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Procédés Généraux de Construction Plan

Chapitre 1: Travaux de terrassement


A- Généralités sur les travaux de terrassement
A-

B- Cubatures et mouvement des terres

C- Type des fouilles


C-

D- Système de blindage

E- Exécution de terrassement
E-
Année universitaire 2019-2020
O. Ben Mekki et A. Kallel 1 2
mekki07@unipv.it
ENIT, 2019 F- Compactage

A-Généralités § Le
Les travaux de terrass
terrassement
errass
ssement
ent s’appliquent:
s’
• au
aux infrastructures
infrastruc
astruc
uctures
uc res liné
linéaires
néaire
res (Routes,
(R autoroutes, voies ferrées);
§ Le domaine des terrassements est économiquement très important dans les • au
aux plates
es--fo
es formes aéroportuaires;
travaux public
publics puisqu’il représente environ 25 % de chiffre d’affaires de la
• au
aux plates
es--fo
es formes industrielles;
profession.
• au
aux barrages, surtout en terre, et aux digues;
digue
• aux fondations de dallages de bâtiments.

§ Ce
Ces trente dernières années la technique de terrassement a connu une
u véritable révolution
due à l’apparition sur le marche d’engins très variés et spécialisés.

§Le
Les choi
choix réalisés lors des études auront des conséquences majeurs sur l’économie du
projet.

§Un
Une mauvaise option concernant le réemploi des terres mènera à des surcoûts importants
dus à la nécessité d’un traitement non prévu, à la recherche
recherc d’un nouveau gisement, aux
transports des matériaux et au dépassement des délais.
§En ce qui concerne les grandes infrastructures , les principaux paramètres sont les
suivants:

§Ré
Réemploi des terres (opérati
(opérations
pérati
tions de déb
déblai
ébla
lai – remblai),
re
Chantier de terrassement autoroutier 3 §Possibilité d’utiliser des « empruntsts » à proximités du remblai à construire 4
Etapes de terrassement
Dépôt

Emprunt

Sous le vocable « terrassement », on rencontre :

L’exécution d’une fouille


La réalisation de plates-formes

5 6

Les fouilles Inclinaison des talus

i
i<j

Fouille sans nappe Fouille avec nappe


La nature du terrain à extraire détermine : Foisonnement et tassement
-La méthode de travail (excavation par couches, extraction frontale)
-Le choix des engins de production Vf
-Le rendement de la production
-La pente des talus. Vt
TRAVAUX PREPARATOIRES Rabattement de nappe
•Les démolitions
Deux techniques sont possibles :
•L’implantation de la fouille Coefficient de foisonnement Foisonnement persistant
MOYENS EMPLOYES •Pompage à l’intérieur d’élément filtrant
•Engins de production chargent les engins de transport •Pointes filtrantes F=(Vf-V0)/V0 F’=(Vt-V0)/V0
•Engins d’assistance assurent la finition de la fouille
ou la mise en place des remblais Coefficient de tassement
7
T=(F-F’)/(1+F) 8
T=(Vf-Vt)/Vf
B- Calcul de cubature et mouvement des terres Profil en long
Profil en Profil en Profil en Profil en
travers 1 travers 2 travers 3 travers 4
Hypothèse : projet linéaire Fin du projet
TN Projet
Début
La cubature des terrassements PF
V1
V2
Soit à apporter 28,1 28,85

123,8 3 125,13 122,85 123,58


C’est l’évaluation des Pour réaliser un projet Côtes du terrain
volumes des terres
Côtes du projet
123,2 123,42 124,4 123,85
Soit à enlever
A partir Distance 31,2 56,95 18,3
Distance cumulée 31,2 88,15 106,45
- Surfaces : de remblais ou déblais obtenues par le profil en travers
N° des points 1 2 3 4
- Distances : entre les profils en travers, indiqués sur le profil en long
Déclinaison du projet 0,0136/88,15 0,03/18,3
Objectifs:
- Pouvoir calculer les volumes des terres à déplacer
9 10
- Optimiser les distances et les coûts de transport

Profil en travers : Profil 1


V1: Volume de déblais

V2: Volume de remblais E


TN
A

B C 3 5 F G
D
• Si V1= V2 les volumes de déblais et de remblais se compensent exactement 1 6
2 7 H
: cas rare en pratique. 4
I

124 1 1 123,65 123,95 1 1 121,


2 2 2 2 45
Côtes du terrain 3 3, 2 1
• Si V1> V2 Excès de déblais Cet excédent doit être évacué Dépôt . 7 , ,
8 4 7 8
5 6
1 1
2
123,2 123,2 2
3,
Côtes du projet 3, 2
2
• Si V1< V2 Excès de remblais Emprunt
0 0,5 1,
0,85 3,5 1,8 2 2 1
Un lieu d’emprunt est nécessaire pour compléter les remblais Distances Projet ,
6
5
Distances terrain 2 3,5 6
11 12
Talus Calcul des Surfaces

