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collection

Programme 2010
Seconde

Sous la direction de
Jean-François Chesné
Marie-Hélène Le Yaouanq

Hélène Gastin
Marc Guignard
Daniel Guillemet
ur
se
es
of
pr
du
re
liv

Les auteurs et les éditions Didier remercient Philippe Dutarte pour ses
conseils avisés, ses idées d’activités et de travaux pratiques qui ont enrichi
la partie Statistique et Probabilités.
Nous remercions également Éric Roxval et Anne-Laure Collinet (professeure
d'anglais) pour la rédaction des exercices de la rubrique English corner.
Couverture : Contours
Mise en pages, schémas et photogravure : STDI

« Le photocopillage, c’est l’usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs.
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« La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les copies ou reproductions
strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les
courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. » (alinéa 1er de l’article 40) – « Cette représentation ou
reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du
Code pénal. ».

© Les Éditions Didier, Paris 2010 ISBN 978-2-278-06389-5 Imprimé en France


Sommaire

Programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Premiers pas en algorithmique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Partie I. Fonctions
Chapitre 1. Modéliser par une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Chapitre 4 Fonctions de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Chapitre 5. Inéquations. Étude de variations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Chapitre 6. Trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89

Partie II. Statistiques et probabilités


Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Chapitre 8. Probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Chapitre 9. Échantillonnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128

Partie III. Géométrie


Chapitre 10. Configurations plans. Repérage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Chapitre 11. Géométrie dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Chapitre 12. Équations de droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Chapitre 13. Vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Raisonnement logique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190

3
B.O. Bulletin officiel n° 30 du 23 juillet 2009
Mathématiques
Classe de seconde

Introduction
La seconde est une classe de détermination. Le programme de mathématiques y a pour fonction :
• de conforter l’acquisition par chaque élève de la culture mathématique nécessaire à la vie en société et à la compréhension
du monde ;
• d’assurer et de consolider les bases de mathématiques nécessaires aux poursuites d’étude du lycée ;
• d’aider l’élève à construire son parcours de formation.
Pour chaque partie du programme, les capacités attendues sont clairement identifiées et l’accent est mis systématiquement
sur les types de problèmes que les élèves doivent savoir résoudre. L’acquisition de techniques est indispensable, mais doit être
au service de la pratique du raisonnement qui est la base de l’activité mathématique des élèves. Il faut, en effet, que chaque
élève, quels que soient ses projets, puisse faire l’expérience personnelle de l’efficacité des concepts mathématiques et de la
simplification que permet la maîtrise de l’abstraction.

Objectif général
L’objectif de ce programme est de former les élèves à la démarche scientifique sous toutes ses formes pour les rendre capables
de :
• modéliser et s’engager dans une activité de recherche ;
• conduire un raisonnement, une démonstration ;
• pratiquer une activité expérimentale ou algorithmique ;
• faire une analyse critique d’un résultat, d’une démarche ;
• pratiquer une lecture active de l’information (critique, traitement), en privilégiant les changements de registre (graphique,
numérique, algébrique, géométrique) ;
• utiliser les outils logiciels (ordinateur ou calculatrice) adaptés à la résolution d’un problème ;
• communiquer à l’écrit et à l’oral.
Dans la mesure du possible, les problèmes posés s’inspirent de situations liées à la vie courante ou à d’autres disciplines.
Ils doivent pouvoir s’exprimer de façon simple et concise et laisser dans leur résolution une place à l’autonomie et à l’initiative
des élèves. Au niveau d’une classe de seconde de détermination, les solutions attendues sont aussi en général simples et
courtes.

Raisonnement et langage mathématiques


Le développement de l’argumentation et l’entraînement à la logique font partie intégrante des exigences des classes de lycée.
À l’issue de la seconde, l’élève devra avoir acquis une expérience lui permettant de commencer à distinguer les principes de
la logique mathématique de ceux de la logique du langage courant et, par exemple, à distinguer implication mathématique
et causalité. Les concepts et méthodes relevant de la logique mathématique ne doivent pas faire l’objet de cours spécifiques
mais doivent prendre naturellement leur place dans tous les chapitres du programme. De même, le vocabulaire et les
notations mathématiques ne doivent pas être fixés d’emblée ni faire l’objet de séquences spécifiques mais doivent être
introduits au cours du traitement d’une question en fonction de leur utilité. Comme les éléments de logique mathématique,
les notations et le vocabulaire mathématiques sont à considérer comme des conquêtes de l’enseignement et non comme des
points de départ. Pour autant, ils font pleinement partie du programme : les objectifs figurent, avec ceux de la logique, à la
fin du programme.

Utilisation d’outils logiciels


L’utilisation de logiciels (calculatrice ou ordinateur), d’outils de visualisation et de représentation, de calcul (numérique ou
formel), de simulation, de programmation développe la possibilité d’expérimenter, ouvre largement la dialectique entre
l’observation et la démonstration et change profondément la nature de l’enseignement.

4
L’utilisation régulière de ces outils peut intervenir selon trois modalités :
• par le professeur, en classe, avec un dispositif de visualisation collective adapté ;
• par les élèves, sous forme de travaux pratiques de mathématiques ;
• dans le cadre du travail personnel des élèves hors du temps de classe (par exemple au CDI ou à un autre point d’accès au
réseau local).

Diversité de l’activité de l’élève


La diversité des activités mathématiques proposées :
• chercher, expérimenter – en particulier à l’aide d’outils logiciels ;
• appliquer des techniques et mettre en œuvre des algorithmes ;
• raisonner, démontrer, trouver des résultats partiels et les mettre en perspective ;
• expliquer oralement une démarche, communiquer un résultat par oral ou par écrit ;
doit permettre aux élèves de prendre conscience de la richesse et de la variété de la démarche mathématique et de la situer
au sein de l’activité scientifique. Cette prise de conscience est un élément essentiel dans la définition de leur orientation.
Il importe donc que cette diversité se retrouve dans les travaux proposés à la classe. Parmi ceux-ci les travaux écrits faits hors
du temps scolaire permettent, à travers l’autonomie laissée à chacun, le développement des qualités d’initiative. Ils doivent
être conçus de façon à prendre en compte la diversité et l’hétérogénéité des aptitudes des élèves.
Le calcul est un outil essentiel pour la pratique des mathématiques dans la résolution de problème. Il est important en classe
de seconde de poursuivre l’entraînement des élèves dans ce domaine par la pratique régulière du calcul mental, du calcul
numérique et du calcul littéral. L’utilisation d’outils logiciels de calcul – sur calculatrice ou sur ordinateur – contribue à cet
entraînement.

Organisation du programme
Le programme est divisé en trois parties,
• Fonctions
• Géométrie
• Statistiques et probabilités
Les capacités attendues dans le domaine de l’algorithmique d’une part et du raisonnement d’autre part, sont transversales et
doivent être développées à l’intérieur de chacune des trois parties. Des activités de type algorithmique possibles sont signalées
dans les différentes parties du programme et précédées du symbole ‡.
Le programme n’est pas un plan de cours et ne contient pas de préconisations pédagogiques. Il fixe les objectifs à atteindre
en termes de capacités et pour cela indique les types de problèmes que les élèves doivent savoir résoudre.

Évaluation des élèves


Les élèves sont évalués en fonction des capacités attendues et selon des modes variés : travaux écrits, rédaction de travaux de
recherche, compte-rendus de travaux pratiques. L’évaluation doit être en phase avec les objectifs de formation rappelés au
début de cette introduction.

1. Fonctions
L’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier :
• un problème se ramenant à une équation du type f (x) = k et de le résoudre dans le cas où la fonction est donnée (définie
par une courbe, un tableau de données, une formule) et aussi lorsque toute autonomie est laissée pour associer au problème
divers aspects d’une fonction ;
• un problème d’optimisation ou un problème du type f (x) > k et de le résoudre, selon les cas, en exploitant les potentialités
de logiciels, graphiquement ou algébriquement, toute autonomie pouvant être laissée pour associer au problème une
fonction.
Les situations proposées dans ce cadre sont issues de domaines très variés : géométrie plane ou dans l’espace, biologie,
économie, physique, actualité etc. Les logiciels mis à la disposition des élèves (tableur, traceur de courbes, logiciels de
géométrie dynamique, de calcul numérique, de calcul formel, etc.) peuvent être utilement exploités.
Par ailleurs, la résolution de problèmes vise aussi à progresser dans la maîtrise du calcul algébrique et à approfondir la
connaissance des différents types de nombres, en particulier pour la distinction d’un nombre de ses valeurs approchées.
Il s’agit également d’apprendre aux élèves à distinguer la courbe représentative d’une fonction des dessins obtenus avec un
traceur de courbe ou comme représentation de quelques données. Autrement dit, il s’agit de faire comprendre que des
dessins peuvent suffire pour répondre de façon satisfaisante à un problème concret mais qu’ils ne suffisent pas à démontrer
des propriétés de la fonction.

Mathématiques Classe de seconde 5


6
2. Géométrie
L’objectif de l’enseignement de la géométrie plane est de rendre les élèves capables d’étudier un problème dont la résolution
repose sur des calculs de distance, la démonstration d’un alignement de points ou du parallélisme de deux droites, la
recherche des coordonnées du point d’intersection de deux droites, en mobilisant des techniques de la géométrie plane
repérée.
Les configurations étudiées au collège, à base de triangles, quadrilatères, cercles, sont la source de problèmes pour lesquels
la géométrie repérée et les vecteurs fournissent des outils nouveaux et performants.
En fin de compte, l’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier un problème d’alignement de points, de parallélisme
ou d’intersection de droites, de reconnaissance des propriétés d’un triangle, d’un polygone – toute autonomie pouvant être
laissée sur l’introduction ou non d’un repère, l’utilisation ou non de vecteurs.

Mathématiques Classe de seconde 7


Dans le cadre de la résolution de problèmes, l’utilisation d’un logiciel de géométrie dynamique par les élèves leur donne une
plus grande autonomie et encourage leur prise d’initiative.
La définition proposée des vecteurs permet d’introduire rapidement l’addition de deux vecteurs et la multiplication d’un
vecteur par un nombre réel. Cette introduction est faite en liaison avec la géométrie plane repérée. La translation, en tant
que transformation du plan, n’est pas étudiée en classe de seconde.

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S’adressant à tous les élèves de seconde, le programme de géométrie dans l’espace a pour objectif :
• de développer la vision dans l’espace des élèves en entretenant les acquis du collège concernant les solides usuels ;
• d’introduire les notions de plans et droites de l’espace et leurs positions respectives ;
• de fournir ainsi des configurations conduisant à des problèmes aptes à mobiliser d’autres champs des mathématiques
(géométrie plane, fonctions, probabilités) ou de la physique.
Il importe donc tout particulièrement que la géométrie dans l’espace soit abordée tôt dans l’année scolaire.
L’utilisation d’un logiciel de visualisation et de construction est un élément déterminant dans « l’apprentissage de l’espace ».
Les élèves doivent être capable de représenter en perspective parallèle (dite aussi cavalière) une configuration simple et
d’effectuer des constructions sur une telle figure. Ils doivent aussi être capables de mobiliser pour des démonstrations les
théorèmes de géométrie plane.

3. Statistiques et probabilités
Pour des questions de présentation du programme, les cadres relatifs à l’enseignement des statistiques et des probabilités sont
présentés séparément à la suite l’un de l’autre. Pour autant, ces enseignements sont en relation étroite l’un avec l’autre et
doivent faire l’objet d’allers et retours.
Objectifs visés par l’enseignement des statistiques et probabilités à l’occasion de résolutions de problèmes dans le cadre
de l’analyse de données, rendre les élèves capables
• de déterminer et interpréter des résumés d’une série statistique ;
• de réaliser la comparaison de deux séries statistiques à l’aide d’indicateurs de position et de dispersion, ou de la courbe des
fréquences cumulées ;
dans le cadre de l’échantillonnage
• faire réfléchir les élèves à la conception et la mise en œuvre d’une simulation ;
• sensibiliser les élèves à la fluctuation d’échantillonnage, aux notions d’intervalle de fluctuation et d’intervalle de confiance
et à l’utilisation qui peut en être faite.

Mathématiques Classe de seconde 9


Objectifs visés par l’enseignement des statistiques et probabilités à l’occasion de résolutions de problèmes
dans le cadre des probabilités, rendre les élèves capables :
• d’étudier et modéliser des expériences relevant de l’équiprobabilité (par exemple, lancers de pièces ou de dés, tirage de
cartes) ;
• de proposer un modèle probabiliste à partir de l’observation de fréquences dans des situations simples ;
• d’interpréter des événements de manière ensembliste ;
• de mener à bien des calculs de probabilité.
Les situations étudiées concernent des expériences à une ou plusieurs épreuves.
• La répétition d’expériences aléatoires peut donner lieu à l’écriture d’algorithmes (marches aléatoires).

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Algorithmique (objectifs pour le lycée)
La démarche algorithmique est, depuis les origines, une composante essentielle de l’activité mathématique. Au collège,
les élèves ont rencontré des algorithmes (algorithmes opératoires, algorithme des différences, algorithme d’Euclide,
algorithmes de construction en géométrie). Ce qui est proposé dans le programme est une formalisation en langage naturel
propre à donner lieu à traduction sur une calculatrice ou à l’aide d’un logiciel. Il s’agit de familiariser les élèves avec les grands
principes d’organisation d’un algorithme : gestion des entrées-sorties, affectation d’une valeur et mise en forme d’un calcul.
Dans le cadre de cette activité algorithmique, les élèves sont entraînés :
• à décrire certains algorithmes en langage naturel ou dans un langage symbolique ;
• à en réaliser quelques uns à l’aide d’un tableur ou d’un petit programme réalisé sur une calculatrice ou avec un logiciel
adapté ;
• à interpréter des algorithmes plus complexes.
Aucun langage, aucun logiciel n’est imposé.
L’algorithmique a une place naturelle dans tous les champs des mathématiques et les problèmes posés doivent être en
relation avec les autres parties du programme (fonctions, géométrie, statistiques et probabilité, logique) mais aussi avec les
autres disciplines ou la vie courante.
À l’occasion de l’écriture d’algorithmes et de petits programmes, il convient de donner aux élèves de bonnes habitudes de
rigueur et de les entraîner aux pratiques systématiques de vérification et de contrôle.

Notations et raisonnement mathématiques (objectifs pour le lycée)


Cette rubrique, consacrée à l’apprentissage des notations mathématiques et à la logique, ne doit pas faire l’objet de séances de
cours spécifiques mais doit être répartie sur toute l’année scolaire.

Mathématiques Classe de seconde 11


Premiers pas
en algorithmique

1. Premiers exemples d’algorithmes (page 8)


C Ce programme de construction permet de construire la médiatrice et le milieu I de [AB].

D Pour chacun des nombres 5 ; 7 ; 3 et 8,3 on obtient son double.

2. Algorithme et programme informatique


Exercice 1 (page 9) Exercice 2 (page 9)
ENTRÉES : Demander un nombre ENTRÉES : Demander deux nombres
TRAITEMENT : Élever au carré TRAITEMENT : Ajouter les deux nombres
SORTIE : Annoncer le résultat Diviser par 2
SORTIE : Annoncer le résultat
Exercice 3 (page 9)
Différents traitements sont possibles.
ENTRÉES : Placer trois points A, B, C
TRAITEMENT et SORTIE : Construire le milieu I de [AC]
Construire le symétrique D de B par rapport à I

3. Variable et affectation
A Exercice 1 (page 10)
Le résultat affiché est 12.
Exercice 2 (page 10) Exercice 3 (page 10)
VARIABLES : a, b, c, m nombres VARIABLES : a, b, c, d nombres
ENTRÉES : Saisir a ENTRÉES : Saisir a
Saisir b TRAITEMENT : b prend la valeur a – 4
Saisir c c prend la valeur b ¥ 2
TRAITEMENT : m prend la valeur (a + b + c)/3 d prend la valeur c + 8
SORTIE : Afficher m SORTIE : Afficher d

C Exercice (page 12)


Algorithme 2 Contenus des variables Algorithme 3 Contenus des variables
VARIABLES : a, b, c, d et x VARIABLES : a et x
sont des nombres sont des nombres
ENTRÉES : Saisir x x:5 ENTRÉES : Saisir x x:5
TRAITEMENT : TRAITEMENT :
x:5 a:9 x:5 a:9
a prend la valeur x + 4 a prend la valeur x + 4
b prend la valeur 2 ¥ a x:5 a : 9 b : 18 a prend la valeur 2 ¥ a x:5 a : 18
c prend la valeur b – 3 x:5 a : 9 b : 18 c : 15 a prend la valeur a – 3 x:5 a : 15
d prend la valeur c – x x:5 a : 9 b : 18 c : 15 d : 10 a prend la valeur a – x x:5 a : 10
SORTIE : Afficher d Affichage de 10 SORTIE : Afficher a Affichage de 10

12
Ces deux algorithmes correspondent au programme de calcul :
– Choisir un nombre.
– Ajouter 4.
– Multiplier par 2.
– Soustraire 3.
– Soustraire le nombre de départ.
L’algorithme 2 introduit une variable différente pour chaque nombre à stocker en mémoire, soit 5 variables. Le
programme utilisera 5 « espaces » différents en mémoire.
L’algorithme 3 n’utilise que 2 variables mais peut paraître moins lisible dans un premier temps.
Le programme utilisera moins de place en mémoire.

4. Structure alternative : « Si… Alors… Sinon. »


Exercice (page 12)
VARIABLES : n nombre
ENTRÉE : Saisir n
TRAITEMENT et SORTIE :
Si n a pour reste 0 dans la division par 7 Alors
Afficher « nombre multiple de 7 »
Sinon
Afficher « nombre non multiple de 7 »
FinSi

5. Structures itératives : boucles


A Exercice 1 (page 13) Exercice 2 (page 13)
VARIABLES : S, i nombres VARIABLES : S, n, i nombres // n est le nombre d’années
ENTRÉE : Saisir S ENTRÉE : Saisir S
TRAITEMENT : Saisir n
Pour i allant de 1 à 15 Faire TRAITEMENT :
S prend la valeur S ¥ 1,04 Pour i allant de 1 à n Faire
FinPour S prend la valeur S ¥ 1,04
SORTIE : Afficher S FinPour
SORTIE : Afficher S

Exercice page 14
L’algorithme 6 affiche successivement les nombres 7 ; 14 ; L’algorithme 7 affiche 512
21 ; 28 ; 35 ; 42 ; 49 ; 56 ; 63. État des variables dans la boucle :
État des variables dans la boucle :
i:1 n:7 i:1 n:2
i:2 n : 14 i:2 n:4
i:3 n : 21 i:3 n:8
i:4 n : 28 i:4 n : 16
i:5 n : 35 i:5 n : 32
i:6 n : 42 i:6 n : 64
i:7 n : 49 i:7 n : 128
i:8 n : 56 i:8 n : 256
i:9 n : 63 i:9 n : 512

Premiers pas en algorithmique 13


B Exercice 1 (page 15)
Pour S = 4 800 € on obtient l’état des variables suivant
Algorithme 8 Algorithme 9 Contenus des variables
Saisir S S : 4 800 Saisir S S : 4 800
n prend la valeur 0 S : 4 800 n:0 n prend la valeur 0 S : 4 800 n:0
Tant que S ≤ 6 000 Faire S : 4 992 n:1 Répéter S : 4 992 n:1
S prend la valeur S ¥ 1,04 S : 5 191,68 n:2 S prend la valeur S ¥ 1,04 S : 5 191,68 n:2
n prend la valeur n + 1 n prend la valeur n + 1
S : 5 399,3472 n:3 S : 5 399,3472 n:3
FinTantque Jusqu’à S > 6 000
S : 5 615,321088 n:4 S : 5 615,321088 n:4
S : 5 839,933932 n:5 S : 5 839,933932 n:5
S : 6 073,531289 n:6 S : 6 073,531289 n:6
Afficher n Affichage de 6 Afficher n Affichage de 6

Exercice 2 (page 15)


Il faut garder en mémoire le montant S de départ et l’on doit donc introduire une nouvelle variable, que l’on notera s
afin de calculer les montants successifs à chaque passage dans la boucle.
Algorithme 8 modifié : Algorithme 9 modifié :
VARIABLES : s, S, n nombres VARIABLES : s, S, n nombres
ENTRÉE : Saisir S ENTRÉE : Saisir S
INITIALISATION : n prend la valeur 0 INITIALISATION : n prend la valeur 0
s prend la valeur S s prend la valeur S
TRAITEMENT : TRAITEMENT :
Tant que s ≤ 2 ¥ S Faire Répéter
s prend la valeur s ¥ 1,04 s prend la valeur s ¥ 1,04
n prend la valeur n + 1 n prend la valeur n + 1
FinTantque Jusqu’à s > 2 ¥ S
SORTIE : Afficher n SORTIE : Afficher n

Exercice 3 (page 15)


Algorithme avec la structure Tantque…FinTanque :
VARIABLES : a, n nombres
ENTRÉE : Saisir a
INITIALISATION : n prend la valeur 0
TRAITEMENT :
Tantque 2n < a Faire
n prend la valeur n + 1
FinTanque
SORTIE : Afficher n

Exercices pages 18-19


1 On obtient toujours 0. On peut comprendre sur un exemple générique avec les chiffres 2, 7 et 3 en effectuant
l’addition :
273 Dans la colonne des unités, on obtient 2 ¥ ( 2 + 7 + 3) unités,
+ 237 dans la colonne des dizaines, on obtient 2 ¥ ( 2 + 7 + 3) dizaines,
+ 723 dans la colonne des centaines, on obtient 2 ¥ ( 2 + 7 + 3) centaines.
+ 732
+ 372
+ 327
––––––––

14
La somme est donc 2 ¥ (2 + 7 + 3) ¥ 100 + 2 ¥ (2 + 7 + 3) ¥ 10 + 2 ¥ (2 + 7 + 3) = (2 + 7 + 3) ¥ 222.
En divisant cette somme par 222 et en retranchant la somme 2 + 7 + 3 des chiffres, on obtient donc 0.
De façon générale :
Si les trois chiffres sont a, b, c (1  a, b, c ≤ 9), en ajoutant tous les nombres écrits on obtient
2(a + b + c) centaines + 2(a + b + c) dizaines + 2(a + b + c) unités = (a + b + c) ¥ 222.
( a  b  c ) ¥ 222
Et – ( a  b  c )  0.
222

3 a:5; b:7; c:6 4 a:5; b:–1

5 a:4; b:1; c:–3 6 a:9; b:9; c:9

7 1. Il semble que l’on obtienne des carrés d’entiers.


2. Sans réduire le nombre de variables : En réduisant le nombre de variables :
VARIABLES : a, b, c, d nombres VARIABLES : a, b nombres
ENTRÉES : Saisir a ENTRÉES : Saisir a
TRAITEMENT : b prend la valeur a – 6 TRAITEMENT : b prend la valeur a – 6
c prend la valeur b ¥ a b prend la valeur b ¥ a
d prend la valeur c + 9 b prend la valeur b + 9
SORTIE : Afficher d SORTIE : Afficher b

8 1. On obtient l’affichage des nombres 0 ; – 32 ; 12.


État des variables
x prend la valeur 7 x:7
y prend la valeur 2 x:7 y:2
z prend la valeur 2x – y x:7 y:2 z : 12
y prend la valeur 2y – 3z x:7 y : -32 z : 12
x prend la valeur 5z + y – 4x x:0 y : -32 z : 12

2. Il semble que x contienne toujours 0.

Premiers pas en algorithmique 15


3. En entrant les nombres a, b et c dans les variables x, y, z, on obtient :
x prend la valeur a x:a
y prend la valeur b x:a y:b
z prend la valeur 2x – y x:a y:b z : 2a-b
y prend la valeur 2y – 3z x:a y : 5b – 6a obtenu par z : 2a – b
2b – 3(2a – b)
x prend la valeur 5z + y – 4x x : 0 obtenu par y : 5b – 6a z : 2a – b
5(2a – b) + 5b – 6a – 4a

9
1. Remarque : on peut réduire à 1 variable p.
VARIABLES : p, q nombres VARIABLE : p nombre
ENTRÉES : Saisir p ENTRÉES : Saisir p
TRAITEMENT : q prend la valeur p + 0,196 ¥ p TRAITEMENT : p prend la valeur p + 0,196 ¥ p
SORTIE : Afficher q SORTIE : Afficher p

2.
VARIABLES : p, n, t nombres //p : prix ; n : nombre d’articles ; t : TVA
ENTRÉES : Saisir p
Saisir n
Saisir t
TRAITEMENT : p prend la valeur p + t ¥ p
SORTIE : Afficher p

10 Algorithme en langage naturel :


Demander le nombre de personnes.
Multiplier 200 € par ce nombre. // On obtient le prix total des forfaits.
Ajouter 600 €. // On obtient le coût total.
Diviser par le nombre de personnes. // On obtient la part qui revient à chacun.

Algorithme formalisé :
VARIABLES : n, f, t, p nombres // n : nombre de personnes, f : prix des forfaits, t : coût total,
ENTRÉES : Saisir n p : part qui revient à chacun
TRAITEMENT : f prend la valeur 200 × n
t prend la valeur F + 600
p prend la valeur t/n
SORTIES : Afficher t, p

11
Instructions État des variables L’algorithme affiche donc 25 ; 44 ; 7.
Si la variable s contient un nombre de
Variables : s, h, m entiers secondes, cet algorithme exprime cette
Entrées : Saisir s s : 92 647 durée en heures, minutes, secondes :
Traitement : 92 647 s = 25 h 44 min 7 s.
s : 92 647 h : 25
h prend la valeur E(s/3 600)
s prend la valeur s – 3 600 ¥ h s : 2 647 h : 25
m prend la valeur E(s/60) s : 2 647 h : 25 m : 44
s prend la valeur s – 60 ¥ m s:7 h : 25 m : 44

16
12 1. Pour h = 14, m = 45, l’algorithme fait afficher (15 , 46).
Pour h = 8, m = 59, l’algorithme fait afficher (9, 0).
2. Il semble qu’un horaire étant donné, cet algorithme fasse afficher l’horaire une minute plus tard.
3. Si on entre h = 0 et m = 5, l’algorithme affiche (0, 6) puis « on a changé de jour », ce qui est faux.

13 Voir aussi sur le site Internet www.didiermathx.com


VARIABLES : n, m nombres // n nombre de photocopies,
m montant de la facture en centimes.
ENTRÉES : Saisir n
TRAITEMENT : Si n  20 Alors
m prend la valeur n ¥ 10
Sinon
m prend la valeur 20 ¥ 10 + (n – 20) ¥ 8
FinSi
SORTIES : Afficher m

14 Voir aussi sur le site Internet www.didiermathx.com


VARIABLES : n nombre // n nombre auquel arrive le joueur.
ENTRÉES : Saisir n
TRAITEMENT et SORTIES :
Si n est multiple de 35 Alors
Dire « Fizzbuzz »
Sinon
Si n est multiple de 5 Alors
Dire « Buzz »
Sinon
Si n est multiple de 7 ou commence par 7 Alors
Dire « Fizz »
Sinon
Dire le nombre n
FinSi
FinSi
FinSi

15 1. Le résultat affiché est 55. Ce programme calcule la somme 1 + 2 + 3… + n.


2. Programme modifié :

16 1. Pour n = 35, le résultat affiché est 2 ; pour n = 55, on obtient 0.


2. u est le reste de la division euclidienne de n par 11.

Premiers pas en algorithmique 17


17 Voir aussi sur le site Internet www.didiermathx.com
VARIABLES : C, i, D entiers
INITIALISATION :
C prend la valeur 0 // C est le compteur
TRAITEMENT :
Pour i allant de 1 à 500 Faire
D prend la valeur NbAlea(1; 6)
Si D = 1 Alors
C prend la valeur C + 1
FinSi
FinPour
SORTIE : Afficher C

18 1.
n 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Affichage de c 3 2 4 2 4 3 4 2 6

La variable c compte le nombre de diviseurs (positifs) de n.


2. Le résultat affiché est 2 quand n est un nombre premier et uniquement dans ce cas.

19 1. Des exemples :
x 6 12 20 6
y 5 3 15 6
Affichage de z 30 36 300 36

Cet algorithme semble afficher le produit des deux nombres entrés en x et en y.

Pour aller plus loin


Il s’agit de la « multiplication à l’égyptienne » obtenue uniquement à l’aide de duplication. Sur l’exemple x = 20 et y = 15
observons ce procédé :
x y z Commentaires
ENTRÉE 20 15 Le produit xy est 20 ¥ 15
INITIALISATION 20 15 0
TRAITEMENT 10 30 0 Le produit xy n’a pas changé :
20 ¥ 15 = 10 ¥ 30
5 60 0 Le produit xy n’a pas changé :
20 ¥ 15 = 5 ¥ 60
4 60 60 Ici le produit xy a changé :
20 ¥ 15 = 4 ¥ 60 + 60
On remplace le calcul de 5 ¥ 60 par celui de 4 ¥ 60 en
stockant dans la variable z ce qu’il faudra ajouter au
résultat pour obtenir 5 ¥ 60
2 120 60 On a remplacé le calcul de 4 ¥ 60 par celui de 2 ¥ 120 :
20 ¥ 15 = 2 ¥ 120 + 60
1 240 300 A l’étape suivante x serait égal à 0, donc on s’arrête.
20 ¥ 15 = 1 ¥ 240 + 60 est bien contenu dans la variable z.

Remarque : Ce procédé de multiplication revient à écrire le nombre entré dans x comme somme de puissances de 2.

18
20 On prend pour n un nombre entier naturel.
Si n > 20, on enlève 4 autant de fois qu’il le faut ; on obtient un nombre inférieur ou égal à 20.
Il suffit donc d’observer ce qui se passe pour n compris entre 0 et 20.
Pour n = 0, le programme affiche continuellement 0.
Pour n = 20, le programme ne fait rien.
Pour n = 4, n = 8, n = 12, n = 16, on obtient 20 à une étape donc le programme ne fait plus rien ensuite.
Pour les autres valeurs, une liste de nombres semble se répéter indéfiniment.
On peut regrouper ces nombres en deux familles :
– Pour n = 2, n = 6, n = 10, n = 14, n = 18, on obtient 18 à une étape, suivi de la liste de nombres 18 ; 54 ; 50 ; 46 ; 42 ; 38 ;
34 ; 30 ; 26 ; 22 répétée indéfiniment.
– Pour n = 1, n = 3, n = 5, n = 7, n = 9, n =11, n =13, n =15, n = 17, n = 19, on obtient 17 à une étape, et la liste de nombres
17 ; 51 ; 47 ; 43 ; 39 ; 35 ; 31 ; 27 ; 23 ; 19 ; 57 ; 53 ; 49 ; 45 ; 41 ; 37 ; 33 ; 29 ; 25 ; 21 est ensuite répétée indéfiniment.
De façon générale :
– Si n = 0, le programme affiche 0 continuellement.
– Si n = 20, le programme ne fait rien.
– Si n est un multiple de 4 non nul et autre que 20, le programme affiche 20 à une étape puis ne fait plus rien.
– Si n est un nombre pair non multiple de 4, le programme répète indéfiniment la liste 18 ; 54 ; 50 ; 46 ; 42 ; 38 ; 34 ; 30 ;
26 ; 22 à partir d’une certaine étape.
– Si n est impair, le programme répète indéfiniment la liste 17 ; 51 ; 47 ; 43 ; 39 ; 35 ; 31 ; 27 ; 23 ; 19 ; 57 ; 53 ; 49 ; 45 ; 41 ;
37 ; 33 ; 29 ; 25 ; 21 à partir d’une certaine étape.
Remarque : Ce programme ne s’arrête pas, on évite donc de parler d’algorithme. On signalera que ce type de programme
est à éviter en informatique…

Premiers pas en algorithmique 19


Modéliser
par une fonction 1
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :

1 a. A 1; 2 B - 2 ; 1 C 0 ; 2 D - 1; - 1 E 2 ; 0.
b. Les abscisses de B, C et A sont : – 2 ; 0 et 1.
c. Les ordonnées de A, C et E sont : 2 ; 2 et 0.

2 1. Il représente la température en °C en fonction du temps en heure (h) sur une journée.


2. 4 °C, 0 °C et environ 3 °C.
3. 4 °C à 15 h environ et à 18 h. 0 °C à 8 h.
4. Entre 0 et 8 h.

3 c.

4 1. a. 2 b. f - 1  - 2 c. – 2 ; 2 et 3.
2. a. g est affine non linéaire.
b.
x 0 2 5/3
g(x) –1 5 4

Activité 1. Tableau de données et graphiques


1. y  - 28
2.
t(s) 2 3 5 8 22
y(n) – 28 – 37 – 50 – 28 – 35

3. 2 fois.
4. a. Oui.
b. L’image de 2 par f est – 28. 2 et 8 sont des antécédents de – 28 par f.
c. Non : par exemple à y  - 28 correspondent plusieurs valeurs de t.

Activité 2. Programme de calcul et formule


A. 1. 25 ; – 8.

20
2.
Nombre x 3 –8 1,6 1
Image de x 25 –8 20,8 19

3. a. f 1, 6  20 , 8 ; f - 2  10 ; f 5  31.


b. f x   x  4 ¥ 3  4
B. 1. Choisir un nombre.
L’élever au carré.
Multiplier par 4.
Soustraire 23.
2. g 1  - 19 et g - 5  77
13  23  36 ; 36  4  9. Les deux antécédents de 13 par g sont 3 et – 3.

Activité 3. Des fonctions partout… ou presque


1. Il s’agit d’un tableau statistique.
Le poids n’est pas fonction de la taille ni la taille fonction du poids.
2. Formule donnant la fréquence en fonction de la tension.
3. Formule donnant la somme en dollars en fonction de celle en euros.
4. Fonction de 2 variables donnant l’IMC en fonction du poids et de la taille.
5. Fonction donnant le nombre de diviseurs d’un entier non nul (discret).
6. Fonction donnant la température en fonction de l’altitude (représentation contraire aux habitudes).

Activité 4. Nombres réels et intervalles


1. 2.
– 3,5 –2 –1 0 1 √2 7
3
d b a c

c. 6 Œ ÈÍ ;   ÍÈ
7
3. a. 1ŒÈÎ0 ; 2 ˘˚ b. - p œ] - 2 ; - 1[ d. - 3 œ] -  ; - 3,5]
Î3 Î
4. a. Vrai b. Faux c. Faux d. Vrai

Activité 5. Aire et fonction


A. 1. D 2. a. b. x  2   12
x3   15
x 7 imp. x ⭐ 6
x6   12
x  -1 imp x ⭓ 0
x  4,5   15,75
x0 0
3.
x 0 2 3 4,5 6
 0 12 15 15,75 12
C

A B

Chapitre 1. Modéliser par une fonction 21


4. a. x doit appartenir à [0 ; 6].
b. (A) oui pour x = 3 ; (B) pas obtenu ; (C) pas obtenu ; (D) oui pour x = 2 ou x = 3 ou x = 4,5 ou x = 6.
B. x -4 Æ x - 4 Æ x - 42 Æ - x - 42 Æ - x - 42  16
x Æ - x - 42  16
x 0 1 2 2,6 3 4 5 6
Aire de AMNP 0 7 12 14,04 15 16 15 12

16

10

0 1 2 3 4 5 6 x

Bilan (A) x  3 ou x  5. La courbe dit qu’il y a 2 solutions et le tableau les donne.


(B) Avec la courbe x ª 1,2.
(C) Cela n’est pas possible. On le voit sur la courbe ou avec la formule - x - 42  16 est forcément inférieur ou égal à 16.
(D) x Œ2 ; 6 . On utilise la courbe et le tableau.
Pour (A), (B) et (C) on peut aussi remonter le programme de calcul.
Le tableau ne donne que quelques valeurs mais elles sont exactes.
La courbe donne f x  pour toutes les valeurs de x de [0 ; 6] mais ce sont des valeurs approchées.
Le programme de calcul ou la formule permettent de faire des calculs exacts mais sont plus difficiles à manipuler.

Activité 6. Relier les points ?


a. La fonction donne le prix en euros en fonction du nombre de places. La variable est le nombre de places.
C’est un entier naturel : on choisit donc le premier graphique non relié.
b. La fonction donne la température en degrés Celsius (°C), le 8 décembre 2009, en fonction de l’heure. La variable est
l’heure.
C’est un nombre réel de [0 ; 22] : on choisit le second graphique relié.

Activité 7. Ma calculatrice a de la mémoire


1. Pour x  2,1 on a tapé sur 32 touches (y compris « entrée »).
Pour x  3,141759682 sur 80 touches.
2. a. Sur 25 touches en tout.
b. Sur 33 touches en tout.
3. Dans le premier cas, on a économisé 7 touches.
Dans le second cas, on a économisé 47 touches.

22
TP 1. Pour une aire égale à 3 cm2
1. M1 M2
O A

N2

N1

2.
OM 1 2 3 4 5 6
BN 1 2 3 4 5 6
ON 5 4 3 2 1 0
 2,5 4 4,5 4 2,5 0
x 6 - x 
3. x Œ0 ; 6 ; ON  6 - x ; ire OMN  .
2
x 6 - x 
4. a.  x   ;  est définie sur [0, 6].
2
c. On doit les relier : x est un réel de [0 ; 6].
d. y

0
0 1 1,25 4,75 x

5. Placer M à environ 1,25 ou 4,75 cm de O.

TP 2. Fabriquer une boîte suffisamment grande


A. 1. a. OK b. OK 2. a. b. Non : AM Œ0,5 .
B. 1. et 2. : OK
3. a. B2 :  10 - 2 * A 2 D2 :  A 2 C 2 :  B 2 Ÿ 2 E2 :  C 2 * D 2
3. b. OK 4. Par exemple x  1,5
5. a. x  AM v x   10 - 2 x 2 ¥ x avec x Œ0 ; 5 b. v x 
72
C. 3. a. 2 antécédents b. x  2 et x ª 1,4 c. x Œ] 1,4 ; 2 [

Chapitre 1. Modéliser par une fonction 23


TP 3. Estimer la profondeur d’un puits
A. 1. 5 m
2. p  5 t 2 avec p profondeur en m et t temps compté en s.
3. Pour t = 2 s, p = 20 m et pour t = 3 s, p = 45 m.
p p
B. 1. g définie sur [ 0 ;   [ par g : p a t  
4,9 330
2. e. Pour 1 s, environ 4,8 m ; pour 2 s, environ 18,5 m ; pour 3 s, environ 40,6 m.

TP 4. Comparer des aires


A. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com.
B. 1. x Œ0 ; 4
  GBA
2. a. GEF rectangle en E car EF // AB et AB ^ AD et GFE   45 ° donc GEF rectangle isocèle en E.
AB  EF ¥ AE 16 - x  ¥ x 1
EF  AG - AE  8 - x. Donc  x     x 16 - x 
2 2 2
8  4  ¥ 4
b.  ABCD   24. Comme  ABCD   ABFE   EFCD
2
 ABCD
 ABFE   EFCD €  ABFE 
2
 
c. 12 a un seul antécédent par f : f 8 - 2 10  12 , c’est 8 - 2 10 8 - 2 10 ª 1,68.
On déduit que 8 - 2 10 est l’unique antécédent de 12 par f et donc la valeur de x pour laquelle les trapèzes ABFE et
EFCD ont la même aire.

TP 5. Faire le point sur la réduction graphique de f(x) = k


2. a. f 3  3 ; f 4  2 ; f 5  - 1.
Pour x  3, f x  2. Pour x  4, f x   2. Pour x  5, f x  2.
b. f x   2 signifie que le point de la courbe qui a pour abscisse x a son ordonnée égale à 2.
c. y

2
1

–2 –1 0 1 4 5 x

d. Il y a 4 valeurs de x pour les f x   2 ; 4 ; 1 ; – 1 et – 1,8 environ.


3. Pour trouver tous les nombres tels que f x   2 :
– je place 2 sur l’axe des ordonnées,
– je repère tous les points de la courbe d’ordonnée égale à 2,
– je lis les abscisses de ces points : ce sont les solutions.

TP 6. Un tour de vis
2
1. On mesure L  57 et L1 ª 35. Donc L ⭐ 60 et L  38. La vis n’est pas conforme.
3
2.
L en mm 8 18 28 48 60 70 80 90
L1 en mm (à 0,1 près) 5,3 12 18,7 32 40 43,3 46,7 50

24
3. a. L1

50

17 ≈

10

0 10 25 90 L

2 1
b. Si L Œ[ 8 ; 60 ] , f L 
L et si L Œ] 60 ; 100 ], f L  L  20
3 3
Sur [8 ; 60] f est une fonction linéaire et sur ]60 ; 100] f est une fonction affine.
On déduit le tracé de  f : il est composé de segments de droites.
4. a. D’après la figure : longueur filetée d’une vis de 25 mm = 17 mm environ, celle d’une vis de 50 mm = 90 mm.
50
b. 25 Œ8 ; 60 et f 25  soit environ 16,7 mm.
3
1 1
L  20  50 € L  30 € L  90 mm.
3 3

TP 7. D’un algorithme de calcul à une fonction


A. 1. n, a, b et c.
2. Avec le nombre 2 :
n a b c
2 6 12 16

Avec le nombre – 6 :
n a b c
–6 –2 12 16

B. 2. a. Conjecture : le résultat semble être un carré parfait.


b.
n a b c
x x+4 x(x + 4) x(x + 4) + 4

c. x x  4  4  x 2  4 x  4  x  22

Pour aller plus loin

1. calc s’applique à la variable n. Son image est c.

Chapitre 1. Modéliser par une fonction 25


Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 25 1. À 13, on associe 1 ; à 5, on associe 2 et à 21,
on associe 0.
1 a. 32 b. 18
2. Oui.
2 a. 5 b. 8
26 À 5 : on associe 1 et 5.
3 a. 4 b. 3 À 12 : on associe 1, 2, 3, 4, 6 et 12.
-1 5 On ne définit pas une fonction.
4 a. b.
4 4
27 a. 6 est l’image de 3 par f.
5 a. 1 b. – 1
b. 3 est antécédent de 6 par f.
6 a. 399 b. 899 c. 3 a pour image 6 par f.
d. 6 a pour antécédent 3 par f.
7 9 x2 - 4

8 2 x2  6 x  4 28 a. – 3 est l’image de 5 par f.


b. 5 est antécédent de – 3 par f.
9 2 x2  3 x 1 c. 5 a pour image – 3 par f.

10 4. 11 7 d. – 3 a pour antécédent 5 par f.

12 1 13 Vrai 29 Voir corrigé en fin de manuel.

14 Faux 15 2 30 1. 5 a
A 75 –2a
A 12

B 225
5a B 36.
–2a
1
16 17 0
3 2. A x   3 x 2 B x   3 x 2  9 x 2 .
18 La rouge car f 1  3.
31 1. Demander un nombre ; l’élever au carré ; multi-
plier par – 1.
ENTRAÎNEMENT
2. Demander un nombre ; multiplier par – 1 et élever
19 1. 58 cm à la naissance : plus grand que la au carré.
« normale ». 65 cm à 9 mois : plus petit que la « normale ».
2. 70 cm. 32 Voir corrigé en fin de manuel.
3. Entre 8 et 9 mois.
33 1. h : x a x x  3
4. On peut remplacer « dépend de » par « est fonction
de » dans la phrase b. 2. h 0  0 h 3  18 h - 3  0

20 Dans les phrases a, c et d. 34 a. f 1  5 f - 1  11 f 2  8


b. f 1  6 f - 1  18 f 2  3
21 Non. 1 3 3
c. f 1  f - 1  f 2 
2 4 7
22 Voir corrigé en fin de manuel. 13
d. f 1  8 f - 1  2 f 2 
8 2
23 2. a. L ¥ l  8 b. Pour l Œ˘˚ 0 ; 8 ˘˚ , L 

24 BC2  AC2 - 16
l 35 f - 2  22 f
1
3
 1 f  2  8 - 4 2

Celle qui à AC2 associe BC2 : 36 1. f 1  4 f - 5  - 14


x a x 16 définie sur ] 0 ;   [ .
Celle qui à AC associe BC :
f  41  74 f  7  3 7 1

2. f x   1 € x  0
x a x 2  16 définie sur ] 0 ;   [ .
f x   - 5 € x  - 2
Celle qui à BC associe AC :
1 1
x a x 2 - 16 définie sur ] 4 ;   [ . f x   € x  -
4 4

26
37 a. Demander un nombre ; l’élever au carré ; 44 1. V ¥ t  1
ajouter 1. 2. On peut agir sur la vitesse.
b. Demander un nombre ; ajouter 1 ; élever au carré. 3. Pour représenter graphiquement les résultats on met
c. Demander un nombre ; soustraire 2 ; élever au carré ; v en abscisse et t en ordonnée.
ajouter 3. 1
4. t  f V  où f V  
d. Demander un nombre ; ajouter 5 ; diviser par 2. V
5 45
e. Demander un nombre ; ajouter .
2 Prix en 
f. Demander un nombre ; ajouter 2 ; diviser par le
nombre donné au départ. 8,0

38 1. a. T ⭐ 900
b. Résoudre f T   440 4,0
c. f T  ⭓ 20
2. Comme f T   20 T et f T   440 0,8
alors 20 T  440 € T  484 . 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Nb.
de kiwis
39 1.
On ne relie pas ces points car le nombre de kiwis est un
x 2 3,5 4 x entier.
f(x) 8 14 16 4x
46 Voir corrigé en fin de manuel.
2. a.
47 – 1,5 : a comme antécédent – 3,5.
x 2 3,5 4 x
4 : n’a pas d’antécédent.
f(x) 4 12,25 16 x2 1 : a comme antécédents – 6 ; – 2 et 3,8 (environ).
b. 3,5 : a comme antécédent 3.
0 : a comme antécédents – 5,5 ; – 2,4 et 4.
x 2 3,5 6 x
f(x) 8 11 16 2x + 4 48 a.
x –4 –2 0 1 2
40 1. a. 3 b. 8 c. 64 d. 55
f(x) 2 4 3 1 –2
2. Demander un nombre ; ajouter 5 ; élever au carré ;
retrancher le carré du nombre donné, afficher le résultat. b.
3. On observe que les coefficients résultats sont des x –4 –2 0 2 3
multiples de 5. f(x) –1 0 1 1 –2
4. n  52 - n 2  n  5 - n n  5  n  52 n  5
2 n  5 entier donc n  52 - n 2 multiple de 5. 49 1.
V
41 1.  1/ 2 * B1
30
2. Dans C2  1/ 2 * C1
26
Dans E2  1/ 2 * E1 25
3. On obtient le tableau de valeurs de f.
20
4.  1/ 2 * B1 
16
nRT U 15
42 a. V  b. I 
P R
10
T2 at 2
c. L  g ¥ d. r 
4 p2 4 p2
5
43 a. Le côté du carré.
b. La durée d’utilisation du fer. 0
70 80 100 120 140 160 180 200 P
c. La hauteur de la pyramide. 76 83

Chapitre 1. Modéliser par une fonction 27


2. a. On doit relier les points, le volume pouvant 3. f x  ⭐ 0 si et seulement si x Œ[ 0 ; 2 ] » [ 8 ; 12 ] .
prendre toutes les valeurs de l’intervalle [76 ; 200].
b. Voir figure. 56 1.
Pour une pression de 140 cm de mercure
3. a. 16 environ le volume est de 16 cm3 environ.
x 0 2 4 6 8 10 12 14 16
C’est pour une pression de 83 cm de mer-
g(x) 0 152 208 216 224 280 432 728 1 216
b. 86 environ cure environ que le volume est de 26 cm3. 2. a.
50 1. Le graphique représente la fonction d, distance b. y
balle-capteur en fonction de la variable temps. d est
définie sur l’intervalle [0 ; 0,6].
2. a. d 0,3 ª 0,45
b. Après 0,3 secondes, la balle a parcouru 45 cm.
Sur la chronophotographie, il suffit d’observer le g
11e cliché, le 1er correspondant à 0 s le 2e à 0,03 s, etc.
Il est face à 0,54 ce qui correspond à une distance
parcourue de 1 – 0,54 soit 0,46 m, soit 46 cm.
3. Au bout de 0,32 s. Il s’agit de déterminer l’antécé-
dent par d de 0,5.
4. Pour t ⭓ 0,45 s, d t   1 m. La balle a touché le sol.

51
Images ou antécédents f(x) = y Courbe C f(6)
3 a pour image – 1 f(3) = – 1 D(3 ; – 1) 苸 C
g(6)
2 est un antécédent de 5 f(2) = 5 E(2 ; 5) 苸 C
– 2 est l’image de 1 f(1) = – 2 A(1 ; – 2) 苸 C
– 5 est un antécédent de 3 f(– 5) = 3 F(– 5 ; 3) 苸 C
0
0 est un antécédent de 4 f(0) = 4 G(0 ; 4) 苸 C 0 1 2 4 6 8 10 12 14 16 x
– 2 a pour image 4 f(– 2) = 4 B(– 2 ; 4) 苸 C
3. a. f x   52 x .
52 1. f - 2  6 2. f 0  2 b. Voir graphique.
3. f 2  - 3 4. f 3  5 c. g 6  f 6. C’est donc l’artisan le moins cher.
5. f 0  0 6. f 3  0 et f - 2  0 d. Pour 4 m3 et 14 m3 les prix sont les mêmes chez les
deux fournisseurs : f(4) = g(4) = 208 et f(14) = g(14) = 728.
53 1. f 1  - 1 donc A 1; - 1 Πf
2. f 2  - 1 donc B 2 ; - 1 57 1. AM Œ0 ; 5
3. f 0  1  f coupe O y au point C 0 ; 1 2. Quand AM  4 l’aire de AMNP vaut 12.

5 3. Non : elle vaut 2 ¥ 21 exactement.


54 1. f 6  1. Oui, est une autre valeur de x telle
2 4. a. f : x a x 25 - x 2
que f x   1. La variable est x et l’ensemble de définition [0 ; 5].
7
2. a. f x   2 si et seulement si x  . b. f 3  3 16  12
2
b. f x   - 2 si et seulement si x Π1; 12 . c. f x   0 si et seulement si x  0 ou x  5.
c. f x   0 si et seulement si x Π2 ; 8 . d. AMNP a une aire nulle si et seulement si M est en A
ou en B.
3. Les réels qui n’ont qu’un seul antécédent par f sont
– 3 et 2.
Pour aller plus loin
55 1. f 4 ⭓ 1. Les valeurs de x, telles que f x  ⭓1,
On applique le théorème de Pythagore dans AMN
sont celles de ÍÈ ; 6˘˙ .
5
Î2 ˚ rectangle en M : MN2  AN2 - AM2  25 - AM2
2. f x   - 2 si et seulement si x Œ] 0 ; 1[. donc l’aire de AMNP est : AM ¥ MN  AM ¥ 25 - AM2 .

28
58 Voir corrigé en fin de manuel. MN x x
62 1.  (Thalès) donc MN 
5 15 3
59 1. x –3 –1 0 1 3 x x2
f x   ¥ 15 - x   5 x -
f(x) –6 2 3 2 –6 3 3
2. a. La courbe donne le nombre d’antécédents et le
2. Élever au carré, puis multiplier par – 1 et enfin ajou- tableau pour leur valeur : 6 et 9.
ter 3. b. Avec le tableau : f 4  14,667 et f 11  14,667.
3. f x   - x 2  3 c. Avec la courbe : 0 et 15.
60 1. R C = 28 cm P
3. a. Ce sont les abscisses des points de la courbe d’or-
donnée 18.
b. ce sont les ordonnées des points de la courbe d’abs-
cisses 4 et 11.
T = 9 cm
c. Ce sont les abscisses des points de la courbe d’or-
N
donnée 0.
x2
F1 : y  - 3 x - 7 F2 : y 
2
F3 : x ¥ y  4 F4 : x  y 2  25
2

A M B
63
2. AM en cm 2 3 5 7 8 A B
10
BM en cm 8 7 5 3 2 F2
T 6 9 15 21 24 F1
R 32 28 20 12 8

3. p1 x   3 x et p2 x   4 10 - x   - 4 x  40
4.
40
p2 F4

p1 F3

–7 0 I 7

10 F3

1 5,7 10

40
5. a. Environ 5,7 b. 3 x  - 4 x  40 donc x  .
7
61 1. a. AM 1 2 3 4
MP 3 2 1 0

b. MBP rectangle en M et isocèle ( $


– 10
B  45 °) donc D C
MP  MB  4 - AM.
3. a. Variable AM, donc  f  0 ; 4 . 64 a. V b. F c. V d. V e. F
b. f x   x 4 - x 
4. a. L’aire de AMPN est égale à 3 cm2 si AM  1 ou 65 a. F b. V
AM  3.
66 1. V 2. F 3. F 4. V
b. L’aire de AMPN est égale à 2 cm2 si AM ª 0,6 ou
AM ª 3,4 . 67 a. F b. V c. V

Chapitre 1. Modéliser par une fonction 29


68 Cette courbe ne représente pas une fonction ! c. Bénéfice positif si q Œ0,7 ; 4 » 6,8 ou nul.

69 Déterminer l’image de – 5 par f 89 1.


Déterminer l’image de 7 par f Par exemple
Déterminer les antécédents de 3 par f x 0 2 5 8 11 13 15 18 20
f(x) 0 488 875 992 1 001 1 027 1 125 1 512 2 000
Travail personnel
Pour les exercices 70 à 83 : voir corrigés en fin de 2. 3. Milliers d’euros
manuel.
APPROFONDISSEMENT
84 1. f 9  2 , f 5  0 ; f 2 et f - 1 n’existent pas et
f 8  3 . 1 200
2. Choisir un nombre / Soustraire 5 / Prendre la racine
carrée du résultat (quand c’est possible).
3. Si x Œ[ 5 ;   [, x - 5 est positif ou nul.
4. ] -  ; 10 ]

85
Entrée Affichage 100
0 1 2 5 8 11 13 15 18 20
1,2 il n’a pas d’image 15,75
– 0,4 il n’a pas d’image 4. Pour que le coût de production reste inférieur à
–3 il n’a pas d’image 1 200 000 €, il faut et il suffit que l’entreprise fabrique
12 3 un volume inférieur à 15,75 m3 (environ).

Pour aller plus loin


86 1. a. V b. F c. V
Pour x Œ9 ; 11
2. V : 2 autres valeurs : une négative, une positive.
3. V 90 1. 4 cm R 4
 donc R 
h
4. F, par exemple f - 3  g - 3. h 12 3


2
1 2 1 h
V h  p R h  p
87 1. R
3 3 3
12 cm p 3
n 2 4 5 9 13 16 24 25 36 49 50 h h
27
h
d(n) 2 3 2 3 2 5 8 3 9 3 6

2. Les antécédents de 2 sont les nombres premiers.


Les antécédents de 3 sont les carrés de nombres premiers.

88 1. a. 340 milliers d’euros. b. 4 tonnes.


2. a. Coût total (milliers d’euros) 2. h Œ0,12
V (en cm3)
350 340
328 200
300 270 300 180
250 160
200 140
200
150 120
 32 p
140 100
100 
88 80
50 20
46 60
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 40
Nombre de tonnes 20
9,5
0
b. R 2 - 2  100 - 88  12 donc bénéfice de 12 000 €. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 h (en cm)

30
3. Le volume du verre plein est de 64 p. 3. Si x ⭐ 0 alors h x   - x 1 sinon h x   2 x  1
Le volume de liquide contenu dans le verre à moitié
plein est 32 p. 96 1. a  b  ab - a - b  2 b  ab  b a  2
La hauteur du liquide est alors d’environ 9,5 cm. 2. b a  2  12. Comme a  2
2 on a :

91 1. OK. ou a  2  3 et b  4 soit a  1 et b  4
ou a  2  4 et b  3 soit a  2 et b  3
2. Tous les entiers obtenus sont pairs.
ou a  2  6 et b  2 soit a  4 et b  2
3. a. n 2 - n. ou a  2  12 et b  1 soit a  10 et b  1.
b. n2 est le nombre total de cases. Les antécédents de 12 sont (1 ; 4), (2 ; 3), (4 ; 2) et (10 ; 1).
On retire les n cases de la diagonale
(voir figure). 97  ABCD  16 cm2
Par symétrie, il reste un nombre 5x 3 4 - x 
Si AE  x,  ABE  et  DCE 
pair de cases n 2 - n. 2 2
5 x 3 4 - x 
92 Elle calcule le volume d’un cylindre de rayon r et a. On résout   8 soit x  2.
2 2
de hauteur h.
5 x 34 - x 
b. On résout   0,6 ¥ 16 soit x  3,6.
93 1. VARIABLES : , L, S nombres 2 2
ENTRÉES : Saisir , L 98 1. Si x est le nombre de tee-shirts vendus, le
TRAITEMENT : bénéfice est de 2,7x – 300 en euros.
S prend la valeur  ¥ L Or 2,7x - 300 ⭓ 3 000 € x ⭓ 1 223 (x entier).
SORTIE : Afficher S
L’association peut faire un bénéfice d’au moins 3 000 €
94 1. VARIABLES : T, P, I nombres en vendant au moins 1 223 tee-shirts.
ENTRÉES : Saisir T, P 2. Non ! 1 223 > 550.
TRAITEMENT :
3. On peut vendre le tee-shirt plus cher : 8,50 € pièce
I prend la valeur P / T 2
au moins.
SORTIE :
Si I  20 Alors
99 a. 24 b. 65 c. 55 d. 5 150 e. 5 050
Afficher « maigreur »
Sinon
100 English Corner
Si I
25 Alors
Afficher « surcharge pondérale » 1.
Sinon y
Afficher « poids normal »
FinSi
FinSi

95 1.
2. y

d2
J

O I x

O I x
2. The domain of f is - 3 ; 6 .
f x   1 € x  - 2 or x  1 or x  4,75
d1
f x   3 € x  - 3 or x Œ2 ; 4

3. f 0  0 ; f 21  - 1 ; f - 1  21 ; f  2   2
2 -1
.

Chapitre 1. Modéliser par une fonction 31


Sens de variation
Fonctions affines 2
Pour reprendre contact
1 1. a. f (1) =2 ; f (– 1)= 0 ; f (0) = 3.
b. Les antécédents de 3 par f sont 0 et 2.
2. a. Négatif b. Positif c. [1 ; 4].

2 a. B est au-dessus de A. b. B est en-dessous de A.

3 1. L’antécédent est 3.
2. Pour f, le coefficient directeur est – 2 ; pour g, c’est 3.
3. Pour f, l’ordonnée à l’origine est 1 ; pour g, c’est – 4.

4 a. Oui b. Oui c. Non : multiplier par un négatif change le sens de l’inégalité. d. Non e. Oui f. Non

Activité 1. Le lancer d’un ballon-sonde


1. La courbe verte représente l’altitude (en m) en fonction du temps (en min).
La courbe rose représente la température (en °C) en fonction du temps (en min).
2. a. Au cours du temps, c’est-à-dire quand le temps augmente, l’altitude augmente puis elle diminue.
b. L’altitude maximale atteinte est 30 000 m ; elle est atteinte au bout de 90 min, instant où le ballon éclate.
3. a. Au sens empirique, la température est croissante sur [60 ; 90] et sur [100 ; 135], décroissante sur [0 ; 30) et [90 ; 100],
constante sur [30 ; 60].
b. La température maximale est 20 °C et la température minimale est – 50 °C.
4. La température est négative entre 8 min (environ) et 110 min.

Activité 2. Variations d’une aire


1. Voir le site Internet www.didiermathx.com
2.
x 0 1 2 3 4 5 6 7
f(x) 0* 2,45 6.32 10,39 13,86 15,81 14,7 0*
* Le logiciel affiche « non définie » pour l’aire considérant que le triangle n’existe pas.

3. Quand x augmente de 0 à 7, l’aire semble d’abord augmenter puis ensuite diminuer.


L’aire maximale semble être 15,91 m2 (elle ne figure donc pas dans le tableau) atteinte pour des valeurs de x comprises
entre 5,2 et 5,3 m.

32
4. On place les points connus par le tableau. En tenant compte de l’évolution de l’aire et du maximum constatés expé-
rimentalement sur le logiciel, on peut relier les points.

y
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1

–1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x

Activité 3. L’ironman
1. a. Cette portion de parcours enchaîne une descente, une montée, une portion de plat, une nouvelle descente, une
montée. Elle se poursuivra par une portion de plat.
b. Quand la distance parcourue augmente de 41,1 km à 84,2 km, l’altitude diminue puis augmente, reste constante,
diminue et augmente.
2. Altitude
401 1080 1080 1100
(en m)

180 1050

Distance
en km 0 41,1 49,8 75,3 77,2 79,2 84,2
Tourrettes Pont du Loup Caussols Carrefour Carrefour Col
D12/D112 D12/D5 de la Sine

3. Dans le tableau, l’altitude maximale est 1 100 m. Il n’existe pas de point d’altitude supérieure sur le parcours ; ceci se
justifie grâce aux variations connues de l’altitude entre deux points donnés par le tableau.
4. De même, l’altitude minimale est 180 m.

Activité 4. Sens de variation d’une fonction affine


1. Voir le site Internet www.didiermathx.com
2. a. Quand b varie, le point d’intersection de la droite et de l’axe des ordonnées varie.
b. L’ordonnée semble être b.
3. a. Quand a varie, la direction de la droite varie.
b. f semble être croissante pour a > 0 et décroissante pour a < 0.
4. Pour b = 0, la droite passe par l’origine du repère. On a f(x) = ax, f est une fonction linéaire.
Pour a = 0, la droite est parallèle à l’axe des abscisses. On a f (x) = b, f est une fonction constante.

Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines 33


TP 1. La fourmi paresseuse
A. 1. x appartient à [0 ; 3].
2. MB¢N est un triangle rectangle en B¢.
B¢N = x et MB¢ = 2 donc MN = 4  x 2 .
3. a. BN¢ = x et A¢B¢ = 3 donc A¢N = 3 – x.
b. NA¢S est un triangle rectangle en A¢.

c. NS = 1, 52  3 - x 
2


4. L(x) = MN + NS = 4  x 2  2 , 25  3 - x 2

5. a. On trace la courbe sur la calculatrice et on utilise l’outil Trace.

La valeur minimale semble être environ 4,6 atteinte pour x compris entre environ 1,3 et 2,1.
Avec la table de valeurs, on peut conjecturer une longueur minimale d’environ 4,6 pour x  1, 7 (à 0,1 près).

b. La fourmi devrait donc passer par le point N tel que BN  1, 7 .


B. 2. ab. Figure réduite : D C

A B

A¢ B¢

D’ C’

Le plus court chemin sur ce patron de M à S est le segment [MS]. On en déduit la position de N, point d’intersection de
[MS] et [A¢B¢] sur le patron.
B¢N B¢M x 2 4
3. Par le théorème de Thalès dans les triangles A¢SN et NB¢M :  soit   .
12 A ¢ N A ¢ S 3 - x 1 ,5 3
On a donc 3x = 12 – 4x d’où x = ª 1, 7 .
7

34
TP 2. Sans calculatrice ni logiciel
2.
x 0 2 4 5 6
V(x) 0 16 32 25 0
3. Réponse c.
4. Les courbes b et c sont cohérentes avec le sens de variation de V.

V  6  - V  5 V  5 - V  4 
Mais  - 25 et  - 7.
6-5 5- 4
Donc sur [4 ; 6], on ne peut pas relier les points par un segment de droite.
On choisit donc la courbe c.

TP 3. Une aire maximale en autonomie


A. Voir le site Internet www.didiermathx.com
B. On conjecture que l’aire est maximale quand P est confondu avec b et que ce maximum est 16.
C. 1. Soit K le point d’intersection de (MP) et (AC) et K¢ son symétrique par rapport à E. Par symétrie centrale, on a
aire (MEK) = aire (NEK¢) d’où aire (MNP) = aire (KPNK¢). Donc aire (MNP) ≤ aire (APNC).

y
D C
8

7
K’
M
6

4 E

2 Aire MPN = 10 N
K
1
A B
0 P
-1 1 2 3 4 x

2. Aire (APNC) 聿 aire (ABC) donc aire (MNP) 聿 aire (ABC).


De plus si P est en B, alors N est en C et M en A, donc le triangle MNP est confondu avec le triangle ABC. On en déduit
que l’aire maximale est celle du triangle ABC.

TP 4. Algorithmique : tracé de courbe point par point


A. Le tracé de droite paraît mieux correspondre puisque f est définie sur tout l’intervalle [– 1 ; 5].
B. 1. a.
À la calculatrice, f (0) = 0 ; f (0,5) = 2,4875 ; f (1) = 4,899 ; f (1,5) = 7,1545.
L’écart entre deux valeurs consécutives de x est 0,5.
On placera, en arrondissant les ordonnées au dixième les points de coordonnées (0 ; 0), (0,5 ; 2,5), (1 ; 4,9) et (1,5 ; 7,2).
b. Avec le même pas on pourra continuer jusqu’à x = 5 et placer les points supplémentaires de coordonnées (2 ; 9,2),
(2,5 ; 10,8) , (3 ; 12), (3,5 ; 12,5) , (4 ; 12), (4,5 ; 9,8), (5 ; 0).
2. a. Les 6 premiers points obtenus, en arrondissant les ordonnées au dixième, sont les points de coordonnées (0 ; 0),
(0,2 ; 1) ; (0,4 ; 2), (0,6 ; 3), (0,8 ; 3,9), (1 ; 4,9).
Le 13e point serait le point de coordonnées (2,4 ; 10,5). Le dernier point serait le point de coordonnées (5 ; 0).

Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines 35


b. Avec un pas de 0,03, le 13e point serait le point de coordonnées (0,36 ; 1,8) et le dernier point aurait pour coordon-
nées (4,98 ; 2,2) (car 0,03 ¥ 166 = 4,98 et 0,03 ¥ 167  5 , 01).
3. Selon le pas, il est possible que le dernier pixel allumé ne corresponde pas au point de coordonnées (5 ; 0) et que
lorsque la courbe obtenue en reliant les points placés s’arrête « avant » le point de coordonnées (5 ; 0).
C. 1. La première valeur de x est 0. On passe à la suivante en ajoutant p, et encore à la suivante en ajoutant à nouveau
p. On continue ainsi tant que la valeur trouvée reste inférieure ou égale à 5.
2. En langage naturel :
Demander le pas p à l’utilisateur.
Donner à x la valeur 0.
Tant que x ≤ 5 :
– on place le point de coordonnées (x, f (x)),
– on ajoute p à la valeur de x pour obtenir la nouvelle valeur de x.

Exercice
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE ENTRAINEMENT

1 a.
13
b. -
10 19 1. La fonction h est strictement croissante du
3 3 1/11/2008 à 11 h au 2/11/2008 à 2 h, puis le 2/11/2008 :
37 elle est strictement décroissante de 2 h à 3 h, strictement
2 a. – 10 b. croissante de 3 h à 9 h et strictement décroissante de
6
9 h à 11 h.
3 a. 108 b. 10 -4
2. Le maximum de h est de 4,3 environ. La hauteur
4 15 cm d’eau maximale atteinte lors de la crue de l’Allier en
2008 entre le 1/11 à 11 h et le 2/11 à 9 h est de 4,3 m.
5 8 cm 3. le 1/11/2008 à 19 h 00 ; le 2/11/2008 à 4 h ;
le 2/11/2008 entre 4 h et 5 h.
5
6 I ( ; 1) 4. On l’indiquera par une nouvelle droite horizontale
2
passant par l’ordonnée 4,3.
7 22 euros
20 1. 110 chevaux à 4 000 tr/min.
8 Environ 25 % de 120 € soit un quart de 120 € donc 2. 260 N.m avec overboost, 240 N.m sans.
30 €.
21 1. Sur [0 ; 2,5] la vitesse augmente ; sur [2,5 ; 10]
9 f (– 4) = 49 elle diminue.
2. Sur [10 ; 15] la vitesse est constante. Elle vaut 5 km.h–1
10 Le point de coordonnées (– 1 ; 3)
3. La vitesse est strictement croissante sur [0 ; 2,5],
11 Oui strictement décroissante sur [2,5 ; 10] puis constante
sur [10 ; 15].
3
12 -
2 Pour aller plus loin
13 15 x - 6 x 2
Travail à faire avec un collègue de physique (par
exemple on n’indique pas dans cet énoncé de
14 (2x – 5)(2x + 5) référentiel).

