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Le livre le plus original de ce début d'année 2011 est sorti. Il s'agit d'un livre d'Olivier Mathieu, dit Robert Pioche, mais les collaborateurs de l'ouvrage sont nombreux (outre Olivier Mathieu : par exemple Jean-Pierre Fleury, docteur en sociologie de l'Université de Nantes). On y trouve aussi bien des textes en prose que des poèmes (comme celui-ci, "Le temps ne revient pas", qui est une allusion à la devise de la famille des Médicis, "Le temps revient"). Le sujet du livre est Maurice Druon, mais aussi - entre autres - les candidatures dOlivier Mathieu à l'Académie française. (Rappelons qu'Olivier Mathieu sera de nouveau candidat, le 23 juin 2011, au fauteuil laissé vacant par le décès de M. Claude Lévi-Strauss). Et rappelons aussi que le texte principal de ce livre ("Eloge poétique de Maurice Druon") a fait la "une" du journal "Le Figaro" (daté vendredi 8 avril 2011, page 1 de couverture, sous la signature d'Etienne de Montety: "Candidat à l'habit vert, il sait discourir en vers". Le livre d'Olivier Mathieu (publié aux éditions des Petits Bonheurs, sises à Nantes, et dirigées par Jean-Pierre Fleury) est certainement appelé (ce ne serait, du moins, que logique) à trouver de nombreux lecteurs passionnés de littérature, de poésie, et aussi de candidatures académiques. Un livre réellement iconoclaste et anticonformiste (à lire absolument, compte tenu notamment de l'article du "Figaro"), dans lequel Olivier Mathieu rend aussi hommage aux écrivains et aux artistes dont il apprécie les livres les oeuvres: Proust, Emmanuel Berl, Romain Gary, Klara Haskil, Maurice Druon...
Voici le texte du Figaro sur Olivier Mathieu: "Candidat à l'habit vert, il sait discourir en vers".
"Depuis la mort de Cocteau, il n’y a plus guère de poète à l’Académie française. C’est ce qu’a dû penser Olivier Mathieu, candidat au trentième fauteuil. Hier, jour d’élection, quai de Conti, il distribuait un tract où l’on pouvait lire un poème en alexandrins consacré à Maurice Druon. C’était l’éloge que, s’il était élu, le candidat se proposait de prononcer : « En ce jour d’hui, merci, pour l’immortalité/Que vous me conférez en m’offrant, respectable/Un auguste fauteuil… » Passons sur le nombre de pieds, un peu approximatif… Les 200 vers – ou peu s’en faut – évoquent la vie de Druon, Le Chant des partisans et Les Rois maudits. Mathieu rappelle l’hostilité de l’académicien à la féminisation du cénacle : « Il préférait sous la Coupole un mâle esprit. » Le dithyrambe est aimablement dédié « aux académiciens, aux bouquinistes des quais de la Seine, aux passants ». On ne fait pas plus bucolique. Les immortels sont-ils restés insensibles au lyrisme de Mathieu ? Ont-ils été choqués de voir un candidat aller vite en besogne, s’imaginant déjà élu ? Le rimailleur n’a recueilli aucune voix et c’est Danièle Sallenave qui a été élue au premier tour. C’est à elle qu’il reviendra de prononcer l’éloge de Maurice Druon. Certainement en prose. Quant à Mathieu, il ne lui reste, pour se consoler, qu’à relire Baudelaire, son frère d’infortune : Exilé sur le sol au milieu des huées /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher"... Le Figaro, Etienne de Montety, 8 avril 2011.
Titre original
Le Temps Ne Revient Pas, par Olivier Mathieu, candidat poète et romancier à l'Académie française au fauteuil de Claude Lévi-Strauss (23 juin 2011)
Le livre le plus original de ce début d'année 2011 est sorti. Il s'agit d'un livre d'Olivier Mathieu, dit Robert Pioche, mais les collaborateurs de l'ouvrage sont nombreux (outre Olivier Mathieu : par exemple Jean-Pierre Fleury, docteur en sociologie de l'Université de Nantes). On y trouve aussi bien des textes en prose que des poèmes (comme celui-ci, "Le temps ne revient pas", qui est une allusion à la devise de la famille des Médicis, "Le temps revient"). Le sujet du livre est Maurice Druon, mais aussi - entre autres - les candidatures dOlivier Mathieu à l'Académie française. (Rappelons qu'Olivier Mathieu sera de nouveau candidat, le 23 juin 2011, au fauteuil laissé vacant par le décès de M. Claude Lévi-Strauss). Et rappelons aussi que le texte principal de ce livre ("Eloge poétique de Maurice Druon") a fait la "une" du journal "Le Figaro" (daté vendredi 8 avril 2011, page 1 de couverture, sous la signature d'Etienne de Montety: "Candidat à l'habit vert, il sait discourir en vers". Le livre d'Olivier Mathieu (publié aux éditions des Petits Bonheurs, sises à Nantes, et dirigées par Jean-Pierre Fleury) est certainement appelé (ce ne serait, du moins, que logique) à trouver de nombreux lecteurs passionnés de littérature, de poésie, et aussi de candidatures académiques. Un livre réellement iconoclaste et anticonformiste (à lire absolument, compte tenu notamment de l'article du "Figaro"), dans lequel Olivier Mathieu rend aussi hommage aux écrivains et aux artistes dont il apprécie les livres les oeuvres: Proust, Emmanuel Berl, Romain Gary, Klara Haskil, Maurice Druon...
