Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MOR/97/G33/A/1G/99
”MAROC”
PHASE DIAGNOSTIC
RAPPORT DE SYNTHESE
SITE " Massif des Béni Snassen"
1
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
SOMMAIRE
2
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
3
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
4
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
5
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
6
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1 CONTEXTE GENERAL
2.1.1 Coordonnées – localisation
Coordonnées: 34°50'N - 2°12'-2°35'W
Références cartographiques : 1/50 000 - BERKANE, AHFIR
2.1.3 Bioclimat
Le climat de la chaîne des Béni Snassene est de type thermo-méditerranéen (selon la classification de
Bagnuls et Gaussen). Les bioclimats dominants y sont le sub-humide à hiver frais (station de Tafoghalt)
ou froid (station de 'Ain Almou), alors que les piémonts appartiennent à l'étage semi-aride à hiver
tempéré. L'ensemble du bassin versant du Zegzel appartiendrait au sub-humide.
La moyenne annuelle des précipitations dans les Béni Snassene varie entre 360 mm et 616 mm. Le
nombre de jours de pluies varie entre 45 jours (Tafoghalt) et 50 jours par an (Ain Almou). Le caractère
méditerranéen du climat est très prononcé dans la zone. Les mois d'avril (printemps) et de décembre-
janvier (hiver) sont les plus humides, alors que les mois de juillet et août sont très secs.
7
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Les températures varient peu dans l'espace ; les moyennes des maxima du mois le plus chaud (août)
varient entre 26.7°C et 28.5°C. Le mois le plus froid (janvier) présente des minima moyens de 1.9 à
-0.2°C.
Les apports solides du Zegzel ont été estimés à 10 000 t/an (MTP 1992) constitués de sédiment se
composant essentiellement de galets et de cailloux, déposés entre des blocs. Au niveau des gorges situées
peu avant que l'oued ne quitte la montagne, le substrat graveleux, parfois sableux, domine localement
(zones de courant faible ou nul).
L'hydrologie du Sibe des Beni Snassen est principalement régie par Le Zegzel qui traverse la montagne
des Béni Snassene dans sa zone centrale. Il se compose de deux principaux affluents : oued Zegzel et
oued Moulay Idriss.
L' Oued Zegzel qui prend naissance à 'Ain Safsaf, source située au sud immédiat de Tafoghalt ainsi que
l'Oued Moulay Idriss, dont le bassin versant est 4-5 fois plus grand que celui du Zegzel, draine les
montagnes du Sud et de l'Est de la chaîne. Il est très ramifié, mais la grande majorité de ses affluents sont
temporaires. Le réseau de l'Oued Zegzel est composé essentiellement d'affluents temporaires, malgré les
grandes réserves d'eau sous-jacentes ; les seuls tronçons qui présentent un écoulement permanent ou semi
permanent sont à l'aval de petites résurgences situées soit en montagne soit au fond de la vallée dans la
partie aval.
8
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
A sa sortie de des Béni Snassene, le Zegzel présente encore un écoulement permanent ; selon des témoins
locaux, son débit a fortement baissé ; Maamri (1994) donne des valeurs instantanées de l'ordre de 320 l/s
en hiver et de 90 l/s en été (Tableau 3). Très utilisé pour l'irrigation des terrassettes de cultures, cet oued
peut s'assécher à 2-4 km avant de quitter les Béni Snassene, notamment vers la fin de l'été.
Parmi les nombreux affluents de ce réseau, dont les sources sont presque toutes captées, seul le cours
supérieur du Zegzel proprement-dit est permanent. L'oued Zegzel est une artère de l'oued Cherraâ,
principal affluent de la Moulouya en aval du barrage Mechra' Homadi ; son bassin versant se situe
entièrement à l'intérieur du massif des Béni Snassene.
9
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
3 INTRODUCTION
Montagnes ramassée et puissante de l‟oriental, les Béni Snassen qui culminent à 1500 m déclinent
largement tous les aspects physiographiques les plus captivants pour le visiteur, grande falaise, pic
abrupte, vallée encaissée, tombant vertigineux, escarpement torturé, gorge profonde, grotte et cascade,
point de vue exceptionnel, etc.
Ce massif est unique pour la région et y prospèrent des formations forestières de grande ampleur qui
constituent ainsi le seul paysage sylvatique de qualité que l‟on peut trouver dans cette partie du Maroc –
Sur une superficie de plus 7000 ha, la tétraclinaie, la chênaie comme la cocciféraie et les pelouses
d‟altitudes abritent des habitats remarquables, où s‟observe une flore d‟endémiques nombreuses,
représentant plus de 13% du peuplement végétal du site. 35% de cette végétation peut-être considéré
comme rare et remarquable car les Béni Snassen forment un véritable carrefour biogéographique très
original entre les domaines rifains, oranais et altlasique méridionnaux.
Une forte humidité relative due à la proximité de la zone maritime, entretien un microclimat très
favorable aux écosystèmes forestiers, faisant de cette montagne un îlot de verdure au sein d‟une région
généralement aride. De ce fait les habitats sont encore denses et d‟une qualité biologique exceptionnelle
pour la région avec la présence de nombreux cours d‟eau et sources suffisamment diversifiés dans leurs
caractéristiques pour offrir à toute une faune aquatique des habitats nombreux. Ces cours d‟eaux et ces
surfaces forestières participent ainsi largement de la qualité paysagère et attractive du site.
Autrefois parcouru par une faune des plus prospère et diversifiée, le massif des Béni Snassen héberge
encore une population faunistique remarquable avec 35 espèces de mammifères, plus d‟une centaine
d‟oiseaux, et près de 25 sp de reptiles et amphibiens. Si une soixantaine de taxons endémiques et rares ont
été trouvées chez les insectes, dont certains uniquement localisés sur le site, pour les vertébrés supérieurs
il s‟agit d‟une vingtaine d‟espèces qui sont concernées, comme l‟Alyte, la Salamandre, le Pic de
Levaillant, la Fauvette orphée ou le Chat ganté.
Ce site jadis célèbre pour sa population de grands rapaces, de hyène, de lynx, de gazelle et de mouflon, a
subi de sérieuses pertes faunistiques du fait de l‟activité humaine passée. Cependant, grâce d‟une part à
son dynamisme et à sa configuration écologiques et d‟autre part à la modestie démographique actuelle, ce
site représente surtout un fort potentiel pour que puisse y être mener des opérations de restauration de
faune, avec la réintroduction d‟espèces comme le Mouflon (en cours), le lynx, la gazelle de cuvier, le
vautour et les grands rapaces. Il est donc possible de redonner à ce massif exceptionnel toute la richesse
biologique qu‟il possédait encore il y a 30 ans.
10
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
(*) = Chaque espèce est également affectée par un coefficient d‟abondance- dominance selon la méthode de Braun-Blanquet :
+ : individus rares ou très rares, recouvrement très faible.
1 : individus assez abondants, mais degré de recouvrement faible.
2 : individus très abondants ou recouvrement au moins 1/20 de la surface étudiée.
3 : nombre d‟individus quelconque, recouvrement de 1/4 à 1/2 de la surface.
4 : nombre d‟individus quelconque, recouvrement de 1/2 à 3/4 de la surface.
5 : nombre d‟individus quelconque, recouvrement plus de 3/4 de la surface.
11
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
4.2 RARES
Espèce (16) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
Bellis rotundifolia Pâquerette des bois Hallala Iliçaie de Ras-Fourhal 1.1
Crupina intermedia Crupina Doumran Iliçaie d‟Ain Almou +.2
Carthamus pectinatus Carthamus Kabouch el Tétraclinaie de Jbel Tinissine Présence
var. maroccanus hamir soupçonnée
Centaurea fragilis Centaurée Iliçaie de Ras-Fourhal +.2
var. subinermis
Cistus sericeus Ciste Cocciféraie dégradée de J. Présence
Chaouan et Tétraclinaie de soupçonnée
Zegzel.
Kremeriella cordilocarpus Tétraclinaie de J.Boubker ou +.1
Khellouf
Euphorbia clementei Euphorbe J. Metchich Présence
subsp. Faurei soupçonnée
Euphorbia briquetii Euphorbe Iliçaie de Ras-Fourhal et Ain 2.3
Almou
Lavandula stoechas Lavande Halhal Iliçaie de Ras-Fourhal 1.3
Stureja calamintha Calmenthe Menta Iliçaie de Ras-Fourhal - 1.2
cocciféraie dégradée de
J.Chaouane
Sideritis incana Crapaudine Majja Iliçaie de Ras-Fourhal +.2
Stachys saxicola subsp. laxa Epiaire M‟soufa Iliçaie de Ras-Fourhal et Ain 1.2
Almou
Genista cephalanta Genêt cocciféraie de Jorf Al Abiod, 1.2
subsp. demnatensis J.Chaouan et Tétraclinaie de
J.Arhil
Cytisus arboreus Cytise La cocciféraie de Jorf Al 1.2
Abiod, J.Chaouan et Iliçaie de
Ras-Fourhal
Adenocarpus decorticans Adenocarp Ourzir Iliçaie de Ras-Fourhal et Ain 1.2
Almou
Scandix australis Sandix de midi Mhissa Ras-foughal +.2
4.3 REMARQUABLES
4.3.1 introduites
Espèce (2) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
Ricinus communis Ricin Kherwâa ripisylve Zegzel, Ferrouj et +.1
Idrissi.
Eriobotrya japonica Neflier Lamzah vallée du Zegzel
12
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Cistus clusii Ciste de Liban Yasir Lahmir Tétraclinaie de Jbel Israne, 1.2
J. Chaouane et la vallée de
Zegzel
Convolvulus arvensis Liseron Alleg Illiçaie d‟Ain Almou +.1
Convolvulus valentinus Liseron Louaya Illiçaie d‟Ain Almou 1.1
Nasturtium officinale Cresson de Ripisylve oueds Zegzel, 1.1
Fontaine Ferrouj et Idrissi
Juniperus oxycedrus Genévrier oxycèdre Tagga Illiçaie d‟Ain Almou, Ras- 1.2
Foughal
Tetraclinis articulata Thuya ârâar Vallée du Zegzel, Grotte du 2.4
Chameau, J. Israne
Pinus halepensis Pin d‟Alep Snouber Tafouralt, Jbel chaouane 1.2
Ephedra fragilis Ephedra Toussaia Illiçaie de Ras-Foughal +.1
Arbutus unedo Arbousier Sasnou cocciféraie de Jbel Israne et 1.2
Jorf al Abiod
Erica arborea Bruyère Bou heddad cocciféraie de Jbel Israne et 1.3
Jorf al Abiod
Erica multiflora Bruyère Khenej cocciféraie de Jbel Israne et 1.3
Jorf al Abiod
Ricinus communis Ricin Kherwâa Ripisylve oueds Zegzel, +.1
Ferrouj et Idrissi
Quercus coccifera Chêne Kermes Kouriche al cocciféraie de Jbel Israne et 2.4
hallof Jorf al Abiod
Quercus rotundifolia Chêne vert Kouriche J. Israne, Jorf al Abiod 2.5
bouhar AinAlmou et Ras-Foughal
Globularia alypum Globulaire alypum Tsselgha Tétraclinaie de Jbel. Boubker +.2
ou Khellouf et Jbel noufi
Lavandula dentata Lavande dentée Khzama Tétraclinaie de la vallée de 1.2
Zegzel, J. Noufi et J. Boubker
Lavandula multifida Lavande Kohhayla Tétraclinaie de J. Noufi, J. +.1
Boubker ou Khellouf et J.
Arhil
Mentha rotundifolia Menthe à feuille Timarssat Ripisylve d‟oued Zegzel, 1.2
ronde Ferrouj et Idrissi.
Mentha pulegium Ment pouliot Fliou Illiçaie d‟Ain Almou +.2
Maribium vulgare Marrube Mrrioua tétraclinaie de la vallée de 1.2
Zegzel
Rosmarinus officinalis Romarin officinal Azir Cocciféraie de Jorf Al-abiod et 1.2
tétraclinaie de J. Noufi et J.
Arhil
Asparagus acutifolius Asperge Sekoum Illiçaie de Ras-Foughal +.2
Ruscus aculeatus Petit Houx Mourjal Illiçaie d‟Ain Almou +.1
Juncus acutus Jonc Smar Ripisylve oueds Zegzel, 1.2
Ferrouj et Idrissi ;Grotte du
Chameau
Phillyrea angustifolia Phillaire qtam cocciféraie de Jorf Al-abiod, et 1.2
J. Israne.
Olea europea Olivier sauvage Zebouge vallée de Zegzel, et la 1.2
Tétraclinaie de J.Boubker ou
Khellouf
Jasminum fruticans Jasmin arbrisseau Ghoul al ghaba cocciféraie Jorf Al-abiod +.1
Chamaerops humilis Palmier nain Doum tétraclinaie des vallées de 1.2
Zegzel, Ferrouj et Idrissi.
illiçaie de Ras-Foughal,
cocciféraie de Jorf Al-abiod, et
J.Arhil.
Ampelodesma mauritanicum Ampelodesme Diss cocciféraie de Jorf Al-Abiod, 2.3
J. Israne et J. Chaouane
Daphne gnidium Garou Azaz Tétraclinaie de la Grotte du 1.2
Chameau, Illiçaie de Ras-
Foughal et la cocciféraie de
Jbel Chaouane.
Clematis cirrhosa Clématite Louwaya Ripisylve au niveau de la +.1
grotte du Chameau et illiçaie
de Ras-Foughal
Clematis flammula Clématite Masouaka Ripisylve au niveau de la +.1
flammette grotte du Chameau et illiçaie
de Ras-Foughal
Ceratonia siliqua Carroubier Kharroub vallée de Zegzel et la 1.2
Tétraclinaie de J. Boubker ou
Khellouf
Calylcotome intermedia Calycotome Gandoule La cocciféraie de Jorf Al- 2.3
abiod, Jbel Achaouane, vallée
du Zegzel et Idrissi
13
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Trifolium arvens Trèfle des champs Nefel illiçaie d‟AinAlmou et Ras- +.2
Foughal
Anthyllis vulneraria Vulnéraire Areg Safir illiçaie d‟AinAlmou et Ras- +.1
Foughal et la cocciféraie de
J.Chaouane.
Crataegus oxyacantha Aubépine épineuse Admame ripisylve Oueds Zegzel et +.2
subsp. monogyna Ferouj au niveau de la Grotte
du Chameau
Kaf al Hamam
Rubus ulmifolius Ronce Setif ripisylve Oueds Zegzel et +.1
Ferouj au niveau de la Grotte
du Chameau.
Rosa sempervirens Rosier toujours vert Ward ripisylve Oueds Zegzel et +.2
Ferouj au niveau de la Grotte
du Chameau.
Prunus amygdalus Amandier Louz vallée de Zegzel
Salix pedicellata Saule Al ârna ripisylve d‟Oueds Zegzel, 1.2
Ferouj et Idrissi au niveau de
la Grotte du Chameau.
Populus alba Peuplier blanc Sefsaf ripisylve oued Zegzel +.1
4.3.3 utilitaires
Espèce (12) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
Pistacia lentiscus Lentisque Drou Jbel Israne, Jorf al Abiod, 1.2
Grotte Chameau
Cistus ladanifer Ladanier Taouzla Illiçaie d‟Ain Almou, et Jbel 1.3
Chaouane
Cistus salviifolius Ciste à feuille de Tuzzalt Illiçaie d‟Ain Almou, Ras- 1.2
sauge Foughal et la cocciféraie de
Jorf al Abiod
Juniperus oxycedrus Genévrier oxycèdre Tagga Illiçaie d‟Ain Almou, Ras- 1.2
Foughal
Quercus coccifera Chêne Kermes Kouriche al cocciféraie de Jbel Israne et 2.4
hallof Jorf al Abiod
Quercus rotundifolia Chêne vert Kouriche J. Israne, Jorf al Abiod 2.5
bouhar AinAlmou et Ras-Foughal
Rosmarinus officinalis Romarin officinal Azir cocciféraie de Jorf Al-abiod et 1.2
la Tétraclinaie de J. Noufi et J.
Arhil
Ficus carica Figuier Karmosse vallée du Zegzel
Chamaerops humilis Palmier nain Doum tétraclinaie des vallées de 1.2
Zegzel, Ferrouj et Idrissi.
illiçaie de Ras-Foughal,
cocciféraie de Jorf Al-abiod et
J. Arhil.
Arundo Donax Roseau Qsob ripisylve d‟Oued Zegzel
Punica Granatum Grenadier Romane vallée de Zegzel
Ceratonia siliqua Carroubier Kharroub vallée de Zegzel et la 1.2
Tetrclinaie de J. Boubker ou
Khellouf
4.3.4 économiques
Espèce (20) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
Pistacia lentiscus Lentisque Drou Jbel Israne, Jorf al Abiod,
Grotte du Chameau
Juniperus oxycedrus Genévrier oxycèdre Tagga Illiçaie d‟Ain Almou, Ras-
Foughal
Tetraclinis articulata Thuya ârâar Vallée de Zegzel,Grotte du
Chameau, J. Israne.
Pinus halepensis Pin d‟Alep Snouber Tafouralt, Jbel chaouane
Erica arborea Bruyère Bou heddad cocciféraie de Jbel Israne et
Jorf al Abiod
Quercus coccifera Chêne Kermes Kouriche al cocciféraie de Jbel Israne et
hallof Jorf al Abiod
Quercus rotundifolia Chêne vert Kouriche J. Israne, Jorf al Abiod
bouhar AinAlmou et Ras-Foughal
Lavandula dentata Lavande dentée Khzama Tétraclinaie de la vallée de
Zegzel, J. Noufi et J. Boubker
14
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Lavandula multifida Lavande Kohhayla Tétraclinaie de J. Noufi, J.
Boubker ou Khellouf et J.
Arhil
Mentha rotundifolia Menthe à feuille Timarssat ripisylve d‟oued Zegzel,
ronde Ferrouj et Idrissi
Mentha pulegium Ment pouliot Fliou Illiçaie d‟Ain Almou
Rosmarinus officinalis Romarin officinal Azir cocciféraie de Jorf Al-abiod et
Tétraclinaie de J. Noufi et J.