15 ? = 2 22 Il s’agit de la fonction qui associe le nombre


d’ordinateurs vendus aux années allant de 1990 à 2000.
16 a = 7
23 Voir corrigé en fin de manuel.
17 a. f (5) est négatif. b. f (0) est positif.
24 1. a. Cette fonction est strictement croissante sur
18 x = 4 [0 ; 6].

36
b. Son maximum est atteint pour x = 6. C’est l’aire d’un 2.
triangle équilatéral de côté 6. x –5 0 4
Son minimum vaut 0 pour x = 0.
4
2. a. Cette fonction est strictement décroissante sur
f(x)
[0 ; 6]. Son maximum est atteint pour x = 0 : c’est l’aire
d’un carré de côté 6 donc 36 pour x = 0. Son minimum –3 –3
est 0 atteint en x = 6.
b. Cette fonction est strictement décroissante sur [0 ; 6].
31 y
Son maximum est l’aire d’un triangle équilatéral de côté
6, atteint pour x = 0 ; son minimum est 0 atteint en x = 6.
c. Cette fonction est strictement croissante sur [0 ; 6]. 1
Son maximum est 36 atteint en x = 6 ; son minimum est
0 atteint en x = 0. 4 2 0 1 3 x
–1

25 En rouge, la courbe représente l’aire de AMN (car


32 1. a. 2 < 4 et g est strictement croissante sur 
la fonction qui à AM associe l’aire de AMN est
donc g(2) < g(4) car g conserve l’ordre.
strictement croissante)
En vert, la courbe représente l’aire de BNQ (car la b. – 2 < – 1 et g est strictement croissante sur  donc
fonction qui à AM associe l’aire de BNQ est strictement g(– 2) < g(– 1).
décroissante). 2. On a cette fois g(2) > g(4) et g(– 2) > g(– 1) car g ren-
En bleu, la courbe représente l’aire de MNQC (par verse l’ordre.
élimination).
33 1. Oui.
26 1. 2. 3. 2. Non.
3.
y y
C
4
B D
3 2
2
A
1
1
–5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 4 8 x
–1
E
–2

27 1. [0 ; 10] –2 –1 0 1 2 x

2. f est strictement décroissante sur [0 ; 2] puis stricte-


–1
ment croissante sur [2 ; 6] et strictement décroissante
sur [6 ; 10].
3. De nombreuses courbes sont possibles. –2

28 Voir corrigé en fin de manuel. 34 a. f est strictement croissante sur [– 2 ; 1] donc


f(– 2) 聿 f(x) 聿 f(1) soit 2 聿 f (x) 聿 3.
29 1. f est strictement croissante sur [– 5 ; 3], stricte-
b. f est strictement décroissante sur [1 ; 4] donc
ment décroissante sur [– 3 ; 1], strictement croissante
f(1) 肁 f(x) 肁 f (4) soit 1 聿 f(x) 聿 3.
sur [ 1 ; 3 ] et strictement décroissante sur [3 ; 7].
2. 35 Voir corrigé en fin de manuel.
x –5 –3 1 3 7 36 a. h(– 6) > h(0) car – 6 < 0 et h renverse l’ordre sur
3 3 ]–  ; 2].
f(x) b. On ne peut pas comparer h(4) et h(0) car h change
–4 0 –4 de sens de variation entre 0 et 4.
c. h(2) < h(4) car 2 < 4 et h conserve l’ordre sur [2 ; 5].
30 1. f est strictement croissante sur [– 5 ; 0] et d. h(– 0,5) < h(– 100) car – 0,5 > – 100 et h renverse
strictement décroissante sur [0 ; 4]. l’ordre sur les négatifs.

Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines 37


37 a. f(1) > f (3,6) car 1 < 3,6 et f renverse l’ordre sur
[1 ; +  [.
b. f (– 5) < f(– 1) car – 5 < – 1 et f conserve l’ordre sur
]–  ; 1].
c. On ne peut pas comparer f (– 1) et f (2) car f change
de variations entre – 1 et 2.
d. f(– 1) < f(1) car – 1 < 1 et f conserve l’ordre sur ]–  ; 1].
43 1. Pour tout x réel, x² est positif ou nul donc x 2 ⭓ 0
38 1. et x² – 5 肁 – 5 c’est-à-dire f(x) 肁 – 5.
2. 0 est un antécédent de – 5 car f(0) = – 5.
Le minimum de f sur  est donc – 5 et il est atteint en x = 0.

44 Non. Montrer que g(t) ≥ 1 pour tout réel t ne suffit


pas à prouver que g admet 1 pour minimum.
Il faut en plus que 1 soit bien l’image d’un certain réel a
par g, ce qu’il n’a pas montré.
2. On a par exemple : f(0) = 0 et f (1) = – 1 mais f (2) = 4. 45 Pour tout x réel, (x + 4)² est positif ou nul donc
6 – (x + 4)²聿 6 c’est-à-dire h(x) ≤ 6 pour tout réel x.
39 Exercice 27 : maximum : 4, minimum : – 5 De plus h(– 4) = 6 – 0² = 6.
Exercice 28 : maximum : 6, minimum : – 2 On a donc : h(x) 聿 h(0) pour tout réel x. Par conséquent
Exercice 29 : maximum : 3, minimum : – 4 6 est le maximum de h sur .
Exercice 30 : maximum : 4, minimum : – 3
Exercice 31 : maximum : 3, minimum : – 1 46 1.
x –3 0 1 3 4
40 Voir corrigé en fin de manuel.
5 3
41 1. La pyramide a pour base le triangle rectangle h(x) 1 1
FMP et pour hauteur FN = (10 – x). –1
FMP a pour aire :
1
2
 
x 10 - x donc le volume de la
2. h(x) 聿 1 pour x appartenant à [0 ; 3]. Ceci se justifie
pyramide est :
par le sens de variation de h.
1 Ê1
x 10 - x ˆ 10 - x   x ( 10 - x )2
1
V x
3 Ë2 ¯ 6 3. h(x) > 1 pour x appartenant à [– 3 ; 0[ U ]3 ; 4] Ceci se
2. a. D’après la représentation à la calculatrice on peut justifie à nouveau par le sens de variation de h.
conjecturer que V est strictement croissante sur [0 ; 3,3]
47 1.
puis strictement décroissante sur [3,3 ; 10].
b. Graphiquement il semble que le volume sera maxi- x – –1 1 2 +
mal pour x = 3,3. 0
f(x)
42 1. B(x) = 1 000x – C(x) = 1 000x – x3 + 90x² – 2 500x –4
– 2 000 = – x3 + 90x² – 1 500x – 2 000.
2. a. Il semble que 50 articles assurent le bénéfice maxi- 2. On observe à la calculatrice : il semble que f(2) = 0.
mal. On le vérifie par le calcul : f(2) = 8 – 6 – 2 = 0.
Les valeurs de x telles que f(x) > 0 sont celles de ] 2 ;  [ .
b. Il semble qu’il faille fabriquer au minimum 25 articles
On justifie par le sens de variation de f.
pour que B(x) soit positif, c’est-à-dire pour obtenir des
bénéfices. Pour aller plus loin
[ 2 ;  [ U {– 1} car f(– 1) = 0 donc 0 est aussi solution.

48 1. a. f semble décroissante.
b. Il semble que f(x) ≥ – 3 pour x appartenant à [– 3 ; 1].
2. f(0,5)= – 2,875. On s’aperçoit que f(0,5) > – 3 c’est-à-
dire f(0,5) > f(0).

38
On peut en conclure que f n’est pas strictement 53 1. x = 0 ; x = 4 ; x = 8 ; x = 12 ; x = 16.
décroissante. 2. a.
La conjecture de la question b n’est en revanche pas
contredite par le calcul de f (0,5). x 0 2 4 6 8 10 12 14
f(x) 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
49 1. Il semble que f(x) 肁 3 pour x appartenant à [1 ; 5].
b.
2.
x 0 2 4 6 8 10 12 14 16
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
f(x)
2 2 2 2

54 1. et 2.
a. a = 3 et b = 4 ; fonction strictement croissante sur .
On remarque que f n’est pas strictement croissante, elle b. a = 2 et b = – 6 ; fonction strictement croissante sur .
change de variations sur [0 ; 3]. c. a = 1 et b = 5 ; fonction strictement croissante sur .
En particulier, f(1,5) ª 2 , 93 donc f (1,5) < 3.
d. a = 1 et b = 0 ; fonction strictement croissante sur .
La conjecture faite à la question 1 est donc fausse.
e. a = – 1 et b = 0 ; fonction strictement décroissante
50 1. Sa recette sera maximale pour un billet à sur .
7 euros, sa recette sera alors de 10 801 euros pour f. a = 0 et b = 6 ; fonction strictement constante sur .
1 543 spectateurs (10 801/7).
55 1 et 2.
2. Réponse c. Si le billet est à 0 euros, elle a une recette
a. a = – 1 et b = 3 ; fonction strictement décroissante
de – 3 899 euros : elle perd donc 3 899 euros.
sur .
3. Pour les valeurs de x comprises entre 1 et 13.
b. a = 2/3 et b = – 5 ; fonction strictement croissante sur .
Elle doit fixer le prix du billet dans une fourchette de 1 à
c. a = 1/4 et b = – 3/4 ; fonction strictement croissante
13 euros si elle souhaite faire un bénéfice.
sur .
51 1. x appartient à [– 4 ; 9]. d. a = 1/2 et b = 1 ; fonction strictement croissante sur .
2. a. AM sera minimum pour x = 0 (distance d’un point e. a = – 1/4 et b = 0 ; fonction strictement décroissante
à une droite) il vaut alors 3. sur .

b. f est strictement décroissante sur [– 4 ; 0] puis stricte- f. a = 2 et b = 1 ; fonction strictement croissante sur .
ment croissante sur [0 ; 9].
56 1. a. Dx = 4 – 1 = 3
3. f (0) = 3 ; f(– 4) = 5 ; f(9) = 90 . b. Dy = 5 – 2 = 3
x –4 0 9 3
c. a = = 1
3
5 90 2. f(x) = 1x + b. Or f(1) = 2 donc 2 = 1 + b d’où b = 1 et
h(x) f(x) = x + 1.
3
57 a. Dx = 1 – 0 = 1 ; Dy = 3 – 2 = 1.
1
52 1. x appartient à [0 ; 4]. a= =1
1
2. f est strictement croissante sur I.
f(x) = 1x + b. Or f (1) = 3 donc 3 = 1 + b d’où b = 2 et
3. a. CM¢ = 4 (rayon du quart de cercle). f(x) = x + 2
b. CM = 16  x 2 et f (x) = 16  x 2 – 4. b. Dx = 3 – 2 = 1 ; Dy = 6 – 0 = 6.
6
4. a= =6
1
x 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
f(x) = 6x + b or f(2) = 0 donc 0 = 12 + b d’où b = – 12 et
f (x) 0 0,03 0,123 0,272 0,472 0,717 1 1,315 1,656 f(x) = 6x – 12.
5. MM¢ 肁 1 lorsque f (x) 肁 1 c’est-à-dire pour x 肁 3 car 58 Voir la solution de l’exercice résolu 7 page 63 du
f (3) = 1 et f est strictement croissante sur I. manuel.

Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines 39


59 Voir correction de l’exercice 54 de ce chapitre. 1,5x – 3 est strictement positif pour x > 2 ; négatif sinon.
– x + 3 est strictement positif pour x < 3 ; négatif sinon.
60 1. xA = 1 ; yA = – 1 ; xB = 3 ; yB = 3. 2. a. Pour x = 2,5 par exemple.
2. L’accroissement des x est 3 – 1 = 2.
b. 2 ¥ 2,5 + 4 = 9 > 0
L’accroissement des y est 3 – (– 1) = 4.
1,5 ¥ 2,5 – 3 = 0,75 > 0
4
3. a =  2 – 2,5 + 3 = 0,5 > 0
2
4. b = – 3 66 a. Oui b. Non c. Oui d. Non
5. f (x) = 2x – 3
67 f(0) = 0 ; f(0,5) = 0 , 5 et f(1) = 1.
61 d1 : f(x) = x +1.
1
d2 : f(x) = x .   
f 1 -f 0   
f 1 - f 0 ,5 1- 0 , 5
2  1 alors que ª 0 , 59.
1- 0 1- 0 , 5 1- 0 , 5
d3 : f(x) = 3.
1 5 Ces quotients étant différents, on ne peut pas représenter
d4 : f(x)  - x – .
3 3 f par un segment de droite.
5
d5 : f(x) = - x  3 . 68 1.
3
d6 : f(x) = 3x – 4. Prix avant réduction (€) 12 25 42 54
62 d1 : e. Prix après réduction (€) 11,52 24 40,32 51,84
d2 : b. 11, 52 24 40 , 32 51, 84
d3 : c. 2. On a     0 , 96.
12 25 42 54
d4 : h. 3. R(p) = 0,96 p.
d5 : d.
4. R est une fonction linéaire.
d6 : a.
5. Quand p augmente de 1 €, R(p) augmente de 0,96 €.
63 Voir corrigé en fin de manuel.
69 1. a. 22 euros, 1,1 p ; 25 euros, R(p) = 1,25 p.
64 1. – 2x + 8 > 0 revient à – 2x > – 8 soit x < 4 ; donc b. 18 euros, 0,9 p ; 18,80 euros, R(p) = 0,94 p.
l’ensemble ]–  ; 4[. 2. a. Une augmentation de 2 %.
2. y b. Une diminution de 20 %.
c. Une augmentation de 40 %.
10
d. Une diminution de 50 %.

8 70 1.
t 0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2
6 d(t) 0 22,5 45 67,5 90 112,5 135 157,5 180
2. et 3.
4 y = d (t)
180 H

2 160 G

140 F

–4 –2 0 2 4 6 x 120 E
100
–2 D
80
On peut contrôler le résultat précédent graphiquement C
en regardant pour quelles valeurs de x la droite est au- 60
B
dessus de l’axe des abscisses. 40
3. Les réels 0 ; 1 ; 2 par exemple. A
20
65 1. 2x + 4 est strictement positif pour x > – 2 ; 0
négatif sinon. 0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 0,5 1,75 2 x=t

40
Il s’agit d’une situation de proportionnalité : d est une b. f(x)  0 si et seulement si x  0,3.
fonction linéaire, donc d est représentée par un g(x)  0 si et seulement si x  0,4.
segment de droite sur [0 ; 2]. 3. Résolution algébrique
4. 90 représente le coefficient directeur de la droite f(x) = 0 € 0,6 = 2x € x = 0,3.
dont on a tracé une partie ci-dessus. g(x) = 0 € 0,4 = x.
5. Durant la première heure le cycliste a roulé à la f(x)  0 € – 2x + 0,6  0 € 0,6  2x soit 0,3  x.
vitesse constante de 30 km . h–1 ; puis de 1 h à 1 h 30 il a g(x)  0 € – x + 0,4  0 € 0,4  x.
roulé à une vitesse de 10 km . h–1. Il s’est arrêté de 1 h 30 4. a. x  0 et f(x)  0 et g(x)  0 si et seulement si
à 2 h et est reparti jusqu’à 3 h à la vitesse constante de 0  x  0,3.
40 km . h–1. b. Voir graphique ci-dessus.

71 1. V (r) = (aire de la base) ¥ ( hauteur)  p r2 h où r B. 1. Pour x = 0, les quantités de matières en O2 et en


est le rayon de la base et h la hauteur du cylindre. H2 sont respectivement 0,4 moles et 0,6 moles.
2. Le rayon étant fixé, le volume est proportionnel à la 2. C’est le réactif H2 qui disparaîtra en premier, pour
hauteur donc la seconde courbe (à droite) représente le x = 0,3.
volume en fonction de la hauteur, à rayon fixé, car elle 3. Il reste alors 0,1 mole du réactif O2 car 0,1 = 0,4 – 0,3.
représente une fonction linéaire. La première repré-
sente donc le volume en fonction du rayon. 74 1. Vraie
1 2. « Si f (0) > f(4) alors f est strictement décroissante sur
72 1. f (h) = ¥ 4 ¥ 3 ¥ h  4 h [0 ; 4] » : Faux.
3
1
 
2. g(h) = ¥ 4 ¥ 3 ¥ 6 - h = 24 – 4 h
3 75 On est d’accord avec Fati mais pas avec Théo. Il est
4. On résout 4 h = 24 – 4 h ce qui donne h = 3. Le point possible que Théo ait raison mais il peut aussi avoir tort.
d’intersection a pour coordonnées (3 ; 12). L’abscisse
correspond à la position de S pour que les deux pyra- 76 1. Vrai
mides aient le même volume ; ce volume est alors égal 2. Faux
à 12.
77 On est sûr que n < m. Mais ce n’est pas parce que
73 A. 1. a. Coefficient directeur de D : – 2. (n) < f(m) que la fonction est de façon certaine
Coefficient directeur de D¢ = – 1. strictement croissante sur [a ; b].
On peut modifier l’algorithme de plusieurs façons. Une
b. Ordonnée à l’origine de D : 0,6.
possibilité :
Ordonnée à l’origine de D¢ : 0,4.
Remplacer « f est strictement croissante sur [a ; b] » par
c.
« il est possible que f soit strictement croissante sur
y [a ; b] mais elle peut aussi ne pas l’être ».

78 Voir corrigé en fin de manuel.


0,6
D : y = – 2x + 0,6 = f (x) 79 On ne peut pas représenter f par un segment de
0,5 droite.
f 1 - f  0  13 - 12
0,4 Par exemple les quotients  ª 0 ,14
1- 0 1
f  4  - f  0
et ª 3 ,13 sont distincts.
4-0
80 D’un point de vue mathématique, il est faux de
0,1 dire que la teneur en CO2 ne cesse d’augmenter,
D’ : y = x + 0,4 = g (x)
puisqu’il y a des intervalles nombreux où la fonction est
O 0,1 0,3 0,4 0,5 1 x
décroissante. C’est l’allure générale, qui est qualifiée
bien souvent de croissante.

81 1. La fonction, qui à l’intensité I associe la tension


2. Résolution graphique U, est strictement croissante.
a. f(x) = 0 si et seulement si x = 0,3. 2. Tracer, sur une feuille de papier millimétré, la courbe
g(x) = 0 si et seulement si x = 0,4. représentative de la fonction, qui à I associe U.

Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines 41


3. Montrer que la fonction, qui à I associe U est donnée Par le calcul :
5 40
par la formule U(I) = RI. AMD et DMC ont même aire € x = 20 – x € x =
2 7
4. Tracer la courbe représentative de la fonction, qui à
l’intensité I qui traverse la lampe associe la tension U.
5 3

AMD et MBC ont même aire € x = 8 - x € x = 3
2 2

82 1. La notation « < 4 » sur l’axe des ordonnées.
3
DMC et MBC ont même aire € 20 – x = 8 - x
2
 
Le // sur l’axe des abscisses indique une rupture dans
l’axe du temps ainsi que dans les graduations utilisées : € x = – 16. On élimine cette solution car x appartient à
mois et années sur le même axe. [0 ; 8].
Les graduations régulières en ordonnées ne sont pas à 10
103 1. NV = V + ¥ V = (1 + 0,1) V = 1,1 V
écarts constants. 100
8
2. NV = V – ¥ V = (1 – 0,8) V = 0,92 V
2. Le taux d’anticorps décroît de 128 à 64. Il diminue de 100
moitié (de 50 %). 3. Les courbes rouge et bleue correspondent à une
3. On peut lire le sens de variation des deux fonctions augmentation, car elles sont au-dessus de la droite
représentées malgré les graduations inhabituelles et la d’équation y = x, donc leur coefficient directeur est
rupture de graduations en abscisse puisqu’il n’y a pas supérieur à 1.
de rupture correspondante sur les courbes entre 1 mois La courbe verte correspond à une diminution car étant
et 1 an. en dessous de la droite d’équation y = x, son coefficient
directeur est inférieur à 1.
Travail personnel
Pour les exercices 83 à 101 : voir corrigés en fin de 104 2. Graphique obtenu sur AlgoBox :
manuel.

APPROFONDISSEMENT

102 A. Voir le site www.didiermathx.com


B.1. Aire de AMD  1 ¥ 5 x  5 x
2 2
1
et aire de MBC  ¥ 3 ¥ ( 8 - x )
2
2. Aire de ABCD = 32 ; aire de DMC = aire de ABCD –
aire de AMD – aire de MBC.
5 3

Aire de ABCD = 32 – x – 8 - x = 20 – x
2 2
 Cet algorithme représente point par point la courbe de
3. y la fonction f(x) = 2x² – 1 avec un pas de 0,1 sur l’intervalle
20 [0 ; 1].
f1
18 3. Algorithme modifié :
Il faut déclarer p comme nouvelle variable, demander la
16
valeur de p à l’utilisateur puis remplacer le pas 0,1 par p,
14 demander également a et b.
f3
12

10

2
f2
–2 0 2 4 6 8 x
105 Il y a plusieurs méthodes pour exécuter ce tracé
4. Graphiquement : on repère les points d’intersection selon qu’on le trace point par point ou que l’on utilise un
et on lit leurs abscisses : 5,7 et 3 à la précision de lecture outil de tracé d’un segment déterminé par ses extrémités
graphique près. (sur AlgoBox ou sur une calculatrice par exemple).

42
Exemple d’algorithme : d. Car la vitesse est constante. Le coefficient directeur
VARIABLES : a nombre est – 15.
INITIALISATION : a prend la valeur 0 3.
TRAITEMENT 0
H 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 K Temps
Tantque a ≤ 18 Faire (min)
5 I J
Tracer le segment ayant pour extrémités les
10
points de coordonnées (a ; 0) et (a + 1 ; 1)
15
Tracer le segment ayant pour extrémités les
points de coordonnées (a + 1 ; 1) et (a + 2 ; 0) 20
a prend la valeur a + 2 25
F G
FinTantque 30
Profondeur
Programmation sur Algobox : (m)

4. Sa plongée a duré environ 56 minutes.

108 1. a. Pour u < v et a > 0, on a au < av puis


au + b < av + b.
b. f conserve l’ordre donc f est strictement croissante
sur .
2. Si a < 0 et u < v, alors au > av et au + b > av + b,
l’ordre est renversé, la fonction f est strictement décrois-
sante sur .
106 1. h varie dans l’intervalle [0 ; 6].
2. r et h sont les longueurs des côtés de l’angle droit
109 1. Le deuxième graphique, car le prix est un
d’un triangle rectangle qui a pour hypoténuse le rayon
nombre entier d’euros.
de la demi-sphère donc d’après le théorème de Pytha-
gore, il vient : h² + r² = 6² = 36. 2. Il doit baisser le prix de 6 €.
3. Volume du cylindre = p ¥ r² ¥ h or r² = 36 – h² d’après 3. a. n peut prendre les valeurs entières entre 0 et 19.
la question précédente donc V(h) = p ¥ h ¥ (36 – h²) = b. Le prix est 19 – n et le nombre de spectateurs est
36 p h – p h3. 500 + 80n.
4. a. La hauteur est à peu près 3,5. c. Avec une calculatrice (ou un tableur) on trouve que la
b. 2 3 ª 3 , 46 donc 3,5 est une valeur approchée de recette est bien maximale pour une baisse de 6 € donc
2 3 à 0,1 près par excès. un prix de 13 €. La recette maximale est 12 740 euros.
Le volume maximal est :
36 ¥ p ¥ 2 3 – p ¥ (2 3)3 = 48 p 3 .
Le rayon est alors donné par r² = 36 – 12 = 24 donc r = 2 6.
1 4
5. le volume de la demi-sphère ¥ p ¥ 63  144 p.
2 3
48 p 3
On calcul donc le rapport : ª 0 , 58 .
144 p
Le volume du cylindre représente donc environ 58 % de
celui de la demi-sphère. 110 On peut d’abord identifier chaque courbe à l’aide
des variations ou en considérant que seule l’aire du
107 1. Cela signifie que l’azote contenue dans le sang triangle CMB peut s’annuler.
du plongeur augmente de volume avec la baisse de la L’aire du triangle CMB s’annule pour x = 7 donc AB = 7.
pression et cause des dégâts importants à l’organisme. Pour x = 0, l’aire de CMB est égale à l’aire de CAB donc
Pour l’éviter il faut effectuer des paliers de décompres- aire de CAB = 14 avec AD hauteur du triangle et AB = 7
1
sion. comme base. Par conséquent AD ¥ 7  14 donc AD = 4.
2
2. a. Dans la partie « sud-est » (soit le 4e quadrant).
En considérant une autre valeur de l’aire de AMCD, par
c. 2 mm correspond à 1 min. exemple pour x = 7, on obtient CD = 4.

Chapitre 2. Sens de variation. Fonctions affines 43


111 1. Position 1. B
2. Un logiciel de géométrie dynamique peut amener à
30 m
faire une conjecture. H¢
On conjecture un angle a ª 36,4 °.
x (en m)
On peut aussi exprimer la hauteur du trapèze TT¢P¢P en
fonction de cos a, la distance PP¢ en fonction de sin a
50 m
puis dresser une table de valeurs de l’aire en fonction
de l’angle a (en degré) à l’aide de la calculatrice.
A 100 m
112 On peut utiliser un logiciel de géométrie pour
estimer une valeur de x. On enlève la rivière : on superpose les deux bords (H, K
Par un raisonnement géométrique, la longueur HK deviennent confondus ; on note ce point H¢).
étant constante, il s’agit de minimiser AH + KB. ll faut donc placer H¢ de telle sorte que A, H¢ et B soient
En « effaçant la rivière » on est conduit à minimiser la alignés.
distance AH¢ + H¢B sur la figure ci-dessous. Par le théorème de Thalès on trouve que x = 62,5.

44
Développer, factoriser
pour résoudre 3
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :
1 1.

1 A
A¥B –A A+B A–B
A B
produit opposé somme inverse quotient différence

2. 1 + (x + 3)2
3
3.
2 4 x
2 1. c 2. d 3. b 4. c
3 L’argument de Myriam est correct : son contre-exemple permet de prouver que l’affirmation « Pour tout x, … » est
fausse. Par contre, l’exemple de Léa ne suffit pas à prouver que l’affirmation est vraie.
4 1. b et c 2. c 3. c

Activité 1. Égalité : pour tout x ou pas ?


1. f : 1 Æ 1 + 3 = 4 Æ 4 ¥ 2 = 8 Æ 8 – 6 = 2
2 Æ 2 + 3 = 5 Æ 5 ¥ 2 = 10 Æ 10 – 6 = 4
g : 1 Æ 1 + 1 = 2 Æ 22 = 4 Æ 4 – 1 = 3 Æ 3 – 12 = 2
2 Æ 2 + 1 = 3 Æ 32 = 9 Æ 9 – 1 = 8 Æ 8 – 22 = 4
h : 1 Æ 12 = 1 Æ 1 – 1 = 0 Æ 0 + 2 = 2
2 Æ 22 = 4 Æ 4 – 2 = 2 Æ 2 + 2 = 4
k : 1 Æ 1 – 1 = 0 Æ 02 = 0 Æ 0 ¥ (– 12) = 0 Æ 0 + 2 ¥ 13 = 2
2 Æ 2 – 1 = 1 Æ 12 = 1 Æ 1 ¥ (– 12) = – 12 Æ – 12 + 2 ¥ 23 = 4
On observe que f (1) = g(1) = h(1) = k(1) = 2 ¥ 1
f (2) = g(2) = h(2) = k(2) = 2 ¥ 2
On peut conjecturer (sans aucune garantie) que f, g, h et k ne sont qu’une seule et même fonction ; cette fonction étant :
x  2 ¥ x.
2. f : 3 Æ 3 + 3 = 6 Æ 6 ¥ 2 = 12 Æ 12 – 6 = 6
g : 3 Æ 3 + 1 = 4 Æ 42 = 16 Æ 16 – 1 = 15 Æ 15 – 32 = 6
h : 3 Æ 32 = 9 Æ 9 – 3 = 6 Æ 6 + 2 = 8
k : 3 Æ 3 – 1 = 2 Æ 22 = 4 Æ 4 ¥ (– 12) = – 48 Æ – 48 + 2 ¥ 33 = 6.
On a f (3) = g(3) = k(3) = 2 ¥ 3.

45
La conjecture reste valable pour f, g et k.
On sait maintenant qu’elle est fausse pour h.
3. f : 4 Æ 4 + 3 = 7 Æ 7 ¥ 2 = 14 Æ 14 – 6 = 8
g : 4 Æ 4 + 1 = 5 Æ 52 = 25 Æ 25 – 1 = 24 Æ 24 – 42 = 8
k : 4 Æ 4 – 1 = 3 Æ 32 = 9 Æ 9 ¥ (– 12) = – 108 Æ – 108 + 2 ¥ 43 = 20.
La conjecture est confirmée pour f et g.
Elle ne l’est pas pour k.
4. Non, on ne peut pas affirmer que pour toute valeur de x, f (x) = g(x) = 2x.

Activité 2. Reconnaître la structure d’une expression


1. a. 3 a

3×a a×a

3a a2

3a + a2

a2 + 3a

b. Cette expression est une somme, dont les termes sont a2 et 3a.
c. x 2 1

x+2

x (x + 2)

x (x + 2) + 1

Cette expression est une somme.


2. Sommes : a, b, e, g, i, j
Produits : c, d
Quotients : f, h.

Activité 3. Choisir la bonne forme


1.

On ne voit qu’une seule courbe !


Cela peut s’expliquer par les égalités : f = g = h.
Mais il faut le démontrer pour en être sûr.
En développant :
• g(x) = x2 – 4x + 2x – 8 = x2 – 2x + 8 = f (x)
• h(x) = x2 – 2x + 1 – 9 = x2 – 2x + 8 = f (x)
On a donc bien f = g = h.

46
2. f (0) = 02 – 2 ¥ 0 – 8 = – 8
f (1) = (1 – 1)2 – 9 = 0 – 9 = – 9
f (4) = (4 – 4) (4 + 2) = 0 ¥ 6 = 0
f ( 3) = ( 3)2 – 2 ¥ 3 – 8 = 3 – 2 3 – 8 = – 5 – 2 3.

Activité 4. Trois stratégies pour une équation


1. Théo

L’égalité a lieu lorsque x = 0 uniquement.


Théo donne pour solution : x = 0.
Manon

La fonction TRACE donne pour abscisses des points communs aux deux courbes x 艐 0,002 et x 艐 0,835.
Manon propose donc ces deux solutions.
Karim
5
Karim résout 6x – 4 = 1 d’où 6x = 5 et donc x  .
5 6
Karim donne pour solution : x  .
6
2. Théo et Karim proposent chacun une solution de l’équation qui est exacte. Mais il leur en manque une !
Manon a trouvé deux solutions ; mais elle ne les connaît pas de façon exacte.
b. La 1re méthode ne permet pas de déterminer une solution non décimale, la 2e méthode donne des solutions approchées,
la 3e méthode comporte une erreur algébrique grave.

Activité 5. Équation produit et équation quotient


1. a.

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 47


b.

c. On observe que h(x) est nul lorsque x = 2 ou x = 3.


On constate que h(x) est nul, lorsque f (x) ou g(x) est nul.
d. Non, car h(x) ne peut s’annuler sans que f (x) ou g(x) s’annule. Or f (x) ne s’annule que pour x = 2 et g(x) ne
s’annule que pour x = 3.
1
e. (x + 4) (3x – 1) = 0 lorsque x + 4 = 0 ou 3x – 1 = 0, c’est-à-dire lorsque x = – 4 ou x  .
3
2. a. b.
• h(x) = 0 lorsque x = 2.
• Un message d’erreur est obtenu lorsque x = 3.
f x
On constate que h(x) = n’existe pas lorsque g(x) = 0 (c’est-à-dire lorsque x = 3)
g x
et que h(x) est nul lorsque f (x) = 0 (c’est-à-dire lorsque x = 2).
L’explication est simple :
• diviser par zéro n’est pas possible,
• diviser zéro par un nombre non nul donne toujours zéro.
c. Pour (x) = x  1 on aura un message d’erreur lorsque 3x – 6 = 0, c’est-à-dire lorsque x = 2 ; on aura (x) = 0 pour
3x - 6
x = – 1.

TP 1. Une longueur minimale


1. D’après l’énoncé, l’aire du rectangle est 1 800 m2 d’où l’information : xy = 1 800.
1 800
Il en résulte y = .
x
1 800
2. Pour x > 0, L(x) = 2x + y = 2x + 2x + .
x
3.

D’après la courbe de L, on peut conjecturer que la longueur du grillage est minimale lorsque x vaut environ 30 m ; la
longueur du grillage est alors d’environ 120 mètres.
4. L  x  - 120  2 x  1 800 - 120
x
2 x 2 - 120 x  1 800 2  x 2 - 60 x  9 00
 
x x
2  x - 302

x

48
2  x - 302
De l’égalité L(x) – 120 = on peut déduire d’une part que L(30) – 120 = 0 et d’autre part que L(x) – 120  0
x
pour tout x > 0. On a donc, pour tout x > 0, L(x)  L(30) qui prouve que L(x) est minimal pour x = 30 et vaut L(30) = 120
dans ce cas.

Pour aller plus loin


Il faudra acheter au moins 3 rouleaux de grillage et la longueur disponible sera de 150 m.
Pour ne pas recouper le grillage, on cherche x tel que L(x) = 150.
1 800 2 x 2 - 150 x  1 800 2  x 2 - 75 x  900
Or L(x) – 150 = 2x + – 150 =  .
x x x
2  x - 15  x - 60
Pour utiliser l’aide, on développe : (x – 15) (x – 60) = x2 – 75x + 900, qui permet d’écrire L(x) – 150 = .
x
Ainsi, on a L(x) = 150 si et seulement si x = 15 ou x = 60.
1 800
Pour x = 15, on a y = = 120.
15
1 800
Pour x = 60, on a y = = 30.
60
La zone peut donc avoir pour dimensions (en m) : x = 15 et y = 120 ou x = 60 et y = 30.

TP 2. Couper en 2, encore et encore : la dichotomie


A. Étudions un exemple. On sait que P Œ [0 ; 256]. On suppose P = 118.

Proposition de prix Positionnement


Étape… P est dans
(centre intervalle) (plus ou moins cher, exact)
1 128 moins [0 ; 128]
2 64 plus [64 ; 128]
3 96 plus [96 ; 128]
4 112 plus [112 ; 128]
5 120 moins [112 ; 120]
6 116 plus [116 ; 120]
7 118 exact

Les longueurs des intervalles successifs sont : 256, 128, 64, 32, 16, 8 et 4.
On remarque que leur longueur est divisée par 2 à chaque étape.
Complément : Partant d’un intervalle de longueur 256, au bout de n étapes l’intervalle contenant P a pour longueur
256
.
2n
256
Le nombre maximal d’étapes à ce jeu est donc 8 car = 1.
28
B. 1. a. À partir de la courbe de f : x  x3 on conjecture que f est croissante sur  et que l’équation f (x) = 5 admet une
solution unique.
On admet que ces conjectures sont exactes.
b. On calcule f (1,2) = 1,23 = 1,728.
f (2) = 23 = 8.
Notons x0 la solution de l’équation f (x) = 5.
On a f (x0) = 5 et donc f (1,2)  f (x0)  f (2).
Comme f est croissante sur , f « conserve l’ordre » et donc 1,2  x0  2 ; soit x0 Œ [1,2 ; 2].
c. * Pour obtenir une valeur approchée à 10–1 près de la solution x0 de l’équation f (x) = 5 :
• on peut utiliser la TABLE de la calculatrice, après avoir rentré Y1 = X3 et pris pour « départ » 1,2,
pour « fin » (éventuellement) 2 et pour « pas » 0,1.
On peut alors lire sur la table que f (1,7)  5  f (1,8) soit encore f (1,7)  f (x0)  f (1,8).
Comme dans la question b, la croissance de la fonction f permet d’en déduire 1,7  x0  1,8
• on peut aussi faire afficher la courbe de f sur la calculatrice et utiliser TRACE.

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 49


On en déduit alors : 1,70  x0  1,72 et donc aussi 1,7  x0  1,8.
* Pour obtenir une valeur approchée à 10–2 ou 10–4 près, c’est la 1re méthode utilisée ci-dessus qu’il faut reprendre, en
modifiant seulement le pas : 10–2 ou 10–4.
2. a. f (1,6) = 4,096 on a f (1,6) < 5 c’est-à-dire f (1,6) < f (x0).
Comme f est croissante sur , on a 1,6  x0 et donc x0 Π[1,6 ; 2].
b.

Étape n° Proposition L’image est… (> 5 ou < 5) La solution appartient à [a, b] avec
début a = 1,2 b=2
1 1,6 4,096 (< 5) a = 1,6 b=2
2 1,8 5,832 (> 5) a = 1,6 b = 1,8
3 1,7 4,913 (< 5) a = 1,7 b = 1,8
4 1,75 5,359… (> 5) a = 1,7 b = 1,75
5 1,725 5,132… (> 5) a = 1,7 b = 1,725
6 1,7125 5,022… (> 5) a = 1,7 b = 1,7125

On en déduit que 1,7  x0  1,7215


Une valeur approchée à 10–1 près de x0 est donc 1,7 (par défaut) ou 1,8 (par excès).
Pour obtenir, à partir de ce même encadrement, une valeur approchée de x0 à 10–2 près, on peut écrire que
1,70  x0  1,72 et prendre 1,71 comme approximation à 10–2.
3. VARIABLES : a, b, p,  nombres
ENTRÉES : Saisir les bornes a et b de l’intervalle de départ (a < b) et saisir la longueur  souhaitée
TRAITEMENT : Tant que b – a > 0,01 Faire
 a  b
p
2
Si p3 < 5 Alors a prend la valeur p
Sinon b prend la valeur p
FinSi
FinTantque
SORTIES : Afficher a et b

Pour aller plus loin


Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com.

TP 3. Créer une jauge


A. O 1
Échelle
4
E F
1

M N

A 10 B

50
B. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com.
C. AM = h, h Π[0 ; 9]
V(h) = – 2h2 + 40h
1. On peut faire afficher la courbe de la fonction V sur l’intervalle [0 ; 9] et utiliser TRACE pour obtenir des valeurs appro-
chées des antécédents des nombres 0, 30, 60, 90, 120, 150 et 180.
(Il est inutile d’aller plus loin car V est croissante sur [0 ; 9] en tant que volume qui croît lorsque h croît, le volume
maximum étant V(9) = 198.)
On peut aussi utiliser la TABLE de la calculatrice en tabulant la fonction V sur [0 ; 9] avec un pas suffisamment petit.
2. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com.

Pour aller plus loin


Dans le triangle OAB, le théorème de Thalès donne
OE EF OE 1
 soit 
OA AB OE  9 10
d’où 10 ¥ OE = OE + 9
9 ¥ OE = 9
OE = 1.
Puis dans le triangle OMN :
OE EF 1 1
 soit 
OM MN 10 - h MN
d’où MN = 10 – h.
Le solide ABCDMNPQ est un prisme droit avec comme base, le trapèze ABNM et de hauteur AD = 4 cm.
MN  AB 10  10 - h 20 h - h 2
L’aire de ABNM est : ¥ AM  ¥h .
2 2 2
Son volume est : V(h) = Aire(ABNM) ¥ 4
Le volume du prisme ABCDMNPQ est donc
20 h - h 2
V h  4 ¥  40 h - 2 h 2.
2

Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 11 a. (2x – 1)2 = 4x2 – 4x + 1
6 3 9 5 b. (4x – 1) (4x + 1) = 16x2 – 1
1 a. -  b.
5 10 10 4
12 a. x2 – 3x
2 a. 72 b. 60
b. 9x2 – 42x + 49
3 a. 720 b. 198
13 x2 + 4x2 = 5x2
4 Environ un quart de 120 soit 30 €.
14 4x – 6x = – 2x
20
5 1,2 = 1+ . L’augmentation est de 20 %.
15 2x2 + x + 2x + 1 = 2 x2 + 3x + 1
100
6 I 2; 
1
4 16 4a2 – b2 = (2a – b) (2a + b) = 3 ¥ 5 = 15
7 Par le théorème de Pythagore AB2 + AC2 = BC2 17 a. (3x + 1)2
d’où 16 + AC2 = 36 soit AC2 = 20 et AC = 20.
b. (2x – 8) (2x + 8)
8 45 - 5  3 5 - 5  2 5
18 (x + 1)2 + 4(x + 1) = (x + 1) [(x + 1) + 4]
9 Oui car 3 = – 2 + 5 est vrai. = (x + 1) (x + 5)

10 ABC est isocèle avec un angle de 60°, d’où 19 2x = – 6 ; x = – 3


  60 ° et donc ACD
ACB   180 ° - 60 °  120 °. 20 x(x + 5) = 0 ; x = 0 ou x = – 5

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 51


ENTRAÎNEMENT 30 Voir corrigé en fin de manuel.
21 Oui car : 31 a. x2 – 6x + 9 b. x2 + 8x + 16
Programme 1 : a Æ a – 2 Æ (a – 2)2 Æ (a – 2)2 + 1 c. 4x2 – 12x + 9 d. x2 – 4
Programme 2 : a Æ a – 4 Æ a (a – 4)Æ a (a – 4) + 5
Or, pour n’importe quel réel a : 32 Voir corrigé en fin de manuel.
• (a – 2)2 + 1 = a2 – 4a + 5 33 a. 18 – 12t + 2t2
• a (a – 4) + 5 = a2 – 4a + 5. 1 2 2
b. a – ab + b2
9 3
22 1. f (– 1) = g(– 1) = – 1
c. x4 – 6x2 + 9
f (0) = g(0) = 0
d. 2x2 – 8 2x + 16
f (1) = g(1) = 1
2. f (2) = 8 et g(2) = 2. 34 Voir corrigé en fin de manuel.
f (1) g(2) est un contre-exemple prouvant que « f (x) = 35 a. 15x2 – 28x + 5
g(x) pour tout x réel » est faux.
b. x3 – x2 – 2x
23 Les courbes des fonctions f et g semblent se c. 2x3 + 7x2 + 2x – 3
superposer. d. 4y3 + 4y2 – 7y + 2
Pour x Π, f (x) = x2 + 2x Р3 et
g(x) = x2 + 2x – 3. 36 a. – x2 – 2x – 1
On a donc bien f = g et donc f = g . b. 18x2 – 24x
15 2 63
c. – t + 2t +
24 a. Faux ; contre-exemple obtenu pour x = – 1 car 4 4
3 2
d. x + 6x + 12x + 8
x 2  1  2 et x + 1 = 0 ; or 2 0.
b. Vrai ; (x – 1) (x2 + x + 1) =  = x3 – 1 en développant, 37 1. 4xy
pour x réel quelconque. 2. Avec x = 10 000 et y = 1,
on obtient 4 ¥ 10 000 ¥ 1 = 40 000.
25 f (x) = (2x – 3)2 (x + 4)
Hélios : t(x) = 4x3 + 16x2 – 9x – 36 38 1. 1
Manon : m(x) = 4x3 + 16x2 – 9x + 36. 2. Avec x = 2 345 678 910, le résultat est 1.
1. f (0) = 9 ¥ 4 = 36 ; t(0) = – 36 ; m(0) = 36.
39 1.  = 2p r = 12 800p 艐 40 212 km
Hélios a donc faux (car désaccord pour x = 0).
2. ¢ = 2p(r + 0,001)
Manon peut avoir raison (accord en 0 mais on ne sait
¢ –  = 0,002p 艐 0,0063 km
pas ailleurs).
Il faut augmenter la longueur du câble de 6,3 mètres,
2. f (1) = 1 ¥ 5 = 5 environ.
m(1) = 47
m(1) f (1) ; l’expression de Manon est, elle aussi, 40 1. 2. Comme (x – 3)2  0 pour tout réel x, on a
incorrecte. V(x)  – 6, pour tout réel x.
3. V(3) = – 6 ; on a donc pour tout réel x, V(x)  V(3).
26 a. 1 est solution.
Le minimum de V sur , obtenu pour x = 3 est donc – 6.
b. 0 est solution.
41 1. 2. Pour tout t réel, h(t) – 3 = – (t – 3)2 et donc
c. – 2 est solution.
h(t) – 3  0 c’est-à-dire h(t)  3. Comme h(3) = 3, on a
d. 0 et 2 sont solutions. donc h(t)  h(3) pour tout t réel.
h admet donc un maximum sur  égal à 3 et obtenu
27 1. 2. Comme – 1 et 3 appartiennent à l’ensemble
pour t = 3.
S des solutions de cette équation, on peut écrire :
- 1, 3 Ã S. 42 1. (a + b)2 – 4ab = a2 + 2ab + b2 – 4ab
Peut-être existe-t-il d’autres solutions ! = a2 – 2ab + b2 = (a – b)2.
28 a. 6x2 b. 6x + 2x2 2. L’aire du grand carré est (a + b)2, celle des 4 rec-
tangles est 4ab et celle du carré blanc intérieur est
c. 6x + 3x2 d. 6 + 5x + x2
(a – b)2. La formule du 1 peut donc être retrouvée géo-
29 a. 16x2 b. 16 + 8x + x2 métriquement.
c. x2 – 8x + 16 d. 16 – 8x + x2 3. Les 4 rectangles occupent tout le carré lorsque
On remarque que (x – 4)2 = (4 – x)2. (a – b)2 = 0 c’est-à-dire lorsque a = b.

52
43 a. (2x + 3)2 = 4x2 + 12x + 9 55 Voir corrigé en fin de manuel.
b. (x – 3)2 = x2 – 6x + 9
56 a. (2x – 3)2
c. (4t + 3)2 = 16t2 + 24t + 9 b. 7(x2 – 4) = 7(x + 2) (x – 2)
 
d. x -
12
2
 x2 - x 
4
1
c. (2x – 5) [(2x – 5) – 2(2x – 3)] = (2x – 5) (– 2x + 1)

44 a. (x + 4)2 = x2 + 8x + 16 d. [(2x – 3) + (5x + 2)] [(2x – 3) – (5x + 2)]

 92   x - 9 x  814
2 = (7x – 1) (– 3x – 5)
b. x - 2
57 a. x(2x + 7)
c.   3 
2 2
t t
t 9 b. (x + 13)2
6 36
d.  - 4 
x 2
x 2 c. (x – 2)2 – (x – 2) (7x + 1) = (x – 2) (– 6x – 3)
- 4 x  16 = – 3(x – 2) (2x + 1)
2 4
45 Voir corrigé en fin de manuel. d. (3x + 5) (3x – 5) + 2(3x + 5) = (3x + 5) (3x – 3)

46 Voir corrigé en fin de manuel. 58 Voir corrigé en fin de manuel.


47 a. x[3(x – 5) – 1] = x(3x – 16) 59 1. En tabulant la fonction f sur la calculatrice ou
b. x(y + z) en parcourant la courbe avec le mode TRACE, on
c. x(x + 4) (x – 2) conjecture que la fonction f admet un minimum égal à
2 obtenu pour x = 1.
d. (x – 3) [(x – 3) – 2(2x – 1)] = (x – 3) (– 3x – 1)
2. f (x) – 2 = x2 – 2x + 1 = (x – 1)2
48 a. x(5x – 6) b. x(3y + 1) On a donc f (x) – 2  0 pour tout réel x et f (1) = 2.
c. (x + 1) [2(x + 1) – 3] = (x + 1) (2x – 1) Il en résulte que f (x)  f (1) pour tout réel x, ce qui
d. (x + 1) [(x + 1) + 1] = (x + 1) (x + 2) signifie que f admet un minimum égal à 2 obtenu pour
x = 1.
49 a. (x + 1)2
b. [(2x –5) + x] [(2x – 5) – x] = (3x – 5) (x – 5) 60 1. En tabulant la fonction v sur la calculatrice ou
en parcourant la courbe avec le mode TRACE, on
c. (3x + 2)2 conjecture que la fonction v admet un minimum égal à
d. [(2x – 1) + (x – 3)] [(2x – 1) – (x – 3)] = (3x – 4) (x + 2) – 9,75 obtenu pour x = 1,5.
15 15
50 Voir corrigé en fin de manuel. 2. v  x    - x 2  3 x - 6 
4 4
51 a. [4(x + 1) – 5x] [4(x + 1) + 5x] = (– x + 4) (9x + 4) 9
 - x2  3 x -
4
b. (4x + 9) (4x – 9)
 23
2

 
c. b -
3 2
2 15
- x-

 0 pour tout réel x, c’est-à-dire


 
d. ÈÎa - 1  2 ˘˚ ÈÎa - 1 - 2 ˘˚  a - 1 2 a - 1- 2  On a v(x) +
4
- 15 15 3
52 a. (x + 2) (x – 2) + (x – 2) (x + 1) v(x)  . De plus v(x) + est nul pour x = et donc
4 4 2


= (x – 2) [(x + 2) + (x + 1)] = (x – 2) (2x + 3)
3 - 15
v  .
b. 3(x2 – 4x + 4) = 3(x – 2)2 2 4
c. x(x + 3) + (x + 3)2 = (x + 3) [x + (x + 3)] - 15
On en déduit que v admet un maximum égal à
= (x + 3) (2x + 3) 3 4
obtenu pour x = .
d. (x + 1) (x + 2) – 3(x + 2) = (x + 2) [(x + 1) – 3] 2
= (x + 2) (x – 2) 61 1. f (x) = g(x) lorsque x = – 3 ou x = 2.
2. – 3 est solution de l’équation f (x) = g(x) si on a
53 a. 2x(x + 3) + 4(x + 3) = (x + 3) (2x + 4) f (– 3) = g(– 3). Or f (– 3) = – 2 et g(– 3) = – 2.
b. (x – 3) (3x – 4) – (3x – 4) = (3x – 4) (x – 4) – 3 est donc bien solution. De même f (2) = 3 et g(2) = 3
c. xy – xz – y(y – z) = x(y – z) – y(y – z) = (x – y) (y – z) d’où 2 est bien solution de l’équation f (x) = g(x).
d. – x2 + 8x – 16 = – (x – 4)2 62 a. Graphiquement, f (x) = 4 pour x = 1.
54 a. 7x(x – 2) b. (4x – 9) (4x + 9) b. f (x) = 1 pour x = 0 ou x = 4.
c. b(2a2 – 1) d. (2x – 1)2 c. g(x) = – 2 pour x = – 3.

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 53


d. g(x) = 2 n’a pas de solution. 4¥6
Pour x = 0, aire CMN = aire CAB = = 12.
e. g(x) = 0 pour x = a avec a 艐 – 1,5. 2
aire ABNM = 0
f. f (x) = g(x) pour x Π{Р3 ; 0 ; 4}. Pour x = 4, aire CMN = 0
aire ABNM = aire CAB = 12
Pour aller plus loin On a donc f (0) = 12, g(0) = 0.
f (4) = 0, g(4) = 12.
On trace les droites qui représentent les fonctions
La courbe rouge est donc celle de g et la bleue celle de f.
affines h : x  x + 1 et k : x  1 – x.
Graphiquement, f (x) = h(x) lorsque x = – 3 ou x = 3. 3. a. f (x) = 2 pour x = a avec a 艐 2,35.
g(x) = k(x) lorsque x = 0. b. g(x) = 9 pour x = b avec b 艐 1,98.

63 1. c. f (x) = g(x) pour x = c avec c 艐 1,15.

Pour aller plus loin

f (x) = 2g(x) lorsque l’ordonnée du point d’abscisse x sur


g est la moitié de celle du point d’abscisse x sur f .
Cela se produit une seule fois, pour x = a avec a 艐 0,7.
Interprétation : lorsque AM = a, l’aire du triangle CMN
est égale au double de l’aire du trapèze ABNM.

66 1. Il existe deux points de f d’ordonnée 2, donc


Le tracé des courbes représentant x  x3 et x  x l’équation f (x) = 2 admet deux solutions.
permet de conjecturer que – 1, 0 et 1 sont des solutions 2. – 3 < m < 1
de l’équation x3 = x.
3. Si m < – 3, aucune solution.
2. (– 1)3 = – 1 ; 03 = 0 ; 13 = 1. La réponse est oui. Si m = – 3, deux solutions.
64 1. Si – 3 < m < 1, trois solutions.
Si m = 1, deux solutions.
Si 1 < m < 2, une solution.
Si 2  m < 4, deux solutions.
Si m = 4, une solution.
Si m > 4, aucune solution.

67 a. x = 4 b. x = 1,5
c. x = 2 d. x = 4,5
4
68 a. x = 6 b. x = –
3
La courbe de f : x  x3 – 32x2 + 57x + 90 montre que 1
c. x = – d. t = – 6
– 1 et 3 semblent être solution de l’équation f (x) = 0. 9
8 16
2. f (30) = 0, d’où 30 est une troisième solution de l’équa- 69 a. x = b. x =
5 25
tion f (x) = 0. Le réglage de la fenêtre de la calculatrice 1 13
ne permettait pas de conjecturer cela. c. x = – d. x =
5 5
65 1. C 70 a. x = – 5 b. x = – 16
3 5
c. x = d. x = –
14 3
71 Soit x la note cherchée :
x  8  12  15  8  9  14
M N  12
7
X
x = 84 – 66 = 18
A B
72 Soit x le prix d’un CD : la somme d’argent dont
2. AM = x dispose Karen peut s’écrire : 4x + 15 ou 5x – 5.
f (x) = aire CMN L’équation à résoudre est donc b.
g(x) = aire ABNM 4x + 15 = 5x – 5 équivaut à x = 20.
x Π[0,4] Karen dispose donc de 20 euros.

54
73 À chaque étape, le nombre d’allumettes utilisées 80 a. x(5x + 1) = 0
augmente de 4. x = 0 ou x = – 0,2.
Notons N(k) le nombre d’allumettes utilisées à la kième b. x(x2 + 4) = 0
étape (k Œ *). x=0
On a : N(1) = 5 c. x2(x – 2) = 0
N(2) = 5 + 4 x = 0 ou x = 2.
N(3) = 5 + 2 ¥ 4 d. (2x – 1) (2x + 1) = 0
N(4) = 5 + 3 ¥ 4 x = 0,5 ou x = – 0,5.

N(k) = 5 + (k – 1) ¥ 4 81 1. a. x2 b. x2 c. 4x2 d. 4x2
On cherche k dans * tel que : 2. a. 1er 2
degré car les termes en x sont les mêmes dans
5 + (k – 1) ¥ 4 = 321 chaque membre.
4(k – 1) = 316 4
A(x) = B(x) équivaut à x = – 2x + 4 ; 3x = 4 ; x = .
k – 1 = 79 3
b. Second degré.
k = 80 c. Premier degré : – 4x + 1 = – x + 16x – 4.
Conclusion : c’est à la 80e étape que l’on utilisera 5
19x = 5 donc x = .
321 allumettes. 19
d. Second degré.
74 On reprend la démarche de l’exercice 73 en
remplaçant « allumette » par « carré » et « augmente de 82 a. Premier degré :
4 » par « augmente de 3 ». 2x 2 – 2x – 3 = x 2 + x 2 + 2x + 1
438
Cela conduit à : 1 + (k – 1) ¥ 3 = 439 soit k – 1 = 4x = – 4 donc x= – 1.
3
d’où k = 147. b. Second degré.
75 Soit P le prix initial de l’article. c. Premier degré :
1,08 P = 18,90 donne P = 17,50 €. 3 – (x2 + 8x + 16) = 4x + 20 – x2
3 – x 2 – 8x – 16 = 4x + 20 – x 2
76 0,85 P = 22,10
P = 26 € 12x = – 33
33
x=–
77 Pour une sphère de rayon R, le volume est 12
4 3
V= pR . 83 a. x(4x – 3) = 0 ; x = 0 ou x = 0,75.
3
Pour un cylindre de rayon R et de hauteur h, b. x = 0,5 ou x = – 3.
le volume est V¢ = pR2 h. 5
c. (x – 1) (3x – 5) = 0 ; x = 1 ou x = .
3
Ils auront même volume si et seulement si : d. x(2 – x) = 0 ; x = 0 ou x = 2.
4 3
pR = pR2 h.
3 84 a. x = 2
En divisant chaque membre par pR2 (non nul), on
4 b. x = 0,5 ou x = 4.
obtient : h = R.
3 c. x = 0,5
3
78 a. Oui : x = 1 ou x = – . d. x2 – 2x + 1 = 0
2
b. Oui : x = 0 ou x = – 3. (x – 1)2 = 0 ; x = 1.
c. Non
85 Voir corrigé en fin de manuel.
d. Non
e. Oui : x =
5
ou x = – 1. 86 a. x2 + 4x + 4 = 0
2 (x + 2)2 = 0 ; x = – 2.
f. Non
b. (x + 1)2 [(x + 1) – 1] = 0
79 a. x = 0 ou x = – 2,5. (x + 1)2 x = 0 ; x = – 1 ou x = 0.
b. x(5x + 12) = 0 c. 2x(2x – 1) – 6(2x – 1) = 0
x = 0 ou x = – 2,4. (2x – 1) (2x – 6) = 0
c. x(x2 – 5) = 0 x = 0,5 ou x = 3.
x(x + 5) (x – 5) = 0 d. (x + 2)2 – 3(x + 2) = 0
x = 0 ou x = – 5 ou x = 5. (x + 2) [(x + 2) – 3] = 0
d. x = 0,5 ou x = – 1. (x + 2) (x – 1) = 0 ; x = – 2 ou x = 1.

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 55


87 a. 9x2 – 6x + 1 = 0 Pour tout réel x, f (x)  – 16
1 et f (– 1) = – 1, d’où f (x)  f (– 1).
(3x – 1)2 = 0 ; x = .
3 f admet un minimum égal à – 16 pour x = – 1.
b. (2x + 1)2 = (2x + 1) (2x – 1)
(2x + 1) [(2x + 1) – (2x – 1)] = 0
(2x + 1) (2) = 0 ; x = – 0,5. 93 g(x) = – 2x2 + 8x – 8
c. 2(x + 1) [2(x + 1) – (2x – 3)] = 0 1. g(x) = – 2(x2 – 4x + 4) = – 2(x – 2)2
2(x + 1) (5) = 0 ; x = – 1. 2. Avec l’expression initiale (développée) g(0) = – 8
d. (x2 – 4) (x2 + 4) = 0 et donc I(0, – 8) est le point d’intersection de g et de
(x + 2) (x – 2) (x2 + 4) = 0 l’axe des ordonnées.
x = – 2 ou x = 2 (x2 + 4 = 0 n’a pas de solution).
3. On cherche x tel que g(x) = 0 c’est-à-dire tel que
88 a. x – 4 = 0 – 2(x – 2)2 = 0 ; x = 2.
b. (x – 2) x = 0 J(2, 0) est donc le point cherché.
c. x2 – 2 = 0 4. On cherche x tel que g(x) = – 8.
d. (x + 2) (3x – 2) (x – 4) = 0 Avec l’expression initiale :
– 2x2 + 8x – 8 = – 8 ;
89 1. Il semble que cette équation admette trois – 2x2 + 8x = 0
solutions : – 1, + 1 et une troisième solution a telle que 2x(– x + 4) = 0
a 艐 0,67. x = 0 ou x = 4.
2. Voir les corrections des exercices résolus 4 et 6 pp. 87
et 89 du manuel. 94 f coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisse
x telle que (x – 1) (x – 3) = 0, c’est-à-dire aux points I(1, 0)
90 Le logiciel de calcul formel XCas est adapté à la et J(3, 0).
résolution de ces équations.
Pour g : – 2(x + 1) (x – 4) = 0 ;
91 1. En développant : f (x) = (x + 4)2 + 2x(x + 5) – 17 Points K(– 1, 0) et L(4, 0) ;
1
= x2 – 8x + 16 + 2x2 + 10x – 17 Pour h : (x + 2) (x + 4) = 0 ;
2
= 3x2 + 2x – 1.
Points M(– 2, 0) et N(– 4, 0).
Par ailleurs (3x – 1) (x + 1) = 3x2 – x + 3x – 1
Même sans repère précis, la position des couples de
= 3x2 + 2x – 1.
points d’intersection conduit à affirmer :
On a donc bien, aussi : f (x) = (3x – 1) (x + 1).
f = 2 ; g = 1 ; h = 3.
2. La forme développée de f (x) est 3x2 + 2x – 1.
La forme factorisée de f (x) est (3x + 1) (x + 1).
95 1. f (x) = 4x(x2 – 6x + 9)
3. a. Avec l’expression développée : f (0) = – 1. = 4x(x – 3)2
b. Avec l’expression factorisée :
2. f coupe l’axe des abscisses lorsque f (x) = 0 c’est-à-
1
f (x) = 0 si et seulement si x = ou x = – 1. dire en I(0, 0) et J(3, 0).
3
c. Avec l’expression factorisée :
f (– 1) = (3 ¥ (– 1) – 1) (– 1 + 1) = 0 96 1. On conjecture que f est trictement croissante
d. Avec l’expression développée : sur [0 ; 4] et que l’équation f (x) = 4 n’admet qu’une
f (x) = – 1 équivaut à 3x2 + 2x = 0 x(3x + 2) = 0. solution sur cet intervalle.
2
x = 0 ou x = – . 2.
3
92 a. Avec l’expression factorisée : La solution
Étape Propo- L’image est
x = 3 ou x = – 5. appartient à
n° sition (> 4 ou < 4)
[a ; b] avec
b. Avec l’expression initiale :
Début a=0 b=4
(x + 1)2 = 0 ; x = – 1.
1 2 f (2) ª 5,4 >4 a=0 b=2
c. Avec l’expression développée :
2 1 f (1) ª 3 <4 a=1 b=2
x2 + 2x = 0
x(x + 2) = 0 ; x = 0 ou x = – 2. 3 1,5 f (1,5) ª 4,2 >4 a=1 b = 1,5

d. Avec l’expression initiale : 4 1,25 f (1,25) ª 3,6 < 4 a = 1,25 b = 1,5


f (x) = – 16 + (x + 1)2. 5 1,375 f (1,375) ª 3,9 < 4 a = 1,375 b = 1,5

56
Pour aller plus loin 1. L’aire de la bordure est :
• par soustraction : x2 – (x – 3)2.
VARIABLES : a, b, p,  nombres • directement : 3x + 3(x – 3) = 6x – 9.
INITIALISATION : a prend la valeur 0 Seules les expressions c et d donnent l’aire de la
b prend la valeur 4 bordure.
~
TRAITEMENT : Tant que b – a > 0,1 Faire
 a  b 2. Cette aire est égale à 27 si on a 6x – 9 = 27 soit 6x = 36
p donc x  6.
2
Si 2p p < 4 Alors a prend la valeur p
Sinon b prend la valeur p 100 On cherche x tel que
FinSi (x + 20) (x – 10) = x2 soit x2 + 10x – 200 = x2
FinTantque 10x – 200 = 0 donc x = 20.
SORTIES : Afficher a et b
101 1. Le fond de la boîte a pour aire (10 – 2AM)2 et
97 1. La fonction f semble strictement décroissante sa hauteur est AM.
sur [– 1 ; 1]. Il en résulte V = AM(10 – 2AM)2.
2. 2. Si on pose AM = x avec 0  x  5, V = x(10 – 2x)2.
On cherche x dans [0 ; 5] tel que x(10 – 2x)2 = 72. Le
La solution
Étape Propo- L’image est logiciel Xcas donne une seule solution dans [0 ; 5] : x  2.
appartient à
n° sition (> 1 ou < 1)
[a ; b] avec
Début a=–1 b=1 102 (E) : 3x2 – 5x = 4x + 2.
1 0 f (0) ª 2 >1 a=0 b=1 Résolution approchée 1 : on affiche sur une calcula-
2 0,5 f (0,5) ª 0,6 <1 a=0 b = 0,5 trice les courbes 1 et 2 qui représentent les fonctions
f : x  3x2 – 5x et g : x  4x + 2. On lit (mode TRACE) les
3 0,25 f (0,25) ª 1,3 > 1 a = 0,25 b = 0,5
abscisses des points communs à 1 et 2 :
4 0,375 f (0,375) ª 0,93 < 1 a = 0,25 b = 0,375 x1 艐 – 0,19 et x2 艐 3,23.
VARIABLES : a, b, p,  nombres Résolution approchée 2 : (E) équivaut à 3x2 – 9x – 2
INITIALISATION : a prend la valeur – 1 = 0. On affiche la courbe 3 qui représente la fonction
b prend la valeur 1 h : x  3x2 – 9x – 2. On lit (mode TRACE) les abscisses des
~
TRAITEMENT : Tant que b – a > 0,1 Faire points d’intersection de 3 avec l’axe des abscisses :
 a  b x1 艐 – 0,19 et x2 艐 3,23.
p
2
Résolution approchée 3 : on utilise l’algorithme de
Si p3 – 3p + 2 < 1 Alors b prend la valeur p dichotomie.
Sinon a prend la valeur p – On peut tracer sur la calculatrice ou sur un logiciel les
FinSi courbes repésentant les fontions f et g définies par f(x)
FinTantque = 3x2 – 5x et g(x) = 4x + 2.
SORTIES : Afficher a et b On obtient des valeurs approchées des solutions (– 0,2
et 3,2). On ne peut être sûr avant d’avoir fait le chapitre 4
98 • On cherche x réel tel que : de ne pas laisser d’autres solutions qui seraient en
x
1 2
2 
1

x ou encore x 1- x  0 ; x = 0 ou x = 2.
2
dehors de la fenêtre de tracé.
– On peut aussi faire afficher sur calculatrice ou tableur
• On cherche x réel tel que : des tableaux de valeurs des deux fonctions f et g et
1
x = 2x2 ou encore x(1 – 2x) = 0 ; x = 0 ou x = . essayer de trouver des valeurs de x telles que f(x) = g(x),
2
en affinant le pas si nécessaire.
99 3
Résolution exacte : avec le logiciel de calcul formel
Xcas :
– On peut demander de factoriser 3x2 – 9x – 2 puis
appliquer la règle du produit nul :
Ê 105 – 9 ˆ Ê 105  9 ˆ
3x 2 – 9x – 2  Á x  ˜¯ ÁË 3 x – ˜¯ .
Ë 6 2
3
9 – 105 9  105
x Les solutions sont donc et .
6 6

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 57


– On peut demander la forme canonique de 3x2 – 9x – 2 1 x2 - 2 x 1
2. Pour x > 0, g  x  - 2  x  -2 
 
= 3x 2 – 9x – 2  3 x –
3 2 35
2

4
donc 3x2 – 9x – 2 = 0 x
 x - 12
x

3 35 35 3 35 
équivaut à x –  ou – soit x   ou x
2 12 12 2 12
x –
3 35
.  x - 12
2 12 Comme  0, on a g(x) – 2  0 c’est-à-dire
x
On peut aussi demander directement de résoudre
g(x)  2, avec 2 = g(1).
l’équation…
Ceci étant vrai pour tout réel x > 0, g admet un minimum
1 1 1 1 1
103   ;  ; R = 12 W. égal à 2 obtenu pour x = 1.
3 4 R2 R2 12 2
108 1. A(a) = 1
x -1
104 a. Pour x – 1, =0 2
x 1 2. P(a) = 2a +
lorsque x – 1 = 0 a
x = 1. 2 a - 12 4 a  2 a 2 - 4 a  2 2 a 2 2
Par ailleurs 4 + =  
2 x  10 a a a a
b. Pour x 0, =0 2
x = 2a + = P(a)
lorsque 2x + 10 = 0 a
x = – 5. 2 a - 12
3. Comme  0, on a P(a)  4 pour tout a > 0,
x -1 a
c. Pour x 0, = 3 équivaut à x – 1 = 3x ; 2x = – 1 ;
1 x avec de plus 4 = P(1).
x=– .
2 Il en résulte que P(a) est minimal lorsque a = 1 et son
x -1 minimum est 4.
105 a. Pour x 0, =0
4x Interprétation : c’est lorsque ce rectangle est un carré
lorsque x – 1 = 0 que son périmètre est minimal.
x = 1.
109 A-t-on toujours pour a > 0 et b > 0 :
x2  2 x 1
b. Pour x 1, =0 1 1 1
x -1   ?
a b ab
lorsque x2 + 2x + 1 = 0 ; (x + 1)2 = 0.
Prenons a = b = 1.
x = – 1.
2 L’égalité s’écrit dans ce cas :
x -2 1 1 1 1
3   soit 2 = .
c. Pour x 3, =0 1 1 1 1 2
2 x-6
2 Ceci est faux.
lorsque x – 2 = 0.
3 L’égalité n’est donc pas vraie pour tous a > 0 et b > 0.
2
x = 2 donc x = 3.
3 110 pqr = 1 donne p 0, q 0, r 0.
Cette valeur de x ne convient pas (le quotient aurait un rst = 0 donne r = 0 ou s = 0
dénominateur nul) et donc cette équation n’a pas de spr = 0 donne s = 0.
solution. Seul le réel s doit être nul.

