Vous êtes sur la page 1sur 59

Mémoire de fin d’études Alambic

MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
ECOLE NORMALE SUPERIEURE POUR L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Mémoire de fin d’études

En vue de l’obtention du

Diplôme C.A.P.E.N
(Certificat d’Aptitude Pédagogique de l’ Ecole Normale)
en
Génie Mécanique

Présenté par :

HOUMADI Abdou
Membres du jury :
RAKOTONDRASOA Honoré
VIAL Lucet
MAMONJISOA Pierre
CANISSIUS Ulrich

Encadreur :
VIAL Lucet
19 Décembre 2007

Promotion ”MANITRA“
HOUMADI Abdou
Mémoire de fin d’études Alambic

Sujet : Alambic

1- But
Madagascar est un site à forte potentialité endémique en flore. La demande sur le marché
international des huiles essentielles accuse une progression croissante.
Ce secteur est très porteur dans la filière cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire,
énergétique.
L’étude, de dimensionnement et la fabrication d’une unité de production des huiles
essentielles est pour répondre à la carte les besoins des paysans.

2- Description
Une installation de production d’huile essentielle comprend :
une chambre de combustion à tirage naturelle, à foyer refroidi et efficace, à écran arrière, à
cendre fondue favorable à un bon fumivore. Elle est montée par une boite à feu, une boite
à fumée à culotte d’évacuation et un autel perforé d’entrée d’aire comburant ;
- une chaudière à bouilleur assortie d’un collecteur supérieur à axe horizontale.
Elle est à circulation naturelle est constituée par un fond plat, une jupe de virole, un
chapiteau, une ouverture de prise d’eau et de vapeur, une colonne de niveau, une soupape de
sûreté, un tuyau diffuseur, de la robinetterie ;
- une étuve comme collecteur de vapeur saturée à fond convexe. Elle comprend un panier
perforé pour recevoir les matières à distiller, une vidée de condensât, un col de cygne ;
- un condenseur à surface, à refroidissement méthodique, à simple parcours par eau de
réfrigération.

3- Données initiales
Sont limités :
- la température de saturation, la pression de saturation, la vitesse de vapeur inférieur à
105[°C] ; 2[bars] ;0,5[m/s]
- le débit du condensât 100[l/h]

4- Travaux demandés
- Faire le schéma fonctionnel et expliquer le rôle flux de chaleur de chaque organe.
- Faire le choix économique du combustible.
-Faire le dimensionnement d’une équipe de 12 heures : de la chambre de combustion
de la chaudière, des tubes d’écran, du tuyau diffuseur, du col de cygne, de l’étuve, du
condenseur, du débit d’eau de refroidissement ;donner le timbre, la température de chauffe,
les surfaces évaporatoires directes et indirectes, la puissance, le taux de combustion, le poids
d’Alambic.

Le responsable

VIAL Lucet

HOUMADI Abdou 2
Mémoire de fin d’études Alambic

REMERCIEMENTS

Il n’est particulièrement agréable d’exprimer ma profonde reconnaissance au seigneur le


tout puissant miséricordieux, le très miséricordieux par sa grâce et sa Volonté de m’avoir aidé
à mener jusqu’au bout mes travaux.

J’exprime toutes mes gratitudes à Monsieur le Directeur, ingénieur VIAL Lucet et


Monsieur le Directeur RABEMANANJAFY Paul de la croix qui n’ont confié ce sujet et n’ont
accordé toutes les facilités possibles dans l’accomplissement de ce travail.

Je témoigne ma profonde reconnaissance à Monsieur le Directeur de l’Ecole Normale


Supérieure pour l’Enseignement Technique (ENSET), les chefs de département et les
l’Enseignants de cette école pour leur rigueur et leur professionnalisme qui ont fait preuve au
cours de notre formation.

C’est avec plaisir que je témoigne en quelques ligne ma profonde reconnaissance à tous
ceux ou celles qui de près ou de loin m’ont aidé et conseillé pendant la réalisation de ce
travail.

Je suis extrêmement sensible à l’honneur que me porte Monsieur le Président de jury et les
membres de jury qui ont accepté de juger ce travail.
Je remercie également mes amis (es) qui ont su créer une ambiance de fraternité pendant
nos séjours à l’ENSET.

Enfin, je remercie mes parents, frères et sœurs pour leur encouragement et s’est privé tant
de choses pour l’obtention de ce diplôme.
Merci infiniment

HOUMADI Abdou 3
Mémoire de fin d’études Alambic

INDEX PARAMETRIQUES
Nous utilisons uniquement les lettres latines et grecques avec ou sans indice.
Dès lors il est inévitable que certains symboles aient plusieurs significations.

θs Température de séchage [°C]


θ Température [°C]
PH potentiel d’hydrogène [-]
TA Titre alcalimétrique simple [-]
TAC Titre alcalimétrique complet [-]
TH Titre hydraulique [-]
P Pression [bar]
D Diamètre [mm]
X Titre de la vapeur humide [-]
H Hauteur [m]
Vv Vitesse de la vapeur [m/s]
Re Résistance élastique [N/ mm 2 ]
R Résistance pratique [N/mm2]
A0 Surface [m2]
Ki Coefficient de transmission [-]
αi Coefficient de convection, construction, rayonnement
Cm Coefficient de correction par l’épaisseur et la matière de tube
Cθ Coefficient de correction par température d’entrée d’eau
Cs Coefficient de correction par la salissure
CR Coefficient de rigidité de la conduite
Vc vitesse d’écoulement de la vapeur
Qc [ ω ] : le flux de chaleur émise par la source de vapeur humide
Qf [ ω ] flux de chaleur absorbée par la source par la de l’eau de réfrigérateur
Ref Nombre de Reynolds relatif au film
Cpc ;Cpf [J/kg °C] chaleur spécifique de la source chaude et celle de la source froide
Qmc ;Qmf [Kg/s] : débit massique de la vapeur et de l’eau de réfrigération
G : vitesse massique
H’x2 : enthalpie de la vapeur humide
H’1 : enthalpie de la vapeur saturée humide
ξ : Coefficient de perte de charge
µ : Viscosité dynamique
η c : Rendement de condensation
ZC : tension de vapeur
H’’enthalpie de vapeur saturée sèche
Vx : volume spécifique de la vapeur humide
V’ ; V’’ : volume spécifique de la vapeur saturée humide et sèche
VAL : volume de l’alambic
VCC : volume de la curcubite
VCV : volume de la chaudière
ρ : Masse volumique
λc : Conductivité thermique de la vapeur
NU : nombre de NUSSELT
Prc : nombre de Prandt
e : épaisseur du tuyau

HOUMADI Abdou 4
Mémoire de fin d’études Alambic

INTRODUCTION

Madagascar est un pays à écosystème très spécifique. Il possède des sites à forte potentialité
en biodiversité et une prépondérance en flore. Alors que les plantes grasses comme l’ylang, le
basilic, la citronnelle, l’eucalyptus, le safran, le cannelle,…. Sont en abondance à
Madagascar. Leurs applications sont mal connues par la majorité des gens. Il faut remarquer
que la demande dans le marché international des dérivés de ces plantes comme leurs huiles
essentielles est toujours en progression croissante. Ces huiles sont utilisées dans plusieurs
domaines dans les pays développés.
On les rencontre dans les filières cosmétiques, pharmaceutiques, agro-alimentaires,
énergétiques… Actuellement ces huiles constituent un produit de vente et est l’une des
sources de revenue et de valeur ajoutée dans la plupart des pays Africains. L’extraction de ces
essences s’obtient par plusieurs méthodes. Mais jusqu’à nos jours, l’extraction par
entraînement à la vapeur donne des meilleurs rendements. Cette opération qui semble simple
en soi, nécessite beaucoup d’étude et des données scientifiques pour comprendre et agir
jusqu’ici. Les connaissances actuelles dans ce domaine sont approximatives dans le sens de
meilleure rentabilité. Dans plusieurs des cas ces distillateurs pour vivre, font usage à des
connaissances empiriques, des patrimoines familiaux qui ont été légués de père en fils.
L’économie d’énergie,la conservation de la nature,la maîtrise des gaz à effet de serre appelle
l’humanité à mieux gérer son milieu naturel. .
Mais, avec les expériences réalisées par des chimistes et des ingénieurs dans ce domaine, les
installations de production d’huile essentielle commencent à se moderniser d’avantage. C’est
pour cette raison qu’on a proposé ce sujet pour pouvoir contribuer au développement
scientifique à la carte aux besoins des paysans.
Pour cela, les travaux de notre étude se divise en trois grandes parties.
La première conserne la théorie sur les huiles essentielles.
La seconde étudie la conception et le dimensionnement de l’installation pour un débit de
100[l / h] de condensât de matières.
Et en fin la dernière conserne l’étude de dimensionnement de tous les différents éléments
essentiels de l’alambic (la présentation des dessins d’ensemble de l’installation et le devis
estimatif de sa fabrication)

HOUMADI Abdou 5
Mémoire de fin d’études Alambic

HISTORIQUE DE LA CHAUDIERE

C’est au 1° siècle après J.C qui est venu pour la fois l’idée d’utiliser l’énergie de la vapeur
à des fins motrices. Dans l’ouvrage intitule pneumatia de l’inventeur et Mathématicien grec
Héron d’Alexandrie qu’il décrivit une turbine à vapeur. Elle compose une chaudière
connectée à deux tubes creux montés aux pôles d’une sphère creux tournant librement. Il en
est également fait mention dans les ouvrages de moyen âge et de la renaissance, mais il
semble qu’aucun système pratique n’ait été construit jusqu’à ce que l’architecte et inventeur
Italien Grovanni Branca conçoive une chaudière dont la vapeur, en s’échappant, frappait les
pales d’une roue faisant tourner cette dernière. Le première véritable machine à vapeur,
construite par l’ingénieur anglais Thomas Savery en 1698, utilisait 2 cuves de cuivre remplies
alternativement par de la vapeur sortant d’une chaudière. Le moteur de Savery fut plus tard
utilisé pour pomper l’eau présente dans les galeries de mines. L’inventeur Français Denis
Papin avait également, dans un mémoire rédigé en 1687, proposé une théorie de la machine à
vapeur à piston. La 1ère machine alternative à vapeur ne fut construite qu’en 1712 par
l’inventeur Britannique Thomas Newcomen. L’inventeur écossais James watt améliora le
moteur à vapeur de Newcomen en y incorporant le progrès le plus significatif du temps, les
cuves sphériques ou cylindriques chauffées par en dessous par un feu ouvert. La chaudière de
Watt, construite en 1785, se composant d’un caisson horizontal encastre dans le brique, avec
des conduite pour faire circuler les gaz de combustion chauds sur la chaudière. Watt qui fut
l’un des 1èreingénieurs à parvenir à utiliser les propriétés thermodynamiques de la vapeur
d’eau. Il utilisa la soupape de sécurité à levier, des manomètres de pressions et des robinets
pour contrôler le flux d’eau et de vapeur dans les chaudières. Les moteurs de Savery, watt et
Newcomen fonctionnent tous à des pressions légèrement supérieures à la pressions
atmosphérique. En 1800, l’inventeur Américain Olivier Evens construisit un moteur à vapeur
à haute pression. Il est le précurseur de l’emploi dans les chaudières des tubes de fumée. Les
chaudières à tubes de fumée avaient cependant une capacité et une pression limitée et
présentaient parfois de risques d’explosion. Dès 1867, la 1ère chaudière à tubes d’eau est
apparue par l’inventeur Américains George Herman Babcock et Stephan Willcox. Elle
autorisa une pression supérieure à celle de la chaudière à tubes fumée. Au 19e siècle, la
chaudière à tubes d’eau trouva de larges applications, grâce à des progrès tels que l’emplir des
alliages d’acier à haute température et les techniques de soudages modernes, qui firent de la
chaudière à tubes d’eau du types de chaudière standard pour toutes les chaudières de grosse
capacités. Les chaudières à tubes d’eau modernes peuvent fonctionner à de très hautes
pressions et produisent plus de 4500  t  de vapeur. La température de combustion pouvant
h
dépasser 165%. Le débit d’eau est commandé par une circulation naturelle ou forcée. Grâce à
ce qu’on appelle des surchauffeurs, les chaudières actuelles parviennent à réaliser des
économies de combustible de près de 90%. Les surchauffeurs d’air chauffent l’air entrant
grâce aux gaz de combustion dégagés dans la cheminée. Les surchauffeurs d’eau utilisent,
quanta eux, le gaz des tuyaux d’évacuation de fumée pour chauffer l’eau avant d’entrer dans
la chaudière.

HOUMADI Abdou 6
Mémoire de fin d’études Alambic

Chapitre 1 LA THEORIE SUR LES HUILES ESSENTIELLES


A. Généralité sur les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont des substances liquides non miscibles extraites des plantes
médicinales, harmoniques et condimentaires ; elles sont élaborées par des organes sécréteurs
qui sont localisés dans des différentes parties des plantes et des arbres harmoniques : semence,
racine, bois, fruit et fleur.
Actuellement aucun pays ne sous estime pas le nécessité de développer leurs exploitations
pour se lances d’avantages dans leur économie de rente.
La filière des huiles essentielles des plantes harmoniques peuvent être un facteur de non
négligeable de sources de devises pour les pays comme Madagascar, Comores et d’autres
pays Africains.
Depuis longtemps, certaines pays Africains et de l’océan indien connaissent l’utilisation des
plantes en pharmacopée ou d’arome (parfum agréable), des condiment des parfum. Dans les
civilisations chinoises et indiennes ces huiles sont utilisées à des fins de la guérison et les
soins de beauté.
Actuellement, ces connaissances traditionnelles sur leur usage ont fourni des informations
importantes dans le choix d’une plante pour la recherche des substances actives par le
développement des techniques et des recherches scientifiques (alcaloïde) et des importances
découvertes sur les plantes apportent des revenus substantiels dans l’exportation de ces
produits à titre des plantes médicinales, cosmétiques et aromes alimentaires.