Arhil
Ficus carica Figuier Karmosse vallée deZegzel
Phillyrea angustifolia Phillaire qtam cocciféraie de Jorf Al-abiod et
J. Israne
Chamaerops humilis Palmier nain Doum tétraclinaie des vallées de
Zegzel, Ferrouj et Idrissi.
illiçaie de Ras-Foughal, la
cocciféraie de Jorf Al-abiod et
J. Arhil
Ceratonia siliqua Carroubier Kharroub vallée de Zegzel et la
Tetraclinaie de J.Boubker ou
Khellouf
Crataegus oxyacantha Aubépine épineuse Admame ripisylve d‟Oueds Zegzel et
subsp. monogyna Ferouj au niveau de la Grotte
du Chameau, Kaf al Hamam
Prunus amygdalus Amandier Louz vallée du Zegzel
Salix pedicellata Saule Al ârna ripisylve d‟Oueds Zegzel,
Ferouj et Idrissi au niveau de
la Grotte du Chameau
Populus alba Peuplier blanc Sefsaf ripisylve de l‟oued Zegzel
4.3.5 divers
Espèce (3) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
Gnaphallium lueo-album Immotelle des Grotte du Chameau 1.2
marais
Anthemis pedunculata Anthemis Nouara al bida Illiçaie d‟Ain Almou 1.2
Tamarix amplexicaule Tamarix Bou-âriche ripisylve de la Grotte du +.1
Chameau et la vallée de
Zegzel
Noaea mucronata Noea Zireg Oued Sidi abdellah 2.2
Lytrum junceum Lythrum de Bords de l‟Oued Zegzel et 2.2
Graeffer Ferrouj au niveau de la grotte
du Chameau
Potamogeton natans Potamot nageant Oueds Zegzel et Ferrouj au 3.3
niveau de la grotte du
Chameau
Potamogeton pectinatus Potamot pectiné Eaux stagnantes au niveau de 4.4
la grotte du Chameau
Anagallis-aquatica Mouron Berges des oueds de Zegzel à 2.3
subsp. aquatica (Bernh) Kaf el Hamam, Ferrouj et
Idrissi au niveau de la Grotte
du Chameau
Scrophularia aquatica Scrofulaire Berges immergées de l‟oued 1.2
aquatique Zegzel
4.4 MENACEES
Espèce (3) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
Rhus pentaphylla Sumac à cinq Tizra Tétraclinaie du piéjbel de Jbel 1.2
feuilles Israne
Adenocarpus decorticans Adenocarpe Ourzir Illiçaie de Ras-fourhal et Ain 1.2
Almou
Tamarix amplexicaule Tamarix Bou-âriche ripisylve de la vallée de +.1
Zegzel et la Grotte du
chameau.
15
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
5 COMMUNAUTES VEGETALES
5.1 PRESENTATION
Le massif des Beni Snassen présente une grande diversité d‟associations végétales du fait de ses
nombreuses configurations écologiques, résultant à la fois de la présence de microclimats et de plusieurs
types de formations végétales : tétraclinaie – cocciferaie – illiçaie – mattoral - ripisylve. Depuis de
nombreux siècles il fut soumis à une forte pression humaine, qui a façonné les écosystèmes actuels,
produit direct d‟un défrichement quasi permanent.
Si au XVIéme siècle, les Béni Snassen étaient « couvert de nombreux bois qui produisent une grande
quantité de caroube » d‟après Léon l‟Africain, ils ont subit une lente dégradation, qui semble s‟accélérer à
partir du XIXéme avec l‟accroissement des occupations humaines.
Aujourd‟hui la partie orientale de la montagne, la mieux arrosée et la plus humanisée, ne comporte plus
de forêt ; par contre le secteur méridional, nettement plus sec et peu peuplé conserve un vaste espace
forestier. Les implantations humaines à l‟intérieur du massif sont bien plus faibles qu‟autrefois et la
pression pastorale a nettement diminuée. Les conditions sont donc redevenues plus favorables aux
écosystèmes sylvatiques, fondateurs de la richesse biologique du site.
Un certain nombre d‟associations végétales présentent une dynamique progressive, des formations
forestières entières colonisant de nouveaux espaces. Il n‟en reste pas moins que la pression humaine dans
certains secteurs se fait encore durement sentir, surtout du fait des défrichements illicites (besoins en terre
de culture) et que certaines associations végétales s‟inscrivent dans des dynamiques régressives.
16
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Répartition très restreinte, uniquement au nivaux des versants méditerranéens de Jbel Israne et
Jorf Al Abiod. Ces derniers sont humides et mieux affectés par la nébulosité par temps
méditerranéen. Cette association se situe à cheval sur l‟horizon supérieur du thermo-
méditerranéen et le plancher du mésoméditerranéen en ambiance sub-humide.
Répartition très restreinte, uniquement au nivaux de Ras Fourghale et Ain Almou où elle colonise
essentiellement le mésoméditrranéen en ambiance sub-humide frais.
Ce groupement se développe sur les berges de l‟Oued Zegzel, Oued Mouulay Idriss et Oued
ferrouj au niveau de la Grotte du Chameau.
h) Potamogetum- pectinae
Classe des Ruppietea R. Tx. 1960
Ce groupement colonise les eaux stagnantes de la cuvette située à la base de la falaise de la grotte
des pigeons.
17
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
18
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Le seul groupement qui présente une dynamique régressive très inquiétante est le Potamogetum- pectinae.
19
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
34° 52‟ 239 N
Jbel Abioud 02° 23‟ 511 W
REPTILES (1)
Petit Seps Hniech al N 34° 48‟ 387 forte
Chalcides minutus ?
tridactyles maghrib W 02° 23‟ 951
N 34° 49‟ 195
W 02° 23‟ 603
N 34° 52‟ 239
W 02° 23‟ 511
AMPHIBIENS (2)
Al-Ouljoum inconnue
Alytes maurus Alyte ?
marocain Al-Maghribi
accoucheur
Discoglosse Addifdaâ Al N 34° 52' 038 moyenne
Discoglossus pictus ?
peint du Munakkat W 02° 22‟ 185
scovazzi N 34° 49‟ 049
Maroc W 02°24‟ 298
N 34° 49‟ 195
W 02° 23‟ 603
POISSONS (1)
Barbeau Bouri Source chaude N°35° 50‟ 306 forte
Barbus moulouyensis
pied de la grotte W 02° 21' 436
du chameau N°35° 52‟ 378
W 02° 21‟ 785
eaux stagnantes
INVERTEBRES TERRESTRES (30)
Eurycarabus favieri Carabe de stations 2, 3a, 3b, faible
lepelletieri Favier 3d et 5a
Cicindela maroccana Cicindèle station 5a moyenne
ssp.(schrammi ?) du Maroc
Eotachys pallidulus station 3d très faible
Ocydromus siculus certans stations 3a, 3b et moyenne
3d
Orthomus velocissimus stations 3a, 3b et moyenne
lacouri (trans ad kocheri) 5a
Platyderus calathoides stations 2 et 3b 2 individus
alcacer
Sphodroides vidali station 4 faible
Trymosternus truncatus station 1 très faible
dilataticollis
Eulasia goudoti (s. lat.) station 5 faible
Elaphocerida barbara stations 2 et 5a faible
pardoi
Rhizotrogus pilosissimus hanneton station 5a faible
Hymenoplia ketamensis station 5 moyenne
Pachychila tumidifrons station 6 très faible
Pachychila grandis grandis stations 1 et 2 faible
Pachychila refleximargo stations 3c et 5a très faible
Adesmia microcephala station 7 1 individu
Stenosis maxima station 2 faible
Alphasida silphoides station 3b faible
Alphasida tricostata station 3b faible
Asida ruficornis pardoi station 5a faible
Asida sinuaticollis station 1 très faible
sinuaticollis
20
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Morica jevini stations 3a et 3b très faible
Akis spinosa algeriana stations 1 et 3b faible
Scaurus varvasi station 3c très faible
Pimelia mauritanica breiti pimelie stations 1, 2 et 5 forte
(dont 5a)
Pimelia boyeri pimelie stations 1 et 5a moyenne
septemcostata
Otinia vidali stations 1 et 2 faible
Opatrum granuliferum est de la station 3a faible
Larinus oujdensis station 2 2 individus
suborbiculatus
Otiorhynchus atlasicus station 2 moyenne
INVERTEBRES AQUATIQUES (2)
Oulimnius fuscipes N 34° 50‟ 306 faible
W 02° 21‟436
Ecdyonurus rohschildi N 34° 48' 820 faible
W 02° 24‟ 227
6.2 RARES
Espèce (46) Nom français Nom Localisation Abondance
marocain
Habitat GPS
MAMMIFERES (3)
Canis aureus Chacal doré Ouchchen Cocciféraie N 34° 49‟ 243 très faible
W 02° 26‟ 432
N 43° 51‟ 486
W 02° 22‟ 452
Hystrix cristata Porc-épic Arouy vallon escarpé N 34° 49‟ 421 moyenne
W 02° 23‟ 780
N 34° 50‟ 535
W 02° 23‟ 574
Felis libyca Chat ganté Mouch Cocciféraie N 34° 49‟ 324 très faible
W 02° 24‟ 531
aberrane N 34° 49‟ 113
W 02° 26‟ 157
OISEAUX (6)
Clamator glandarius Coucou-geai - ? très faible
Jbelicola saxatilis Merle de roche - ? très faible
Sylvia hortensis Fauvette Tajja Tafoughalt 34° 48‟ 746 N faible
Orphée 02° 24‟ 428 W
34° 48‟ 826 N
02° 24‟ 351 W
Talazart
34° 47‟ 905 N
02° 25‟ 423 W
Lanius senator Pie-grièche à Bouras Tafoughalt 34° 48‟ 746 N forte
tête rousse ahmar 02° 24‟ 428 W
34° 48‟ 826 N
02° 24‟ 351 W
Israne 34° 48„ 030 N
02° 23„ 987 W
Talazart
34° 47„ 905 N
02° 25„ 423 W
34° 47„ 707 N
02° 25„ 869 W
Grotte des Pigeons
34° 48‟ 845 N
02° 24‟ 248 W
Carduelis spinus Tarin des Smili Tafoughalt 34° 48‟ 746 N faible
02° 24‟ 428 W
aulnes
34° 48‟ 826 N
02° 24‟ 351 W
21
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Loxia curvirostra Bec-croisé des Boumkass Tafoughalt 34° 48‟ 746 N moyenne
02° 24‟ 428 W
sapins
34° 48‟ 826 N
02° 24‟ 351 W
Israne 34° 48„ 030 N
02° 23„ 987 W
AMPHIBIENS (1)
Salamandra algira Salamandre Assamandal Jbel Ouatrass très très
algire , Amejbis faible
aguerrag
INVERTEBRES TERRESTRES (30)
Caminara olivieri Calosome stations 2 et 5 2 individus
d'Olivier
Eotachys pallidulus station 3d faible
Tachyura curvimana stations 3c et 3d individus
isolés
Asaphidion curtum stations 3a, 3c et individus
3d isolés
Philochtus vicinus station 3d 1 individu
Nepha genei stations 3a et 3c individus
isolés
Ocys harpaloides station 3c 2 individus
Cardiomera genei station 5b 1 individu
Platyderus calathoides station 2 et 3b 2 individus
alcacer
Calathus circumseptus station 3a 1 individu
Amara similata station 3a 2 individus
Amara subconvexa station 3a 6 individus
Egadroma marginatum station 3d 1 individu
Stenolophus station 3a 1 individu
skrimschireanus
Masoreus wetterhalli station 3b 1 individu
axillaris
Trymosternus truncatus station 1 faible
dilataticollis
Apristus striatipennis station 3d 1 individu
Lionychus albonotatus station 3d 1 individu
Trox scaber station 4 1 individu
Onthophagus trigibber stations 3b et 5 moyenne
Pachychila tumidifrons station 6 faible
Tentyria thunbergi station 7 1 individu
Adesmia microcephala station 7 1 individu
Scaurus varvasi station 3c très faible
Semanotus laurasi station 2 3 individus
Eupogonochaerus perroudi station 5a 1 individu
Larinus oujdensis station 2 2 individus
suborbiculatus
Lixus scolopax station 2 1 individu
Charaxes jasius jasius jason, pacha à station 3b 1 individu
2 queues
INVERTEBRES AQUATIQUES (6)
Limnius opacus N 34°52'378 faible
W 02°21'785
22
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Oulimnius fuscipes N 34°50'306 faible
W 02°21'436
N 34°52'378
W 02°21‟785
Normandia villosocostata N 34°50 306 faible
W 02°21'436
N 34°48'820
W 02°24'227
Esolus pygmaeus ;N 34°53'115 forte
W 02° 20‟ 852
Stenelmis consobrina N 34°52'378 faible
W 02°21 785
Normandia nitens N 34°52'378 faible
W 02°21'785
6.3 REMARQUABLES
REPTILES (2)
Saurodactylus mauritanicus Saurodactyle Wazrat addail ? N 34° 52‟ 239 très forte
al-asfar W 02° 23‟ 511
de Maurétanie N 34° 49‟ 363
W 02° 24‟ 700
N 34° 48‟ 706
W 02° 24‟ 175
23
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Macroprotodon abubakeri Couleuvre à Al Haya ? N 34° 49‟ 363 forte
capuchon du Almukabaâ W 02° 24‟ 700
Al Maghribia N 34° 48‟ 387
Maghreb W 02° 23‟ 951
N 34° 52‟ 239
W 02° 23‟ 511
AMPHIBIENS (1)
Hyla meridionalis Rainette Addifdaâ Al- ? ?
Janoubia
méridionale
INVERTEBRES TERRESTRES (19)
Caminara olivieri calosome stations 2 et 5 2 individus
d'Olivier
Porotachys bisulcatus station 4 faible
Cardiomera genei station 5b 1 individu
Amara similata station 3a 2 individus
Chlaeniellus vestitus station 3d faible
Aphodius naevuliger station 1 très forte
Erodius elegans station 5a moyenne
Sepidium variegatum station 1 très faible
Scaurus dubius station 1 faible
Phylan obscurus stations 1, 3a, faible
3c, 5 (dont 5a et
5c) et 6
Phoracantha semipunctata station 5 faible
Parmena pubescens station 1 forte
algirica
Attelabus variolosus stations 1, 2 et faible
5a
Bangasternus villosus station 2 moyenne
Dorytomus station 3b moyenne
melanophthalmus
Geonemus flabellipes station 3b (et très faible
5*)
Pachyrhinus variabilis stations 3a, 5a et forte
7
Thaumetopoea pityocampa processionnair station 5 (dont moyenne
orana e du pin 5a)
INVERTEBRES AQUATIQUES (4)
N 34° 50‟ 306 faible
Normandia villosocostata W 02° 21‟436
N 34° 48' 820
W 02° 24' 227
N 34° 50' 306 moyenne
Physa acuta bas Zegzel W 02° 21‟ 436
N 34° 48' 820 moyenne
Baetis rhodani bas Zegzel W 02° 24‟ 227
N 34° 48' 820 moyenne
Ecdyonurus rohschildi bas Zegzel W 02° 24‟ 227
24
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
6.4 MENACEES.
Myotis emarginatus Murin à oreille Tair Ellil, Grottes N 34° 50 309 très faible
échancrée Outouat, W 02° 24 429
25
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Un tiers de cette population est potentiellement utilisateur des ressources du SIBE et presque 15% de
cette population vit à l‟intérieur même du site.
Les usages habituels des ressources naturelles qu‟on rencontre dans le site de Beni Snassen sont surtout le
pâturage, l‟agriculture et le ramassage des produits et menus produits forestiers. Pour le secteur occidental
du SIBE, la population des utilisateurs réels et potentiels est estimée à 12.954 personnes réparties sur
2138 ménages. Cette population habite dans 25 douars dont dix peuvent être considérés comme intérieurs
au SIBE et le reste comme limitrophes. Ces douars font partie de six fractions appartenant à trois
communes rurales (Boughriba, Tafoughalt et Zegzel).
Pour la partie orientale du SIBE (Jbel Foughal) cette population a été estimée en 1994 à 519 personnes
réparties sur cinq douars (Oulad Jaber Fouaga, Tinissane, Oulad Bouyaakoub, Jadaine Jbel, Khallad
Ouhfir). Ces douars font partie de deux fractions appartenant chacune à une commune distincte (Ain Sfa
et Fezouane).
26
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La plupart des jeunes générations habitants encore les secteurs des Béni Snassen, n‟envisagent pas
d‟avenir sur place et se préparent résolument soit à rejoindre les villes marocaines proches, soit à émigrer
en Europe.
Le retour de certains ménages sur leurs lieux d‟origine existe, mais ce retour ne concerne que quelques
zones qui ont connu des développements agricoles modernes et rémunérateurs, par exemple la vallée de
Zegzel où la culture du néflier a été introduite avec beaucoup de succès. Cependant ce retour n‟intéresse,
en général, que des ménages qui ont atteint l‟âge de retraite ou en sont proche après avoir édifié une petite
fortune ils reviennent sur les lieux d‟origine pour se reposer et transformer leurs anciennes demeures en
résidences secondaires.
Indice synthétique
de fécondité
B.V. du SIBE Communes I.S.F moyenne
Tafoughalt 2,10
Zegzel 3,42
Beni Snassen
Boughriba 2,42
2,77
Ain Sfa
Jbel Foughal 3,69
Fezouane
2,09
Pour la population des usagers mêmes du SIBE, cet indice de fécondité a été estimé à 2.8 pour la partie
occidentale et de 2.5 pour la partie orientale (Jbel Foughal).
7.3.2 mortalité
en l‟absence de statistique officielle locale, on peut cependant estimer que comme pour l‟ensemble du
pays, la mortalité, surtout infantile, à fortement diminuée dans la région.
7.3.3 migration
En l‟absence de statistique propre à la région en matière de migration et d‟exode rurale, on peut estimer
celle-ci comme relativement importante pour le site des Béni Snassen, autrefois très largement habité par
une nombreuse population. Aujourd‟hui vu le nombre de vestiges observables (douars abandonnés,
maisons en ruine, population en chute libre), beaucoup des habitants de la jbelagne du SIBE ont rejoint la
plaine de Triffa en plein essor agricole, la ville de Berkane en phase d‟expansion urbaine très forte depuis
plus de dix ans ou celle d‟Oujda et des destinations économiques à l‟étranger.
Ce flux migratoire et d‟exode n‟est pas chiffrable, mais d‟après les enquêtes réalisées il apparaît comme
très important et en croissance d‟autant plus forte que la sécheresse actuelle y contribue grandement.
27
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La structure des âges de la population des usagers du SIBE secteur Béni Snassen est donnée ci-dessous.
D‟après ces statistiques, on constate que la population jeune de moins de 15 ans est de 32.7% et la
population active, c‟est à dire celle ayant un âge compris entre 15 et 59 ans est de 58.81%.
14
12
10
8
%
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Personnes par m énage
28
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La population des usagers du secteur occidental du SIBE appartient à trois communes rurales,
Boughriiba, Zegzel et Tafoughalt. Les douars relevant de la commune de Boughriba appartiennent à deux
fractions, Ouled Bouared Essayed et Tagma. Les douars relevant de la commune rurale de Zegzel
appartiennent à deux fractions Taghasrout et Ouartas. Les douars relevant de la commune de Tafoughalt
appartiennent à deux fractions Beni Ameir et Beni Bouyaala.
Les usagers du secteur oriental (Jbel Foughal) appartiennent à deux fractions Beni Khallouf qui relève de
la commune rurale d‟Ain Sfa et Khallad qui fait partie de la commune rurale de Fezouane.
