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Le 21 septembre 2009
Encadrant :
Professeur Ali LIMAM
Docteur Abdelkrim BENANI
1
REMERCIMENT :
En premier lieu, je remercie profondément le directeur de mon
projet master, le professeur Ali LIMAM,
LIMAM qui m’a toujours poussé
recherche.
2
Introduction Général __________________________________________________________________ 4
Chapitre 1-------------------------------------------------------------6
1.1 INTRODUCTION :___________________________________________________ 7
Chapitre 2------------------------------------------------------------53
2.1 LES EXPLOSIONS: _________________________________________________ 54
3
Introduction Général
Les structures sont dans de nombreux cas soumises à des sollicitations extrêmes causées par
un impact direct. Les exemples typiques inclus les structures de transports soumises à l'impact
d'accident de véhicules, les structures marines exposées aux impactes des glaces, les
structures protectrices soumises aux impactes par les projectiles et les avions, et des structures
soutenant des charges de choc et d'impact pendant les explosions.
L'augmentation des attaques terroristes, des accidents d’explosion au niveau industrielle et le
grand nombre de pertes en vie humaines et grand nombre de dégâts matériels extrêmement
importantes a prévue la nécessité de l'amélioration de conception structurale protectrice sous
les bombes et les effets de souffle.
La connaissance des forces agissant sur une structure est nécessaire lors de :
• L'analyse de contrainte exercée sur une structure.
• L'étude du comportement au choc d'une structure.
• La prévision du comportement vibro-acoustique d'une structure.
• L'étude de préconception et de dimensionnement d'une structure.
Beaucoup de travail de recherche et d'essaies sont nécessaires pour étudier les effets de divers
paramètres structuraux et matériels sur la conception explosive des structures protectrices.
L'étude de ces grands problèmes se fait en général sur des éléments structurels simples qu'on
connait déjà les propriétés.
Le problème physique considéré est celui des structures solides de dimensions finies sous
contraintes dynamiques. Les contraintes sont en général des forces dynamiques avec
variations temporelles rapides et plus spécifiquement dans notre cas des forces d'explosion.
4
Dans, ce type d'impact la mesure directe de la force est impossible car elle se heurte à
l'impossibilité d'instrumenter le projectile avec un capteur de force. D’où on a recours aux
méthodes inverses.
Une stratégie qui suscite un intérêt grandissant depuis une vingtaine d'années consiste à
déterminer indirectement les forces à partir de grandeurs accessibles telles qu'une réponse de
la structure au choc. Ces méthodes ont fait l'objet de tests expérimentaux sur des structures
très simples (barres, poutres, plaques) mais aussi sur des structures industrielles (machines
tournantes, aéronefs,….).
Leur principe est le suivant :
On fait le choix de la grandeur u (M, t) à mesurer et de la localisation du capteur en un point
M, on détermine la "fonction d'influence", G (P, M, t) entre le point d'impact P et le point de
mesure M.
Cette détermination pouvant être soit expérimentale, soit analytique, on mesure la réponse
u(M,t) de la structure soumise au chargement inconnu, on obtient alors l'équation de
convolution d'inconnue la force F(P , t) recherchée :
u(M,t) = G(P,M,t) * F(P , t)
Ce travail de master a pour objectif la détermination indirecte des forces appliquées aux
structures en cas de choc et cette étude s’étend pour l’étude des cas d’un chargement de type
explosion.
C’est la première fois que les chargements de types explosion sont traités par calcul inverse.
La fiabilité de cette méthode dans ce type d’impact va aider à bien comprendre ce type de
chargements sur les structures et bien savoir dimensionner les structures sous chargement
dynamiques instantanés de haute pression.
5
CHAPITRE 1 :
Méthode inverse
6
1.1 Introduction :
Déterminer avec précision la fonction de chargement d'une structure est nécessaire pour une
analyse et un dimensionnement correct. Cela peut permettre par la suite de réduire les essais
réels coûteux au profit d'études numériques, pour lesquelles la définition des fonctions de
chargement est indispensable.
Lors de certains essais de choc durs (chute de masse, choc Charpy), la force d'impact peut être
mesurée directement à l'aide de capteurs tels que des accéléromètres ou des capteurs de force.
Lors d'un essai de choc faisant intervenir un impacteur déformable, il n'existe pas de
méthodes expérimentales directes pour déterminer la fonction de chargement d'une structure
[Arnaud 96]. Or, nombreuses sont les situations où il est nécessaire de connaître la fonction de
chargement et où il n'est pas possible d'instrumenter l'impacteur. C'est le cas par exemple
lorsque l'on s'intéresse à l'impact de volatiles sur des pare-brises de véhicules ou d'une
manière générale à tout type d'impact faisant intervenir des projectiles déformables.
L'objectif de cette partie est de présenter les différentes méthodes utilisées dans la littérature
pour résoudre le problème de l'identification de la fonction de chargement d'une structure à
partir de la mesure d'une de ses réponses au choc en certains points.
Aux problèmes inverses est liée une difficulté, le problème inverse est un problème mal posée
dans le sens de Hadamard.
7
Au début du XX siècle, Hadamard a défini les trois conditions suivantes pour qu’un problème
soit bien posé [Hadamard, 1901] :
– pour chaque donnée y dans une classe définie Y, il existe une solution x dans une classe
prescrite X (existence) ;
– la solution est unique dans X (unicité) ;
– la dépendance de x par rapport à y est continue : lorsque l’erreur δy sur la donnée y tend
vers zéro, l’erreur δx induite sur la solution x tend aussi vers zéro (continuité).
A contrario, un problème qui ne satisfait pas une de ces trois conditions est dit mal posé.
L’existence et l’unicité sont les deux conditions classiques pour la résolution d’équation.
L’exigence de continuité est reliée à celle de stabilité de la solution.
Cependant elle n’est pas suffisante, à elle seule, pour assurer la robustesse de la solution. La
robustesse étant définie de telle façon qu’une petite perturbation sur les observations
n’entraîne qu’une petite erreur sur la solution.
Un problème bien-posé peut être mal-conditionné. Convertir un problème mal posé en un
problème bien posé est appelé régularisation. Dans les techniques de régularisation, une
contrainte auxiliaire adéquate est appliquée au problème mal posé pour le rendre bien posé.
Cette contrainte inclut une information à priori sur la solution. Une contrainte typique de
régularisation : une condition de régularité (smoothness).