• Lorsque la route est située en dessous de terrain : on prend une pente de 45° Déblai
• Triangle 1 : 0,18 m2
1 a Talus de déblai
tga =1
• Trapèze 2 : 0,25 m2
1

• Trapèze 3 : 2,1 m2 S1 Déblai= 3,43 m2


• Lorsque la route est située au dessus de terrain : on prend comme pente
• fossé : 0,22 m2
2 Talus de remblai
a tga =2/3
• Triangle 5 : 0,68 m2
3

Fossé Remblai
0,33 0,33
• Triangle 6 : 0,3 m2
P=1
0,33 S1 Remblai= 0,8 m2
• Triangle 7 : 0,5 m2
13 14
0,33

Calcul des volumes de terrassement Calcul des volumes de terrassement


Hypothèses : S2
S3
S1 S4
- Le calcul des volumes s’effectue dans le sens de parcourt du projet Projet
PF
- Le terrain est supposé régulier entre deux profils

L’2 L ’’2 TN
Plus le nombre des profils en travers sera grand, meilleure sera la
précision de calcul des terrassements. L1 L2 L3
P1 P2 P3 P4

Le calcul général donne :


V= L/6(S+S’+4S’’) S S’’ S’ V1= L1/2(S1+S2)

L Pb : Comment déterminer la partie de remblai et celle de déblai?


Simplification : On considère que
V2= L2/2(S2+S3)
S’’= (S+S’)/2 On interpose un profil en travers FICTIF de surface nulle

V= L/2(S+S’)
15 V3= L3/2(S3+S4) 16
Calcul des volumes de terrassement Calcul des volumes de terrassement
Vt = V1+V2+V3
N° des Distances Longueur Déblais Remblais
Vt = S1(L1/2) + S2(L1+L’2)/2 + SPF(L’2+L’’2)/2 + S3(L’’2+L3)/2 + S4(L3/2)
profils entre profils d ’application
S2 Surface Volume Surface Volume
S3
Projet
1 15,6 3,43 54 0,8 12
S4 31,2
S1 PF
2 29,65 2,46 73 0 0
28,2
TN PF 28,475 0 0 0 0
L’2 L ’’2
28,85
3 23,575 1,24 29 9,77 230
L1 L2 L3 18,3
P1 P2 P3 P4
4 9,15 0,66 6 5,7 52

Tot 106,45 106,45 162 294


Attention :
Tous les calculs sont effectués en volumes en PLACE !!!

Les calculs de surfaces de REMBLAIS et de DEBLAIS sont effectués


17 18
« après avoir enlever la T.V. »

Tableau du mouvement de terrassement Epure de Lalanne


C’est un moyen de représentation graphique des terrassements
N° des Cubes des Cubes des Déblais à Excès de Excès de
remblayer
profils déblais Remblais transversalement
déblais remblais
à l’axe + - Construction :
1 54 12 12 42 0 • On porte sur une droite, dite ligne de terre LT ou ligne initiale, les distances entre centres
2 73 0 0 73 0 de gravité. On ne porte pas les profils fictifs.

3 29 230 29 0 201 • Perpendiculairement à cette ligne, on trace les cubes des déblais et des remblais lus dans
le tableau du mouvement des terres.
4 6 52 6 0 46
• On choisit pour cela une échelle des cubes (Par exemple 1cm pour 20 m3 , 50 m3 ou pour
Tot 162 294 115 247
100 m3 )

-132 • On porte
o les déblais de bas en haut

o les remblais de haut en bas


En sautant d’un centre de gravité à un autre par un échelon horizontal.
19 20
Epure de Lalanne Epure de Lalanne
Transports :
Si l’extrémité du cube du dernier profil, noté
O, se trouve • Ils se font évidemment dans le sens déblais remblais.

1.sur la ligne de terre • Sur l’épure, les cubes des déblais, représentés par des segments verticaux ascendants,
Les cubes des déblais = les cubes des remblais seront transportés en remblais, représentés par les segments verticaux descendants qui leur
font face . On obtient ainsi des rectangles qui représentes les transports
2.au-dessus de la ligne de terre
Les cubes des déblais > les cubes des remblais
Il faudra mettre l’excédent dans un dépôt • La surface de chaque rectangle (cube X distance) représente le moment de transport du
cube correspondant au côté vertical du rectangle.
3.au-dessous de la ligne de terre
Le cubes des déblais < les cubes des remblais • Il faudra organiser les transports en sorte que la somme des surfaces des rectangles soit la
Il faudra faire un ou plusieurs emprunt plus petite possible.

• La somme de ces surfaces variant suivant la position de la ligne de répartition. Il faudra,


donc, choisir la position optimale de cette ligne.