Voici le texte du Figaro sur Olivier Mathieu: "Candidat à l'habit vert, il sait discourir en vers".
"Depuis la mort de Cocteau, il n’y a plus guère de poète à l’Académie française. C’est ce qu’a dû penser Olivier Mathieu, candidat au trentième fauteuil. Hier, jour d’élection, quai de Conti, il distribuait un tract où l’on pouvait lire un poème en alexandrins consacré à Maurice Druon. C’était l’éloge que, s’il était élu, le candidat se proposait de prononcer : « En ce jour d’hui, merci, pour l’immortalité/Que vous me conférez en m’offrant, respectable/Un auguste fauteuil… » Passons sur le nombre de pieds, un peu approximatif… Les 200 vers – ou peu s’en faut – évoquent la vie de Druon, Le Chant des partisans et Les Rois maudits. Mathieu rappelle l’hostilité de l’académicien à la féminisation du cénacle : « Il préférait sous la Coupole un mâle esprit. » Le dithyrambe est aimablement dédié « aux académiciens, aux bouquinistes des quais de la Seine, aux passants ». On ne fait pas plus bucolique. Les immortels sont-ils restés insensibles au lyrisme de Mathieu ? Ont-ils été choqués de voir un candidat aller vite en besogne, s’imaginant déjà élu ? Le rimailleur n’a recueilli aucune voix et c’est Danièle Sallenave qui a été élue au premier tour. C’est à elle qu’il reviendra de prononcer l’éloge de Maurice Druon. Certainement en prose. Quant à Mathieu, il ne lui reste, pour se consoler, qu’à relire Baudelaire, son frère d’infortune : Exilé sur le sol au milieu des huées /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher"... Le Figaro, Etienne de Montety, 8 avril 2011.
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Le livre le plus original de ce début d'année 2011 est sorti. Il s'agit d'un livre d'Olivier Mathieu, dit Robert Pioche, mais les collaborateurs de l'ouvrage sont nombreux (outre Olivier Mathieu : par exemple Jean-Pierre Fleury, docteur en sociologie de l'Université de Nantes). On y trouve aussi bien des textes en prose que des poèmes (comme celui-ci, "Le temps ne revient pas", qui est une allusion à la devise de la famille des Médicis, "Le temps revient"). Le sujet du livre est Maurice Druon, mais aussi - entre autres - les candidatures dOlivier Mathieu à l'Académie française. (Rappelons qu'Olivier Mathieu sera de nouveau candidat, le 23 juin 2011, au fauteuil laissé vacant par le décès de M. Claude Lévi-Strauss). Et rappelons aussi que le texte principal de ce livre ("Eloge poétique de Maurice Druon") a fait la "une" du journal "Le Figaro" (daté vendredi 8 avril 2011, page 1 de couverture, sous la signature d'Etienne de Montety: "Candidat à l'habit vert, il sait discourir en vers". Le livre d'Olivier Mathieu (publié aux éditions des Petits Bonheurs, sises à Nantes, et dirigées par Jean-Pierre Fleury) est certainement appelé (ce ne serait, du moins, que logique) à trouver de nombreux lecteurs passionnés de littérature, de poésie, et aussi de candidatures académiques. Un livre réellement iconoclaste et anticonformiste (à lire absolument, compte tenu notamment de l'article du "Figaro"), dans lequel Olivier Mathieu rend aussi hommage aux écrivains et aux artistes dont il apprécie les livres les oeuvres: Proust, Emmanuel Berl, Romain Gary, Klara Haskil, Maurice Druon...
Voici le texte du Figaro sur Olivier Mathieu: "Candidat à l'habit vert, il sait discourir en vers".