8
Unicité
Existence robustesse
continuité
" L’art de l’inversion, c’est comment ajouter juste ce qu’il faut comme information a priori
afin d'obtenir des résultats satisfaisants. " [Mohammad-Djafari,]
Les équations du mouvement sont celles de la dynamique des structures. Dans cette étude, on
s'intéresse à la détermination des contraintes dynamiques sous forme concentrées en se basant
sur des mesures des déformations en certains points de la structure. Cette classe de problèmes
est connue sous le nom de problème d'identification des forces. Dans ce travaille on se limite
aux déformations élastiques.
En général un tel problème d'identification de force est suivant une forme linéaire :
t
S j (t ) = ∫ Gij (t − ε ) f i (ε )dε Equation 1.1
0
Sj(t) est la réponse de la structure à mesurer elle peut être de nature très divers :
-Une déformation [Hillary], [Doyle] , [Hollandsworth], [Riz], [Chang], [Yen], [Yen], [Wu],
[Wu].
9
Mais, selon Stevens [Stevens], lors de la reconstruction d'une grandeur, il vaut mieux utiliser
des variables correspondant à un ordre de dérivation le plus élevé possible. Tout ce qui
contribue à lisser les données rend le problème de la reconstruction mal conditionné : les
déformations donneront de meilleurs résultats que les déplacements.
10
1.3.2 Deuxième approche:
La déconvolution aveugle ou myope : Dans la première approche on a besoin de savoir la
fonction de transfert, mais on peut trouver l'équation (1.1) d'après d'un essai instrumenté
préalable. Mais le fonctionnement pratique d’une telle méthode semble très aléatoire, car il est
évident que ce sont les hypothèses structurelles adoptées qui permettent ici de lever
l’indétermination.
1.4 Résolutions :
Il y a 2 types de résolutions :
1. Résolution en temporel
2. Résolution en fréquentielle
11
1.4.1 Résolution temporelle
L'équation de convolution (1.1) se ramène après discrétisation par une méthode des rectangles
à la résolution du système linéaire suivant :
[F i ] = [ f i ( 0 ),........ f i (( n − 1) ∆ t ) ]
T
[S ] = [s
j j ( ∆ t ),........ s j (( n ) ∆ t ) ]
T
1
Avec fréquence d’échantillonnage fe= .
∆t
La matrice G a inversé est mal conditionnée, donc c’est pas sure qu’on peut trouver une
solution stable pour toute réponse Sj. L’objectif est d’obtenir une solution physiquement
acceptable et stable, et pour satisfaire à cet objectif il faut régulariser le problème en ajoutant
des contraintes supplémentaires.
Dans les méthodes de résolution proposées dans la littérature, il est principalement fait appel à
des approches introduisant l'information a priori sur la solution sous forme d'une contrainte de
positivité : la force obtenue étant une force de choc, elle doit être positive.
Il s'agit alors de minimiser la fonctionnelle suivante :
n
J( f ) = ∑ k =1
s j k − G ij k f Equation 1. 2
12
f ≥ 0
Pour ce type de problème, les algorithmes itératifs sont très attractifs et très populaires en
raison de leur simplicité et ils offrent la possibilité d'intégrer très facilement des contraintes.
De très nombreuses méthodes itératives ont été utilisées et rapportées dans la littérature ces
vingt dernières années.
Elles ont pour principe commun la recherche d'une solution approchée fk qui converge vers la
solution f. On peut citer les travaux de [Singh], [Prost], [Schafer] ,[Souilah], [Szczecinski],...
Concernant la positivité, elle a été introduite par un opérateur P non linéaire représenté par
une matrice diagonale. Lorsque P est appliqué à un signal f sous la forme Pf, les éléments pii
de P sont définis par :
pii=1 si
pii=0 si
F (i) désignant la ième composante du vecteur f. En fait, cela revient à prendre à chaque
itération max (0, fk).
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t représente en général le temps, et f la fréquence, x(t) et X(t) peuvent être des complexes.
Cette transformation représente en réalité une décomposition dans un espace vectoriel. Pour
chaque valeur de f, X(f) représente alors la coordonnée de x(t) dans cet espace.
La transformée de Fourrier correspond donc à une décomposition en fonction sinusoïdale et
cosinusoïdale d’une fonction x(t). La fonction complexe X(f) est souvent représenté sous la
forme module et phase.
Une propriété très intéressante de la série de fourrier est que le produit de convolution de deux
signaux devient un simple produit en fréquence et réciproquement.
Dans le domaine spectral l’équation (1.1) s’écrit sous la forme :
s j ( ω ) = G ij ( ω ) f i ( ω ) Equation 1.4
Si Gij ≠ 0 alors :
s j (ω )
f i (ω ) = Equation 1.5
G ij ( ω )
La déconvolution se ramène donc à une simple division suivie d'une transformée de Fourier
inverse.
Cependant, si Gij s'annule pour certaines fréquences ωz, alors, l'équation (1.4) montre que sj
s'annule aussi en ωz et ce quelle que soit la valeur de fi(ωz). On n'a alors aucune information
sur fi(ωz).
Quelconque
D’où un problème d'unicité. On retrouve que la déconvolution est un problème mal posé.
Martin [Martin 96a], [Martin 96b] et Doyle [Doyle 87], [Doyle 97] ont proposé deux
techniques pour limiter ces apparitions de zéros au dénominateur de (1.5) :
La première consiste à rajouter du bruit aléatoire R(ω). L'équation (1.4) s'écrit alors :
2
( G ij ( ω ) + R ( ω )). f i ( ω ) = G ij* ( ω ). s j ( ω ) Equation 1.6
On en déduit que :
14
G ij* ( ω ) s j ( ω )
f i (ω ) = 2
Equation 1.7
G ij ( ω ) + R (ω )
Méthodes de vérification :
La vérification des résultats obtenue est très importante, elle sert à validez le calcul inverse.
Wu suggère d'utiliser la force reconstruite [Fi] comme une donnée et donc de l'injecter dans le
système [Sj] = [Gij] [Fi]. On compare alors le [Si] ainsi calculé au [Si] mesuré
expérimentalement [Wu 94]. Cela permet de tester l'algorithme de déconvolution. Cependant,
si la déconvolution s'effectue avec un [Gij] incorrect, on risque d'obtenir une force très
différente de la vraie force d'impact.
En fait, on peut tester les algorithmes de reconstruction à l'aide d'essais instrumentés réalisés,
par exemple, avec un marteau d'impact : la force mesurée expérimentalement pourra ainsi être
comparée à celle reconstruite par la méthode inverse.
