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Remerciement
En premier lieu, je remercie le bon Dieu qui m’a aidé afin de bien réaliser ce stage.
Enfin, merci à toute personne qui a participé et mis sa touche pour que ce travail soit réalisé au
niveau le plus haut.
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Rapport de stage
Dé dicace
Avec un grand plaisir que je dédie ce modeste travail à mes chers parents qui ont consacré
toute leur vie et leurs efforts pour me fournir toutes les exigences afin d’avoir un meilleur
apprentissage. Leur amour et leur tendresse ont fait de moi une personne sage et responsable.
Tout l’amour et le respect à vous lumière de ma vie.
A mes chers amis qui m’ont toujours écouté et conseillé : «GHIS Amina, BACHIR NEGGAZ Anes».
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Rapport de stage
Introduction gé né rale
Après avoir passé cinq ans d’études, notre université USTO nous a donné une chance pour faire
un stage pratique de fin d’études, d’une période d’un mois dans le cadre de l’obtention du
diplô me Master en ‘’Automatique et informatique industrielle’’.
Ce stage m’a été très utile car je souhaitais en connaitre davantage sur les métiers de mon
domaine en particulier l’Instrumentation.
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Rapport de stage
SORFERT-ALGÉRIE SPA est une usine pétrochimique créée le 10 Juin 2007, mise en service en
Février 2011 et destinée à la production d’Ammoniac et d’Urée.
Le complexe est issu d’un partenariat entre ORASCOM « OCI » (51%) et SONATRACH (49%),
se situe au niveau de la zone industrielle d'Arzew (en Algérie) à 30 km à l’est de la ville d’Oran.
Le complexe s’étend sur une superficie de 37 hectares et 37 ares en plus de 1,5 hectare dans la
zone maritime ; il comporte salariés.
1.2 Implantation
Le complexe de production d'engrais SORFERT situé près d'ARZEW comporte des installations
modernes, fiables et intégrées pour la production d'ammoniac (capacité nominale 2 x 2200
MT/J) et d'urée granulée (capacité nominale de 3450 MT/J) accompagnées des services et
installations hors site nécessaires aux fins de l'installation. L'installation doit être conçue avec
un taux de fonctionnement de 350 jours par an.
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Rapport de stage
- Installations.
Les installations de procédé comportent les unités de procédé ci-dessous ainsi que des services
et installations hors site.
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Rapport de stage
Unités Description
023 Recyclage
024 Evaporation
1.3 Production
Les matières premières nécessaires aux complexes des Fertilisants de SORFERT sont:
Le Gaz Naturel(Hydrogène).
L’Oxygène de L’Air Atmosphérique.
L’Azote (Nitrogène) de l’Air Atmosphérique.
Le Dioxyde de Carbone (CO2).
La Vapeur d’Eau.
Les produits finis majeurs du Complexe des Fertilisants de SORFERT sont :
l’Ammoniac (NH3).
l’Urée (CO(NH2)2).
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Rapport de stage
Définition de l’ammoniac :
Définition de l’urée :
L’Urée est un composant organique avec la formule chimique CO(NH2)2. C’est un solide
incolore, inodore et pratiquement pas toxique. L’Urée est largement utilisée dans les fertilisants
comme source Azotique. L’Urée constitue aussi une importante matière première pour
l’industrie chimique.
Le gaz naturel est prétraité avant son introduction aux unités de production :
Le gaz est débarrassé du mercure et de l’hélium qu’il contient avant d’alimenter la zone
processus.
section reforming :
Le GN est alors désulfuré avant de procéder à son reformage à la vapeur en deux phases
(primaire et secondaire) :
Section décarbonatation :
a. Section de levage des gaz convertis par une solution nommée MDEA, l’objectif étant de
débarrasser les gaz du CO2 contenu.
b. Régénération de la solution MDEA.
Section de compression et de synthèse :
Les gaz de synthèse ainsi obtenus sont portés à une pression de 210 bars pour être convertis
dans deux réacteurs en présence d’un catalyseur à base de fer.
