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Bord Puissant Pomytech
Bord Puissant Pomytech
les
de la prépa
Une approche différente
Maths
pour réussir sa Prépa
MPSI
Première année
P C S I
P T S I
BCPST
Collection dirigée par Laurent Desmottes
Professeur en classes préparatoires
Martine Arous-Latanicki
Professeur en classes préparatoires
Composition : IndoLogic
www.hachette-education.com
ISBN : 978-2-01-181240-7
Chapitre 1 : Complexes 7
énoncés corrigés
• QCM 1 : Relations trigonométriques 8 15
• QCM 2 : Transformation du plan complexe 10 19
• QCM 3 : Interprétation géométrique 12 23
• QCM 4 : Équations complexes 14 27
4
Chapitre 6 : Suites réelles et complexes 115
énoncés corrigés
• QCM 1 : Suite récurrente 116 123
• QCM 2 : Relation de comparaison 117 126
• QCM 3 : Suites produits 119 130
• QCM 4 : Bornes inférieure et supérieure 121 133
5
sommaire
Chapitre 11 : Développements limités 217
énoncés corrigés
• QCM 1 : Prolongement par continuité,
branches infinies 218 225
• QCM 2 : Dérivabilité et équation différentielle 220 229
• QCM 3 : Courbe paramétrée 221 232
• QCM 4 : Formule de Taylor-Young 223 236
6
chapitre 1
Complexes
énoncés corrigés
7
énoncés
> QCM 1 Relations trigonométriques
(d’après EPL 2008)
• Question 1
Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies ?
C π 5+ 5
cos =
10 8
π 5− 5 π π
D coss = car ccos ≤ cos
10 8 1
100 3
n
n
A Si θ est solution, alors ∑= k sin (kθ) = 2 .
2 n
k 1
n
n
n cos θ
B ∑= k coss (2kθ) = cos (nθ) 2
k 1
π kπ π
C L’ensemble des solutions est + , k ∈ ∪ + kπ, k ∈ .
n n 2
D Il n’y a pas de solution à cette équation.
8
chapitre 1 : Complexes énoncés
nh
sin
1 − einh 2
A Z (α, h) = eiα B Z (α, h) = eiα
1 − eih h
sin
2
n −1 nh
coss h ssin
π 2 2
C U (α, h) = V − α, h D U (0, h) =
2 h
sin
2
2n + 1
sin h
dA 2 1
C B ( h) = ( h) D A ( h) = −
dh h 2
2 sin
2
9
énoncés
> QCM 2 Application du plan complexe
(d’après EPL 2006)
→ →
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v . On consi-
dère une transformation qui à tout point m d’affixe le nombre complexe non nul z,
associe le point M d’affixe le nombre complexe Z vérifiant l’équation :
z2 + 1
Z= (H)
z2
• Question 1
On note z = r.ei θ la forme trigonométrique du complexe z.
1
C La forme trigonométrique de Z s’écrit 1 − 2 e −2i θ .
r
1
D La forme trigonométrique de Z s’écrit 1 + 2 e −2i θ .
r
• Question 2
La partie réelle de Z s’écrit :
1 1
A 2 cos ( −2θ) B 1 + 2 cos (2θ)
r
r
1
C sin(−2θ) D − 2 sin (2θ)
r
10
chapitre 1 : Complexes énoncés
• Question 3
Soit Z un complexe, distinct de 1, représenté sous forme cartésienne par le
nombre X + iY, où X et Y sont deux nombres réels. Pour un tel Z, on note z = x + iy
un complexe solution, s’il en existe, de l’équation (H). On a nécessairement :
X −1
A X ≠ 1 et Y ≠ 0 B x2 + y2 =
( X − 1)2 + Y 2
X −1 Y
C x2 − y2 = D 2xy = −
( X − 1) + Y 2
2
( X − 1) + Y 2
2
• Question 4
Soit Z un complexe non nul, distinct de 1, de forme trigonométrique Reiϕ. Pour
un tel Z, on note z = reiθ un complexe solution, s’il en existe, de l’équation (H).
On a nécessairement :
A R ≠ 1 ou ϕ ≠ 0 B R ≠ 1 et ϕ ≠ 2kπ, où k ∈
1 1
C r2 = D r2 =
R2 + 1 − 2R cos ϕ 2
R + 1 − 2R cos ϕ
• Question 5
On suppose dans cette question que le point m d’affixe le nombre complexe non
→
nul z décrit la demi-droite D d’origine O, privée de O, de vecteur directeur e
→ →
tel que l’angle u , e soit égal à π/4. Le point M d’affixe le nombre complexe Z
vérifiant l’équation (H) décrit alors :
→
A une demi-droite. B le demi-axe O, u .
→
C le demi-axe O, − v . D le cercle de centre O et rayon 2.
11
énoncés
• Question 6
n
z 2 + 1
Pour n ∈ *, on considère l’équation (En) :
z 2 = 1.
π kπ
1 −i
4
+
D ± e 2n
/ k ∈ {1, 2, 3, ... , n--1
1 } est l’ensemble des
kπ
2 sin
n
solutions de (En).
i z − 2 + 4i
f : z z′ =
z −i
• Question 1
On note D l’ensemble de définition de f. On peut dire que f est :
B l’application nulle.
D involutive ( f o f = Id ).
12
chapitre 1 : Complexes énoncés
• Question 2
Soient M le point d’affixe z, M ′ le point d’affixe z ′, A le point d’affixe i, B le point
d’affixe −4 −2i et O le point d’affixe 0.
Si l’on pose Z = z −i et Z ′ = z ′−i, alors :
A Z Z ′ = −3 − 4i
B Z Z′′ = 5
C g ( Z Z ′) = ( AM , AM ′)
arg (mod 2π )
g (Z) + a
D arg rg ( Z ′) = C
arg ste
(mod 2π )
• Question 3
Si M décrit le cercle de centre A et de rayon 5, alors M ′ est situé sur :
Si M décrit une droite passant par A, sauf le point A, alors M ′ est situé sur :
• Question 4
Si M ′ décrit le cercle de centre O et de rayon 1, alors M décrit :
13
énoncés
> QCM 4 Équations complexes
(d’après EPL 1991 et 1992)
• Question 1
Dans , on considère les équations :
z 2 − 2z + 1 = 0 (1)
2
z − 2z + 1 = 0 (2)
• Question 2
Pour l’équation (3) :
• Question 3
Les valeurs suivantes sont racines de l’équation (1) :
A −1 B −1 + i
C −1 −2i D 1
14
corrigés
> QCM 1 Relations trigonométriques
• Question 1 : réponses B et C
Formule de Moivre
∀θ ∈ , ∀n ∈ :
sin θ) = (eiθ )
n
(coss θ + i sin cos (nθ) + i sin
sin (nθ)
n
= ei nθ = cos
( ) ( )
2
coss (5θ) = cos
cos5 θ − 1
10 cos3 θ 1 − ccos
0 cos os2 θ + 5 cos os2 θ
cos θ 1 − ccos
π π π π
coss = 0 = 16 ccos5 − 20 cos
cos3 + 5 ccos
2 10 10 10
π π π
coss 16 ccos4 − 20 cos
cos2 + 5 = 0
10 10 10
15
corrigés
π π
soit, puisque cos ≠ 0 , et en posant x = cos2 :
10 10
16x2 − 20x + 5 = 0
distinctes : 5− 5 5+ 5
x1 = et x2 =
8 8
π π 5± 5
coss > 0, donc : cos =
10 10 8
π π π π
Or 0< < donc coss > cos 0, 866...
10 6 1
100 6
π 5+ 5
et cos =
10 8
n
n n
cos (2kθ)
n 1 − cos
• ∑= k sin (kθ) = ∑=
2
k 2
k 1 k 1
1 n
n 1 n
n
= ∑= k − 2 ∑= cos (2k
2kθ)
2 k 1 k 1 k
nul d’a
aprè
r s ll’hypot
’hypothèsse
∑=
k 1
k = 2 soit encore 2n − 1 =
2
16
chapitre 1 : Complexes corrigés
k 1
n
n
( ) ( )
n n
2i θ inθ iθ − 1
∑= k coss (2kθ) = ℜe e + 1 − 1 = ℜe e e + e
− iθ
k 1
= 2n cos (nθ) cosn θ − 1
1
ce qui revient à résoudre l’équation : coss (nθ) ccos
osn θ =
2n
1 π 1
On a : f (0) = 1 > et f =0< n
2n 2n 2
π 1
∃θ0 ∈ 0, / f (θ0 ) = et θ0 est solution de l’équation proposée.
2n 2n
17
corrigés
• Question 3 : réponses A et D
n −1 n −1 n −1
• Z (α, h) = ∑= cos (α + ph) + i sin (α + pphh) = ∑= e ph)
i (α + p
= ei α ∑= e iph
p 0 p 0 p 0
1 − e inh
Z (α, h) = e i α La réponse A est bonne.
1 − e ih
nh
i − i nh i
nh
nh
e 2
e
2
−e 2 (n −1) h sin
iα+
2 2
• Z (α, h) = e
iα
=e
−i hi
hh
i h
e e 2 − e 2
2 sin
2
nh n −1 nh
i (n −1)h sin 2 coss
2
h sin
2
U (0, h) = ℜe Z (0, h) = ℜe e 2 =
h h
sin sin
2 2
• Question 4 : réponses B et D
n n n −1
• A(h) = cos ( ph) = ∑ ccos
∑= cos os h + ( p − 1) h = ∑ cos (h + ph) = U (h,
h, h)
p 1 = p 1 q=0
18
chapitre 1 : Complexes corrigés
n
dA
NON dh
( h) = − ∑ p
p =1
n ( ph) = − B(h)
psin La réponse C est fausse.
nh n+1 nh
i (n +1)h sin 2 cos
2
h sin
2
A(h) = ℜe e 2 =
h
h
sin sin
2 2
1
in (b) =
En utilisant la transformation coss (a ) ssin sin (a + b) − sin
sin sin (a − b) , on
2
2n + 1
sin h
2 1
obtient : A ( h) = −
h
2
2 sin
2
19
corrigés
• L’expression D est bonne, mais n’est pas une forme trigonométrique.
NON La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses B et D
D’après la question précédente, Z s’écrit :
1 1
Z = 1 + 2 e −2i θ = 1 + 2 coss ( −2θ) + i sin ( −2θ)
r r
1 1
= 1 + 2 cos (2θ) − i 2 sin (2θ)
r r
1 1
cos (2θ)
ℜe( Z ) = 1 + 2 cos et ℑm( Z ) = − 2 sin (2θ)
r r
• Question 3 : réponses C et D
Logique
Soient P et Q deux propositions logiques.
La négation de « P et Q » est « non P ou non Q ».
Z = 1 ⇔ X = 1 et Y = 0
NON Z ≠ 1 ⇔ X ≠ 1 ou Y ≠ 0 La réponse A est fausse.
1
Z ≠1 donc ( H ) ⇔ z2 = (1)
Z −1
Or, l’équation (1) s’écrit :
1
( x + iiyy)2 =
X + iY
iY − 1
X − 1 − iiY X − 1 − iiY
x2 − y2 + 2ixy = =
( X − 1 + iiYY ) ( X − 1 − iY ) ( X − 1)2 + Y 2
20
chapitre 1 : Complexes corrigés
X −1 Y
x2 − y2 = et 2xy = −
( X − 1)2
+Y 2
( X − 1)2 + Y 2
• Question 4 : réponse D
Z = 1 ⇔ R = 1 et
et ϕ = 2kπ (k ∈ )
NON Z ≠ 1 ⇔ R ≠ 1 ou ϕ ≠ 2kπ (k ∈ )
Z = R.ei ϕ = 1.ei π / 2 = i ≠ 1
La réponse B est fausse.
1
• D’après l’équation (1) établie à la question 3 : z2 =
Z −1
1 1 1
soit encore : r2 = z2 = = =
Z −1 R.ei ϕ − 1 R.cos ϕ − 1 + i R.sin
.sin ϕ
et finalement :
1
r2 =
2
R + 1 − 2R cos ϕ
21
corrigés
• Question 5 : réponse A
π
i
D’après l’énoncé : z = r.e 4
avec r ≠ 0.
d’affixe 1.
La réponse A est bonne, les réponses B, C et D sont fausses.
• Question 6 : réponses A et D
n
z 2 + 1
• Notons ϕ(( z ) = .
z 2
z0 solution de (En) équivaut à ϕ(z0) = 1.
ϕ ( − z0 ) = ϕ ( z0 ) , ( )
ϕ ( z0 ) = ϕ z0 et 1=1
22
chapitre 1 : Complexes corrigés
i
2 kπ
Z = e n
/ k ∈ {0, 1, 2, 3, ... , n-1}
kπ kπ
1≤ k ≤ n −1 donc 0< <π et sin > 0
n n
L’ensemble des solutions de (En) est :
π kπ
1 −i +
z = ± e 4 2n
/ k ∈ {1, 2, 3, ... , n-1}
kπ
2 sin
n
La réponse D est bonne.
23
corrigés
• f ( z ) = i ⇔ 4i − 3 = 0 : impossible. Donc f est une application de D
dans D.
Soit z ′ ∈ D. On cherche z ∈ D tel que z ′ = f (z).
z ′ = f ( z ) ⇔ z′ ( z − i ) = i z − 2 + 4i
z ′ = f ( z ) ⇔ z ( z ′ − i ) = i z ′ − 2 + 4i
Or z ′ ≠ i, donc :
i z ′ − 2 + 4i
z′ = f (z ) ⇔ z = ⇔ z = f ( z′
z′)
z′ − i
• Question 2 : réponses B et D
i z − 2 + 4i
• On a, pour ( z, z′
z ′ ) ∈ D2 : z′ =
z −i
Calculons Z Z ′ :
i z − 2 + 4i
Z Z ′ = (z − i) (z′ − i) = (z − i) − i = −3 + 4i
z −i
• Z Z ′ = −3 + 4i = ( −3)2 + 42 = 9 + 1 6 = 25 = 5
arg( z ) = e1,,OM OM
→
Soient trois points A, B, C, avec C distinct de A et B, d’affixes respectives a,
b et c :
CA, CB = arg c − b (mod 2π )
c − a
24
chapitre 1 : Complexes corrigés
AM , AM ′ = arg z ′ − i = arg Z′
NON •
z −i
g = a
Z
rg ( Z ′ ) − arg ( Z )
arg (mod 2π )
g ( Z Z ′) = a
arg rg ( Z ) + arg
arg arg ( Z ′ ) = arg
arg ( −3 + 4i ) (mod 2π )
• Question 3 : réponse D
• Si M décrit le cercle de centre A et de rayon 5, on a :
AM = z − i = Z = 5
Z Z′ 5
AM ′ = z ′ − i = Z ′ = = =1
Z 5
Cela signifie que M ′ est situé sur le cercle de centre A et rayon 1, dont [OA]
représente un rayon et non un diamètre.
→
AM ′ = arg ( Z ) = α
e1, AM (mod π ) (α est l’angle polaire de ∆).
→
AM ′ = arg ( Z ′ ) = β = arg(
e1, AM arg( −3 + 4i ) − α ((mod
d π)
Cela signifie que M ′ est situé sur la droite ∆’ d’angle polaire β passant
par A.
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
25
corrigés
• Question 4 : réponse B
• Si M ′ décrit le cercle de centre O et de rayon 1, on a :
M′ ∈ ⇔ OM
O M′ = 1
M′ ∈ ⇔ z′ = 1
i z − 2 + 4i i z − 2 + 4i i . z + 4 + 2i z + 4 + 2i
z′ = = = =
z −i z −i z −i z −i
M′ ∈ ⇔ z + 4 + 2i = z − i et z≠i
M′ ∈ ⇔ BM
BM = AM et M ≠ A.
• Soit M d’affixe z (z ≠ i) :
M ′ ∈ (O
Oxx) ou arg ( z ′) = 0
⇔ z ′ ∈ ⇔ z ′ = 0 ou [π ]
M ′ ∈ (O
Oxx) u arg ( z ′) = 0
⇔ z ′ = −4 − 2i ou [π ]
Or :
i z − 2 + 4i z + 4 + 2i π
g (z′
arg z ′) = arg
g = arg(i ) + arg = + MA, MB
MA
z −i z −i 2
donc :
π
M ′ ∈ (Ox
Ox ) u M
⇔ M = B ou MA
A, MB =
MB (mod
d π)
2
Cela signifie que M décrit le cercle de diamètre AB, sauf le point A puisque
z ≠ i.
Les réponses C et D sont fausses.
26
chapitre 1 : Complexes corrigés
L’équation (1) n’est pas une équation du 2nd degré, car elle fait inter-
NON venir z au lieu de z. La réponse A est fausse.
z02 − 2z0 + 1 = 0
z02 − 2z0 + 1 = 0
2
Or : z02 = z0
2
donc : z0 − 2z0 + 1 = 0
Cela signifie que z0 est solution de l’équation (2), et que (2) ⇔ (1).
(z )
2 2
0 + 1 − 8z0 + 4 = 0
27
corrigés
• Question 2 : réponses B et D
(
z 4 + 2z 2 − 8z + 5 = ( z − 1) z 3 + z 2 + 3z − 5 )
4 2 2
(
z + 2z − 8z + 5 = ( z − 1) z + 2z + 5 2
)
2
On peut mettre en facteur (z − 1) dans le membre de gauche de l’équation (3).
La réponse B est bonne.
2
• L’équation z + 2z + 5 = 0 a pour discriminant ∆ = 4 − 20 = −16 et pour
racines : z = −1 ± 2i
• Question 3 : réponses C et D
• ( −1 − 2i ) − 2( −1 − 2i ) + 1 = 1 + 4i − 4 − 2 ( −1 + 2i ) + 1 = 0
2
−1 −2i est donc racine de (1), donc le conjugué −1 + 2i est aussi racine de (1).
28
chapitre 2
Fonctions
usuelles
énoncés corrigés
29
énoncés
> QCM 1 Fonction exponentielle
(d’après ICNA 1990)
Soit f la fonction définie sur par :
2x
si x ∈ − {−1, 1} , f ( x ) = x exp 2
x − 1
f ( −1) = f (1) = 0
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (xOy).
• Question 1
1
A f est continue sur . B ∀ x ≠ 0, f (x ) f = 1
x
C f est impaire. D f est dérivable à gauche en -1 et 1.
• Question 2
Le signe de f ’ est celui d’un polynôme p de degré 4.
A p( x ) = x 4 − x3 + x2 − x + 1
B p( x ) = x 4 − 2x3 − 2x2 − 2x + 1
C (
p est divisible par x2 − 1 + 5 x + 1. )
D p admet quatre racines réelles distinctes.
• Question 3
Nous avons les limites suivantes :
A lim
m f ( x ) = −∞ B lim
m f ( x ) = +∞
x → 1+ x → − 1+
f (x)
C lim
m f ( x ) = +∞ D lim =1
x → ± ∞ x → ± ∞ x
• Question 4
eh − 1
A lim = 1 donc la droite d’équation y = x – 2 est asymptote à C.
h → 0 h
B C admet trois asymptotes.
30
chapitre 2 : Fonctions usuelles énoncés
C y D y
2 2
−2 x x
0 1 −2 0 1
• Question 1
• Question 2
A f est bornée.
B f est prolongeable par continuité en 1.
π
C lim
m f (x) =
x → +∞ 2
D lim
m f (x) = 0
x → +∞
31
énoncés
• Question 3
Pour x ∈ + − { 1 } , on pose ϕ = arctan x
A n (2ϕ ) − a
f ( x ) = arcsin sin rc tan tan (2ϕ )
arc
π
B Si u ∈ , π , arcsin (sin u) = π + u .
2
π
C Si u ∈ , π , arc tan ( tan u) = −u .
2
D Si x ∈ [0 , 1[ , f ( x ) = 0.
• Question 4
Sur ]1 , + ∞[, on a :
2
A f est dérivable sur [1 , + ∞[. B f ’( x)
x =
1 + x2
2
C f ’( x)
x =− D f ( x ) = π − 2 arctan x
1 + x2
• Question 1
π
A ∀ x ∈ −, −< g( x ) < 0 B ∀ x ∈ , − π < f (x) < 0
2 π
C ∀ x ∈ , 0 < f ( x ) < π D ∀ x ∈ + , 0 < f (x) <
2
• Question 2
32
chapitre 2 : Fonctions usuelles énoncés
• Question 3
n
1
Pour n ∈ , soit : Sn = ∑= arctan k
k 0
2
+ k + 1
A Sn = arctan (n)
B Sn = arctan (n) − 1
C Sn = arctan (n + 1)
D Sn = arctan (n − 1)
1
g : x arg ch
cos x
π π
définies sur − , .
2 2
• Question 1
π π
On pose, pour x ∈ − , :
2 2
1
y = arg th (sin x ) et z = arg ch
cos x
A y ∈ ] − 1, 1[
B z ∈ [ 0 , +∞ [
1 1
C ch2 y = donc ch y = .
coss2 x cos x
D ch y = ch z donc y = z.
z
33
énoncés
• Question 2
• Question 1
• Question 2
34
chapitre 2 : Fonctions usuelles énoncés
• Question 3
• Question 4
La courbe C est représentée par :
A y B y
1 1
ln2
x x
0 1 0 1
−ln2
C y D y
1
ln2
x x
0 1 0 ln2
−ln2
35
corrigés
> QCM 1 Fonction exponentielle
• Question 1 : réponse D
• Par opérations et par composition, f est continue sur − {−1 , 1} .
• Continuité en –1:
2x
lim
m 2 = −∞ donc llim
im f ( x ) = 0 = f ( −1)
x − 1
x → − 1− x→ − 1−
x
2x
lim
m 2 = +∞ donc llim
im f ( x ) = −∞
x − 1
x → − 1+ x→
x → − 1+
• Continuité en 1 :
2x
lim
m 2 = −∞ donc llim
im f ( x ) = 0 = f (1)
x − 1
x →1− x →1−
2x
lim
m 2 = +∞ donc llim
im f ( x ) = +∞
x − 1
x →1+ x →1+
1
Pour x = ± 1 : f ( x ) f = 0 ≠ 1. La réponse B est fausse.
x
f (2) = 2 e4 / 3 et f ( −2) = −2 e −4 / 3
36
chapitre 2 : Fonctions usuelles corrigés
2x x − 1
Pour lever l’indétermination, posons : X = . Alors : τ = X eX
x −1 2
2
x −1
→ −1 , X → −∞ et X e X → 0 (e X l’emporte sur X ) donc lim τ = 0
2 x→ − 1 −
• Question 2 : réponses B et C
Sur − {−1, 1} :
x = 1 +
f ’( x)
(
x 2x2 − 2 − 4x2 ) 2x
2
e x−1
=
p( x )
2x
2
e x−1
( ) (x )
2 2
x2 − 1 2
−1
avec : p( x ) = x 4 − 2x 3 − 2x 2 − 2x + 1.
( )
Cherchons si p est divisible par x2 − 1 + 5 x + 1 , c’est-à-dire s’il existe un
réel b tel que :
( )
p( x ) = x2 − 1 + 5 x + 1 x2 + b
x +1 .
bx ( )
Par identification des deux écritures, on obtient :
1 + 5.
b = −1
Donc :
( )
p( x ) = x 2 − 1 + 5 x + 1 x 2 + −1 + 5 x + 1
( )
La réponse C est bonne.
37
corrigés
( )
p( x ) = 0 ⇔ x2 − 1 + 5 x + 1 = 0 (1) ou ( )
x2 + −1 + 5 x + 1 = 0 (2
2))
• Question 3 : réponse D
2x 2 lim
m f ( x ) = +∞.
lim
m 2 = llim = 0 donc m f ( x ) = −∞ et
lim
x − 1 x → + ∞ x
x →± ∞ x → −∞ x → +∞
2x
f (x) 2 f (x)
= e x −1 donc lim = 1. La réponse D est bonne.
x x
x→ ± ∞
• Question 4 : réponses B et C
22 x eh − 1 2x2 eh − 1 2x
f ( x ) − x = x e x −1 − 1 = x
xh. = 2 . en posant
sant : h=
h x −1 h x2 − 1
2x2 eh − 1
lim
x→ ± ∞ x2 − 1 = 2 , lim h = 0
x→ ± ∞
et lim
h→ 0 h
=1
donc : lim
m
x→ ± ∞
[ f (x) − x] = 2 et y = x + 2 est asymptote à C en ± ∞.
38
chapitre 2 : Fonctions usuelles corrigés
2x
2
1 + x + 2x ≥ 0 (1 + x )2 ≥ 0
−1 ≤ 2 ( )
≤ 1 ⇔ − 1 + x2 ≤ 2x ≤ 1 + x2 ⇔ ⇔
1+ x (1 − x ) ≥ 0
2 2
1 + x − 2x ≥ 0
Cette double condition est toujours vérifiée,
2x
donc la fonction x arcsin est définie sur .
1 + x2
39
corrigés
Soit g et h deux fonctions impaires :
• g o h ( − x ) = g [ h(
h( − x )] = g [ − h( x )] = − g [ h(
h( x )] = − g o h ( x )
donc g o h est impaire.
• ( g + h) ( − x ) = g(
g( − x ) + h(
h( − x ) = − g( h( x ) = − ( g + h) ( x )
g( x ) − h(
donc g + h est impaire.
• Question 2 : réponses A et D
π π
∀ x ∈ [ −1, 1], arcsin x ∈ − 2 , 2
donc ∀ x ∈ − {−1, 1} , − π ≤ f ( x ) ≤ π
π
∀ x ∈ , arctan x ∈ − , π
2 2
2x 2x
lim
m = +∞ et llim = −∞
1 − x2
x → 1− x → 1+ 1 − x2
π π π π
donc : lim f ( x ) = − =0 et lim
m f (x) = + =π ≠0
x → 1− 2 2 x → 1+ 2 2
arcsin 0 = 0 et arctan 0 = 0
arctan donc lim f ( x ) = 0
x → +∞
• Question 3 : réponses A et D
π π
∀ x ∈ + − {1} , ϕ = arctan x ⇔ x = tan ϕ et ϕ ∈ 0
0, −
2 4
2 tan ϕ 2 tan ϕ
f ( x ) = arcsin − arctan
arctan
1 + tan2 ϕ tan2 ϕ
1 − tan
40
chapitre 2 : Fonctions usuelles corrigés
a
On reconnaît les formules donnant sin a et tan a en fonction de t = tan
n :
2
2t 2t
sin
na = et ttan
an a =
1 + t2 1 − t2
Donc : n ( 2ϕ ) − arc
f ( x ) = arcsin sin tan ( 2ϕ )
arctan tan
π π 3π
Si u ∈ , π , arc sin(sin
sin(sin u) ∈ 0, or (π + u) ∈
, 2π
2 2 2
p
En réalité, si u ∈ , p , arcsin (sin u ) = p − u
u.
2
π π π
Si u ∈ , π , arctan(tan u)) ∈ − , 0 or −u ∈ − π, −
2 2 2
p
En réalité, si u ∈ , p , arctan (tan u ) = u + p .
2
π π
Si x ∈ [0, 1[, ϕ = arctan x ∈ 0, et 2ϕ ∈ 0,
4 2
• Question 4 : réponse A
2x 2x
Posons : f1( x ) = arcsin et f2 ( x ) = arctan
1 + x2 1 − x2
2x (1 + x )2 > 0 x ≠ −1
−1 < < 1 ⇔ ⇔
1 + x2 (1 − x ) > 0
2
x ≠ 1
41
corrigés
Donc, par composition, f1 est dérivable sur ]1, + ∞[.
La fonction arctan est dérivable sur donc, par opérations et composition,
f2 est dérivable sur , donc sur ]1, + ∞[.
Par conséquent, f est dérivable sur ]1, + ∞].
1 (
2 1 + x2 − 4 x2 ) (
2 1 − x2 ) 2
• f1 ’( x)
x = = =−
2x
1−
2
(1 + x ) 2 2
(1 − x ) (1 + x )
2 2 2 (
1 + x2 )
1 + x2
1 ( )
2 1 − x2 + 4 x2 (
2 1 + x2 ) (
2 1 + x2 )= 2
• f2 ’( x)
x = = =
2x
1+
2
( 1− x )
2 2
(
1− x )
2 2
+ 4x 2
(1+ x 2 2
) (1 + x ) 2
1 − x2
4
Donc : f ’( x)
x ) = f1 ’( x ) − f2 ’( x
x) = -
1 + x2
Les réponses B et C sont fausses.
On remarque que : x ) = −4 (a
f ’( x) n ) ’’(( x )
arctan
π
lim
m f ( x ) = −4 + C = −2π + C = 0 d’où C = 2π et
x → +∞ 2
f ( x ) = 2π − 4 arctan x
42
chapitre 2 : Fonctions usuelles corrigés
• Question 1 : réponses C et D
π
∀ x ∈ , 0 < g( x ) <
2
La réponse A est fausse.
π π π π
∀ x ∈ : − < arctan
ctan( x + 1) < et − < arctan
ctan x <
2 2 2 2
donc −π < f (x) < π
π π π π
∀ x ∈ + : 0 < arctan( x + 1) < et 0 ≤ arctan x < donc − < f (x) <
2 2 2 2
• Question 2 : réponses A et C
Posons : α = arctan ( x + 1) et β = arctan x, soit f ( x ) = α − β
π π
Alors : x + 1 = tan α et x = tan β avec α, β ∈ − ,
2 2
tan
n α − tan β x +1− x
n [ f (x )] = tan
tan tan (α − β) = =
n α tan β 1 + x ( x + 1)
1 + tan
On obtient :
1
tan [ f (x )] =
∀ x ∈ , tan 2
= tan [ g(x )]
x + x +1
43
corrigés
Pour tout x réel, tan[ f (x)] et tan[g (x)] sont donc de même signe.
Or, d’après la question précédente :
π
∀ x ∈ , 0 < f ( x ) < π et 0 < g( x ) <
2
Donc, pour tout x réel, tan[ f (x)] et tan[g(x)] sont positifs :
π π
∀ x ∈ , 0 < f ( x ) < et 0 < g( x ) <
2 2
• Question 3 : réponse C
Pour n ∈ :
n
Sn = ∑= g(
k 0
g( k )
n +1 n
Sn = ∑ arctan kk′′ − ∑= arctan k
k ’= 1 k 0
Sn = arctan (n + 1) − arctan
ar
ctan
0
0
Sn = arctan ( n + 1)
44
chapitre 2 : Fonctions usuelles corrigés
Fonction argch
La fonction argch est une bijection de [1, + ∞[ dans [0, + ∞[, et :
∀ x ∈ [1, +∞
+∞[, y = arg
arg ch x ⇔ x = ch y et y ∈ [0, +∞[
• Question 1 : réponses B et C
π π
Pour x ∈ − , , sin
n x ∈] − 1, 1[ donc y ∈ .
2 2
La réponse A est fausse.
π π 1
Pour x ∈ − , , coss x ∈ ]0, 1 ] donc ∈ [1,
1, +∞ [ et z ∈ [ 0, +∞[
2 2 cos x
• Si y ∈ − , y = − z
• Si y ∈ + , y = z
La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponse D
La fonction argch est dérivable sur ]1, + ∞[ mais n’est pas dériva-
ble en 1. Donc, par composition de fonctions, g est dérivable sur
π π
− , − {0} , ce qui ne signifie pas que g n’est pas dérivable en 0.
2 2
( x)
2
x x n’est papass dérivable en 0 mais x = x est dérivable en 0.
2
x x estt dérivabl
rivable
e en
e 0
π π 1 sin x sin x
∀ x ∈ − , − {0} , g ’( x ) = 2
=
2 2 1 cos x sin
n x cooss x
2
−1
cos x
π 1
Si x ∈ − , 0 , sin x < 0 donc sin in x et g ’( x ) = −
n x = − ssin = − f ’( x ).
2 cos x
La réponse C est fausse.
D’après ce qui précède :
π
∀ x ∈ − , 0 , g( x ) = − f ( x ) + C (1)
2
f et g sont définies et continues en 0, et : g(0 ) = f (0 ) = 0
donc, en faisant tendre x vers 0 dans (1), on obtient : C = 0.
On peut dès lors fermer l’intervalle en 0 :
π
∀ x ∈ − , 0 , g( x ) = − f ( x ) .
2
La réponse D est bonne.
• h= f ]−∞, 0[
: x e1 / x 1 − x
46
chapitre 2 : Fonctions usuelles corrigés
• Question 1 : réponse B
• Les fonctions g et h sont continues, et dérivables par opérations et compo-
sitions de fonctions dérivables ( x 1 − x est dérivable pour x < 1).
ch x 2 sh x − ch x + 2
∀ x ∈ [0, + ∞[ , g ’( x)
x =2− =
sh x + 1 sh x + 1
1 1 e1 / x
∀ x ∈ ]−∞, 0[ , h ’( x)
x = e1/ x − 2 1 − x −
x
2 1− x
= −
2
2x 1 − x
x 2 − 2x + 2 ( )
Donc f est continue et dérivable sur ]0, + ∞[, ]–∞, 0[ et à droite en 0.
Sur ]−∞
−∞,, 0[ :
f ( x ) − f (0) e1 / x 1 − x 1
τ=
x
=
x
= 1 − x Z eZ ( ) en posant Z=
x
lim Z = −∞ d’où lim ( Z e ) = 0
Z
et lim τ = 0
x → 0− x→ 0 − x→ 0 −
• Question 2 : réponses A et C
• ∀ x ∈ ]−∞, 0[ ,
f ’( x)
x ) = h ’( x ) = −
(
e1/ x x2 − 2x + 2 ) est du signe de − x 2 + 2 x − 2.
2
2x 1− x
La réponse A est bonne.
47
corrigés
• ∀ x ∈ ]0, +∞[ ,
1 x
ch x
x −x −x
2 sh x − ch x + 2 e − e − 2 e + e + 2 ( )
f ′( x ) = g ′(
′( x ) = 2 - = =
sh x + 1 sh x + 1 sh x + 1
e x − 3e − x + 4
f ′(x) =
2 ( sh x + 1)
f ( x ) e1 / x 1 1 1
m f ( x ) = +∞ et
• lim = − x 1 − = e1 / x − 1 − x donc :
x → −∞ x x x −x
f (x)
lim =0 : C admet une branche parabolique dans la
x
x → −∞
direction (Ox).
La réponse D est fausse.
• Question 3 : réponse A
1
Pour x > 0: ( ) ( )
ln (sh x + 1) = ln e x − e − x + 2 = ln e x 1 − e −2x + 2e − x − ln 2
2
(
ln (sh x + 1) = x − ln 2 + ln 1 − e −2x + 2e − x )
Soit : (
ε ( x ) = ln 1 − e −2x + 2e − x )
on a : m ε(x) = 0
lim
x → +∞
et b = − ln 2
• Question 4 : réponse B
X = ex > 1
Pour x > 0 : ex − 3e− x + 4 > 0 ⇔ 2
X + 4 X − 3 > 0
∆’ = 7 , X 1 = −2 − 7 < 0 , X 2 = −2 + 7 ∈ [0, 1[
Équations
différentielles
énoncés corrigés
49
énoncés
er
> QCM 1 Équation linéaire du 1 ordre
(d’après EPL 1994)
Soient les équations différentielles associées :
x (2 − x ) y′ + (1 − x ) y = 1 (E )
x (2 − x ) y′ + (1 − x ) y = 0 (H)
• Question 1
C désignant une constante quelconque, les solutions de (H) sur U sont :
A y=C x (2 − x )
C
B y=
x (2 − x )
1
D y= est la seule solution de (H) continue sur U.
x (2 − x )
• Question 2
Sur I1, (H) :
Sur , (H) :
50
chapitre 3 : Équations différentielles énoncés
• Question 3
1
A z′ = x (2 − x ) B z′ =
x (2 − x )
sgn x (2 − x )
n x sgn x (2 − x )
n x
C z′ = D z′ =
x (2 − x ) x (2 − x )
• Question 4
Pour i ∈{1, 2, 3}, on note Fi une primitive sur Ii de :
1
x
2
x − 2x
A F2 ( x ) = arcsin
arcsin x − 1 B ccoss (1 − x )
F2 ( x ) = arcco
arccos
ar
où ϕ est une fonction continue sur à valeurs réelles. On note (E0) l’équation
homogène associée à (E), et I un des intervalles ]−∞, 0 [ ou ] 0, + ∞ [ .