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de reconstructions des forces de choc. En plus les jauges de déformation bloquent
l’acquisition des déformations irréversibles qui perturbent le signal obtenue et par suite.
Pour mesurer la réponse de la structure, on a utilisé trois jauges de déformation de type KFG-
5-120-C1-11 de dimension 2mm*2mm de résistance 50 ohms et de facteur de jauge de 2,11.
Ces quatre jauges sont placées sur la plaque de la manière suivante :
• Deux jauges tangentielles placées l’une à 0.5cm du point de choc et l’autre à 5cm de
ce point.
• Une jauge radiale placée à 1.5cm du point de choc (centre de la plaque).
Ces mesures faites par les jauges sont transmis à la voie d’un système d’acquisition ; la voie
du Siglab via un conditionneur Vishay 2110.
L’acquisition de la réponse de plaque est effectuée par un analyseur spectrale multivoie Siglab
de la marque Spectral Dynamics, aux voies du Siglab on a branché :
• Le marteau de choc pour mesurer directement la force de ce choc.
• Trois jauges pour faire des mesures sur différentes points de la structure.
Les trois jauges sont branchées au conditionneur qui a un rôle de convertir la grandeur
électrique en sortie du capteur en une tension dont l'amplitude ou la fréquence reflète
l'évolution temporelle de la grandeur physique. Le conditionneur est branché par ces trois
voies (les voies contenant les jauges de mesure) aux trois voies du Siglab.
Le marteau de choc est directement branché au Siglab.
L’essai a eu lieu sur la dalle d’essais du laboratoire LGCIE site coulomb 2, la plaque
métallique a été impacté en son milieu par un marteau de choc, les jauges reparties sur la
plaques ont capté ces déformations et les transmettent vers Siglab via le conditionneur, ses
signaux sont acquis par Siglab, traiter et régulariser en Matlab.
16
Figure 1. 2 : Les différents composés de l’essai.
17
Figure 4 :Photos des appareils
On a obtenue d’après Siglab un fichier ‘essai.vna’ qui contient toutes les informations sur
l’essai.
Sur Matlab on a exploité ce fichier et on a programmé les fonctions suivantes pour acquérir
les résultats.
Fonction ‘plt .m’ :
plot(SLm.tdxvec,SLm.scmeas(1).eu_val*SLm.scmeas(1).tdmeas);
xlabel('temps en second');
ylabel('Force en Newton');
for i=2:SLm.numin
figure(i);
k=SLm.scmeas(i).eu_val;
plot(SLm.tdxvec(1:length(SLm.scmeas(i).tdmeas)),k*SLm.scmeas(i).tdmeas);
title(strtrim(SLm.scmeas(i).label));
xlabel('temps en second');
ylabel('deformation en µ/m');
end;
18
Le rôle de cette fonction est de dessiner les différentes mesures faites sur les différentes voies
du Siglab en fonction du temps voir figures (5-6-7-8)
Figure 6: Mesure d’une déformation faite par une jauge radiale à 1.5cm du point de choc.
19
Figure 7: Mesure d’une déformation faite par une jauge tangentielle à 0.5cm du point de choc.
20
Figure 8: Mesure d’une déformation faite par une jauge tangentielle à 5cm du point de choc.
for i=2:SLm.numin
figure(i);
k=SLm.scmeas(i).eu_val;
plot(SLm.fdxvec(1:length(SLm.xcmeas(1,i).xfer)),k*real(SLm.xcmeas(1,i).xfer));
title(strtrim(SLm.scmeas(i).label));
xlabel('frequence en HZ');
ylabel('frf');
end;
Le rôle de cette fonction est de dessiner la fonction de réponse en fréquence entre chaque
point de mesure et le point d’excitation.
Il faut noter ici que les fréquences des piques de cette fonction de transfert correspondent aux
fréquences propres de la plaque en aluminium.
21
Figure 9: Partie réelle de la fonction de réponse en fréquence de la structure entre le point d’impact et un
point de mesure tangentielle à 0.5 cm .
Figure 10: Module de la fonction de réponse en fréquence de la structure entre le point d’impact et un
point de mesure tangentielle à 5 cm .
22
Figure 11: Module de la fonction de réponse en fréquence de la structure entre le point d’impact et un
point de mesure radiale à 1.5 cm .
Remarque : Les valeurs des fréquences propres ne dépend pas du point de mesure
Fig.(12).
23
Figure 1.12: Module de la fonction de réponse en fréquence pour les trois point de mesures
A partir des mesures obtenues on a reconstruit la force d’impact sans aucune régularisation ;
les résultats obtenus sont les suivantes :
24
Figure 1.13: Force reconstruite sans régularisation.
Ces résultats sont très loin de la force réelle, le problème de la méthode inverse se présente
clairement ici. Dans le paragraphe suivant on explique brièvement la cause de ces formes
illogiques et on pose des méthodes de régularisation pour fixer le problème et avoir la
reconstruction la plus proche de la force réelle.
25
1.6 Régularisations :
Les problèmes mal posés surviennent souvent lorsque l’on essai d’inférer des lois générales à
partir de seulement quelques points.
On peut illustrer un problème mal posé par un exemple numérique simple, considérons le
problème du moindre carré suivant :
min Ax − b 2
x
0 . 16 0 . 10 0 . 27
Tel que A = 0 . 17 0 . 11 et b = 0 . 25
2 . 02 1 . 29 3 . 33
_
Ici b est généré par l’addition d’une petite perturbation à une solution exacte x T = (1 1)
0 . 16 0 . 10 0 . 01
1 . 00
b = 0 . 17 0 . 11 + − 0 . 03
2 . 02 1 . 29 1 . 00 0 . 02
La difficulté avec ce problème de moindre carré est que la matrice A est mal conditionnée et
son nombre de conditionnement est élevé 1.1× 10 3 .Ca implique qu’une solution potentielle est
très sensible aux perturbations.
La résolution de ce problème par factorisation QR de A nous donne la solution suivante :
7 . 01
x S =
− 8 .4
_
Cette solution est clairement illogique et très loin de la solution exacte xT
= (1 1).