B- Différents types de combustion

1- Généralité sur les combustibles

On classe les combustibles industriels d’après leur élément physique. On distingue alors
trois types de combustibles : les combustibles solides, liquides et gazeux
Les combustibles liquides se regroupent :
En pétroles et leurs dérivés tels : l’essence, le gaz-oil, le fuel –oil, le jet…
En biocarburant tels : l’éthane, le benzol, l’alcool, les carburants de synthèse …
Les combustibles gazeux sont formes par les hydrocarbures naturels, l’acétylène.
Par les gaz riches tels : le butane, le propane, les gaz d’éclairage, le gaz de ville, le gaz de
four à coque par les gaz pauvres tels : le gaz à l’eau, le gaz à l’air, le gaz mixte.
Les gaz riches et pauvres sont artificiels. Les combustibles les plus utilisés dans les chaudières
sont le mazout, le charbon, le bois.
Les combustibles sont définis par leur état physique, pour les combustibles solides la
dimension moyenne de fraguement à la livraison, son poids spécifique, pour les combustibles
liquides, sa viscosité, l’inflammabilité, la volatilité, l’indice d’octane.
La nature chimique, celle qui donne sa Composition en éléments constitutifs (carbone,
hydrogène, le soufre très corrosif …), le teneur en impureté, en eau, en matière incombustible.
Un combustible est défini par trois caractéristiques énergétiques primordiales :
Le pouvoir calorifique ;
Le pouvoir comburivore ;
Le pouvoir fumigène ;

HOUMADI Abdou 7
Mémoire de fin d’études Alambic

2- Grandeurs caractéristiques de combustible

2-1- Pouvoir comburivore

Le pouvoir comburivore d’un combustible est la quantité d’air nécessaire à la combustion


complète de 1[Kg] pour les combustions solides et liquides 1m3, pour les combustions
gazeux. C’est le poids d’air strictement nécessaire pour assurer théoriquement la combustion
complète de 1[Kg] de combustible.
 m3   m3 
On le note : va et l’unité est le  n  ou  3 n 
 Kg   mn gaz 

2-2- Pouvoir fumigène

Le pouvoir fumigène est le poids de fumée que produit la combustion complète de 1[Kg] de
combustible. Il y a deux types de pouvoir fumigène : Pouvoir fumigène humide et sec

2-3- Pouvoir fumigène humide

Le pouvoir fumigène humide est le volume de fumée ramené aux conditions normales produit
par 1[Kg] ou 1[m3] de combustible.
 m3   m3 
Notation : Vfh et l’unité :   ou  m3 gaz 
 Kg   

2-4- Pouvoir fumigène sec

Le pouvoir fumigène sec est le volume de fumée sans la vapeur d’eau ramené aux conditions
normales produit par 1[Kg] ou 1[m3] de combustible.
 m3   mn3 
Notation : Vfh est l’unité :   ou  3 
 kg   mn gaz 
2-5- Pouvoir calorifique

2-5-1- Thermodynamique

L’étude du pouvoir calorifique d’un Combustible se fait en thermochimie.


On note qu’un certain nombre de substances réagissent avec l’oxygène (oxygène de l’air, ou
autre) pour produire des dérives oxygénés d’une partie des éléments qui les constituent.
Ces réactions de combustion correspondent a des transformations physico-chimiques
irréversibles. La combustion de : carbone ; l’hydrogène, oxyde de carbone, des nombreux
composes organiques sont les réactions les plus courantes.
Elle donne de l’eau et de l’anhydride carbonique comme produit de combustion.

2-5-2-Premier principe de la thermodynamique : (principe équivalence)

Lorsqu’un système subit une transformation fermée où n’échangeant avec


le milieu extérieur que du travail et de la chaleur, on a :
W + JQ = 0

HOUMADI Abdou 8
Mémoire de fin d’études Alambic

W , Q sont les quantités algébriques de travail et de chaleurs fournies par le milieu extérieur
au système, J est une constante.
Si w et Q sont exprimés dans le même unité, on a : W + Q = 0
Pour une transformation ouverte, on est amené à définir l’énergie totale du système par
la relation, pour une variation entre deux points A et B .
∆ (W + Q ) = ∆U + ∆E
(WB − WA ) + (QB − QA ) = (UB − U A ) + ( EB − E A )
D’une manière générale, l’énergie totale considérée ici est composée de l’énergie cinétique
Ec , de l’énergie potentiel E p , négligeable si on ne tient pas compte du travail des forces de
pesanteur ; de l’énergie interne est fonction de : la pression, la température, les masses de
phase, les concentrations des constituant s’il y a lieu.
Pour une transformation quelconque entre 2 points A et B d’un système, on obtient
W + Q = (UB − u A ) + ( EcB − Ec A ) dans un système de combustion, la diminution de l’énergie
interne du système correspond à des travaux chimiques (rupture des liaisons combinaisons des
atomes avec l’oxygène) et des travaux physiques (gazéification préalable, vaporisation, fusion
des déchets solides combustible, condensation éventuelle de vapeur d’eau produite,
échauffement éventuel des produits de combustion) et à des travaux mécaniques fournis
contre le milieu extérieur ( travaux élastiques et travaux). Les travaux cinétiques sont en
générales négligeables, les travaux élastiques sont liés à des variations de volume. Le travail
élémentaire a comme expression dW = − pdV
On peut écrire

Q = ∆U + p∆V
2-5-3- Principe de l’état initial et de l’état final

Plusieurs hypothèses sont définies tels :


La chaleur dégagée ou absorbée au cours d’une réaction qui s’effectue à volume constant ou à
pression constante ne dépend que de l’état initial et final du système qui est le siège
de cette réaction.
La chaleur dégagée est définie par une combustion à volume ou à pression constante
La chaleur dégagée pour une combustion a volume ou pression constante a autant de
valeurs qu’il existe d’états initiaux ou finaux possibles.
La vitesse de réaction n’intervient pas dans la chaleur dégagée.
La quantité de chaleur nécessaire pour décomposer un corps en ses éléments est égal à celle
produite par sa formation à partir de ses mêmes éléments.
La ∆W est nulle si la combustion a aliène à volume constant (bombe calorimétrique)
La ∆W ne dépend que l’état initial et final lorsque les réactions s’opère à pression
constante.
Pour définir la quantité de chaleur dégagée au cours d’une réaction, il faut préciser :
les conditions dans lesquelles s’effectue la combustion à la pression ou au volume
constant,
L’état physique initial et final
L’état physique de l’eau dans le produit de combustion.

3- Réaction chimique

Une réaction chimique s’accompagne généralement d’un effet thermique d’absorption ou


de dégagement de chaleur.

HOUMADI Abdou 9
Mémoire de fin d’études Alambic

 Kcal 
C + O2 → CO2 − 94.05  
 mol deCO2 
(S ) ( g ) ( g )
1  Kcal 
H2 + O2 → H2O − 68.32  
2  mol de H2O 
(g ) (g ) (l )
Avec S : pour solide
l : pour liquide
g : pour gaz
Le signe négatif indique la chaleur fournie ou dégagée au cours de la réaction.

3-1- Chaleur de formation d’une substance

C’est la quantité de chaleur qui est mise en jeu au cours de la réaction qui donne lieu à la
formation de cette substance à partir des éléments constitutifs.

3-2- Chaleur de combustion

C’est la quantité totale de chaleur qui est dégagée au cours de la réaction exothermique
d’oxydation complète d’une substance oxydante.
Pour un corps composé, la chaleur libérée par la combustion d’un corps oxydable est égal à la
somme des quantités de chaleur libérées par la combustion de chaleur de formation de corps
considéré.
Considérons la chaleur de combustion de l’acétylène C2H2 à partir de la chaleur de
combustion de ses constituants
 Kcal 
C + O2 → CO2 − 94.05  
 mol deCO2 
(S ) ( g ) ( g )
1  Kcal 
H2 + O2 → H2O − 68.32  
2  mol de H2O 
(g ) (g ) (l )
D’où
5  Kcal   Kcal   Kcal   Kcal 
C2H2 + O2 → 2CO2 + H2O − 310.36   + 2 * 94.05   + 68.32   − 310.61
2  mol   mol   mol   mol 
 Kcal 
= −54.19 
 mol 
Cette quantité de chaleur correspond à la chaleur de formation d’une mole d’acétylène.
Au cours de la réaction de combustion de l’acétylène ; cette quantité de chaleur de formation
 Kcal 
du corps 54.15  est libérée et s’ajoute aux quantités de chaleur fournie par la
 mol 
combustion d’hydrogène et de carbone.

HOUMADI Abdou 10
Mémoire de fin d’études Alambic

4- Combustion et variation D’Enthalpie :

Toutes les quantités de chaleur dégagée lors d’une réaction physico-chimique s’effectuent à
pression constante. Elle correspond donne à une variation d’enthalpie du système considère et
s’écrive ∆H .
La chaleur de combustion ne présente qu’une partie d’enthalpie du corps considéré

4-1- Expression du 1e principe en circuit ouvert avec Ecoulement

Elle est donnée par la relation


W + Q = u + Ec
W + Q = ∆U + ∆Ec
(Wm + Wc ) + Q = ∆U + ∆Ec
Avec
Wm : Travaux mécaniques reçu sur les organes
Wc : Travaux de forces de pression reçues
Wm + Wp + Q = ∆U + ∆Ec
Avec

Wp = − p∆V ( travaux de transversement )


Wm + Q = ∆U − Wp + ∆Ec
Wm = ∆Ec = 0
Q = ∆U − Wp = ∆U + p∆V
Sur une transformation dans une bombe cebrimitive
On a à considérer seulement les travaux de la forme de pression sur les frontières des
systèmes et du milieu extérieur, si le système est en fermé dans une capacité indéformable, on
a:
dWm = dWc = 0 ⇒ dQ = dU − dWc = dU + pdV
Q = U + pV + ct e ⇒ H = U + pV
H est la définition de l’enthalpie une fonction d’état.
H = 0 Pour les corps simples pris à l’état physique sur lequel il existe normalement sous
pression d’une atmosphère et à la température de 0 [°C ] .
Au cours d’une réaction de combustion, la variation de l’enthalpie
∆H Correspondant à la chaleur de réaction est égal à la différence entre l’enthalpie des
produits (gaz de combustion à l’état final) et l’enthalpie des éléments de combustion (air et
combustion à l’état initial)
∆H = ∑ H ( produit ) − ∑ H ( élement ) .

Elle est aussi égale à la différence d’enthalpie de formation de produits de combustion et de


combustible.

HOUMADI Abdou 11
Mémoire de fin d’études Alambic

5- Pouvoir calorifique

5-1 Définition

Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur qui peut être dégagée par la
combustion complète de l’unité de masse pour les combustibles gazeux.
Le combustible et le comburant sont près à la même pression de la même température de
référence ( 1.013 [ bar ] ; 25 [°C ] valeurs de référence internationale en thermochimie)
Pc = Hc + Hf
Pc : Pouvoir calorifique
Hc : Chaleur libérée par la combustion
Hf : Chaleur de formation
On distingue plusieurs pouvoir calorifiques.
Selon que l’on considère les réactions avec ou sans changement d’état de certains des
produits de combustions. Comme : le pouvoir calorifique supérieur (P) ou (PCS) ; le pouvoir
calorifique inférieur (I) ou (PCI) ;
Selon que les produits de combustion sont maintenus ou non à la pression initiale au volume
initial comme :
Le pouvoir calorifique supérieur à pression constant ( PP ) ou ( PCSp ) ;
Le pouvoir calorifique supérieur à volume constante ( pv ) ou ( PCSv ) ;
Le pouvoir calorifique inférieur à pression constante ( I p ) ou ( PCI p ) ;
Le pouvoir calorifique inférieur à volume constante ( Iv ) ou ( PCIv ) ;
Selon que l’on prend en considération les éléments inertes des combustions comme :
Le pouvoir calorifique sur pur ;
Le pouvoir calorifique sur sec ;
Le pouvoir calorifique sur sec à l’air ;
Le pouvoir calorifique sur Brut ;

5-2 Pouvoir calorifique supérieur, pouvoir calorifique inférieur :

Lorsque la combustion contient de l’hydrogène ou ses composés, il se forme de l’eau dans les
produits de combustion. De plus le combustible contient aussi de l’eau, alors elle va se trouver
dans les produits de combustion. Une attention particulière doit être portée à l’état physique
de l’eau liquide ou gazeuse dans le produit de combustion.
Le pouvoir calorifique supérieur est défini en supposant que l’eau de combustion ou formée
en cours de combustion se trouve en totalité à l’état condensé. Il comprend alors la chaleur de
vaporisation de l’eau formée par condensation de combustible.
Il ne comprend pas la chaleur de vaporisation de la vapeur d’eau initialement présente
danscertaine combustion. Le pouvoir calorifique inférieur se défini en supposant
l’eauprovenant du combustible ou formée en cours de combustion reste au stade de vapeur
dans le produit de combustion. Il ne comprend pas de la chaleur de vaporisation de l’eau
contenue dans le produit de combustion.
P et i ou PCS et PCI sont tous ramenés à la même température de référence.
Dans la pratique PC est mesuré et PCI est calculé.

HOUMADI Abdou 12
Mémoire de fin d’études Alambic

 Kcal 
PCS = PCI + 597.3   à 0°
 Kg 
 Kcal 
PCS = PCI + 586.0   à 25°
 Kg 

5-3- Utilisation du pouvoir calorifique

L’étude, la connaissance des quantités de chaleur dégagées sont nécessaires dans les
nombreuses industrielles telles :
L’appréciation de la valeur énergétique d’un combustible (intérêt particulièrement par le
chauffage) ;
Le calcul des températures de combustion ;
L’établissement des bilans thermiques et le calcul des rendements thermiques ;
La détermination des volumes de gaz de combustion ;
Dans presque la totalité des cas, les gaz de combustion sont évacués à 100 [°C ] .
La chaleur Latente de la vapeur d’eau formée est perdue. L’eau du combustible est
effectivement vaporisée au cours de la combustion, et on peut considérer qu’il est logique de
prendre dans les calculs le PC au lieu de PCS.
Les fournisseurs de combustible ont un intérêt commercial à utiliser le PCS qui parait donner
une valeur plus élevée à ce combustible. Au contraire, les fabriquant d’appareil d’utilisation
de ces combustible, (chaudières, fours…) utilisent le PCI car l’emploi de PCS fait apparaître
dans le bilan thermique la perte due à la vaporisation de l’eau qui n’est pas une perte
caractéristique de l’appareil considéré et d’autre part du point de vue strictement
commerciale, le rendement exprime sur le PCI est supérieur au rendement sur le PCS, du fait
de cette prise en compte de la perte par l’eau. L’air est principalement constitue
d’azote ( N2 ) ,d’oxygène (O2 ) ,
et d’une quantité variable de vapeur d’eau.