Le taux d‟analphabétisme pour la population des usagers du secteur occidental du SIBE, âgée de dix ans
et plus est de 62.6%, avec 80% pour les femmes et 45% pour les hommes. Ce taux d‟analphabétisme
diminue avec les différentes classes d'âges, et ceci grâce à un développement de la scolarisation,
diminuant d‟une façon plus rapide chez les hommes que chez les femmes, (faible scolarisation des filles
dans la milieu rural). Cependant, ce taux d‟analphabétisme reste encore très élevé même chez la tranche
d‟âges inférieure (10-14ans), puisqu‟il est en moyenne pour l‟ensemble des enfants de cette tranche de
34% et de 47.4% chez les jeunes filles.
29
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Pour le secteur oriental du SIBE (Jbel Foughal) l‟analphabétisme y est très élevé, avec un taux de 90.9%
pour la population âgée de 10 ans et plus. Ce taux très élevé, l‟est surtout chez les femmes où il atteint les
100% chez toutes les tranches d‟âges. Ce qui est inhabituel au Maroc, c‟est que contrairement à la logique
des choses, le taux d‟analphabétisme augmente avec le temps, les couches de la population les plus âgées
étant plus alphabètes que les jeunes générations. A peu près 91% des gens actuellement présents sur le
secteur n‟ont reçu aucune éducation scolaire ou coranique.
8.3.2 Scolarisation
Pour le bassin versant des Béni Snassen, le taux de scolarisation des enfants ayant un âge compris entre 8
et 13 ans, est de 61.9% pour le secteur occidental et seulement 45.5% pour la secteur oriental (en 1994)
Pour la population des usagers du SIBE, le taux de scolarisation des enfants de 8 à 13 ans dans le secteur
occidental des Béni Snassen est de 60,5%, (le rapport garçon/fille est de 1 pour 0,6 en faveur des garçons)
– Seulement 29% de la population hors scolarisation ont bénéficié d‟une éducation scolaire, 4% ont un
niveau élémentaire d‟instruction coranique ou ayant reçu une éducation préscolaire, 24% ont un niveau
primaire ou secondaire et seulement 1 % ont un niveau d‟enseignement supérieur.
Pour le secteur oriental du Jbel Foughal la situation est bien plus préoccupante avec seulement 25% des
enfants de 5 à 13 ans scolarisés (rapport 1 pour 0,1 en faveur des garçons !) et donc une quasi inexistence
de la scolarisation des filles. 6% seulement de la population hors scolarisation a bénéficié d‟une formation
coranique élémentaire ou du préscolaire et 3% ont un niveau d‟éducation primaire ou secondaire.
30
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Commune Rurale
Zegzel Tafoughalt Boughriba Fezouane Ain Sfa
Thème Sous thème Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
Ecoles coraniques x 2 5 1 1
Crèches et garderies x x x x x
Equipements
Ecoles primaires 12 7 17 11 2
d'enseign. et de
Collèges x 1 1 x x
formation
Lycées x x x x x
Centre de Form. Prof. x x x x x
Dispensaires x x x x 1
Equipements de Centres de santé x 1 1 x x
santé Hôpitaux x x x x x
Maternités x 1 x x x
Centres culturels x x x x /
Equipements et Foyers féminins x 1 x x projet
activités Maisons de jeunes x 1 x x /
socioculturels Associations culturelles x x x x /
Mosquées 3 3 x 32 2
Associations sportives x x x x /
Sport et loisirs
Equipe/club de sport x projet x x projet de club
Maison communale x x x 1 x
Caïdat x x x x x
Autres
Bureau de poste x x x 1 x
équipements et
Souk hebdomadaire x x x x 1
services publics
Abattoir x x x / 1
Station d'essence 1 x x x /
La plus pauvre en équipements sociaux parmi les communes du bassin versant est la commune rurale de
Zegzel et la plus équipée est celle de Tafoughalt. Cependant la majorité de ces équipements qu‟on
rencontre à Tafoughalt, par exemple la maternité, le collège, le foyer féminin et la maison de jeunes se
trouvent au niveau du village de Tafoughalt où siégent d‟ailleurs aussi bien la commune que la Caïdat.
La commune rurale qui possède le plus d‟écoles primaires est Boughriba. Il faut mentionner ici que
certaines écoles primaires ne fonctionnent plus à cause de l‟insuffisance de l‟effectif d‟écoliers
disponibles au niveau du douar.
Pour le secteur oriental du Jbel Foughal, la situation de l‟emploi est encore plus critique, avec pour la
population du bassin versant des taux moyens d‟activité et de chômage respectivement de 31.4% et 32.8%
et de 33.3% et 26.7% pour la population usagère de ce secteur du SIBE.
31
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La main d‟œuvre qui travaille dans les exploitation agricoles du SIBE, totalise à peu près 1378 personnes,
dont 87.1% sur les exploitations de la partie occidentale. Cette dernière est composée de seulement 2.4%
de salariés permanents le reste étant constitué de membres de ménages permanents (59.6%) et de
membres de ménages occasionnels (38%). La main d‟œuvre de la partie orientale est constituée à 98% de
membres du ménage permanents et occasionnels.
Le taux de dépendance économique est à peu près de 0.7. Ceci veut dire que pour chaque personne active
il y a au minimum 0,7 inactif à supporter (moyenne nationale = 0.79 et internationale = 0.56). En réalité,
le nombre de personnes qui sont économiquement à charge est augmenté du fait que même si une
personne est considérée comme active, il se peut qu‟elle soit au chômage, ou à l‟école ou être femme au
foyer et toutes ces catégories sont économiquement dépendantes.
32
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Pour le secteur oriental, la superficie agricole utile (SAU) totale du bassin versant du Jbel Foughal est de
l‟ordre de 20.240 ha, répartie en 9599 parcelles, ce qui donne une superficie moyenne par parcelle de
l‟ordre de 2.1 ha. - cette superficie est à 11% irriguée.
Les ressources mobilisées sont principalement faites par les deux grands ouvrages hydrauliques réalisés
sur la Moulouya, les barrages Mohamed V et Machrâa Hammadi, qui possèdent un volume utile
d‟environ 500 millions de m3. Cependant, la capacité de retenue du barrage Mohamed V diminue
annuellement de quelque 10 millions de m3/an à cause de son envasement. Les eaux provenant de ces
barrages desservent en eau d‟irrigation quatre principales plaines : Triffa, Zebra, Garet et Bouareg.
33
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
L‟agriculture consomme plus de 95% des eaux mobilisées et les usages domestiques consomment les
80% de la quantité restante, l‟irrigation d‟un hectare dans le bassin de la Moulouya nécessite environ
7000 à 7500 m3/an.
Le bilan global des disponibilités en eau s‟établissait en 1996 à près de 20 000 l/s. Aujourd‟hui elle
s‟établie à 319 m3 par habitant et par an (stat. 2000) pour la région. Cependant, à cause de la diminution
de la capacité de retenue du barrage Mohammed V, le volume d‟eau mobilisée connaît une réduction
croissante, la disponibilité en eau, déjà insuffisante à l‟heure actuelle, risque une réduction de moitié
d‟ici 2025.
Dans l‟oriental presque toutes les ressources hydriques mobilisables ont été exploitées, ainsi le
développement et l‟aménagement futurs de cette région dépendront essentiellement de la gestion
rationnelle et de l‟optimisation de l‟utilisation de l‟eau déjà disponible afin de répondre aux besoins en
eau potable et domestique, à l‟extension de l‟agriculture irriguée et au développement industriel et
touristique prévu dans la région.
La superficie moyenne par parcelle varie beaucoup d‟une zone du site à une autre, les plus grandes étant
sur la CR de Boughriba, les plus petites dans la vallée du Zegzel et des douars d‟Aounoute et Ouled
Yaakoub, où les parcelles ne dépassent pas l‟hectare. Le morcellement des terrains est une constante des
secteurs accidentés mais ici il est très fortement accru par les systèmes de succession. Par exemple dans le
douar d‟Aounoute, plus d‟une cinquante de ménages exploitent une petite superficie de deux hectares,
seule exploitation encore irriguée, subdivisée en plus de 300 parcelles, chaque parcelle possédant plus
d‟une cinquantaine de propriétaires, qui en majorité ne vivent plus dans le douar.
La SAU des Béni Snassen est travaillée à 81% en mode de faire valoir direct, 25% en location et le reste
en mode de faire valoir indirect, celle du jbel Foughal est travaillée à 93% en mode de faire valoir direct,
5.6% en mode de faire valoir indirect et le reste en mode location.
34
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La grande majorité de la population (80 à 100%) vit dans des logements constitués de une à trois pièces,
et le taux d‟occupation varie entre 2.2 et 2.8 pour le SIBE. Si les propriétaires de logements représentent
64% des habitants à l‟ouest, ils ne sont plus que 28% à l‟est.
Les équipements sont très disparates et seul l‟habitat du secteur occidental possède un minimum
d‟équipement pour 19% en électricité et 30% en eau potable.
Les logements sont construits aussi bien par des matériaux locaux que par des matériaux fabriqués. Les
maisons construites avec des briques ou du ciment représentent 38.4% du total, celles fabriquées en
pierres et agglomérés avec terre sont de l‟ordre de 59.6% à l‟ouest et plus de 71% dans le secteur du jbel
Foughal. Si dans ce secteur toutes les habitations sont couvertes de bois, de roseaux, de feuilles, d‟argile
et de matériaux locaux, dans le secteur ouest plus de 40% sont couvertes de dalles.
Le domaine privé de l‟Etat comprend l‟ensemble de biens appartenant à l‟Etat ou à une collectivité
publique qui sont susceptibles de propriété privée ou ne sont pas affectées à l‟usage public. La gestion du
domaine privé de l‟Etat est attribué en général au Service des Domaines à l‟exception des forêts qui
relèvent de l‟autorité de l‟Administration des Eaux et Forêts, et des mines dont la gestion revient au
Service des Mines. Le domaine forestier est régi par le Dahir du 10 octobre 1917 sur la conservation et
exploitation des forêts.
La propriété « Melk » est une forme de propriété traditionnelle, elle est très courante au Maroc mais son
statut n‟est pas très sécurisé.
35
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Le statut juridique de la SAU du Bassin versant des Béni Snassen est à 80% à peu près Melk ou assimilés,
18.7% domanial et 1.3% collectif, Habous et Guich.
Le SIBE des Beni Snassen, y compris le Jbel Foughal, est en majorité domaine forestier délimité,
contenant des enclaves agricoles ayant en grande partie un statut de propriété privée avec souvent des
titres d‟immatriculation foncière. Dans la partie non forestière qui est à l‟intérieur ou limitrophe au SIBE,
on rencontre des terrains privés, collectifs, domaniaux, Habous, Guich ou de Réforme agraire.
Malgré cela, il contient toujours deux réserves provinciales de chasse. Une réserve se trouve au niveau de
Ras Foughal et l‟autre au niveau se Sidi Amer Acherki (décision N o07654 EF/CPN - No17803
AEF/ORF/CPN/C). Ces réserves sont des amodiations au profit des autorités provinciales et de leurs
invités de marque, et ont été instituées conformément à la convention No 5826 du 2 Juin 1989 (Ministère
de l‟Agriculture et de la Mise en Valeur Agricole / Ministère de l‟Intérieur et de l‟Information) avec
renouvellement par tacite reconduction.
Cette forêt fait l‟objet d‟un plan d‟aménagement portant sur une durée de 24 ans (démarrage en 1999).
Les objectifs généraux de ce plan sont d‟assurer la pérennité de la forêt par voie de régénération naturelle
ou artificielle, un rendement soutenu et une production ligneuse et pastorale optimale. Cette forêt a fait
l‟objet de division en 316 parcelles, regroupées en trois sections principales: section forêt, section du
36
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
matorral, et section de la steppe. Dans chacune de ces sections, un certain nombre de séries ont été
identifiées, avec individualisation d‟une série spéciale qui est la série SIBE avec pour objectif la
protection et la sauvegarde du milieu.
La série SIBE fera l‟objet d‟un aménagement particulier pour assurer la préservation de ses richesses
naturelles. Cinq groupes d‟interventions y ont été identifiés: groupe d‟enrésinement et de peuplement,
groupe de conservation–protection, groupe d‟amélioration sylvicole, groupe de rajeunissement
(exploitation), et groupe de récréation.
Le groupe de rajeunissement comporte des peuplements à base de chêne vert ou de thuya en taillis à
l‟état vieux ou adulte. Les peuplements seront recepés par coupe à blanc, avec réserve des caroubiers.
La mise en défens suivra automatiquement pendant 10 ans. La surface annuelle à exploiter est de
l‟ordre de 66 ha.
Le groupe de récréation a une superficie de l‟ordre de 200 ha et comprend une seule parcelle (N 50)
située dans la commune rurale de ZEGZEL, à proximité de la grotte du chameau. Cette parcelle sera
entièrement affectée aux activités récréatives du grand public. L‟aménagement récréatif prévu pour
cette parcelle consiste en un certain nombre d‟actions sylvicoles de plantation, de nettoiement,
d‟éclaircie, d‟élagage, etc., et la construction de voies d‟accès pour les promeneurs, l‟aménagement
des aires de repos, de jeu et de campement pour les visiteurs, et la prise de mesures anti-incendies.
Les institutions financières, qui soutiennent financièrement l‟action d‟aménagement du territoire, sont le
Fonds Spécial de Développement Régional et le Fonds d‟Equipement Communal (FEC).
La coordination et l‟harmonisation des actions au niveau régional est assurée par l‟Inspection Régionale
de l‟Urbanisme, l‟Architecture et l‟Aménagement du Territoire.
37
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Au niveau local, on trouve les institutions provinciales au sein desquelles existe l‟assemblée préfectorale
composée de membres élus au suffrage indirect par les Conseillers communaux ou provinciaux, et les
services exécutifs organisés sous l‟autorité du Gouverneur. Les Ministères sont représentés au niveau de
la province par des services extérieurs provinciaux qui sont chargés de la mise en œuvre de la politique de
l‟Etat, et dont la tâche de coordination est assurée par le Gouverneur.
Au niveau des municipalités et des communes, on trouve un conseil communal élu, composé des
membres du bureau avec à sa tête un président, et d‟un certain nombre de commissions spécialisées.
Le rôle de toutes ces institutions dans l‟aménagement du territorial étant d'atténuer les inégalités sociales
et géographiques et promouvoir un développement équitable et juste. Un ensemble de mesures sont
établies par l‟Etat afin de réaliser ces objectifs, dont des motivations fiscales et autres avantages prévus
par la charte de l‟investissement, l‟aménagement de zones industrielles ou touristiques, la facilitation de
la procédure administrative, etc.
LE PAIDAR
Le Programme d‟Actions Intégrées pour le Développement et l‟Aménagement de la Région
Méditerranéenne du Maroc (PAIDAR-Med), est une étude réalisée pour aider au développement des
provinces du Nord. Ces objectifs sont la mise en place d‟un Observatoire permanent de la région
méditerranéenne, l‟établissement d‟un diagnostic pour identifier les potentialités locales et les problèmes
du littoral et de l‟arrière pays, la définition des moyens et des mesures appropriés répondant aux
problèmes détectés, l‟élaboration d‟une réflexion prospective pour le développement et l‟aménagement de
la région, et la mise en œuvre d‟un programme d‟action intégré à court et à moyen terme.
Une stratégie de développement de la région nord du Maroc a été élaborée, elle possède trois dimensions,
territoriale, structurelle et fonctionnelle. Dans sa perspective structurelle, elle vise la dotation de la région
en infrastructures de base. En matière de protection de l‟environnement, il a été recommandé la lutte
contre l‟érosion et la préservation de l‟environnement, surtout dans la zone Centrale et Orientale du Rif.
38
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
LE SDAR
Le Schéma de Développement et d‟Aménagement Régional de l‟Oriental (SDAR) constitue un guide
d‟ordre général qui oriente d‟une façon globale en matière de développements économique, social et
culturel, et d‟équilibre spatial intra et inter-régional. Les grands déterminants sur lesquels le SDAR de
l‟oriental est basé sont la situation frontalière de la région, le capital hydrique, la fragilité de
l‟environnement et les dynamiques de répartition de la population. Il a aussi été conditionné par un certain
nombre de fondements, dont le niveau de qualification des ressources humaines, le degré d‟intégration
externe et interne à la région et la pertinence de la gestion territoriale.
Neuf espaces fonctionnels, à l‟intérieur desquels s‟individualisent des espaces de projets, on été identifiés.
Le document Espaces-Projets n‟est pas encore définitif, mais le SDAR a tenu compte dans ses documents
diagnostic et Prospective dans de l‟existence des SIBE dans la région, dont celui des Béni Snassen. Ces
zones de SIBE ont été réservées comme des espaces de protection.
Dans le secteur du jbel Foughal, une grande partie de la SAU est laissée en jachère (plus de 20%).
Au niveau de la région du bassin versant les équipements agricoles se limitent principalement à des
motopompes utilisés dans la petite hydraulique, à des tracteurs utilisés dans le labour et quelques
moissonneuses. Très peu de superficie agricole utilise des intrants agricoles comme les engrais et les
produits phytosanitaires et 75% des exploitants utilisent uniquement de la main d‟ouvre familiale dans les
travaux agricoles.
39
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Travaux du sol 1292 312 845 1115 822 4386
Moisson 313 265 229 1080 613 2500
Facteurs de
Engrais 1445 38 1065 72 907 3527
production
Semences sélec 122 176 121 92 348 859
(ha)
Prod. 1358 29 844 27 686 2944
Phytosanitaires
Main d’O. Salariée 149 26 141 27 24 367
permanente (Nbre Familiale 1649 256 943 599 648 4095
exploitants)
Tracteurs 207 43 233 31 87 601
Matériel Agricole
Moissonneuses 6 4 5 11 15 41
(Nbre d’entités)
Motopompes 118 47 431 26 64 686
Au niveau du SIBE, Les spéculations agricoles pratiquées sont en grande partie la céréaliculture (57%
pour la partie occidentale et 67.5% pour la partie orientale), les arbres fruitiers (19.6 et 9.4%), les
maraîchages (4.5 et 5.5%) et le reste est constitué de jachère, de cultures fourragères et cultures
industrielles. Les arbres fruitiers, surtout le néflier, le prunier et un peu d‟abricotier et d‟orangers se
trouvent principalement dans les deux vallées de Zegzel et de Tagma, où ils constituent la principale
source de revenu de la population locale. Les cultures fourragères et industrielles se rencontrent surtout
dans les douars qui relèvent de la commune rurale de Boughriba.
L‟agriculture pratiquée est de type traditionnel, très peu mécanisée du fait que les superficies agricoles
travaillées sont de petites superficies. C‟est une agriculture qui est pratiquement non irriguée.
matériel en Nbre de
Nbre de Nbre de
SIBE Nbre explt. propriété moissonneuse
tracteurs motopompe
explt. S.A.U
Beni Snassen 921 68 930 60 50 3
explt = exploitation
9.3.2 Elevage
L‟élevage pratiqué dans les limites du SIBE est composé de bovins, d‟ovins (70% du cheptel) et de
caprins, les bovins étant à 39% de race locale, 54% de race croisée et 6% de race pure.
