Laboratoire 2 RDM

Université du Québec à Trois-Rivières
Département de Génie Mécanique
Résistance des matériaux
ING-1056
Laboratoire : 3
(Superposition des Contraintes)
Date de remise : 3 avril 2022
Présenté à
Jonathan St-Arnaud
Par : Équipe (C)
1-Perez, Djeugabeng (DJEB77070300) (Rédacteur principal)
2- Desrochers, Félix (DESF71010103)
3- Delisle, Simon (DELS88050202)
4- Caron, Charles-Henri (CARC26089707)
SESSION HIVER 2022

Résistance des matériaux ING-1056
Sommaire
Un projet de physique en génie mécanique consisterait en premier à une étude des
plans, des explications et des différents éléments nécessaires à la réalisation de cela. Ces
différents éléments proviendront alors des matériaux utilisés, des forces extérieures
appliquées, de l’environnement ou seras employé l'objet, c’est pourquoi déterminer
délicatement ces caractéristiques pendant le procédé de conception nous permettront, de
rendre plus fiable plus sécuritaire et plus économique notre projet. Cette fiabilité est garantie
quand la résistance, la rigidité, la stabilité et même les durabilités définies sont prises en
compte dans la structure. En raison de quoi, des essais mécaniques sont réalisés pour en avoir
plus d’informations de ces caractéristiques. Parmi les variétés d’essais, nous distinguons
l’essai de TRACTION, de FLEXION, de TORSION, de CISAILLEMENT et celui de
FLAMBEMENT. Mais notre étude était axée sur la superposition des essais de TRACTION
et de FLEXION ou nous avons réalisé une comparaison après obtention des résultats d’une
étude expérimentale et d’une autre théorique. Cet essai porte sur une poutre dont les
dimensions auront déjà été fournies. Il nous est donc remis la tâche d’étudier cette poutre vis-
à-vis des superpositions de ces contraintes et d’une présentation des moments fléchissants qui
y sont appliques.
TP#2–Superpositions de contraintes 2
Tables des matières
Sommaire ....................................................................................................................... 2
Tables des matières ........................................................................................................ 3
Tables des figures ........................................................................................................... 4
Table des tableaux .......................................................................................................... 5
Introduction .................................................................................................................... 6
I. Notions théoriques : principe de superposition ....................................................... 7
1. Énoncé du principe .............................................................................................. 7
2. Superposition de contraintes (liens avec notre étude).......................................... 9
3. Spécifications de base pour notre étude ............................................................... 9
II. Description expérimentale (méthodologie) ........................................................... 13
1. Mesures à effectuer ............................................................................................ 13
2. Appareils de mesure : fonctionnement et résultats ............................................ 14
4. Mesure d’une contrainte .................................................................................... 15
5. Précautions ......................................................................................................... 16
III. Présentation des résultats ................................................................................... 17
1. Résultats sur l’étude de superposition des contraintes ....................................... 17
2. Résultats sur l’étude des moments fléchissants ................................................. 19
3. Graphes sur les superpositions de contraintes ................................................... 20
4. Graphes sur les moments fléchissants................................................................ 21
IV. Analyse des résultats .......................................................................................... 23
1. Hypothèses sur la machine de superpositions de contraintes : .......................... 23
2. Hypothèse sur la conception de la poutre .......................................................... 23
3. Hypothèse sur les instruments de mesure .......................................................... 24
4. Cas des Jauges 1-2; 9-8 ...................................................................................... 24
Conclusion ................................................................................................................... 25
Références .................................................................................................................... 26
Annexes ........................................................................................................................ 27
Tables des figures

Figure 1 une superposition de contraintes = Contrainte de flexion + contrainte de tension ...... 8
Figure 2 contrainte normale résultante pour une sollicitation en traction et en flexion ............. 8
Figure 3 mesure de la poutre ...................................................................................................... 9
Figure 4 Disposition des jauges de contraintes (9 jauges). ...................................................... 13
Figure 5 Graphe de la contrainte de tension............................................................................. 20
Figure 6 Graphe de la contrainte de flexion ............................................................................. 20
Figure 7 Graphe de la contrainte totale .................................................................................... 21
Figure 8 Flexion à 9po de l'appui droit de la poutre................................................................. 21
Figure 9 Flexion à 6po de l'appui droit de la poutre................................................................. 22
Figure 10 Flexion à 3po de l'appui droit de la poutre............................................................... 22
Figure 11 vue de profil de la poutre ......................................................................................... 27
Figure 12 Appareil d'analyse de superposition de contraintes ................................................. 27
Table des tableaux