% en volume
N2 78.0
O2 20.95
Argon 0.93
( Ar )
CO2 0.03

Pour simplifier les calculs, on retient 79% de N2 et 21% de O2

5-4- Calculs du pouvoir fumigène

Les fumées se composent généralement de :

CO2 : Combustion de carbone ou C2H 4


CO2 : Contenu dans le combustible
SO2 : Combustion d du souffre
H2O : Combustion de H ou Cx H 4

HOUMADI Abdou 13
Mémoire de fin d’études Alambic

H2O : Contenu dans le combustible


N2 : Contenu dans l’air
N2 : Contenu dans le combustible

5-4-1- Mode de calcul pour le pouvoir fumigène humide

Vfh = Vco2 + VCO2 ( combustible ) + VSO2 + VH2O + VH2O ( combustible ) + VN2 ( air ) + VN2 ( combustible )

5-5 - Mode de calcul pour le pouvoir fumigène sec

Vfs = Vco2 + VCO2 ( combustible ) + VSO2 + VN2 ( air ) + VN2 ( combustible )

5-6- Calculs du pouvoir comburivore

Calculer le nombre de mole d’azote pour un mole d’oxygène dans l’air


Si O2 et N2 sont des gaz parfaits :
VO2 = nO2V0
VO2 = 0.21Va
V0
Va =
0.21
VN2 = nN2V0
VN2 = 0.79Va
VO2
VN2 = 0.79
0.21
VN2 = 3.76Va
nN2V0 = 3.76nO2V0
⇒ Pour un mole de l’oxygène, il y a 3.76 mole de N2 dans l’air
nN2 = 3.76nO2
Va = v O2 + VN2 = VO2 + 3.76VN2 = 4.76VO2 ⇒ pour obtenir 1mn3 d’oxygène,
il faut disposer de 4.76 mn3 d’air

1 mole O2 21%
N moles N2 79%

5-7- Mode de calcul pour les combustibles solides liquides .

Le calcul des quantités de composants est en mole.


VO
Na = 4.76VO2 ou Va = 2
0.21
Avec
VO2 = ∑ nO2Vo

HOUMADI Abdou 14
Mémoire de fin d’études Alambic

∑n O2 étant la somme des moles d’oxygène nécessaire à la combustion de chaque


éléments de combustibles (C, S , H,…)
Certains combustibles contiennent de l’oxygène, cette quantité doit être retranchée à la
quantité d’ o2 nécessaire
∑ nO2 = nO2 (C ) +nO2 (S ) + nO2 ( H ) − nO2 ( combustible )

HOUMADI Abdou 15
Mémoire de fin d’études Alambic

Chapitre 2 CONCEPTION DE L’INSTALLATION

1- Modèles d’installation d’alambic existant

L’installation est prévue pour la production des huiles essentielles ; alors, il existe trois
modèles d’installation d’alambic.
Installation d’alambic à feu nu, c'est-à-dire un alambic assemblé au foyer a brique réfractaire.
Cette procédé est la plus ancienne, pratiquée dans les pays comme les Comores et
Madagascar….
Equipement plus simple à manipuler et économisant beaucoup de source d’énergie mais facile
à la détérioration de la qualité d’essence (odeur de brûle)
Dessin en Annexe.
Installation d’alambic à la chaudière intégrée, c'est-à-dire incorporée avec la curcubite.
Equipement relativement simple et robuste, aisée et économisant d’énergie
Meilleur rendement
Technique adaptée par les pays envoies de développement
Dessin en Annexe.
Installation d’alambic à chaudière séparée de la curcubite : modèle industrielle.
Même avantage que l’alambic à chaudière intégrée.
Dessin en Annexe.
Notre choix se porte sur celle de la chaudière séparée.

2- Composition de l’installation

Cette installation est composée essentiellement par :


Un foyer
Une chaudière
Une cuve
Un condenseur
Et quelques accessoires

3- Fonctionnement de chaque élément

3-1-Foyer

Le foyer est du section à peu près carré, il est étroit de 1 à 1.5 [ m ] .


Ce foyer est fabrique par des briques réfractaires. Son rôle est d’assurer la combustiondans
des conditions correctes, c'est-à-dire :
Avec sécurité, ce qui implique la stabilité des flammes et une détection suffisamment
Précise des extinctions pour éviter les risques d’explosion par ré allumage
Avec un bon rendement, avec le minimum d’imbrûlés gazeux et solides, et excès d’air
minimale ;
Avec un minimum d’entretien, d’où la nécessité de réduire les parties réfractaires, toujours
plus fragiles et plus sensibles au collage de cendre.
Assurer en outre une combustion dans des conditions telles que les oxydes d’azotes
( NOx ) soient produits qu’en quantité limités ; dans certain cas, on prévoit également de
compléter les réactions de combustion par une réaction chimique.

HOUMADI Abdou 16
Mémoire de fin d’études Alambic

3-2- Foyer à grille

Espace de combustion

Grille Porte

Porte

Foyer à grille

L’usage de grille en fonte pour supporter le combustible, il est vraiment conseillé.


Les charbon ou le bois brûlent sur la grille et l’air nécessaire à la combustion arrive
par-dessus. Le cendre tombe à travers la grille dans un cendrier que l’on peut violer de temps
en temps. Cette disposition est celle de tous les fours à charbon.
Elle permet à l’air d’atteindre le plus grande surface possible de combustible.

3-3- Chaudière

Une chaudière est un transmetteur de chaleur permettant la production de vapeur d’eau


saturée ou surchauffée à pression constante. L’eau est chauffée, puis vaporisée et en fin
surchauffée si nécessaire.

3-4 Composition de la chaudière

La chaudière est composée de : une entrée d’eau alimentée par une pompe de circulation dans
le cas de chaudière industrielle, des tubes d’écran, d’un témoin de niveau, d’un trou
d’homme, d’une soupape de sûreté, d’un manomètre pour indiquer la pression et
d’une cheminée.
La chaudière peut utiliser comme combustible le bois ou du fioul. Cette chaudière
comporte des faisceaux évaporatoires pour transformer l’eau en vapeur saturée sèche.
Cette vapeur doit être transférée vers la cuve. Il existe trois portes de fonctionnement, l’une
au dessous pour l’étalage du bois, une seconde pour l’évacuation des cendres et une troisième
pour une entrée d’air en permanence.

3-5- Curcubite

La curcubite est un grand récipient à laquelle, on place la matière à distiller.


Elle est fabriquée en métal, mais le plus souvent en cuivre ou en acier inoxydable, d’une
forme cylindrique.
Le cuivre est plus résistant à une température très élevée que le fer et bon conducteur de
chaleur. L’extrémité supérieure quant à elle, largement ouverte est bordée d’un cercle de fer

HOUMADI Abdou 17
Mémoire de fin d’études Alambic

ou de cuivre destiné à la renforcer. Une grille ronde de cuivre ou en acier inox de la forme de
grandeur de la « cuve », sert à isoler la matière qu’on va distiller. Elle est tenue à distance de
fond de ce vase par des supports placés à la partie
Inférieure, pour que les fleurs ne se baignent pas dans l’eau, sinon on aura un mauvais
rendement. Le chapiteau, ordinairement fait de même métal que la cuve, couronne la partie
supérieure.
Il est de forme conique, reçoit la vapeur et le diriger par la tuyau ou vient se fixer le col de
cygne, deux poignés permettent de l’enlever. Le bec du chapiteau est un tuyau dont la petite
extrémité est libre et l’autre conduit la vapeur au serpentin, la liaison de ces deux entités se
fait à l’aide d’un écrou. Au fond de la cuve une vanne de sortie qui sert pour l’évacuation du
condensât (vidange).
La liaison entre le système de chauffe et système de condensation est bien étanche.
On adopte l’étanchéité hydraulique. A la sortie de serpentin une vanne déverse le mélange
dans la vase florentin ou essencier. Cette dernière est conçu pour assurer une bonne
décantation de l’huile essentielle et l’hydrolat par la différence de leur densité. Grâce à leurs
deux densités des fluides, la séparation devient simple. Le mélange (hydrolat) restant se
déverse dans la cuve par un système retour.

4-schéma du circuit d’installation

Les principaux éléments de l’installation sont :


8

4 9
6
3
1 7
5
2
11
10
12

1) Le foyer
2) La chaudière
3) Une cheminée
4) Un manomètre
5) La vanne de purge
6) La cuve
7) Plateau perforé pour l’étalage de la matière
8) Le col de cygne
9) Le serpentin
10) L’essencier (vase florentin)
11) Le réfrigérant (condenseur)
12) Vidange de condensât

HOUMADI Abdou 18
Mémoire de fin d’études Alambic

chapitre 3 ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE TOUS LES ELEMENTS DE L’


INSTALLATION D’UN ALAMBIC

Les grandes distilleries préfèrent des alambics de petites tailles pour pouvoir avoir un bon
rendement. Ils préfèrent accoupler les alambics en plusieurs alambics de cette taille, car c’est
difficile de maîtriser le système de chauffe, ce qui entraîne le plus souvent des mauvais
rendements.

Evolution de l’eau et son changement d’état

Un gaz parfait est un fluide qui obéit :


A la loi de MARIOTTE pV = pV(T)
A la loi de Joule U = U(T)
L’équation caractéristique d’un tel gaz est donnée par :
pV
= Cte = R (Formule de Mariotte Gay Lussac)
T
Cette définition ne suppose pas la constance des chaleurs spécifiques définies parla relation de
Mayer : C p − Cv = R
Pour une évolution s’étendant sur une vaste gamme de température, il faut tenir comptede
cette variation :
C p = C p (θ ) comme Cv = Cv (θ )
Dans l’étude de transformation des phases de l’eau , seule la phase vapeur est prise comme
gaz parfait son cycle est aisément représenté par le graphique d’Andrew dans le diagramme
entropique (T, S)
Les horizontaux sont des isothermes, les verticaux sont des isobares dans les zones de phase
humide de vapeur, car la vaporisation ou la liquéfaction à pression constante doit se faire
aussi à la température constante. En dehors de cette zone, les isobares sont des
branches de paraboles

Graphe d’Andrew de l’eau dans un diagramme entropique


S0, L, V pour solide, liquide, vapeur.

HOUMADI Abdou 19
Mémoire de fin d’études Alambic

Considérons l’évolution de l’eau dans sa transformation isobarique T (af),


on peut distinguer les différentes phases suivant le tableau ci-dessous :

EVOLUTION NOMBRE DE NATURE DES POBSERVATION


PHASE PHASES
a-b 1 Phase solide Congélation
b-c 2 Phase solide Réfrigérateur
Phase liquide
c-d 1 Phase liquide froide Compression
à bouillante
D 1 Phase liquide Vaporisation :
vapeur saturée humide
d-e 2 Phase liquide Vaporisation :
Phase vapeur vapeur humide
e 1 Phase vapeur Vaporisation :
vapeur saturée sèche
e-f 1 Phase vapeur Vaporisation
surchauffée vapeur surchauffée

Il est à noter que :


le point euthectique c, au delà de quel la seule phase existante est la phase vapeur surchauffée,
possède les paramètres d’état suivants :
pc = 220[bar ]
θc = 373, 7[°C ]
ur
Le point triple représenté par s- ligne isobarique T (mh) où les trois phases cohabites en
équilibre, possède les paramètres thermodynamiques :
p pT = 6, 24.10−3[bar ]
θ pT = 0, 01[°C ]

1- Matières d’œuvre

ENUMERATION

Opération

Le dessévage ou l’étuvage des matières d’étiage consiste à enlever son humidité de l’intérieur
de la matière vers l’extérieur. Comme ces matières ( ex : les fleurs à haut taux de prévalence
en huile essentielles sont formées par des tissus homogènes constitues essentiellement de
trachéides et des rayons modulaires fins unisériés) sont des matières hygroscopiques, son taux
d’humidité ( pourcentage d’eau libre par rapport au poids de la matière sèche, varie suivant la
température et l’état hygrométrique de l’air ambiant).Ainsi la rupture des liaisons entre l’huile
humide dans la matière et ses composantes doit se faire graduellement. Le cas contraire, la
variation de structure brusque de sa texture par application d’une forte température provoque
le des séchages rapide des pétales par les fortes rétractabilités, puis vinrent les flétrissements,
le craquage, l’emiettage des fleurs.
La température de séchage se fait au dessus de 100 [°C ] , θsèchage ∈ 105 [°C ] ,130 [°C ]
suivant la texture des fleurs.

HOUMADI Abdou 20
Mémoire de fin d’études Alambic

2- EAU D’ALIMENTATION

2-1- Caractéristiques

L’eau d’alimentation des chaudière nécessité une traitement mécanique, chimique.


La théorie d’ARRHENIUS sur la conductibilité électronique de l’eau aboutit àla définition du
potentiel d’hydrogène pH de SRENSEN.
La solution est neutre pour un pH = 7. La solution est aide pour un pH < 7 .
La solution est alcaline pour un pH > 7.
Le pH diminue avec l’augmentation de la température.
La valeur de pH pour l’eau pure en solution aqueuse sont ci donnée :
Pour θ ∈ 100 [ °C ] ; 150 [°C ] ,le pH ∈ [ 6,16; 5, 83[
Pour θ ∈ 156 [ °C ] ; 218 [ °C ] ,le pH ∈ [5, 83; 5, 67[
Ces valeurs par NOYES. Ici, l’eau ne devient pas pour acide pour autant quand on le chauffe
contrairement à la notion assez rependue.
Aussi, le pH seul n’arrive pas à définir le caractère physico- chimique de l’eau, encore faut- il
introduire la notion de la dureté de l’eau ou son TH ou titre hydrotimétrique, d’après
BOUTRON et BOUDET.
Pour TH < 25 , la minéralisation est faible. Pour TH > 25 , la minéralisation est forte.
Dans le même optique, on emploie aussi le TA ou le titre alcalimétrie simple, le TAC
ou le titre alcalimétrie complet.
L’eau la plus pure est l’eau de pluie, donc le pH < 7 avec des traces en quelque
milligrammes par litre de nitrate, de chlorure, de sel de calcium, de sel de sodium.
L’eau de pluie au contact de sol devient de l’eau de ruissellement et se source par filtrage.
Elle se charge de substances minérales et organiques pour se dissolver à la faveur du
gaz carbonique en bicarbonate ; sulfate ; chlorure, nitrate, silice de Ca ; Mg ; Na ; AL
 mg 
On distingue le sol riche en silice (teneur < 40  )
 l 
Où la minéralisation est faible TH ≤ 10 [°C ] . C’est un sol acide.
Le sol est dit basique quand il est riche en calcaire. L’eau dans le sol basique est plus
fortement minéralisée son TH peut atteindre 130 [°C ] .
L’analyse de l’eau ne permet généralement pas de fixer avec précision de la nature de ses
constituants. Elle donne simplement la nature et la concentration des ions en présence. Les
résultats d’analyse peuvent être présentés sous forme conventionnelle comme la suivante :
CaO Représente l’ensemble de sels de Ca
MgO Représente l’ensemble de sels de Mg ; CO2 ; CO3Ca
Représentent l’ensemble des bicarbonates et des carbonates.