"Depuis la mort de Cocteau, il n’y a plus guère de poète à l’Académie française. C’est ce qu’a dû penser Olivier Mathieu, candidat au trentième fauteuil. Hier, jour d’élection, quai de Conti, il distribuait un tract où l’on pouvait lire un poème en alexandrins consacré à Maurice Druon. C’était l’éloge que, s’il était élu, le candidat se proposait de prononcer : « En ce jour d’hui, merci, pour l’immortalité/Que vous me conférez en m’offrant, respectable/Un auguste fauteuil… » Passons sur le nombre de pieds, un peu approximatif… Les 200 vers – ou peu s’en faut – évoquent la vie de Druon, Le Chant des partisans et Les Rois maudits. Mathieu rappelle l’hostilité de l’académicien à la féminisation du cénacle : « Il préférait sous la Coupole un mâle esprit. » Le dithyrambe est aimablement dédié « aux académiciens, aux bouquinistes des quais de la Seine, aux passants ». On ne fait pas plus bucolique. Les immortels sont-ils restés insensibles au lyrisme de Mathieu ? Ont-ils été choqués de voir un candidat aller vite en besogne, s’imaginant déjà élu ? Le rimailleur n’a recueilli aucune voix et c’est Danièle Sallenave qui a été élue au premier tour. C’est à elle qu’il reviendra de prononcer l’éloge de Maurice Druon. Certainement en prose. Quant à Mathieu, il ne lui reste, pour se consoler, qu’à relire Baudelaire, son frère d’infortune : Exilé sur le sol au milieu des huées /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher"... Le Figaro, Etienne de Montety, 8 avril 2011.
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Le jour que je suis né - "il sera foudroyé" - Je marche en la cité que l'exil voulut mienne, Au sortir de l'hiver, sans feu dans mon foyer.
Dès quatre ans, je suis né en mil neuf cent soixante:
Une femme passait? Lors, s'éteignait mon ris. Enfant, je fus toujours l'amoureux des passantes, Qui passent à jamais dans la rue, à Paris.
J'ai pourchassé, vraiment, tant d'étoiles filantes!
La passante est roman. Celle qui fuit, douleur. Mais qui s'arrêta trop me fut vite lassante. Qui fait halte un instant fut ma soeur de douceur.
La fille qui soudain vient se pendre à mon bras,
Qui un instant plus tôt m'était une inconnue, C'est toujours la plus belle, en l'instant je le crois, Que peut-être tantôt je verrai toute nue.
Et voici qu'aujourd'hui j'aperçus une fille,
Dans la première nuit timide du printemps, La plus belle toujours - et que nul ne s'en rie, Quand mon coeur a douleur de n'avoir plus de temps.
Je me suis souvenu, ainsi, d'un jour de pluie
Du temps de ma jeunesse et que j'avais mille ans Et que je dessinais en secret une fille Dedans un cahier vierge, en gare de Milan.
Or trente ans ont passé, mais ce soir est vermeil.
La voici, s'envolant du livre de mes âges. Ses yeux sont de ceux qui, la nuit, rient soleil, Sa joue est douce; or, c'est la fin de mon voyage.
Voilà que nous marchons, elle et moi, dans la rue.
Je passe mes doigts dans ses boucles; l'Apulie, Fut-ce encore un hasard si ma mère autrefois M'en parlait à voix basse, et les larmes aux yeux, Tandis qu'elle peignait mes cheveux de ses doigts? Quel étrange destin, mais j'ai vu mille cieux Quand, un instant plus tôt, la foudre est apparue, Reflétés dans les yeux de ses filles de feu, Quand je passais les doigts dans leurs boucles jolies. Dans ma main, je sens que sa douce main se serre. Je suis encore enfant. Non, je ne suis point vieux. Elle dit, en riant, qu'aux filles je sais faire.
- Si revenait le temps? - Point ne revient le temps!
Vertige d'un baiser que le printemps attend, Si je m'éloigne d'elle, elle crie : "Où vas-tu?" Et seuls les trottoirs ont entendu nos paroles. Or moi, qui n'ai jamais fréquenté d'autre école, Je ne lui réponds pas que je cours à ma mort.
Robert Pioche, vingt ans de moins pourquoi n'as-tu?
Comme la route est brève et moi, je touche au port. Mes yeux dedans ses yeux, je retarde l'instant: Je sais que c'est souvent le début d'un naufrage, Mais les yeux d'une fée attendant un baiser Qu'elle fait en riant semblant de refuser, A-t-on souvent connu de plus jolie image? - Si revenait le temps? - Point ne revient le temps!
Je l'entends chuchoter : "Ah - dit-elle - trahir...
Quand comme nous, ce soir, c'est dans le coeur qu'on grave, Puisque nous inventons de quoi nous souvenir, Mais trahir, ce n'est rien. Et nous, c'est bien plus grave".
Me voici l'éternel enfant qui toujours joue
Au jeu le plus sérieux de l'amour, de la mort: Et je la baise au cou, et je la baise aux joues, Comme enfant je joindrai du Styx, là-bas, les bords. Je ne l'embrasse pas. Je lui dis: Reste et passe!