Tableau 1 Résultats de l'étude pratique des superpositions de contraintes .................. 17
Tableau 2 Résultats de l'étude théorique de l'étude théorique ..................................... 18
Tableau 3 Résultats de l'étude pratique du moment fléchissant................................... 19
Tableau 4 Résultats de l'étude théorique du moment fléchissant ................................. 19
Introduction
La superposition des contraintes est un phénomène qui consiste à solliciter une pièce
plusieurs fois à un même moment donné. L’endroit le plus sollicité est le lieu qui intéresse
toutes personnes qui aimeraient étudier la pièce, car en mécanique, l’on désire toujours
travailler avec le pire des cas. Une méthode pour résoudre des problèmes complexes de
façon simple est de se ramener aux problèmes simples que l'on sait résoudre. Très souvent en
mécanique en particulier, une pièce peut être soumise à plusieurs contraintes alors afin de se
retrouver avec une pièce qui ne supporte pas les contraintes qui lui sont soumises, on se
propose très souvent d’étudier les limites de ces pièces dans les contraintes qui lui seront
soumises avant qu’elles dans des structures importantes. Dans notre cas il s’agira plus
précisément de deux contraintes, notre but sera dans un premier temps de vérifier la notion de
superposition de contraintes en plus nous augmenterons à ces études la notion de moment
fléchissant. Nous nous proposons alors d’attendre ces objectifs en étudiant une poutre en I
subissant des contraintes de flexion et de tension d’une manière théorique et en laboratoire.
I. Notions théoriques : principe de superposition
1. Énoncé du principe
Le principe de superposition est celui selon lequel :
« L’effet produit par plusieurs actions mécaniques est égal à la somme des effets
produits par ces actions mécaniques prises séparément ». Dans cet énonce on comprend
par les thèmes actions mécaniques les contraintes qui vont ainsi générer des déformations sur
les pièces auxquelles ils sont appliqués.
Ce principe stipule plus simplement que si on attribue à une poutre plusieurs
sollicitations simples, toutes études sur cette poutre se feront par la sommation de ces
contraintes simples prise individuellement.
Cependant, ce théorème ne s’applique que dans des conditions précises :
• Il est possible de l’utiliser juste si la limite élastique n’est pas encore
atteinte.
• Également juste si la somme des sollicitions lorsque le problème est simple
est égale à la sollicitation du problème lorsqu’il n’est pas encore simplifié
(lorsqu’il est encore complexe).
Théorème de superposition pour les contraintes normales est :
σ(x) = σ1(x) + σ2(x)
Figure 1 une superposition de contraintes = Contrainte de flexion + contrainte de
tension
Figure 2 contrainte normale résultante pour une sollicitation en traction et en flexion
2. Superposition de contraintes (liens avec notre étude)
La superposition de contraintes sera utilisée dans notre cas parce que nous allons
