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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT DE GESTION
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MÉMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
Sous l’encadrement de :
Sous l’encadrement de :
REMERCIEMENTS
Tous d’abord permettez-nous de remercier le SEIGNEUR tout puissant, grâce à sa bonté et sa
gloire car il a permis de réaliser ce présent travail ;
Monsieur le Président et les Membres du jury ; vous nous faites un très grand honneur,
en acceptant d’intervenir à la soutenance de notre mémoire.
Monsieur Panja RAMANOELINA, Professeur titulaire, Président de l’Université
d’Antananarivo,
Monsieur David Olivaniaina RAKOTO, Maître de conférences, Doyen de la Faculté
de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
Monsieur Olivier ANDRIAMASIMANANA ORIGENE, Docteur en Gestion,
Maitre de Conférences, Chef de département Gestion à l’Université d’Antananarivo ;
Madame Saholiarimanana ANDRIANALY, Professeur à l’Université
d’Antananarivo, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion du
département Gestion, et encadreur pédagogique, d’avoir donné toutes ses expériences
et ses conseils surtout depuis la construction de l’ouvrage jusqu’à sa présentation ;
Monsieur Guy Suzon RAMANGASON, Directeur Général du Madagascar National
Parks ;
Monsieur Hajanavalona RAZAFIMAHAZO, Chef comptable du siège, de m’avoir
accepté et apporté tous ses appuis, conseils et ses encadrements surtout dans le cadre
professionnel pour la réalisation de cet ouvrage malgré de ses diverses occupations
professionnelles et personnelles ;
A tous les membres du personnel du MNP qui nous ont ouvert leurs mains pour
l’avancement de cet ouvrage ;
A tous les enseignants du Département Gestion pour les connaissances qu’ils nous ont
données ;
Toute ma famille qui n’a jamais cessé de me soutenir et de m’encourager moralement
et financièrement pendant la réalisation du présent mémoire.
RESUME
Le thème de notre mémoire s’intitule : « Relation entre le rôle du contrôle interne dans la
protection dans la protection du patrimoine et performance financière de l’entreprise », cas de
Madagascar National Parks. Pour mieux développer ce thème, nous posons la problématique
suivant : « Quelles sont les études fondamentales du contrôles interne pour estimer la
protection du patrimoine et la performance financière de l’entreprise ? ». La présente
recherche se focalise sur le système du contrôle interne par la protection du patrimoine en ce
qui concerne les immobilisations et en mesurant la performance financière de l’entreprise.
Notre plan est structuré selon la méthode IMRED (Introduction, Matériels et méthodes,
Résultats, Discussion et recommandations). Dans le premier chapitre Matériels et méthodes,
nous parlerons les outils pour le traitement des données et l’approche théorique pour l’analyse
des données. Dans le second chapitre Résultats, nous présenterons les résultats de la
performance financière et le coefficient de la corrélation linéaire pour la validation de notre
hypothèse. Dans le dernier chapitre Discussion et recommandations, nous analyserons les
données et apporterons des conseils par rapport aux points faibles et les menaces.
AVANT PROPOS
De plus, un encadreur pédagogique aide, conseille et assiste les étudiants dans la réalisation
de leur mémoire. Le fait d’avoir effectué ce stage nous a permis de mettre en pratique les
acquis théoriques et de mettre à l’épreuve notre sens pragmatique.
iv
SOMMAIRE
Introduction générale
Partie I : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I: Choix de l’entreprise
Section 1 : Historique de l’entreprise
Chapitre II : Recommandations
Section 1 : Recommandations pour le patrimoine des immobilisations
Section 2 : Recommandations sur la performance financière
Section 3 : Pour faire face aux menaces
Conclusion générale
v
Tableau 2 : Tableau exprimant les notes sur l’importance d’un inventaire pour la protection du
patrimoine…………………………………………………………………………………….26
Tableau 3 : Tableau exprimant les notes des interrogés sur l’importance de vérification des
opérations au niveau du CI……………………………………………………………………27
Tableau 4 : TDE formulant les notes données par les 40 personnes interrogées sur la
protection du patrimoine et sur la réalisation d’un
inventaire………………………………...28
Tableau 5 : TDE exprimant les notes données par les 40 répondants sur leurs CI pour la
vérification des opérations et pour la protection du patrimoine………………………………28
Tableau 8: La conservation de la
biodiversité………………………………………………..34
AP : Aires Protégées
CI : Contrôle Interne
Cov : Covariance
Fi en % : Fréquence en pourcentage
KFW: Bankengrupe
Ni : Effectifs
UE : Union Européenne
Xi : Population statistique
̅ : Moyenne marginale de x
̅= Moyenne marginale de y
1
INTRODUCTION GENERALE
Dans les années soixante1, Madagascar figurait parmi les pays africains les mieux
défavorisés, avec une élite cultivée 2, des institutions solides, une infrastructure de bonne
qualité et de revenu par habitant supérieure à la moyenne de l’ensemble des pays en voie de
développement. Les crises à répétition et des décennies de mauvaise gestion de l’économie lui
ont fait perdre cette position. A partir des années 70 jusqu’au milieu des années 90, la
croissance du produit intérieur brut (PIB) n’a été que 0.5% en moyenne tandis que la
croissance démographique atteignait 2.8% environ par an.
