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Mécanique des sols

KHEMIRI Ibtissem – KERKENI Yousri

21 juin 2021
Table des matières

1 Essai Triaxial 1
1.1 Définitions : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Description de l’essai : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Matériels utilisés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Procédures d’essais : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Interprétation des résultats : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2 L’essai Pressiométrique Ménard 10


2.1 Objectif de l’essai : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 Principe de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Appareillage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4 Déroulement de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.5 Interprétation des résultats : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

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Résumé

La connaissance des sols commence toujours par des observations et des mesures, lors
d’essais in situ et d’essais de laboratoire. Les essais in situ, comme le pressiomètre ou
le pénétromètre, testent le matériau dans son état naturel mais dans des conditions
de déformation et de drainage complexes qui en rendent l’interprétation difficile. Les
essais de laboratoire offrent une meilleure maîtrise des conditions de drainage et de
chargement et permettent d’explorer plus largement les lois de comportement des
sols. Duarant ce tp , on traite un essai in situ et un essai en laboratoire .
L’essai de laboratoire le plus utilisé est l’essai triaxial. Cet essai a permis d’établir
des concepts importants pour le comportement des sables comme le concept d’état
critique ou le concept d’état caractéristique. Il fournit aussi les données expérimen-
tales qui servent de base aux lois de comportement dont la formulation mathématique
est utilisée pour prédire la réponse du sol à des sollicitations plus complexes.
Chapitre 1

Essai Triaxial

Introduction :
La complexité du comportement du sol entraîne une particularisation des théories
de la mécanique des milieux continus. Ainsi la courbe intrinsèque qui a la formule :
Pour la plupart des matériaux, est remplacée dans le cas des sols par la relation, cette
loi définie la limite entre le comportement élastique et plastique du sol. Plusieurs
types d’appareils sont habituellement utilisés pour les essais de cisaillement, parmi
eux on a l’appareil à compression triaxial qui est n maniement plus difficile que la
boite de casagrande, mais il présente de nombreux avantages. L’appareil triaxial est
aujourd’hui l’élément fondamental de tout laboratoire de mécanique des sols. Dans
notre T.P on se base sur l’essai de « u.u » qui nous donne :
- La courbe intrinsèque.
- L’angle de frottement interne.
- La cohésion

1.1 Définitions :
Essai triaxial :
L’essai de compression tri axiale permet de mieux accéder aux propriétés mé-
caniques des matériaux, car il affecte l’état de contraintes in situ. Cet type d’essai
permet de contrôler et de mesurer la pression interstitielle, d’appliquer une gamme
de pression de confinement (isotrope ou anisotrope) pour consolider initialement
l’échantillon à un état prédéfini.
Les différents types d’essai réalisables sont :
- essai UU (Unconsolidated-undrained) :essai non consolidé non drainé effectué
sur matériau saturé ou non
- essai CU (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé sur matériau
saturé ou non

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- essai CU+u (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé sur matériau
saturé avec mesure de la pression interstitielle
- essai CD (Consolidated-drained) : essai consolidé drainé sur matériau saturé

Essai non drainé :


Si le remblai est saturé et sans possibilité de drainage, un changement de l’état
des contraintes ne conduit pas à une variation de volume (essai à volume constant)
mais induit une modification de la pression interstitielle.

Essai drainé :
Si le drainage est permis, une augmentation des contraintes conduites à une conso-
lidation et éventuellement à une modification de la pression interstitielle. Dans ce cas,
la variation de la pression interstitielle est négligeable par rapport à l’accroissement
de la contrainte appliquée. Le type d’essai réalisé dans ce projet est l’essai consolidé
drainé.

Consolidation :
La consolidation d’un matériau résulte en général de la variation des contraintes
(effectives) qui lui sont appliquées et se traduit par une variation de volume.

La cohésion c :
c’est la résistance au cisaillement d’un sol sous une contrainte normale nulle.

