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I- Présentation des différents composants d’un PC 

Un ordinateur de type PC est modulaire, c'est-à-dire qu'il peut être monté en assemblant des éléments
matériels de différents constructeurs. Un PC de base est une machine qui contient les éléments essentiels
cités ci-dessous :

1. un boîtier (avec son alimentation électrique),


2. une carte mère,
3. un processeur,
4. un ventilateur + Radiateur,
5. barrettes mémoires,
6. un disque dur,
7. un périphérique interne (graveur, lecteur CD-ROM, lecteur DVD-ROM...),
8. un lecteur de disquette,
9. une carte graphique,
10. un moniteur,
11. un clavier,
12. une souris.
13. Nappes.

A noter : les nappes sont en général fournies avec la carte mère et les vis avec le boîtier.

II- Description et caractéristiques de chaque composant d’un PC :

II-1-Présentation du clavier

Un clavier d’ordinateur est une interface homme-machine,


un périphérique d’entrée de l’ordinateur composé de touches
envoyant des instructions à la machine. Les touches sont un
ensemble d’interrupteurs électroniques. Elles sont imprimées
ou gravées de symboles, lettres, chiffres, mots ou images et
permettent essentiellement à un utilisateur de saisir des
caractères pour écrire du texte avec l’alphabet d’un langage.

Fonctionnement

A chaque pression d'une touche du clavier, un signal spécifique est transmis à l'ordinateur. Le clavier utilise
en effet un réseau matriciel permettant d'identifier chaque touche grâce à une ligne et une colonne.
Lorsqu'une touche est pressée, un contact électrique s'établit
entre la ligne et la colonne. Les signaux électriques sont transmis
à un micro-contrôleur, qui envoie un code (BCD, ASCII) à
l'ordinateur décrivant le caractère correspondant à la touche.

Connectique

Pour la plupart des autres ordinateurs personnels, différents types de connectique existent :

 DIN : 5 broches de raccordement + blindage (rond) que l’on peut


rencontrer sur d’anciens ordinateurs. Il a complètement disparu des
ordinateurs modernes ;

 PS/2 : 6 broches de raccordement + blindage (rond). Il remplace


dorénavant le connecteur DIN. La vie de ce connecteur est aujourd’hui
menacée par l’USB présenté ci-après ;

 USB : rectangulaire à quatre broches + blindage. Il remplacera


probablement à court ou moyen terme le connecteur PS/2, qui a
maintenant du mal à justifier sa présence au vu de l’omniprésence de
l’USB sur tous les ordinateurs depuis 1998.

 Liaison sans fil : infrarouge (peu utilisé), Bluetooth. Les claviers utilisant cette technologie se
développent à grande vitesse depuis 2004. Les technologies de transmission sans fil utilisent un
récepteur qui est attaché à l’un des modes de raccordement standard d’un clavier : USB ou port
PS/2. Le sans-fil élimine donc la nécessité du fil, mais pas du connecteur (sauf dans certains cas pour
les claviers Bluetooth si un récepteur de ce type est intégré à l’ordinateur).
II-2-Présentation de la souris :

Une souris est un dispositif de pointage pour ordinateur. Elle est composée d'un petit
boîtier fait pour tenir sous la main, sur lequel se trouvent un ou plusieurs boutons.

Connecteurs de souris

La souris est généralement branchée à l'arrière de l'unité centrale, sur la carte mère,
sur un connecteur COM1 (ancienne souris) ou PS/2 de couleur verte ou USB :

Port COM1 Port PS/2 Souris


Port USB

Connecteur USB connecteur Série


connecteur PS/2

Types de souris

Il existe plusieurs types de souris, classifiés selon la technologie de positionnement d'une part, selon la
transmission des données à l'unité centrale d'autre part.

On distingue ainsi plusieurs grandes familles de souris :

 Les souris mécaniques, dont le fonctionnement


est basé sur une boule (en plastique ou en
caoutchouc) encastrée dans un châssis (en
plastique) transmettant le mouvement à deux
rouleaux;

NB : A force de l'utiliser, de la poussière se dépose sur les rouleaux de la souris, empêchant celle-ci
de tourner correctement et provoquant des réactions curieuses de la part du curseur. Pour y remédier,
il suffit d'ouvrir la cage contenant la bille et de nettoyer les rouleaux (avec une brosse à dents de
récupération par exemple).

 Les souris optiques, capables de déterminer le mouvement par analyse visuelle de la surface sur
laquelle elles glissent.

 Les souris sans fil, sont de plus en plus populaires car elles peuvent être
utilisées sans être physiquement reliées à l'ordinateur. Il existe plusieurs
catégories de souris sans-fil, selon la technologie utilisée :

o souris infrarouges : ces souris sont utilisées en vis-à-vis avec un


récepteur infrarouge connecté à l'ordinateur. La portée de ce type de
dispositif est de quelques mètres au plus, en vision directe, au même titre que la
télécommande d'un téléviseur.
o souris hertzienne : ces souris sont utilisées avec un récepteur hertzien. La portée de ce
type de dispositif est d'une dizaine de mètres au plus,, sans nécessairement avoir une ligne
visuelle avec l'ordinateur.
o souris bluetooth : ces souris sont utilisées avec un récepteur Bluetooth connecté à
l'ordinateur. La portée de ce type de dispositif est équivalente aux technologies
hertziennes propriétaires.

II-3-Présentation du moniteur ou écran d'ordinateur:

On appelle écran (ou moniteur) le périphérique d'affichage de l'ordinateur. On distingue habituellement


deux familles d'écrans :

 Les écrans à tube cathodique (notés CRT pour Cathod Ray Tube), équipant la majorité des
ordinateurs de bureau. Il s'agit de moniteurs volumineux et lourds, possédant une consommation
électrique élevée.
 Les écrans plats équipant la totalité des ordinateurs portables, les assistants personnels (PDA), les
appareils photo numérique, ainsi qu'un nombre de plus en plus grand d'ordinateurs de bureau. Il s'agit
d'écrans peu encombrants en profondeur (d'où leur nom), légers et possédant une faible
consommation électrique.
Caractéristiques techniques

Les moniteurs sont souvent caractérisés par les données suivantes :

 La définition: c'est le nombre de points (pixel) que l'écran peut afficher, ce nombre de points est
généralement compris entre 640x480 (640 points en longueur, 480 points en largeur) et 2048x1536,
mais des résolutions supérieures sont techniquement possibles. Le tableau ci-dessous donne les
définitions conseillées selon la taille de la diagonale :

Diagonale Définition
15" 800x600
17" 1024x768
19" 1280x1024
21" 1600x1200

 La taille : Elle se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et est exprimée en pouces (un pouce
équivaut à 2,54 cm). Il faut veiller à ne pas confondre la définition de l'écran et sa taille. En effet un
écran d'une taille donnée peut afficher différentes définitions, cependant de façon générale les écrans
de grande taille possèdent une meilleure définition. Les tailles standard des écrans sont les suivantes :
o 14 pouces, soit une diagonale de 36 cm environ ;
o 15 pouces, soit une diagonale de 38 cm environ ;
o 17 pouces, soit une diagonale de 43 cm environ ;
o 19 pouces, soit une diagonale de 48 cm environ ;
o 21 pouces. soit une diagonale de 53 cm environ ;

 La résolution: Elle détermine le nombre de pixels par unité de surface (pixels par pouce linéaire (en
anglais DPI: Dots Per Inch, traduisez points par pouce). Une résolution de 300 dpi signifie 300
colonnes et 300 rangées de pixels sur un pouce carré ce qui donnerait donc 90000 pixels sur un
pouce carré.