Le grand nombre de conditionnement de A entraine que les colonnes de cette matrice sont
presque linéairement dépendantes,
26
Le problème inverse est un problème mal posé, pour faire le point sur ce problème
considérons le problème mal posé suivant ; Une difficulté importante existe avec la solution xs
sa norme est très grand par rapport à la norme de la solution exacte,
−
x s = 10 . 95 > x T = 2
Cette solution x α dépend non linéairement de α , et pour les valeurs de α suivantes : 0.1 ;
1 ; 1.385 et 10 on obtient :
0 . 08 0 . 84 1 . 17 6 . 51
x 0 . 1 = x 1 = x 1 . 385 = x 10 =
0 . 05 0 . 54 0 . 74 − 7 . 60
On peut remarquer qu’avec un bon choix de α , c’est pratique d’avoir une solution
_
x 1 .385 proche de la solution exacte désirée x T , mais il faut faire attention lors du choix de
α comme ce propre choix n’est pas claire.
Ce petit exemple souligne les trois plus importantes difficultés engendrées par le problème
mal posé :
• Le nombre de conditionnement de A est très grand.
• Remplacer A par une matrice dérive bien-posée ne conduit pas nécessairement à une
solution exacte.
• Il faut faire attention lors de l’ajout de nouvelles contraintes.
Le but de la théorie de la régularisation numérique est de fournir des méthodes efficaces,
robuste et stable pour optimiser le choix des contraintes propres qui conduisent à des solutions
exactes et stables.
27
1.6.2 Décomposition en valeurs singulières
n
A=U W Vt = ∑ u i σ i v it
i =1
28
• U= (u1,…... un) est une matrice carrée orthogonale formée par n vecteur orthonormée qui
sont les vecteurs propre de la matrice AAt .
• V = (v1, …... vn) est une matrice carrée orthogonale formée par n vecteur orthonormée qui
sont les vecteurs propre de la matrice AtA .
• W=diag (σ 1 ,..........σ n ) est une matrice diagonal dont les termes diagonaux sont les
valeurs singulières de A classées dans cette ordre :
σ i > σ i+1 > ..... > σ n
Les valeurs singulières de A sont les racines carrées des valeurs propres A* A
Ses valeurs singulières satisfont à certaines propriétés la plus important étant :
Avi = σ iui Avi 2
= σi Et i=1,…...n
Cette relation conduit à une expression simple pour la solution x du système Ax=b :
uit b
xk = ∑i =1
k
vi Equation 1.8
σi
L'une des plus grandes difficultés c'est la présence de ce groupe de petites valeurs singulières
et si on perturbe légèrement le second membre (b=b+ ∆b) alors :
σ1
La grande valeur de est l'indice d'une grande sensibilité aux perturbations possibles des
σk
données, dans ce cas une tout petite erreur sur b se trouve très amplifier par rapport à x.
29
Figure 1.15: sensibilité de la solution en fonction du choix de K
La figure (1.15) est un exemple résolu à l'aide de la TSVD, on peut remarquer sur la figure
comment la solution xk s'améliore avec l'accroissement de k jusqu'à ou k atteint la valeur 12
on a la solution exacte. Pour des valeurs supérieures à 12 c'est le bruit qui régit le system.
Pour cela il faut définir l'indice de la dernière valeur singulière (indice k) non négligeable soit
σi
en cherchant un grand saut entre ,Fig.16 soit en traçant la quantité qui présente la
σ i +1
30
Figure 16:Chute brusque des valeurs singulière de la matrice A
Généralement la troncature des valeurs singulières est utilisé pour réduire ces effets néfastes
du mauvais conditionnement des matrices .Elle est ici utilisée pour contrer l’hypersensibilité
des systèmes aux incertitudes des mesures en baissant le nombre de conditionnement de la
matrice A.
Les méthodes de régularisations peuvent s'exprimer sous différentes formes
[Bonnet ][Moraweski ]:
31
1.7 Régularisation de Tikhonov :
Cet algorithme a été développé indépendamment avec [Phillips et Tikhonov].C'est l'un des
plus utilisé pour la résolution des problèmes mal posé. Sous sa forme standard, l'idée clé
consiste à accepter une norme résiduelle ||Ax-b|| non nulle et en contrepartie imposer pour la
solution une norme ||x|| faible, en effet on remplace le problème mal posé par un problème
voisin bien posé et bien conditionné, de sorte que la solution régularisée dépend continument
des données et soit robuste. La solution définie par Tikhonov peut être interprétée comme la
relaxation de la contrainte d’être exactement une solution des moindres carrés [Labat
2006].La solution ici peut altérer d'une façon non négligeable, ceci est un avantage dans le cas
où l'on est sûr de l'information à priori ; Mais si cette information est peu sûre on doit trouver,
via le paramètre de régularisation, le juste compromis entre la stabilité et la vraisemblance de
la solution obtenue.
Les Travaux de Tikhonov initialement dans un cadre continu, consistent dans un cadre discret
à définir la solution du problème inverse comme étant le minimiser d’un critère des moindres
carrés pénalisé par un terme quadratique. Ce problème inverse selon Tikhonov sera revient à
minimiser la fonction suivantes :
min { Ax − b 2 + λ2 Ω ( x )
2 2
2
} (1.9)
32
(1.10)
(1.11)
(1.12)
σ i >> λ fi=1+O( λ 2 σ i
2
)≈ 1
σ i << λ fi=1+O( λ 4
σ i
4
) ≈ λ2 σ i
2
Pour les valeurs singulières σ i proches de λ i , fi est compris entre les 2 valeurs extrêmes
précédentes. Ainsi, les premiers éléments de la SVD qui correspondent à des valeurs
singuliers σ i supérieurs à λ i vont contribuer pleinement à la solution tandis que les
33
σk ≈ λ
On considère le de la figure 1.16 mais maintenant résolu à l'aide de la méthode de Tikhonov,
avec plusieurs valeur pris pour λ ; on peut remarquer la semblance entre cette méthode et la
TSVD.
On remarque que le bon choix de λ i est très nécessaire pour obtenir pour obtenir la solution
la plus proche de la solution exacte.
On trouve dans la littérature de différentes méthodes de recherche pour cette valeur :
34
Il faut noter pour la méthode de régularisation de Tikhonov que la stabilisatrice Ω ( x ) que la
2
norme x 2
n'est pas la solution la plus appropriée on peut utiliser à sa place un des
Et
d2
=
dx 2
Ω (x) = L( X )
2
Lorsqu'on utilise la forme : 2
Il est intéressant d'utiliser DVSG, la
35
Considérons A et L deux matrices réelles (n × n ) et ( p × n ) la DVSG du couple (A, L) est
une décomposition de la forme :
W 0 −1
A= X
0 I n− p
L=V(M,0)X-1
U= (u1,…... un) est une matrice carrée orthogonale formée par n vecteur orthonormée
V= (v1,…... vn) est une matrice carrée orthogonale formée par n vecteur orthonormée
X est une matrice carrée (n × n) inversible
W=diag (σ 1....σ n ) est une matrice diagonal : σ p ≥ σ p−1 ≥ ..... ≥ 0
µi2 + σ i2 =1
tel que
vi = σ i µi Les valeurs singulières généralisées.
