Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I NDUSTRIEL DE B RUXELLES
Etudiants
Evan P OKET Professeur
Sabri M ANAÏ Dr. Ir. Michel R ASQUIN
Ratib W ESSAL
Chaymaa B OCAGAN
Maëva S IMO
1 Introduction 1
1.1 But de la manipulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Matériel utilisé, montage et conditions expérimentales . . . . . . . . . . 1
2 Mode opératoire 3
2.1 Description de la manipulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Déroulement des prises de mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
4 Résultats 11
4.1 Calculs effectués et formules utilisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Résultats et mise en graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5 Calculs d’incertitudes 14
6 Conclusion 16
7 Bibliographie 17
i
1 Introduction
1
F IGURE 1 – Montage utilisé pour la prise de mesures
Quant aux conditions expérimentales, le fluide analysé est de l’eau tempérée, le tout se
déroulant à pression atmosphérique soit 101 325 Pa et à une température approxima-
tive de 18°C. Au niveau des différentes distances et mesures du matériel, l’ensemble
sera détaillé dans la section 3, lors de l’analyse physique de la manipulation.
2
2 Mode opératoire
3
3 Analyse physique et résultats attendus
Avant d’analyser les résultats obtenus, nous verrons dans cette section les résultats
attendus au travers d’une analyse physique et mécanique du montage et de ses condi-
tions d’équilibres.
∑F = 0 :
/ex : R AX = 0 (1)
4
3.1.2 Equilibre des moments
∑M =0:
∑F = 0 :
/ex : R AX = 0 (4)
5
3.2.2 Equilibre des moments
∑M =0:
P2 .( x ′′ − x ′ ) P .∆x
⇒ Fjet = = 2 (9)
d2 d2
d(ρ−
→
u) −
→
Z Z I
dV = FV dV + σ.−→
n dS (10)
V dt V S
σ = p.I + τ (11)
∂(ρ−
→
u) −
→
Z I Z I
−
→ −
→ −
→
dV + ρ u ( u . n )dS = FV dV + ( pI + τ )−
→
n dS (12)
V ∂t S V S
u 0 S0 = u 1 S1 ⇒ u 0 ≈ u 1 (14)
6
F IGURE 4 – Schéma théorique du jet d’eau projeté sur un auget
2.
τ=0 (16)
Puisque l’eau est un fluide considéré comme Newtonien.
3.
−
→
Z
FV dV = 0 (17)
V
De part le fait que les forces de volume sont opposées 2 à 2 et donc s’annulent.
7
Sur la figure 4, il est possible de voir que la surface sur laquelle les intégrales sont
appliquées est décomposable comme suit :
S = S1 + S0 + Σ + Ω (19)
La partie gauche de la relation (18) se réécrit donc comme suit :
I I I I
ρ−
→
u (−
→
u .−
→
n )dS + ρ−
→
u (−
→
u .−
→
n )dS + ρ−
→
u (−
→
u .−
→
n )dS + ρ−
→
u (−
→
u .−
→
n )dS (20)
S1 S0 Σ Ω
Cependant, au vu de la figure 4, nous pouvons observer que les normales − →n des sur-
−→
faces Σ et Ω sont perpendiculaires à la vitesse u . Les 2 intégrales sur ces surfaces
s’annulent par produit scalaire nul entre deux éléments perpendiculaires.