Les modes graphiques

On appelle mode graphique le mode d'affichage des informations à l'écran, en terme de définition et de
nombre de couleurs. Il représente ainsi la capacité d'une carte graphique à gérer des détails ou celle d'un
écran de les afficher.
Mode MDA

La mode MDA (Monochrome Display Adapter), apparu en 1981, est le mode d'affichage des écrans
monochromes fournissant un affichage en mode texte de 80 colonnes par 25 lignes..

Mode CGA

Le mode CGA (color graphic adapter) est apparu en 1981 peu après le mode MDA avec l'arrivée du PC
(personal computer). Ce mode graphique permettait :

 un affichage en mode texte amélioré, permettant d'afficher les caractères avec 4 couleurs.
 un affichage en mode graphique permettant d'afficher les pixels en 4 couleurs avec une résolution de
320 pixels par 200 (notée 320x200)

Mode EGA

Le mode EGA (Enhanced Graphic Adapter) est apparu au début des années 1985. Il permettait d'afficher 16
couleurs avec une résolution de 640 par 350 pixels (notée 640x350), soit des graphismes beaucoup plus fins
qu'en mode CGA.

Mode VGA

Le mode VGA (Video graphics Array) a vu le jour en 1987. Il permet une résolution de 720x400 en mode
texte et une résolution de 640 par 480 (640x480) en mode graphique 16 couleurs. Il permet également
d'afficher 256 couleurs avec une définition de 320x200. Le VGA est rapidement devenu le mode d'affichage
minimum pour les ordinateurs de type PC.

Mode XGA

In 1990, IBM a introduit le XGA (eXtended Graphics Array). La version 2 de ce mode d'affichage, baptisé
XGA-2 offrait une résolution de 800 x 600 en 16 millions de couleurs et de 1024 x 768 en 65536 couleurs.

Mode SVGA

Le mode SVGA (Super Video Graphics Array) est un mode graphique permettant d'afficher 256 couleurs à
des résolutions de 640x200, 640x350 et 640x480. Le SVGA permet également d'afficher des définitions
supérieures telles que le 800x600 ou le 1024x768 en affichant moins de couleurs.

On a aussi le mode VESA, SXGA, UXGA, WXGA, WSXGA, WSXGA+, WUXGA, QXGA, QSXGA et
QUXGA.
Passons maintenant aux éléments constitutifs de l’unité centrale à assembler sont les suivants :

II-4- Présentation du boîtier

C’est un châssis métallique accueillant les éléments internes de


l'unité. La plupart du temps il est fourni avec son alimentation
électrique et un jeu de vis et connecteurs du boîtier.
Les vis avec un petit pas de filetage s'installent généralement sur les
lecteurs de disquettes et CD, alors que les vis avec un gros pas de
filetage permettent de fixer les disques durs.

Le boîtier n'est pas qu'une simple boîte destinée à contenir des


éléments. La carte-mère et les périphériques internes étant fixés sur lui
(carte graphique, disque dur, etc...), son choix devient donc
primordial pour assurer une certaine évolutivité à votre machine
neuve ou pas. Bien qu'ils se ressemblent de part leurs formes, les boîtiers sont en fait bien différents et se
différencient par certains critères :

1- Le format ou Norme :

La norme du boîtier dépend du format de la carte mère. Il y a deux formats de carte mère :

Le format AT (Advanced Technology) : Apparu avec les premiers 286 puis 386 puis 486, le format AT est
le premier format standardisé (au niveau des dimensions et connectiques) à avoir été adopté. La faible place
disponible pour les composants internes a expliqué en partie son abandon. il existe une version dite Baby
AT, de taille réduite. Les boîtiers AT supportent la fois les cartes AT et les cartes Baby AT. Les interfaces
avec leurs connecteurs apparaissent sur des cartes d’extension.

Le format ATX (Advanced Technology Extended)  : Successeur du format AT, le


format ATX (apparu en 1997) permet une meilleure ventilation des périphériques
internes et apporte aussi un gain de place. L'alimentation est plus évoluée. Ce
format a été développé par Intel. Il normalise l’emplacement des différents
éléments sur la carte mère. Les connecteurs de disques sont proches de leurs
périphériques. Les connecteurs d’entrées/sorties sont intégrés sur la carte
mère (accès série et parallèle, ports USB, etc). C'est le standard actuel qui n'a pas
beaucoup évolué durant toutes ses années d'existence, hormis le passage à l'ATX 2 :

Le format ATX 2.0 : Simple évolution au niveau de l'alimentation, le format ATX 2.0 ne se distingue de
l'ATX que par une alimentation disposant d'une prise carrée délivrant du +12 Volts :
Le format BTX : Inventé par Intel, le format BTX permet d'améliorer
encore la circulation de l'air dans le boîtier. Selon Intel, il serait
possible de faire tenir deux boîtiers au format BTX dans l'espace
occupé par un boîtier au format ATX. Ce format n'est pas destiné à
remplacer l'ATX à court terme, car il n'est présent que sur certaines
cartes-mères haut de gamme.

Le format Mini-ITX : Il s'agit de plateformes à faible consommation d'énergie, de faibles dimensions


(17cm*17cm pour une carte-mère au format mini ITX). Ces plateformes peuvent être des mini PC ou encore
des PC plats ne comportant pas de lecteur CD par exemple.

Boitier Mini-ITX

2- Les emplacements (logements ou baies) :

Un boîtier possède plusieurs emplacements pour pouvoir y stocker les lecteurs. Ce nombre varie en fonction
de chaque boîtier.

Les emplacements 3,5 pouces sont destinés aux disques durs et lecteurs de disquettes.

Les emplacements 5,25 pouces accueillent les graveurs de CD ou bien les lecteurs de CDROM, de DVD,
etc. Ce sont eux qui, en général, déterminent les dimensions d'un boîtier. En effet :

 Grand tour : il s'agit de boîtiers de grande taille (60 à 70 cm de hauteur), possédant 4 à 6


emplacements 5"1/4 et 2 ou 3 emplacements 3"1/2 en façade, ainsi que deux ou trois emplacements
3"1/2 en interne.
 Moyen tour : il s'agit de boîtiers de taille moyenne (40 à 50 cm de hauteur), possédant 3 à 4
emplacements 5"1/4 en façade et deux emplacements 3"1/2.
 Mini tour : il s'agit de boîtiers de petite dimension (35 à 40 cm de hauteur), possédant généralement
2 à 3 emplacements 5"1/4 et deux emplacements 3"1/2 en façade, ainsi que deux emplacements
3"1/2 en interne.
 Barebone ou mini-PC : il s'agit du plus petit format de boîtier (10 à 20 cm de hauteur). La plupart
du temps les barebones sont des ordinateurs pré assemblés embarquant une carte mère ayant un
facteur de forme réduit (SFF, pour Small Form Factor). Ils possèdent généralement un ou deux
emplacements 5"1/4 et un emplacement 3"1/2 en façade, ainsi qu'un emplacement 3"1/2 en interne.

La qualité d'assemblage et de finition du boîtier :

Elément important mais très souvent négligé ou oublié (à tort) par l'acheteur, la qualité du boîtier se révèle
être essentielle. Il y a de nombreuses différences entre les boîtiers ! D'une part, la structure en elle-même est
nettement plus soignée sur les boîtiers haut de gamme : vous serez assuré(e) de pouvoir monter vos
composants sans forcer au risque de les abîmer.