On a noté que pour avoir des bons résultats il faut bien choisir K et λ .
en fonction du résidu Axreg − b 2 pour différentes valeurs de λ . Pour les problèmes discrets
36
Figure 18: la courbe en L
Ce critère de la courbe en "L" illustre le compromis à faire entre les exigences contradictoires
de fidélité aux données (résidu faible) et de fidélité aux informations a priori (résidu grand).
Considérons le système AX = b avec b = b + ∆b . Notons xnreg la solution non régularisée
correspondant au second membre exact bnreg et xreg la solution régularisée correspondant au
système AX = b.
En utilisant la décomposition en valeur singulières de A ; l’erreur xreg - xnreg commise en
régularisant s’écrit :
n
uit ∆b n uit bnreg
xreg − xnreg = ∑ f i vi + ∑ ( f i − 1) vi
i =1 σi i =1 σi
Cette erreur peut être décomposée en :
Une erreur de perturbation due à la présence de l'erreur ∆b du second membre.
Une erreur de régularisation due à l'utilisation d'un opérateur régularisant au lieu de
l'opérateur inverse.
37
L’erreur due aux imprécisions sur b prédomine.
Quand on régularise beaucoup la solution (paramètre de régularisation élevé), f i≈ 0 et donc
n uit bnreg n uit bnreg
xreg − xnreg ≈ ∑ ( f i − 1) vi ≈ −∑ f i vi ≈ − xnreg
i =1 σi i =1 σi
L’erreur de régularisation prédomine.
Hansen [Hansen] à montré que b satisfait à la condition de Picard discrète (tuzb tend vers zéro
si plus rapidement que az), alors :
La partie horizontale de la courbe en L, décrite pour des valeurs élevées de λ , correspond aux
solutions xλ où l'erreur de régularisation prédomine. Dans cette zone, la solution est très
Donc pour un second membre b = bnreg + ∆b donné, il existe une valeur optimale du
paramètre de régularisation qui "équilibre" l'erreur de régularisation et l'erreur de perturbation.
Cette valeur correspond à la solution qui est à l'angle du L [Hansen].D’ou la détermination de
la valeur optimal de λ .
38
Axλ − b
2
G= 2
Avec A # = ( At A + λ2 I t I ) −1
trace( I n − AA ) # 2
39
1.8.1 Application de la méthode TSVD :
40
jauge tangentielle à 5cm du point de choc.
41
Figure 19: Différentes méthodes pour le choix de K
42
jauge radiale à 1.5cm du point de choc:
d
Ω( x ) =
dx
43
jauge tangentielle à 5cm du point de choc
44
d2
Ω( x ) =
dx 2
45
jauge radiale à 1.5cm du point de choc:
Ω( x ) = I
Jauge tangentielle à 0.5 cm du point de choc :
46
Jauge tangentielle à 5 cm du point de choc :
47
d
Ω( x ) =
dx
Jauge tangentielle à 5 cm du point de choc :
48
d2
Ω( x ) =
dx 2
49
Jauge tangentielle à 5 cm du point de choc :
50
Jauge radiale à 1. 5 cm du point de choc :
51
1.9 Conclusions :
Les outils de régularisations L-curve et GCV ont donné des bonnes résultats dans
la majorité des cas pour le choix de k et de λ .
L’outil régularisatrice QOP (quasiopt) a donné de bons résultats mais dans un
nombre important de résultats, il y avait une grande incertitude sur les résultats
Il faut toujours appliquer les trois outils de régularisation pour trouver k et de λ et
lors de la reconstruction de la force il faut comparer entre les trois résultats
obtenues pour savoir qui est la reconstruction la plus convenable.
52
Chapitre 2 :
Explosion
53
2.1 Les explosions:
Une explosion se définit comme la libération rapide d’une énergie contenue sous haute
pression dans un volume limité et capable de produire une onde de souffle (onde de
surpression) qui force l'air environnant à s’échapper.
Pendant que l’onde s'étend, sa pression tombe à la pression atmosphérique et l'onde de choc
s'éloigne de la source. Lorsque la pression atteint la valeur de 7 Kpa la vitesse de l’onde de
choc s’approche de la vitesse ambiante du son[A.Neuberger 2007].
Quand l'onde de choc atteint la surface de la plaque, un chargement de souffle avec une
valeur pique élevée et de courte durée est produite sur la plaque.
On peut trouver deux régimes d’explosion, la détonations et la déflagration .L’apparition de
ces régimes dépend des conditions initiales (température , pression, composition du réactif
explosif, énergie d’amorçage) et la configuration géométrique (milieu ouvert ou fermé,
présence ou non d’obstacles) .
La déflagration, majoritaire pour les accidents, produit une onde de souffle qui se propage à
une vitesse sonique et génère une surpression faible de quelques bars.
La détonation produit une onde de choc supersonique et la surpression engendrée peut
atteindre plusieurs dizaine de bars. Il s’agit du mode d’explosion le plus violent. La
détonation (le régime d'explosion dans nos essais) est le phénomène le plus contraignant pour
les structures en termes de surpression. Elle n’a pas besoin d’un confinement ou la présence
d’un obstacle pour se propager à grande vitesse comme la déflagration. Les chargements de
détonation sont des phénomènes dynamiques dont l’évolution spatiotemporelle ne peut être
comparée ni à l’évolution d’une impulsion ni à celle d’une pression mobile appliquée
uniformément.
Savoir le comportement d’une plaque métallique sous charges de type explosion est très
important pour assuré le succès des structures protectrices.
Le choix d’une plaque comme structure à étudier est vérifier par le faite que la plaque est un
élément structural sensible à la détonation puisqu’elle offre une surface d’application
importante. Par conséquent, c’est sur ce type de structures que l’onde de choc va exercer les
efforts dynamiques les plus importants. Quand l'onde de choc atteint la surface de la plaque,
une surpression avec une valeur pique élevée et de courte durée est produite sur la plaque.