Section de réfrigération :
L’ammoniac produit est chaud, il est alors réfrigéré dans cette section pour être liquéfié à une
température de -33°C à pression atmosphérique.
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Rapport de stage
L’ammoniac produit est dirigé vers un bac de 15000 tonnes situé au sein du complexe et
depuis vers deux bacs de 30 000 tonnes situés au niveau du port de Béthioua.
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Rapport de stage
L'urée est produite par réaction d'ammoniac liquide et de dioxyde de carbone gazeux (purifiés
pour éliminer l’oxyde de carbone (CO) et l’humidité) à une température d'environ 170 à 190 °C
et une pression de 140 à 150 bars.
L’effluent du réacteur, consistant en urée, carbamate d’ammoniac et des réactifs non convertis,
est soumis par modification des conditions opératoires à une décomposition qui transforme une
partie du carbamate d’ammoniac en gaz carbonique et ammoniac. L’ensemble de cette
opération est répété afin de décomposer la totalité du carbamate.
On obtient alors une solution d’urée qui par un traitement de finition est amenée à la pureté
finale que l’on désire. L’urée ainsi obtenu est granulé au sein d’une section de granulation, puis
dirigé vers un hangar d’urée en vrac, et depuis transporté par camions vers le port d’Arzew.
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Rapport de stage
La maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état spécifié afin que celui-ci soit
en mesure d'assurer un service déterminé. La maintenance regroupe ainsi les actions de
dépannage et de réparation, de réglage, de révision, de contrô le et de vérification des
équipements matériels (machines, véhicules, objets manufacturés, etc.) ou même immatériels
(logiciels). Un service de maintenance peut également être amené à participer à des études
d'amélioration du processus industriel, et doit, comme d'autres services de l'entreprise, prendre
en considération de nombreuses contraintes comme la qualité, la sécurité, l'environnement, le
coû t, etc.
La maintenance corrective correspond à une opération engagée suite à une panne, un sinistre
ou un aléa. Elle a pour objectif de remettre en fonctionnement les machines par un dépannage,
une réparation ou le remplacement de pièces défectueuses.
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Rapport de stage
Exemple : Lorsqu’un tuyau d’arrosage est percé, une maintenance palliative consiste à réparer
provisoirement la fuite avec du ruban adhésif.
Réparation : actions physiques exécutées pour rétablir la fonction requise d’un bien en panne.
Exemple : L’action de maintenance curative sera de changer le tuyau d’arrosage percé par un
nouveau tuyau.
La maintenance préventive est donc, comme son nom l’indique, de la prévention par l’entretien
régulier d’une machine ou d’un bien. Elle consiste à faire des contrô les selon des normes établies
et/ou conformément aux instructions du fabricant, mais également en fonction de l’expérience
humaine et des historiques d’interventions réalisés sur le bien.
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Exemple : Le changement d’huile sur une machine peut être défini au bout d’un certain nombre
de semaines d’utilisation sans contrô le spécifique préalable.
La maintenance préventive conditionnelle est basée sur une surveillance du bien en fonction
d’un type d’évènement prédéfini (auto-diagnostique, information de capteurs…). Elle fait
intervenir des informations recueillies en temps réel, au moyen de techniques comme la
tribologie ou la thermographie par infra-rouge, avec pour objectif d’intervenir au moment où le
bien a franchi le seuil d’usure ou de dégradation fixé préalablement. Il s’agit d’effectuer la bonne
opération au bon moment, pour une meilleure maîtrise des coû ts.
Exemple : L’analyse régulière des huiles d’une machine permet de détecter les pollutions, les
usures de l’équipement et la qualité du lubrifiant, et de changer le lubrifiant lorsqu’il ne répond
plus aux critères pour un bon fonctionnement.
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Rapport de stage
Elle consiste à anticiper les besoins de la maintenance en permettant de prévenir les pannes ou
les défaillances. C’est la maintenance 4.0, avec une surveillance en continu des évolutions de
certains paramètres, des seuils, des différentes data (GMAO, etc…), permettant de déclencher la
bonne intervention en fonction de l’ensemble des paramètres.