Le montage de votre PC sera également grandement facilité avec un boîtier bien conçu, car ils intègrent
généralement des mécanismes permettant de monter les lecteurs de disques durs ou de DVD Rom en les
clipsant, sans vis. Ces systèmes offrent une bonne résistance et permettent en plus d'éviter les vibrations, ce
qui ne peut que rendre la configuration plus silencieuse.

L'alimentation (généralement fournie) sera également de bien meilleure qualité et pourra vous rendre service
dans le futur en servant de fusible, contrairement à ce qu'il se serait passé avec une alimentation bas de
gamme qui aurait pu claquer directement (et faire fumer votre carte-mère avec).

Les connecteurs du boitier :

Les divers boutons et LED (Diodes Electro-


Luminescentes) situés en façade de ton boîtier
doivent eux aussi être reliés à la carte mère. Les
boîtiers possèdent en standard :
 Un bouton pour lancer et arrêter l'ordinateur (Power Switch). Sans ce bouton, il est
impossible de démarrer l'ordinateur puisqu'il fait office d'interrupteur pour la carte mère.

 Un bouton Reset permettant de déclencher un redémarrage immédiat de l'ordinateur (Reset


Switch).

 Une LED indiquant le fonctionnement de votre ordinateur (Power LED).

 Une LED signalant l'activité (lecture ou écriture) du disque dur (HD LED).

De plus, certains boîtiers intègrent derrière la façade avant un haut parleur (Speaker) qu'il peut être utile de
relier à la carte mère. Son rôle est d'émettre une série de bips pour identifier d'éventuels dysfonctionnements
au démarrage.

II-5- La boite d’alimentation :

En informatique, un bloc d’alimentation est la partie d’un ordinateur


assurant la fonction d'alimentation électrique. L’alimentation est chargée
de convertir la tension électrique du secteur en différentes tensions
continues, compatible avec les circuits électroniques de l’ordinateur.

Fonctionnement

L’alimentation fournit du courant électrique à l’ensemble des composants de l’ordinateur. Le bloc


d’alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter les différents périphériques de ce
dernier (carte vidéo, lecteur de CD ou de DVD-ROM, etc.). Elle convertit un courant électrique alternatif de
230 V du secteur en plusieurs courants continus de diverses tensions (+ 5 volts et + 12 volts) utilisés par la
carte mère.

Les + 5 volts sont destinés aux circuits de l’ordinateur, alors que les + 12 volts servent à alimenter les
moteurs des lecteurs de disques.

Aux États-Unis, les blocs d’alimentation reçoivent une tension à 110 V, tandis qu’en Europe la norme est de
230 V ; c’est la raison pour laquelle les blocs d’alimentation possèdent la plupart du temps un commutateur
permettant de choisir le type de tension reçue.

Types d’alimentation :

Il existe deux types : AT et ATX.


a- Le format AT

C’est un format d’alimentation utilisé dans les micro-ordinateurs de type PentiumI et ceux d’avant. Dans ces
alimentations, l’interrupteur de mise en service est directement branché sur le réseau électrique (câble noir
au bout du quel il ya un interrupteur de mise sous tension).

L'alimentation de la carte-mère AT
Elle est composée de deux connecteurs plats de 6 fils chacun (P8 et P9). Ils
sont branchés sur la carte mère. La broche 1 (Pin 1) est la plus proche de
l'arrière de l'ordinateur. Ils fournissent un voltage de 5 v ou 3,3 v en
fonction du modèle de carte mère. Ces connecteurs ne disposent pas de
détrompeurs, mais ils doivent à tout prix être placés fils noirs au centre.
Toute fausse manipulation pourrait endommager définitivement la carte mère ainsi que les divers
composants y étant connectés.

Connecteur d’alimentation AT (P8-P9)

Brochage du P8-P9

Pin P9 Description Pin P8 Description

Fil Rouge 6 +5V 6 Masse Fil Noir

Fil Rouge 5 +5V 5 Masse Fil Noir

Fil Rouge 4 +5V 4 -12V Fil Bleu

Fil Blanc 3 -5V 3 +12V Fil Jaune

Fil Noir 2 Masse 2 +5V


Fil Rouge

Alimentation
Fil Noir 1 Masse 1
correcte
Fil Orange
b- Le Format ATX :
C’est le format d’alimentation utilisé dans les micro-ordinateurs de type Pentium II et ceux
d’après. Dans ces alimentations, l’interrupteur de mise en service est connecté sur la carte
mère (connecteur du boitier : Power Switch). Le réseau électrique est connecté en
permanence, avec parfois un interrupteur de sécurité pour la maintenance.

L'alimentation de la carte-mère ATX

 Pour les PentiumI, PentiumII, PentiumIII et les premiers PentiumIV : on utilise la boite
d’alimentation ATX à 20 broches seulement.

 Pour les PentiumIV : on utilise la boite d’alimentation ATX 2.0 (à 20 broches + 4 broches) et
actuellement la boite d’alimentation ATX à 24 broches + 4 broches.

ATX 2.0
20 broches + 4 broches
ATX à 20 broches

Connecteur ATX à 24 broches + 4 broches


Autres formats

Il existe d’autres formats moins courants :

 BTX, développé par Intel et Sony pour remplacer l’ATX, standard depuis de nombreuses années; le
principal objectif du BTX est une ventilation optimale du processeur. Quelques défauts importants
ont néanmoins freiné son expansion, et en 2007 il sera abandonné.
 Baby AT, boîtier similaire au format AT, mais moins encombrant ;
 NLX, format de boîtier et de carte mère ; il présente la particularité de séparer la carte mère en deux
éléments distincts, l’un d’eux recevant le processeur, la mémoire et les autres composants essentiels
de la carte, l’autre accueillant les cartes d’extensions.

Le signal Power Good


La plupart des alimentations intègrent un système d'auto test. Celui-ci a pour but de tester ses composants
internes ainsi que la puissance du signal convertit. Ce procédé se base sur un signal théorique de + 5 volts et
contrôle la valeur réelle de celui-ci. S'il n'est pas supérieur à + 6 volts ou inférieur à + 3 volts, un signal
appelé Power Good sera émis. Ce dernier est reçu, sur la carte mère, par le Timer Chip qui contrôle le
Reset. En son absence, ce composant met le processeur en reset permanent, ce qui empêche le PC de
démarrer. Dans ce cas, seule l'alimentation semble fonctionner, on appelle communément cet état le "mode
protection".

Connexion des périphériques de stockage

Les deux types d'alimentation comportent des sorties pour alimenter les périphériques. Trois types de
connecteurs sont utilisés :

Connecteurs SATA et Molex


(en blanc)

Pour disque dur et lecteurs 5 pouces 1/4 mini Molex pour le lecteur de disquette

Remarque :

Les boites d’alimentation utilisées pour les PentiumIV peuvent avoir des connecteurs SATA et Molex ou
SATA seulement pour l’alimentation des périphériques de stockage.
La norme Serial ATA, ou S-ATA, ou SATA (Serial Advanced
Technology Attachment), permet de connecter une mémoire de masse à
une carte mère. Elle spécifie notamment un format de transfert de données
et un format de câble. Cette norme succède à la norme Parallel ATA.

Présentation du SATA

Le Serial ATA a de multiples avantages par rapport à son prédécesseur, les trois principaux étant sa vitesse,
la gestion des câbles et le branchement à chaud (Hot-Plug).