Une plaque mise en vibration à grande amplitude atteint un état chaotique de turbulence
d'onde ou l'interaction non linéaire entre onde de flexion de la plaque conduit au transfert
d'énergie de grande à petite longueur d’onde.
54
Il faut noter que la pression sur cette plaque est dite pression réfléchie ou pression incidente
amplifiée, qui est supérieur à la pression incidente car quand l’onde de pression rencontre un
obstacle une partie de l’énergie cinétique des tranches d’air est transformée en pression «
d’arrêt » ce qui entraine une pression sur la plaque supérieure à la pression incidente.
Les buts principaux de toutes ces essais est de valider la méthode inverse dans le cas de
chargement de type explosion. Mais plusieurs autres buts sont prévues à l’aide de ces essais,
on peut citer :
• La détermination de la fonction de chargement sur une plaque circulaire.
• La détermination du comportement des plaques circulaires sous des charges
d’explosion de pression de 300 mbar.
• Evaluer si le chargement d’explosion est constant sur toute la plaque, ou diffère d’un
point à un autre.
Pour cela des essais d’explosion ont été réalisés sur une plaque métallique circulaire équipée
par des jauges de mesure de déformation.
La plaque est en cuivre de diamètre 28 cm et d’épaisseur 3 mm, elle est fixée sur un cylindre
suffisamment rigide par l'intermédiaire d'une frette boulonnée par 12 boulons uniformément
réparties sur son périphérie (figure 1).
55
Figure 20: Plaque en cuivre encastrée
La position de jauges utilisées est la suivante :
Une jauge tangentielle à 1 cm du centre de la plaque.
Une jauge tangentielle à 5 cm du centre de la plaque.
Une jauge radiale à 1,5 cm du centre de la plaque.
56
L’explosion est créée à l’aide d’un appareil composé d’une coque métallique, de bouteilles de
gaz de propane et de l’oxygène, les gaz sont libérés dans la coque en quantités déterminées
puis une étincelle déclenche l’explosion.
Cet appareil est porté par une grue de levage et la plaque métallique équipée de jauges de
déformations est positionnée en dessous de 4 m Fig(22)
57
Cet appareil utilisé pour créer les explosions est employé pour déclencher les avalanches.
Donc avant de faire des essais directement sur notre plaque, nous avons fait un tir à blanc.
Pour cela on a réalisé 2 essais d’explosion sur une plaque en acier de diamètre 28 cm et
d’épaisseur 3 mm, sachant qu’à 30 cm en dessus de cette plaque on a installé un capteur de
pression pour déterminer le profile de pression de l’explosion et le comparer avec le profil de
pression d’explosion théorique Fig.(23), ce profile de pression est composé de deux parties :
• La surpression : une élévation brusque de la pression.
• La dépression : une chute exponentielle de la pression.
Dans le cas d’une explosion en champs libre, on peut, en général faire l’hypothèse que les
ondes de pression incidente appliquées sur les éléments de structure sont triangulaires
caractérisez par une pression maximal Pmax et par les durées de leurs phases positives.
58
0.025
0.02
Membrane acier tire 1
Pression(Mpa)
0.015
0.01
0.005
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-0.005
-0.01
Temps(ms)
Figure 24 : Profile de pression de la première tire
On peut remarquer que le profil de pression obtenu experimentalement est similaire au profil
théorique . Pour la deuxième tire on a obtenu le profil de pression suivant Fig.(25), l’appareil
était réglé pour avoir une pression de 0.035 Mpa :
0.04
0.03
Membrane acier tire 2
Pression(Mpa)
0.02
0.01
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-0.01
-0.02
Temps(ms)
59
Après ces explosions la plaque a pris la forme suivante Fig.(26):
L’explosion est déclenchée, à l’aide de jauges réparties on a mesuré les différentes réponses
en différents points de la plaque.
Un capteur de pression est placée à 30 cm au dessus de la plaque pour déterminer le profil de
pression de cette explosion.
60
Figure 27 : Photo de l'essai
On a effectué deux tirs successifs sur la plaque et on a obtenu les résultats suivants :
Le profil de pression :
61
0.02
0.015
Pression(Mpa)
0.01
0.005
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32
-0.005
-0.01
Temps(ms)
Figure 28: Profile de pression pour la première tire sur la membrane en cuivre
La fréquence d’aquisition est de 50 kHz, l’appareil était réglé à émettre une pression de 0.02
Mpa.
On peut remarquer que le profil de pression obtenu experimentalement est similaire au profil
theorique .
62
30
20
10
Déformation(mm/m)
0
-10 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
-20
-30
-40
-50
-60
-70
-80
Temps(ms)
Figure 29: Mesure de la déformation par une jauge tangentielle à 1 cm du centre de la plaque
25
15
5
Déformation(mm/m)
-5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34
-15
-25
-35
-45
-55
-65
-75
Temps(ms)
63
25
Déformation(mm/m) 15
5
-5
0 2 4 6 8 10 12 14 16
-15
-25
-35
-45
-55
-65
-75
Temp(ms)
Figure 31: Mesure de la déformation par une jauge radiale à 1.5 cm du centre de la plaque
De ces graphes on peut tirer, qu’on n’a pas une seule déformation, la plaque a continué a vibré
même quand l’onde de choc l’a traversé .Les jauges tangentielles sont sensibles aux vibrations
plus que les jauges radiales. On peut observer la réponse de la surpression et la dépression
créer par l’explosion dans ces graphes.
Notons ici que les intervalles de mesure des déformations sur chaque jauge ne sont pas les
mêmes, car sur certaines jauges et après un certains temps on a aucune réponse, et dans
d’autre cas on a de mesures de déformations constantes due à la plastification de la plaque.
20
0
240 260 280 300 320 340
Déformation(mm/m)
-20
-40
-60
-80
-100
Temps(ms)
Figure 32 : Déformaion constante obtenue après un certain intervale de temps
64
Il faut noter ici, que le système de mesure de pression était indépendant du système de mesure
de déformation, ceci a créé une mal synchronisations entre les deux mesures.