Cisaillement :
Les sols se comportent lorsque la valeur de la contrainte de cisaillement dépasse
une certaine valeur en fonction de la contrainte normales. La rupture se déclare par
une déformation continue au même temps croit avec les contraintes. La courbe intrin-
sèque étudiée la résistance au cisaillement. Après la consolidation, l’échantillon est
ensuite cisaillé à une vitesse de chargement constante. Le cisaillement d’une éprou-
vette de remblai consiste à lui imposer une variation du déviateur jusqu’à la rupture
suivant un plan quelconque.

1.2 Description de l’essai :


L’essai triaxial est développé pour contourner les limites de l’essai de cisaillement
direct. Quoi qu’il soit plus complexe, il est le plus approprié pour déterminer les
paramètres de la courbe intrinsèque d’un sol fin.

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Figure 1.1 – schéma de d’une cellule triaxiale

En effet, on contrôle mieux les conditions de drainage et il n’y a pas de rotation


des plans principaux. De plus, le plan de rupture peut être quelconque. L’échan-
tillon étant de forme cylindrique, on suppose que les contraintes appliquées aux
extrémités de l’échantillon sont des contraintes principales. Expérimentalement on
prépare trois échantillons réputés identiques d’un sol donné dans des éprouvettes
cylindriques(Φ=36 mm, h=2Φ), on place chaque échantillon de sol dans une cellule
contenant de l’eau, dont une membrane étanche le sépare. Par l’intermédiaire de
l’eau, une contrainte radiale uniforme et constante σv2=σv3est appliquée. Un piston
applique une contrainte axiale σv1 croissante. Trois ruptures sont en général réalisées,
sous différentes valeurs de σv3. Elles permettent de tracer la droite tangente aux trois
cercles de Mohr(droite de Coulomb). Généralement celui pour lequel l’extrémité de
diamètre σv1 correspond au pic de contrainte. C’est la contrainte principale majeure,
σv3 étant la contrainte principale mineure. Son ordonnée à l’origine (c) est par défini-
tion la cohésion du sol. L’angle υ formé avec l’axe des contraintes normales est l’angle
de frottement interne du sol. Les sols pulvérulents sont dépourvus de cohésion. Le
déviateur de contraintes Δσv1 = σv1 - σv3.

Selon le cheminement des contraintes et des conditions de drainage, il existe trois


essais :

- Essai non consolidé non drainé (UU) :


L’essai étant rapide, la représentation ne peut se faire qu’en contraintes totales.
Il ne permet pas la détermination des paramètres effectifs même en mesurant la
pression interstitielle.

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L’orientation du plan de rupture : α=π/4 Le critère de rupture est :
- En terme de contraintes appliquées sur le plan de rupture :τ = Cu σv=(σv1 +
σv3)/2
- En terme de contraintes principales : Cu =(σv1 - σv3)/2

- Essai Consolidé Drainé (C.D) (Essai très lent : en contraintes


effectives) :
Orientation du plan de rupture : α=π/4 + ϕ’/2 Le critère de rupture est :
En terme de contraintes sur le plan de rupture : τ= c’ + σv’tg ϕ’
En termes de contraintes principales : σv’1 = σv’3 Kp +2 c’√Kp Kp = tg2 (π/4
+ϕ’/2)

- Essai Consolidé non Drainé (C.U) :


L’Essai Consolidé non Drainéà pour but :
- la détermination des paramètres de résistance effectifs (c’, ϕ’) en mesurantla
pression interstitielle à la rupture ;
- La détermination des paramètres de résistance consolidés non drainés(Ccu,
ϕcu) ;

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Figure 1.2 – Les matériels utilisés

- L’étude de la variation de la cohésion non drainée en fonction de la pression de


consolidation.
La représentation des résultats peut se faire en contraintes totales et en contraintes
effectives