• Question 1
51
énoncés
S’il existe une solution de (E) sur I, alors elle est obligatoirement :
• Question 2
Une solution de (E0) sur I est :
1 1
A y0 : x B y0 : x
ex − 1 1 − ex
C étant une constante réelle quelconque, les solutions de (E) sur I sont :
x
C 1 x
C y : x ∫0
ϕ(t ) dt + x
e −1
D y : x
e x − 1 ∫
0
ϕ(t ) dt + C
• Question 3
• Question 4
Dans cette question, on prend ϕ(x) = 2x.
Une solution particulière de (E) sur * est :
x2 x2
A y1 : x x
B y1 : x x
e −1 e −1
52
chapitre 3 : Équations différentielles énoncés
nd
> QCM 3 Équation linéaire du 2 ordre
(d’après EPL 1992 et 2006)
*
Soit ω ∈ . On considère l’équation :
+
y″ = −ω2 y (E )
• Question 1
a b
C y( x ) = b cos (ωx ) − sin (ωx ) D y( x ) = a sin (ωx ) + cos (ωx )
ω ω
• Question 2
On prend dans la suite ω = 2.
On considère l’équation :
x
C y1 : x (x2 + x + 1) cos x + 2x2 − sin x
2
x
D y1 : x (x2 + x + 1) cos (2x) + x2 − sin (2x)
2
53
énoncés
• Question 3
On considère l’équation :
y″ + 4y = f ( x) (2)
1
∀ x ∈ ]0, + ∞[ , f ′( x ) = f (P)
x
• Question 1
Dans (E) :
54
chapitre 3 : Équations différentielles énoncés
• Question 2
A, B, a et ϕ étant des constantes réelles quelconques, (E) a pour solutions sur
]0, + ∞[ :
3
A y : x a x cos ln x + ϕ
2
B y : x x A cos
( )
3 x + B sin
sin ( )
3x
3
C y : x a cos ln x + ϕ
2
3 3
D y : x x2 A cos ln x + B sin
n lln x
2 2
• Question 3
On note f une solution de (P), et A, B et a des constantes réelles quelconques.
3 π
C f ( x ) = a x cos
cos lln
nx −
2 6
3 π
D f ( x ) = a x cos
cos lln
nx +
2 3
55
corrigés
> QCM 1 Équation linéaire du 1er ordre
• Question 1 : Aucune réponse n’est bonne
Les constantes C1, C2 et C3 ne sont pas forcément égales sur chacun des
NON trois intervalles disjoints I1, I2 et I3.
Les réponses A et B sont fausses.
x −1
• Sur I1 ou I2 ou I3 : (H) ⇔ y′ = y
x (2 − x)
x −1 x −1 1 u′ ( x )
ϕ(( x ) = = =− en posant u( x ) = 2x − x2
x (2 − x ) 2x − x2 2 u( x )
1 1 1
∫ ϕ(( x )d
dxx=−
2 2
( )
ln ( u( x ) ) = − ln x (2 − x) = ln
x (2 − x)
1 C
p ln
y = C exp = ,C ∈
x (2 − x) x (2 − x)
La réponse C est fausse.
• Les solutions sur U sont :
Ci
Pour i ∈ {1, 2, 3} : ∀ x ∈ Ii , y( x ) = , Ci constante sur Ii.
x (2 − x )
56
chapitre 3 : Équations différentielles corrigés
1 1
Or : lim
m = llim = +∞
x→ 0
x (2 − x ) x→ 2
x (2 − x )
• Question 3 : réponse C
• Sur Ii, notons : sgn x (2 − x ) = εi (constante).
1
Prenons pour solution particulière : fi ( x ) =
x (2 − x )
z( x ) z( x )
y( x ) = fi ( x ) z( x ) = =
x (2 − x ) εi x (2 − x )
z ′( x ) 1− x
y ′( x ) = − z( x )
εi x (2 − x ) x (2 − x ) εi x (2 − x )
x (2 − x ) z ′( x ) (1 − x ) z( x ) + (1 − x ) z( x )
− =1
εi x (2 − x ) εi x (2 − x ) εi x (2 − x )
57
corrigés
x (2 − x) εi εi sgn x (2 − x)
soit finalement : z ′( x ) = = =
x (2 − x) εi x (2 − x) x (2 − x)
• Question 4 : réponses B et D
1
Sur U, notons : ϕ : x
x (2 − x )
1
Sur I2 : x (2 − x ) > 0 donc ϕ( x ) =
x (2 − x )
Φ est dérivable sur ]0, 1] et sur [1, 2[, donc à droite et à gauche en 1 :
(
Φ
]0, 1] )′ = − 1
1 − (1 − x)
2
=−
1
x (2 − x)
= − ϕ( x )
Φ ′g (1) = −1
et
Φ ′d (1) = 1
(
Φ [1,
1, 2 [ )′ = 1
1 − ( x − 1)
2
=
1
x (2 − x)
= ϕ(( x )
Ψ ′( x ) = −
( −1) = ϕ( x ) La réponse B est bonne.
1 − (1 − x )
2
1
• Sur I1 et I3 : x ( x − 2) > 0 donc ϕ( x ) =
x ( x − 2)
Soit G( x ) = argch (1 − x ) sur I1. 1−x >1, donc G existe sur I1 et :
1
G ′( x ) = − = − ϕ( x )
(1 − x )2 − 1
La réponse C est fausse.
1
H ′( x ) = = ϕ( x ) La réponse D est bonne.
( x − 1)2 − 1
58
chapitre 3 : Équations différentielles corrigés
Les solutions de (E), non demandées, sont, avec C1, C2, C3 constantes
réelles :
-1 1
- sur I1 : z ′( x ) = donc y( x ) = [argch(1 - x ) + C1 ]
x( x - 2) x( x - 2)
1 1
- sur I2 : z ′( x ) = donc y( x ) = [arccos(1 - x ) + C2 ]
x (2 - x ) x (2 - x )
-1 1
- sur I3 : z ′( x ) =
x( x - 2)
donc y( x ) =
x( x - 2)
[ -argch(x - 1) + C ]
3
• Question 2 : réponses B et D
La méthode qui consiste à reconnaître dans le premier membre de (E),
lorsque cela est possible, la dérivée d’un produit, est la plus rapide.
• (E0 ) (
⇔ ∀ x ∈ I, e x − 1 y ′ = 0 )
(E0 ) ⇔ ∀ x ∈ I, (e x
)
− 1 y( x ) = C , C constante réelle
C
(E0 ) ⇔ ∀ x ∈ I, y( x ) = x
, C ∈
e −1
• (E) ( )
⇔ ∀ x ∈ I, e x − 1 y ′ = ϕ( x )
(E) ⇔ ∀ x ∈ I, (e x
)
− 1 y( x ) = Φ( x ) + C
59
corrigés
x
Or ϕ est continue sur , donc Φ(( x ) = ∫0
ϕ(t )dt
) convient sur chaque intervalle I.
1 x
Les solutions de (E) sur I sont finalement : y : x
e − 1
x ∫
0
ϕ(t ) dt + C
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
• Question 3 : réponses C et D
• Cherchons une solution f de (E0) sur , si elle existe. f doit être continue.
C1 C2
f ] −∞, 0 [ : x x
et f ] 0, +∞ [ : x x
e −1 e −1
1
Or : lim = +∞
x→ 0 ex − 1
Une équation y ′ + a(
a( x ) y = b( x ) (1) avec a et b continues sur un intervalle
I admet une unique solution telle que y(x0) = y0.
Ce résultat ne peut pas s’appliquer dans le cas présent car l’équation (E) ne
peut pas se mettre sous la forme (1) sur puisque e x - 1 = 0 ⇔ x = 0 .
• Question 4 : réponses B et D
(E) (
⇔ ∀ x ∈ I, e x − 1 y ′ = 2x )
On applique les résultats de la question 2 :
x
∫0
2t dtt = x2 donc les solutions de (E) sur I sont :
1
y : x x2 + C
ex − 1
60
chapitre 3 : Équations différentielles corrigés
x2
y1 : x x
est une solution particulière de (E) sur *.
e −1
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
x→ 0
(
lim e x − 1 = 0 ) , lim
x → 0−
(x 2
)
+ C1 = C1 , lim
x → 0+
(x 2
)
+ C2 = C2
x e x − 1
f (x) = x or lim =1 (limite remarquable)
e −1x x→ 0 x
Donc : lim
m f (x) = 0
x→ 0
– Examinons la dérivabilité en 0 :
f ( x ) − f (0 ) f ( x ) x
τ= = = x et lim τ = 1
x x e −1 x→ 0
* x2
si x ∈ , f ( x ) = x
e −1
f (0)=0
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
61
corrigés
> QCM 3 Équation linéaire du 2nd ordre
• Question 1 : réponse B
• (E) admet toujours une infinité de solutions dans .
Résolvons l’équation caractéristique :
r 2 + ω2 = 0 ⇔ r = iω ou r = −iω
A = a
y(0) = a A = a
⇔ ⇔ b
y ′( 0 ) = b Bω = b B = ω
b
Finalement : y( x ) = a cos (ωx ) + sin (ωx )
ω
• Question 2 : réponse A
On considère l’équation :
y″ + 4y = 0 (E )
62
chapitre 3 : Équations différentielles corrigés
y ″ + 4 y = 8xe2i x (2)
On a : ( )
coss (2x ) = ℜ e e2i x et ( )
sin (2x ) = ℑm e22ii x
sin
yp = 2ℜ e ( y2 ) − ℑm ( y2 )
63
corrigés
donc : y2 ( x ) = e2i x Q( x ) avec deg Q = (deg
deg P ) + 1 = 1 + deg (8x ) = 2
y2 s’écrit alors : (
y2 ( x ) = e2i x αx2 + βx + γ )
Or γe2ix est solution de l’équation homogène (E), donc on peut prendre γ = 0.
On a : (
y2 ( x ) = e2i x αx2 + βx )
y′2 ( x ) = e 2i x
( )
2i αx2 + βx + 2αx + β
( )
y ″2 ( x ) = e2i x −4 αx2 + βx + 4i (2αx + β ) + 2α
α = −i
8i α = 8
Donc : soit encore 1
4i β + 2α = 0 β = 2
x x
Finalement : y2 ( x ) = −i x2 + e2i x = −i x2 + coss (2x ) + i sin (2x )
2 2
On obtient alors : x )) − ℑm ( y2 ( x ))
yp ( x ) = 2ℜ e ( y2 ( x)
x x
yp ( x ) = 2 coss (2x ) + x2 sin
sin (2x ) − − x2 coss (2x ) + sin (2x )
2 2
x
(
yp ( x ) = x2 + x cos)
cos (2x ) + 2x2 − sin (2x )
2
x
( )
y1( x ) = x2 + x + A cos (2x ) + 2x2 − + B sin (2x ) ,
2
( A, B) ∈ 2
1
et : (
)
y′1( x ) = 4x2 + x + 2B + 1 cos (2x ) + −2x2 + 2x − 2A
2 A − sin (2x )
2
y1(0) = 1 A = 1 A = 1
⇔ ⇔
y ′1 (0 ) = 1 2B + 1 = 1 B = 0
64
chapitre 3 : Équations différentielles corrigés
x
( )
y1( x ) = x2 + x + 1 cos (2x ) + 2x2 − sin (2x )
2
• Question 3 : réponses C et D
G est la primitive de g : x f ( x )cos (2x ) telle que G(0) = 0
, H ′( x ) = f ( x ) sin (2x )
1 x
• F (x) =
2 ∫0
sin (2x − 2t ) dt
f (t ) sin
1 x
=
2 ∫0
f (t ) sin (2x ) cos (2t ) − coss (2x ) siin
n (2t ) d
dt
1 x x
=
2
sin (2x ) ∫ 0
f (t )cos (2t ) dt − cos (2x ) ∫ 0
f (t )sin (2t ) dt
1
= n (2x ) G( x ) − cos (2x ) H ( x )
sin La réponse B est fausse.
2
• G, H, sin, cos sont dérivables sur , donc F est dérivable sur par
opérations :
1
F ′( x ) = coss (2x ) G( x ) + sin (2x ) G ′( x ) + 2 sin
2 co n (2x ) H ( x ) − cos (2x ) H ′( x )
2
1
= coss (2x ) G( x ) + sin (2x ) H ( x ) + n (2x ) cos (2x ) [ f ( x ) − f ( x )]
sin
2
= coss (2x ) G( x ) + sin (2x ) H ( x )
65
corrigés
G, H, sin, cos sont dérivables sur , donc F’ est dérivable sur , autrement
dit F est 2 fois dérivable sur , et :
(
• ∀ t ∈ , z(t ) = y et ( )) ⇔ (∀ x ∈ ] 0, + ∞ [ , y( x ) = z (ln x ))
Donc z = yo
yo exp et y = zo ln , et par composition, exp et ln étant 2 fois
dérivables :
66
chapitre 3 : Équations différentielles corrigés
1 1
∀ x ∈ ]0, + ∞[ , y′( x ) = z ′(ln x ) = z ′(t ) e −t car
car = e −t
x x
1 1
y ″( x ) = z ″(ln x ) + z ′(ln x ) − 2 = [ z ″(t ) − z ′(t )] e −2t
x2 x
( )
∀t ∈ , e2t e −2t [ z ″(t ) − z ′(t )] + z(t ) = 0 , donc z est solution de
z ″ − z′ + z = 0 (1)
• Question 2 : réponse A
L’équation caractéristique de (1) s’écrit : r2 − r + 1 = 0 (C) .
1+ i 3
∆ = −3, donc (C) a 2 racines conjuguées : r1 = et r2 = r1 .
2
Les solutions de (1) sur sont donc :
3 3
z : t et / 2 A cos t + B sin t , ( A, B ) ∈ 2
2 2
ou encore :
3
z : t a et / 2 cos
cos t + ϕ , (a, ϕ) ∈ 2
2
3 3
y : x x A cos ln x + B sin
n lln
n x , A, B ) ∈ 2
(A
2 2
ou encore :
3
y : x a x cos ln x + ϕ , (a, ϕ ) ∈ 2
2
67
corrigés
• Question 3 : réponses A et C
1
• On a f ′ = f o ψ avec ψ : x dérivable sur ]0, + ∞[ à valeurs dans
x
]0, + ∞[.
f est dérivable sur ]0, + ∞[, donc par composition f ′ est dérivable sur ]0, + ∞[,
et par conséquent f est 2 fois dérivable sur ]0, + ∞[. De plus :
1 1 f (x)
f ″( x ) = f ′ − 2 = − 2 donc x2 f ″(( x ) + f ( x ) = 0 et f est solution
x x x
de (E).
La réponse A est bonne.
1 3 3
f ′( x ) =
2 x
(
)
A + B 3 coss
2
lln (
n x + B − A 3 sin
2
)
ln x
1 1 3 3 1
et f = A cos ln x − B sin ln x car ln = − ln x
x x 2 2 x
1
NON f est solution de (P) si et seulement si : 2 ( A + B 3 ) = A
⇔ A= B 3
1 B − A 3 = −B
( )
2
3 3 1 3 3 π
f (x) = 2 B x coss lln
n x + sin ln x = 2 B x cos ln x −
2 2 2 2 2 6
3 π
f : x a x ccos
os ln x − , a ∈
2 6
68
chapitre 4
Géométrie du plan et
de l’espace –
Courbes – Coniques
énoncés corrigés
69
énoncés
> QCM 1: Courbes paramétrées
(d’après EPL 1991)
→ →
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j ) d’axes (x′x) et (y′ y).
x = a cos3 t
est la courbe de représentation paramétrique : 3
y = a sin t
u+2
x = u2 − 1
est la courbe de représentation paramétrique :
y = 2u
u2 − 1
• Question 1
Un segment [AB] varie de façon à ce que A ∈( x′ x ), B ∈( y′ y ) et AB = a (a > 0 fixé).
C est le point tel que OACB soit un rectangle. On note t une mesure de l’angle
→
( i , OC ) (mod 2π ), et M le projeté orthogonal de C sur [AB].
• Question 2
On note M(t) le point de de paramètre t.
C (x′x)
D (y′y)
70
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... énoncés
• Question 3
On note M(u) le point de de paramètre u.
1
A M est le symétrique de M(u) par rapport à Ω ( −1, 0), donc il
u
suffit d’étudier pour u ∈ ]−1, 1[ , puis d’utiliser une symétrie pour
compléter .
2
C y= ( x − 1)
3
D y = 2x
• Question 4
Soit Γ la courbe d’équation : − 4x2 + 4xy + 3y2 − 8x + 4 y = 0 .
C y D y
−1 2/3 −1 2/3
−2 −2
0 x 0 x
−2 −2
71
énoncés
> QCM 2 Autour de la cardioïde
→ →
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j Soit a ∈ *+ .
On appelle cardioïde la courbe d’équation polaire :
r = a (1 + cos θ)
→ → →
Soit u (θ) = (cos θ) i + (sin θ) j et M(θ) le point de de paramètre θ :
→
OM (θ) = r(θ) u (θ)
• Question 1
• Question 2
La représentation graphique de est :
A y B y
a
0 2a x 0 2a x
72
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... énoncés
→
Soit Dθ la droite passant par O dirigée par u (θ), et C1 le cercle d’équation
polaire :
r = a cos θ
• Question 3
Soit une parabole de foyer O et directrice D, et soit K le projeté orthogonal de
O sur D.
• Question 4
Soit A le point de coordonnées (a, 0), et C le cercle de centre A passant par O.
On cherche l’ensemble Γ des sommets S des paraboles de foyer O passant
par A.
→
Pour M ∈ C, on note θ = i , AM
[2π ], D la tangente en M à C, et K le projeté
orthogonal de O sur D.
On a :
→
B OK = a (1 + cos θ) u (θ)
→
C OK = a (1 − cos θ) u (θ)
D Γ est la cardioïde .
73
énoncés
> QCM 3 Inverse d’une courbe
(d’après EPL 2009)
→ →
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j .
On note P * = P − {O} .
Soient les points F et F’ tels que O soit le milieu de [ F F ′ ] et FF ′ = 2a (a > 0) ,
F étant d’abscisse positive.
Soit La l’ensemble des points M du plan tels que MF × MF ′ = a2.
• Question 1
Une équation cartésienne de La est :
(x ) ( ) (x ) ( )
2 2
A 2
+ y2 = 2a2 x2 − y2 B 2
+ y2 = 2a2 y2 − x2
• Question 2
Soit Γa la courbe d’équation polaire :
ρ = a 2 cos (2θ)
→ → →
Soit u θ = (cos θ) i + (sin θ) j , et M(θ) le point de Γa de paramètre θ :
→
OM (θ) = ρ(θ) u θ
π
A On peut se contenter d’étudier Γa pour θ ∈ 0, , puis utiliser
4
trois symétries pour compléter Γa.
B Γa est symétrique par rapport à O, donc La = Γ a .
C En M(0), la tangente à Γa est (Ox).
D Γa admet la droite d’équation y = x comme tangente, et se situe
au-dessus de cette tangente.
74
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... énoncés
• Question 3
On définit par ( M ) = M ′ tel que :
• Question 4
On considère la courbe Ca d’équation :
x 2 − y 2 = 2 a2
ρ2 cos (2θ) = a2
D C 1 = L 1
2 2
75
énoncés
> QCM 4 Géométrie de l’espace et
coniques
→ → →
L’espace est rapporté au repère orthonormé direct O, i , j , k . On note P le
→ →
plan O, i , j .
Soit a > 0. On considère les droites :
D : y= z+a=0
D′ : x = z − a = 0
Soit M un point de D d’abscisse λ, M′ un point de D′ d’ordonnée µ (λ et µ étant
de même signe), et H le point d’intersection de (MM′) avec le plan P.
• Question 1
x = λ − λt x = λ + λt
B y = µt (t ∈ ) C y = µt (t ∈ )
z = a 1 + 2t z = a 2t − 1
( ) ( )
µ λ
D H a pour coordonnées , , 0 .
2 2
• Question 2
Soit Sa la sphère de centre O et de rayon a, et Γ l’ensemble des points H tels que
(MM′) soit tangente à Sa.
→
La distance d’un point A à une droite passant par B et dirigée par u est :
→
→
AB . u AB ∧ u
A B
→ →
u u
76
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... énoncés
• Question 3
On prend dans cette question λ = µ = a.
Soit Σ la sphère de diamètre [ MM ′], et Q le plan contenant O, M et M ′.
Soit l’intersection de Σ et Q, et la projection orthogonale de sur le plan P.
• Question 4
→ →
Soit a la courbe du plan P d’équation dans O, i , j :
2
a a a
x2 + y2 − xy − x − y − =0
2 2 2
→ →
a a pour représentation graphique dans le repère O, i , j :
C y D y
x′ x′
y′ y′
Ω Ω
0 a x a x
0
77
corrigés
> QCM 1 Courbes paramétrées
• Question 1 : réponses C et D
→ → →
• t = i , OC
[2π ] donc OC = a u t où u t est le vecteur unitaire d’angle
polaire t :
→ cos t a cos t a cos t 0
ut donc C , A , B et
sin t a sin t 0 a sin t
−a
a cos t
AB
a sin t
La réponse A est fausse.
• Déterminons l’équation de la droite (AB) : y
M ( x, y ) ∈ ( A
AB
B ) ⇔ dét( A
AM
M , AB
AB ) = 0 B C
x − a cos
cos t −a cos t
∈ ⇔ =0 M
y a sin t t
O x
Une équation de (AB) est donc : A
(sinn t ) x + (ccos t ) y − a cos
cos t ssin
in t = 0
La réponse B est fausse
• Cherchons les coordonnées de M, projeté orthogonal de C sur (AB) :
x → sin t
Soit M . En remarquant que AB ⊥ u :
y cos t
→
CM ⊥ AB CM colinnéa aire à u
(1) ⇔
M ∈ ( AB ) M ∈ ( AB )
x − a cos
cos t = λ ssin
in t
(1) ⇔ y − a sin
sin t = λ ccos
os t (λ ∈ )
sin
( n t ) x + (cos
c t ) y − a co s t s in t = 0
x = λ sin
sin t + a cos
cos t
y = λ co
coss t + a sin
sin t
(1) ⇔
( λ sinn t + a ccos t ) n t + ( λ cos
siin in t )
cos t + a ssin
coss t − a ccos
os t sin
sin t = 0 (2)
(2) ⇔ λ sin( 2
sin t + ccos 2
)
os t = −a cos
cos t ssin
in t ⇔ λ = −a coss t sin
sin t
78
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
π dM si dM → .
• Pour t ≠ k (k ∈ ), la tangente à en M est dirigée par ≠ 0
2 dt dt
dM n t cos2 t
x ′ = −3a sin
dt n2 t cos t
y ′ = 3a sin
dM − a cos t
=3
si
n
t
cos
t = 3 sin t cos t AB
soit dt a sin t
≠0
AB
• Question 2 : réponse C
x(t ) = a cos3 t
M (t ) x et y sont de période 2π, donc est de période 2π,
y(t ) = a sin3 t
et on obtient la totalité de la courbe en prenant t dans un intervalle de
longueur 2π.
La réponse A est fausse.
x( −t ) = x(t )
M ( −t ) donc s( x ′x ) : M (t ) M ( −t )
y( −t ) = − y
y((t )
79
corrigés
π
x − t = y(t )
π π 2
t et − t sont symétriques par rapport à π , et M − t
2 4 2 π
y − t = x(t )
2
π
donc : s∆ : M (t ) M − t avec ∆ : y = x .
2
π
On peut dès lors restreindre l’étude à l’intervalle 0, , puis compléter
4
par les 3 symétries s∆, s( y ′y ) et s( x ′x ) .
a sin3 t sin3 t
m(t ) = =
(3
a cos t − 1 ) (
coss t − 1) cos2 t + cos
(co cos t + 1 )
2
siin
nt
sin t
t
=
1 − cos t
−
t 2
cos (
cos2 t + ccos
os t + 1 )
sin t 1 − cos
costt 1
lim
m m(t ) = 0
lim =1 et lim = donc
t→ 0 t t→ 0 t 2 2 t→ 0
• Question 3 : réponse A
u+2
x(u) =
• ∀ u ∈ − {−1, 1} : M (u) u2 − 1
2u
y(u) = 2
u −1
80
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
1
+2
1 u u + 2 u2
x = =
u 1 1 − u2
−1
1 u2
et M
u 2
1 u 2u
y = = = − y(u)
u 1 2
2
−1 1−u
u
1 1
x(u) + x = −1
1 2 u
Le milieu de M (u), M a pour coordonnées
u 1 1
y(u) + y = 0
2 u
1
donc M est le symétrique de M(u) par rapport à Ω ( −1, 0) .
u
Pour u ∈ ]−1, 1[ − {0} , 1 décrit. ]−∞, − 1[ ∪ ]1, + ∞[, donc il suffit d’étudier
u
pour u ∈ ]−1, 1[ , puis de compléter par la symétrie par rapport à Ω, sauf
pour M(0).
La réponse A est bonne.
x ′(u) = −
u2 + 4u + 1
=−
(u − α ))((u − β)
(u − 1) (u )
2 2 2 2
dM −1
•
du 2 (u + 1)
2
y ′(u) = −
(u − 1)
2 2
α = −2 − 3 −−33, 7
avec
β = −2 + 3 −
−0
0, 3
• lim
m x(u) = −∞ et lim
m y(u) = +∞ donc admet une branche infinie au
u → − 1+ u → − 1+
voisinage de −1.
y 2u
(u) = → − 2 donc admet une direction asymptotique y = −2x
x u+2 u → −1
4
( y + 2x ) (u) = → −2
u −1 u → −1
voisinage de 1.
y 2u 2 2
(u) = → donc admet une direction asymptotique y = x
x u+2 u → 1 3 3
2 4 2
y − x (u) = →
3 3 (u + 1) u → 1 3
2 2
donc admet l’asymptote : y = x+ .
3 3
Les réponses C et D sont fausses.
• Question 4 : réponses B et C
82
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
4 y2
En remplaçant dans (L1), on obtient : (2x
2x − y ) − 1 = 4
(2x
2x − y )
2
2y
u = 2x − y avec 2x − y ≠ 0
Donc : (1) ⇔
− 4x2 + 4xy + 3y2 − 8x
8x + 4 y = 0 (2)
ou u = −1 ⇔ u2 = 1 ⇔ 4 y2 = (2x − y )
2
Or : u = 1 ou
− 4 x2 + 4 x
xyy + 3y2 − 8x + 4 y = 0 (2)
Donc : M ∈ ⇔
2x − y ≠ 0
83
corrigés
Point régulier – point singulier
dM → → → → π
(θ ) = r ′ (θ ) u (θ ) + r (θ ) v (θ ) avec v (θ ) = u θ +
dθ 2
dM →
• M(θ) est régulier ⇔ (θ ) ≠ 0
dθ
dM
La tangente en un point régulier est dirigée par (θ ) .
dθ
dM →
• M(θ) est singulier (stationnaire) ⇔ (θ ) = 0 ⇔ r (θ ) = r ′ (θ ) = 0 .
dθ
→ dM r
• On note V = O
OM , [ π ] , et si r ′ ≠ 0, tanV = .
dθ r′
• r ′(θ) = −a sin
sin θ si θ ≠ 0 [ π ] , r ′ (θ) ≠ 0 donc :
θ θ
2 cos2 cos
1 + cos θ 2 2 θ π
tan V = − =− =− = tan +
sinθ θ
θ
θ
2 2
2 sin cos sin
2 2 2
θ π
soit V = + [π ] . Ce résultat reste vrai si θ = 0 [π ] .
2 2
La réponse B est bonne.
→ dM π
• Là où la tangente à est parallèle à (Oy) : i , =
dθ 2
[π ]
→ dM → → 3θ π
i , = i , u (θ) + V = θ + V =
dθ
+
2 2
[π ]
3θ π π 3θ 2kπ
On a : + =
2 2 2
[π ] ⇔
2
= kπ ⇔ θ =
3
(k ∈ )
84
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
• M (0) ≠ O,
O donc M(0) ne peut pas être point singulier.
La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses B et D
• M(( π ) = 0 donc la tangente en O est l’axe (Ox). O est un point de
rebroussement.
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
• Dθ coupe en M = M(
M (θ) et M ′ = M(
M (θ + π ) .
a
C1 est le cercle de rayon a , passant par O, de centre Ω , 0 .
2 2
→
Dθ coupe C1 en I ≠ O,
O donc : OI = a cos θ u (θ)
→
OM = a (1 + cos θ) u (θ)
→ →
et OM ′ = a (1 − cos θ) u (θ + π ) = a (cos θ − 1) u (θ)
→
Donc : MM ′ = OM ′ − OM = −2a
a u (θ ) et MM ′ = 2a .
Dθ
85
corrigés
• Question 3 : réponse B
Foyer et directrice d’une parabole
La parabole de foyer O et de directrice D est H
M
l’ensemble des points M équidistants de O et de D.
Le paramètre p de est p = OK, où K désigne le projeté
orthogonal de O sur D. K
S F=O
Le sommet S de est le milieu de [OK ].
p
Une équation polaire de est r = où
1 + cos (θ − α ) D
α désigne l’angle polaire de l’axe focal (OK).
• Question 4 : réponses A et B
• A ∈ ⇔ A
AO
O = d ( A, D)
Or :
AO = a, rayon du cercle C de centre A.
y
K
S M
θ θ
O
2a x
C D
Donc :
d ( A, D) = a ⇔ D tangente à C ⇔ A ∈
→ a cos θ a (cosθ + 1)
• AM = a donc AM = a u (θ) = et M
a sin θ a sin θ
86
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
→ λ cos
cosθ (a − λ ) cosθ + a
OK = λ u (θ) , K et KM
λ sin
sinθ (a − λ ) sin
sinθ
→
Or : KM . u (θ
(θ ) = 0 ⇔ (a − λ ) ccos
os2 θ + a cos θ + (a − λ ) ssin
in2 θ = 0
⇔ cos θ)
λ = a (1 + cos
→
Donc OK = a (1 + cos θ) u (θ) , et K décrit la cardioïde .
a →
• S est le milieu de [OK ], donc OS = (1 + cos θ) u (θ) et :
2
a
G (lieu des points S) est la cardioïde d’équation polaire r = (1 + cosθ) ,
2
1
déduite de par l’homothétie de centre O et de rapport .
2
La réponse D est fausse.
M ( x, y ) ∈ La ⇔ MF 2 × MF ′2 = a4
⇔ ( x − a )2 + y2 ( x + a )2 + y2 = a4
⇔ x2 + y2 + a2 − 2ax
ax x2 + y2 + a2 + 2ax = a4
(x )
2 2
⇔ + y 2 + a2 − 4 a2 x 2 = a 4
(x ) ( )
2 2
⇔ + y2 + 2a2 x2 + y2 − 4a2x2 = 0
⇔ (x 2
+y )
2 2
= 2a ( x
2 2
−y )
2
87
corrigés
→ x = ρ cos θ
• Cherchons une équation polaire de La : OM = ρ u θ ⇔
y = ρ sin θ
M ∈ La (
⇔ ρ4 = 2a2ρ2 cos2 θ − sin2 θ )
⇔ ρ = 2a ρ cos (2θ)
4 2 2
π
Or, pour θ = , coss (2θ) = 0 et ρ = 0, donc la courbe d’équation (1) contient O,
4
et : M ∈ La ⇔ ρ2 = 2a2 cos (2θ)
• Question 2 : réponse B
→
OM (θ) = a 2 cos (2θ) u θ
π π
• ρ existe pour : coss (2θ) ≥ 0 , c’est-à-dire : − + 2kπ ≤ 2θ ≤ + 2kπ
2 2
π π
donc : θ ∈ − + kπ, + kπ , k ∈
4 4
→
• ρ est de période π et u θ est de période 2π, donc Γa est de période 2π :
on obtient toute la courbe en étudiant sur un intervalle de longueur 2π.
ρ((θ) donc sO : M (θ) M (θ + π ) : on peut dès lors restreindre
• ρ(θ + π ) = ρ
π π
l’étude à l’intervalle − , , puis compléter par la symétrie de centre O.
2 2
π
l’étude à l’intervalle 0, , puis compléter par les symétries s( Ox ) et sO.
2
π
• ρ n’existe pas sur π , π , donc il suffit de mener l’étude sur 0, 4 puis
4 2
d’utiliser 2 symétries pour obtenir toute la courbe Γa.
88
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
ρ2 = 2a2 cos (2θ) ⇔ ρ=a 2 cos (2θ) (1) ou ρ = −a 2 cos (2θ) (2)
2θ
(1) est l’équation polaire de Γa, et (2) est celle de la courbe symétrique de Γa
par rapport à O, c’est-à-dire encore Γa. Donc La = Γ a .
π π
• M = O donc la tangente en O est la droite θ =
4 4
[π ] , soit la droite ∆
d’équation y = x. Mais Γa se situe sous ∆ pour θ ∈ [ − π / 4, π / 4] .
y=x
y
θ 0 π/4 F′ O F
−a a x
ρ a 2 + 0
• Question 3 : réponse B
les points O, M , M ′ sont sur la mêm
me
: M M ′ demi-droiite
te issue de O (1)
OM × OM ′ = 1 (2)
89
corrigés
• Pour M ≠ O : si M ′ = ( M ) , alors M = ( M ′ ) d’après (1) et (2),
donc est une bijection de P * dans P *, et −1 = .
La réponse B est bonne.
est en fait une application involutive de P * : o = IdP *
1 z z 1
OM ′ = OM soit z′ = 2
⇔ z′ = ⇔ z′ =
OM 2 z zz z
La réponse C est fausse.
1 2
• M ( z ) invariant ⇔ z ′ = z ⇔ = z ⇔ zz =1 ⇔ z =1
z
• Question 4 : réponse B
x2 y2
Ca : x2 − y2 = 2 a2 ⇔ 2
− 2 =1 (équation réduite).
2a 2a
Donc Ca est une hyperbole de centre O, d’asymptotes x2 − y2 = 0 ,
c’est-à-dire les bissectrices des axes, donc elle est équilatère, d’axe focal (Ox).
a 2 −a 2
• α = β = a 2 donc les sommets de Ca sont A et A ′ ,
0 0
c −c
et ses foyers sont I et I ′ avec c2 = α2 + β2 = 4a2 ,
0 0
2a − 2a
donc I et I ′ . La réponse A est fausse.
0 0
α2
• Les directrices ont pour équations : x=± ⇔ x = ±a
c
donc les directrices passent par F et F′.
La réponse B est bonne.
90
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
On peut déjà remarquer que O ∉C 1 , alors que O ∈ L 1 . Donc C 1
2 2 2
ne peut pas contenir O. La réponse D est fausse.
1
Plus précisément : M(z) ∈C 1 ⇔ z= ei q (cos (2q) > 0)
2 cos (2q )
1
M ¢ = ( M ) a pour affixe : z ′ = = cos (2q ) e − i q = cos ( -2q ) e - i q 0.
z
Donc : M ∈C 1 ⇔ M ¢ ∈ L 1 et M O
2 2
soit : C 1 = L 1 - {O}
2 2
91
corrigés
x = t 1 x = 0 0
→ →
D : y = 0 est dirigée par u 0 , et D′ : y = t est dirigée par u′ 1
z = −a 0 z = a 0
→ →
u . u ′ = 0 donc D ⊥ D ′ , et D et D ¢ sont non coplanaires.
La réponse A est fausse.