Le profile de pression :
0.03
0.025
0.02
Pression(Mpa)
0.015
0.01
0.005
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36
-0.005
-0.01
Temps(msec)
Figure 33: Profile de pression pour la deuxième tire sur la plaque en cuivre
65
20
10
0
Déformation(mm/m)
-10 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
-20
-30
-40
-50
-60
-70
Temps(ms)
Figure 34: Mesure de la déformation avec une jauge tangentielle à 1 cm du centre de la plaque
20
10
0
Déformation (mm/m)
0 2 4 6 8 10
-10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
-80
Temps(ms)
Figure 35: Mesure de la déformation avec une jauge radiale à 1.5 cm du centre de la plaque
66
80
70
60
50
Déformation(mm/m)
40
30
20
10
0
-10 0 2 4 6 8 10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
Temps(ms)
Figure 36: Mesure de la déformation avec une jauge tangentielle 5 cm du centre de la plaque
On a ici les mêmes remarques que dans le premier cas mais ici au niveau de la jauge
tangentielle à 5 cm , on a obtenu une valeur constante de la deformation après un certain
intervalle de temps , l’une des causes est la plastification de la plaque.
Il faut noter que dans cet essai et après le premier tir il y a une jauge qui s’est décollée.
67
La plaque en cuivre a subi le flambage , et c’est comportée comme la plaque en acier . Elle est
plastifiée .
Pour le premier tir ona obtenue les resultats suivants Fig.(38) .L’appareil était réglé à émettre
une pression de 0.035 Mpa.
:
0.035
0.03
Coque tire 1
0.025
0.02
Pression(Mpa)
0.015
0.01
0.005
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-0.005
-0.01
-0.015
Temps(ms)
Figure 38 :Profile de pression première tire à 4 m sur la coque .
Pour le deuxième tire à 2 m on a obtenu les résultats suivants, l’appareil était réglé à émettre
une pression de 0.035 Mpa. Fig.(39).
68
0.07
0.06
0.05
Coque tire 2
Pression(Mpa)
0.04
0.03
0.02
0.01
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-0.01
-0.02
Temps(ms)
Figure 39 : Profile de pression deuxième tire à 2 m sur la coque .
2.2.3 Remarques :
Le système d’acquisition de la pression est indépendant du système d’acquisition des
jauges de déformation, ceci à amener à la perte de la synchronisation entre les mesures
des déformations et la mesure de pression. En plus la période de mesure est différente
dans les deux systèmes , dans le cas du capteur de pressions cette période est de
∆t1 = 2 ×10−4 s ,tandis que dans celui des jauges la période ∆t2 = 10−3 s , donc pour 5
points de mesure de pression on a seulement un seul point de mesure de déformation,
ce qui signifie un manque de donnée lors de la reconstruction de la force.
69
70
0.07
Figure 40 :Comparaison entre differentes profiles de pression pour differentes tires
0.04
P ressio n (M p a)
0.03
0.02
0.01
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-0.01
-0.02
Temps(ms)
71
2.3 Reconstruction :
La reconstruction de la force est impossible dans cet essai en premier lieu, on n’a pas mesuré
la fonction de réponse en fréquence (FRF) de la plaque, on a essayé de reconstruire cette
fonction de réponse mais une reconstruction avec des mesures faites à différentes fréquences
d’acquisition est inexécutable .En second lieu on ne sait pas si la pression de cet explosion est
répartis uniformément sur toute la plaque Fig.(42).
72
Figure 42:Capteurs de pression réparties
73
circulaire en cuivre identique à celle utilisée dans l’essai de l’explosion, et avec les mêmes
conditions aux limites.
La plaque en cuivre été équiper par deux jauge de déformation, une placée tangentiellement à
une distance de 1 cm du point de choc qui est le centre de la plaque en cuivre et l’autre placée
tangentiellement à 5 cm de ce point Fig. (44).
Le but de ces essais est l’obtention de la FRF, qui se compose d’une série de pics pour
lesquels le maximum d’amplitude correspond à la fréquence de résonance, pouvant être
assimilés à des systèmes faiblement amortis aux fréquences propres. Comme à chaque mode
correspond une fréquence de résonance, la réponse dynamique de la structure peut être réduite
à un ensemble de modes discrets Fig.(45) [Dupuy].
74
Figure 44:La réponse en fréquence de la plaque en cuivre
Mode 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Fréquence(Hz) 158 310 475 620 780 940 1090 1320 1480
Pour la comparaison des résultats expérimentaux avec des résultats numériques on a modélisé
la plaque avec les mêmes conditions aux limites à l’aide d’Abacus. Numériquement, la
réponse dynamique est construite à partir de la superposition des modes propres de vibration.
Les auteurs mettent en évidence la nécessité de déterminer au préalable un nombre élevé de
modes propres et d'utiliser un maillage fin pour construire une réponse temporelle acceptable.
La plaque a été modélisée comme une plaque circulaire homogène, isotrope et encastrée sur
12 points représentant les 12 boulons encastrant la plaque. Les éléments utilisés sont celles de
Shell S4R sur Abacus (élément formée de 4 nœuds avec 6 degrés de libertés pour chaque
nœud).La discrétisation de la plaque a été faite par 975 éléments.
Il faut noter que les résultats durant la modélisation étaient très sensibles à la géométrie de la
structure (sensibilité de 10−3 mm).
75
Figure 45:Mode 1 Fréquence=169Hz
76
Figure 47: Mode 3 Fréquence 450Hz
77
Figure 49:Mode 5 Fréquence 785Hz
78
Figure 51:Mode 7 Fréquence 1050Hz
79
Les figures (46,47,48,…53) représentent les déformées de la plaque circulaire pour chaque
mode .
1 158 169
2 310 320
3 475 450
4 620 660
5 780 785
6 940 999
7 1090 1050
8 1320 1270
1400
Experimentale
Abacus
1200
1000
Fréquence(Hz)
800
600
400
200
0
1 2 3 4 5 6 7 8
Modes propres
Figure 53:Comparaison entre Abacus et résultats expérimentals
On peut remarquer l’existence d’un écart en maximum égale à 50 Hz entre les résultats
expérimentaux et les résultats obtenues avec Abacus . La cause de cet écart est le bruit
existant durant l’experience, comme l’analyse modale experimentale est trop sensible à toutes
petites perturbations.
80
Plusieurs origines peuvent être la source de ces perturbations , on peut citer les perturbations
d’origine extêrne comme les perturbations artificielles créer par l’entourage indistruelle
existant sur la dalle d’éssais . Cet entourage provoque ce que l’on appelle des bruits
d’alimentation en cas d’un mauvaise mise à la masse ou d’un blindage de câble defectueux
.Ce type de bruit se présente sous forme de superposition de signaux periodiques à la
fréquence caractéristiques de l’alimentation utilisée (50hz….).