106 Pour tout réel x non nul, 111 1. « Un » signifie « Pour tout ».
1 2. « Un » signifie « Pour tout ».
2 1 1 1
a. Vrai :  ¥  . 3. « Un » signifie « Il existe un ».
x 2 x 2x
Par exemple : 92 = 81 ; 592 = 3 481.
1 x x 1
b. Faux :  1¥  . Mais cela n’est pas vrai pour tout entier se terminant
2 2 2 2x
x par 9.
107 1. Contre-exemple : 192 = 361.

1 1 112 1. Cette proposition est vraie :


x x • Pour n = 0 : « 11 est un nombre premier » ;
x x
• pour n = 1 : « 23 est un nombre premier » ;
1 1 2
• pour n = 2 : « 37 est un nombre premier » ;
1
2 2,5 • pour n = 3 : « 53 est un nombre premier » ;
2
• pour n = 4 : « 71 est un nombre premier ».
1/3 3 3, 33…
2. Cette proposition est fausse pour n = 5 car 91 = 7 ¥ 13
0,4 2,5 2,9 n’est pas un nombre premier.

58
113 1. f semble avoir un minimum égal à 0, obtenu 135 1. Pour x = 1, y = 7,75 et donc l’augmentation de
pour x = 1. la consommation d’énergie est de 7,75 %.
2. f (x) = 0 semble avoir pour solution unique x = 1. 2. a. Lorsque la consommation passe de 1 200 à
3. Les 2 lectures précédentes sont fausses. 180
1 380 kWh, l’augmentation est de ¥ 100 = 15 (%).
En effet f (1) = – 0,01. 1 200
On cherche donc l’épaisseur x de tartre telle que :
114 1. Clara a commis une erreur de signe à la seconde 1
– x2 + 8x = 15.
ligne. 4
1
Paul a confondu multiplication et addition à la dernière Mais en développant – (x – 16)2 + 64
4
ligne.
1
Leila a commis une erreur de signe à la dernière ligne. = – (x2 – 32x + 256) + 64
4
2. 3 – x + 4 = 2x + 5 1
= – x2 + 8x,
7 – 5 = 2x + x 4
3x = 2 on observe que l’équation peut s’écrire :
2 1
x= – (x – 16)2 + 64 = 15.
3 4
Pour les exercices 115 à 132 : voir les corrigés en b. Cette équation s’écrit encore :
fin de manuel. 1
– (x – 16)2 + 49 = 0,
4
APPROFONDISSEMENT soit en multipliant chaque membre par – 4 :
(x – 16)2 – 4 ¥ 49 = 0
133 1. AM = 2x et AM  8 d’où x Œ [0,4]. [(x – 16) + 2 ¥ 7] [(x – 16) – 2 ¥ 7] = 0
2. f  x  
2
px  p
2
1 2 1 8-2 x 2
2  (x – 2) (x – 30) = 0.
Comme x Œ [0 ; 14], l’épaisseur de tartre cherchée est de
1 2 1
 p x  p  4 - x 2 2 mm.
2 2
 p  x  16 - 8 x  x 2 
1 2
2 136 1. x Π[0 ; 7]
 p  x 2 - 4 x  8 2. a. Le théorème de Thalès donne :
p ¥ 42 AM AN MN
 
x AN MN
soit  
3. L’aire du grand demi-disque est = 8p.
2 AB AC BC 7 7 9
1 9
On cherche x Œ [0 ; 4] tel que f (x) = ¥ 8p c’est-à-dire tel On en déduit : AN = x, MN = x
2 9 23 7
que p(x2 – 4x + 8) = 4p. d’où P(x) = 2x + x = x.
Cela revient à résoudre x2 – 4x + 4 = 0. 7 7
b. BM = 7 – x, CN = 7 – x
Soit (x – 2)2 = 0, qui a pour seule solution x = 2.
9
Cela se produit lorsque M est le milieu de [AB]. d’où q(x) = 2(7 – x) + x + 9
5 7
q(x) = 23 – x.
134 1. Graphiquement, 16 admet deux antécédents 7
par la fonction V. 3.
Ce sont x1 艐 2 et x2 艐 5,5. 23 f (x) p

2. Pour x Π[0 ; 6], aire AMRQ = x2 et AN = 6 Рx. 21


Il en résulte V(x) = x2(6 – x). 18 q
3. a. Pour x Π[0,6], V(x) Р16 = x2(6 Рx) Р16
= – x3 + 6x2 – 16.
Par ailleurs, (2 – x) (x – 2 – 2 3) (x – 2 + 2 3)
= (2 – x) [(x – 2)2 – (2 3)2]
= (2 – x) (x2 – 4x – 8)
= – x3 + 6x2 – 16 = V(x) – 16.
b. V(x) = 16 équivaut à
(2 – x) (x – 2 – 2 3) (x – 2 + 2 3).
D’où les 3 solutions : 1
x1 = 2 ; x2 = 2 + 2 3 ; x3 = 2 – 2 3. 0 1 7 x
Seules x1 et x2 sont à retenir (x Œ [0 ; 6]).

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 59


4. Graphiquement : Avec la forme H : 3 opérations.
a. q(x) = 21 pour x = 3 (environ). c. Calculer f (x) pour x variant de 0 à 2, avec un pas de
b. p(x) = q(x) pour x = 5,75 (environ). 0,1, nécessite 21 calculs dont chacun comporte 3 opé-
rations (forme A) ou 4 opérations (forme H).
Par le calcul :
84 opérations sont donc nécessaires avec la forme A,
5
a. 23 – x = 21 contre 63 avec la forme H.
7
5 2. a. On vérifie que les 2 formes coïncident.
– x=–2
7
14 b. Forme A : 13 opérations et forme H : 7 opérations.
x= = 2,8
5 c. Pour 21 calculs : forme A : 273 opérations et forme
23 5 H : 147 opérations.
b. x = 23 – x
7 7
3. a.
4x = 23
f (x) = – 1 + x(4 + x(– 3 + x(2 + x(– 4 + x(3 + x(2 + 4x)))))).
x = 5,75
b. Pour un calcul : forme A : 35 et forme H : 14.
137 Soit a et b ces deux nombres.
On a a + b = 314. c. Pour 21 calculs : forme A : 735 et forme H : 294.
L’augmentation du produit est :
(a + 9) (b + 9) – ab = 9(a + b) + 81 Pour aller plus loin
= 9 ¥ 314 + 81
Avec la forme A, il faut pour 1 calcul : 49 + 48 +  + 1
= 2 907
multiplications et 50 additions c’est-à-dire 1 225 multi-
1 1 1 1
138 1. -   plications et 50 additions, soit 1 275 opérations.
2 3 2¥3 6
1 1 1 1 Pour les 21 calculs, il faut 26 775 opérations.
-   Avec la forme H, il faut pour 1 calcul : 50 additions et
3 4 3 ¥ 4 12
1 1 1 1 49 multiplications, soit 99 opérations.
-  
4 5 4 ¥ 5 20 Pour les 21 calculs, il faut : 2 079 opérations.
1 1 1 Le gain en nombre d’opérations est donc de 24 696.
- 
999 1 000 999 ¥ 1 000
1 1 1 1 1 1 142 Si, pour tout x, on avait x2 – 3x + 4 = (x + 1) ()
2. S = -  -     -
2 3 3 4 999 1 000 alors le membre factorisé s’annulerait pour x = – 1 et
S = 0,5 – 0,001 = 0,499 donc le membre de droite, qui lui est égal, également.
Ô  x  y   x - y   77 (1) Or pour x = – 1, x2 – 3x + 4 = 8.
139 1. Ì x - y  11 (2 )
La supposition est donc inexacte et x2 – 3x + 4 ne peut
ÔÓ se factoriser par x + 1.
(1)/(2)
donne x + y =
77
=7 (3) 143
11 n p
En ajoutant (2) et (3) : 2x = 18
x = 9.
De (3) on tire : y = – 2. m
n<p<m
140 1. a. a = 13, b = 5 et c = 12.
m2 = n2 + p2
b. c. Le triangle de côtés a, b et c est rectangle car
a2 = b2 + c2. 1. p = n + 1
m=n+2
2. a. (m2 – n2)2 + (2mn)2
L’équation d’inconnue n s’écrit :
= m4 – 2m2 n2 + n4 + 4m2 n2
n2 + (n + 1)2 = (n + 2)2.
= m4 + 2m2 n2 + n4 = (m2 + n2)2
2. • Karim appelle m la longueur du plus grand côté ; il
b. Pour m = 2 et n = 1 :
écrira donc :
a = 22 + 12 = 5, b = 22 – 12 = 3, c = 2 ¥ 2 ¥ 1 = 4.
p = m – 1, n = m – 2.
Pour m = 10 et n = 7 :
Son équation sera : (m – 1)2 + (m – 2)2 = m2.
a = 149, b = 51, c = 140.
• Chang appelle p la longueur du côté intermédiaire,
141 1. a. b. d’où m = p + 1 et n = p – 1.
Avec la forme A : 4 opérations. Son équation sera : p2 + (p – 1)2= (p + 1)2.

60
3. Les équations (après développement et réduction) Le carré d’un entier se termine par 6 lorsque cet entier
sont : se termine par 4 ou 6.
n2 – 2n – 3 = 0 Les développements effectués montrent que dans ce
m2 – 6m + 5 = 0 cas, le nombre de dizaines du carré est un nombre
p2 – 4p = 0. impair et donc que le chiffre des dizaines est impair.
L’équation la plus simple est la 3e : p(p – 4) = 0. Ses Lorsque le carré d’un entier ne se termine pas par 6,
solutions sont 0 et 4. l’entier est de la forme 10n + u avec :
• p = 0 est impossible car n = p – 1 impose p  2. u Œ {0, 1, 2, 3, 5, 7, 8, 9}.
• Pour p = 4, on obtient m = 5 et n = 3. Dans ces cas,
(10n + u)2 = 100n2 + 20nu + u2 = 10(10n2 + 2nu) + u2
144 1. (a + b Рc) (a + b + c) = (a + b)2 Рc2 de la forme avec u2 Π{0, 1, 4, 9, 25, 49, 64, 81}.
(A – C) (A + C) avec A = a + b. Comme 10n2 + 2nu est pair et comme le chiffre des
2.  2 3- 5  2 3 5  dizaines de u2 est pair également, on en déduit que
  2 3  2
-5 2 6 pour ces 8 valeurs de u autres que 4 et 6 le chiffre des
unités du carré est pair.
145 P  1 2  3  5  1 2 -  3  5  En résumé :
 
¥ 1 2  3 - 5 1 2 -  3 - 5  • si le nombre se termine par 4 ou 6 son carré se termine
par 6 et a un chiffre des dizaines impair ;
¥ 1- 2  3  5  1- 2 -  3  5  • si le nombre se termine par un autre chiffre, son carré
¥ 1- 2  3 - 5  1- 2 -  3 - 5  ne se termine pas par 6 et a un chiffre des dizaines pair.
P  È1 2  -  3  5  ˘ È1 2  -  3 - 5  ˘
2 2 2 2
Î ˚Î ˚ 150 24 et 25 sont deux entiers consécutifs et leur
È1- 2 2 -  3  5 2 ˘ È1- 2 2 -  3 - 5 2 ˘ somme 49 est un carré parfait (c’est le carré de 7). On
Î ˚Î ˚ peut vérifier que dans ce cas 7, 24 et 25 sont les côtés
P  3  2 2 - 8 - 2 15  3  2 2 - 8  2 15  d’un triangle rectangle ; en effet 72 + 242 = 252 est vrai.
Autre exemple. 40 + 41 = 81 et 81 = 92.
3 - 2 2 - 8 - 2 15  3 - 2 2 - 8  2 15  A-t-on 412 = 402 + 92 ?
P  2 2 - 5 - 2 15  2 2 - 5  2 15  412 = 1 681 402 + 92 = 1 681
- 5 - 2 2 - 2 15  - 5 - 2 2  2 15  En conclusion 9, 40 et 41 sont les côtés d’un triangle
rectangle.
P  È2 2 - 5 - 60˘ È- 5 - 2 2  - 60˘
2 2
Î ˚Î ˚ Preuve. Soient n et n + 1, entiers consécutifs, tels que
P  - 27 - 20 2  - 27  20 2  leur somme 2n + 1 soit un carré parfait.
P = 729 – 800 = – 71 Existe-t-il un triangle rectangle de côtés 2 n  1, n et
n+1?
146 99 999 9992 + 20 0002 = (108 – 1)2 + (2 ¥ 104)2 • (n + 1)2 = n2 + 2n + 1
= 1016 – 2 ¥ 108 + 4 ¥ 108 + 1 • ( 2 n  1)2 + n2 = 2n + 1 + n2
= 1016 + 2 ¥ 108 + 1 Par la réciproque du théorème de Pythagore, la réponse
= (108 + 1)2 = 100 000 0012 est oui et la propriété suivante est établie :
147 A2 = (3 ¥ 1 111 111)2 + (4 ¥ 1 111 111)2 Propriété. Si deux entiers naturels consécutifs a et b
= 25 ¥ 1 111 1112 ont une somme qui est le carré d’un entier c alors a, b et
= (5 ¥ 1 111 111)2 c sont les côtés d’un triangle rectangle.
d’où A = 5 555 555. 151 A
Arbre
148 Astuce : a52 = a(a + 1) 25
20 pas
Exemple : 752 = 7 ¥ 8 25 = 5 625.
1052 = 10 ¥ 11 25 = 11 025.
=

Ceci est toujours vrai :


= x =
(10n + 5)2 = 100n2 + 100n + 25
= 100n(n + 1) + 25
=

C 14 pas
= n(n + 1) 25.
1 775 pas B
149 (10n + 4)2 = 100n2 + 80n + 16 Le théorème de Thalès dans le triangle ABC donne :
= 10(10n2 + 8n + 1) + 6 x
(10n + 6)2 = 100n2 + 120n + 36 20 2

= 10(10n2+ 12n + 3) + 6. 20  x  14 1 775

Chapitre 3. Développer, factoriser pour résoudre 61


soit encore : D’où : 9x4 – y4 + 2y2 = (– 1) (3x2 + y2) + 2y2
x = y2 – 3x2 = 1.
(x + 34) = 20 ¥ 1 775
2
x2 + 34x – 71 000 = 0.
Un logiciel de calcul formel (par exemple XCas) donne English Corner
x = 250 ou x = – 284.
153 1.
Mais x > 0 ; on retient x = 250 (pieds).
4. a.
152 Calcul de la valeur exacte : d –b
c. Ask a , ask b ; ask c ; ask d. ; (if a ≠ c then x = else
9x4 – y4 + 2y2 = (3x2 – y2) (3x2 + y2) + 2y2 a–c
or pour x = 10 864 et y = 18 817 (if b ≠ d then there’s no solution else the set of solutions
on a : 3x2 – y2 = – 1. is R)).

62
Fonctions
de référence 4
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :
4
1 1. a. 9 b. c. 25a2 d. 1010 e. 0,01 f. 2 g. 10-4 h. a2
9
1
2. a. b. 3 c. 4 d. 104
2
1 1 1 1 1
3.    
8 6 5 4 2
2 1. a.

x –3 1 5
6 6

g(x)
–2

b. g atteint son minimum – 2 en 1 sur [– 3 ; 5].


2. a.  f  - 3 ; 7 .
b. f atteint son maximum 2 en – 3 sur [– 3 ; 7] et f atteint son minimum – 3 en 4 sur [– 3 ; 7].
c. – 2 et 1 sont éléments de [– 3 ; 4] où f est strictement décroissante. – 2 < 1 donc f - 2
f 1.
On ne peut pas comparer f 1 et f 5.
5 et 6,2 sont éléments de [4 ; 7] où f est strictement croissante. 5 < 6,2 donc f 5  f 6,2.

3 1. La forme développée est f x   x 2 - 4 x - 5.


La forme factorisée est f x   x - 5 x  1.
2. a. f 2  2 - 22 - 9  - 9 .
 x -5 0 x5
b. f x   0 si et seulement si x - 5 x  1  0 si et seulement si Ì si et seulement si Ì .
Ó ou x  1  0 Ó ou x  - 1
Donc S  5 ; - 1 .
c. Pour tout réel x, x - 22 ⭓ 0 et x - 22  0 , si et seulement si x  2 donc x - 22 - 9 ⭓ - 9 et x - 22 - 9  - 9 si et
seulement si x  2 donc f admet – 9 comme minimum sur . Il est atteint en 2.

63
Activité 1. La fonction « carré »
1. a. A0  0 ; A1  1 ; A2  4 ; A3  9 .
b.
y = A(x) f

4
3
2
J

O I 1 2 x

2. a. x, côté du carré, peut prendre toutes les valeurs de [0 ; + [ pas seulement les entiers. Il faut donc relier les points
pour représenter .
b. Quand x augmente, Ax  augmente. A est donc strictement croissante sur [0 ; + [.
c. A0,5  0,25 et A1,5  2,25. On place les points de  de coordonnées (0,5 ; 0,25) et (1,5 ; 2,25). Ils ne se trouvent pas
sur les segments obtenus en reliant à la règle les points déjà placés.
d. Voir figure.
3. La portion de f sur [– 3 ; 0] est obtenue à partir de celle sur [0 ; 3] par symétrie par rapport à l’axe des ordonnées :
les points de f d’abscisses x et – x ont comme ordonnées x2 et (– x)2. Or x 2  - x 2. Donc ces points ont des abscisses
opposées et des ordonnées égales : ils sont symétriques par rapport à (OJ).

Activité 2. La fonction « inverse »


1. x –4 –2 –1 – 0,5 0 0,5 1 2 4
1 1 –1 –2 ¥ 2 1 1 1
Inverse de x - -
4 2 2 4

2. a. C’est le graphique 1.
b. Ces points sont 2 à 2 symétriques par rapport à O.
1 1
Propriété vraie pour tous les points de la courbe car si x 0 - .
-x x
3. On choisit le graphique 3. En effet, x peut prendre toutes les valeurs réelles et non nulles.

Activité 3. Fonctions homographiques


1. On ne peut pas calculer f 4 ; g -  31 et h2.
1 2 3 x  1  1 6 x  3 2 2 - x  - 4 - 2 x
2. Si x - , g x    et si x 2, h x   
3 3 x 1 3 x 1 2- x 2- x
ax  b ax  b
f x   avec a = 2 ; b = 3 ; c = 1 ; d = – 4 g x   avec a = 6 ; b = 3 ; c = 3 ; d = 1
cx  d cx  d
ax  b
h x   avec a = – 2 ; b = 0 ; c = – 1 ; d = 2.
cx  d

Activité 4. Fonctions polynômes de degré 2


A. Équations y = ax2.
2. On retrouve c. Son sommet est 0, son axe de symétrie est l’axe des ordonnées.
f est strictement décroissante sur ]–  ; 0] et strictement croissante sur [0 ; + [.
3. a. Quand a varie, les courbes conserve O comme sommet et l’axe des ordonnées comme axe de symétrie.

64
b. x a 2 x 2 et x a 0,8 x 2 semblent strictement décroissantes sur ]–  ; 0] et strictement croissantes sur [0 ; + [ alors
que x a - 0,6 x 2 , x a - x 2 et x a - 5 x 2 semblent avoir le sens de variation inverse.
B. Équations y = x2 + bx + c
2. a. On peut superposer c à d.
b. On déduit que d est une parabole de sommet S(2 ; 1) et d’axe de symétrie passant par S et parallèle à l’axe des ordonnées.
x – 2 +

g(x)
1
Si x réel, 1 x - 2  1 x 2 - 4 x  4  x 2 - 4 x  5  g x 
2

x - 22 ⭓ 0 car c’est un carré donc 1 x - 22 ⭓ 1 et g x   1. Donc g admet sur  un minimum de 1 atteint en 2.
Ce minimum est l’ordonnée du sommet de d.
4. a. Idem.
b. x 2 - 6 x  6  - 3  x - 32
c. Équations y = ax2 + bx + c
Même type de réponses.
Bilan : toutes ces courbes d sont des paraboles ayant un sommet et un axe de symétrie passant par ce sommet et
parallèle à l’axe des ordonnées.
Il semble que quand a > 0 la fonction correspondante est strictement décroissante puis strictement croissante, et le
contraire quand a < 0.

TP 1. Duplication du cube
1. L’arête doublée est de 6 m et le volume de 63 m3 soit 216 m3 qui n’est pas le double de 33 = 27.
2. a. Si l’autel a une arête de 3 k m alors son volume est de 27 ¥ k 3 m3. Le volume est donc multiplié par k3.
b. Pour doubler le volume, il faut que k3 = 2.
3. a.

Chapitre 4. Fonctions de référence 65


2
b. Soit k ⭓1 et k 3  2 € k 2  (en divisant par k) donc k 3  2 € f k   g k .
k
On repère les points d’intersection de f et g. On lit leurs abscisses.
Elles forment l’ensemble des solutions. Ici une seule solution k 0 ª 1,26 (à 10–2 près).
c. Non : en effet, f est strictement croissante sur [1, + [.
Aussi si k  k 0 , f k   f  k 0   g  k 0   g k  donc f k   g k .
Si k
k 0 g k   g  k 0   f  k 0   f k  donc g k   f k .
Dans tous les cas, si k k 0, f k  g k .

TP 2. Les variations de l’aire d’un triangle


1. a. L ŒAB donc AL  LB  AB
soit x  LB  10 ou LB  10 - x.
DP  AL  x et AP  10 - x
DP ¥ DC
ACDP   5 x (CDP rectangle en D).
2
x 10 - x 
De même APAL 
2
10 - x  ¥ 10
et ALBC   510 - x .
2
b. Ax   AABCD2 - ACDP - APAL - ALBC
x 10 - x 
 100 - 5 x - - 510 - x 
2
En développant :
x2
Ax   100 - 5 x - 5 x  - 50  5 x
2
x2
- 5 x  50  x 2 - 10 x  100
1
Ax  
2 2
A est un polynôme de degré 2 avec a 
1 1
2 2  

0 , b  - 5 et c  50.

Donc A est strictement décroissante puis croissante.


x2
2. a. Ax   50 € -5x  0
2
€x  2x - 5  0
x
€ x  0 ou -5 0
2
€ x  0 ou x  10.
b. Les points de coordonnées (0 ; 50) et (10 ; 50) sont des points de A de même ordonnée.
A admet un axe de symétrie parallèle à l’axe des ordonnées. Aussi le sommet a pour abscisse le milieu de [0 ; 10] soit 5.
Le minimum de A est atteint en 5 et vaut A(5) = 37,5.
c.
x 0 5 10
50 50
variation
de A
37,5

66
3.

Pour aller plus loin


Ax 
42
Ax   42 € x 2 - 10 x  100  84
€ x 2 - 10 x  16  0
€ x - 52 - 9  0
€ x - 5  3 ou x - 5  - 3
€ x  8 ou x  2.
Donc Ax 
42 et x Œ[ 0 ; 2 [ » ] 8 ; 10 ] d’après les variations de A.

TP 3. L’arche d’un pont


1. a. Il convient de dégager les avantages et inconvénients des différents repères proposés.
b. Par exemple, les points (0 ; 0) ; (80 ; 80) et (160 ; 0).
2. a. Avec le même repère, c’est l’origine.
Donc O  a ¥ 0 2  b ¥ 0  c donne c  0 donc  : y  a x 2  b x .

Ó a ¥ 160  b ¥ 160  0
b. Ì a ¥ 80 2 b ¥ 80  80 soit 80 a  b  1
2
160 a  b  0
 - 80 a  1 -1
Ì b  - 160 a ou encore a  et b  2
Ó 80
-1 2
donc  : y  x  2 x.
80
1 144
3. - ¥ 16 2  2 ¥ 16   28,8
80 5
La hauteur de l’arche à 16 m du bord est 28,8 mètres.

Chapitre 4. Fonctions de référence 67


TP 4. En autonomie
1.

2. On note x  AM avec x Œ0 ; 6 . f x  g x  et h x  représentent les aires de AMNP, NMB et ABNP.


1 1
f  x   x 2 ; g  x   x 6 - x   - x 2  3 x ;
2 2
1
h x   f x   g x   x 2  3 x
2
(A) f x   g x  € x 2 
-1 2
2
3
 1

x  3 x € x 2 - 3 x  0 € 3 x x - 1 € x  0 ou x  2
2 2
AMNP et NMB peuvent avoir la même aire pour x  0 (aire alors nulle) et pour x  2 (elle vaut alors 4 cm2).
(B) f, g et h sont des fonctions polynômes de degré 2.
On obtient leur tableau de variation sur [0 ; 6] par les méthodes classiques.
x 0 6 x 0 3 6 x 0 6
36 4,5 36
f(x) g(x) h(x)
0 0 0 0

Pour aller plus loin


Le carré et le triangle ont un côté commun ; pour avoir des aires égales, il faut que MB soit le double de AM.

TP 5. Mesure de l’épaisseur d’un cheveu par diffraction


1. a. 0,08  d  0,10
b. Inférieure à 1,2 cm.
c. On a supposé que f était décroissante (conjecture à partir du tableau).
2. a.
d 0,08 0,056 0,072 0,10 0,12 0,16 0,18 0,26
1/L 0,77 0,53 0,67 1 1,25 1,67 2 3,33

68
b.

c. On peut chercher g affine.


d. On trouve comme expression possible g d   13,54 d - 0,34.
1 1
e. f d   . On propose f d   .
g d  13,54 d - 0,34
1
On obtient alors f d   1,2 € 13,54 d - 0,34  on trouve d ª 0,087.
1,2
Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE ENTRAÎNEMENT
4 9
1 ª 24 € 18 a. 4 ; 36 ; 9 ; 0,04 b. ; ; 2 ; 48
25 49
2 ª3€ c. 108 ; 1212 ; 10–4 d. 9 ¥ 10 -16 ; 4 ¥ 10 -8

3 a. 1,1 b. 1,08 c. 1,15 d. 1,006 19 a. Pour 9 : 3 et – 3 ; pour 4 : 2 et – 2 ;


49 7 - 7
4 a. 0,9 b. 0,92 c. 0,85 d. 0,994 pour : et ; pour 3 : 3 et - 3 ; pour – 9 : aucun ;
16 4 4
5 Médiane : 8 1er quartile : 6 3e quartile : 15 b. Pour 106 : 103 et – 103 ; 10–8 : 10–4 et 10–4 ;
pour – 102 : aucun ; pour 9 ¥ 10 4 : 3 ¥ 10 2 et - 3 ¥ 10 2 ;
6 1 200
20 1. 2,56 est le carré de 1,6.
-1
7 3. – 1,6
6
4. x 2  2,56 a 2 solutions : 1,6 et – 1,6.
8 3
21 1. a. s  2 ; - 2 b. s  0
9 a. 4 ¥ 10 8 b. 9 ¥ 10 -4
c. s  1; - 1 d. s  
10 a. 4 x 2  12 x  9 b. 4 x 2 - 9 2. a. 2 a pour carré 2. b. s  2 ; - 2
11 2 x 2 - 7 x - 4
3. s  3 ; - 3
12 a. x 3 x - 5 b. 3 x - 12 22 a. s  5 ; - 5 b. s  5 ; - 5
13 x  1 x  4
c. s  0 d. s  

14 x  1/ 3 23 a. s  10 ; - 10 b. s 
c. s  25 ; - 25 d. s  10 8 ; - 10 8
15 x  - 1
e. s  5 2 ; - 5 2 f. s  10 10 ; - 10 10
16 x  2 ou x  6
- 5¸
17 x  2 24 a. s  Ì5 - 5¸
; ˝ b. s  c. s  Ì5 ; ˝
Ó2 2 ˛ Ó2 2 ˛

Chapitre 4. Fonctions de référence 69


25 a. s  - 1; 2 b. s  1; - 3

26 1. 1,52  2,62 2. 1,52  a 2 3. a 2


- 12 31 1. OK
4. La fonction « carré » est strictement décroissante sur 2. b. On a bien a 2 ⭐ x 2 ⭐ b 2 .
] -  ; 0 [ et strictement croissante sur ] 0 ;   [ . 3. Si - 3 ⭐ x ⭐ - 1 on a b 2 ⭐ x 2 ⭐ a 2 .

27 a. 2,3562  2,52 b. - 1,082  - 1,22


32 1. Si 2 ⭐ x ⭐ 4 alors 4 ⭐ x 2 ⭐ 16 .
c. - 1,562  1,562 donc - 1,562  1,572 .
En effet la fonction « carré » est strictement croissante
d. - 2,562  2,562 donc - 2,562
0,8 2. sur [ 0 ;   [ donc si 2 ⭐ x ⭐ 4 alors 2 2 ⭐ x 2 ⭐ 16 .
e. 2  1,6 donc 2  1,6 2 . 2. a. Si - 3 ⭐ x ⭐ - 0,5 alors 0,25 ⭐ x 2 ⭐ 9.
On utilise dans toutes les questions le sens de variation
b. Si - 3 ⭐ x ⭐ 2 alors 0 ⭐ x 2 ⭐ 9 .
de la fonction « carré ».
33 a. 1⭐ x 2 ⭐ 12,25 b. 0,25 ⭐ x 2 ⭐ 6,25
28 Voir corrigé en fin de manuel.
c. 0 ⭐ x 2 ⭐ 9 d. 0 ⭐ x 2 ⭐ 1012
29 1. a. x 2 ⭓ 3 € x Œ] -  ; - 3 [ » [ 3 ;   [
b. x 2 ⭓ 0 € x Œ 34 a. 0 ⭐ x 2 ⭐ 4 b. 0 ⭐ x 2  4

c. x 2 ⭐ 6 € x Œ[ - 6 ; 6 ] c. 0 ⭐ x 2  4 d. 0 ⭐ x 2 ⭐ 16

2. a. x 2 ⭐ 3 € x Œ[ - 3 ; 3 ] 35 1. ymin   ; ymax  6400


b. x 2 ⭐ 100 € x Œ[ - 10 ; 10 ]
c. x 2
100 € x Œ] -  ; - 10 [ » ] 10 ;   [ 36 ymin  0 ; ymax  90000

30 a. s  b. s  c. s   \ 0 37 ymin  0 ; ymax  0,01

70
38 1. 1,72 ⭐ R 2 ⭐ 1,82 soit 2,89 ⭐ R 2 ⭐ 7,24 48 1. a.
1

1
donc 2,89 p ⭐ A ⭐ 7,24 p . 1,5 2,6
b. La fonction inverse est strictement décroissante
2. On déduit 2,89 ¥ 3,14 ⭐ A ⭐ 7,24 ¥ 3,15
sur ] 0 ;   [ .
puis 9,0 ⭐ A ⭐ 22,9.
1 1 1 1 1 1
2. a.
b.  c. -
-
39 a. x - 12  4 € x - 1  2 ou x - 1  - 2 0,3 1,5 -2 -3 4 3,6
€ x  3 ou x  - 1 s  3 ; - 1 3. Faux : exemple a  - 1 et b  1.

b. s  1 2 ; 1- 2 49 Voir corrigé en fin de manuel.


- 1 - 7 ¸ Ô - 1 3 - 1- 3 ¸Ô
c. s Ì ; ˝ d. s Ì ; ˝
Ó3 3 ˛ ÓÔ 5 5 ˛Ô 50 a. x Œ] 0 ; 1] b. x Œ] 0 ; 2 [
40 Voir corrigé en fin de manuel. c. x Œ] - 1 ; 0 [ d. x Œ] -  ; - 1] » ] 0 ;   [

41 1. a. 2  2 x 2 51 1. v 
80
b. 2  2 x 2  64 € 2  2 x  8 t
2. 1,25 ⭐ t ⭐ 1,5
puisque 2  2 x ⭓ 0 € x  3
1 1 1 80 80 80
2. 2 - 2 x 2  8 € 2  2 x  8 3. ⭐ ⭐ donc ⭐ ⭐
1,5 t 1,25 1,5 t 1,25
puisque 2  2 x ⭓ 0 € x  2 - 1
soit 53,3 ⭐ v ⭐ 64
42 1. x - 4 x - 2 avec x Œ[ 4   [
52 Celle qui est « en dessous » de l’axe des abscisses
2. x - 32 - 1  x 2 - 6 x  9 - 1  x 2 - 6 x  8
est y  - 2 x 2.
et x - 4 x - 2  x 2 - 2 x - 4 x  8  x 2 - 6 x  8
Celles qui sont « au-dessus » de l’axe sont :
3. x - 32 – 1 168 € x - 32  169 € x - 3  13 € x  16 Æ Celle qui est la plus au-dessus : y  3 x 2 ;
Æ l’autre y  x 2 .
43 1. 146,40 € puis 178,61 €
2. 172,80 € 53 Courbe orange : y  - 0 , 5 x 2 .
3. a. Une hausse de 44 % correspond à un coefficient Courbe bleue : y  x 2 - 2.
multiplicateur de 1,44.
Courbe violette : y  0,5 x 2  1.
Une hausse de t % à un coefficient multiplicateur de
1
t
100 
. Deux telles hausses à celui de 1
t
100
1
t

100
.   Courbe verte : y  x 2 .
Courbe fushia : y  2 x 2 .
t doit donc vérifier 1
t 2
100  
 1,44
54 a. a  3 ; b  - 4 ; c  1.
t t
c’est-à-dire 1  1,44 puisque 1 ⭓ 0 soit
100 100 b. a  1 ; b  - 2 ; c  3.
t
1  1,2 c’est-à-dire t  20. c. a  - 1 ; b  0 ; c  4.
100
Chacune des 2 hausses doit être de 20 %. d. a  3 ; b  - 1 ; c  0.

1 -1 1 5 2 1
44 a. ; 2 ; ; b. 3 ; ; 55 a. Non, elle est affine. b. Oui : a  ; b  3 ; c  - 1.
2 3 10 4 2 2
1 -1 c. Oui : a  2 ; b  - 4 ; c  3. d. Non : elle n’est pas définie
c. 10 -4 ; - 10 -6 ; 10 2 d. ¥ 10 8 ; ¥ 10 4
3 2 en O.
3
45 a. 4 ; - 2 ; 1; b. 10 4 ; 10 -6 ; - 10 -2
2 56 1.
6 1 -1
c. ; 2 ; - 10 d. ¥ 10 2 ; ¥ 10 -3 x – 3 +
5 2 3

46 1. a. s 
1
4
b. s  - 2
 - 1¸
c. s  Ì ˝
Ó5˛ f(x)
2. a. s 
1
2
b. s  -
1
2
c. s  3 –4

2. Pour tout x réel,


47 M  1,9091014193 ¥ 1027 kg ÊÁË M  4 p 2
R3 ˆ
˜.
2¯ GT x - 32 - 4  x 2 - 6 x  9 - 4  x 2 - 6 x  5  f x 

Chapitre 4. Fonctions de référence 71


3. Pour tout x réel, x - 32 ⭓ 0 (un carré est toujours - 2 x - 12 ⭐ 0 donc f x  ⭐ 3 et f - 1  3.
positif ou nul) donc f x  ⭓ - 4. Camille : f 0  1 et f x   f 0 € - 2 x 2 - 4 x  0
De plus f 3  - 4 .
€ x  0 ou x  - 2.
Donc f admet sur  - 4 comme minimum, atteint en 3.
f est une fonction polynôme de degré 2 avec a = 1 donc Comme Mehdi elle conclut que le maximum est atteint
0-2
positif. en  - 1 et f - 1  3.
2
f est donc strictement décroissante puis strictement
On obtient par les 3 méthodes :
croissante.
Donc f est strictement décroissante sur ] -  ; 3 ] et x – –1 +
strictement croissante sur [ 3 ;   [. 3
f(x)
57 Voir corrigé en fin de manuel.

58 1. a. f x  3 € - 2 x 2  8 x  0 € - 2 x x - 4  0
€ x  0 ou x  4. 61 Conjecture : f semble être strictement décroissante
b. Même raisonnement que 57. sur ] -  ; 3 ] et strictement croissante sur [ 3 ,   [.
0 4
L’extremum est atteint en  2 , il vaut f 2  11. On peut pour la démonstration utiliser l’une des trois
2 méthodes de l’exercice 60.
C’est un maximum car a
0. Par exemple celle de Camille :
2. a
0 donc f strictement décroissante puis stricte- 11 11 1 1
f 0  et f x   € x 2 - 2 x  0 € x x - 6  0
ment croissante. 3 3 3 3
€ x  0 ou x  6.
x – 2 +
06
11 Le minimum (car a > 0) est atteint en  3 et vaut
2 2
f(x) f 3  .
3
62 f x   0,03x - 190 x - 10

59 1. a. f 0  5
b. f x   f 0 € - 2 x 2 - 4 x  0 € - 2 x x  2  0
€ x  0 ou x  - 2
0-2
c. L’abscisse du sommet est  - 1.
2
2. a. f 0  2 D’après la forme factorisée f x   0 € x  190 ou x  10.
b. f x   f 0 € x  0 ou x  3 La forme développée prouve que f est une fonction
03 polynôme de degré 2. Comme a
0 f est strictement
c. L’abscisse du sommet est  1,5.
2 décroissante puis croissante.
Déterminons le lieu du changement de variation.
Pour aller plus loin
Par exemple en utilisant la symétrie et les solutions de
a. f 0  c f x   0.
-b 190  10
b. f x   f 0 € x  0 ou x  Le minimum est atteint en  100 et vaut
a 2
0-b/ a b f 100  - 24 .
c. L’abscisse du sommet est -
2 2a f est donc strictement décroissante sur ] - 0 ; 100 ] et
60 Les trois observent que a  0 donc f est strictement strictement croissante sur [ 100 ;   [ .
croissante puis strictement décroissante.
Reste à déterminer quel est le maximum et en quelle 63 1. x Œ[ 5 ; 10 ]
valeur il est atteint. 2.  x   10 - x  x - 5  - x 2  15 x - 50
Mehdi : il observe par exemple que f 1  f - 3 donc le 3.  est une fonction polynôme de degré 2 avec a  - 1.
1- 3
maximum est atteint en  - 1. Il vaut f 1  3. Elle est donc strictement croissante puis strictement
2
Clara : A la calculatrice, elle conjecture un maximum de 3. décroissante en la prolongeant à 
Elle écrit f x   - 2 x 2 - 4 x  1  3 - 2 x 2 - 4 x - 2 - x 2  15 x - 50  - 50 € x  0 ou x  15.
0  15
f x   3 - 2 x 2  2 x  1  3 - 2 x  12 Le changement de variation a lieu en
2
 7,5.

72
- x -3
D’où le tableau de variation de  sur [ 5 ; 10 ] : 71 a. f x   f n’est pas une fonction
x  1 x
x 5 7,5 10 homographique, car elle a 2 valeurs « interdites » 0 et – 1.
6,25 f x   0 € x  - 3.
f(x) - 3 x - 23
b. f x   donc f est une fonction homogra-
x4
0 0 ax  b
phique. f x   et a 0 avec ici a  - 3 ; b  - 23 ;
4.  x  est minimum et vaut 0 pour une carte de cx  d
c  1 et d  4
dimension 10 ¥ 5 ou 10 ¥ 10. - 23
f x   0 € x 
 x  est maximum et vaut 6,25 cm2 pour une carte de 3
dimension 10 ¥ 7,5. -x-4
72 1. a. f x   donc f homographique.
x 1
64 Notons f x   - 0,02x 2  1,19x . b. f x  
x2  4 x  2
donc f non homographique.
f est une fonction polynôme de degré 2. x 3 x  2
x2 - 2 x  4
1. La pénalité est réussie si f 50 ⭓ 3 : c’est le cas c. f x   donc f non homographique.
x - 4 x - 1
puisque f 50  9,5. 3 x -1
d. f x   donc f non homographique.
2. f x   0 € x  0 ou x  59,5. x x - 1
Le maximum de f est atteint en 29,75 : il vaut environ -x-4
2. f x   - 1 €  - 1 € - x - 4  - x - 1 et x  - 1
17,70. Le ballon s’est donc élevé à environ 17,70 m. x 1
3. D’après la question 2 le ballon retombe à terre pour € - 4  - 1 s  .
x  59,5 soit à 9,50 m derrière la ligne de but. x2 - 2 x  4
3. f x   1 €  1 et x 4 et x 1
x - 4x - 1
U
65 1. I  3. I diminue quand R augmente. € x 2 - 2 x  4  x - 4x - 1 € - 2 x  - 5 x
R
€ x  0 s  0 .
66 Ces fonctions sont homographiques car f x  est
ax  b
de la forme avec a 0. 73 (A) Faux (B) Faux (C) Vrai (D) Faux
cx  d
a. a  2 ; b  - 1 ; c  3 ; d  4. 74 1. 1 fi 1 est vraie.
b. a  2 ; b  0 ; c  1 ; d  - 1. 1 fi 2 est fausse Æ contre-exemple : a  1 ; b  - 1.
c. a  0 ; b  3 ; c  1 ; d  - 4. 1 fi 3 est fausse Æ contre-exemple : a  1 ; b  1.
3x 2 1 fi 4 est vraie.
d. f x   ; a  3 ; b  2 ; c  1 ; d  0.
x 1 fi 5 est vraie.
x -2
e. f x   ; a  1 ; b  - 2 ; c  1 ; d  1. 1 fi 6 est fausse Æ contre-exemple : a  1 ; b  1.
x 1
x -7 2. 1 fi 1 est vraie.
f. f x   ; a  1 ; b  - 7 ; c  1 ; d  - 3.
x -3 2 fi 1 est vraie.
- 4 ¸ 3 fi 1 est vraie.
67 a.  f   \ Ì ˝ b.  f   \ 1
Ó 3 ˛ 4 fi 1 est vraie.
c.  f   \ 4 d.  f   \ 0 5 fi 1 est vraie.
e.  f   \ - 1 f.  f   \ 3 6 fi 1 est vraie.
3. 1 € 1 et 1 € 4 et 1 € 5.
68  1   g ;  2   h ;  3   k ;  4   f
4. On peut utiliser 1 € 5 par exemple et on obtient
69 Voir corrigé en fin de manuel. - 3 ¸
s  Ì ˝.
Ó2 ˛
Pour aller plus loin 75 C’est erroné. Une augmentation de 1 % corres-
s pond à un coefficient multiplicatif de 1,01.
Donc 2 augmentations successives de 1 %, à un coefficient
3 3
 4
70 g 0  et A 0 ; est le point d’intersection de
4
multiplicatif de 1,012, soit 1,0201, correspondent à une
augmentation de 2,01 %.
 g et O y .
g t   0 si et seulement si t  3 et B 3,0 est le point 76 L’erreur à l’avant-dernière déduction
d’intersection de  g et O x . a 2  b 2 fi a  b ou a  - 1 et non a 2  b 2 fi a  b !

Chapitre 4. Fonctions de référence 73


Travail personnel 2. a. f x   x  42 - 16
Pour les exercices 77 à 102 : voir corrigés en fin de f x   33 € x  42  49 € x  3 ou x  - 11
manuel.
b. f x   x  22 - 10

APPROFONDISSEMENT f x  2 € x  22  12 € x  - 2  2 3 ou x  - 2 - 2 3

103 1. b.  semble être une parabole de sommet O.


106 A. 1.
2. a. Soit Mx , y  avec x 0, N0 , y  et A 0 , - 1
donc AN2  0 - 02   y  1   y  1 .
2 2

En appliquant le théorème de Pythagore :


dans OAR : AR 2  x 2  1
T5 = 15
dans ORN : RN2  x 2  y 2
dans ARN : AN2  AR 2  RN2  2 x 2  1 y 2 2. T6  15  6  21 T7  21 7  28

b.  y  1  2 x 2  1 y 2 soit y 2  2 y  1  2 x 2  1 y 2 3. T51  T50  51


2

c’est-à-dire y  x 2 . 4. VARIABLES :
c. Si x  0 c’est-à-dire R en O on a défini M  0 donc y  0. i, T : entiers
INITIALISATION :
Là aussi, y  x 2 .
T prend la valeur O
Conclusion : L’ensemble  est la parabole d’équation TRAITEMENT :
y  x 2. Pour i allant de 1 à 100 faire
T prend la valeur T  i
104 A. 1. a. x  52 ou x 2  52 - 2 ¥ 5 ¥ x  x 2  10 x  25 fin pour
b. x 2  10 x  x  52 - 25 SORTIES :
2. a. En développant le 2e membre. Affichage du résultat
b. f x   39 € x  52 - 25  39 € x  52  64 . Afficher « T100 = » ; T

Ceci équivaut à x  5  8 ou x  5  - 8 soit x  3 ou 5. T100  5050


x  - 13. B. 1. a.
B. 1. x 2  10 x  39
Tn
2. Il obtient
10 2
2   10
 39 - soit 3 que l’on a trouvé en
2
20

A. 2. b. Il ne s’intéresse pas à – 13, qui est négatif et ne


correspond pas au problème géométrique concret.

 28 
2
8
3.  84 -  100 - 4  6.
2
4. VARIABLES : 10
a, b, s : nombres
ENTRÉES :
saisir a, b
TRAITEMENT :


2
Ê a 2 ˆ a 1
s prend la valeur rac Á  b˜ - 0
Ë 2 ¯ 2
SORTIES : 0 1 2 3 4 5 6 n
Afficher s ; « est une solution »

b. Les points n , Tn  pour 1⭐ n ⭐ 6 semblent appartenir


105 1. a. x 2 - 6 x  9  x - 32
b. x 2 - 6 x  x - 32 - 9 à une parabole de sommet O.

donc g x   x - 32 - 9  8  x - 32 - 1 2. a. n ¥ n  1


n n  1
c. g x   24 € x - 32 - 1  24 b. 2 Tn  n ¥ n  1 donc Tn 
2
€ x - 32  25 3. On contrôle la cohérence avec 1⭐ n ⭐ 7 et avec
€ x  8 ou x  - 2 n  100.

74
On peut aussi observer que la courbe d’équation f. Quand M décrit  f , x décrit  donc x  2 décrit 
x x  1 1 1 aussi. Le point M¢ décrit donc toute la courbe  g.
y c’est-à-dire y  x 2  x est une parabole
2 2 2
Conclusion :  g est l’image de  f par la translation de
de sommet O. uuur
vecteur OS.
107 1. V x   4 x 2 - 32 x  512.
2. V admet comme minimum 448 sur 0 ; 8 il est atteint 109 On utilise la forme canonique :
pour x  4.  1 : y  a x - 12 - 3 A 0 , - 1 Π1 donc, - 1  a - 3 ;
a2
108 1. a. g x   5 € x 2 - 4 x  0 € x  0 ou x  4.  1 : y  2 x - 12 - 3 soit  1 : y  2 x 2 - 4 x - 1
0 4  2 : y  a x - 22  3 A 1, 2 Π2 donc 2  a  3 ; a  - 1
Le sommet de  g a donc comme abscisse  2.
2
C’est donc S 2 ; g 2 soit S 2 ; 1 .  2 : y  - x - 22  3 soit  2 : y  - x 2  4 x - 1

b. g est strictement décroissante puis strictement


croissante car a  1 donc a
0. 110 A. 2. H0 ; 3. 3. a  - 2.
x B. Si on pose f x   x 2 - 2 x  3 et g x   a x  3
– 2 +
f 0  g 0  3 donc H Π1 et H Π2.

g(x) H d’abscisse x est point d’intersection de


1  1 et  2 € x 2 - 2 x  3  a x  3 € x 2 - 2 x - a x  0
€ x x - 2 - a  0 € x  0 ou x  2  a.
2.
Cette équation a une unique solution si et seulement si
y 2  a  0 c’est-à-dire a  - 2.

111 1. V  pr 2 h. Comme V  0,5 on déduit pr 2 h  0,5


A¢ 0,5
c’est-à-dire h  .
pr 2
a. b. Les dimensions du rectangle sont h et 2 pr soit
A
5 cm et 6p cm c’est-à-dire environ 18,85 cm.

0,5
c.  r   2 ¥ p r 2  h ¥ 2 p r  2 p r 2  ¥ 2 pr
g pr 2
B 1
 r   2 p r 2  .
C¢ D¢ r
f
3. a. r a 2 p r 2 est une fonction polynôme de degré 2
12
J avec a  2 p positif donc elle est strictement décrois-
C D
S sante puis croissante.
Le sommet de la parabole représentant cette fonction
x est O.
0 I
Donc r a 2 p r 2 est strictement croissante sur [ 0 ,   [
3. A¢, B¢, C¢ et D¢ semblent être sur  g. donc sur 0,1;1 .
uuur uuur 1
4. a. OS 2 - 0 , 1- 0 soit OS 2,1. r a est la fonction inverse. Elle est strictement
r
b. s : M Œ f et x M  x alors yM  x 2 donc Mx ; x 2  . décroissante sur ] 0 ,   [ donc sur 0,1;1 .
uuuuur
c. MM ¢ x ¢ - x , y ¢ - x 2 . On ne peut donc pas prévoir le sens de variation de .
uuuuur uuur b. En traçant  Ꮽ à la calculatrice, il semble que  soit
 x ¢-x 2  x ¢  x +2
d. MM ¢  OS donc Ì 2  1 soit Ì y ¢  x 2  1
Ó y ¢ - x Ó strictement décroissante puis croissante sur 0,1;1 . Le
M ¢ x  2 ; x 2  1.
minimum semble atteint pour r  0,43 (où  ª 3,49).
e. g x  2  x  22 - 4 x  2  5
c. Les dimensions nécessitant le moins de métal pour
 x2  4 x  4 - 4 x - 8  5  x2 1 sa formation sont r ª 0,43 dm (43 mm) et h ª 0,86 dm
donc M ¢ Œ  g . (86 mm).

Chapitre 4. Fonctions de référence 75


112 32  2  11 332  22  1111 118 On écrit n - 22  n - 12  n2  n  12  n  22
3332  222  111 111 soit n 2  n  12 - n - 12  n  22 - n - 22
333 333 333 3332  222 222 222 222 222  2 n ¥ 2  2 n ¥ 4  2 n 2  4
 111 111 11 1 111 111 111 111 111. soit n 2  12 n
n  12 donne 10 2  112  12 2  132  14 2
113 Si a naturel non nul, a  12  a 2  a  12 - a 2
Avec 7
en effet a  12  a 2  a  1 a  2 a  1
n - 32  n - 22  n - 12  n2  n  12  n  22  n  32
et a  12 - a 2  a 2  2 a  1- a 2  2 a  1.
qui donne n 2  2 n ¥ 2  2 n ¥ 4  2 n ¥ 6 soit n 2  24 n
8n1 - 8n 
2
 26 n 8  12
23 n3  23 n
2
n  24 donne 212  22 2  232  24 2  252  26 2  27 2
114 Oui   ¥
4n  4n-1 3 22 n - 22 n-2 3 26 n-6 4 - 13 Avec 15

34
n - 72  n - 62   n2  n  12   n  72
 26 ¥
 26 ¥ 3  192 n2  2 n ¥ 2  2 n ¥ 4  2 n ¥ 6  2 n ¥ 8
33
115 On note x le côté du tableau en dm x Œ[ 0 ,   [  2 n ¥ 10  2 n ¥ 12  2 n ¥ 14
n  112 n
2
x  3  2x
x  32  2 x 2 € x  32   2 x  € ou n = 112 donne 1052  106 2  112 2  1132  119 2.
2
.
x  3  - 2x
Donc x 
3
ou x 
3 119 L
2 -1 - 2 -1 
3 3
 0 ne convient pas donc x  ª 7,24.
- 2 -1 2 -1
l Œ0 ; 625 et L Œ125 - 2 l
Donc le côté est d’environ 724 mm.
 l  L ¥ l  - 2 l2  125 l
116 B 1. L’étude donne
0 31,25 62,5
N 1 953,13
P
( )
0 0
O M x A
2. On a alors l Œ0 ; 20 .
On note x  AM (en mètres) x Œ0 ; 12 .
 est strictement croissante sur cet intervalle.
En appliquant le théorème de Thalès dans le triangle
L’aire maximale est  20  1700.
AM AN MN
AOB :  
AO AB OB
AM MN AM 8 2 120 Æ Si on découpe le rectangle du cylindre dans le
Donc  soit MN  ¥ OB  x ¥  x
AO OB AO 12 3 sens de la longueur on a :
2
Donc l’aire de la fenêtre est OM ¥ MV  12 - x  ¥ x  2 x ⭐ 20
3 Ì et 2 p x ⭐ 30 (où x rayon de la base).
2 Ó
soit  x   - x 2  8 x
3
Soit x Œ È0 ; ˘ et V1 x   p x 2 20 - 2 x 
15
Il reste à trouver le maximum de  sur 0 ; 12 . ÎÍ p ˚˙
 est un polynôme du 2e degré qui est strictement
Sur ÈÍ0 ; ˘˙ V1 est maximum pour x 
15 15
et vaut
croissant puis décroissant. Î p˚ p
 2

 x   0 € x - x  8  0 € x  0 ou x  12.
3
V1max ª 748,5.
Le milieu de 0 ; 12 est 6 donc le maximum de  est
Æ Si on découpe le rectangle du cylindre dans le sens
atteint en 6 et vaut  6  24. de la largeur on a : 2 x ⭐ 30 et 2 p x ⭐ 20.
Les dimensions de la fenêtre sont donc OM  6 et
Soit x Œ ÈÍ0 ; ˘˙ et V x   p x 2 30 - 2 x  sur ÈÍ0 ; ˘˙
10 10
MN  4. Î p˚ Î p˚
10
V2 est maximum pour x  et vaut V2 max ª 752,3.
117 n n  1 n  2 n  3  n 4  6 n3  11n2  6 n  1 p
 n 2  3 n  1
2 C’est donc cette solution qui optimise le volume.

76
English Corner 122 1.
x – 2 +
121 La droite a comme équation y  x  2.
Or x 2 - x - 2  0 € x 2  x  2 .
Variation of f
Les solutions sont les abscisses des points d’intersection
de la droite et la variable soit – 1 et 2. 0

2. Minimum en 2,05 qui vaut – 0,0025.

Chapitre 4. Fonctions de référence 77


Inéquations
Étude de variation 5
Pour reprendre contact
1 1. a. et c.
2. 6 et 1.
3. 3x + 1 < 0 € x Œ ˘˙ –  ;– ÈÍ
1
˚ 3Î
2x + 3  5x + 6 € x Œ –  ;–1
4. a. g(4) = 0
b. g(1) < 0 car g(1) ΠР3 ; 0 
c. – 3 < g(– 4) < 6
d. I  – 2 ;   
e. 2
5. c. est l’intrus.
2 a. f (x) = 0 € – 2(x – 5)(x – 1) = 0 € x Œ {5 ; 1}
b. f (x) = – 10 € – 2x2 + 12x – 10 = – 10
€ – 2x (x – 6) = 0
€ x Œ {0 ; 6}
3 1. D’accord avec c.
2. a. f (1) > 0 ; f (– 4) < 0 ; g(– 1) > 0 ; g(7) < 0.
b. x – –3 + x – 5 +

f (x) – 0 + g(x) + 0 –

c. a > 0 ; b > 0 ; a¢ < 0 ; b¢ > 0.

Activité 1. Inéquations
La recette doit être supérieure au coût. C’est le cas pour 3, 4, 5, 6, 7 ou 8 piscines.

Activité 2. Signe d’une expression


A. 1. f (4) > 0 ; f (2) < 2 ; f (– 4) > 0 ; f (0) < 0 ; f 1311  0.
2. a. f (x) < 0 € x Œ [– 2 ; 3[
b. f (x)  0 € x Œ [–  ; – 2] » [3 ; + [

78
1 x
B. 1. On connaît le signe de xy, x2, et .
y y
2. a. x2 + 1 > 0 pour tout réel x.
b. 2 x  0 pour tout réel x  0.
c. x2 – 4 : positive, négative ou nulle suivant la valeur de x.
3
d. – < 0 pour tout réel x ≠ 0.
x2
e. (x – 3) (x + 1) : positive, négative ou nulle suivant la valeur de x.
x
f. : positive, négative ou nulle suivant la valeur de x ≠ 1.
x –1

Activité 3. Lire un tableau de signes


1. Zone mauve : f (– 3) < 0.
2. f (6) < 0 ; f (0) > 0.
3. f (x) < 0 pour x Π{Р4 ; Р2,7 ; p ; 12} par exemple.
4. f (– 1) = 0 ; f (3) = 0.

Activité 4. Dresser un tableau de signes


1. x2  0 ; 3 > 0 ; – 4x  0 si x  0 et – 4x  0 si x  0.
On peut seulement déduire que si x  0 alors f (x) > 0, c’est tout !
2. (x – 1) (x – 3) = x2 – 3x – x + 3 = x2 – 4x + 3 = f (x)
3. x – 1 + 4. x – 3 +

x–1 – 0 + x–3 – 0 +

5. g(– 4,8) < 0 et h(– 4,8) < 0 donc f (– 4,8) > 0.


g(5,3) > 0 et h(5,3) > 0 donc f (5,3) > 0.
g(1,68) > 0 et h(1,68) < 0 donc f (1,68) < 0.
6. x – 1 3 +

Signe de (x – 1) – – 0 +

Signe de (x – 1) – 0 + +

Signe du produit
+ 0 – 0 +
(x – 1) (x – 3)

7. f (x) est nul pour x = 1 ou x = 3.


f (x) est positif pour x Œ ]–  ; 1[ » ]3 ; + [.
f (x) est négatif pour x Œ ]1 ; 3[.
8. Bilan : la forme la mieux adaptée à l’étude du signe de f (x) est la forme factorisée f (x) = (x – 1) (x – 3).

TP 1. Le quadrilatère tournant
1. a. MB = 5 – x NC = 3 – x
1
b. (MBN) = (5 – x) ¥ x
1 2
(NCP) = (3 – x) ¥ x
2
(x) = 15 – 2(MBN) – 2(NCP) = 15 – (5 – x) x – (3 – x) ¥ x
(x) = 2x2 – 8x + 15
2. a. x Π[0 ; 3], 2(x Р2)2 + 7 = 2(x2 Р4x + 4) + 7 = 2x2 Р8x + 15
b.  est une fonction polynôme de degré 2.
a = 2, donc a > 0, donc  strictement décroissante puis croissante.
(x) = 2(x – 2)2 + 7 permet d’affirmer que le minimum de  est 7 et qu’il est atteint en 2.

Chapitre 5. Inéquations. Étude de variation 79


x 0 2 3
15 9
(x)
7

3. (x) – 7,5 = 2(x – 2)2 – 0,5 = 2((x – 2)2 – 0,25)


= 2(x – 2 – 0,5) (x – 2 + 0,5)
= 2(x – 2,5) (x – 1,5)
donc (x) = 7,5 € x = 2,5 ou x = 1,5.

TP 2. Bien régler ses feux de croisement


MH PH p x 0 ,6
1. En appliquant le théorème de Thalès dans le triangle MHP :  soit  donc x ¥ p(x) = 0,6(p(x) – 3) donc
1, 8 MA AB p x – 3 x
p(x) = .
0 ,6 – x
1, 8
2. 30  p(x)  45 € 30   45
0 ,6 – x
1 0 ,6 – x 1 1, 8 1, 8
Puisque la fonction inverse est strictement décroissante sur ]0 ; + [,   soit 0,6 –  x  0,6 – .
45 1, 8 30 30 45
0,54  x  0,56

TP 3. En autonomie : traiteur ou restaurant


1. On note R(x) le prix demandé par le restaurateur et T(x) celui demandé par le traiteur pour x repas.
R(x) = – 0,5x2 + 100x et T(x) = 20x + 1 500
T(10) = 1 700 et R(10) = 950.
2. T(x) < R(x) € x2 – 160x + 3 000 < 0
Quel que soit l’outil choisi on obtient : entre 10 et 21 repas le restaurateur est moins cher ; entre 22 et 80 repas le traiteur est
moins cher.

TP 4. Étude d’un périmètre


A. 1. et 2. Voir le site www.didiermathx.com
On conjecture que : (A) le maximum est 32 et le minimum 24
et (B) le périmètre est inférieur à 26 cm, si AM compris entre 3 cm et 5 cm.
B. 1. Si x  4, p(x) = 32 – 2x.
Si x  4, p(x) = 3x + 16.
2. y = p(x)

32
x 0 4 8 p
32 32 26
24
p(x)
24
16

3. Sur [0 ; 8] p admet 32 comme maximum, atteint en 0 8


et en 8, et comme minimum 24, atteint en 4.
p(x)  26 € 3  x  5 (graphiquement et en vérifiant 0
par le calcul que p(3) = p(5) = 26). 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x

TP 5. Distance de sécurité et distance d’arrêt d’un véhicule


A. 1. En 2 secondes à 100 km.h–1, on parcourt
v ¥ 10 3 5
100 ¥ 10 3
3 600
¥ 2 m soit
500
39
m
500
9 
; 55 , 56 . 
2. dS(V) = ¥2  v
3 600 9
5
3. 2 traits et l’espace donnent 2 ¥ 38 + 14 soit 90 mètres et v  90 € v  162.
9

80
 5
B. 1. dA(v) = dS(V) = dF(v) = 0,006v2 + 0,03 
9
5

v et ª 0,556 v.
9
Approximativement, dA(v) = 0,006v2 + 0,586v.
2. dA (130) = 177,58
3. dA est strictement croissante sur [0 ; 130].
4. 54 km.h–1 ; 89 km.h–1.

Pour aller plus loin :

1. dF(v) = 0,0084v2 + 0,042v


et dA(v) = 0,0084v2 + 0,598v
2. dA(130) = 219,7
3. dA(v) strictement croissante sur [0 ; 130].
4. dA(v)  50 si et seulement si v  49 km.h–1.
dA(v)  100 si et seulement si v  79 km.h–1.

TP 6. Les alvéoles des ruches d’abeilles


1. Triangle équilatéral, carré, pentagone régulier etc.
360  360
2. a. a  b. a + 2b = 180° (car ODE isocèle en O) donc 2b = 180° –
n n
3. a. k ¥ 2b = 360°


b. k 180  –
360 
n  360  d’où k 
2n
n–2
4. a.b.
• Si n = 3 alors k doit être égal à 6 et le pavage est possible (voir figure 1).
• Si n = 4 alors k doit être égal à 4 et le pavage est possible (voir figure 2).
10
• Si n = 5 alors k doit être égal à non entier (impossible).
3
• Si n = 6 alors k doit être égal à 3 et le pavage est possible (voir figure 3).
14
• Si n = 7 alors k doit être égal à non entier (impossible).
5

Figure 1 Figure 2 Figure 3

2 n 2 n – 4 4 4
c. Pour n > 3 k    2 .
n–2 n–2 n–2 n–2
4 4 4
d. Si n  7 alors n – 2  5 donc  donc 2   3.
n–2 5 n–2
e. Si n  7 alors k = 1 ou k = 2. Or k = 1 donne b = 180° et k = 2 donne b = 90° ce qui est impossible, puisque
a + 2b = 180°.
Conclusion : les polygones réguliers avec lesquels on peut paver le plan sont les triangles équilatéraux, les carrés et les
hexagones réguliers.
5. a. L’hexagone.
b. Celui qui a le plus petit périmètre : l’hexagone.