La distance entre la ligne de terre et l’extrémité de l’épure doit être, à l’échelle de cube, égale • Le transports se font :
o de gauche à droite au-dessus de la ligne de répartition
à la différence entre les déblais et les remblais. 21 22
o de droite à gauche au-dessous de la ligne de répartition

Epure de Lalanne Epure de Lalanne Dépôt en dehors de tracé


du chantier

Transports : Différents cas envisagés :


• Afin d’évaluer le coût des mouvements de terres, on calcul le produit « volume Une épure de la Lalanne peut donner :
Dépôt situé avant le chantier
transporté x distance de transport » pour chacun des mouvements désignés par des
flèches sur l’épure : le moment de transport élémentaire (Mi =Vi . di) • Un excès de déblai
• Un excès de remblai
• On additionne tous ces moments élémentaires pour obtenir le moment de transport • Déblai et remblai compensé
général : M = S Mi
Il peut y avoir
Dépôt situé dans le chantier
• La distance moyenne de transport pour le chantier est égale au rapport du moment de
transport général par le volume total transporté : V = S Vi • Un seul lieu de dépôt ou d’emprunt

- placé à gauche
- placé à droite
d = (S Vi . di) /(S Vi ) - à l’intérieur de l’épure
Emprise de chantier
• Plusieurs lieux des dépôts ou des emprunt
L’épure la plus économique correspond à celle qui donnera la distance de transport
moyenne générale la plus faible. - un à droite et l’autre à gauche Dépôt situé après le chantier
23 - à l’intérieur de l’épure 24
Ligne de répartition (LR) Cas 2 : Dépôt ou emprunt uniquement à l’extrémité de l’épure

Cas 2-1 : Excès de déblais et dépôt à droite de l’épure


Cas 1 : Déblais et remblais compensés

Dépôt
O M

L N T
L O T
L R L R

LR = LT •On considère le dépôt comme un profil comprenant un remblai MN

• On retombe sur le Cas 1 (Déblais et remblais compensés)

25 LR = LT 26

Cas 2 : Dépôt ou emprunt uniquement à l’extrémité de l’épure Cas 2 : Dépôt ou emprunt uniquement à l’extrémité de l’épure

Cas 2-2 : Excès de remblais et emprunt à droite de l’épure Cas 2-3 : Excès de déblais et dépôt à gauche de l’épure

Dépôt
Emprunt
A O
L R

L T B T
L
L N R

O M

• L’emprunt est assimilé à un profil en déblai égal à l ’excès de remblai MN • Le dépôt est équivalent à un profil en remblai AB

• L’épure est donc fermé, déblais et remblais compensés LR = LT • L’épure se ferme de O..A sur la ligne de répartition des sens de transport LR

Dépôt ou emprunt uniquement à l’extrémité droite de l’épure LR = LT LR = OA


27 28
Cas 2 : Dépôt ou emprunt uniquement à l’extrémité de l’épure Cas 3 : Dépôt ou emprunt unique à l’intérieur de l’épure

Cas 2-4 : Excès de remblais et emprunt à gauche de l’épure Cas 3-1 : Excès de déblais

Emprunt Dépôt

O
R
L T
B T
L
L A O R L

• L’emprunt équivaut à un profil en déblai égal à l ’excès de remblai AB On considère l’épure en deux parties :

A gauche de l’épure A droite de l’épure


• On obtient ainsi la ligne de répartition des transports LR = OA • On a un dépôt à droite - On a un dépôt à gauche

• LR = ligne de terre - LR = ligne O


Dépôt ou emprunt uniquement à l’extrémité gauche de l’épure LR = OA
29 30
On a une ligne de répartition finale disposée en échelon en montant à droite

Cas 3 : Dépôt ou emprunt unique à l’intérieur de l’épure Cas 4 : Deux dépôts ou emprunts situés aux extrémités de l’épure
Cas 3-2 : Excès de remblais Dépôt A Dépôt B
Emprunt O

L T
L1 1 2 3 4 5 R1
L T

L
Premier palier
O
O
On considère l’épure en deux parties : R
L2 R2
A gauche de l’épure A droite de l’épure L T
• On a un emprunt à droite - On a un emprunt à gauche 1 2 3 4 5

• LR = ligne de terre - LR = ligne O


31 32
On a une ligne de répartition finale disposée en échelon en descendant à droite Moments de transport communs à L1R1 et L2R2
Cas 4 : Deux dépôts ou emprunts situés aux extrémités de l’épure Cas 4 : Deux dépôts ou emprunts situés aux extrémités de l’épure
Dépôt A Dépôt B Dépôt A Dépôt B
O O
L2 R2 R2
L2
C C
L T T
L
L1 A 1 2 3 4 5 B R1 A 1 2 3 4 5 B
L1 R1

Calcul de moments de transport pour L1R1: Calcul de moments de transport pour L2R2:

M(L1R1) = C(1-2) + C(3-4) + C(5-B) M(L2R2) = C(A-1) + C(2-3) + C(4-5)

Remarque : pour calculer M(L1R1) , on se situe sur L1R1 et on regarde L2R2 en Remarque : pour calculer M(L2R2) , on se situe sur L2R2 et on regarde L1R1 en
33 34
identifiant les échelons fermés identifiant les échelons fermés

Cas 4 : Deux dépôts ou emprunts situés aux extrémités de l’épure Cas 5 : Deux dépôts ou emprunts situés à l’intérieur de l’épure
Règle de discussion
Emprunt/ Emprunt/
• L1R1 confondu avec LT Dépôt A Dépôt B
O