D’autres type de perturbation, sont les perturbations d’origine interne comme les
perturbations impulsionnelles engendrées par des commutateurs de courant , et les bruits de
fond générés dans les câbles , mais dans notre essai ce type de perturbation était prévue , pour
cela on a addoptée un système de filtrage convenable pur la reduction ou l’elimination de ces
perturbations.
81
2.5 Conclusion :
Ces essais d’explosion sont des essais tests, on a démontré la possibilité de faire des mesures
de déformations et de pression sous ce type de générateur d’explosion, et on a pu vérifier la
non destruction de la plaque bien que l’on constate la plastification.
On a trouvé expérimentalement les modes propres d’une plaque en cuivre encastrée (voir
essai), et on a comparé ses résultats avec ceux issus d’une modélisation ABAQUS.
Avant d’accéder à notre problème principale la vérification de la méthode inverse en cas de
chargement de type explosion , il faut s’assurer en premier lieu des points suivants :
Avant d'essayer de reconstruire une force d'explosion , il faut penser à essayer d'impacter une
plaque par marteaux de choc en deux points différentes et d'après les mesures de différentes
savoir en première étape l'interaction entre ses différentes mesures , après essayer de
reconstruire les deux forces, si on obtient des résultats on refait le même essai mais avec trois
forces concentrées au lieu de deux et ainsi de suite ,ainsi on crée un ensemble de relation entre
forces et déformation sur différentes points de la plaque, la reconstruction de la force dans le
cas de chargement de type explosion doit être basée sur ces relations .
La validité de la méthode inverse dans le cas des chargements de type explosion reste une
question posée.
82
Figure 1.3 : Plaque métallique circulaire encastrée ............................................................................................... 17
Figure 4: Force d’impact par marteau ................................................................................................................... 19
Figure 5: Mesure d’une déformation faite par une jauge radiale à 1.5cm du point de choc. ................................. 19
Figure 6: Mesure d’une déformation faite par une jauge tangentielle à 0.5cm du point de choc. ......................... 20
Figure 7: Mesure d’une déformation faite par une jauge tangentielle à 5cm du point de choc. ............................ 21
Figure 8: Partie réelle de la fonction de réponse en fréquence de la structure entre le point d’impact et un point de
mesure tangentielle à 0.5 cm . ............................................................................................................................... 22
Figure 9: Module de la fonction de réponse en fréquence de la structure entre le point d’impact et un point de
mesure tangentielle à 5 cm . .................................................................................................................................. 22
Figure 10: Module de la fonction de réponse en fréquence de la structure entre le point d’impact et un point de
mesure radiale à 1.5 cm . ....................................................................................................................................... 23
Figure 1.11: Module de la fonction de réponse en fréquence pour les trois point de mesures .............................. 24
Figure 1.12: Force reconstruite sans régularisation. .............................................................................................. 25
Figure 1.13:Différentes erreurs durant la reconstruction ...................................................................................... 28
Figure 1.14: sensibilité de la solution en fonction du choix de K ......................................................................... 30
Figure 15:Chute brusque des valeurs singulière de la matrice A .......................................................................... 31
Figure 1.16 Sensibilité de la solution selon le choix de λ ................................................................................ 34
Figure 17: la courbe en L ...................................................................................................................................... 37
Figure 18: Différentes méthodes pour le choix de K ............................................................................................ 42
Figure 19: Plaque en cuivre encastrée ................................................................................................................... 56
Figure 20 : Plaque avec les jauges ........................................................................................................................ 56
Figure 21 : Appareil de création de l'explosion ..................................................................................................... 57
Figure 22 : Profile de pression théorique reflechi en un point en dessous de l'explosion .................................... 58
Figure 23 : Profile de pression de la première tire ................................................................................................ 59
Figure 24 : Profile de pression de la deuxième tire ............................................................................................... 59
Figure 25 : Plaque acier déformée après explosions ............................................................................................. 60
Figure 26 : Photo de l'essai ................................................................................................................................... 61
Figure 27: Profile de pression pour la première tire sur la membrane en cuivre ................................................... 62
Figure 28: Mesure de la déformation par une jauge tangentielle à 1 cm du centre de la plaque ........................... 63
Figure 29 : Mesure de la déformation par une jauge tangentielle à 5 cm du centre de la plaque .......................... 63
Figure 30: Mesure de la déformation par une jauge radiale à 1.5 cm du centre de la plaque................................ 64
Figure 31 : Déformaion constante obtenue après un certain intervale de temps ................................................... 64
Figure 32: Profile de pression pour la deuxième tire sur la plaque en cuivre ....................................................... 65
Figure 33: Mesure de la déformation avec une jauge tangentielle à 1 cm du centre de la plaque ......................... 66
Figure 34: Mesure de la déformation avec une jauge radiale à 1.5 cm du centre de la plaque ............................. 66
Figure 35: Mesure de la déformation avec une jauge tangentielle 5 cm du centre de la plaque ........................... 67
Figure 36 : Plaque en acier déformée .................................................................................................................... 67
Figure 37 :Profile de pression première tire à 4 m sur la coque . .......................................................................... 68
Figure 38 : Profile de pression deuxième tire à 2 m sur la coque ......................................................................... 69
Figure 39 :Comparaison entre differentes profiles de pression pour differentes tires ........................................... 71
Figure 40:comparaison entre pression original et pression reconstruite .......................Erreur ! Signet non défini.
Figure 41:Shémas de l'essai .................................................................................................................................. 72
Figure 42:Capteurs de pression réparties .............................................................................................................. 73
Figure 43:Plaque en cuivre avec jauges de déformation ....................................................................................... 74
Figure 44:La réponse en fréquence de la plaque en cuivre ................................................................................... 75
Figure 45:Mode 1 Fréquence=169Hz ................................................................................................................... 76
Figure 46:Mode 2 Fréquence :320 Hz................................................................................................................... 76
Figure 47: Mode 3 Fréquence 450Hz .................................................................................................................... 77
Figure 48:Mode 4 Fréquence 660Hz .................................................................................................................... 77
Figure 49:Mode 5 Fréquence 785Hz..................................................................................................................... 78
Figure 50:Mode 6 Fréquence:999Hz..................................................................................................................... 78
Figure 51:Mode 7 Fréquence 1050Hz................................................................................................................... 79
Figure 52:Mode 8 Fréquence 1270Hz .................................................................................................................. 79
Figure 53:Comparaison entre Abacus et résultats expérimentals .......................................................................... 80
BIBILIOGRAPHIE
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