Chapitre 5. Inéquations. Étude de variation 81


Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE –4
c. Pour x < 0,
0.
x
1 26 % 2 24 cm
d. Pour x  0, 4x2 – 3x + 4 > 0.
3 48 ou 49 4 AŒd
25 On peut trouver les signes des expressions
5 [– 6 ; – 4] et [0 ; 7] 6 3 données en a., b., f. par règle des signes (comme des
deux nombres positifs pour tout x) et le signe de
7 Non 8 [– 6 ; 8]
l’expression donnée en d. (quotient de nombres positifs
9 x = 30° 2
1
10 s  – ; 4 pour tout x).
Pour c. et e. les expressions sont des différences de
11 ˙˘ ;   ÍÈ
1
12 ]2 ; + [ nombres positifs pour lesquelles on ne peut pas
˚2 Î
conclure directement.
ENTRAÎNEMENT
26 1. y
13 Voir corrigé en fin de manuel.
f
14 a. ]– 4 ; 1[ » ]3 ; 5] b. ]0 ; 4[ c. [– 3 ; 5]
J
15 a. s = {– 3 ; 1 ; 4} b. [– 4 ; – 3[ » ]1 ; 4[
c. [– 3 ; 1] » [4 ; 5] O I 5 x
2
16 a. s = ]1 ; 10] b. [– 1,15 ; 10]
c. ]– 2 ; 2] d. [– 10 ; 10]

17 x2 < 3x s = ]0,3[
–5
18 x Π[0 ; 20].
1. R est une fonction linéaire représentée par la courbe 2. x – 5/2 +
verte.
2. a. c(x) = 90 donne x = 7 soit 700 pièces. 2x – 5 – 0 +

b. c(x) < R(x) donne x Π]1,5 ; 14[ doit une solution com-
prise entre 150 et 1 400 pièces. 27 Ce sont des fonctions affines.
• f (x) = 0 € 0,5x + 3 = 0 € 0,5x = – 3 € x = – 6.
19 1. – 1,5 ; – 1 ; 0 ; 0,5. f a un coefficient directeur positif donc :
2. x Œ ]– 2 ; 1[ x – –6 +
3. s = ]– 2 ; 1[
f (x) – 0 +
20 a. ]– 1 ; 2[ b. [– 1 ; 2] c. ]–  ; – 1[ » ]2 ; + [
1
• g(x) = 0 € x =
21 1. k n’est pas définie en 1. 2
2. s = ]1 ; 6] g a un coefficient directeur négatif donc :

22 f1 tableau b et f2 tableau a. x – 1/2 +

23 1. s = {– 1 ; 2 ; 4} g(x) + 0 –
2. a. f positive sur ]– 1 ; 2[ et sur ]4 ; + [. • h(x) = 0 € x = – 2.
b. f négative sur ]–  ; – 1[ et sur ]2 ; 4[. h a un coefficient directeur négatif donc :
3. x – –1 2 4 + x – –2 +

Signe de f(x) – 0 + 0 – 0 + h(x) + 0 –

24 a. Pour tout réel x, x2 + 3 > 0. 28 f (x) = ax + b


–b
b. Pour x  0, –2 x  0. 1. f (x) = 0 € ax = – b € x = (a ≠ 0)
a

82
2. VARIABLE : 33 Voir corrigé en fin de manuel.
a, b, n nombres
34 a. ˙˘ – ;   ÍÈ b. ÈÍ– ;  ÈÍ
4 1
ENTRÉES : ˚ 3 Î Î 2 Î
Saisir « donner a non nul », a saisir « donner b », b ˘ –1 È
TRAITEMENT : c. 2 ;    d. ˙ –  ; Í
˚ 2 –1 Î
n prend la valeur – b/a.
35 1. (a) € (b) 2. (a) € (b)
SORTIES :
Si a > 0 alors 3. Attention : on multiplie par (x + 1) dont on ne connaît
Afficher « f (x) est nul pour x = », n pas le signe.
Afficher « f (x) est négatif pour x strictement 4. (a) € (b) (x2 + 1) > 0
inférieur », n
Afficher « f (x) est positif pour x strictement 36
supérieur », n 1. x – –5 2/3 +
Sinon afficher « f (x) est nul pour x = », n
Signe de 3x – 2 – – 0 +
afficher « f (x) est négatif pour x strictement
supérieur à », n Signe de x + 5 – 0 + +
afficher « f (x) est positif pour x strictement
inférieur à », n Signe de f (x) + 0 – 0 +
FinSi
f (x) > 0 € x Œ ]–  ; – 5[ » ˙˘ ;   ÍÈ
2
29 1. – 2x + 4 = 0 € x = 2 ˚3 Î
– 2 < 0 donc : x – 2 + 37
1. x – 3/5 4 +
Signe de
+ 0 –
– 2x + 4 Signe de 5x – 3 – 0 + +
2. 3x + 3 = 0 € x = – 1
Signe de 4 – x + + 0 –
3 > 0 donc : x – –1 +
Signe de
Signe de – 0 + 0 –
– 0 + (5x – 3) (4 – x)
3x + 3
(5x – 3) (4 – x) > 0 € x Œ ˙˘ ; 4 ÍÈ
3
3. x – –1 2 + ˚5 Î
(5x – 3) (x – 4) > 0 € (5x – 3) (4 – x) < 0
Signe de – 2x + 4 + + 0 –
€ x Œ ˘˙ –  ; ÈÍ » 4 ;  
3
˚ 5Î
Signe de 3x + 3 – 0 + + 38 1.
a. x – –1 2 +
Signe du produit
– 0 + 0 –
(– 2x + 4) (3x + 3)
x+1 – 0 + +

30 x–2 – – 0 +
x – 1/2 3 + x 1
+ 0 – +
Signe de 2x – 1 – 0 + + x –2

x 1
Signe de x – 3 – – 0 +  0 € x Œ]–  ; – 1] » ]2 ; + [
x –2

Signe de (2x – 1) (x – 3) + 0 – 0 + b. x – 1/2 3 +

2 – 4x + 0 – –
2 x –1
Signe de + 0 – +
x –3
x–3 – – 0 +

31 Voir corrigé en fin de manuel. 2–4 x


– 0 + –
x –3
32 3 et – 2

Chapitre 5. Inéquations. Étude de variation 83


Si on note M(x) et A(x), le prix en euros d’une course de
< 0 € x Œ˘˙ –  ; ÈÍ » 3 ;  
2–4 x 1
x –3 ˚ 2Î x km dans la Meuse et l’Ardèche, on a : M(x) = 1,44x + 2,5
et A(x) = 1,68x + 1,5.
c. x –  – 3/2 5 +
2. a. M(x) = 1,44x + 2,5 A(x) = 1,68x + 1,5
–x+5 + + 0 – b. A(x) < M(x) € 1,68x – 1,44x < 1 € 0,24x < 1.
1 1
€x ª 4 ,2
2x + 3 – 0 + + 0 , 24 0 , 24

(x + 5) (2x + 3) – 0 + 0 – Pour aller plus loin

A et M sont alors affines par morceaux. On a alors :


(– x + 5) (2x + 3)  0 € x Œ˙˘ –  ;
–3 È
» 5 ;  3,5
˚ 2 ÎÍ A(x) < M(x) € x <
1
et x > car M(x) = 6 si et
0 , 24 1, 44
39 1. f (x) > g(x) € (3x – 2) (x + 5) > (2x + 2) (3x – 2) seulement si 1,44x = 3,5 si et seulement si x =
3,5
( ª 2 , 4 ).
€ (3x – 2) (– x + 3) > 0 1, 44
Donc la course est moins chère en Ardèche si on
Le tableau de signe donne f (x) > g(x) € x Œ˙˘ ; 3 ÈÍ .
2
˚3 Î parcourt entre 2,4 et 4,2 km.
2
f (x) = g(x) € (3x – 2) (– x + 3) = 0 € x = ou x = 3. 3
3 44 1. f (x) < ¥ 100x (puisque x représente le nombre
2. 100
x –  2/3 3 +
de centaines de pommes).
Signe de f (x) – g(x) – 0 + 0 –
2. a. f (x) – 3x = x2 – 87x + 1 872
= (x – 43,5)2 – 1 892,25 + 1 872
 en  au  en
Interprétation = (x – 43,5)2 – 20,25
dessous dessus dessous
graphique
de ¢ de ¢ de ¢ b. f (x) – 3x = (x – 43,5 – 20 , 25 ) ( x – 43 , 5  20 , 25 )
= (x – 48) (x – 39)
2
 et ¢ se coupent aux points d’abscisses et 3. Il faut avoir f (x) – 3x  0.
3
Or si x Π[42 ; 50], x Р39 > 0 donc f (x) Р3x  0 si et
40 Voir corrigé en fin de manuel. seulement si x – 48  0, soit si et seulement si x  48.
Le nombre maximal de pommes à trier par heure est
41 1. a. (x + 1) (x + 4) = x2 + 4x + x + 4 = x2 + 5x + 4 donc 48 centaines soit 4 800.

 25
2
9 25 9
b. x   x2  5 x 
– –  x2  5 x  4
4 4 4 45 1. x  120
2. a. f (x) < 0 € (x + 1) (x + 4) < 0
Le tableau de signes donne s = ]– 4 ; – 1[.
A(x) = 2(x – 120)  x -230  = (x – 120) (x – 30)
A(x) = x2 – 150x + 3 600
b. f (x) > x2 – 1 € x2 + 5x – 4 > x2 – 1 € 5x > – 5 Or (x – 75)2 – 2 025 = x2 – 150x + 5 625 – 2 025
€ x > – 1 s = ]–1 ; + [ = x2 – 150x + 3 600 = A(x)
 25
2
9 9 9
c. f (x) > – € x –
– 2. a. 1 000  A(x)  2 200
4 4 4
soit 3 025  (x – 75)2  4 225 (1)
€ x  
2
5

0 b. x  120 donc x – 75 > 0
2
5 donc (1) € 55  x – 75  65
€x –
soit 130  x  140
25
2
s=– – donc x doit appartenir à [130 ; 140].

5 ¥ 4 000 46 1. x > 1 + 1 et y > 1,5 + 1,5 donc x > 2 et y > 3.


42 1. Avec le contrat B : 1 500   1 700
100 Le rectangle blanc a une aire de (x – 2) ¥ (y – 3)
Le contrat A est plus intéressant.
donc (x – 2) (y – 3) = 150.
2. a. B(x) = 1 500 + 0,05x 150 150
2. f(x) = x ¥ y or y – 3 = donc y = 3 + donc
b. B(x) > 1 800 € 1 500 + 0,05x > 1 800 € x > 6 000 x -2 x -2

43 1. On peut grâce, par exemple, aux ordonnées à 


f(x) = x 3 
150
x -2
.
l’origine affirmer M rouge et A bleue : moins cher en 3. a. On conjecture f(x) minimum pour x = 12 et ce
Ardèche si x < 4,2. minimum vaut 216.

84
150 x D’où 2(a – 1)2 < 2(b – 1)2 en multipliant par 2, positif
f (x) – 216 = 3x + – 216
x -2 et enfin 2(a – 1)2 – 3 < 2(b – 1)2 – 3 en ajoutant – 3.
3 x 2 - 6 x  150 x - 216 x  432 b. f est donc strictement croissante sur [1 ; + [.
=
x -2
3 x 2 - 72 x  432 2. On démontre de même que f est strictement
= décroissante sur ]–  ; 1].
x -2
3 x 2 - 24 x  144 x – 1 +
=
 x - 2
3 x - 122 f (x)
=
 x - 2
–3
Pour x > 2,
f (x) – 216  0 car (x – 12)2  0 et x – 2 > 0 52 Il peut déduire b et c.
et f (x) – 216 = 0 si et seulement si (x – 12)2 = 0 ssi x = 12.
 x - 8 3 x - 56 53 1. a ¥ b = 0 si et seulement si a = 0 ou b = 0
b. f (x)  224 € f (x) – 224  0 € 0
x -2 Si a < 0 et b = 0 alors a ¥ b = 0.
Tableau de signes x Œ ÍÈ8 ; ˙˘ .
56
Î 3˚ 2. a ¥ b 0 si et seulement si a 0 et b 0.
30 1 a
47 1. Durée = = (h) soit 20 min. 3. Si a < 0 et b > 0 alors < 0.
b
90 3
30 54 1. Pour que a ¥ b = 0 il faut et il suffit que a = 0 ou
2. Durée =
90  v
  
b = 0.
1 1 1
3. Durée  - 2 min  h Pour que a ¥ b = 0 il suffit que a < 0 et b = 0.
3 30 30
30 3 2. Pour que a ¥ b 0 il faut et il suffit que a 0 et b 0.
donc  . On multiplie par 10 (90 + v) positif.
90  v 10 a
3. Pour que < 0 il suffit que a < 0 et b > 0.
300  270 + 3v donc 3v  30 soit v  10. b
55 a. « Il existe… » (pas « pour tout »).
48 1. (80 – x) (120 + y) = 80 ¥ 120
soit : – 120x + 80y – xy = 0 b. « Pour tout » donc « il existe »
soit : y(80 – x) = 120x c. « Il existe… » (0) pas « pour tout » (n = 3)
120 x
soit : y = . d. « Pour tout » donc « il existe »
80 - x
9 600 120 x - 9 600  9 600 120 x e. « Pour tout » donc « il existe »
Or – 120 + = =
80 - x 80 - x 80 - x f. « Pour tout » donc « il existe ».
9 600
2. y  12 donc – 120 +  12
80 - x 56 1. ]–  ; 1]
9 600
soit  132
80 - x 2. f(100) = 1 000 – 200 + 1,9 = 801,9 (100 solutions).
x < 15 donc 80 – x > 0. On multiplie par 80 – x.
9 600  132(80 – x) Pour aller plus loin
80
soit 132x  960 donc x  . 0,1x2 – 2x + 1,9  0 € x2 – 20x + 19  0
11
€ (x – 1) (x – 19)  0
49 Voir corrigé en fin de manuel.
Un tableau de signes donne s = ]–  ; 1] » [19 ; + [.
50 1. a. Si – 2 < a < b alors 0 < a + 2 < b + 2 en
1 1 57 Tableau corrigé :
ajoutant 2 aux 3 membres d’où > car la
a2 b2 x – 0 3 +
fonction inverse est strictement décroissante sur
-3 -3 Signe de x – 3 – – 0 +
]0 ; + [ puis < en multipliant par – 3, négatif.
a2 b2
b. f(a) < f (b) Signe de x2 + 0 + +
c. f est strictement croissante sur ]– 2 ; + [.
2. f (3) = – 0,6 f (x) > – 0,6 € f (x) > f (3) € x Œ ]3 ; + [. Signe de x2(x – 3) – 0 – 0 +

51 1. a. Si 1  a < b, alors 0  a – 1 < b – 1 en ajoutant Les erreurs :


– 1 aux 3 membres donc (a – 1)2 < (b – 1)2, car la fonction Æ Inversion de 0 et 3.
« carré » est strictement croissante sur [0 ; + [. Æ x – 3 ne s’annule pas en 0.

Chapitre 5. Inéquations. Étude de variation 85


Æ x2 est toujours positif ou nul. 79 1. y
Æ Un tableau de signes donne le signe d’un produit 
pas d’une somme.

Pour les exercices 58 à 76 : voir corrigés en fin de


manuel. J

S O I x
APPROFONDISSEMENT

77 1. b. Si 0 < x < 1, x3 < x2 < x.


Si x > 1, x3 > x2 > x. d
2. Même observation.
2.  est une parabole. Son sommet est S(– 1 ; 0) d’après
3. x2 – x = x(x – 1)
la forme canonique.
x 0 1 + 3. (x + 1)2 – (2x + 1) = x2 + 2x + 1 – 2x – 1 = x2
On en déduit que :
x 0 + +
si x 0, [x + 1)2 – (2x + 1) > 0, soit (x + 1)2 > 2x + 1 ;
x–1 – 0 + si x = 0, (x + 1)2 – (2x + 1) = 0, soit (x + 1)2 = 2x + 1.
La courbe  est donc « au-dessus » de d. Leur unique
x2 – x2 0 – 0 + point d’intersection est J(0, 1).

2x 2x x2 1
x3 – x2 = x2(x – 1) 80 2. 2 1€ - 0
x 1
2 2 x -1 x 1
x 0 1 + -  x 2 - 2 x  1
€ 0
x2 0 + + x2 1
-  x - 12
€ 0
x–1 – 0 + x2 1
Ce qui est toujours vrai.
x3 – x2 0 – 0 + Pour tout réel a,
2a
 1 ; l’égalité ayant lieu pour
a2  1
a = 1 seulement.
DQ ¥ DR  6 - x 2
78 1. ire(DQR) = = car DQR 2a a  1 2
2 2 3. +1= positif ou nul, et nul seulement
triangle rectangle. a 1
2 a2  1
DP = x pour a = – 1.
1
2. On en déduit V(x) = ire(DQR) ¥ DP
3
81 1. n = 4
x 36 - 12 x  x 2 
2
x  6 - x 2 1
donc V(x) = = = x3 – 2x2 2. a. n = 11 b. n = 31
6 6 6
+ 6x. 3. a. Non ! C’est trop long.
1 1 b. VARIABLES
3. Pour x Π[0 ; 6] (x Р8) (x Р2)2 = (x Р8) (x2 Р4x Р4)
6 6
n, S
1
= (x3 – 4x2 + 4x – 8x2 + 32x – 32) INITIALISATION
6
1 16 n prend la valeur 0
= x3 – 2x2 + 6x –
6 3 S prend la valeur 0
1 4
De plus : V(2) = ¥ 8 – 2 ¥ 4 + 6 ¥ 2 = – 8 + 12 = + 4
4 TRAITEMENT
6 3 3 Tant que S  10 faire
16
= n prend la valeur n + 1
3 1 1
donc (x – 8) (x – 2)2 = V(x) – V(2). S prend la valeur S +
6 n
Fin tant que
4. Si x Π[0 ; 6], (x Р8) < 0 et (x Р2)2  0
SORTIE
donc si x Π[0 ; 6] V(x) РV(2)  0 soit V(x)  V(2). Afficher n
Le volume maximal est donc V(2) (atteint en 2) et vaut c. Programmes : voir sur le site www.didiermathx.com
16
cm3. On trouve n = 12367.
3

86
82 On montre de même que f est strictement décroissante
1. sur ]3 ; + [.
Sophie Leila Marie
40 min 20 € 17 € 20 € 86 1. a. f est une fonction polynôme de degré 2 car
60 min 20 € 24,50 € 25 € en développant, f(x) = – 2x2 – 12x – 22.
b. – 2 est négatif, donc f est strictement croissante puis
2. a. s(x) = 20 sur [0 ; 60].
décroissante.
(x) = 17 si x Π[0 ; 45] et (x) = 17 + 0,5(x Р45)
2. a. Demander un nombre.
si x Π]45 ; + [,
Ajouter 3.
soit (x) = + 0,5x – 5,5.
Élever au carré.
m(x) = 0,25x + 10 sur [0 ; + [
Multiplier par – 2.
b.
Ajouter – 4.
y (Euros)
55 b. Si – 3  a < b alors, en ajoutant 3,0  a + 3 < b + 3.
50 m
45 Donc (a + 3)2 < (b + 3)2 puisque la fonction « carré » est
40 strictement croissante sur [0 ; + [.
35
30 L
25 s En multipliant par – 2 (négatif ), – 2(a + 3)2 > – 2(b + 3)2.
20 En ajoutant – 4, on obtient finalement f(a) > f(b).
15
10 Donc f strictement décroissante sur [– 3 ; + [.
5
0 c. On montre de même que f strictement croissante
0 10 50 60 120 x
sur ]–  ; – 3].
(min)
3. Marie.
87 1. Si v  a < b alors 0 < a – v < b – v en retranchant
4. Graphiquement, si x Œ [0 ; 28[ : forfait de Marie. v, donc (a – v)2 < (b – v)2 car la fonction « carré » est
• Si x Œ [28 ; 50[ ; forfait de Leila. strictement croissante sur [0 ; + [.
• Si x Œ [50 ; 60] ; forfait de Sophie. On multiplie par u (positif ) et on ajoute w.
• Si x Œ ]60 ; 64[ ; forfait de Leila. On obtient f(a) < f(b). Donc f strictement croissante sur
• Si x Œ [64 ; + [ ; forfait de Marie. [v ; + [.
 et CDE
 sont correspondants donc égaux. On montre de même que f strictement décroissante sur
83 1. ACB
]–  ; v].

2. tan ACB
h  3
et tan CDE
1 l h 2. Si u < 0, on obtient les variations contraires.
3
donc (h) = .
h 88 1. f(b) – f(a) = 2[(b – 1)2 – (a – 1)2]
3.  est strictement décroissante sur [2,5 ; 5].
3 3 = 2(b – 1 + a – 1) (b – 1 – a + 1)
 (h)  soit 0,6  (h)  1,2.
5 2,5 = 2(b – a) (b + a – 2)

84 a. Strictement décroissante. 2. a. Si 1  a < b alors b – a > 0 et 1  a et 1 < b donc


b + a > 2 donc b + a – 2 > 0.
b. Strictement croissante.
b. D’après la règle des signes 2(b – a) (b + a – 2) > 0
c. Strictement croissante.
donc f strictement croissante sur [1 ; + [.
85 1. f =  \ {3} 3. f strictement décroissante sur ]–  ; 1].
2. Demander un nombre.
Prendre le double. 89 1. f(b) – f(a) = b – a
Retrancher 6.  b- a  b a 
Prendre l’inverse. =
b a
Multiplier par 2.
b-a
3. Si a < b < 3, alors 2a – 6 < 2b – 6 < 0. =
b a
Car x  2x – 6 strictement croissante sur 
1 1 2. a. 0  a < b donc b – a > 0.
donc > car la fonction inverse est
2a-6 2b-6 b. b + a > 0 car a  0 et b > 0.
strictement décroissante sur ]–  ; 0[. b-a
c. D’après la règle des signes > 0.
En multipliant par 2 (positif ), f (a) > f (b) donc f b a
strictement décroissante sur ]–  ; 3[. d. f est donc strictement croissante sur [0 ; + [.

Chapitre 5. Inéquations. Étude de variation 87


90 Si on enroule suivant la longueur L on a un cylindre 2 ¥ 10 40 10 40 10 40 2 ¥ 10 40
L 92
car 
de hauteur et de rayon R tel que 2pR = L donc R = . 1 2 ¥ 10 40 1 10 40 1 10 40 2  2 ¥ 10 40
2 p
Son volume est V = ¥ pR2.
L2 93 Le nombre de pommiers est n2.
V=
4p Le nombre de conifères est 8n.
Si on enroule suivant la largeur, on obtient par le même n Œ * n2 > 8n € n > 8.
L 2
raisonnement un volume v  .
4p 94 Si on note x le côté du rectangle perpendiculaire à
Déterminons le signe de V – v. la plage, x(125 – 2x)  900 € 2x2 – 125x + 900  0.
 L2 L 2  L Ce qui est vérifié pour x compris entre 8,3 et 54,2
V –v  –  ( L–)
4p 4p 4p environ.
> 0, L > 0, 4p > 0 et L –  0
donc V – v  0 soit V  v. a 1 a2
95 b  donc  ( OMP )  – .
Le plus grand volume est obtenu quand on enroule a –1 2 a –1
suivant la longueur. a. (OMP) minimum pour a = 2 et vaut 2.
b. (OMP) inférieur à 10 pour a compris entre 1,06 et
91
18,9 environ.
1. Facture de 20 49 50 51 75 150
1re offre 20 21 45 96 a3 > 6a et 6a2 < 10a + 12
soit a2 – 6 > 0 et 3a2 – 5a – 6 < 0 avec a > 0.
2e offre 105
Graphiquement, par exemple, ceci est vrai pour a
2. Si x Œ [0 ; 50[. p(x) = x. compris entre 6 ( ª 2 , 450 ) et 2,474.
Si x Π[100 ; + [, p(x) = 0,7x.

a. y English corner
100
97 (2x – 1) (– x + 3)  0 si et seulement si x Œ ÈÍ ; 3˘˙ .
1
Î2 ˚
70 (2x + 1) (– x + 1)  (1 – x)
€ (– x + 1) (2x)  0
50
s = [0 ; 1]

98 (3x – 4) (3x + 2) < 0 for example.


10
0
0 10 50 80 100 150 x
99 Valentin is right : x + 1 is not necessarily positive.

b. Entre 0 et 80 euros.

88
Trigonométrie
6
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :
1 Réponse b.
2 Réponses b. et c.
3 Réponse a.
p p p p 2 3
4 0     p pp
6 4 3 2 3 4
p 3p p p 2p
5 1. Les points ayant pour abscisses ; ; ; et sont dans cet ordre : A, E, C, B et D.
6 4 3 4 3
5p
2. F a pour abscisse .
6
p 3p p
6 a. p b. c. d.
2 2 4
Activité 1. Associer des réels à un point
1. Les réels correspondant aux marques rouges sont 0 , 2 p , 4 p , 6 p , º, et - 2 p , - 4 p , - 6 p , º
Plus généralement, il s’agit de tous les réels s’écrivant sous la forme : k ¥ 2 p, où k Œ¢.
2. Pour les marques vertes, ce sont : p , 3 p , 5 p , 7 p , º, et - p , - 3 p , - 5 p , º
Plus généralement, il s’agit de tous les réels s’écrivant sous la forme : p + k ¥ 2 p, où k Œ¢.

Activité 2. Longueurs d’arcs


p p 5p p 5p p 5p
1. a. 2 p b. , , , , , , .
2 4 4 6 6 3 3
2. a. E b. F¢ c. D d. D e. A¢ f. C g. B¢ h. B¢

Activité 3. Repérage sur un quart de cercle


A. 1. a. Le triangle OMJ est isocèle car OM = OJ = 1.
 = 90° – 30° = 60°. Comme la somme des angles d’un triangle est 180°, il en résulte que les trois angles du triangle
Or MOJ
OMJ mesurent 60° chacun et que ce triangle est donc équilatéral.
1
b. Dans le triangle équilatéral OMJ, la hauteur (MK) est aussi médiane ; d’où OK  .
2
Le théorème de Pythagore appliqué au triangle rectangle OMK donne :
1 3 3
OM² = OK² + KM², soit 1  KM2, d’où KM2  et donc KM  .
4 4 2

89
3 1
c. Les coordonnées de M dans le repère (O, I, J) sont x = OH = KM = et y = OK = .
2 2
2. a. J
M
K

a = 60 °
I
O H

1 3
b. Comme dans la question A.1, on montre que le triangle OMI est équilatéral et que OH = et OK = .
2 2
Ê1 3ˆ
Les coordonnées du point M sont donc ici Á ; ˜.
Ë2 2 ¯
3. a. J

M
K

a = 45 °
I
O H


OHMK est un rectangle ; de plus, le triangle OHM est rectangle en H et a un angle de 45° ; son troisième angle OMH
mesure donc aussi 45° ; OMH est donc un triangle isocèle et OH = HM. Il en résulte que OHMK est un carré.
b. Dans le triangle rectangle OHM, le théorème de Pythagore donne :
OM2 = OH2 + HM2, soit 1 = 2 OH2, puisque OH = HM.
1 2
D’où OH2 = et donc OH = .
2 2
2 2
Les coordonnées de M dans le repère (O, I, J) sont x = OH = et y = OK = HM = .
2 2
B. 1. Dans le triangle OHM, rectangle en H, on a :
OH OH HM OK
cos a    OH et sina    OK .
OM 1 OM 1
2.
a cos a sin a
3 1
30°
2 2

45° 2 2
2 2
1 3
60°
2 2
) 2p p
C. 1. IJ est le quart d’un cercle de rayon 1 ; sa longueur est  .
4 2
) p
2. L’arc IJ est intercepté par un angle au centre de 90° et a pour longueur .
2

90
Par proportionnalité, on obtient :

a cos a sina $
longueur de IM

3 1 p
30°
2 2 6
2 2 p
45°
2 2 4
1 3 p
60°
2 2 3

Pour aller plus loin

90° a
p ∫
longueur IM
2
p
¥a
∫ 2 p¥a
Le tableau de proportionnalité donne une longueur IM   .
90 180
Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 11 Dans un triangle équilatéral, une hauteur est aussi
médiane.
1
1 a. b. 1 Si les côtés du triangle mesurent 4 cm, sa hauteur h est
2
telle que 42 = 22 + h2.
2 a. 49 ¥ 51 ( 50 - 1)( 50  1)  2500 - 1 2499 D’où h2 = 12 et donc h = 2 3 cm.
b. 292  ( 30 - 1)2  900 - 60  1 841
12 L’aire d’un triangle équilatéral de côté 4 cm, et
3 AB = 2 3 = CA ; AB2 = 12 ; BC2 = 24 ; CA2 = 12. donc de hauteur 2 3 cm (voir exercice 11) est
4¥2 3
On a AB2 + CA2 = BC2.   4 3 cm².
2
ABC est donc isocèle et rectangle en A.   2 ACB
  120
13 a. AOB
4 a. (2x – 3)² = 4x2 – 12x + 9 ∫  2 p ¥ 120  2 p
b. AB
360 3
b. (4x – 5)(4x + 5) = 16x2 – 25
  ∫  2 p ¥ 36  p .
14 BOC  2 BAC  36 d’où BC
360 5
5 f ( 3 )  ( 2 - 3 )( 2  3 )  4 - 3  1
ENTRAÎNEMENT
6 ( 3 )3 - 3 ( 3 )  3 3 - 3 3  0
15 a. I¢ b. J c. I¢ d. I e. I¢
3 est donc solution de l’équation x3 – 3x = 0.
p p p
16 1. Les réels , et ont pour points images sur
4 3 6
7 x -3x  x ( x -3)
3 2 2

le cercle  les points : B, C et A.


8 a. x = 5 b. x = 12 c. x = – 12 p p p
2. Les points images des réels - ,  p ,  2 p et
4 4 6
p
9 Il existe 90 nombres entiers à deux chiffres (de 10 –  p sont donc : a. B¢ b. E¢ c. A d. D
3
à 99). Parmi eux, figurent 9 multiples de 11 (de 1 ¥ 11 à
4p 3p 5p
9 ¥ 11). Le tirage s’effectuant au hasard, les 90 issues 17 1. Les réels , et appartiennent à
3 2 3
sont équiprobables et donc la probabilité cherchée est 2p
9/90 = 1/10 = 0,1. l’intervalle [ p ; 2 p [ , mais pas .
3
4p p 3p p
2. a.  p b.  p
10 Un carré de côté a = 3 possède des diagonales de 3 3 2 2
longueur d telle que d 2 = a2 + a2. 2p p 5p 2p
c.  p- d.  p
On a donc d 2 = 2a2 d’où d = a 2 . 3 3 3 3

Chapitre 6. Trigonométrie 91
3. Leurs points images sont : 23 a. x – y = 2p ; 2p correspond à la longueur du
a. D¢ b. J¢ c. D d. C’ cercle, donc x et y ont le même point image sur .
b. x – y = p ; p ne correspond pas à un nombre entier de
p 4p p 7p fois la longueur du cercle, donc x et y n’ont pas le même
18 Les réels , , - et ont pour images sur le
3 3 6 6 point image sur .
cercle  de la figure les points : C, D¢, A¢ et F¢.
24 1. Voir figure ci-dessous.
p p
19 1. Famille de : Les réels de la forme k × pour k 2. Comme
p p p p
ª 0 , 52 et ª 0 , 79 on a bien : < 0,65 < .
4 4
6 4 6 4
p p p
entier allant de 0 à 8 sont : 0 ¥  0 ; 1¥  ; 4p 3p p p
4 4 4 De même : ª 4 ,19 et ª 4 , 71 d’où : < 4,5 < .
p p p 3p p p 5p 3 2 6 4
2¥  ; 3¥  ; 4 ¥  p ; 5¥  ;
4 2 4 4 4 4 4 3. J
p 3p p 7p p
6¥  ;7¥  ; 8 ¥  2 p.
4 2 4 4 4 N
R
Leurs points images sur le cercle  sont : I, B, J, E, I¢, E¢, J¢, M
B¢ et I.
p p
2. Famille de : Les réels de la forme k × pour k O
6 6 I¢ I
entier allant de 0 à 12 sont :
p p p p p p p p 2p
0 ¥  0 ; 1¥  ; 2 ¥  ; 3 ¥  ; 4 ¥  ;
6 6 6 6 3 6 2 6 3
p 5p p p 7p p 4p
5¥  ; 6¥  p ;7¥  ; 8¥  ;
6 6 6 6 6 6 3 P
p 3p p 5p p 11 p p S Q
9¥  ; 10 ¥  ; 11¥  ; 12 ¥  2 p.
6 2 6 3 6 6 6
Leurs points images sur le cercle  sont : I, A, C, J, D, F, I¢, 25 a. Les réels de l’intervalle [0 ; 2p] associés aux
F¢, D¢, J¢, C¢, A¢ et I. sommets de l’hexagone ICDI¢D¢C¢ sont, dans l’ordre de
p 2p 4p 5p
ces points : 0, , , p, et .
20 Les réels s’appliquant sur les points I, A, B, C et J 3 3 3 3
lorsqu’on enroule la droite numérique sur  sont : b. Les réels de l’intervalle [ - p , p ] associés aux som-
p p p p mets de l’hexagone ICDI¢D¢C¢ sont, dans l’ordre de ces
a. Dans le sens direct, au premier tour : 0, , , et .
6 4 3 2 p 2p 2p p
points : 0, , , p, - , - .
b. Dans le sens indirect, au premier tour : 3 3 3 3
p 11 p p 7p p 5p 26 1. Les points M1, M2, M3 et M4 sont les points
0, - 2 p   - , -2p  - , -2p  - ,
6 6 4 4 3 3 5p 5p p p
3p images des réels : ,- ,- , .
- . 6 6 6 3
2 2.
c. Dans le sens direct, au second tour : ce sont les réels point M M1 M2 M3 M4
de la question a auxquels on ajoute 2 p, c’est-à-dire 2p, réel associé p 5p 5p p p
13 p 9 p 7 p 5 p - -
, , et . x Π- p ; p 6 6 6 6 3
6 4 3 2
d. Dans le sens direct, au troisième tour : ce sont les cos x 3 3 3 3 1
- -
réels de la question a auxquels on ajoute 4 p, c’est-à- 2 2 2 2 2
25 p 17 p 13 p 9p
dire 4p, , , et . 1 1 1 1 3
6 4 3 2 sin x - -
2 2 2 2 2
2p 4p 8p
21 a. Réels venant s’appliquer sur D : ;- ; .
3 3 3 p Ê pˆÊ ˆ Ê
p ˆ p Ê ˆ
5 p 13 p 3p 27 a. cos Á - ˜  cos Á ˜ ; sin Á - ˜  - sin Á ˜
b. Réels venant s’appliquer sur E¢ : ; ;- . Ë ¯ 4 Ë ¯ 4 Ë ¯4 Ë ¯ 4
4 4 4
Ê 3 pˆ Ê pˆ Ê 3 pˆ Ê pˆ
2p 4p 8p b. cos Á  - cos Á ˜ ; sin Á  sin Á ˜
c. Réels venant s’appliquer sur B¢ : ;- ; . Ë 4 ˜¯ Ë 4¯ Ë 4 ˜¯ Ë 4¯
3 3 3
p 3p 7p Ê 5 pˆ Ê pˆ Ê 5 pˆ Ê pˆ
c. cos Á  - cos Á ˜ ; sin Á  - sin Á ˜
d. Réels venant s’appliquer sur J¢ : - ;
2 2 2
; . Ë 4 ˜¯ Ë 4¯ Ë 4 ˜¯ Ë 4¯

22 Voir corrigé en fin de manuel. 28 Voir corrigé en fin de manuel.

92
29 1. J 2p 4p
31 a. x = ou x =
3p p 3 3
4 4 2p J
3

O
I¢ I

– 0,5 O
I¢ I (0 ; 2p)

5p – p 7p
4 ;
4 4

réel x p 3p p 5p 7p 4p
-
4 4 4 4 4 3 J¢

cos x 2 2 2 2 2 2p 2p
- - b. x = - ou x =
2 2 2 2 2 3 3
2 2 2 2 2 2p
sin x - - -
J
3
2 2 2 2 2
2. 2p J p 7p
;
3 3 3

– 0,5 O
I¢(– p ; p) I

O
I¢ I

– 2p
3 J¢

4p 5p
3 J¢ 3 32 Dans le triangle BCD rectangle en D :
sin 30° = BD/BC,
p 2p 4p 5p 7p
réel x 1
d’où BC = BD/sin30° = BD/ = 2 BD = 2 FE = 120 mm.
3 3 3 3 3
2
1 1 1 1 1
cos x - - Dans ce même triangle : cos 30° = CD/BC,
2 2 2 2 2 3
d’où CD = BC cos 30° = 120 ¥  60 3 ª 103 , 92 mm.
sin x 3 3 3 3 3 2
- -
2 2 2 2 2 Dans le triangle ABF rectangle en F : sin 30° = BF/AB, d’où
1
p 5p BF = AB sin30° = AB = 70 mm. D’où DE = BF = 70 mm.
30 1. a. x = ou x = 2
6 6
J
Il en résulte : CE = CD + DE = 60 3  70 ª 173 , 92 mm.
Dans le triangle ABF rectangle en F : cos 30° = AF/AB,
5p p
3
6 0,5 6 d’où AF = AB cos 30° = 140 ¥  70 3 ª 121, 24 mm.
2
D’où AE = AF + FE = 70 3  60 ª 181, 24 mm.
O
I’(p) I(0)
33 1. a. Le triangle BHP rectangle en H, ayant un
angle aigu de 45°, a son autre angle aigu de même
– 0,5
7p 11p mesure et est donc isocèle. D’où HB = PH.
6 6 Dans le triangle CHP rectangle en H, tan 30° = PH/HC,
3 PH
soit  d’où HC  3 ¥ PH.
J¢ 3 HC

Chapitre 6. Trigonométrie 93
b. Comme HC – HB = 40, on obtient : 3 ¥ PH - PH  40 , 36 1.
soit PH( 3 - 1) = 40 , d’où Couleur arc Rouge Vert Bleu Orange
40 40 ( 3  1)
PH   Signe cos x + – + –
3 - 1 ( 3 - 1)( 3  1)
40 ( 3  1) Signe sin x + + – –

2 p
2. Comme 0  1 , le point image de 1 est situé dans
 20 ( 3  1) ª 54 ,6
64 m 2
2. Dans le triangle PIH rectangle en H, sin PIH  IH / 55. l’arc rouge ; on a donc : cos 1 > 0 et sin 1 > 0.
3p
  5 , 4 / 55 ª 0 , 098. Comme p  4  , le point image de 4 est situé dans
Lorsque IH = 5,4, on a : sin PIH 2
 ª sin–1 0,098 ª 5,63 .
D’où PIH   l’arc orange ; on a donc : cos 4 < 0 et sin 4 < 0.
  4 / 55 ª 0 , 073. p
Lorsque IH = 4, on a : sin PIH Comme 3 p  10  3 p  , le point image de 10 est situé
 ª sin–1 0,072 ª 4,17 . 2
D’où PIH  
dans l’arc orange ; on a donc : cos 10 < 0 et sin 10 < 0.
p
1 3 Comme 5 p -  15  5 p, le point image de 15 est situé
34 1. sin 30  ; cos 30  , d’où 2
2 2
1 3 dans l’arc vert ; on a donc : cos 15 < 0 et sin 15 > 0.
tan 30   . p p
3 3 Comme 3 p   12  4 p, on a - 4 p  - 12  - Ê 3 p  ˆ
2 Ë 2¯
2
sin 45  cos 45  , d’où tan 45° = 1. et donc le point image de – 12 est situé dans l’arc
2
AH rouge ; on a donc : cos (– 12) > 0 et sin (– 12) > 0.
2. Dans le triangle ABH rectangle en H, sin 45  ,
AB
37 a. A ( 0 )   cos 0  sin 0    cos 0 - sin 0 
2 2
2 2
d’où AH = AB ¥ sin 45  AB ¥  6¥ 3 2.
2 2  12  12  2
2 2
Le triangle rectangle ABH ayant un angle de 45°, l’autre p p p p p
A Ê ˆ  Ê cos  sin ˆ  Ê cos - sin ˆ
angle aigu mesure 45° et ce triangle est isocèle. Il en Ë 4¯ Ë 4 4 ¯ Ë 4 4 ¯
résulte : BH = AH = 3 2 . 2 2
Ê 2 2ˆ Ê 2 2ˆ
 2
2
HC Á   -  2
3. Dans le triangle ACH rectangle en H, tan 30  , Ë 2 2 ˜¯ ÁË 2 2 ˜¯
AH
2 2
p p p p p
soit
3 HC
 , d’où HC  6 cm. A Ê ˆ  Ê cos  sin ˆ  Ê cos - sin ˆ
Ë 3¯ Ë 3 3¯ Ë 3 3¯
3 3 2
2 2
4. On en déduit BC = BH + HC = 3 2  6 , puis Ê1 3ˆ Ê 1 3ˆ
Á   -
AH ¥ BC 3 2 ¥ ( 3 2  6 ) Ë 2 2 ˜¯ ÁË 2 2 ˜¯
Aire ABC = =
2 2 1 2 3  3 1- 2 3  3
 
18  3 12 18  6 3 4 4
=   9  3 3 ª14,2 cm².
2 2 2
35 1. Le triangle ABH est rectangle et isocèle car l’un On peut conjecturer que A(x) est égal à 2, quelle que
de ses angles aigus mesure 45° et donc l’autre aussi. soit la valeur du réel x.
b. A  x    cos x  sin x    cos x - sin x 
2 2
D’où BH = AH.
AH
Dans le triangle AHC rectangle en H : tan 60  , d’où  (cos 2 x  2 cos x sin x  sin2 x )
HC
AH AH
HC   .  (cos 2 x - 2 cos x sin x  sin2 x )
tan 60 3
 2 (cos 2 x  sin2 x )  2
2. a. Comme BC = 10, on a BH + HC = 10, c’est-à-dire
AH Ê 1 ˆ
AH  = 10, soit AHÁ 1 ˜  10 , d’où
3 Ë 3¯
10 10 10 3 10 3 ( 3 - 1)
AH    
1
1 3  1 3  1 ( 3  1) ( 3 - 1)
3 3
10 3 ( 3 - 1)
  5 3 ( 3 - 1)  15 - 5 3 .
2

94
38 Cas a 2
Ê cos p  sin p ˆ  Ê 2  2 ˆ 
 2
2
2
ÁË 2  2.
1. J
p Ë 4 4¯ 2 ˜¯
2
Ce contre-exemple suffit à conclure que la proposition
M(x) est fausse.
0,75
Remarque : Si on avait choisi pour valeur particulière de
p
t, l’un des réels 0, ou p, l’égalité aurait été vraie pour
2
O
I¢ I chacune de ces valeurs ; mais cela n’aurait pas suffit à
prouver l’égalité « pour tout t ».
3. Vrai, il suffit de choisir t = 0.
p
4. Faux, il suffit de prendre pour contre exemple t = .
4
p p
J¢ - 5. Faux, il suffit de prendre pour contre exemple t = .
2 2
p p
2. Comme cos 2 x  sin2 x  1, En effet : sin( 2 ¥ )  sin p  0, alors que 2 sin( )  2 .
2 2
on a : cos 2 x  1- 0,752 40 1. Léo mise tout sur sa calculatrice ! Il opère par
 0,4375. calculs approchés. Léa utilise le lien entre sin a et cos a.
Et comme M, le point image de x, appartient à l’arc Elle obtient la valeur exacte de cos2 a. Mais ni l’un, ni
rouge, on a cos x ⭓ 0 et donc cos x  0,4375 soit l’autre ne cherche à localiser le point image de a sur le
cos x ª 0,661. cercle trigonométrique. C’est une grave erreur !
2. p
3. En mode RADIAN, la calculatrice donne :
2
x  sin-1 0,75 avec x ª 0,85
0,8
Cas b
0,6
1. M(x) J a 0,4 a¢
0,2
O
p O

O
I¢(p) I(0)
– 0,25

3p
2
Le point image de a appartient au demi-cercle rouge.
J¢ Son ordonnée est 0,4. Sans calcul, sans calculatrice, on
sait déjà que cos a < 0. Les résultats, pourtant identiques,
2. On a de même : cos 2x  sin2 x  1
de Léo et Léa sont donc plus que suspects.
soit - 0,25  sin x  1 et sin2 x  1- 0,0625  0,9375
2 2
Une solution :
Comme M appartient à l’arc rouge, on a sin x ⭓ 0 et • La démarche de Léa conduit à cos2 a = 0,84. Cela est
donc sin x  0,9375 soit sin x ª 0,968. exact.
3. En mode RADIAN : • Mais comme cos a < 0 (voir au-dessus), on doit écrire
x  cos -1 - 0,25 avec x ª 1,82. cos a  - 0,84 ª - 0 , 92.
• Partant de sin a = 0,4, la fonction Asn(0,4) ou sin-1 0,4
39 1. Faux, car pour n’importe quel réel t, on doit p p
avoir, par propriété : cos²t + sin²t = 1. renvoie le réel a¢ de ÈÍ- , ˙˘ tel que sin a ¢  0,4 (voir
Î 2 2˚
Or ici, si t existait, on aurait : 0,4² + 0,9² = 1 soit encore figure).
0,97 = 1. La calculatrice de Léo affiche :
Ceci étant faux, il n’existe aucun réel t satisfaisant les a ¢  sin-1 0,4 ª 0,4115168461.
deux conditions. Elle a raison ! Mais ce réel n’est pas la solution recherchée.
p Il faut écrire (voir figure) : a  p - a ¢ ª 3,14 - 0,41
2. Faux car, par exemple, pour t = , on a :
4 soit a ª 2,73.

Chapitre 6. Trigonométrie 95
Travail personnel b. Dans le triangle OAH rectangle en H, on a :
Pour les exercices 41 à 51 : voir corrigés en fin de AH
sin 30   AH.
OA
manuel.
De a et b résulte : sin 30 °  2 sin 15 ° ¥ cos 15 ° .
Pour avoir sin2 ¥ 15 °  2 sin 15 °, il faudrait cos 15 °  1,
APPROFONDISSEMENT
ce qui est bien sûr faux.
52 1. Le rayon incident est perpendiculaire à la surface
de l’eau lorsque i = 0 (degré). Dans ce cas, on a :
sin 0 = 1,33 ¥ sin r soit 0 = 1,33 sin r, d’où sin r = 0. La seule 54 1. I ¢ H  I ¢ O  OH  1 cos 30 °
possibilité pour un angle aigu est r = 0. Le rayon n’est donc 3 2 3
d’où I ¢ H  1  .
pas dévié. 2 2
2. a. Dans le triangle I ¢ AH rectangle en H :
2. r = 30° lorsque sin i = 1,33 ¥ sin 30, I ¢H
soit sin i  1,33 ¥ 0,5  0,665. Comme 0 ° ⭐ i ⭐ 90 ° , la cos 15°  (1)
I ¢A
calculatrice en mode DEGRÉ donne i  sin-1 0,665 soit Dans le triangle I ¢ A I rectangle en A :
i ª 41,68°. I ¢A
cos 15°  (2)
I ¢I
3. Lorsque i = 60°, on a sin 60°  1,33 sin r ,
b. En multipliant (1) et (2) on obtient
3 I ¢H I ¢H
soit  1,33 sin r d’où sin r ª 0,651147. cos 2 15 °   d’où I ¢ H  2 cos 2 15 °.
2 I ¢I 2
Comme 0 ° ⭐ r ⭐ 90 ° , on obtient, en mode DEGRÉ :
3. Des questions 1 et 2 résulte :
r ª 40,63°.
2 3 2 3
2 cos 2 15 °  soit cos 2 15 °  .
4. r = 60° lorsque sin i  1,33 sin 60 , 2 4
3 3 2 3
soit sin i  1,33 ¥ mais 1,33 ¥ ª 1,15 et sin i ne Comme cos 15 °
0, on a cos 15 °  .
2 2 2
peut lui être égal (car 0 ⭐ sin i ⭐ 1). On a, par ailleurs, cos 2 15 °  sin2 15 °  1
Il est donc impossible d’avoir r = 60°. d’où sin2 15 °  1- cos 2 15 °
2 3
5. Lorsque i = 90°, on a sin 90°  1,33 sin r et donc  1-
4
1
sin r  ª 0,75188. 2- 3
1,33  .
4
Il en résulte r  sin-1 0,75188 ª 48,75°.
2- 3
Pour une valeur de r supérieure à 48,75°, on aurait Comme sin 15 °
0 , on a : sin 15 °  .
2
sin r
0,75188 (car pour 0 ⭐ r ⭐ 90 °, sin r est d’autant
Conclusion J
plus grand que r est grand).
On aurait alors 1,33 sin r
1,33 ¥ 0,75188 soit sin i
1.
Cela est impossible.
p
M
∫ a pour longueur p , soit le tiers 12
53 1. Le petit arc IA I¢
O 15° I
) 6
du quart de cercle IJ.
La proportionnalité des longueurs d’arcs et des mesures
des angles au centre conduit à I OA  ¥ I
1
O J soit
3
  30 ° .
IOA

L’angle inscrit II ¢A qui intercepte le même arc que
 1
l’angle au centre IOA a donc pour mesure ¥ 30 °  15 °. 1 ) ∫ p.
I
1 
2 OM  I O I¢ et donc I∫
M II¢ soit IM
2. a. Dans le triangle I ¢ A I rectangle en A, 12 12 12
AI ¢ AI 
cos 15 °   d’où A I ¢  2 cos 15 °. p 2 3
II ¢ 2 Ô cos  cos 15  
AH Ô 12 2
Dans le triangle A I ¢ H rectangle en H, sin 15°  d’où Ainsi Ì
AI Ô sin p 2- 3
 sin 15  
AH  A I ¢ sin 15 ° et donc AH  2 cos 15 ° ¥ sin 15 ° . ÔÓ 12 2

96
55 A. 1. a. b. C. 1. AA ¢  2 cos a et BB ¢  2 sin b
p p
Lorsque a varie dans È- , ˘ , A décrit l’arc J∫ ¢ J, demi- OM  cos 2 b  sin2 a
ÍÎ 2 2 ˙˚
p 2. AA ¢ 2  BB ¢ 2  4 OM2
cercle, à droite de JJ ¢ . Lorsque b varie dans ÈÍ0 , ˘˙, B
) Î 2˚
décrit l’arc IJ quart de cercle.  4 cos 2 a  4 sin2 b
p p  4 cos 2 b  sin2 a
2. a. Il suffit de choisir a  et b  .
3 6  4 co s 2 a  sin2 a
b. M existe lorsque a ⭐ b.  4 cos 2 b  sin2 b
B. 1. A cos a , sin a  44  8
B cos b , sin b Conclusion
A ¢ - cos a , sin a On a établi que AA ¢ 2  BB ¢ 2  8 - 4 OM2, ce qui satisfait
pleinement l’objectif.
B ¢ cos b , - sin b
Mcos b , sin a OH ¥ HM cos x ¥ sin x
56 Aire OMH  
p p 2 2
2. Lorsque a  et b  , on a : I H ¥ HM 1- cos x  ¥ sin x
6 3 Aire I MH  
Ê 3 1ˆ Ê 1 3ˆ Ê 3 1ˆ Ê1 3ˆ 2 2
• AÁ ; A ¢Á- , ; B ¢Á , - p˘
Ë 2 2 ˜¯
, ; BÁ ,
Ë 2 2 ˜¯ Ë 2 2 ˜¯ Ë2 ˜
2 ¯ On cherche x Œ 0 ,È tel que
ÎÍ 2 ˚˙
 
et M ,
1 1
2 2
cos x sin x
2
 4¥
1- cos x  ¥ sin x
2
3 Ê 3ˆ 3 Ê 3ˆ
• AA ¢  - Á- ˜  3 BB ¢  - Á- ˜ 3 soit cos x ¥ sin x  4 1- cos x  ¥ sin x
2 Ë 2 ¯ 2 Ë 2 ¯
soit sin x ¥ cos x - 4 1- cos x   0
21  21
2 2
1 1
OM   
2 2 soit sin x ¥ 5 cos x - 4  0.

d’où S   3   3
2 2
4¥ 
1
2
 8.
p
Pour x Œ È0 , ˘ ,
ÎÍ 2 ˚˙
p p • sin x  0 lorsque x  0.
3. Lorsque a  - et b  :
4 3 • 5 cos x - 4  0 lorsque cos x  0,8 c’est-à-dire lorsque
Ê 2 2ˆ Ê 1 3ˆ Ê 2 2ˆ
• AÁ , - ˜ ; B ÁË , ˜ ; A ¢ ÁË - , - ˜ x  cos -1 0,8 ou x  ACS 0,8 sur une calculatrice en
Ë 2 2 ¯ 2 2 ¯ 2 2 ¯
mode RADIAN.
Ê1 3ˆ Ê1 2ˆ
B ¢Á , - ˜ ; M ÁË , - ˜ Le problème admet donc deux solutions :
Ë2 2 ¯ 2 2 ¯
1) x  0 : cas particulier où M est en I.
1 1 3
• AA ¢  2 ; BB ¢  3 ; OM    Les 2 aires sont alors nulles.
4 2 2 2) x  cos -1 0,8 soit x ª 0,6.
• S  AA ¢ 2  BB ¢ 2  4 OM2  2  3  4
3
4
8  C’est le cas où l’angle au centre IOM mesure environ
0,6 ¥ 180
4. Il semble que S garde une valeur constante égale à 8. ª 34 degrés.
p

Chapitre 6. Trigonométrie 97
Statistique descriptive
Analyse de données 7
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :

1 Réponses 1.a. et 2.d.

2 Réponses b. et c.

3 Réponse c.

4 Réponse b.

5 Réponse b.

6 Réponse a.

7 Réponses a. et c.

Activité 1. Choisir et interpréter un graphique


1. a. C’est sur les graphiques 1 et 3 que l’on lit le mieux les intervalles correspondant aux huit tranches de revenus
étudiées.
C’est sur le graphique 3 que l’on lit le mieux les fréquences de ces tranches.
Tableau statistique :

0 7 501 9 001 12 001 15 001 23 001 31 001 78 000


Tranches
à 7 500 à 9 000 à 12 000 à 15 000 à 23 000 à 31 000 à 78 000 et plus

Fréquences 30 % 8% 15 % 11 % 17 % 9% 9% 1%

b. Sur les graphiques 1, 2 et 3, sont lus respectivement :


– les hauteurs des barres,
– les aires des rectangles,
– les angles des secteurs angulaires,
qui sont proportionnels aux effectifs (ou aux fréquences) des tranches.
c. L’histogramme révèle que les tranches de revenus sont d’amplitudes très inégales.
Sur le diagramme en barres, la lecture des tranches figurant en abscisses puis leur comparaison sont nécessaires pour
obtenir cette même information.
2. La classe ayant le plus grand effectif est celle ayant des revenus annuels inférieurs à 7 500 € ; elle regroupe 30 % des
foyers fiscaux français et se partage 6 % des revenus annuels déclarés.

98
La classe ayant le plus petit effectif est celle ayant des revenus annuels supérieurs à 78 000 € ; elle regroupe 1 % des
foyers fiscaux français et se partage 11 % des revenus annuels déclarés.
Cette seconde tranche qui représente 30 fois moins de foyers fiscaux que la première se partage pourtant le double de
revenus de celle-ci !

Activité 2. Cumuler les effectifs


A. 1. Cela signifie que 16 pays de l’UE ont, au 1er trimestre 2009, un taux de chômage inférieur ou égal à 19,5 %.
2.

Taux de chômage (%)


5,4 7,5 8,5 9 … 19,5 21,4 … 31,8 33,7
en ordre croissant

Nombres de pays
1 1 1 1 … 1 2 … 1 1
(effectifs)

Effectifs cumulés 1 2 3 4 … 16 18 … 26 27

B. 1. Le point d’abscisse 18, de la courbe des effectifs cumulés du taux de chômage des femmes de moins de 25 ans
des 27 pays de l’UE, a pour ordonnée 15. Cela signifie que 15 de ces pays ont un taux de chômage des femmes de moins
de 25 ans inférieur ou égal à 18 %.
De même, 12 de ces pays ont un taux de chômage des hommes de moins de 25 ans inférieur ou égal à 18 %.
2. Les points (17 ; 14) et (19,7 ; 14) des courbes cumulatives bleue et rouge signifient que :
– 14 pays ont un taux de chômage des femmes de moins de 25 ans inférieur ou égal à 17 % ;
– 14 pays ont un taux de chômage des hommes de moins de 25 ans inférieur ou égal à 19,7 %.
3. Le taux de chômage des femmes, de moins de 25 ans, est inférieur ou égal à 25 % dans 24 pays de l’UE ; il dépasse
donc 25 % dans 3 pays (27-24).
Le taux de chômage des hommes de moins de 25 ans est inférieur ou égal à 25 % dans 22 pays de l’UE ; il dépasse donc
25 % dans 5 pays (27-22).

Activité 3. Jouer à « moyenne-médiane »


En ordonnant les notes de la série, on obtient :
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
A. 1. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 16 ; 18

2. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
3 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 18 ; 18

3. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17

4. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
La moyenne de ces 13 notes est 12.
Pour diminuer la moyenne, il faut supprimer une note supérieure à 12.
Pour diminuer la moyenne le moins possible, on supprime un 13.
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
5. Comme il y a 13 notes, il faut majorer de 13 points une seule note :
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
18 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17

B. 1. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 14 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 99


2. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
Non, la note centrale ne peut pas être fixée à 12.
C. 1. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 12 ; 14 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17

2. 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17 ; 17
4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 13 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15 ; 17

Pour aller plus loin

Par exemple : 8-8-8-8-10-12-13-13-13-13-13-13.

Activité 4. Faire parler les indicateurs


1. b. La série ordonnée des températures moyennes mensuelles de Brest est :
9,1 ; 9,4 ; 10 ; 11 ; 11,9 ; 12,5 ; 15,3 ; 15,6 ; 18,1 ; 18,7 ; 20,4 ; 20,6.
Les indicateurs demandés sont :
min. Q1 médiane moyenne Q3 max.
9,1 10 13,9 14,38 18,1 20,6
Représentation sur une droite graduée :
Médiane = 13,9
Min = 9,1 Q1 = 10 Moyenne = 14,38 Q3 = 18,1 Max = 20,6
9 11 11,9 12,5 15,3 15,6 18,7 20,4
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

c. L’étendue est e = 20,6 – 9,1 = 11,5 ; Q3 – Q1 = 8,1.


Graphiquement, ces nombres représentent respectivement les longueurs des segments [min ; max] et [Q1 ; Q3].
2. Pour la série des températures moyennes mensuelles de Moscou, les indicateurs demandés sont :
min Q1 moyenne médiane Q3 max
– 6,3 – 3,5 8,94 9,3 18,4 23,1
L’étendue est e = 23,1 – (– 6,3) = 29,4 ; Q3 – Q1 = 21,9.
3. a. C’est faux : tous les mois de mai à août comportent une chaleur plus importante à Moscou qu’à Brest.
b. C’est faux : la différence des températures moyennes entre Brest et Moscou est de 14,38 – 8,94 = 5,44 degrés.
c. C’est exact : l’étendue des températures moyennes est de presque 30 degrés à Moscou, contre 11,5 degrés à Brest.
d. C’est exact : l’étendue et Q3 – Q1 sont beaucoup plus faibles à Brest.
e. C’est exact.

Activité 5. Synthétiser un grand nombre de données


A. 1. On entre « =D4 + F4 » en cellule I4 et on recopie jusqu’en cellule I712.
2. Par match, le nombre minimal de buts marqués est 0, le nombre maximal est 12 et le nombre moyen est 2,9.
3. a. Le nombre de matchs joués est 708 (attention : en 1938, au 1er tour, Autriche – Suède ne s’est pas joué).
b. La fréquence des matchs où ont été marqués au moins 5 buts est 132/708 = 0,186 (ou 18,6 %).
4.
Nb buts 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Nb matchs 56 128 148 142 102 64 29 21 8 5 1 3 1

100
B. 1. Le nombre de matchs joués durant la période 2 (1990-2006) est le double environ du nombre de matchs joués
durant la période 1 (1950-1966). Le diagramme en barres montre ce déséquilibre : la somme des hauteurs des barres
rouges est très supérieure à celle des barres bleues.
Malgré cela, on observe que le nombre de matchs, où ont été marqués 6, ou 7, ou 8, …, ou12 buts, est plus faible durant
la période 2 que durant la période 1.

2. 1950-1966 1990-2006
moyenne 3,62 2,48 La comparaison des moyennes et des médianes confirme que l’on a
Q1 2,00 1,00 marqué moins de buts par match durant la période 2 que pendant la
période 1. Quant à Q1, il indique que pendant 25 % au moins des
médiane 3,00 2,00
matchs, il a été marqué au plus 1 but (au plus 2 buts) durant la période
Q3 5,00 3,00 1 (durant la période 2).

TP 1. Comparaisons internationales
A. 1. Série 1 Série 2 Série 3
Me 34 150 36,25 % 0,105
Q1 24 800 30,60 % 0,060
Q3 37 700 41,70 % 0,280

Pays illustrant au mieux ces indicateurs :

Série 1 Série 2 Série 3


Me Allemagne, Royaume-Uni Luxembourg, Espagne Autriche, Suisse, R. Tchèque, Danemark
Q1 Corée Australie Turquie, Canada
Q3 Autriche Autriche France

2. Série 1 Série 2 Série 3


Moyenne 33 263,33 35,94 % 0,239

B. 1. Le troisième quartile de la série des PIB/habitant des pays de l’OCDE est Q3 = 37 700. Cela signifie que 75 % au
moins des pays de l’OCDE ont un PIB par habitant inférieur ou égal à 37 700. On peut donc affirmer que 75 % des pays
de l’OCDE ont un PIB par habitant inférieur à celui de l’Autriche et du Canada, mais pas de la Suède.
2. La France a un PIB/habitant inférieur au PIB médian : plus de la moitié des pays de l’OCDE a donc un PIB supérieur à
celui de la France.
La France a une pression fiscale supérieure au troisième quartile de celles des pays de l’OCDE : au moins 75 % des pays
de l’OCDE ont donc une pression fiscale inférieure à celle de la France.
L’utilisation de pesticides en France correspond au troisième quartile de celles des pays de l’OCDE : au moins 75 % des
pays de l’OCDE utilisent moins de pesticides que la France.

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 101


3. Pour l’utilisation des pesticides dans les pays de l’OCDE, il est exact que la moyenne (0,239) vaut plus du double de
la médiane (0,105). Cela s’explique par la forte influence sur la moyenne de pays comme la Corée ou le Japon, gros uti-
lisateurs de pesticides. Il s’agit d’une série fortement asymétrique.

TP2. Qualité de l’air


A. 1.

Années
Concentration en ozone
2003 2007
Médiane 52,17 46,48
Moyenne 53,05 46,55

La tendance centrale de la concentration moyenne en ozone dans les 21 régions de France évolue à la baisse.
2. Il suffit d’avoir Q1 (2003) supérieur à Q3 (2007), ce qui est le cas, puisque leur calcul donne : En 2003, Q1 = 49,26 et
en 2007, Q3 = 48,21.
3. En 2003, Q3 – Q1 = 7,17 ; en 2007, Q3 – Q1 = 5,52.
L’écart interquartile s’est beaucoup réduit entre 2003 et 2007 ; la moitié centrale des valeurs moyennes de concentration
en ozone est plus homogène (moins dispersée) en 2007 qu’en 2003.
B. Le calcul des indicateurs de la concentration moyenne en dioxyde de soufre donne :
2003 2007
moyenne 4,51 2,77
Q1 2,59 1,14
médiane 3,53 2,39
Q3 5,42 3,45
Q3 – Q1 2,83 2,31

Comme pour la concentration en ozone, les indicateurs de tendance centrale de la concentration en dioxyde de soufre
ont nettement baissé de 2003 à 2007.
Les comparaisons de Q1 et Q3 confirment cette évolution : au moins un quart des mesures montrent une concentration
inférieure ou égale à 1,14 mg/m3 (respectivement 3,45 mg/m3) en 2007, contre 2,59 mg/m3 (respectivement 5,42 mg/m3)
en 2003. Par contre, l’évolution à la baisse entre 2003 et 2007 de l’écart interquartile Q3 – Q1 est beaucoup plus mesurée ;
on peut penser que malgré la baisse observée, la moitié centrale des valeurs moyennes de concentration en dioxyde
de soufre est aussi dispersée en 2007 qu’en 2003.
C. 1. En 2007, 80 % des concentrations moyennes régionales en PM10 sont inférieures ou égales à 20 mg/m3.
2. À ordonnées égales, sur les courbes cumulatives rouge (2007) et bleue (2003), les points de la courbe rouge sont à
gauche de ceux de la courbe rouge.
Par exemple : le point rouge (17 ; 0,35) est à gauche du point bleu (20 ; 0,35) et cela signifie que pour « englober » 35 %
des concentrations moyennes régionales en PM10, il suffit de mettre la barre à 17 mg/m3 en 2003, alors qu’il faut aller
jusqu’à 20 mg/m3 en 2007.
3. À 0,5 mg/m3 près, on peut lire graphiquement :
2003 2007
Me 21 18,5
Q1 19, 5 16,5
Q3 23 20

4. Sur le graphique, le fait que l’écart interquartile est plus important en 2003 qu’en 2007 se traduit par une pente de la
partie de courbe comprise entre les droites d’équations y = 0,25 et y = 0,75 sensiblement plus forte en 2007 qu’en 2003.
La dispersion de la moitié centrale des valeurs de concentration en PM10 est donc plus élevée en 2003 qu’en 2007.

102
TP3. En autonomie
1. On effectue la somme de chaque colonne. Le graphique le plus adapté est un graphique cartésien (ligne polygo-
nale), mais on peut aussi utiliser un graphique en barres. L’évolution se distingue mieux en ne débutant l’échelle des
ordonnées qu’à 0.
Après une augmentation importante jusqu’en 2000, le nombre de nuitées connaît une relative stagnation jusqu’en
2006.

2. Si l’on effectue un tri par écart interquartile croissant, on est amené à comparer le département des Deux-Sèvres à
celui de la Seine-Saint-Denis. Un tri sur l’étendue (indicateur de dispersion moins performant) conduit à comparer la
Haute-Loire et la Seine-et-Marne. Pour comparer les tendances centrales, on peut utiliser la moyenne ou la médiane.

3. Le plus simple est d’effectuer un tri croissant et une représentation en barres ou en secteurs.
Le diagramme montrant le mieux la répartition (et le plus lisible) est un histogramme, mais, compte tenu de l’étendue
des valeurs, on est amené à exclure Paris.
L’indicateur de tendance centrale pertinent est la médiane.

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 103


TP4. Algorithmique : un problème d’échange
1. Cet algorithme échange le contenu des variables a et b si a > b.
Il va donc afficher dans l’ordre croissant les valeurs entrées au départ.

2. Algorithme 1 Algorithme 2
Tableau d’état des variables : Tableau d’état des variables :
a b a b c
Entrées 5 3 Entrées 5 3
Traitement : Traitement :
Si a > b Alors Si a > b Alors
a prend la valeur b 3 3 c prend la valeur b 5 3 3
b prend la valeur a 3 3 b prend la valeur a 5 5 3
FinSi a prend la valeur c 3 5 3
FinSi

En sortie l’algorithme affiche 3 puis 5.


En sortie, l’algorithme affiche 3 et 3. L’algorithme de tri correct est donc l’algorithme 2.

104
3. Avec AlgoBox Avec Xcas

Avec une calculatrice Casio

Avec une calculatrice TI

TP5. Statistique exploratoire


Voir sur le site www.didiermathx.com

Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 10 x = 6
1 99 ¥ 101 = (100 – 1) (100 + 1) = 10 000 – 1 = 9 999 ; 9
11 a. la seule fraction simplifiable est : .
35 ¥ 45 = (40 – 5) (40 + 5) = 1 600 – 25 = 1 575. 14
1 14 9
2 10 ; 30 b. les fractions supérieures à sont :
2
et .
21 14
3 27 ; 150 12 18 ¥ 1,1 = 19,8

4 502,5 ; 99 13 Étendue de L1 = 24 ; Étendue de L2 = 38.


5 25 ; 6 ; 28 ; 12
14 Moyenne de L1 = 14 ; Moyenne de L2 = 20.
6 4t2 + 4t + 1
15 Médiane de L1 = 15 ; Médiane de L2 = 16.
7 f (– 1) = 9
16 Il manque 5 points à Yoann pour avoir une moyenne
7
8 3x – 2 = 5 donne x  . de 12 sur ses quatre notes ; pour avoir plus de 12 de
3
moyenne sur cinq notes, la cinquième note de Yoann
9 f(– 1) = 2 devrait être supérieure à 12 + 5 = 17.

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 105


ENTRAÎNEMENT 1. La fréquence des filles dans l’effectif total est, à 10–2
près : 278 562/510 432 = 0,55.
17 Phrase rouge : 43 lettres ; fréquence (u) = 6/43 ; 2. La fréquence des redoublements est, à 10–2 près :
fréquence (e) = 0/43 = 0. 69 884/510 432 = 0,14.
Phrase rose : 37 lettres ; fréquence (u) = 6/37 ;
3. Parmi les filles, la fréquence de celles qui passent en pre-
fréquence (e) = 0/37 = 0.
mière générale est, à 10–2 près : 170 327/278 562 = 0,61.
Phrase verte : 37 lettres ; fréquence (u) = 6/37 ;
Parmi les garçons, la fréquence de ceux qui passent en
fréquence (e) = 0/37 = 0.
première générale est, à 10–2 près : 128 343/231 870 = 0,55.
Phrase bleue : 37 lettres ; fréquence (u) = 6/37 ;
fréquence (e) = 0/37 = 0. 4. Parmi les garçons, la fréquence des orientations en
Remarque : Si « transi » avait été non colorié dans la CAP ou BEP est, à 10–2 près : 10 260/231 870 = 0,04.
première phrase, la fréquence de u aurait été 6/37 dans les
22 1. a. 19 élèves. b. 30/35 = 0,86 à 10–2 près.
quatre phrases !
2.
18 1. Le nombre d’électeurs est 27 348. Moyennes en EPS 8 10 11 13 15 18 20
2. En pourcentages de suffrages exprimés, les candi- Effectifs 5 4 10 11 3 1 1
dats ont obtenu :
A : 31,4 % ; B : 29,6 % ; C : 15,6 % ; D : 14,4 % ; E : 6,3 % ; Effectifs cumulés 5 9 19 30 33 34 35
F : 2,8 %. Fréquences
Seuls, les candidats A, B, C, D et E peuvent se présenter cumulées 0,14 0,26 0,54 0,86 0,94 0,97 1
au second tour.
3. a. Le nombre d’élèves ayant entre 11 et 15 est :
19 33 – 9 = 24.
b. La fréquence d’élèves ayant entre 10 et 15 est :
Face 1 2 3 4 5 6 Total
0,94 – 0,14 = 0,8.
Effectif 8 12 20 24 42 134 240 Le pourcentage de ces élèves est donc 80 %.
Fréquence 0,033 0,05 0,083 0,1 0,175 0,558 1
c. Le nombre d’élèves ayant au moins 10 est :
35 – 5 = 30.
20
d. La fréquence d’élèves ayant au moins 15 est :
Marque de voitures A B C D E 1 – 0,86 = 0,14, soit 14 %.
Nombre de voitures 2 3 3 4 8
Somme dépensée
23 1.
300 1 000 600 1 350 450
par voiture en euros Masses 2,5 2,6 … 3 3,1 … 5
L’entreprise a dépensé pour l’entretien de ses voitures Effectifs 4 3 … 9 7 … 1
de marques A, B, D et E : Effectifs cumulés 4 7 … 82 89 … 103
2 ¥ 300 + 3 ¥ 1 000 + 4 ¥ 1 350 + 8 ¥ 450 = 600 + 3 000 Fréquences
+ 5 400 + 3 600 = 12 600 euros. 0,04 0,07 … 0,80 0,86 … 1
cumulées
Pour ses véhicules de marque C, l’entreprise a donc
dépensé : 14 400 – 12 600 = 1 800 euros, soit 600 euros 2. a. Nombre de bébés de moins de 3 kg : 82 – 9 = 73.
par voiture. Nombre de bébés de plus de 3,1 kg : 103 – 89 = 14.
b. Fréquence des bébés ne dépassant pas 3,1 kg : 0,86.
21 On peut commencer par compléter le tableau par
c. Fréquence des bébés pesant plus de 2,5 kg et moins
les sommes en lignes et en colonnes :
de 3,2 kg : 0,86 – 0,04 = 0,82.
Filles Garçons Total D’où un pourcentage de 82 %.
Redoublement 36 210 33 674 69 884
24 1. a. 22 accidents sont survenus au mois d’août
1re Générale 170 327 128 343 298 670
durant la période 2000-2007.
1re Technologique 61 052 59 082 120 134
b.
CAP ou BEP 10 676 10 260 20 936
Nombre
Autres 297 511 808 0 1 2 3 4 5 6
d’accidents
Total 278 562 231 870 510 432 Effectif 2 7 9 10 7 2 1

106
2. a. La fréquence des mois d’août où l’on a connu 0 b.
ou 1 accident est : (2 + 7)/38 = 0,24.
b. La fréquence des mois d’août où se sont produits au
moins 4 accidents est : 10/38 = 0,26.