• Les lignes de répartitions testés sont les lignes qui passent par les échelons les plus
proches de LT dans le sens de O.
L T
1 2 3 4 5 B
• On les compare ligne par ligne

• Si d(L1R1)< d(L2R2) Fin et LR= L1R1

On considère l’épure en trois parties :


• Si d(L1R1) > d(L2R2) , on passe à L3R3… jusqu’à atteindre la ligne qui passe par O
• A gauche de l’épure
• A droite de l’épure
• Il ne faut pas dépasser O • Entre les deux zones de dépôt
35 36
On a une ligne de répartition finale disposée en échelon en descendant à droite
Profil en long PT1

37 38

PT2
PT3
39 40
PT4

41 42

C – Types de fouilles

• Fouilles en rigole : Elles sont destinées à recevoir les semelles filantes de


fondations, leur profondeur n'excède pas un mètre et leur largeur deux mètres.
• Fouilles en tranchées : Leur profondeur est supérieure à un mètre et leur largeur
n'excède pas deux mètres. Destinées à la mise en place de canalisations enterrées
(conduites d’alimentation et d’évacuation, drains...) ou à la réalisation
de superficielle: Elles ont une largeur de plus de deux mètres mais leur
profondeurfondations pour un mur de clôture
• Fouilles en excavation ne dépasse pas la moitié de la largeur.
• Fouille en pleine masse : Elle est réalisée sur la totalité de l'emprise du bâtiment,
plus ou moins profonde, selon l’importance de la partie enterrée de la
construction. Ex: l’exécution de la fouille d’un sous sol.

• Fouille en puits : Lorsque h > 1 m et que la longueur L est du même ordre de


grandeur que la largeur l. Pour des raisons de sécurité, il est interdit qu'on
descende au fond de la fouille au cours de son exécution.
43 44
45 46

Précautions à prendre en compte


Différents types de fouilles
1 2 3 4 5 6 7 8 Largeur l (m)

PAROIS ET FONDS DE FOUILLES


Rigole Les fonds de fouilles doivent être dressés horizontalement suivant un plan, ou des
l<2m et h<1m plans successifs aux cotes du projet.***
1
Excavation superficielle
2 l > 2m et h < 0,5l Pour assurer la stabilité des parois(excavation sous-sol), celles-ci doivent être
taillées avec fruit, degré d'inclinaison défini dans l’étude géotechnique.
3

4 EAUX DANS LES FOUILLES


5 Tranchée ou puits l = 2h ou h = 0,5l
Il faut maintenir à sec le fond des fouilles, assurer l'épuisement et l'évacuation et
Fouille en tranchée lorsque 1/ l < 2m et h > 1m prendre toutes les dispositions utiles dans le cas de présence d’eau.
6 2/ l > 2m et h > 0,5l BLINDAGES ET ETAIEMENTS
Fouille en puits lorsque h > 1 m et que la longueur L
est du même ordre de grandeur que la largeur l. Il est nécessaire de protéger les constructions qui existent déjà par blindage ou
Profondeur h (m)
étaiement.
Conduites enterrées
Il est nécessaire de déterminer l’emplacement des réseaux existants (eau, gaz,
électricité...) (Risque d’ intoxication, électrocution ou incendie suite à la
47 détérioration d’une canalisation enterrée.). 48
La réalisation de fouilles est conditionnée par la cohésion du sol. La
cohésion des sols est variable suivant la nature des terrains (rocheux, D – Blindages et Etaiements
meubles ou éboulant).
La stabilité du terrain est influencée :
- les conditions atmosphériques
- les surcharges et les vibrations Les ouvrages de soutènement sont destinés à retenir les massifs de terre qui,
- la proximité de travaux. dans des conditions géométriques données, ne présentent pas une stabilité
satisfaisante vis à vis du glissement. Par exemple, en vue de réaliser une fouille
de grande profondeur, il est nécessaire de prévoir un blindage des parois pour
éviter l’effondrement des terres sous l’action de leur poids propre.

L’étaiement et le blindage des fouilles sont mis en place afin d’empêcher tout
Risque d’éboulement de la fouille/ mouvement de sol, tout dommage des constructions existantes (qui se trouvent
Ecrasement de l’opérateur, des constructions proximité des fouilles) et afin d’éviter tout accident aux personnes circulant
voisines.. dans ces fouilles et à leurs abords.

49 50

Différents types de blindage


Nécessité du blindage Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées

Un blindage est constitué de 2 parois continues ou


discontinues, en bois ou métalliques.
Dans certains cas, on renforce le blindage par des butons.

Enfilage de planchers vertical


51 52
Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées

Blindage par caissons métalliques

53 Mise en place de caissons métalliques par havage 54

Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées
Mise en place de caissons métalliques par havage

1ère phase 2ème phase


Exécution d’une pré fouille Installation des caissons métalliques
55 56
Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées
Cas 1 : Blindages pour les fouilles en tranchées

Blindage par caissons métalliques


Le caisson comprend 2 panneaux latéraux
reliés entre eux par des étrésillons.
Les caissons sont mis en place par havage.
Le nombre restreint d’étrésillons permet à
la pelle de creuser à l’intérieur du blindage
qui s’enfonce sous son propre poids. Si
celui-ci est freiné par la poussée des terres,
le conducteur de la pelle le fait descendre
en appuyant alternativement sur chacun
des panneaux avec son godet.

