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LIVRABLE 1.1
PERFORMANCE THERMIQUE DU
BÂTIMENT
DATE DU DOCUMENT :13 JANVIER 2019

POITEVIN – EL MECHHANI – GUERAND – MEZAGUER – VANOT –


TOINA

 
CONSIGNES
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LIVRABLE N°1 : PERFORMANCE THERMIQUE D’UN BÂTIMENT

1. Données générales du projet


a. Département sélectionné : Hauts-de-Seine
b. Numéro : 92
c. Zone climatique : H1a
d. Altitude : 22 m
e. Exposition aux bruits générale : BR1
f. Avancement du PC : Stade Permis Construire
g. Surface du bâtiment : 223,050 m²
h. SRT : 267,660 m²
i. Type de travaux : Bâtiment neuf
j. Type de bâtiment : Bâtiment modulaire
k. Délai des travaux  : 5 mois (Novembre 2016 à Mars 2017)
l. Maitre d’œuvre : Lafi Management (Rémi Logre)
m. Concepteur : Thermi Fluides (Agence de Grenoble)
n. Architecte : Fabien PERRET Architecte SARL
o. Bureau de contrôle : QualiConsult

2. Données du climat extérieur (tableau, carte…)


1- Mesures météo en lien à l’implantation du projet
 Températures moyennes : 11,2 °C
 Hygrométrie :
 Vitesse du vent :
 Direction du vent : Nord Nord Ouest

2- Ensoleillement dans la région de l’implantation du projet

2
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3. Prise de connaissance des indices permettant de qualifier et de quantifier la performance thermique d’un bâtiment
et les valeurs maximales à ne pas dépasser.

Indice Valeurs de référence maximales Postes de consommation ou


Caractéristique Définitions de la règlementation descriptif des indices
RT 2012
n°1 : Cep Le CEP est Cep ≤Cep max Consommation en :
la Chauffage
Production d’eau
consommation en Cep = Cch +Cfr chaude sanitaire
énergie + Ces + Refroidissement
primaire.Il Caux + Cecl Eclairage
s’exprime - Pv Auxiliaires :
en KWh Ventilateurs, pompes
d’énergie Modulation du
primaire par Cch = consommation bâtimentRéseaux
m² de chauffage Cfr de distribution
SHON(RT) = consommation d’eau et d’air
par an. refroidissement Cecs
= consommation
eau chaude Emissions en gaz
sanitaire Caux = à effet de
auxiliaires de serre Pertes
ventilation, d’énergies liées
chauffage, à la
refroidissement, eau production, la
chaude sanitaire Cecl transformation et
= éclairage le transport
artificiel Pv = de l’énergie
Production
énergie solaire par
panneaux Type d’énergie utilisée
photovoltaïques

Données d’entrée pour


Cep max = 50 le Bbio
Mctype x
(Mcgéo + Mcalt
+ Mcsurf + Surface Hors Œuvre Nette
McGES)

Mctype = coefficient
prenant en compte
le type de
bâtiment(C1 ou
C2) Mcgéo =
coefficient
prenant en compte
les différences
météorologiques Mcalt 2
= coefficient
prenant en compte
la baisse des
températures en  |     
fonction de
l’altitude Msurf =
Coefficient
prenant en compte
l’impact des
surfaces dans la
consommation
énergétique
McGES=
Coefficient
prenant en compte
les émissions
de gaz à
effet de serre
n°2 : Bbio Il s’agit du Bbio ≤ Bbio max Conception architecturale
coefficient du bâtiment:
propre au Implantation
besoin Le Bbio max est (température de
climatique. une valeur fixe l’air extérieur,
Il pour un projet pluviométrie altitude
caractérise donné. …) surface, forme,
le aire et
besoin du orientation des
bâtimenten Bbio = 2 Bch baies vitrées accès
tenant de + 2 Bfr à l’éclairage
la + 5 Becl naturel des locaux
conception Caractéristiques de
bioclimatique l’enveloppe :
du Bch = besoin Isolation,
bâtiment. chauffage Bfr transmission solaire,
Cet = besoin transmission
indice refroidissement lumineuse,
valorise la Becl = besoin d’ouverture des
conception éclairage baies, étanchéité
bioclimatique à l’air
et Caractéristiques d’inertie
l’isolation Bbio max = Bbio du bâti :
performante moy x choix des
et (Mbgéo +Mbalt+Mbsurf) matériaux, place
calcule les Mbgéo : de l’isolant
besoins en coefficient (intérieur/extérieur),
chauffage, prenant en compte emplacement des
l’enveloppe parois inertes
refroidissement et climatique en (planchers, parois
éclairage. fonction des faces aux vitrages
Il différences …) Besoins :
s’exprime météorologiques et en chauffage,
en géographiques Mbalt en refroidissement,
nombre de : coefficient en éclairage
points. prenant en compte
la baisse de
la température
en fonction de
l’altitude Mbsurf catégorie du
:coefficient bâtimentCE1 ou
prenant en compte CE2
2
l’impact des
surfaces dans la
Conception consommation
énergétique.  |     