Les connecteurs d’alimentation ATX facultatifs


Beaucoup d’alimentations ATX ont également des connecteurs facultatifs à six broches qui fournissent des
niveaux de tension supplémentaires de 3,3 et 5V aux cartes mères pour lesquelles c’est nécessaire.
Généralement, les systèmes nécessitant une puissance de 250W ou plus utilisent ce type de connecteur.

Exemple : Consommation d'un ordinateur ayant une configuration de base

  Composants Consommation
Carte mère 25W
Mémoire 12W
Disque dur 20W
Lecteur de CD ou de DVD-ROM 25W
Lecteur de disquettes 3W
Ecran 17 pouces* 100W
Carte vidéo 25W
Carte son 15W
Total 225W
Dans cet exemple, nous supposons que l'écran n'a pas d'alimentation séparée.

Remarque :
La boite d’alimentation possède un ou deux port :
- Le port d’alimentation de l’UC à partir du câble d’alimentation qui est branché à la prise murale.
- Le port qui alimente le moniteur.
Le rendement de l’alimentation

Le rendement d’une alimentation est très important. Il s’agit du rapport entre la puissance délivrée aux
composants et la puissance tirée de la prise électrique. Elle doit transformer le courant électrique alternatif
du secteur en courant électrique continu que les composants du PC peuvent utiliser. Lors de cette
transformation il y a une déperdition d’énergie sous forme de chaleur (c’est bien pour cela qu’il faut
refroidir l’alimentation). Il est par conséquent important de choisir une alimentation à fort rendement, pour
avoir une consommation électrique, un dégagement de chaleur moindre impactant un besoin de ventilation
plus faible et moins bruyant.

La puissance de l’alimentation

Les dernières générations de matériels aptes à faire tourner les jeux les plus exigeants sont gourmands en
énergie; il faut une puissance appropriée fixée à environ 80 % du maximum de l’alimentation.

Certains constructeurs annoncent des puissances de 1 000 W voire 1 500 W pour des systèmes possédant 2
voire 4 cartes graphiques (quad-SLI). Cette course à la puissance est un objectif de vente qui ne correspond
pas au besoin de la majorité des utilisateurs.

Certaines suggestions de puissance nécessaire annoncent 500 W pour votre PC, mais des études incite à
surestimer ces résultats et comprendre que « une alimentation de 400-450 watts suffit amplement pour la très
grande majorité des besoins des consommateurs et on pourrait même dire qu’un bloc de 350 watts sera
également suffisant ». Une puissance de 250 watts est suffisante pour une configuration moyenne de
gamme, et 350 watts suffisent pour une configuration haut de gamme.

Remarques

Bien qu'ayant un rôle primordial, cela n'empêche pas les acheteurs de négliger sa qualité à l’achat d’un PC,
une alimentation de mauvaise qualité pouvant pourtant engendrer de sérieux problèmes difficiles à
diagnostiquer, notamment des blocages ou des réinitialisations de la machine.

Bien choisir son alimentation

Bien choisir son alimentation est important. En effet, l'alimentation va souvent déterminer le niveau
d'évolutivité de votre PC ainsi que sa stabilité. Evitez donc à tout prix des alimentations "no names" (sans
marque) et préférez des produits de constructeurs reconnus. Une alimentation no name ne disposera
généralement pas d'un fusible de sécurité permettant de sauver le reste de votre configuration en cas de
surintensité.
La puissance délivrée par une alimentation est très variable. Ne vous laissez pas avoir par les emballages des
constructeurs. Quand l'alimentation est donnée pour 400 Watts sur l'emballage, il est rare qu'elle en délivre
plus de 350 non stop (et rend généralement l'âme). Préférez une alimentation de 400 Watts délivrant
vraiment 400 Watts qu'une alimentation affichée comme 600 Watts et qui lâchera dès que vous tirerez 250
Watts dessus.

Le rendement d'une alimentation est également très important. Lorsque vous tirez 600 Watts de la prise de
courant, votre PC consomme mettons 500 Watts, les 100 Watts restants sont perdus par l'alimentation. Le
rendement se définit comme suit : Rendement = Puissance utile / Puissance consommée. Il est toujours
inférieur à 1 (car il existe toujours des pertes). Plus le rendement se rapproche de 1 (et donc de 100%) et
meilleure est l'alimentation. Il existe une norme récente intitulée "80 plus" :

Cette norme signifie qu'une alimentation dotée de ce label aura un rendement au moins
égal à 80%. Disposer d'une alimentation possédant ce label est généralement gage de
qualité. Vous ferez également des économies sur votre facture de courant.

Comment entretenir l’alimentation PC ?

 L’utilisation de l’alimentation en surcharge est incorrecte, il faut toujours respecter la puissance


inscrite sur l’alimentation car c’est le maximum que l’on peut utiliser sur celle-ci. La surchauffe des
éléments de l’alimentation de votre PC est ainsi évitée, et sa durée de vie est assurée.

 L’alimentation PC a aussi besoin d’un entretien régulier tel qu’un nettoyage périodique. Ce
nettoyage consiste à dépoussiérer le ventilateur qui évacue la chaleur impactant sur le bon
fonctionnement de l’alimentation de votre PC. Il est donc conseillé de nettoyer le bloc d’alimentation
et le ventilateur à l’aide d’un pinceau à brosse, il est même parfois nécessaire de tout démonter pour
évacuer les poussières.
II-6- Le Processeur :

Le processeur est le circuit intégré clé de l'ordinateur, réalisant les principaux calculs. Les processeurs
existent en différents formats pouvant être classés en deux familles :

1. Les processeurs sur Socket ;

2. Les processeurs sur Slot.

Processeurs LGA (Sans pin)

Socket ZIF :

Lors de l'installation d'un processeur sur Socket ZIF


(Zero Insertion Force), il faut veiller à lever la petite
manette, située sur la tranche du socket, insérer le
processeur délicatement en s'assurant que la
« marque » située dans un coin du processeur
coïncide avec la marque sur le support (reportez-
vous à l a documentation de votre carte mère). Il suffit ensuite de rabaisser la manette et le processeur est
installé.

Slot One :
Le montage d'un CPU sur Slot est tout aussi simple : il faut installer le rail de fixation accompagnant la carte
mère. Le processeur s'insère ensuite très facilement comme une carte d'extension (seul un sens de montage
est possible).

Installation du ventirad :
Pour les processeurs montés sur supports ZIF, il est absolument indispensable d'installer un dissipateur de
chaleur (appelé parfois « radiateur ») ainsi qu'un ventilateur qui ne sont pas nécessairement fournis avec le
processeur. La plupart du temps ces deux composants sont vendus en un seul bloc appelé « ventirad ».

En l'absence du radiateur, le processeur brûlera dans les quelques secondes suivant la mise sous tension de
l'ordinateur.

Il est conseillé d'étaler une goutte de pâte thermique (graisse de silicone) sur la partie du processeur qui sera
en contact avec le radiateur, afin d'augmenter la surface de contact entre le processeur et le dissipateur de
chaleur et ainsi améliorer la dissipation de la chaleur. La plupart des ventirads possèdent déjà une fine
couche de pâte thermique, il n'est alors pas nécessaire d'en rajouter.

Comment installer le ventirad (Exemple Processeur PentiumIII) :


Emboîtez l'une des pinces du radiateur sur le connecteur du support ZIF et
enclenchez doucement la deuxième. Le radiateur doit être centré
correctement et doit être en contact avec le processeur sur toute sa surface.
Il est notamment important de veiller au sens de montage du radiateur : le
décrochage sous la partie inférieure du radiateur doit être au niveau de la
partie émergente du socket.
D'autre part veillez à ne pas forcer car la partie centrale du processeur (en silicium) est fragile et la moindre
fissure l'endommagera de façon définitive.

