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Éditions :CEDA
Biographie :
Bibliographie :
Jusqu’au seuil de l’irréel, Abidjan, NEA, 1976. Ce roman offre une des rares
descriptions des croyances africaines traditionnelles que beaucoup caractérisent
de superstitions
La force de vouloir, Abidjan, Céda, 1978. Un jeune garçon aide son vieux père
aveugle à reprendre gout à la vie et à devenir productif dans la vie
Les frasques d’Ebinto, Paris, Abidjan, Hatier et Céda, 197. Roman
d’adolescence
Liens (nouvelles),Abidjan, Ceda 1980. Un recueil de 4 nouvelles qui traite des
relations entre les hommes
Les canaris sont vides (théâtre), Ceda, 1983
Terre ivoirienne (roman), Abidjan, Ceda,1985
L’œuf du monde, Abidjan, NEI CEDA ,2010
RÉSUME
Quelques fois, c’est une simple promesse qui enchaine celui qui l’a faite. C’est le cas
de Brahima, le personnage principal de « le bâton, l’arbre et les fruits », la premier
nouvelle. Pour lui, la promesse de mariage faite à sa bienaimée, Aminata est devenue
une obligation, un acte à accomplir. Si bien que lui et ses parents vont s’y accrocher
après que la jeune fille se soit enfuie avec un autre homme.
Dès fois, un choix quel qu’il soit peut finir par lier deux personnes au point que l’une
sombre dans une torpeur à l’image du personnage principal de la nouvelle « Pour
oublier ». Face à la trahison de son ami et frère ainsi que celle de sa femme, il préfère
l’inertie. Il préfère se tuer lentement. « S’arrêter, guérir, se refaire des amis pour qui,
il se sacrifierait et par qui, il serait trahi à la première occasion… », Page 40. Non !
Autant attendre la mort. Une décision que refusa de prendre Gnoubi dans « La mort du
Peul », la troisième nouvelle.
Gnoubi , abandonné par tous, a entrepris de voir la vie comme un défi. Pour ce faire, il
a choisi de faire fortune grâce à son travail afin de prendre soin de son frère cadet. Une
richesse qui lui permettra d’être considéré et de se faire des amis. Ce qui constitue
pour Gnoubi « une vengeance contre la mesquinerie…et la duplicité », page 53. Mais
l’argent, ce nouveau lien, va être cause de trahison entre lui et son hôte
Bakayoko. « Ah ! Allah l’argent nous conduira en enfer. En tout cas l’argent conduisit
Bakayoko à se retrouver collé au sol », page 55. Le genre de prison dans laquelle
Bomey, le personnage de « Mami Watta », la quatrième nouvelle a refusé de
s’enfermer.
Tout homme a des faiblesses face aux désirs du bonheur qui finalement les retiennent
prisonniers de gré ou de force. Que ce l’argent, la famille ou la femme, il est important
de mettre les relations humaines au –dessus de la recherche effrénée de ce bonheur qui
s’avère être souvent source de malheur.