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LIVRABLE 1.1
PERFORMANCE THERMIQUE DU
BÂTIMENT
DATE DU DOCUMENT :13 JANVIER 2019
CONSIGNES
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LIVRABLE N°1 : PERFORMANCE THERMIQUE D’UN BÂTIMENT
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3. Prise de connaissance des indices permettant de qualifier et de quantifier la performance thermique d’un bâtiment
et les valeurs maximales à ne pas dépasser.
Mctype = coefficient
prenant en compte
le type de
bâtiment(C1 ou
C2) Mcgéo =
coefficient
prenant en compte
les différences
météorologiques Mcalt 2
= coefficient
prenant en compte
la baisse des
températures en |
fonction de
l’altitude Msurf =
Coefficient
prenant en compte
l’impact des
surfaces dans la
consommation
énergétique
McGES=
Coefficient
prenant en compte
les émissions
de gaz à
effet de serre
n°2 : Bbio Il s’agit du Bbio ≤ Bbio max Conception architecturale
coefficient du bâtiment:
propre au Implantation
besoin Le Bbio max est (température de
climatique. une valeur fixe l’air extérieur,
Il pour un projet pluviométrie altitude
caractérise donné. …) surface, forme,
le aire et
besoin du orientation des
bâtimenten Bbio = 2 Bch baies vitrées accès
tenant de + 2 Bfr à l’éclairage
la + 5 Becl naturel des locaux
conception Caractéristiques de
bioclimatique l’enveloppe :
du Bch = besoin Isolation,
bâtiment. chauffage Bfr transmission solaire,
Cet = besoin transmission
indice refroidissement lumineuse,
valorise la Becl = besoin d’ouverture des
conception éclairage baies, étanchéité
bioclimatique à l’air
et Caractéristiques d’inertie
l’isolation Bbio max = Bbio du bâti :
performante moy x choix des
et (Mbgéo +Mbalt+Mbsurf) matériaux, place
calcule les Mbgéo : de l’isolant
besoins en coefficient (intérieur/extérieur),
chauffage, prenant en compte emplacement des
l’enveloppe parois inertes
refroidissement et climatique en (planchers, parois
éclairage. fonction des faces aux vitrages
Il différences …) Besoins :
s’exprime météorologiques et en chauffage,
en géographiques Mbalt en refroidissement,
nombre de : coefficient en éclairage
points. prenant en compte
la baisse de
la température
en fonction de
l’altitude Mbsurf catégorie du
:coefficient bâtimentCE1 ou
prenant en compte CE2
2
l’impact des
surfaces dans la
Conception consommation
énergétique. |
Tic≤Tic réf
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4- Schématisation des pourcentages de déperditions thermiques pour une habitation non mitoyenne de votre
choix (ressources libres)
Ensuite, les ponts thermiques sont un facteur influençant ces déperditions thermiques car ils sont le résultat d’une mauvaise
étanchéité entre l’intérieur et l’extérieur. Comment lutter contre ces derniers.
La taille des ouvertures, avec la taille des menuiseries extérieures, est aussi un facteur qui influence ces pertes thermiques.
L’orientation du vitrage peut aussi devenir un facteur influençant.
L’implantation du bâtiment (température extérieure et rayonnement solaire)
Enfin, l’utilisation par les occupants est influençant car même si le bâtiment est bien isolé, si les occupants ouvrent les fenêtres
quand il fait froid, le froid rentrera quand même.
La déperdition thermique est la perte de chaleur que subit un bâtiment par ses parois et ses échanges de fluide avec l'extérieur.
Elle est d'autant plus significative quand l'isolation thermique est faible. On peut remarquer différentes déperditions thermiques
pour une habitation non mitoyenne. Nous allons donc les lister.
Premièrement : déperdition thermique par le toit (25 à 30%), dû par une forte surface de paroi froide en contact avec l'extérieur
(déperdition par parois). De plus, elle est exposée aux contraintes extérieures (vent, pluie), déperditions surfaciques au niveau de
la couverture, manque d'isolation des combles, etc.) De plus, la chaleur étant un flux augmente, monte vers le toit, et donc
augmente la convection et ainsi la déperdition de chaleur.
Secondement : déperditions thermiques des parois verticales du bâtiment (20 à 25%). Ces dernières représentent aussi une forte
surface de paroi froide, exposée aux conditions climatiques, et dû à une isolation plus ou moins performantes. Troisièmement :
renouvellement d'air et fuites d'air (20 à 25%). Elles sont présentes dans tout le bâtiment. Elles dépendent, pour chaque ouverture
ou ouvrant, de leur étanchéité, l’exposition au vent et le mode de ventilation. Ce sont les déperditions les plus difficiles à contrôler,
elles sont dues à la phase d'exécution. Le renouvellement d'air entre en compte dans les calculs lors des dimensionnements.
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Quatrièmement : les menuiseries extérieures (fenêtres, portes) (10 à 15%). Ces déperditions dépendent du type de vitrage
(simple, double, triple…) et de leur performance. Les menuiseries sont fabriquées en usine, avec des processus règlementés et
maitrisés. Elles dépendent de l’orientation, qui fait varier plus ou moins les apports solaires.
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Cinquièmement : le plancher bas (7 à 10%). Les pertes sont assez faibles, en effet on peut remarquer de faibles variations
climatiques du sol, la température variant peu, et aucun impact du vent. Pour finir, les ponts thermiques (5 à 10 %). Il s'agit des
zones à défaut d’isolation qui se retrouvent en contact direct avec l'extérieur, sans aucune isolation. Ces déperditions sont
remarquées où il y a une discontinuité de l'isolant à travers la paroi ou la jonction mur-sol / mur-toiture.
Premièrement, la réglementation thermique 2012 s’applique aux Bâtiments de Basse Consommation (BBC) alors que la future
réglementation thermique 2020 (RT2020) correspondra aux Bâtiments à Energie POSitive (BEPOS). Les nouvelles constructions
devront être à énergie positive, c’est-à-dire que l’énergie générée sera supérieure à l’énergie consommée. En revanche, la norme
BBC fixe la limite de consommation à 50 kWh/m² par an.
Actuellement, la réglementation thermique RT 2012 prend en compte cinq usages distinctifs : le refroidissement, le chauffage, la
production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (ventilateurs, pompes, etc.). La RT2020 quant à elle va imposera de
nouveaux usages tels l’utilisation des appareils ménagers, les appareils électroniques (ordinateurs, télévision, réfrigérateur) et les
effets du carbone de la construction (énergie grise).
Cette notion de consommation d’usage du bâtiment RT 2020 s’inspire notamment de nos voisins européens et de leurs labels.
Avec l’application de la RT2020, nous serons, individus et citoyens, sensibilisés à consommer moins d’énergie. En effet, les
évolutions technologiques qui diminuent la consommation de nos équipements ne suffisent pas à atteindre le seuil du zéro
gaspillage énergétique. Voilà pourquoi l’individu sera au cœur de la RT2020 puisque c’est l’évolution de notre comportement qui
nous permettra de respecter la norme RT2020 en consommant moins et plus efficacement.
Il vous est demandé de présenter et d’analyser ces deux types d’isolation, un accent particulier sera mis pour les avantages et
inconvénient de chacun
Nécessité de quitter le
logement pendant la
durée des travaux.
Isolation thermique et
acoustique.