3ème phase
Excavation et descente des caissons par havage
57 58

Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse


Cas 2 : Blindages pour les fouilles en puits 1ère technique : paroi berlinoise

• Exécution d’un forage au moyen d’outil adapté au sol rencontré (tarière, forage à sec,
forage sous boue..)
- En bois (platelage) • Mise en place de profilés métalliques
• Excavation, par tranches horizontales, quelques mètres de terrain via la pose de butons
- Cerces en béton ou métallique mis en place ou par l’utilisation de tirants sur les appuis verticaux déjà en place
par havage • Blindage des parois de la fouille entre les appuis verticaux.

Le blindage entre les appuis peut être exécuté selon différents procédés : béton projeté,
dalles minces de béton coulées sur place ou préfabriquées, planches ou madriers de bois;
L’utilisation des parois berlinoises est nécessaire lors de constructions dans des
emplacements restreints. En effet, elles démontrent toute leur efficacité lorsque des
fouilles sont irréalisables en raison de talus à proximité immédiate d’ouvrages existants
ou de terrains privés.
La paroi berlinoise est généralement un ouvrage provisoire, mais peut devenir définitif selon
l’utilité.
Avantage : rapidité d’exécution.

59 60
Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse

1ère technique : paroi berlinoise 1ère technique : paroi berlinoise

61 62

Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse


Schéma d’exécution d’une paroi 2ère technique : paroi parisienne
berlinoise
Les éléments verticaux sont constitués non plus par des profilés métalliques
mais par des poteaux en béton armé préfabriqués mis en place dans un
forage rempli par un coulis bentonite-ciment

à Une rigidité plus grande

Les parements sont le plus souvent en béton projeté.

Les difficultés de cette technique résident dans les problèmes de manutention


limitant le poids et la longueur des poteaux.

63 64
Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse

2ère technique : paroi parisienne 3ère technique : paroi moulée

• Une paroi moulée est un écran vertical en béton armé ou non, construit par excavation
(sans blindage). On peut exécuter les écrans avant d’exécuter le terrassement des
fouilles en pleine masse; ce système est intéressant surtout lors de la présence de la
nappe phréatique.

• Pour cela, une tranchée de l’épaisseur et de la profondeur du mur est réalisée sur la
périphérie de l’ouvrage. De la bentonite se substitue à la terre retirée de la tranchée. La
pression exercée par la bentonite soutient les terres le long de la tranchée. Les cages
d’armatures sont mises en place et du béton est injecté au fond de la tranchée. Le béton
chasse la bentonite de la tranchée.

65 66

Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse

3ère technique : paroi moulée


4ère technique : Les rideaux de palplanches

• Les rideaux de palplanches sont des profilés métalliques mis en place dans le sol par
battage.

• De même, La paroi est constituée par vibrofonçage de palplanches temporaires ou


Paroi moulée: définitives, assemblées les unes aux autres. Le positionnement est effectué à l'aide
d'un vibrofonceur à haute fréquence. L'élément est ainsi enfoncé dans le
sol. Chaque palplanche est placée dans la serrure de la précédente et l'ensemble
forme de cette manière un rideau.
Avantages
- exécution très rapide
- peut être placé comme coffrage perdu
67 68
- peut éventuellement avoir une fonction de drainage****
Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse

4ère technique : Les rideaux de palplanches 4ère technique : Les rideaux de palplanches

69 70

Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse Cas 3 : Blindages pour les fouilles en pleine masse
5ère technique : Paroi clouée 5ère technique : Paroi clouée

• Réaliser un soutènement par clouage consiste à renforcer un sol, au fur et à


mesure de son excavation, par incorporation de barres rigides, appelées clous,
peu inclinées sur l’horizontale, généralement placées parallèlement les unes aux
autres.

• On construit ainsi progressivement, de haut en bas, un massif de sol renforcé.

• Cette technique a vu le jour en France en 1972-1973, pour des ouvrages


provisoires. Elle s’est depuis considérablement développé et est utilisée pour des
soutènements aussi bien provisoires que définitifs.
71 72
Type de Emploi Présence d’eau Observations
blindage
Paroi butonné Fouille en tranchée Hors nappe Gène les travaux
provisoire
Type de Emploi Présence observations
Tubage Fouille en puits Présence de
blindage d’eau
Provisoire ou nappe
définitif admise
Rideaux de Fouille en pleine Présence de -En site urbainà
Paroi Fouille en pleine Présence de
palplanches masse nappe nuisance de bruit
berlinoise masse nappe
Fouille en tranchée admise - Pour certaines
Provisoire (site admise
conditions la
urbain)
récupération est
Définitif (protection
aléatoire
talus)
Paroi clouée Fouille en pleine Hors nappe Peu couteuse
Paroi moulée Fouille en pleine Présence de S’intègre à la
masse
masse nappe structure de
Provisoire ou
(provisoire) ou admise l’ouvrage
définitive
définitive Installation de
chantier lourde
Technique couteuse
73 74