λ 0 λ
• M 0 et M′ µ ( λ, µ ≥ 0) donc MM ′ µ
−a a −a
x = λ − λt
d’où les équations paramétriques de (MM ′) : y = µt
z = a 2t − 1
( )
Les réponses B et C sont fausses.
x = λ − λt
λ /2
y = µt 1
• { H } = ( MM
MM ′) ∩ P : donc t = et H µ /2
z = a (2t − 1) 2
0
z=0
La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses B et C
Distance d’un point à une droite →
→
AB ∧ u
La distance d’un point A à une droite ∆ = B + u est : d ( A,
A,∆∆) =
→
u
(car λµ ≥ 0 )
La réponse C est bonne.
92
chapitre 4 : Géométrie du plan et de l’espace... corrigés
x = λ /2
*2 a2
• H ∈ Γ ⇔ ∃ ( λ, µ ) ∈ + , y = µ /2 ⇔ xy =
2
2
λµ = 2a
a2
Donc Γ est l’hyperbole de P d’équation xy = .
2
La réponse D est fausse.
• Question 3 : réponse C
a,, a ) .
λ = µ = a donc M (a, 0,, − a ) et M ′ (0, a
• N ( x, y, z ) ∈ Σ ⇔ NM . NM ′ = 0 ⇔ x2 + y2 + z 2 − ax − ay − a2 = 0
x a 0
N ( x, y, z ) ∈ Q ⇔ dét (O
ONN, O
OMM, O
OMM ′) = y 0 a =0 ⇔ x−y+z=0
z −a a
x2 + y2 + z 2 − ax − ay − a2 = 0
Donc = Σ∩Q :
x−y+z=0
m( x, y, 0) ∈ ⇔ ∃ z ∈ , M ((x
x, y, z)
z) ∈
z = y − x
⇔ ∃ z ∈ ,, 2
x + y + ( y − x ) − ax − ay − a = 0
2 2 2
93
corrigés
⇔ 2x2 + 2y2 − 2xy − ax − ay − a2 = 0
• Question 4 : réponses B et C
• Le discriminant de l’équation de a vaut : ∆ = 1 − 4 = −3 < 0
Donc, si a est une conique, c’est une ellipse.
La réponse A est fausse.
→ → 1/ 2 → → − 1/ 2
• rπ : i i′ et j j′ donc, si (x,y) sont les
4 1/ 2 1/ 2
→ → → →
coordonnées de M dans O, i , j et (x ′, y ′) celles dans
O, i , j :
x = 1 / 2 ( x ′ − y ′)
y = 1 / 2 ( x ′ + y ′)
a a a2
alors : x2 + y2 − xy − x− y− = 0 ⇔ x ′2 + 3y ′2 − a 2x ′ − a2 = 0 (1)
2 2 2
2
a 2
x′ − 2 a 2
y ′2
• (1) ⇔ − = 1 : a est donc l’ellipse de centre Ω 2 ,
3a2 a 2
0
2 2
3
d’axe focal (Ω x ′), de longueur du ½ grand axe a , et de longueur
2
du ½ petit axe a .
2
94
chapitre 5
Applications –
Structures ---
énoncés corrigés
95
énoncés
> QCM 1 Injections - Surjections – Bijections
→ →
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j ).
→ →
Pour tout point M, on note (x, y) ses coordonnées dans le repère (O, i , j ), et
z = x + iy son affixe.
Soit f l’application de P dans P qui au point M d’affixe z associe le point M ′ = f (M)
d’affixe z ′ = z2 + z.
• Question 1
Soient E et F deux ensembles, et ϕ une application de E dans F. A désigne une
partie de E, et B une partie de F.
• Question 2
→
Soit : ϕ : , U = { z ∈ / z = 1 }, ∆ = { z ∈ / ℜe( z ) = ℑm( z ) } .
z ez
B ϕ−1(U) = i
C ϕ(∆) = ∆
96
chapitre 5 : Applications-Structures --- énoncés
• Question 3
A f est surjective.
B f est injective.
C ∀( M , N ) ∈ P2, ( f ( M ) = f ( N )) ⇔ (M = N ou M = s( N ))
où s est la symétrie de centre Ω d’affixe ½.
1
ett x ≥ − .
D Soit G = M ( x, y ) ∈ P / y > 0 ou y = 0 e
2
f induit une bijection de G dans P.
• Question 4
D(C, r) désigne le disque ouvert de centre C et de rayon r (r > 0) :
D (C, r ) = { M ∈ P / CM < r }
1 1
Soient I et J les points d’affixes respectives − et − , et soit ∆ la droite d’équation
2 4
y = x.
f (∆) est :
97
énoncés
(
Par définition, une n-combinaison est une suite ordonnée P1, P2, ..., Pj de j )
parties P1, P2, …, Pj de An (1 ≤ j ≤ n), ces parties formant une partition de An,
c’est-à-dire qu’elles sont non vides, deux à deux disjointes, et que leur réunion
est égale à An.
On note an le nombre de n-combinaisons.
Exemples :
• n = 1 : il y a une seule 1-combinaison : ({1}), donc a1 = 1.
• n = 2 : il y a trois 2-combinaisons : ({1}, {2}), ({2}, {1}), ({1, 2}) donc a2 = 3.
({1}, {2}) consiste à appuyer d’abord sur le bouton 1, puis sur le bouton 2.
({1, 2}) consiste à appuyer simultanément sur les boutons 1 et 2.
• Question 1
A a3 = 13 B a3 = 12
C n! D nn
• Question 2
( )
Soit S = P1, P2, ..., Pj une n-combinaison quelconque (n ≥ 1).
Soit un entier k (1 ≤ k < n). Pour une partie P1 fixée de cardinal k, le nombre de
n-combinaisons est :
A (n − k)! B an−k
98
chapitre 5 : Applications-Structures --- énoncés
∀ ( x, x′ ) ∈ 2, f ( x + x′ ) = f ( x ) e x ′ + f ( x′ ) e − x (1)
• Question 1
Soit f une solution de (1).
A f (0) = 0
B f (0) = 1
C ∀ x ∈ , f (1 + x ) = f ( x + 1) donc f ( x ) = f (1)sh x
• Question 2
D ( +
2
)
, * est un sous-groupe de 2, * .( )
99
énoncés
• Question 3
Pour une application f : → , on note Γ = { ( x, f ( x )) / x ∈ } son graphe.
B (
ϕ est un morphisme de groupe de (, +) dans 2, * , donc Γ est )
(
un sous-groupe de 2, * . )
C ϕ n’est pas injectif.
m2 − 2 n2 = −1 (2)
• Question 1
2 →
A L’application ϕ : n’est pas injective.
(u, v)
u+v 2
B E est un sous-anneau de .
C ( )
2 et 1 + 2 ne sont pas inversibles dans E.
D F n’est pas un sous-corps de .
100
chapitre 5 : Applications-Structures --- énoncés
• Question 2
Pour tout élément x = m + n 2 de E, on note : x = m − n 2 .
Soit N l’application définie sur E par : N ( x ) = x x .
Soit : {
G = x ∈ E / x = m + n 2 et (m, n) solution de (1) ou (2) . }
(1 + 2 )
p
= ap + bp 2
( )
p
A ap − bp 2 = 1 − 2
B ( )
∀ p ∈ , ap , bp est solution de (1).
(1 + 2 ) + (1 − 2 )
p p
C est la partie entière de up.
101
énoncés
• Question 4 (MPSI)
Soit : z= 3
20 + 14 2 + 3
20 − 14 2 .
On considère l’équation :
x3 − 6x − 40 = 0 (3)
p
On cherche les solutions rationnelles positives de (3) sous la forme x = ,
* q
p ∈ , q ∈ , p et q premiers entre eux.
102
corrigés
> QCM 1 Injections - Surjections – Bijections
• Question 1 : réponse C
Par exemple : ∀ y ∈ *+ , ∃! x ∈ + , y = x 2,
mais il n’existe pas d’application : + → *+ car 0 n’a pas d’image.
x x2
• Question 2 : réponses B et D
103
corrigés
ϕ −1(U ) = { z ∈ / ϕ( z ) ∈ U }. Soit z = x + i y , ( x, y ) ∈ 2 : e z = e x ei y .
z ∈ ϕ −1(U ) ⇔ ez = 1 ⇔ ex = 1 ⇔ x = 0 ⇔ z ∈ i
ϕ(( z ) ≠ 0
ϕ donc ϕ ( ∆ ) ⊂ * or 0 ∈ ∆ donc ϕ (∆) ≠ ∆ .
NON La réponse C est fausse.
A = { z ∈ / z = x + i y, x ≥ 0 et y ∈ [0, 2π ] } . Soit z ∈ A : e z = e x ei y .
e x = Z x = ln Z
(1) ⇔ e x ei y = Z ei arg Z ⇔ ⇔
y ≡ arg
arg Z [2π ] y ≡ arg Z [2π ]
Or : • Z ∈ B, donc Z ≥ 1 , donc x ≥ 0 et x est unique.
• y ∈ [0, 2π[ et y ≡ arg Z [2π ] donc y est unique.
• Question 3 : réponses A et D
Soit Q( Z ) ∈P, on cherche z ∈ tel que Z = z 2 + z (2).
(2) ⇔ z 2 + z − Z = 0 ∆ = 1+ 4Z
1 1
- Si Z = − : (2) a une racine double z0 = −
4 2
1
- Si Z ≠ − : (2) a 2 racines distinctes.
4
Donc : ∀ Z ∈ , ∃ z ∈ , Z = z 2 + z et f est surjective.
La réponse A est bonne.
104
chapitre 5 : Applications-Structures --- corrigés
• Question 4 : réponse D
1 1
D ( I, r ) = M ( z ) ∈ P / z+ <r et D ( J , r ) = M ( zz)) ∈ P / z+ <r
2 4
f −1 D ( J , r ) = { M ( z ) ∈ P / f ( M ) ∈ D ( J , r ) }
2
1 1
M ( z ) ∈ f −1 D ( J , r ) ⇔ z2 + z + <r ⇔ z+ <r
4 2
1
M ( z ) ∈ f −1 D ( J , r ) ⇔ z+
2
< r ⇔ M ∈ D I, r ( )
Donc (
f −1 D ( J , r ) = D I , r . )
Les réponses A et B sont fausses.
M ( z ) ∈ ∆ ⇔ ∃ x ∈ , z = x (1 + i )
M ′( z ′ ) ∈ f ( ∆ ) ⇔ ∃ x ∈ , z ′ = x2 (1 + i ) + x (1 + i )
2
(
⇔ ∃ x ∈ , z ′ = x + 2x2 + x i )
105
corrigés
x′ = x
Notons (x′, y′) les coordonnées de M′ : 2
⇔ y′ = 2x′2 + x′
y′ = 2x + x
Donc f (D) est la parabole d’équation cartésienne y = 2x 2 + x.
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
• ({ 1, 2, 3 }) : 1 seule possibilité.
Si les parties sont toutes des singletons, choisir une n-combinaison revient à
choisir l’ordre des boutons poussés. Il y a n! telles n-combinaisons.
• Question 2 : réponses B et D
• Pour P1 fixé de cardinal k (1 ≤ k < n), il reste à choisir (P2, ..., Pj) dans An − P1,
ce qui correspond à une (n − k) -combinaison de An − P1.
Pour P1 fixé de cardinal k (k < n), le nombre de n-combinaisons est donc
an−k.
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
(
• Pour 1 ≤ k ≤ n , notons Ck l’ensemble des n-combinaisons P1, P2, ..., Pj )
telles que Card P1 = k .
Les (Ck ) 1 ≤ k ≤ n forment une partition de l’ensemble des n-combinaisons de An.
n
Donc : an = ∑= Card C .
k 1
k
106
chapitre 5 : Applications-Structures --- corrigés
(
Soit P1, P2, ..., Pj ∈ Ck : )
n
- Pour 1 ≤ k ≤ n − 1 : il y a choix possibles de P1 de cardinal k, et pour
k
n
P1 fixé il y a an−k n-combinaisons, donc : Card Ck = an− n k .
k
- Pour k = n : Cn = (An) donc Card Cn = 1.
n −1
n
Finalement : an = 1 + ∑ an − k .
k =1 k
p = n − k n −1
n
• Posons : alors an s’écrit: an = 1 + ∑ ap
1 ≤ p ≤ n − 1 p=1 n − p
n n n −1
n
Or : n − p = p donc an = 1 + ∑ ap
p=1 p
f (1 + x ) = f (1) e x + f ( x ) e −1 et f ( x + 1) = f ( x ) e + f (1) e − x
1+ x = x +1 donc f (1 + x ) = f ( x + 1) (2)
( ) (
⇔ f ( x ) e − e −1 = f (1) e x − e − x )
(2) ⇔ f ( x ) sh 1 = f (1) sh x or sh 1 ≠ 0 , donc :
f (1)
(2) ⇔ f (x) = sh x or sh 1 ≠ 1 donc f ( x ) ≠ f (1) sh x.
x
sh 1
La réponse C est fausse.
107
corrigés
λ
fλ ( x + x′ ) = λ sh
sh ( x + x ′ ) = e x + x ′ − e − (x + x ′ )
2
λ x λ x′
fλ ( x ) e x ′ + fλ ( x′ ) e − x =
2
(
e − e− x ) ex′ +
2
(
e − e− x′ e− x )
λ
= e x + x ′ − e − (x + x ′ )
2
fλ ( x + x′ ) = fλ ( x ) e x ′ + fλ ( x′ ) e − x (1) est vérifiée
La réponse D est bonne.
f (1) f (1)
Si f est solution de (1) : f (x) =
sh x = l sh x avec l = .
sh 1 sh 1
Réciproquement, " l ∈ , fl est solution de (1).
Donc, les solutions de (1) sont les fonctions f l : x l sh x avec l ∈ .
• Question 2 : réponses B et C
∀ ( x, y ) , ( x′, y′ ) ∈ 2, (x + x′, y e x′
)
+ y ′ e − x ∈ 2
(
– ( x, y ) * ( x′, y′ ) * ( x ″, y ″ ) = ( x, y ) * x′ + x ″, y′ e x ″ + y ″ e − x ′ )
( (
= x + ( x′ + x ″ ) , y e x ′ + x ″ + y′ e x ″ + y ″ e − x ′ e − x ) )
= ( x + x′ + x ″, y e x′ + x″
+ y′ e x ″ − x + y ″ e − (x + x ′ ) )
(
– ( x, y ) * ( x′, y′ ) * ( x ″, y ″ ) = x + x′, y e x ′ + y′ e − x * ( x ″, y ″ ) )
( ( )
= ( x + x′ ) + x ″, y e + y′ e − x e x ″ + y ″ e − (x + x ′ )
x′
)
= ( x + x′ + x ″, y e x′ + x″
+ y′ e x″ − x
+ y″ e − (x + x ′ )
)
108
chapitre 5 : Applications-Structures --- corrigés
x + x′ = 0 x′ = − x x′ = − x
(1) ⇔ x′ ⇔ ( y + y′ ) e − x = 0 ⇔
− x
y e + y′ e = 0 y′ = − y
≠0
(2) : ( − x, (
− y ) * ( x, y ) = − x + x, − y e x + y e x = (0, 0) )
Donc tout ( x, y ) ∈ 2 admet un symétrique (−x, −y) pour la loi *.
( )
Donc 2, * est un groupe non abélien.
∀ ( x, y ) , ( x′, y′ ) ∈ 2+ :
x + x′ ≥ 0 et y e x ′ + y′ e − x ≥ 0 donc ( x, y ) * ( x′, y′ ) ∈ 2+
NON Si (
x, y ) ∈ 2+ , son symétrique ( − x, − y ) ∉ 2+ si x ≠ 0 par exemple.
⇔ ∀ ( x, x′ ) ∈ , 2
(x + x′, f (x) e x′
)
+ f ( x′ ) e − x ∈ Γ
⇔ ∀ ( x, x′ ) ∈ , f ( x + x′ ) = f ( x ) e + f ( x′ ) e − x
2 x′
• D’après la question 1, f = sh est solution de (1), donc Γ est stable pour la loi *.
( )
(, +) et 2, * sont des groupes.
- ϕ ( x + x′ ) = ( x + x′, sh ( x + x′ ))
(
- ϕ ( x ) * ϕ ( x′ ) = ( x, sh x ) * ( x′, sh x′ ) = x + x′, (sh x ) e + (sh x′ ) e
x′ − x
)
ϕ ( x ) * ϕ ( x′ ) = ( x + x′, sh ( x + x′ )) car f = sh est solution de (1)
donc : ϕ ( x + x′ ) = ϕ ( x ) * ϕ ( x′ ) :
Soit x ∈ :
x ∈ Ker ϕ ⇔ ϕ( x ) = (0, 0) ⇔ ( x, sh x ) = (0, 0)
x ∈ Ker ϕ ⇔ x = 0
donc x x′ ∈ E car
car (m m′ + 2 n n′, m n′ + m ′ n ) ∈ 2
1
soit ∈F.
x
Donc F est un sous-corps de . La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses B et D
• N ( x ) = m2 − 2 n2
donc : N ( x ) = 0 ⇔ x x = 0 ⇔ m2 − 2 n2 = 0 ⇔ m2 = 2 n2 .
m2 m
Si n ≠ 0, 2 = donc 2= ∈ ce qui est impossible, donc n = 0
n2 n
et par suite m = 0.
Finalement, N(x) = 0 a pour unique solution x = 0, élément de E.
La réponse A est fausse.
m − 2 n = 1 ou m − 2 n2 = −1 :
• Si (m, n) est tel que 2 2 2
1 1 m−n 2 x 1
= = = = ± x donc ∈ E et x est inversible
x m + n 2 m2 − 2 n2 N(x) x
dans E. La réponse B est bonne.
E →
∀ x ∈ E, x = m2 − 2 n2
N ( x) donc N ( x ) ∈ et N:
NON x N
N(( x )
(, ×) n’est pas un groupe, donc N n’est pas un morphisme de groupe.
(
La réponse C est fausse.
En revanche : x x ¢ = m + n 2 ( ) ( m ¢ + n¢ 2 ) = ( m m ¢ + 2 n n¢ ) + ( m n¢ + m ¢ n) 2
donc :
x n¢ ) - ( m n¢ + m¢ n) 2 = x x ¢
x ¢ = ( m m¢ + 2 n n¢
et N ( x x ¢ ) = x x ¢ x x ¢ = x x ¢ x x ¢ = N ( x ) N ( x ¢ )
N est donc un morphisme de (E, ¥) dans (, ¥).
112
chapitre 5 : Applications-Structures --- corrigés
• Question 3 : réponses A et D
p
p p q p q
( ) =∑
p k
• 1+ 2 k 2 = ∑ 2q 2 + ∑ 2
0 ≤ 2q + 1 ≤ p 2q + 1
2
k=0 0 ≤ 2q ≤ p
ap bp
p
p
(1 − 2 ) (− 2)
p k
= ∑
=
k 0
k = ap − bp 2 La réponse A est bonne.
( ) (a ) ( ) (1 − 2 )
p p
= (1 − 2) = ( −1)
p p
Or : ap2 − 2 bp2 = ap + bp 2 p − bp 2 = 1 + 2
Donc (ap, bp) est solution de (1) si p est pair, et de (2) si p est impair.
La réponse B est fausse.
( ) + (1 − 2 )
p p
• Soit : ep = 1 + 2 = 2 ap donc ep ∈ .
( ) ( ) ( )
p p p
= ( −1)
p +1
up − ep = − 1 − 2 2 −1 or 0< 2 −1 < 1
donc ep est la partie entière de up si ( −1)
p +1
+1
= 1,
1 c’est-à-dire si p est impair.
La réponse C est fausse.
• Question 4 : réponses A et D
3 3
• z = 20
+14
2 +
2
0−1
4
2 =a+b
a b
z = (a + b) = a + b + 3 ab
ab ( a + b ) = 4 0 + 3 a b (a + b)
3 3 3 3
ab
113
corrigés
ab = 3
(20 + 14 2 ) (20 − 14 2 ) = 3
202 − 2 x 142 = 3
8=2
d’où : z 3 = 40 + 6 z soit z 3 − 6 z − 40 = 0.
• Soit f : x x 3 − 6 x − 40 Alors ( )
f ′( x ) = 3 x 2 − 2 = 3 x + 2 ( ) (x − 2 )
D’où le tableau de variation ci-après, avec :
(
M = f − 2 <0 ) et m= f ( 2 ) < 0.
x −∞ −√ 2 √2 α +∞
f ′(x) + 0 − 0 + +
M +∞
f (x) 0
−∞ m
f est continue sur donc, d’après le théorème des valeurs intermédiaires :
∃ ! α > 2, f (α ) = 0.
Donc (3) admet une unique racine réelle α > 0. La réponse B est fausse.
3
p p p
•x= est solution de (3) ⇔ − 6 − 40 = 0 ⇔ p3 − 6 pq
pq 2 − 4 0 q 3 = 0
q q q
donc (
p p2 − 6 q2 = 40 q3 ) et p3 = 2 q2 (3 p + 20 q )
p divise 40q3
p premier avec q , donc avec q3
q divise p3
donc q = 1. La réponse C est fausse.
q premier avec p
• (3) devient (
p p2 − 6 = 4)
40 donc 1 ≤ p2 − 6 ≤ 40 soit 7 ≤ p2 ≤ 4
46 .
Seule la valeur p = 4 convient.
Donc x = 4 est l’unique solution de (3).
Donc z = 4 et z ∈ . La réponse D est bonne.
114
chapitre 6
Suites réelles
et complexes
énoncés corrigés
115
énoncés
> QCM 1 Suite récurrente
u0 ∈ +
Soit la suite (un )n ∈ définie par :
∀ n ∈ , un+1 = f (un )
1 2
avec : f : x x −4
3
• Question 1
De manière générale, soit l’application ϕ : I → (I intervalle de ) et
(vn )n ∈ la suite définie par : v0 ∈ I et ∀ n ∈ , vn+1 = ϕ (vn ) .
• Question 2
Soit g : + → définie par : g( x ) = f ( x ) − x . On a donc :
∀ n ∈ , g (un ) = un +1 − un.
116
chapitre 6 : Suites réelles et complexes énoncés
• Question 3
On suppose dans cette question que u0 ∈ [ 0, 2 ].
4
A ∀ n ∈ * , un ∈ 0, .
3
B La suite extraite (u2n )n ∈ est croissante.
7
C ∀ n ∈ *, un+1 − 1 ≤ un − 1 .
9
n
7
D ∀ n ∈ , un − 1 ≤
9
u0 − 1 et (un )n ∈ converge vers 1.
• Question 4
On suppose dans cette question que u0 ∈ ]2, 4[ .
B (
nln n = o (ln n) .
n
)
n
1 1
C Soit un = ln e + . lim
m lln e + = 1 donc lim un = 1.
n
n → +∞ n n → +∞
1
Soit un = (ch n) n .
1
D lim =0 donc lim un = 1 .
n → +∞ n n → +∞
n→
117
énoncés
• Question 2
1
Soient : un = n ( n
n+1 − n
n ) et vn =
n
ln (ch n − 1).
A n
n∼ n
n+1 ∼1 donc n
n+1 − n
n ∼ 0.
1
B un ∼ .
n
n2 n
C ch n − 1 ∼ donc vn ∼ et lim vn = + ∞ .
2 2 n → +∞
ln 2
D ln (ch n − 1) ∼ n et vn − 1 ∼ .
n
n
A ∀ n ∈ ,
, un ≤
1 + n2
B (un )n ∈ ne peut pas être convergente car elle n’est pas de signe
constant.
C ∀ n ≥ 2, un ≤
(
n eπ + 1 )
n2 − 1
eπ − 1
D un ∼
n
118
chapitre 6 : Suites réelles et complexes énoncés
A A < 0.
un+1 A
B − 1 ∼ − −α
un un
u 1 − α
C ( xn )n ∈ est divergente car , xn = un1 − α n+1
∀ n ∈ , − 1
un
et lim un1 − α = +∞ .
n → +∞
1 −α
un+1 u
D
u − 1 ∼ (1 − α ) n+1 − 1 , donc ( xn )n ∈ converge vers (α − 1) A .
n un
B pn = n
C pn = n + 1
D (un )n ≥ 1 converge vers 1 ⇒ ( pn )n ≥ 1 converge.
• Question 2
1+ x
Soit f : x et (vn )n ≥ 1 la suite définie par :
2
119
énoncés
A ∀ n ∈ *, vn ∈ ]0, 1[.
t
D On pose a = cos t (t ∈ ]0, π / 2[) . Alors: ∀ n ∈ *, vn = cos n −1 .
2
1
B (qn )n ≥ 1 est une suite géométrique de raison .
2
C ( pn )n ≥ 1 et (qn )n ≥ 1 sont adjacentes.
D ( pn )n ≥ 1 converge vers 1.
• Question 4
(a ∈ ]0, 1[) .
n
Soit un = 1 + a2 On pose :
n n
pn = ∏ up ∑=
p
et Sn = a2 .
p =1 p 1
D Le produit ( pn )n ≥ 1 converge.
120
chapitre 6 : Suites réelles et complexes énoncés
( ) ( )
On désigne par inf xp (respectivement sup xp ) la borne inférieure (respec-
p ≥n p ≥n
• Question 1
( )
La suite inf xp est :
p ≥ n n ∈
• Question 2
A ∀ n ∈ , sup ( )
sup − xp = inf xp .( )
p ≥n p ≥n
B
( )
Si ( xn )n ∈ est décroissante à partir d’un certain rang, inf xp
p ≥ n n ∈
est stationnaire.
( )
La suite inf yp est :
p ≥ n n ∈
121
énoncés
• Question 3
On considère dans cette question le cas particulier où la suite ( xn )n ∈ est définie
par : ∀ x ∈ , xn = ( −1)n
On a alors :
1
A yn = 0 si n est impair, et yn = si n est pair.
n+1
1
B yn = − si n est impair, et yn = 0 si n est pair.
n+1
1
C ∀ n ∈ , sup yp = ( ) n+1
p ≥n
D lim ( )
m iinf xp < lim
lim iinf ( )
nf yp = lim ( )
m sup yp < lim
lim ssup ( )
up xp
p ≥n p ≥n p ≥n p ≥n
n → +∞ n → +∞ n → +∞ n → +∞
n→
• Question 4
On peut avoir, pour certaines suites bornées ( xn )n ∈ :
A ( xn )n ∈ convergente et ( )
inf xp
divergente.
p ≥ n n ∈
B ( xn )n ∈ divergente et ( )
inf xp
convergente.
p ≥ n n ∈
C ( xn )n ∈ convergente
( )
⇒ inff xp et sup xp ( ) conve
ergentes me limite
rgentes et ont la mêm
p ≥ n n ∈ p ≥ n n ∈
D ( yn )n ∈ convergente
( )
⇒ inff xp et sup xp ( ) conve
ergentes me limite
rgentes et ont la mêm
p ≥ n n ∈ p ≥ n n ∈
122
corrigés
> QCM 1 Suite récurrente
• Question 1 : réponses A et D
I, ϕ( x ) ∈ I .
• I est stable par ϕ ⇔ ∀ x ∈ I,
Si I est stable par ϕ et si v0 ∈ I, on montre par récurrence simple que :
∀ n ∈ , vn existe
existe et vn ∈ I .
• vn+2 − vn+1 = ϕ (vn+1 ) − ϕ (vn ) . Donc, si ϕ est décroissante sur I, vn+2 − vn+1 est de
signe contraire à vn+1 − vn , donc (vn )n ∈ n’est pas monotone.
• Question 2 : réponses A et C
• Pour étudier la suite (un )n ∈ , on commence par représenter le graphe de f
sur +, puis on place pour quelques valeurs de u0 les premiers termes de la
suite.
123
corrigés
1
(
si x ∈ [0, 2[ : f ( x ) = 3 4 − x
2
) y
4
si x ∈ [2, +∞[ : f ( x ) = 1 x2 − 4
( )
3
d’où le graphe ci-contre.
x2 − 4 ≥ 0 x2 − 4 < 0
1 2
f (x) = x ⇔ x −4 = x ⇔ 1 2 ou 1 2
3
3
( )
x −4 = x
3
x − 4 = −x( )
x≥2 x<2
f (x) = x ⇔ ou
x = −1 ou x = 4 x = 1 ou
ou x = −4
donc x = 1 ou x = 4 .
f admet donc deux points fixes : 1 et 4.
x 0 1 4/3 2 4 +∞
4/3 +∞
f(x) 1 4
0
g(x) + 0 − − 0 +
NON Si u ∈[0, 1[
0 : f ([0, 1[) = ]1, 4 / 3] , donc [0, 1[ n’est pas stable par f,
mais f (]1, 4 / 3]) ⊂ [0, 1[ , donc u0 < u1 et u1 > u2 , et (un )n ∈ n’est pas
monotone.
La réponse B est fausse.
124
chapitre 6 : Suites réelles et complexes corrigés
• Question 3 : réponses A et C
4 4 4
•f ([ 0, 2 ]) = 0, 3
, donc 0, est stable par f : ∀ n ∈ *, un ∈ 0, .
3
3
La réponse A est bonne.
4
NON Si u0 = 2, u1 = 0 et u2 = 3 , donc u2 < u0 . La réponse B est fausse.
1 4
• un+1 − 1 = f (un ) − 1 = un2 − 4 − 1 or ∀ n ∈ *, un ∈ 0,
3 3
1 1 1
donc : un+1 − 1 =
3
( )
4 − un2 − 1 =
3
1 − un2 =
3
un + 1 un − 1 .
4 7
Or un + 1 ≤ + 1, donc ∀ n ∈ *, un+1 − 1 ≤ un − 1 .
3 9
La réponse C est bonne.
Reprenons u0 = 2, u1 = 0 : u1 − 1 = u0 − 1 = 1
NON 7
donc u1 − 1 > u0 − 1 . La réponse D est fausse.
9
n −1
7
On a en fait, par récurrence : ∀ n ∈ *, un − 1 ≤ u1 − 1 or
n −1
9
7 converge vers 0, donc (un )n ∈ converge vers 1.
9
125
corrigés
• Question 4 : réponse D
5 11
NON • ]2, 4] n’est pas stable par f. Pour u0 = 3 , u1 =
3
et u2 =
27
:
u2 ∈ [ 0, 1] donc, d’après l’assertion B de la question 2, (un )n ∈
n’est pas monotone. Les réponses A et B sont fausses.
• f (]2, 4]) = ]0, 4[ , or ]0, 4[ est stable par f et contient le point fixe 1,
donc (un )n ∈ peut converger. La réponse C est fausse.
un
On note : un = o (vn ) ou un << vn . un = o (vn ) ⇔ limm = 0 (si vn ≠ 0) .
n → +∞
vn
• (un ) est équivalente à (vn ) ⇔ un = vn + o (vn ) . On note : un ∼ vn .
u
un ∼ vn ⇔ un = α nvn avec lim α n = 1 ⇔ lim n = 1 (si vn ≠ 0).
n → +∞ n → +∞
v
n
126
chapitre 6 : Suites réelles et complexes corrigés
• Question 1 : réponse B
Si ((un) admet une limite finie ≠ 0, un +1 ∼ un ∼ . Ce n’est pas forcé-
NON 1
ment vrai si = 0. Par exemple, un = admet pour limite = 0, et
un +1 1 2n
= ≠ . La réponse A est fausse.
un 2
nln n nln n
(
nln n = o (ln n)
n
) ⇔ lim
n → +∞
n = 0
(ln n)
(n ≥ 1). Notons : un =
(ln n)n
.
(ln n)2
( )
ln (un ) = ln nln n − n ln (ln n) = (ln n) − n ln (ln n) = n
2
− ln (ln n)
n
(ln n)2
Or : (ln n)2 = o (n) donc lim =0 et lim ln (un ) = −∞
n → +∞
n n→
→ +∞
1 1
• nlim
m lln ln (e) = 1
n e + = ln et n (un ) = n ln
lln ln lln
n e + .
→ +∞
n n
1 1 1 1 1
ln ln e + ∼ ln e + − 1 ∼ ln e + − ln (e) ∼ ln 1 + ∼
n n n ne ne
1 1 1
Finalement : ln (un ) ∼ n ∼ donc lim ln (un ) = et lim un = e1 / e.
ne e n → +∞ e n → +∞
127
corrigés
1 en en
• ln (un ) ∼ ln (ch n) or ch n ∼ et lim = +∞ ∞ ( ≠ 1)
n 2 n → +∞ 2
en 1
donc ln (ch n) ∼ ln ∼ n − ln
2∼n et ln (un ) ∼ n ∼ 1.
2 << n n
Finalement : n (un ) = 1
lim ln et llim
im un = e La réponse D est fausse.
n → +∞ n → +∞
• Question 2 : réponse B
1
ln n
( n) = 1.
ln n
•
n
n =e n or lim =0 donc lim n
n
n → +∞ n→
→ +∞
De même lim
n→
→ +∞
( n
)
n+1 = 1 donc n
n + 1 ∼ n n ∼1.
1
(
ln n+1 ) 1
ln n ln n 1 n+1
ln ln n 1 1
ln 1+
n n n n
un = n e n
−e n
= n e
n
e − 1 = n e n
e − 1
1 1
1 1 1 1 1
Or ln 1 + 1
ln 1+
∼ , donc : ln 1 + ∼ et e n n
−1 ∼
n n n n n2 n2
ln n
1 1
Par ailleurs lim e n
=1 donc un ∼ n soit un ∼
n → +∞ n2 n
La réponse B est bonne.
n
e en
• ch n − 1 ∼ ch n ∼ car 1 << chn → +∞ , et lim = +∞ ∞ ( ≠ 1)
2 n → +∞ 2
en 1
donc ln (ch n − 1) ∼ ln ∼ n − ln 2 ∼ n et vn ∼ n ∼ 1 , soit lim vn = 1 .
2 n n → +∞
1 1 1 ch n − 1
• vn − 1 = ln (ch n − 1) − n = ln (ch n − 1) − ln en = ln ( )
n n n en
ch n − 1 en 1 ch n − 1 ln 2
Or ∼ n ∼ donc lim ln
n = − lln 2 et vn − 1 ∼ − .
en 2e 2 n → +∞ en n
La réponse D est fausse.
128
chapitre 6 : Suites réelles et complexes corrigés
• Question 3 : réponse C
1 π 1 n 1
NON Pour n = 1 : u1 =
2
(
e +1 >
2
et )
1+ n2
= .
2
La réponse A est fausse.
• ∀ n ≥ 2, un ≤
n ( ( −1)n eπ +1 )≤ (
n eπ + 1 ) ≤
(
n eπ + 1 )
2 2 2
1+ n 1+ n n −1
car 0 ≤ n2 − 1 ≤ n2 + 1
Finalement : ∀ n ≥ 2, un ≤
(
n eπ + 1 ) La réponse C est bonne.
2
n −1
•
n n 1
donc u ∼
( −1) eπ − 1 , soit u ∼ − eπ + 1 et u ∼ eπ − 1
n
∼ ∼ n 2 n +1 2n + 1 2n
1 + n2 n2 n n 2n
.
La réponse D est fausse.
• Question 4 : réponse D
• θn = un − α (un − un+1 ) donc un+1 − un = − θn un α .
Si A < 0, alors, à partir d’un certain rang, on aurait θn < 0 soit un+1 − un > 0
donc la suite (un )n ∈ serait croissante. Or, (un )n ∈ converge vers 0 = sup (un ) ,
donc on aurait un ≤ 0 à partir d’un certain rang, ce qui est impossible.
Donc A > 0. La réponse A est fausse.
un+1 θn
• − 1 = − 1− α or lim θn = A ≠ 0 donc θn ∼ A et un+1 − 1 ∼ − A .
un un n → +∞
u u 1− α n n
1 −α −α
L’assertion B est bonne si : u
n ∼ un soit un ∼ 1 .