Organisation du département :
Direction Maintenance
Un niveau de maintenance sera établi assurant l’équilibre désiré entre, d’une part
l’efficience opérationnelle et d’autre part, l’économie, la durée de vie des équipements et
leur apparence.
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Rapport de stage
a) Département Mécanique :
b) Département Instrumentation :
c) Département Electricité :
Qui a pour tâ che la réparation de tout le matériel électrique dans le complexe et il est divisé en
deux section :
C’est l’interface entre le service production, administration des ventes et chaîne logistique. Il
doit se pencher sur la façon d’optimiser les ressources et les moyens mis en œuvre afin
d’améliorer le processus de fabrication.
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3 L’instrumentation industrielle
3.1 L’instrumentation
Le processus et son instrumentation sont représentés sous forme de diagrammes : PFD, PID et
ILD :
Ce diagramme appelé aussi PFD (Process Flow Diagramme) montre les interconnexions
principales des machines et de l'équipement de processus, mais il omet quelques détails tels que
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Rapport de stage
les lignes d'instruments et les instruments auxiliaires. C’est la bonne forme de diagrammes pour
représenter la grande image du processus.
Les instruments individuels sont peu présentés puisque l’accent du diagramme est le
processus lui-même. L’instrumentiste est intéressé par l’interconnexion des différents
instruments, y compris tous les numéros d’équipotentielles, numéros de terminaux, les types de
câ bles, chaines d’étalonnage des instruments …etc. Dans ce cas la forme la plus finesse de détails
est ce qu’on appelle : ″ diagramme de boucle (ILD) ″
Le PID (Piping and Instrument Diagramme) se situe quelque part au milieu, entre les PFD et les
diagrammes de boucle. Il montre la disposition de toutes les étapes de processus, de tuyaux et
des machines, avec des instruments superposés sur le diagramme montrant ce qui est mesuré et
ce qui est contrô lé. Ici, on peut voir le flux de processus ainsi que le flux d’informations entre les
instruments de mesure et de contrô le de processus.
Un technicien en instrumentation doit souvent basculer entre les différents diagrammes lors
du dépannage d’un système de contrô le complexe. Le PID est tellement compliqué qu’il serait
difficile de suivre une seule ligne de détails. Alors l’instrumentiste prend une vue d’ensemble de
tout le processus pour voir comment les principaux composants s’interagissent. Puis une fois
qu’il identifie quelle boucle d’instruments il a besoin pour enquêter, il va sur le schéma de boucle
approprié pour voir les détails de ce système afin qu’il sache où connecter son équipement de
test et quels sont les signaux qu’il attend à trouver.
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Rapport de stage
Dans le chiffre suivant nous voyons qu'il y a plus d'instrumentation liée au compresseur que
juste un émetteur d'écoulement.
Dans l'ILD (Instruments Loop Diagramme), nous voyons que le P&ID ne nous a pas montré
tous les instruments. Dans ce contrô le « boucle » non seulement nous avons deux émetteurs, un
contrô leur, et une valve ; nous avons également deux transducteurs de signal.
Le transducteur (42a) modifie le signal d'émetteur d'écoulement avant qu'il entre dans le
contrô leur, et le transducteur (42b) convertit les 4 électroniques du signal de 20 mA en un signal
pneumatique de pression atmosphérique de 3 à 15 PSI.
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Rapport de stage
Ainsi, le diagramme de boucle est la forme la plus détaillée de diagrammes pour un système de
contrô le dans son ensemble. Il doit contenir ainsi tous les détails omis par PFD et PID de même.
Ce système, appelé DCS (Distributed Control System), est composé d’un ensemble d’unités à
base des microprocesseurs pour garantir le contrô le, la commande, et l’exécution des taches
industrielles (ouverture/fermeture d’une vanne, arrêt/mise en marche d’une machine). En
général, les procédés industriels sont constitués d’un ensemble d’équipements de production
répartis sur site, cette contrainte a fait que l’architecture de ce système soit distribuée. D’où
l’appellation : Système de Contrô le Distribué DCS.