E- Exécution de terrassement et production des Les engins de production


engins 1- Les pelles
Ces sont des engins automoteurs à roues ou à chenilles
Les engins mécaniques de travaux peuvent être catalogués en trois grandes catégories : Elles peuvent effectuer une rotation de 360° pour creuser, soulever et décharger les
matériaux à l’aide d’un godet monté sur une flèche et un bras.
• Les engins de production 1.1- Pelle équipée en butte
Ø Décapage des sols
Ø Déplacement des sols
1.2- Pelle équipée en retro
Ø Remplissage des sols

• Les engins de transport 1.3- Pelle en dragline

• Les engins d’assistance 1.4- Pelle équipée en benne preneuse

1.5- Pelle équipée d’outils de démolition

1.6- Pelles multi-godets

75 1.7- Les mini-pelles 76


1.1- Pelle équipée en butte 1.2- Pelle équipée en retro

Caractérisée par un godet vers le haut. Elle excave en hauteur . Elle est destinée essentiellement à l’excavation en bas (en profondeur), comme les fouilles.
Le godet se remplit en raclant le front de bas en haut

77 78

1.3- Pelle en dragline 1.4- Pelle équipée en benne preneuse


La dragline est un engin d’excavation utilisé dans le génie civil. Cet engin est aussi La benne est suspendue à l ’extrémité de la flèche.
appelé pelle à benne traînante Elle est composée de deux demi coquilles munies de dents ; elle tombe en position
Elle est caractérisée par un godet à câble et une flèche en treillis. ouverte sur le terrain à excaver. Le relevage de la benne entraîne sa fermeture, puis elle
Elle est destinée pour le terrassement des terrains meubles ou sous l’eau. est ensuite ouverte au dessus de la position de déchargement.
La pelle en benne preneuse sert au creusement de tranchées verticales étroites et à la
manipulation de gros blocs de matériaux.
Pas de plus haute résolution disponible.

79 80
1.5- Pelle équipée d’outils de démolition 1.6- Pelles multi-godets
Pelle équipée par brise roche hydraulique (BRH) monté sur son bras. Ces sont des excavateurs à godets multiples.
Les excavateurs à godets multiples unissent les avantages de la pelle à godet en butte et
de la dragline. Il s’agit d’engins spéciaux de haut rendement.
L’excavateur à godets multiples est principalement affecté au travail dans les gravières
et pour le creusement de canaux.

81 82

1.7- Les mini-pelles


Les engins de production
Sont des modèles réduits des pelles classiques. Elles sont appréciées pour leur légèreté et leur
compacité. Elles sont facilement transportables. 2- Les chargeuses
La chargeuse est un engin automoteur à roues ou à chenilles équipée d’un godet frontal
supporté par une structure qui charge ou creuse par le mouvement de l’engin vers l’avant,
soulève, transporte ou décharge des matériaux sur une courte distances.

Les chargeuses sur pneus sont utilisées principalement pour les travaux nécessitant de
nombreux déplacements.

83 84
Les engins de production Les engins de production
3- Les chargeuses pelleteuses 4- Les bulldozers (pousseurs)
Les chargeuses pelleteuses (tracto-pelles) sont des engins sur pneus très polyvalents. Le bulldozer (ou bouteur) est un puissant engin d’excavation et de refoulement de terre et
Très souple d’emploi, la tractopelle associe, sur un châssis de tracteur, un godet de chargeuse de roche sur une distance allant jusqu’à 100 m et dont la lame peut mesurer 5 m de large.
et une pelle en rétro. Cela en fait un engin universel, qui se prête particulièrement bien aux
petits travaux de terrassement et au creusement de tranchées destinées à la pose de conduites.
Elles chargent à l’avant et portent une pelle équipée en rétro à l’arrière.

5- Les angledozers
85 86
Bulldozer qui creuse le sol obliquement et rejette la terre sur le côté.

Les engins de production Les engins de transport


Ils sont caractérisés en relation avec le code de la route
6- Les motorgraders (Niveleuses)
1- Les camions routiers de type travaux publics
Les niveleuses sont constituées principalement d’une lame montée sur une couronne qui peut
prendre toutes les positions et elle peut sortir sur le côté de la machine et peut prendre même Ces camions sont équipés d’une benne basculante pour permettre le transport des matériaux.
une position verticale. La benne, munie d’un vérin hydraulique, peut soit basculer vers l’arrière soit par le côté.
C’est cette mobilité de la lame qui est le principal avantage de l’engin.
La niveleuse est utilisée principalement pour le nivellement, la mise en forme, l’exécution
des fossés, répandage de matériaux ,l’entretien des pistes…

87 88
Les engins de transport Les engins de transport
2- Les camions tombereaux 3- Moto basculeurs (dumpers)
La charge transportée se trouve à l’avant du véhicule.
Ils ont une plus grande capacité que le camions routiers. Cependant, ils ne sont pas autorisés
à circuler sur le réseau routier.
L’emploi de ces engins est donc réservé aux grands ouvrages de terrassements.