appliquer à notre poutre en I une contrainte de flexion et une contrainte de traction nous
obtiendront les formules suivantes :
𝜎𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 + 𝜎𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜n
Nous connaissons également :
𝑭 𝑴∗𝒚
𝝈𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 = 𝑨 et l’on a également 𝝈𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏 = 𝑰
On a F = P * A et M = F * d : ou F est la force(lb); P la pression en (lb/po2); A l’aire
du piston en (po2); M le moment fléchissant(lb*po); y est la distance de l’axe neutre; I le
second moment de section; σ la contrainte axiale (lb*po2) ; d est la longueur du bras de
levier.
3. Spécifications de base pour notre étude
Figure 3 mesure de la poutre
Avant de faire de quelconques études sur notre matériel, nous devons nous faire une
petite étude de ces propriétés :
La poutre est caractérisée par les spécifications suivantes :
• Matériau : Aluminium 6061-T6 ;
• Limite élastique (Sy) = 40 000 PSI ;
• Limite de rupture (σu) = 45 000 PSI ;
• Coefficient de Poisson (γ) = 0.33.
De plus, nous pouvons faire des calculs suivants qui nous aideront plus tard dans toute
la suite de notre expérience :
• Force du cylindre hydraulique de flexion :
𝑭𝒐𝒓𝒄𝒆 = 𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 ∗ 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
𝐹 =𝑃∗𝑆 Alors on a ici P = 500Psi et S = ∏ * R2 = ∏ * 0.52 = 0,7853po2
𝐹 = 500 ∗ 0.7853 on aura alors ainsi F = 1 746,59421N = 392.67lbf.
• Force du cylindre hydraulique de tension :
𝐹 =𝑃∗𝑆 On a toujours P = 500Psi et on a S = ∏ * Rpiston2 - ∏ * Rtige2.
S = ∏ * (Rpiston2 - Rtige2) = ∏ * (1.6252 - 0.52) = 7.510po2
𝐹 = 500 ∗ 7.510 on aura alors ainsi F = 16 703,07215N = 3755.2lbf
• Centre de gravité :
Si un corps est homogène, c'est-à-dire constitué d'un seul matériau, le centre gravite dépend
seulement de la forme du corps. Si un corps possède un axe de symétrie, son centre gravite
est situé sur cet axe. À l’aide de cette analyse, on peut conclure que le centre de gravité de
notre pièce a les coordonnes suivantes :
o X = 0.375;
o Y = 0.75;
• Aire de la poutre :
L’aire de cette poutre est décomposable en sous-aire :
Atotal = Abarre verticale + 2 * Abarre-horizontale + Aconges on a l’aire des conges équivalents
a:
Aconge = Acarre (rayon des conges) – Acercle de rayon des conges divise par 4;
Atotal = 11/4 * 1/8 + 2 * 3/4 * 1/8 + 4(1/8 *1/8 - ∏ /4* (1/8)2) = 0.35716po2.
• Moment d’inertie de la poutre
Pour calculer le moment d’inertie de cette figure, nous allons nous servir des
différentes figures présentes :
I = Itotal – 2*Irectangle (non concerne) + Iconge
= ((11/2)3 * 3/4 – 2 * (5/16) * (11/4)3 + (1/4)4) /12- (∏ * (1/8)4)
I= 0.114po4
• Moment fléchissant : À l’aide de la méthode des singularités, nous obtenons :
q(x) = 196.35<x>-1 – 329.7<x-9>-1 + 196.35<x-18>-1
Efforts tranchants : f(x) = -196.35<x>0 + 329.7<x-9>0 - 196.35<x-18>0
Diagramme des efforts tranchants