1.3 Matériels utilisés :


- Presse triaxial
- Capteurs de pression interstitielle
- Capteur de force
- Capteur de déplacement
- Pierre poreuse
- Membrane avec les joints toriques
- Un logiciel de pilotge

1.4 Procédures d’essais :


— La préparation de l’échantillion

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— La préparation des matériels
— Application de pression : par la saturation de l’éprouvette
Cet échantillon doit être saturé car c’est le cas le plus défavorable. Pour cela on fait
circuler de l’eau dans l’éprouvette en utilisant une contre pression.
- u : pression interstitielle.
- s3 : Pression hydrostatique appliquée autour de l’échantillon.
- Revêtir l’échantillon d’une gaine en caoutchouc et on met en place à ces deux
extrémités libres les pièces de pied et de tête prévue à cet effet.
- Prendre le moule d’habillage, placer la gaine à l’intérieur et la retrouver sur les
extrémités du moule.
- Appliquer une pression de vide pour plaquer la membrane contre le moule.
Ensuite il faut positionner les deux embases et les assujettir sur la gaine avec deux
élastiques.

ensuite ,on verse l’eau dans la cellule en ayant soin d’évacuer tout air et on fixe
l’échantillion sur l’appareil par trois boulons de fixation plus régulièrement possible
pour assurer une bonne portée des joints d’étanchéité puis on met le comparateur de
l’anneau dynamométrique à zéro. et on stabilise r la pression s3 à la valeur désirée
chaque fois pour a manipulation 1 et 2 bars.
— Cisaillement
- Les essais réalisés à l’appareil triaxial classique sont des essais de compression
monotone à déplacement contrôlé. La vitesse de déplacement du plateau de la presse
est choisie égale à 1%/min.

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Figure 1.3 – Le ciasaillemennt de l’échantillion

- Le cisaillement s’effectue à une vitesse rapide de manière à empêcher l’eau de


se dissiper.
- Les sols se comportent lorsque la valeur de la contrainte de cisaillement dépasse
une certaine valeur en fonction de la contrainte normale σv.
- La rupture se déclare par une déformation continue au même temps croit avec
les contraintes. La courbe intrinsèque étudie la résistance au cisaillement.
— Aquisation des données
— Démotage et nettoyage du matériel

1.5 Interprétation des résultats :


l’objectif est la détermination de la courbe intrinsèque du sol étudie afin de cal-
culer la résistance au cisaillement sous une contrainte normale et de déduire les
caractéristiques mécaniques ϕ(angle de frottement interne) et C (cohésion).

Résistance au cisaillement et Critères de ruptures : La détermination des


paramètres caractérisant l’état de rupture d’un remblai nécessite la réalisation de
plusieurs essais sur différentes éprouvettes de remblai. Les éprouvettes sont homo-
gènes . La résistance au cisaillement d’une éprouvette est déterminée à la rupture de
l’éprouvette et elle correspond soit à la contrainte de cisaillement à la rupture dans
le cas des déformations homogènes par plastification soit à la contrainte tangentielle
sur le plan de rupture lors d’une localisation des déformations à la rupture.
Cette résistance au cisaillement est définie par le critère de Mohr-Coulomb qui
est :

τf = C + σtanϕ

D’aprés la courbe suivante , on détermine C et ϕ

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C= 40 Kpa
ϕ=25 °
La courbe effort-déformation peut être enregistrée au cours de l’essai. La résis-
tance au cisaillement correspond souvent au maximum du déviateur atteint lors de
cette compression triaxiale. Ce déviateur maximal des contraintes (valeur du pic : q=
1-3) est obtenu lors de la rupture de l’éprouvette. Il définit alors un cercle de Mohr
tangent à la courbe intrinsèque de l’échantillon testé. Plusieurs essais sont effectués
(de 3 à 4) à des pressions de cellules différentes et représentatives du confinement
in-situ.

