 − 2,89.10−3.50) cal
s
3600[ ] h m°C
h
= 0, 48[W / m°C ]
HOUMADI Abdou 46
Mémoire de fin d’études Alambic
1− x x
ρcx' = + " (75)
vc' vc
1 − 0, 016 0, 016
ρcx' = 3
+
m m3
1, 011[ ] 12, 05[ ]
kg kg
kg
ρcx' = 974, 26[ 3 ]
m
1, 77.10−3
µ =
'
c 2
[ PI ]
50, 0[°C ] 50, 0[°C ]
1+ +
30,30[°C ] 202, 44[°C ]
= 0, 65.10 −3 [ PI ]
Au cours d’une émulsion, la vitesse de sortie de vapeur du plan d’eau a une influence notable
sur le taux de vaporisation admissible d’après VORKAUF [7]
vc ∈ [0, 25;0,50[m / s ]]
HOUMADI Abdou 47
Mémoire de fin d’études Alambic
Gc d c ρcx' vc dc
Rec = = (78)
µcx' µcx'
974, 26[kg / m3 ].0,39[m / s ].50.10 −3 [m]
Rec =
0, 64.10−3[kg / ms ]
= 29676,56
Rec > Recr (79)
'
C pcx .µcx'
Prc =
λcx'
J kg
4, 72.103[ ].0, 64.10 −3 [ ]
kg °C ms
=
J
0, 628[ ]
sm°C
= 4,81
HOUMADI Abdou 48
Mémoire de fin d’études Alambic
α cx' d c
N uc = (81)
λcx'
N uc .λcx'
α cx' = (82)
dc
J
207, 58.0, 628[ ]
α cx' = sm°C
50.10−3[m]
= 2607, 20[W / m² °C ]
W (30, 66 − 20)[°C ] W
λ 'f = 0,599[ ]+ (0, 68 − 0,599)[ ]
m°C (90 − 20)[°C ] m°C
= 0, 61[W / m°C ]
1, 77.10−3
µ 'f = 2
[ PI ]
30, 66[°C ] 30, 66[°C ]
1+ +
30, 30[°C ] 202, 44[°C ]
= 0,87.10−3[ PI ]
Gf d f
Ref = (84)
µ 'f
HOUMADI Abdou 49
Mémoire de fin d’études Alambic
Crf' .µ 'f
Prf = (85)
λ 'f
J kg
4,19.103 [ ].0,87.10−3[ ]
kg °C ms
Prf =
J
0, 61[ ]
sm°C
= 5,96
α 'f d f
N uf = ' (87)
λf
N f .λ 'f
α ='
f (88)
df
J
237,15.0, 61[ ]
αf =
' sm °C
16.10−3[m]
= 9041,34[W / m² °C ]
HOUMADI Abdou 50
Mémoire de fin d’études Alambic
1 1 2.10−3 1 1
= + +
k0 2603, 65 29,1 9041,34 W / m °C
2
k0 = 1774,91[W / m2 °C ]
φ Qmc
A0 = (90)
K t ∆θ mp
J kg
316,13.193[ ].119[ ]
kg s
A0 =
J
3600.28,31[°C ].691,89[ / m² °C ]
s
= 0,52[m²]
A0
Lf = (91)
πdf
0,52[m²]
Lf = 1,3 On prend 30% de sécurité
π .16.10−3[m]
L f = 13,33[m]
On prend L f = 14[m]
HOUMADI Abdou 51
Mémoire de fin d’études Alambic
Lf
Ns = (94)
π ds
14[m]
Ns =
π .0, 27[m]
= 16 spires
ds
H= tgα ( N s − 1)
2
0, 27[m]
= tg 40°.(16 − 1)
2
= 1, 70[m]
Caractéristiques principales de la chaudière
1 Type Bouilleur
2 Puissance de vaporisation 0,115[t/h]
3 Timbre 0,23[bar]
4 Température de surchauffe Sans
5 Surface de chauffe évaporation totale 13,35[m²]
6 Volume d’eau de circulation 1,46[m3/h]
7 Température de l’eau de circulation 38[°C]
8 Volume de chambre de combustion
9 Taux de combustion
10 Rendement 0,85
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Mémoire de fin d’études Alambic
Pour le devis, il est donné des prix estimé des éléments de l’installation. Toutes les valeurs
seront en Ariary. Le prix suivants est celle des magasins existants à Antseranana:
Total 2984300
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Mémoire de fin d’études Alambic
Le cout de matière d’œuvre varie en fonction du type de matériau. Pour déterminer sa valeur
totale, il nous faut déterminer la forme de chaque pièce à l’état brute en suite estimer le poids.