Tic≤Tic réf

La Tic réf est une valeur de


Le Tic est référence dépendant du projet.
la
Température
intérieure Elle est définie selon le Cpe ou le
Bbio : TicB est calculée dans les
conventionnelle, qui conditions du Bbio, pour les
caractérise bâtiments climatisés qui ne sont
le pas catégorisés comme ayant
confort d’été droit de consommer pour
dans les climatiser.
locaux de
catégorie
C1. Cela TicC est calculée dans les Inertie quotidienne (sur
correspond conditions du Cep pour les 24 heures) et
au fait bâtiments non climatisés. séquentielle (sur
que le 12 jours) Isolation
bâtimentne thermique
s’échauffe Le calcul de l’évolution des Ventilation
pas trop températures intérieures d’un (production de
durant une groupe est toujours mené pour chaud et de
période une journée chaude de référence froid) Environnement
caniculaire. au pas de temps horaire et extérieur(température,
n°3 : Tic La Tic corrigé par un effet séquentiel pluviométrie, taux
est (inertie quotidienne ou d’ensoleillement …)
atteinte en séquentielle). La valeur des TIC Bâtiment :
été et est en °C et arrondie à la valeur modulaire, surface,
correspond la plus proche à 0.1°C. Ce calcul matériaux Période
à la commence le lundi 4 Juin avec de canicule (voir
valeur une température initiale de annexe RT 2012)
maximale masse de 26°C. Occupation des
horaire en locaux lors des
température semaines des
intérieure Pour les bâtiments non vacances
en résidentiels, la TIC est la valeur
période maximale des températures
d’occupation. opératives obtenues en période
La d’occupation, le vendredi. Si la
période température est inférieure à
d’occupation 26°C, on retient la valeur de
pour un 26°C pour la Tic
résidentiel
est égal
à une La journée chaude de référence
journée. est, conventionnellement, la
journée la plus froide parmi les
cinq plus chaudes de l’année. La
TIC de référence est déterminée
par la méthode de calcul Th-BCE
2012.
N°4 : 4 « Gardes fous »
2
N°5 :Etanchéité à l’air -

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4- Schématisation des pourcentages de déperditions thermiques pour une habitation non mitoyenne de votre
choix (ressources libres)

Les facteurs influençant ces déperditions thermiques sont :


L’isolation est le facteur responsable des déperditions thermiques. Une bonne isolation permet d’éviter un transfert de chaleur de
l’intérieur vers l’extérieur notamment l’hiver augmentant les factures énergétiques. Le choix de l’isolation est important et
primordial, qu’elle soit par l’intérieur ou l’extérieur.
Le matériau et l’épaisseur de l’isolation sont les deux facteurs majoritaires qui influencent les déperditions thermiques. En effet, un
matériau isolant avec une conductivité thermique (R) élevée et une épaisseur moindre pourra être préféré à un matériau moins
isolant cependant plus épais. Ces facteurs sont applicables au toit et aux murs et à l’isolation du plancher.
Le renouvellement d’air, les conduits liant l’extérieur et l’intérieur ne sont toujours pas isolés et le froid peut s’introduire de
l’extérieur vers l’intérieur. Les bouches de soufflage et le choix de ventilation (nature, VMC ou autre) est important.