C’est un système opère en temps réel et donne une grande vitesse de réponse aux signaux de
régulation et aux commandes imitées par les opérateurs (temps d’analyse et traitement des
données est 50 ms).
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3.4.2.1 Système
Augmentation de la disponibilité du système par sa redondance.
Précision de la mesure et gain en temps de réponse.
Facilite la supervision et opérations (procédé et système) à partir de la même station.
Possibilité d’interconnexion avec d’autres systèmes (Tricô nes, etc.…).
Possibilité d’utiliser des logiciels de management (cercle de décisions).
Occupation d’un espace réduit.
3.4.2.3 Exploitation
L’utilisation du système informatique comme noyau central du projet a en effet apporté un
grand plus à la malléabilité de ce dernier. Certains calculs nécessaires à la prise de décisions,
sont devenus possibles, offrant ainsi une analyse beaucoup plus optimale à l’utilisateur. Nous
énumérerons à titre d’exemple les points suivants :
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Rapport de stage
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Rapport de stage
En salle de contrô le on peut accéder à ces informations sur : des indicateurs, des enregistreurs
et des écrans des consoles sur différentes vues spécifiques : synoptiques, groupes de travail,
vues de détail, alarmes, historiques. Les commandes nécessaires à la conduite du procédé
s'effectuent soit sur le site, à proximité de l'appareillage, soit à partir de la salle de
contrô lecommande, en manuel ou d’une façon automatique programmée sur des ordinateurs
(régulation numérique).
a. Capteur passif : Il se comporte en sortie comme un dipô le passif qui peut être résistif,
capacitif ou inductif.
b. Capteur actif : dans ce cas, la sortie du capteur est équivalente à générateur. C’est un
dipô le actif qui peut être du type courant, tension ou charge.
Capteurs intégrés
Un capteur intégré est un composant réalisé par les techniques de la microélectronique et qui
regroupe sur un substrat de silicium commun le capteur proprement dit, le corps d’épreuve, des
circuits électroniques de conditionnement du signal.
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Rapport de stage
On désigne par capteur intelligent l’ensemble de mesure d’une grandeur physique constitué de
deux parties :
- une chaîne de mesure pilotée par microprocesseurs.
- une interface de communication bidirectionnelle.
Le capteur intelligent offre des avantages spécifiques : configuration à distance, crédibilité
accrue des mesures et aide à la maintenance grâ ce aux informations d’état fournies, répartition
des tâ ches.
Fonctionnement :
Le tube de Bourdon est brasé, soudé ou vissé avec le
support de tube qui forme généralement une pièce
complète avec le raccord. Par l'intermédiaire d'un trou dans
le raccord, le fluide à mesurer passe à l'intérieur du tube. La
partie mobile finale du tube se déplace lors de changement
de pression (effet Bourdon). Ce déplacement qui est
proportionnel à la pression à mesurer, est transmis par
l'intermédiaire du mouvement à l'aiguille et affiché sur le
cadran en tant que valeur de pression. Le système de
mesure, le cadran et l'aiguille sont montés dans un boîtier.
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Rapport de stage
b. Manomètre à membrane :
Fonctionnement :
La membrane est tendue entre deux brides. Par un trou dans le
raccord, le fluide à mesurer arrive dans la chambre de pression
en dessous de la membrane. La membrane se déplace sous l'effet
de la pression. Ce déplacement est proportionnel à la pression
mesurée, il est transmis par l'intermédiaire du mouvement à
l'aiguille et affiché sur le cadran en tant que valeur de pression.
Afin d'être protégés contre des détériorations, le système de
mesure, le cadran et l'aiguille sont montés dans un boîtier. En
cas de risque de corrosion due à des fluides agressifs, on peut
protéger toutes les parties en contact avec le fluide par
enduction de plastique ou par un film de protection.
Fonctionnement :
Le principe de mesure de la pression absolue est indépendant
de la forme de l'organe moteur. La pression du fluide à mesurer
est mesurée par rapport au vide absolu. C'est à dire le cô té de
l'organe moteur qui n'est pas en contact avec le fluide à mesurer
doit se trouver à cette pression de référence. Selon la forme de
l'organe moteur, on l'atteint en évacuant et étanchéifiant soit
une chambre de référence soit le boîtier enrobant le système. La
transmission du mouvement de l'organe moteur s'effectue
comme pour les manomètres pour pression relative.