2-2-Traitement de l’eau

En principe les installations de générateur de vapeur fonctionnent en circuit fermé avec un


appoint en eau en quantité très faible.
L’eau doit être traitée pour éviter l’eutartrage des surfaces de chauffe des chaudières et la
corrosion de l’ensemble de l’installation par suite de l’acidité de l’eau et de sa teneur en
oxygène. Le problème est d’ailleurs un peu différent suivant le genre d’installation :

HOUMADI Abdou 21
Mémoire de fin d’études Alambic

2-3- Cas d’une installation de production de vapeur par générateur de vapeur

Le traitement de l’eau consiste à :


Un endoucissement et une introduction de réactifs pour augmenter le pH et réduire
l’oxygène.
L’endoucissement de l’eau se fait dans un endoucisseur à permutation sodique, installé sur
l’arrivée d’eau à la bâche alimentaire, qui permet d’obtenir un degré hydrotimétrique(TH) nul.
La détermination du débit horaire de l’air est fonction de la vitesse de remplissage désirée à
la sortie de l’adoucissement, l’eau dont le pH se situe en général aux environs de 7, attaquerait
les tuyauteries aux températures élevées. Il faut relever le pH entre 2 à 10 par introduction par
exemple de phosphate trisodeque ou des réactifs organiques comme l’erpamime. Par ailleurs,
 mg 
on considère que le teneur en oxygène doit être inférieur à 0.1 surtout, pour les
 l 
générateurs de vapeur surchauffée.
La réduction de l’oxygène se fera par introduction de sulfate de soude ou des produits
réducteurs comme l’erpazine. Dans une installation avec vase d’expansion sous pression de
vapeur, on pourra éventuellement se contenter d’un dégazage par la vase d’expansion.
Les gaz, en particulier l’ O2 dissous dans l’eau, sont d’autant plus agressifs que l’eau est plus
pure. L’agressivité importante se manifeste surtout suivant les trois processus suivants :
La corrosion chimique
La corrosion électrochimique
La corrosion par aération différentielle.
La teneur en oxygène dans l’eau d’alimentation est minimale pour
 g g
θ ∈ 75 [°C ] ; 125 [°C ] avec une teneur ∈ 22 à 24  pour une pression absolue
 l l
p ∈ 0.6 [ bars ] ; 2 [ bars ] des chaudières.

2-4- Phénomènes néfastes provoqués par les impuretés de l’eau

Les eaux douces utilisées dans l’industrie de diverses organes contiennent généralement :
Des gaz dissous provenant de l’atmosphère, particulièrement (équation)
Des composés minéraux liés à la constitution géologique des terrains traversés, possédant des
principaux composés tels : les carbonates, les sulfates, les chlorures de sodium, magnésium et
de sodium de la silice colloïdale ou combinées des bases alcalino-terreuses.
Les eaux de surface contiennent, en outre des substances organiques en solution ou en
suspension. Ces différentes impuretés peuvent provoquer des phénomènes importants
susceptibles de nuire au bon fonctionnement ou à la conservation de la chaudière. Les teneurs
en oxygène, sels, matières en solution ou en suspension dans l’eau, surtout la silice peuvent
avoir des effets néfastes à la conduite de la chaudière.
Un dépôt interne peut selon son pouvoir isolant et son épaisseur augmente très
sensiblement. Les températures du métal des tables, en raison de sa résistance ou passage des
flux de chaleur dont la valeur rapportée à la surface interne, est souvent considérable.
Les conséquences sont multiples et sont principalement :
Le primage, l’entartrage, les corrosions. L’eau des chaudières nécessités des traitements
mécaniques et chimiques pour se conformer au paramètres de fonctionnement suivant :

HOUMADI Abdou 22
Mémoire de fin d’études Alambic

pH à froid = 10.5
 mg 
sa lim ite total < 30 
 l 
 mg 
oxygène < 0.02 
 l 

3- Circulation de fluide dans une chaudière

Dans les bouilleurs ou les chaudières à tubes d’alimentation, d’écran, de dégagement qui
se forme en faisceau évaporatoire, il y a transformation de l’eau en vapeur saturée sèche.
Cette vapeur doit être dirigée vers la région de la chaudière ou elle sera prise pour être
acheminée vers les surchauffeurs ou des appareils utilisant de la vapeur saturée sèche.
En même temps, les tubes doivent être alimentés en eau pour remplacer le liquide qui a été
évaporé.
Aussi, il est nécessaire de réaliser dans la chaudière un mouvement continu de fluide.
C’est le mouvement qu’on appelle la circulation. La circulation nécessaire pour la sécurité de
marche de la chaudière. Si la vapeur prenant naissance au contact de la paroi chaude des tubes
n’est pas entraînée énergiquement, alors il se forme des poches insolentes de vapeur qui
provoquent un échauffement excessif du métal. Il en résulte un ébranlement des tubes
produisant des fuites aux organes de liaisons, une attaque du métal par la vapeur à haute
température, une chute de résistance de l’acier.
Ces phénomènes amènent une déformation par fluage de la chaudière ou même son
explosion, à défaut d’éclatement des aubes.
MUNZINGER a fait des travaux et a établi des relations thermodynamique suivant la vitesse
de sortie de la vapeur saturée sèche ou de la vapeur humide suivant la charge calorifique
augmente avec :
La hauteur des tubes évaporatoires ;
La charge calorifique ;
L’augmentation du titre de vapeur ;
dia
L’augmentation du rapport >1
div
( dia; div = Diamètre intérieur des tuyaux d’alimentation et vaporisation).
La vitesse de sortie de la vapeur saturée sèche ou de la vapeur humide suivant la charge
calorifique diminue avec :
L’augmentation des diamètres tubes évaporatoires
L’augmentation de la pression de vaporisation pour avoir aucune circulation voisinage du
point eutectique où la pression critique est de 220 [ bars ] à la température critique de
373.7 [°C ] . Au delà de cette limite, la circulation naturelle n’est plus possible.
Les hypothèses ont été prises en compte :
La vitesse relative des bulles de vapeur par rapport à l’eau est négligeable.
La masse volumique de l’eau diminue avec l’augmentation de la température.
L’équilibre hydrostatique d’une masse d’eau soumise à une élévation de température se
trouve rompu si la masse d’eau reçue une charge calorifique.
Le phénomène thermosiphon prend naissance, et il apparaît une circulation continue dans le
fluide. Le débit du courant de circulation est tel que les pertes de charge dans unecircuit ou il
se produit sont égales à la charge motrice créée par différence de densités.
La masse volumique d’une émulsion diminue avec l’augmentation du titre de la vapeur
humide.

HOUMADI Abdou 23
Mémoire de fin d’études Alambic

L’eau se présente à l’entrée des tubes vaporisateurs à la température de vaporisation.


On a intérêt pour avoir circulation active a produire la vaporisation dans le bas des tubes
plutôt que dans le haute. Les résultats suivant ont été notés un tubes de longueur et de
diamètre de 6 [ m ] ; 50 [ mm ] à pression de vaporisation inférieur ou égale à 10 [ bars ]
 KW 
pour une charge calorifique jusqu'à 0.5  2  à titre X = 1 , une vitesse de sortie de vapeur
m 
m 
jusqu’à 12   .
s 
Par projection la hauteur des tubes d’écran pour le condenseurs de faible puissance massique
1,5[m] × 12[m / s ]
de vapeur est de 1.5 [ m ] Vv = = 3[m / s ]. Cette vitesse est par la suite à
6[m]
vérifier avec la limite inférieur de Vv

4- Tubes des condenseurs par surface

4-1- Disposition générale

L’idéal pour la disposition des tubes est de un tube ou une seule rangée de tube, c’est pour
assurer le contact intime de la vapeur avec chaque tube aussi mince que possible.

4-2 Métal des tubes

En raison de la corrosion et des dilatations qu’ils subissent, les tubes sont impérativement
étirés sans soudures. Le métal doit être bon conducteur, être très ductile, et bien résistant à la
corrosion. En général et pour ces raisons, le métal employé est un laiton à 30% de zinc.
 N 
Re = 290 
 mm 
2

 N 
R = 420 
 mm 
2

A = 18%
On peut aussi employer le cupronickel ( 70%Cu ; 30%Ni ) avec une trace de manganèse.
Cet alliage résiste mieux que le laiton aux corrosions chimiques et aux corrosions
 N   N 
mécaniques. Ses caractéristiques mécaniques sont : Re = 420  2
, R = 550 
 mm 
2
 mm 
et A = 8% .
Sa conductibilité thermique est inférieur de 20% à celle de laiton, mais on peut l’employer
sans augmenter sensiblement la surface d’échange puisque la conductibilité propre du métal
entre pour une part relativement faible dans l’échange de chaleur.

5-Dimensionnement du condenseur (SUBCOOLER)

5-1-Hypothèses et modèles de calculs

Dans la détermination des dimensions principales du condenseur et de ses organes


périphériques, les hypothèses suivantes sont à prendre en compte :

HOUMADI Abdou 24
Mémoire de fin d’études Alambic

Les méthodes de dimensionnement va se faire par les phénomène de déformation à la


résistance aux actions thermique.
Les lois de transfert par convection, conduction, et rayonnement sont prises en régime
permanent pour lesquels les paramètres thermiques sont constants.

5-2-Transmission de chaleur

Pour le dimensionnement du condenseur, de ses organes périphériques, de la chaudière, de ses


accessoires, il est nécessaire alors d’utiliser la thermodynamique de la transmission de
chaleur. Ce module traite les relations physiques entre les phénomènes mécaniques et
calorifiques. On peut noter qu’il existe trois modes de transmission de chaleur : la conduction,
la convection et le rayonnement.

5-2-1-Conduction

La conduction est un mode de transmission de chaleur de proche en proche. Les molécules


chaudes sont mises en contact avec les molécules froids sans modification de leur position.
Il n’y a pas transfert de masse.

5-2-2--Convection

La convection est un mode de transmission de chaleur par transfert macroscopique des


masses. Il y a déplacements moléculaires. Les molécules chaudes viennent rencontrer les
molécules froides. On rencontre deux modes de convection :
La convection naturelle dans laquelle les mouvements moléculaires s’opèrent par différence
de densité ; la convection forcée dans laquelle, les mouvements moléculaires sont imprimés.

5-2-3-Rayonnement

Le rayonnement est un mode de transmission de chaleur par rayonnement électromagnétique


de longueur d’onde donnée émise par la surface d’un corps chaud et absorbée par celle d’un
corps froid.
Une source chaude provoque l’échauffement des corps placés autour d’elle.
Les surfaces claires, polies, brillantes réfléchissent mieux la chaleur que les surfaces sombres,
mates et rigoureuses. Dans la pratique, les trois modes de transmission existent ensemble.

5-3-Condenseurs

Un condenseur est un échangeur de chaleur dans lequel deux fluides sont mis en contact direct
et indirect.
Ce contact a pour effet de liquéfier l’un d’eux qui est la vapeur en lui retirant sa chaleur de
vaporisation qui absorbe l’autre liquide ou gaz en se réchauffant. Si les fluides sont
mélanges où le contact est direct, le condenseur est dit condenseur par mélange.
Si le contact des fluides sont indirects par paroi de séparation, alors on dit que le contact est
indirect. Le transfert de chaleur se fait à travers la paroi de séparation.
Le condenseur est dit condenseur par surface.

HOUMADI Abdou 25
Mémoire de fin d’études Alambic

5-3-1-Condensation par mélang

Dans ce mode de transmission de chaleur, l’eau et la vapeur d’eau peuvent circuler en sens
inverse à rendement maximum, ou dans le même sens. Ici la 2eme mode de transmission est
employée en raison de la facilité d’installation.
Dans les installations industrielles comme la sucrerie, le condenseur par mélange est installé à
une hauteur de 10.33 [ m ] de l’usine et l’évacuation des eaux de condensation se fait
gratuitement par gravité à l’aide d’un tube barométrique. Le condenseur prend le nom de
condenseur à chambre barométrique.

5-3-2-Condenseur par surface

C’est le plus employé, car il permet de réaliser la condensation de la vapeur à l’abri de tous
les éléments nocifs que peut contenu le fluide de refroidissement.
Aussi ce produit le liquéfaction peut être de nouveau vaporisé et servir infiniment sous
réserve de la compensation des pertes dans le circuit d’appoint d’une quantité de liquide
équivalente.
Le condenseur de surface exige une différence de température entre vapeur à condenser et
fluide de refroidissement du fait de la paroi. Alors que dans la condenseur par mélange, on
peut ex compter l’égalité de température de deux fluides après condensation.
L’échange est d’autant plus complet que le contact entre ces 2 fluides sera plus intime.
Ce résultat dépend de la surface et de temps de contact plus fréquemment, le fluide de
refroidissement dans le cas des condenseurs plus petits. Ici l’air est soufflé et l’appareil
s’appelle aérocondenseur.

5-3-3-Influence du vide sur la détente

La condensation opérée à pression atmosphérique ne permet pas d’abaisser la température de


vapeur qu’aux environ de 100 [°C ] . La tension de vapeur ou la pression de saturation de la
vapeur diminue avec l’augmentation du vide partiel pour obtenir la chute calorifique
maximale et un meilleur rendement.

5-3-4-Tension de vapeur

La tension de vapeur est la pression de vaporisation d’un liquide à la température d’ébullition


à la pression absolue inférieur à la pression atmosphérique. La capacité de vaporisation d’un
liquide est d’autant plus faible que sa température d’ébullition plus élevée. Par extension, la
tension de vapeur de vaporisation d’un liquide est d’autant plus grande que la tension de
vapeur c’est plus élevé pour une température de saturation Os donnée. Il y a alors changement
de phase.