Les moyennes par exploitation sont pour le secteur occidental de 6.8 ovins, 1.7 caprins et 0.7 bovin, et
pour le secteur du jbel Foughal 8.86 ovins, 12.6 caprins, 1.3 bovins. Ces chiffres montrent une réelle
disparité entre un secteur ouest peu « pastoral » l‟élevage ayant beaucoup diminué dans cette région à
cause des conditions climatiques difficiles ces dernières années et un secteur est plus typique d‟une zone
pastorale pauvre de montagne avec fort contingent de caprins.
Les gros éleveurs (> 50 têtes) sont très minoritaires, la grande majorité des ménages possède entre 2 et
5 ovins.
40
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Pour le cheptel de trait, presque chaque ménage possède au moins un âne, animal indispensable dans cette
région montagneuse, où ils sont très utiles pour le transport de l‟eau potable, surtout lorsque la source est
loin du domicile, cas le plus fréquent aux Beni Snassen, sauf pour la vallée du Zegzel.
Des traces de charbonnage illicite sont visibles, surtout dans le secteur oriental, où le chêne vert est la
principale essence prélevée à cet effet.
végétaux divers :
Les populations prélèvent l‟alfa, le palmier nain, des plantes médicinales, et le caroubier. L‟alfa était
abondamment utilisée dans le passé surtout pour la fabrication des nattes traditionnelles, activité
aujourd‟hui cantonnée à quelques familles très pauvres dont les revenus en dépendent. Certaines
personnes exploitent aussi l‟alfa pour le vendre au souk, après l‟avoir cuit.
activité cynégétique :
La chasse est interdite dans le SIBE, (classement réserve permanente de chasse depuis l‟an 2000).
Cependant, des tentatives de braconnage existent mais restent apparemment assez marginales.
Une réserve de chasse provinciale se trouve au sein du SIBE, exactement au lot Sidi amer Acherki, cette
réserve de 3759 ha, n‟a pas vu d‟activité cynégétique depuis deux ans –
Le SIBE des Beni Snassen est sillonné par deux rivières l‟oued Zegzel dans sa partie centrale-Nord et
l‟oued Tagma dans sa partie Nord-Ouest. Ce dernier ne coule que temporairement lors des crues mais le
premier coule presque en permanence. Des sources existent, mais ces dernières années un certain nombre
d‟entre elles ont tari à cause de la succession d‟années de sécheresse.
Au niveau de la vallée de Zegzel, et surtout dans les douars Zegzel et Takerboust, la disponibilité de l‟eau
aussi bien potable que pour l‟irrigation, ne présente aucun problème. Cette eau est captée dans deux
sources qui jaillissent à l‟amont de Zegzel, Ain Halouma et Ain Laglalcha, et prélevée directement dans
l‟oued par dérivation partielle de son débit.
Deux principaux canaux longent la vallée, un sur chaque rive, allant de la source de Zegzel jusqu‟au
niveau du douar Tazarghine. Ici les principaux problèmes relatifs à la gestion de l‟eau concernent les
difficultés financières pour la reconstruction de petits barrages et de canaux d‟irrigation qui sont détruits à
41
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
chaque fois qu‟il y a une crue. En amont de la vallée du Zegzel, le douar Tgahsrout possède deux forages
réalisés par l‟Etat. Deux associations locales gèrent l‟accès à ces forages, La procédure d‟accès exige le
paiement d‟une redevance de 25 DH l‟heure d‟irrigation, et quand la demande pour l‟eau est importante,
on pratique en plus une distribution tournante.
Au niveau des douars de la fraction Tagma située dans le secteur occidental du SIBE, les gens souffrent
de la rareté de l‟eau d‟irrigation, surtout pour les douar qui sont situés à l‟aval. Auparavant, on utilisait
l‟eau de plusieurs sources (une dizaine) et la zone était très réputée par son agriculture maraîchère et
fruitière (plusieurs centaines d‟hectares), mais dans ces dernières années la majorité des sources ont tari,
une seule reste en activité, Ain Bouar, et supporte la maigre agriculture et population encore présentent.
La sécheresse des deux dernières décennies ont eu an impact considérable sur la vie économique et
sociale de la région, réduisant les surfaces irrigués, et rendant les spéculations agricoles les plus
rémunératrices impossible à maintenir.
Sur l‟ensemble du SIBE, peu de sources coulent encore, et les débits existants sont devenus très faibles.
Les canaux d‟irrigation ne sont pas en bon état, ce qui entraîne des pertes importantes. L‟impact sur la vie
économique et sociale est considérable, réduisant les surfaces irrigués, et rendant les spéculations
agricoles les plus rémunératrices impossible à maintenir.
Mis à part la vallée du Zegzel, le problème de l‟eau reste globalement fort, avec cependant des variantes
entre les douars bénéficiant du programme PAGER d‟adduction d‟eau potable, où des associations locales
gèrent le système, et ceux qui en sont exclus -
9.4.2 tourisme
Le massif des Béni Snassen offre des paysages impressionnants et des sites culturels (grottes /classée pour
la grotte aux pigeons) très attractifs pour le tourisme. Ce site fait donc l‟objet d‟une fréquentation
touristique importante, à la fois dominicale et saisonnière. La majorité des visiteurs proviennent des villes
voisines d‟Oujda, Berkane et Nador et sont principalement soit en famille soit en groupe.
Ces personnes, pour la plupart ayant bénéficié d‟un enseignement technique ou supérieur, montrent une
réelle sensibilité aux problématiques environnementales.
L‟absence de statistiques, ne permet pas de quantifier les flux, mais il apparaît assez évident que le site est
plutôt en phase de surfréquentation, sentiment partagé par les visiteurs, et aux conséquences assez visibles
et néfastes pour le site (déchets, nuisances diverses, …). A partir des droits prélevés au niveau du parking,
on peut estimer que 60 à 70 milles visiteurs par an passent au moins une journée dans la vallée du Zegzel.
Si l‟on tient compte de la saisonnalité et de la distribution hebdomadaire, le maximum printanier voit
passer plus de 670 visiteurs en même temps dans le secteur des deux grottes !
9.4.3 éducation
Néant
42
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
9.4.4 récréation-sport
La configuration du tourisme local dont bénéficie le site, s‟apparente en fait plus à de la récréation (le
temps moyen passé sur place est d‟une demi journée), mais aucune activité sportive ne semble pratiquée à
cette occasion.
10 INTRODUCTION
Le bassin du Zegzel, d'une superficie d'environ 190 km², présente une forme sub-rectangulaire, allongée
Est-Ouest. Il se situe entre les latitudes 34°16'N et 34°22'N et entre les longitudes 5°00'W et 5°30'W. Les
crêtes qui le délimitent s'élèvent à des altitudes de 800 m (Jbel Aghil, situé à l'aval) à 1532 m (Jbel
Foughal, à l'extrême Est du bassin) ; mais la majorité de ses reliefs se situent entre 700 m et 1000 m
43
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
d'altitude, sachant que ces reliefs s'élèvent du Nord vers le Sud et de l'Ouest vers l'Est. Les vallées sont
presque toutes encaissées et la pente des versants qui surplombent les cours d'eau varie entre 20% et 80%,
avec des falaises verticales fréquentes.
Oued Moulay Idriss, dont le bassin versant est 4-5 fois plus grand que celui du Zegzel, draine les
montagnes du Sud et de l'Est de la chaîne. Il est très ramifié, mais la grande majorité de ses affluents sont
temporaires ; peu avant sa confluence avec le Zegzel, il reçoit les eaux de l'oued Ferrouj, affluent de
faible longueur qui n'est permanent qu'au niveau de tronçon terminal, en aval de la grotte du chameau.
Le tronçon où l'écoulement estival est relativement soutenu se situe en aval de la résurgence de la grotte
du chameau. Les eaux de celle-ci alimentent l'oued Ferrouj, puis l'oued Moulay Idriss et enfin le tronçon
aval du réseau. A sa sortie des Béni Snassene, le Zegzel présente encore un écoulement permanent. Selon
des témoins locaux, son débit a fortement baissé. Très utilisé pour l'irrigation des terrasses de cultures, cet
oued peut s'assécher à 2-4 km avant de quitter les Béni Snassene, notamment vers la fin de l'été.
Parmi les nombreux affluents de ce réseau, dont les sources sont presque toutes captées, seul le cours
supérieur du Zegzel proprement dit est permanent. Sa source est captée pour alimenter le village de
Tafoghalt, dont les eaux usées remettent en eau le cours du Zegzel, transformé en canal artificiel. Ce
ruisseau se transforme en cascade au niveau de la Grotte du pigeon, pour devenir temporaire
immédiatement à l'aval de celle-ci ; les eaux de cette cascade se perdent en effet dans le sous-écoulement
et réapparaissent peu avant la confluence Zegzel-Moulay Idriss.
Pendant les périodes pluvieuses, cet oued connaît souvent des crues, parfois très brutales, malgré les
effets régulateurs de débit de la rétention karstique.
44
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Le secteur aval présente un débit d'étiage d'environ 90 l/s, lequel débit ne comprend pas les prélèvements
pour irrigation qui seraient trois à quatre fois plus grands. En hiver, ce débit monte à quelques centaines
de litres, en dehors des périodes pluvieuses. Les eaux de ce secteur proviennent en grande partie des eaux
phréatiques de la grotte du chameau, mais le Zegzel, qui se remet en eau à quelques centaines de mètres
avant de confluer avec l'oued Moulay Idriss, apporte environ 24 l/s en période de basses eaux.
La pente est assez moyenne et génère des courants de 30 à 80 cm/s, qui diminue vers l'aval, pour atteindre
des valeurs de moins de 10 cm/s. En été, ce secteur développe quelques flaques (d'eau stagnante) peu
avant de quitter la montagne. En aval de la grotte du chameau, la vitesse devrait dépasser ces valeurs.
Au niveau de la cascade, l'eau s'écoule sur une falaise verticale, haute d'environ 40 mètres ; elles se
réduisent. En été, le débit peut descendre à quelques litres par seconde et varie avec les rejets ; le tapis
végétal qui recouvre le mur de la cascade est alors partiellement recouvert.
Salinité
Il s'agit d'eau douce (60-92 mg/l de chlorures) ; toutefois, les eaux de la cascade, étant souvent réduites
aux rejets domestiques, devrait avoir une concentration en sel légèrement plus grande.
Autres paramètres
Tous les paramètres montrent une qualité des eaux généralement bonne, en dehors du collecteur d'eau
usée de Tafoghalt ; lequel est au contraire très chargé en matière organique, voire en déchets solides, et
présente des températures relativement élevées en été (17°C à 8h00).
En aval de la grotte du chameau (Oued Ferrouj), les eaux sont claires, turbulentes et de bonne qualité ; la
température y est relativement stable (eau de source), avec des maxima d'environ 24°C. Au contraire,
dans la partie inférieure du réseau, les eaux se réchauffent dès le printemps (jusqu'à 27-30°C), deviennent
eutrophes et se chargent de matière organique, voire de déchets solides (dus au lavage occasionnel des
véhicules). Pendant les crues, les eaux polluées de Tafoghalt et les eaux eutrophes des flaques à
immersion temporaire peuvent parvenir jusqu'au secteur aval et y provoquer des pollutions organiques
plus ou moins passagères.
Des déchets solides sont également visibles temporairement à proximité de la grotte du chameau,
notamment suite à l'afflux touristique estival.
Il convient de rappeler qu'une station de traitement des eaux de Tafoghalt est prévue ; si elle présente une
capacité de traitement toujours suffisante, elle contribuera notablement à l'amélioration de la qualité
physico-chimique et biologique de la cascade.
45
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Les différentes classes d'habitats énumérées ci dessous se séparent difficilement sur le terrain en types
cartographiques en tant qu'unités indépendantes.
Le paysage qui domine le long des oueds est composé d'un habitat mixte : émergents persistants et
arbustes de bord d'eau, mais la zone d'écoulement est généralement composée de substrat aphytique.
Des tronçons semi-temporaires, peuvent être assimilés à un substrat aphytique, bordé par des
arbustes, sont à l'amont immédiat de la grotte du chameau et le long du cours du Zegzel entre la grotte
du pigeon et la confluence avec l'oued Moulay Idriss ; il s'agit de zones à substrat grossier (blocs,
galets et graviers).
Le tronçon aval est également mis à sec partiellement et temporairement à cause des prélèvements
pour irrigation ; entre ces habitats à immersion temporaire, une végétation persiste sous forme de lits
algaux, de plantes immergées ou émergentes et d'arbustes.
L'habitat lit aquatique est typiquement représenté au niveau de la cascade de la grotte du pigeon, où
un tapis épais de mousses et d'hydrophytes fixées couvre en permanence le mur de la cascade.
Les canaux artificiels sont tout le long du cours moyen du Zegzel ; la plupart d'entre eux se réduisent
à des séguias traditionnelles d'irrigation, mais des canaux en béton ont été bâtis au niveau de la grotte
du chameau et servent à canaliser les eaux des émergences phréatiques en dehors de leur cours normal.
46
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La végétation arbustive qui marque le paysage du fond de la vallée constitue un groupement plus ou
moins homogène, à Nerium oleander, Tamarix africana et Salix pedicillata. Cette ripisylve colonise
la majeure partie du cours d‟eau et possède un cortège floristique relativement varié.
Un deuxième groupement, composé de plantes immergées (Nasturtium officinale, auquel sont associées
Veronica catenata et Scrophularia aquatica) s'individualise sur les berges de l'oued, alors que les eaux du
centre sont souvent envahies de Potamogeton natans (eau calme profondes) ou de Potamogeton
pectinatus (eaux peu profondes plus ou moins calmes).
La cascade est tapissée d'une formation mixte à Rubus ulmifolius et Crataegus monogyna, avec un lit
relativement dense de Bryophytes.
La faune benthique montre une composition assez ordinaire, proche de celle des peuplements du Moyen
Atlas. Elle se compose d'une centaine d'espèces au moins, dont les insectes représentent environ 80 %. Sa
grande particularité est la richesse en Coléoptères, rappelant les peuplements des eaux calcaires du
Moyen Atlas.
La dominance de groupes rhéophiles, tels que les Coléoptères Elimidae et les Ephéméroptères Baetidae,
témoigne de la présence constante de courant fort à moyen dans les deux secteurs. La cascade, dont le
mur est entièrement tapissé de végétation, est riche en Diptères ; son peuplement est peu diversifié, avec
prédominance de groupes préférant la matière organique.
Parmi les invertébrés, une douzaine d'espèces sont considérées comme rares au Maroc ; ils le sont encore
plus dans la région rifaine et nord-orientale ; plusieurs d'entre elles ont des préférences vis-à-vis des eaux
calciques, ce qui donne au Zegzel un intérêt particulier dans leur conservation.
Chez les Poissons, Barbus moulouyensis, endémique du bassin de la Moulouya, est assez abondant dans
le Zegzel. La pérennité du secteur aval, voire des eaux souterraines de la grotte du chameau conditionne
sa survie dans ce cours d'eau.
47
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
L'unique Amphibien intéressant dont la présence dans le Zegzel a été vérifiée est le Discoglosse peint du
Maroc Discoglossus pictus scovazzi, endémique marocain à distribution assez large dans le pays. La
présence dans ce réseau d'une autre espèce intéressante (Salamandre algire Salamandra algira) est
soupçonnée.
48
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Un très fort taux d'endémisme caractérise l‟entomofaune pour 1/5 des espèces des 5 groupes retenus,
en particulier grâce aux Tenebrionidae qui en réunissent plus de la moitié. La majorité de ces
endémiques ont une répartition très restreinte, notamment au Maroc, certains étant même propres au
massif lui-même et inconnus ailleurs.
49
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
14.1 AGRICULTURE
L‟agriculture pratiquée dans la zone est une agriculture traditionnelle céréalière et arboricole, mais aussi
avec un peu de cultures industrielles (betterave à sucre et arachides). On utilise peu de produit chimiques
fertilisants et de pesticides (surtout pour cultures industrielles et arboriculture).
50
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Les exploitations agricoles sont souvent des enclaves au sein du domaine forestier, avec des parcelles de
petites superficies, et malgré la tendance au dépeuplement de la montagne on n‟assiste pas a une déprise
de cette SAU. Presque toutes les superficies agricoles sont mises en valeur, et le terrain agricole est très
cher dans la région, surtout dans la vallée de Zegzel (60 000 DH l‟ha de néflier).
Selon l‟avis des forestiers locaux, les défrichements de la forêt pour des besoins d‟extension agricole sont
minimes dans la région.
Puisque le sibe se trouve principalement en montagne, l‟agriculture qui y est pratiquée se fait
généralement sur des petites parcelles aménagées sous forme de terrasses sur les versants de la montagne.
Cette pratique culturale contribue à la fixation du sol, surtout lorsque la céréaliculture est jumelée à
l‟arboriculture.
14.2 ELEVAGE
Le bétail pâture en forêt mais aussi dans les chaumes et dans les terrains laissés en jachères pour les ovins
et les bovins. Cette pression pastorale est très diverse en fonction des zones : au douar d‟Aounoute,
seulement une trentaine de caprins pâture en forêt, alors que dans la vallée de Tagma, bovins et ovins
utilisent les parcours forestiers (redevance annuelle = 3.5 DH par caprin, 1 DH par ovin, 20 DH par vache
et 10 DH par âne). Dans le secteur du jbel Foughal la pression pastorale, surtout de caprins peut-être
considérée comme forte, et même excessive sur les parcours forestiers.
Les bovins croisés et de races améliorées sont généralement en stabulation. Peu d‟ovins sont rencontrés
en forêt, du fait que la majorité des troupeaux sont de très petites tailles (moins de 10). Le pâturage en
forêt n‟est donc pas globalement très important et son impact sur le milieu est aujourd‟hui faible, sauf sur
le secteur oriental, où un surpâturage stationnel est fréquent (caprins).
Cette présence modeste du troupeau local, favorise cependant un mouvement de location des parcours par
des transhumants venant d‟autres régions, et on peut rencontrer de grands troupeaux d‟ovins et de caprins
au pied de la montagne du coté de Berkanne, en zone limitrophe du SIBE.
végétaux divers =
Pour l‟alfa et le palmier nain, l‟activité artisanale qui est la principale utilisatrice de ces ressources a été
pratiquement abandonnée. Certes, certaines personnes nécessiteuses continuent toujours a exploiter l‟alfa
pour le vendre au Souk, mais elles sont très peu nombreuses et ne constituent pas de menace réelle pour la
pérennité de la ressource.