Enfin, branchez le câble d'alimentation du ventilateur sur le connecteur prévu à cet effet sur la carte mère.
Il peut être utile d'arranger le câble d'alimentation du ventilateur de manière à ne pas risquer de gêner la
rotation des pâles.

Remarque
Il existe également des alternatives aux ventirads, réputés bruyants :

Les kits de watercooling : stables, efficaces et silencieux.


Les kits de watercooling comprennent un réservoir d'eau,
une pompe, un échangeur thermique et un « waterblock »,
capturant la chaleur du processeur.

Enfin des solutions logicielles permettent de désactiver les


instructions inutilisées du processeur, afin de gagner
quelques degrés.

Paramétrage :
La plupart des cartes d'aujourd'hui sont dites "jumperless". Ce qui
signifie que vous n'avez pas à vous préoccuper des configurations
de cavaliers sur la carte mère. Tout se fait directement dans le Bios
à l'aide de menus de sélections.

Néanmoins il se peut que vous ayez une carte qui présente une
configuration par cavaliers. Dans ce cas il faut savoir à quoi ils
ressemblent (photo de droite) et surtout comment les configurer
avant le démarrage de la machine.
Donc, selon les cartes mères, la configuration du processeur se fait depuis le BIOS (technologie Jumperless)
ou bien à l'aide de cavaliers (petits connecteurs s'enfichant sur des pattes métalliques de la carte mère). Les
principaux réglages à effectuer sont les suivants :

1. Réglage du BUS système (66MHZ, 100MHZ, 133MHZ, ...). C'est la vitesse à laquelle les
informations transitent dans votre ordinateur. Cette fréquence de bus est déterminée par le processeur
que vous utilisez.

2. Réglage du coefficient multiplicateur (x1, x1.5, x2 ...). On doit avoir la relation suivante :

Fréquence d’horloge du microprocesseur = (vitesse du bus système x coefficient multiplicateur).


Sur certains processeurs (Pentium III ou IV) le coefficient multiplicateur est imposé afin d'empêcher
l'overclocking (technique consistant à faire tourner un composant à une vitesse supérieure à sa
vitesse théorique).

3. Réglage du CPU Core (voltage). C'est le voltage de fonctionnement du microprocesseur (cette valeur
est marquée sur le microprocesseur).

Toutes ces valeurs s'obtiennent par différentes combinaisons de jumpers (se référer aux illustrations dans la
documentation fournie avec la carte).

Attention : il existe sur toutes les cartes mères un jumper permettant de remettre à 0 les paramètres du BIOS
(effacement de la CMOS). Assurez-vous que ce jumper est sur sa position normale car sinon la mise en
marche du PC ne se fera pas.

Les cavaliers :
Les cavaliers sont de petits morceaux de métal recouverts de plastique qui permettent à l'électricité de
passer, à la manière d'un interrupteur.

Il existe deux types de cavaliers servant à configurer le processeur :

 Les cavaliers décrivant la fréquence du processeur ;


 Les cavaliers décrivant le voltage du processeur.
La fréquence du processeur correspond à la fréquence interne de la carte mère (ou plus exactement à celui de
son bus de données, le FSB (Front side bus ou bus avant)), multipliée par un coefficient. Ainsi, les cartes
mères peu récentes possèdent des cavaliers servant à décrire la fréquence interne de la carte, et des cavaliers
pour décrire le coefficient multiplicateur. La disposition de ces cavaliers et leur position sur la carte mère
sont décrits dans le manuel de votre carte mère. Il est recommandé de faire en sorte d'effectuer ces réglages
de manière à avoir la fréquence maximale possible pour la carte mère, puis de régler le coefficient
multiplicateur du processeur à la valeur idéale. Il reste enfin à décrire le voltage du CPU par des cavaliers.
En général les tensions possibles sont 3.3 V, 3.45 V (tension habituelle de nombreux processeurs), et 3.6 V.

GENERATIONS ET TYPES PROCESSEURS :

Différents fabricants produisent des processeurs pour PC :

INTEL

Le premier processeur utilisé dans les PC (l'XT d'IBM) est le 8088. Une version supérieure, le 8086, est
utilisée par d'autres fabricants. Suivent :

 1982: le 286, processeur full 16 bits


 1986: le 386, processeur 32 bits dans la version DX et 16/32 dans la version SX
 1989: le 486, processeur 32 bits avec ou sans coprocesseur mathématique

Depuis 1993, INTEL a sorti la famille des Pentium :

 1993: le Pentium : Destiné à Windows 95 et Windows 98


 1997: le Pentium MMX : Destiné à Windows NT intégrant une mémoire cache de niveau 2
 Pentium Celeron : Processeur cadencé de 300 à 700 MHz avec une mémoire cache L2 de 128 Ko et
un bus cadencé à 66 MHz.
 1997: le Pentium II : Processeur cadencé de 233 à 450 MHz avec une mémoire cache L2 de 512 Ko
ou 1Mo et un bus cadencé de 66 à 100 MHz.
 1999: le Pentium III : Processeur cadencé de 550 à 1 GHz avec une mémoire cache L2 de 512 Ko à
2Mo et un bus cadencé de 100 à 133 MHz.

 2000: le Pentium IV : Processeur cadencé de 1 GHz à 2 GHz ou plus.

 2006: Intel Core 2 Duo et Intel dual core

.
AMD
Fabricant d'abord des microprocesseurs INTEL sous licence, elle produit à partir du 386 ses propres
processeurs. AMD (Advanced Micro Devices) est un constructeur de processeurs et de circuits intégrés qui
œuvre dans le domaine des PC (fabricant des processeurs et des mémoires flash) et de la communication. Il
est le concurrent direct de INTEL.

 1987: le 386, équivalent à celui d'Intel


 1990: le 486, équivalent à celui d'Intel
 K5, compatible avec le socket des 486 : Sensiblement comparable à la gamme des Pentium.
 K6 : utilisant le même socket que le Pentium : Sensiblement comparable à la gamme des Pentium II.
 K6-2 : Comparable aux Pentium II de même fréquence mais beaucoup moins chers.
 K6-3 : Concurrent direct des Pentium III et bien moins coûteux.
 1999: l'Athlon, premier véritable concurrent des processeurs INTEL : Performances dépassant celles
des Pentium III.
 2001: Athlon XP et une version plus faible: le Duron (Equivalent à l’Athlon mais uniquement
Disponible en Socket A).
 2004, le Sempron est dans sa première version équivalente à son prédécesseur avant de passer en 64
bits sur socket 754.
 Athlon 64 bits
 Phenom, triple ou quadricore
 Phenom II et Atlon 64 X2 II en passant au support de la DDR3 avec le socket AM3 (restent
compatibles avec les DDR2 suivant la carte mère)

Les processeurs CYRIX :

Tout comme AMD, CYRIX est un concurrent de poids face à INTEL. Il reste tout de même légèrement
moins cher que les Pentium de chez INTEL.
 6x86 : Sensiblement comparable à la gamme des Pentium.

 6x86MX : Sensiblement comparable à la gamme des Pentium II.

 M2 : Destiné à la bureautique et non aux jeux vidéos dues à ses défauts en calcul.

 Cyrix III : Comparable aux Pentium Celeron. Bien que la fréquence soit élevée, il n’inclue pas de
mémoire de cache de niveau 2. Destiné aussi pour la bureautique et non pour des applications
lourdes.