Fonctionnement
Une capsule montée dans un boîtier étanche résistant à la
pression, est soumise, de l'intérieur et de l'extérieur, à une
pression. La différence de pression entre les deux parties
provoque un mouvement de la capsule. Ce déplacement
proportionnel à la différence de pression mesurée est transmis,
par l'intermédiaire du mouvement à l'aiguille sur le cadran en
tant que valeur de pression différentielle. Les deux pressions
individuelles ne sont pas affichées.
e. Manomètre à capsule:
Fonctionnement
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a. Capteurs conductimètriques :
Il est utilisable uniquement avec des liquides conducteurs (conductance minimale de l'ordre de
50 S), non corrosifs et n'ayant pas en suspension une phase isolante (huile par exemple). La
sonde est formée de deux électrodes cylindriques, le rô le de l'une d'elles pouvant être assuré par
le réservoir lorsqu'il est métallique. La sonde est alimentée par une faible tension (10 v)
alternative afin d'éviter la polarisation des électrodes.
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Rapport de stage
b. Capteurs capacitifs :
Lorsque le liquide est isolant, un condensateur est réalisé soit par deux électrodes
cylindriques, soit par une électrode et la paroi du réservoir si celui-ci est métallique. Le
diélectrique est le liquide dans la partie immergée, l'air en dehors. L'implantation des électrodes
pour mesure en continu ou en détection s'effectue comme pour le capteur conductimétrique. La
mesure ou la détection de niveau se ramène à la mise en variation de capacité qui est d'autant
plus importante que la constante diélectrique er du liquide est supérieure à celle de l'air ; on
prend généralement comme condition d'emploi de la méthode er > 2. Dans le cas d'un liquide
conducteur, on utilise une seule électrode recouverte d'un isolant qui constitue le diélectrique
du condensateur dont l'autre est formée par le contact du liquide conducteur.
L'intérêt de ces méthodes est de permettre des mesures sans contact avec le liquide ; elles sont
donc adaptées à des conditions sévères telles que : haute température, haute pression et
produits corrosifs.
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Rapport de stage
b. Débitmètre à ultrasons :
Il utilise lui aussi deux éléments transducteurs, mais montés tous deux dans un même boîtier,
d’un des deux cô tés de la conduite. Une onde ultrasonore de fréquence constante est émise dans
le fluide par l’élément émetteur, les solides ou bulles présents dans les fluides réfléchissent le
son, le renvoyant à l’élément récepteur avec un glissement de fréquence. La variation de
fréquence est proportionnelle à la vitesse moyenne du fluide.
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Rapport de stage
d. Débitmètre à turbine :
Par mesure de pression différentielle à l’aide d’organes déprimogènes. Ces débitmètres de type
manométrique sont les plus utilisés pour la mesure des débits de fluide. Ils exploitent la loi de
BERNOUILLI qui indique la relation existant entre le débit et la perte de charge résultant d’un
changement de section de la conduite. Ces dispositifs sont utilisables que lorsque l’écoulement
est turbulent.
Diaphragme :
Tube de Venturi :
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Rapport de stage
Tuyère:
Rota mètre :
son poids.
de la force de poussée d’Archimède.
de la poussée du liquide.
Tube de PITOT :
La méthode consiste à utiliser deux tubes qui mesurent la pression en des endroits différents à
l’intérieur de la canalisation. Ces tubes peuvent être montés séparément dans la conduite ou
ensemble dans un seul boîtier. L’un des tubes mesure la pression d’arrêt (ou pression
dynamique) en un point de l’écoulement. Le second tube mesure uniquement la pression
statique, généralement sur la paroi de la conduite. La pression différentielle mesurée de part et
d’autre du tube de PITOT est proportionnelle au carré de la vitesse.