5-4-Quantité d’eau du refroidissement

Les éléments déterminant dans le dimensionnement d’un condenseur sont :


La quantité d’eau nécessaire pour absorber la chaleur transportée par la vapeur.
La surfacez d’échange en tenant compte du coefficient de transmission global à travers la
paroi. le coefficient de transmission de chaleur est la somme des coefficient de transmission
de chaleur entre :
-La vapeur et le métal ;

HOUMADI Abdou 26
Mémoire de fin d’études Alambic

-Le métal et l’eau de refroidissement ;


La quantité d’eau nécessaire pour absorber la chaleur de la condensation est fonction de la
température finale à laquelle ou attend à se limiter.
L’écart de température peut être chois en tenant compte des remarques suivantes :
Le degré alcalimétrique TA et TAC correspond exactement à la même concentration que
le degré hydrotimétrique TH de BOUTRON et BOUDET ;
Pour de l’eau fortement chargée en calcaire (de dureté > 17 [°TAC ] ) particulièrement en
bicarbonate et carbonate, on prend. ∆θ ≤ 3[°C ] Ce préalable étant pris, pour que
la température finale ne favorise pas le dépôt des sels calcaires dans les conduites ;
Pour l’eau ne présentant pas de danger de dépôts, il est possible de porter l’écart
∆θ ≤ 5[°C ] ou plus, sous réserve de : vide désiré, débit conséquent, frais d’exploitation en
sus.
m
Dans tous les cas, la nécessité d’avoir une vitesse suffisante de l’ordre de 1.8   dans les
s 
conduits pour conserver un coefficient de transmission convenable et une construction simple
à simple ou à multiple parcours.

5-5-Coefficient global K t de chaleur

La cession de chaleur de la vapeur à l’eau se fait successivement :


 λ 
De la vapeur du tube  α1 ; 1 ; K1'  ;
 e1 
 λ 
A travers le tube  α 2 ; 2 ; K 2'  ;
 e2 
 λ 
Du tube à l’eau  α 3 ; 3 ; K 3'  ;
 e3 
λ1
α1 ; ; K1' Sont des coefficients thermodynamique de transmission de chaleur.
e1

HOUMADI Abdou 27
Mémoire de fin d’études Alambic

5-5-1- Densité ψ de flux de chaleur dans le médium 1

MEDIUM1 MEDIUM2 MEDIUM3


θ c Vapeur e Metal EAU
1 1 e3 θf
θ

e2 2

dA
θf
K1 α1
{ λ1
K'
1
K2
{
α2
λ2
K3
{
α3
λ3
'
θc K2 K'
3 θf
2 '
θ θ" 1

Figure 1

 ω   ω   ω 
Soient α i  2  ; λi  2  ; K i  2  les coefficients de transmission de chaleur par :
 m °C   m °C   m °C 
convection, conduction et rayonnement du milieu i avec θc ; θf ; θ ' ; θ " les température du
milieu chaud, froid et intermédiaire ; ei est l’épaisseur du milieu i; K i = µi σ i dont µi le
facteur d’angle du milieu i, est le facteur de transmission de chaleur par rayonnement du
 ω   ω 
milieu i en  2  , σ i  2  coefficient de transmission de chaleur par rayonnement
 m °C   m °C 
mutuel. On notera la relation de STEFAN, SMITH :

ψ 1 = K r 1 (θc4 − θ ' 4 ) = K r 1 (θc + θ ' )(θc2 + θ ' 2 )(θc − θ ' ) = K1' (θc − θ ' )

K r 1 = ψσ
Le medium1 échange avec la surface intérieure du medium2 de la chaleur par conduction,
convection, rayonnement définie par relation :
λ1
ψ 1 = ψ 11 + ψ 12 + ψ 13 = α1 (θc − θ ' ) + (θ c − θ ' ) + K1' (θc − θ ' )
e1
L’équation de conduction et convection est donne par FOURIER
ψ1
D’où θc − θ ' = (1)
λ1
λ1 + +K '
1
e1

HOUMADI Abdou 28
Mémoire de fin d’études Alambic

5-5-2-Densité de flux de chaleur dans le médium2

La surface intérieure du medium 2 échange avec sa surface extérieure de la chaleur par


conduction, convection et rayonnement définie par la relation :
λ2
ψ 2 = ψ 21 + ψ 22 + ψ 23 = α 2 (θc' − θ " ) + (θ '
− θ " ) + K 2' (θ ' − θ " )
e2
ψ2
D’où θ' −θ " = (2)
λ2
+K λ2 + '
2
e2
5-5-3-Densité de flux de chaleur dans le médium3

La surface intérieure du medium 2 échange avec medium 3 de la chaleur par conduction,


convection et rayonnement définie par la relation :

λ3
ψ 3 = ψ 31 + ψ 32 + ψ 33 = α 3 (θ " − θf ) + (θ " − θf ) + K 3' (θ " − θf )
e3
ψ3
D’où θ " − θf = (3)
λ3
λ3 + +K '
3
e3
En conclusion on a :

ψ1 ψ2 ψ3
θc − θf = + +
λ1 λ2 λ3
λ1 +
+ K1' λ2 + + K 2' λ3 + + K 3'
e1 e2 e3
Or ψ 1 = ψ 2 = ψ 3 = ψ par convection des échanges de chaleur pour une efficacité de la
transmission de chaleur entre les mediums

3
1 1
θc − θf = ψ ∑ =ψ
λi K 0'
i =1
αi + + K i'
ei
 1
θ c − θf = K ψ
 t

K '  ω  : coefficient global de t ransmission de chaleur
 0  m 2 °C 
Les valeurs des paramètres de transmission de chaleur qui sont très petites devant les
λ1
grandes valeurs sont négligeables comme , K1' devant α1 pour le milieu liquide 1 ;
e1
λ3
α 2 , K 2' pour le milieu solide 2 ; ; K 3' pour le milieu liquide 2.
e3
En définitive, on a l’expression générale de transmission de chaleur par la relation :
 
 1 1 1 1
θc − θ f = ψ  + +  =ψ
 α1 λ2 α 3  Kt
 e2 
 

HOUMADI Abdou 29
Mémoire de fin d’études Alambic

 1
θc − θf = Kt
ψ

  
  (4)
11+ 1 1  ω 
+  ; Kt  2 
 k 0  λ1 λ2 λ3   m °C 
  e2 
  

5-5-4-Coefficient de transmission de chaleur pratique

En général le coefficient global de transmission de chaleur est par la suite corrigé pour
prendre en compte les cas pratiques exigés par l’exploitation (H .E.I ou Heat Exchange
Institut).
Elle donne pour la condensation d’eau dans un condenseur refroidie à l’eau.
V
K r = K 0CmCtCs e (5)
α
Avec Cm : coefficient de correction par l’épaisseur et la matière des tubes ;
Ct : Coefficient de correction par la température d’entrée d’eau
m 
Ve : Vitesse d’écoulement de l’eau de refroidissement pour α = 1  prise comme
s
référence.
Cs : Coefficient de salisure est variable et est fonction de la nature de l’eau de refroidissement
Cs ∈ [ 0.5; 1]

5-5-5-Types de circulation

On distingue trois types principaux de circulation qui affecte le coefficient de convection :


La circulation dans ou autour des tubes et parallèles à ceux .ci
Transversalement au tube aligne ou non en fil ou non dans le sens de l’écoulement.
Transversalement à des tubes quinconces dans le sens de l’écoulement.

5-6-Surface d’échange du condenseur

Soient :
φc [ω ] : le flux de chaleur émise par la source chaude de vapeur d’eau ;
φf [ω ] : le flux de chaleur absorbée par la source froide de l’eau de réfrigération.
 J   J 
CPc   ;CPf   :
 kg °C   kg °C 
Chaleur spécifique de la source chaude de vapeur, et celle de la source froide de l’eau de
réfrigération à pression constante.
 Kg 
Qmv  ; Qme : Débit massique de la vapeur à traité par la quantité de débit massique de
 s 
l’eau de réfrigération.
Considérons un élément de surface d’échange dA (fig1), et les figures Fig2, FIg3, θ [°C ]

HOUMADI Abdou 30
Mémoire de fin d’études Alambic

θc1
θf2

θf 1
θc2
Dispositif d'un condensateur
Méthodique

Figure 2
Figure 3

θc ∆θ
1

θc2

θf 2

θf 1

L [m]
Courbe de températures
d'un condenseur méthodique

Le choix d’un réfrigération avec un dispositif à contre courant a été adopté car les applications
pratiques est nettement plus avantageux pour une même surface de chauffe. La température
θ2c de la vapeur est une température de saturation θc 2 = ∆θs .

HOUMADI Abdou 31
Mémoire de fin d’études Alambic

L’écart caractéristique ∆θ (θs − θ 2f ) entre la vapeur saturée et l’eau de refroidissement à la


fin de l’opération est très L’expérience montre que cette valeur est très importante pour le
dimensionnement du condenseur et pour tenue de garantie. On prend toujours ∆θ ≤ 3 [°C]
Pour un condenseur en général, l’expression de la surface d’échange A0 est donnée par la
relation
φ
A0 = (6)
K ∆θ
Or quand ∆θ → 0
Le pincement devient très étroit, alors A0 pour une réfrigération à disposition auto-
méthodique, l’infini.
Pour un même échange de chaleur, la surface demandée par un refroidissement méthodique
est inférieure à la surface demandée par un refroidissement auto méthodique.
Si nous considérons dA l’élément de surface d’échange alors le flux de chaleur qui le traverse
est donné par la relation
dθ = K t (θc − θf ) dA (7)
Elle provient de refroidissement du fluide chaud, ici la vapeur qui peut exprimer par
la relation
dφ = −Qmv c pv dθ c (8)
La relation d’équilibre thermique à efficacité est donnée par :
K t (θc − θf ) dA = −QmvCPv ∆θc (9)
dθc kt
Et − = (10)
(θc − θf ) QmvCPv dA
La quantité de chaleur cédée par le fluide chauffant ici la vapeur est absorbée par le liquide de
réfrigération, celle qui est chauffée, ici l’eau. Alors le bilan thermique donne avec la loi
d’équilibre de transfert.
QmvCPv (θc2 − θc1 ) = QmeCPe (θ f2 − θ f1 ) (11)
θf − θf QmvCPv
2
= 1
=B (12)
θc − θc QmeCPe
2 1

Alors (θ f2 − θ f1 ) = Bθc2 − Bθ c1 et θ f2 + Bθ c1 = Bθ c2 + θf1 = C (13)


On a la formule générale
θf = C − Bθc (14)
Qui permet d’écrire de (10)
 dθc (1 + B ) K t (1 + B )
dθc  − dA

Kt
dA et  (θ c − C + Bθ c ) Q C
mv Pv (15)
θc − C + Bθc QmvCPv
mv Pc ( c2 c1 )
φ = Q C θ − θ
 c
(1 + B ) K (1 + B )
θ c2 0A

−∫ =∫ t dA
θ c1 (1 + B ) θc − C  0 Qmv CPv
La surface A est prise comme étant une section à une variation réelle. L’autre paramètre
est posé arbitrairement.
θ c2 K t A0
− Ln (1 + B ) θc − C   = A0 ;Après changement de variable
θ c1 Qmv CPv

HOUMADI Abdou 32
Mémoire de fin d’études Alambic

 θc − θ f2  K t A0
Ln  1  = (θc − θ f ) − θ c − θ f  (16)
 θc − θ f Q  1 2 2 1
 2 1 
D’où
 
 
 (θc1 − θf2 ) − θc2 − θf1 
φc = K t A = ∆θ mp = K t A0  (17)
 
 Ln  θc1 − θf2  

 

  θc2 − θf1  
∆θc − ∆θf
Avec ∆θ mp =
 ∆θ 
Ln  c 
 ∆θf 
∆θc = θc1 − θf2 ; ∆θf = θc2 − θf1
Pour le bon fonctionnement du condenseur ; le fluide froid doit rester le plus froid possible, le
fluide chaud doit rester le plus chaud possible, il ne doit pas y avoir recouvrement de
température. Si ∆θc < ∆θf les valeurs seront inversées.

5-7-Modèles mathématiques, paramètres, hypothèses de calcul

5-7-1-hypothèses de calcul

Pour la détermination des dimensions principales du condenseur par surface à disposition de


refroidissement méthodique, les hypothèses suivantes sont mises :
La méthode de dimensionnement va se faire par phénomène de déformation à la résistance
aux actions thermiques ;
Les lois de transfert de la convection, conduction et rayonnement sont prises en régime
permanent pour lesquels, les paramètres thermodynamiques sont constants ;
Le cas usuel de la condensation par surface mouillante est pris, ce qui donne de condensation
par film à l’intérieur et à l’extérieur de la paroi en opposition à la condensation par goutte.
L’écart moyenne de température entre le fluide chaud et le fluide froid n’est pas la moyenne
arithmétique entre les écarts extrêmes à l’entrée et à la sortie des fluides, mais plutôt un écart
logarithmique moyen. La variation de température n’est pas uniforme le long de la paroi de
refroidissement aux faibles vitesses, l’écoulement est laminaire, et le coefficient global de
transmission fluide par métal par liquide est très petit.
La transmission de chaleur n’est intéressante que pour le phénomène de réfrigération d’une
installation. Pour obtenir un coefficient K t suffisamment grand, il est nécessaire que
l’écoulement soit turbulent. Ceci impose une vitesse minimale en fonction des caractéristiques
et de celle des fluides à la température considérée.
Pour être certain d’être en dehors d’un régime transitoire,on prend Ref = 4000 pour un
régime turbulent
d’où
Ref µ
Vmin ≥ avec Kv =10 ; µ [PI ] (18)
Kv di
Réf : nombre de Reynolds relatif au film
Gα i
Re f =
µ

HOUMADI Abdou 33
Mémoire de fin d’études Alambic

 Kg 
G  2  : Vitesse massique (19)
m s 
Vmin ≥ 0,35[m / s ]

5-7-2-Modèles mathématiques

On note les relations mathématiques ci - utilisées


Le coefficient réel de transmission de chaleur pour la condensation d’eau dans un condenseur
refroidi à l’eau
V
K r = K 0CmCtCs e (20)
α
Avec
kr : Coefficient global de transmission de chaleur
1 1 1 1  ω 
= + + , K0  2  (21)
K 0 α1 λ2 α 3  m °C 
e2
 ω 
λ2  le conductibilité thermique de la paroi métallique. Elle est linéaire.
 m °C 
2

Pour condensation sur surface verticale à courants longitudinaux.