Remarque :

 VIA produit des petits processeurs depuis le rachat de Cyrix. Leur utilisation se limite à des
équipements industriels nécessitant peu de puissance et une consommation moindre.
 Les processeurs actuels intègrent deux microprocesseurs dans le même boîtier (même 4)
fonctionnant simultanément, appelés double-core.

Core 2 Duo : la nouvelle génération de processeurs Intel

Les processeurs Core 2 Duo de la marque Intel ont succédé aux Pentium depuis juillet 2006. Ces
processeurs double cœur se caractérisent par une architecture plus efficace, notamment en termes de
performances et de consommation électrique.

Présentation du Core2Duo :

Core 2 Duo est le nom commercial des microprocesseurs double cœur basés sur l'Intel Core Architecture.
Cette nouvelle architecture "Core" (nom désignant le "noyau" ou le "cœur" d’un Microprocesseur en
anglais) se démarque de la technologie "NetBurst" des précédents processeurs Intel pour ordinateur de
bureau par des performances remarquables.

Qu’est-ce qu’un processeur double cœur ?

Dans la conception des microprocesseurs, la tendance actuelle est de réunir plusieurs microprocesseurs ou
"coeurs" sur une même tranche de silicium pour démultiplier la puissance du processeur. Les processeurs
ainsi dotés de plusieurs cœurs sont appelés dual, quad ou multi core.
Les Core 2 Duo sont des processeurs double cœur ou dual core dotés de deux cœurs qui travaillent en
parallèle.

Caractéristiques

Les caractéristiques des microprocesseurs Core 2 Duo sont les suivantes :

- fréquence d'horloge allant de 1,86 GHz à 2,93 GHz


- bus frontal cadencé à 1,066 GHz
- cache L2 partagé possédant jusqu'à 4 Mo de mémoire
- interface de connexion LGA775 (utilisée depuis les Pentium 4)
- faible consommation électrique.
Processeurs et support processeurs appropriés :

Support Nombre de broche Processeurs acceptés


Socket 1 169 486
238 486, Pentium
Socket 2
Socket 3 237 486, Pentium, AMD 5 x 86
Socket 4 273 Pentium 60, 66
Socket 5 320 Pentium 75 – 133
Socket 6 235 486, Pentium
Socket 7 321 Pentium 75 – 233, MMX, AMD K5, K6, Cyrix M1/II
Socket 8 387 Pentium Pro

370 Céléron – Pentium III 500 Mhz jusqu’à 1100Mhz


PGA 370
SLOT1 242 Pentium II 233 – 450 / Pentium III 450 - …, Céléron 300 – 433
PGA 423 Pentium4 - Céléron
PGA478 Pentium IV- Céléron
Socket 775 Pentium4, Céléron, Pentium D (dual-core), Core 2 Duo, Core 2 Quad,

o Socket A : Duron, Athlon, Athlon XP


o Socket 754  : Athlon 64, Mobile Athlon 64, Sempron, Turion,
o Socket 939  : Athlon 64, Athlon FX, Athlon X2, Sempron, Opteron,
o Socket 940  : Opteron et Athlon 64 FX,
o Socket AM2  : Athlon 64, Athlon FX, Athlon X2, Sempron, Phenom,
o Socket F  : Opteron,
o Socket AM2+ : Athlon 64, Athlon FX, Athlon X2, Sempron, Phenom,
o Socket AM3.

II.7- Les Barrettes De RAM (La Mémoire vive):

La mémoire vive se connecte à la carte mère via Des Support DIMM ou Des
Support SIMM. C’est une mémoire système ou mémoire volatile, aussi
appelée RAM de l'anglais Random Access Memory (mémoire à accès
aléatoire), c’est la mémoire informatique dans laquelle un ordinateur place
les données lors du traitement. Les caractéristiques de cette mémoire sont :

 sa rapidité d'accès (cette rapidité est essentielle pour fournir


rapidement les données au processeur) ;
 sa volatilité (cette volatilité implique que les données sont perdues
dès que l'ordinateur cesse d'être alimenté en électricité).
IL existe différents types de mémoire vive. Les cartes mères les plus récentes sont équipées de DDR2 ou
de DDR. Les plus anciennes enfin disposent de connecteur de mémoire SDRAM, voire de EDO.

Divers types de mémoire vive

SDRAM RDRAM

DDR SDRAM DDR2 SDRAM

DDR3 SDRAM XDR DRAM

Les puces mémoires sont regroupées sur des supports SIMM (contacts électriques identiques sur les 2 faces
du connecteur de la carte de barrette) ou DIMM (contacts électriques séparés sur les 2 faces du connecteur).

On distingue les types de mémoire vive suivants :

 EDO (Extended Data Out (sortie de données étendues) : Type de mémoire maintenant à une rangée
de contact. On à la EDO 30 broches et aussi la EDO 72 broches.
Les barrettes de mémoire EDO s'enfichent par nombre pair. Les connecteurs appropriés sont appelés
SIMM.

EDO 72b

EDO 30 broches

L'installation de mémoire EDO demande un peu de doigté. Placez-la


dans son connecteur en l'inclinant à 45°, puis glissez-la de manière à
l'enficher horizontalement.
 SDRAM (Synchronous Dynamic RAM).C’est une barrette à
deux rangées de contact. Utilisée Pour les machines de la
génération PENTIUM I, PENTIUM II, PENTIUM III et les
premiers PentiumIV. On distingue la SDRAM 66, 100 et 133
(fréquence d'accès en MHz). Elle comporte normalement 168
broches (84 dans chaque face). Elle tend à être remplacée par la
DDR SDRAM.

 RDRAM (Rambus Dynamic RAM). Développée par la société


Rambus, elle souffre notamment d'un prix beaucoup plus élevé que les
autres types de mémoires et de brevets trop restrictifs de la part de la
société créatrice. Elle est utilisée pour les machines de génération
PENTIUM III et Pentium 4.

 DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM).


Utilisée comme mémoire principale et comme mémoire vidéo, elle est
synchrone avec l'horloge système mais elle double également la largeur
de bande passante en transférant des données deux fois par cycles au
lieu d'une seule pour la SDRAM simple. Elle est aussi plus chère. On
distingue les DDR PC1600, PC2100, PC2700, PC3200, etc. Le numéro
représente la quantité théorique maximale de transfert d'information en
Mégaoctets par seconde (il faut multiplier par 8 pour obtenir cette
vitesse en Mégabits par seconde, un octet étant composé de 8 bits). Pour les machines de génération
PENTIUM III et Pentium 4. Elle comporte normalement 184 broches.

 DDR2 SDRAM (Double Data Rate two SDRAM). On distingue les DDR2-400, DDR2-533, DDR2-
667, DDR2-800 et DDR2-1066. Le numéro (400, 533, …) représente la fréquence de
fonctionnement. Certains constructeurs privilégient la technique d'appellation basée sur la quantité de
données théoriquement transportables (PC2-4200, PC2-5300, etc.), mais certains semblent retourner
à la vitesse réelle de fonctionnement afin de distinguer plus clairement la DDR2 de la génération
précédente. Pour les machines de génération Pentium 4 et plus. Elle comporte normalement 240
broches.

 DDR3 SDRAM (Double Data Rate three SDRAM). Il s'agit de la 3e génération de la technologie
DDR. Les spécifications de cette nouvelle version ne sont pas encore finalisées par JEDEC
(Septembre 2006). Les premiers micro-ordinateurs pouvant utilisé la DDR3 sont arrivés sur le
marché pour la fin de 2007.