Quelques séguias d'irrigation sont creusées le long du tronçon inférieur de l'oued, souvent sur des pentes
raides des bas versants. Elles contribuent à réduire le débit de ce tronçon dans sa partie aval jusqu'à
l'assécher.
51
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La seule digue qui a été construite pour retenir l'eau d'irrigation se trouve sur le Zegzel en amont de sa
confluence avec l'oued Moulay Idriss ; elle est actuellement détruite. Cependant, un endiguement en
béton permettait de dévier une grande quantité d'eau de la résurgence de la grotte du chameau.
Il convient de rappeler que le débit des eaux usées de Tafoghalt augmentera avec l'extension de ce
village ; ce qui laisse supposer un meilleur débit du Zegzel et probablement une remise en eau du secteur
en aval de la grotte du pigeon (à moins que les eaux traitées ne soient réutilisées).
Cocciferaie Crocidura withakeri indice sensibilité = très fort Destruction par le feu
Canis aureus Dégradation
Felis libyca • richesse spécifique très Fragmentation
Genetta genetta élevée Braconnage
Herpestes ichneumon • dépendance total à l‟habitat Coupe de bois
Mustela nivalis pour cycle de vie des sp Fabrication de charbon
Hystrix cristata Surpâturage
Atlantoxerus getulus
Rubiette de Moussier
Beccroisé des sapins
Saurodactylus mauritanicus
Macroprotodon abubakeri
Otinia vidali
Parmena pubescens algirica
Semanotus laurasi
Attelabus variolosus
Caminara olivieri
Platyderus calathoides alcacer
Trymosternus truncatus dilatatcollis
Pachychila grandis grandis
Stenosis maxima
Tetraclinaie Crocidura withakeri indice sensibilité = très fort Destruction par le feu
Canis aureus Dégradation
Genetta genetta • richesse spécifique très Fragmentation
Herpestes ichneumon élevée Pollution et déchets
Mustela nivalis • dépendance total à l‟habitat Déboisements
Hystrix cristata pour cycle de vie des sp Surpâturage
Rubiette de Moussier
Pie-grièche à tête rousse
Engoulevent à collier roux
Bulbul des jardins
Testudo graeca
Chalcides minutus
Tentyria thunbergi
Scaurus varvasi
Pachyrhinus variabilis
Geonemus flabellipes
Hymenoplia ketamensis
Eurycarabus favieri lepelletieri
Platyderus calathoides alcacer
Opatrum granuliferum
52
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Pinèdes de Chacal doré indice sensibilité = fort Destruction par le feu
reboisement Genette commune Dégradation sous-bois
Pic de Levaillant • richesse spécifique élevée Fragmentation
Rubiette de Moussier • dépendance total à l‟habitat Coupe de bois
Fauvette orphée pour cycle de vie des sp Braconnage
Pie-grièche à tête rousse Tourisme
Tarin des aulnes
Beccroisé des sapins
Engoulevent à collier roux
Bulbul des jardins
Cicindela maroccana
Asida ruficornis pardoi
Elaphocerida barbara pardoi
Rhizotrogus pilosissimus
Eupogonochaerus perroudi
Caminara olivieri
Erodius elegans
53
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Ripisylve Crocidura withakeri indice sensibilité = moyen Défrichement au profit des
Canis aureus cultures fruitières
Genetta genetta • faible sensibilité aux Aménagement hydroagricole
Mustela nivalis altérations car forte densité Piétinement
Herpestes ichneumon peuplement Pâturage
Discoglossus pictus scovazzi Destruction par le feu
Ocys harpaloides
Dorytomus melanophtalmus
Eaux courantes Discoglossus pictus scovazzi indice sensibilité = moyen Rejet déchets de tout type
Mauremys leprosa erhardi Pollution eau (détergents,
Elmidae • faible richesse spécifique etc.)
Hydraenidae • dépendance total à l‟habitat
Dytiscidae pour cycle de vie des sp
• sensibilité aux impacts
pollution
• forte sensibilité baisse
vitesse du courant
16.2 HERPETOLOGIE =
Localisation précise des différentes populations possibles de la Salamandre tachetée.
16.3 ENTOMOLOGIE =
prospection complémentaire de l'inventaire de la faune des grottes (endémisme élevé) ;
recherche, au printemps, de nouveaux taxons phytophages qui devrait ainsi accroître le nombre
d'espèces intéressantes dans ce groupe.
54
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
55
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
b) faible emprise de l‟agriculture sur le milieu avec impact modéré du fait de pratiques très
traditionnelles (ripisylve seul habitat réellement menacé)
e) existence plan d‟aménagement forestier prévoyant série de protection avec aménagement récréatifs et
écotouristiques
56
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
REHABILITATION
gestion rationnelle des sources, avec contrôle des prélèvements, maintien d‟un débit minimum,
encadrement et organisation des captages ;
étude hydrologique et hydrobiologique globales de l'oued Zegzel et analyse des usages de l'eau en vue
de l'établissement d'un plan d'utilisation durable de l'eau ;
installation d‟une pépinière locale pour les plantes endémiques, rares et médicinales ;
études faisabilités pour la mise en place d‟un dispositif de réintroduction des espèces (rapaces,
mammifères, insectes) ;
maintien des conditions naturelles aux abords des grottes ;
maintien en eau de la cascade de la grotte des pigeons, nettoyage et épuration du site.
VALORISATION
dispositif d‟accroissement de la disponibilité en eau de surface (impluvium) dans les secteurs hors Zegzel ;
aménagements récréatifs avec sensibilisation des secteurs à fréquentation maximale ;
réintroduction du Chêne liège (Quercus suber) dans le secteur d‟Ain Almou et Rhas Foughal
instrallation d‟une couverture de relevés météorologiques.
REHABILITATION
gestion rationnelle de l‟oued Zegzel, avec contrôle des prélèvements, maintien d‟un débit minimum,
encadrement et organisation des dérivations (mise en place plan d'utilisation durable de l'eau) ;
programme de réalisation pour la réhabilitation des grands rapaces (réintroduction) ;
programme de réalisation pour la réhabilitation de la grande faune (réintroduction) ;
programme de réalisation pour la réhabilitation de l‟entomofaune des grottes (réintroduction) ;
nettoyage du site et mise en place d‟un dispositif local de traitement des déchets (collecteur-
ramassage et incinération) ;
Réaménagement naturel (revitalisation) de la grotte du chameau et gestion des visites.
VALORISATION
création de prestations et aménagements écotouristiques (en partenariat avec opérateur privé et
associations locales – possibilité exploitation circuits trekking et équestre – prestations niveau
international) ;
Appui aux activités des ONG locales ;
Etablissement d‟une charte pour tous aménagements sur site et exploitation touristique ;
Etude d‟impact et planification du développement urbain ;
Renforcement de la population de porc-épic, par développement d‟élevage villageois ;
Promotion de programmes de recherche sur site, pour favoriser les études de :
– répartition et dynamique des plantes médicinales avec étude ethnobotanique
– dynamique de population, biologie et écologie de Barbus moulouyensis
– écologie du peuplement herpétologique en particulier amphibiens
– étude morphologique de Mauremys leprosa
– localisation et étude morphologique et électrophorétique de Timon pater
– dynamique de population du chaméleon
– écologie du Coucou geai, Merle de roche et Pic de levaillant
– inventaire et clarification du statut des Chiroptères
57
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Testudo graeca
Utilisation artisanale de l‟espèce pour carapaces : fabrication d‟instruments de musique, décoration
d‟objets artisanaux (vases, etc.) ;
Utilisation domestique comme mascottes et aussi agent thérapeutique (présence favorable pour
personne souffrant de maladies asthmatiques) ;
Commerce illégal : exportation de centaines d‟animaux (où ils finissent par périr).
58
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Pour ces espèces la seule action de protection possible, outre le contrôle et la repression, concerne des
campagnes de sensibilisation bien ciblée.
59
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
60
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
61
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Biodiversité végétale
Biodiversité animale
62
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
principal réservoir d‟eau souterraine pour Dynamique socio-démographique non délimitation du SIBE
tout l‟oriental nord – valeur stratégique Dépopulation progressive consécutive à faiblesse des revenus des populations
nationale l‟exode rurale non organisation des habitants
carrefour biogéographique unique et site forte demande en eau d‟irrigation
Dynamique foncière
à taux d‟endémisme élevé – haute valeur niveau d‟urbanisation très faible apport hydrique naturellement déficitaire
patrimoniale pression foncière très modérée (culture) déversement eaux usées urbaines dans
reconnaissance du SIBE par documents oued (en phase règlement)
représentativité nationale pour le officiels d‟aménagement utilisation importante du bois de feu
peuplement herpétofaunique et
consommation de pesticides (surtout
entomofaunique Dynamique socio-économique arboriculture)
Agriculture traditionnelle et utilisation dépôts et rejets de déchets solides
grande diversité d‟habitats, aspects modérée des intrants chimiques
paysager et culturel uniques pour toute la Cheptel de faible importance début d‟une pression pastorale externe
région orientale marocaine – valeur (location parcours)
Absence de développement industriel
patrimoniale importante concentration stationnelle et saisonnière
Développement important d‟un tourisme
local réceptif des activités récréatives
grande potentialité pour une
réhabilitation et une valorisation
écologique
63
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
FAUNE AQUATIQUE gestion rationnelle de l‟eau (sources et oued) avec mise en place d‟un plan d'utilisation
Conservation des qualités bio-écologiques des eaux durable de l'eau
de source et eaux courantes installation d‟une pépinière locale pour les plantes endémiques, rares et médicinales ;
Réhabilitation de l‟habitat cascade mise en place d‟un dispositif de réintroduction des espèces (rapaces, mammifères, insectes) ;
64
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
maintien en eau de la cascade de la grotte des pigeons, nettoyage et épuration du site ;
nettoyage des sites récréatifs et mise en place d‟un dispositif local de traitement des déchets
(collecteur-ramassage et incinération) ;
Réaménagement naturel (revitalisation) de la grotte du chameau et gestion des visites.
VALORISATION
Sensibilisation générale des habitants aux problématiques environnementales ;
Dispositif d‟accroissement de la disponibilité en eau de surface (hors Zegzel) ;
Aménagements récréatifs avec sensibilisation des secteurs à fréquentation maximale ;
Création de prestations et aménagements écotouristiques ;
Appui aux activités des ONG locales ;
Etablissement d‟une charte pour tous aménagements sur site et exploitation touristique ;
Etude d‟impact et planification du développement urbain ;
Réintroduction du Chêne liège (Quercus suber) dans le secteur d‟Ain Almou et Rhas
Foughal ;
Renforcement de la population de porc-épic, par développement d‟élevage villageois ;
Instrallation d‟une couverture de relevés météorologiques ;
Promotion de programmes de recherche sur site, pour favoriser les études.
65
ANNEXES
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
67
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
68
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ANNEXE 1
69
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
PHYTOECOLOGIE
ESPECES Cistus salvifolius L.
Cistus clusii Dunall. (C. libanotis)
PTERIDOPHYTES Fumana thymifolia L.
Helianthemum cinereum Car.
Famille des EQUISETACEAE Helianthemum ledifolium L.
Equisetum ramosissimum Desf. Helianthemum helianthemoides Desf.
Helianthemum polyanthum Desf.
Famille des POLYPODIACEAE Helianthemum virgatum Desf.
Adiantus capillus-veneris.
Famille des COMPOSITAE
SPERMAPHYTES (Angiospermes) Phagnalon rupestre L.
Bellis rotundifolia Desf.
Famille des ANACARDIACEAE Bellis silvestris Cyr.
Pistacia lentiscus L. Gnaphallium lueo-album L.
Rhus pentaphylla Desf. Jasiona rupestris Pomel.
Anthemis pedunculata Desf.
Famille des APOCYNACEAE Achilllea ligustica All.
Nerium oleander L. Crupina intermedia Briq.
Carthamus pectinatus Desf.
Famille des BORAGINACEAE subsp. maroccanus Fau. & Maire
Cynoglossum creticum Mill. Centaurea involucrata Desf.
Echium plantagineum L. Centaurea fragilis Dur.
Echium modestum Ball. subsp. subinermis Pau.
Carduncellus calvus Boiss. et Reut
Famille des CANPANULACEAE Hyoseris radiata L.
Campanula erinus L. Hypochoeris laevigata L.
Campanula afra Cav. Sonchus maritimus L.
Trachelium coeruleum L. Pulicaria odora L.
subsp. caeruleum
Famille des CONVOLVULACEAE
Famille des CAPRIFOLIACEAE Convolvulus cantabrica L.
Viburnum tinus L. Convolvulus humilis Jacq.
Lonicera implexa Ait Convolvulus siculus Will.
Convolvulus arvensis L.
Famille des CARYOPHYLLACEAE Convolvulus valentinus Cav.
Cerastium glomeratum Thuill.
Dianthus sylvestris Wulfen. Famille des CRUCIFEREAE
Herniaria fontanesii Gay. Alyssum atlanticum Desf.
Paronychia capitata L. Arabis verna Br.
Rhodalsine geniculata Poiret Biscutella frutscens Coss.
Silene patula Desf. Cronopus didymus (L.) Sm.
Kremeriella cordylocarpus Maire
Famille des CHENOPODIACEAE Nasturtium officinale R. Br.
Chenopodium murale L. Sinapis alba L.
Noaea mucronata Forsk.
Famille des CUPRESSACEAE
Famille des CISTACEAE Cupressus atlantica Gaussen
Cistus ladanifer L. Juniperus oxycedrus L.
Cistus creticus L.(C. villosus) Tetraclinis articulata Masters.
Cistus sericeus Munby. 70
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ENTOMOLOGIE
COLEOPTERES PTEROSTICHIDAE
CARABOIDEA Astigis salzmanni Germar
CARABIDAE Poecilus (Poecilus) quadricollis Dejean
Caminara olivieri Dejean Orthomus velocissimus lacouri Antoine (trans ad
Eurycarabus favieri lepelletieri Castelnau kocheri Mateu)
NEBRIIDAE Paranchus albipes Fabricius
Nebria (Nebria) andalusia Rambur Cardiomera genei Bassi
Nebria (Nebria) rubicunda Quensel Platyderus calathoides alacer Coquerel
CICINDELIDAE Calathus fuscipes algiricus Gautier des Cottes
Cicindela (Cicindela) maroccana ssp. (schrammi Calathus circumseptus Germar
Antoine ?) Laemosthenes complanatus Dejean
TRECHIDAE Sphodroides vidali Antoine
Perileptus areolatus Creutzer Amara (Amara) similata Gyllenhall
Trechus rufulus Dejean Amara (Amara) subconvexa Putzeys
Eotachys pallidulus Antoine Amara (Amara) aenea De Geer
Porotachys bisulcatus Nicolaï HARPALIDAE
Tachyura curvimana Wollaston Iberocarterus tazekensis La Brûlerie
Tachyura bisbimaculata Chevrolat Dixus capito Serville
Asaphidion curtum Heyden Dixus sphaerocephalus Olivier
Philochtus vicinus Lucas Cryptophonus tenebrosus Dejean
Ocydromus (Peryphus) cruciatus atlantis Antoine Egadroma marginatum Dejean
Ocydromus (Ocydromus) siculus certans Netolitzky Stenolophus skrimschireanus Stephens
Nepha genei Küster Stenolophus teutonus Schrank
Synechostictus dahli Dejean CALLISTIDAE
Synechostictus cribrum Jacquelin-Duval Chlaeniellus vestitus Paykull
Ocys (Ocys) harpaloides Serville Chlaenius velutinus Duftschmidt
Metallina ambiguum Dejean 73 LICINIDAE
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
INVERTEBRES AQUATIQUES
Plathélminthes Lymnaea trunculua
Turbellariés Ancylidae
Dugesiidae Ancylus fluviatilis
Dugesia gonocepahala Arthropodes
Namathelminthes Crustacés
Nematodes Conchostracés
Annelides Isopodes
Oligochètes Isellus sp
Lumbricidae Amphipodes
Lumbricus sp Gammaridae
Naididae Gammarus sp
Chaetogaster sp Décapodes
Tubificidae Atyidae
Mollusques Atyaephyra desmarestii
Gastéropodes Potomidae
Melaniidae Potomon edule
Melanopsis praemorsa Insectes
Physidae Ephéméroptères
Physa acuta Baetidae
75
Lymnaeidae Baetis rhodani
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
POISSONS
Barbus moulouyensis
76
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
HERPETOLOGIE
Salamandra algira (Linnaeus 1758) Psammodromus algirus (Linnaeus 1758)
Discoglossus pictus Otth 1837 Mesalina olivieri (Audouin 1829)
Bufo bufo (Linnaeus 1758) Chalcides ocellatus (Forsskäl 1775)
Bufo mauritanicus Schlegel 1841 Chalcides minutus (Caputo 1993)
Bufo viridis Laurenti 1768 Eumeces algeriensis Peters 1864
Rana saharica Boulenger 1913 Trogonophis wiegmanni Kaup 1830
Testudo graeca Linnaeus 1758 Coluber hippocrepis Linnaeus 1758
Mauremys leprosa (Schweigger 1812) Macroprotodon abubakeri Wade 2001
Tarentola mauritanica (Linnaeus 1758) Malpolon monspessulanus (Hermann 1804)
Saurodactylus mauritanicus (Duméril & Natrix maura (Linnaeus 1758)
Bibron 1836) Psammophis schokari (Forsskäl 1775)
Chamaeleo chamaeleon (Linnaeus 1758) Macrovipera mauritanica (Gray 1849)
Agama bibronii Dumétril & Bibron 1851
ORNITHOLOGIE
Milvus migrans Alcedo atthis
Milvus milvus Merops apiaster
Neophron percnopterus Coracias garrulus
Gyps fulvus Upupa epops
Circaetus gallicus Picus vaillantii
Accipiter nisus Dendrocopos major
Buteo rufinus Galerida cristata
Hieraaetus pennatus Lullula arborea
Falco naumanni Alauda arvensis
Falco tinnunculus Riparia riparia
Falco peregrinus Ptyonoprogne rupestris
Alectoris barbara Hirundo rustica
Coturnix coturnix Hirundo daurica
Gallinago gallinago Delichon urbica
Scolopax rusticola Motacilla flava
Tringa glareola Motacilla cinerea
Columba livia Motacilla alba
Columba palumbus Pycnonotus barbatus
Streptopelia turtur Troglodytes troglodytes
Clamator glandarius Cercotrichas galactotes
Cuculus orus Erithacus rubecula
Athene noctua Luscinia megarhynchos
Asio otus Phoenicurus ochruros
Caprimulgus europaeus Phoenicurus phoenicurus
Caprimulgus ruficollis Phoenicurus moussieri
Apus apus Saxicola rubetra
Apus pallidus Oenanthe oenanthe
Apus melba Oenanthe hispanica
Apus affinis 77 Oenanthe leucura
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
MAMMALOGIE
LAGOMORPHES
Lepus capensis
Oryctolagus cunuculus
INSECTIVORES
Erinaceus algirus
Crocidura whitakeri
Crocidura russula
Suncus etruscus
MACROSCELIDES
Elephantilus rozeti
RONGEURS
Atlantoxerus getulus
Hystrix cristata
Apodenus sylvaticus
Lemnoscomys barbrus
Rattus norvegicus
Jaculus orientalis
Gerbillus campestris
Meriones chawi
Rattus rattus
Mus musculus
Mus spretus
Eliomys quercinus
CHIROPTERES
Rhinolophus ferrumequinum
Rhinolophus hipposideros
Rhinolophus euryal
Rhinolophus mehelyi
Rhinolophus blasii 79
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ANNEXE 3
– LES METHODOLOGIES –
80
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
PHYTOECOLOGIE
L‟étude de la végétation et du milieu en vue de connaître, d‟expliquer et de contrôler les potentialités de ce site a été
abordée par la méthode des transects phytoécologiques. Cette dernière est fondée sur l‟étude conjointe du milieu
et de la végétation pour définir les communautés végétales et leur relations avec le milieu.