La relation de HÜTTE, pour la suite de calcul est utilisée
 1

Nu = 0.0325Re Pr
0.8 3

 C µ
Pr : Le nombre de Pr andt ; Pr = P
 λ

θfilmi =
( ∆θmp + ∆θmc ) pour les films de vapeur à l ' int érieur de la paroi (22)
 2

φ ( ∆θmp + ∆θmf ) pour les films de vapeur à l ' ex t érieur de la paroi
filme =
 2
La température moyenne de la vapeur au contact de la paroi ;

θme = 1
(θ c + θ c 2 ) (23)
2
La température moyenne de l’eau de refroidissement au contact de la paroi

θmf = 1
(θf + θf2 ) (24)
2
La température moyenne de la paroi

∆θ mp =
( ∆θc − ∆θf ) (25)
 ∆θc 
Ln  
 ∆θf 

α di
Nu = : Nombre de Nusselt (27)
λ
Gd i
Re = : Nombre de Re ynold (28)
µ

HOUMADI Abdou 34
Mémoire de fin d’études Alambic

Les propriétés des films( (λ '; ρ '; µ ) seront prises comme fonction de la température des films
à l’intérieur et à l’extérieur de la paroi. c 'r est rapporté à la température moyenne des fluides
L’expression générale du flux de chaleur traversant une surface d’échange est donnée par la
relation :
φc = kr A0 ∆ mp
 (29)
φc = Qmc ( H x 2 − H1 ) = Qmc ( H '2 + Lv 2 − H '1 )
' '

pour une vapeur humide


H ' x 2 est l’enthalpie de la vapeur humide (30)
H '1 est l’enthalpie de la vapeur saturée humide
La vitesse d’écoulement de l’eau de réfrigérateur est donnée par la relation v f = v f (h) .
L’eau de refroidissement vient par gravité, si h est la charge géométrique à l’entrée du
condenseur
v f = ξ 2 gh
 (31)
ξ = ξ '(asperite, coude accident )
ξ est l’expression générale de coefficient de perte de charge par WEISBACH oû ξ
le coefficient de perte de charge singulière . le coefficient de perte de charge ,régulière,
l f et d fi la longueur claire et le diamètre intérieure de la tuyauterie d’aménage de l’eau du
réfrigérateur
Le rendement du système de récupération du condensât est de η src = 0,85
Les expressions des autres paramètres sont ci-données

Viscosité dynamique de la vapeur saturée humide par TEN BOSCH

17.75 ⋅ 10−3 [P0 ]


µ= 2
θ  θ 
1+ [°C ] +  
30.30  202.44 [°C ] 
(32) [8]
Viscosité dynamique de la vapeur saturée sèche par SUTHERLAND

0.28 ⋅ 10−3 [P0 ] T


µ ′′ = (33)
548 [°K ] 293 [°K ]
1+
T

Coefficient de perte de charge régulière λ0 par LEBEAU pour tuyaux en acier


pratiquement neufs
0.27 0.27
λ0 = 4.96 ⋅ 10−3 + 0.36 + (34)
(103 d + 1.2)
0.36
Re
i

Coefficient de perte de charge régulière λ par LEVY pour les tuyaux en acier à la longueur
fatiguée par la corrosion
λ = CL λ0 ; CL : Coefficient de LEVY

HOUMADI Abdou 35
Mémoire de fin d’études Alambic

5-7-3-Paramètres de calcul

Sont donnés :
Le débit du condensât :
Qcond = 100[l / H ] (35)
La température de distillation (d’étiage)
θc1 = 109[°C ] à la pression absolue de p = 1, 27[bar ] (36)
Température de l’eau de refroidissement à l’entrée
θ f 1 = 30[°C ] (37)
Cette température influence d’une manière sensible le coefficient global de transmission de
chaleur car elle modifie le coefficient de viscosité de vapeur saturé humide qui possède un des
variables le coefficient de convection. Quand la température de l’eau croit, sa viscosité
diminue, le coefficient de convection croit, le coefficient global de transmission diminue et la
surface d’échange croit
-le pincement est :
∆θ = θ c 2 − θ f 2 = 2[°C ] < 3[°C ] (38)
Le rendement de la condensation récupérée dans la vase florentin ηc = 0,89
Le métal du tube en cupronickel (70%Cu ,30% Nickel ) est caractéristique de
W
Re = 420[ N / mm²] d’épaisseur eM = 2[mm] λm = 29,1[ C] à
m
θ = 20[°C ] jusqu ' à 500[°C ]
La vitesse de l’eau de réfrigérateur v f = 2, 0[m / s ] , on peut aller jusqu’à la vitesse
v f = 2, 2[m / s ]
Pour des tubes en alliages cuivreux mais des problèmes d’érosion apparaissent aux entrées des
tubes. Une grande vitesse de l’eau est favorable à α f
La vitesse de la vapeur
Dans la plupart de temps, un film distinct apparaît lorsque la vapeur se condense et reste
accrochée au tube. La vapeur est alors obligée de se condenser sur le film liquide au lieu de se
condenser directement sur le métal nu. Ce mode de condensation est dit condensation en film.
On prend :
vc = 0, 39[m / s ] ∈ [0,39; 0, 5] de VORKAUF (39)
Température de sortie de l’eau de circulation. L’eau de refroidissement sort à la température
normale de l’eau chaude de θ f 2 = 36[°C ] à la pression atmosphérique normale. L’écart de
température ∆θ f = θ f 2 − θ f 1 ≤ 7[°C ] (40)
pour les eaux ne présentant de danger de dépôt.
La température de saturation de l’eau condensée à l’intérieur d’un vase isolé est de
36[°C]sous réserve d’un vide partiel acquis par effet des pertes de charges créées par la forme
spirale épousée par le tube de transport de vapeur, et la vitesse de sortie de l’eau condensée
θ c 2 = 38[°C ] avec un vide partiel de
100% Bm − % Z v
0, 061[bar ]
Vide réalisé = 100% − • 100 (41)
1, 033[bar ]
= 94[% Bm]
Bm est l’unité de la hauteur barométrique.

HOUMADI Abdou 36
Mémoire de fin d’études Alambic

Pour augmenter le vide et avoir par conséquent un bon rendement, dans les unités industrielles
on se sert des pompes à vide ou des éjecteurs entraînant les incondensables comme l’oxygène
de l’air à partir d’un piège en tôle écran, aménagé en cul de sac dans la région le plus froide à
l’entrée de l’eau de refroidissement. Là, on peut avoir Un vide jusqu’à 97,4[%Bm].
On peut vérifier ici le pincement
θc 2 − θ f 2 = 38[°C ] − 36[°C ] = 2[°C ] < 3[°C ] (42)
La condition est vérifiée.

5-8-Paramètres thermodynamiques

5-8-1-Vapeur

Une vapeur, selon ses paramètres thermodynamiques peut se présenter suivant 4 états :
Etat de vapeur saturée humide
Etat de vapeur humide
Etat de vapeur saturée sèche
Etat de vapeur surchauffée
Leur emploi nécessite la connaissance de 4 lois fondamentales

1ère loi
A chaque valeur de pression, correspond une valeur déterminée de température. Pour une
vapeur saturée, la pression est la pression de saturation, la température est la température de
saturation :
ps = ps (θ ) (43)

2ème loi
Les volumes spécifiques varient avec la température
v ' = v '(θ ); v '' = v ''(θ ) pour les vapeurs saturées humides et sèches

3ème loi
La chaleur totale varie avec la température
H ' = H '(θ ) et H '' = H ''(θ ) (44)
pour les chaleurs saturées humides et sèches.

4ème loi
La chaleur totale de la vapeur non saturée ou humide est l’expression de deux composantes :
H ' x = H '+ xLv (45)
où est le titre, pour x = 1, la vapeur est humide et pour x = 0, la vapeur est saturée humide.

5-8-2-Titre de la vapeur

Pour un mélange d’eau et de vapeur à p = Cte, on peut déterminer la température du mélange


jusqu’à la température de saturation par la loi de REGNAULT p = p (θ ) .
La vapeur d’eau est dite saturée humide lorsqu’elle est en contact avec le liquide générateur.
Si on sépare la phase vapeur de la phase liquide et que l’on continue de chauffer sa
température s’élève à pression constante et on obtient la vapeur surchauffée.
La loi p = p (θ ) cesse d’être exacte car p = p (θ , v '') . (46)
On dit qu’une vapeur sous pression p est saturée ou surchauffée suivant que sa température
est égale ou supérieure à celle déduite de REGNAULT à la pression p.

HOUMADI Abdou 37
Mémoire de fin d’études Alambic

Une vapeur en présence de son liquide générateur ne peut être que saturée. Tout
accroissement de chaleur ne serve qu’à vaporiser une quantité supplémentaire de liquide pour
en faire de la vapeur humide. Il faut isoler la vapeur pour en faire de la surchauffe.
La vapeur produite dans des chaudières non munies de surchauffeur ne peut pas être
généralement surchauffée. Elle est humide, car en effet, elle comporte de gouttelettes d’eau.
Le volume spécifique vx d’une vapeur humide de titre x est donné par la relation :
vx = (1 − x)v '+ xv '' où v ', v '' sont les volumes spécifiques de la vapeur saturée humide et
sèche.
Pour une vapeur riche, on a vx = xv '' . L’expression de titre est donnée par la relation :
v −v'
x= x (47)
v ''− v '
Si l’on fournit (retire) au mélange une quantité de chaleur, la pression étant constante,seule le
titre x du mélange varie.
Dans la distillation des matières à fort potentiel en huile essentielle, le procédé employé est
comme ce le dessévage. Il consiste à exposer la matière pendant une durée assez longue à plus
de 12 H à 20H suivant l’épaisseur à desserrer sous l’action d’une vapeur humide dans un état
hydraulique voisin de 100%
La vapeur humide utilisée dans le desserrage est très pauvre
x ∈]0, 0.1] . On prend x = 0.016 ∈ [0.016, 0.020] (48) [2]

5-9-Volume de l’Alambic

5-9-1-Débit volumique du condensât

Q0C = 100[l / h]

5-9-2-Température du condensât

θ c 2 = 38[°C ]

5-9-3-Débit massique du condensât

La table de COCH donne pour θ c 2 = 38[°C ]


v ' = 1, 04.10−3[m3 / kg ]

1
Qmc 2 = Q0c
v'
1 m3
d’où = • 100.10−3[ ]
m3 h
1, 04.10−3[]
kg
= 96,19[kg / h]

5-9-4-Rendement du système de récupération du condensât

Ce système fonctionne à l’air libre , donc

HOUMADI Abdou 38
Mémoire de fin d’études Alambic

η src = 0,89
Système de récupération de condensât

5-9-5-Débit massique de la vapeur humide

Qc 2 m
Qmc1 =
η src
96,15[kg / h]
= (49)
0,89
= 113,13[kg / h]
On prend
Qmc1 = 115[kg / h]
Soient :
x la masse de la vapeur présente dans le mélange à θc1 ;
y la masse du liquide non vaporisé dans le mélange à θc1 ;
VAL le volume de l’ALAMBIC ;
Si mc1 masse de la vapeur humide sortie de l’Alambic, la loi de conservation de masse donne
qu’elle doit être égale à la masse de la vapeur humide dans le condenseur et celle de la vapeur
d’eau condensée mc 0 au rendement près.
Le système d’équation donne :
 x + y = m1c ⇒ y = m1c − x
 (50)
 xv ''+ yv ' = VAL
d’où
xv ''+ (m1c − x)v ' = VAL
x(v ''− v ') = VAL − m1c v '
V − m1c v '
x = AL (51)
v ''− v '
x
pour un titre X =
m1c
d’où
V − m1c v '
X = AL (52)
m1c (v ''− v ')

5-9-6-Volume de l’ALAMBIC

Pour une heure (le remplissage en acide de la chaudière se fait par heure)
VAL = Xm1c (v ''− v ') + m1c v '
m3 m3
= 0, 016.115[kg ](1, 42 − 1, 05.10−3 )[ ] + 119[kg ].1, 05.10−3[ ]
kg kg
VAL = 2, 74[m3 ] (53)

HOUMADI Abdou 39
Mémoire de fin d’études Alambic

5-9-7-Volume de la cucurbite

L’Alambic comprend autre que le foyer, la chambre de combustion, le condenseur par


surface, la chaudière et la cucurbite.
La cucurbite qui renferme la matière à distiller peut être séparée ou incorporée dans la
chaudière pour notre cas, elle en est séparée.
Le rapport de volume est donné par la relation :
VAL = Vcc + Vcv (54)
avec
Vcc : Volume de la cucurbite
Vcv : Volume de la chaudière à vapeur
Vcc = 0, 7VAL
 [4] CREAT S. A.R.L LOT R 34 cité AMPEFILOHA TANA octobre
Vcv = 0,3VAL
d’où
Vcc = 0, 70.2, 7[m3 ]
= 1,92[m3 ]

5-9-7-Dimension de la cucurbite

Comme [2]
hcc = 0,88 Dcc (55)
on a
D2
Vcc = π cc hcc
4
Dcc3
= 0,88π
4
4Vcc
Dcc = 3 (56)
0,88π
4.1,92[m3 ]
Dcc = 3
0,88.π
Dcc = 1, 40[m]
hcc = 1, 41[m].0,88
= 1, 23[m]

Vérification
D2
Vcc = π cc hcc (57)
4
1, 412
Vcc = π .1, 23
4
= 1, 92[m3 ]

HOUMADI Abdou 40
Mémoire de fin d’études Alambic

5-9-8-Dimension de la chaudière

Comme
Vcv = 0, 3VAL (58)
Vcv = 0,3.2, 74[m ] 3

= 0,82[m3 ]
4.Vcv
Dcv = 3 (59)
0,88π
4.0,82[m3 ]
Dcv = 3
0,88π
= 0,93[m]
hcv = 0,88Dcv
= 0,88.1,06[m]
= 0,93[m]
Vérification
D2
Vcv = π cv .hcv (60)
4
1, 062
Vcv = π .0,93
4
= 0,82[m3 ]

5-9-9-Surface de chauffe de L’Alambic

AcAL = Accc + Acv (61)


2
D D2
AcAL = π Dcc hcc + 2π + π Dcv hcv + 2π cv
cc
4 4
 D   D 
= π Dcc  hcc + cc  + π Dcv  hcv + cv 
 2   2 
 1, 4   1, 06 
= π .1, 4 1, 23 +  + π .1, 06  0,93 + 
 2   2 
AcAL = 13, 35[m2 ]

5-10-Condition de service

Le régime de transmission de chaleur est considéré permanent, la température est non


uniforme qui vérifie au mieux l’évolution de température le long de la paroi du tube de
transport de vapeur.