25 1. Le nombre d’ampoules testées est 80 + 130


+ 110 + 70 + 10 = 400.
2. La plus petite durée de vie mesurée est 3 000 heures
et la plus grande est 13 000.
3.
Durée de vie [3 000 ; [5 000 ; [7 000 ; [9 000 ; [11 000 ;
(en h) 5 000[ 7 000[ 9 000[ 11 000[ 13 000[
Effectif 80 130 110 70 10 30

26 Voir corrigé en fin de manuel.


27 Sur les courbes de fréquences cumulées, les points
d’ordonnée 0,6 ont pour abscisse environ 13 sur la
courbe bleue, 14 sur la courbe rouge et 23 sur la courbe
verte.
Cela signifie que 60 % au moins des licenciés sont âgés
de 13 ans au plus, 14 ans au plus et 23 ans au plus pour
les trois fédérations associées.
La courbe verte ne représente pas une fédération « à
dominante jeune » ; c’est donc celle de la fédération de
rugby.
La gymnastique étant pratiquée plus jeune que le handball,
c’est la courbe bleue qui est associée à la fédération de
gymnastique et la courbe rouge à celle de handball.

28 1. a. La consommation journalière de tabac a été


la plus importante en 1975.
Elle était de 7 g par jour par adulte de plus de 15 ans.
b. La consommation de tabac est passée en dessous de
la barre des 5 grammes en 1996.
c. L’indice du prix du tabac a dépassé 140 en 1999.
2. Les courbes de consommation et de prix du tabac
varient en sens contraire : quand le prix du tabac dimi-
nue la consommation augmente et inversement.
On peut donc dire que la consommation de tabac est
en partie liée à son prix.

29 1. Voir le tableau « tableur » de l’exercice 21. 31 a. Moyenne = 10,182.


2. a. b. Moyenne = 2,012.
c. Moyenne = 2,012.
Remarque : les séries b. et c. sont identiques.

32 1. La valeur exacte de la moyenne est 4,9962.


À 10–2 près, on a : x  5.
2. a. Les bornes de I sont 4,95 et 5,05.
b. Le pourcentage de tiges acceptables est 44/50 = 88 %.

33 La résistance moyenne est 43,3 MPa.

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 107


34 Pour le calcul des moyennes de ces séries de 2. Le nombre total de familles observées est :
notes, regroupées en classes, ce sont les centres des 8 050 262 +3 760 052 + 3 399 998 +1 238 871 +404 171
classes qui sont pris en compte. = 16 853 354.
Centre classe 2 6 10 14 18 3.
Effectif 2 6 12 8 4 Nombre Effectif Fréquence
Moyenne Série 1 = 10,75 d’enfants
0 8 050 262 0,48
Centre classe 2 6 10 14 18
1 3 760 052 0,22
Effectif 2 12 2 12 4
Moyenne Série 2 = 10,5 2 3 399 998 0,20
3 1 238 871 0,07
35 Voir corrigé en fin de manuel. 4 ou plus 404 171 0,02
36 1. 4. Calculé à partir des fréquences, le nombre moyen
Côté c 1 3 5 7 9 11 13 15 17 d’enfants par famille est :
0 ¥ 0,48 + 1 ¥ 0,22 + 2 ¥ 0,20 + 3 ¥ 0,07 + 5 ¥ 0,02 = 0,93.
Aire A 1 9 25 49 81 121 169 225 289
La différence avec le résultat obtenu en 1. s’explique par
Moyenne c 9 cm les approximations faites dans le calcul des fréquences.
Moyenne A 107,67 cm2
39 1. Pour les cadres, comme pour les ouvriers, c’est
2. Non. Si le carré moyen est le carré de côté c = 9, son l’entreprise B qui paie le mieux.
aire (égale à 81 cm2) n’est pas égale à A. Et si le carré 2. Moyenne des salaires de l’usine A : (1 400 ¥ 500
moyen est le carré d’aire A, son côté (égal à A ) n’est + 1 000 ¥ 400)/900 = 1 222,22 €.
pas égal à c . En résumé, c’est non, car « la moyenne des Moyenne des salaires de l’usine B : (1 500 ¥ 200 + 1 100
carrés n’est pas le carré de la moyenne ». ¥ 800)/1 000 = 1 180 €.

37 a. Les différentes variables utilisées sont n, S, i, M, a. 3. Le paradoxe vient de ce que l’entreprise B paie à la
fois mieux ses cadres et ses ouvriers, alors que cela
b. On dresse un tableau de l’état des variables.
paraît contredit par le calcul de la moyenne globale des
n i S a M salaires, qui est plus élevée dans l’entreprise A.
ENTRÉE 3 Cela s’explique par une répartition des salariés dans les
catégories « cadres » et « ouvriers » très différente dans
TRAITEMENT
les 2 entreprises. La moyenne des salaires est plus
S prend la valeur 0 3 0
élevée dans l’entreprise A que dans l’entreprise B car
1 c’est l’entreprise A qui compte la proportion de cadres
Pour i allant de 1 à n 3 la plus forte.
Demander une valeur de a 3
S prend la valeur S + a 40 Le groupe A compte 17 élèves ; dans la liste
2
Fin Pour ordonnée des 17 notes, la note médiane est celle du
6
milieu, c’est-à-dire la 9e ; cette note médiane est 10.
9
Le groupe B compte 16 élèves ; dans la liste ordonnée
3 des 16 notes, la note médiane est la demi-somme des
6 deux notes centrales que sont la 8e et la 9e ; cette note
15 médiane est 9,5.
Calculer M = S/n 5
41 Dans l’Europe de l’Ouest, l’âge de cette personne
Lors de l’exécution de cet algorithme, on entre le est inférieur à l’âge médian (40 < 42). Cela signifie que
nombre n puis une liste de n nombres. cette personne est plus jeune qu’une moitié environ de
c. L’algorithme affiche la moyenne de ces n nombres. la population de l’Europe de l’Ouest ; elle est donc
« encore jeune » !
38 1. Le nombre moyen d’enfants par famille est : En Afrique, l’âge de cette personne est très supérieur à
(0 ¥ 8 050 262 + 1 ¥ 3 760 052 + 2 ¥ 3 399 998 + 3 l’âge médian (40 > 29). Cela signifie que cette personne
¥ 1 238 871 + 5 ¥ 404 171)/(8 050 262 + 3 760 052 + est plus âgée qu’une moitié au moins de la population
3 399 998 + 1 238 871 + 404 171) = 0,97 à 10–2 près. africaine ; on peut la considérer « déjà âgée » !

108
42 1. Le taux de criminalité moyen pour 1 000 2. La moyenne peut être fortement influencée par les
habitants durant cette période de 20 ans est 63,13. déplacements de durée particulièrement courte ou
2. Sur le graphique, il y a 10 points situés au-dessus de longue, au point de ne plus rendre compte de l’en-
la ligne rouge et 10 points situés en dessous. Cette ligne semble des déplacements. Avec la médiane, on donne
de partage, au niveau 62,5 environ, représente le taux la durée du déplacement « central » de la série.
de criminalité médian pour 1 000 habitants de 1989 à
5 6 10 10 12 12 12 15 15 19 26 103 404 695
2008.
Si l’on ordonne ces 20 valeurs du taux de criminalité, on 50 1. a. Le nombre moyen de secousses ressenties
obtient : par année est 96.
Le tri dans l’ordre croissant des nombres de secousses
57,3 58,1 58,3 59,7 60,7 60,7 61 61,1 61,7 61,9
ressenties de 1993 à 2006 donne :
63,2 63,2 64,1 65,8 66,1 67 67,5 67,8 68,5 68,9 La médiane de ces 14 valeurs est (12 + 15)/2 = 13,5.

La médiane est la demi-somme des deux valeurs b. Compte tenu de la forte asymétrie de cette série, il y
centrales, soit 62,55. a lieu de privilégier la médiane : sur cette période de
14 années, on a connu en Guadeloupe plus de 13
43 Voir corrigé en fin de manuel. secousses durant une moitié de ces années et moins de
13 secousses durant l’autre moitié.
44 Voir corrigé en fin de manuel. Dire que le nombre moyen de secousses par an sur
cette période est 96 paraît surestimer nettement la
45 1. n = 6.
Après le premier passage dans la boucle, on obtient survenue de ces secousses.
[3 ; 18 ; 11 ; 25 ; 3 ; 20]. 2. Dans le cas des secousses supérieures à 5 sur l’échelle
Après le deuxième passage, on obtient [3 ; 11 ; 18 ; 25 ; de Richter, la moyenne est 1,2 et la médiane est 1. Cette
3 ; 20]. fois, la série n’est plus asymétrique et les deux indica-
À la fin de l’algorithme on obtient la liste triée en ordre teurs de position centrale sont voisins. On peut retenir
croissant : [3 ; 3 ; 11 ; 18 ; 20 ; 25]. ici le nombre moyen de secousses égal à 1,2.

46 1. a. Le nombre moyen de bonnes réponses est 7,3. 51 1. a. La distance totale parcourue est :
b. 17 candidats ont répondu à 8 questions ou plus ; 1 400 ¥ 12 = 16 800 m pour les filles et 1 650 ¥ 18
17/40 = 0,425 ; leur pourcentage est donc 42,5 %. = 29 700 m pour les garçons.
2. Le nombre médian de réponses justes est 7, et donc b. La distance moyenne parcourue par les 30 élèves de
au moins 20 candidats ont un nombre de bonnes la classe est alors :
réponses inférieure ou égal à 7 ; pour éliminer au moins (16 800 + 29 700)/30 = 1 550 m.
20 candidats, il suffit de fixer le nombre de bonnes 2. Non. Savoir que la moitié environ des garçons a par-
réponses à 7 + 1 = 8. couru au moins 1 600 m et que la moitié environ des
filles a parcouru au moins 1 500 m ne permet pas de
47 1. Contrairement à la médiane de ces salaires, la
moyenne de ces salaires est influencée par les hauts savoir la distance minimale qu’aura parcourue la moitié
salaires. C’est la forte asymétrie de la série des salaires de la classe la plus performante.
moyens mensuels qui explique cet écart entre médiane
et moyenne. 52 La moyenne de l’ensemble des notes peut être
calculée :
2. Interprétation positive : En 2007, le salaire de Ber- Jury 1 : la somme des 100 notes est 1 020.
trand est supérieur à plus de la moitié des salaires nets Jury 2 : la somme des 75 notes est 720.
mensuels en France. Sur les deux jurys :
Interprétation négative : En 2007, le salaire de Bertrand la somme des 175 notes est 1 740 et donc la note
est inférieur à la moyenne des salaires nets mensuels en moyenne est 1 740/175 = 9,94.
France.

48 Voir corrigé en fin de manuel. Pour aller plus loin


La somme des valeurs est n ¥ f dans le Groupe 1 et
49 1. 57 % des déplacements en voiture en Île-de-
France ont une durée inférieure ou égale à 15 minutes. n ¢ ¥ g dans le Groupe 2.
Le temps médian de ces déplacements est donc La somme totale des valeurs est donc n ¥ f + n ¢ ¥ g
inférieur ou égal à 15 minutes. dans la population.

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 109


D’où la moyenne des valeurs dans la population : Centres 650 750 850 1 050 1 350 1 900
n¥f  n¢¥ g
x . Pourcentages 7,7 9,5 9,1 25,1 14,7 11,2
nn¢
Pourcentages
53 1. L’étendue des mesures est e = 5 et la moyenne 30,4 39,9 49 74,1 88,8 100
cumulés
des mesures est R = 800.
2. La condition e  0 , 005 R équivaut ici à 5 < 4 ; la série Pour englober au moins 25 % des valeurs, il faut retenir
Q1 = 650.
de mesures ne sera pas jugée « satisfaisante ».
Pour englober au moins 75 % des valeurs, il faut retenir
3. L’intervalle [R – 2, R + 2] est [798 ; 802] ; 13 mesures Q3 = 1 350.
sur les 14 y appartiennent, soit 93 % environ. L’écart interquartile est donc Q3 – Q1 = 700.
54 1. Q1 = 13,7 signifie que dans 25 % au moins des Le positionnement des indicateurs vient confirmer
96 départements, les distances moyennes parcourues l’idée d’une série plutôt symétrique.
par les actifs pour leur emploi hors de leur commune de A B
résidence sont inférieures ou égales à 13,7 km. Cela se
Étendue 100 100
produit donc dans au moins 24 départements.
Moyenne 46,8 46,8
2. Dans une moitié environ des départements, la dis-
tance moyenne parcourue est inférieure à 14,9 km (et
supérieure dans l’autre moitié). 58 1. a.
3. Comme 18,1 > Q3 , la distance moyenne dans les b. Ces indicateurs ne permettent pas de départager A
Bouches-du-Rhône est supérieure à celle de plus des et B.
trois quarts des départements. 2. a. A priori, le tireur le plus régulier est A, avec une
assez forte concentration de ses tirs sur la zone à 50
55 Voir corrigé en fin de manuel.
points.
56 1. À partir de la série ordonnée des 20 valeurs du b. A B
taux de criminalité, on obtient : Q1 = 60,7 et Q3 = 66,1 Q1 10 10
puis Q3 – Q1 = 5,4.
Médiane 50 30
2. Sur la période de 1989 à 2008, le taux de criminalité
en France pour 1 000 habitants : Q3 50 100
– a été inférieur ou égal à 60,7 pendant au moins un Écart Q3 – Q1 40 90
quart de ces années, c. La médiane et la moyenne des tirs ont des valeurs
– a été inférieur ou égal à 66,1 pendant au moins trois très proches pour le tireur A et non pour le tireur B. De
quarts de ces années. plus l’écart interquartile des tirs est plus de deux fois
La moitié centrale des taux de criminalité sur la période plus faible pour A que pour B.
1989-2008 se répartit sur un intervalle de longueur 5,4. Cela vient confirmer que la série des 25 tirs est plus
57 1. La série peut paraître asymétrique, avec des symétrique et plus homogène pour A que pour B.
pourcentages importants pour les lycées de grande
taille. Mais il faut remarquer que les classes n’ont pas la 59 1.
même amplitude et que les « gros » pourcentages min max e Q1 Me Q3 Q3 – Q1 x
correspondent à des classes de plus grande amplitude. G1 2 10 8 6 7,5 9 3 7,3
La prudence est donc de mise !
G2 0 9 9 5 8 8 3 6,4
2. En prenant pour nombre d’élèves les centres des
classes, le nombre moyen d’élèves par lycée peut être 2. Le « meilleur » groupe du professeur sera :
estimé à 970,70 et le nombre médian à 1 050 (voir a. G1(10 > 9)
tableau ci-dessous). b. G1(7,3 > 6,4)
3. a. Dans ce tableau, les centres des classes ont remplacé c. G2(8 > 7,5)
celles-ci et les pourcentages cumulés ont été calculés. 3. Le groupe le plus « homogène » sera :
Centres 50 150 250 350 450 550 a. G1(8 < 9)
Pourcentages 0,3 0,8 2,4 4,5 6,7 8 b. Selon ce critère, on ne peut se prononcer (pour les
Pourcentages deux groupes : Q3 – Q1 = 3).
0,3 1,1 3,5 8 14,7 22,7
cumulés 4. Cela est bien sûr personnel !

110
60 1. graphique a. dont l’échelle de l’axe des ordonnées a
pour minimum 0, c’est lui qui reflète l’évolution réelle…
FCR 42 45 46 48 49 50 51
Effectif 2 2 3 5 1 7 4 64 Les représentations des cubes ne sont pas
conformes à leurs légendes. Le grand cube a des arêtes
Effectif
2 4 7 12 13 20 24 doubles de celles du petit. Mais visuellement, ce sont
cumulé
les volumes et non les longueurs que l’on compare. Or
FCR 52 53 54 55 57 59 61 les volumes sont dans un rapport de 8 et non de 2, alors
que les ventes de Bonlux n’ont que doublé. Il reste bien
Effectif 9 8 5 6 1 6 1
sûr à savoir si cette erreur est volontaire ou non !
Effectif
33 41 46 52 53 59 60 65 Quand on compare les deux graphiques, il semble
cumulé
qu’il y ait une forte augmentation des cambriolages
entre 1998 et 1999. Or quand on regarde les valeurs
numériques des ordonnées et qu’on fait la différence,
on s’aperçoit que sur une année les cambriolages ont
progressé de 516 – 508 = 8 cambriolages, ce qui ne
correspond pas à une très forte augmentation.

66 La mention « Voici le graphique montrant l’évolution


On pourra remarquer que les valeurs des indicateurs du chiffre d’affaires de mon entreprise » et la légende du
obtenus sur une calculatrice (ou un tableur) ne graphique « Chiffre d’affaires entre 2000 et 2009 » laissent
coïncident pas toujours avec ceux calculés « à la main » penser que ce graphique donne, année par année, le
à l’aide des définitions. Pour exemples ici : les valeurs chiffre d’affaires de l’entreprise.
de Q1, Me et Q3 dont les valeurs « à la main » figurent Or il n’en est rien, puisque les chiffres d’affaires relatifs aux
dans le tableau de la question 2. quatre années de 2001 à 2004 n’y sont pas représentés.
2. De plus, si le graphique ne devait porter que sur les
Moyenne

Médiane

5 années mentionnées, il serait honnête de ne pas relier


les deux points représentant 2000 et 2005 par un
Max
Min

Q1

Q3

segment, de surcroît à pente positive ! Et s’il y avait eu


quelque baisse dans le chiffre d’affaires durant cette
G1 42 61 51,98 50 52 54
période « oubliée » … qu’en saurait-on ?
G2 45 70 59,80 57 60 63
Travail personnel
61 Pour les exercices 67 à 80 : voir corrigés en fin de
manuel.
a. « L’augmentation des prix est supérieure à 0,6 % ».
b. « On gagne si on a au plus 6 bonnes réponses ». APPROFONDISSEMENT
c. « Il a gagné moins de 2 000 € OU au moins 2 500 € ». 81 1. La liste ordonnée des valeurs de la série est
donnée ci-dessous.
62 1. C’est vrai. 52,2 53,1 53,5 55,8 58,4 58,7 59,7 60,7 60,9
2. C’est faux ; on peut juste en déduire que « A est 61,2 61,2 61,4 62,1 62,2 62,3 62,4 63,1 63,3
supérieure ou égale à Q3 ».
63,5 63,6 63,7 64,1 64,4 64,4 64,5 64,5 64,6
3. C’est faux. Contre-exemple :
64,8 65,3 65,5 65,5 65,9 66,1 66,2 66,4 67
1 2 3 Me = 4 5 6 7 67,1 67,6 68,7 69,5 70,2 71 72,2 72,3 73,7
2 3 4 Me = 5 6 7 8
L’effectif de cette série ordonnée étant 45, la médiane en
Remarque : ce serait faux aussi si l’on remplaçait est la 23e valeur, Q1 et Q3 en sont les 12e et 34e valeurs.
« supérieures » par « inférieures » dans l’affirmation 3. Le résumé demandé est :
Le contre-exemple précédent en apporte aussi la
Min Q1 Me Q3 Max
preuve.
52,2 61,4 64,4 66,2 73,7

63 Anaïs montrera à son banquier le graphique b. 2. Voir question 3. a.


pour lui faire croire à une progression importante des 3. a. L’écart interquartile est I = 66,2 – 61,4 = 4,8.
bénéfices de la société, d’année en année. Quant au [Q1 – 1,5I ; Q3 + 1,5I] est l’intervalle [54,2 ; 73,4].

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 111


b. La série comporte 4 valeurs qui sont en dehors de 2. Allemagne :
l’intervalle I : 52,2 ; 53,1 ; 53,5 et 73,7. Classe comprenant la médiane : [41 ans ; 50 ans].
La proportion de ces valeurs atypiques est donc 4/45, Classe comprenant Q1 : [21 ans ; 30 ans].
d’où un pourcentage de 9 % environ. Classe comprenant Q3 : [61 ans ; 70 ans].
Inde :
82 1. Les couplages sont : Série 1 – Courbe bleue et Classe comprenant la médiane : [21 ans ; 30 ans].
Série 2 – Courbe rouge. Classe comprenant Q1 : [11 ans ; 20 ans].
2. Des arguments : Classe comprenant Q3 : [41 ans ; 50 ans].
• Les valeurs 0 et 1 de la série 1 ont pour effectifs 0 et On peut noter un décalage de 10 ans pour Q1 et de
donc les fréquences cumulées de 0 et de 1 sont nulles 20 ans pour Me et Q3 entre l’Allemagne et l’Inde (les
(d’où la courbe bleue). indicateurs de l’Allemagne étant toujours supérieurs à
• Les valeurs 9 et 10 de la série 1 ont pour effectifs 0 et ceux de l’Inde).
donc les fréquences cumulées de 9 et 10 sont égales à la Cela traduit une forte représentation des premières
fréquence cumulée de 8 (c’est le cas sur la courbe bleue). tranches d’âge en Inde (plus de la moitié de la
• La valeur de plus grand effectif de la série 1 est 6 (avec population a moins de 30 ans) et des dernières tranches
un effectif égal à 8). Sur la courbe cumulative associée, d’âge en Allemagne (près de 30 % de la population a
la fréquence cumulée de 6 doit donc être égale à la plus de 60 ans).
fréquence cumulée de 5, augmentée de 8. C’est le cas
sur la courbe bleue et non sur la courbe rouge. 85 1. a. Le point (50 000 ; 0,4) de la courbe cumulative
• Le point (3 ; 5) de la courbe rouge signifie que sur la rouge signifie que la proportion des foyers ayant une
série correspondante, il y a 5 valeurs inférieures ou part de patrimoine inférieure ou égale à 50 000 € est 0,4
égales à 3. C’est le cas pour la série 2, uniquement. soit 40 %.
• La série 2 est la plus dispersée avec des effectifs non b. Le point (200 000 ; 0,3) de la courbe cumulative bleue
nuls plus nombreux mais plus modestes. C’est la courbe signifie que la part du patrimoine total que se partagent
rouge qui lui correspond avec des segments de pentes les foyers ayant au plus 200 000 € de patrimoine est 0,3
plus faibles que sur l’autre courbe. soit 30 %.
2. Sur la courbe rouge, le point d’abscisse 200 000 a
83 L’algorithme permet de calculer la moyenne de pour ordonnée 0,75. Cela signifie que le pourcentage
nombres entrés par l’utilisateur.
des foyers ayant une part de patrimoine inférieure ou
La différence avec l’algorithme de l’exercice 37 concerne
égale à 200 000 € est 0,75 soit 75 %.
le nombre de valeurs à entrer qui n’a pas à être connu à
3. a. Le patrimoine médian des foyers français est la
l’avance.
valeur du patrimoine qui partage les foyers français en
Programme Xcas : Voir à la fin de ce chapitre (page 115).
deux sous-groupes de même effectif : ceux dont la valeur
84 1. Allemagne (%) Inde (%) du patrimoine est supérieure et ceux dont la valeur du
patrimoine est inférieure à cette valeur médiane.
Fréq. cumul.

Fréq. cumul.
Fréquences

Fréquences

Sur la courbe rouge, le point d’ordonnée 0,5 a pour


abscisse 100 000 environ. Le patrimoine médian cherché
est donc 100 000 €.
b. La moitié des foyers les moins riches est l’ensemble
Tranche d’âge
des foyers ayant un patrimoine inférieur ou égal au patri-
de 0 à 10 ans 8,84 8,84 20,88 20,88 moine médian des foyers français. Ce sont donc les foyers
de 11 à 20 ans 10,85 19,69 19,91 40,79 qui ont un patrimoine inférieur ou égal à 100 000 €.
Sur la courbe bleue, le point d’abscisse 100 000 a pour
de 21 à 30 ans 11,32 31,01 16,83 57,62
ordonnée 0,08 environ. Cela signifie que les foyers en
de 31 à 40 ans 14,03 45,04 14,01 71,63 question (la moitié des foyers les moins riches) se
de 41 à 50 ans 15,80 60,84 12,85 84,48 partagent environ 8 % du patrimoine total.
de 51 à 60 ans 11,79 72,63 7,49 91,97 c. Par lecture sur la courbe rouge, les 95 % des foyers
les moins riches sont ceux ayant un patrimoine infé-
de 61 à 70 ans 12,50 85,13 4,58 96,55
rieur ou égal à 570 000 € environ. En se reportant sur la
de 71 à 80 ans 10,14 95,27 2,82 99,37 courbe bleue, ces foyers se partagent un peu moins de
de 81 à 90 ans 3,54 98,81 0,62 99,99 70 % du patrimoine total.
Autrement dit, les 5 % des foyers les plus riches sont
de 91 à 100 ans 1,18 99,99 0,01 100,00
ceux ayant un patrimoine supérieur ou égal à 570 000 €

112
environ, et ils se partagent un peu plus de 30 % du le troisième quartile est environ 0,82 en 1990 et 0,89 en
patrimoine total. 2006.
L’affirmation est donc exacte. Les écarts interquartiles sont donc approximativement
0,21 en 1990 et 0,07 en 2006.
86 Leur comparaison vient confirmer la plus faible dispersion
de la série de la consommation d’énergie par région en
A B C D
2006, par rapport à 1990.
x ª Me x  Me x
Me x ª Me
89 Voir sur le site www.didiermathx.com le graphique
Commentaires : fin janvier 2009 et le graphique quelques jours plus tard.
– Lorsque la série est assez symétrique, on peut
Les faits :
s’attendre à ce que les deux indicateurs de position que
La banque J.P. Morgan a proposé fin janvier 2009 un
sont la médiane et la moyenne soient assez voisins
graphique pour illustrer l’effondrement de la capitalisation
(c’est le cas des séries A et D).
boursière d’une quinzaine de banques (graphique 1).
– Lorsque la série présente une asymétrie assez
Les disques bleus indiquent la valeur de chaque banque
marquée, on aura généralement x < Me dans le cas
en 2007, les verts la valeur en janvier 2009.
d’un « étalement à gauche » (série B) et x > Me dans le
Quelques jours plus tard, J.P. Morgan propose un
cas d’un étalement à droite » (série C).
graphique modifié (graphique 2) ; la valorisation
boursière 2009 des banques a été réactualisée et une
87 Voir sur le site www.didiermathx.com. banque supplémentaire a été introduite.

88 1. Le point de coordonnées (0,7 ; 12) situé sur la Pour bien lire :


courbe cumulative bleue signifie que le nombre de La valeur en bourse d’une banque (sa valorisation
régions de France métropolitaine où la consommation boursière) est exprimée en milliards de dollars sur ces
par habitant ne dépasse pas 0,7 (tonnes équivalent deux graphiques ($Bn = billion de dollars = milliard de
pétrole) est 12. dollars (anglais)).
Par exemple : les valeurs en bourse de Goldman Sachs
2. Sur le graphique, l’année où la consommation est la
au 20 janvier 2009 et en 2007 données sur le graphique
plus importante est celle dont la courbe cumulative est
1 étaient respectivement 35 milliards de dollars et
la plus « à droite », c’est-à-dire 2006.
100 milliards de dollars.
En effet, si (x ; y) et (x¢ ; y), avec x < x¢ sont des points de
même ordonnée appartenant aux deux courbes Pourquoi un second graphique ?
cumulatives de 1990 et 2006, on peut dire que : Sur le graphique 1, ce sont les diamètres des disques
– en 1990, il existe y régions où la consommation par qui sont proportionnels aux valorisations boursières
habitant ne dépasse pas x ; des banques, passées (2007) et actuelles (2009).
– en 2006, il existe y régions où la consommation par Mais visuellement, ce sont les aires des disques que l’on
habitant ne dépasse pas x¢. évalue, que l’on compare. Or ces aires sont proportionnelles
Comme x < x¢, la consommation est donc moins forte aux carrés de ces valeurs, et si la capitalisation d’une banque
en 1990 qu’en 2006. est divisée par deux, l’aire du disque vert est quatre fois plus
petite que celle du bleu. C’est en gros le cas de J.P. Morgan,
3. Par lecture des abscisses des points d’ordonnée 11 (la mais pour CityGroup, un concurrent direct de J.P. Morgan, la
moitié de 22), on obtient que la consommation médiane valeur est divisée par 13 et donc son aire est divisée par 169.
par région est environ 0,68 en 1990 et 0,86 en 2006.
Le premier graphique est donc trompeur, voire
4. Le fait que, globalement, la pente de la courbe de mensonger.
2006 est plus forte que celle de 1999, indique une Le second est destiné à corriger le premier, avec une
moins grande dispersion en 2006 des valeurs de proportionnalité des disques aux valeurs bancaires et
consommation des 22 régions, ainsi qu’une plus forte non à leurs carrés.
discrimination entre les régions faibles et fortes Pourquoi cette faute ?
consommatrices d’énergie. Elle peut être intentionnelle, l’auteur voulant afficher un
5. Par lecture des abscisses des points d’ordonnée 6 effondrement amplifié des valeurs bancaires, avec une
(pour englober au moins un quart des 22 régions), on banque J.P. Morgan qui résiste mieux que les autres…
obtient que le premier quartile est environ 0,61 en 1990 En effet, si le graphique surévalue visuellement la chute
et 0,82 en 2006. de valeur de J.P. Morgan, en la divisant par 4 au lieu de
De même, avec les points d’ordonnée 17 (pour englober 2, la valeur de CityGroup se trouve visuellement divisée
au moins les trois quarts des 22 régions), on obtient que par 169 au lieu de 13. Le traitement est bien inégal !

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 113


Mais cette faute peut ne pas être intentionnelle et il se 141
Il en résulte : N¢ = (N + N¢), qui signifie que la
peut qu’elle relève seulement de l’incompétence de 402
l’auteur… proportion des femmes parmi les salariés à temps
Il reste aux élèves à creuser la question ! 141
complet en 2007 est , soit 35 % environ.
402
90 1. a. On peut, par exemple, effectuer le graphique La proportion d’hommes est de ce fait environ 65 %.
suivant. Remarque : Aucun lien n’existant entre les médianes de
deux groupes disjoints d’une population et la médiane
de cette population, les données relatives aux médianes
ne peuvent pas être exploitées.

92
Nombre Nombre de Nombre Nombre de
d’enfants familles d’enfants frères et
dans la sœurs par
famille enfant
0 8 050 262 0
1 3 760 052 3 760 052 0
b. Le graphique montre que le chômage augmente 2 3 399 998 6 799 996 1
rapidement de 1975 à 1985, puis fluctue à un niveau
3 1 238 871 3 716 613 2
important depuis cette période.
4 ou + 404 171 2 020 855 4
2. On peut, pour la période 1975-2008, calculer les
Total 16 853 354 16 297 516
indicateurs suivants (nombre de chômeurs en milliers).
moyenne 2 046 1. On a complété le tableau initial en calculant le
min 689 nombre total d’enfants de moins de 25 ans en 2006
(3e colonne).
Q1 1 772
Le nombre moyen d’enfants par famille est :
Me 2 172 Nombre total d’enfants 16 297 516
= = 0,97.
Q3 2 421,25 Nombre total de familles 16 853 354
max 2 805 2. La 4e colonne indique le nombre de frères et sœurs
étendue 2 116 par enfant d’une famille selon le nombre d’enfants de la
Q3 – Q1 649,25 famille.
Le nombre moyen de frères et sœurs par enfant est
Pour la tendance centrale, il est préférable de choisir la
alors :
médiane, mais la moyenne peut convenir.
3 760 052 ¥ 0  6 799 996 ¥ 1 3 716 613 ¥ 2  2 020 855 ¥ 4
Pour la dispersion, on calcule les quartiles.
16 297 516
3. La valeur du premier trimestre 2009 est au-dessus
22 316 642
du troisième quartile. = = 1,37
16 297 516
91 Parmi les salariés à temps complet des entreprises
privées ou semi-publiques, soit N le nombre des 93 1 2 3 4 5 6
hommes et N¢ le nombre des femmes.
Groupe 1 9 11 12 12 13 14
La masse salariale pour les hommes est : N ¥ 2 138 €.
La masse salariale pour les femmes est : N¢ ¥ 1 736 €. Groupe 2 17 18 18 18 19 19
La masse salariale hommes-femmes est donc
Âge
– d’une part : N ¥ 2 138 + N¢ ¥ 1 736
1147 8 9 10 11 12 moyen
– d’autre part : (N + N¢) ¥ 1 997.
On en déduit : N ¥ 2 138 + N¢ ¥ 1 736 = (N + N¢) ¥ 1 997 Groupe 1 23 24 24 24 25 25 18
soit encore : N ¥ 2 138 + N¢ ¥ 1 736 = N ¥ 1 997 + N¢ ¥ 1 997, Groupe 2 23 27 36 47 51 55 29
261
qui devient 141N = 261N¢ ou encore N  N¢. On peut penser que le Groupe 1, dont l’âge moyen est
141
pourtant égal à 18 ans, sera un choix moins bon pour
L’effectif de la population des salariés est donc :
261 402 Max que le Groupe 2, en raison d’une répartition des
N + N¢ = N¢ + N¢ = N¢. âges mal adaptée.
141 141

114
En effet, aucun inscrit du Groupe 1 ne satisfait le critère 1. Le temps de réaction médian est le même chez les
de Max qui désire « rencontrer des jeunes comme lui », filles et chez les garçons : 14 centièmes de seconde. Les
c’est-à-dire d’âge semblable. temps de réaction sont plus dispersés chez les garçons
que chez les filles : étendue et écart interquartile égaux
à 13 et 7 chez les garçons, contre 10 et 4 chez les filles.
94 Les tableaux suivants permettent de « matérialiser »
2. Le temps de réaction de Karim (14) coïncidant avec
les individus et d’y faire figurer les indicateurs connus et
le temps médian des garçons, on peut dire que 8 gar-
autres renseignements de l’énoncé.
çons, au plus, ont été plus rapides que lui.
15 filles Mais comme on sait qu’il est le seul à avoir ce temps de
réaction, on peut affirmer que 8 garçons, exactement,
Min Q1 Me Q3 Max ont été plus rapides que lui.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 3. Si les trois filles « précédant » Vanessa ont, toutes les
10 ? 12 14 16 20 trois, le même temps de réaction : 10 centièmes de
Vanessa seconde, le temps de réaction de Vanessa est soit 11,
soit 12. Dans le cas contraire, l’une au moins des filles a
pour temps de réaction 11 et le temps de réaction de
17 garçons Vanessa est alors 12.
Min Q1 Me Q3 Max En conclusion, le temps de réaction de Vanessa est soit
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 11, soit 12.

8 11 14 18 21 95 English Corner
Karim 1. f. ; 2. g. ; 3. c. ; 4. h. ; 5. b. ; 6. d. ; 7. a. ; 8. e.

Programme Xcas de l’exercice 83.

Chapitre 7. Statistique descriptive. Analyse de données 115


Probabilités
8
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :
1 Réponse c.
2 1. Oui, ses issues sont : 0, 1, 2 et 3.
2. Non, le nombre de consonnes, toujours égal à 3, ne varie pas au hasard.
3 1. Réponse b.
2. Réponse c.
4 Réponses a., c. et d.
5 Réponse a.
1
6 1. 2. Réponse c.
6

Activité 1. Probabilités d’overbooking


1. a. 11 b. 84
2. a. Sur un petit nombre d’avions simulés, la fréquence des cas d’overbooking fluctue de manière importante. Cette
fluctuation devient de plus en plus faible au fur et à mesure que le nombre de simulations augmente ; la fréquence tend
alors à se stabiliser.
b. On évalue la probabilité d’overbooking en retenant la fréquence des cas d’overbooking sur un grand nombre de
simulations ; on peut prendre ici p ª 0 , 09.

Activité 2. Lancer un dé icosaédrique



A. 1. W  1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6
2.

Issue 1 2 3 4 5 6
Probabilité 0,25 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05

Les issues ne sont pas équiprobables.


B. 1. A = {2 ; 4 ; 6}
2. B = {4 ; 5 ; 6} ; C = {6}.
3. p(A) = 0,45 ; p(B) = 0,3 ; p(C) = 0,05.

116
Activité 3. Opérer sur les événements
1. A = {2 ; 4 ; 6} ; B = {4 ; 5 ; 6}.
2. Si A n’est pas réalisé, c’est l’événement « un numéro impair sort » qui l’est.
Cet événement a pour écriture ensembliste {1 ; 3 ; 5} et pour probabilité 0,55.
On remarque que 0,55 = 1 – p(A).
3. a. A ET B = {4 ; 6} ; p(A ET B) = p(A « B) = 0,2.
b. A OU B = {2 ; 4 ; 5 ; 6} ; p(A OU B) = p(A » B) = 0,55.
c. p(A » B) + p(A « B) = 0,75 et p(A) + p(B) = 0,45 + 0,3 = 0,75.
p(A) + p(B) est la somme des probabilités des issues qui réalisent A et de celles qui réalisent B (les issues qui
réalisent à la fois A et B sont comptées deux fois).
p(A » B) est la somme des probabilités des issues qui réalisent A ou B (les issues qui réalisent à la fois A et B sont
comptées une seule fois).
On a donc : p(A) + p(B) = p(A » B) + p(A « B).

Activité 4. Des jetons pour plusieurs situations


A. 1.
J2
1 2 3 4 5 6 7 8
J1
1 11 12 13 14 15 16 17 18
2 21 22 23 24 25 26 27 28
3 31 32 33 34 35 36 37 38
4 41 42 43 44 45 46 47 48
5 51 52 53 54 55 56 57 58
6 61 62 63 64 65 66 67 68
7 71 72 73 74 75 76 77 78
8 81 82 83 84 85 86 87 88

2. a. Il y a 64 issues.
1
b. Comme elles sont équiprobables, chacune a pour probabilité = 0,015625.
64
B. p(S = 8) est la somme des probabilités des issues du tableau colorées en gris ; comme il y en a 7, on a
7
p(S = 8) = . De même, p(S = 9) est la somme des probabilités des issues du tableau en gras ; comme il y en a 8,
64
8
on a p(S = 9) = .
64
On a p(S = 9) > p(S = 8) ; c’est Mathieu qui a raison.
8 1 8 1 15
C. 1. p(H1) = = . p(H2) = = 1 . p(H1 « H2) = . p(H1 » H2) = .
64 8 64 8 64 64
2. Pour chaque composant, la probabilité qu’il dysfonctionne en période de garantie est 0,125 = 1 .
8
On peut donc modéliser les événements « le composant 1 est défaillant en période de garantie », « le composant 2 est
défaillant en période de garantie » par H1 et H2, respectivement.
Le système monté en série est défaillant lorsque l’un OU l’autre des composants est défectueux (ou les deux).
15
La probabilité de cet événement est donc p(H1 » H2 ) = .
64
Le système monté en parallèle est défaillant lorsque l’un ET l’autre des composants sont défectueux.
1
La probabilité de cet événement est donc p(H1 « H2) = .
64

Chapitre 8. Probabilités 117


Activité 5. La hantise du répondeur
A. 1. L’amorce d’arbre illustre les deux choix qui s’offrent pour l’appel de Léo : soit S « l’appel a lieu un soir de semaine »,
soit S « l’appel a lieu un soir de week-end ».
D’après l’énoncé, p(S) = 5/7 et p(c) = 2/7.
2. et 3.
0,2 R
5
––
7
S
0,8 R

0,75 R
2 S
––
7
0,25 R

B. À 10–2 près, f(S « R) = 0,14 ; f(S « R) = 0,22 ; f (R) = 0,36.


C. 1. a. Voir figure ci-dessus (chemin en gris).
5
1. b. Si on multiple les probabilités et 0,2 figurant sur les branches du chemin qui correspond à S « R, on obtient
7
1
ª 0,14, qui coïncide à 10–2 près avec la fréquence observée de l’événement S « R.
7
c. Le mot à compléter est « multipliant ».
2. a. L’autre chemin conduisant à R représente l’événement « Léo appelle Clara un soir de week-end et tombe sur son
2 3
répondeur ». D’après la règle 1, sa probabilité est ¥ 0,75 soit ª 0,21.
7 14
1 3 5
b. Si on ajoute les probabilités des deux chemins conduisant à l’événement R, on obtient   ª 0,36, qui coïn-
7 14 14
cide à 10–2 près avec la fréquence observée de l’événement R.
Dans la règle 2, le mot manquant est « ajoutant ».

TP 1. Y aurait-il une loi des séries ?


376
A. 1. Une période de 10 années comprend 3 650 jours environ ; le nombre moyen d’accidents par jour est ª 0,1.
3 650
2.
Issue Secteur rouge Secteur bleu
Probabilité 0,1 0,9

B. a. b. Pour chacun des lancers de la roulette, la valeur 1 correspond à sortie du secteur rouge et la valeur 0 à celle du
secteur bleu. On a simulé 365 fois le lancer de cette roulette qui donne « rouge » avec la probabilité 0,1 et « bleu » sinon.
c. Cette formule compte le nombre de fois où le « rouge » est sorti durant les 22 premiers jours de l’année.
d. La formule écrite en B100 compte le nombre de sortie de « rouge » sur la période de 22 jours consécutifs débutant
le 100e jour de l’année (et s’achevant le 121e jour).
Un appui répété sur la touche F9 indique que le nombre maximal de fois où le « rouge » est sorti sur 22 jours consécutifs
d’une année dépasse très souvent 5.
f. g. La cellule A367 calcule la fréquence sur 50 années de celles où le nombre de sorties du secteur rouge sur 22 jours
glissant est supérieur ou égal à 5.
C. 1. a. Choix d.
2. La fréquence semble se stabiliser vers 0,92. On peut retenir p = 0,92.
3. Non, puisque le maximum du nombre d’accidents enregistrés sur une période de 22 jours consécutifs au cours
d’une année est supérieur ou égal à 5 avec une probabilité dépassant 0,9.

TP 2. Une discrimination raciale ?


A. 1. La variable J prend au hasard une valeur entre 1 et 18.
Le premier terme de la liste Liste1[1], c’est-à-dire 1, s’échange avec le Jème terme de la liste, c’est-à-dire J.

118
2. I prend la valeur 2 ; la variable J prend au hasard une valeur entre 2 et 18.
Le Jème terme de la liste s’échange alors avec le second terme de la liste qui est Liste1[2].
Et ainsi de suite. À la fin de la boucle « Pour », sept nombres entiers compris entre 1 et 18 ont été successivement tirés
au hasard et sont venus occuper les sept premières places de cette liste.
3. Voir sur le site www.didiermathx.com.
4. Réponse personnelle… mais on peut observer en répétant les simulations que les 4 boules noires (entiers de 1 à 4)
ne sont que très rarement présentes toutes les quatre parmi les 7 boules prélevées.
B. 1. a. Si p = 4, e augmente de 1, et c’est le seul cas où e augmente de 1.
b. p = 4 signifie que les boules 1, 2, 3 et 4 figurent dans les 7 boules prélevées, c’est-à-dire que l’événement E est réalisé.
Donc e augmente de 1 quand E est réalisé.
Autrement dit e compte le nombre de réalisations de l’événement E.
c. On considère que la liste Liste1 est {1 ; 2 ; … 18}.
INITIALISATION : e prend la valeur 0
TRAITEMENT :
Pour T allant de 1 à 100 Faire
Pour I allant de 1 à 7 Faire*
J prend la valeur alea(I,18)
X prend la valeur Liste1[I]
Liste1[I] prend la valeur Liste1[J]
Liste1[J] prend la valeur X
FinPour
p prend la valeur 0
Pour M allant de 1 à 7 Faire**
Si Liste1[M] ≤ 4
Alors p prend la valeur p + 1
FinSi
FinPour
Si p = 4
Alors e prend la valeur e + 1
FinSi
FinPour
Afficher e
* On commence le tirage des 7 boules figurant les 7 jurés comme en partie A.
** On insère la nouvelle partie de programme pour tester si les boules 1, 2, 3 et 4 sont les 7 boules tirées. Si c’est le cas, le compteur e
augmente de 1.
Des programmes sont disponibles sur le site
2. On peut estimer la probabilité de E à 0,01. La présence des 4 jurés noirs parmi les 7 personnes écartées par le procu-
reur, choisies parmi les 18 n’ayant pas fait d’études supérieures, peut être le fait du hasard ; mais la probabilité de cet
événement étant estimée à 1/100, cela est très improbable ! Tout laisse penser qu’il aura fallu « aider » le hasard pour
parvenir à un tel résultat.

TP 3. Tirer au hasard
1. a. Le modèle suggéré par l’énoncé est celui de l’équiprobabilité avec 100 issues de même probabilité : 0,01.
4 8
b. p(A) = = 0,04 ; p(B) = = 0,08.
100 100
c. Comme V = A » B, avec A et B incompatibles, p(V) = p(A) + p(B) = 0,12.
p(R) = p(V ) = 1 – p(V) = 0,88
14 9
2. a. p(E) = = 0,14 ; p(F) = = 0,09.
100 100
b. E « F est réalisé lorsque le tir se porte sur une case ayant en commun avec le porte-avions et le croiseur un côté ou
un sommet. Il en existe trois. D’où p(E « F) = 3/100 = 0,03.
Il en résulte : p(E » F) = p(E) + p(F) – p(E « F) = 0,14 + 0,09 – 0,03 = 0,2.

Chapitre 8. Probabilités 119


TP 4. Gagner mais contre qui ?
1
1. a. p(A) =
2
1
Comme p(A) + p(B) + p(C) = 1 et p(B) = p(C), on en déduit p(B) = p(C) = .
4
b. 1
–– G
4
3
1 A ––
–– 4
2 G
1 1
–– –– G
4 2
1
B ––
2
1 G
1 –– G
–– 3
4 C 2
––
3
G

c. Les probabilités portées sur des branches issues d’un même nœud ont pour somme 1.
2. a. 1
––
4 G

1 1 1
b. p  A « G   ¥ 
2 4 8
 1 1 1
p B«G  ¥ 
4 2 8
3
1 A ––
–– 4
2 G
1 1
–– –– G
4 2
1
B ––
2
1 G
1 –– G
–– 3
4 C 2
––
3
G

3. a. 1
––
4 G
3
1 A ––
–– 4
2 G
1 1
–– –– G
4 2
1
B ––
2
1 G
1 –– G
–– 3
4 C 2
––
3
G

Deux chemins de l’arbre illustrent l’événement G (en gris).


1 1 1 1 2 5
b. p(G) = p(A « G) + p(B « G) + p(C « G) =  ¥  ¥ 
8 4 2 4 3 12
TP 5. En autonomie
1. a.

b. On peut prendre 0,38 comme évaluation de p(E).

120
2. Position Position Position Position
saut 1 saut 2 saut 3 saut 4

1
–– 4
2
1 1
–– 3 ––
2 2
2
1 2 1
––
––
2 2 2
1 1
–– 1 ––
2 2
0
1 1
––
2 2
1 1
1 –– 1 ––
–– 1 2 2
2 –– 0
2 0 1
––
2 0
1 1
–– –1 ––
2 2
–2
O E
1
––
2 2
1 1
–– 1 ––
2 2
0
1 0 1
1 –– ––
–– 2 2 0
2 1 1
–– –1 ––
2 2
–2
–1
1
––
2 0
1 1
–– –1 ––
1 2 2
–– –2
2 –2
1
––
2 –2
1 1
–– –3 ––
2
2
–4

E est réalisé lorsque la position de la puce est à nouveau 0, après le 4e saut.


1 1 1 1 1
Chaque chemin de l’arbre a pour probabilité ¥ ¥ ¥  ; il y a 6 chemins qui conduisent à E.
2 2 2 2 16
D’où p(E) = 6/16 = 3/8 = 0,375.

TP 6. Prendre l’aire à Monte-Carlo


Voir le site www.didiermathx.com.

Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 8 a. 9x2 – 24x + 16 b. 36x2 – 4
1 a. 2 9 a. x2 + 5x + 4 b. 4x2 – 9
2 211 - 210  210  2 - 1  210 10 a. x = 4/3 b. x = – 1
3 AB2 = 6 ; BC2 = 24 ; CA2 = 18. On a AB2 + CA2 = BC2.
11 p = 4/11
ABC est donc rectangle en A.
12 p = 0,14
4 f (– 0,5) = 0
6
13 p = = 0,2
5 g(– 3) = – 3 ; A n’est donc pas un point de la courbe 30
de g. 14 Affirmation C
6 a. (30 + 1) (30 – 1) = 900 – 1 = 899 15 Affirmation C
b. (50 + 1)2 = 2 500 + 100 + 1 = 2 501
16 a. Méthode 2 b. Méthode 1
7 Non c. Méthode 2 d. Méthode 1 e. Méthode 1

Chapitre 8. Probabilités 121


17 Combiné avec ent ou Int, on obtient donc 0 et 1 avec
ces mêmes probabilités 0,7 et 0,3.
Roulette A
2. a. En associant le chiffre 1 à « boule bleue » et 0 à
issue Vert Bleu Rouge
« boule rouge », les instructions précédentes simulent
1 1 1 le tirage au hasard d’une boule dans cette urne.
probabilité
3 3 3
b. Il suffit de remplacer 0,3 par 0,9.
Roulette B
22 1. a. L’instruction =6*ALEA()+1 fournit un nombre
issue Vert Bleu Rouge au hasard dans [1 ; 7[.
probabilité 0,25 0,5 0,25 b. =Ent(6*ALEA()+1) affiche, au hasard, un nombre
Roulette C entier de l’intervalle [1 ; 7[, soit 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, avec des
chances identiques.
issue Vert Bleu Rouge
Cette instruction peut donc être utilisée pour simuler le
probabilité 0,5 0,2 0,3 lancer d’un dé cubique supposé équilibré.
2. a. =Ent(4*ALEA()+1). b. =Ent(8*ALEA()+1).
18
c. =Ent(12*ALEA()+1). d. =Ent(20*ALEA()+1).
issue V O R
7 1 2 23 Voir corrigé en fin de manuel.
probabilité
30 10 3 24 1. L’instruction NbrAléat + 0.1 ou Ran# + 0.1 permet
de simuler sur une calculatrice l’achat au hasard d’un
19 paquet avec « bon d’achat », en lui associant le nombre 1,
issue 1 2 3 4 obtenu avec la probabilité 0,1.
probabilité 0,12 0,12 0,26 0,50 2. En associant 1 à « rouge », 2 à « bleu » et 3 à « vert »,
l’instruction = Ent(3*ALEA()+1) permet de simuler sur un
20 1. Entre 0 et 2. tableur la couleur du jouet contenu dans le paquet, avec
des probabilités égales d’apparition de chaque couleur.
2. a. L’instruction 2*rand fournit un nombre au hasard
dans l’intervalle [0 ; 2[. 3. L’instruction = Ent(10*ALEA()+1) fournit un nombre
Int(2*rand) est donc égal à 0 lorsque ce nombre entier compris entre 1 et 10, avec une probabilité de 0,1
aléatoire est dans [0 ; 1[ et égal à 1 lorsque ce nombre pour chacun. Il reste à associer à la « victoire » un entier
aléatoire est dans [1 ; 2[. Les intervalles ayant même compris entre 1 et 5, à la « défaite » un entier compris entre
longueur, le nombre aléatoire se situe avec d’égales 6 et 8 et au « match nul » un entier compris entre 9 et 10.
chances dans les deux intervalles et donc Int(2*rand) 25 1. a. b. c. La copie d’écran tableur ci-dessous
prend les valeurs 0 et 1 de façon équiprobable. donne 4 simulations du tirage au hasard du segment
b. Il suffit d’associer le 1 à la sortie de PILE et 0 à la sortie [AB], avec calcul de longueur et test pour savoir si
de FACE. AB  0,5 est vrai (1) ou non (0).
Chaque appui sur ENTER simule alors le lancer d’une
pièce supposée équilibrée.
3. a. L’instruction NbrAléat + 0.5 ou Ran# + 0.5 fournit
un nombre au hasard dans [0,5 ; 1,5[.
b. ent(rand + 0.5) ou Int(Ran# + 0.5) renvoie donc 0 et 1
avec la même probabilité 0,5.
Il suffit d’associer le 1 à la sortie de PILE et 0 à la sortie de
FACE.

21 1. a. L’instruction NbrAléat + 0,3 ou Rand# + 0,3 En appuyant sur la touche F9, on peut remarquer que
fournit un nombre au hasard dans [0,3 ; 1,3[. l’événement « AB ⭓ 0,5 » se réalise moins souvent que
b. [0,3 ; 1[ et [1 ; 1,3[ ont pour longueurs 0,7 et 0,3, res- son contraire « AB < 0,5 ».
pectivement. On peut facilement pronostiquer : p < 0,5.
c. L’instruction NbrAléat + 0.3 ou Ran# + 0.3 fournit un 2. a. La fréquence tend à se stabiliser vers 0,25.
nombre au hasard dans [0,3 ; 1 [ avec une probabilité de b. On peut retenir 0,25 comme estimation de p, ce qui
0,7 et dans [1 ; 1,3 [ avec une probabilité de 0,3. paraît conforme à l’observation faite en 1. c.

122
26 On peut penser que p > 0,9. b. En illustrant une rencontre entre Aziz et Clara par un
tableau, on observe que la probabilité que Aziz l’em-
27 Voir corrigé en fin de manuel. 4
porte est égale à .
9
28 Le tirage de la fiche ayant lieu au hasard, on a : Contre toute attente, c’est Clara qui a le plus de chances
517 de l’emporter face à Aziz. Ce résultat, qui semble défier
a. p(« la fiche est celle d’un homme ») = = 0,517.
1 000 logique et bon sens, est un paradoxe.
483
b. p(« la fiche est celle d’une femme ») = = 0,483 C
1 000 2 4 9
A
ou p(F) = 1 – p(H) = 0,483.
(1,2) (1,4) (1,9)
c. p(« la fiche est celle d’une personne de moins de 1
C C C
1 000 - 70 - 64
65 ans ») = = 0,866. (6,2) (6,4) (6,9)
1 000 6
A A C
29 1. p(« Monsieur X appartient au groupe O– ») = 0,06. 8
(8,2) (8,4) (8,9)
A A C
2. p(« Monsieur X appartient au groupe O– ou
A– ») = 0,06 + 0,06 = 0,12.
3. p(« Monsieur X appartient au groupe O– ou O+ ou 33 1. Les angles au centre des secteurs rouge, noir et
B– ou B+ ») = 0,52. bleu sont respectivement proportionnels à 2, 1 et 3. Le
Oui, une personne du groupe B+ a plus d’une chance lancer de la roue peut se modéliser par le tirage au
sur deux de pouvoir recevoir du sang de Monsieur X. hasard d’une boule dans une urne contenant 2 boules
rouges, 1 noire et 3 bleues.
6
30 1. Le tirage se faisant au hasard, p(R) = = 0,3 ; 2. Les probabilités p(R), p(N) et p(B) sont alors :
20
10 2 1 3
p(N) = = 0,5. , et .
20 6 6 6
2. On a de même : r/20 = 0,25 et n/20 = 0,15, d’où r = 5
et n = 3. 34 Voir corrigé en fin de manuel.
L’urne contient donc 5 boules rouges, 3 boules noires et
12 boules vertes. 35 p(A) = 1 – p(A) = 0,7
p(B) = 1– p(B) = 0,5
31 Un tableau à double entrée peut aider à visualiser p(A » B) = p(A) + p(B) – p(A « B) = 0,6.
les issues dont le nombre est celui des cases : 5 ¥ 5 = 25.
Les issues s’écrivent par exemple (B2, J1), (J1, B2), (J3, J1), 36 p(E) p(F) p(E « F) (E » F)
(J3, J3)… Cas 1 0,6 0,7 0,5 0,8
Aucune issue n’ayant plus ou moins de chance qu’une
Cas 2 0,6 0,6 0,5 0,7
autre de se réaliser, on peut adopter un modèle
d’équiprobabilité. Les issues favorables à la réalisation Cas 3 impossible 0,7 0,5 0,1
de l’événement A sont celles comportant un J et un B ; il
en existe 12 (on peut se référer au tableau pour les 37 1. A = « la carte tirée n’est pas un as »
12 C = « la carte tirée n’est pas un cœur »
dénombrer). D’où p(A) = = 0,48.
25 A « C « la carte tirée est l’as de cœur »
32 1. Parmi les neuf issues possibles d’une rencontre A » C « la carte tirée est un as ou un cœur »
entre Aziz et Bill, il y en a cinq qui sont favorables à une A « C « la carte tirée n’est ni un as ni un cœur ».
5 4 7
victoire de Aziz ; d’où la probabilité cherchée p1 = . 2. p(A) = 1 – p(A) = 1 – 
9 32 8
2. De même, la probabilité que Bill l’emporte contre 8 3
5 p(C) = 1 – p(C) = 1 – 
Clara est p2 = . 1 32 4
9 p(A « C) =
32
3. a. Aziz a une probabilité plus forte que Bill de l’em-
1 1 1 11
porter lors d’une rencontre et il en est de même pour Bill p(A » C) = p(A) + p(C) – p(A « C) =  - 
8 4 32 32
face à Clara. On peut donc penser que Aziz a toutes les
On peut compter les cartes qui ne sont ni un as ni un
chances de l’emporter face à Clara et que, naturellement, 23
cœur : il y en a 23, d’où p(A « C ) = .
la probabilité de cet événement est supérieure à 0,5. 32

Chapitre 8. Probabilités 123


On peut aussi remarquer (voir question 1.) que A « C et p(A»B) + p(A«B) = p(x1) + … + p(xp) + p(y1) + … + p(yq)
A » C sont des événements contraires ; + p(z1) + … p(zn) + p(y1) + … + p(yq).
1 On obtient : p(A) + p(B) = p(A»B) + p(A«B).
d’où p(A « C ) = 1 – p(A » C) = .
52
3. Pour un jeu de 52 cartes : 42 1. Le nombre d’appareils sans défaut est :
4 12
p(A) = 1 – p(A) = 1 –  1 000 – (30 + 50 + 80) = 1 000 – 160 = 840
52 13
13 3 2.
p(C) = 1 – p(C) = 1 –  Défaut a Défaut B
1 52 4
p(A « C) =
52
1 1 1 4 50 30 80
p(A » C) = p(A) + p(C) – p(A « C) =  - 
9 13 4 52 13
p(A « C ) = 1 – p(A » C) = . 840
13
38 1. M = « Max n’est pas favorable à la sélection du 3. Défaut a a Total
joueur »
M « N = « Max et Noël sont favorables à la sélection du Défaut b 30 80 110
joueur »
M » N = « Max ou Noël est favorable à la sélection du b 50 840 890
joueur » Total 80 920 1 000
M « N  « Ni Max, ni Noël n’est favorable à la sélection
du joueur ».
M « N et M » N sont des événements contraires.
4. a. Défaut a a Total

2. p(M » N) = p(M) + p(N) – p(M « N) = 0,9. Défaut b 0,03 0,08 0,11


p(M « N = 1 – p(M » N) = 0,1.
b 0,05 0,84 0,89
39 Notons S1 et S2 les événements « l’abonné lit la Total 0,08 0,92 1
page Spectacles » et « l’abonné lit la page Sports ». On
a p(S1) = 0,48, p(S2) = 0,67 et p(S1 « S2) = 0,27.
b. A = « l’appareil ne présente pas le défaut A »
a. p(S1 » S2) = p(S1) + p(S2) – p(S1 « S2) A » B = « l’appareil présente le défaut A ou le défaut B
= 0,48 + 0,67 – 0,27 = 0,88. (au moins l’un des deux) »
 
b. p S1  1- p  S1   0 , 52. A « B = « l’appareil ne présente ni le défaut A ni le défaut
c. Les abonnés qui lisent la page « sport » et pas la B ».
page « spectacles » représentent 67 % – 27 % = 40 % de p(A) = 1 – 0,08 = 0,92

l’ensemble des abonnés ; d’où p S2 « S1 = 0,4.  p(A » B) = p(A) + p(B) – p(A « B) = 0,08 + 0,11 – 0,03 = 0,16
p(A « B) = 0,84
40 1. L’ensemble Ω des issues est { x1, …, xn, y1, y2,
… yq}. 43 Voir corrigé en fin de manuel.
2. p(x1) + p(x2) + … p(xn) + p(y1) + p(y2) + … + p(yq)
= p(W) = 1. 44 1. a.
3. p(A) + p( A ) = 1 d’où p( A ) = 1 – p(A). 1er lancer 2e lancer 3e lancer Issue
1
41 1. Les issues de A se partagent en deux ––
2
1
P PPP
1
–– ––
catégories : celles qui sont dans A et pas dans B (ce sont 2
P 2
F PPF
x1, …, xp) et celles qui sont dans A et dans B (ce sont 1
1 P ––
y1, …, yq). ––
2 1
2
1
P PFP
–– F ––
2
Il en résulte : p(A) = p(x1) + … + p(xp) + p(y1) + … + p(yq). 2
F PFF
2. p(B) = p(z1) + … + p(zn) + p(y1) + … + p(yq). 1
––
2 P FPP
p(A«B) = p(y1) + … + p(yq). 1 1
––
–– P 2
1 2
p(A»B) = p(x1) + … + p(xp) + p(y1) + … + p(yq) + p(z1) –– F FPF
2 F 1
+ … + p(zn). ––
2 P FFP
1 1
–– F ––
3. p(A) + p(B) = p(x1) + … + p(xp) + 2(p(y1) + … + p(yq)) 2 2
F FFF
+ p(z1) + … + p(zn).

124
b. Cette expérience comporte 8 issues ; chacune a pour 49 1. Partie jaune Partie bleue
1 1 1 1
probabilité ¥ ¥  . A »B
2 2 2 8 Diagramme 1 A«B
1 3 Diagramme 2 A
2. p(E0) = p(F F F) = ; p(E1) = p(P F F, F P F, F F P) = ; A
8 8
3
p(E2) = p(P P F, F P P, P F P) = ; p(E3) = p(PPP) = .
1 Diagramme 3 A»B B«A
8 8
3. 2. a. • Xavier est un artiste ou un belge.
Issue Ei E0 E1 E2 E3 • Xavier n’est pas un artiste.
1 3 3 1 • Xavier est belge mais n’est pas artiste.
p(Ei)
8 8 8 8 b. • x ŒA « B • x ŒA « B • x ŒA » B
c. • Xavier n’est ni artiste ni Belge.
45 Voir corrigé en fin de manuel. • Xavier n’est pas Belge ou est artiste.

46 1. 0,8 A
50 1. Une probabilité étant un nombre compris
2
–– D
entre 0 et 1, cette annonce n’a pas de sens !
3
0,2 A 2. Cette annonce a maintenant un sens mais elle est de
0,2 A nature à inquiéter car la dernière probabilité de colli-
1 D sion évoquée est 100 fois plus forte que la précédente.
––
3
0,8 A
3. Une « grosse probabilité » est une probabilité proche
2. D « A est l’événement : « il y a devoir surveillé ce de 1.
mercredi matin et Théo est absent ». Pour les exercices 51 à 64 : voir corrigés en fin de
D « A est l’événement : « il n’y a pas devoir surveillé ce manuel.
mercredi matin et Théo est absent »
2 8 1 1
p(D « A) = ¥ 0,8  ; p(D « A) = ¥ 0,2  . APPROFONDISSEMENT
3 15 3 15
9 3 65 1. C’est vous qui voyez !
3. p(A) = p(D « A) + p(D « A) =   0,6
15 5
2. a. La fréquence de M semble se stabiliser vers 0,5.
47 1. a. p(B1) = p(B2) = 0,5 b. On peut estimer : p(M) = 0,5.
b. Si le bassin B1 a été choisi : 3. a. En portant 0,5 sur chaque branche de l’arbre, on
2
• la probabilité que Solène pêche un saumon est = 0,4 ; obtient une probabilité de 0,25 pour chaque issue.
5
3 b. p(M) = p({FG, GF}) = 0,25 + 0,25 = 0,5
• la probabilité que Solène pêche une truite est = 0,6.
5
c. Si le bassin B2 a été choisi : 66 A. 2. a. En cellule B2, on peut entrer =ENT(ALEA()+0,5).
3
• la probabilité que Solène pêche un saumon est = 0,3 ; b. Le temps d’attente de « pile » est supérieur à trois
10
7 lancers lorsque la simulation sur trois lancers a amené 0
• la probabilité que Solène pêche une truite est = 0,7. « pile », c’est-à-dire une somme égale à 0.
10
2. a. 0,4 S c. Il s’agit de la fréquence du nombre de fois où E a été
B1 réalisé sur les 1 000 simulations.
0,5
0,6 T
d. On peut prendre 0,125 comme évaluation de p(E)
0,3 S (ou pourquoi pas 0,124, qui est la moyenne des fré-
0,5 B2 quences disponibles).
0,7 T
3. p(E) = p(FFF) = 0,5 ¥ 0,5 ¥ 0,5 = 0,125
b. p(B1 « T ) = 0,5 ¥ 0,8  0,4 B. 1. On peut évaluer approximativement la probabi-
p(B1 « S ) = 0,5 ¥ 0,4  0,2 ; p(B2 « S) = 0,5 ¥ 0,3  0,15 lité de ce matériel ne tombe pas en panne pendant les
trois premières années de fonctionnement en prenant
d’où p(S) = p(B1 « S ) + p(B2 « S) = 0,35.
par exemple p = 0,726.
2. Un arbre semblable au précédent (question A. 3.),
48 a. Non exclusif b. Exclusif
avec P signifiant cette fois « panne » de probabilité 0,1
c. Non exclusif d. Non exclusif et F signifiant « fiable ou pas panne » de probabilité 0,9,
e. Exclusif permet de calculer p(FFF) = 0,93 = 0,729.