Or lim un = 0 ≠ 1, donc un n’est pas équivalent à 1. La réponse B est fausse.
n → +∞
u 1 − α
• ∀ n ∈ , xn = un1 − α n +1 − 1 .
un
un+1 A
Or, on a établi que : − 1 ∼ − 1− α .
un un
A u
1 −α < 0 et lim un = 0 donc lim 1− α = 0 et lim n+1 = 1 .
n → +∞ un
n → +∞
un
n → +∞
Équivalent et puissance
Si lim un = 1 alors un α − 1 ∼ α (un − 1) .
n → +∞
129
corrigés
1 −α
Donc :
un+1 u
− 1 ∼ (1 − α ) n+1 − 1 ∼ −
(1 − α ) A et xn ∼ (α − 1) A
u un un1− α
n
soit : lim xn = (α − 1) A
n → +∞
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
• Sur [ −1, + ∞[ ,
x≥0
1+ x x≥0
f (x) = x ⇔ =x ⇔ 2 ⇔ 1
2 2x − x − 1 = 0 x = 1 ou x = − 2
130
chapitre 6 : Suites réelles et complexes corrigés
1 + vn
1 + vn − vn2
vn+1 − vn = − vn = 2 est du signe de − 2vn2 + vn + 1.
2 1 + vn
+ vn
2
1
Or −2vn2 + vn + 1 = −2 vn + (vn − 1) > 0 car vn ∈ ]0, 1[ , alors (vn )n ≥ 1
2
est croissante, majorée par 1, donc elle converge vers ∈ [ 0, 1 ].
f étant continue : lim f (vn ) = f ( ) or vn+1 = f (vn ) et lim vn +1 =
n → +∞
n → +∞
t
• Vérifions par récurrence si : ∀ n ∈ *, vn = cos n −1
2
t
- pour n = 1 : v1 = cos t = cos 0
2
* t 1 + cos (2θ)
- Soit n ∈ . Supposons : vn = cos n −1 . On a = cos2 θ
2 2
donc :
t
1 + cos n −1
2 t t t π
vn+1 = = coss n = cos n car ∈ 0,
2 2 2 2n 2
t
Donc : ∀ n ∈ *, vn = cos n −1 La réponse D est bonne.
2
• Question 3 : réponse B
pn+1 t
• pn > 0 et = cos n < 1 donc ( pn )n ≥ 1 est décroissante.
pn 2
La réponse A est fausse.
n +1 t t
• qn +1 = ∏ co coss p−
p −1
sin n
2
p =1 2
n t t t 1
= ∏ cos p −1 co coss n sin
sin n = qn .
2 2 2 2
p = 1
pn 1 t
sin n −1
2 2
131
corrigés
n (2t )
n −1
1 1 1 sin
• q1 = sin (2t ) donc qn = sin (2t ) = et lim qn = 0 .
2 2 2 2n n → +∞
• nlim
m pn = 1 ⇔ in (2t ) = 2t ⇔ t = 0 : impossible.
ssin
→ +∞
La réponse D est fausse.
• Question 4 : réponses B et D
( ) n’est pas nune suite géométrique, mais elle est extraite de la suite
n
a2
NON géométrique (a
( ). La réponse A est fausse.
x
• Sur [0, 1], ϕ(( x ) = ln (1 + x ) − x est décroissante car ϕ′(( x ) = − ≤ 0.
1+ x
Or: ϕ(0) = 0 donc ∀ x ∈ ]0, 1[ , ϕ
ϕ(( x ) ≤ 0 soit ln (1 + x ) ≤ x .
( )
n n
ln ( pn ) = ∑= ∑= a ln ( pn ) ≤ Sn.
p
2p
Alors : ln 1 + a2 ≤ donc
p 1 p 1
n
2n 2n
n
1 − a2 + 1 1
∑= ∑=0 a ∑=0 a
p
Sn = a2 ≤ p
or p
= < car 0 < a < 1.
p 1 p p 1− a 1− a
1
Donc : ln ( pn ) ≤ Sn ≤ La réponse B est bonne.
1− a
pn+1
n +1 > 1 alors ( n )n ≥ 1 est croissante, et majorée par
1
• = un+ p d’après B,
pn e 1−a
donc ( pn )n ≥ 1 converge
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
132
chapitre 6 : Suites réelles et complexes corrigés
de (x )
p p ≥ n +1 et inf xp ( ) en est le plus petit, donc inff xp ( ) ≥ iinf
nf xp et ( )
p ≥ n +1 p ≥ n +1 p ≥n
( )
inf xp est croissante et majorée, donc convergente
p ≥ n n ∈
• Question 2 : réponses B et D
• ∀ p ≥ n, inf
inf xp ( ) ≤ xp ≤ sup xp ( ) (
(1) et inf − xp ) ≤ − xp ≤ sup − xp ( ) (2)
p ≥n p ≥n p ≥n p ≥n
Donc inf xp ( )
p ≥ n n ∈
est stationnaire. La réponse B est bonne.
( )
inf yp
p ≥ n n ∈
est croissante, majorée (et minorée), et convergente.
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
133
corrigés
• Question 3 : réponses A et D
1 − 1 + ... − 1 1 − 1 + ... − 1 + 1 1
• Si n impair : yn = = 0 et si n pair: yn = = .
n+1 n+1 n+1
La réponse A est bonne et la réponse B est fausse.
• inf (( −1) ) = −1,
p ≥n
p
sup (( −1) ) = 1,
p ≥n
p
( )
inf yp = 0
p ≥n
et lim ( )
m ssup yp = 0
n → +∞
p ≥n
• Question 4 : réponses B et C
NON • D’après la question 1, ( )
inf xp
est convergente.
p ≥ n n ∈
• Si ( xn )n ∈ converge vers :
∀ ε > 0, ∃ N ∈ , ∀ p ≥ N , − ε ≤ xp ≤ + ε
soit :
Donc inf xp
( ) et sup xp ( ) convergent vers la même limite .
p ≥ n n ∈ p ≥ n n ∈
135
énoncés
> QCM 1 Limites et continuité sur un
intervalle (D’après EPL 2008 et 2006)
• Question 1
x x
A ln 1 + + sin ln (1 + x )
n2 x ∼ ln car 1+ in2 x ∼ 1 + x.
+ ssin x
2 0 2 0
B ln ( sin
sin x ) n( x
∼ lln ) car sin x
si ∼ x et x ≠1 sur
0 0
un voisinage de 0.
ln cos (αx ) α2
C Pour β ≠ 0 et α réels, lim = .
x→ 0 ln cos (βx ) β2
tan (3x)
3x
D lim
m ttan = e.
x→
π
2
6
• Question 2
Soit la fonction réelle f de la variable réelle t définie par :
t2
∀ t ≥ 0, f (t ) = ln (1 + t ) +
1 + t2
• Question 3
En utilisant f définie à la question 2, on peut montrer que :
1
∀ n ∈ * , ∃! an ∈ + , f (an ) = .
n
136
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation énoncés
C (an )n ∈* converge vers 0 puisque (an )n ∈* est une suite
décroissante et ∀ n ∈ * , an ≥ 0.
1
D an ∼ .
+∞ n
• Question 4
Soit f la fonction définie sur par : f ( x ) = e x tan x.
Soit l’équation :
f (x) = 1 (1)
π π
Pour tout entier naturel n, on note In l’intervalle − + nπ, + nπ .
2 2
L’équation (1) :
èmes
> QCM 2 Dérivées n et prolongement
de fonctions
• Question 1
Soit, pour n ∈* :
fn : x x n −1 e1 / x .
137
énoncés
A fn est C ∞ sur * et se prolonge par continuité en 0.
1 1/ x 1 1/ x
B ∀ x ∈ * , f1′ ( x ) = − e et f 2″ ( x ) = − e .
x2 x3
C ∀ n ≥ 2, fn′+1 = n fn + fn−1 .
D ∀ n ∈ * , f n( n ) ( x ) =
( −1)n e1 / x (attention : c’est le même n).
x n +1
• Question 2
Soit f l’application définie sur + par :
∀ x ∈ *+ , f ( x ) = x x et f (0) = 1 .
( −1)n −1 (n − 1) !
B ∀ n ∈ * , ∀ x ∈ *+ , (ln) ( x ) =
(n)
xn
C ∀ n ∈ * , ∀ x ∈ *+ , f ( n +1) ( x ) = f ( n ) ( x ) + ∑
n
n! ( −1)n − k −1
f ( k ) ( x)
k=0 k ! ( n − k) x n − k
1 n −1 ( −1)
n − k −1
D ∀ n ∈ * , an +1 = ∑ ak + an .
n + 1 k = 0 n − k
• Question 3
Soit f la fonction définie sur par :
f ( x ) = e −1 / x si x ≠ 0
2
f (0) = a où a est un réel fixé
B a=1 C a=0
138
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation énoncés
∀ n ∈ * , ∀ x ∈ * , f ( n ) ( x ) = x − 3n e − 1 / x Pn ( x ), où Pn est un polynôme.
2
D
• Question 4
On utilise la fonction f de la question précédente.
On définit la suite de fonctions polynômes ( Pn )n ∈* par :
P1 = 2
*
( 2
) 3
∀ n ∈ , Pn +1( x ) = 2 − 3n x Pn ( x ) + x P ′ n ( x )
*
Pour n ∈ :
A Pn (0) = 2n B Pn (0) = 2n
(n) − 3n − 1/ x 2
C f (x) ∼ x e
0
(n)
D lim
mf ( x ) = 0, donc on montre par récurrence que :
x→ 0
∀n ∈ , f est C n sur .
a2
A ∀ a ∈ ]0, + ∞[ , a < a < a +
2
B De l’étude de g : x x e x , on peut déduire que la fonction qui
à a associe a est décroissante sur [0, + ∞[ .
C On a ln ( a ) ≤ a − 1, ce qui permet de montrer que lim a = +∞ .
a → +∞
• Question 3
Soient x et y deux réels vérifiant 0 ≤ x < y ≤ a .
a
A 0 < fa ( x ) − fa ( y ) < fa ( x ) ( y − x ) B 0 < fa ( x ) − fa ( y ) < ( y − x)
e
C fa ( x ) − a < fa ( y ) − a D fa ( x ) − a < a x − a .
• Question 4
Dans le cas où a < 1, pour tout u0 strictement positif :
140
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation énoncés
• Question 2
(k −1) n
1
Pour n ≥ 2 et k ≥ 1 fixés, on pose : un = ∑=
p 0 n+p
On note L la limite de un lorsque n tend vers +∞, si elle existe.
k+1 k+1 1 + k n kn
A < un < donc L = 0. B ln < un < ln
kn n n n − 1
ln (k)
C L= D L = +∞.
2
• Question 3
Soit f une fonction 2 fois dérivable sur , non constante et telle que f, f ′ et f ″
soient positives sur .
C lim
m f ( x ) = 0.
x→ − ∞
D lim
m f ( x ) = +∞.
x→ + ∞
• Question 4
On utilise la fonction f de la question précédente.
f ( x ) − f (0 )
Soit ϕ : x sur *.
x
*
A ϕ est croissante sur + et décroissante sur *− .
f (2x ) − f ( x )
C ∀ x > 0,
0, ϕ( x ) ≤ f ’( x ) ≤
x
f (x)
D lim
m f ′( x ) = llim si et seulement si f ( x ) a une limite finie en +∞.
x → +∞ x → +∞
x→ x x
141
corrigés
> QCM 1 Limites et continuité sur un intervalle
• Question 1 : réponse C
• si lim
m a( x ) ≠ 1, alors : ln (a( x )) ∼ ln (b( x ))
x→ α α
• si lim
m a( x ) = 1, alors : ln (a( x )) ∼ a( x ) − 1 .
x→ α α
x x
• 1+ n2 x ∼ 1
+ sin et 1+ x ∼ 1 donc 1+ + sin2 x ∼ 1 + x
2 0 0 2 0
x x x
m + ssin2 x = 0
lim donc sin2 x ∼
ln 1 + + sin + ssin2 x
x→ 02 2 0 2
x x x
or sin2 x ∼ x2 donc sin2 x = o et ln 1 + + sin2 x ∼
0 2 2 0 2
Pour α ≠ 0 : cos (αx) et cos (βx) tendent vers 1 quand x tend vers 0, donc :
−
(αx )2
ln cos (αx ) cos (αx ) − 1 2 α2
∼ ∼ ∼ 2 ≠0
ln cos (βx ) 0 cos βx ) − 1 0
cos (βx (βx ) 0 β
2
−
2
ln cos (αx ) α2
d’où lim = La réponse C est bonne.
x→ 0 ln cos (βx ) β2
142
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation corrigés
π
• Posons x = + h, ce qui permet de se ramener au voisinage de 0 pour h :
6
tan (3x)
3x π π 3h
g(h) = ln tan
n = ttan
an + 3h ln tan +
2 2 4 2
π 3h
Or n (3h) ∼ 3h
tan et llim tan + = 1
0 h→ 0 4 2
−1 π 3h −1 π 3h
donc : g(h) = ln tan
n + ∼0 ttan + − 1
tan (3h) 4 2 3h 4 2
3h
1 + tan
−1 2
∼ − 1
0 3h
1 − tan 3h
2
3h
−2 tan tan (3x)
2 −3h 3x 1
g (h) ∼ ∼ ∼ −1 donc lim
m tan =
0 3h
0 3h 0 x→
π
2 e
3h 1 − tan 6
2
• f est continue et strictement croissante sur +, donc f réalise une bijec-
tion de + sur f ( + ) = f (0), lim f ( x ) = + et f admet une bijection
x→ + ∞
réciproque f −1 de + sur + qui est continue et strictement croissante.
f est dérivable sur +, et f −1 est dérivable en b = f (a) si et seulement
si f ′(
′(a ) ≠ 0. La réponse B est fausse.
f (t ) ln (1 + t ) tln (t + 1) ln (t )
f (t )
• = + et donc lim = 0.
t t 1 + t2 ∼ → 0 t → +∞ t
t +∞ t t→ +∞
La courbe représentative de f admet une branche parabolique de direc-
tion (Ox). La réponse D est fausse.
143
corrigés
• Question 3 : réponses B et D
• f réalise une bijection de + sur +, donc :
1
∀ n ∈ * , ∃ ! an ∈ + , f (an ) =
n
1 1
an = f −1 or est décroissante et f −1 est croissante,
n n n ∈*
t2
• ln (1+t ) ∼ t et ∼ t 2 << t d’où f (t ) ∼ t
0 1 + t2 0 0
or lim an = 0
n → +∞
1
donc f (an ) ∼ an . Finalement : an ∼ .
+∞ +∞ n
La réponse D est bonne.
• Question 4 : réponse D
144
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation corrigés
d’où xn − nπ ∼ e − xn .
+∞
xn ∼ nπ , or m ( xn − nπ ) = llim
lim
li im e − xn = 0
+∞ n → +∞ n → +∞
donc e − xn ∼ e− nπ .
+∞
Finalement : xn = nπ + e − nπ + o e − nπ( )
La réponse D est bonne.
1 1/ x 1 1/ x
f2 ( x ) = x e1 / x donc f 2′ ( x ) = 1 − e et f2′′( x ) =
e
x x3
La réponse B est fausse.
145
corrigés
1 1 / x ( −1) 1 / x 1 1 / x ( −1) 1 / x
1 2
1) ′
fn(+n1+1) = n fn( n ) − fn(−n1) = n fn( n ) − fn(−n−
n −1
1
∀ x ∈ * , fn(+n1+1) ( x ) = n
( −1)n e1 / x − ( −1)
n −1 n 1 ( −1)
e1 / x − n +1 − n + 2 =
n +1
e1 / x
n +1
x x x xn +2
• Question 2 : réponses B et D
• f ( x ) = e x ln x donc, par opérations et composition, f est C ∞ sur *+ .
lim n x) = 0
m ( x lln donc m f ( x ) = e0 = 1 = f (0) :
lim f est continue en 0.
x→ 0 x→ 0
f ( x ) − f (0) e x ln x − 1 x ln x
τ(( x ) = = ∼ ∼ ln x, donc lim
m τ( x ) = −∞ .
x x 0 x 0 x→ 0
1
• Sur *+: (ln )′ ( x ) = = x −1, (ln )′′ ( x ) = − x −2, (ln ) ( x ) = 2 x −3, (ln ) ( x ) = −6
(3) (4)
−6 x −4
x
( −1)n −1 (n − 1)!
Pour n ≥ 1, supposons que : (ln)( n ) ( x ) = alors, en dérivant :
xn
( −1)n n !
(ln)( n +1) ( x ) = ( −1)n −1 (n − 1)! ( −n x − n −1 ) = : vrai à l’ordre n + 1.
x n +1
La réponse B est bonne.
146
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation corrigés
• ∀ x ∈ *+ , f ′( x ) = e x ln x (ln x + 1) = f ( x ) + f ( x ) ln x .
Dérivons n fois cette relation :
n
n ( k )
∀ x ∈ *+ , f ( n +1) ( x ) = f ( n ) ( x ) + ∑=
k 0
k f (x ) ln
(n−
−kk)
(x)
Pour n − k ≥ 1, d’après B :
( −1)n − k −1 (n − k − 1)!
(ln)( n − k ) ( x ) = et ln( 0 ) ( x ) = ln x
xn − k
n −1
n ( −1)n − k −1 (n − k − 1)!
Donc : f ( n +1) ( x ) = (1 + ln x ) f ( n ) ( x ) + ∑=
k 0
k xn − k
f ((kk ) (x ) (2)
(n + 1)! an +1 = n ! an + ∑
k ! (n − k) !
k
k=0
1 n −1 ( −1) n − k −1
Soit : an +1 = ∑ ak + an
n+1 k = 0 n − k
La réponse D est bonne.
• Question 3 : réponses C et D
Par opérations et composition, f est C ∞ sur *. Et :
2 −1 / x2
∀ x ∈ * , f ′( x ) = e
x3
1
Posons t = : f ′( x ) = 2 t 3 / 2 e − t et lim
m f ′( x ) = 0
x2 t → +∞
donc lim
m f ′( x ) = 0.
x→ 0
147
corrigés
• Si a = 0, f est continue et dérivable en 0 : lim
m f ′( x ) = f ′( 0 ) = 0
x→ 0
et f est C 1 sur .
La réponse B est fausse et la réponse C est bonne.
• ∀ x ∈ * : ( )
2 2
f ′( x ) = x −3 e −1 / x
2 et f ′′( x ) = x −6 e −1 / x −6x2 + 4 : la
P1 ( x )
P2 ( x )
( )
f ( n+1) ( x ) = x − 3(n+1) e − 1 / x −3n x2 + 2 Pn ( x ) + x3 P ′n ( x )
2
: vrai à l’ordre n + 1.
Pn+1 ( x ) : polyn
nôm
me
Donc :
P1( x ) = 2
∀ n ∈ * , f ( n ) ( x ) = x − 3n e − 1 / x Pn ( x ) avec
2
2
( 3
)
Pn +1( x ) = −3n x + 2 Pn ( x ) + x Pn′ ( x )
La réponse D est bonne.
• Question 4 : réponses A et D
• P1(0) = 2 ; 6x 2 + 4
P2 ( x ) = −6 et P2 (0) = 22 ; P3 ( x ) = 24 x 4 − 36 x2 + 8 et
3
P3 (0) = 2 .
( )
Pn +1( x ) = −3n x2 + 2 Pn ( x ) + x3 Pn′ ( x ) et Pn +1(0) = 2 Pn (0) donc la suite
148
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation corrigés
2e 3
NONPour a = e : e ee = e ⇔ e = 1 or e +
2 2
= < e.
y=x−1
Donc : ∀ x ∈ *+ , ln
ln x ≤ x − 1 et en particulier ln ( a ) ≤ a − 1 (1).
1
a e a = a ⇔ ln ( a ) + a = ln (a) (2) et d’après (1) a ≥ ln (a ) + 1 .
2
Or : lim ln (a ) = +∞ donc lim a = +∞
a → +∞ a → +∞
La réponse C est bonne.
• ln ( a ) = o ( a ) donc, d’après (2) : a ∼ ln (a)
+∞ +∞
• Question 2 : réponses B et D
• un = un+1 ⇔ un = a ⇔ u0 = a car f est bijective. Or, u0 ≠ a donc
, un ≠ a . fa est continue, dérivable et strictement décroissante sur
∀ n ∈ ,
+ car f ′a ( x ) = −a e − x < 0. fa ( + ) = ]0, a ] donc ∀ n ≥ 1, un ∈ ]0, a ].
, un ≠ a.
• Supposons a > 1 et u0 ≠ a , donc ∀ n ∈ ,
un+1 − a
Posons : vn = .
un − a
D’après l’assertion B : vn ∼ a donc lim vn = a > 1.
+∞ n → +∞
a − q
Soit q ∈ ]1, a [ et ε = .
2
À partir d’un certain rang k : a − ε ≤ vn ≤ a + ε .
Donc ∀ n ≥ k, vn ≥ q et, tous les termes étant strictement positifs :
n
u − a
∏
p= k
vp ≥ q n − k +1, soit n +1
uk − a
≥ q n − k +1 et un +1 − a ≥ q n − k +1 uk − a .
150
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation corrigés
a
donc fa ( x ) − fa ( y ) > ( y − x)
. La réponse B est fausse.
e
• Pour y = a, l’inégalité de l’assertion C s’écrit : fa ( x ) − a < 0 : impossible.
La réponse C est fausse.
• Pour x ∈ ]0, a ] : f ′a (x) = a e −x
<a car e −x
< 1.
Donc, d’après l’inégalité des accroissements finis : fa ( x ) − a < a x − a
La réponse D est bonne.
• Question 4 : réponses A et D
• D’après la question 3 assertion D, fa est lipschitzienne de rapport a < 1
sur ]0, a[ .
De plus : ( )
fa *+ = ]0, a[ donc ∀ n ≥ 1, un ∈ ]0, a[ .
Or : lim a = 0n
car a<1 donc (un )n ∈ converge vers a > 0.
n → +∞
La réponse A est bonne et la réponse B est fausse.
151
corrigés
∈ [0, 1], 1 + x < e x
• ∀ x ∈[ et, en remplaçant x par −x dans (1), on obtient :
1
0 < 1 − x < e− x ⇔ ex <
1− x La réponse C est bonne.
1 y +1 y
On applique la double inégalité C à x = ∈ [0 1] : 0 <
0, 1 < e1 / y <
y y y −1
y + 1 1 y
Soit, en composant par ln, fonction croissante : ln < < ln
y y y − 1
La réponse D est bonne.
• Question 2 : réponse B
n > 1 donc, d’après l’assertion D de la question 1 :
n + p + 1 1 n+p
pour 0 ≤ p ≤ (k − 1) n : ln < < ln
n + p n+p n + p − 1
(k −1) n n + p + 1 (k −1) n n + p
ln ∏ < un < ln ∏ soit, en simplifiant :
p=0 n+p p = 0 n + p − 1
1 + k n kn
ln < un < ln (2)
n n − 1
La réponse B est bonne.
1+ kn kn
• lim
m = llim =k donc, dans (2), les deux suites encadrant
n → +∞ n n → +∞ n − 1
n→
• Question 3 : réponses B et D
• Sur , f et f ′ sont croissantes, et f est convexe.
Donc, d’après le théorème de la limite monotone, f et f ′ admettent des limi-
tes en +∞ et en −∞.
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
152
chapitre 7 : Limites Continuité Dérivation corrigés
• Question 4 : réponses B et C
• f est convexe sur , donc, d’après la croissance des pentes, ϕ est croissante
sur *− et *+ . La réponse A est fausse.
∀ t ∈ [ x, 0 ], f ′(t ) ≥ f ′( x )
Donc, d’après l’inégalité des accroissements finis :
f ( x ) − f (0 ) 0 ≤ f ′( x ) ≤ ϕ ( x )
f ′( x ) ≤ soit (3)
x−0
m f ( x ) est finie, donc : lim
Or, lim m ϕ ( x ) = 0 et, d’après (3) lim
m f ′( x ) = 0
x→ − ∞ x → −∞ x→ − ∞
153
corrigés
f ( x ) − f (0 ) f (2 x ) f ( x )
• D’après (4) : ≤ f ’( x)
x) ≤ 2 −
x 2x x
lim
m f ( x ) = +∞ f ( x ) − f (0)
donc f ( x ) or ϕ est croissante sur *
x → +∞
∼ +
x +∞ x
f (x)
donc ϕ admet une limite en +∞ et lim = lim m ϕ( x ).
x → +∞ x x → +∞
x→
f (x)
Si lim = +∞ alors, d’après (4) lim
m f ′( x ) = +∞
x → +∞ x x → +∞
f (x)
et : lim
m f ′( x ) = llim
x → +∞ x → +∞
x→ x
La réponse D est fausse.
154
chapitre 8
Espaces
vectoriels
énoncés corrigés
155
énoncés
> QCM 1 Sous-espaces vectoriels
(D’après EPL 2008)
• Question 1
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel E.
B ∀ g ∈ G, (F ∪ G sous-espace vectoriel de E ⇒ x + g ∈ F) .
• Question 2
Soit, dans l’espace vectoriel 4, les vecteurs :
156
chapitre 8 : Espaces vectoriels énoncés
• Question 3
Soit I une partie de . On note (I, ) l’espace vectoriel des applications de
I dans .
C ∀ n ∈ ,
, (1, ) ( )
ln x, (ln x ) , ..., (ln x ) est une famille libre dans *+ , .
2 n
D
1
n x, arctan est une famille liée dans * , .
1, arctan
x
( )
• Question 4
Soient H et K deux sous-espaces vectoriels supplémentaires d’un espace vecto-
riel E de dimension finie.
Soit (e1, ..., ek ) une base de K, et a ∈ H.
A Dim (
Vectt (e1 + a, ..., ek + a ) < k.
m Vec )
B Vect (e1 + a, ..., ek + a ) est supplémentaire à H.
157
énoncés
• Question 1
• Question 2
A Kerr f = {0} .
D L’égalité « dim
m E = dim
dim Ker
Ker f + dim IIm f » suffit pour affirmer que
Im f et Ker f sont supplémentaires.
• Question 3
A Kerr f 2 ⊂ K
Ker
er f ⇔ Kerr f ∩ Im f = {0}.
B Im f 2 ⊂ Im f ⇔ Ker f = E .
Im f + Ker
C Im f ⊂ Im f 2
D f 2 = f ( f est un projecteur).
158
chapitre 8 : Espaces vectoriels énoncés
• Question 4
Soit f ∈ (E) tel que :
n− 1
∃ n ∈ * − {1} , f n = 0 et f ≠0 (on dit que f est nilpotent d’indice n).
( )
C Im f = Vect x, f ( x ), f 2 ( x )),, ..., f n −2 ( x ) où x est tel que f n −1( x ) ≠ 0 .
D Kerr f = V ectt ( f
Vec n −1
)
( x ) où x est tel que f n −1( x ) ≠ 0 .
∞
> QCM 3 Endomorphisme de C ( , )
(d’après EPL 2007)
Dans l’espace vectoriel F des fonctions réelles définies et indéfiniment dérivables
sur , on considère l’ensemble E des fonctions de la forme P ( x ) ch x + Q( x ) sh x,
où P et Q sont deux fonctions polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou
égal à 2.
On désigne par f1, f2, f3, f4 , f5, f6 les fonctions définies sur par :
f1( x ) = ch x, f2 ( x ) = sh x, f3 ( x ) = x ch x
f4 ( x ) = x sh x, f5 ( x ) = x2ch x, f6 ( x ) = x2sh x
• Question 1
L’ensemble E :
A est un anneau.
B n’est pas un sous-espace vectoriel de F.
C est un espace vectoriel engendré par la famille ( fi )1 ≤ i ≤ 6 .
D est un groupe pour la loi de multiplication des fonctions.
159
énoncés
• Question 2
On pose :
( ) ( )
f ( x ) = λ1 + λ 2 x + λ 3 x2 ch x + µ 1 + µ 2 x + µ 3 x2 sh x.
• Question 3
On note D l’application de F dans F qui à une fonction f associe sa dérivée f ′.
• Question 4
On note id l’application identique de F dans lui-même.
L’image de E par l’application (D2 − id) :
160
chapitre 8 : Espaces vectoriels énoncés
f 2 + α f + β Id = 0.
• Question 1
Soit f ∈ (E) tel que :
f2 +αf = 0 (1)
A Si α = 0, Im f = Ker
Ker f .
• Question 2
Dans cette question, E = 4. On note = (e1, e2, e3, e4 ) la base canonique de E.
Soit D la droite dirigée par u = e1 + e2 + e3 + e4.
On considère l’endomorphisme f de E défini par :
∀ i ∈ {1, 2, 3, 4} , f (ei ) = u − ei .
On note g = f + Id .
A f (u) = 2 u.
D g2 = 4 g donc f 2 − 2 f + 3 Id = 0.
161
énoncés
• Question 3
Dans cette question, f désigne un endomorphisme de E tel que :
f 2 − 2 f − 3 Id = 0 (2)
A f 2 − 2 f − 3 Id = ( f + IId
d ) o ( f − 3 IId
d ) donc f = −Id et f = 3Id sont les
seules solutions de (2).
B f est un automorphisme de E, et f −1 est combinaison linéaire de f et Id.
C Pour certaines valeurs de λ, Fλ n’est pas un sous-espace vectoriel de E.
D F−1 et F3 sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires dans E.
• Question 4
Soit p un projecteur de E, p ≠ 0 et p ≠ Id. On note q = Id − p le projecteur associé.
On définit :
{
p = α p + β q / (α, β) ∈ 2 }.
, f n = 3n p + ( −1) q.
n
C p est un projecteur, et ∀ n ∈ , q
162
corrigés
> QCM 1 Sous-espaces vectoriels
• Question 1 : réponses A et B
• Si F ⊂ G, alors F ∪ G = G est un sous-espace vectoriel de E.
La réponse A est bonne.
• ∃ x ∈F
∈ F,
F, x ∉ G donc F ⊄ G.
On a donc : g= x+g −
x ∈F autrement dit : ∈ G, g ∈ F,
∀ g ∈G
NON
∈F
∈F
soit G ⊂ F. On a ainsi montré que :
• Question 2 : réponse C
• Pour déterminer la dimension de F, il faut trouver le rang de (u, v, w) ou
une base de F. Appliquons la méthode du pivot (les pivots sont encadrés) :
u 1 2 3 0 u 1 2 3 0
v 0 −1 2 −2 v 0 −1 2 −2 ssoit 3u − v − w = 0
w 3 7 7 2 w − 3u 0 1 −2 2
163
corrigés
• dim H = 1, dim G = 3 et t ∉ G donc : H ∩ G = {0}
u 1 2 3 0 u 1 2 3 0
v 0 −1 2 −2 v 0 −1 2 −2
Or :
u′ 1 −1 0 2 u′ − u 0 −3 −3 2
−
v′ 0 3 3 −2 v′ 0 3 3 −2
soit u′ + v ′ − u = 0
• Question 3 : réponse C
sh x ) est une famille libre car ch ≠ 0 et ∀ λ ∈ , ch
• (ch x, sh ch ≠ λ s h
NON puisque ch est paire et que sh est impaire. La réponse A est fausse.
• Pour a = 1, on a ch x + sh x = e x . La réponse B est fausse.
Pour montrer qu’une famille (u1 , u2 , ..., un ) est libre pour tout n, on peut
utiliser une récurrence.
164
chapitre 8 : Espaces vectoriels corrigés
– Pour n ∈, supposons que ( f0 , f1, ..., fn ) est libre, et montrons que
( f0 ,
f1, ..., fn +1 ) est libre.
α1 2 α 2 n αn (n + 1) α n +1 ln x n = 0
Dérivons (1) : + ln x + ... + (ln x )n −1 + ( )
x x x x
α1 + 2 α2 ln x + ... + n α n (ln x ) + (n + 1) α n +1 (ln x ) = 0
n −1 n
soit :
donc : α1 f0 + 2 α2 f1 + ... + n α n fn −1 + (n + 1) α n +1 fn = 0
Pour montrer qu’une famille de fonctions est libre, on peut donner des
valeurs particulières à x, prendre des limites ou dériver.
1
• Supposons que : ∀ x ∈ * , α + β a
arcta
rctan x + γ arctan = 0 (2)
x
π
pour x = 1 : α + (β + γ ) 4 = 0
π
(2) donne : quand x tend vers 0+ : α + γ = 0
2
π
quand x tend vers 0− : α − γ 2 = 0
donc α=β=γ =0 La réponse D est fausse.
165
corrigés
• Question 4 : réponse B
k
k k
Alors : ∑
=
α i ei = − ∑ α i a ∈ H ∩ K = {0} , d′où
i =1
ù ∑
=
α i ei = 0
i 1
i 1
∈K ∈H
or, (e1, ..., ek ) est libre, donc α1 = ... = α k = 0 et (e1 + a, ..., ek + a ) est libre,
soit dim K a = k.
k
Déterminons H ∩ K a. Soit u ∈ K a u= ∑ α i (ei + a ).
=
i 1
k
k k
Si u ∈ H: ∑
=
α i ei = u − ∑ α i a ∈ H ∩ K = {0} , ssoit
i =1
oit ∑ α i ei = 0
oit
i =1
i 1
∈K ∈H
d’où α1 = ... = α k = 0.
Donc : u = 0 et H ∩ K a = {0} or dim H + dim K a = n donc H ⊕ K a = E
166
chapitre 8 : Espaces vectoriels corrigés
• rg f = dim Im f
• Question 2 : réponse B
• D’après le théorème du rang : dim m Ker f = dim
dim E − rg f = 3 − 2 = 1
donc Kerr f est de dimension 1 (droite).
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
•F⊂G ⇒ dim
m F ≤ dim G,
G mais la réciproque est fausse. Vérifions le ici :
x + 3z = 0
( x, y, z ) ∈ Ker f ⇔ f ( x, y, z ) = 0 ⇔ ⇔ ( x, y, z ) = z ( −3,, 2, 1) .
y − 2z = 0
( −3, 2, 1) = − 3 e1 + 2 e2 + e3 ∉ Vect (e1, e3 ) donc Ker f ⊄ Im f .
La réponse C est fausse.
• (F et G sont supplémentairess) ⇔ (d
dim et F ∩ G = {0}) .
im E = dim F + dim G et
NON La réponse D est fausse.
• Question 3 : réponses A et C
• x ∈ Ker f ⇔ f ( x ) = 0 ⇒ f 2 ( x ) = 0 ⇒ x ∈ Ker f 2
donc Kerr f ⊂ Ker f 2 .
Ker
– Supposons que Kerr f 2 ⊂ K
Ker
er f :
f (x) = 0
x ∈ Ker f ∩ Im f ⇔
∃ x′ ∈ E, x = f ( x′
x′ ) (1)
167
corrigés
Alors f 2 ( x′ ) = f ( x ) = 0 et x′ ∈ Ker f 2 ⊂ Ker f , donc x′ ∈ Ker f soit
f ( x′ ) = 0 d’où x = 0 d’après (1). Finalement : Kerr f ∩ Im f = {0}.
• Im f ⊂ Im f 2 ⇔ Im f = Im f 2 ⇔ rg f = rg f 2, et d’après le théorème du
rang :
dim
m Ker f = d im Ker f 2 , or Kerr f ⊂ K
dim er f 2
Ker donc Kerr f = Ker f 2
Ker et,
d’après l’assertion A : Kerr f ∩ Im f = {0} .
De plus : dim
m Im
m f + dim
dim Ker
Ker f = dim
dim E donc E = Im f ⊕ K
Ker
er f .
Réciproquement, si E = Im f ⊕ Ker f :
Ker pour x ∈ E, y = f ( x ) ∈ Im f et :
∃ ! x1 ∈Ke
∈ Ker f , ∃ ! x2 ∈
∈Im
Im f et ∃ x3 ∈
∈EE, x = x1 + x2 = x1 + f ( x3 ) .
E,
Donc : y = f ( x ) = f ( x1 + f ( x3 )) = f ( x1 ) + f 2 ( x3 ) = f 2 ( x3 ) ∈ Im f 2
0
Si f 2 = f , alors E = Im f ⊕ Ker
Ker f . En revanche la réciproque est fausse .
