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Ugo

Delannoy
TG°3

HGGSP

Question 1 : L'attentat de Sarajevo est l'assassinat perpétré le dimanche 28 juin 1914 , de


l'archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, et de son épouse, Sophie
Chotek, duchesse de Hohenberg, par le nationaliste serbe de Bosnie nommé Gavrilo Princip,
membre du groupe Jeune Bosnie.

Quastion 2 : Le document 1 page 178 est la une du supplément illustré du quotidien Le Petit
Journal du dimanche 22 juin 1913 au sujet du débat parlementaire sur la loi des trois ans du
service militaire, dans un contexte de menace allemande. Le Petit Journal accuse Jaurès et les
socialistes d'être contre les intérêts de la France en s'opposant au vote de la loi sur les trois ans de
service militaire. Marianne interpelle Jaurès en lui redonnant les événements de 1870.

Question 3 : En 1915, Emile DURKHEIM et Ernest DENIS publient « Qui a voulu la guerre ? »

Question 4 : Les documents dénoncent que 2 années avant le début de la première guerre
mondiale toutes les plus grandes puissances mondiales se partageaient le monde inéquitablement
en choisissant ce qu’ils voulaient et laissant ce qu’il restait à l’Allemagne n’ayant eux pas le droit
de donner leur avis. Ce document montre donc que le monde était dominé par une petite parties
de pays, et les autres subissaient simplement. Les documents montrent aussi que les professeurs
voulaient faire passer la France comme les gentils et tout le temps leur donner raison auprès des
élèves.

Question 5 : Pour les milieux marxistes, cette guerre a été préparée pendant des années par les
gouvernements et les bourgeois.
Pour les milieux pacifistes, ils croyaient ne pas avoir le choix et donc aucune autre alternative, ils
ont donc choisit de faire la guerre.

Question 6 :Une large partie de la population américaine se montre réticente à la mise en place de
la Société des Nations et à la possibilité que les États-Unis entrent à nouveau dans un conflit
mondial. Le président Woodrow Wilson est également au centre des critiques des Américains
d'origine allemande qui considèrent que les dispositions du traité sont humiliantes pour leur pays
d'origine.
Finalement, malgré l’insistance du Président, le Sénat des États-Unis refuse de ratifier le traité et
empêche ainsi le pays d'entrer à la SDN, ce qui réduit d'emblée la portée de cette organisation.

Arrivé à la présidence du Conseil des ministres français au début de l’année 1920, alors que
l’Allemagne ne respecte déjà pas plusieurs de ses engagements , Alexandre Millerand défend
dans un premier temps l’application stricte du traité. Cependant, sous la pression des alliés, il se
montre plus conciliant à partir de juin 1920. Devenu président de la République, il use de son
influence lors des conférences interalliées, en particulier lors de la conférence de Cannes, afin que
la France conserve ses moyens de contrainte et pour qu'il ne soit pas accordé un moratoire à
l’Allemagne.

Le ressentiment est particulièrement fort encore en Italie. On a parlé de « victoire mutilée », car
les Alliés n'ont pas respecté les promesses faites durant le conflit concernant l'attribution des
provinces de l'Istrie et de la Dalmatie. Les fascistes italiens exploitent la situation et y trouvent un
terreau propice à l'exaltation d'un nationalisme virulent.
La Belgique, qui est le pays qui a connu le plus d'exactions et d'exécutions de civils de la part de
l'occupant, relativement à sa population, est la première nation dédommagée financièrement par
l'Allemagne et la seule à l'être totalement, ce qui contribue à sa rapide reconstruction.

En Asie, les prétentions japonaises entraînent en Chine une agitation nationaliste et anti-japonaise


connue sous le nom de mouvement du 4 Mai, qui pousse le gouvernement chinois à refuser de
ratifier le traité21. La république de Chine, bien que mentionnée parmi les parties contractantes,
refuse ainsi de signer le traité, parce qu'il prévoit la cession à l'empire du Japon des droits
allemands sur le Shandong.

Question 7 : Les gouvernements alliés et associés déclarent et l’Allemagne reconnaît que


l’Allemagne et ses alliés sont responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous
les dommages subis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence
de la guerre qui leur a été imposée par l’agression de l’Allemagne et de ses alliés. Les frustrations
que le traité de Versailles fait naître, ainsi peut-être que les déséquilibres qu'il engendre, jouent un
rôle non négligeable dans la politique européenne des décennies suivantes. Hitler s'oppose dès le
début de son ascension politique au traité de Versailles qui fait reposer les conséquences de la
Première Guerre mondiale sur les épaules de l'Allemagne. En effet, selon l'article 231, l'Allemagne
est considérée comme responsable de la guerre.
Le paiement de réparations représente une lourde charge pour la république de Weimar. En proie
à de graves difficultés financières, elle s'avère incapable d'y faire face. Les Alliés demandent alors
des livraisons en nature. Face aux retards de livraison allemands, la France et la
Belgique envahissent la Ruhr en 1923, ce qui aggrave encore la déstabilisation économique de
l'Allemagne. Toutefois, les difficultés ne sont pas réglées.

Question 8 : Le lieu de la signature du traité permet à la France d'effacer symboliquement


l'humiliation de la défaite lors de la guerre franco-allemande de 1870. C'est en effet dans la même
galerie des Glaces, au château de Versailles, qu'avait eu lieu la proclamation de l'Empire
allemand, le 18 janvier 1871.

Question 9 : Pierre Renouvin montre comment les tentatives tardives de l'Allemagne, de la Russie
et de la Grande-Bretagne pour limiter la guerre échouent en raison des impératifs des militaires, de
l'intransigeance autrichienne, du refus allemand de s'engager à respecter la neutralité belge, ce
qui fait basculer un peu tard la Grande-Bretagne du côté de ses alliés. La guerre régionale, voulue
par l'Autriche, engendre une guerre mondiale.  Pour Pierre Renouvin, les empires centraux ont
imposé la guerre à l'Europe

Question 10 : Le but de réaliser un manuel rédigé par des historiens allemands et français est
d’être juste. En effet, les manuels qui sont pour la majorité destiné aux élèves, se doivent d’être
juste. Ils ne peuvent pas complètement décliner un pays ou en valoriser un autre. Le fait de
réaliser le manuel avec un historien français et un historien allemand permet de mettre leurs
histoires en commun afin de faire un manuel équitable.

Fischer s'appuie essentiellement sur les sources allemandes et on lui oppose encore que les


responsabilités des autres pays se trouvent dans leurs propres documents, comme le soutient
aujourd'hui l'historien australien Christopher Clark. Il faudrait qu’il s’appuie sur les sources
Européennes mais surtout Françaises et Russes.

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