Chapitre 8. Probabilités 125


67 1. La longueur du segment [AB] est : 70 1. On considère que la liste Liste1 est {1 ; 2 ; … 49}.
AB = 0,9 – 0,35 = 0,55. Comme AB  0,5, l’événement E
Pour I allant de 1 à 5 Faire*
est réalisé.
J prend la valeur alea(I,49)
2. Avec A(0,4) et B(0,6), on a AB = 0,2 ; comme AB < 0,5, X prend la valeur Liste1[I]
l’événement E n’est pas réalisé. Liste1[I] prend la valeur Liste1[J]
3. Compte tenu de la propriété admise (tous les points Liste1[J] prend la valeur X
d’une même « couleur » correspondent à la même FinPour
situation de réalisation ou de non-réalisation de E), il *On fait afficher 5 boules choisies au hasard au début de la liste
suffit de prendre un point dans chaque zone de couleur Liste1.
et voir à quel cas ce point correspond.
2. On peut s’inspirer du programme du TP 2 Partie B
Zone verte : grâce au point M, on conclut que la zone
page 203.
correspond à la réalisation de E.
Zone rouge : grâce au point N, on conclut que la zone T prend la valeur 0
correspond à la non-réalisation de E. Pour S allant de 1 à 100 Faire
Zone bleue : grâce au point R(0,2 ; 0,5) , on conclut que Pour I allant de 1 à 5 Faire
la zone correspond à la non-réalisation de E. J prend la valeur alea(I,49)
Zone orange : grâce au point S(0,2 ; 0,8), on conclut que X prend la valeur Liste1[I]
la zone correspond à la réalisation de E. Liste1[I] prend la valeur Liste1[J]
4. p(E) est la probabilité qu’un point M pris au hasard Liste1[J] prend la valeur X
dans le carré appartienne à l’une des deux zones verte FinPour
et orange. Avec la proportionnalité aux aires, on obtient p prend la valeur 0
1 1 1 Pour M allant de 1 à 4 Faire
p(E) = aire zones verte ou orange/aire carré =   .
8 8 4 Pour I allant de M+1 à 5 Faire
Cela est en accord avec l’estimation de p(E) faite à Si liste 1[I] = liste 1[M]+1 OU liste 1[I] = liste 1[M]–1
l’exercice 25. Alors p prend la valeur p+1
68 Voir corrigé en fin de manuel. FinSi
FinPour
69 1. a. On choisit au hasard une case blanche
FinPour
parmi cinq. Les cinq issues, équiprobables, ont pour
Si p > 0
probabilité 0,2.
Alors T prend la valeur T+1
b. 1
1 L1 a FinSi
––
3 FinPour
1 1
–– –– b
3 2
1
Afficher T.
L2 ––
2 Des programmes sont disponibles sur le site
1
c
1 ––
2
d www.didiermathx.com.
–– 1
3 L3 ––
2
e 71 La copie d’écran ci-dessous donne l’évolution de la
1 1 1 1 fréquence de survenue d’une crue centenaire et d’une
On en déduit : p(a) = ; p(b) = ; p(c) = ; p(d) = et
1 3 6 6 6 seule sur 100 années consécutives, lorsque le nombre de
p(e) = . périodes de 100 années augmente de 1 à 200.
6
c. 1
–– a
2
1
1 C1 ––
–– 2
3 b
1
–– 1
3
C2 d
1
1 –– c
–– 2
3 C3 1
––
2
e
1 1 1
On en déduit : p ¢  a   ; p ¢ b   ; p ¢  c   ;
6 6 6
1 1
p ¢d   et p ¢  e   .
3 6
2. Au vu de ce tableau, c’est le modèle correspondant à
la procédure n° 3 qui a été utilisée.

126
La probabilité de survenue d’une crue (exactement) sur 2. A A
une période de 100 ans peut être évaluée à 0,36 environ.
D 0,00099 0,00001 0,001
72 Les trois compteurs affichent 1 lorsque la somme
S = int(rand + 0.05) + int(rand + 0.03) + int(rand + 0.02)
D 0,004995 0,994005 0,9997
est égale à 3 (ou lorsque le produit P est égal à 1).
La fréquence de S = 3 (ou de P = 1), calculée sur un
grand nombre de simulations, permet d’estimer la 0,005985 0,994015 1
probabilité de l’événement « obtenir trois 1 ». Lorsque le système de contrôle déclenche une alerte, la
Mais le calcul de cette probabilité s’effectue facilement probabilité que ce soit une fausse alerte est égale à
à partir d’un arbre, l’événement « obtenir trois 1 » étant p¢ = 0,004995/0,005985 = 0,83458647, soit p¢ = 0,835 à
représenté par ce seul chemin : 10–3 près.
–––– 0,05 –––– 1 –––– 0,03 –––– 1 –––– 0,02 –––– 1
D’où la probabilité cherchée : 74 English Corner
p = 0,05 ¥ 0,03 ¥ 0,02 = 0,000003 1. a. Universal space ; outcomes.
b. Elementary event. c. Subset.
73 1. 0,99 A d. Mutually exclusive.
0,001 D e. A « B is an impossible event : A « B =  ; P(A « B) = 0.
0,01 A
f. Exhaustive events. g. A » B = W ; P(A » B) = 1.
0,005 A
0,999 D h. Complementary event ; A « A =  ; A » A = W ;
0,995 A P ( A )  1- p ( A ).
p(A) = 0,001 ¥ 0,99 + 0,999 ¥ 0,005 = 0,005985, soit 4 1 4 1 8 2
2. a.  b.  c. 
p = 0,006 à 10–3 près. 52 13 52 13 52 13
1 12 2 11
d. 1-  e. 1- 
13 13 13 13

Chapitre 8. Probabilités 127


Échantillonnage
9
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :
1 Réponse c.
2 Réponse a. Réponse c.
3 Réponse a.
4 Réponse b. Réponse c.

Activité 1. Observer des échantillons


1. La population étudiée est la production d’automobiles. Le caractère est le défaut de peinture.
On a p = 0,2.
4
2. a. On a f   0,08.
50
On complète le schéma avec p = 0,2 et n = 50.
b. On a :
Échantillon n° 1 2 3 4 5 6 7 8
Nombre de défauts 11 9 16 9 11 11 10 4
Fréquence du défaut 0,22 0,18 0,32 0,18 0,22 0,22 0,2 0,08

On ne retrouve pas nécessairement la valeur de p. Cela est dû à l’effet du hasard. C’est la fluctuation d’échantillonnage.
3. Non, la fluctuation d’échantillonnage observée sur des échantillons de taille 50 est telle (voir fréquences calculées à
la question 2.b.) que ce résultat de 24 % ne permet aucune interprétation de ce genre.

Activité 2. Interroger la fluctuation


1. a. Cela dépend de vos lancers.
15
Par exemple, 15 « pile » et 10 « face » donne une fréquence de « pile » égale à f  0,6.
25
b. Cela dépend des lancers, mais la très grande majorité des fréquences obtenues dans la classe (de l’ordre de 95 %) est
comprise entre 0,3 et 0,7.
2. Sur l’image d’écran suivante, on a 6 points sur 100 situés en dehors de l’intervalle [0,3 ; 0,7], soit 94 % à l’intérieur de
l’intervalle.

128
3. a. On a I = [0,3 ; 0,7].
b. On peut estimer le pourcentage des échantillons fournissant une fréquence de « pile » à l’intérieur de l’intervalle I à
environ 95 %.
20
4. a. La fréquence des garçons nés dans le village chinois est f   0,8.
25
b. La valeur 0,8 n’est pas dans I.
On peut penser qu’il existe une autre explication que le hasard pour la différence observée entre f = 0,8 et p = 0,5.

Activité 3. Fluctuer selon la taille


1. C’est votre avis…
2. a. Les bornes de l’intervalle I1 sont environ 0,33 et 0,67. Il y a 5 fréquences en dehors de l’intervalle I1.
Donc, ici, pour 95 % des échantillons, la fréquence de « pile » appartient à I1.
b. Les bornes de l’intervalle I2 sont environ 0,48 et 0,52.
Il y a 4 fréquences en dehors de l’intervalle I2.
Donc, pour 96 % des échantillons, la fréquence de « pile » appartient à I2.
3. Pour l’entreprise A, 0,4 appartient à I1.
Pour la société B, 0,46 n’appartient pas à I2.
C’est donc la société B qui respecte le moins bien la parité hommes/femmes, alors que pour l’entreprise A, le hasard
peut très bien expliquer le résultat observé.

TP 1. Un cas de discrimination ?
A. 1. a. L’affichage 0 correspond à non afro-américain et 1 correspond à afro-américain.
b. La liste des 405 « 0 ou 1 » correspond à un échantillon de 405 professeurs.
c. Le contenu de la cellule A408 correspond à la fréquence des professeurs afro-américains sur l’échantillon de taille
405.
d. On a simulé 100 échantillons aléatoires de taille 405 et calculé les fréquences de professeurs afro-américains pour
chaque échantillon.
2. Lorsqu’on fait F9, il y a fluctuation des fréquences, mais celles-ci demeurent, en très grande majorité, dans une
bande entre 0,1 et 0,2.

Chapitre 9. Échantillonnage 129


3. a. En E1 et G1 figurent les bornes de l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %.
b. Avec la fonction NB.SI, on teste si la fréquence obtenue sur un échantillon est comprise entre les bornes de l’intervalle
de fluctuation à 95 %. Le nombre obtenu en I1 est le nombre des échantillons qui, parmi les 100 simulés, fournissent une
fréquence appartenant à l’intervalle de fluctuation.
En appuyant sur F9, on constate que ce nombre est de l’ordre de 99.
15
4. On a f  ª 0,037.
405
Cette valeur est très éloignée de celles obtenues par simulation.
B. 1. Lorsque p = 0,057, les bornes de l’intervalle de fluctuation au seuil 0,95 sont environ 0,007 et 0,107.

2. La fréquence f appartient à l’intervalle précédent. En prenant cette valeur de p, le hasard peut expliquer la fréquence
de professeurs afro-américains observée à Hazelwood, d’où la décision des juges.

TP 2. Étude d’une possible fraude


Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com

TP 3. Les clés de la Maison Blanche ?


A. 1. Les écarts les plus grands entre f et p sont 0,068 en 1936 (Roosevelt 1) et 0,057 en 1992 (Clinton 1).
2. La moyenne des écarts de 1952 à 2008 est environ 0,02, celle des écarts de 1936 à 1948 est environ 0,04.
Il semble que la méthode aléatoire soit plus performante que celle par quotas (écart en moyenne inférieur). Cependant,
le nombre de données n’est pas le même.

130
B. 1. On a les équivalences :
1 1 1 1
p- f  p lorsque - f - - p-f  ou encore, en multipliant par – 1,
1000 1000 1000 1000
1 1
f-  pf  .
1000 1000
2. a. La fréquence p = 0,55 n’est pas toujours comprise dans l’intervalle de confiance.
b. Le pourcentage d’intervalles J contenant le résultat de l’élection est supérieur à 95 %.
3. Deux intervalles de confiance peuvent être disjoints (c’est le cas des sondages n° 44 et n° 45 sur l’image d’écran du
manuel).

Exercices
ENTRAÎNEMENT 3. La probabilité de tirer une boule verte dans l’urne est
10 1
p  . Elle est différente de la fréquence précédente.
1 a. 100  3  10 000  9  600  10 609
2
30 3
b. 100 - 22  10 000  4 - 400  9 604 19 1. Par exemple :

2 1/4 de 420 donne 105 et donc 3/4 de 420 donne Échantillon 1 2 1 4 2 1 6 5 6


315. Échantillon 2 1 1 1 4 3 5 1 6

3 40 € d’augmentation sur 200 € représente 20 %. Échantillon 3 3 6 1 6 6 6 1 5

4 a. 9 t 2 - 4 b. 4 x 2 - 20 x  25 2. Les fréquences de sortie du n° 6 sont : 2/8  0,25 ;


1/8  0,125 ; 4/8  0,5.
5 27 a 6 - 8 a 6  19 a 6 3. Les trois fréquences ne sont pas égales. Cette fluc-
-8 tuation d’échantillonnage est due au hasard.
6  0,8
- 10
20 Voir corrigé en fin de manuel.
7 x  -14
21 1. a. Puisqu’on tire la carte au hasard, chaque carte
8 a. x  1,5 ou x  – 1,5 b. x  0 ou x  1,5 a la même probabilité d’être tirée et la probabilité de
4
1 1 3 1
9 Oui car -   .
2  2 4 2
tirer un as (de gagner) est
32
 0,125.

b. L’instruction =ENT(ALEA()+0,125) affiche 1 (sortie


10 Ordonnée à l’origine : b = 4 et coefficient directeur : d’un as) avec la probabilité 0,125 et 0 sinon.
4 4
a  - , d’où y  - x  4.
3 3 2. a. Un échantillon de taille 25 :
2 4
11 y  x - Expérience n° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
3 3
Issue 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0
12 K(1 ; 0,5)
Expérience n° 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
13 La parabole coupe l’axe des abscisses en 0 et 4 ; le
minimum a donc pour abscisse 2. Issue 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0

14 97 % Expérience n° 23 24 25 Fréquence f
Issue 0 0 0 0,16
15 0,16
b. En appuyant sur F9, la fréquence f fluctue.
16 Non car 0,7  0,75.
22 1. L’instruction affiche, au hasard, un nombre de
17 1. Par exemple P, F, P, P, F, P, F, P, P, P.
l’intervalle [1 ; 4[. Ce nombre a des chances identiques
2. Dans l’échantillon précédent, la fréquence de « pile » d’avoir avant la virgule un 1, un 2 ou un 3. Lilian choisit
est 0,7. la réponse correspondant au nombre devant la virgule.
18 1. Par exemple N, R, V, N, N, V, V, V, N, R, R, V. 2. La probabilité d’avoir un 1 devant la virgule est 1/3,
2. La fréquence de « vert » dans l’échantillon précédent celle d’avoir un 0 est 2/3. On peut considérer que 1 cor-
5 respond à une réponse exacte et 0 à une réponse fausse.
est ª 0,42.
12 Sur l’image d’écran, l’élève a obtenu 2 réponses exactes.

Chapitre 9. Échantillonnage 131


23 1. L’instruction permet de simuler une personne 2. Les bornes de l’intervalle de fluctuation à 95 % sont,
infectée (affichage de 1) avec la probabilité 0,009 ou à 10 – 2 près, 0,36 et 0,44.
non infectée. 3. Puisque f est compris entre les bornes précédentes,
2. Pour le premier échantillon, il y a 70 personnes infec- on peut considérer comme exacte l’affirmation du
tées sur 8 197 personnes simulées. groupe de citoyens (au seuil de 95 %).
3. a. Sur l’image d’écran, on a obtenu 0 fois N  51 sur
100 échantillons. 29 Voir corrigé en fin de manuel.
b. « Statistiquement significatif » signifie que l’écart 78
observé a peu de chances d’être dû au hasard.
30 1. a. On a f   0,195.
400
b. On ne peut pas affirmer que p  f car le hasard inter-
24 1. Les fréquences obtenues sur les 10 échantillons vient lors du sondage.
de taille 10 sont : 2. a. Dans plus de 95 % des cas, la distance entre f et p
0,3 ; 0,3 ; 0 ; 0,2 ; 0,1 ; 0,1 ; 0 ; 0,4 ; 0,1 ; 0. 1
est inférieure à  0,05.
L’étendue est : 0,4 – 0 = 0,4. 400
2. a. L’étendue des fréquences pour les 10 échantillons b. Fourchette : 0,145 ; 0,245 .
de taille 1 000 est beaucoup plus réduite. On peut raisonnablement penser que p appartient à
b. La fréquence d’apparition du zéro fluctue autour de l’intervalle précédent.
0,1. Ce n’est pas étonnant, puisque le 0 a une chance sur
10 d’apparaître comme premier chiffre après la virgule. 31 Voir corrigé en fin de manuel.

32 1. Le programme fournit la fréquence du caractère


25 1. a. Les bornes de I sont 0,02 et 0,22. Dans au
« désire acheter le produit » sur un échantillon de taille
moins 95 % des cas, la fréquence des gauchers sur un
100 dans une population où la fréquence du caractère
échantillon de taille 100 est comprise entre 0,02 et 0,22.
est 0,45.
b. Il y a 5 points en dehors des traits rouges ; il y a donc
Cette simulation est répétée 50 fois et les 50 fréquences
195 échantillons, c’est-à-dire 97,5 % des échantillons,
obtenues viennent se ranger dans une liste.
qui fournissent une fréquence dans I.
2. Le graphique donne les 50 fréquences du caractère
2. Dans la formule de I, remplacer p par 0,12 et n par le
fournies par les 50 échantillons de taille 100. Les droites
nombre d’élèves dans la classe (on suppose que n est au
ont pour équations : y  0,35 et y  0,55.
moins égal à 25). Pour obtenir les bornes (au seuil de 95 %)
du nombre de gauchers dans la classe, multiplier par n. 3. Il suffit de remplacer 100 par 10 dans la troisième
ligne et dans l’avant dernière ligne de chaque pro-
1 gramme.
26 1. Si le dé est parfaitement équilibré, p  ª 0,167.
6
2. Les bornes de I sont, à 10 – 2 près, 0,10 et 0,24. 33 1. Pour Jacques CHIRAC, J1  0,158 ; 0,222 , pour
Pour un dé supposé équilibré, et pour une face donnée, Lionel JOSPIN, J2  0,148 ; 0,212 , pour Jean-Marie LE PEN,
95 % des échantillons de taille 100 fournissent une
J3  0,108 ; 0,172 .
fréquence de sortie comprise entre 0,10 et 0,24.
Parmi les sondages de taille 1 000 fournissant une
3. D’après la question précédente, les écarts entre les fré-
fréquence f en faveur d’un candidat, l’intervalle J associé
quences, comprises dans I, peuvent être dues au hasard.
contient le pourcentage p des intentions de vote pour
On n’est pas sûr d’avoir raison.
ce candidat dans 95 % des cas. Ces trois intervalles
contiennent donc les pourcentages d’intentions de
27 Les bornes de I sont, à 10 - 2 près, 0,12 et 0,22.
vote respectifs des trois candidats, au niveau de
Pour un dé supposé équilibré, et pour une face donnée,
confiance 0,95.
95 % des échantillons de taille 100 fournissent une
fréquence de sortie comprise entre 0,12 et 0,22. 2. Le point de vue réaliste est celui du statisticien : la plage
La fréquence de sortie de la face n° 2 n’appartient pas à commune à J2 et J3 rend possible, au niveau de confiance
l’intervalle précédent. 0,95, que le pourcentage d’intentions de vote en faveur
À partir de cet échantillon de taille 400, on peut penser de LE PEN soit supérieur à celui en faveur de JOSPIN.
que le dé est peut-être pipé.
On n’est pas sûr de la réponse. Travail personnel
Pour les exercices 34 à 48 : voir corrigés en fin de
28 1. On a p  0,4 ; n  500 et f  0,38. manuel.

132
APPROFONDISSEMENT 3. La probabilité que la fréquence de gain observée sur
100 lancers appartienne à l’intervalle de fluctuation
49 1. a. f  0,54
peut être évaluée à : 0,960 pour la roue 1, 0,987 pour la
b. Non, car cette fréquence fournie par un échantillon roue 2 et 0,998 pour la roue 3.
de taille 100 fluctue au hasard d’un échantillon à l’autre ; Cela est en accord avec la théorie qui annonce que
elle ne peut être retenue comme fréquence d’avis favo- cette probabilité est supérieure ou égale à 0,95.
rables sur la population toute entière.
555
2. a. Si p est la proportion d’avis favorables dans la 52 1. a. f   0,53 à 10 - 2 près.
1048
population, l’intervalle de fluctuation de f sur un échan-
b. Si p est la fréquence des intentions de vote en faveur
tillon de taille n au seuil de 95 % est l’intervalle
È 1 1 ˘ du maire sortant dans la population, on sait par propriété
I  Íp - ; p ˙. que, parmi les échantillons de taille n fournissant une fré-
Î n n˚
quence f d’opinions favorables au maire sortant, 95 % au
b. D’après le a., parmi les échantillons de taille n four- È 1 1 ˘
nissant chacun une fréquence f d’avis favorables, on a moins se trouvent dans l’intervalle I  Í p - ; p ˙.
Î n n˚
È 1 1 ˘
dans 95 % des cas : f Œ Í p - ; p ˙ Cela signifie que dans 95 % des cas, l’écart entre f et p
Î n n˚ 1
reste inférieur ou égal à , ce qui s’écrit encore :
Cela signifie que dans 95 % des cas, l’écart entre f et p È 1 1 ˘ n
1 p Œ Íf - ;f  ˙.
reste inférieur ou égal à , ce qui s’écrit encore : Î n n˚
n
È 1 1 ˘ c. Ici, avec n  1048 et f  0,53, l’intervalle de confiance
p Œ Íf - ;f  ˙.
Î n n˚ de p (ou fourchette de sondage de p) au niveau 0,95 est :
Disposant ici d’une fréquence f  0,54 sur un échantillon È 1 1 ˘
de taille n, on en déduit que p appartient à l’intervalle
J  Í0,53 -
Î
; 0,53  ˙  0,499 ; 0,561 .
1048 1048 ˚
È 1 1 ˘
J  Í0,54 - ; 0,54  ˙ au niveau de confiance 0,95.
Le maire a des chances d’être élu, mais la prudence est
Î n n˚ de mise !
3. a. Au niveau de confiance 0,95, pour avoir p  0,5, il
2. a. Les intervalles de confiance donnant le maire sor-
1 1
suffit d’avoir 0,54 -  0,5, soit encore  0,04. tant gagnant sont ceux qui sont entièrement situés au-
n n dessus de la droite d’équation y  0,5. Le graphique en
1
b. Le graphique indique que l’on a  0,04 lorsque montre 2.
x  600. x
b. Sur cette simulation, le pourcentage des intervalles
En résolvant l’inéquation, on a successivement : de confiance contenant p  0,495 est aussi 98 %
1
 0,0016 ou encore x  625. (conforme à la théorie : au moins 95 %…).
x
c. Si la taille du sondage était n  650 avec f  0,54, on 26
53 1. f   0,40625
1 64
aurait  0,04 et p appartiendrait à l’intervalle
n À partir de cette fréquence f, certes inférieure à 0,5,
J  0,50 ; 0,58 , au niveau de confiance de 95 %. Le Arthur ne peut affirmer qu’il a raison, car d’un
échantillon de taille 64 à un autre, la fréquence fluctue.
stade serait donc construit.
2. a. Si p est la probabilité de l’événement A lorsqu’on
50 1. Les intervalles de fluctuation au seuil de 95 % réalise le tirage des cinq cartes au hasard, on sait par
de la fréquence d’infections nosocomiales pour les propriété, que sur des échantillons de 64 répétitions de
hôpitaux A et B, sont respectivement : I  0,006 ; 0,093 cette expérience, la fréquence f de A appartient, dans
et I ¢  0,037 ; 0,062 . 95 % des cas au moins, à l’intervalle
È 1 1 ˘
2. Comme p = 0,0497, cela est vérifié pour l’intervalle I I  Íp -
Î
; p ˙  p - 0,125 ; p  0,125 .
64 64 ˚
mais pas pour l’intervalle I′. Il reste à établir (algébriquement ou graphiquement)
Au risque de se tromper de 5 %, on peut donc considérer que f ŒI équivaut à p ŒJ avec J  f - 0,125 ; f  0,125 .
que la situation observée dans l’hôpital B est
« anormale ». b. Sur l’échantillon d’Arthur, on a f  0,40625 et donc,
on peut dire, au niveau de confiance de 95 %, que p est
dans l’intervalle 0,28125 ; 0,53125 .
51 1. p1  0,5 ; p2  0,25 ; p3  0,1.
Cet intervalle de confiance, ne permet pas de dire, au
2. I1  0,4 ; 0,6 ; I2  0,15 ; 0,35 ; I3  0 ; 0,2 . niveau 0,95, si p est inférieure ou supérieure à 0,5.

Chapitre 9. Échantillonnage 133


c. La valeur exacte de p est 0,52 ; on peut vérifier qu’elle 3. b. Programmes (voir aussi les programmes et les
appartient bien à l’intervalle J. aides sur le site www.didiermathx.com) :
De plus, c’est Zoé qui avait raison !
AlgoBox
54 2. Les trois premières lignes (Pour… FinPour)
permettent de remplir la liste L de 30 nombres entiers
tirés aléatoirement entre 1 et 365, chacun repérant un
jour de l’année (supposée non bissextile).
La variable Doubl est ensuite initialisée à 0.
La structure itérative principale Tantque… FinTantque
teste si deux nombres de la liste L sont égaux. Dans ce
cas, Doubl prend la valeur Doubl +1.
À la fin de l’algorithme, est affiché le contenu de la
variable Doubl qui peut être donc 0 ou 1 : l’affichage de
0 correspond au cas où il n’y a pas deux nombres égaux
dans la liste L et 1 au cas où il y a (au moins) deux
nombres égaux dans la liste L.
3. a. Analyse : l’algorithme précédent correspond au
tirage d’un échantillon de taille 30 et renvoie dans la
variable Doubl la valeur 1 si deux personnes (au moins)
Xcas
ont leur anniversaire le même jour et 0 sinon.
Pour simuler 100 fois le tirage d’un tel échantillon, il faut
donc ajouter une structure itérative. On connaît le
nombre de répétitions, 100, il s’agit donc d’une structure
Pour… FinPour.
Il faut de plus incrémenter la variable Doubl de 1 à
chaque échantillon présentant deux personnes (au
moins) ayant leur anniversaire le même jour. Il suffit
pour cela de ne pas réinitialiser Doubl à 0 à chaque
échantillon mais de l’initialiser seulement au début de
l’algorithme. On obtient donc l’algorithme suivant :

VARIABLES : Doubl, i, j, k nombres, L liste Remarque : i étant réservé pour les nombres complexes, il
INITIALISATION : Doubl prend la valeur 0 a été remplacé par n.
TRAITEMENT : Pour k allant de 1 à 100 Faire
Pour i allant de 1 à 30 Faire Scratch (pour 100 échantillons, l’exécution du programme
L(i) prend la valeur prend près de 15 minutes)
EntAlea(1 ; 365)
FinPour
i prend la valeur 1
j prend la valeur 1
Tantque i  j et i  30 Faire
i prend la valeur i + 1
j prend la valeur 1
Tantque L  j  L i  Faire
j prend la valeur j  1
FinTantque
FinTantque
Si j  i Alors Doubl prend la
valeur Doubl  1
FinSi
FinPour
SORTIE : Afficher Doubl

134
Calculatrices 56 Dans la population du comté, la fréquence du
Pour raccourcir le temps d’exécution du programme, on caractère « origine mexicaine » est p  0,8.
a programmé ci-dessous le tirage de 10 échantillons Sur l’échantillon de taille 870 des personnes précédem-
seulement. Il suffira de regrouper plusieurs résultats ment convoquées dans des jurys, la fréquence de ce
339
dans la classe. caractère est f  ª 0,39.
870
TI Casio Il faut étudier si cet important écart entre f et p peut
s’expliquer par la fluctuation au hasard de la fréquence
sur des échantillons de taille 870.
Par propriété, on sait que parmi les échantillons de
taille 870 de cette population, 95 % au moins amènent
une fréquence du caractère dans l’intervalle
È 1 1 ˘
I  Í0,8 -
Î
; 0,8+ ˙ ª 0,77 ; 0,83
870 870 ˚
Or, dans l’échantillon contesté, f  0,39 est loin
d’appartenir à cet intervalle.
Et la probabilité que le hasard « réussisse » cela est
inférieure à 5 % !
On peut donc sérieusement penser, à un risque inférieur
à 5 % de se tromper, que le recrutement des jurés dans
ce comté du sud du Texas est discriminant à l’égard des
Remarque : le choix a été fait dans cet algorithme de ne américains d’origine mexicaine.
pas utiliser des algorithmes de tri de listes déjà implantés
dans les calculatrices. 57 Sur le sondage de taille 1 320 réalisé par le journal,
les fréquences d’intentions de vote en faveur des
Résultat : sur 100 échantillons, on obtient très souvent
candidats sont : f1  0,27 pour X, f2  0,385 pour Y et
des fréquences voisines de 0,70.
f3  0,345 pour Z.
c. L’intervalle de fluctuation au seuil 95 % est :
p - 0,1; p  0,1 . Au niveau de confiance 0,95, les fourchettes de sondage
associées sont :
Si p  0,5, on a p 1 0,6 donc cet intervalle ne peut
È 1 1 ˘
contenir des fréquences supérieures à 0,6. J1  Í0,27 - ; 0,27+ ˙,
Î 1320 1320 ˚
On peut considérer, avec un risque d’erreur de 5 % que
soit environ 0,24 ; 0,30 ,
si la fréquence observée est 0,70, elle n’est pas
È 1 1 ˘
compatible avec une fréquence p inférieure à 0,5. On J2  Í0,385 - ; 0,385+ ˙,
Î 1320 1320 ˚
pourra reconsidérer éventuellement le choix fait
intuitivement à la question 1. soit environ 0,36 ; 0,41 ,
È 1 1 ˘
J3  Í0,345 - ; 0,345+ ˙,
Î 1320 1320 ˚
55 1. Une seule canalisation sur les cinq contenant de
l’eau, lorsque le sourcier en choisit une au hasard, la soit environ 0,32 ; 0,37 .
1 Ces intervalles permettent d’estimer, au niveau de
probabilité de la désigner est p   0,2.
5 confiance 0,95, les fréquences p1, p2, p3, d’intentions
2. L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la fré- favorables dans la population pour X, Y et Z,
quence f de bonnes réponses sur un échantillon de respectivement.
taille 30 est : Au vu de ces intervalles :
È 1 1 ˘ affirmer que Y a de très fortes chances de faire le
I  Í0,2 -
Î
; 0,2+ ˙ ª 0,02 ; 0,38 . meilleur score lors de l’élection est très imprudent : il
30 30 ˚
n’est pas exclu d’avoir p3  p2 .
Sur un échantillon de taille 30, dire que f est compris entre
0,02 et 0,38, c’est dire que le nombre de bonnes réponses Par contre, affirmer que Z a de très fortes chances d’être
est compris entre 30 ¥ 0,2  6 et 30 ¥ 0,38  11,4, c’est-à- dernier paraît statistiquement fondé.
dire entre 6 et 11. 2. Avec les mêmes résultats sur un sondage de taille n,
On pourra donc considérer que le sourcier a un don s’il on peut écrire, au niveau de confiance 0,95 :
1 1
donne au moins 12 bonnes réponses. 0,27 -  p1  0,27  ,
n n

Chapitre 9. Échantillonnage 135


1 1 2 2
0,385 -  p2  0,385  et c’est-à-dire  0,075 et  0,040.
n n n n
1 1 2
0,345 -  p1  0,345  . Il suffit de conserver  0,040 qui équivaut à
n n n
Pour que les deux affirmations soient statistiquement 4  0,04 2 n et donc à n  2 500.
fondées, il suffit d’avoir :
Avec ces mêmes résultats sur un sondage de taille
1 1
0,27   0,345 - et supérieure à 2 500, une estimation serait donc possible,
n n
1 1 conduisant au classement : Y, Z, X.
0,345   0,385 - ,
n n

58 English Corner

136
Configurations planes
Repérage 10
Pour reprendre contact
Les réponses exactes sont :
7 7 1
1 a.
2 donc AB  – 2  .
2 3 3
b. C(2 ; – 1) ; yD = D ; yE = – 3.
2 a. (6 – 3)2 = 32 = 9
b. 62 – 32 = 36 – 9 = 27
c. 32  4 2  9  16  25  5
4 10
2
3 3 5
d.  
2 2 3
1 5 3
– –
2 4 4 3
e.  
2 2 8
   
2 2
f. 3 ¥ 2  32 ¥ 2  9 ¥ 2  18
3 a. Hypothèses : Le point K est le milieu du segment [AB] et le point L est le milieu du segment [AC].
Le point L est le milieu du segment [AC].
1
Conclusions : La droite (KL) est parallèle à la droite (BC) et KL  BC.
2
b. Hypothèses : Le point E est le milieu du segment [AB] et (EF) // (BC).
1
Conclusions : Le point F est le milieu du segment [AC] donc EF  BC.
2
c. Hypothèse : C est un point du cercle de diamètre [AB].
Conclusion : Le triangle ABC est rectangle en C.
d. Hypothèse : K est le milieu du segment [NP] (ou (MK) est une médiane du triangle MNP).
Conclusion : Les triangles MNK et MKP ont la même aire.
e. Hypothèse : Les segments [AD] et [BC] ont même milieu O.
Conclusion : ABDC est un parallélogramme.
f. Hypothèses : [AD) est la bissectrice de l’angle dEAF et [DE) ^ (AE) et (DF) ^ (AF).
Conclusion : DE = DF.
4 a. ABC est isocèle en C.
b. 92 + 122 = 81 + 144 = 225 = 152
ABC est rectangle en B.

137
Activité 1. Coordonnées d’un point
A. 1. Amiens (0 ; 4) ; Rennes (– 8 ; – 2) ; Perpignan (1 ; – 18).
2. a. La Rochelle (– 7 ; – 8).
b. Villes d’ordonnée nulle : Paris, Nancy.
c. Ville de même abscisse que Limoges : Toulouse
d. Ville d’ordonnée maximale : Calais.
3. a. Royan, Chambéry, Grenoble.
b. Lille, Reims, Metz.
c. Perros-Guirec, Saint-Malo, Rennes, Nantes, La Rochelle, Biarritz.
d. Strasbourg, Colmar, Nice.
e. Strasbourg, Colmar, Nice, Perros-Guirec.
f. Limoges, Toulouse, Clermont-Ferrand.
B. a. Vrai b. Vrai c. Vrai d. Vrai

Activité 2. Un peu de logique


1. a. La propriété (2) est écrite « à l’envers » par rapport à la première.
b. La propriété (2) sert à démontrer qu’un triangle est rectangle. L’autre propriété sert à calculer la longueur d’un côté
d’un triangle rectangle quand on connaît les longueurs des deux autres côtés.
2. a. MN2 = 82 = 64 ; NP2 = 62 = 36 ; MP2 = 52 = 25.
[MN] est le plus grand côté du triangle MNP, mais 36 + 25 = 61 et 61 ≠ 64. Donc MNP n’est pas un triangle rectangle.
b. Ni la propriété (1) ni la propriété (2) n’ont été utilisées. La propriété utilisée est : « Si MN2 ≠ MP2 + NP2, alors le triangle
MNP n’est pas rectangle en P ».

Activité 3. Milieu d’un segment


1.
Cas n° 1 Cas n° 2 Cas n° 3 Cas n° 4
K (3 ; 3) (0 ; – 1) (2 ; – 3,5) (1,75 ; 3,5)
x A  xB y A  yB
2. x K  ; yK  .
2 2

Activité 4. Calculer une distance sans repère


1. Avec l’unité de la carte, la distance Bourges-Limoges est : 22  4 2  20 (sur la carte).
150 ¥ 20
2. À l’aide de l’échelle indiquée (4 unités pour 150 km), la distance Bourges-Limoges est : ª 168 km.
4

Pour aller plus loin

1. AB  ( x B – x A )2  ( y B – y A )2
(En effet, dans le triangle ABC rectangle en C, on peut appliquer le théorème de Pythagore ; voir cours p. 246 du manuel).
2. Cette formule est encore valable si xA > xB car xA – xB et (xA – xB)2 = (xB – xA)2.
Il faudrait envisager le cas où yA > yB et enfin les cas où xA = xB , (yA ≠ yB) et yA = yB (xA ≠ xB).
(Le cas où xA = xB et yA = yB donne bien AB = 0).

TP 1. Le modèle trichromatique de la couleur


A. 1. Les coordonnées trichromatiques de cyan sont : r = 0 ; v = 0,5 ; b = 0,5.
2. La couleur cyan est composée de 50 % de bleu et de 50 % de vert (et de 0 % de rouge).
3. Si r = 0,1 et v = 0,3, b = 0,6 car r + v + b = 1. La couleur est donc composée de 10 % de rouge, de 30 % de vert et de
60 % de bleu.

138
B. 1. a. Les coordonnées trichromatiques de N sont : r = 0,1 ; v = 0,3 ; b = 0,6.
b. Si v = 0,4 et b = 0,1, alors r = 0,5. Les coordonnées du point dans le repère sont : (0,5 ; 0,4).
c. Deux coordonnées suffisent pour représenter une couleur car la troisième est égale à : (1 – leur somme).
2. Le point représentant la couleur cyan a pour coordonnées dans le repère (0 ; 0,5).
3. Toutes les couleurs représentées par des points de la diagonale descendante du carré sont telles que : r + v = 1 (et
donc b = 0).
On peut justifier ces particularités en utilisant par exemple le théorème de Thalès.
1– v 1
On a :  d’où 1 – v = r.
r 1
On peut également utiliser un raisonnement sur les angles.

TP 2. Le centre de gravité d’un triangle


A. 1. La droite (MK) est une médiane du triangle MNP.
2. Les aires des triangles MNK et MPK sont égales.
B. 1. a. La droite (TA¢) est la médiane issue de T dans le triangle TBC. On peut en déduire que les triangles TBA¢ et TCA¢
ont des aires égales : Aire 1 = Aire 2.
b. De même : (TC¢) est la médiane issue de T dans le triangle TAB donc Aire 3 = Aire 4.
(TB¢) est la médiane issue de T dans le triangle TAC donc Aire 5 = Aire 6.
2. a. Aire 2 + Aire 3 + Aire 4 : est l’aire du triangle ABA¢.
b. Aire 1 + Aire 6 + Aire 5 : est l’aire du triangle ACA¢.
c. (AA¢) est la médiane issue de A dans le triangle ABC, donc Aire 2 + Aire 3 + Aire 4 = Aire 1 + Aire 6 + Aire 5.
Or Aire 1 = Aire 2 et Aire 3 = Aire 4 ; Aire 5 = Aire 6.
D’où 2 ¥ Aire 4 = 2 ¥ Aire 5 et donc Aire 4 = Aire 5.
1
3. a. Les aires des 6 petits triangles de sommet T sont égales (à de l’aire du triangle ABC).
6
b. On en déduit que :
1 1
Aire 1 + Aire 2 + Aire 3 = 3 ¥ Aire (ABC) = Aire (ABC).
6 2
1
C. 1. (CC¢) est la médiane issue de C dans le triangle ABC. Donc Aire (CC¢B) = Aire (ABC).
2
2. D’après la partie B, aire 1 + aire 2 + aire 3 est l’aire de CTC¢B.
1
3. Aire (CTC¢) = Aire (CTC¢B) – Aire (CC¢B). Or ces deux aires sont égales à Aire (ABC). Donc Aire (CTC¢) = 0.
2
Ce n’est pas possible si CTC¢ est un « vrai » triangle. On en déduit que C, T et C¢ sont alignés.
4. Les trois médianes d’un triangle sont concourantes.

Pour aller plus loin


ABT est composé de 2 petits triangles qui ont chacun une aire égale à celle de TAB¢.
Donc Aire (ABT) = 2 Aire (TAB¢).
TB ¢ ¥ h
Si on note h, la hauteur issue de A dans le triangle TAB¢ : Aire (TAB¢) = .
2
BT ¥ h BT ¥ h TB ¢ ¥ h
Et on a aussi : Aire (ABT) = . Comme 2¥ , on en déduit que BT = 2TB¢.
2 2 2
TP 3. Expérimenter et démontrer
A. Voir fichiers sur le site Internet www.didiermathx.com
B. 1. ATB est inscrit dans le cercle de diamètre [AB]. Donc ATB est rectangle en T.
2. AT2 = (xT – xA)2 + (yT – yA)2 = 1 + y2T
TB2 = (xB – xT )2 + (yB – yT )2 = b2 + y2T
AB2 = (b + 1)2
D’après le théorème de Pythagore appliqué au triangle ATB :
1 + y2T + b2 + y2T = (b + 1)2

Chapitre 10. Configurations planes. Repérage 139


1 + b2 + 2y2T = b2 + 2b + 1
2y2T = 2b
y2T = b
T ayant été choisi « au-dessus » de (OI), yT > 0 et on en déduit que yT = b.
2. Il suffit de reprendre la construction indiquée avec b = 7.

Pour aller plus loin

1. ATB est toujours rectangle en T avec AT2 = a2 + y2T, TB2 = b2 + y2T et AB2 = (b + a)2
et a2 + y2T + b2 + y2T = (b + a)2
a2 + b2 + 2y2T = b2 + a2 + 2ab
yT = ab (yT > 0).
2. Pour construire un segment de longueur 12, on peut prendre par exemple OB = 12 et OA = 1 ou OB = 6 et OA = 2
ou OB = 4 et OA = 3.

TP 4. Des figures obtenues par répétition


A. 1. a. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com
b. Lutin 1 part de (– 40 ; – 30).
c. « modifier x par 80 » signifie « ajouter 80 à x » (à partir du point de départ) ou encore « faire déplacer Lutin 1 de 80
vers la droite ».
d. Le tracé obtenu en échangeant les deux instructions consisterait à faire d’abord descendre Lutin 1 de 70, puis à le
déplacer de 80 vers la droite.
B. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com

Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 12 Les antécédents de 3 par f sont – 4 et 2.
1 a. 12 ¥  3 ¥ 3  9 b. 6 ¥ ÊË 1 ˆ¯  6 ¥  16 .
3 5 8
13 g(3) = 7
4 3 3
2 a. – 3 + 5 ¥ (– 2) = – 3 – 10 = – 13 14 a. 10 b. 4
5 Ê –3 ˆ 5
b. ¥ – 15 a. 12 b. 18
6 Ë 2¯ 4
3 a. 11 ¥ 32 = 320 + 32 = 352 16 (– 1 ; 5)
b. 9 ¥ 28 = 280 – 28 = 252
17 xA = 5
4 a. 10 % de 400 € = 400 €  10 = 40 € 18 OD = 13
b. 5 % de 300 € = 300 €  100  2 = 15 €
19 AF = 5
5 a. 50 % de 120 € = 120 €  2 = 60 €
ENTRAÎNEMENT
b. 25 % de 200 € = 200 €  4 = 50 € (ou 25 € ¥ 2)
20 a. ABC est un triangle rectangle.
6 a. 6 b. 6 Par le théorème de Pythagore : BC = 5 cm.
b. K et L sont les milieux respectifs de [PQ] et [PR] :
7 a. 2 – 2 b. – 1
RQ = 2LK = 5 cm.
8 a. x2 + 2x + 1 b. x2 – 1 c. (GH) est la médiatrice de [AE] : AEG est isocèle en G,
donc GE = 5 cm, mais on ne peut pas calculer AB.
9 a. 4x2 – 4x + 1 b. 4x2 – 1 d. HDF est rectangle en D : DF = 6 cos 20° (en cm) et
DH = 6 sin 20° (en cm).
10 L’image de 2 par la fonction f est 3.
21 a. EGH est rectangle en E.
11 f (3) = 6 Par Pythagore : EH = 7 cm.

140
b. (EB) et (FD) sont parallèles. Par le théorème de Thalès : La gravure permet effectivement de compter 120,
4 de C à E.
EB = ¥ 3,6 cm = 1,6 cm.
9
AE AF
c. ABD est rectangle en D et O est le milieu de [AB] : 27 (EF) // (BC), donc  (théorème de Thalès).
1 AB AC
OD = AB = 2 cm.
2 AF AG
(FG) // (GD), donc  (théorème de Thalès).
d. On ne peut pas calculer AF. AC AD
AE AG
On en déduit que  .
22 BDEF a 3 angles droits : c’est un rectangle. Donc AB AD
BD = 140 mm. Dans le triangle BCD rectangle en D : A, E, B et A, G, D sont alignés dans le même ordre.
BD 140
sin 54° = donc BC = (en mm) ; BC ª 173 mm. D’après la réciproque de Thalès, (EG) // (BD).
BC sin 54
tan 54° =
BD
donc CD =
140
(en mm). 28 1. D est peut-être le milieu de [AC].
CD tan 54
2. EB = ED, donc EBD est isocèle en E et dEDB = dEBD.
Dans le triangle ABF rectangle en F :
BF Par hypothèse : dEBD = fDBC ; donc dEDB = fDBC.
sin 24° = donc BF = 200 sin 24° (en mm) = DE. Les angles dEDB = fDBC sont alternes-internes et égaux.
AB
AF Donc (ED) // (BC).
cos 24° = donc AF = 200 cos 24° (en mm).
AB E étant le milieu de [AB], on en déduit (pour un
140 théorème des milieux) que D est le milieu de [AC].
On déduit que : CE = CD + DE = + 200 sin 24°
tan 54
(en mm) donc CE ª 183 mm.
29 1. D C
EA = EF + FA = 140 + 200 cos 24° (en mm) E
donc EA ª 323 mm.

23 D’après le théorème de Pythagore appliqué au


triangle CHM rectangle en H :
CM2 = CH2 + HM2 = 117
D’après le théorème de Pythagore appliqué au triangle
CHO rectangle en O :
CO2 = CH2 = HO2 = 52 A B
CM2 + CO2 = 169 et MO2 = 132 = 169 On remarque que B, D, E semblent alignés.
CM2 + CO2 = MO2 2. DA = DC et BA = BC.
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le (DB) est donc la médiatrice de [AC].
triangle OCM est rectangle en C. (On pourra faire le lien EA = EC, donc E Œ (DB). B, D, E sont donc alignés.
avec le TP3).
3. On garderait ce résultat avec un losange.
24 La ligne d’horizon est tangente à la Terre. Le triangle 30 Voir corrigé en fin de manuel.
OHT est donc rectangle en T avec OH = 6 380,1 km et
OT = 6 380 km. 31 Les aires des 4 triangles sont égales.
D’après le théorème de Pythagore :
HT2 = 6 380,12 – 6 3802 (HT2 = 0,1 ¥ 12 760,1) ; Pour aller plus loin
HT2 = 1 276,01.
32 A
HT = 36 km. H
G
25 Le site archéologique a à peu près la forme d’un B C
trapèze rectangle dont les bases seraient environ égales F
à 25 et 45 m, et la hauteur 60 m. La hauteur (AH) du triangle ABC est aussi la médiatrice
de [BC] et la bissectrice de l’angle fBAC. On en déduit
Le 4e côté pourrait avoir comme longueur (en m)
que : HC = 4 cm et fBAC = 2gHAC.
30  602 soit environ 70 m.
2
Dans le triangle AHC rectangle en H :
On peut donc évaluer le périmètre du site à : HC 4
sin gHAC =  d’où gHAC = 16,6…°
45 m + 25 m + 60 m + 70 m = 200 m. AC 14
On en déduit que l’angle d’ouverture du compas est
26 (AD) // (CE), donc d’après le théorème de Thalès environ 33°.
CE FC CE 40
(situation « croisée ») :  soit 
AD FD 60 20 33 Les droites (AC) et (CJ) sont perpendiculaires, on
ou encore CE = 120. peut invoquer la symétrie axiale d’axe (AJ).

Chapitre 10. Configurations planes. Repérage 141


34 1. Par la symétrie centrale s de centre O. c. 5 d.
a. Le symétrique de A est B. 4
x≥3
b. La symétrique de la droite d est d¢ (parallèle à d pas- 3 et x ≥ – 1 3
sant par B). 2 2
x  –3;2 et y = 2
c. Le symétrique de  est  lui-même. 1 1
d. Le symétrique de E est le point d’intersection de d¢ et
de , soit F. –2 –1 0 1 2 3 4 –3 –2 –10 1 2
–1
2. AEBF a ses diagonales qui se coupent en leur milieu
et de même longueur : AEBF est un rectangle.
41 a. Les coordonnées de B sont proportionnelles à
35 L’algorithme est faux car (AC) peut être perpen- celles de A. A et B sont alignés en O car :
diculaire à (BD) sans que ABCD soit un losange : (– 2 ¥ (– 2) = 4 ¥ 1).
(AC) ^ (BD) est ici une condition nécessaire, mais non b. C’est faux dans ce cas : 2 ¥ 10 ≠ 3 ¥ 7.
suffisante.
Pour que l’algorithme soit juste, écrire par exemple : 42 a. K(4 ; 1) b. K(5 ; 3)
« ABCD est peut-être un losange » au lieu de « ABCD est
43 Medhi a oublié les parenthèses aux numérateurs.
un losange ».
44 Voir corrigé en fin de manuel.
36 Voir fichiers sur le site Internet www.didiermathx.com
1. Le triangle ATB semble être rectangle en T. 45 1. K(– 3 ; 0)
2. Deux angles consécutifs d’un parallélogramme sont 2. K est le milieu de [AB] et (BC) // (KP) donc (théorème
des milieux) P est le milieu de [AC] et P Ê ; ˆ .
supplémentaires : 3 7
Ë 2 4¯
gDAB + gABC = 180°
1 46 Le milieu de [EG] a pour coordonnées : (3 ; 1), celui
(gDAB + gABC) = 90° de [FH] aussi. Donc EFGH est un parallélogramme.
2
1 1
gDAB + gABC = 90°
47 Le milieu de [AD] a pour coordonnées : ÊË ; 3ˆ¯ ,
3
2 2
2
dTAB + dTBA = 90°
celui de [BC] a pour coordonnées Ê ; ˆ .
3 13
3. Le triangle ATB peut être isocèle en T dans le cas où Ë2 4 ¯
13
dTAB = dTBA, c’est-à-dire dTAB = dTBA = 45°. ABCD est alors 3, donc ABDC n’est pas un parallélogramme.
4
un rectangle. (Si ABCD est un rectangle, ATB est bien
isocèle en T). 48 Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com
1. On peut conjecturer que A¢B¢C¢D¢ est un parallélo-
37 M(4 ; 1), N(– 3 ; 2), P(– 3 ; 0), R(1 ; – 2), S(0 ; 3). gramme.
2. b. A¢(– 3 ; – 1), B¢(0 ; 0), C¢(1 ; 2), D¢(– 2 ; 1).
38 1. Le programme de gauche donne un segment
Le milieu de [A¢C¢] a pour coordonnées Ê –1 ; ˆ , celui
1
« oblique », celui de droite donne un segment horizontal, Ë 2¯
puis un segment vertical. de [B¢D¢] aussi. Donc A¢B¢C¢D¢ est bien un parallélo-
2. Voir fichiers sur le site Internet www.didiermathx.com gramme.

39 a. y = 3 b. – 3  x  – 1
Pour aller plus loin
40 D’après un théorème des milieux dans le triangle ADP :
a. 5 b. (A¢B¢) // (AB). De même (C¢D¢) // (CD).
y y
x=2 ABCD est un parallélogramme : (AB) // (CD).
4 On en déduit que (A¢B¢) // (C¢D¢).
3 3 On démontre de manière analogue que (A¢D¢) // (B¢C¢)
2 2
x ≥ 0 et y =1 49 1. C est le milieu de [EF].
1 1 2  xG 3  yG
2. a.  3 et  1 d’où G(4 ; – 1).
0 0 2 2
–1 1 2 3 4x 1 2 3 4 5 6 x b. [EF] et [GH] ont même milieu C, donc EGFH est un
parallélogramme.

142
50 1. K ÊË – 2 ; – ˆ¯
11 b. GH = 12 ; GK = 12 ; HK = 2 3 = 12. Donc GHK
6 est équilatéral.
2. K doit être le milieu de [PS], c’est-à-dire :
2  xS – 6  yS
 – , soit S Ê – 6 ; ˆ .
11 7 59 1. BD = 32 cm (= 4 2 cm).
 – 2 et
2 2 6 Ë 3¯
2. a. ABCD est un carré donc (AB) ^ (AD) et AB = AD.
51 1.
4 b. BD = 2.

3 c. Ces résultats ne sont pas contradictoires car BD
K (en cm) = 2 ¥ 4 (en cm) = 4 2 (en cm) (ou 32 , en cm).
2
A
1
60 1. MN = 10 ; MP = 5 ; PN = 15.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
MN + MP = 15 = PN, donc M, N et P sont alignés avec
M Π[NP].
2. Le point obtenu est le symétrique de A par rapport à
x  xA y  yA
K car  xK et  yK .
2 2 61 Demander les coordonnées xA, yA, xB, yB, xC, yC des
52 Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com points A, B et C.
Calculer c = (xB – xA)2 + (yB – yA)2.
53 Calculer b = (xG – xA)2 + (yC – yA)2.
Si b = c, alors afficher « ABC est isocèle en A ».
Q Sinon, afficher « ABC n’est pas isocèle en A ».
3
2
P C Pour aller plus loin
1
Demander les coordonnées xA, yA, xB, yB, xC, yC des
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 points A, B et C.
D –1
B
–2 Calculer a = (xB – xC)2 + (yB – yC)2.
R
Calculer b = (xC – xA)2 + (yC – yA)2.
–3
A Calculer c = (xB – xA)2 + (yB – yA)2.
–4
S Si a = b ou b = c ou c = a, alors afficher « ABC est isocèle ».
–5
Sinon, afficher « ABC n’est pas isocèle ».
1. Le milieu de [AC] a pour coordonnées (0 ; – 1), tout
comme celui de [BD]. 62 1. AB = 50 ; AD = 45 ; BD = 5 ;
2. b. xP = 2 ¥ (– 2) – 3 = – 7 et yP = 2 ¥ (– 1) – (– 3) = 1 AB2 = AD2 + BD2 ; ABD est rectangle en D.
P(– 7 ; 1). On trouve aussi : Q(– 4 ; 3) ; R(7 ; – 3) et S(4 ; – 5). AC = 65 ; CD = 20 .
AD2 + CD2 = AC2 ; ACD est rectangle en D.
c. Le milieu de [PR] a pour coordonnées : (0 ; – 1) et
celui de [QS] aussi. Donc PQRS est un parallélogramme. 2. BD + DC = 5  20  5  2 5  3 5
et BC = 45  3 5 .
54 a. AB = 169 = 13 b. AB = 20 = 5 3. Dans le triangle ABD rectangle en D
c. AB = 4 = 2 d. AB = 6,1 BD 5
cos fABD =  d’où fABD = fABC ª 71,6°.
AB 50
55 Manon a mal placé le carré dans (yB – yA)2. Dans le triangle ACD rectangle en D
CD 20
56 Voir corrigé en fin de manuel. cos gACD =  d’où fACD = fACB ª 56,3°.
AC 65
57 1. DE = 272 ; DF = 340 ; EF = 68 .
63 a.
2. DE2 + EF2 = 340 = DF2
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, DEF OA = 2 OB = 2 OC = 2,5 OD = 2 OE = 4,0045
est rectangle en D.
OA ≠ 2 B Œ 2 ,5 2 D Œ OE ≠ 2
58 a. GH = 45 ; GK = 45 ; HK = 90. A œ C œ E œ
GH = GK donc GHK est isocèle en G.
GH2 + GK2 = 90 = HK2, donc GHK est rectangle en G. b. 2  2 ; B Œ  ; 2 , 5  2 ; D Œ  ; E œ  ; A Œ  et
GHK est donc isocèle rectangle en G. C Œ .

Chapitre 10. Configurations planes. Repérage 143


64 WA  12 , 25  64  76 , 25
WB  56 , 25  20 , 25  76 , 5

1 3
72 1. K – ;
2 2 
2. KF = KD par définition du milieu d’un segment.
W A W B donc B œ .
49 81 130 121 9 130
KF    ; KE    .
65 1. WA  0  52  5 ; WB  16  9  5 4 4 4 4 4 4
K est équidistant de F, D et E.
WC  (– 5 )2  0  5 ; WD  9  16  5
3. a. On déduit que le triangle FED est rectangle en E.
WA = WB = WC = WD = 5
b. Son cercle circonscrit  est le cercle de diamètre [FD].
A, B, C et D appartiennent au cercle de centre W et de
rayon 5. 73 1. AB  20  2 5 ; BC  20  2 5 ;
2. AB  16  4  20 ; BC  1 9  10 AC  40  2 10 .
CD  64  16  80 ; AD  9  81  90 Le périmètre du triangle ABC est 4 5  2 10 .
AC  25  25  50 ; BD  49  49  98 .
2. Le périmètre du triangle KLM est 2 5  10 .
3. AB ¥ CD ¥ BC ¥ AD  20 ¥ 80  10  90
= 40 + 30 = 70. 74 1. Le milieu de [AC] et celui de [BD] ont les mêmes
AC ¥ BD  50 ¥ 98  4 900  70.
coordonnées : 21 ; 2.
66 1. AB  104 ; AC  32 ; BC  72 . ABCD est donc un parallélogramme.
32 + 72 = 104. 2. AB2 = 9 + 4 = 13 ;
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, ABC BC2 = 16 + 36 = 52 et AC2 = 49 + 16 = 65
est rectangle en C. 13 + 52 = 65, donc ABC est rectangle en B.
3. C Œ  3. ABCD est un parallélogramme ayant un angle droit
(en B). ABCD est un rectangle.
6 6
67 AireABCD = 2 + = 5 ou AireABCD = 8 + = 5
2 2
75 1. AB = 50 ; BC = 50
1 2
 
68 AireDEFG = 1 + ¥ 4 = 5 ou AireDEFG = 5 = 5
2
AB = BC donc ABC est isocèle en B.
2. K(1 ; 0)
2 ¥ 2 5 ¥1 3 ¥1
69 AireMNP = 5 ¥ 2 – – – 4 xD  2 x K – xB  x D  2 – 3  –1
2 2 2 3. Ì Ì donc D( – 1 ; – 6 )
ÓyD  2 y K – yD ÓyD  0 – 6  – 6
70 Voir corrigé en fin de manuel.
4. ABCD est un losange.
71 1. ABCD est un carré ; AB = AD et (AB) ^ AD : (A, B, D)
est orthonormé. 76 1. Les coordonnées du milieu de [AC] et du milieu
1 3 de [BD] sont les mêmes : (2 ; 1).
2. A(0 ; 0) B(1 ; 0) D(0 ; 1) C(1 ; 1) E(1 ; ) F( ; 1).
2 4 2. AC = BD = 40
5 5 25 5
3. AE = ; EF = ; AF = = . 3. ABCD est un parallélogramme ayant ses diagonales
4 16 16 4
de même longueur : ABCD est un rectangle.
5 5 25
AE 2  EF2     AF2
4 16 16
77 a. Puisque [AC] et [BD] ont même milieu K(2 ; – 1)
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, AEF
et AB = BC = 50, alors ABCD est un losange.
est rectangle en E.
b. ABCD est un quadrilatère quelconque.
c. Les coordonnées du milieu de [AC] et du milieu de
Pour aller plus loin
[BD] sont les mêmes : (0 ; 2). De plus, AB = BC = 58 et
b 3 58 + 58 = 116.
A(0 ; 0) B(a ; 0) D(0 ; b) C(a ; b) E(a ; ) F( a ; b)
2 4
b2 Par ailleurs, AC = 116 , alors ABCD est un carré.
AE  a  2
4 d. ABCD est un polygone « croisé » (ACBD est un rec-
a2 b2 tangle).
EF  
16 4
9 a2
78 1. Les sommets du tapis ont pour coordonnées :
AF   b2 (4 ; 5) ; (8 ; 16) ; (2 ; 13) et (6 ; 14).
16
AE 2  EF2 AF2 pour a et b quelconques (pour a2 ≠ b2). 2. Le tapis a pour longueur : 68 ¥ 0 , 3 m  0 , 6 17 m,
Ce résultat ne reste pas vrai si ABCD est un rectangle pour largeur : 17 ¥ 0 , 3 m  0 , 3 17 m,
(non carré). soit environ 2,47 m de long et 1,34 m de large.

144
3. Les côtés opposés du tapis ont la même longueur. AB2 + BC2 = 20 + 5 = 25 et AC2 = 25. On constate que
Et ses deux diagonales ont pour longueur 85 ¥ 0 , 3 m. AB2 + BC2 = AC2.
17 + 68 = 85 D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le
Le tapis est bien rectangulaire. triangle ABC est rectangle en B.

 4   4  G 34 ; 1 H0 ; 34 
1 1 Travail personnel
79 1. E ; 0 F 1 ; Pour les exercices 84 à 107 : voir corrigés en fin
2. Le milieu de [EG] et celui de [FH] ont les mêmes coor- de manuel.

 
1 1
données : ; et EF = FG =
losange.
2 2
10
16
. Aussi EFGH est un APPROFONDISSEMENT
108 1.

5 10 10 20 5
3. EG = et    ; EFGH est donc un carré. 5
4 16 16 16 4
4
80 1. a. A A C
2 3

2
K P M T B
1 1

B L C –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6
–1
–1 0 1
D A¢
b. B(– 1 ; 0). –2

   
1 1
c. M ; 1 et K – ; 1 .
2 2
2. M¢ pourrait être l’image de M par une symétrie
axiale.
13
d. CK = BM = . 3. OM = OM¢ = x 2  y 2
4
2. Le symétrique de B par rapport à la droite (AL) est C TM = TM¢ = ( x – 1)2  ( y – 1)2 .
(car ABC est isocèle en A).
4. (OT) est la médiatrice de [MM¢].
Le symétrique de A par rapport à (AL) est A.
Le symétrique de C par rapport à (AL) est B. 5. La transformation géométrique, qui associe à tout
Le symétrique de K, milieu de [AB], par rapport à la droite point M le point M¢, est la symétrie axiale d’axe (OT).
(AL) est le milieu du symétrique de [AB], soit M, milieu de
109 1. (– 4 ; 1) ; (– 4 ; 2) ; (– 4 ; 3) ; etc.
[AC].
Le symétrique de [CK] est donc [BM]. 2. Les points de coordonnées (1 ; 2) ; (– 2 ; – 5) ; (– 5 ; 2)
Par « conservation des longueurs » : CK = BM. et (– 2 ; – 1) semblent appartenir au cercle tracé en vert.
3. A est le point de coordonnées (– 2 ; 2).
81 1. On ne peut pas savoir. Tous les points de la droite tracée en rouge ont pour
2. On ne peut pas savoir. abscisse – 4.
Tous les points du cercle tracé en vert ont leurs
3. On ne peut pas savoir.
coordonnées (x ; y) qui vérifient (x + 2)2 + (y – 2)2 = 9.
4. Oui. Autrement dit le cercle C est le cercle de centre A et de
rayon 3.
82 • Si K milieu de [AB], alors : KA = KB ; K appartient à
la médiatrice de [AB]. AK + KB = AB.
Pour aller plus loin
• Si K appartient à la médiatrice de [AB], alors KA = KB. Si
K appartient à la médiatrice [AB], alors le triangle AKB Les coordonnées des points d’intersection de la droite et
est isocèle en K. du cercle sont les points de coordonnées (– 4 ; 2 – 5) et
• Si KA = KB, alors K appartient à la médiatrice de [AB]. Si (– 4 ; 2 + 5).
KA = KB, alors le triangle AKB est isocèle en K.
• Si le triangle AKB est isocèle en A, alors KA = KB et K
110 A. 1. D C
F J
appartient à la médiatrice de [AB].

83 Paul a écrit l’égalité AB2 + BC2 = AC2 alors qu’il ne A B


sait pas qu’elle est vraie. E
Autre rédaction : (voir exercice résolu 4).

Chapitre 10. Configurations planes. Repérage 145


2. CIJ peut sembler équilatéral (cependant, la fenêtre b. Dans le triangle AEB rectangle en A :
« Algèbre » de Geogebra indique que si JC = IC, IJ < JC). AB x
tan sAEB = 
3. a. ABCD est un carré : (A, B, D) est orthonormé. AE e

 
Dans le triangle BCD rectangle en C :
1 1
b. A(0 ; 0) B(1 ; 0) D(0 ; 1) C(1 ; 1) O ; CD 1
2 2 tan fCBD = 
2 Ê 2 ˆ Ê 2ˆ BC y
AO = donc IÁ ; 0˜ et J Á 0 ; ˜.
2 Ë 2 ¯ Ë 2 ¯ x 1
dAEB = fCBD donc  ou encore e = xy.
5 e y
CI2 = – 2
2
5 112 1. Le polygone rouge semble être un octogone
CJ2 = – 2
2 régulier.
IJ2 = 1
2
On en déduit que CIJ est isocèle en C, mais n’est pas 2. a. Les rayons des quatre cercles sont égaux à .
2
équilatéral. Ê 2 ˆ Ê 2 ˆ Ê 2ˆ
b. HÁ1– ; 0˜ K Á ; 0˜ Q Á 0 ; 1– ˜
Le triangle CIJ ainsi construit n’est donc pas solution du Ë 2 ¯ Ë 2 ¯ Ë 2 ¯
problème posé.
2 Ê 2ˆ
c. HK  – Á1– ˜  2 –1
B. 3. • Par construction AE = AF et OE = OF donc (AO) 2 Ë 2 ¯
est la médiatrice de [EF], ou E et F sont symétriques par 2 2 2
Ê 2ˆ Ê 2ˆ Ê 2ˆ
rapport à (AO). A, O, C sont alignés donc (CE) et (CF) sont HQ 2  Á1– ˜  ÁË1– ˜  2 ÁË1– ˜
Ë 2 ¯ 2 ¯ 2 ¯
symétriques par rapport à (AC).
Ê 2ˆ
• ABCD est un carré donc (AB) et (AD) sont symétriques donc HQ = 2 Á1–
Ë ˜  2 – 1.
2 ¯
par rapport à (AC).
Conclusion : HK = HQ.
• I et J, comme points d’intersection respectifs de (CE) et
(AB), et de (CF) et (AD), sont donc symétriques par rap- 3. Par symétries successives par rapport aux 4 axes de
port à (AC). symétrie du carré, on obtient à la fois l’égalité des lon-
gueurs et l’égalité des angles du polygone HKNMTSPQ.
4. • AOE est équilatéral, donc fEOA = 60°.
AOF est équilatéral, donc fAOF = 60°.
Donc fEOF = fEOA + fAOF = 120°. 113 F
• C, E, F appartiennent au cercle de centre O (passant
1
par A) donc sECF = dEOF = 60°.
2
On en déduit que oICJ = sECF = 60°.
Conclusion : • I et J sont symétriques par rapport à (AC), D C
donc IC = JC.
• oICJ = 60°. Donc CIJ est un triangle isocèle ayant un O
angle de 60°.
Donc CIJ est équilatéral. Le triangle CIJ ainsi construit
est solution du problème posé. A B E

111 1. b. Conjecture : AE = x ¥ y. 1. a. OEF semble être un triangle rectangle isocèle en O.


2. B(x ; 0) et E(0 ; e). b. On choisit le repère orthonormé (A, B, D).
a. C(x + y ; 0) et D(x + y ; 1).
1 1
 
Dans ce repère : O ; , E(2 ; 0) et F(1 ; 2).
2 2
b. D’après le théorème de Pythagore appliqué au 5
OE2 = = OF2 et EF2 = 5.
triangle EBD. 2
5
ED2 = EB2 + BD2 On constate bien que OE = OF = et que
2
(x + y)2 + (e – 1)2 = (x 2 + e 2) + (y 2 + 1) OE2 + OF2 = EF2.
x2 + 2xy + y2 + e2 – 2e + 1 = x2 + e2 + y2 + 1 Autrement dit : OEF est un triangle rectangle isocèle en O.
1 5 5
2xy – 2e = 0 soit e = xy. 2. L’aire de OEF est ¥ u.a. (unité d’aire), soit u.a., si
2 2 4
3. a. Dans le triangle AEB rectangle en A, donc dAEB +
on choisit comme u.a. l’aire du carré ABCD.
dABE = 90°, A, B et C sont alignés et dEBD = 90°.
dABE + 90° + fCBD = 180°
dABE + fCBD = 90°
On en déduit que sEAB = fCBD.