NON Soit par exemple une symétrie f : d , f o f = Id et f est bijec-
f ≠ IId
tive, donc Kerr f = {0} eett Im f = E d’où Ker f , or f 2 ≠ f .
E = Im f ⊕ Ker
La réponse D est fausse.
168
chapitre 8 : Espaces vectoriels corrigés
• Question 4 : réponses B et D
n −1
f n −1 ∑ α i f i ( x ) = 0 ⇔ α 0 f n−
n −1
(x) = 0 car f n − 1 + i = 0 pour i ≥ 1.
i=0
n −1
Or : f n −1( x ) ≠ 0 donc α 0 = 0 et (2) ⇔ ∑α i f i (x) = 0
i =1
n–2
On compose alors par f pour obtenir α1 = 0, et ainsi de suite jusqu’à
avoir :
(
α 0 = α1 = ... = α n −1 = 0 donc x, f ( x ), f 2 ( x ), ..., f n −1( x ) est libre.)
La réponse B est bonne.
(
Vect x, f ( x ), f 2 ( x ), ..., f n −1( x ) = E)
), f 2 ((x
Im f = Vect f ( x ), f n ( x ) = Vect f ( x ),
x ), ..., (
), f 2 ((x
x ), ..., f n −1( x ) )
0
(
• f ( x ), f 2 ( x), )
x ), ..., f n −1( x ) est une base de Im f, donc, d’après le théorème
du rang :
( )
m Ker f = 1 or f f n −1( x ) = 0 d′où f n −1( x ) ∈ Ker f et f n −1((x
dim x) ≠ 0
169
corrigés
> QCM 3 Endomorphisme de C∞( , )
• Question 1 : réponse C
• F = C ∞ ( , ) est un espace vectoriel et un anneau.
Si E est un anneau, E est stable pour × et +, et on a :
f12 − f22 = ch2 − sh2 = 1 ∈ E.
Donc il existe 2 polynômes P et Q tels que : ∀ x ∈ , P ( x )ch
)ch x + Q( x )sh x = 1
1 1
soit :
2
[ P ( x ) + Q( x )]e x + [ P
2
Q(( x )]e − x = 1 avec P ≠ 0 ou Q ≠ 0.
P(( x ) − Q
Or, la limite du membre de gauche quand x tend vers +∞ est ± ∞ et non pas 1.
Donc 1 ∉E et E n’est pas un anneau. La réponse A est fausse.
{ ( ) ( )
E = f : x a x2 + b x + c ch x + a′x2 + b′ x + c ′ sh x / (a, b, c, a′, b′, c ′ ) ∈ 6 }
autrement dit : Vect ( f1, f2, f3, f4 , f5, f6 )
E=V
• Question 2 : réponses B et D
1
• f (x) = ( λ1 + µ 1 ) + ( λ 2 + µ 2 ) x + ( λ 3 + µ 3 ) x2 e x
2
1
+ ( λ1 − µ 1 ) + ( λ 2 − µ 2 ) x + ( λ 3 − µ 3 ) x2 e − x
2
1
f (x) e− x = ( λ1 + µ 1 ) + ( λ 2 + µ 2 ) x + ( λ 3 + µ 3 ) x2
2
g( x )
1
+ ( λ1 − µ 1 ) + ( λ 2 − µ 2 ) x + ( λ 3 − µ 3 ) x2 e −2x
2
2
h( x )
lim
m h( x ) = 0 donc m f (x) e− x = 0 ⇔
lim llim
im g( x ) = 0 ⇔ g = 0
x → +∞ x → +∞ x → +∞
m f ( x ) e − x = 0 ⇔ λ1 + µ 1 = λ2 + µ 2 = λ 3 + µ 3 = 0 .
soit : lim
x → +∞
170
chapitre 8 : Espaces vectoriels corrigés
1
x
• f (x) e = ( λ1 + µ 1 ) + ( λ 2 + µ 2 ) x + ( λ 3 + µ 3 ) x2 e2x
2
k( x )
1
+ ( λ1 − µ 1 ) + ( λ 2 − µ 2 ) x + ( λ 3 − µ 3 ) x2
2
m( x )
• lim
m k( x ) = 0,
x→ − ∞
donc m f ( x ) e x = 0 ⇔ λ1 − µ 1 = λ2 − µ 2 = λ 3 − µ 3 = 0
lim
x→ − ∞
λ1 f1 + µ 1 f2 + λ 2 f3 + µ 2 f4 + λ 3 f5 + µ 3 f6 = 0
c’est-à-dire : ∀ x ∈ , f ( x ) = 0
Donc
( fi )1 ≤ i ≤ 6 est libre. Or, elle est génératrice de E, donc c’est une base de E.
• Question 3 : réponses B et C
• Si f ∈ E : ∀ x ∈ , f ( x ) = P ( x )ch
h x + Q( x )sh x,
x avec deg
g P ≤ 2 et d
deg
eg Q ≤ 2.
f ′( x ) = [ P ′( x ) + Q( x )]ch x + [ P ( x ) + Q ′( x )] sh x , deg ( P ′ + Q ) ≤ 2 et
Q ) ≤ 2.
deg ( P + Q′
171
corrigés
Donc f ′ ∈ E. Or, D est linéaire, donc D induit un endomorphisme de E.
La réponse C est bonne.
• Question 4 : réponses A et D
(
• Im D2 − id = Vect ) (( D 2
− id ) ( f ))
i
1≤i ≤ 6
. Les calculs donnent :
(D 2
) ( f ) = 0 , ( D − id ) ( f ) = 0 , ( D − id ) ( f ) = 2 f , ( D − id ) ( f ) = 2 f
− id 1
2
2
2
3 2
2
4 1
(D − id ) ( f ) = 2 f + 4 f , ( D − id ) ( f ) = 2 f + 4 f .
2
5 1 4
2
6 2 3
Im ( D − id ) = Vect ( f , f , 2 f + 4 f , 2 f + 4 f ) = Vect ( f , f , f , f ).
2
1 2 1 4 2 3 1 2 3 4
Or ( f1, f2, f3, f4 ) est libre, donc c’est une base de Im D2 − id , qui est donc ( )
de dimension 4. La réponse A est bonne et la réponse B est fausse.
(
• f ∈ Ker D2 − iid
d ) ⇔ D2 ( f ) − f = 0 ⇔ f ′′ − f = 0 (1)
La réponse C est fausse.
• (1) a pour équation caractéristique : r2 − 1 = 0 et pour racines :
r1 = 1 et r2 = −1
donc, les solutions de (1) sont les fonctions :
f : x λ ex + µ e− x , ( λ, µ ) ∈ 2
( )
Alors, Ker D2 − id est l’espace vectoriel de dimension 2 engendré par
x e x et x e − x. Or, f1 et f2 sont solutions de (1), et ( f1, f2 ) est libre,
donc c’est une base de Ker D2 − id . ( ) La réponse D est bonne.
172
chapitre 8 : Espaces vectoriels corrigés
Si Im f = Ker
Ker f et E de dimension n ≥ 2 :
• Pour α = −1 , f = IId
d vérifie (1) et est bijective. La réponse B est fausse.
1
• Pour α ≠ 0 et λ ≠ 0 : p = λ f projecteur ⇔ λ 2 f 2 = λ f ⇔ f2 = f.
λ
1 1
λ=− convient, donc : f solution de (1) ⇒ − f projecteur
α α
1 1 1
• Si − f est un projecteur : Kerr − f ⊕ Im − f = E
α α α
1 1 1
Or : Kerr − f = K
Ker
er f et d + f = Ker ( f + α Id )
Im − f = Ker IId
α α α
1 1
car Id + f est le projecteur associé à − f .
α α
Donc : Ker ( f + α Id ) = E .
Kerr f ⊕ Ker La réponse D est bonne.
• Question 2 : réponses B et C
4 4
f (u) = f (e1 + e2 + e3 + e4 ) = ∑ f (e ) = ∑ (u − e ) = 4 u − u = 3 u .
NON =
i 1
i
= i 1
i
173
corrigés
Or : x ∈ Ker g donc f ( x ) = − x d′où 3 x = − x soit x = 0 .
Donc : Ker g = {0}
D ∩ Ker La réponse B est bonne.
donc Im g = D ,
donc g2 = 4 g.
g
g = f + Id donc ( f + Id
Id ) = 4 ( f + Id )
2
Or : soit f 2 − 2 f − 3 Id = 0 .
La réponse D est fausse.
• Question 3 : réponses B et D
On vérifie aisément :
vérifie (2) ⇔ (f + Id ) o ( f − 3 Id ) = 0
NON
(E) a des diviseurs de zéro, donc f = − IId
d et f = 3 Id sont des
solutions de (2), mais ce ne sont pas les seules : f définie à la question
2 est également solution. La réponse A est fausse.
1 1
• f 2 − 2 f − 3 Id = 0 ⇔
3
(f 2
)
− 2 f = Id ⇔
3
(f d ) o f = IId .
− 2 IId
1
Donc f est une bijection et : f −1 = (f − 2 Id )
3
La réponse B est bonne.
• Fλ = { u ∈ E / f (u) − λ u = 0 } = Ker
Ker ( f − λ Id ) donc Fλ est toujours un
NON sous-espace vectoriel de E. La réponse C est fausse.
Ker ( f + Id ) = { u ∈ E / f (u) = −u }
• F−1 = Ker
et Ker ( f − 3 Id ) = { u ∈ E / f (u) = 3 u }.
F3 = Ker
174
chapitre 8 : Espaces vectoriels corrigés
f (v) = −v
Soit u ∈ E, on cherche v et w tels que : f (w ) = 3 w
v+w=u
Si v et w existent : f (v + w ) = f (u) soit f (v) + f (w ) = f (u) donc :
v+w=u
− v + 3 w = f (u)
1 1
de solution unique : v= (3 u − f (u)) et w = (u + f (u)).
4 4
Montrons que v et w conviennent, c’est-à-dire que v ∈ F−1 et w ∈ F3.
1 1 1
- f (v) =
4
( )
3 f (u) − f 2 (u) = (3 f (u) − (2 f (u) + 3u)) =
4 4
( f (u) − 3 u) = −v car
• Question 4 : réponses A et C
Projecteur
Soit p un projecteur sur F suivant G tel que : E = F⊕G .
• Le projecteur associé à p est le projecteur q sur G suivant F, tel que
d − p.
q = IId
F = Im p = K
Ker
er q , G = Im q = K
Ker
er p , p o q = q o p = 0 .
Tout vecteur u ∈E s’écrit de manière unique u = v + w avec v ∈ F, w ∈G
∈ .
p : u v et q : u w
• p projecteur de E ⇔ p ∈ (E) et p o p = p.
175
corrigés
• p = Vect ( p, q ) est le sous-espace vectoriel de (E) engendré par (p, q).
p ≠ 0 et p ≠ Id donc q ≠ 0 .
Cherchons si (p, q) est libre :
α p + β q = 0 ⇒ p o (α p + β q ) = 0 ⇒ α p2 + β p o q = 0 .
Or : p2 = p ≠ 0 et p o q = 0 donc α = 0.
de plus q≠0 d ′ où β = 0.
0
– Id = p + q ∈
p .
– (α p + β q ) o (α ′p + β′
β q ) = αα ′p2 + αβ′p o q + α ′β q o p + ββ′q2 p
q = αα ′p + ββ′q ∈ p
d = 3 p − q = 31 p + ( −1) q
1
– f 1 = f = 4 p − IId
k 0
Or : p o q = q o p = 0 et ∀ k ≥ 2, pk = p et q k = q d′où :
f n = 3n p + ( −1) q
n
La réponse C est bonne.
f = − IId est solution de (2), et donne p = 0 : dès lors, (p, q) n’est pas
NON une base de p. La réponse D est fausse.
176
chapitre 9
Polynômes
et fractions
rationnelles
énoncés corrigés
177
énoncés
> QCM 1 Degré et racines
• Question 1
(
Soit n, p ∈ *, A = a X n et B = b X n −1 a, b ∈ * . )
On cherche la valeur maximale m du degré du polynôme ( A P ′ + B P ) lorsque P
décrit l’ensemble des polynômes de degré p.
B g ( A P ′) = d
deg deg ( B P ) = n + p − 1 donc deg ( A P ′ + B P ) = n + p − 1.
C deg ( A P ′ + B P ) ≤ n + p − 1 donc m = n + p − 1.
P = ( X + 1) − X 7 − 1
7
Soit, dans [X], le polynôme et j = ei 2π / 3.
A j et j sont racines de P et de P ′.
(
P = X 2 + X + 1 Q + R
Soient Q et R les polynômes tels que :
)
deg R ≤ 1
C R n’existe pas. D R = X + 1.
n
Xk
A ∀ n ∈ \ {0, 1, 2} , Pn ( X ) = ∑=
k 0 k!
possède au moins une racine
178
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles énoncés
n
Xk
B ∀ n ∈ ,
, Pn ( X ) = ∑=
k 0 k!
est l’unique polynôme vérifiant :
Xn
Pn − P′
Pn=
n!
C P = X 3 + p X + q admet une racine α d’ordre 2 si et seulement si :
P (α ) = P ′ (α ) = 0
3
D P = X + p X + q admet une racine d’ordre 2 si et seulement si :
4 p3 + 27
27 q 2 = 0
p≠0
• Question 2
→ →
Le plan est rapporté à un repère orthonormé O, i , j .
Soit H l’hyperbole équilatère d’équation : xy = 1
Un cercle de centre Ω (a, b), Ω ≠ O, coupe H en quatre points M1, M2, M3 et M4
d’abscisses respectives x1, x2, x3 et x4.
179
énoncés
A x1, x2, x3 et x4 sont les racines d’une équation du 4e degré.
B On a : x1 x2 x3 x4 = 1 et x2 x3 x4 + x1 x3 x4 + x1 x2 x4 + x1 x2 x3 = −2 b.
b
1 1 1 1
C x1 + x2 + x3 + x4 = 2 a et + + + = b.
x1 x2 x3 x4
D L’isobarycentre G de M1, M2, M3 et M4 est le milieu de [OΩ].
A si P ∈ [ X ]. B si P ∈ [ X ].
C n = 2k D k=1
n
( )
p
Tn = ∑ ( − 1) X n −2 p 1 − X 2
p
B −1
0 ≤ 2p ≤ n p
n n −2 p
( )
p
C Tn = ∑
0 ≤ 2p ≤ n 2p
X X2 − 1
• Question 2
A T2 = 2 X 2 − 1 B T2 = 2 X 2 + 1
C ∀ n ∈ * , Tn +1 − Tn −1 = X Tn D ∀ n ∈ * , Tn +1 + Tn −1 = 2 X Tn .
180
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles énoncés
• Question 3
Pour n > 0, lorsque x tend vers +∞, la fonction polynôme Tn(x) est équivalente à :
A 2n xn B 2n−1 xn
C Tn (1) = 0 et Tn est impair D Tn (1) = 1 et Tn est pair
si n est impair. si n est pair.
• Question 4
Pour n ∈ * :
n −1
(2k + 1) π
Pour n ∈ *, soit An = ∏ sin .
k=0 4n
De la factorisation de Tn et de la valeur de Tn (1) = 1, on déduit :
2 1
C An = D An =
2n 2n
∀ n ∈ , ∃ (U , V ) ∈ [ X ] , U Tn + V Tn +1 = 1
2
A
1 n −1
( −1)k sin (θk ) 1 n −1
( −1)k
C Fn =
n
∑=
k 0 X − xk
D Fn =
n
∑=
k 0 X − xk
181
énoncés
> QCM 4 Espaces vectoriels et polynômes
On note E l’espace vectoriel [X] des polynômes à coefficients réels, et En = n [ X ]
le sous-espace vectoriel des polynômes de degré ≤ n.
Soit k ∈ , on pose : Pk = X k
1
N 0 = 1 et ∀ k ≥ 1, N k = X ( X − 1) ( X − 2) ... ( X − k + 1)
k!
Q k = X k (1 − X )
n−k
et pour k ≤ n : .
• Question 1
A La famille ( P0 , P1, ..., Pn ) est une base de En.
C ( )
Pour tout polynôme S de En, la famille S, S (1), S (2), ..., S ( n ) , où S(k)
désigne la dérivée kème de S, est une base de En.
D La famille ( N 0 , N1, ..., N n ) est une base de En.
• Question 2
A ∀ n ≥ 1, N n ( X + 1) − N n ( X ) = N n −1 ( X ).
B n N n ( X ) = ( X − n) N n −1 ( X )
N k ( −1) = ( −1) .
k
C ∀ k ∈ , ∀ n ∈ * , N k (n) ∈ * et
D ∀ k ∈ , ∀ n ≥ 2, N k ( − n) ∉ .
• Question 3
Soit ∆ l’endomorphisme de E défini par : ∀ P ∈ E, ∆ ( P ) = P ( X + 1) − P ( X )
∃ P ∈ [ X ], deg
deg P = p, m = deg ( A P ′ + B P )
⇔ (deg
deg P ≠ d eg Q )
deg ou (degg P = dd
deg
eg Q et la somme des coefficients
dominants de P et Q est non nulle).
• de
deg
g A=n et deg
degP=p donc deg
deg P′ = p − 1 car p ≥ 1.
g ( A P ′ ) = deg
deg deg A + deg
deg P ′ = n + p − 1 et d eg ( B P ) = deg
deg deg B + d
deg
eg P = n − 1 + p
donc g ( A P′) = d
deg eg ( B P ) = n + p − 1
deg et deg ( A P ′ + B P ) ≤ n + p − 1.
deg
Soit αP le coefficient dominant de P α p ≠ 0 : ( )
p
P = α p X + P1 avec deg P1 ≤ p − 1 .
P ′ = p α p X p −1 + P1 ′ avec deg P1 ′ ≤ p − 2 .
pour P = X p + X p−1
p
par exemple.
Donc m = n + p − 2. La réponse D est bonne
183
corrigés
• Question 2 : réponse A
• P = ( X + 1) − X 7 − 1 P ′ = 7 ( X + 1) − X 6 .
7 6
donc
( )
7
- P ( j ) = ( j + 1) − j 7 − 1 = − j 2
7
− j −1= −j2 − j −1= 0
( )
6
- P ′ ( j ) = 7 ( j + 1) − j 6 = 7 − j 2 − 1 = 7 (1 − 1) = 0
6
g ( X + 1) = d
• deg
7
deg (
eg X 7 + 1 = 7 ) donc deg P ≤ 7 .
deg
7
7 k 6
7 k
P= ∑= 7
k X − X − 1 = ∑ k X , donc deg P = 6 et 0 est racine de P.
k 0 k =1
(
P = ( X + 1) − ( X + 1) X 6 − X 5 + X 4 − X 3 + X 2 − X + 1 .
7
)
Donc −1 est racine de P. De plus, P′ (0) ≠ 0 et P′′ ( −1) ≠ 0 .
Donc les racines de P sont 0 et −1 qui sont simples, et j et j qui sont doubles.
On a ainsi obtenu toutes les racines de P puisque deg P = 6.
La réponse B est fausse.
Or X 2 + X + 1 = ( X − j )(X − )
j , et j et j sont racines de P, donc X 2 + X + 1
divise P.
184
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles corrigés
• Question 3 : réponses B et D
n
k X k −1 n
X k −1 n −1
Xk
• P ′n = ∑ k!
= ∑ (k − 1)! = ∑ k!
= Pn −1.
k =1 =1
k =0 k
Xn xn
• On a vu que Pn − P′
Pn= donc Pn est solution de : y′ − y = (1)
n! n!
Les solutions de l’équation homogène y′ − y = 0 sont : x λ e x ( λ ∈ ).
ne divise pas P )
⇔ (∃ Q ∈ K [ X ], P = ( X − α ) Q, Q (α ) ≠ 0
m
)
⇔ ( P (α ) = P ′ (α ) = ... = P (m −1) (α ) = 0, P (m) (α ) ≠ 0 )
185
corrigés
• P admet une racine d’ordre 2 si et seulement si il existe α ∈ tel que :
p
α2 = − (1)
3
α +pα+q=0 3
P (α ) = P ′ (α ) = 0 2 2p
⇔ 3α +p=0 ⇔ α+q=0 (2)
P ″ (α ) ≠ 0 6α≠0 3
α≠0 (3)
D’après (1) et (2) :
4 p3 + 27
27 q 2 = 0
Donc, α existe si et seulement si :
p≠0
La réponse D est bonne.
• Question 4 : réponses B et C
• Soit P ≠ 0 tel que : ( )
P X 2 = P ( X + 1) P ( X ) (1)
Si a est racine de P : ( )
P (a ) = 0 et, d’après (1), P a2 = 0 , donc a2 est racine
de P.
( )
2 2
En réitérant le raisonnement précédent pour a2, on obtient a2 = a2 racine
de P, et ainsi de suite (récurrence simple). Donc : P ( a ) = 0 ⇒ P a2 ( ) = 0.
n
( )
P (a − 1) = P (a ) P (a − 1) = 0
2
donc, de même, (a − 1)
2n
est racine de P
186
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles corrigés
2n
• P admet un nombre fini de racines (P ≠ 0) donc les suites a2 et (a − 1)
n
n
ont un nombre fini de valeurs, autrement dit, concernant a2 :
∃ ( p, q ) ∈ * 2, a2 = a2
p q
p
− 2q
Or, a ≠ 0, et par exemple p > q, donc a2 = 1 , donc a est racine de l’unité.
2n
On raisonne de même concernant (a − 1) , donc (a − 1) est racine de l’unité.
La réponse C est bonne.
a = a − 1 = 1 ⇔ a = e + i π / 3 ou a = e − i π / 3 ⇔ a = − j ou a = − j .
∀ i ∈ 1, n − 1 , ∃ xi′ ∈ [ xi , xi +1 ], P ′ ( xi′) = 0
187
corrigés
Donc P ′ admet (n−1) racines réelles distinctes, et P ′ est scindé car
deg P ′ = n − 1.
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
• deg Q = 2n, donc Q admet 2n racines dans , qui ne sont pas réelles.
Soit z0 une racine de Q dans − : Q ( z0 ) = 0
et Q ′ ( z0 ) = 2 P ( z0 ) P ′ ( z0 ) ≠ 0 car P et P ′ n’ont que des racines réelles.
Donc z0 est racine simple de Q.
La réponse D est bonne.
• Question 2 : réponses A et D
• : ( x − a)2 + ( y − b)2 = R2 ⇔ x2 + y2 − 2 ax
ax − 2 b
by
y+c =0
avec c = a2 + b2 − R2.
2 1 2b
x + x2 − 2 ax − x + c = 0 (1)
M ( x, y ) ∈ ∩ H ⇔
y= 1
x
(1) ⇔ ( x − x1 ) ( x − x2 ) ( x − x3 ) ( x − x4 ) = 0
x1 + x2 + x3 + x4 = 2 a
x1 x2 + x1 x3 + x1 x4 + x2 x3 + x2 x4 + x3 x4 = c
d’où :
x1 x2 x3 + x1 x2 x4 + x1 x3 x4 + x2 x3 x4 = 2b
x1 x2 x3 x4 = 1
188
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles corrigés
1 1 1 1 x2 x3 x4 + x1 x3 x4 + x1 x2 x4 + x1 x2 x3 2b
• + + + = = = 2b
x1 x2 x3 x4 x1 x2 x3 x4 1
• Question 3 : réponses A et D
• Si P ∈ [ X ] : P est scindé. Notons z1, z2, ..., zk les racines de P, d’ordres
respectifs m1, m2, ..., mk . P s’écrit :
P = λ ( X − z1 ) ( X − z2 )m ... ( X − zk )
m1 mk
2
avec m1 + m2 + ... + mk = n .
P ′ = ( X − z1 ) ( X − z2 )m −1 ... ( X − zk )
m1 − 1 mk −1
d’où : 2
Q
et z1, z2, ..., zk ne sont pas racines de Q, donc Q est premier avec P, soit :
P ∧ P ′ = ( X − z1 ) ( X − z2 )m −1 ... ( X − zk )
m1 − 1 2 mk −1
deg ( P ∧ P ′ ) = m1 + m2 + ... + mk − k = n − k
189
corrigés
• P ′ divise P ⇒ P ∧ P ′ = P ′ or : deg P ′ = n − 1 et dans :
deg ( P ∧ P ′ ) = n − k .
P = l ( X − z1 ) .
n
Autrement dit, P n’a qu’une racine :
∀ x ∈ [ −1, 1 ] , (T n )
n (x) = 0
−T n admet une
alors, le polynôme Tn − T
infinité de racines, donc Tn − T n = 0 et (Tn )n ∈ est unique.
coss (n θ) = ℜe (ccos
os θ + i sin θ) .
n
• D’après la formule de Moivre :
Or, d’après la formule du binôme :
n
n
in θ) = ∑
(coss θ + i ssin k (coss θ) i (ssin
in θ)
n n−k k k
k=0
i 2 p = ( −1) i 2 p +1 = i ( −1) .
p p
Or : et
n
Tn (cos θ) = cos (nθ) = ∑ 2p (coss θ) ( −1)p (
sin θ)
n −2 p 2p
Donc :
0 ≤ 2p ≤ n
(1− cos θ)
p 2
soit :
n n −2 p n n −2 p
( ) ( )
p p
∑ ( −1
− ) ∑
p
Tn = 2p X 1− X2 = 2p X X2 − 1
0 ≤ 2p ≤ n 0 ≤ 2p ≤ n
190
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles corrigés
q
NON k ∈ donc les coefficients de Tn appartiennent à .
• Question 2 : réponses A et D
• T2 (cos θ) = cos (2 θ) = 2 cos2 θ − 1 donc T2 = 2 X 2 − 1 .
• Pour n ≥ 1 , ∀ θ ∈ :
Tn +1 + Tn −1 − 2 X Tn = 0 soit Tn +1 + Tn −1 = 2 X Tn
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
• Question 3 : réponses B et D
• Lorsque x tend vers +∞, Tn ( x ) est équivalent à son terme dominant.
n n −2 p
( ) ( )
p p
Tn = ∑ 2p X X 2 − 1 et deg X n −2 p X 2 − 1 = n − 2 p + 2 p = n .
0 ≤ 2p ≤ n
n
Le coefficient de X n est : ∑
0 ≤ 2p ≤ n
2p = an .
n
Posons : bn = ∑
0 ≤ 2 p +1
+1 ≤ n
2p + 1 .
191
corrigés
n
n
∑= k = (1 + 1) = 2
n n
an + bn =
k 0
On a :
a −b =
n
n
∑= k ( −1) = (1 − 1) = 0
k n
n n
k 0
d’où : an = 2n −1 et Tn ( x ) ∼ 2 n −1 x n
+∞
n n −2 p
NON T (1) = ∑ 1 − 1) = 1
( p
n 2p 1
donc Tn (1) = 1
0 ≤ 2p ≤ n
0 sauf si p = 0
n
( )
p
• Parité de Tn : Tn ( − X ) = ∑
0 ≤ 2p ≤ n
2p ( −1)n −2p X n −2 p X 2 − 1
• Question 4 : réponses B et C
• Cherchons les racines x de Tn dans [ − 1, 1 ] .
cos est bijective de [0, π] dans [−1, 1], donc on a trouvé n racines distinctes
π kπ
de Tn dans [−1, 1] : xk = cos + , k ∈ , 0 ≤ k ≤ n − 1, soit toutes
2n n
les racines de Tn puisque deg g Tn = n.
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
192
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles corrigés
n −1
π kπ
• Finalement : Tn = 2n −1 ∏ X − cos +
k=0 2n n
n −1
π kπ n −1
(2 k + 1) π
Tn (1) = 2n −1 ∏ 1 − coss + = 2n −1 ∏ 2 ssin
in2 = 22 n −1 An2 .
k=0 2n n k=0 4 n
(2 k + 1) π 2
Donc : sin >0 et An > 0 . Finalement : An =
4 n 2n
• Question 5 : réponses A et C
• ∃ (U , V ) ∈ [ X ] , U Tn + V Tn +1 = 1 ⇔ Tn ∧ Tn +1 = 1.
2
Or, dans [X], des polynômes sont premiers entre eux si et seulement si ils
n’ont aucune racine commune.
(2k + 1) π (n + 1) (2k + 1) π
Tn +1 ( xk ) = Tn +1 coss = cos
2 n 2n
π (2k + 1) π
= cos (2k + 1) +
2 2n
π (2k + 1) π
n (2k + 1) sin
= − sin
2 2n
(2k + 1) π
= ( −1) = ( −1) sin (θk )
k +1 k +1
sin
2n
193
corrigés
Fn admet une décomposition en éléments simples :
n −1
1 λk 1
Fn = n −1
= ∑= X − xk
avec λk =
Tn ′ ( xk )
.
2n −1 ∏ (X − x ) k
k 0
=
k 0
(2k + 1) π (2k + 1) π
Tn ′ ( xk ) sin = n ( −1)
k
D’après (2) : n = n sin
2 n 2
( −1)k sin θ 1 n −1
( −1)k sin (θk )
Donc : λk =
n
k et Fn =
n
∑=
k 0 X − xk
La réponse C est bonne et la réponse D est fausse.
α 0 (1 − X ) + α1 X (1 − X )
n n −1
(1) : + ... + α n X n = 0
α1 X (1 − X )
n −1
+ ... + α n X n = 0
On simplifie par X, puis on substitue à X la valeur 0, donc : α1 = 0.
En réitérant le procédé, on obtient (récurrence simple) : α 0 = α1 = ... = α n = 0.
Donc (Q0 , Q1, ..., Qn ) est libre.
La réponse B est fausse.
194
chapitre 9 : Polynômes et fractions rationnelles corrigés
( )
• S, S (1), S (2), ..., S ( n ) est une famille de (n + 1) vecteurs.
( )
n S, S (1), S (2), ..., S ( n ) est une famille échelonnée du degré n
- Si deg S = n,
au degré 0, donc c’est une base.
(
n par exemple si S = 0, S, S (1), S (2), ..., S ( n )
- Si deg S ≠ n, ) n’est pas une
base.
La réponse C est fausse.
• Question 2 : réponses A et C
1
• ∀ n ≥ 1, N n ( X + 1) − N n ( X ) = X ( X − 1) ...
n!
( X − n + 2) ( X
+ 1) − ( X − n + 1)
n
Donc : N n ( X + 1) − N n ( X ) = N n −1 ( X )
La réponse A est bonne.
1
• n Nn ( X ) = X ( X − 1) ... ( X − n + 2) ( X − n + 1) = N n −1 ( X ) ( X − n + 1)
(n − 1) !
La réponse B est fausse.
* n (n − 1) ... (n − k + 1) n
• ∀ k ∈ , ∀ n ∈ , N k (n) = = ∈ *
k! k
( −1) ( −2) ... ( − k)
N k ( −1) = = ( −1)
k
et :
k! La réponse C est bonne.
195
corrigés
• Question 3 : réponse A
, P (n) = P (0) et Q (n) = 0.
• Soit P ∈Ker ∆ : P ( X + 1) = P ( X ) d’où ∀ n ∈ ,
Donc Q, admettant une infinité de racines, est nul, et P = P(0) est constant.
Réciproquement, si P est constant : P ( X + 1) = P ( X ) et P ∈Ker ∆.
Donc : Kerr ∆ = E0
La réponse A est bonne.
g ∆ (P) < d
• P (X + 1) et P (X) ont même terme dominant, donc : deg deg
eg P soit
Im ∆ n ⊂ Enn−1 or rg ( ∆ n ) = n et dim En −1 = n d’où Im ∆ n = En −1.
Ker ∆ ≠ {0} , donc ∆ n’est pas injective, mais ∆ est surjective car :
∀ Q ∈ E, ∃ n ∈ , Q ∈ En
Or En = Im ∆ n +1 donc ∃ P ∈ En +1, ∆ ( P ) = Q .
La réponse C est fausse.
• Q = a0 N 0 + a1 N1 + ... + an N n ∈ En .
∆ ( P0 ) = a0 ∆ ( N1 ) + a1 ∆ ( N2 ) + ... + an ∆ ( N n +1 ) ,
or ∆ ( N k ) = N k −1 (question 2).
196
chapitre 10
Matrices –
Déterminants –
Systèmes
énoncés corrigés
197
énoncés
> QCM 1 Ensemble de matrices –
Calcul de puissances
Rappel : l’ensemble des matrices carrées d’ordre 3 à coefficients dans
est un -espace vectoriel et un anneau non commutatif. On note I la matrice
identité.
0 1 1 a b b
Soit A = 1 0 1 . On note, pour (a, b) ∈ 2, M (a, b) = b a b = a I + b A.
1 1 0 b b a
• Question 1
A A2 = 2 A + I B A2 = A − 2 I
1
C A est inversible et A−1 = ( I − A) . D ( A + I )( A − 2 I ) = 0
2
• Question 2
B (I,A) est une famille génératrice de E, mais n’est pas une base de E.
198
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes énoncés
• Question 3
Calcul de An.
A Pour tout n ∈ , il existe deux suites réelles (an) et (bn) telles que :
An = an I + bn A
B ∀ n ∈ * , bn +1 − bn + 2 bn −1 = 0
C ∀ n ∈ * , an = bn −1
1 1
2 ( −1) + 2n I + ( −1) + 2n A
n n
D , An =
∀ n ∈ ,
3 3
• Question 4
n
n k
Soit B = A + I , C = A − 2 I , D = B + I et, pour n ∈ * , Sn = ∑=
k 1
k 3
, B k = 3k −1 B et C k = ( −3)
k −1
A B2 = 3 B et C 2 = −3 C , donc ∀ k ∈ , C
1
C An = (2 B + C )n. donc, en appliquant la formule du binôme
3n
pour n ≥ 1 :
1
An = 2n B + ( −1) C
n −1
1 n
D Pour n ≥ 1, on a D n =
3
( )
4 −1 B + I .
199
énoncés
> QCM 2 Matrices nilpotentes –
Changement de base
est muni de sa base canonique = (e1, e2, e3 ) .
3
( )
N est la matrice de f ∈ 3 dans la base .
• Question 1
A N 3 = 0 donc N = 0. B N 2 ≠ 0 donc N ≠ 0.
• Question 2
Soit u ∈ 3 tel que f 2 (u) ≠ 0 .
C (f 2
u), u)
(u), f (u), n’est pas une famille génératrice de 3.
200
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes énoncés
• Question 3
−2 −1 0
( )
Soit f ∈ 3 de matrice A = 3 1 −1 dans la base , et M = I + A + A2 .
−1 0 1
D M est inversible et M −1 = I − A .
• Question 4
( )
Soit g ∈ 3 définie par g (e1 ) = e 1′ , g (e2 ) = e2′ , g (e3 ) = e 3′ .
0 0 1
A B = 0 −1 1
1 0 1
0 0 1
B B = 0 −1 1
1 1 1
C g est une symétrie par rapport à une droite suivant un plan.
201
énoncés
> QCM 3 Résolution d’un système
(EPL 2007)
• Question 1
2π
i
3
On désigne par j le nombre complexe e . On considère le système (E) :
x + y + z = a
2
x + jy + j z = b
2
x + j y + jz = c
où a, b, c désignent trois nombres complexes donnés.
Le nombre complexe j vérifie :
A j2 = 1 B j3 − 1 = 0
C 1 + j + j2 = 0 D 1 − j − j2 = 0
• Question 2
Les nombres complexes x, y, z vérifiant le système (E) sont tels que :
( )
A 3y + ( x + z ) 1 + j + j 2 = a + bj 2 + cj ( )
B 3y + ( x + z ) 1 + j + j 2 = a + b + c
( )
C 3y + ( x + z ) 1 + j + j 2 = a + bj + cj 2 ( )
D 3x + ( y + z ) 1 + j + j 2 = a + bj 2 + cj
• Question 3
Le système (E) :
a + b + c a + bj + cj 2 a + b
bjj 2 + ccjj
D admet une solution unique ( x, y, z ) = , , .
3 3 3
202
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes énoncés
• Question 4
Une condition nécessaire et suffisante pour que x, y, z vérifiant le système (E)
soient des nombres réels est :
A a, b, c réels.