225
200 196,35
175
150
125
100
75
50
25
0 0 0
-25 0 5 10 15 20
-50
-75
-100
-125
-150
-175
-200 -196,35
-225
Moments fléchissant : M(x) = 196.35<x>1 - 329.7<x-9>1 + 196.35<x-18>1
Diagramme des moments flechissant

2000
1800 9; 1767,15
1600
1400
1200 6; 1178,1
1000
800
600 3; 589,05
400
200
0 0; 0 18; 0
0 5 10 15 20
On obtient grâce à cela
M(9po) = 1767,15 lb.po
M(6po) = 1177,92 lb.po
M(3po) = 589,05 lb.po
II. Description expérimentale (méthodologie)
1. Mesures à effectuer
Pour mener à bien cette expérience, nous allons nous servir d’une poutre en I et
étudier les superpositions des contraintes a des points précis.
Figure 4 Disposition des jauges de contraintes (9 jauges).
Nous avons pour but d’étudier principalement le moment fléchissant et la
superposition des contraintes.
Pour la superposition des contraintes, nous allons faire la lecture des jauges après
avoir :
• Appliquer en tension une pression hydraulique de 500 lb/po2;
• Appliquer une flexion au milieu de la poutre par une pression hydraulique de
500 lb/po2;
• Appliquer une combinaison des deux contraintes précédentes.
Pour le moment fléchissant, nous allons faire la lecture des jauges après avoir :
• Appliquer à 9 pouces de l’appui de droite par une pression hydraulique de 500
lb/po²;
lb/po²;
lb/po².
2. Appareils de mesure : fonctionnement et résultats
Pour effectuer ces mesures, nous allons-nous avons requis l’aide d’un logiciel nomme
Poutre en I, et un appareil d’analyse de superposition de contraintes. Fabrique par le
département de génie mécanique de l’UQTR, cet appareil permet grâce à une pression d’huile
de produire la force dont on a besoin pour notre expérience. À l’aide d’une pompe
hydraulique, nous allons créer une pression et vérifier la valeur sur le manomètre afin de
vérifier qu’on se situe à la valeur requise pour chaque étape de l’expérience.
4. Mesure d’une contrainte
Pour lire une contrainte, nous devons :
• Ouvrir le logiciel Poutre en I pour acquérir les résultats;
• Dévisser les molettes pour libérer la pression hydraulique des deux pompes;
• Pour une sollicitation en flexion, assurez-vous que le chariot du cylindre
vertical est bien positionné à l’endroit voulu en utilisant les butées de
positionnement.
• Appuyez sur la commande « Démarrer l’acquisition » du programme. Le
voltage en temps réel de chacune des jauges apparaîtra. Les valeurs de ces
voltages doivent être tout près de zéro (±0.1). Si ce n’est pas le cas, demandez
au superviseur de venir ajuster les ponts de résistances.
• Appuyez sur la commande « Mise à zéro » du programme.
• Vissez complètement les molettes des pompes utilisées.
• Actionnez le levier de la pompe jusqu’à ce que son manomètre indique 500
PSI. Pour une charge combinée, pompez alternativement les 2 pompes.
• Appuyez sur la commande « Calculer les déformations et les contraintes » du
programme.
• Note les valeurs des contraintes de chacune des jauges calculées par le
programme.
• Dévissez la molette de la pompe utilisée afin de relâcher la pression
5. Précautions
➢ Charge non désirée : Assurez-vous de bien dévisser la molette d’une pompe
non utilisée lors d’un test. Dans un test de tension uniquement, il peut être
pertinent de soulever le coussinet du chariot de flexion pour s’assurer qu’il
n’y ait pas de contact avec la poutre, donc uniquement de la tension pure.
➢ Limite élastique : Pompez doucement les pompes afin de ne pas dépasser les
500 lb/po². Une pression excessive pourrait mener à une déformation
permanente de la poutre.
III. Présentation des résultats
Après expérimentation ainsi que des calculs théoriques, voilà ci-dessous dans
l’approximation les résultats que nous pouvons obtenir.
1. Résultats sur l’étude de superposition des contraintes
Dans les deux tableaux qui suivent, on peut remarquer de légère contradiction par
rapport aux formules établies sur la superposition de contraintes et les résultats qu’on obtient
dans les résultats expérimentaux. Nous remarquons également une différence entre les
résultats expérimentaux et ceux théoriques. Néanmoins, malgré leurs légères déviations des
valeurs espérées, les résultats théoriques restent des preuves à la logique de la superposition
des contraintes.
Tableau 1 Résultat de l'étude pratique des superpositions de contraintes
Pression hydraulique de 500 lb/po²

# jauges Contraintes Contraintes Contraintes
tension flexion tension + flexion
(lb/po²) (lb/po²) (lb/po²)
1 9985.1 -10588.6 1015
2 9655.9 -10904.0 740,7
3 9752.6 -5545.1 5194,5
4 9980.7 -2795.6 7526,6
5 10672.8 -213.5 10392,7
6 11102.9 2485.1 12946,7
7 11095.6 5019.1 15097,6
8 11721.4 10211.9 19806,9
9 11678.1 10403.1 20317,9
Tableau 2 Résultats de l'étude théorique de l'étude théorique
Contraintes Contraintes Contraintes

#Jauges tension flexion tension + flexion
(lb/po2) (lb/po2) (lb/po²)
1 10514,0553 -11625,9597 -1111,90433