 XDR DRAM (XDimm Rambus RAM). Technologie basée sur la technologie Flexio développée par
Rambus. Elle permet d'envisager des débits théoriques de 6,4 Go/s à 12,8 Go/s en rafale.

D'une manière générale il n'est pas possible d'enficher des barrettes mémoire d'un
type non supporté par la carte mère car chaque type de mémoire possède un ou
plusieurs détrompeurs empêchant son insertion dans un emplacement non adapté.

Les barrettes de mémoire DDR, SDRAM ou RAMBUS peuvent être installées


seules dans les emplacements de mémoire. Il n'est toutefois pas conseillé d'installer
des barrettes de mémoire de type (et de marque) différents, car :

 des incompatibilités peuvent exister ;


 l'ordinateur sera bridé par la vitesse de la mémoire la plus lente.

Installation de la SDRAM ou DDR ou RDRAM :

Pour insérer de la mémoire DDR, RAMBus ou SDRAM, il suffit


d'écarter les fixations pivotantes situées de part et d'autre du
connecteur, de placer la barrette verticalement sur son
emplacement en prenant soin de vérifier qu'elle est dans le bon
sens (un ou plusieurs détrompeurs au milieu des broches
empêche de l'enficher dans le mauvais sens).
Appuyez fermement mais sans forcer. Les deux verrous présents
de chaque côté doivent se fermer automatiquement.

II-8- La carte mère :

La carte mère est une carte maîtresse, prenant la forme d'un grand circuit imprimé possédant des connecteurs
pour le processeur, la mémoire vive, des disques durs et lecteurs de CD/DVD, et proposant un jeu de Slots
d'extension.

Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère, notamment selon les caractéristiques suivantes :

 Le facteur d'encombrement (ou facteur de forme, la géométrie, les dimensions, l'arrangement et les
caractéristiques électriques de la carte mère),
 Le chipset,
 Le type de support de processeur,
 Les connecteurs d'entrée-sortie.
FIXATION DE LA CARTE MERE :

La carte mère se visse dans le boîtier. Des petits ergots, appelés entretoises ou
pièces d'espacement, sont en général fournis pour maintenir un espace entre la
carte et le boîtier. Les entretoises sont habituellement des ergots en plastique à
« clipser » au fond du boîtier ou bien des supports métalliques à visser.
Une fois la carte mère alignée sur les entretoises, et ayant ses ports d'entrée-sortie alignés avec les ouvertures
du boîtier, la carte mère doit être vissée afin de la fixer au fond du boîtier.

La carte mère doit ensuite être reliée à l'alimentation du PC. Dans le boîtier, une prise femelle possédant des
broches sort du bloc d'alimentation. Ce connecteur doit être branché à l'emplacement prévu sur la carte mère
(se référer au manuel).

Sixième opération

Enfin, de nombreux autres composants doivent être reliés à la carte mère. Des broches contiguës (Panel)
présentes sur la carte mère permettent de relier les connecteurs du panneau avant du boîtier (haut-parleur,
bouton de mise sous tension, témoins lumineux, etc.).

Il est recommandé de se référer au manuel de la carte mère pour connaître leur emplacement, même si les
noms sont parfois gravés sur la carte (SPK=speaker, etc.). Voici une liste de ces composants :

Nom du composant Abréviation


Speaker (Haut-Parleur) SPK
Réinitialisation (Reset) RESET SW ou RST SW
Voyant de marche POWER LED ou PW LED
Voyant d'accès au disque dur HDD LED
Alimentation POWER SW ou PWR BTN

Attention : la durée de vie d'une carte mère dépend de son assise dans le boîtier. En effet, si cette dernière
est mal fixée et que vous "appuyez" un peu fort sur une mémoire ou une fiche quelconque, vous risquez de
l'abîmer.
II-9-Les cartes d’extension :

Elles permettent d'étendre les fonctionnalités et performances du PC.

Les slots d'extension sont des connecteurs dans lesquels il est possible d'enficher des cartes d'extension. Il en
existe plusieurs sortes :

 Les connecteurs ISA fonctionnant en 16 bits. Peu d'ordinateurs récents possèdent encore ce type de
connecteur car il s'agit d'un bus peu rapide.
 Les connecteurs PCI fonctionnant en 32 bits. Il s'agit du type de connecteur pour la plupart des
cartes d'extension, à l'exception des cartes graphiques de dernière génération.
 Les connecteurs AGP fonctionnant en 32 bits. Il s'agit d'un bus rapide réservé à la carte graphique,
généralement repérable par sa couleur brune.
 Les connecteurs PCI Express fonctionnant en 32 bits. Il s'agit d'un bus très rapide réservé à la carte
graphique, repérable par sa couleur brune.

Carte d’extension ou carte périphérique

Cache sur le boîtier

Port ou Slot d’extension

INSTALLATION DES CARTES D’EXTENSION :

Pour installer une carte d'extension, il suffit de retirer le cache correspondant sur le boîtier, puis d'enficher
l'arrière de la carte, de rabaisser doucement l'avant, enfin de la visser.
Dans la mesure du possible, il est conseillé de laisser un emplacement de libre entre les cartes afin de leur
permettre d'évacuer plus facilement la chaleur.
6. tels que les disques durs, les lecteurs ou graveurs de CD-ROM et DVD-ROM, ainsi que le lecteur de
disquettes. 7.

II.10- Les périphériques de stockage :

La carte mère comporte en général deux connecteurs IDE (Integrated Device Electronics) :

 Le premier connecteur est appelé connecteur primaire (en anglais primary device controller) ;
 Le second est appelé connecteur secondaire (en anglais secondary device controller).

Huitième opération
Chacun de ces connecteurs permet de brancher deux périphériques IDE sur une même nappe, soit un
maximum de quatre équipements IDE (deux par nappe branchée sur la carte mère).
Dans la mesure où deux périphériques peuvent se retrouver sur une même nappe IDE (nappe de fils
connectant un ou deux périphériques IDE à la carte mère), il est nécessaire de signaler à l'ordinateur lequel
des deux est prioritaire, ou plus exactement lequel est maître (en anglais master), lequel est esclave (en
anglais slave d'où l'abréviation SL). Pour ce faire, il est nécessaire de configurer les périphériques IDE à
l'aide de cavaliers (jumpers) situés au dos du périphérique (à côté du connecteur IDE). Généralement un
petit schéma situé sur le périphérique explique les positions du ou des cavaliers pour le placer en maître (M)
ou en esclave (SL).

Première opération de montage :


La première étape consiste à ouvrir le boîtier, puis de le placer à plat sur une surface large où vous aurez
suffisamment de place pour travailler confortablement, et enfin de retirer tous les caches en plastique des
baies (logement) à l'avant du PC.

Enlever ensuite les languettes métalliques (sur certains


boîtiers, après avoir enlevé les caches plastiques qui se
trouvent à l'avant devant les emplacements 5" 1/4 et 3" 1/2, vous
devrez enlever les éventuelles grandes languettes
métalliques se trouvant en façade au niveau des
emplacements 5" 1/4 et 3" ½) afin de pouvoir monter les lecteurs.
A noter que vous trouverez parfois l'abréviation CS (pour cable select, traduisez sélection câblée),
permettant de définir automatiquement les disques en maître et esclave lorsque les deux disques possèdent
cette option et qu'elle est supportée par la carte mère.

Lecteur CD

Cavalier de paramétrage maître/esclave

De plus, il est conseillé de mettre sur la même nappe des périphériques de même type car la vitesse de
transfert du bus s'adapte au périphérique le plus lent de la nappe. Ainsi, il est recommandé de mettre les
disques sur une nappe et les lecteurs de CD-ROM et graveurs IDE sur la seconde (un graveur doit être
installé exactement comme un lecteur de CD-ROM).