J'ai les yeux des instants de mon coeur hors du temps.
Bientôt elle viendra, belle aube qui s'avance, L'aube belle peut-être en mon dernier printemps. Les yeux qui disent oui, elle reste en silence. Je lui dis : Passe et reste! et point je ne l'embrasse. - Si revenait le temps? - Point ne revient le temps!
Veste de cuir, et corps en huit, et rougissante,
Telle qu'en mon cahier d'autrefois à Milan, Elle n'est déjà plus seulement la passante Qu'elle sera demain à la fin de mes ans.
Et de la Belle Fée elle a les cheveux bleus,
Je caresse sa nuque, elle tremble en vertige, Et voici que ma main s'attarde en ses cheveux: Coquelicots, ainsi, frémissent sur leurs tiges.
- Es-tu magicien, ou prestidigitateur?
Fait-elle. Alors je songe au jour lointain, à Rome, Du temps de mon enfance, où jura un jongleur Que j'aurais été un mage parmi les hommes.
Plus tard, je la contemple en un petit rectangle,
Rectangle de miroir - c'est son rétroviseur - Que la lune illumine, ou des lampions, aux angles De la rue où s'enfuit le temps, le temps voleur Et je trouve ses yeux, chaque fois, dans les miens: Prestidigitateur, ou suis-je magicien?
- Dans la nuit de printemps, que répond donc ton coeur?
Fais-je ainsi qu'un enfant: un défi que je lance, Dans ses yeux j'aperçois des milliers de couleurs. Les yeux qui disent oui, elle reste en silence.
Je n'ai pas oublié ses yeux dedans mes yeux,
Et l'émouvant écho des questions sans réponses. Si je l'avais connue, hier, sous d'autres cieux? Il est tard; moi, c'est dans la mort que je m'enfonce.
Las! Se souviendra-t-elle? Et de quoi? Je ne sais.
Je ne sais, non, où gît le plus cruel dommage: Qu'elle a tout oublié je préfère penser, Plutôt qu'elle me cherche au temps du grand voyage.
Et nous avons passé, dans la nuit, un instant,
Dans la première nuit de ce dernier printemps. Mais je lui dis merci pour ce soir de jeunesse Et d'avoir pu encore admirer la promesse De la beauté jadis que j'avais dessinée Dans mes vierges cahiers : elle n'était pas née. Dans la rue aux passants, dans la rue aux passantes, Puis vient une journée, et c'est la Trépassante.
La passante s'esquive; il faut que la passante
Passe; et elle est passée et je lui dis merci D'un rire, d'un parfum, de sa démarche lente Et demain, nous ne nous reverrons plus ici.
Je ne suis point surpris, et ne regrette rien.
Oh! Demain, j'attendrai un peu qu'elle m'appelle Mais au fond de mon coeur, je me souviens trop bien Que l'inachèvement sied aux histoires belles.
Le coeur bat à douleur, vieux coeur de réprouvé.
Dans mon chapeau de mage, il me reste une image, Il ne reste rien d'autre en mon chapeau troué, Ne reste qu'une image - et mille ans de mes âges.
Et je me remémore encore un jour de pluie
Du temps de ma jeunesse et que j'avais mille ans Et que je dessinais - était-ce elle? - une fille Dedans un cahier vierge, en gare de Milan.
Et je crois qu'elle existe et je l'ai aperçue:
O livre de la vie, ô pages des cahiers, O cahiers égarés des occasions perdues, O coeur de réprouvé, tu peux bien te railler!
Dans la nuit de printemps, a répondu son coeur
Que j'avais cinquante ans. La foudre s'est résoute. Il arrive, on le sait, qu'un jeune coeur ait peur: Mais quoi qu'elle ait pensé, déjà je l'ai absoute. Puis au matin, voilà, elle eût su mon exil, La faim, le froid cruels de mon sort sans nul havre. Ah! Me faut-il pleurer, ou point ne convient-il? A l'aube, elle aurait vu ma gueule de cadavre.
Dans la rue aux passants, dans la rue aux passantes,
Puis vient une journée, et c'est la Trépassante. Où sont les grands esprits? Mais où sont les coeurs libres? Libre, qui n'a le coeur dans la nuit de printemps? Dans la nuit de printemps, qui n'a le coeur qui vibre? - Si revenait le temps? - Point ne revient le temps!
Un Drame de La Modernité Un Citoyen Français Pauvre Et Inapte en Est Réduit À Mettre en Vente Sur Internet Ses Droits de L'homme S'adresser À Robert Pioche Robertpioche@hotmail
Chiens Et Chats Dans L'oeuvre D'andré Baillon Et Dans Celle de Marie de Vivier, Article D'olivier Mathieu (Dit Robert Pioche) Dans La Revue NOUVEAUX CAHIERS André Baillon