2 10514,0553 -11625,9597 -1111,90433
3 10514,0553 -5812,97983 4701,0755
4 10514,0553 -2906,48991 7607,56541
5 10514,0553 0 10514,0553
6 10514,0553 2906,48991 13420,5452
7 10514,0553 5812,97983 16327,0352
8 10514,0553 11625,9597 22140,015
9 10514,0553 11625,9597 22140,015
2. Résultats sur l’étude des moments fléchissants
Ici encore, nous trouvons encore de légère différence entre les résultats théoriques et ceux
pratiques. Mais, ils restent néanmoins très proches des résultats théoriques.
Tableau 3 Résultats de l'étude pratique du moment fléchissant
Pression hydraulique de 500 lb/po²

Contraintes
# jauges Contraintes sous Contraintes sous
sous charge à 3
charge à 9 po de charge à 6 po de
po de l’appui
l’appui droit l’appui droit
droit
1 -10975,8 -7269.4 -3387.8
2 -11385,6 -7516.2 -3593.5
3 -5769,4 -3554.2 -1727.2
4 -2863,7 -1707.7 -784.3
5 -250,1 -40.0 -40.0
6 2531,3 1763.6 841.7
7 5195,4 3413.0 1592.7
8 10592 6877.9 3347.1
9 10823 6903.8 3241.6
Tableau 4 Résultats de l'étude théorique du moment fléchissant
Contraintes
Contraintes sous Contraintes sous
sous charge à 9
#Jauges charge à 6 po de charge à 3 po de
po de l’appui
l’appui droit l’appui droit
droit
1 -11625,98684 -7749,473684 -3875,328947
2 -11625,98684 -7749,473684 -3875,328947
3 -5812,993421 -3874,736842 -1937,664474
4 -2906,496711 -1937,368421 -968,8322368
5 0 0 0
6 2906,496711 1937,368421 968,8322368
7 5812,993421 3874,736842 1937,664474
8 11625,98684 7749,473684 3875,328947
9 11625,98684 7749,473684 3875,328947
3. Graphes sur les superpositions de contraintes
Courbe de la contrainte tension

theorique et experimental
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Contrainte de tension experimental Contrainte de tension theorique
Figure 5 Graphe de la contrainte de tension
Courbe de flexion entre la theorique

15000
et experimental
10000
5000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
-5000
-10000
-15000
Contraintes de flexion experimentale Contrainte de flexion theorique
Figure 6 Graphe de la contrainte de flexion
Courbe de la contrainte total

theorique et experimental
25000
20000
15000
10000
5000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
-5000
Contrainte total experimentale Contrainte total theorique
Figure 7 Graphe de la contrainte totale
4. Graphes sur les moments fléchissants
Contrainte sous charge a 9po

15000
10000
5000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
-5000
-10000
-15000
Contrainte sous charge experimentale Contrainte sous charge theorique
Figure 8 Flexion à 9po de l'appui droit de la poutre