La contrainte maximale verticale est 430 Kpa avec une déformation axiale de 5,2
%

Conclusion :
Les dispositifs du triaxial assurent une meilleure uniformité du tenseur des contraintes
dans l’échantillon. Le matériau peut être sollicité suivant des chemins de contraintes
complexes, il est possible donc de contrôler d’une manière très précise l’évolution
de la contrainte axiale et celle de la contrainte latérale, ce qui rendent l’utilisation

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de l’appareil plus facile. Les résultats concernent le cisaillement de notre sol Grâce
à ce TP on a pu voir comment déterminer les caractéristiques intrinsèques d’un
sol et son angle de frottement d’un échantillon de sol à l’aide de l’appareil de ci-
saillement(Appareille triaxial ). Ces deux paramètres (Cu, F) qui sont nécessaires à
connaître avant toute la réalisation d’un ouvrage.
Comme, la connaissance des caractéristiques intrinsèques d’un sol nous permettrent :
- De faire une approche sur sa nature (il est plus précis que l’essai de casagrand)
- De déterminer sa capacité portante (stabilité des fondations)
Donc il est préférable et recommandé d’utiliser le triaxial.

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Chapitre 2

L’essai Pressiométrique Ménard

Pour des problémes techniques, l’essai est annulé

2.1 Objectif de l’essai :


Il s’agit d’un essai de chargement statique du terrain en place, effectué grâce à
une sonde cylindrique dilatable radialement introduite dans un forage. Cet essai fait
l’objet de la norme française NF P 94- 110-1.
Les informations recueillies grâce au forage ainsi que les caractéristiques méca-
niques obtenues lors des essais permettent :
• D’apprécier la succession des couches de sol et éventuellement leur nature ;
• De définir l’aptitude des terrains à recevoir certains types de constructions et
d’orienter le choix des fondations d’ouvrages ;
• De dimensionner les fondations ;
• D’évaluer les déplacements des structures en fonction des sollicitations aux-
quelles elles sont soumises.

2.2 Principe de l’essai


Le procédé consiste à introduire dans le sol, une sonde cylindrique dilatable. Cette
sonde est reliée à un appareil de mesure pression-volume, appelé Contrôleur Pression
Volume (CPV), situé à la surface du sol.
L’essai permet d’obtenir une courbe "pression appliquée-volume injecté", repré-
sentative de la relation contrainte-déformation jusqu’à la rupture du sol en place.
Pour cela on injecte de l’eau sous pression dans la sonde de mesure qui vient dé-
former le sol. Le volume injecté et la pression appliquée sont mesurés. Le volume
d’eau injecté nous renseigne sur la déformation du sol, et la pression de l’eau nous
renseigne sur la contrainte reprise par le sol.

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Figure 2.1 – Schéma de principe de l’essai pressiométrique Ménard

L’exploitation des résultats permettra de connaître deux caractéristiques pressio-


métriques importantes du sol que l’on utilise pour le dimensionnement des fonda-
tions :
• pl : pression limite du sol (caractéristique de rupture du sol) ;
• EM : module pressiométrique Ménard (caractéristique de déformabilité du sol).

2.3 Appareillage :
L’ensemble du matériel pressiométrique comprend :

Contrôleur pression-volume CPV


Il est rempli d’eau et connecté à la sonde de mesure par des tubulures coaxiales
en rilsan. Il permet d’envoyer l’eau, jusqu’à une pression d’au moins 5 MPa, d’un
gaz comprimé et de mesurer le volume injecté par un tube gradué

Sonde
Selon la nature du terrain, la sonde varie , on trouve une gaine souple ou une
sonde munie d’un tube lanterné.
Elle comprend : Une cellule de mesure centrale latéralement déformable par in-
jection d’eau sous pression. Deux cellules de garde situées de part et d’autre de la

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(a) CPV (b) Sonde (c) Turbulures

Figure 2.2 – Les matériaux utilisées

cellule centrale, dont le but est d’assurer une déformation plane au droit de la cellule
centrale.