89 90

Les engins de transport Les engins d’assistance


4- Les décapeuses (scraper) 1- Les compacteurs
Ils sont très utilisés pour le terrassement routiers : ils peuvent assurer à la fois l’excavation, le Le compactage est un procédé de densification mécanique des sols par
remplissage , le transport et le déversement de sols par couche de déblais sur une distance de l’application d’une charge normalement dynamique.
2 km.
Elles se composent d’un tracteur et d’une benne qui se charge par le fonds en décapant le – Rouleaux lisses
terrain comme un rabot. – Rouleaux à pneus
Elles peuvent être auto chargeuse (terrain meuble) ou doivent être chargées à l’aide de – Rouleaux vibrants
pousseurs – Rouleaux à pieds dameurs

91 92
La production des engins La production des engins
Le rendement des engins d’excavation et de transport est en général déterminé par trois
facteurs : 2- Durée de cycle des engins
- Aptitude au chargement des matériaux
Dans le cycle complet d’une machine, le temps fixe représente toutes les opérations autres
- Durée de cycle des machines
que le transport aller et retour. Il comprend les temps de chargement de déchargement, des
- Durée effective du travail
manœuvres, etc.…
1- Aptitude au chargement des matériaux Exemple de temps fixe d’une pelle hydraulique et d’une pelle chargeuse :
L’aptitude au chargement d’un matériau dépend de deux paramètres : Nature du sol La durée d’un cycle (min)

- Foisonnement des matériaux Pelle hydraulique Pelle chargeuse

Nature du matériau Coef de foisonnement F (%) Coef de foisonnement résiduel Fc (%) Terrains légers 0.4 (min) 0.4 (min)
Terrains compacts 0.5 0.45

Argiles, limons, sable argileux 1.25 0.9 Débris rocheux 0.65 à 1 min 0.5

Sables et graves sableuses 1.1 1 Bloc de roches 1 min et plus 0.6 min et plus

Sol consolide ou en mottes 1.35 1.1


Sol rocheux défoncé ou altère 1.30 1.15 La, Va
Matériaux rocheux de carrières 1.40 1.20
L=La + Lr + Xc + Xd
- Coefficient de remplissage T= ta + tr + txc + txd
C Xd
Xc L +L 2
Nature du sol Pelle hydraulique (%) Pelle mécanique (%) D Vm = a r =
Terrains légers 100 90 à 110 ta + tr 1 1
+
Terrains lourds 95 85 à 95 Va Vr
Débris rocheux 85 70 à 80 93 Lr, Vr 94
Blocs de rochers 70 50 à 70

La production des engins Calcul de la production horaire des engins


3- Durée effective du travail des engins de production
Efficience : (m3/h) P0 ´ K e ´ 60
Le coefficient de rendement horaire de production des engins, appelé aussi le coefficient P= ((m3/h)

d’efficience, prend en compte l’état de la machine, l’expérience et la qualification T0


• T0 : la durée de cycle de travail en minutes
professionnelle du conducteur
• P0 : la production pendant un cycle de travail
K e = (Efficience de la machine (en min/h)) / 60
• Ke : le coefficient d’efficience de l’engin.

Rendement général de chantier :


Le coefficient de rendement général d’un chantier dépend : Production horaire des pelles hydrauliques et des chargeuses

• de l’organisation du chantier ; La production P0 au cours d’un cycle de travail T0 est fonction


• de l’adaptation du matériel à un travail donné ; • de la capacité du godet à ras Vg
• de l’état du matériel ; • du coefficient de remplissage Kr :
• des conditions météorologiques prises en compte.

K e ch. = (Temps réellement (min)) / 60 (min) P0 = Vg ´ K r

Le coefficient de rendement général d’un chantier se situe:


Le volume de production horaire
• entre 0,75 et 0,80 pour les grands travaux ;
• entre 0,50 et 0,70 pour les petits chantiers suivant leurs localisations, les moyens mis en œuvre et leur nature ;
95
V g ´ K r ´ K e ´ 60 96
• entre 0,50 et 0,60 pour les chantiers situés en zone urbaine. P=
T0
Calcul de la production horaire des camions Exercice
On envisage la réalisation d’un ouvrage en BA. La fouille de l’ouvrage sera exécutée par une pelle hydraulique en
La durée totale du cycle de transport correspond à la durée du trajet aller-retour. rétro, les terres seront mises en dépôt dans une carrière à 5 km du chantier par des camions de 10 m3, le délai
Celle-ci est déterminée à partir de la vitesse moyenne des chacune des sections du trajet. d’exécution des travaux est de 6 jours.
Le3 débit de production s’exprime comme suit :
(m /h)
Vbtr ´ K etr ´ 60 Le volume d’emprunt des terres est de 9000 m3, avec la masse volumique de la terre foisonnée = 1800 kg/m3.
Ptr =
Ttr Le coefficient de foisonnement de la terre = 1.2
• Ptr : la production horaire ;
• Vbtr : la capacité de chargement ; 1- Calculer le volume journalier de terre foisonnée à transporter.
• Ketr : le coefficient d’efficience ;
• Ttr : la durée (aller et retour). Sachant que le godet de la pelle est de 2.0 m3, le coefficient d’efficience de la pelle = 0.83, le temps du cycle =0.50 min
et le facteur de remplissage du godet = 0.95
Le nombre de camions permettant l’équilibre technique défini ci-dessus est donné par la formule suivante : 2- Calculer la capacité utile du godet, le nombre de coups de godet pour remplir un camion et le nombre de camions
T remplis en 1 heure.
Ntr = tr + 1
Ntr : le nombre d’unité de transport.
Tch 3-Calculer la production horaire et journalière moyenne.