5-10-1-Température moyenne de la paroi du tube en Cupro-Nickel

Pour le condenseur utilisé,


On a :

HOUMADI Abdou 41
Mémoire de fin d’études Alambic

∆θ c − ∆θ f (θc1 − θ f 2 ) − (θc 2 − θ f 1 )
∆θ pm = =
 ∆θ   θ −θ f 2 
ln  c  ln  c1
 ∆θ   θ − θ 
 f   c2 f1 

(105[°C ] − 36[°C ]) − (38[°C ] − 30[°C ])


=
 105[°C ] − 36[°C ]) 
ln  
 38[°C ] − 30[°C ] 
= 28,31[°C ]

5-10-2-Température moyenne de la vapeur à l’intérieur du condenseur

Elle est donnée par la relation


θ +θ 105[°C ] + 38[°C ]
θcm = c1 c 2 =
2 2
= 71, 5[°C ]

5-10-3-Température moyenne de la vapeur à saturée dans serpentin

Elle est donnée par la relation


θ +θ 30[°C ] + 36[°C ]
θ fm = f 1 f 2 =
2 2
= 33[°C ]

5-11-Paramètres thermodynamiques

Les valeurs de λcx' , ρ cx' et µcx' de la vapeur humide seront prises à la température moyenne du
film à l’intérieur de la paroi, les valeurs de λ 'f , ρ 'f et µ 'f de la vapeur saturée humide seront
prises à la température moyenne du film à l’intérieur de la paroi est donnée par [5] :
∆θ + ∆θ cm 28,31[°C ] + 71,5[°C ]
θcmf = pm = = 50[°C ]
2 2

5-11-1 Enthalpie de la vapeur humide à θc1 = 105[°C ], à p = 1, 23[bar ]

Son expression est donnée par :


H cx' 1 = H1' + xH1v (62)
kCal kCal kJ
H cx' 1 = (109, 08[ ] + 0, 016 • 535, 6[ ])4,18[ ]
kg kg kCal
= 474,89[kJ / kg ]

5-11-2 Enthalpie de la vapeur saturée humide à θc 2 = 38[°C ]

Son expression est donnée par le tableau de KOCH


H1' = 37, 98[kCal / kg ]4,18[kJ / kg ]
= 158, 76[kJ / kg ]

HOUMADI Abdou 42
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-3 Vapeur saturée humide Pohlmann- Taschenbulhder Kaeltentechnik


Von Mueller Kalsruhe 1983 [6]

θ [°C ] Conductivité Chaleur massique à pression


Thermique constante c pH 20 [kJ / kg °C ]
λH 20 [W / m°C ]
20 0,577 4,18
90 0,680 4,22
100 0,680 4,22
200 0,681 4,48

5-11-4 Conductivité thermique de la paroi en Cupro-Nickel (70 Cu-30Ni)

λ p = 29,1[W / m°C ] pour θ ≥ 20[°C ]

5-11-5 Chaleur totale cédée par 1[kg] de vapeur humide en se condensant

φ = H cx' 1 − H c' 2 (63)


kJ kJ
φ = 474,89[ ] − 158, 76[ ]
kg kg
kJ
= 316,13[ ]
kg

5-11-6 Chaleur massique à pression constante de la vapeur humide

φ
'
C pcx = (64)
θ c 2 − θc1
kJ
−316,13[ ]
kg
'
Ccpx =
−(105[°C ] − 38[°C ])
kJ
= 4, 72[ ]
kg °C

5-11-7 Chaleur massique de l’eau de circulation à la température moyenne de


θ fm = 33[°C ]

 kJ  (33 − 20)[°C ]  kJ 
C pf' = 4,18   + • (4, 22 − 4,18)  
 kg °C  (90 − 20)[°C ]  kg °C 
 kJ 
= 4,19  
 kg °C 

HOUMADI Abdou 43
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-8 Débit massique de l’eau de circulation

Il est donné par la relation


Qmcφ = Qmf C pf' ∆θ f (65)
Qmcφ
Qmf =
C pf' ∆θ f
 kJ   kJ 
115   • 316,16  
h  kg 
=
 kJ 
4,19   • (36 − 30)[°C ]
 kg °C 
 kg 
= 1446,10  
h
5-11-9 Débit d’eau de circulation

Le tableau thermodynamique de Koch nous donne à 36[°C]


 m3 
v 'f = 1, 0065.10−3   (66)
 kg 
d’où
Q f = v 'f Qmf
 m3   kg 
= 1, 0065.10−3   .1446,10  
 kg  h
 m3 
= 1, 46  
 h 
5-11-10 Diamètre recommandé du tuyau de l’eau de circulation

Q f = v f ∆ f

 d 2f (67)
 Af = π
 4
4Q f
df = (68)
πvf
4.1, 46[m3 ]
df =
π .3600[ s ].2, 0[m / s]
d f = 0, 015[m] on prend d f = 16[mm]
La vitesse de l’eau de circulation est prise v f ∈ [0,5;3[m / s ]]
Une grande vitesse de l’eau est favorable au coefficient de transmission de chaleur par
convection, donc au coefficient global de transmission de chaleur. Il y a lieu de limiter la
vitesse pour ne pas augmenter d’une façon prohibitive les pertes de charge sur le circuit de
réfrigération et l’érosion des conduites.
vf aussi admise est normalisée en construction navale pour les Kell-Cooling

HOUMADI Abdou 44
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-11 Hauteur géométrique d’élévation

D’usage surtout dans les distilleries artisanales, un petit cuisseau est aménagé en débit et en
grandeur requis. L’eau de circulation vient alors par gravité dans le condenseur. Sa charge h f
est égale à la charge géométrique à l’entrée du condenseur augmentée du vide résiduel, de la
perte de charge (régulière, singulière, accidentelle).
L’expression de la vitesse d’écoulement de l’eau de circulation est donnée par
1
v f = α f (2 gh f ) 2 (69)
v 2f
hf = (70)
α 2 .2 g
Généralement, on prend α f = 0,5 dans les sucreries pour les condenseurs barométriques par
mélange.
Comme v f est une vitesse moyenne, alors
hc
h ft = h f +
2
(2[m / s ])2
hf =
(0, 5) 2 .2.9,81[m / s 2 ]
= 0,81[m]
On prend
h f = 1[m]

5-11-12 Masse volumique de la vapeur humide à la température moyenne du


filM θ mf = 67,89[°C ](Tab de COCH )

Volume massique de la vapeur saturée humide


Pour la vapeur saturée humide
m3
v ' = 1, 02.10−3[ ]
kg
Volume massique de la vapeur saturée sèche
m3 (67,85 − 67)[°C ] m3
v '' = 5, 709[ ] + (5, 478 − 5, 709)[ ]
kg (68 − 67)[°C ] kg
m3
= 5,51[ ]
kg
Masse volumique de la vapeur humide
1− x x
ρcx' = +
v' v ''
1 − 0, 016 0, 016
ρcx' = 3
+
m m3
1, 02.10−3[ ] 5,51[ ]
kg kg
kg
ρcx' = 964, 71[ 3 ]
m

HOUMADI Abdou 45
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-13 Viscosité dynamique de la vapeur humide à la température moyenne du film


θ mf = 67, 25[°C ]

Viscosité dynamique de la vapeur saturée humide d’après TEN BOSCH


1, 77.10−3
µc' = 2
[ PI ]
θ  θ 
1+ +
30,30[°C ]  202, 44[°C ] 
1, 77.10−3 kg
= 2
[ ]
67, 25[°C ]  67, 25[°C ]  ms
1+ +
30, 30[°C ]  202, 44[°C ] 
= 5, 32.10−4 [kg / ms ]

5-11-14 Température moyenne du film à l’intérieur de la parois

Elle est définie par la relation


θ + ∆θ pm
θcmp = cm (71)
2
71, 5[°C ] + 28, 31[°C ]
θcmp =
2
= 50, 0[°C ]

5-11-15 Température moyenne du film à l’extérieur de la parois

θ fm + ∆θ pm
θ fmp = (72)
2
33[°C ] + 28, 31[°C ]
θcmp =
2
= 30, 66[°C ]

5-11-16 Conductibilité thermique de la vapeur saturée humide à 50[°C] (KOCH)

50 − 20
λc' = 0, 599[W / m°C ] + (0, 68 − 0,599)[W / m°C ]
90 − 20
= 0, 63[W / m°C ]

5-11-17 Conductibilité thermique de la vapeur saturée sèche à 50[°C]

 cal 
λc" = 0, 48.103 (1 − 2,89.10−3θ )   (73)
 h m°C 
J
4,18[ ]
λc" = cal (0, 48.103 (1 − 2,89.10−3.50)  cal 
 
s
3600[ ]  h m°C 
h
= 0, 48[W / m°C ]

HOUMADI Abdou 46
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-18 Conductibilité thermique de la vapeur humide à 50[°C]

λcx' = (1 − x)λc' + xλc" (74)


λcx' = (1 − 0, 016).0, 63[W / m°C ] + 0, 016.0, 48[W / m°C ]
= 0, 628[W / m°C ]

5-11-19 Masse volumique de la vapeur humide à 50[°C] (KOCH)[3]

1− x x
ρcx' = + " (75)
vc' vc
1 − 0, 016 0, 016
ρcx' = 3
+
m m3
1, 011[ ] 12, 05[ ]
kg kg
kg
ρcx' = 974, 26[ 3 ]
m

5-11-20 Viscosité dynamique de la vapeur saturée humide à 50[°C]

1, 77.10−3
µ =
'
c 2
[ PI ]
50, 0[°C ]  50, 0[°C ] 
1+ +
30,30[°C ]  202, 44[°C ] 
= 0, 65.10 −3 [ PI ]

5-11-21 Viscosité dynamique de la vapeur saturée sèche à 50[°C]

2,87 (273 + 50)[° K ]


µc" = 0, 99.10−6 [ PI ]. .
548[° K ] 273[° K ]
1+
(273 + 50)[° K ]
= 1,11.10−6 [ PI ]

5-11-22 Viscosité dynamique de la vapeur humide à 50[°C]

µcx' = (1 − x) µc' + xµc" (76)


µcx' = (1 − 0, 016).0, 65[ PI ] + 0, 016.1,11.10−6 [ PI ]
= 0, 64.10−3[ PI ]

5-11-23 Diamètre de la conduite de vapeur

Au cours d’une émulsion, la vitesse de sortie de vapeur du plan d’eau a une influence notable
sur le taux de vaporisation admissible d’après VORKAUF [7]
vc ∈ [0, 25;0,50[m / s ]]

HOUMADI Abdou 47
Mémoire de fin d’études Alambic

Mais, à très faible vitesse, l’écoulement est laminaire et le coefficient de transmission de


chaleur métal/fluide est très petit. Pour obtenir un coefficient de transmission de chaleur
suffisamment grand, il est nécessaire que l’écoulement est turbulent. Ceci impose une
vitesse minimale en fonction des caractéristiques du circuit et celles du fluide à la
température considérée d’expression vc = 35.10−3[m / s ] selon VORKAUF[7], on choisit
vc = 39.10−3[m / s ] ,
pour Qc = Ac vc , on a
4Qc
dc = (77)
π vc
4.2, 74[m3 ]
dc =
m
3600[ s ].π .0,39[ ]
s
−3
= 49,8.10 [m]
On prend
d c = 50[mm]

5-11-24 Nombre de Reynolds

Gc d c ρcx' vc dc
Rec = = (78)
µcx' µcx'
974, 26[kg / m3 ].0,39[m / s ].50.10 −3 [m]
Rec =
0, 64.10−3[kg / ms ]
= 29676,56
Rec > Recr (79)

Conclusion : l’écoulement est turbulent.

5-11-25 Nombre de Prandt

'
C pcx .µcx'
Prc =
λcx'
J kg
4, 72.103[ ].0, 64.10 −3 [ ]
kg °C ms
=
J
0, 628[ ]
sm°C
= 4,81

5-11-26 Nombre de Nusselt


1
N uc = 0, 0325 Rec0,8 Prc3 (80)
1
N uc = 0, 0325(29676,56)0,8 (4,81) 3
= 207,58

HOUMADI Abdou 48
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-27 Coefficient de convection de la vapeur humide

α cx' d c
N uc = (81)
λcx'
N uc .λcx'
α cx' = (82)
dc
J
207, 58.0, 628[ ]
α cx' = sm°C
50.10−3[m]
= 2607, 20[W / m² °C ]

5-11-28 Conductibilité thermique de la vapeur saturée humide à la température


moyenne (KOCH) du FILM à l’extérieur de la paroi( θ fmp = 30, 66[°C ] )

W (30, 66 − 20)[°C ] W
λ 'f = 0,599[ ]+ (0, 68 − 0,599)[ ]
m°C (90 − 20)[°C ] m°C
= 0, 61[W / m°C ]

5-11-29 Masse volumique de la vapeur saturée humide à la température moyenne


du film à l’extérieur de la paroi ( θ fmp = 30, 66[°C ] )
1
ρ 'f = (83)
v 'f
1
ρ 'f =
m3
1, 004.10 −3[ ]
kg
kg
= 996, 02[ ]
m3

5-11-30 Viscosité dynamique de la vapeur saturée humide à la température moyenne du


film à l’extérieur de la paroi ( θ fmp = 30, 66[°C ] )

1, 77.10−3
µ 'f = 2
[ PI ]
30, 66[°C ]  30, 66[°C ] 
1+ +
30, 30[°C ]  202, 44[°C ] 
= 0,87.10−3[ PI ]

5-11-31 Nombre de Reynolds de la vapeur saturée humide

Gf d f
Ref = (84)
µ 'f

HOUMADI Abdou 49
Mémoire de fin d’études Alambic

996, 02[kg / m3 ].2[m / s ].16.10 −3 [m]


Rec =
0,87.10 −3[kg / ms ]
= 32055,82
G est la vitesse massique de la vapeur saturée humide

5-11-32 Nombre de Prandt de la vapeur saturée humide

Crf' .µ 'f
Prf = (85)
λ 'f
J kg
4,19.103 [ ].0,87.10−3[ ]
kg °C ms
Prf =
J
0, 61[ ]
sm°C
= 5,96

5-11-26 Nombre de Nusselt de la vapeur saturée humide


1
N uf = 0, 0325 Ref0,8 Prf3 (86)
1
N uc = 0, 0325(32055,82)0,8 (5,96) 3
= 237,15

5-11-27 Coefficient de convection de la vapeur humide

α 'f d f
N uf = ' (87)
λf
N f .λ 'f
α ='
f (88)
df
J
237,15.0, 61[ ]
αf =
' sm °C
16.10−3[m]
= 9041,34[W / m² °C ]

5-11-35 Coefficient global de transmission de chaleur K0

Il est donné par la relation


1 1 e 1
= ' + + ' (88)
k0 α cx λ p α f
e = 2[mm] est l’épaisseur du tuyau de vapeur de 50[mm] de diamètre intérieur

HOUMADI Abdou 50
Mémoire de fin d’études Alambic

1  1 2.10−3 1  1 
= + + 
k0  2603, 65 29,1 9041,34   W / m °C 
2

k0 = 1774,91[W / m2 °C ]

5-11-36 Coefficient global corrigé de transmission de chaleur Kt

Le coefficient de correction tenant compte de l’épaisseur et de la nature des tubes