I I
ρ−
→
u1 ( −
→
u1 .−
→
n1 )dS + ρ−
→
u0 ( −
→
u0 .−
→
n0 )dS (21)
S1 S0
−
→
n0 = − n0 .−
→
ey (22)
−
→
n1 = n1 (cosβ.−
→
ey ) + n1 (sinβ.−
→
ex ) (23)
En réinsérant les relations (22) et (23) dans l’expression (21), elle devient :
Z Z
ρ−
→
u1 (u1 .cosβ)dS + ρ−
→
u0 (−u0 )dS (24)
S1 S0
Les termes de l’équation (24) peuvent sortir des intégrales puisqu’ils ne dépendent
plus des surfaces :
ρ−
→
u1 (u1 .cosβ)S1 + −
→
u0 (−u0 )S0 (25)
Par la définition du débit ṁ = ρ−
→
u S, l’expression (25) se réécrit simplement :
8
I I I
− ( p.−
→
n )dS = − ( p − p atm ).−
→
n dS − ( p atm .−
→
n )dS (29)
S S S
En sachant que −
H −
→
S ( p atm . n )dS = 0 , on arrive finalement à l’expression :
I I
− ( p.−
→
n )dS = − ( p − p atm ).−
→
n dS (30)
S S
On remarque alors que le jet n’émettera une pression que sur la surface Ω et l’expres-
sion (30) se réécrit finalement comme suit :
I Z
− ( p − p atm ).−
→
n dS = − ( p − p atm ).−
→
n dS (31)
S Ω
Finalement, on arrive à la définition de la force de pression. Nous pouvons donc égaler
les parties gauche et droite simplifiées, on obtient l’expression de − FΩ suivante :
1. Auget plat :
Comme le montre la figure 5, l’angle β vaut 90° et donc cosβ = 0. La force pour
un auget plat vaut donc :
FΩ = ṁ.u0 (34)
9
2. Auget hémisphérique :
Cette fois, comme montré sur la figure 6, β = 0 et son cosinus est donc égale à 1 :
FΩ = ṁ(u0 + u1 ) (35)
FΩ = ṁ(2u0 ) (36)
Après interprétation, les équations obtenues pour l’auget plat et hémisphérique sont
toutes deux de type linéaire et ont chacune un coefficient de proportionnalité. Aux
travers de la manipulation, la mise en graphique de la force nécessaire au retour à
l’équilibre par rapport au débit de la quantité de mouvement montrera une relation
linéaire dont le coefficient sera approximativement égal à 1 dans le cas de l’auget plat,
2 dans le cas de l’auget hémisphérique.
10
4 Résultats
Sur base de ces dernières, nous pouvons déterminer les valeurs supplémentaires né-
cessaires à l’analyse de la manipulation et répondre au but de celle-ci. Il a donc été
possible de déterminer le débit massique ṁ (37) (notons que ṁ = qm ) , le débit volu-
mique qV (38), la vitesse de débit u (39) ainsi que la vitesse de débit initiale u0 (40) et
enfin les deux valeurs nécessaires à la mise en graphique des résultats, à savoir le débit
de quantité de mouvement du jet ṁ.u0 (41) et la force nécessaire au retour à l’équilibre
de la barre graduée Fequ (= FΩ )(42).
m kg
ṁ = [ ] (37)
t s
ṁ m3
qV = [ ] (38)
ρeau s
qV m
u= [ ] (39)
Sgicleur s
11
u m
u0 = [ ] (40)
9, 81.0, 037 s
ṁ.u0 [ N ] (41)
0, 166.∆x.9, 81
Fequ = (42)
0, 1525
kg
NB : ρeau = 1000 m3
, Sgicleur = 0, 0000785m2
Une fois les colonnes 7 et 8 des résultats mises en graphiques nous obtenons deux
courbes décrivant le rapport entre la force demandée pour revenir à l’équilibre hori-
zontal du système et le produit entre le débit massique ṁ et la vitesse de débit initiale
u0 . Comme vu dans la section 3.4, ce rapport doit approcher l’unité pour l’auget plat,
et être équivalent à 2 dans le cas de l’auget hémisphérique. Ce graphique est repris sur
la figure 7.
12
F IGURE 7 – Force transmise à l’auget en fonction du débit de la quantité de mouvement
du jet
La courbe bleue ci-dessus représente les résultats pour l’auget plat, tandis que les va-
leurs relatives à l’auget hémisphérique sont approchées par la courbe orange. Il est
important de noter que les deux courbes devraient être linéaires, ces accroissements
théoriques étant représentés en pointillés sur le graphique. Il est de fait visible que les
courbes obtenues par les mesures et calculs effectués approchent de manière précise
les accroissements théoriques. Sur la droite bleue, les erreurs par défaut des points
deux et trois compensent les erreurs par excès des points 4 et 5. Cependant, sur la
courbe orange, seul le point 4 est relativement écarté de son emplacement théorique,
ce qui peut s’expliquer par les différentes erreurs dues aux incertitudes (reprises dans
la section 5) ou d’éventuelles erreurs de manipulations. Pour ce qui est des rapports
obtenus, le rapport pour l’auget plat est de 1,2904 ce qui se rapproche du 1 théorique,
tandis que le rapport pour l’auget hémisphérique, à l’inverse, est légèrement plus éloi-
gné et vaut 2,5685 contre le 2 attendu. À nouveau, les écarts aux valeurs théoriques dé-
pendent des conditions expérimentales et peuvent être expliqués par les calculs d’in-
certitudes repris dans la section suivante.