146
F 117
4 B
3
H
2
D C
G 1
A
O –5 –4 –3 –2 –10 1 2 3 4
K –1
–2
A B E –3
–4 C

1. a. CA = CB = 80, donc ABC est isocèle en C.


b. Soit M le milieu de [AB], H(– 2 ; 2). ABC étant isocèle
H en C, (CM) est la hauteur issue de C du triangle ABC.
AB ¥ CM
Il suffit donc pour construire une figure dont l’aire est le L’aire du triangle ABC est : soit en unité d’aire :
2
quintuple de celle du carré ABCD de construire 4 triangles
32 ¥ 72 4 2 ¥ 6 2
de même aire que OEF, en construisant les symétriques   24
2 2
de C par rapport à D, et de D par rapport à A. Le AC ¥ BK
2. L’aire du triangle est aussi égale à : si on
quadrilatère obtenu est bien un carré (côtés de même 2
longueur et angles droits). désigne par K le pied de la hauteur issue de B. Donc :
24 ¥ 2 48 12 5
BK   
114 1. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com 80 80 5
2. Quand M décrit le segment [AB], K semble décrire un 118 1. K(0 ; 1)
segment parallèle à (AB). 2. AB = BC = AC = 104 (ABC est équilatéral).
3 Ê1 3 ˆ Ê1 3 ˆ AC ¥ BK
3. a. h  c CÁ x ; x ˜ E Á ( 1 x ) ; ( 1– x )˜ L’aire du triangle ABC est : soit en unité d’aire :
2 Ë2 2 ¯ Ë2 2 ¯ 104 ¥ 78
2
Ê1 1  26 3
3ˆ 2
b. K Á  x ; ˜
Ë4 2 4 ¯
119 1. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com
c. x Π[0 ; 1]
a. On constate que la somme s reste constante.
K décrit le segment porté par la droite d’équation y =
3 AB ¥ MD
2. a. aire(AMB) =
4 2
ayant pour extrémités les points d’abscisses
1 3
et . BC ¥ ME
aire(BMC) =
4 4 2
K décrit le « segment des milieux » d’un triangle équilaté- CA ¥ MF
ral de côté [AB]. aire(CMA) =
2
b. Soit h la hauteur du triangle ABC,
115 1. a. On reçoit comme message final : « O appar- AB ¥ MD BC ¥ ME CA ¥ MF c ¥ h
  
tient à la droite d ». 2 2 2 2
b. D1 et D2 représentent les distances respectives de A soit c ¥ (MD + ME + MF) = c ¥ h
et de B à O. ou encore MD + ME + MF = h (c ≠ 0).

c. d est la médiatrice de [AB]. 120 Aire(ABC) = Aire(IAB) + Aire(IBC) + Aire(IAC)


AB ¥ IP BC ¥ IQ CA ¥ IR
2. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com   
2 2 2
116 1. a. OM2 = x2 + y2 ; OM¢2 = x¢2 = x¢2 + y¢2 ; Or IP = IQ = IR = r
1
MM¢2 = (x¢ – x)2 + (y¢ – y)2. Donc Aire(ABC) = r (AB + BC + CA) = r ¥ p.
2
b. Les droites (OM) et (OM¢) sont perpendiculaires si et 121 D L C
seulement si OM2 + OM¢2 = MM¢2. C’est-à-dire si et seu-
E
lement si xx¢ + yy¢ = 0.
K S
2. a. (OA) et (OB) sont perpendiculaires.
b. (OA) et (OB) ne sont pas perpendiculaires.
A
c. (OA) et (OB) sont perpendiculaires. B

Chapitre 10. Configurations planes. Repérage 147


(AL) et (CK) sont deux médianes du triangle ACD. 1
(K décrit le segment ayant pour extrémités les milieux
E, point d’intersection de (AL) et (CK) est donc le centre 2
de gravité de ACD. de [AB] et [AC]).
S est le milieu de [AC], donc (SD) est la troisième médiane
du triangle ACD et passe par E. 125 a. Dans le repère (A, B, C) : B(1 ; 0) C(0 ; 1)
S est le milieu de [BD], donc D, S et B sont alignés. M 21 ; 0 N 0 ; 21 Q  41 ; 41 P 21 ; 21 donc le milieu
de [AP] a également pour coordonnées  ; .
Conclusion : D, E, S et B sont alignés.
1 1
122 4 4
E Conclusion : Q est le milieu de [AP].
b. • N est le milieu de [AC] et P est le milieu de [BC].
D C Donc (NP) // (AB).
• M est le milieu de [AB] et P est le milieu de [BC].
S Donc (MP) // (AC).
L • M Œ (AB) et N Œ (AC) donc (NP) // (AM) et (MP) //
A
B (AN). AMPN a ses côtés opposés parallèles deux à deux,
donc AMPN est un parallélogramme.
F
• Les diagonales d’un parallélogramme se coupent
1. S, C, E et S, B, F sont alignés dans le même ordre. en leur milieu, donc Q, milieu de [MN], est aussi le milieu
1 1 SC 1
SC = AC et AC = CE ; donc SC = SE ou  de [AP].
2 3 SE 3
1 1 SB 1
SB = DB et DB = BF ; donc SB = SF ou  126 1. P semble être le milieu de [DE] et de [AB].
2 3 SF 3
Dans le triangle CDE : B est le milieu de [CE] d’une part,
D’après la réciproque du théorème de Thalès,
(AB) // (CD) et P Œ (AB) d’autre part, donc P est le milieu
les droites (CB) et (EF) sont parallèles.
de [DE].
2. Dans le triangle AEF, C est le milieu de [AE] et (CB) // (EF). De plus BE = BC = AD et (AD) // (BC), donc DAEB est un
D’après un des théorèmes des milieux, parallélogramme.
K est le milieu de [AF]. Les diagonales de DAEB se coupent en leur milieu donc
3. Dans le triangle ACF, (SF) et (CK) sont deux médianes. P, milieu de [DE], est aussi le milieu de [AB].
Donc leur point d’intersection B est le centre de gravité 2. Aucun angle droit n’est intervenu dans la démons-
du triangle ACF. tration, seules des propriétés de parallélisme et des
4. (AB) est la troisième médiane du triangle ACF : elle égalités de longueurs ont été utilisées. Le résultat reste
coupe donc [CF] en son milieu L. vrai si ABCD est un parallélogramme.

123 127 Dans le triangle ABD, K est le milieu de [AD] et L est


D P C
le milieu de [AB], donc (KL) est parallèle à (BD).
Dans le triangle ABO, L est le milieu de (AB), (KL) // (BD),
S T
S Π(KL) et O Π(BD), donc S est le milieu de [AO] (ou
L 1
K AS = AC).
4
A B
128 Avec repère : dans un repère orthonormé (O ; B, J)

  1 1
B(1 ; 0) C(1 ; 1) D(0 ; 1) T ;
2 2
Ê 1 3ˆ Ê 1
A(– 1 ; 0) B(1 ; 0) D Á ;
Ë 2 2 ˜¯ ÁË 2
E ;–

˜
2 ¯
1
      
K ; 0 L 1;
2
1
2
1
P ;1 S0;
2
1
2
DE = AD = AE = 3 ; donc ADE est équilatéral.
Sans repère :
124 1. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com • D est un point de la médiatrice de [OB], donc DO = DB.
3. Le point K semble décrire un segment parallèle à • D Œ  d’où DO = OB donc DOB est équilatéral.
[BC]. • De même, EOB est équilatéral.
1 1
4. a. x appartient à [0 ; 1]. • fDAE = gDOE = ¥ 60° ¥ 2 = 60°.
2 2
b. K
x 1
;
2 2   • E est le symétrique de D par rapport à [AB] ;
donc AD = AE.
c. K décrit le segment porté par la droite d’équation Conclusion : ADE est un triangle isocèle ayant un angle
1
y = ayant pour extrémités les points d’abscisses O et de 60°. ADE est équilatéral.
2

148
129 English corner
J
4
C B 133 point/intersecting/origin/coordinate/coordinates
3
134 AB2 = AC2 = 8 – 4 2
2 BC2 = 16 – 8 2
ABC est un triangle isocèle rectangle en A.
1
D A I 135 B
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
J
–1
A
Dans le repère (O, I, J), pour des raisons de symétrie :
1
si A(x ; 0), B(x ; 2x) et x2 + (2x)2 = 1(x > 0) d’où x = . b
5
8
Le côté du carré jaune et donc cm ª 3 , 6 cm . I
5
130 M2010(503 ; 503) car 2010 = 4 ¥ 502 + 2.
C
131 Un segment ayant pour extrémités 2 points, dont O
au moins une des deux coordonnées n’a pas la même
parité, a un milieu qui « ne tombe pas » sur un nœud du 5 8
A et B ne sont pas sur la même droite car (25 ≠ 24).
quadrillage. 3 5
C’est possible avec 3 ou 4 points, mais impossible avec La droite (AB) coupe l’axe des ordonnées au point C
5 points. d’ordonnée 0,5.
L’aire de AOB est donc égale à :
132 0,5 ¥ 3 0,5 ¥ 5
Aire(COB) – Aire(COA) = –  0 , 5.
2 2
Aire(AOB) 1
L’aire de IAJ =  .
4 8

4r

4r
3r
r ?
r

La longueur manquante est 4r. On a donc 9r = 27. Le


rayon du cochonnet est donc 3 cm, et celui de la boule
12 cm.

Chapitre 10. Configurations planes. Repérage 149


Géométrie
dans l’espace 11
Pour reprendre contact
1 Les figures 1 et 5 sont des patrons de parallélépipèdes rectangles.
2 a. Le solide représenté en vert est une pyramide à base triangulaire (ou un tétraèdre). Le solide représenté en rose
est un prisme à base triangulaire.
b. ABC est un triangle rectangle en B, EGH est un triangle rectangle en H, (si le solide représenté est un cube, ces deux
triangles sont également isocèles) et AFC est équilatéral.
3 a. HGJI est un rectangle.
b. IM < OM (car OM2 = IM2 + OI2).
4 a. Une pyramide de base carrée de côté 3 cm et de hauteur 2 cm a pour volume 6 cm3.
b. Un cylindre de rayon 5 cm et de hauteur 4 cm a pour volume 100p cm3.

Activité 1. Deux solides en un


1. a. Le solide S1 est un prisme. Il a 5 faces.
b. Le solide S1 a deux faces triangulaires, et trois faces rectangulaires.
c.

I J

E F 3 cm

4 cm

L 7 cm K

150
2. Le solide S2 a 7 faces.
I1 J1
1 cm
H G

6 cm

D 7 cm C

4 cm

A B
2 cm
L K

5 cm

I2 J2

Activité 2. Calculs de volumes


Volume 1 : 4,5p cm3 – Volume 2 : 9 cm3 – Volume 3 : 6 cm3 – Volume 4 : 3 cm3 – Volume 5 : 1,5p cm3 – Volume 6 : 3 cm3.

Activité 3. Du dessin à l’espace


1. Largeur : 3 (cm) ; épaisseur : 0,6 (cm) ; longueur : 5,4 (cm).
2. Cet objet comporte 4 branches.
3. Certaines des conventions utilisées dans la perspective cavalière ne sont pas respectées.

Activité 4. Du solide à l’espace


1. a. [AB], [GH], [IJ] et [LK].
b. [JG] et [BC].
c. L’arête [KJ] du solide ne coupe ni l’arête [CG], ni l’arête [BC].
d. Dans l’espace, les droites (KJ) et (CG) sont sécantes, tout comme les droites (KJ) et (BC).
e. Dans l’espace, les droites (LI) et (CG) ne sont pas sécantes.
2. a. BCJJK et ADHIL.
b. La face BCJJK et la face ABKL sont sécantes ; leur intersection est le segment [BK].
c. Le plan (BCG) et le plan (ABK) sont sécants ; leur intersection est la droite (BK).
3. a. La droite (LK) est parallèle au plan (ABC), tout comme la droite (AB).
b. La droite (LI) n’est pas parallèle au plan (ABC), alors que la droite (AC) et la droite (IG) le sont.

TP 1. La pyramide du Louvre
1. E

A
B

O
C D

2. La hauteur de la pyramide sur le patron sera 6 cm. On doit utiliser comme échelle 1/350.

Chapitre 11. Géométrie dans l’espace 151


3. D C

O
6 cm

A
A 10 cm B O

4. Le volume de la pyramide est 8 575 m3.


2450
B. 1. AC = 2450 m = 35 2 m ; AO = m = 17,5 2 m
2
2. AE = 1053 , 5 m ª 32 m
3. La hauteur d’une face latérale de la pyramide est : 747 , 25 m ª 27 m.
1
La superficie de verre nécessaire pour construire la pyramide est : ¥ 35 ¥ 747 , 25 ¥ 4 m2, soit environ 1 914 m2.
2
TP 2. Calculer des volumes
1. Le côté du cube est 2 cm. Son volume est 8 cm3.
2. Le volume d’eau versée dans le cylindre est (2pr2 – 8) cm3.
8
3. 1,36pr2 = 2pr2 – 8 ou r2 = . On en déduit : r ª 4 cm (au mm près).
0 , 64
TP 3. Positions relatives
A. a. Fausse b. Fausse c. Fausse d. Vraie e. Fausse f. Vraie
B. Voir fichiers sur le site Internet www.didiermathx.com
C. 2. Le point T semble aligné avec les points A et C.
3. Les droites (IL) et (AC) appartiennent au plan (AEC). Elles ne sont pas parallèles, donc elles sont sécantes en T. Le plan
(AEC) et le plan (ABC) étant sécants suivant la droite (AC), T est le point d’intersection de la droite (IL) et du plan (ABC).

TP 4. En sortant du solide
Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
A. IJK semble être rectangle en J.
B. 1. P est aligné avec E et F (et I et J) : la droite (IJ) n’est pas parallèle au plan (HEF) I n’appartenant ni à (HEF) ni à (ABC),
elle est sécante au plan (HEF) en un point P.
Les points I, J, E et F étant coplanaires car ils appartiennent tous au plan (ABF), les droites (IJ) et (EF) sont coplanaires.
Dans le plan (ABF), (IJ) et (EF) ne sont pas parallèles car la parallèle à (EF) passant par I est (AB) et J n’appartient pas à
(AB). Donc (IJ) et (EF) sont sécantes en P.
2. b. Dans le plan (ABF) :
P appartenant à (EF), (PE) // (IB) (propriété du cube).
P appartenant à (IJ), (PI) // (EB) (théorème des milieux appliqué dans le triangle ABE).
IPEB a ses côtés opposés parallèles deux à deux, IPEB est donc un parallélogramme.
On en déduit que IP = EB = 4 2 cm.
1 1
c. Par un théorème des milieux appliqué dans le triangle ABE, IJ = EB, soit IJ = IP.
I, J, P étant alignés, on en déduit que J est le milieu de [IP]. 2 2

3. a. En raisonnant d’une manière analogue dans le plan (EFG), on démontre que EPKG est un parallélogramme et que
KP = EG = 4 2 cm.
b. AIKH est un quadrilatère non croisé contenu dans le plan (ABG) car (AI) // (HK), toutes les deux étant parallèles à (EF).
De plus, AI = HK car I est le milieu de [AB], K est le milieu de [HG], et AB = HG. On en déduit que AIKH est un parallélo-
gramme et que IK = AH = 4 2 cm.
4. KP = PI = IP = 4 2 cm ; KPI est équilatéral. J étant le milieu de [IP], (KJ) est la médiatrice de [IP] :
IJK est donc rectangle en J.

152
TP 5. Intersections de plans
2. W appartient au plan (DCG) parallèle au plan (ABF), et distinct de (EBF).
3. V et W sont deux points communs à (BCG) et à P. (BCG) et P sont donc sécants suivant la droite (VW).
4. U et V sont deux points communs à (ABF) et à P. (ABF) et P sont donc sécants suivant la droite (VW).
5. a. W est un point commun à P et à (DCG).
b. (ABF) et (DCG) étant parallèles, l’intersection de P avec (DCG) est la parallèle à (UV) passant par W et qui coupe (HG)
en un point X.
6. La section du cube par le plan P est le quadrilatère UVWX.
H X
G

E
F
U

D W

C
V
A
B

Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE ENTRAINEMENT


1 a. 8 b. 27 c. 64 d. 125 15 a. b. c.

2 a. 3,7 ¥ 10 = 37 b. 7,5 ¥ 6 = 45

3 a. 20 b. 5 c. 4 d. 36

4 a. Volume d’un cylindre b. Aire d’un triangle


c. Volume d’une boule d. Aire d’un disque

5 125 cm3 17 1. Non 2. On ne peut pas savoir. 3. On ne peut


pas savoir. 4. Non
6 156 cm3
18 H G
7 Le volume de l’armoire est supérieur à 1 m3 2,1 cm
(2 ¥ 0,5 ¥ 1,2 = 1,2). J
E F
8 1 m3 = 1 000 dm3 ; 1 m3 = 1 000 000 cm3.

9 1 m3 = 1 000 L ; 1 cm3 = 1 mL.


D
10 Le bassin peut contenir 120 000 L. C

2,8 cm
11 Le volume du nouveau récipient est 48 m3.
40°
12 2,50 m3 (0,6 ¥ 0,6 ¥ p ª 1) A 4 cm B

13 Le récipient conique ne peut pas contenir 1 L car


52 ¥ p ¥ 30 : 3 = 250 p < 1 000.
1
14 Le volume de la pyramide de BEFG est V .
6

Chapitre 11. Géométrie dans l’espace 153


19 H G 26 1. ACH est un triangle équilatéral.
3 cm
1,5 cm J
E F
C
B

A
D C D H1
2 cm
H2
60°

A 4 cm B 2. Le tétraèdre ADCH a 3 faces qui sont des triangles


rectangles isocèles (ADH, HDC et ADC) et une face
20 a. b. c. (ACH) qui est un triangle équilatéral.
3. L’aire du triangle ADH est 4,5 cm2. Le volume du
tétraèdre est donc 4,5 cm3.

27 1. A 7 cm B
ou
4 cm
21 a. b.
D H C

2. BH = 32 cm = 4 2 cm ª 5,7 cm

28 1.

250 cm 200 cm

22 a. A b. A 300 cm
3 ¥ 0 ,5
C
2. A  ( 4  3 ) ¥ 2 ¥ 2  ¥ 2 - 2 , 2 ¥ 2  25,1
C 2
L’aire des parois latérale sans la porte est 25,1 m2.
B B 3 ¥ 0 ,5
3. V  ( 3 ¥ 2  ) ¥ 4  27
D D 2
Le volume du garage est 27 m3.
23 C D 4. A¢ = 1, 52  0 , 52 ¥  4  0 , 5  0 , 3 ¥ 2  15 ,1º
L’aire du toit est 15 m2 au m2 près.
B E
29 Voir corrigé à la fin de manuel.

30 1. Chacune des faces est un triangle équilatéral


A F (voir le site Internet www.didiermathx.com)

24 A 3 ; B 1 ; C 4 ; D 2. 2.
25 Il existe 11 patrons non superposables d’un cube.
4 cm

3. Les 3 angles sont égaux à 60°.

154
31 1. 35 D’après le théorème de Thalès appliqué au
IJ EI 27
2 cm triangle ABE,  , soit IJ = cm.
AB EA 7
4 cm × pª12,57 cm 1 27

 ¥ ¥3¥ 6
2 7
8 cm 243
Le volume de EIJHLK est égal à cm3.
7
36 1. GD = 32 cm = 4 2 cm. Le périmètre de BDG
est 12 2 cm.
2. GK = 2 6 cm. L’aire de BGD est 8 3 cm2.
3. L’aire de CDG est 8 cm2. Le volume du tétraèdre
3. L’aire latérale de la boîte est 40p cm2 et son volume 32
CBGD est cm3.
est 40p cm3. 3
Aire de la boîte = Aire du rectangle. 4. La hauteur issue de C dans ce tétraèdre est
4
 = 2 ¥ pr2 + 2pr ¥ h = pr2 (r + h) cm ª 2,3 cm au mm près.
= p ¥ 22 (2 + 8) = 40p. 3

= pr2 ¥ h = p ¥ 22 ¥ 8 = 32p.
37 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
32 1. S M n’appartient pas au plan (ACD) : les points M, N et P
ne sont pas alignés.

38 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com


7 cm 1. a. (AB) et (DC) sont parallèles.
b. (AB) et (HG) sont parallèles.
c. (AB) et (BC) sont sécantes en B.
d. (AB) et (CG) ne sont pas coplanaires.
A T
2 cm 2. a. (AG) et (EFG) sont sécants en G.
1 b. (EG) et (EFG) sont parallèles, la droite (EG) est conte-
2.
 ¥ 4 p ¥ 72 – 22
3 nue dans le plan (EFG).
Le volume du cône est égal à 4 p 45 cm3, soit c. (CG) et (EFG) sont sécants en G.
28,099 cm3 au mm3 près.
d. (AB) et (EFG) sont parallèles.
3. a. (ABC) et (EFG) sont parallèles.
Pour aller plus loin
b. (ABC) et (CDA) sont confondus.
102,85°
7 cm c. (AEH) et (DHG) sont sécants suivant la droite (DH).
d. (AEG) et (CGH) sont sécants suivant la droite (CG).

39 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com


2 cm a. (EB) et(AC) ne sont pas coplanaires car C Π(ABE).
b. (HM) et(DB) ne sont pas coplanaires car H œ (ABC).

4 4
33 1.
 ¥ p r 3  p ¥ 353 40 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
3 3
a. (MN) et (AC) sont coplanaires, et dans la position
p
Le volume du cône est égal à 171 500 ¥ cm3, soit dessinée de M et de N, elles sont sécantes.
3
179 594 cm3 au cm3 près. b. (BF) et(HM) ne sont pas coplanaires car H œ (ABF).
2. a. Le rayon du cône est 21 cm. 41 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
1 1
b.
 ¥ p r 2 ¥ h  ¥ p ¥ 212 ¥ 28 . 2. Les points I, J, K et L semblent coplanaires, IJKL
3 3
semble être un trapèze.
Le volume du cône est égal à 4 116p cm3, soit 12 931 cm3
au cm3 près. c. (IJ) est une médiane du rectangle ABCD et (LK) est
une droite des milieux du triangle ADS.
34 Voir corrigé à la fin du manuel. Ces deux droites sont parallèles à la droite (AD).

Chapitre 11. Géométrie dans l’espace 155


Or, si deux droites sont parallèles à une même troisième, Par le théorème du toit, la droite d’intersection des
elles sont parallèles entre elles. plans (AEH) et (FBC) est parallèle à (BC).
(LK) est donc parallèle à (IJ).
1
De plus, dans le triangle ADS, LK = AD, et dans le 46 1. Les droites (EF) et (BD) sont contenues dans le
rectangle ABCD, IJ = AD. 2 plan (ABD). N’étant pas parallèles, elles sont sécantes en
1 un point I.
On en déduit que LK = IJ.
2 Les droites (EG) et (BC) sont contenues dans le plan
3. T est le point d’intersection des droites (JK) et (LI).
(ABC). N’étant pas parallèles, elles sont sécantes en un
42 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com point J.
Les droites (FH) et (CE) sont dans le plan (ACE). H n’étant Les droites (FG) et (CD) sont contenues dans le plan
pas le milieu de [AE], elles ne sont pas parallèles. Elles (ACD). N’étant pas parallèles, elles sont sécantes en un
sont donc sécantes. point K.
2. a. I, J et K appartiennent aux plans (EFG) et (BCD). En
43 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com particulier, (EFG) et (BCD) sont sécants.
1. a. (BG) et (CF) sont sécantes au centre du rectangle b. L’intersection de ces deux plans est la droite (IJ).
BCGF.
c. On en déduit que les points I, J et K sont alignés.
b. (CG) et (BD) ne sont pas coplanaire car G œ (ABC).
c. (AE) et (BF) sont sécantes. 47 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
d. (AH) et(CD) ne sont pas coplanaires car H œ (ABC). 1. ABFE est un carré et I est le milieu de [AE] : (AI) // (BF)
1
2. ABCD est un rectangle (BC) // (AD) et BC = AD. De et AI = BF.
2
plus, AEHD est un rectangle : (EH) // (AD) et EH = AD.
FBGC est un carré et L est le milieu de [CG] : (CL) // (BF)
On en déduit que (BC) // (EH) et que BC = EH : les points 1
et CL = BF.
B, C, E et H sont coplanaires, et le quadrilatère BCHE non 2
croisé est alors un parallélogramme. Par suite, les On en déduit que (AI) // (CL) et que AI = CL, donc les
droites (EB) et (CH) sont parallèles. points A, I, L et C sont coplanaires, et le quadrilatère
AILC non croisé est alors un parallélogramme.
44 a. (HG) et (ABC) sont parallèles car (HG) est
parallèle à (CD) contenue dans (ABC). 2. Dans le plan (ABC), par un théorème des milieux
appliqué au triangle ABC, (JK) // (AC).
b. (EC) et (ABD) sont sécants en C.
3. Dans le plan (ACG), AILC étant un parallélogramme,
c. (EB) et (DCG) sont parallèles car (EB) est parallèle à
(LI)// (AC).
(HC) contenue dans (DCG).
Comme (JK)// (AC) d’après 2, on en déduit que les
d. AD) et (BCF) sont parallèles car (AD) est parallèle à droites (JK) et (LI) sont parallèles.
(BC) contenue dans (BCF).
4. Les droites (JK) et (LI) étant parallèles, les points I, J, K
45 1. a. (ABC) et (CFG) sont sécants suivant la droite et L sont coplanaires, et donc les droites (IJ) et (KL) sont
(BC). coplanaires. Dans le plan (IJK), les droites (IJ) et (KL) ne
sont pas parallèles car le point d’intersection de la
b. (EFG) et (ABC) sont parallèles car les droites (EF) et
parallèle à (IJ) passant par L et du plan (ABC) appartient
(FG) sécantes en F sont respectivement parallèles aux
à (CD) et non à (BC) : les droites (JK) et (LI) sont donc
droites (AB) et (BC) sécantes en B.
sécantes en un point M.
c. (ABF) et (DCG) sont parallèles car les droites (AB) et
5. La droite (IJ) est contenue dans le plan (ABF). La
(BF) sécantes en B sont respectivement parallèles aux
droite (LK) est contenue dans le plan (FBC).
droites (DC) et (CG) sécantes en B.
Leur point d’intersection M appartient donc à la fois aux
d. (AEF) et (BCD) sont sécants suivant la droite (AB). plans (ABF) et (FBC). Donc M appartient à la droite d’in-
2. a. Dans le plan (AEF), les droites (AE) et (BF) sont tersection de ces deux plans c’est-à-dire à la droite (BF).
sécantes en un point K.
K appartient aux deux plans distincts (AEH) et (FBC), qui 48 (ACH) et (BEG) sont parallèles car les droites (AC)
sont donc sécants. et (CH) sécantes en C sont respectivement parallèles
aux droites (EG) et (BE) sécantes en E.
b. Les droites (AD) et (BC) sont parallèles. (AD) est
contenue dans (AEH) et (BC) est contenue dans (FBC). 49 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
Les plans (AEH) et (FBC) sont sécants. et voir corrigé à la fin du manuel.

156
50 1. L’intersection de ABFE avec (TSP) est (SP). L’intersec-
tion de CGHD avec (TSP) est la parallèle à (SP) passant
H par T.
G
R
E 2. (SP) et (FB) sont coplanaires. Dans le plan (ABF), (SP)
L et (FB) ne sont pas parallèles car la parallèle à (FB) pas-
F
D T sant par S est (EG) et P n’appartient pas à (AE). (SP) et
(FB) sont donc sécantes en un point V.
C
3. T et V font partie de la face FBCG, appartenant au
A
B plan (TSP) : la section de la face FBCG par (TSP) est donc
Les points A, C, R, L sont coplanaires car ils appartiennent le segment [TU] de la droite (TV) contenu dans la face
tous au plan (ACG). Les droites (AC) et (RL) sont donc FBCG.
coplanaires. Dans le plan (ACG), (AC) et (RL) ne sont pas 4. La section du cube par le plan (TSP) est le quadrila-
parallèles car la parallèle à (AC) passant par R est (EG) et tère STUP.
G n’appartient pas à (RL).
Pour les exercices 58 à 81 : voir les corrigés en
Donc (AC) et (RL) sont sécantes en un point T.
fin de manuel.
Alors la droite (RL) et le plan (ABD) ont le point T en
commun. R n’appartient pas à (ABD), aussi la droite (RL)
APPROFONDISSEMENT
n’est pas contenue dans le plan (ABD), elle est donc
sécante au plan (ABD) au point T. 82 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
51 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
3. (IJK) et (BCD) sont parallèles car les droites (IJ) et (JK)
sécantes en J sont respectivement parallèles aux droites
(BC) et (CD) sécantes en C.
4. Les points I, K, B, D sont coplanaires car ils appartien-
nent au plan (ABD). Les droites (IK) et (BD) sont donc
coplanaires. (IK) est la droite d’intersection des plans
(IJK) et (ABD). (BD) est la droite d’intersection des plans 1 4 1 4
(BCD) et (ABD). Les plans (IJK) et (BCD) étant parallèles, 83 1. Vigloo  ¥ p r 3  ¥ p ¥ 23 ; 16,755m3 .
2 3 2 3
ils coupent le plan (ABD) selon des droites parallèles, 1 1
2. a. Vtipi  ¥ p ¥ r ¥ h  ¥ p ¥ 2 2 ¥ 4 ; 16,755m3.
2
donc (IK) et (BD) sont parallèles. 3 3
b. L’apothème du cône est 20 m, ou 2 5 m.
52 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com La longueur de la base du tipi étant égale à pd soit 4p m,
et voir corrigé à la fin du manuel. 360
l’angle au sommet du patron est égal à ª 161°.
5
53 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
L’aire minimale de toile nécessaire pour fabriquer le tipi est
T peut être un triangle, un quadrilatère, un pentagone
donc   pr ( r  a )  p ¥ 2 ( 2  2 5 )  28 ,10 m2 ; 29 m2.
ou un hexagone.
1
3. a. Vyourte ª 33,510 m3 (p ¥ 2 2 ¥ 2 + ¥ p ¥ 22 ¥ 2 )
54 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com 3
Remarque : La yourte a un volume double de celui de
2. Les plans (MNP) et (ABF) sont sécants suivant la
l’igloo ou du tipi.
droite (NP).
b. L’aire latérale de la partie cylindrique de la yourte est
3. Les plans (ABF) et (DCG) sont parallèles (propriété du
égale à 8p m2.
cube).
En utilisant la même démarche que pour le 2.b, l’aire
4. Le point M est commun aux plans (DCG) et (MNP). latérale de la partie conique de la yourte est égale à
Leur droite d’intersection est la parallèle à (NP) passant 8 2
m . L’aire minimale de toile nécessaire pour fabriquer
par M.
2
55 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com la yourte est donc environ égale à 43 m2 (ou 42,91 m2).

56 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com 84 1. a. O est le centre d’un hexagone régulier :
OA = OB et O’ est le centre d’un pentagone régulier :
57 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com O’A = O’B.

Chapitre 11. Géométrie dans l’espace 157


OO’ est donc la médiatrice du segment [AB] ; par h3
Pour tout h
0, 25 ph > 30 h et 25 ph > p si et
définition de la médiatrice d’un segment, on en déduit 9
seulement si h < 15.
que OO’ coupe [AB] perpendiculairement en son milieu I.
Conclusion : pour tout h tel que 0  h  15, c’est le
b. OI = 4,8 2 - 2,4 2 cm = 17,28 cm (ª 4,16 cm).
AB ¥ OI récipient cylindrique qui contiendra le plus de liquide.
L’aire de l’hexagone est donc égale en cm2 à : ¥6 Pour h = 15, le récipient cylindrique et le récipient
2
4,8 ¥ 17,28
 ¥ 6 (ª 59,86 cm ).
2 conique contiendront autant de liquide.
2 Pour tout h
15, c’est le récipient conique qui contiendra
c. Aj O ¢ I  36 le plus de liquide.
AB ¥ O ¢ I
L’aire du pentagone est donc égale en cm2 à : Remarque : on pourra utiliser avec les élèves soit un
Ê 2 ,4 ˆ 1 2
¥ 5 = Á 4,8 ¥ ˜¯ ¥ ¥ 5 (≈ 39,64 cm ).
2 logiciel de géométrie dynamique soit un tableur.
Ë tan 36 2
d. L’aire du patron du ballon est donc égale en cm2 à : 88 a. L’intersection des plans (SAB) et (SCD) est la
4,8 ¥ 17,28 Ê 2 ,4 ˆ 1 droite (SE), où E est le point d’intersection des droites
¥ 6 ¥ 20 + Á 4,8 ¥ ˜ ¥ ¥ 5 ¥ 12 soit
2 Ë tan 36 ¯ 2 (AB) et (CD).
environ 1 673 cm2. b. L’intersection des plans (SAD) et (SBC) est la droite
2. a. Le rayon de la sphère serait environ égal en cm à : parallèle à (AD) passant par S.
1 673
≈ 11,5 cm. 89 Les plans (AMN) et (BCD) sont sécants suivant la
4
droite (EF) où E est le point d’intersection des droites
b. Dans ce cas, la circonférence du ballon serait environ (AM) et (BC), et F est le point d’intersection des droites
72,5 cm : autrement dit, notre ballon n’est pas régle- (AN) et (CD).
mentaire.
90 1. La section du tétraèdre par le plan (MNP) est le
85 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com triangle PMQ, où Q est le point d’intersection des
2 droites (AC) et (MN).
1. a. EP =
2 2. Les points M, N, B et C sont coplanaires : les droites
b. ACGE est un rectangle. AEP est un triangle rectangle (MN) et (BC) sont donc sécantes en E.
en E. Les points P, M, D et B sont aussi coplanaires : les droites
3 (PM) et (DB) sont donc sécantes en F.
c. AP =
2 L’intersection des plans (BCD) et (MNP) est la droite (EF).
2
2. BL = ; ABGH est un rectangle, ABL est un triangle
2
3 A
rectangle en E. On en déduit que AL =
APL est donc un triangle isocèle en A. 2

1 2 P Q
3. Dans le triangle BEG, PL = EB = N
2 2
M
4. a. ALM est un triangle rectangle en M. D
C
2 E B
ML 4 1 F
b. Dans le triangle ALM, sin h LAM    ;
AL 3 2 3
d’où hLAM ª 16,78°
2
c. dPAL ª 33,6°.

86 1. Un prisme droit ayant pour base un polygone à 91 Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
n côtés a n  2 faces, 3 n arêtes et 2 n sommets. H M G
2. Une pyramide ayant pour base un polygone à n
côtés a n 1 faces, 2 n arêtes et n 1 sommets. E F
N
87 V cylindre = 25 p hV parallélépipède = 30 h D
2
1 Ê h ˆ h3
Vcône = ¥ p Á h=p C
3 Ë 3 ˜¯ 9
A
P B

158
92 Les droites (JK) et (GH) sont coplanaires, sécantes forme des faces, la hauteur d’une pyramide est la hauteur
en un point L appartenant à la fois au plan (IJK) et au 2
d’un des triangles rectangles isocèles, soit dm.
plan (DCG). Les droites (IJ) et (DH) sont coplanaires, 2
(admis)
sécantes en un point M appartenant lui aussi à la fois au
plan (IJK) et au plan (DCG).
Les plans (IJK) et (DCG) sont sécants suivant la droite
(KL).

M 1 dm
L G

J H
F
E
I K
Le volume du conditionnement, en cm3, est donc
1 2 2
¥ 2 ¥ 1¥ ¥2, soit cm3.
D 3 2 3
3
C 97 OO1 = (en cm) ;
sin 36
2
A B Ê 3 ˆ
OO’ = 6 2 - Á (en cm)
Ë sin 36  ˜¯
93 La distance entre les deux boules jaunes est donc égale
Ê 3 ˆ
(en cm) à : 2 ¥ 6 2 - Á ≈ 3 mm.
Ë sin 36  ˜¯
1 4 ,5 ¥ 3
98
 ¥ ¥49
3 2
99 1. Les 3 côtés du triangle IJK ont pour longueur la
moitié de celle d’une diagonale d’une face du cube.
a 2
2. IK 
2
IB ¥ IK a2
3. L’aire du triangle BIK est :  .
94 1. A
2 8
a3
4. Le volume du tétraèdre BIJK est .
B 48
5. L’aire du triangle IJK est :
2
1 a 2 a 2 3 a2 3 3 Êa 2ˆ
¥ ¥ ¥  (ou ¥Á ˜ )
C 2 2 2 2 8 2 Ë 2 ¯
On en déduit que la hauteur du tétraèdre issue de B a
2. A 80 B a
pour longueur .
2 3
137 5

95 La section du cube est le polygone IJKLMN, où L,


M et N sont les milieux respectifs des segments [AB],
[BC] et [CG]. C’est un hexagone régulier.

96 Le conditionnement est formé de deux pyramides


accolées par leur base qui serait un rectangle de
longueur 2 dm et de largeur 1 dm. Compte-tenu de la

Chapitre 11. Géométrie dans l’espace 159


Équations de droite
12
Pour reprendre contact
1 a, c.
2 1. a, c, d.
2. c.
3. d.
3 b.
4 b.

Activité 1. Droites et fonctions affines


1. a. f (x) = – 2x + 3
b. g(x) = 3
c. Non
2. Non, pas lorsque la droite est parallèle à l’axe des ordonnées.

Activité 2. Équations de droite


1. 2. « b : x = 3 » correspond à la droite (CD).
3. a. « a : 2x + y – 3 » correspond à la droite (AB).
En choisissant : Équation y = ax + b, on obtient a : y = – 2x + 3.
b. c. En C2 on entre : = – 2 * A2 + 3.
d. e. Un point de coordonnées (a, b) appartient à (AB) lorsque son ordonnée b est égale à – 2 ¥ a + 3.
P10 Œ (AB) car sur le tableau on a : ordonnée = 9,6 et – 2x + 3 = 8,6.
P11 œ (AB) car sur le tableau on a : ordonnée = 0 et – 2x + 3 = 0,1.

Activité 3. Parallèles si et seulement si…


1. d. Leur coefficient directeur a est le même.
e. Oui
f. Si deux droites sont parallèles, alors elles ont le même coefficient directeur.
2. a. On entre dans le champs de saisie, par exemple : y = 0,84 x
y = 0,84 x – 7
b. Le test donne ces deux droites parallèles.

160
c. Si deux droites ont le même coefficient directeur, alors elles sont parallèles.
3. Deux droites sont parallèles si et seulement si elles ont le même coefficient directeur.

Activité 4. Un menu équilibré


1. Théo aura consommé 183 g de lipides soit presque le double de l’apport journalier conseillé.
2. Soit x la teneur en lipides d’un « big » hamburger et y celle d’une portion de frites.
On a 2x + y = 90 et x + 2y = 93 et au total 3x + 3y = 183 soit x + y = 61. Par soustraction, on obtient : x = 29 et y = 32. En
conclusion, la teneur en lipides d’un « big » est 29 g et celle d’une portion de frite est 32 g.
3. Cela représente 29/3,3 ª 8,8 soit presque 9 cuillerées à soupe d’huile végétale.

TP 1. À vous de jouer : qui fera le meilleur score


1. Les droites D1 : y = 3x – 1
D2 : y = – x – 5 et D3 : y = x + 1 permettent de « ramasser » respectivement 5, 4 et 4 diamants, soit 13 en tout.

TP 2. La disparition de la banquise Nord


Dy
1. D’après la droite qui modélise la situation, d’équation y = – 0,05x + 104,4 on a  – 0 , 05 et donc en une année,
Dx
pour Dx = 1, on a Dy = – 0,05.
La surface de la banquise diminue donc en moyenne chaque année de 0,05 million de km2, soit de 50 000 km2.
La première année de référence du graphique est 1978.
En 2020, on aura y = – 0,05 ¥ 2020 + 104,4 soit y = 3,4 millions de km2.
La banquise aura totalement disparu lorsque – 0,05x + 104,4 = 0 c’est-à-dire lorsque x = 2088, soit deux années avant
2090.
2. Cela signifie que par rapport au modèle qu’est la droite de tendance, la diminution de la surface de la banquise Nord
pourrait s’accélérer. Cela constitue un autre modèle pouvant être substitué au premier.

TP 3. Une œuvre de Theo van Doesbourg


A. Les carrés qui se succèdent ont des côtés parallèles dont la longueur double à chaque fois (de gauche à droite). Un
même axe de symétrie les traverse.
B. L’aire du plus grand carré est environ le quart de celle de la toile.
C. 1. a. KR = 1 – KS
Le théorème de Thalès permet d’écrire, d’une part :
KC KS KC AC KS AC KS
 et d’autre part  d’où l’égalité  soit 2
KP KR KP BP KR BP 1– KS
2
D’où 2 – 2KS = KS et donc KS  .
3
KS 2 2
b. Si [KS] est une diagonale du grand carré noir, le côté de ce carré a pour longueur :  
2 2 2 3 2 3
Son aire exacte est donc . Ce carré occupe donc les de la toile.
9 9
2 1 2 1 1 1 1 1 1 1
2. a. De droite à gauche, les 4 carrés représentent , ¥  , ¥  et ¥  de la toile.
9 4 9 18 4 18 72 4 72 288
2 1 1 1 64  16  4  1 85
b. La proportion de la toile peinte en noir est :     
9 18 72 288 288 288

TP 4. Les calculs à la règle de Matiyasevitch


A. 1. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com
2.

Abscisse de M 1 2 2 4 4 3 –5
Abscisse de N –3 –2 –3 1 –2 –3 –1
Coefficient directeur de (MN) –2 0 –1 5 2 0 –6
Ordonnée à l’origine de (MN 3 4 6 –4 8 9 –5

Chapitre 12. Équations de droite 161


B. 1. a. M et N ont pour ordonnées 64 et 25
y N – y M 25 – 64
b. (MN) a pour coefficient directeur a    3.
xN – xM –5 – 8
(MN) a donc une équation de la forme y = 3x + b.
Le passage par M donne : 64 = 3 ¥ 8 + b d’où b = 40.
En conclusion : (MN) a pour équation y = 3x + 40.
c. Le coefficient directeur de (MN) est a = 3 et l’ordonnée à l’origine est b = 40.
d. Oui, les conjectures émises en partie A sont confirmées.
2. On a maintenant M(m ; m2)
N(n ; n2).
2
n –m 2 ( n – m )( n  m )
a. a    nm
n–m n–m
b. (MN) a une équation de la forme y = (m + n) x + b.
Le passage par M s’écrit : m2 = (m + n) m + b d’où b = – mn.
c. La droite passant par les points distincts d’abscisses m et n de la courbe c d’équation y = x2 a pour coefficient direc-
teur m + n et pour ordonnée à l’origine – mn.

TP 5. Un programme avec Xcas


Voir sur le site www.didiermathx.com

TP 6. Le trapèze complet avec Xcas


A. 1. E
10

C
4
K
D 2
1 B

–4 – 1 L1 2 5

2. a. On donne les points A(– 4 ; – 2), B(5 ; 1), C(2 ; 4) et D(– 4 ; 2). Le droites (AD) et (BC) se coupent en E.
Questions
Q1 : Les droites (AB) et (CD) sont-elles parallèles ?
Q2 : Quelles sont les équations réduites des droites (AD) et (BC) ?
Q3 : Quelles sont les coordonnées du point E ?
Q4 : Déterminer les coordonnées des points K et L, milieux des segments [CD] et [AB].
Q5 : Montrer que E, K, L sont alignés.
b. Réponses
R1 : (AB) // (CD)
R2 : (AD) : x = – 4 et (BC) : y = – x + 6
R3 : E(– 4 ; 10)
 1 1
R4 : K(– 1 ; 3) et L ; –
2 2 
R5 : E, K, L sont alignés.
3. a. b. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com
B. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com

162
Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 20 1. a. b = 2
2 b. A(0 ; 2)
1  0 , 4  40 %
5
2. a. a = 3
3 4 1 12 2
2 a. ¥ –  –  1 b.
2 5 5 10 10
5 2 7 5 7 1
b. – ¥  – 
3 3 4 3 6 2 A
×3
3 a. –(– 3 )2  – 9 1
b. –( 5 )2  – 5
0 1
d
4 2(– 3)2 = 18

5 (– 4) = 31 21 • A(– 2 ; – 11) Œ d car – 11 = 3(– 2) – 5 est vrai ; il en


est de même pour D.
6 a = – 10 3
 
• B ; – 1 œd car – 1 = 3
2
3
2 
– 5 est faux ; il en est de
7 – 1,5 ; 0 ; 4
même pour C.
8 1 et 3
22 A et C sont des points de d.
9 3, obtenu pour x = – 1
B œ d car – 30 ¥ 6,6667 + 200 = – 0,001 = 0.
1
10 – 3 et
2
23 a. A(1, y) Πd donc y = Р2(1) + 4 = 2.
11 I(– 1 ; 5)
b. B(Р2, y) Πd donc y = Р2(Р2) + 4 = 8.
12 a. x2 Р10x + 25 b. 9x2 Р12x + 4 c. C(x, 6) Πd donc Р2x + 4 = 6 ; x = 1.

13 a. (x + 7)(x Р7) b. (3x + 4)(3x Р4) d. D(x, Р3) Πd donc Р2x + 4 = Р3 ; x = 3,5.

14 x(x + 5)
24 Il suffit de trouver deux points distincts de chaque
3 droite.
15 a   3
1 a. d1 = (AB) avec A(0 ; 3) B(1,5 ; 0)
16 y = 2x b. d2 = (CD) avec C(3 ; 0) D(3 ; 3)
8 c. d3 = (OE) avec O(0 ; 0) E(2 ; – 2)
17 a   4
2
d. d4 = (FG) avec F(0 ; 3) G(2 ; 3)
ENTRAÎNEMENT
25 y
18
Cas 1 Cas 2
1. 4 3 H F
G
2. a. Dx = 1 Dx = 3 J
D
Dy = 1 Dy = – 6
b. a = 1/1 = 1 a = – 6/3 = – 2 E I 4 x
3. y=x+4 y = – 2x + 3 A
B
19 d1 : y = – x – 2
C
d2 : y = 4x – 5
1
d3 : y = – x + 4
3 d1 = (AB) avec A(0 ; – 1) et B(3 ; – 2)
d4 : y = x + 3 d2 = (CD) avec C(0 ; – 4) et D(4 ; 0)
d5 : y = – 2 d3 = (EF) avec E(– 4 ; 0) et F(0 ; 2)
d6 : y = 3 d4 = (GH) avec G(0 ; 1,5) et H(– 5 ; 1,25)

Chapitre 12. Équations de droite 163


26 1. d a une équation de la forme y = – 2x + b son yC¢ ª 1 032,99
ordonnée à l’origine est – 2 d’où d : y = – 2x – 2. 17
xD¢ = 2 800 d’où yD¢ = ¥ 2 800 + 1 000
670
y yD¢ ª 1 071,04

J 34 1. a. Schéma :
S

0 I 2 x
B
Dy = – 2
N
Dx = 2

Dx = – 1 n
R

2. M(– 6 ; 10) Œ d car 10 = – 2(– 6) – 2 est vrai. b. c. RNN¢ est un triangle isocèle. (Rn) est une média-
trice donc une bissectrice de kRNN¢. Comme fnRN + fNRS
27 d : y = 4x + b = 90° on en déduit kBRN¢ = 2fnRN + 2fNRS = 180°.
B(1 ; – 1) Œ d donc – 1 = 4 + b ; b = – 5. D’où d : y = 4x – 5.
Cela prouve que B, R et N¢ sont alignés.
28 Voir corrigé en fin de manuel. 2. a.
G F
29 Voir corrigé en fin de manuel. 8

30 1. K(4 ; – 1) 6 B
2. CA  ( 3 – (– 2 ))2  ( 2 – (– 3 ))2 5 2 4
CB  ( 5 – (– 2 ))2  (– 4 – (– 3 ))2  5 2 N
2
Dy 2 1 J
3. Le coefficient directeur de (CK) est a    , R
1 Dx 6 3 0
D
d’où (CK) : y  x  b . I 2 4 6 8 10 12 14 16 18
3 2
Le passage par C(– 2 ; – 3) donne – 3 = – + b, soit : N¢
7 1 7 3
b = – . D’où (CK) : y  x – . b. B(5 ; 5) N(14 ; 3)
3 3 3
3. On construit N¢, le point symétrique de N par rapport
La médiatrice de [AB] est l’ensemble des points à (OD). La droite (BN¢) coupe (OD) en R.
équidistants de A et de B. Or K et C sont équidistants de
4. a. N(14 ; 3) d’où N¢(14 ; – 3).
A et de B, d’où (KC) est cette médiatrice.
b. B(5 ; 5) ; N¢(14 ; – 3).
–8
31 a. y = x + 4 Le coefficient directeur de la droite (BN¢) est a  d’où
–8 9
b. y = 2x + 2 (BN¢) : y = x+b
9
–40 85
1 Le passage par B(5 ; 5) donne S = + b d’où b  .
32 a. y = x + 2 –8 85 9 9
2 D’où (BN¢) : y  x .
4 5 9 9
b. y = – x +
3 3 c. R est le point de (BN¢) d’ordonnée y = 0. Son abscisse
8 85 85
33 1. E(3 350 ; 1 085) x est telle que – x   0 soit x  .
9 9 8
2. a. La dénivelée entre A et E est de 85 m.

b. a 
Dy

85

17
Conclusion : R  
85
8
;0

Dx 3 350 670 35 1. a.
L’ordonnée à l’origine de la droite (AE) est 1 000, d’où
17 1€ 8 6 4 2 0
l’équation réduite de (AE) : y  x  1 000
670 2€ 0 1 2 3 4
17
c. xB¢ = 1 000 d’où yB¢ = ¥ 1 000 + 1 000 b. (8 ; 0) (6 ; 1) (4 ; 2) (2 ; 3) (0 ; 4)
670
yB¢ ª 1 025,37 c. Les points représentant ces solutions semblent alignés.
17
xC¢ = 1 300 d’où yC¢ = ¥ 1 300 + 1 000 2. a. Le montant est : x + 2y (€)
670

164
b. x + 2y = 8 41 d : y = 3x – 4
c. On a observé que les couples (x ; y) qui sont solutions Toute droite parallèle à d a une équation de la forme
du problème, donc qui vérifient x + 2y = 8 ou encore y = 3x + b.
1 a. Celle qui passe par E(0 ; – 2) a pour ordonnée à l’ori-
y = – x + y sont les coordonnées de points de cette
2 gine b = – 2 d’où y = 3x – 2.
droite. D’où leur alignement.
b. De même y = 3x + 3.

36 1. 4 ¥ 0,20 + 5 ¥ 0,30 = 2,30 € c. De même y = 3x + 1.


2. a. 0,3x + 0,2y = 2,8 équivaut à 3x + 2y = 28.
42 Voir corrigé en fin de manuel.
3
b. y = – x + 14
2 43 Il suffit de comparer les coefficients directeurs a et
c. Il suffit de rechercher les points de cette droite D a¢ des droites (AB) et (CD).
ayant des coordonnées entières et positives ou nulles. 3 1
a. a = ; a¢ = ; a a¢ donc (AB) // (CD).
On obtient 5 points dont les coordonnées sont : 8 3
(0 ; 14), (2 ; 11), (4 ; 8), (6 ; 5) et (8 ; 2) 3 1 2 1
b. a = = ; a¢ = = ; a = a¢ donc (AB) // (CD).
Ces coordonnées correspondent aux quantités x de 9 3 6 3
3
bonbons verts et y de bonbons roses dont le coût est -
4 1 1
2,80 € c. a = = – ; a¢ = ; a = a¢ donc (AB) // (CD).
3 4 -4
37 1. 90 ¥ 10 + 70 ¥ 15 = 900 + 1 050 = 1 950 euros. 44 Toute droite parallèle à (AB) a pour coefficient
2. Un coût de 300 € peut correspondre à la production directeur celui de la droite (AB).
de : -4
a. Le coefficient directeur de (AB) est : = 4.
• 30 boîtes de modèles P -1
• 15 boîtes de modèles P et 10 modèles G L’équation cherchée est donc y = 4x + b avec b tel que
• 20 boîtes de modèles G 1 = 4 ¥ 2 + b.
3. a. Le coût de production de x boîtes de modèle P et D’où y = 4x – 7.
de y boîtes de modèle G est 10x + 15y. 3
b. De même a = = 3 et b est tel que 1 = 3 ¥ 3 + b
b. 10x + 15y = 300 si et seulement si : 3
15y = – 10x + 300 c’est-à-dire b = – 2.
2 D’où y = 3x – 2.
y = – x + 20
3
c. Les productions possibles d’un coût de 300 € sont : 45 1. ABCD est un parallélogramme si et seulement
si Milieu [AC] = Milieu [BD] c’est-à-dire si
Nombre  x A  x C xB  xD
0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30
boîtes type P ÔÔ 
2 2
Nombre Ì y y yB  yD
20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Ô A C

boîtes type G ÔÓ 2 2
x 0
ou encore Ì D ; d’où D(0 ; – 2).
39 a. d // d¢ car 2 3. Ó yD  – 2
b. d // d¢ car a = a¢ = – 4. 2. (AB) : y = x + 2 (CD) : y = x – 2
2 1 14 1
c. d // d¢ car = 0,4. (BC) : y = – x + (AD) : y = – x – 2
5 3 3 3
d. d // d¢ car 0 3. 3
2 
46 1. H(3 ; 2) K ; 5
40 a. d // d¢ car d et d¢ sont toutes les deux parallèles 2. y = ax + b avec a =
3
= – 2, et b tel que 2 = – 6 + b ;
à l’axe des ordonnées. -3
b=8
3 D’où y = – 2x + 8. 2
b. d : y = x + et d¢ : y = x – 4 sont parallèles car a = a¢ = 1
2 -6
2 2 3. De même a¢ = = – 2 et b¢ tel que 4 = – 2(– 2) + b¢ ;
c. d : y = x – et d¢ : y = 1,5x + 5 ne sont pas parallèles
3 3 3
2
car 1,5 b¢ = 0 ; d’où y = – 2x
3
1 4. On retrouve que (HK) et (AC) sont parallèles, car leurs
d. d // d¢ car a = a¢ = . coefficients directeurs sont égaux (– 2).
2

Chapitre 12. Équations de droite 165


47 1. Pour chaque point, on remarque que y = 2x. 52 A
Ainsi, les quatre points appartiennent à la droite
d’équation y = 2x et ils sont donc alignés.
1
 
2. O(0 ; 0), E - ; 1 et F(100 ; 200) sont alignés avec les
2
précédents.
B
48 Voir corrigé en fin de manuel.
- 3 -1
49 1. (AL) a pour coefficient directeur a   ; J
9 3 C
- 2 -1 O
(AC) a pour coefficient directeur a¢ = = . I
6 3
Il en résulte (AL) // (AC) et donc A, L, C sont alignés.
Dans le repère (O, I, J) on a :
2. K(2 ; 1) P(3 ; – 1)
A(0 ; 13)
-6
3. (KL) a pour coefficient directeur a1 = = – 2 ; (KP) a B(3 ; 5)
3 C(5 ; 0)
-2 8 5
pour coefficient directeur a2 = = – 2. (AB) a pour coefficient directeur : - et (BC) : - .
1 3 2
a1 = a2 et donc K, L et P sont alignés. Les points A, B, C ne sont pas alignés et donc OAC n’est
pas un triangle.
50 1. C(2 ; 1) ; E(4 ; 0) ; F(0 ; 2)
1
2. Le coefficient directeur de (CE) est - et celui de 53
1 2 Q
(CF) est - . 4
P
2 3
D’où (CE) // (CF) et C, E, F sont alignés.
J
51 Dans le repère (A, B, D) on a : H K

218 ; 0 ; C(1 ; 1) ; F0 ; 138


O I 4,5
E

(CE) a pour coefficient directeur :


1 8
- - et
13 13
5
8
8 5
(CF) a pour coefficient directeur : - . Dans le repère (O, I, J) on a : P(3,5 ; 3) et Q(4,5 ; 4)
-1 8 3 6
(OP) a pour coefficient directeur :  et
Les points C, E, F ne sont donc pas alignés. 3,5 7
4 8
(OQ) : 
4,5 9
Pour aller plus loin
6 8
Comme , les points O, P et Q ne sont pas alignés.
Solution 1 : 7 9
Si E, F, C étaient alignés, on aurait, d’après le théorème
de Thalès dans le triangle AEF :
FD DC FD 5 DC 8 Pour aller plus loin
 or  et 
FA AE FA 13 AE 21 Si O, P, Q étaient alignés, on aurait par le théorème de
Ces quotients ne sont pas égaux et donc E, F, C ne sont Thalès :
pas alignés. OP OH HP
 
Solution 2 : OQ OK KQ
5
tan DCF OH 3,5 7
8 Mais •  
OK 4,5 9
 8
tan BEC HP 3
13 • 
KQ 4
Si E, C, F étaient alignés, les angles « correspondants »
 et BEC
DCF  seraient égaux. Ce n’est pas le cas, puisque Les égalités de Thalès n’étant pas satisfaites, on peut en
leurs tangentes ne sont pas égales. déduire que l’hypothèse « O, P, Q alignés » est fausse.

166
54 1. 57 C

J H
2
O
–4 –2 I J W

–2 –1 I 3 8

A –2 B
K

1. a. K(3 ; – 2)
b. Comme (AB) est parallèle à l’axe des abscisses, la
médiatrice de (AB) est parallèle à l’axe des ordonnées,
E et passe par K. Une équation de d est donc x = 3.
– 11
2. a. BA = xB – xA = 10
BC = 2 - 82  6 - - 22 = 10
B appartient donc à la médiatrice de [AC].
d : y = 2x – 1 x 0 –2
b. H(0 ; 2)
y –1 –5
c. d¢ = (BH) ; (BH) a pour coefficient directeur
4 1
d¢ : y = 3x + 4 x 0 –2 a= =–
-8 2
y 4 –2 et pour ordonnée à l’origine, l’ordonnée de H, soit b = 2.
1
Une équation de d¢ est donc y = – x + 2.
2
2. d et d¢ ont pour coefficients directeurs 2 et 3. 3. a. Les coordonnées (x ; y) de W vérifient les équa-
Comme 2 3, d et d¢ ne sont pas parallèles et sont donc 1
tions x = 3 et y = – x + 2.
sécantes. 2
3. Le point d’intersection A des droites d et d¢ a des
1
Pour x = 3 on a y = et donc W 3 ;
2
1
2  
coordonnées x et y vérifiant y = 2x – 1 et y = 3x + 4. b. W est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.
x est donc tel que 2x – 1 = 3x + 4 soit x = – 5.
En reportant dans l’une des équations on obtient 58 1. D(4 ; 1) E(0 ; 3) F(– 2 ; 1)
y = 2(– 5) – 1 = – 11. 2. • Équation de (AE) :
Donc E(– 5 ; – 11). (AE) non parallèle à l’axe des ordonnées a pour équation
6
y = ax + b avec a = = – 3 et b = 3 (ordonnée à l’origine
-2
55 Voir corrigé en fin de manuel. donnée par le point E(0 ; 3)).
D’où (AE) : y = – 3x + 3.
56 1. E(5 ; 5) F(0 ; 3) • Équation de (BF) :
2. (OE) : y = x -6 3
De même, a = = et b tel que 5 = 6a + b (passage
(AD) : y = – x + 8 -8 4
1 3 1
(BF) : y = x + 3 par B) d’où b = 5 – 6 ¥ = .
4 4 2
3. (OE) et (AD), non parallèles, se coupent en un point 3 1
On obtient (BF) : y = x + .
y  x 4 2
K(x ; y) tel que Ì • Équation de (CD) :
Óy  - x8
C et D ont même ordonnée : 1.
• x vérifie donc x = – x + 8 d’où x = 4. Une équation de (CD) est y = 1.
• L’équation 1 ou 2 donne alors y = 4.
3. Intersection de (AE) et (CD) :
On a donc K(4 ; 4).
Ces droites sont sécantes (coefficients directeurs
Il reste à vérifier que K Œ (BF).
1 différents – 3 et 0). Les coordonnées (x ; y) de leur point
C’est bien le cas car 4 = ¥ 4 + 3 est une égalité vraie.
4 d’intersection I vérifient y = – 3x + 3 et y = 1.

Chapitre 12. Équations de droite 167


2 5. Les points B et R ayant même ordonnée, on a
On a donc – 3x + 3 = 1 soit x =
2
D’où I ; 1
3   3 (BR) // (ET).
Le théorème de Thalès permet alors d’affirmer que :
NE ET
Il reste à voir si I Œ (BF) 
3 2 1 NR BR
A-t-on 1= ¥  ?
4 3 2 Il reste à voir si cette égalité est vérifiée avec les
La réponse étant oui, I Œ (BF) et les 3 médianes sont distances calculées précédemment.
concourantes en ce point. ET = xT – xE = 10 – 6 = 4
BR = xR – xB = 12 – 0 = 12
59 Voir le corrigé ci-dessus de l’exercice 58. NE 5 15 1
=  =
NR 2 2 3
60 1. ET 4 1
B = =
8 R BR 12 3
L’égalité de Thalès est bien satisfaite.

61 A. 1. A(0,5 ; 0) G(3,5 ; 3)
3
• Coefficient directeur de (AG) : a = = 1
2 N 3
d’où (AG) : y = x + b.
1
E T • A appartient à cette droite : O = 0,5 + b d’où b = – 0,5.
0 1 6 10 12 Une équation de (AG) est y = x – 0,5.
2. • B est le point d’intersection de (AG) et de (IK) dont
0-8 4 une équation est x = 1.


2. (BT) a pour coefficient directeur a = =– ;
10 - 0 5 y  x - 0,5 x 1
On résout
l’ordonnée à l’origine est l’ordonnée du point B, x 1 y  0,5
soit b = 8. d’où B(1 ; 0,5).
4 • C est le point d’intersection de (AG) et de (IL) dont une
D’où (BT) : y = – x + 8.
5
équation est y = 1.
3. • Cherchons une équation de (RE).
8-0 8 4  y  x - 0,5  x  1,5
Son coefficient directeur est : a¢ =   . On résout Ì Ì y 1
12 - 6 6 3 Ó y 1 Ó
4 d’où C(1,5 ; 1).
(RE) a donc une équation de la forme y = x + b¢.
3 • On obtient de même D(2 ; 1,5), E(2,5 ; 2) et F(3 ; 2,5)
Le passage par E(6 ; 0) donne alors : On peut vérifier que ces points sont tous les milieux
4
O = ¥ 6 + b¢ d’arêtes du cube.
3 xI  xK yI  yK
d’où b¢ = – 8. Par exemple, xB = et yB = .
4 2 2
Il en résulte que (RE) a pour équation y = x – 8.
3 B. M D L
• Les coordonnées de N s’obtiennent en résolvant le
E
 4 4 4
Ôy  - 5 x8 Ô x-8 - 5 x8 N C
système Ì soit Ì 3
Ôy  4 x-8 Ôy  4 x-8 J K
S
Ó 3 Ó 3 F
 32
Ô x  16  B
 
15
Ôx  15
soit Ì 15 soit Ì 2 . D’où N ;2 . O A I
4
Ôy  x-8 ÔÓ y  2 2
Ó 3

152 - 6 Pour aller plus loin


2
4. EN =  2 - 02
• (AB) coupe (JK) en S tel que KS = AI
9 25 5
= 4 = = (DC) coupe (JK) en S¢ tel que KS¢ = DL
4 4 2 Comme AI = DL, S = S¢ et les droites (AB) et (DC) sont

152 - 12
2 sécantes en S. Les points A, B, C et D sont donc
81
RN =  2 - 82 =  36
4 coplanaires.
225 15 • Comme (ED) // (AB) et (EF) // (BC), E, puis F,
= =
4 2 appartiennent aussi à ce plan (ABCD).

168
62 1. Oui 67 Graphiquement, on lit Veq = 13.
2. Le point I(4 ; – 2) est le point d’intersection des droites. Algébriquement :
d : y = – 2x + 6 et d¢ : y = x – 6. • une équation de la droite passant par (0 ; 22,4) et
1, 4
(10 ; 21) est y = ax + b avec a = = – 0,14 et b = 22,4,
63 a. Le couple solution est le couple des coordon- c’est-à-dire y = – 0,14x + 22,4.
– 10
nées du point d’intersection de d4 et d1. On lit (x ; y) = (5 ; 2). • la droite passant par (20 ; 30,6) et (24 ; 36,2) a pour
b. Idem avec d1 et d2 : 5 ,6
équation y = a¢ + b¢ avec a¢ = = 1,4.
(x ; y) = (4 ; 1) 4
L’équation devient y = 1,4x + b. Le passage par (20 ; 30,6)
c. Idem avec d3 et d1 : donne 30,6 = 1,4 ¥ 20 + b ; b = 2,6.
(x ; y) = (2 ; –1) D’où l’équation y = 1,4x + 2,6.
d. Idem avec d3 et d4 : Veq est l’abscisse du point d’intersection des droites
(x ; y) = (1 ; 2) d’équations y = – 0,14x + 22,4 et y = 1,4x + 2,6.
x = Veq est donc solution de l’équation
64 y
1,4x + 2,6 = – 0,14x + 22,4
7 19 , 8
1 x+ 2 1,54x = 19,8 ; x = ª 12,9
4 1, 54
B y= 2
3 68 1. La distance qui sépare les 2 villes est 160 km.
3
x–

Le trajet de A à B dure 120 minutes soit 2 heures. Celui


y=

J de B à A dure 100 minutes soit 1 heure 40 minutes.


x 2. La vitesse moyenne de l’automobiliste sur le trajet
–1 J 3
160
A de A à B est = 80 km.h–1.
2
y=
5

Celle de l’autre automobiliste sur le trajet de B à A est


+

–3
–2

160 3
2x

 160 ¥  96 km.h – 1.
x+
y=

2 5
1
3

3
a. Le couple solution (2 ; – 1) (en trait plein). 3. Leur croisement aura lieu environ 66 minutes après
b. Le couple solution (– 1 ; 3) (en pointillé). le départ de l’automobiliste « rouge » et 46 minutes
après le départ de l’automobiliste « bleu ». Cela se pro-
y  x – 3 y  x – 3 duira à environ 88 km de A et 72 km de B.
65 a. Ì Ì
Ó2 x  y  3 Óy  2 x  3 4. Les équations des droites « rouge » et « bleue » sont :
x  2 y
–160
x  160 et y 
160
Ì  ( 2 ; – 1) 120 100
( x – 20 )
Óy  – 1
y  x – 3 y  x – 3 La résolution du système donne x ª 65,45 minutes et
Ì Ì y ª 72,72 km en accord avec la lecture.
Ó x – 3  – 2 x  3 Ó3 x  6
 x – 2 y  – 7 x  2 y – 7 69 Géométriquement :
b. Ì Ì
Ó2 x  y  – 5 Ó2 ( 2 y – 7 ) – y  – 5 Par le théorème de Thalès,
AS AC
 soit
AS 2
 ,
x  2 y – 7 x  – 1 AN AH 5  10
2 2 5
Ì Ì  (– 1 ; 3 ) 2 125 2¥5 5
Ó3 y  9 Óy  3 d’où AS  . AS  2 5
5 5
66 1. Un réglage possible de la fenêtre est : D’où SN = AN – AS = 5 5 – 2 5  3 5
xmin = – 5 Dans un repère orthonormé :
xmax = 80 Si I et J sont les points de [NH] et [NR] tels que NI = NJ = 1,
ymin = – 5 le repère (N, I, J) est orthonormé.
ymax = 30 Dans ce repère : N(0 ; 0), A(10 ; 5).
1
En zoomant et à l’aide de la fonction TRACE , on peut Une équation de (AN) est y = ax avec a  ; d’où (AN) :
2
lire x ª 60 et y ª 23 1
y  x . Une équation de (EC) est y = 3.
2. 2
Les coordonnées de S, point d’intersection de (AN) et
x  0 , 4 x – 1 0 , 4 x – 1  0 , 3 x  5 0 ,1 x  6
Ì Ì Ì Ô y  1 x
Ó y  0 , 3 x  5 Ó y  0 , 3 x  5 Óy  0 , 3 x  5 (EC) vérifient Ì 2
 x  60 ÔÓ y  3
Ì
Ó y  23 D’où S(6 ; 3) puis NS  6 2  32  45  3 5 .
Ce résultat est en accord avec la lecture graphique. L’unité graphique étant 1 cm, on a donc NS = ED  cm.

Chapitre 12. Équations de droite 169


70 Géométriquement, le théorème de Thalès donne : 2. Graphiquement, x et y sont les coordonnées du
ED DC ED 4 point d’intersection des droites d : x + y = 10 et
 ou encore 
EB AB DB – DE 8 d¢ : 1,2x + 0,8y = 11.
avec DB  6 2  8 2  10. Le tracé de ces deux droites permet de retrouver ces
ED 1 10 mêmes valeurs par lecture, mais sans être certain
D’où  ; 2ED = 10 – ED ; 3ED = 10 ; ED = .
10 – ED 2 3 qu’elles sont exactes.
Sur le segment [DB] de longueur 10, le point E se situe
au tiers de ce segment, en partant de D. 73
Dans un repère orthonormé :
Si I et J sont les points de [AB] et [AD] tels que AI = AJ = 1,
y
le repère (A, I, J) est orthonormé.
Dans ce repère : A(0 ; 0), C(4 ; 6), B(8 ; 0), D(0 ; 6).
6
(AC) a pour équation y = ax avec a = = 1,5, soit y = 1,5x. x
4 6
(BD) a pour équation y = a¢x + b¢ avec a¢ = = – 0,75 et x
–8
b¢ = 6, soit y = – 0,75x + 6. 1re façon : 6x + 2y + 46 = 300
Les coordonnées de E vérifient donc y = 1,5x et 2e façon : 4x + 4y + 46 = 330
y = – 0,75x + 6.
6 6 x  2 y  254 3 x  y  127
On a donc 1,5x = – 0,75x + 6 soit 2,25x = 6 ; x = on résout Ì soit Ì
2 , 25 Ó4 x  4 y  284 Ó x  y  71
6 4 8 3 8
x   6 ¥  , puis y  ¥ , y = 4. D’où E ; 4 .
9 9 3 2 3  
8
3
ou encore Ì
3 x  y  127
Ó– x – y  – 71
4 En ajoutant membre à membre ces deux égalités :


8 2 10 2x = 56
On a donc DE   22  et DB  8 2  6 2  10. x = 28
3 3
E se situe donc au tiers du segment [DB] en partant de D. En reportant dans : x + y = 71 on obtient y = 43.
Les faces carrées du paquet ont pour côté 28 cm ; les
71 Soient x et y les notes de Julie à l’épreuve écrite et faces rectangulaires ont pour dimensions 28 cm et
6x4 y 6y4 x 43 cm.
orale. On a  9 et  10 .
10 10
C’est-à-dire 6x + 4y = 90 et 4x + 6y = 100 75 • Si K est le milieu de [AB], alors B est le symétrique
ou encore 3x + 2y = 45 et 2x + 3y = 50. de A par rapport à K.
3x + 2y = 45 équivaut à 6x + 4y = 90 • Si B est le symétrique de A par rapport à K, alors K est
2x + 3y = 50 équivaut à – 6x – 9y = – 150 le milieu de [AB].
En ajoutant : – 5y = – 60 ; y = 12. 76 A
D’où en reportant dans une équation : x = 7.
Julie a donc obtenu 7 à l’écrit et 12 à l’oral.