ECHANTILLONNAGE
Dans le cadre du diagnostic pour un plan de gestion du Mont de Beni Snassen visant à définir et à préciser la valeur
écologique de ce site un plan d‟échantillonnage à plusieurs niveaux (en grappe) a été préconisé.
- Les formations végétales physionomiquement dominantes
- Des transects lineaires au sein de chacune de ces formations
- des points-échantillons ou points-relevés ont ete choisis dans chaque transect. Le point-
echantillon ou point-relevé est une surface homogène constituant un échantillon suffisamment
étendu pour donner une image de la végétation et de son milieu. Le point relevé a été défini
ainsi par rapport à la formation végétale, aux conditions édaphiques, au bioclimat et au
transect.
Trois types de variables ont été prises en consideration :
-Variables floristiques (totalité des espèces présentent en affectant chacune d‟elles d‟un coefficient
d‟abondance- dominance)
-Variables topoédaphiques et topoclimatiques (la nature du substrat, le type de sol, l‟altitude,
pente, exposition, la position topographique).
-Variables de structure des peuplements (recouvrement général de la végétation, recouvrement et
hauteur de la strate arborescente, recouvrement de la strate arbustive, recouvrement de la strate
herbacée, recouvrement de la strate buissonante et certain parametres tels que densité, degré
d‟artificialisation, taux de régénération et dynamique du peuplement.
ANALYSE - SYNTHESE - ET PRESENTATION DES RESULTATS
II-1 Les communautés végétales
Les relevés ainsi réalisés sont triés en lots sur la base des caractères stationnels (floristiques,
topoédaphiques et topoclimatiques). Chaque lot correspond à un type de groupement végétal.
Chaque communauté est ensuite définie par sa localisation dans les différents bioclimats, par sa
caractérisation écologique, édaphologique, dynamique, et par son type de peuplement végétal.
II -2- Esquisse cartographique
Une esquisse cartographique a ete faite et developpee avec le consultant charge d'etablir la cartographie des
habitats.
ENTOMOLOGIE
Au cours du diagnostic, plusieurs sorties ont été effectuées sur le terrain afin d'appréhender l'état actuel du site et de
compléter les données acquises antérieurement. La collecte des échantillons s'est faite à l'aide de divers matériels:
pinces souples, aspirateur à bouche, filet fauchoir, parapluie japonais. Les sorties se sont succédées ainsi :
- Le 23/I/02: Sortie collective de l'ensemble des consultants accompagnés de représentants des
services régionaux et locaux des Eaux et Forêts. Cette sortie a surtout eu pour but d'apprécier l'état actuel des
habitats au niveau de Taforalt et de la vallée du Zeghzel. Elle n'a pas fait l'objet de collecte de spécimens.
- Le 2/II/02: Prospection de la région de Taforalt avec collecte par chasse à vue, au niveau de la
pinède du col de Taforalt et de la grotte des Pigeons, de Tenebrionidae et de Scarabaeoidea.
81
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Après chaque sortie, les spécimens de Caraboidea, Scarabaeoidea et Cerambycidae ont été déterminés à la Faculté
des Sciences d'Oujda par le consultant. Les spécimens de Curculionidae et de Tenebrionidae ont été mis sur couches
puis transmis, pour détermination, à des spécialistes (J. PELLETIER pour les premiers, H. LABRIQUE pour les
seconds).
FAUNE AQUATIQUE
Invertébrés :
Au cours de chaque compagne de prospection, les échantillons ont été recueillis à l‟aide d‟un filet Surber dont le
vide de maille est de 0.3 mm à raison de deux prélèvements par stations. L‟utilisation de ce type de filet permet de
prélever d‟une façon homogène et comparable la faune dans les différentes stations. Le filet comporte un cadre
métallique de 15 x 15 cm qui, disposé sur le fond, délimite la surface prospectée. Tout support suppose héberger une
faune et situé à l‟intérieur du cadre est placé dans le filet ou frotté à la main, de telle sorte que toute sa faune soit
détachée et introduite dans le filet sous l‟effet du courant.
Pour l‟obtention des spécimens parfaits, le matériel récolté est fixé dans de l‟alcool à 80%.
Composé de larves, de nymphes, d‟exuvies nymphales et exceptionnellement d‟adultes, le matériel aquatique et trié
au laboratoire sous la loupe binoculaire. Les autres groupes zoologiques benthiques sont triés à l‟œil nue ou à la
loupe. Les différents individus déterminés sont placés séparément dans de l‟alcool à 70%.
Vertébrés :
L‟échantillonnage des vertébrés poissons en particulier a été réalisé à l‟aide d‟une nasse de deux mm de maille. le
matériel récolté est fixé dans de l‟alcool à 80%.
82
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Cartographie
Une carte de distribution des espèces et des frayères (à partir des coordonnées GPS des stations prises sur le
terrain) sera préparée avec le consultant de la cartographie pour chaque espèce et pour les habitats abritant des
espèces ou des groupes d‟espèces à intérêt particulier dans chacune des zones à étudier.
HERPETOLOGIE
Etant donné la considérable richesse des types de milieux utilisés par les amphibiens et les reptiles, la combinaison
de plusieurs techniques d‟échantillonnage s‟avère nécessaire pour la prospection de la totalité de l‟habitat.
Méthode de la parcelle. Cette méthode permet de compter les individus présents dans une parcelle dont la taille est
connue. L‟observateur parcourant la parcelle note tous les individus enregistrés lors du recensement.
Echantillonnage systématique, prospectant des pierres Dans ce cas, nous recenserons la présence de reptiles
habitant en dessous de structures adéquates (Pierres de tailles moyennes, troncs d‟arbres, etc.) dans différents points
du terrain choisi, selon une trame de 25 m de côté. Comme résultat, un total de 16 échantillonnages/ha sera réalisé ;
le nombre de points s‟ajuste à celui de la parcelle (ex : 8 si la surface est la moitié d‟un ha). La personne qui réalise
l‟échantillonnage se place à l‟une des extrémités de la parcelle et marque ce premier point de prospection par un
petit drapeau enfoncé dans le sol. A partir de ce point les structures susceptibles d‟abriter des reptiles sont soulevées
à des rayons de 10 m.
Périodes de prospection sur le terrain: Les prospections sur le terrain se réaliseront en général aux cours des
périodes de maximum d‟activité de l'herpetofaunes: fin-printemps et été.
Chaîne de collaborateurs
Une chaîne de collaborateurs (personnel du Ministère des Eaux et Forêts) collectent pour nous depuis 1990 tous les
cadavres de reptiles rencontrés dans leurs zones de travail. Des cruches contenant du formol et des étiquettes ont été
distribuées pour la conservation des animaux.
Consultation d‟animaux déposés dans divers Muséum et collections
Tous les spécimens provenant de l‟une des 5 zones à étudier déposés dans divers Muséum et collections sont
consultés.
- Département de Biologie, Faculté des Sciences. Université Abdelmalek Essaâdi, Tétouan (DBT)
83
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ORNITHOLOGIE
La méthodologie proposée pour le diagnostic ornithologique des sites a été focalisée sur des opérations de collecte,
compilation et analyse de données bibliographiques complétées par des prospections et recherches sur le terrain.
Concernant les prospections de terrain, l‟approche pour l‟identification des oiseaux terrestres des Beni Snassen, des
points d‟écoute et des itinéraires échantillons ont ete effectués. Pour le groupe des Rapaces, des prospections ont ete
egalement effectuees.
84
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
MAMMALOGIE
Les phases de la methodologie de travail concernant les mammiferes sont :
EXPLOITATION DE LA BIBLIOGRAPHIE
La méthodologie d‟approche de l'etude des mammiferes s‟appuie essentiellement sur l‟exploitation de l‟ensemble
des publications en rapport avec la thématique de cette étude.
EXPLORATION DU TERRAIN
Les données d‟exploration du terrain, nous renseignent sur la localisation et la validation de l‟aire de répartition des
animaux qui habitent dans les régions d‟étude. Le choix des techniques à mettre en œuvre, tient compte de la
biologie et de l‟écologie des animaux. La présence des espèces sera déterminée par enquête sur les lieux d‟étude
(témoignages et indications fiables), par recherche directe des animaux (contact visuel ou auditif avec les animaux),
et par recherche indirecte en relevant des indices fiables pouvant témoigner de l‟existence de l‟animal dans les sites
prospectés.
ENQUETE SUR LE TERRAIN
Les travaux d‟enquête ont ete menes auprès des agents de l‟administration des Eaux et Forêts, ainsi que des
habitants de la région, notamment, les chasseurs, les pêcheurs ou enfin, toute autre personne qui exploite ou qui
connaît bien ces milieux. Pour mieux faciliter la communication et la compréhension avec les personnes abordées, le
dialogue doit être appuyé par un ensemble de moyens à caractère démonstratif comme, photos ou dessins d‟animaux
supposés présents dans la région.
CARTOGRAPHIE
Pour l‟étude de la répartition des espèces, on s‟est basé sur l‟observation des animaux les relevés de leurs traces,
mais surtout sur l‟aide des personnes ressources ayant de bonnes connaissances du terrain, comme les agents
forestiers, les chasseurs ou des habitants du SIBE
85
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ZONE HUMIDE
La méthodologie présentée dans l'offre relative à cette expertise a été suivie tout en respectant les lignes directrices
proposées par la coordination du projet et les suggestions et issues des discussions de la visite de reconnaissance des
sites et de l'atelier de terrain organisés du 23 au 25 janvier 2002. Cette méthodologie est commune aux cinq sites,
bien que chacun d'entre eux soit présenté dans un document indépendant ; elle est résumée dans les points suivants.
Le diagnostic débute par une présentation du bassin versant, comportant une description du cadre naturel
(topographie, hydrographie, géologie, géomorphologie, genèse des sites, climat, sols…). Ce chapitre ne donne pas
des analyses spécialisées, mais un minimum nécessaire à la compréhension des diagnostics par site. Dans les SIBEs
du Gourougou et du Cap des Trois Fourches, les zones humides appartiennent à plusieurs bassins versants.
Vu que les bassins versants de différents sites se chevauchent parfois, certaines informations sont redites dans
différents documents moyennant une adaptation au contexte de chaque site.
Les zones humides sont décrites à l'aide des informations nécessaires pour la compréhension de la répartition et du
fonctionnement des habitats (parfois du site entier), l'identification des valeurs liées à ces zones humides et des
dysfonctionnements qu'ils subissent et la conception de mesures de conservation et d'aménagement. Ces chapitres
ont été structurés selon le plan usuel ci-dessous.
- Données hydrologiques et sédimentologiques : origines et rythmes d'alimentation en eau des zones humides,
pertes en eaux, courants, bathymétrie, qualité physico-chimique et bactériologique. Les informations fournies
sont synthétisées à partir de la bibliographie et de nos observations de terrain.
- Habitats : notre rôle est d'inventorier les types d'habitats, de les décrire et d'aider à les cartographier (ce travail
relevant du rôle de l'expert en cartographie engagé dans le projet).
Dans cette étude, la classification des habitats humides utilisée est celle établie par le programme MedWet I
(Farinha et al., 1996) ; cette classification est basée sur un modèle hiérarchique plus ou moins universel, qui fut
appliqué aux Etats-Unis (Cowardin et al., 1979). Elle combine des critères relatifs à l'hydrologie (salinité
comprise), à la végétation et à la granulométrie des sédiments.
Le schéma général (Annexe 1) comporte quatre principaux niveaux hiérarchiques (systèmes, sous-systèmes,
classes et sous-classes), auxquels sont ajoutés trois niveaux de détail utilisant successivement le régime de
submersion, la salinité et l'artificialisation. Dans cette description, comme en cartographie, les trois ou quatre
premiers niveaux de la classification MedWet sont utilisés, mais des niveaux plus précis ont été indiqués chaque
fois qu'il fut possible de détailler les caractéristiques hydrologiques. Les limites entre ces habitats ont été
étudiées en parallèle avec la présente description, lors d'une étude cartographique (Benhoussa et al. 2002).
Pour chaque site, les habitats sont présentés dans l'ordre hiérarchique usuel, tout en évitant d'utiliser les codes
MedWet, lesquels sont plus utiles pour la cartographie.
Rappelons que l'inventaire des habitats établi dans ce document est basé davantage sur des prospections de
terrain (printemps-été 2002) que sur des mesures hydrologiques actuelles chiffrées. L'utilisation des
photographies aériennes de 1988 a été d'un grand secours pour comprendre l'évolution de l'hydrologie et des
habitats du site.
Par ailleurs, nous avons utilisé les résultats inédits des nombreuses visites effectuées dans les deux sites côtiers
de la Moulouya et de Bou Areg dans le cadre des recensements hivernaux d'oiseaux d'eau. Ces visites
consistaient en des prospections exhaustives, avec prise de notes sur la répartition et l'évolution des habitats ainsi
que des impacts, lesquelles notes avaient pour objectif de permettre une synthèse sur les zones humides du pays
(voir Dakki & El Hamzaoui, 1998), d'enrichir l'inventaire national des zones humides (en cours de réalisation) et
de comprendre la distribution hivernale et la tendance des populations d'oiseaux d'eau.
- Flore et faune : il ne s'agit pas d'établir un inventaire ni de reprendre les inventaires qui sont élaborés dans les
autres travaux du diagnostic, mais d'essayer de caractériser les peuplements et de les interpréter eu égard aux
habitats disponibles. L'analyse de la diversité biologique reposera surtout sur la richesse spécifique et
l'abondance (quand ces données existent et sont fiables).
Cette partie repose essentiellement sur les rapports relatifs à la végétation (Haloui et al., 2002 et Hamada et al.
2002), à la faune aquatique (Zine et al. 2002) et aux oiseaux (El Agbani et al. 2002). Les informations tirées des
rapports sur l'herpétofaune (Fahd 2002), les mammifères (Sehhar 2002) et la socio-économie (Khattabi 2002)
sont relativement ponctuelles.
- Valeurs/qualités des zones humides du site : cette partie reprend de façon partielle le diagnostic établi dans le
Plan Directeur des Aires Protégées du Maroc (AEFCS 1996), en l'étayant par des données plus approfondies.
Les quatre types de valeurs classiques seront considérés, à savoir les valeurs écologiques (habitats, espèces et
86
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
En ce qui concerne les visites de terrain, trois missions ont été organisées durant l'année 2002 (fin janvier, fin avril-
début mai, début juin) ; les prospections ont été réalisées en compagnie des experts chargés des diagnostics relatifs à
la végétation des zones humides, à la faune aquatique et aux oiseaux, avec des discussions ponctuelles avec les
autres experts. Ces prospections avaient pour principal objectif de décrire et délimiter les habitats humides,
d'observer leur flore et leur faune (en concertation avec les experts concernés) et de préciser les menaces subies par
le site, plus particulièrement par les zones humides. Les ateliers de terrain (qui ont accompagné ces missions) ont été
très bénéfiques dans l'échange d'informations et d'opinions et ont permis de vérifier sur le terrain même les
informations échangées.
Rappelons qu'en ce qui concerne les zones humides, notre connaissance de base de certains sites a été acquise lors
des visites de recensement d'oiseaux d'eau (Embouchure de la Moulouya et Sbkha Bou Areg) et/ou lors d'une
expertise sur les zones humides réalisée pour le projet de Plan Directeur des Aires Protégées du Maroc
(AEFCS, 1996).
SOCIO-ECONOMIE
Avant que nous ayons procédé à la collecte de l‟information socio-économique, on a d‟abord essayé
d‟identifier les enjeux majeurs en procédant à une tournée prospective des sites. En plus de cette
identification des enjeux majeurs, on a essayé de prendre contact avec les différents intervenants dans les
sites, et en premier lieu la population locale et les autorités locales, pour les informer à l‟avance des
objectifs de l‟enquête et afin de les impliquer dans l‟identification des besoins et dans la programmation
de la collecte des données. Ensuite, l‟identification des acteurs sociaux aussi bien au niveau central
87
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
(Rabat) qu‟au niveau régional a été réalisée. Un certain nombre d‟administrations, d‟organismes et
d‟organisations gouvernementales et non gouvernementales ont été contactées.
Pour identifier les différents enjeux démographiques, sociaux, écologiques et économiques, nous avons
soulevé lors de la collecte de données, des questions qui concernent la disponibilité des ressources,
l‟accès à ces ressources, les pouvoirs de décision, les conflits d‟usages, les conflits d‟intérêt, les
législations, les règles et les coutumes, les droits de propriété, etc.
Les données exploitées en premier lieu sont celles du recensement général de la population et de l‟habitat de 1982,
1994 et le recensement agricole de 1996. Les données disponibles et accessibles sont les données relatives aux
communes. Ces données ont été instruites pour mener une analyse au niveau bassin versant. Pour l‟analyse plus fine
au niveau espace concerné par le sibe, nous avons traité les informations individuelles existant pour chaque douar et
nous les avons regroupées pour avoir des données de synthèse pour les communautés de douars qui nous intéressent.
La cartographie du la Direction de la Statistique a été utilisée pour identifier les agglomérations d‟habitations qui se
trouvent à l‟intérieur ou qui sont limitrophes aux limites provisoires des différents sibes. Ensuite ces douars ont été
regroupés pour constituer des blocs pour lesquels l‟information socio-agro-économique a été synthétisée.
L‟information collectée sur le terrain par questionnaire concerne les pêcheurs. Des interviews semi-structurées ont
été aussi adoptées pour collecter de l‟information auprès des services techniques au niveau central et régional et
aussi auprès des groupes cibles de la population locale.
Des ateliers participatifs ont ete a utilisés pour collecter de l‟information auprès de la population locale.