Cm = 0, 7
Le coefficient de correction tenant compte de la température d’entrée d’eau
Cθ = 1, 05
Le coefficient de correction tenant compte de l’entartrage
Cs = 0,5
Le coefficient de correction tenant compte de raideur des tubes et d’obliquité par rapport
au sens de flux de chaleur (serpentin) α = 40°
Cr = 0, 75
L’expression du coefficient global corrigé de la transmission de chaleur
vf
K t = K 0CmCs Cθ Cr (89)
α
2[m / s ]
K t = 1774,91[W / m² °C ].0, 7.0,5.1, 05.0, 75.
1[m / s ]
= 691,95[W / m² °C ]

5-11-35 Surface d’échange

φ Qmc
A0 = (90)
K t ∆θ mp
J kg
316,13.193[ ].119[ ]
kg s
A0 =
J
3600.28,31[°C ].691,89[ / m² °C ]
s
= 0,52[m²]

5-11-36 Longueur du tuyau du circuit de refroidissement

A0
Lf = (91)
πdf
0,52[m²]
Lf = 1,3 On prend 30% de sécurité
π .16.10−3[m]
L f = 13,33[m]
On prend L f = 14[m]

HOUMADI Abdou 51
Mémoire de fin d’études Alambic

5-11-37 Diamètre du condenseur


Tandis que la hauteur du condenseur ne varie qu’assez peu avec la capacité en vapeur à
condenser, la section dépend de la direction de la quantité de la vapeur à condenser
Ac = K v Qmc (92)
t −1
Expression de NOELDEER [1] K ∈ [0, 20 ; 0, 50[ ] ]
m² h
Diamètre moyen des enroulements de serpentin
4 Ac
ds = (93)
π
m² h t
4.0,5[ ].0,115[ ]
ds = t h
π
= 0, 27[m]
Diamètre du condenseur
d co = d s + ∆d
d co = 0, 27[m] + 0, 03[m] = 0, 30[m]

5-11-38 Nombre de spire du serpentin

Lf
Ns = (94)
π ds
14[m]
Ns =
π .0, 27[m]
= 16 spires

5-11-38 Hauteur du condenseur

ds
H= tgα ( N s − 1)
2
0, 27[m]
= tg 40°.(16 − 1)
2
= 1, 70[m]
Caractéristiques principales de la chaudière
1 Type Bouilleur
2 Puissance de vaporisation 0,115[t/h]
3 Timbre 0,23[bar]
4 Température de surchauffe Sans
5 Surface de chauffe évaporation totale 13,35[m²]
6 Volume d’eau de circulation 1,46[m3/h]
7 Température de l’eau de circulation 38[°C]
8 Volume de chambre de combustion
9 Taux de combustion
10 Rendement 0,85

5-12-Liste des matériels et devis estimatifs

HOUMADI Abdou 52
Mémoire de fin d’études Alambic

Pour le devis, il est donné des prix estimé des éléments de l’installation. Toutes les valeurs
seront en Ariary. Le prix suivants est celle des magasins existants à Antseranana:

Matériels quantité Prix unitaire Prix


(Ar) total (Ar)

Robinet 30×28 5 7000 35000


Tuyau en inox 60×80 6 m ×2 40000 480000
Baguette de soudure 49000 49000
(inox) 3-15
Tôle 3m d’épaisseur en 4 9000 36000
acier 1m×2,2m
Tôle galvanisée 3mm; 6 7000 42000
1m×1,2m
Vane d’arrêt 60×50 3 10000 30000
Vane d’arrêt 30×40 3 9000 18000
Fer en Té 20 (en arc) 4 32500 130000
Tôle noir 2mm 6 6000 36000
d’épaisseur 1m*2m
Tuyau galvanise de 45000/6m 540000
diamètre 60*80 2*6m
Soupape de sûreté 2 25000 50000
Brique réfractaire
5×10,5×21 10000 70 70000
Ciment 27000 120000
Gravier 6sacs 20000
Fer rond de 40 300Kg 1400 35000
Fer rond de 60 25m 1600 3200
Tuyau en inox (en 2m
cuivre)de 16mmde
diamètre 1500 90000
Coude galvanisé 60×80 60m
à 45° 8500 34000
Coude galvanisé 32×40 4
à45° 8000 40000
Té galvanisé 5 8000 16000
Accessoires divers et 2 500
main d’œuvres 20 700000 400000
Manchon galvanisé 10000
32×40 1 700000
Pompe

Total 2984300

HOUMADI Abdou 53
Mémoire de fin d’études Alambic

Afin de déterminer la rentabilité de l’installation, il est nécessaire de connaitre son coût de


fonctionnement. Pour estimer le coût de l’installation, on considère les quatre paramètres
suivants:
- coût de génie civil
- Coût des éléments mécaniques
-coût d’équipements électriques
-main d’œuvres d’installation
Pour notre cas, on se concentre sur l’étude du coût des éléments mécaniques usinés et moulés.
L’estimation du coût des éléments mécaniques se fait en deux parties: estimation du coût des
matières d’œuvre et le prix de la main d’œuvre en fonction du temps d’usinage.
Si nous voulons réaliser toutes les pièces à Madagascar, l’une des entreprises aptes à leur
fabrication est. la société SECREN. En fait, elle possède des cintreuses à galet et à vérin
hydraulique pouvant fabriquer des serpentins de divers diamètre et de courbures des tôles.
D’autre part, elle dispose d’un atelier de métaux en feuille pour la fabrication de la chaudière
de l’alambic. Elle dispose également d’un stand de galvanisation pour la protection des pièces
contre la corrosion.

Coût de la matière d’œuvre

Le cout de matière d’œuvre varie en fonction du type de matériau. Pour déterminer sa valeur
totale, il nous faut déterminer la forme de chaque pièce à l’état brute en suite estimer le poids.
Et c’est en fonction de ce dernier qu’on en déduit le cout de matière d’œuvre selon le tableau
ci-dessous.

Designation Forme brute Prix du brute/Kg


Aluminium Lingot 22400 Ar
Bronze Copeau ,jet 24320Ar
Inox Lingot 22400 Ar
Acier Profile 9120 Ar
Acier Tôle 4640 Ar
Zinc lingot 15000 Ar

Tableau : Coût de matière d’œuvre

Prix de la main d’œuvre


Le prix de la main d’œuvre est détermine en fonction de temps d’exécutons des pièces par les
ouvriers. Ces prix sont détaillés dans le tableau ci-après d’une consultation des Ouvriers.

Opération Coût horaire


Usinage sur petite machine 21200 Ar
Usinage sur grosse machine 26600 Ar
Galvanisation des tôles 31200 Ar/m2
Galvanisation tuyauterie 1216 Ar/Kg

Tableau : Prix d’usinage et de traitement de surface

HOUMADI Abdou 54
Mémoire de fin d’études Alambic

Courbure Double courbure Simple courbure


prononcée
200Kg 15000 Ar 7500 Ar 3800 Ar
à500Kg
500Kg 12550 Ar 5800 Ar 2900 Ar
à3000Kg
≥ 3000Kg 1120 Ar 6000 Ar 2700 Ar

Tableau : Prix de formage des tôles

En plus des ces frais d’usinage s’ajoute le frais d’exécution qui est de 6000Ar par œuvre par
heure.
Pour une installation qui est en dehors du réseau hydraulique de la “JIRAMA” , c’ est souvent
le cas, il faudrait installer un puit pour accéder à la nappe phréatique.
Les investissements sont couteux car les travaux de génie civil sont beaucoup plus importants,
le devis estimatif pour une telle construction d’un profondeur de 10[m] s’élève à 600000[Ar]
avec une pompe hydraulique d’à peu près 1000000[Ar] et un moteur assez puissant pour
produire de l’énergie pour l’alimentation de la distillerie20[kw] et la pompe.

NB: Pour avoir le devis exact de toute une installation de production d’huile essentielle, il est
assez difficile pour le peu des moyens documentaires qui nous ont mis à notre disposition.

HOUMADI Abdou 55
Mémoire de fin d’études Alambic

CONCLUSION

Dans l’optique de pour la relance d’une nouvelle activité et une bonne croissance de
l’économie malgache, l’Etat doit s’intéresser d’avantage aux richesses naturelles que les
plantes aromatiques peuvent nous apporter. La transformation de ces plantes est pour l’heure
un secteur très porteur et leurs produits sont phare dans le monde. Ces plantes grasses
possèdent des propriétés aromatiques, thérapeutiques et diverses. Elles constituent une source
nouvelle de divise.

Développer la filière des huiles essentielles nécessite une collaboration des chercheurs,
des techniciens, des concepteurs, des chimistes et des ingénieurs. Jusqu'à nos jours aucun pays
ne maîtrise parfaitement les phénomènes d’extraction des plantes grosses.
Les problèmes majeurs sont liés manques d’eau en abondance et à la maîtrise du
système de chauffage.

L’installation d’un alambic de production d’huile essentielle est très importante pour
le développement de l’économie.

Cette conception que nous avions établit dans ce rapport est à peu près fiable car elle a
été dimensionnée en compte de plusieurs recherches expérimentale, pratiques et des enquêtes
effectuées, sur ce domaine.

Espérons que le département Mécanique aura les moyens de la réaliser pour l’avenir
des pays, qui apporteront aux investisseurs une bonne connaissance dans le domaine des
huile essentielles et contribueront à la baisse des chômages et à l’économie nationale.

Ce rapport est une partie de recherche, nous espérons d’autres chercheurs et


techniciens d’apporter plus des connaissances afin d’optimiser l’économie de nos pays.

HOUMADI Abdou 56
Mémoire de fin d’études Alambic

Bibliographie
Titre Auteur Edition
1 Termodinamica Virgil Moring Faires Edition 1977
2 Projet 8ACPCOM Union des Comores Avril 2007
1.2.3.5.6.10
3 Thermodynamique M. Bailly 1971
technique
4 ALAMBIC CREAT S.A.R.L Lot Octobre
R34 Cité Ampefiloha Tana 2005
5 Der BETREBS – Dr. Ing. K. H. BUHSE BREMEN
OEKONOM 1962
6 KAELTENTECHNIK MUELLER KARSRUHE
7 AUSENHAUTKUELUNG JOACHIM BEER 1971
8 TCM VIAL 2004

HOUMADI Abdou 57
Mémoire de fin d’études Alambic

TABLE DE MATIERES

INTRODUCTION...................................................................................................................... 1

HISTORIQUE DE LA CHAUDIERE ....................................................................................... 2

Chapitre 1 LA THEORIE SUR LES HUILES ESSENTIELLES.......................................... 3


A-Généralité sur les huiles essentielles ...................................................................................... 3
B-Différents types de combustion.............................................................................................. 3
1-Généralité sur les combustibles .............................................................................................. 3
2-Grandeurs caractéristiques de combustible............................................................................. 4
2-1- Pouvoir comburivore .......................................................................................................... 4
2-2- Pouvoir fumigène ............................................................................................................... 4
2-3- Pouvoir fumigène humide .................................................................................................. 4
2-4- Pouvoir fumigène sec ......................................................................................................... 4
2-5- Pouvoir calorifique ............................................................................................................. 4
2-5-1- Thermodynamique........................................................................................................... 4
2-5-2-Premier principe de la thermodynamique : (principe équivalence) ................................. 4
2-5-3- Principe de l’état initial et de l’état final ........................................................................ 5
3-Réaction chimique .................................................................................................................. 5
3-1- Chaleur de formation d’une substance ............................................................................... 6
3-2- Chaleur de combustion ....................................................................................................... 6
4- Combustion et variation D’Enthalpie .................................................................................... 7
5-Pouvoir calorifique.................................................................................................................. 8
5-1 Définition ............................................................................................................................. 8
5-2 Pouvoir calorifique supérieur, pouvoir calorifique inférieur .............................................. 8
5-3- Utilisation du pouvoir calorifique....................................................................................... 9
5-4- Calculs du pouvoir fumigène.............................................................................................. 9
5-5 - Mode de calcul pour le pouvoir fumigène sec................................................................. 10
5-6- Calculs du pouvoir comburivore ..................................................................................... 10
5-7- Mode de calcul pour les combustibles solides liquides .................................................... 10

Chapitre 2 CONCEPTION DE L’INSTALLATION........................................................... 12


1- Modèles d’installation d’alambic existant ........................................................................... 12
2- Composition de l’installation ............................................................................................... 12
3- Fonctionnement de chaque élément..................................................................................... 12
3-1- Chaleur de formation d’une substance ............................................................................. 12
3-2- Chaleur de combustion ..................................................................................................... 13
3-3- Chaudière.......................................................................................................................... 13
3-4 Composition de la chaudière.............................................................................................. 13
3-5- Curcubite .......................................................................................................................... 13
4-Schéma du circuit d’installation............................................................................................ 14

Chapitre 3 ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE TOUS LES ELEMENTS DE L’


INSTALLATION D’UN ALAMBIC ...................................................................................... 15
1- Matières d’œuvre ................................................................................................................. 16
2- Eau d’alimentation ............................................................................................................... 17
2-1- Caractéristiques ................................................................................................................ 17
2-2-Traitement de l’eau ............................................................................................................ 17
2-3- Cas d’une installation de production de vapeur par générateur de vapeur ....................... 18

HOUMADI Abdou 58
Mémoire de fin d’études Alambic

2-4- Phénomènes néfastes provoqués par les impuretés de l’eau ............................................ 18


3-Circulation de fluide dans une chaudière.............................................................................. 19
4- Tubes des condenseurs par surface ...................................................................................... 20
4-1- Disposition générale ......................................................................................................... 20
4-2 Métal des tubes .................................................................................................................. 20
5- Dimensionnement du condenseur (SUBCOOLER)............................................................. 20
5-1-Hypothèses et modèles de calculs...................................................................................... 20
5-2-Transmission de chaleur .................................................................................................... 21
5-3-Condenseurs....................................................................................................................... 21
5-4-Quantité d’eau du refroidissement..................................................................................... 22
5-5-Coefficient global K t de chaleur........................................................................................ 23
5-6-Surface d’échange du condenseur ..................................................................................... 26
5-7-Modèles mathématiques, paramètres, hypothèses de calcul.............................................. 29
5-8-Paramètres thermodynamiques.......................................................................................... 33
5-9-Volume de l’Alambic ........................................................................................................ 34
5-10-Condition de service ........................................................................................................ 37
5-11-Paramètres thermodynamiques3........................................................................................ 8
5-12-Liste des matériels et devis estimatifs ............................................................................. 49

CONCLUSION ........................................................................................................................ 52

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 53

ANNEXE ................................................................................................................................. 54

HOUMADI Abdou 59

Vous aimerez peut-être aussi