C a réel et b = c = 0.
• Question 1
3 est rapporté à la base canonique = (e1, e2, e3 ) avec e1 = (1, 0, 0) ,
e2 = (0, 1, 0) et e3 = (0, 0, 1) . On considère f l’endomorphisme de 3 qui à tout
triplet ( x, y, z ) ∈ 3 associe le triplet :
((b + c ) x + (c − a ) y + (b − a ) z, (c − b) x + (a + c ) y + (a − b) z, (b − c ) x + (a − c ) y + (a + b) z )
où a, b, c sont des réels distincts deux à deux.
La matrice A de f par rapport à la base s’écrit :
(b + c ) (c − b) (b − c ) (b + c ) (c − a) (b − a)
A (c − a ) (a + c ) (a − c ) B (c − b) (a + c ) (a − b)
(b − a ) (a − b) (a + b) (b − c ) (a − c ) (a + b)
(2b + 2c − 2a ) 0 0
C 0 (2a + 2c − 2b) 0
0 0 (2a + 2b − 2c )
(b − a ) (c − a) (b + c )
D (a − b) (a + c ) (c − b)
(a + b) (a − c ) (b − c )
203
énoncés
• Question 2
On note I la matrice unité d’ordre 3.
Pour tout λ réel, la matrice A −λI a pour déterminant ∆ :
1 (c − b) (b − c )
A ∆ = (2c − λ ) 0 (a + b − λ ) (a − b)
0 (a − b) (a + b − λ )
0 (a + b − λ ) (a − b)
B ∆ = (2c − λ ) 1 (a + c − λ ) (a − c )
0 (a − b) (a + b − λ )
1 0 0
C ∆ = (2a − λ )(
) (2c − λ ) (c − b) (2b − λ ) (a − b)
0 0 1
• Question 3
La matrice A :
204
corrigés
> QCM 1 Ensemble de matrices – Calcul de
puissances
• Question 1 : réponse D
2 1 1
• A2 = 1 2 1 = A + 2 I soit A2 − A − 2 I = 0 (1)
1 1 2
Les réponses A et B sont fausses.
1 1
• L’équation (1) s’écrit : A( A − I ) = ( A − I ) A = I
2 2
1
Donc A est inversible et : A−1 = ( A − I )
2
La réponse C est fausse.
2
• (1) ⇔ A − A − 2 I = 0 ⇔ ( A + I )( A − 2 I ) = 0
Pour déterminer cette factorisation, on considère le polynôme P = x2 − x − 2,
que l’on factorise dans :
P = ( x + 1) ( x − 2) et (1) ⇔ P(
P ( A) = 0
• Question 2 : réponses A et D
205
corrigés
Par ailleurs, ((I, A) est une famille libre car A n’est pas colinéaire à I :
NON A ≠ λI (λ ∈ )
Donc (I, A) est une base de E.
La réponse B est fausse.
• est un anneau ;
- (E, +) est un groupe commutatif puisque E est un espace vectoriel ;
- M (a, b) × M (a ′, b′ ) = (a I + b A) (a ′I + b ′ A) = aa ′ I + (ab a ′b) A + bb ′ A2
ab ′ + a′
(1) ⇔ (A + I) (A − 2I) = 0
NON Donc A+ I ≠ 0 et A − 2 I ≠ 0 sont des diviseurs de zéro, et E n’est pas
intègre. La réponse C est fausse.
206
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes corrigés
an +1 = 2bn
• D’après ce qui précède :
bn +1 = an + bn
bn+1 − bn − 2bn−1 = 0
Donc ∀ n ∈ * n+
an = 2bn−1
Les réponses B et C sont fausses.
• On reconnaît une récurrence linéaire d’ordre 2 :
b0 = 0, b1 = 1
*
∀ n ∈ , bn+ 1 − bn − 2bn −1 = 0
n+1 (3)
b0 = 0 α + β = 0 1 1
⇔ d’où α=− et β=
b1 = 1 −α + 2 β = 1 3 3
1 1
2 ( −1) + 2n I + ( −1) + 2n A
n n +1
Finalement : , A n =
∀ n ∈ ,
3 3
La réponse D est fausse.
• Question 4 : réponses C et D
• B = (A + I) =
A2 + 2 A + I = 3 ( A + I ) = 3 B
2 2
A+2 I
C = (A − 2 I) =
A2 − 4 A + 4 I = −3 ( A − 2 I ) = −3 C
2 2
A+2 I
et C k = ( −3)
Donc, par récurrence immédiate : ∀ k ∈ * , B k = 3k −1 B et
k −1
C
207
corrigés
1 1 1 n
n
(2 B + C ) (2 B + C )n = n ∑= k (2 B ) C
k
• A= donc An = n−k
3 3n 3 k 0
k 0 k =1 k k =1 k 3
n
n n
n
∑ k ∑ k 3k − 1 = (3 + 1) − 1 = 4n − 1
n
Or : Sn = 3k =
k =1 k=0
1
donc : (
D = 4n − 1 B + I
3
n
)
La réponse D est bonne.
• N =0 ⇒ N =0
2
donc, par contraposée : N2 ≠ 0 ⇒ N ≠ 0
• N =0 ⇔ f =0 donc N2 ≠ 0 ⇔ f 2 ≠ 0
f 2 = 0 ⇔ ∀ u ∈ 3, f 2 (u) = 0
donc, en prenant les négations :
f 2 ≠ 0 ⇔ ∃ u ∈ 3, f 2 (u) ≠ 0
208
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes corrigés
• Question 2 : réponses B et D
3 = 3 , donc toute famille libre de 3 vecteurs est une base.
NON di
dim
La réponse A est fausse.
• Cherchons si (f 2
(u), f (u), )
u), u est libre.
(f 2
) 3
u), u est donc une famille libre de .
(u), f (u),
La réponse B est bonne.
• (f 2
)
u), u est donc une base, et par conséquent une famille généra-
(u), f (u),
trice de 3.
La réponse C est fausse.
( )
– f f 2 (u) = f 3 (u) = 0 a pour coordonnées (0, 0, 0) ;
– f ( f (u)) = f 2 (u) a pour coordonnées (1, 0, 0) ;
– f (u) a pour coordonnées (0, 1, 0).
Donc (f 2
)
u), u est la base dans laquelle la matrice de f s’écrit A’.
(u), f (u),
La réponse D est bonne.
209
corrigés
• Question 3 : réponses B et D
1 1 1
• A2 = −2 −2 −2 ≠ 0 et A3 = 0 donc A est nilpotente d’indice 3.
1 1 1
La réponse A est fausse.
• ’ est la base (f 2
)
u), u pour u = e3 donc, d’après l’assertion D de
(u), f (u),
la question 2.
La réponse B est bonne.
( )
• ( A − I ) M = ( A − I ) A2 + A + I = A3 − I 3 (formule de Bernoulli)
Finalement : ( I − A) M = M ( I − A) = I
donc M est inversible et M −1 = I − A.
La réponse D est bonne.
• Question 4 : réponse D
0 1 0 1
• g (e ) = e ′ = f 2
(e ) = A2
0 = −2 g (e1 ) = e ′2 = f (e3 ) = A 0 = −1
1 1 3
,
1 1 1 1
0 1 0 0
et g (e3 ) = e ′3 = e3 = 0 donc B = −2 −1 0
1 1 1 1
Les réponses A et B sont fausses.
Symétrie orthogonale
g symétrie ⇔ g ∈ 3 ( ) et g o g = IId
210
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes corrigés
x x 2 0 0 x
v = y ∈ Ker ( g + Id
Id ) ⇔ ( B + I ) y = 0 ⇔ −2 0 0 y = 0
z z 1 1 2 z
x = 0
⇔
y + 2z = 0
x = 0
donc Ker (g + Id) est la droite d’équations .
y + 2z = 0
La réponse C est fausse.
{
U n = 1, ω, ω2, ..., ω n −1 }
èmes
La somme des racines n de l’unité est nulle, et leurs images forment
un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle trigonométrique.
• Pour n = 3 :
2π
1 3
{ }
i
3
U3 = 1, j , j 2 avec j =e =− +i
2 2
1 3
NON j2 = −
2
−i
2
≠ 1. La réponse A est fausse.
211
corrigés
• j3 = 1
La réponse B est bonne.
2
• j = j et 1 + j + j2 = 0
• Question 2 : réponse A
• Effectuons des combinaisons linéaires des équations :
x + y + z = a (1)
2
x + j y + j z = b (2)
2
x + j y + j z = c (3)
(1 + j 2
) j3 +
+ j x + 1 + j3 y + 1 +
j 4 + j 2 z = a + bj 2 + cj
cj
1 1 j
soit : ( )
3y + ( x + z ) 1 + j + j 2 = a + bj 2 + cj (4)
(1 + j + j ) x + 1 + j
2 2
j 4 y + 1 +
+
j3 +
j 3 z = a + bj + cj 2
j 1 1
soit :
( )
3z + ( x + y ) 1 + j + j 2 = a + bj + cj 2 (6)
212
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes corrigés
• Question 3 : réponse C
1 1 1
Le déterminant du système (E) s’écrit : dét (E) = 1 j j2
1 j2 j
En effectuant la transformation L2 ← L2 − L1 , L3 ← L3 − L1 on obtient :
1 1 1
j −1 j2 − 1
( ) ( )
2
dét (E) = 0 = ( j − 1) − j 2 − 1 = 3 j 2 − j
2
j −1 j2 − 1 = 2
j −1 j −1
0 j2 − 1 j −1
dét (E) ≠ 0 donc (E) est un système de Cramer admettant une solution unique.
En remplaçant dans les équations (4), (5) et (6) 1 + j + j 2 par 0, on obtient :
a + b + c a + bj 2 + cj a + b
bjj + ccjj 2
( x, y, z ) = , ,
3 3 3
La réponse C est bonne, les réponses A, B et D sont fausses.
Il est judicieux d’imaginer ici des combinaisons linéaires qui font apparaî-
tre la quantité 1 + j + j 2 = 0,
0 et de ne pas résoudre par substitution.
• Question 4 : réponse D
Si (a, b, c ) = (1, j, j ), alors ( x, y, z ) = (0, 1,0
2
, ) : x, y, et z sont tous réels,
NON mais a, b et c ne sont pas tous réels (condition non nécessaire).
Les réponses A et C sont fausses.
213
corrigés
Si ( x, y, z ) ∈ 3 :
• Question 2 : réponses A et C
(b + c ) − λ (c − a) (b − a )
• La matrice A − λ I s’écrit : A − λ I = (c − b) ( + c) − λ
a (a − b)
(b − c ) (a − c ) (a + b) − λ
(b + c ) − λ (c − a) (b − a )
et son déterminant ∆ s’écrit : ∆= (c − b ) ( a + c ) − λ (a − b)
(b − c ) (a − c ) (a + b) − λ
Il serait hasardeux de tenter d’ajouter ou retrancher des lignes et des
colonnes à ∆ jusqu’à obtenir l’un des déterminants des assertions A, B et C.
Il est en effet difficile de prévoir les combinaisons « gagnantes », et par
ailleurs certaines assertions sont fausses. Nous calculerons donc séparément
chaque déterminant.
214
chapitre 10 : Matrices – Déterminants – Systèmes corrigés
2b − λ 0 2b − λ 1 0 1
∆= 0 2a − λ 2a − λ = (2a − λ ) (2b − λ ) 0 1 1
(b − c ) (a − c ) (a + b) − λ (b − c ) (a − c ) (a + b) − λ
On effectue ensuite la transformation : C3 ← C3 − C1
1 0 0
∆ = (2a − λ ) (2b − λ ) 0 1 1
(b − c ) (a − c ) (a + c ) − λ
On développe par rapport à la première ligne :
1 1
∆ = (2a − λ ) (2b − λ ) = (2a − λ ) (2b − λ ) (a + c − λ − a + c )
(a − c ) (a + c ) − λ
= (2a − λ ) (2b − λ ) (2c − λ )
1 (c − b) (b − c )
(a + b − λ ) (a − b)
(2c − λ ) 0 (a + b − λ ) (a − b) 2c − λ )
= (2c
(a − b) (a + b − λ )
0 (a − b) (a + b − λ )
= (2c − λ ) (a + b − λ ) − (a − b)
2 2
215
corrigés
• En développant par rapport à la première colonne le déterminant de
l’assertion B, on obtient :
0 (a + b − λ ) (a − b)
(a + b − λ ) (a − b)
(2c − λ ) 1 (a + c − λ ) (a − c ) = − (2c − λ )
(a − b) (a + b − λ )
0 (a − b) (a + b − λ )
= − (2c − λ ) (a + b − λ ) − (a − b)
2 2
= − (2a − λ ) (2b − λ ) (2c − λ )
216
chapitre 11
Développements
limités
énoncés corrigés
217
énoncés
« Développement limité d’ordre n au voisinage de a » est noté ici
« DLn(a) ».
f (x) = 1 + p (x) +
2!
+ o x2 ( )
4
C Le DL2 (0) de f est : f ( x ) = e 1 − x − x2 + o x2 .
3
( )
D Du DL2 (0) de f, on déduit un prolongement par continuité de f
en 0 en une fonction dérivable en 0, et un positionnement de
au-dessus de sa tangente au point A(0, e).
• Question 3
1
Soit la fonction f : x x2 arctan . On note sa représentation
x − 1
graphique.
1 π
A ∀ x ∈ * , arcta
arctan x + arctan = .
x 2
1 π
B Le DL 2(0) de arctan est:
x 2
( )
− x + x2 + o x2 .
C
π
2
π
2
2
(
+ ( π − 1) ( x − 1) + − 2 ( x − 1) + o ( x − 1)
2
)
D
π
2
π
2
2
(
+ ( π − 1) ( x − 1) + − 1 ( x − 1) + o ( x − 1) .
2
)
• Question 4
On étudie dans cette question le comportement au voisinage de + ∞ de la fonction
f définie à la question 3.
219
énoncés
> QCM 2 Dérivabilité et équation
différentielle
Soit la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
x ch x − sh x
f (x) = .
ch x − 1
On note la courbe représentative de f dans un repère orthonormé.
• Question 1
A Si f admet un DL2(0) : ( )
f ( x ) = α + β x + γ x2 + o x2 , f étant
impaire, on en déduit que γ = 0, donc f n’a pas de DL2 (0), mais
seulement un DL1(0).
x2
B ch x − 1 ∼ et x ch x − sh x ∼ α x3 (α ∈ ) donc, pour
0 2 0
Le DL3(0) de f est :
2 1 3
C f (x) =
3
x+
90
( )
x + o x3
2 1 3
D f (x) =
3
x+
60
( )
x + o x3
• Question 2
Dans cette question, on pose f (0) = 0.
C est au-dessus de ∆
D est au-dessus de ∆ pour x > 0, et en dessous pour x < 0.
220
chapitre 11 : Développements limités énoncés
• Question 3
Soit l’équation différentielle :
(ch x − 1) y′ + y sh x = x sh x (E)
x (t ) = (t − 2) e − 1 / t
M (t ) :
y (t ) = t +
4 (t ∈ * )
t
• Question 1
A ∀ t ∈ * , x′ (t ) est du signe de t 2 + t − 2 .
B ∀ t ∈ * , y′ (t ) ≥ 0.
C M (−2) est l’unique point singulier de .
D En M (2), la tangente à est parallèle à l’axe (Oy).
221
énoncés
• Question 2
1
Le DL3 de au voisinage de 0 s’écrit :
−2 + h
1 h h2 h3
A − + +
2 2 4
+
8
+ o h3 ( )
1 h h2 h3
B − − − −
2 4 8 16
+ o h3 ( )
1
Le DL3 de e 2− h au voisinage de 0 s’écrit :
h 5 h2 37 h3
C e1 / 2 1 + +
4 32
+
384
+ o h3 ( )
h 5 h2 37 h3
D e1 / 2 1 − +
4 32
−
384
+ o h3 ( )
• Question 3
Le DL3 de x au voisinage de −2 est :
3 11 3
A x ( −2 + h) = e1 / 2 − 4 − 2 h − h2 −
8
h + o h3
48
( )
3 11 3
B x ( −2 + h) = e1 / 2 − 4 − h2 −
8 48
( )
h + o h3 .
C M (−2) est un point d’inflexion car 2 est le plus petit p ∈ * tel que
F ( −2) ≠ 0 et 3 est le plus petit entier q > p tel que F (q) ( −2) ≠ 0 .
( p)
222
chapitre 11 : Développements limités énoncés
• Question 4
cos x
A g est de classe C1 sur * et ∀ x ∈ * , g ′ ( x ) = ( x − tan x ) .
x2
B En utilisant des DL de cos x et sin x au voisinage de 0, on montre
que :
lim g ′ ( x ) = 0
x→ 0
223
énoncés
• Question 2
On considère une fonction f de classe C n+1 sur (n ∈ ) telle que :
f (0) = f ′ (0) = f ″ (0) = ... = f (n +1) (0) = 0 .
1
A u: x admet une dérivée d’ordre k sur * telle que pour
x
0≤k≤p≤n :
lim u (k) ( x ) f (p − k) ( x ) = 0
x→ 0
x≠0
224
corrigés
> QCM 1 Prolongement par continuité,
branches infinies
• Question 1 : réponse D
1
ln (x + cos x)
• f (x) = e x = eu (x). Pour déterminer un DL2 (0) de f, il faut un
cos x ) .
DL2 (0) de u (x), donc un DL3 (0) de ln ( x + cos
La réponse A est fausse.
2
x x2
cos x ) = ln
• ln ( x + cos ln x + 1 −
2
( )
n ( 1 + v) , avec v = x −
+ o x3 = lln
2
+ o x3 . ( )
( )
v ∼ x donc : o v3 = o x3 .
0
( )
Écrivons un DL3 (0) de ln ( 1 + v) :
2 3
v2 v3 x2 1 x2 1 x2
ln ( 1 + v) = v −
2
+
3
+ o v3 = x − ( )
− x − + x − + o x3
2 2 2 3 2
( )
5 3
= x − x2 +
6
x + o x3( )
1 5 5 2
Donc : u (x) =
x
ln ( x + cos x ) = 1 − x + x2 + o x2
6
( ) et p (x) = 1 − x +
6
x .
Alors : f ( x ) = eu ( x ) = e
( )
p ( x ) + o x2
u2
Or, on a : eu = 1 + u +
2
+ o u2( ) si u est au voisinage de 0,
or : lim u ( x ) = 1 .
x→ 0
t2
et = 1 + t +
2
+ o t2( )
• D’où :
2
5 1 5 4
6 6 3
( )
f ( x ) = e 1 − x + x2 + − x + x2 + o x2 = e 1 − x + x2 + o x2
2
( )
La réponse C est fausse.
225
corrigés
• lim f ( x ) = e , donc on peut prolonger f par continuité en posant f (0) = e.
e
x→ 0
• Question 2 : réponse B
1/ 2
2 2
• x ( x + 2) = x2 1 + = x 1 + .
x x
Écrivons un DL2 de (1 + u)
1/ 2
au voisinage de 0 :
1 1 1 1 2 1 1 2
(1 + u)1 / 2 = 1 +
2
u+
2! 2 2
2
2
( )
8
2
− 1 u + o u = 1 + u − u + o u . ( )
1/ 2 2
2 1 2 1 2 1
Donc, aux voisinages de ± ∞ : 1 + = 1+ − + o 2
x 2 x 8 x x
1 1 1
soit : x ( x + 2) = x 1 + − + o 2 .
x 2 x 2
x
• f ( x ) = e1 / x x ( x + 2) .
1 u2
Soit :
x
=u. Un DL2(0) de eu s’écrit : eu = 1 + u +
2
( )
+ o u2 .
1 1 1
Donc : e1 / x = 1 + + + o 2
x 2 x2 x
et :
1 1 1 1 1 2 1 1
f ( x ) = x 1 + + 2
1+ − 2
+ o 2 = x 1 + + 2 + o 2 .
x 2 x x 2 x x x x x
1 1
- En + • : f ( x) = x + 2 + + o
x x
1 1
- En - • : f ( x) = - x - 2 - + o
x x
226
chapitre 11 : Développements limités corrigés
• Question 3 : réponse C
1
• Soit : g ( x ) = arctan x + arctan sur *.
x
1 1 1 si x > 0, g ( x ) = k1
g′ (x) = + − 2 =0 donc
1 + x2 x
1+ 2
1 si x < 0, g ( x ) = k2
x
π π π π
g (1) = donc k1 = et g ( −1) = − donc k2 = − .
2 2 2 2
1 π
Finalement : arctan x + arctan = (sgn
sgn x ) .
x 2
La réponse A est fausse.
1 π
• ∀ x > 0, arctan
a n = − arctan x .
x 2
1
Un DL2(0) de arctan x s’obtient par intégration de .
1 + x2
Or :
1 1 π
1+ x 2 ( )
= 1 + o ( x ) donc arctan x = x + o x2 et arctan =
x 2
− x + o x2 . ( )
La réponse B est fausse.
1 π π
f ( x ) = (1 + h) arctan = + ( π − 1) h + − 2 h2 + o h2
2
h 2 2
( )
227
corrigés
soit finalement : f (x) =
π
2
π
( )
+ ( π − 1) ( x − 1) + − 2 ( x − 1) + o ( x − 1) .
2
2 2
• Question 4 : réponses A et D
1 1 1 1
• lim =0 donc arctan ∼ ∼ ,
x→ + ∞ x −1 x − 1 + ∞ x − 1 + ∞ x
1
soit : f ( x ) ∼ x2 ∼ x
+∞ x +∞
La réponse A est bonne.
1
NON f (x) = x x arctan x − 1 , et pour obtenir un développement asymp-
1
totique de f au voisinage de + ∞ à la précision , c’est-à-dire :
x
c 1 b c 1
f ( x) = x + b + + o = x 1 + + 2 + o 2
x x x x x
1
il faut un DL2 de x arctan au voisinage de + ∞, donc un DL3 de
x − 1
1
arctan . La réponse B est fausse.
x − 1
1 1 h
• arctan = arctan = arctan
x − 1 1
x 1 − 1 − h
x
1
avec h = au voisinage de 0.
x
h 1
u=
1− h
=h
1− h
( )
= h 1 + h + h2 + o h2 = h + h2 + h3 + o h3 . ( )
Or : u ∼ h
0
donc ( )
o h3 = o u3 ( ) et on doit déterminer un DL3 (0) de
arctan u, donc un DL2 (0) de sa dérivée :
1 u3
1 + u2
= 1 − u2 + o u2 ( ) or arctan 0 = 0 donc arctanu
u=u−
3
( )
+ o u3 .
228
chapitre 11 : Développements limités corrigés
1 1 1 2 1
3
( )
f ( x ) = x2 h + h2 + h3 − h3 + o h3 = x2 + 2 +
x x 3 x 3
+ o 3 .
x
2 1
Finalement : f (x) = x + 1 + + o . La réponse C est fausse.
3x x
2
• En + ∞, admet pour asymptote la droite d’équation y = x + 1, et > 0,
3x
donc est au-dessus de son asymptote.
x2
• ch x − 1 ∼ , x ch x ∼ x et sh x ∼ x donc, pour trouver un équivalent
0 2 0 0
x2 x3 x3
x ch x − sh x = x 1 + − x + + o x3 =
2 6 3
( )
+ o x3 ( )
1 3
d’où: x ch x − sh x ∼ x
0 3
1
x3 + v ( x )
3 1 1
f (x) = 2 = 2 x + v ( x )
x
(1 + w (x))
3 (1 + w (x))
2
avec m v ( x ) = llim w ( x ) = 0 .
lim
x→ 0 x→ 0
229
corrigés
f (x)
Pour obtenir un DL3 (0) de f, il faut un DL2 (0) de , soit des DL2 (0) de
x
1 x ch x − sh x 2 (ch x − 1)
+ v (x) = et de 1 + w ( x ) = , donc des DL5 (0) de
3 x3 x2
x ch x − sh x et de ch x−1
La réponse B est bonne.
x2 x 4 x3 x5
• ch x = 1 + +
2 4!
+ o x5 ( ) et sh x = x + +
6 5!
( )
+ o x5 .
x3 x5 x3 x5 x3 x5
x+ +
2 4!
−x− −
6 5!
+ o x5 +
3 30
( )
+ o x5 ( )
f (x) = =
1 x2 x2 x2
x2 +
2 4!
+ o x3
( ) 2 1+
12
+ o x3
( )
2 x3
3 x+
10
1
+ o x3
( )
= 2
x 3
1 + 12 + o x ( )
x2
Soit u =
12
( )
+ o x3 :
x2 1 x2
u ∼
0 12
donc u2 << x3 et
1+ u
( )
= 1 − u + u2 + o u2 = 1 −
12
+ o x3 . ( )
2 x3 x2 2 1 3
Finalement : f (x) =
3 x +
10 1 −
12
( )
+ o x3 = x +
3 90
x + o x3 . ( )
La réponse C est bonne et la réponse D est fausse.
• Question 2 : réponse D
• f (0) = 0 et, d’après le DL3 (0) de f : lim f ( x ) = 0 donc f est continue en 0.
x→ 0
2
f ( x ) = f (0 ) + x + o ( x ) , donc f admet un DL1 (0), donc f est dérivable
3
en 0 et :
2
f ′ (0 ) =
3
La réponse A est fausse.
230
chapitre 11 : Développements limités corrigés
• Question 3 : réponses A et D
• Φ′ ( x ) = ch x + x sh x − ch x = x sh x
La réponse A est bonne.
(E) ⇔ (ch x − 1) y = Φ ( x) + C (C ∈ )
x ch x − sh x + C
⇔ y= (C ∈ ) .
ch x − 1
Donc, les solutions de (E) sur +* (ou sur −* ) sont les fonctions :
C
x f (x) + (C ∈ )
ch x − 1
La réponse B est fausse.
231
corrigés
C1
si x > 0, y = f ( x ) + ch x − 1 (1)
*
• Les solutions de (E) sur sont :
si x < 0, y = f ( x ) + C2 (2)
ch x − 1
y (1) = 0 ⇔ ch 1 − sh 1 + C1 = 0
⇔ C1 = − e −1 .
C2 n’est pas fixé, donc g est l’unique solution de (E) sur +* , mais ce n’est
pas le cas sur *.
La réponse C est fausse.
• Si y est solution de (E) sur , y est solution sur *, donc vérifie (1) et (2).
Donc f est la seule solution possible de (E). Or, d’après la question 2, f est
dérivable en 0, donc f est solution de (E) sur
232
chapitre 11 : Développements limités corrigés
Point singulier
M (t) est un point singulier si et seulement si : x′ (t ) = y′ (t ) = 0 .
• x ′ (t ) = 0 ⇔ t + t − 2 = 0 ⇔ t = −2 o
2
ou t = 1
y ′ (t ) = 0 ⇔ t 2 − 4 = 0 ⇔ t = −2 ou t = 2 .
• x′ (2) ≠ 0 et y′ (2) = 0,
0 donc la tangente à en M (2) est parallèle à l’axe (Ox).
La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses B et C
2 3
1 1 1 1 h h h
• −2 + h = − 2 h
= − 1 + + + + o h3
2 2 2 2
( )
1−
2
1 h h2 h3
=− − −
2 4 8 16
− + o h3 ( )
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
1 h h2 h3
1
+
2
+
4
+
8 16
( )
+ o h3
1
2 − h
• e =e u(h)
= e 2 e u (h)
h
or u ( h) ∼
0 4
donc ( )
o u3 = o h3 . ( )
u2 u3
On écrit alors un DL3 (0) de eu : eu = 1+ u +
2
+
6
+ o u3 . ( )
2 3
h h2 h3 1 h h2 1 h
e u (h) = 1 + + + + + +
4 8 16 2 4 8 6 4
( )
+ o h3
h 5 h2 1 1 1 3
e u (h) = 1 + + + + +
4 32 16 32 384
h +o h .
3
( )
1
h 5 h2 37 h3
( )
Finalement : e 2 − h = e1 / 2 1 + + + + o h3 .
4 32 384
233
corrigés
• Question 3 : réponses B et D
• Cherchons les DL3 (−2) de x et de y.
On pose t = −2 + h avec h au voisinage de 0.
1
h 5 h2 37 h3
x ( −2 + h) = ( − 4 + h) e 2 − h = e1 / 2 ( − 4 + h) 1 + +
4 32
+
384
( )
+ o h3
3 11 3
x ( −2 + h) = e1 / 2 − 4 − h2 −
8
h + o h3
48
( )
La réponse A est fausse et la réponse B est bonne.
4 1
• y ( −2 + h) = −2 + h + = −2 + h − 2
h
−2 + h 1−
2
h h2 h3
= −2 + h − 2 1 + +
2 4
+ + o h3
8
( )
h2 h3
soit : y ( −2 + h) = − 4 −
2
−
4
( )
+ o h3 .
3 11 1 / 2
− e1 / 2 − e
− 4 e1 / 2 0 8 48
Alors : F ( −2 + h) =
−4
+h +h
0
2
1
+ h3
1
( )
+ o h3 .
− −
2 4
F est C ∞ sur *, donc le DL3(–2) de F est le développement de Taylor-Young
en –2, soit :
h2 h3 (3)
F ( −2 + h) = F ( −2) + h F ′ ( −2) +
2
F ″ ( −2) +
6
F ( −2) + o h3 ( )
On retrouve F ′ ( −2
−2) = 0 (M (–2) est un point singulier).
3 1/ 2 1/ 2
− e → 3e
F ′′ ( −2) 4 est colinéaire à u qui dirige donc la tangente à en
4
−1
1/ 2
→ 11 e → →
M (–2), F (3) ( −2) est colinéaire à v , et u , v sont non colinéaires.
12
234
chapitre 11 : Développements limités corrigés
• Question 4 : réponse B
y (t )
lim e −1 / t = 1 donc x (t ) ∼ t or=1 y (t ) ∼ t d’où lim
NON t→ ± ∞ ±∞ x (t ) ±∞ t→ ± ∞
4 2 1 1 1 3 1
y (t ) − x (t ) = t 1 + 2 − 1 − 1 − + 2 + o 2 = 3 + +o
t t t 2 t t 2 t t
3 1
soit : y (t ) − x (t ) − 3 = +o donc la droite ∆ d’équation y = x + 3
2t t
y (t ) 2
∼ − e1 / t
x (t ) 0 − t
1 2 1/ t
Posons : X = → −∞ alors − e = −2 X e X → 0
t t→0 − t X→ − ∞
y (t )
et lim = 0 donc admet une branche parabolique de direction (Ox).
t→ 0 − x (t )
La réponse D est fausse.
235
corrigés
> QCM 4 Formule de Taylor-Young
• Question 1 : réponse B
x cos x − sin x
Sur * , g est C ∞ par opérations, et : g ′ ( x) = .
NON x2
π cos x
Si x ≠ + kπ
k (k ∈ ) : g ′ ( x) = ( x − tan x) . La réponse A est fausse.
2 x2
• x cos x ∼ x et sin x ∼ x donc il faut un DL2 (0) du numérateur :
0 0
g ′(x) =
(
x (1 + o ( x )) − x + o x2 ( )) =
o x2( ) = o (1) → 0
2
x x2 x→0
donc lim g ′ ( x ) = 0
x→ 0
dérivable en 0 et g ′(0) = 0,
0 donc g est de classe C 1 sur .
La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses C et D
xp
NON • Si p ≥ m : xm
= x p − m → 0 donc x p << x m :
x→0
la réponse A est fausse.
Finalement : f ( p − k)
(x) = o (x k +1
k+
) La réponse D est bonne.
• Question 3 : réponses A et C
1 2
• u est C ∞ sur *, u′ ( x ) = − , u″ ( x ) = 3 et par récurrence :
x2 x
(k ) k! u (k ) ( x ) f ( p − k)
( x ) = ( −1) k k !
(
o x k+
k +1
)
u ( x ) = ( −1) k
donc
x k +1
→0
x k +1 x→0
(ϕ est C p
sur et ϕ est C p+1 sur
sur * ) ⇔
(ϕ ( ) continue sur
p
sur et ϕ ( ) est C p 1
sur *
sur )
lim ϕ (p +1) ( x ) = 0 donc ϕ (p) est dérivable en 0 et ϕ (p +1) (0) = 0 = lim ϕ (p +1) ( x ) .
x→ 0 x→ 0
( p+ 1) p+1
Par conséquent ϕ est continue en 0, et ϕ est de classe C sur .
n
Donc, par récurrence (finie), ϕ est C sur .
La réponse C est bonne.
237
corrigés
• On peut appliquer les résultats précédents avec f : x (sh x − x)2 si :
238
chapitre 12
Intégration
énoncés corrigés
239
énoncés
> QCM 1 Existence et propriétés de
l’intégrale
• Question 1 (d’après EPL 2008)
x
Soit f : x
∫ 0
3 − [ t ] dt où [t] désigne la partie entière de t.
• Question 2
Soit f une fonction continue sur [0, 1]. On pose :
1
∀ n ∈ , I n = ∫ 0
t n f (t ) dt .
f (1)
B On suppose que f est C 1 sur [0, 1]. Alors : I n ∼ .
n→ + ∞ n
C f(1) = 0 donc I n ∼ 0.
n→ + ∞
240
chapitre 12 : Intégration énoncés
n
1 b − a b
A lim
n→ + ∞ n ∑
k =1
f a + k
n
= ∫ a
f (t ) dt
n
1 k
n n ∑ ln 1+ n n
B Soit un = n
∏ (n + k) . un = n
ne k =1
donc un ∼ .
=
k 1
n→ + ∞ e
1 n 1 n
n
∑= ln ( f (x ))
k 1
k ≥ ln
n
∑= f (x )
k 1
k
1 b
1 b
∫ ln ( f ( x )) dx ≤ ln ∫ f ( x ) dx
b−a a b −a a
2 n +1
xk
B ∀ x ∈ , ∀ n ∈ , ex ≥ ∑=
k 0 k!
2n
xk
C ∀ x ∈ , ∀ n ∈ , ex ≥ ∑=
k 0 k!
2n
xk
D ∀ x ∈ −, ∀ n ∈ , ex ≤ ∑=
k 0 k!
241
énoncés
> QCM 2 Intégrale dépendant d’un
paramètre (d’après EPL 2007)
Pour tout paramètre réel x, on définit les fonctions ϕx et ψx par :
1 sin u
ϕx : u 2 et ψ x : u 2 ( u ∈ [ 0, π / 2 ] )
x cos2 u + sin2 u x cos2 u + sin2 u
π /2 π /2
On pose, pour x ≠ 0 : J (x) = ∫ 0
ϕ x (u) du et K (x) = ∫ 0
ψ x (u) du
• Question 1
Les fonctions ϕx et ψx sont :
C définies pour tout réel x non nul, car toute fonction définie sur un
segment est intégrable sur ce segment.
D définies pour tout réel x non nul, car toute fonction continue sur un
segment est intégrable sur ce segment.
242
chapitre 12 : Intégration énoncés
• Question 2
U
On pose, pour U ∈ [ 0, π / 2 ] : F (U ) = ∫ 0
ϕ x (u) du
tan u
A Pour U ∈ [0, π / 2[, en faisant le changement de variable t = ,
x
on obtient :
U
1
F (U ) = ∫ 0 x 1 + t2(
dt
)
π
B F est continue en π/2, donc J ( x ) = lim F (U ) = .
U →π /2 2x
π /2
Soit f l’application définie sur ]0, + ∞[ par f ( x ) = x ∫ 0
u ϕ x (u) du .
1 x π2
C f (x) + f = pour tout x appartenant à l’intervalle ]0, + ∞[.
x 4
1 π2
D f (x) + f = pour tout x appartenant à l’intervalle ]0, + ∞[.
x 4
• Question 3
1 1 1 1
B On a la décomposition en éléments simples : = +
1 − t2 2 1 − t 1 + t
1 1− 1 − x2
d’où, pour x ∈ ]0, 1[ : K (x) = ln .