Tch : Temps de chargement du camion 4-Sachant que la durée d’un transport aller-retour avec déchargement est de 15 min, Combien faut-il de camions pour
Vb éviter les attentes de la pelle.
Tch = T0 x
Vg x K r x K e
Remarque
Les décapeuses assurent à la fois les fonctions de production et de transport ; la production nette horaire
de ces engins est calculée globalement par ces deux fonctions.
Pour les engins de transport proprement dit, il y a lieu de s’assurer d’un bon équilibrage entre les capacités
du matériel de chargement et celui de transport. Il s’agit de déterminer le nombre de camions 97 98
permettant d’éliminer le temps d’attente de l’engin de chargement

Réalisation des remblais et des couches de forme d’infrastructure routière


Classification des sols
• Le guide technique de réalisation des remblais et des couches de forme (SETRA – LCPC),
• La norme NF P 11-300, prenant en compte : la nature – le comportement – état des sols

Les paramètres retenus par ces deux documents sont:

-Granulométrie NF P 94-056et -057 :

Dmax des plus gros éléments conditionnant les matériels de mise en œuvre
Le tamisât à 2 mm (tendance sableuse ou graveleuse)
-L’argilosité ou l’argilisation (tamisât à 80 μm), définissant la sensibilité à l’eau

Indice de plasticité Ip (NF P 94-051)


La valeur de bleu de méthylène VBS (NF P 94-068)
-Le comportement mécanique

Le coefficient de Los Angeles (LA) (NF P 18-573)


Le micro-Deval en présence d’eau (MDE) (NF P 18-572)
Le coefficient de friabilité des sables (FS) (NF P 18-576)
-L’état hydrique, caractérisé par :

Teneur en eau naturelle (WN) par rapport à l’optimum Proctor (WOPN)


Indice de consistance Ic
99 Indice de portance immédiat IPI (indice CBR immédiat) 100
Essais des sols
1.CALIFORNIAN BEARING RATIO (CBR)
Essai de poinçonnement : Valeur CBR proportionnel à la force appliquée sur un piston
s’enfonçant de 2.5 ou 5 mm dans le sol.
La valeur CBR chute avec la diminution de la compacité et la teneur en eau
2. ESSAI PROCTOR
•Une fraction de sol passant à 20 mm est humidifiée à plusieurs teneurs en eau et on la compacte dans un moule
•Etablir la variation de la masse volumique sèche du sol Pd (t/m3) en fonction de la teneur en eau W(%).
•Plus la courbe obtenue est plate, plus il sera facile de compacter un sol sur chantier.
•(couches de chaussées)
3. LIMITES D’ATTERBERG
•Une fraction de sol passant à 0.4 mm est humidifiée à plusieurs teneurs en eau et en observant sa consistance.
•Selon la teneur en eau, le sol se comportera (solide, sol plastique ou liquide).
•Indice de plasticité Ip = Wl - Wp Caractérise la largeur de la zone ou le sol à un comportement plastique
(Ip grand indique un sol peu sensible aux conditions atmosphériques.
•Indice de consistance (Ic = (Wl-W)/Ip) ou W est la teneur en eau du sol naturel pour les éléments < 400 μm.
4.ANALYSE GRANULOMETRIQUE
Représente la répartition pondérale des divers grains contenus dans un sol, obtenu par
•Passer à travers des tamis un échantillon du sol D>80 μm.
5.VALEUR DE BLEU DE METHYLENE VBS
Elle caractérise la surface spécifique du sol, en représentant la quantité de bleu de méthylène pouvant être adsorbée
par les surfaces des particules du sol. On considère que cet essai exprime globalement la quantité et la qualité de l’argile
contenue dans un sol. Il est effectué sur la fraction 0/2 mm du sol
•VBS<0.1 sol insensible à l’eau (si le tamisât à 80 μm<12 %).
•0.2<VBS<1.5 : sol sablo-limoneux sensible à l’eau.
•1.5<VBS<2.5 : sol sablo-argileux ou sol limoneux peu plastique.
•2.5<VBS<6 : sol limoneux de plasticité moyenne.
•6<VBS<8 : sol argileux.
101
•8<VBS: sol très argileux.

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