Ensuite, les ponts thermiques sont un facteur influençant ces déperditions thermiques car ils sont le résultat d’une mauvaise
étanchéité entre l’intérieur et l’extérieur. Comment lutter contre ces derniers.
La taille des ouvertures, avec la taille des menuiseries extérieures, est aussi un facteur qui influence ces pertes thermiques.
L’orientation du vitrage peut aussi devenir un facteur influençant.
L’implantation du bâtiment (température extérieure et rayonnement solaire)
Enfin, l’utilisation par les occupants est influençant car même si le bâtiment est bien isolé, si les occupants ouvrent les fenêtres
quand il fait froid, le froid rentrera quand même.

5- Donner un avis critique concernant les déperditions du modèle choisi

La déperdition thermique est la perte de chaleur que subit un bâtiment par ses parois et ses échanges de fluide avec l'extérieur.
Elle est d'autant plus significative quand l'isolation thermique est faible. On peut remarquer différentes déperditions thermiques
pour une habitation non mitoyenne. Nous allons donc les lister.

Premièrement : déperdition thermique par le toit (25 à 30%), dû par une forte surface de paroi froide en contact avec l'extérieur
(déperdition par parois). De plus, elle est exposée aux contraintes extérieures (vent, pluie), déperditions surfaciques au niveau de
la couverture, manque d'isolation des combles, etc.) De plus, la chaleur étant un flux augmente, monte vers le toit, et donc
augmente la convection et ainsi la déperdition de chaleur.

Secondement : déperditions thermiques des parois verticales du bâtiment (20 à 25%). Ces dernières représentent aussi une forte
surface de paroi froide, exposée aux conditions climatiques, et dû à une isolation plus ou moins performantes. Troisièmement :
renouvellement d'air et fuites d'air (20 à 25%). Elles sont présentes dans tout le bâtiment. Elles dépendent, pour chaque ouverture
ou ouvrant, de leur étanchéité, l’exposition au vent et le mode de ventilation. Ce sont les déperditions les plus difficiles à contrôler,
elles sont dues à la phase d'exécution. Le renouvellement d'air entre en compte dans les calculs lors des dimensionnements.

2
Quatrièmement : les menuiseries extérieures (fenêtres, portes) (10 à 15%). Ces déperditions dépendent du type de vitrage
(simple, double, triple…) et de leur performance. Les menuiseries sont fabriquées en usine, avec des processus règlementés et
maitrisés. Elles dépendent de l’orientation, qui fait varier plus ou moins les apports solaires.
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Cinquièmement : le plancher bas (7 à 10%). Les pertes sont assez faibles, en effet on peut remarquer de faibles variations
climatiques du sol, la température variant peu, et aucun impact du vent. Pour finir, les ponts thermiques (5 à 10 %). Il s'agit des
zones à défaut d’isolation qui se retrouvent en contact direct avec l'extérieur, sans aucune isolation. Ces déperditions sont
remarquées où il y a une discontinuité de l'isolant à travers la paroi ou la jonction mur-sol / mur-toiture.

Nous avons voulu comparer la RT2012 et la RT2020.

Premièrement, la réglementation thermique 2012 s’applique aux Bâtiments de Basse Consommation (BBC) alors que la future
réglementation thermique 2020 (RT2020) correspondra aux Bâtiments à Energie POSitive (BEPOS). Les nouvelles constructions
devront être à énergie positive, c’est-à-dire que l’énergie générée sera supérieure à l’énergie consommée. En revanche, la norme
BBC fixe la limite de consommation à 50 kWh/m² par an.