10000
8000
6000
4000
2000
0
-2000 1 2 3 4 5 6 7 8 9
-4000
-6000
-8000
-10000

5000
4000
3000
2000
1000
0
-1000 1 2 3 4 5 6 7 8 9
-2000
-3000
-4000
-5000
IV. Analyse des résultats
Des résultats précédents, nous pouvons en déduire que l’hypothèse sur la
superposition de contraintes malgré de légères variations sur les résultats s’avérait être vraie.
Mais plusieurs hypothèses se présentent lors de la volonté d’explication de ces différences
entre les résultats théoriques et ceux expérimentaux.
1. Hypothèses sur la machine de superpositions de contraintes :
La différence sur les moments fléchissants et la superposition des contraintes entre les
résultats théoriques et ceux pratiques, pourraient être due au fait que l’appareil de
superposition de contraintes à cause d’une fuite dans ces cylindres, ou encore à cause de
mesures incorrectes indiques par le manomètre, la pression alors produite ici ne sera plus la
même que celle dans le cas théorique ce qui expliquerait en quelques termes ces différences.
2. Hypothèse sur la conception de la poutre
En ingénierie, la conception d’une pièce avec des cotes précises ou exactes, reste un
mythe et ne risques-en aucun se réaliser en ce siècle. Sachant que cette poutre a été usinée
avec des tolérances qu’elles soient dimensionnelles ou géométriques, cela nous amené à
conclure que les cotes utilisées dans l’étude théorique ne sont pas les mêmes que celles que
régissent les résultats de l’étude expérimentale. Ces cotes ont un impact sur l’aire totale de la
pièce, le moment d’inertie, le centre de gravité et plus les points de jauges. Ce sont toutes ces
variations dimensionnelles qui vont très souvent influencer les résultats expérimentaux et les
différenciés de ceux théoriques supposés avec des cotes parfaites.
3. Hypothèse sur les instruments de mesure
La métrologie a toujours été un phénomène de l’ingénierie très influent, car la
moindre erreur ou la plus minime des négligences pourrait dans des évènements futurs coute
très cher. Cette hypothèse est celle suivant laquelle les instruments utilisent pour obtenir les
résultats expérimentaux ne sont pas d’une précision maximale cela dit, ces instruments
laissent des failles parce qu’elles n’ont pas une précision aussi accentue que ça. Alors cette
hypothèse pourrait bien être la raison à la différence entre nos résultats théoriques et ceux
expérimentaux.
4. Cas des Jauges 1-2; 9-8
Dans un cadre parfait, les contraintes totales et les moments fléchissants aux niveaux
des jauges 1-2 et 8-9 devraient être respectivement égaux comme le présente si bien les
calculs théoriques car ils se situent respectivement à la même hauteur. Cependant,
expérimentalement les valeurs sont obtenues à ces points à l’aide de jauge de contraintes (Les
jauges de contrainte sont des capteurs dont la résistance électrique varie proportionnellement
à la quantité de déformation (déformation d'un matériau)). Une jauge de contrainte idéale
changerait sa résistance proportionnellement à la contrainte longitudinale sur la surface à
laquelle le capteur est fixé et c’est grâce à ce changement que nous obtenons des résultats
donc, il est très difficile qu’ils soient pareils. Également, il existerait une hypothèse selon
laquelle l’application des force flexion et de traction ne s’appliquerait par sur le centre de la
poutre ce qui créerait une torsion de la poutre qui entraineras une déformation plus grande
d’un côté que de l’autre et expliquerait plus logiquement cette différence.
Conclusion
Réaliser un projet mécanique est très souvent une passion pour les ingénieurs, mais
cela requit beaucoup d’attention. Avant de livrer une pièce, un ingénieur devrait se rassurer
que cette pièce par ces matériaux et sa forme de conception ne se brisera qu'après un nombre
de sollicitations très élevées. C’est pourquoi il est nécessaire pour nous de faire des études sur
les pièces que contiennent nos projets. Sollicite avec plusieurs contraintes, une pièce est l’une
de ces grandes expérimentations. D’où le principal but de notre expérience d’où il en découle
qu’une sollicitation complexe est juste une sommation de sollicitations simples, également
que selon la conception de la pièce, la méthode pour créer les sollicitations, et même la
méthode pour mesurer ces sollicitations, les résultats de ces sollicitations seront affectés. Par
cette expérience toujours, il a été possible pour nous de mieux comprendre le phénomène de
moments fléchissant qui est très important dans ce type d’étude. Après cette expérience, nous
pourrons dire que lors des conceptions et des projets, il serait plus judicieux de travailler le
pire des cas.
Références
[1] Philippe Bisch. Mécanique des Structures. 2008. ENPC
[2] BAZERGUI, A. Résistance des matériaux, 3e édition, Presses internationales,

polytechniques, Montréal, 2002, 715 p.
[3]. Chevalier, Guide de calcul en mécanique. Hachette Livre, 1993.
[4]. N. BOURAHLA, Résistance des matériaux de base. Édition GECOTEC
[5] Basset J. P., Cartraud P., Jacquot C., LeroyA., Peseux B., Vaussy P., Introduction à la
résistance des matériaux, École Centrale de Nantes, 2007.
[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_des_mat%C3%A9riaux.
[7] http://www.cours-genie-
civil.com/wpcontent/uploads/TP_Flexionfleche_laboratoire_materiaux.pdf
Annexes
Figure 11 vue de profil de la poutre
Figure 12 Appareil d'analyse de superposition de contraintes