L'ordinateur va démarrer (booter) par défaut sur le premier disque situé sur le premier canal IDE. L'ordre de
priorité est le suivant :

 IDE1 - Master (Maître),


 IDE1 - Slave (Esclave),
 IDE2 - Master,
 IDE2 - Slave.

Lors du branchement des périphériques IDE, il est important de vérifier que la bande rouge sur la nappe
est bien du côté de la broche n°1 :

 au niveau de la carte mère :


 au niveau du (des) disque(s) dur(s) (généralement du côté de
l'alimentation) :

Les autres périphériques IDE (lecteurs ou graveur de CD-ROM / DVD-ROM) se branchent généralement
selon ce même principe.

Câble de connexion IDE (Nappe)

Les périphériques de stockage SATA :

Si la carte mère possède des connecteurs Serial ATA (SATA), il est


conseillé d'acheter des disques durs possédant cette interface car elle
est beaucoup plus rapide que l'interface IDE. De plus, les câbles
Serial ATA sont fins et minces et permettent une meilleure
circulation de l'air.

L'installation de disques Serial ATA est très simple : il suffit de


brancher les disques durs au connecteur Serial ATA à l'aide du câble
fourni avec la carte mère. Une manipulation est parfois nécessaire dans le
BIOS afin d'activer le connecteur SATA.
Le lecteur de disquette :

Le lecteur de disquettes (noté parfois FDC, pour Floppy Disk Controller) se branche grâce à une nappe
moins large que les nappes IDE des disques durs, sur le connecteur de la carte mère prévu à cet effet.

Les disques durs et l'ensemble des éléments internes (lecteur de disquettes, lecteurs ou graveurs de CD-
ROM/DVD-ROM) peuvent être montés dans n'importe quelle baie interne. Néanmoins la disposition de ces
éléments peut dépendre des contraintes suivantes :

 La longueur et la disposition des câbles et nappes ;


 La température de certains périphériques ;
 L'accès aux périphériques. Il est préférable de mettre les éléments les plus souvent utilisés à portée
de main, par exemple les lecteurs ou graveurs de CD-ROM/DVD-ROM sur la baie la plus proche.

CONCLUSION :
Après l’installation des composants internes de la carte mère, l'ordinateur doit ensuite être raccordé à
l'alimentation et les différents périphériques (en commençant par le clavier et la souris) qui seront raccordés
via les connecteurs situés à l'arrière (parfois également à l'avant) du boîtier.

Dernière opération de montage : Les raccordements externes


Branchement des différents cordons externes (clavier, souris, cordon VGA et alimentation...).

Pour les différencier la norme ATX a bien facilité les choses, puisqu'il suffit de suivre le code couleur et
faire correspondre les câbles et les prises (violet pour le clavier, vert pour la souris...).

II.7 Identification des différents connecteurs externes du PC.


La carte mère possède un certain nombre de connecteurs d'entrées-sorties regroupés sur le « panneau
arrière ».

Les
nouvelles cartes mères
proposent les
connecteurs suivants :
 Port série,
permettant de
connecter de
vieux périphériques ;
 Port parallèle, permettant notamment de connecter de vieilles imprimantes ;
 Ports USB (1.1, bas débit, ou 2.0, haut débit), permettant de connecter des périphériques plus
récents ;
 Connecteur RJ45 (appelés LAN ou port ethernet) permettant de connecter l'ordinateur à un réseau.
Il correspond à une carte réseau intégrée à la carte mère ;
 Connecteur VGA (appelé SUB-D15), permettant de connecter un écran. Ce connecteur correspond à
la carte graphique intégrée ;
 Prises audio (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone), permettant de connecter des enceintes
acoustiques ou une chaîne hi fi, ainsi qu'un microphone. Ce connecteur correspond à la carte son
intégrée.
1. Le port série :

Souvent les cartes mères possèdent deux ports séries on les nomme COM1 et COM2.
COM1 est un connecteur DB9 mâle.
COM2 est un connecteur DB25 mâle.
Certaines cartes mères intègrent deux connecteurs DB9.
Le pilote de port séries est intégré au Bios, les ports sont donc déclarés dés le démarrage du PC.

2. Le port parallèle.

Le port parallèle comporte huit canaux qui permettent d’envoyer simultanément huit bits, donc un octet par
l’intermédiaire de huit fils. C'est une interface rapide qui est utilisée principalement pour les imprimantes.

3. Port USB
L’Universal Serial Bus (Bus Série Universel) définit un bus d’extension externe autorisant simplement la
connexion ou la déconnexion de périphériques Plug And Play.

Récemment mis au point par un ensemble de constructeurs, ce port est disponible sur les cartes mères
récentes.
Ce port intègre deux connecteurs et convient a de nombreux périphériques en traitant toute sorte de données
(son, vidéo, scanner, photo numérique…).
Le grand intérêt de ce port est qu`il permet de connecter un grand nombre de périphériques, de plus sa
vitesse de transfert de données est très intéressante.
Le système d’exploitation gère dynamiquement la connexion et la déconnexion des différents périphériques
qui sont reliés au bus USB.

3.1.caracteritiques techniques :
 Permet de connecter et déconnecter des périphériques a chaud.
 Les périphériques sont alimentés par le bus USB (passage du courant).
 Transfert de données entre deux périphériques de 1.5Mo/s avec un câble non blindé et 12Mo/s avec
un câble blindé.
 Longueur maximale de câble 5 mètres.

3.2.Normes USB :
Actuellement, il existe deux normes USB :
 USB 1.1 autorisant deux débits binaires : 1,5 Mbits/s ou 12 Mbits/s.
 USB 2.0 ayant un débit binaire de 480 Mbits/s.

3.3.Connectique USB :
Il existe deux connecteurs USB : type A et type B.

4.PORT FIREWIRE
L’interface série Firewire est une interface multimédia universelle servant d’interface de connexion aux
équipements audio-vidéo et aux périphériques multimédias haut débit (camescopes, appareils photo-
numériques, scanners haut de gamme, …)

4.1.Normes Firewire.
Actuellement, il existe deux normes :

IEEE 1394a :
 IEEE 1394a-S100 Mbits/s.
 IEEE 1394a-S200 Mbits/s.
 IEEE 1394a-S400 Mbits/s.

4.2. Connectique Firewire.


La longueur du bus passe de 4,5m (IEEE 1394a) à 100m maximum (IEEE 1394b)

IEEE 1394b :
 IEEE 1394b-S800 Mbits/s.
 IEEE 1394b-S1200 Mbits/s.
 IEEE 1394b-S1600 Mbits/s.

4.3.Applications
Firewire devient l’interface de choix pour les réseaux à domicile et les petits réseaux d’entreprise. Le même
bus IEEE 1394b peut relier les micro-ordinateurs, les équipements audio-vidéo, les équipements
multimédias à haut débit, les équipements domestiques et mêmes les équipements ménagers.

4.4.Avantages de la norme IEEE 1394


Firewire est une interface « peer to peer » permettant d’échanger des informations sans passer par le micro-
ordinateur. Un appareil photo numérique peut imprimer ses clichés sur une imprimante couleur directement
à travers le port Firewire.

5. CONNECTEURS PS/2
Deux prises distinctes pour le clavier et la souris, le transfert des
données s’effectue en série Les deux connections sont contrôlées par le
même circuit.
Normalisé la prise violette pour le clavier et le connecteur vert pour
la souris.

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