Actuellement, la réglementation thermique RT 2012 prend en compte cinq usages distinctifs : le refroidissement, le chauffage, la
production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (ventilateurs, pompes, etc.). La RT2020 quant à elle va imposera de
nouveaux usages tels l’utilisation des appareils ménagers, les appareils électroniques (ordinateurs, télévision, réfrigérateur) et les
effets du carbone de la construction (énergie grise).
Cette notion de consommation d’usage du bâtiment RT 2020 s’inspire notamment de nos voisins européens et de leurs labels.
Avec l’application de la RT2020, nous serons, individus et citoyens, sensibilisés à consommer moins d’énergie. En effet, les
évolutions technologiques qui diminuent la consommation de nos équipements ne suffisent pas à atteindre le seuil du zéro
gaspillage énergétique. Voilà pourquoi l’individu sera au cœur de la RT2020 puisque c’est l’évolution de notre comportement qui
nous permettra de respecter la norme RT2020 en consommant moins et plus efficacement.

6- Les isolations par l’intérieur ITI et par l’extérieur ITE

Il vous est demandé de présenter et d’analyser ces deux types d’isolation, un accent particulier sera mis pour les avantages et
inconvénient de chacun

Type d’isolation Avantages Inconvéni


ITI Moins onéreux que l’ITE. ITI n’est pas conseillée
pour les résidences
principales sauf en
Permet une installation pièce cas d’impossibilité de
par pièce (complexe mise en œuvre de
isolant thermique au l’ITE.
niveau de leur face
intérieure)
Réduction des surfaces
2
habitables des pièces
en raison de
l’épaisseur des
panneaux  | isolants
    
Installation contraignante
en cas de
canalisations à
démonter Réduit moins
les ponts thermiques
que l’ITE :
nécessité de mettre
en place des
rupteurs de ponts
thermiques et de
Performance thermique global et prévoir une isolation sur
confort thermique sont chape. En conséquence
améliorés son efficacité
d’isolation thermique
est moins importante
Rapide et facile à mettre que celle de l’ITE.
en œuvre. Convient Réduction de la
aux rénovations de qualité de l’air par
logements ou les l’utilisation des colles
résidences secondaires. et la production
de gaz nocifs
provenant de
Temps de chauffe des murs l’isolant. Nécessité de
est rapide car l’inertie renouveler l’air.
thermique est plus
faible.
Inertie thermique faible
(stockage de la
Réhabilitation et redistribution chaleur plus faible dans
des pièces facilitées par les murs que l’ITE)
les systèmes de
doublage permettant le
passage des gaines électriques Pas d’isolation acoustique.

Nécessité de quitter le
logement pendant la
durée des travaux.

Révisiondu plan électrique.

ITE Supprime les ponts Modification de l’aspect global


thermiques. Ne réduit du bâtiment.
pas la surface habitable.
Toiture isolable par l’ITE.
Modification du système de
récupération des eaux
Modification de l’aspect de la de pluie.
façade en cas de 2
rénovation :
modernisation Au sein
Difficile à mettre en place
des murs : stockage
sur les bâtiments
des apports de chaleur  |     
existants.
internes à l’habitation
(provenant des individus
(métabolisme, de Coût de construction
l’électroménager, du supérieur à l’ITI.
chauffage).

Technique de pose plus


D’où un confort optimisé : élaboréeque l’ITI et
En hiver : la en conséquence plus
chaleur est stockée dans longue à mettre en
les murs, la œuvre.
température intérieure
diminue lentement. En
été : meilleur inertie Dégradation possible de l’isolant
thermique. par la pluie, neige
et choc si
l’étanchéité est
Lissage des variations de mauvaise.
températures en intérieur.
Diminution de la
Augmentation de la qualité luminosité naturelleen
de l’air en intérieur intérieure par une
par l’absence de réduction des
colles et de gaz tableaux de fenêtres.
nocifs provenant des
isolants.
Temps de montée en
température important
Réduction des risques de avant d’être efficace pour
condensation des murs, le stockage de
qui sont à la la chaleur dans les
même température que murs.
l’air ambiant.D’où un
taux d’humidité moins
important. Déperditions thermiques au
niveau des appuis de
fenêtre
Fortement conseillépour les
résidences principales et
pour les rénovations.

Ne peut pas être


Rapport qualité/prix et diminution appliqué à tous les
des frais liés au bâtiments, nécessité
chauffage et à la de consulter les
ventilation en raison règles d’urbanisme de
de la diminution la commune.
de ces consommations.

Isolation thermique et
acoustique.

Pas besoin de quitter le


logement pendant les
travaux. 2
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