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Résistance des matériaux

(Superposition des Contraintes)

Date de remise : 3 avril 2022

Par : Équipe (C)

1-Perez, Djeugabeng (DJEB77070300) (Rédacteur principal)

2- Desrochers, Félix (DESF71010103)

3- Delisle, Simon (DELS88050202)

4- Caron, Charles-Henri (CARC26089707)

SESSION HIVER 2022

Un projet de physique en génie mécanique consisterait en premier à une étude des

appliquées, de l’environnement ou seras employé l'objet, c’est pourquoi déterminer

délicatement ces caractéristiques pendant le procédé de conception nous permettront, de

l’essai de TRACTION, de FLEXION, de TORSION, de CISAILLEMENT et celui de

Tables des matières

Tables des figures

Table des tableaux

superposition de contraintes en plus nous augmenterons à ces études la notion de moment

subissant des contraintes de flexion et de tension d’une manière théorique et en laboratoire.

I. Notions théoriques : principe de superposition

Le principe de superposition est celui selon lequel :

les pièces auxquelles ils sont appliqués.

Ce principe stipule plus simplement que si on attribue à une poutre plusieurs

contraintes simples prise individuellement.

Cependant, ce théorème ne s’applique que dans des conditions précises :

• Il est possible de l’utiliser juste si la limite élastique n’est pas encore

• Également juste si la somme des sollicitions lorsque le problème est simple

est égale à la sollicitation du problème lorsqu’il n’est pas encore simplifié

(lorsqu’il est encore complexe).

Théorème de superposition pour les contraintes normales est :

σ(x) = σ1(x) + σ2(x)

Figure 1 une superposition de contraintes = Contrainte de flexion + contrainte de

Figure 2 contrainte normale résultante pour une sollicitation en traction et en flexion

2. Superposition de contraintes (liens avec notre étude)

obtiendront les formules suivantes :

𝜎𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 + 𝜎𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜n

Nous connaissons également :

On a F = P * A et M = F * d : ou F est la force(lb); P la pression en (lb/po2); A l’aire

du piston en (po2); M le moment fléchissant(lb*po); y est la distance de l’axe neutre; I le

second moment de section; σ la contrainte axiale (lb*po2) ; d est la longueur du bras de

3. Spécifications de base pour notre étude

Figure 3 mesure de la poutre

petite étude de ces propriétés :

La poutre est caractérisée par les spécifications suivantes :

• Matériau : Aluminium 6061-T6 ;

• Limite élastique (Sy) = 40 000 PSI ;

• Limite de rupture (σu) = 45 000 PSI ;

• Coefficient de Poisson (γ) = 0.33.

la suite de notre expérience :

• Force du cylindre hydraulique de flexion :

𝑭𝒐𝒓𝒄𝒆 = 𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 ∗ 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏

𝐹 =𝑃∗𝑆 Alors on a ici P = 500Psi et S = ∏ * R2 = ∏ * 0.52 = 0,7853po2

𝐹 = 500 ∗ 0.7853 on aura alors ainsi F = 1 746,59421N = 392.67lbf.

• Force du cylindre hydraulique de tension :

𝐹 =𝑃∗𝑆 On a toujours P = 500Psi et on a S = ∏ * Rpiston2 - ∏ * Rtige2.

S = ∏ * (Rpiston2 - Rtige2) = ∏ * (1.6252 - 0.52) = 7.510po2

𝐹 = 500 ∗ 7.510 on aura alors ainsi F = 16 703,07215N = 3755.2lbf

notre pièce a les coordonnes suivantes :

L’aire de cette poutre est décomposable en sous-aire :

Atotal = Abarre verticale + 2 * Abarre-horizontale + Aconges on a l’aire des conges équivalents

• Moment d’inertie de la poutre

différentes figures présentes :

I = Itotal – 2*Irectangle (non concerne) + Iconge