72 1,2x

B H M C
0,8y • Si M est le milieu de [BC], alors :
y AH ¥ BM
aire ABM 
2
AH ¥ BC

x 4
AH ¥ MC
1. On suppose x  0, y  0 et x  y. aire AMC 
2
On a : 2x + 2y = 20 AH ¥ BC

De plus 2(1,2x + 0,8y) = 1,1 ¥ 20 4
2 x  2 y  20 et (AM) partage donc le triangle ABC en deux triangles
On résout donc Ì de même aire.
Ó2 , 4 x  1, 6 y  22
 x  y  10 • Si ABM et AMC sont des triangles de même aire, alors
Soit encore Ì AH ¥ BM AH ¥ MC
Ó1, 2 x  0 , 8 y  11 on a :  d’où BM = MC d’où M est le
2 2
 y  10 Рx  y  10 Рx x  7 , 5 milieu de [BC] (car M Π[BC]).
Ì Ì Ì
Ó1, 2 x  0 , 8 ( 10 – x )  11 Ó0 , 4 x  3 Óy  2 , 5 L’équivalence est donc vraie.

170
77 1. (A) est fausse car 0(0 ; 0) est un point du plan = 1. Les aires de ABM et BCM sont donc égales si et seule-
mais 0 = 3 ¥ 0 – 5 est faux (contre-exemple). y2 ¥1 (( 1– x )2 ¥ 1
ment si  c’est-à-dire y2 = (1 – x)2.
(B) est vraie car E(9 ; 1) est un point du plan tel que 2 2
1=3¥2–5 b. y2 = (1 – x)2 équivaut à [y + (1 – x)] [y – (1 – x)] = 0
(C) est vraie car 0(0 ; 0) est un point du plan tel que soit (y – x + 1) (y + x – 1) = 0
0≠3¥0–5 soit y = x – 1 ou y = – x + 1
Les points M(x ; y) cherchés sont donc ceux appartenant
2. La négociation de (A) est « Il existe au moins M(x, y)
à l’une ou l’autre des droites d : y = x – 1 et d¢ : y = – x + 1.
du plan tel que y ≠ 3x – 5.
On reconnaît en d¢ la droite (BD) et en d, la droite
78 1. Non. Contre-exemple : (1 + 1)2 ≠ 12 + 12 perpendiculaire à (BD) passant par B.
2. Non. Contre-exemple : (3 + 0)2 = 32 + 02
3. (x + y)2 = x2 + y2 équivaut à 2xy = 0 soit x = 0 ou y = 0. Pour aller plus loin
L’ensemble cherché est la réunion des droites d’équa- Dans le repère orthonormé (A, I, D), soit M(x ; y).
tions x = 0 et y = 0 On a MH = y 2 et MK = ( 2 – x )2 .
AB = 2 et BC = 1
79 1. Fenêtre Algèbre : y2 ¥ 2 ( 2 – x )2 ¥ 1
a. y = 0,67x + 10,07 On cherche M(x ; y) tel que 
2 2
b. y = 0,67x – 2 c’est-à-dire 4y2 = (2 – x)2 ou encore [2y + (2 – x)] [2y –
Les droites a et b sont parallèles (même coefficient 1
(2 – x)] = 0 soit (2y – x) + 2) (2y + x – 2) = 0 soit y  x – 1
directeur). 2
1
ou y  – x  1. L’ensemble des points M cherché est donc
Fenêtre Géométrie : 2
Les droites a et b sont affichées comme « sécantes ». 1 1
la réunion des droites = d : y = x – 1 et d¢ : y = – x + 1.
2 2
2. A(– 15 ; 0) B(20 ; 23,5)
d¢ est la droite (BD), d est la droite symétrique de (BD) par
C(– 12 ; – 10) D(18 ; 10)
23 , 5 rapport à (AB).
Coefficient directeur de (AB) : a 
35 b. Dans le repère orthonormé (A, I, J)
20 2 1
Coefficient directeur de (CD) : a ¢   où I Œ [AB] et AI = AB = 1
23 , 5 2 30 3 a
car 3 ¥ 23,5 ≠ 70 1
J Π[AD] et AJ = AD = 1, soit M(x ; y)
35 3 b
Les droites a et b sont sécantes. On a (DC) : y = b et (BC) : x = a ;
23 , 5 2 MH  y 2 , MK  ( a – x )2
3. ª 0 , 6714 ª 0 , 6667
35 3
AB = a, BC = b
À 10–2 près les valeurs affichées des coefficients directeurs
y2 ¥ a a – x )2 ¥ b
sont les mêmes, alors que ces nombres sont différentes. On cherche M(x ; y) tel que  soit
2 2
a2y2 = b2(a – x)2 soit
Travail personnel [ay + b(a – x)] [ay – b(a – x)] = 0
b
Pour les exercices 80 à 100 : voir corrigés en fin soit y = x – b
a
de manuel. b
ou y = – x + b
a
APPROFONDISSEMENT On retrouve dans le cas général la droite (BD) et la droite
101 1. Notons H et K les pieds des hauteurs issues de symétrique de (BD) par rapport à (AB).
M dans les triangles MAB et MBC.
MH ¥ AB MK ¥ BC 102 1. De xB ≠ xA et xD ≠ xC on déduit que les droites
On cherche M tel que  . C’est-à-dire
2 2 (AB) et (CD) ont un coefficient directeur et qu’elles sont
tel que MH = MK (puisque AB = BC). Or M est équidistant parallèles si et seulement si ces coefficients sont égaux
des côtés [BA) et [BC) de l’angle fABC si et seulement si M ce qui équivaut à p = q.
appartient à la bissectrice de fABC.
2. La négation de la condition « xB ≠ xA et xD ≠ xC » est
M devant rester à l’intérieur du carré ABCD, M doit donc
« xB = xA ou xD = xC ».
appartenir au segment [BD] pour que les aires ABM et
Ceci recouvre deux cas :
BCM soient égales.
Cas où les deux égalités sont vraies : xB = xA et xD = xC.
2. a. On cherche M(x ; y) avec x Œ  et y Œ  tel que Aire On a p = q = 0 et les droites sont bien parallèles, car
ABM = Aire BCM. Or MH  y 2 , MK  ( 1– x )2 , AB = BC parallèles à l’axe des ordonnées.

Chapitre 12. Équations de droite 171


Cas où une seule des égalités est vraie, par exemple On a KM2 + JM2 = 4 = JK2, d’où (Réciproque du théorème
xB = xA et xD ≠ xC. de Pythagore) JMK est rectangle en M.
On a alors p ≠ 0 et q = 0 donc p ≠ q. (AB) est parallèle à b. (KM) est la tangente à  en M.
l’axe des ordonnées mais (CD) ne l’est pas donc les deux
droites ne sont pas parallèles. 105
C K B
3
103
2 E F
VARIABLES : xA, yA, xB, yB, xC, yc
ENTRÉES : Saisir xA, yA, xB, yB, xC, yc J
TRAITEMENT : Calculer p = (yB – yA) ¥ (xC – xA) A
Calculer q = (yC – yA) ¥ (xB – xA) O I 2 3 4
SORTIES : Si p = q Alors
3
Afficher « A, B, C sont alignés » Coordonnées de K : xK = 2 ; yK =
3 2
Sinon afficher « A, B, C ne sont pas Équation de (AC) : y = – x + 3
alignés » 4
3
FinSi Équation de (OB) : y = x
4
3
Équation de (OK) : y = x
104 2
3
Équation de (AK) : y = – x + 6
2
Coordonnées de E :
 3 3 3
Ô y  - 4 x 3 Ô 2 x  - 4 x 3  4
2
B Ôx 
 Ì Ì Ì 3
1,5
M
Ôy  3 x Ôy  3 x ÔÓ y  2
Ó 2 Ó 2
J
Coordonnées de F :
 3 3 3
Ô y  - 2 x  6 Ô 4 x  - 2 x  6 Ô x  8
0 Ì Ì Ì 3
3I K
Ôy  3 x Ôy  3 x ÔÓ y  2
2 Ó 4 Ó 4
Il en résulte (EF) // (OA), car E et F, d’ordonnée 2,
1. C’est le milieu de [OB] soit J. appartiennent à la droite d’équation y = 2.
4 1
2. Le repère (O, I, J) étant orthonormé, De plus EF = xF – xE = = BC.
3 3

 
2
Ê 3ˆ 3 2
3 1 106 1. D, E, F paraissent alignés.
JM = Á ˜  - 1 =  =1
Ë 2 ¯ 2 4 4
2. a. (AB)  (AD) et AB = AD : le repère (A, B, D) est
d’où M Œ (J, 1). orthonormé.
3. a. (BM) a pour coefficient directeur b. A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(1 ; 1), D(0 ; 1)
3 1
-2 - 3. a. (EK) est une hauteur du triangle ABE.
2 2 1
a  -
3 3 3 b. Comme ABE est équilatéral, (EK) est aussi médiane et
 
-0 1
2 2 K est le milieu de [AB]. D’où K ; 0 .
et pour ordonnée à l’origine b = 2. 2
3
1 4. EK =
D’où (BM) : y = – x+2 2
3 On obtient ce résultat, soit en écrivant que
D est le point de (BM) ayant pour ordonnée 0. EK = AE sin 60°, soit en utilisant le théorème de
1 Pythagore dans le triangle AKE.
Son abscisse est donc x tel que – x+2=0
soit x = 2 3. D’où (2 3 ; 0). 3 Ê 1 3ˆ
D’où E Á ;
Ë 2 2 ˜¯
b. K( 3 ; 0)
Ê 3 1ˆ
4. a. JK = ( 3 )2  ( - 1)2 = 2 5. F Á1 ; ˜
Ë 2 2¯
JM = 1
6. D, E, F sont alignés si et seulement si les droites (DE)

2
Ê 3 ˆ 3 2
et (DF) ont le même coefficient directeur.
KM = Á - 3˜   3
Ë 2 ¯ 2

172
3 1
-1 m- 4
2 2 1
Or le coefficient directeur de (DE) est : a  soit Pour (BC) : a   - m2
1 -2 4
a  3 - 2. 16 - 2 m 1
1 2 Pour (BE) : a ¢   - m2
-1 8 4
2 1
Celui de (DF) est : a ¢  soit a ¢  - (BC) et (BE) sont donc parallèles et les points B, C, E sont
3 2 3
1 alignés pour n’importe quelle position de M sur [OA].
2
 2- 3  108 1. a. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com
ou encore a ¢  -  - 2 3.

2 3 2- 3   b. Il semble que xA + xB = xC.
Il en résulte a = a¢ et donc l’alignement des points D, E 2. a. y A  x A2 ; y B  x B2 ; y C  x C2
et F.
b. Le coefficient directeur de (AB) est
x B2 - x A2  x B - x A   x B  x A 
Pour aller plus loin 
xB - x A xB - x A
On trace [DE] et [EF].
Les triangles AED et BFE sont isocèles (AD = AE = BE = BF)  x A  xB
et leurs angles au sommet sont EAD  90 - 60  30 ° x C2
 Celui de (OC) est = xC.
et EBF = 60 + 30 = 90°. xC
  180 - 30  75 °
Leurs angles à la base sont donc DEA Comme (AB) // (OC), on a bien xA + xB = xC.
  180 - 90  45 ° 2
et BEF
2
  DEA
  AEB   BEF
 Pour aller plus loin
D’où DEF
= 75 + 60 + 45 D’après la question 2.c on a : xA + xB = xC et de même
= 180° xD + xE = xC.
x A  xB x C xD  xE
Les points D, E et F sont donc alignés. Il en résulte  
2 2 2
107 1. Voir fichiers sur le site www.didiermathx.com Les milieux de [AB], [OC] et [DE] ont donc même
2. B, C, E semblent alignés et ils le restent lorsque M se abscisse. Ils sont donc alignés sur une droite parallèle à
déplace sur [OA]. l’axe des ordonnées.

3. M(m ; 0) 109
a. d1 a pour coefficient directeur celui de (AB), c’est-à- D C
4 1
dire : a = = – .
8 2 1
d1 admet donc une équation de la forme y = – x + b M
2
1
Mais M(m ; 0) appartenant à d1, on a : O = – m + b d’où
1 1 1 2
b = m. D’où d1 : y = – x + m. J
2 2 2
N
C est le point du d1 d’abscisse nulle d’où
1 1 1 A I B
yC = – ¥ 0 + m = m
2 2 2 1. Dans le repère (A, I, J) on a : D(0 ; 5) et M(5 ; 3).

On en déduit C 0 ; m
1
2  Le coefficient directeur de (DM) est a 
3–5
5–0
– .
2
5
b. d2 a pour coefficient directeur celui de (OB) c’est-à-
4 Son ordonnée à l’origine est l’ordonnée de D, soit b = 5.
dire a¢ = = 2. 2
2 Ainsi (DM) a pour équation : y  - x  5.
5
d2 : y = 2x + b¢ passant par M(m, 0), on a : O = 2m + b¢ et
2. N est le point de la droite (DM) ayant une ordonnée
donc ¢ = – 2m. 2
D’où d2 : y = 2x – 2m. nulle. Son abscisse x est donc telle que - x  5  0, soit
25 5
E est le point de d2 dont l’abscisse est 10. x  12 , 5.
2
D’où yE = 2 ¥ 10 – 2m
3. DM2 = (5 – 0)2 + (3 – 5)2 = 29

 
= 20 – 2m 2
25 725
On a donc : E(10 ; 20 – 2m). DN2  - 0  0 - 52 
2 4
c. Voyons si (BC) et (BE) ont le même coefficient direc- 1 1 1 4 29 1
    
teur. DM2 DN2 29 725 725 25

Chapitre 12. Équations de droite 173


Pour aller plus loin 111
1. CM = d avec 0 < d < 5. R¢
R
M(5 ; 5 – d) O O¢ O O¢
d
Équation de (DM) : y  - x  5
5
d
Cordonnées de N : y = 0 et x tel que - x  5  0 d’où
N
25
d; 0.  5
R  R ¢  8,6
R - R ¢  2,6 R  5,6
R¢3
DM2 = d2 + 25
625 25 d 2  625 112 Soit h la hauteur de la table, a la hauteur du bloc 1
DN2   25  et b celle du bloc 2.
d2 d2
1 1 1 d2 On a : h – b + a = 32
   et h – a + b = 28
DM2 DN2 d 2  25 25 d 2  625
En ajoutant, on obtient 2h = 60 d’où h = 30.
25 d2
 
25d 2  25 25d 2  2 5
La table a une hauteur de 30 pieds.


d 2  25 1
 . 113 Dans le repère (O, I, J), la droite (BD) a pour
25d 2  25 25 -3
coefficient directeur et pour ordonnée à l’origine 3.
8
Cette somme ne dépend donc pas de la position de M 3
sur [BC], privé des points B et C. D’où (BD) : y = – x+3
8
2. Sans repère, dans le triangle ADN, le théorème de -8
NM BM NM 5 - d La droite (CE) a pour coefficient directeur et pour
Thalès donne :  et donc  (1). 3
ND AD ND 5 ordonnée à l’origine 8.
8
Une autre configuration de Thalès (parallèles (DC) et D’où (CE) : y = – x + 8
MD MC 3
(BN) sécantes (DN) et (BC)) permet d’écrire : 
NM MB (CE) et (BD) se coupent en un point K dont les
MD d
c’est-à-dire  (2). coordonnées vérifient le système
NM 5 - d
 8
Ôy  - 3 x8
MD d
En multipliant (1) et (2), on obtient :  (3)
ND 5 Ì
Par ailleurs, le théorème de Pythagore dans le triangle Ô y  - 3 x 3
Ó 8
rectangle DCM donne :
-8 3
DM2 = DC2 + CM2 d’où DM2 = d2 + 25 (4). xK est donc solution de x+8=– x+3
d 55 3 8
Mais (3) s’écrit encore DN  DM et donc soit x=5
5 24
DN 
2 25
DM , puis DN 
2 2
d  25 grâce à (4).
25 2 d’où xK =
24
11
d2 d2
1 1 3 24
Le calcul de  s’achève alors comme dans la On a alors yK = – ¥ +3
DM 2 DN 2 24 8 11
question 1. yK =
11
110 Voir fichier sur le site www.didiermathx.com D’où K 
24 24
;
11 11
.
L’aire du triangle bleu est égale à :
Pour aller plus loin
Aire OBE – Aire OCE – Aire BKC.
a. T est le point d’intersection des médianes (AF) et (CE) 8¥8
Or : Aire OBE = = 32
du triangle ABC. 2
T est donc le centre de gravité du triangle ABC. 3¥ 8
Aire OCE = = 12
2
b. Si I est le milieu de [AC], (BI) est la troisième médiane 24

de ABC. 11 60
Aire BKC = 
B, T et I sont donc alignés. 2 11
Comme I est le milieu de [BD], B, I, D sont aussi alignés. 60 160
D’où : Aire triangle bleu = 32 – 12 – = (cm2).
Il en résulte que B, T, D sont alignés. 11 11
114 L’ordonnée à l’origine de la droite (BD) étant – 1,
prenons C comme origine du repère et J, symétrique de
B par rapport à C, comme point (0 ; 1)
L’axe des abscisses est alors (CD).

174
Posons D(x ; 0) dans le repère (C, I, J) cherché. b
1 Par ailleurs, (AB) a pour équation y = – x + b.
Le coefficient directeur de (BD) est alors et on doit a
1 x y  x  b
avoir = 2. Ô Ô x  - x b
x En résolvant Ì b soit Ì a
1 ÔÓ y  - a x  b ÔÓ y  x
Il en résulte que x = et donc que I est le symétrique de
2 
 
ab
C par rapport à D.  b Ô x  ab
Ô 1 x  b
Vérification : soit Ì a soit Ì
ÔÓ y  x Ô y  ab
Ó ab
J ab
on obtient r  , comme dans la méthode 1.
D ab
C
I 116 • L’égalité (x + y)3 = x3 + y3 n’est pas vraie pour tous
réels x et y.
A B
Contre-exemple : Pour x = y = 1, (1 + 1)3 13 + 13
Dans le repère (C, I, J), on a B(0 ; – 1) et D 21 ; 0. • (x + y)3 = (x + y)2 (x + y)
= (x2 + 2xy + y2) (x + y)
L’équation y = 2x – 1 est bien vérifié par les coordonnées = x3 + 3x2 y + 3xy2 + y3
de ces deux points. (x + y) = x3 + y3 équivaut à :
3

x + 3x2 y + 3xy2 + y3 = x3 + y3
3
115 1. En nommant W le centre du cercle et H son
3xy(x + y) = 0
projeté orthogonal sur le côté de longueur a, on a :
x = 0 ou y = 0 ou y = – x.
WH = r.
r 6-r L’ensemble des points M(x ; y) tels que (x + y)3 = x3 + y3
Le théorème de Thalès donne alors  d’où r = 2.
3 6 est, dans un repère donné du plan, la réunion de trois
2. droites : d1 : x = 0, d2 : y = 0, d3 : y = – x.
Méthode 1. De même que dans 1, à l’aide du théorème
r a-r English Corner
de Thalès :  s’écrit encore ar = ab – br (produit
b a
ab 1 ab 117 a. Journey = trajet.
en croix) d’où r(a + b) = ab ou r = r  ou  ,
1 1 1 ab r ab Une course de 3 km coûtera 6,50 €.
qui coïncide bien avec   .
r a b b. Gradient = pente ; soit le coefficient directeur : 1,5.
Méthode 2.
x c. L’intersection avec l’axe des ordonnées correspond
y= au prix indiqué au compteur en début de course, soit
B W
r 2 €.
J d. C = 1,5d + 2
O I r A 1
118 y  x . Il y a 22 points sur le segment [OA].
1 3
Dans le repère orthonormé (O, I, J) tel que OI = OA et
1 a
OJ = OB (voir figure), W(r ; r) appartient à la droite OW
b
d’équation y = x.

Chapitre 12. Équations de droite 175


Vecteurs
13
Pour reprendre contact
1 a. Par une symétrie axiale.
b. Aucune transformation connue.
c. Par une symétrie centrale.
3 3
2 1. Le milieu de [AB] a pour coordonnées ( ; – 1) et celui de [CD] a pour coordonnées ( ; – 1).
2 2
Les segments [AB] et [CD] ont même milieu donc ACBD est un parallélogramme.
2. a. D(– 5 ; 2) b. E(5 ; 4) c. F(3 ; – 3) d. G(6 ; – 3)
3 a. Oui b. Oui c. Oui d. Non e. Oui

Activités 1. Jouons à Wyx !


e
Jaun

Ora
nge

C
Bl
eu

Noir
t
Viole
t
Ver

ge
R ou

Activité 2. Translation
1. Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
2. a. La translation crée un nouveau quadrilatère superposable au premier (distances et angles conservés).
b. Voir fichier sur le site Internet www.didiermathx.com
3. AA¢B¢B, DD¢C¢C et AA¢FE semblent être des parallélogrammes. Ces conjectures « résistent » au déplacement des
points.
4. E¢ est l’image de E par la translation de vecteur mDE.

176
D
E

A

C

B

Activité 3. Coordonnées d’un vecteur


1. Les vecteurs oOA et oBC sont égaux car les segments [OC] et [AB] ont même milieu de coordonnées (1 ; 3).
Ê 4ˆ
2. Les coordonnées sont Á ˜ .
Ë3¯
À partir du point A, il faut lire les coordonnées de A. À partir de B et C on regarde le déplacement « horizontal » (+ 4 uni-
tés) puis le déplacement « vertical » (+ 3 unités) pour se rendre de B à C.
Le déplacement « horizontal » est donné par xC – xB.
Le déplacement « vertical » par yc – yB.
On peut tester cette conjecture ou aider à sa mise en place en déplaçant les points sur le fichier disponible sur le site
Internet.
3. En confrontant les résultats dans la classe on peut mettre en évidence différents représentants.

Activité 4. Somme de vecteurs


1.

M

B M

av C
au
A

2. a. ABM¢M est un parallélogramme, BCM¢¢M¢ aussi.


On a donc rAM = uBM¢ et uBM¢ = yCM¢¢.
Il vient donc rAM = yCM¢¢ donc ACM¢¢M est aussi un parallélogramme.
b. ACM¢¢M¢ étant un parallélogramme, pour n’importe quel point M, la translation qui transforme A en C transforme
aussi M en M¢¢.
Pour n’importe quel point M, M¢¢ est donc l’image de M par la translation de vecteur mAC.
3. On constate que l’image de M par la translation de vecteur av + au est aussi le point M¢¢
La justification se fait par un raisonnement analogue à celui de la question 2.

Activité 5. Produit d’un vecteur par un réel


Ê2ˆ Ê 4ˆ
1. a. au Á ˜ et 2au Á ˜
Ë 4¯ Ë 8¯
b. Les coordonnées sont proportionnelles avec un coefficient de proportionnalité égal à 2 de au à 2au.

Chapitre 13. Vecteurs 177


2. 10

2
J
0
I 2 4 6
–2
Ê2ˆ Ê 6ˆ
a. au Á ˜ et 3au Á ˜ . Les coordonnées sont proportionnelles avec un coefficient de 3 de au à 3au .
Ë 4¯ Ë 12¯
Ê 3ˆ
3. a. On peut proposer 1,5au Á ˜ .
Ë 7¯
b. 6

2
J
0
I 2 4

–2

1 Ê1 ˆ Ê – 4ˆ 5 Ê –5 ˆ
a
4. a. On peut conjecturer : u – 2 au Á ˜ a
– u
2 ÁË 2˜¯ Ë – 8¯ 2 ÁË –10˜¯

b.
4

2
J

–4 –2 0 I 2 4
–2

–4

–6

–8

5. a. b.
D A C B

178
TP 1. Des vecteurs pour jouer à Wyx
Ê1 ˆ
A. 1. Vecteur jaune Á ˜ ;
Ë 3¯
Ê1 ˆ Ê – 2ˆ
vecteur vert Á ˜ ; vecteur rouge Á ˜
Ë 2¯ Ë –1¯
Ê –1ˆ Ê – 3ˆ
vecteur noir Á ˜ ; vecteur violet Á ˜
Ë 0¯ Ë –1¯
Ê 1ˆ Ê 2ˆ
vecteur bleu Á ˜ ; vecteur orange Á ˜
Ë –1¯ Ë – 4¯
Ê –1ˆ
2. Le vecteur somme a pour coordonnées Á ˜ . Le cavalier arrivera donc en E.
Ë – 2¯
Ê 1ˆ
B. 1. Le vecteur jaune Á ˜ est mBA.
Ë 3¯
Ê 1ˆ
Le vecteur vert Á ˜ est pGD = lXA = lEX.
Ë 2¯
Ê – 2ˆ
Le vecteur rouge Á ˜ est kCE = lFG.
Ë –1¯
Ê –1ˆ
Le vecteur noir Á ˜ est moDC = mCB.
Ë 0¯
Ê – 3ˆ
Le vecteur violet Á ˜ est mDE.
Ë –1¯
Ê 1ˆ
Le vecteur bleu Á ˜ est mDF = mXC.
Ë –1¯
Ê 2ˆ
Le vecteur orange Á ˜ est mAF.
Ë – 4¯
2. E étant le point d’arrivée et chaque flèche étant utilisée une seule fois on ne peut pas avoir E comme origine d’un
vecteur.
3. a. Il a un seul représentant : mDE.
b. On peut rayer les vecteurs mEX et mCE.
4. a. Le trajet gagnant est donc : mXC ; mCB ; mBA ; mAF ; mFG ; pGD ; mDE. On le trouve en partant de la fin.
b. La relation de Chasles permet de vérifier que la somme de ces vecteurs est égale à mXE.

TP 2. Parallélogramme et vecteurs
A. a. Vrai b. Faux c. Faux d. Vrai e. Vrai
B. Les conditions suffisantes sont : b, d et e.
Les conditions nécessaires sont : a, c, d, e et f.
D’autres conditions suffisantes :
– « Les diagonales se coupent en leur milieux » est une condition suffisante (et nécessaire).
– « pDA = mCB » est une condition suffisante (et nécessaire).
– « ABCD est un rectangle » est une condition suffisante (non nécessaire).

TP 3. Un puzzle de Lewis Caroll


B. On obtient un rectangle.
3. Ses dimensions sont 13 et 5. Son aire vaut donc 65 alors que l’aire du carré vaut 64.
En fait « la diagonale montante » de ce rectangle n’existe pas. Il s’agit d’un petit parallélogramme d’aire 1.

Chapitre 13. Vecteurs 179


F 5 G 8 E

3 C
5 H 5
3

A 8 B 5 D

On peut démontrer de différentes façons que les points qui semblent situés sur cette diagonale ne sont pas alignés.
Par exemple :
• Dans un repère (A, I, J) avec B(8 ; 0) et F(0 ; 5) :
– en montrant que les vecteurs oAG et mAE ne sont pas colinéaires,
– ou en écrivant une équation de la droite (AE) et en montrant que le point H n’appartient pas à cette droite,
– ou sans repère, en comparant les tangentes des angles fBAC et gDAE.

TP 4. Expérimenter et démontrer
A. 1. Voir le site Internet www.didiermathx.com.
2. L’ensemble des points solutions semble être la droite (DB).
B. 1. C(1 ; 1), E(0 ; y), F(1 ; y), G(x ; 0), H(x ; 1).
2. mEH et mFG sont colinéaires si et seulement si (x – 0) ¥ (0 – y) = (x – 1) ¥ (1 – y) c’est-à-dire y = – x + 1 ce qui est bien
l’équation de la droite (DB).
Pour aller plus loin
1. Les trois droites sont concourantes.
2. Oui (on travaille alors avec un repère qui n’est pas orthonormé).

TP 5. Somme de deux vecteurs et milieu


1. Il semble que pMA + pMB = 2pMK.
2. a. Par construction de la somme pMA + pMB, on a pAN = pMB. De ce fait MBNA est un parallélogramme.
b. On sait que les diagonales se coupent en leur milieu donc K est le milieu de [MN] d’où le résultat.

Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 11 – 4
1 2,7²< p² Ê 1ˆ
12 oGH Á
Ë – 2˜¯
2 6 cm Ê 5ˆ Ê –1ˆ
13 a. [au + av] Á b. [au – av] Á ˜
3 8 cm3 Ë – 6¯˜ Ë 4¯
14 y = – 2
4 135 euros
3
15 y  -
5 15 2
16 a = – 2.
7
6 a. x = 2 b. x =
2
7 a. (3x – 2)(3x + 2) b. (x + 5)(x + 1) ENTRAÎNEMENT

8 a. x(x – 1) b. (x + 1)(x +2) 17 a. Polygone 11 b. Polygone 5


c. Polygone 7 d. Polygone 10
9 1 et – 3
18 a. C b. B c. M d. B
10 0 et – 2
19 a. G b. H c. A d. F e. F

180
20 1. 2. hES et jSF.
G En effet, E est l’image de T, donc RSET est un
4
parallélogramme et jTR = hES, F est l’image de R donc
2 RTSF est un parallélogramme et jTR = hSF.
F
J
O 3. On a donc a hES = hSF ce qui prouve que S est bien le
–6 –4 –2 I 2 4 milieu de [EF].
–2
H M L E 26 D’après un théorème des milieux dans le triangle
–4 ABC on a (IJ) // (AC) et (IK) // (BC) donc IJCK est un
parallélogramme et cIJ = mKC.
–6 De plus K est le milieu de [AC] donc mAK = kKC. On en
K
déduit que cIJ = mAK.

2. a. K(0 ; – 6) b. L(0 ; – 2) c. M(– 4 ; – 2) 27 a. b. A¢


A au
21 1. a. T b. jST = nVU A

2. jVS au
3. Oui

22 a. Faux b. Faux c. Vrai d. Faux


Ê 1ˆ Ê –2ˆ Ê 0ˆ Ê – 3ˆ
28 mAB Á ˜ mFG Á ˜ au Á ˜ aw Á ˜
23 Ë 2¯ Ë 4¯ Ë – 2¯ Ë – 2¯
Ê –5ˆ Ê 9ˆ
a. b. Ê7ˆ Ê 3ˆ
A C D 29 a. mAB Á b. mAB Á ˜ c. mAB Á 1 ˜ d. mAB Á 4 ˜
B Ë – 3˜¯ Ë 8¯ ÁË – ˜¯ ÁË 0 ˜¯
2
M F
Ê 4ˆ Ê 4ˆ
N E 30 1. mAB Á ˜ mCD Á ˜
Ë 2¯ Ë 2¯
2. Les vecteurs ont les mêmes coordonnées : on en
déduit qu’ils sont égaux et que ABDC est un parallélo-
c. V d. B gramme.

T C Ê 6ˆ Ê –6ˆ
31 1. mAB Á mDC Á ˜ donc ABCD n’est pas un
S A Ë – 3˜¯ Ë 3¯
parallélogramme (mais ABDC en est un).
R D
Ê 29 ˆ
Ê 29 ˆ
Á 3˜
2. mAB Á ˜ mDC Á 3 ˜ donc ABCD n’est pas un parallélo-
Á ˜
5 ÁË 2 ˜¯
24 a. lBA = oCD car ABCD est un parallélogramme ; Ë 3¯
iFE = oCD car CDEF est un parallélogramme. gramme.
Comme EFGH est un parallélogramme, oFE = oGH, donc
32 Voir corrigé en fin de manuel.
on a aussi oGH = oCD.
b. De mBA = oCD et oGH = oCD on déduit que mBA = oGH, donc 33 Si A (a ; b), B (c ; d), C (k ; m) et D (n ; p), le programme
AHGB est un parallélogramme. indique si les vecteurs mAB et oCD sont égaux et donc si
ABDC est un parallélogramme.
25 1. F R
34 Exercice corrigé à la fin du chapitre.
Ê 2ˆ
35 1. mAB Á ˜
Ë 8¯
T
S
2. mAB = mDC
Ê – 2 – xD ˆ
3. a. mDC Á
Ë –1– y D ˜¯
E b. – 2 – xD = 2 et – 1 – yD = 8 donc D(– 4 ; – 9).

Chapitre 13. Vecteurs 181


36 1. 2. D 45 1. M
6 9
5 8
4 7
B
3 6
W
2
5
1 C D
4

–1 1 2 3 4 5 6 7 3
–1 B
2
–2
A J
A
3. Utilisons les vecteurs : rAΩ = rΩD donc ces vecteurs
–3 –2 –1 0 I 2 3
otn les mêmes coordonnées :
– 1 = xD – 3 et 4 = yD – 2. D’où D(2 ; 6). C
Par une autre égalité de vecteurs, on trouve C(7 ; 0,5).
Ê 5  1ˆ Ê 6ˆ
2. [mAB + oCD] Á donc [mAB + oCD] Á ˜
37 1. a. Le point F b. lDF Ë 3  6˜¯ Ë 9¯
2. a. oDG b. lDF c. mCG Ê x M  3ˆ
3. rAM Á
d. hEF e. a0 f. a0 Ë y M ˜¯
4. On a rAM = mAB + mCD donc xM + 3 = 6 et yM = 9, d’où
38 Voir corrigé en fin de manuel. M(3 ; 9).
39 a. Faux b. Vrai
46 1.
c. Faux d. Vrai 5
Ê 2ˆ Ê 3ˆ Ê –3ˆ 4
40 au + av Á ˜ ; au + aw Á ˜ ; av + aw Á ˜ . A
Ë ¯
– 2 Ë ¯
2 Ë2¯ 3
B
41 1. La somme est égale au vecteur nul. 2
Ê 3 ˆ Ê 1ˆ Ê – 4ˆ Ê 0ˆ J
2. auÁ ˜ ; av Á ˜ ; aw Á ˜ donc au + av + aw Á ˜ .
Ë –1¯ Ë 3¯ Ë – 2¯ Ë 0¯
–3 –2 –1 MI 2 3 4 5
42 1. Une solution de trajet : –1
Ê 3ˆ Ê –1ˆ Ê – 2ˆ Ê 0 ˆ Ê 6ˆ Ê – 2ˆ Ê 2 ˆ Ê 0 ˆ –2
ÁË 0˜¯ ÁË – 2˜¯ ÁË 1 ˜¯ ÁË – 5˜¯ ÁË 0˜¯ ÁË 6 ˜¯ ÁË 0˜¯ ÁË – 2˜¯ C

2. En additionnant les coordonnées de tous les vec- Ê –2ˆ


2. mCA Á ˜
teurs on doit retrouver le vecteur qui amène directe- Ë 5¯
Ê 6ˆ
ment du départ à la fin soit le vecteur Á ˜ . Ê –1 – 2 x M ˆ
Ë – 2¯ 3. a. [mMA + mMB] Á
Ë 5 – 2 y M ˜¯
Ê 4ˆ Ê 1ˆ Ê 5ˆ
43 1. mAB Á ˜ et mAC Á ˜ donc [mAB + mAC ] Á ˜ . b. De qMA + qMB = mCA on déduit que – 1– 2 xM = – 2 et
Ë 1¯ Ë 4¯ Ë 5¯
5 – 2yM = 5 d’où M(0,5 ; 0).
Ê 3 – (– 2 )ˆ Ê 5ˆ
mAD Á donc mAD Á ˜ . On a bien [mAB + mAC] = mAD. c. Oui (voir figure ci-dessus).
Ë 4 – (–1) ˜¯ Ë 5¯
–3  4 2 – 2 ˆ
4. Le milieu de [CB] a pour coordonnées Ê ;
2. Par la relation de Chasles, oAD = mAB + mBD, donc Ë 2 2 ¯
soit (0,5 ; 0) : c’est bien le point M.
mBD = mAC et par conséquent ABDC est un parallélo-
gramme. 47 Première méthode :
44 1 et 2. C kPA + kPB = a0 signifie que le point P est le milieu de [AB] ;
D Ê 1 3 2  (– 4 ) ˆ
A il a donc comme coordonnées Á ; c’est-à-
Ë 2 2 ˜¯
B
dire (2 ; – 1).

3. ABDC est un parallélogramme car par construction


oCD = mAB.

182
Deuxième méthode : diculairement à la rive, il est dévié par le courant d’une
Ê 1– x P ˆ Ê 3 – xP ˆ distance deux fois plus grande dans la direction du
kPA Á kPB Á donc kPA + kPB = a0 si et
Ë 2 – y P ˜¯ Ë – 4 – yP ˜¯ courant. L’écart entre les rives étant de 90 m, il sera
seulement si 3 – xP = 1 – xP et – 4 – yP = 2 – yP. dévié de 180 m.
D’où P(2 ; – 1).
49
Contrôle graphique :
a. b.
A M M D
2
1 A au av

0 1 2 3 4
–1 c. d.
P
–2 M

–3 M
B P
–4 au
P
aw

48 1. Vitesse du nageur : 59 m.s–1 (dans le


prolongement du collège, on peut écrire :
50
2 km 2 000 m 20 m 5 m
   ). 1. N 2.
1h 3 600 s 36 s 9 s
– av N – av
La vitesse du courant est le double de celle du nageur
10 au
donc m.s–1. av
9 au au
2. On peut aussi se placer dans un repère d’origine A, A
d’axe des abscisses la berge passant par A, orienté dans av
le sens du courant et d’axe des ordonnées (AA¢) orienté A
de A vers A¢, avec pour unité : 1 m. 3. 4.

– av
y N au
av
A¢ C au av av
A
au A N au

H ac
an ad B 5. 6.
A x N
– av av
– av
N A
En 1 s, le déplacement du nageur peut être repéré par la au
Ê 0ˆ Ê 10 ˆ au
somme des vecteurs an Á 5 ˜ et ac Á 9 ˜ donc par le vecteur
ÁË ˜¯ ÁË 0 ˜¯ A
9 av
Ê 10 ˆ
Á 9˜
ad Á ˜ (échelle non respectée sur la figure). Soit B Ê ; ˆ .
10 5
5 Ë 9 9¯
Á ˜ Ê 6ˆ Ê 5ˆ
Ë 9¯
51 [au – av] Á ˜ et [au – av + aw] Á ˜
Par proportionnalité dans le triangle on trouve Ë 0¯ Ë 3¯
A¢C = 2 AA¢ = 180 m. Ê xF – 4 ˆ Ê 5ˆ
52 kDF Á 2 ˜ et kD F Á 16 ˜ donc xF – 4 = 5 et
Remarque : ceci traduit un raisonnement par propor- ÁË y F – ˜¯ ÁË ˜¯
3 3
tionnalité sur les vitesses. La vitesse du courant étant 2 16
yF –  d’où F(9 ; 6).
double de celle du nageur, quand celui-ci nage perpen- 3 3

Chapitre 13. Vecteurs 183


Ê –5 ˆ 57 1. 2.
2. kDE Á 16 ˜ kCB
ÁË – ˜¯ – kCA = kAC
3 A

3. On constate que les vecteurs kDE = – kDF. B


On en déduit que kDE = kFD et que D est le milieu de [EF].
C

53 a. Oui : kAB + kBC = kAC kCB – kCA + kBD


b. Non kBD

c. Non
d. Oui : mCO + mAC = mAC + pCO = mAO M
D
e. Oui : kED + mDE = jEE
f. Oui : kAF + kBC + kCA = kAF + kBA = kBA + kAF = jBF 3. On constate que les points M et D sont confondus.
kCB – kCA + mBD = kAC + kCB + mBD = mAD (relation de Chasles)
54 Voir corrigé en fin de manuel. Donc rAM = oAD et les points M et D sont confondus.

55 1. 58 On conjecture que les vecteurs au et av sont égaux.


a. b. 3. au – av = mAB + mCD – oAD – mCB = mAB + oCD + oDA + mBC
kBD
B = oAB + oBC + oCD + oDA = 0
D 4. Par conséquent au = av.
kAD – kDC B A
– kDC kBD
kCD Ê –12ˆ Ê 8ˆ Ê –6ˆ
D 59 2. av1 Á av2 Á ˜ av3 Á ˜
Ë 6 ˜¯ Ë – 4¯ Ë 3¯
A kAD kDC – kCD
kBD – kCD C
60 a. mDA = – mDE – mDE – mDE = – 3 mDE
C b. mDB = – mDE – mDE = – 2 mDE
c. mDC = – mDE

c. d. d. mDF = mDE + mDE = 2 mDE

kBD 61
kAB – kAC – kAC D B
A a.
B kAC – kBD
D
A B
kAC
A kAB – kBD C M
C
kAC
kAB + kAB = 2kAB
C
b.
N
2. oBD – oCD = oBD + oDC = mBC
3. On peut réduire l’expression de la question b :
nBD – mCD = mBD + oDC = mBC
On peut aussi réduire l’expression de la question c :
nAB – nAC = mAB + mCA = mCA + mAB = mCB A
– kAC – kAC – kAC = – 3kAC
56 a. nAB – nDB + nDE = nAB + nBD + nDE = nAE
kAC C
b. nBE + nCB – nDE = nBE + nCB + nED = nCB + nBE + nED = nCD
c. nBD – nCA + nCB – nAD = nBD + nAC + nCB + nDA c.
= nBD + nDA + nAC + nCB = nBB = a0 A B
1 1 1 3
1 2 kAC + 2 kAC + 2 kAC = – 2 kAC
2 kAC

C P

184
d.
T Ê k  k ¢ x ˆ
b. (k + k¢)au Á ˜ ce que l’on peut transformer en
Ë k  k ¢ y ¯
Ê kx  k ¢x ˆ
ÁË ky  k ¢y ˜¯ .
1 1 1 1 1 5 Par suite kau + k¢au = (k + k¢)au.
– 2 kBC – 2 kBC – 2 kBC – 2 kBC – 2 kBC = – 2 kBC
Ê k ¢ xˆ
A 2. k¢au Á donc k ( k ¢ au ) a pour coordonnées
B
Ë k ¢ y ˜¯
1
2 kBC Ê k  k ¢ x ˆ Ê kk ¢ x ˆ
Á k k ¢ y ˜ que l¢on peut transformer en ÁË kk ¢ y ˜¯ .
C Ë  ¯
Ê  kk ¢  x ˆ Ê kk ¢ x ˆ
Or (kk¢)au a pour coordonnées Á ˜ , soit Á .
Ë  kk ¢  y ¯ Ë kk ¢ y ˜¯
Ê 2ˆ Ê –2ˆ Ê –6 ˆ Ê – 4ˆ
62 [au + av] Á ˜ 2au Á ˜ – 3aw Á [au – av] Á ˜
Ë 3¯ Ë 4¯ Ë –12˜¯ Ë 1¯ Donc k(k¢au) = kk¢au.
Démonstration analogue pour kau + kav = k(au + av).
Ê– 7ˆ
Ê 0ˆ Ê –11ˆ 1 3 Á 2˜
[au + av – aw] Á ˜ [2au– 3 av] Á [ aw – av] Á ˜ 69 Voir corrigé en fin de manuel.
Ë 0¯ Ë 1 ˜¯ 2 2 1
Á ˜
Ë 2 ¯
Ê 8ˆ Ê –13ˆ
70 Première solution : rMN Á ˜ et kST Á ˜ .
63 a. av = – 2au Ë 5¯ Ë –8 ¯
b. On peut vérifier que 6 ¥ 6 = 4 ¥ 9. On a 8 ¥ (– 8) = – 64 et 5 ¥ (– 13) = – 65. Les vecteurs ne
3
On obtient av = au. sont pas colinéaires donc les droites (MN) et (ST) ne
2 sont pas parallèles.
c. av = – 3au Deuxième solution : La droite (MN) a pour coefficient
3 5 8
d. On peut vérifier que 4 ¥ 18 = 72 et 6 ¥ 12 = 72 ; va = a .
u directeur : – et la droite (ST) : – . Comme 5 ¥ 13 ≠ 8 ¥
2 8 13
8, les deux coefficients ne sont pas égaux donc les droites
64 a. Oui
5 25 5 55 ne sont pas parallèles.
b. Non (car ¥ – 15 = – et – ¥ 11 = – .)
9 3 6 6
Ê – 6ˆ Ê 9ˆ
c. Oui. ( 5 – 1)( 5 + 1) = 5 – 1 = 4 et (– 1) ¥ (– 4) = 4. 71 1. lAC Á et lCB Á ˜
Ë – 8˜¯ Ë 12¯

65 a. au et av sont colinéaires si et seulement si 2. – 6 ¥ 12 = – 72 et – 8 ¥ 9 = – 72. les vecteurs A


l C et C
l B
sont donc colinéaires. Les droites (AC) et (CB) sont donc
5 ¥ x = 1 ¥ 10 soit x = 2.
parallèles. Elles ont de plus le point C en commun donc
b. au et av sont colinéaires si et seulement si elles sont confondues et les points A, B et C sont alignés.
3(1 + x) = 2 ¥ 2x soit x = 3.
72 On repère les points A, B et C avec A(– 3 ; – 2), B(5 ;
Ê –1ˆ Ê –6ˆ 2 Ê – 4ˆ 2 Ê –5ˆ Ê 8ˆ Ê 5ˆ
66 1. mAB Á ˜ ; mAC Á ˜ ; mAC Á ˜ ; mAB + mAC Á ˜ . 3) et C(10 ; 6) donc lAB Á ˜ et lBC Á ˜ .
Ë 3¯ Ë 0¯ 3 Ë 0¯ 3 Ë 3¯ Ë 5¯ Ë 3¯
Ê x – 5ˆ On a 8 ¥ 3 = 24 et 5 ¥ 5 = 25.
D’autre part rAM Á d’où M(0 ; 1).
Ë y  2˜¯ Les vecteurs ne sont donc pas colinéaires et les droites
2. Le milieu de [CD] a pour coordonnées I Ê ; ˆ soit
0 2 (AB) et (BC) ne sont pas parallèles. Les points A, B, C ne
Ë 2 2¯ sont pas alignés.
(0 ; 1). C’est bien le point M.
On peut aussi calculer les coordonnées de vecteurs. 73 1. Alyssia procède par soustraction : elle calcule
l’aire du rectangle AOCE puis enlève les aires des
67 1. (KL) // (BC) et (AB) // (LM) par un théorème des triangles OIA, BEC et ADC. Fati procède par découpage
milieux. Donc KLMB est un parallélogramme et K i L=B
q M. et addition : elle ajoute les aires des deux triangles AIB
Comme M est le milieu de [BC], qMC = qBM. et BCI et elle enlève l’aire de DBI qui se retrouve comptée
deux fois.
2. mBC = qBM + qMC = 2qBM = 2iKL
1 1 1
2. Alyssia : 5 ¥ 8 – ¥ 1 ¥ 5 – ¥ 1 ¥ 5 – ¥ 8 ¥ 3 = 23
Ê kx  k ¢x ˆ 2 2 2
68 1. a. kau + k¢au Á 1 1 1
Ë ky  k ¢y ˜¯ Fati : ¥ 6 ¥ 5 + ¥ 6 ¥ 5 – ¥ 6 ¥ 2 = 24
2 2 2

Chapitre 13. Vecteurs 185


3. Il y a un bon résultat, c’est celui d’Alyssia. Chez Fati e. « kAB et kCD sont colinéaires » est une condition
l’erreur vient du fait qu’elle considère sans l’avoir nécessaire pour que ABCD soit un parallélogramme.
démontré que le point D est aligné avec les points A et
B ou avec les points I et C. 80 1. On peut écrire vect RS = vect MT, mais ce n’est
Or, on peut démontrer que ceci est faux. L’aire de ADBI pas là l’erreur. L’égalité écrite par Stéphanie « vecteur
n’est donc pas l’aire du triangle ABI et l’aire de IDCB n’est ST = vecteur RM » est elle aussi juste. Une des deux
pas celle du triangle ICB. égalités suffit, on peut choisir celle qu’on veut.
2. Il y a une erreur dans le calcul des coordonnées de
Ê 4ˆ Ê 8ˆ
74 1. oAD Á et lBC Á ˜ . On constate que B
l C = 2oAD. vect ST qui a pour coordonnées (– 1 ; – 5).
Ë – 2˜¯ Ë – 4¯
l C et A
Donc B o D sont colinéaires et AD // (BC). Travail personnel
ABCD est donc un trapèze. Pour les exercices 81 à 102 : voir corrigés en fin de
2. K(– 1 ; – 1) et L (1 ; 2) manuel.
3. a. xA = xB = – 3 donc (AB) a pour équation x = – 3.
2 1 103 Soit P(a ; 10) le centre d’un palet. On cherche le
(CD) a pour coefficient directeur –  et pour point F(x ; 0) tel que P, B et F soient alignés.
1 5 – 4 2
équation y = x – . Ê aˆ Ê – xˆ
2 2 jBP Á ˜ et iFB Á ˜ sont colinéaires si et seulement si
b. T(– 3 ; – 4) Ë7¯ Ë 3¯
Ê 2ˆ Ê – 2ˆ 3a = – 7x soit x = – a.
3
4. jKL Á ˜ ; lKT Á ˜ donc jKL = – lKT. Les points K, L et T 7
Ë 3¯ Ë – 3¯
Pour les palets de la gauche vers la droite on placera
sont alignés et K est même le milieu de [LT].
donc F aux points de coordonnées :
yB – y A 6 1 Ê 12 ; 0ˆ , en Ê 6 ; 0ˆ , en (0 ; 0), en Ê – 6 ; 0ˆ , en Ê – 12 ; 0ˆ .
75 a.  –  –3 b. – c. 0 Ë7 ¯ Ë7 ¯ Ë 7 ¯ Ë 7 ¯
xB – x A 2 2
104
76 Voir corrigé en fin de manuel. VARIABLES : a, x nombres
ENTRÉE : demander l’abscisse a du centre du palet
77 3. kBR = 2kBP 3
TRAITEMENT : x prend la valeur – a
4. P est le milieu de [BR]. 7
SORTIES : Afficher « L’abscisse de F est : »
78 1. ABDC est un trapèze qui n’est pas un Afficher x
parallélogramme car mAB ≠ mCD.
1
Par conséquent (AC) et (BD) sont sécantes. 105 1. a. mKD = mBC + mBA
2
2. (BC) et (AD) sont les diagonales d’un trapèze. Elles 1
b. mEK = kEB + mBC
sont sécantes. On peut le démontrer par l’absurde : si 2
(BC) // (AD), comme (AB) // (CD), ABCD est un parallélo- 2. kEB = mBA donc les vecteurs kmKD et kEK sont égaux, K est
gramme donc mAB = – mCD ce qui est faux. Donc (BC) et le milieu de [ED].
(AD) ne sont pas parallèles ; elles sont donc sécantes.
3 1
106 dIJ = AB + BC
4 4
79 1. a. Il suffit. 1 3
kLK = oAD + oDC or oAB = oDC et oAD = mBC donc dIJ = mLK et
b. Il faut. 4 4
c. Il faut et il suffit. IJKL est un parallélogramme.
d. Il suffit. 1 1
107 iJC = oDC et iAI = oAB. Comme oAB = oDC, on a aussi
e. Il faut. 2 2
iJC = hAI donc AJCI est un parallélogramme et (AJ) et (IC)
2. a. « oAK = 3kAB » est une condition suffisante pour
sont parallèles.
que K appartienne à (AB).
De la même façon pour (DI) et (JB).
b. « oAK et kAB sont colinéaires » est une condition néces-
saire pour que K appartienne à [AB]. 108 1. kBE = kBA + kAE ; kBH = kBC + mCH.
c. « kAB = 2oAK » est une condition nécessaire et suffi- 3 2
2. kBE = – kAB + kAD ; kBH = kAD – kAB.
sante pour que K soit le milieu de [AB]. 2 3
3
3. kBE = kBH donc (BE) et (BH) sont parallèles et B, E, H
d. « kAB = oDC » est une condition suffisante pour que 2
(AB) et (CD) soient parallèles. sont alignés.

186
1 1 c. (AB) est perpendiculaire à (OD) et (OD) est parallèle à
109 dIJ = o AB + oBC
2 2 (HC) donc (AB) est perpendiculaire à (HC).
1 1
lLK = oAD + oDC 4. On pourrait de même démontrer que (BH) est per-
2 2
pendiculaire à (AC) et que (AH) est perpendiculaire à
Or oAB = oDC et oAD = mBC donc dIJ = kLK et IJKL est un
(BC).
parallélogramme.
Les droites (BH), (AH) et (CH) sont donc les trois hauteurs
du triangle ABC.
110 1. lCE = lCA + lAE = lCA + 2lAB + lAC = 2lAB
Ces trois hauteurs sont donc concourantes en H.
2. On a aussi oCD = 2lBA donc oCD = – lCE et C est le milieu
de [ED].
117 1. a. mGB + mGC = pGA¢ + rA¢B + pGA¢ + rA¢C = 2pGA¢
111 1. Il semble que B, H et E sont alignés. b. oAG = oGB + oGC = 2pGA¢ = 2oGA + 2pAA¢
2
2. La solution est celle de l’exercice 108 où les étapes donc 3oAG = 2pAA¢ et finalement oAG = pAA¢.
3
étaient données. 2 2
3. De même oBG = oBB¢ ; oCG = oCC¢.
3 3
3 3
112 rNM = oNA + pAM = – lAB + oAC G est au deux tiers des médianes en partant du sommet.
4 2
1 1 1 1 1 1
mNP = mAB + mBC = mAB + (mBA + mAC) = – mAB + mAC Pour aller plus loin
4 2 4 2 4 2
Donc rNM = 3mNP. oOH = oOG + oGA + oOG + oGB + oOG + oGC = 3oOG.
Les vecteurs rNM et mNP sont colinéaires, donc les points On en déduit que le centre O du cercle circonscrit,
N, M et P sont alignés. l’orthocentre H et le centre de gravité G sont alignés.
12
113 kBP = mBA + mAP = mBA + mAD 118 1. a. M(0 ; – 1)
1
N( ; 0).
7 2
1 1
mBR = mBC + mCR = mBC + mCD = mAD + mBA Soit P(xP ; yP). Alors lBP = lBC donne PÊ ; ˆ .
2 2 1
3 3 3 Ë 3 3¯
Il n’existe pas de coefficient k tel que mBR = kmBP. Les
b. rMN Ê ; 1ˆ et lNP Ê ; ˆ on a rMN = 3mNP.
1 1 1
points B, P et R ne sont pas alignés. Ë2 ¯ Ë 6 3¯
Les points M, N et P sont alignés.
114 2iPA + 3iPB = 0a si et seulement si 2iPA + 3(iPA + A
i B) = 0
a
1
3
soit mAP = mAB. 2. a. rMN = rMA + rAN = mAC + mAB
5 2
1
115 1. 2. voir le site Internet www.didiermathx.com b. oMP = rMA + mAB + mBP = mAC + mAB + mBC
3
3. Les droites semblent parallèles. 1 4 2
On en déduit oMP = oAC + oAB + ( oBA + oAC) = oAC + oAB.
1 1 3 3 3
4. On a D(0 ; 1) et N( ; 0) d’où oDN( ; – 1). 3
a a c. Finalement rMN = oMP. Les points M, N et P sont
4
B(1 ; 0) M(0 ; a) d’où pBM (– 1 ; a) on a pBM = – apDN.
donc alignés.
Les vecteurs pBM et pDN sont colinéaires et les droites
(BM) et (DN) parallèles. 1 1
119 2. a. M(0 ; ) N( ; 0).
5. La droite (CP) est parallèle aux droites (BM) et (DN). 2 3
1 1 Soit P(xP ; yP). De lBP = 2lBC on déduit que P(– 1 ; 2).
En effet P( ; a) C(1 ; 1) donc lCP(1– ; 1 – a).
a a 1 1 3
Les vecteurs lCP et oBM sont colinéaires car on a b. rMN( ; – ) et oMP(– 1 : )
3 2 2
1
(1– ) ¥ a = a – 1 et (1 – a) ¥ – 1 = – 1 + a. donc oMP = – 3rMN et les points M, N, P sont alignés.
a
1 1
Donc (CP) et (BM) sont parallèles. 3. a. rMN = rMA + rAN = – mAC + lAB
2 3
1 1
116 2. a. Par construction, OADB est un parallélo- oMP = rMA + mAB + kBP = – mAC + mAB + 2mBC = – mAC + lAB
2 2
gramme. Comme OA = OB, c’est un parallélogramme 3
+ 2(lBA + lAC) = mAC – lAB
avec deux côtés consécutifs de même longueur, donc 2
c’est un losange. b. On constate que pMP = – 3rMN donc M, N et P sont
b. Les diagonales d’un losange sont perpendiculaires. alignés.
3. b. pOH = pOD + pOC donc ODHC est un parallélo- 4. a. M est le milieu de [AC]. Par un théorème des
gramme. milieux dans le triangle ACI, N est le milieu de [AI].

Chapitre 13. Vecteurs 187


b. N et I partagent [AB] de telle sorte que AN =
1
AB et 2. a. au, au, av convient.
3
2 b. au, au¸au, au¸au¸au, av, av, av, av convient.
AI = AB donc I est le milieu de [BN].
3 c. au, au¸au¸au, av convient.
c. C étant le milieu de [BP], par un théorème des
d. C’est impossible. En ajoutant ou retranchant des
milieux dans BNP, (CI) est parallèle à (NP). On a donc (CI)
vecteurs au et av on ne peut arriver à un point d’abscisse
parallèle à (PN) et (CI) parallèle à (MN) donc (MN) est
15 qui est impair.
parallèle à (PN). Les points M, N et P sont alignés.
e. au, au¸au¸au, – av convient.
120 Pour cet exercice, on se place dans le repère (A, B, D). f. au, au¸au¸au, au, – av convient.
3 1 3
1. D(0 ; 1) M( ; 0) et N(1 ; – ) on a alors qDM ( ; – 1) et 3. Il semble pour l’instant que l’on puisse attendre tous
4 3 4
4 3 les points à coordonnées entières sauf ceux dont l’abs-
pDN(1 ; – ). On obtient qDM = pDN.
3 4 cisse est impaire. Il est possible dans cette étude de s’ar-
Les points D, M et N sont alignés. rêter à des résultats partiels.
5 2 5 Soit A le point d’arrivée d’une promenade. On a alors
2. D(0 ; 1) M( ; 0 ) et N(1 ; ) on a alors qDM ( ; – 1) et
3 5 3 mOA = x au + y av avec x et y entiers relatifs.
3
pDN (1 ; – ) on obtient qDM = pDN.
5 Ê2 x  2 yˆ
Donc mOA Á et A(2x + 2y ; x – y).
5 3 Ë x – y ˜¯
Les points D, M et N sont alignés.
On en déduit que A a des coordonnées entières. De
3
3. a. Les questions 1 et 2 correspondent aux cas a = plus 2x + 2y = 2(x + y) où x et y sont des entiers donc
4
5 l’abscisse de A est paire.
et a = . Réciproquement, si M est un point de coordonnées
3
b. Voir le site Internet www.didiermathx.com (m ; n) où m et n sont des entiers relatifs avec m pair,
1 cherchons si M peut être atteint par une promenade
c. D(0 ; 1) M(a ; 0 ) et N(1 ; 1– ) on a alors rDM(a ; – 1) et
a formée de x vecteurs au et y vecteurs av.
1 On cherche donc x et y tels que
oDN(1 ; – ) on obtient rDM = aoDN. Les points D, M, N
2 x  2 y  m
d'où x  Ê  nˆ et y  Ê – nˆ .
a 1 m 1 m
Ì
sont toujours alignés pour toute valeur de a non nulle. Ó x–yn 2Ë 2 ¯ 2Ë 2 ¯
m
Comme m est pair, est bien un entier.
121 Les « pans coupés » des pièces A et D ne 2
« coïncident » pas. Cependant tous ces points M ne peuvent être atteints,
par exemple M(6 ; 4) car alors x = 3,5 et y = – 0,5 ne sont
122 1. a. pas des entiers. La conjecture est donc infirmée. Les
5
points atteints sont en fait ceux de coordonnées (m ; n)
4 m
tels que m soit pair et tels que et n soient tous les
3 2
m
2 deux pairs ou tous les deux impairs (pour que + n et
B 2
J au m
– n soient pairs).
A 2
0 I 2 3 4 5 6
– 1 av
C 123 On peut conjecturer (éventuellement avec l’aide
disponible sur le fichier GeoGebra ) que pour le carré
b. Ê aˆ
5 (dans le sens direct comme sur le fichier), si lAB Á ˜ alors
Ë b¯
4 Ê ˆ
– b
lBC Á ˜ d’où xC = xB – b et yC = yB + a. Et de même
3 Ë a¯
2 xD = xA – b et yD = yA + a.
B
J au
A
0 I 2 3 4 5 6 7
– 1 av
C

188
D’où un algorithme : Pour aller plus loin
VARIABLES : xA, yA, xB, yB, xC, yC, xD, yD, a, b nombres
ENTRÉES : Demander les coordonnées (xA ; yA) et b. AB = BC = CD = DA = a 2  b 2 . Donc ABCD est un
(xB ; yB) des points A et B losange.
TRAITEMENT : a prend la valeur xB – xA On peut ensuite vérifier que le triangle ABC est
b prend la valeur yB – yA rectangle en B :
xC prend la valeur xB – b AC2 = (xC – xA)2 + (yC – yA)2 = (xB – b – xA)2 + (yB + a – yA)2
yC prend la valeur yB + a = (a – b)2 + (b + a)2 = 2 (a2 + b2) = AB2 + BC2
xD prend la valeur xA – b
yD prend la valeur yA + a English corner
SORTIES : Afficher « Le point C a pour coordon-
124 1. MIDPOINT
nées : »
Afficher xC, yC 2. COLINEAR
Afficher « Le point D a pour coordon- 3. COORDINATES
nées : » 4. TRANSLATION
Afficher xD, yD. 5. OPPOSITE
6. IMAGE
7. PARALLEL

34

Chapitre 13. Vecteurs 189


Raisonnement logique

1 a. 0 ; 10 ; 20. 7 a. Faux. Il suffit de produire un contre-exemple.


b. 0 ; 2 ; 4 ; 5 ; 6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 15 ; 16 ; 18 ; 20. O

c. 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7.

2 a. Vraie b. Vraie c. Vraie d. Vraie

3 a. x  4
A B
b. n est impair ET n n’est pas un multiple de 5.
c. x < 2 OU x  5 (2  x < 5 s’écrit aussi 2  x ET x < 5). b. Faux. La première figure de l’exercice 6 en donne un
contre-exemple.
d. n est impair OU n n’est pas multiple de 5.
c. Vrai. C’est une propriété connue du carré.
e. a ≠ b OU b ≠ c (a = b = c s’écrit aussi a = b ET b = c).
D’autres formes sont possibles comme a ≠ b OU a ≠ c. 8 a. Faux. Contre-exemple: x = 4.
b. Vrai car si x > 2,1 alors x > 2,1 > 1 donc x > 1.
4 a. Si quelqu’un ne dit mot, alors il consent.
c. Faux. Contre-exemple : x = – 2,05.
b. Si Noël est au balcon, alors Pâques est au tison.
d. Vrai car si – 2,1 < x < 3,4 alors – 3 < – 2,1 < x < 3,4 < 4
c. Si l’on veut, alors on peut.
donc – 3 < x < 4.
5 a. Si un triangle est équilatéral, alors il a trois angles 9 a. Vrai. Réciproque fausse.
de 60°. b. Vrai. Réciproque fausse.
b. Si un nombre entier a pour chiffre des unités 5, alors c. Vrai. Réciproque fausse.
ce nombre est un multiple de 5. d. Vrai. Réciproque fausse.
c. Si un parallélogramme a ses diagonales qui ont la
même longueur, alors c’est un rectangle. 10 a. La seule implication vraie est
« x = – 5 » fi « x2 = 25 ».
d. Si M appartient à la médiatrice de [AB], alors M est
équidistant de A et de B. b. Les deux implications sont vraies donc l’équivalence
aussi.
6 a. On a la proposition « si A alors B » avec pour A c. La seule implication vraie est
la proposition : « n est multiple de 6 et de 8 » et B : « n est « MNPS est un carré » fi « MNPS est un losange ».
multiple de 6 ¥ 8 ». d. Les deux implications sont vraies donc l’équivalence
Un contre-exemple de « si A alors B » est un cas où A est aussi.
vraie mais B est fausse.
48 et 96 ne sont pas des contre-exemple (A vraie et B 11 1. a. Il suffit que x = – 5 pour que x2 = 25.
fausse). 24 est un contre-exemple (A vraie et B fausse). x = – 5 est une condition suffisante pour que x2 = 25.
16 n’est pas un contre-exemple (A et B fausses). b. Il faut et il suffit que x soit le carré d’un nombre pour
b. Soit A la proposition « x2 > 4 » et B « x > 2 ». que x  0.
2, – 2, – 1 ne sont pas des contre-exemples (A est fausse) ; La condition « x est le carré d’un nombre » est une
5 n’est pas un contre-exemple (A et B sont vraies) ; condition nécessaire et suffisante pour que x soit positif
– 6 est un contre-exemple (A est vraie et B fausse). ou nul.
c. La figure centrale est la seule à être un contre- c. Pour que MNPS soit un losange, il suffit que ce soit
exemple. un carré.

190
La condition « MNPS est un carré » est une condition Contraposée de « Si n est multiple de 10 alors n est
suffisante pour que MNPS soit un losange. multiple de 5 » : « si n n’est pas multiple de 5 alors n n’est
d. Il faut et il suffit que NP2 = MN2 + MP2 pour que MNP pas multiple de 10 ».
soit rectangle en M. Les quatre propositions et leurs 4 contraposées sont
L’égalité de Pythagore NP2 = MN2 + MP2 est une condition vraies.
nécessaire et suffisante pour que MNP soit un triangle
rectangle en M. 13 a. Pour tout point M appartenant à , OM = OA.
2. a. Pour que x < – 3, il faut que x < 5. b. Il existe un point M appartenant à  tel que AM = r.
b. Pour que x > 2, il suffit que x > 4. c. Il existe un point M appartenant à  tel que (OM) ^ (OA).
12 a. Contraposée de « Si c’est un lapin, alors il a d. Il existe un point M appartenant à  tel que OM = 2r.
4 pattes et 2 oreilles » : « s’il n’a pas 4 pattes et 2 oreilles, e. Pour tout point M extérieur au cercle, OM > r.
alors ce n’est pas un lapin ».
b. Contraposée de « si x = – 4 alors x2 = 16 » : « si x2 ≠ 16 14 a. Il existe x et y tels que xy = 3.
alors x ≠ – 4 ».
b. Pour tous x et y, x2 + y2 ≥ 0.
Contraposée de « Si ABCD est un carré alors
(AB) //(CD) » : « Si (AB) et (CD) ne sont pas parallèles c. Il existe x et y tels que x + y > x.
alors ABCD n’est pas un carré ». d. Pour tous x et y, (xy)² = x2y2.

Raisonnement logique 191


Achevé d'imprimer par Jouve en octobre 2010 - Dépôt légal : 6389/01

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