Les tâches qui seront étudiées lors de la présente étude ainsi que quelques exemples d‟outils de collecte de données
susceptibles d‟être utilisés sont portés sur le tableau, ci-dessus :
88
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Planification de l’espace
Organismes décisionnels DV, PH, ISS
Urbanisme
Plans de développement
CT: carte du terroir; CS: carte sociale; CR: carte des ressources;
CMD: classification matricielle directe; CPP: classification par paires; COP: classification par ordre de préférence;
CRI: classification par richesse; CSA: calendrier saisonnier; DDF: diagramme de flux; DV: diagramme de Venn;
ETJ: emploi du temps journalier; ISS: interview semi-structurée; MC: matrice de conflits; O: observation; PH: profil
historique; Q: questionnaire; T: transect.
89
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ANNEXE 4
– REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES –
90
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ANNEXE 4 – BIBLIOGRAPHIE
PHYTOECOLOGIE
BENABID A. & FENNANE M., 1994 - Connaissance sur la végétation du Maroc : phytoécologie, phytosociologie
et séries de végétation. Lazaroa 14 :21-97 (1994).
BENELMOSTAFA S., 1992- Etude phytoécologique dans les Beni-snassen centraux (Tafouralt,Maroc oriental).
C.E.A Univ.Mohammed Ier. Fac.Sc. Oujda.
DAHMANI M., 1998 – Recherches biogéographiques en la rive droite de la basse Moulouya, (Maroc du Nord-Est),
végétation-bioclimat et anthropisation. Thèse Doct. Univ. Mohammed Ier. Fac. Lett. Et Sc. hum.
Oujda.
EMBERGER L.,1939 – Aperçu général sur la végétation du Maroc.Commentaire de la carte au 1/500 000. Verôff,
géobot, int, Rubel in Zûrich, 14 :40-157 et Mém. h. s. Sci. Nat., Maroc.
FENNANE M., 1987- Etude phytoécologique des Tetraclinaies marocaines. Thèse Doct.Univ. Aix-Marseille III.
FENNANE M. & IBN TATOU M., 1998.- Catalogue des plantes vasculaires rares, menacées ou endémiques du
Maroc. Bocconea 8 :5-243, 1998-ISSN 1120-4060.
HALOUI B., 1991- La végétation du Maroc oriental : phytoécolgie, phytomasse, minéralomasse et productivité des
principaux écosystèmes forestiers. Thèse Doct. Univ. Mohammed Ier. Fac. Sc. Oujda. 180p.
KAHOUADJI A., 1983- Introduction à létude des plantes endémiques du Maroc orental. D.E.A. Univ. Sc. et Tech.,
Languedoc Montepellier, 30p.
KAHOUADJI A., 1986- Recherches floristiques sur le massif montagneux des Beni-snassen, (Maroc oriental).
Thèse de 3ème cycle, Univ. Sc. et Tech., Languedoc Montepellier, 235p.
KAHOUADJI M., 1995- Contribution à une étude ethnobotanique des plantes médicinales dans le Maroc oriental.
Thèse de 3ème cycle,Univ. Mohammed Ier. Fac. Sc. Oujda.
KHATTABI A., 1995- Etude phytoécologique et phytosociologique des matorrals du massif des Bensnssen, de la
chaîne des Horsts et des Monts de Debdou. (Maroc oriental). Thèse de 3ème cycle,Univ.
Mohammed Ier. Fac. Sc. Oujda.
LAOUINA A., 1990 – Le Maroc Nord-Oriental : reliefs, modelés et dynamique du calcaire. Pub. Rect. Univ.
Mohmmed Ier, Oujda N°1.
SERVICE GEOLOGIQUE – Notes et mémoires : Ressources en eau du Rif et du Maroc oriental. Serv. Geolog. du
Maroc, Rabat N°231 Tome 1.
QUEZEL P., BARBERO M.,BENABID A., LOISEL R., RIVAS-MARTINEZ S., 1992 a - Contribution à l‟étude
des groupements forestiers et pré-forestiers du Maroc oriental. Sud. Bot.(Salamanca) : p57-90.
QUÉZEL P., BARBÉRO M.,BENABID A., LOISEL R., RIVAS-MARTINEZ S., 1992 b - Contribution à la
connaissance des matorrals du Maroc oriental. Phytocoenologia 21(1-2) p :117-174, Berlin,
Stuttgart.
TREGUBOV V., 1963- Étude des groupements végétaux du Maroc oriental méditérranéen. Bull. Museu.Hist. Nat.
de Marseille Tome XXIII.
ZIRI R., 2000 - Contribution à l‟étude phytosociologique des peuplements de Thuya (Tetraclinis articulata) du Rif et
des Beni-snassen et à leur biodiversité floristique. Thèse Doct.Univ. Ibn. Tofail. Fac. Sc. Kenitra.
91
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
ENTOMOLOGIE
ANTOINE M. (1955 à 1963): Coléoptères carabiques du Maroc. Mém. Soc. Sc. Nat. Phys. Maroc, N.S. Zool. n° 1-
3-6-8 et 9, 692 p.
BARAUD J. (1985): Coléoptères Scarabaeoidea: faune du Nord de l'Afrique, du Maroc au Sinaï. Encyclopédie
Entomologique -XLVI, Lechevalier Ed. Paris.
CHAVANON G. (1988): Note sur deux Lépidoptères récoltés dans le nord-est du Maroc: Charaxes jasius L. et
Lemonia philopalus rungsi Rougeot (Lep. Nymphalidae et Lemoniidae). Alexanor, 15 (8), 486).
CHAVANON G. (1989): Contribution à la connaissance des Cerambycidae du Maroc nord-oriental, de leur biologie
et de leur écologie. L'Entomologiste, 45 (4/5): 261-271.
CHAVANON G. (1990): Note sur les Scarabaeoidea du Maroc Oriental. Quelques localités ou espèces nouvelles
pour la région. L'Entomologiste, 46 (6): 283-286.
CHAVANON G. (1999): Deuxième contribution à la connaissance des Cerambycidae du Maroc Oriental.
L'Entomologiste, 55 (4): 167-174.
CHAVANON G., BOURAADA K. (1995): 2ième Note sur les Scarabaeoidea du Maroc Oriental: addenda et
corrigenda. L'Entomologiste, 51 (6), 257-262.
CHAVANON G., RAHHOU I., CHAVANON L. (1995): Etudes sur la Basse Moulouya (Maroc Oriental). 4: Les
carabiques des berges de l'oued Zeghzel. Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 64 (4): 188-192.
CHAVANON G., ZITOUNI N. (1997): Quelques coléoptères Caraboidea nouveaux ou intéressants de l'est du
Maroc. L'Entomologiste, 53 (2), 81-86.
COBOS A. (1963): Ensayo sobre las Asida Latr. de Marruecos (Col. Tenebr.). Arch. Inst. aclimatacion, Almeria,
1963: 9-37 et 6 planches.
KOCHER L. (1953): Localisations nouvelles ou intéressantes de coléoptères marocains. Trav. Inst. Sci. chérif. n° 3,
137 p.
KOCHER L. (1958 a): Catalogue commenté des coléoptères du Maroc. Fasc. VI: Ténébrionides. Trav. Inst. Sci.
chérif., sér. Zool. n° 12, 185 p.
KOCHER L. (1958 b): Catalogue commenté des coléoptères du Maroc. Fasc. VII: Lamellicornes. Trav. Inst. Sci.
chérif., sér. Zool. n° 16, 83 p.
KOCHER L. (1958 c): Catalogue commenté des coléoptères du Maroc. Fasc. VIII: Phytophages. Trav. Inst. Sci.
chérif., sér. Zool. n° 19, 172 p.
KOCHER L. (1963): Catalogue commenté des coléoptères du Maroc. Fasc. I: Carabiques. Trav. Inst. Sci. chérif.,
sér. Zool. n° 27, 170 p.
LABRIQUE H. (1999): Systématique, Distribution, Ecologie et Phylogénie des Espèces appartenant au genre
Scaurus Fabricius (Coleoptera, Tenebrionidae). Thèse Doc. Univ., Univ. Montpellier III, 385 p.
MACHARD P. (1997): Catalogue des coléoptères carabiques du Maroc. Ronéo. 54 p.
RAHHOU I. (1993): Etude quantitative des coléoptères carabiques ripicoles et impact de la pollution sur leurs
répartitions. C.E.A., Univ. Med I. Fac. Sci. Oujda : 182 p.
RUNGS C. E. E. (1979, 1981): Catalogue raisonné des Lépidoptères du Maroc. Inventaire faunistique et
observations écologiques. (Tomes I et II). Trav. Inst. Sci. Rabat, Série Zool. n° 39 et 40, 588 p. et 2
cartes.
VILLIERS A. (1946): Faune de l'Empire Français: V. Coléoptères Cérambycides de l'Afrique du Nord. Office de la
Recherche Scientifique Coloniale. Ed. du Muséum, Paris. 153 p.
ZIRARI A. (1998): Etude biogéographique des Coléoptères Scarabaeoidea phytophages du Maroc oriental.
Implications biologiques et écologiques. Thèse du M.N.H.N. Paris, 302 p.
92
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
FAUNE AQUATIQUE
AEFCS/BCEOM/SECA., 1996- Plan directeur des aires protégées du Maroc. Vol. 1-5. Rapport inédit. Adm. Gén.
Eaux et Forêts et Cons. Sols/ BCEOM- SECA
MENIOUI M., 2001- Biodiversité des zones humides Stratégie/Plan d‟action. Rapport, Min. Envir.-PNUE., 66 p
(atelier Marrakech 2 au 5 Octobre)
MENIOUI M., 2001- Indicateurs de Surveillance. Stratégie/Plan d‟action. Rapport, Min. Envir.-PNUE., 80 p (atelier
Marrakech 2 au 5 Octobre)
Manuel de formation à la gestion des zones humides tropicales
Biologia marina Mediterranea Vol. 7 – Fasc. 3- 2000 211 p ISSN 1123-4245
LEGSSYER B.,1993- Evolution de l‟activité des micro-organismes et des invertébrés durant la décomposition des
feuilles du saule dans le réseau de la basse Moulouya. Uni. Mohammed 1er Fac. Sciences Oujda.
Diplôme d‟Etudes Supérieures de 3 ème cycle. 129 p
MMAMRI A.; 1994- Flux, rétention et incorporation des apports allochtones végétaux dans le réseaux trophiques
des eaux douces de la basse Moulouya. Thèse de 3 ème cycle. Uni Mohamed premier. fac Des
sciences Oujda 133 p.
BERRAHOU A, 1995 ; Recherches sur la distribution longitudinales des macroinvertébrés benthiques : cas du
Rhône français et des Cours d‟eau Marocains Thèse D‟Etat 211 p Fac des sciences Oulda
DAKKI M ; 1986- Recherches hydrobiologiques sur le haut Sebou (Moyen atlas) ; une contribution à la
connaissance Faunistique, Ecologique et Historique des eaux courantes Sud-méditerranéens
DAKKI M ; 1979- Recherches hydrobiologiques sur un cours d‟eau du Moyen Atlas (Maroc). Thèse de 3 ème
Cycle, Aix-Marseille III, 126 p s
EL ALAMI M ; 2002- Taxonomie, Ecologie et Biologie des Ephéméroptères du Rif (Nord du Maroc)
EL AGHBANI A ; 1984- Le réseau hydrographique du bassin versant de l‟oued Bou Regreg (plateau central
Marocain). Thése de 3 éme cycle Uni Claude Bernard Lyon I 147p
AZEROUAL A.; CRIVELLI A,J, YAHYAOUI A., Dakki M.,2000- L‟ichyofaune des eaux continentales du Maroc
Cybium 200, 24 (3) Supp : 17-22
HERPETOLOGIE
AELLEN V., 1951. Contribution à l‟herpétologie du Maroc. Bull. Soc. Sci. nat. Maroc, 31: 153-199.
ANTUNEZ A. & MENDOZA M. 1992. Factores que determinan el area de distribucion geografica de las especies :
conceptos, modelos y métodos de analisis. Monogr. Herpetol. 2 : 51-72.
BONS J., 1960. Aperçu sur le peuplement herpétologique du Maroc Oriental. Bull. Soc. Sci. Nat. Phys. Maroc, 40:
53-75.
BONS, J. 1967. Recherches sur la Biogéographie et la Biologie des amphibiens et des reptiles du Maroc. Thèse
Doct. Sci. Nat., Montpellier, CNRS AO 2345, 321 pp.
BONS, J. & GENIEZ, PH. 1996. Amphibiens et Reptiles du Maroc (Sahara Occidental compris). Atlas
biogéographique. AHE, Barcelona. 320 pp.
BONS J. & SAINT GIRONS H. 1963. Ecologie et cycle sexuel des amphisbéniens du Maroc. Bull. Soc. Sci. Nat. Phys.
Maroc, 43:117-170.
93
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
BONS J. & SAINT-GIRONS H., 1982. Le cycle sexuel des reptiles mâles au Maroc et ses rapports avec la répartition
géographique et le climat. Bull. Soc. Zool. Fr., 107 (1): 71-86.
BUSACK, S.D. & MCCOY, C.J. (1990): Distribution, variation and biology of Macroprotodon cucullatus (Reptilia,
Colubridae, B oiginae). Ann. Car. Mus., 59: 261-286.
CARLIER PH., 1971c. La chaîne des Beni Bou Yahi- Beni Snassen. In: Ressources en Eau du Maroc, Tome 1:
Domaines du Rif et du Maroc Oriental. Notes et Mém. Ser. Géol., n° 231, Rabat, pp. 291-300.
CARRANZA S., données inédites.
CHEYLAN M., BONS J. & SAINT GIRONS H. 1981. Existence d‟un cycle spermatogénétique vernal et prénuptial chez
un serpent méditerranéen, la Couleuvre de Montpellier, Malpolon monspessulanus (Hermann)
(Reptilia, Colubridae).
DONAIRE D., Données inédites
GENIEZ PH., GENIEZ M., BOISSINOT S., BEAUBRUN P. C. & BONS J. 1991. Nouvelles observations sur l‟herpétofaune
marocaine, 2. Bull.Soc. Herp. Fr., 59: 19-27.
HAMMER M. & ARLETTAZ R., 1998. A case of predation upon bats in northern Morocco: some implications for
designing bat grilles. J. Zool. Londres, 245: 211-212.
JOGER U. & STEINFARTZ S. 1994. Electrophoretic investigations in the evolutionary history of the west
mediterranean Salamandra. Mertensiella, 4:241-254.
KRIJGSMAN W., LANGEREIS C.G., ZACHARIASSE W.J., BOCALETTI M., MORATTI M., GELATI R., IACCARINO S.,
PAPANI G. & VILLA G. 1999.Late Neogene evolution of the taza-Guercif basin (Rifian corridor,
Morocco) and implications for the Messinian salinity crisis. Marine Geology 153: 147-160.
LAMBERT M. R. K. (1983). Some factors influencing the moroccan distribution of the western mediterranean spur-
thighed tortoise, Testudo graeca L., and those precluding its survical in NW Europe. Zoological
Journal of the linnean society 79: 149-179.
LANZA B. 1957. Su alcuni “Chalcides” del Marocco (Reptilia, Scincidae). Monit. Zool. Ital., 65 (3): 85-9.
LIZANA M &BARBADILLO L.J. 1997. Legislacion, proteccion y estado de conservacion de los anfibios y reptiles
españoles.. In: Reptiles. Salvador, A. (Coordinador), 1997. Fauna Ibérica, vol. 10 Ramos et al.
(Eds.). Mus. Nac. Cien. Nat. C. S. I. C. Madrid, 477-516.
MATEO, J.A., LOPEZ-JURADO, L.F. & GUILLAUME, C.P. (1996): Variabilité électrophorétique des lézards ocellés
(Lacertidae): un complexe d'espèces de part et d'autre du détroit de Gibraltar. C.R. Acad. Sci.
París. Sc. Vie., 319: 737-746.
MATEO J.A., PLEGUEZUELOS J.M., FAHD S., GENIEZ PH. & MARTINEZ J. (sous-presse). Anfibios y Reptiles de Ceuta
y su entorno. Instituto de estudios Ceuties. Ceuta : 000pp.
MELHAOUI M. & CHAVANON 1989. Note sur la présence de la Salamandre tachetée Salamandra salamandra algira
Bedriaga, 1883 (Urodèle, Salamandridae) dans le Maroc Nord-Oriental - Bull. Inst. Sci., Rabat, 13:
135.
MELLADO, J. & MATEO, J.A. 1992. New records of Moroccan herpetofauna. Herpetol. J., 2(2): 58-61.
NILSON, G. & ANDREN, C. (1988): Vipera lebetina transmediterranea, a new subspecies of viper from North Africa,
with remarks on the taxonomy of Vipera lebetina and Vipera mauritanica (Reptilia : Viperidae).
Bonn. zool. Beitr., 39(4): 371-379
PLEGUEZUELOS J.M., Données inédites
PLEGUEZUELOS J.M., HONRUBIA S. & CASTILLO S., 1994. Diet of the false smooth snake, Macroprotodon cucullatus
(Serpentes, Colubridae) in the Western Mediterranean area. Herp. J., 4(3): 98-105.
RAMIREZJ.M. & VARGAS J.M. 1992. Contribucion de la biogeografia a la gestion del medio ambiente y a la
conservacion de las especies. Monogr. Herpetol., 2: 95-106.
REAL R. 1992. Las tendencias geograficas de la riqueza especifica. Monogr. Herpetol. 2: 85-94.
REAL R., VARGAS J.M & GUERRERO J.C. 1992. Analisis biogeografico de clasificacion de areas y de especies.
Monogr. Herpetol. 2: 73-84.
94
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
SAINT-GIRONS H. 1982. Reproductive cycles of males snakes and their relationships with climate and female
reproductive cycles. Herpetologica: 38: 5-16.
SAINT-GIRONS H., 1992. Caractères biogéographiques des faunes méditerranéennes de reptiles. Bull. Soc. Herp. Fr.,
64 : 15-19.
SALVADOR A.. 1996. Amphibians of Northwest Africa. Smithsonian Herpetological Information Service, 109. 43 pp.
SCHLEICH, H.H. (1996): Beitrag zur Systematick des Formenkreises von Mauremys leprosa (Schweigger) in
Marokko. Teil I. Spixiana, 22: 29-59.
SCHLEICH, H.H., KÄSTLE, W. & KABISCH, K. (1996): Amphibians and Reptiles of North Africa. Koeltz Scientific
Books, Koenigstein. 630 pp.
VEITH M., STEINFARTZ S., ZARDOYA R., SEITZ A. & MEYER A. 1998. A molecular phylogeny of « true »
salamanders (family Salamandridae) and the evolution of terrestriality of reproductive modes. J.
Zool. Syst. Evol. Research 36 : 7-16.
WADE, E. 1988. Intraspecific variation in the colubrid snake genus Macroprotodon. Herpetol. J., 12: 237-245.
WADE, E. 2001. Review of the false smooth snake genus Macroprotodon (Serpentes, Colubridae) in Algeria with a
description of a new species. Bull. Nat. Hist. Mus. Lond (Zool.) 67 (1): 85-107.