Débitmètre à cible :
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Rapport de stage
4.4.4.1 Thermocouples
Ils convertissent la température en tension. Lorsque deux fils conducteurs composés de
métaux différents sont joints, une très faible tension apparaît. Cette tension est fonction: de la
température de la jonction, du type des métaux qui composent les fils du thermocouple. Ils
possèdent une bonne linéarité. Ci-dessous une sonde thermocouple type J :
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Rapport de stage
4.4.4.3 Thermistances
Elles sont constituées de matériaux dont la résistance varie de façon non linéaire avec la
température. Elles ont des valeurs de résistance relativement élevées (2,2k Ώ, 5k Ώ, 10k Ώ). Elles
sont surtout adaptées aux mesures de très petites variations de température.
Transmetteur de température.
Transmetteur de pression.
Transmetteur de niveau.
Transmetteur de débit.
Dans le langage courent du régleur, le terme « capteur » est employé pour désigner aussi bien
un capteur qu’un transmetteur, car il constitue la partie du transmetteur sensible à la grandeur
mesurée. Celui-ci doit être choisi judicieusement selon les situations rencontrées.
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Rapport de stage
Cette chaine de mesure se présente la plupart du temps toute intégrée dans un boitier
(capteurs (s) + électronique associé). On parle alors du transmetteur.
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Rapport de stage
4.10.3 Spécification
Types de mesure Pressions différentielle, relative, absolue, niveau et
débit
Sortie 4-20mA HART®, FOUNDATION™ fieldbus, Profibus
PA, 1-5Vcc HART® (faible puissance).
Incertitude nominale ± 0,075 % de l'étendue d'échelle
Stabilité à long terme ± 0,1 % de la PLS sur 2 ans
Rangeabilité 1/100
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Rapport de stage
Conclusion gé né rale
Lors de ce stage, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises durant mon
cursus universitaire, de plus, je me suis confronté aux difficultés réelles du monde du travail et
du management d’équipes.
Après mon intégration dans l’équipe, j’ai eu l’occasion de voir et d’assister les ingénieurs dans
plusieurs tâ ches qui ont constitué une mission de stage globale.
Je pense que cette expérience en entreprise m’a offert une bonne préparation à mon insertion
professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et complète.
Ce stage pratique a été très bénéfique pour moi, car il m’a permis de :
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Rapport de stage
Sommaire
Remerciement........................................................................................................................................................................ 1
Dédicace................................................................................................................................................................................... 2
Introduction génerale
1 Présentation du complexe SORFERT..............................................................................................4
1.1 Historique et situation géographique du complexe SORFERT................................................4
1.2 Implantation...........................................................................................................................4
1.3 Production..............................................................................................................................6
1.3.1 Matières premières et produits finis..............................................................................6
1.3.2 Les unités d’Ammoniac et l’unité d’Urée........................................................................7
1.3.2.1 Unités d’Ammoniac (procédé UHDE)..........................................................................7
1.3.2.2 Unité d’Urée (STAMICARBON-Uhde)..........................................................................8
2 Généralité sur la maintenance.....................................................................................................10
2.1 Définition de la maintenance................................................................................................10
2.2 Les types de la maintenance.................................................................................................10
2.2.1 MAINTENANCE CORRECTIVE.........................................................................................10
2.2.1.1 Maintenance palliative.............................................................................................11
2.2.1.2 Maintenance curative...............................................................................................11
2.2.2 MAINTENANCE PRÉVENTIVE.........................................................................................11
2.2.2.1 Maintenance systématique......................................................................................12
2.2.2.2 Maintenance conditionnelle.....................................................................................12
2.2.2.3 Maintenance prévisionnelle.....................................................................................12
2.2.3 MAINTENANCE AMELIORATIVE....................................................................................13
2.3 Départements de maintenance...........................................................................................13
2.4 Les services du département de maintenance...................................................................14
3 L’instrumentation industrielle......................................................................................................15
3.1 L’instrumentation.................................................................................................................15
3.2 Rôle de l’ingénieur d’instrumentation..................................................................................15
3.3 Diagrammes descriptifs de l’instrumentation.......................................................................15
3.3.1 Le diagramme de flux de processus (PFD)....................................................................15
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