2 1 − x2 1+ 1 − x2
1
C Pour x ∈ ]0, 1[, K (x) = argth 1 − x2 .
2 1 − x2
1
D Pour x > 1, K (x) = arctan x2 − 1 .
x2 − 1
243
énoncés
• Question 4
Soient x ∈ ]0, 1[ et y = argth (1 − x ).
A 1 − th y ∼ 2 e − 2 y h (1 − x) ∼ − l n x
B argth
+∞ 0
1
C −ln x D − ln x
2
1 x
∀ x ∈ , x ≠ a, ϕa ( f ) ( x ) =
x−a ∫ a
f (t ) dt et ϕ a ( f ) (a ) = f (a ) .
• Question 1
• Question 2
x
A Pour toute fonction g définie sur , l’application x ∫ a
g (t ) d
dt est
une primitive de g sur .
B ϕa( f ) est dérivable donc continue sur −{a}.
C ∀ ( f , g ) ∈ E2, ϕa ( f + g ) = ϕa ( f ) + ϕa ( g ), ce qui prouve que ϕa est linéaire.
∈E, ϕa( f ) est continue sur , donc ϕa définit un endomorphisme de E.
D ∀f ∈
244
chapitre 12 : Intégration énoncés
• Question 3
Pour b ∈ , on note gb : x x−b .
1
A ∀ b ∈ , gb est continue sur , et ϕa ( ga ) =
ga .
2
B Ker ϕa ≠ {0} car il y a des fonctions non nulles dont l’intégrale est nulle.
C Ker ϕa = {0}, donc ϕa est injective, donc surjective.
D Si b ≠ a, gb n’est pas dérivable en b, donc ϕa n’est pas surjective.
• Question 4
Pour n ∈ , on note F = n [ X ] l’espace vectoriel des polynômes de degré ≤ n, de
(
base canonique = 1, X , X 2, ..., X n . )
i
1
A ( )
∀ i ∈ 0, n , ϕa X i =
i +1
∑ a k
X i + 1 − k.
=
k 0
1
f : t
t +1− e −t
Pour tout réel x ≠ 0, on pose :
2x
Φ (x) = ∫ x
f (t ) dt
245
énoncés
• Question 1
• Question 2
• Question 3
246
chapitre 12 : Intégration énoncés
• Question 4
x x
Alors ∫ 0
t ε (t ) dt existe et, au voisinage de 0 : ∫ 0
( )
t ε (t ) dt = o x2 .
1 1 1 2
C Φ (x) =
2
ln 2 +
8
x −
64
x + o x2 ( )
1 1 1 2
D Φ (x) =
2
ln 2 +
8
x −
16
x + o x2 ( )
247
corrigés
> QCM 1 Existence et propriétés de
l’intégrale
• Question 1 : réponse D
Existence de l’intégrale
β
• L’intégrale
∫ α
h (t ) dt existe si la fonction h est continue par morceaux
sur un segment I contenant α et β.
• h est continue par morceaux sur un segment I si h est continue sur
I sauf sur un nombre fini de points, et si, en ces points, h admet des
limites finies à droite et à gauche.
t 3 − [ t ] est continue par morceaux sur tout segment [a, b] (a < b), car il
y a un nombre fini d’entiers dans [a, b] et la partie entière t [ t ] admet
une limite finie à droite et à gauche en tout n Œ . Donc ∀ x ∈ , f ( x )
existe.
• Si ( g (n))n ∈ a une limite, on ne peut pas conclure que g admet une limite
quand x tend vers + ∞. Par exemple, si g ( x ) = coss (2 π x ), ∀ n ∈ ,
, g (n) = 1
1
donc la suite ( g (n))n ∈ converge vers 1, mais g n + = 0, donc g n’admet
4
pas de limite quand x tend vers + ∞. La réponse B est fausse.
n −1 n −1
n k +1
1− 3−n 3
• f ( n) = ∫ 0
3 − [ t ] dt = ∑∫
k=0
k
3 − k dt = ∑3
k=0
−k
=
1−
1
=
2
(
1 − 3− n . )
3
La réponse C est fausse.
b
• Or : ∀ t ∈ [ a, b ] , 3 − [ t ] ≥ 0 donc
∫ a
3 − [ t ] dt ≥ 0 et f (b) ≥ f (a ).
248
chapitre 12 : Intégration corrigés
• Question 2 : réponses A et D
Inégalité de la moyenne
Soient f et g deux fonctions continues par morceaux sur [ a, b ] (a < b) :
b b
∫ a
f (t ) g (t ) dt ≤ Sup f
[ a, b ] ∫ a
g (t ) dt
1
avec I n′ +1 = ∫ 0
t n +1 f ′ (t ) dt .
f (1)
- Si f (1) ≠ 0 : I ′n +1 << f (1) . donc In ∼
n +∞
Or, pour f : t 1 − t , on a :
1
∫ (t )
1
n
In = − t n +1 d
dt = ≠0 La réponse B est fausse.
0
(n + 1) (n + 2)
• Si f (t ) = sin ( π t ), f (1) = 0.
0 Or, ∀ t ∈ [ 0, 1 ] , f (t ) ≥ 0 donc I n ≥ 0.
249
corrigés
1 1
De plus, f > 0 et f continue en , donc In > 0. La réponse C est fausse.
2 2
• Appliquons (1) à f (t ) = sin ( π t ) :
1 π 1
In = −
n+1
I n+1+1 = −
n′ +1
n+1 ∫ 0
t n +1 cos ( π t ) dt .
π
lim ( π I n+
n + 2 ) = 0 donc π I n + 2 << 1 et In ∼
n→ + ∞ n→ + ∞ n2
La réponse D est bonne.
• Question 3 : réponse D
Sommes de Riemann
vers + ∞.
n
b−a b − a
Ce résultat reste vrai pour :
n
∑=
k 1
f a + k
n
.
1 n k 1
n
k
1/ n
n n
k n
ln ∏
k = 1
1 +
n ∑ ln 1 +
n k=1 n
• un = n ∏ (n + k) = n n ∏ 1 + = ne = ne
=
k 1 k =1 n
n
1 k
n
∑=
k 1
ln 1 + est la somme de Riemann de f : x ln (1 + x ) sur [0, 1].
n
1
4
∫
1
Or : ln (1 + x ) d
dxx = (1 + x ) ln (1 + x ) − x 0 = 2 ln 2 − 1 = ln
0 e
250
chapitre 12 : Intégration corrigés
n
1 k
∑ ln 1 +
n k=1 n 4 4n
donc lim e = ≠0 et un ∼ .
n→ + ∞ e n→ + ∞ e
La réponse B est fausse.
Inégalité de convexité
n
Soit f une fonction convexe sur I, λ k ≥ 0 et ∑= λ
k 1
k = 1.
n n
Alors, pour ak ∈I : f ∑ λ k ak ≤ ∑= λ k f (ak ) .
k =1 k 1
1
• L’inégalité inverse s’applique à ln, concave sur *+ , avec λ k = , donne :
n
1 n 1 n
ln
n
∑= a
k 1
k ≥
n
∑= ln (a )
k 1
k
or f : [ a, b ] → *+ donc, pour ak = f ( xk ) :
1 n 1 n
ln
n
∑= f (x )
k 1
k ≥
n
∑= ln ( f (x ))
k 1
k
(2) La réponse C est fausse.
b−a
• En prenant xk = a + k , on a les sommes de Riemann suivantes :
n
n n
b−a b
b−a b
n ∑
k =1
f ( xk ) → ∫ a
f (t ) dt et
n ∑ ln ( f (x ))
k =1
k → ∫ ln ( f (t )) dt
a
n
1 1 b
d’où :
n ∑ f (x )
k =1
k →
b−a ∫ a
f (t ) dt
n
1 1 b
et
n ∑ ln ( f (x ))
k =1
k →
b−a ∫ ln ( f (t )) dt .
a
1 b
1 b
ln ∫ f ( x ) dx ≥ ∫ ln ( f ( x )) dx
b −a a b−a a
251
corrigés
• Question 4 : réponses B et D
Formule de Taylor avec reste intégral
Soit f une fonction de classe C n+1 sur I, et a ∈ I :
n
( x − a) k x
(x − t ) n
f ( x) = ∑
k=0
k!
f (k )
(a ) + ∫ a n!
f (n + 1)
(t ) dt.
• ex = ∑
k=0
k!
+ ∫ 0 n!
et d
dt
x
( x − t ) n e t ddtt ≥ 0 n
xk
- Si x ≥ 0 : x −t ≥ 0 donc ∫ 0 n!
et ex ≥ ∑
k=0
k!
.
n n
- Si x < 0 : x≤t ≤0 donc (x−t) est du signe de (−1) ,
x
( x − t ) n e t ddtt = − 0
( x − t ) n e t ddt
et ∫ 0 n! ∫ x n!
est du signe de (−1)n+1, donc :
2n
xk
si n est pair : e ≤ ∑
x
k = 0 k!
2 n+
n +1
si n est impair : e x ≥ xk
∑ k!
k=0
252
chapitre 12 : Intégration corrigés
• Question 2 : réponses B et D
tan u
•u t=
x
est C1 sur [ 0, π / 2 [, donc :
1 + tan2 u x
dt = du et du = dt
x 1 + x2 t 2
1 1 x2 t 2
cos2 u = = et n2 u = 1 − ccos
sin os2 u = .
1 + tan2 u 1 + x2 t 2 1 + x2 t 2
π
Si U ∈ 0, :
2
tan U tan U
x 1
F (U ) = ∫ ∫
x x
dt = dt .
0
(1 + x t )
2 2 x2
+
x2 t 2 0 (
x 1 + t2 )
1 + x2 t 2 1 + x2 t 2
• ϕx est continue sur [0, π/2], donc F est une primitive de ϕx sur [0, π/2],
π
F est dérivable donc continue sur [0, π/2] et : F = J ( x ) = lim F (U ).
2 U →π /2
1 tan U
1 tan U
F (U ) =
x
[ arctan t ] 0 x =
x
arctan
x
.
tan U tan U π
x>0 donc lim = +∞ et lim arctan = .
U →π /2 x U →π /2 x 2
π π
Donc : J (x) = F = La réponse B est bonne.
2 2x
1 1 π /2
u du π /2
u du
• f =
x x ∫ 0 1
coss2 u + sin2 u
= x ∫ 0 coss2 u + x2 sin2 u
,
2
x
π
s= − u, ds = − du.
2
1 0
( π / 2 − s) ( − dds) π /2
( π / 2 − s) dds = π x J x − f x .
f = x
x ∫ π /2 sin 2
n s + x cos s 2 2
= x ∫ 0 x2 cos2 s + ssin
in2 s 2
( ) ( )
1 π2
Donc f (x) + f =
x 4
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
253
corrigés
• Question 3 : réponses A et D
0
− dv 1
dv
v = cos u, dv = − sin u du et K ( x ) = ∫ 1 x v + 1 − v2
2 2
( ) ∫
=
0 x2 v2 + 1 − v2
La réponse A est bonne.
1 1 1 1 1+ t +1−t 1
• + = = : la décomposition est bonne.
2 1−t 1+ t 2 (1 − t ) (1 + t ) 1 − t 2
1
dv
Pour x ∈ ] 0, 1 [ : K (x) = ∫ 0 (
1 − 1 − x2 v2 )
et 0 < 1 − x2 < 1
1 1 1 1
Posons : α= 1 − x2 alors : = +
1 − (α v)
2
2 1 − α v 1 + α v
1 1
α 1
α 1
∫ ∫ − ln (1 − α v) + ln (1 + α v) 0
1
K (x) = dv + dv =
2α 0 1− αv 0 1 + α v 2α
1 1 + α 1 1+ 1 − x2
K (x) = ln = ln
2α 1 − α 2 1− x 2
1− 1 − x2
1
dv w = αv
• Pour x ∈ ] 0, 1 [ : K (x) = ∫ 0 1 − (α v)
2 et on pose
dw = α d
dv
1 α
dw 1
K (x) =
α ∫ 0 1 − w2
=
α
[arg th w] 0α car w ∈ [ 0, α ] donc w ∈ [ 0, 1 ] .
1
K (x) = argth 1 − x2
1 − x2
La réponse C est fausse.
1 1
β dv 1
∫ arc tan (β v) 0
1
d’où K ( x ) = =
β 0 1 + (β v)
2
β
1
et : K (x) = arc tan x2 − 1
x2 − 1
La réponse D est bonne.
254
chapitre 12 : Intégration corrigés
• Question 4 : réponses A et C
• y = argth (1 − x ) ⇔ 1 − x = th y et y > 0 car 1 − x ∈ ] 0, 1 [.
−y
2e 2 e− y −2y
1 − th y = ∼ ∼ 2e
ey + e− y + ∞ ey + ∞
La réponse A est bonne.
1 − th y 1 − th y x
• ∼ e −2y et = → 0≠1
2 +∞ 2 2 y→+∞
x
donc ln
2 y→+∞
(
∼ ln e − 2 y ) ∼ −2y
+∞
1 x 1 1
soit y ∼ − ln ∼ − (ln x − ln 2) x →∼ 0 − ln x
x→0 2 2 x→0 2 2
1
car ln x → − ∞ donc ln 2 << ln x et h (1 − x ) ∼ −
argth n x.
lln
0 2
La réponse B est fausse.
1 1
• K (x) = arg
arg th 1 − x2 ∼ arg th 1 − x2 car ∼ 1.
1 − x2 0
1 − x2 0
1 2
( ) ( )
1/ 2
1 − x2 = 1 − x2 = 1− x + o x2 = 1 − u ( x ) avec u ( x ) → 0.
2 x→0
1
Donc K ( x ) ∼ arg th (1 − u ( x )) ∼ − ln (u ( x ))
0 0 2
1 2
or u (x) =
2
x + o x2 ( ) → 0≠1
x→0
x2 1 x2 1
d’où : ln (u ( x )) ∼ ln et K ( x ) ∼ − ln ∼ − (2 ln x − ln 2) ∼ − ln x
0 2 0 2 2 0 2 0
NON La loi o est interne dans E car la composée de deux fonctions conti-
nues sur est continue sur , mais les applications continues ne
sont pas toutes bijectives et n’ont donc pas d’inverse pour o (par
exemple les fonctions constantes), donc (E, o) n’est pas un groupe.
La réponse A est fausse.
255
corrigés
(E, +) est un groupe commutatif, mais son élément neutre n’est pas IdE
NON mais l’application nulle. La réponse B est fausse.
• (E, +, . ) est un -espace vectoriel, sous-espace vectoriel de ( , ). Il
contient l’espace vectoriel des fonctions polynômes qui est de dimension
infinie, donc E est de dimension infinie La réponse C est bonne.
• Question 2 : réponses B et D
x
NON x ∫ a
g (t ) dt est une primitive de g si g est continue sur .
La réponse A est fausse.
x
• f étant continue sur , F : x ∫
f (t ) dt est la primitive de f telle que
a
1
F (a ) = 0, donc F est dérivable sur . De plus, x est dérivable sur
x−a
−{a}.
Donc ϕa( f ) est dérivable donc continue sur −{a}.
La réponse B est bonne.
• Si x ≠ a,
1 x
1 x x
ϕa ( λ f + g ) ( x ) =
x−a ∫ a
(λ f + g ) (t ) dt =
x − a
λ ∫ a
f (t ) dt + ∫ a
g (t ) dt
donc ϕa ( λ f + g ) ( x ) = λ ϕa ( f ) ( x ) + ϕa ( g ) ( x ).
En x = a, ϕa ( λ f + g ) (a ) = ( λ f + g ) (a ) = λ f (a ) + g (a ) = λ ϕa ( f ) (a ) + ϕa ( g ) (a ) .
Donc ϕa est linéaire.
ϕa(f) est continue sur −{a}.
1 x F ( x ) − F (a )
Si x ≠ a, ϕa ( f ) ( x ) =
x−a ∫ a
f (t ) dt =
x−a
F ( x ) − F (a )
Or lim = F ′ (a ) = f (a ) = ϕa ( f ) (a ), donc ϕa(f ) est continue en
x→a x−a
a, et ϕa ( f ) ∈ E , donc ϕa est un endomorphisme de E.
La réponse D est bonne.
256
chapitre 12 : Intégration corrigés
• Question 3 : réponses A et D
• gb est continue sur , donc gb ∈ E, mais gb n’est pas dérivable en b.
- ϕa ( ga ) (a ) = ga (a ) = a − a = 0
x
1 x
1 1
- Si x > a : ϕa ( ga ) ( x ) = ∫ (t − a) dt = (t − a)2
x−a a x − a 2 a
1
x−a =
2
1 x
1 1
- Si x < a : ϕa ( ga ) ( x ) = −
x−a ∫ a
(t − a) dt = − ( x − a) =
2 2
x−a
1
Donc : ϕa ( ga ) = ga La réponse A est bonne.
2
• Kerr ϕa = { f ∈ E / ϕa ( f ) = 0 }
1 x
ϕa ( f ) = 0 ⇔ ∀ x ≠ a,
x−a ∫ a
f (t ) dt = 0 et f (a ) = 0
x
⇔ ∀ x ≠ a, ∫ a
f (t ) dt = 0 et f (a ) = 0.
ϕa ( f ) = 0 ⇔ ∀ x ≠ a, F ( x ) = 0 et f (a ) = 0 donc : ∀ x ∈ , F ′ ( x ) = 0.
• Question 4 : réponse B
• Si x ≠ a :
1 x (x i+1
− ai +1 )= 1
( )
ϕa X i ( x ) =
x−a ∫ a
t i dt =
( x − a) (i + 1) i +1
(
x i + x i − 1 a + ... + ai )
i
1
( )
soit : ϕa X i =
i +1
∑ a k
X i − k (vrai pour x = a).
k= 0
257
corrigés
( )
• deg ϕa X i = i donc ϕa X i ∈F et ( ) ϕa (F) ⊂ F,
F donc ϕa induit un
endomorphisme ψa de F La réponse B est bonne.
• Question 2 : réponses C et D
Φ n’est pas une primitive de f, car les deux bornes de l’intégrale Φ (x)
NON dépendent de x. La réponse A est fausse.
• f est continue sur ] − ∞, 0 [ et ] 0, + ∞ [ , donc elle admet des primitives sur
chaque intervalle. Soit F1 une primitive sur ]0, + ∞[ e et F2 une primitive
sur ]−∞, 0[.
- Si x > 0 : [ x, 2 x ] ⊂ ] 0, + ∞ [ donc Φ ( x ) = F1 (2 x ) − F1 ( x ).
- Si x < 0 : [ 2 x, x ] ⊂ ]− ∞, 0[ donc Φ ( x ) = F2 (2 x ) − F2 ( x ).
Φ ′ ( x ) = 2 F ′ (2 x ) − F ′ ( x ) si x > 0
1 1
Donc Φ est dérivable sur *, et
Φ ′ ( x ) = 2 F2 (2 x ) − F2′ ( x ) si x < 0
′
258
chapitre 12 : Intégration corrigés
(e )
−x 2
2 1 −1
• Φ′ (x) = − =
2 x + 1 − e − 2x x +1−e−x (2 x + 1 − e ) (x + 1 − e )
− 2x −x
( )( )
−1
• Φ′(x) est du signe de 2 x + 1 − e − 2 x x + 1 − e − x = f (2 x ) f ( x ) , or f (x)
• Question 3 : réponses B et D
1 1
donc : < f (t ) <
t +1 t
2x
1 2x
1
∫ x t +1
dt ≤ Φ ( x ) ≤ ∫ x t
dt
[ lnt
ln t ] x
2x
ln (t + 1) x ≤ Φ (x) ≤
2x
soit
2 x + 1 2 x + 1
d’où : ln ≤ Φ ( x ) ≤ ln 2 or lim ln
n = lln 2
x + 1 x→+∞ x + 1
259
corrigés
(1 + e ) −t
] − ∞, 0 [.
f (t ) = − f (t ) car f (t ) ≤ 0 donc Sup f (t ) = − f ( x ) = f ( x ) .
t ∈ 2 x, x
∫ 2x
f (t ) dt ≤ Sup
Su p
t ∈ 2 x, x
f (t ) ( x − 2 x ) ≤ − x f ( x ) ≤ x
xff ( x )
x x
Or : x f ( x ) = ∼ − , donc lim x f ( x ) = 0 et lim Φ ( x ) = 0
x + 1 − e −x −∞ e −x x→−∞ x→−∞
• Question 4 : réponses A et C
x
• On peut prolonger ε par continuité en 0 : ε (0) = 0 alors ∫ 0
t ε (t ) dt existe.
x x
∫ 0
t ε (t ) dt = ∫ 0
o (t ) dt = o x2 ( ) par intégration du DL1 (0) de tε (t)
260
chapitre 13
Fonctions de deux
variables – Intégrales
doubles – Étude
métrique des courbes
énoncés corrigés
261
énoncés
n
> QCM 1 Fonction C - Extremum
Soit f : 2 → définie par :
f ( x, y ) = x2 ln x2 + y2 ( ) si ( x, y ) ≠ (0, 0)
f (0, 0) = 0
• Question 1
Soient fk : ( x, y) x k ln x2 + y2 ( ) (k ∈ * )
x p yq
et g: ( x, y )
x2 + y2
(( p, q) ∈ ). 2
lim
m fk ( x, y ) = 0
( x , y ) → ( 0, 0 )
1 1
C Si p + q = 2 , g ( x, x ) = donc lim
m g ( x, y ) =
2 ( x , y ) → ( 0, 0 ) 2
D Si p + q ≥ 3 , lim
m g ( x, y ) = 0
( x , y ) → ( 0, 0 )
• Question 2
B f est continue sur 2, mais n’est pas C1 en (0, 0) car pour ( x, y ) ≠ (0, 0),
∂ f n’a pas de limite en (0, 0).
∂y
∂f ∂f
C Par définition : (0, 0) = xlim ( x, 0) = 0 .
∂x → 0 ∂x
D f admet des dérivées partielles premières en (0, 0) et f est C1 sur 2.
262
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... énoncés
• Question 3
∂f ∂f
∂2 f ∂ ∂ f ∂y
(0, x) − ∂ y (0, 0)
B (0, 0) = (0, 0) = xlim = 0.
∂x∂y ∂ x ∂ y →0 x
∂2 f ∂2 f
C (0, 0) = (0, 0) = 0, donc f est C 2 sur 2.
∂x∂y ∂y∂x
∂f ∂2 f
D ϕ1 : x ( x, 0) est dérivable en 0, et (0, 0) = ϕ 1 ′ (0) .
∂x ∂ x2
• Question 4
∂2 f ∂2 f ∂2 f
a 2
+b +c =0 (E)
∂x ∂x∂y ∂ y2
• Question 1
On effectue le changement de variable suivant :
u = x+αy et v = x + βy où (α, β) ∈ 2
On posera dans la suite de ce QCM :
263
énoncés
2 → 2
A L’application H : est bijective si et seulement si α ≠ β,
( x, y ) (u, v)
et sous cette condition H et H −1 sont de classe C ∞ sur 2.
Donc : ( f est au moins C 2 sur 2) ⇔ (g est au moins C 2 sur 2).
∂g ∂f ∂f ∂g ∂f ∂f
B = α +β et = +
∂v ∂x ∂y ∂u ∂x ∂y
∂f ∂g ∂g ∂f ∂g ∂g
C = +β et = α +
∂y ∂u ∂v ∂x ∂u ∂v
D (f (E))
solution de (E)
∂2 g ∂2 g ∂2 g
⇔ g solution de E)′′ : P (α )
e (E) 2
+K + P (β) 2 = 0
∂u ∂u∂v ∂v
• Question 2
On se place, dans cette question et dans la suivante seulement, dans le cas
où b2 − 4 a c > 0.
a
A P possède deux racines distinctes r1 et r2 vérifiant r1 + r2 = − et
b c
r1 . r2 = .
c
B P possède deux racines distinctes r1 et r2. On peut donc choisir deux
réels α et β, différents et tels que P (α ) = P (β ) = 0 et K ≠ 0.
C K = P ′ (α ) + P ′ (β ), et pour que K soit nul il faudrait que α et β soient
racines doubles de P, ce qui ici est impossible. Donc K ≠ 0 pour tout α ≠ β.
∂2 g
D Il existe α et β tels que (E′′ ) ⇔ = 0.
∂u∂v
• Question 3
On est toujours dans le cas où b2 − 4 a c > 0 . On note r1 et r2 les racines de P.
∂2 g
= 0 est équivalente à :
∂u∂v
264
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... énoncés
∂g
A = M où M est une constante réelle.
∂u
∂g
B ∀ (u, v) ∈ 2, (u, v) = M (u) où M est une fonction de dans .
∂u
C f : ( x, y) ( ) (
h 1 x + r1 y + h 2 x + r2 y ) où h1 et h2 sont des fonctions
arbitraires de classe au moins C 2 sur .
D f : ( x, y) ( ) (
h1 x + r1 y . h2 x + r2 y ) où h1 et h2 sont des fonctions
arbitraires de classe au moins C 2 sur .
• Question 4
On se place dans cette question dans le cas où b2 − 4 a c = 0 . On note r la racine
double de P.
1 x2
A ∫ ∫
0
x
dy dx
B 1
3
265
énoncés
π
0 ≤ θ ≤ 3
Soit D le domaine défini en coordonnées polaires par :
1
0≤ρ≤
L’aire de D est : 1 + cosθ
2
1 π /3 2 θ 5
C
4 ∫
0
1 + tan 2 d θ D
9 3
• Question 2
x2 y2
Soit : I= ∫∫ D
y dx dy avec D = ( x, y ) ∈ 2 / 2 + 2 = 1
a b
et : J= ∫∫ y dx dy avec ∆ = {( x, y ) ∈ D / y ≥ 0} .
∆
x= X
En utilisant le changement de variables affine , on montre que :
y = −Y
2 2 4
A I=0 B I = 2J C J= a b D J= a b2
3 3
2 → 2
On note ϕ :
( ρ, θ) ( ρ cos θ, ρ sin θ)
A ϕ − 1 (D) = {(ρ, θ) ∈ 2
/ π / 6 ≤ θ ≤ π / 2, 1 ≤ ρ ≤ 2 sin θ }
π /2 2 sin θ
ρ d ρ d θ C I =
π /2
2 sin θ
ρ2 d ρ d θ
B I= ∫ π/6 ∫
1 ∫ π/6 ∫ 1
D I =2 3 − π/9
• Question 1
Soit R > 0 et la courbe paramétrée définie par :
x = R (t − sin t )
(t ∈[ 0, 2 π ])
y = R (1 − cos t )
On note M(t) le point de de paramètre t.
• Question 2
Soit la parabole d’équation : x2 = 2 p y ( p > 0)
x=t
A On peut paramétrer par : t2
y = 2p
267
énoncés
• Question 3
θ
Soit a > 0 et la courbe d’équation polaire : ρ = a sin3
3
(θ ∈[ 0, 3 π ]).
→
On note M (θ) le point de de paramètre θ : OM (θ) = ρ (θ) u (θ).
ds θ
A M (θ) est régulier si et seulement si θ ∈ ]0, 3 π[ et = a sin2 .
dθ 3
3π θ
B La longueur de est : ∫0 3
d θ = 3 a π.
a sin2 dθ
θ dV 1 1
C V =
3
[2 π ] donc =
dθ 3
et γ=
θ
3 a sin2
3
4θ 4
D α=
3
[2 π ] donc γ=
θ
3 a sin2
3
• Question 4
Soit la spirale d’Archimède d’équation polaire : ρ = aθ (a > 0) .
ds
A = 1 + θ2
dθ
→ → → 1 1 → 1 −θ
B Dans la base u (θ) , v (θ) , T = et N=
1+ θ 2 θ 1+ θ 2 1
→ →
→ → dT 1 −θ
C Dans la base u (θ) , v (θ) , =
dθ
(1 + θ ) 2 3/2 1
→ →
dT → 1
or =γ N donc : γ=
ds ( )
3/2
a 1 + θ2
dV 1 2 + θ2
D tanV = θ donc = et γ= .
( )
3/2
dθ 1 + θ2 a 1 + θ2
268
corrigés
> QCM 1 Fonction Cn - Extremum
• Question 1 : réponses B et D
• Sur le disque de centre (0, 0) et de rayon 1 : x2 + y2 ≤ 1 (
soit ln x2 + y2 ≤ 0.)
k
Donc fk est du signe de −x , lequel dépend de la parité de k et du signe de x.
La réponse A est fausse.
• fk ( x, y ) = x k ( )
ln x 2 + y 2 . Au voisinage de (0, 0) : x2 + y2 ≤ 1 donc
ln ( x + y ) = − ln ( x
2 2 2
+y ) 2
x2 + y2 ≥ x2 .
( ) ( )
Donc ln x2 + y2 ≥ ln x2 car ln est croissante et
( 2
− ln x + y 2
) ≤ − ln ( x ) soit
2
(
ln x2 + y2 ) ≤ ln x2 .( )
D’où : f k ( x, y ) ≤ x k ln x 2 ( ) c’est-à-dire f k ( x, y ) ≤ x,, 0) .
f k (x
Or : m x k lln
lim
x →0
n x2 = 0 ( ) donc llim
im
( x , y ) → ( 0, 0 )
fk ( x, y) = 0.
Or : p + q = 2 ⇒ p ≠ 0 ou q ≠ 0 .
Si p ≠ 0, g ( x, 0) = 0 → 0 et si q ≠ 0, g (0, y ) = 0 → 0 .
x→0 y→0
r p + q co
coss p θ sinq θ
g ( x, y ) = ≤ r p + q −2 → 0 car p + q − 2 ≥ 1.
r2 r→0
Donc : lim
m g ( x, y ) = 0 La réponse D est bonne.
( x , y ) → ( 0, 0 )
269
corrigés
• Question 2 : réponse D
• lim
m f ( x, y ) = lim
lim f2 ( x, y ) = 0 = f (0, 0) d’après la question 1-B.
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0)
(x, y) ≠ (0, 0)
Donc f est continue sur .
2
∂f 2x y
( x, y ) = 2 2 = g ( x, y) pour p = 2 et q = 1, donc, d’après la question 1-D :
∂y x +y
∂f
lim
m ( x, y ) = 0 La réponse B est fausse.
(x, y) → (0, 0) ∂ y
(x, y) ≠ (0, 0)
∂f
• (0, 0) est, si elle existe, la dérivée de ϕ : x f ( x, 0) en 0,
∂x
∂f f ( x, 0) − f (0, 0)
c’est-à-dire la limite : (0, 0) = lxim .
∂x → 0 x
La réponse C est fausse.
∂ f
L’assertion C n’est vraie que si ϕ 1 : x ( x, 0) est continue en 0.
∂x
• ϕ : x f ( x, 0) = x ln x
2 2
( ) 0 0) = 0 .
si x ≠ 0 , et ϕ (0) = f (0,
f ( x, 0) − f (0, 0)
x
( )
= x ln x2 → 0
x→0
donc ϕ est dérivable en 0, et ϕ′ (0) = 0 .
∂f ∂f
Donc (0, 0) existe et (0, 0) = 0 .
∂x ∂x
∂f
– ψ : y f (0, y) = 0 est dérivable en 0, et ψ ′ (0) = 0 donc (0, 0) = 0.
∂y
∂f ∂f
Or, on a vu que lim
m ( x, y ) = 0 donc est continue en (0, 0).
(x, y) → (0, 0) ∂ y ∂y
(x, y) ≠ (0, 0)
270
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... corrigés
∂f
– Si ( x, y ) ≠ (0, 0) : ( x, y ) = 2 f1 ( x, y) + 2 g ( x, y ) avec p = 3 et q = 0.
∂x
∂f ∂f
Alors, d’après la question 1 : lim
m ( x, y ) = 0 = (0, 0) .
(x, y) → (0, 0) ∂ x ∂x
∂f
Donc est continue en (0, 0) et f est C 1 sur 2.
∂x
La réponse D est bonne.
y = 0
Si ( x, y ) ≠ (0, 0) (1) ⇔ x = 0 ou
( ( ) )
2 x ln x2 + 1 = 0
1 1
( )
Or : ln x2 + 1 = 0 ⇔ x =
e
ou x = −
e
donc, l’ensemble des points
1 1
critiques de f est : − , 0 , , 0 , (0, b) , b ∈ .
e e
La réponse A est fausse.
∂2 f ∂ ∂ f ∂f
NON ∂ x ∂ y (0, 0) =
∂ x ∂ y
(0, 0) = ψ 1 ′ (0) avec ψ1 : x
∂y
( x, 0) .
∂f ∂f
( x, 0) − (0, 0)
∂y ∂y
Or : ψ 1 ′ (0) = lim La réponse B est fausse.
x→0 x
∂2 f
La limite proposée à l’assertion B est en fait (0, 0) .
∂ y2
∂f
• Soit :
ϕ1 : x ∂ x
( ( ) )
( x, 0) = 2x llnn x2 + 1 si x ≠ 0
0 si x = 0
∂f
ϕ2 : y (0, y) = 0
∂x
271
corrigés
∂f
ψ1 : x ( x, 0) = 0
∂y
∂f
ψ2 : y (0, y) = 0
∂y
∂2 f ∂2 f
(0, 0) = ψ 1 ′ (0) = 0 et (0, 0) = ϕ 2 ′ (0) = 0
∂x∂y ∂y∂x
∂2 f ∂2 f
Donc : (0, 0) = (0, 0) = 0 mais cela ne suffit pas pour
∂x∂y ∂y∂x
conclure que f est C 2 en (0, 0). La réponse C est fausse.
ϕ 1 ( x ) − ϕ 1 (0 )
( ( ) )
2
donc ϕ1 n’est pas dérivable en 0, ∂ f
= 2 ln x2 + 1 → − ∞
x x→0
∂ x2
n’existe pas en (0, 0) et f n’est pas C 2 sur 2.
La réponse D est fausse.
• Question 4 : réponse D
lim f ( x, 0) = + ∞ donc f n’est pas majorée : la réponse A est fausse.
NON x→+∞
y
• f est C 1 sur 2 qui est un ouvert, (0, b) est un point critique
1 + et f (0, b) = 0.
– 0 est maximum relatif en (0, b) (b ∈] − 1, 1[ ) car sur un
−
0 1 disque de centre (0, b), f ( x, y ) ≤ 0 .
x
b – 0 est minimum relatif en (0, b) (b ∉ [ −1, 1]).
−1 – En (0, 1) et en (0,−1), 0 n’est pas un extremum car dans
b′ tout disque de centre (0, 1) ou (0, −1), f (x, y) change de
signe.
La réponse B est fausse.
272
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... corrigés
1
f ( x, y ) ≥ f ( x, 0) ≥ −
e
Donc − 1 est le minimum absolu, strictement négatif, de f sur .
e
La réponse D est bonne.
On a : g = f o H −1 et f = g o H.
– Si g est au moins C 2 sur 2, H étant C ∞ sur 2, par composition f est au
moins C 2 sur 2.
– Si f est au moins C 2 sur 2, H −1 étant C ∞ sur 2, par composition g est au
moins C 2 sur 2.
Donc : (f est au moins C 2 sur 2 ) ⇔ ( g est au moins C 2
sur 2 )
La réponse A est bonne.
∂g ∂ f ∂x ∂ f ∂y 1 ∂f ∂f
• = + = −α +
∂v ∂ x ∂v ∂ y ∂v β − α ∂x ∂ y
La réponse B est fausse.
273
corrigés
∂f ∂ g ∂u ∂ g ∂v ∂g ∂g
• = + = +
∂x ∂u ∂ x ∂v ∂ x ∂u ∂v
∂f ∂ g ∂u ∂ g ∂v ∂g ∂g
et = + =α +β
∂y ∂u ∂ y ∂v ∂ y ∂u ∂v
donc l’assertion C est vraie si et seulement si α = 1.
La réponse C est fausse.