ORNITHOLOGIE
BROSSET A. (1953) - Oenanthe oenanthe seebohmi dans le Maroc oriental. - Alauda 21:248-250.
BROSSET A. (1956a) - Evolution actuelle de l'avifaune au Maroc oriental. - Bull. Soc. Sci. nat. Maroc 36 (3):299-
306.
BROSSET A. (1956b) - Les Oiseaux du Maroc oriental de la Méditerranée à Berguent. - Alauda 24 (3):161-205.
BROSSET A. (1961) - Ecologie des oiseaux du Maroc oriental. - Trav. Inst. Sci. Chérifien ser. Zool. 22:1-150.
BROSSET A. (1990) - L'évolution récente de l'avifaune du nord-est marocain : pertes et gains depuis 35 ans. - Rev.
Ecol. Terre Vie 45:237-245.
BROSSET A. & PETTER J.-J. (1966) - Dynamique des populations d'Oiseaux au Maroc oriental. - Bull. Soc. Sci.
nat. phys. Maroc 46 (3-4):399-405.
DESTRE, R. (2001).- Compte-rendu de voyage au Maroc. 31 mars 2001 – 16 avril 2001. Rapport inédit.
EL AGBANI, M.A. & M. DAKKI (1999) – Recensement de la population de la Cigogne blanche (Ciconia ciconia
L.) au Maroc durant le printemps-été 1995. In Schulz, H. (ed.) – White Storks on the up?-
Proceedings, Internat. Symp. on the White Stork, Hamburg 1996. NABU, Bonn : 69-87.
FRANCHIMONT J. (1989) - Chronique ornithologique 1989/1 - Janvier à mars. - Porphyrio 1 (1-2):9-22.
HAMIDI, S. (2000). – Contribution à l’étude des oiseaux passérifiormes du Maroc Nord-Oriental. Thèse Doctorat
ès-Sciences, Faculté des Sciences Oujda, 212 pp.
HAMIDI S., MAAMRI A., BOUARICHE B., CHAVANON G., & BERRAHOU A., (1997) - Evolution récente des
populations de rapaces diurnes de la région d'Oujda Jerrada-Berkane (NE du Maroc) pour la
période 92-95. Porphyrio, vol.9 (1/2), 13-27.
MAYAUD N. (1965) - Contribution à l'ornithologie du nord-ouest de l'Afrique. - Alauda 33 (1):34-50.
MAYAUD, N. (1988).- Les oiseaux du Nord-Ouest de l‟Afrique. Notes complémentaires. Alauda, 56 (2) : 113-125.
MINISTERE DE L‟AGRICULTURE ET DE LA MISE EN VALEUR AGRICOLE / Direction des Eaux et Forêts et
e la Conservation des Sols (1996). – Plan Directeur des Aires Protégées du Maroc. Groupement
BCEOM-SECA Montpellier France. Volume n°2 : Les Sites d‟Intérêt Biologique et Ecologique du
Domaine Continental Terrestre.
SCHOLLAERT V. & FRANCHIMONT J.. (1995).- Chronique ornithologique du Gomac pour l‟année 1994.
Porphyrio, 7 (1/2) : 99-146.
SCHOLLAERT V., FRANCHIMONT J.. (1996).- Chronique ornithologique du Gomac pour l‟année 1995.
Porphyrio, 8 (?) : ?- ?.
95
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
SCHOLLAERT V., MOUMNI T., FAREH M., GAMBROTTA C., PASCON J. & FRANCHIMONT, J. (1994).-
Chronique ornithologique du Gomac pour l‟année 1993. Porphyrio, 6 (2) : 1-108.
SMITH, K.D. (1965).- On the Birds of Morocco. Ibis, 107 : 493-526.
THEVENOT M. – La série “Moroccan Ornithological News”. Rapports inédits rédigés régulièrement depuis 1985.
THEVENOT, M. ; BERGIER, P. & BEAUBRUN, P.C. (1980).- Compte-Rendu d'Ornithologie Marocaine, année
1979. Doc. Inst. Sci., 5, 68 p.
THEVENOT, M. ; BEAUBRUN, P.C. & BERGIER, P. (1981a). - Compte-Rendu d‟Ornithologie Marocaine, année
1980. Doc. Inst. Sci., 6, 95 p.
THEVENOT, M. ; BERGIER, P. & BEAUBRUN, P.C. (1982).- Répartition actuelle et statut des Rapaces diurnes
au Maroc. Conférence sur les Rapaces, ICBP, Thessalonik, Grèce, 25-29 avril 1982.
THEVENOT, M. ; BERGIER, P. & BEAUBRUN, P.C. (1983).- Répartition actuelle et statut des Rapaces nocturnes
au Maroc. Bièvre, 5 (1) : 27-39.
THEVENOT, M. ; BERGIER, P. & BEAUBRUN, P.C. (1985).- Present distribution and status of Raptors in
Morocco. ICBP Technical Publication, n° 5 : 83-101.
THEVENOT, M. ; BEAUBRUN, P.C. ; BAOUAB, R.E. & BERGIER, P. (1982). - Compte-Rendu d‟Ornithologie
Marocaine, année 1981. Doc. Inst. Sci., 7, 118 p.
MAMMALOGIE
AULAGNIER S. & THEVENOT M. 1986. Les Ongulés du Maroc constat d‟une régression alarmante. Le Courrier
de la Nature n° 104.
ANLAGNIER S. & THEVENOT M. 1986. Catalogue des Mammifères sauvages du Maroc. Travaux de l‟Intitut
Scientifique, Série Zoologie n° 41 Rabat.
AULAGNIER S., 1987. Les crocidures (Insectivora) du Maroc septentrional : biométrie, systématique. Bull. Inst.
Sci., n°11, p. 193-204.
AULAGNIER S., 1991. Zoogéographie des Rongeurs du Maroc : Gerbillidae et Muridae. Le Rongeur et l‟espace
Resp. M. le Berre & R. CHABAUD Paris.
BADDOURI K. et HILALI M., 1986. Energy metabolism and thermal sensitivity of Kidney cells from a Hibernator
Jaculus orientalis. Bultin de l‟Institut Scientifique, Rabat, n° 10, p. 201-206
BAYED A. et BEAUBRUN P. Ch, 1987. Les Mammifères marins du Maroc : inventaire préliminaires. Mammalia,
t.51, n°3.
BENAZZOU T. & ZYADI F., 1990. Présence d‟une variabilité biométrique chez (Gerbelus campestris) au Maroc
(Rongeur Gerbillidés) Mammalia t. 54, n°2
BENAZZOU T. 1998. Etude National sur la Biodiversité : Mammifères. Département de l‟Environnement.
Direction de l‟Observatoire des Etudes et de la coordination.
BROYER J., AULAGNIER S. & DESTRE R. 1988. La loutre lutra lutra angustifrons. Mammalia, t. 32, n°3.
BROYER J., AULAGNIER, DESTRE R. et GASCHINAR O. La loutre Lutra lutra splendida dans le sud du Maroc
(sans références).
CARPENTIER C.J., 1932 – Mes mammifères du Pays Zaîan. Bull. Soc. Sc. Nat. Phy. Maroc, 12, 11-12.
CHASTEL C., LANAY G., BAILLY-CHOUMARA H., BACH HAMBA D. et BEAUCOURNU J.U. Petit
Mammifères sauvage et arbovirus dans la région du bassin méditerranéen occidental. Cah.
ORSTOM, Ser. Ent. Et Parasitol., Vol. XXIV, n°1, 1986 : 69-76 ;
CHRIS O.L., THEVENOT M. et AULANIER S., 1992. Status and distribution of Moroccan wild ungulates.
Biological Conservation 59, 9-18.
CUZIN F., 1996. Répartition actuelle est statut des grands Mammifères sauvages au Maroc (Primate, carnivores,
Artiodactyle).
DEAG J.M., 1974 – a study of the social behavior and ecology of the Wild Barbary Macaque Ph. D.., Bristol.
DUDUY A.R. 1986. La conservation de la nature au Maroc Le Courrier de la Nature n° 104. Département de
l‟Environnement, 1998. Etude nationale sur la biodiversité, rapport de synthèse, Direction de
l‟Observatoire des Etudes et de la coordination
Eaux et Forêts 1995a. Plan directeur des aires protégées au Maroc. Volume 1. Les écosystèmes marocains et la
situation de la Flore et de la Faune. BCEOM/SECA.BAD, EPHE, ISR, IB, 1346pp.
96
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Eaux et Forêts, 1995b. Plan directeur des aires protégées. Volume 2. Les sites d‟intérêt biologique et écologique du
domaine continental BCEOM/SECA, BAK EPHE. ISR. IB166pp.
Eaux et Forêt, 1995c. Plan des aires protégée. Volume 3. Les sites à l‟intérêt biologique et écologique du domaine
littoral. BCEOM/SECH, BAD, EPHE, ISR, IB. 128pp.
EL AMRANI M., IDELHAJ A. & RAMDANI M. Le Phoque moine (Monachus monachus) au Maroc : distribution
et situation actuelle des populations (sans références).
HARICH N. & BENAZZOU T. 1990. Contribution à l‟étude du Mulot (Apodemus sylvatiqus) de la plaine côtière du
Maroc. Mammalia t. 54 n°1.
HEIM DE BALSAC H., 1936 – Biogéographie des mammifères et des oiseaux de l‟Afrique du Nord. Bull. biol.
France/Belgique, 21, 1-446.
MORINO S. & DELIBESS 1982. Notes on the gaden Dormouse (Eliomys ; Rotentia, Gliridae) of Northern
Morocco.
BCV Vertagigesellichaft mbh München 40,30. Jhg 3, Scite 212-215. IUCN, 1994 – IUCN Red List Categories.
IUCN, Gland.
PANOUSE J.B., 1951. Les chauves souris du Maroc. Travaux de l‟Institut Scientifique Chérifien. Publié par la
Société des Sciences Naturelles du Maroc. Edition international.
PETTER F., SAINT GIRONS M.C., 1965 – Les rongeurs du Maroc. Trav. Inst. Sci. Chrif., ser. Zool., 31, 1-58.
PETTER F., SAINT GIRONS M.C., 1972 – Les lagomorphes du Maroc. Bull. Soc. Sc. Nat. Phy. Maroc, 52, 121-
129.
THEVENOT M. 1984. Les vertébrés sauvages du Maroc et leur environnement. Actes Inst. Agro. Vét., 4 (1) Spécial
Zoologie
ZONE HUMIDE
AEFCS (1996).- Plan Directeur des Aires Protégées du Maroc. Rapport inédit, Administration des Eaux et Forêts et
de la Conservation des Sols/BCEOM/SECA/ISR/EPHE.
Barathon J.J. (1978).- Quelques aspects de l'évolution géomorphologique récente du Rif du Nord-Est. Travaux de la
R. C. P., CNRS, 249, 4, pp.1-23.
Barathon J.J. (1989).- Bassins et littoraux du Rif oriental (Maroc) : Evolution morphoclimatique et tectonique depuis
le néogène supérieur. Centre Interuniv. d'Etudes Médit., Univ. de Poitiers, 531pp.
Carlier, P. (1971).- La chaîne des Béni Bou Yahi – Béni Snassene. In : Ressources en eau du Maroc : 1. domaines
du Rif et du Maroc oriental. Notes & Mém. Serv. Géol. Maroc, 231, pp. 291-300.
Chergui N. & Pattee E. (1992).- Processing of fresh and dry Salix leaves in a Moroccan river system. Acta Oecol.,
13, 3, 291-298.
Chergui N. & Pattee E. (1992).- Processing of fresh and dry Salix leaves in a Moroccan river system. Acta Oecol.,
13, 3, 291-298.
Cowardin L.M., Carter V., Golet F.C. & Laroe E.T. (1979). Classification of wetlands and deep water habitats of
the United States. US Fish and Wildlife Service., 131 pp.
Dakki M. & EL HAMZAOUI M. (1998).- Les zones humides (Maroc) : Rapport national. Rapp. Inédit,
AEFCS/MedWet 2/Bur. Conv. Ramsar, 36 pp., 4 photos coul., 2 cartes.
Dakki M. (1986).- Biotypologie et gradient thermique spatiotemporels ; étude sur un cours d'eau du Moyen Atlas
(Maroc). Bull. Ecol., 17, 2, 79-85.
Dakki M. (1987).- Ecosystèmes d'eau courante du haut Sebou (Moyen Atlas) : études typologiques et analyses
écologique et biogéographique des principaux peuplements entomologiques. Trav. Inst. Sci.,
Rabat, série zool., 42, 1-99.
Dakki M. (1997). Etude Nationale sur la Biodiversité : Faune aquatique continentale. Rapp. inédit, PNUE &
Min. Envir. Maroc, 117 p. (avec la collaboration de O. Himmi, A. Qninba, A. Benhoussa & M. El
Alami El Moutaouakil).
97
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
Farinha J.C., Costa L.T., Zalidis G.C., Mantzavelas A.L., Fitoka E.N., Hecker N. & Tomàs Vives P. (1996).-
Mediterranean wetland inventory : Habitat Description System. MedWet/EKBY/ICN/WI.
Publication, Volume N° IV.
Gaussen H., Roux G. & Bagnouls M.F. (1959).- Carte des précipitations du Maroc. Dir. Agricult. Forêts, Rabat,
feuille 2 (en dépôt à l'Institut Scientifique de Rabat).
Kahouadji A. (1986).- Recherches floristiques sur le massif montagneux des Béni Snassen (Maroc Oriental). Thèse
Doct. 3ème cycle, Univ. Sci. Tech. Languedoc, Montpellier, 235 pp.
Khattabi A. (1995).- Etude phytoécologique et phytosociologique des matorrals du massif des Béni Snassen, de la
chaîne des Horsts et des Monts de Debdou. Thèse DES, Fac. Sci. Oujda, 201 pp.+annexes.
Laaouina A. (1990).- Le Maroc nord-oriental : reliefs, modelés et dynamique du calcaire. Publ. Rectorat Univ.
Mohammed Ier, Oujda, 1, 605 pp.
Legssyer B. (1993).- Evolution de l'activité des micro-organismes et des inverterbrés durant la décomposition des
feuilles du saule dans le réseau de la basse Moulouya. Thèse 3ème cycle, Univ. Mohamed 1er,
Fac. Sci., Oujda, pp.1-129.
Maamri A. (1994).- Flux, rétention et incorporation des apports allochtones végétaux dans les réseaux trophiques
des eaux douces de la basse Moulouya. Thèse 3ème cycle, Uni. Mohamed 1er, Fac Sci., Oujda,
pp.1-133.
Melhaoui M. & Chavanon G. (1989).- Note sur la présence der la Salamandre tachetée Salamandra algira Bedriaga,
1883 (Urodèle, Slamandridae) dans le Maroc Nord-Oriental. Bull. Inst. Sci., Rabat, 13, p. 135.
MTP/SOGREAH/SAEM/SAFEGE (1992).- Etude du plan directeur d’aménagement des eaux du bassin de la
moulouya. Mission d’étude 2-3. Rapp. Inédit., 85 pp.
Sauvage C. (1963).- Etages bioclimatiques. In : Atlas du Maroc. Section II (Phys. Globe & Météorologie), 6b, Com.
Natl Géogr. Maroc, 30 pp.+annexes.
SOCIO-ECONOMIE
P.A.I.D.A.R.-Med, Programme d‟Action pour le Développement et l‟Aménagement de la Région Méditerranéenne
Marocaine – rapport de synthèse Diagnostic-Prospective et Programme d‟actions, Juillet 1996
Schéma de Développement d‟Aménagement Régional de la Région de l‟Oriental, Analyse-Diagnostic, 1996
Schéma de Développement d‟Aménagement Régional de la Région de l‟Oriental, Prospective, 2000
Schéma de Développement d‟Aménagement Régional de la région de l‟Oriental, Programme d‟Actions, document
provisoire, 2002
Dynamique et évolution morphologique du littoral entre les Kebdana et Saidia. T. Boumeaza, séminaire sur le
littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et d‟aménagement, 12 et 13
février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
Evolution géomorphologique et dynamique Récente de la Plaine Littorale de Saidia. Abdelkader Sbai et
Abderrahmane Bouazza, séminaire sur le littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de
développement et d‟aménagement, 12 et 13 février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
Pour un droit protecteur de l‟environnement littoral méditerranéen. Maarouf Rahhal, séminaire sur le littoral
méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et d‟aménagement, 12 et 13
février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
La protection juridique du littoral : vers l‟élaboration d‟une loi sur le littoral. Mohammed Bedhri, séminaire sur le
littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et d‟aménagement, 12 et 13
février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
Le littoral méditerranéen de la région orientale du Maroc : environnement et cadre juridique. Mohamed Melhaoui,
séminaire sur le littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et
d‟aménagement, 12 et 13 février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
Les caractéristiques démographiques de la population du littoral méditerranéen oriental. Miloud Naji, séminaire sur
le littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et d‟aménagement, 12 et
13 février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
98
Projet de Conservation des écosystèmes des zones humides et côtières de la Région méditerranéenne au Maroc
MOR/97/G33/A/1G/99
La pêche artisanale dans le littoral méditerranéen marocain. Mohamed Choukri, séminaire sur le littoral
méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et d‟aménagement, 12 et 13
février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
Tourisme de masse et tourisme de luxe dans le littoral méditerranéen marocain. Hrou Azzi, séminaire sur le littoral
méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et d‟aménagement, 12 et 13
février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
La nouvelle politique du tourisme. Aziz Dahna, séminaire sur le littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix
de développement et d‟aménagement, 12 et 13 février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
L‟aménagement touristique au Maroc : de la planification à la programmation, Cas de Saidia-Cap de l‟Eau. El
Hassan Hafsi, séminaire sur le littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de
développement et d‟aménagement, 12 et 13 février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
SDAU du littoral méditerranéen : objectifs et limites d‟un document de planification urbaine. Ahmed Iraqi,
séminaire sur le littoral méditerranéen marocain, diagnostic et choix de développement et
d‟aménagement, 12 et 13 février, 2002, Faculté des Lettres, Oujda.
Schéma d‟Aménagement de l‟aire urbaine de Nador 1985-2005. Ministère de l‟Intérieur, Direction de l‟Urbanisme,
de l‟Aménagement du Territoire et de l‟Environnement, 189.
Législation relative aux navires de pêche et à l‟exercice de pêche maritime. Ministère des Pêches Maritimes,
direction de la Coopération et des Affaires Juridiques, 1997
Plan de Développement Economique et Social 1993-2003 : Commission spécialisée « environnement », Etat des
lieux et Bilan des réalisations. Secrétariat d‟Etat chargé de l‟Environnement, Janvier 1999.
Axes stratégiques de Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume
Journée de réflexion tourisme et culture, 9 novembre 2001, Musée des Oudayas. Ministère de la culture et de la
communication, 2001.
Plan d‟Action National Pour l‟Environnement. Département de l‟Environnement, 2001.
99