Et c’est en fonction de ce dernier qu’on en déduit le cout de matière d’œuvre selon le tableau
ci-dessous.
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Mémoire de fin d’études Alambic
En plus des ces frais d’usinage s’ajoute le frais d’exécution qui est de 6000Ar par œuvre par
heure.
Pour une installation qui est en dehors du réseau hydraulique de la “JIRAMA” , c’ est souvent
le cas, il faudrait installer un puit pour accéder à la nappe phréatique.
Les investissements sont couteux car les travaux de génie civil sont beaucoup plus importants,
le devis estimatif pour une telle construction d’un profondeur de 10[m] s’élève à 600000[Ar]
avec une pompe hydraulique d’à peu près 1000000[Ar] et un moteur assez puissant pour
produire de l’énergie pour l’alimentation de la distillerie20[kw] et la pompe.
NB: Pour avoir le devis exact de toute une installation de production d’huile essentielle, il est
assez difficile pour le peu des moyens documentaires qui nous ont mis à notre disposition.
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Mémoire de fin d’études Alambic
CONCLUSION
Dans l’optique de pour la relance d’une nouvelle activité et une bonne croissance de
l’économie malgache, l’Etat doit s’intéresser d’avantage aux richesses naturelles que les
plantes aromatiques peuvent nous apporter. La transformation de ces plantes est pour l’heure
un secteur très porteur et leurs produits sont phare dans le monde. Ces plantes grasses
possèdent des propriétés aromatiques, thérapeutiques et diverses. Elles constituent une source
nouvelle de divise.
Développer la filière des huiles essentielles nécessite une collaboration des chercheurs,
des techniciens, des concepteurs, des chimistes et des ingénieurs. Jusqu'à nos jours aucun pays
ne maîtrise parfaitement les phénomènes d’extraction des plantes grosses.
Les problèmes majeurs sont liés manques d’eau en abondance et à la maîtrise du
système de chauffage.
L’installation d’un alambic de production d’huile essentielle est très importante pour
le développement de l’économie.
Cette conception que nous avions établit dans ce rapport est à peu près fiable car elle a
été dimensionnée en compte de plusieurs recherches expérimentale, pratiques et des enquêtes
effectuées, sur ce domaine.
Espérons que le département Mécanique aura les moyens de la réaliser pour l’avenir
des pays, qui apporteront aux investisseurs une bonne connaissance dans le domaine des
huile essentielles et contribueront à la baisse des chômages et à l’économie nationale.
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Mémoire de fin d’études Alambic
Bibliographie
Titre Auteur Edition
1 Termodinamica Virgil Moring Faires Edition 1977
2 Projet 8ACPCOM Union des Comores Avril 2007
1.2.3.5.6.10
3 Thermodynamique M. Bailly 1971
technique
4 ALAMBIC CREAT S.A.R.L Lot Octobre
R34 Cité Ampefiloha Tana 2005
5 Der BETREBS – Dr. Ing. K. H. BUHSE BREMEN
OEKONOM 1962
6 KAELTENTECHNIK MUELLER KARSRUHE
7 AUSENHAUTKUELUNG JOACHIM BEER 1971
8 TCM VIAL 2004
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Mémoire de fin d’études Alambic
TABLE DE MATIERES
INTRODUCTION...................................................................................................................... 1
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Mémoire de fin d’études Alambic
CONCLUSION ........................................................................................................................ 52
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 53
ANNEXE ................................................................................................................................. 54
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