∂2 f ∂ ∂ f ∂ ∂ g ∂ g
• = = +
∂x 2
∂x ∂x ∂ x ∂u ∂ v
∂ ∂ g ∂ g ∂ u ∂ ∂ g ∂ g ∂ v
= + + +
∂ u ∂ u ∂ v
∂x ∂ v ∂ u ∂ v
∂x
1 1
2 2 2 2
∂ f ∂ g ∂ g ∂ g ∂2 g ∂2 g
= +2 + tant C 2,
car g étant = .
∂ x2 ∂ u2 ∂u∂v ∂ v2 ∂u∂v ∂v∂u
En procédant de même, on obtient :
∂2 f ∂2 g ∂2 g ∂2 g
= α 2
+ (α + β) +β
∂x∂y ∂u ∂u∂v ∂ v2
∂2 f ∂2 g ∂2 g ∂2 g
et : 2
= α2 2
+ 2α β + β2
∂y ∂u ∂u∂v ∂ v2
Donc :
∂2 g ∂2 g ∂2 g ∂2 g ∂2 g ∂2 g
(E) ⇔ a + 2 + + b α + ( α + β ) + β
∂ u2 ∂u∂v ∂ v2 ∂ u2 ∂u∂v ∂ v2
∂2 g ∂2 g ∂2 g
+ c α2 + 2α β + β2 =0
∂u 2
∂u∂v ∂ v2
Soit :
(f (E))
solution de (E)
∂2 g ∂2 g ∂2 g
⇔ g solution de (E′ ) : P (α ) 2
+K + P (β) 2 = 0
∂ u ∂ u ∂ v ∂ v
La réponse D est bonne.
• Question 2 : réponses B et D
• P = c X2 + b X + a et ∆ = b2 − 4 a c > 0 donc P a deux racines distinctes
b a
r1 et r2 vérifiant : r1 + r2 = − et r1 . r2 = (c ≠ 0) .
c c
La réponse A est fausse.
274
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... corrigés
b a ∆
et : K = 2 a + b (α + β) + 2 c α β = 2 a + b − + 2 c = − ≠0
c c c
• Question 3 : réponses B et C
∂2 g ∂2 g ∂ ∂ g
• g est C2 sur 2 donc : =0 ⇔ =0 ⇔ =0
∂u∂v ∂v∂u ∂ v ∂ u
∂g
Pour u fixé, notons ϕ u : v (u, v) .
∂u
∂2 g
= 0 ⇔ ∀ u ∈ , ϕ u ′ (v) = 0
∂u∂v
⇔ ∀ u ∈ , ϕ u est constante par rapport à v
∂g
⇔ ne dép
pend que de u
∂u
∂g
⇔ ∃ M : → , ∀ (u, v) ∈ 2, (u, v) = M (u).
∂u
275
corrigés
• g est au moins C 2 sur 2 donc ∂ g est au moins C 1 sur 2.
∂u
∂g
Or : M : u (u, 0) donc M est au moins C 1 sur .
∂u
La réponse B est bonne.
• Pour α = r1 et β = r2 :
∂2 g ∂g
(E) ⇔ = 0 ⇔ ∀ (u, v) ∈ 2, (u, v) = M (u) .
∂u∂v ∂u
M est au moins C 1 sur , donc elle admet une primitive h1 : u h1 (u) qui
est au moins C 2 sur .
Pour v fixé, notons ψ v : u g (u, v).
f : ( x, y ) ( ) ( ) 2
h1 x + r1 y + h2 x + r2 y , h1 et h2 au moins C sur .
La réponse C est bonne et la réponse D est fausse.
• Question 4 : réponses B et C
276
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... corrigés
b
• r=− . Pour pouvoir choisir α = r et β = 0, il faut avoir r ≠ 0.
2c
Or, si r = 0 est racine double de P, P = c X 2 , et c ≠ 0, donc a = b = 0, ce qui
est impossible. Par conséquent r ≠ 0.
∆
Donc on peut choisir α = r et β = 0, et dans ce cas, K = − = 0.
2c
∂2 g
On a alors : (E′
E′ ) ⇔ =0 car
car P (β) ≠ 0
∂ v2
La réponse B est bonne.
(E ′) ⇔ ∀ u ∈ , ψ u″ = 0
(E′
E′ ) ⇔ ∀ (u, v) ∈ 2, g (u, v) = h1 (u) v + h2 (u), h1 et h2 étant des fonctions
de dans .
De même qu’à la question précédente, on montre que :
( g au moins C 2
sur 2
sur ) ⇔ (h 1 moins C 2 sur .
et h2 au moins )
Donc, compte tenu qu’ici v = x, les solutions de (E ) sont les fonctions :
f : ( x, y ) x h1 ( x + r y ) + h 2 ( x + r y ) , h1 et h2 au moins C 2 sur .
La réponse C est bonne et la réponse D est fausse.
277
corrigés
1 1
2 x3 / 2 x3
• (D) = ∫ 0
(
x − x2 dx =
3
) −
3 0
1
soit : (D) = La réponse B est bonne.
3
y D 1
• ρ= est l’équation polaire de la pa-
1 + cos θ
rabole de foyer O, d’axe (Ox), de paramètre
π/3 p = 1 et de directrice la droite ∆ d’équation :
x
0 S 1 1
ρ= ⇔ x = 1.
cos θ
∆
1 π /3 2 1 π /3 dθ
2 0
( D) =
ρ (θ) d θ =
∫ 2 0 (1 + cos θ)2 ∫
2 θ
Or : 1 + cos θ = 2 cos
2
2
1 1 1 2 θ
donc = = 1 + tan
(1 + cos θ)2 4 cos4 θ 4 2
2
2
1 π /3 2 θ
Alors : ( D ) =
8 0 1 + ta
∫n dθ
2
d . La réponse C est fausse.
si θ = 0, t = 0
θ 1 θ
• Posons : t = tan , dtt =
d 1 + tan2 ddθ
θ, si θ = π , t = 1
2 2 2
3 3
1/ 3
1 1/ 3
1 t3 1 1 1
( D) =
4 ∫ 0
( )
1 + t 2 dt = t +
4 3 0
= +
4 3 9 3
5
Finalement : ( D) = . La réponse D est fausse.
18 3
• Question 2 : réponse A
y • Le domaine D correspond à l’intérieur
∆ b d’une ellipse, et ∆ à la partie grisée sur la
figure ci-contre.
a x sOx
−a 0 ( X, Y ) → ( X, − Y )
∆′
−b et sOx ( ∆ ) = ∆ ′ avec D = ∆ ∪ ∆′
278
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... corrigés
I=
∫∫ ∆
ydxdy
y dxdy +
∫∫ ∆′
ydxdy
ydxdy = J +
∫∫ ∆
− Y dét ( sOx ) dXdY
1 0
dét ( sOx ) =
0 −1
= −1 donc
∫∫ ∆′
ydxdy = −
∫∫ ∆
YdXdY
Y = −J
x2
• ∆ = ( x, y ) ∈ 2 / − a ≤ x ≤ a, 0 ≤ y ≤ b 1−
a2
x2
a b 1−
x2 a b 1− a
y2 a2 b2 x2
∫ ∫ dy dx =
∫ ∫
a2
donc : J= ydy
y 2 dx = 1− 2 dx
−a
0
−a 0 −a 2 a
a
b2 x3 2
soit : J= x − = a b2. Les réponses C et D sont fausses.
2 3 a2 − a 3
• Question 3 : réponse C
• x2 + y2 ≤ 2 y ⇔ x2 + ( y − 1) ≤ 1 .
2 y
D 2 sinθ
Les cercles ont pour équations polaires ρ =1
et ρ = 2 sin θ. 1
π π π
Pour − ≤ θ ≤ 2 sin θ = 1 ⇔ θ = .
2 2 6 π/6
Donc D est défini en coordonnées polaires par :
x
0 1
π π
≤θ≤ et 1 ≤ ρ ≤ 2 sin θ
6 2
La réponse A est fausse ( r peut être négatif ).
π /2
2 sin θ
• I= ∫ π/6
∫ 1
ρ2 dρ dθ
La réponse B est fausse et la réponse C est bonne.
π /2 2 sin θ π /2 π /2
ρ3 1 1 π
• I=
∫ π/6
3
1
dθ =
dθ
3 ∫ π/6
(8sin 3
θ − 1 dθ =) 3 ∫ π/6
8 sin3 θ dθ −
9
.
3 /2
1
En posant u = cos θ , du = − sin θdu , on obtient : I =
3 ∫ 0
(1 − u ) du − 9π .
2
279
corrigés
> QCM 4 Étude métrique des courbes
• Question 1 : réponse A
2 π R − x (t )
• M (2 π − t ) est symétrique de M(t) par rapport à ∆ : x = π R
y (t )
La réponse A est bonne.
dM x ′ = R (1 − cos t ) dM →
• et M (t ) singulier ⇔ = 0 ⇔ t = 0 ou t = 2 π
dt y ′ = R sin t dt
d2M d2M →
2 ( )
0 = 2 (
2 π) = R j donc, aux points singuliers M(0) et M(2π), la
dt dt
tangente est parallèle à (Oy ). La réponse B est fausse.
2 2
ds dM t
• =
dt dt
( )
= R2 1 + cos2 t − 2 cos t + sin2 t = 4 R2 sin2
2
t t ds t
∈ [ 0, π ] donc sin ≥ 0 et = 2 R sin
2 2 dt 2
2π 2π
t t
(C) = ∫ 0
2 R sin
n dt = 2R −2 cos = 8 R La réponse C est fausse.
2 2 0
π t d α dt 1
donc : α = − et γ= =− La réponse D est fausse.
2 2 dt ds t
4 R sin
2
280
chapitre 13 : Fonctions de deux variables... corrigés
• Question 2 : réponses A et D
La réponse A est bonne.
x
t2
•
dM
1
= t,
ds
= 1+
t 2
et
si x > 0, l (C) =
∫ 0
1+
p2
dt
dt dt p2
0
t2
p
si x < 0, l (C) =
∫ x
1+
p2
dt
• tan α =
t
p
d’où, en dérivant par rapport à t : (1 + tan α ) ddtα = 1p
2
et :
d α d α dt 1 1 1
γ= = = 3/2 et en O = M (0) , γ = d’où R = = p.
ds dt ds t2 p γ
p 1 + 2
p
La réponse D est bonne.
• Question 3 : réponses A et D
→ → dM ρ ′ (θ ) n2 (θ / 3) cos (θ / 3)
a sin
Dans u , v : = =
dθ ρ (θ ) n3 (θ / 3)
a sin
ds dM 2 θ
et = = a sin .
dθ dθ 3
θ
M singulier ⇔ sin = 0 ⇔ θ = 0 ou θ = 3 π
3
La réponse A est bonne.
3π 3π
θ a 2θ 3a π
• (C) = ∫ 0
a sin2 dθ =
3 ∫ 0 2
1 − cos dθ =
3 2
281
corrigés
4θ dα 4 d α 4 dθ 4
Or : α = θ+V = d’où = et γ= = =
3 d θ 3. ds 3 ds θ
3 a sin2
3
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
• Question 4 : réponses B et D
→ → dM 1 ds
NON Dans u , v :
dθ
=a
θ
donc
dθ
=a 1 + θ2 .
→ 1 1 cos V → 1 −θ
• T = = et N=
1+ θ 2 θ sin V 1+ θ 2 1
dV 1
• tanV = θ d’où, en dérivant par rapport à θ : =
dθ
θ 1 + θ2
d α d α dθ 1 1 2 + θ2
Or α = θ + V d’où : γ = = = 1 + =
ds d θ ds 1 + θ2 a ( )
2 3/2
1+ θ a 1 + θ2
282
chapitre 14
Espaces vectoriels
euclidiens –
Transformations du
plan et de l’espace
énoncés corrigés
283
énoncés
> QCM 1 Produit scalaire et polynômes
orthogonaux (d’après EPL 2009)
Les questions 1 et 2 sont liées.
• Question 1
On note E l’espace vectoriel des fonctions définies et continues de [−1, 1]
dans , et F l’espace vectoriel [X] des polynômes à coefficients réels.
1
On définit ϕ : E × E → par : ∀ ( f , g ) ∈ E2, ϕ ( f , g) = ∫ −1
f (t ) g (t ) dt .
1
A Pour toute fonction h continue sur ]−1, 1[ , ∫ −1
h (t ) dt existe dans .
B Pour toute fonction h continue par morceaux, positive sur [−1, 1] :
1
∫ −1
h (t ) dt = 0 ⇒ h = 0.
• Question 2
On munit E du produit scalaire ϕ, et on note, pour tout sous-espace vectoriel
A, A⊥ l’orthogonal de A. On note (respectivement ) l’ensemble des fonctions
continues paires (respectivement impaires) sur [−1, 1].
( )
D soit f ∈ ⊥ , comme f ∈ E, ∃ ! f p , fi ∈ × , f = f p + fi .
On montre alors que fp = 0 donc ⊥ ⊂ et ⊥ = .
284
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens énoncés
• Question 3
1
On admet que : ( P, Q ) → ( P Q) = ∫ −1
P (t ) Q (t ) dt définit un produit scalaire
sur F = [X].
1
B P0 = 1, P1 = X − 1, P2 = X 2 −
3
2
C P0 = 1, P1 = X , P2 = X 2 − .
3
D Soit Q n( )n ∈ une famille orthogonale de F telle que
∀ n ∈ ,
, deg
deg Q n = n , alors Qn et Pn sont associés (c’est-à-dire :
∃ λ n ≠ 0, Q n = λ n Pn ).
• Question 4
1
( )
n
Soit U n = X 2 − 1 et L n = U n(n), où U n(n) désigne le polynôme
2 n n!
dérivé nème de Un.
Soit Φ : F → F définie par : ( )
Φ ( P ) = X 2 − 1 P ″ + 2 X P ′.
1 2 n
A deg L n = n et le coefficient dominant de Ln est .
2 n n ! n
B On a : (X 2
)
− 1 U n′ = 2 n X U n , et en dérivant (n + 1) fois cette
relation, on montre que : ( )
Φ L n = n (n + 2) L n .
1
C ∀ ( P, Q ) ∈ F 2 , ∫ (1 − t ) P ′ (t ) Q′ (t ) dt .
(Φ ( P ) Q ) = −1
2
D Pour n ≠ p, (Φ ( L ) L ) = (Φ ( L ) L ) , donc ( L )
n p p n est une famille
n n ∈
1 2 n
orthogonale de F et Ln = Pn .
2 n n
285
énoncés
> QCM 2 Automorphismes orthogonaux de E
E désigne un espace vectoriel euclidien de dimension 3 muni d’une base
( )
orthonormée directe = e 1, e 2, e 3 . Le produit scalaire est noté . . .
• Question 2
Soit u = e 1 + e 2 − e 3 .
A ( )
Il existe une rotation R d’axe u telle que R e 1 = e 3 .
( )
Soit R une rotation telle que R e 1 = − e 3 , la matrice de R dans est de la
forme :
0 coss θ sin
sin θ 0 coss θ − ssin
in θ
B 0 sin os θ
n θ − ccos C 0 sin cos θ
n θ cos
−1 0 0 −1 0 0
( )
D Il existe une unique rotation R d’axe u telle que R e 1 = − e 3.
286
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens énoncés
• Question 3
Soit R1 le quart de tour direct d’axe e1, R2 le quart de tour direct d’axe e2, et
f = R2 o R1 .
0 0 −1
A La matrice de R2 dans la base est : 0 1 0 .
1 0 0
B ( )
f est une rotation d’axe e 1 + e 2 − e 3 , d’angle de mesure π/3.
2 −1 −2
1
Soit S l’endomorphisme de E de matrice : A= −1 2 −2 .
3
−2 −2 −1
• Question 1
Soient les applications f et g définies analytiquement par :
3 4
x′ = y + 2 x′ = 5 x + 5 y − 1
f : g: et h = f o g.
y′ = − x + 2 y′ = 4 x − 3 y + 2
5 5
287
énoncés
• Question 2
Soit ABC un triangle. On note α = ( AB, AC ) , β = ( BC, BA) , γ = (CA, CB ) [2 π ].
f = r ( B, β ) o r (C, γ ) o r ( A, α ) est :
B une symétrie.
C une translation.
D g = s ( AB ) o t AB
o s
( AB ) est une rotation.
• Question 3
Soit f l’application qui au point M d’affixe z associe le point M′ d’affixe z′ tel
que :
1
( )
z ′ = 1 + e i θ z + e i θ / 2, θ ∈ [0, 2π[
2
288
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens énoncés
• Question 1
A (
dét MT = (a + b + c ) a2 + b2 + c2 + a b + b
bcc + c a . )
2 2 2
a +b +c =1
B MT est orthogonale ⇔
a b + bc + c a = 0
(a + b + c )2 = a2 + b2 + c2 + 2 (a b + bc + c a), donc :
a+b+c =1
C ϕT est une rotation si et seulement si
a b + bc + c a = 0
b=c
D ϕT est une symétrie orthogonale si et seulement si a+b+c = −1
a b + bc + c a = 0
• Question 2
1 2 2
On prend T = , − , − . Soit f l’application de E définie analytiquement
3 3 3
par :
1
x′ = 3 ( x − 2 y − 2 z ) + α
1
y′ = ( − 2 x + y − 2 z ) + 2 (1 − α ) (α ∈ ).
3
1
z′ = 3 (− 2 x − 2 y + z ) + α
289
énoncés
• Question 3
On prend T = (0, 0, 1).
x′ = z + β
Soit g l’application de E définie analytiquement par : y′ = x + 1 (β ∈ ).
z′ = y + 2
Si g est un vissage :
→ →
C son vecteur est v = (β + 3) u .
2β β
D son axe passe par le point A , ,1 .
3 3
290
corrigés
> QCM 1 Produit scalaire et polynômes
orthogonaux
• Question 1 : réponse D
1
•
∫ −1
h (t ) dt existe dans pour h continue par morceaux sur [ − 1, 1 ]. Or
h, continue sur ]−1, 1[, n’est continue par morceaux sur [ − 1, 1 ] que si h
admet des limites finies en −1 et 1. La réponse A est fausse.
1
1 1
(
ϕ λ f1 + f , g ) = λ ∫ f (t ) g (t ) dt + ∫ f (t ) g (t ) dt = λ ϕ ( f , g ) + ϕ ( f , g )
2
−1
1
−1
2 1 2
1
ϕ ( f, f ) = 0 ⇔ ∫ f 2
(t ) dt = 0 ⇔ f 2 = 0 ⇔ f = 0 car f 2 est
−1
continue, positive.
Donc ϕ est définie positive.
Donc ϕ est un produit scalaire sur E.
(E, ϕ) n’est pas un espace vectoriel euclidien car E n’est pas de dimension finie.
La réponse C est fausse et la réponse D est bonne.
• Question 2 : réponses C et D
• et sont des sous-espaces vectoriels de E car 0 ∈ et 0 ∈ , et toute
combinaison linéaire de fonctions paires (resp. impaires) est paire (resp.
impaire).
Mais ∩ contient 0. La réponse A est fausse.
291
corrigés
• f ∈ ∩ ⇔ ∀ x ∈ [ − 1, 1 ] , f ( x ) = f ( − x ) = − f ( x )
donc f = 0 et ∩ = {0} .
E = ⊕ ⇔ (E = + et ∩ = {0}).
f ( x) + f ( − x) f ( x) − f ( − x)
∀ f ∈ E, ∀ x ∈ , f ( x) = + .
2 2
f (x) + f ( −x)
Soit f p : x , f p ( − x ) = f p ( x ) donc f p ∈ .
2
f (x) − f ( −x)
Soit f i : x , f i ( − x) = − f i (x) donc f i ∈ .
2
( )
Donc ∀ f ∈ E, ∃ f p , fi ∈ × , f = f p + fi et ∩ = {0}
soit E = ⊕ .
La réponse B est fausse (erreur de signe dans
l’expression de f dans l’énoncé).
• Soit f ∈ , g ∈ alors f g ∈ .
1
ϕ ( f , g) = ∫ −1
f (t ) g (t ) dt. Posons : u = − t, du = − dt .
−1 1
ϕ ( f , g) = ∫
1
f ( −u) g ( −u) ( −du) = − ∫
−1
f (u) g (u) du = −ϕ ( f , g ) d′où ϕ ( f , g ) = 0.
∀ f ∈
∈ , f ⊥ donc f ∈
∈⊥ d′où ⊂ ⊥
Donc : ⊥
∀ g ∈ , g ⊥ donc g ∈ ⊥ d ′ où ⊂ ⊥
La réponse C est bonne.
( ) (
Or : f f p = f p f p ) + (
f f ) = 0 donc ( f f ) = 0 et f = 0 soit f = f ∈ .
i
p p p p i
292
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens corrigés
• Question 3 : réponses A et D
• On cherche une famille de polynômes orthogonaux telle que Pn = X n + Q n
avec deg Q n < n.
n On utilise l’orthogonalisation de Gramm-Schmidt :
– P0 = 1 convient et est unique.
– Soit n ∈ N : supposons qu’il existe une unique famille P0 , P1, ..., Pn ( )
orthogonale telle que le terme dominant de Pk soit X k.
deg Q n +1 ≤ n
On cherche Pn +1 = X n+
n +1
+ Q n +1 avec
(
P0 , P1, ..., Pn+
n + 1 orthogonale )
n
n +1
(P )
n
∀ q ∈ 0, n , n +1 Pq = 0 ⇔ X + ∑ α k Pk Pq = 0
k=0
(X ) (P )
n
⇔ n +1
Pq + ∑= α
k 0
k k Pq = 0 (1)
( )
Or P0 , P1, ..., Pn est orthogonale, donc ∀ q ≠ k, (P k )
Pq = 0 .
(X )
2
Alors : (1) ⇔ n +1
Pq + αq Pq = 0 or Pq ≠ 0 car de degré q
d’où Pq ≠ 0 et ∀ q ∈ 0, n , α q = −
(X n +1
Pq ) est unique, donc
2
P
Pn+1 existe et est unique, et par récurrence.
La réponse A est bonne.
( ) ∫
1
• P0 = 1, P1 = X + a et P1 P0 = (t + a) ddtt = 2 a = 0 d′où a = 0 et P1 = X .
−1
( ) (
P2 = X 2 + b P1 + c P0 or P2 P0 = X 2 1 + b P1 P0 + c (1 1) = 0 d′où c = −
1
3
) ( )
0
et (P P ) = ( X
2 1
2
)
( ) 1
X + b ( X X ) + c P0 P1 = 0 d′où b = 0 soit P2 = X 2 − .
3
0
293
corrigés
• Soit Q n ( )n ∈ orthogonale telle que
∀ n, deg Q n = n.
n Notons λn le coefficient
1 1
dominant de Qn. Alors Q n est de terme dominant 1, et Qn a
λn λ
n n ∈
les mêmes propriétés que ( Pn )n ∈ . Or, ( Pn )n ∈ est unique, d’où :
1
Q n = Pn La réponse D est bonne.
λn
• Question 4 : réponses C et D
• deg
g U n = 2 n donc d eg U n(n) = 2 n − n = n soit deg L n = n.
deg
( X )(
n)
Le coefficient dominant de U n(n) est le coefficient dominant de 2n
,
soit 2 n (2 n − 1) ... (n + 1), donc le coefficient dominant de Ln est :
2 n (2 n − 1) ... (n + 1) (2 n)! = 1 2 n
= n
n
2 n! 2 (n !)
2
2 n n
La réponse A est fausse.
( ) ( )
n −1
• U n′ = n X 2 − 1 2 X donc X 2 − 1 U n′ = 2 n X U n (2)
1
Soit : (X 2
)
− 1 U n(n + 2) + 2 X U n(n +1) = n (n + 1) U n(n) or L n = n
2 n!
U n (n)
d’où (X 2
−1 L )
n′′ + 2 X Ln′ = n ( n + 1) Ln soit Φ ( Ln ) = n ( n + 1) Ln
L′′ .
1
• (Φ ( P ) Q ) = ∫ (t
−1
2
)
P′′′′ (t ) + 2 t P ′ (t ) Q (t ) dt
−1 P
1 1
= (t − 1) P ′′ (t ) Q (t ) dt + ∫
∫
−1
2
−1
2 t P ′ (t ) Q (t ) dt
I
u = t 2 − 1 Q (t )
On intègre I par parties en posant :
( )
v′ = P ′′ (t )
294
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens corrigés
soit
u′ = 2 t Q (t ) + t 2 − 1 Q ′ (t ) ( )
v = P ′ (t )
1 1
( ) ∫ (t )
1
I = t 2 − 1 P ′ (t ) Q (t ) −
−1
∫ −1
2 t P ′ (t ) Q (t ) dt −
−1
2
− 1 P ′ (t ) Q ′ (t ) dt
0
1
d’où : (Φ ( P ) Q ) = ∫ (1 − t ) P ’(t ) Q ’(t ) ddt
−1
2
( ( ) ) ∫ (1 − t ) LL′′ (t ) L′L′ (t ) dt
dt = ( Φ ( L ) L ) .
1
2
• Pour n ≠ p , Φ L n L p = n p p n
−1
Or : Φ ( L ) = k (k + 1) L donc n (n + 1) ( L L ) = p ( p + 1) ( L L ) .
k k n p n p
Si n ≠ p, n (n + 1) − p ( p + 1) = (n − p) (n + p + 1) ≠ 0
donc (L n )
Lp = 0 et L n( )n ∈ est orthogonale.
1 2 n
deg L n = n et le coefficient dominant de Ln est donc, d’après
2 n n
1 2 n
l’assertion D de la question 3 : Ln = Pn
2 n n
• f a = IId
d + ap est linéaire.
2 2 2
f a ( x)
2
∀ x ∈E
∈ E, = x+a x u u = x + 2 a x x u u + a2 x u
( )
2 2
f a ( x)
2
= x + 2 a + a2 xu
2
= a ( a + 2) x u
2
f a ( x)
2
d’où − x
295
corrigés
f a est un automorphisme orthogonal de E x
⇔ ∀ x ∈ E, a ( a + 2) x u
2
=0
(1)
a ( a + 2) u u = 0.
2
Pour x = u, (1) devient :
1
• Question 2 : réponses B et D
Une rotation conserve le produit scalaire, donc si R existe :
NON
( )
R e 1 R (u) = e 1 u ⇔ e3 u = e1 u ⇔ −1=1
La réponse A est fausse.
( )
• Soit R une rotation telle que R e 1 = − e 3.
( R (e ), R (e ), R (e )) = ( − e , R (e ), R (e ))
1 2 3 3 2 3
est une base orthonormée
( )
R e2 ⊥ e3 soit ( )
R e2 = a e1 + b
be 2
directe, donc :
( )
R e 3 ⊥ e 3 soit R (e ) = c e
3 1 + d e2
0 a c
et Matt ( R ) = 0 b d
−1 0 0
R induit un automorphisme orthogonal dans le plan e 1, e 2 , de matrice ( )
a c
b d .
a c a c
dét R = 1 = − dét donc est la matrice d’une symétrie,
b d b d
0 coss θ sin
sin θ
coss θ sin
sin θ
soit : sin et Matt ( R ) = 0 sin os θ
sin θ − ccos
os θ
n θ − ccos
−1 0 0
La réponse B est bonne et la réponse C est fausse.
296
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens corrigés
coss θ − sin
sin θ = 1 cos θ = 1
⇔ ⇔ θ=0 [2 π ]
sin
n θ + cos
cos θ = 1 sin θ = 0
0 1 0
donc Matt ( R ) = 0 0 − 1 et R est unique.
−1 0 0
La réponse D est bonne.
• Question 3 : réponse D
π
{ } ( ) ( )
⊥
• R 1 = r e 1 , et e 1 = P e 2, e 3 orienté par e 2, e 3 .
2
1 0 0
Donc : ( ) ( )
R 1 e 2 = e 3 et R 1 e 3 = − e 2 soit Matt R 1 ( ) = 0 0 − 1 .
0 1 0
π
{ } ( ) ( )
⊥
R 2 = r e 2 , et e 2 = P e 3, e 1 orienté par e 3, e 1 .
2
0 0 1
Donc : ( ) ( ) ( )
R 2 e 3 = e 1 et R 2 e 1 = − e 3 soit Matt R 2 = 0 1 0 .
−1 0 0
La réponse A est fausse.
0 1 0
• Matt ( f ) = Ma ( )
Matt R 2 × Ma ( )
Matt R 1 = 0 0 − 1
: on reconnaît la
− 1 0 0
rotation de la question 2 D, donc d’axe u. Pour en déterminer l’angle α,
on cherche la restriction de f au plan {u} . Pour cela, on construit la base
⊥
u 1
( )
orthonormée directe u 1, u 2, u 3 telle que : u 3 =
u
=
3
e1 + e2 − e3 . ( )
297
corrigés
(u , u ) est alors une base orthonormée directe de {u} ,
1 2
⊥
cos α = f (u ) u
f (u ) = (cos α ) u + (sin α ) u d′où
1 1
et :
sin α = f (u ) u
1 1 2
1 2
1 −1
1 1
u1 = −1 convient par exemple, et : u2 = u3 ∧ u1 = −1
2 6
0 −2
0 1 0 1 − 1
1 1
( )
f u1 a pour coordonnées :
2
0 0 − 1 − 1 =
2
0
− 1 0 0 0 − 1
1
( )
cos α = f u 1 u 1 = − 2 2π
donc :
3
soit α=
3
[2 π ]
sin α = f u u =
1 2
2
( )
La réponse B est fausse.
2 − 1 − 2
1
• Notons C1, C2, C3 les colonnes de A = − 1 2 − 2 .
3
− 2 − 2 − 1
2 2
On a : C1 = C2 = 1, C 1 C 2 = 0 et C 1 ∧ C 2 = − C 3 donc S est un
automorphisme orthogonal indirect. Or, A est symétrique, d’où : t A = A = A− 1.
S est donc une symétrie orthogonale par rapport aux invariants de S.
x
v ( x, y, z ) invariant ⇔ ( A − I ) y = 0 ⇔ x + y + 2 z = 0.
z
S est donc la réflexion par rapport au plan P d’équation : x + y +2 z = 0.
La réponse C est fausse.
298
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens corrigés
2π
• f = r u,
3
or u = e 1 + e 2 − e 3 , donc u ∈ P d′Øquation : x + y + 2 z = 0 .
Donc il existe un plan P’ tel que f = S′
S o S, où S’ est la réflexion par rapport
π
à P’ (contenant u). P′ = r u , (P ) est unique.
3
La réponse D est bonne.
coss θ − ssin
in θ π
A= avec θ = − , est la matrice d’une rotation, donc f est un
sin cos θ
n θ cos 2
déplacement. A ≠ I (θ ≠ 0), donc f n’est pas une translation, mais une rotation
x−y=2 π
de centre le point invariant I donc I (2, 0) et f = r I , − .
x+y=2 2
La réponse B est fausse.
3 4
x′ 5 5 x − 1
• g est définie analytiquement par : y′ = 4 + .
3 y 2
−
5 5
B
coss θ sin
sin θ 3
B= avec θ = arccos , est la matrice d’une réflexion, donc
n θ − cos θ
sin 5
g est une isométrie, mais ce n’est pas un déplacement.
La réponse A est fausse.
• g est une réflexion si l’ensemble des invariants est non vide.
3 4
− 1 x + y − 1 = 0
5 5 − 2x + 4 y − 5 = 0
M ( x, y ) invariant ⇔ ⇔
4 3
x − + 1 y + 2 = 0 4 x − 8 y + 10 = 0
5 5
299
corrigés
Donc D : 2 x − 4 y + 5 = 0 est la droite invariante par g, et g est la réflexion
→
d’axe D dirigé par u (2, 1). La réponse C est bonne.
• Question 2 : réponse B
r (C , − α ) r ( B, α )
NON α − α = 0, donc r ( B, α ) o r (C, − α ) = t u et C → C → C ′ , donc u = CC′.
→
300
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens corrigés
(
dét MT = (a + b + c ) a + b2 + c2 − a b − bc
2
bc − c a ) La réponse A est fausse.
301
corrigés
• M T est orthogonale ⇔ (C1, C2, C3 ) est une base orthonorm
mée (1)
C1 = C2 = C3 = 1 a2 + b2 + c2 = 1 (1)
(1) ⇔ ⇔
C1 C2 = C2 C3 = C3 C1 = 0 a b + bc + c a = 0 (2)
De plus : (a + b + c )2 = a2 + b2 + c2 + 2 (a b + bc + c a)
a2 + b2 + c2 = 1
a+b+c =1
d’où : ϕ T rotation ⇔ a b + bc + c a = 0 ⇔
a+b+c =1 a b + bc + c a = 0
La réponse C est bonne.
ϕ T symétrie orthogonale é
NON
T
b=c
é ⇔ M T orthogonale et symétrique ⇔
a+b+c = ±1
T
a b + bc + c a = 0
La réponse D est fausse.
• Question 2 : réponses A et D
b=c
1 2 2
• T = ,− ,− . On a a + b + c = − 1 donc ϕT est une symétrie
3 3 3 a b + bc + c a = 0
orthogonale.
1 2 2
− −
3 3 3
2 1 2
MT = − −
3 3 3
2 2 1
− −
3 3 3
x
→
et v ( x, y, z ) ∈ Ker (ϕT − Id ) ⇔ ( MT − I ) y = 0 ⇔ x + y + z = 0
z
302
chapitre 14 : Espaces vectoriels euclidiens corrigés
2x + 2 y + 2 z = 3α
M ( x, y, z ) ∈ Inv f ⇔ f ( M ) = M ⇔ 2 x + 2 y + 2 z = 6 (1 − α ) et
2x + 2 y + 2 z =3α
2
Inv f ≠ ∅ ⇔ α =
3
Les réponses B et C sont fausses, la réponse D est bonne.
• Question 3 : réponses B et D
0 0 1
a+b+c =1
• T = (0, 0, 1) et MT = 1 0 0 . On a donc ϕT,
a b + bc + c a = 0
0 1 0
application linéaire associée à g, est une rotation, et g est un déplacement.
• L’axe de ϕT est l’ensemble des invariants par ϕT.
→ →
v ( x, y, z ) ∈ Inv ϕ T ⇔ x = y = z donc ϕT est une rotation d’axe u.
1 1 1
→ 1 → 1 → 1 → → → 1
Soit K = u= 1, I = − 1 et J = K ∧ I = 1
3 3 2 6
1 0 −2
→ → →
I , J , K est une base orthonormée directe.
0
→ → → 1
θ étant l’angle de g, g I = (coss θ) I + (ssin
in θ) J = 1
2
−1
→
→ 1
coss θ = g I . I = − 2 2π
donc : → → 3
soit θ ≡
3
[2 π ]
sin
nθ = g I . J =
2
La réponse A est fausse.
303
corrigés
x = z+β x = z+β x = z+β
M ( x, y, z ) ∈ Inv g ⇔ y = x +1 ⇔ y = z −2 ⇔ y = z −2
z = y+2 z −2= z +β+1 β= −3
Donc : g est un vissage ⇔ Inv g = ∅ ⇔ β ≠ − 3
La réponse B est bonne.
2π 2π
• Si β ≠ − 3 : g = r D, o t→v = t→v o r D, où D est l’axe du vissage,
3 3
→ → →
dirigé par u, et v est colinéaire à u.
→ → →
Pour déterminer D et v , on peut chercher v = λ u tel que h = t− →v o g définie
x′ = z + β − λ
par y′ = x + 1 − λ soit une rotation, c’est-à-dire Inv h ≠ ∅ .
z′ = y + 2 − λ
x = z+β−λ x = z+β−λ
M ( x, y, z ) ∈ Inv h ⇔ y = x + 1 − λ ⇔ y = z − 2 + λ
z = y+2−λ
λ = β +1
3
→ 1 →
donc v = (β + 3) u . La réponse C est fausse.
3
2β
x = z + 3 − 1
• D = Inv h :
y = z + β −1
3
2β β 2β β
Si z = 1 , x = et y= donc A , , 1 ∈ D.
3 3 3 3
La réponse D est bonne.
304