13
5 Calculs d’incertitudes
Durant la manipulation, plusieurs erreurs provenant de différentes grandeurs mises
en œuvre dans les calculs ont été identifiées.Tout d’abord, il y a une erreur sur la latte,
ensuite une erreur intervient dans le chronométrage. De plus, une incertitude est éga-
lement liée à la balance mesurant la masse de l’eau écoulée. Plusieurs incertitudes de
types composés apparaissent ; sur le calcul du débit, sur le calcul des vitesses, de la
force, du qV et du ṁ.u0 . [3].
Cependant, comme les incertitudes des conditions expérimentales initiales n’ont pas
étés données (par exemple : le g,leρeau ,le Sgicleur ,...), elles ne pourront être calculées sur
les 2 vitesse u et u0 , la force, le qV et sur le ṁ.u0 .
∆r 10−3
UB = k √ ⇒ UB = 2 √ = 0, 0006m = 0, 6mm (43)
12 12
où :
- k : 2 pour un niveau de confiance de 95%
- ∆r : résolution de la latte (1 mm = 10−3 m )
b) Incertitudes sur le temps de comptage (chronomètre) :
10−2
UB = 2 √ = 0, 006s (44)
12
14
c) Incertitudes sur la mesure de la masse d’eau écoulée (balance) :
10−2
UB = 2 √ = 0, 006kg (45)
12
d) Incertitude sur le débit :
Cette incertitude est composée, de type C (UC ). Elle est dûe au fait que les élé-
ments servant à calculer le débit massique possèdent eux-mêmes des incertitudes
qui se propageront. Elle se calcule grâce à la relation (46) :
s
UB2 (t) UB2 (m)
UC = + (46)
t2 m2
15
6 Conclusion
En conclusion, autant du point de vue théorique qu’en pratique, la conservation de
la force transmise par le jet d’eau est supérieure lors d’un impact sur l’auget hémi-
sphérique. La théorie est donc bien en adéquation avec la pratique. En effet, il avait
été mesuré que le coefficient de proportionalité, à une constante près était de 1,3 entre
le débit de la quantité de mouvement et la force sur l’auget plat, là où la démonstra-
tion théorique aboutissait à une valeur de 1. Les 2 valeurs sont relativement proches
et, comme vu dans ce rapport, leur variance s’explique par ; à la fois des erreurs de
manipulations (Observables sur la figure 7) et des incertitudes liées aux différents ins-
truments utilisés lors de la manipulation. Pour l’auget hémisphérique, en pratique, le
coefficient de proportionnalité obtenu est de 2,5. Théoriquement, sa valeur s’élevait
à 2. Encore une fois une petite divergence est présente entre la théorie et la pratique,
divergence explicable à nouveau par les mêmes raisons que pour l’auget plat.
L’auget hémisphérique sera donc plus apte à convertir l’énergie cinétique que l’auget
plat car une plus grande dorce est transmise à la barre graduée malgré un débit iden-
tique, et ceci avec un facteur de 2. Ce qui implique que l’auget hémisphérique conserve
deux fois plus la force qui lui est appliquée que l’auget plat. Comme vu dans la dé-
monstration théorique de la section 3.4, cet écart présent entre les augets dépend de
l’orientation des extrémités de l’auget considéré par rapport à l’orientation incidente
du jet. Nous sommes en présence des deux limites : d’une part dans le cas de l’auget
plat où l’angle β est de 90 degré et donc la relation (33) ne sera pas impactée par la
présence du cosβ puisque nul, d’autre part le cas de l’auget hémisphérique avec un
angle β nul, induisant donc un cosinus de 1 et un impact maximum dans la relation
(33). En réalité, la valeur se trouve entre ces 2 cas, en s’approchant d’une ou de l’autre
limite en fonction des applications recherchées.
16
7 Bibliographie
Références :
[1 ] Dr. Ir. Michel Rasquin, 2ZZ1003 - Laboratoire de mécanique des fluides : Notes de
laboratoire
[2 ] Dr. Ir. Benoit Bottin, 2ZZ1001 - Mécanique des fluides
[3 ] Dr. Ir . Jonathan Derrien, 2ZZ0303 - Laboratoire de physique
17