Tubulures
Elles assurent les connections entre le CPV et les cellules de la sonde. L’une sert
au passage de l’eau, l’autre sert au passage du gaz.

2.4 Déroulement de l’essai


Le mode de mise en place de la sonde, est lié à la nature des sols, à leur état, à
la présence ou non d’une nappe et descendre la sonde dans un trou de forage réalisé
préalablement de diamètre dt tel que dt<1,15ds (ds= diamètre extérieur maximal
de la cellule centrale).

Réalisation du forage pour l’essai : Le forage désigne un trou exécuté dans le


sol dans le but de réaliser l’essais in situ (pressiométrique Ménard).
Il existe 3 grandes catégories de forages :
• les sondages carottés (échantillon non remanié)
• les sondages semi-destructifs (échantillon remanié)
• les sondages destructifs (cutting)
Pour les essais pressiométriques, on utilise les sondages destructifs ou semi-destructifs.
L’essai consiste à appliquer progressivement par palier, une pression uniforme
sur la paroi du forage et à mesurer l’expansion de la sonde V en fonction de la
pression appliquée p. La pression p mesurée à l’indicateur de pression est augmentée
progressivement par paliers de pression de pas p constants. Chaque pression est
maintenue constante dans les cellules de mesure et de garde pendant une durée t

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de 60 secondes. Le temps pour appliquer le pas de pression p doit être inférieur à
10 secondes. Une fois l’essai terminé, le déchargement se fait sans palier. Un essai
d’expansion est conduit jusqu’à l’obtention de la pression limite. Si cette pression ne
peut être atteinte, l’essai est considéré comme terminé s’il comporte un minimum de
huit paliers et la pression de 5 MPa a été atteint dans la cellule centrale de la sonde.
À chaque palier il faut noter la pression appliquée et le volume injecté dans la sonde
au moins aux temps t=15 s ; t=30 s ; t=60 s.
Deux sondages consécutifs ne doivent pas être réalisés à une distance inférieure
à 0,75 m.

2.5 Interprétation des résultats :


L’étalonnage de la sonde est une opération trés primordiale : on doit procéder
à l’étalonnage de la sonde avant sa première utilisation. L’opération d’étalonnage
comporte :
• Pré dilatation de la cellule de mesure : la sonde est dilatée deux fois à l’air
libre.
• Volume de la cellule centrale de mesure et coefficient de dilation de l’appa-
reillage : la sonde est introduite dans un tube de calibrage et mise en pression par
différente palier selon la nature de la gaine, on mesure en fin de chaque palier le
volume injecté V.

à vide :

Courbe pressiométrique : Pour un essai à une profondeur donnée, la courbe


pressiométrique brute est la représentation graphique du volume d’eau injecté dans
la sonde en fonction de la pression d’eau V = f(pr). pr est la pression d’eau lue au
manomètre du CPV et V le volume de liquide injecté dans la sonde et mesuré à la
fin de chaque palier de pression. Cette courbe brute doit être corrigée en prenant

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en compte la résistance propre de la sonde, et la pression hydrostatique dans les
tubulures. La courbe pressiométrique corrigée est la représentation de V = f(p) et
prend donc en compte la pression réellement appliquée au sol.

L’analyse de courbe pressiométrique montre la présence de trois pentes différentes


comme montre la figure suivante :

La partie 1 : La mise en contact sonde sol


La partie 2 : Phase pseudo-élastique : calcul de Em
La partie 3 : c’esat la ohase plastique : Calcul de Pl

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Conclusion :
Le pressiomètre est un appareil qui présente de nombreux avantages, mais il
convient de faire attention à la manière dont est effectué le sondage préalable. Par
ailleurs l’essai n’est réalisé qu’en contraintes totales et à court terme. Les résultats de
cet essai servent à calculer les tassements et les capacités portantes des fondations.

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