Entre 2002 et 2008, le pays s’est toutefois lancé dans un ambitieux programme de
transformation qui a permis d’améliorer progressivement les indicateurs sociaux et
économiques. La croissance économique a atteint 5 % par an. Mais les carences du
gouvernement ont persisté et les indicateurs sociaux sont restés faibles par rapport aux normes
internationales, le pays continuant de stagner au bas du tableau de l’indice de développement
humain. Ces difficultés ont été aggravées par les déficits importants et persistants de capital
physique et humain du pays et par les demandes énormes que ces déficits continuaient
d’exercer sur le gouvernement et l’économie. Madagascar doit, en outre, veiller à préserver
aussi son environnement et son exceptionnelle biodiversité, qui constitue un patrimoine
d’importance mondiale. D’où les performances des entreprises peuvent être gravement
affectées. Dès lors, se conformer à toutes les obligations sans affecter son niveau de
performance est devenu majeur. C’est la raison pour laquelle, les modèles de contrôle interne
développés depuis une vingtaine d’années sont centrés le plus souvent sur la maîtrise de la
performance économique3 pour accroitre la performance de l’entreprise face à la situation
économique. En plus, le mot « contrôle », doit être compris dans le sens anglo-saxon de
« maîtrise » ce qui veut dire qu’il inspecte et qui a pour but la maîtrise de la conduite de son
organisation. De même le mot « interne » donne un éclairage tout particulier à cette volonté
de maîtrise comme autant de mesure pour réaliser nos objectifs, être « réglo », protéger notre
patrimoine, disposer d’informations fiables. Ainsi, pour avoir une situation économique
pérenne, le système du contrôle interne est donc nécessaire et exigible au sein d’entreprise est
qui tient une place importante dans ses activités.
1
http:// www.banquemondiale.mg, Madagascar vue d’ensemble, avril 2013
2
Elite cultivée : qui a de la meilleure connaissance
3
NARO.G, PEREZ.R, (2004) « Le contrôle de gestion et structuration des politiques sociales des entreprises,
management des activités et de l’emploi », Edition HARMATTAN, p.97.
4
KERVILLER.I et L., « Le contrôle de gestion », 1ère édition, Paris 1991, p. 01
2
Selon Isabelle de kerviller, le contrôle 4 est tout aussi indispensable car il rassure
chacun mais aussi, et surtout, il permet une évaluation des performances sans avoir à se poser
de nombreuses questions d’interprétation. C’est à dire le contrôle interne, la direction
générale, tous les niveaux du personnel sont tout d’abord un processus mis en œuvre par le
conseil d’administration. Il ne s’agit pas simplement d’une procédure ou d’une politique
appliqué à un certain moment, mais plutôt d’un système qui fonctionne en continu à tous les
services de cette institution. Le conseil d’administration et la direction générale sont chargés
d’instaurer la culture appropriée capable de favoriser un processus de contrôle interne efficace
et d’en vérifier en permanence l’efficacité. Il importe toutefois que tous les membres du
personnel y participent activement, et comme le contrôle interne concerne l’efficacité et
l’efficience à cette entité donc par l’utilisation de ses actives et autres ressources ainsi que
dans sa protection en cas de pertes. Le processus de contrôle interne cherche à s’assurer que
l’ensemble du personnel se heurte à fixer pour la réalisation des objectifs, sans occasionner
des coûts imprévus ou excessifs ni privilégier d’autre intérêts que ceux de l’institution et
aussi pour la conservation de la biodiversité, aux yeux des touristes, mais aussi aux yeux de
ses employés et de ses partenaires divers qui sont entre les bailleurs et les partenaires
techniques. Chacun a donc intérêt à l’existence d’une cohabitation de la confiance et du
contrôle.
De plus, le système de contrôle interne 5 est un outil de gestion important pour une
entreprise. Nombreuses sont les sociétés à disposer depuis longtemps déjà d’un système de
contrôle interne. Les exigences des différents groupes d’intérêts en matière de révision ont
fortement augmenté ces dernières années. Outre les groupes d’intérêts externes qui
considèrent de plus en plus un contrôle interne efficace comme l’un des piliers d’un bon
gouvernement d’entreprise, le conseil d’administration ainsi que la direction ont besoin, eux
aussi, d’informations transparentes et sûres sur la fiabilité et l’efficacité du contrôle interne.
Par ailleurs, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à considérer l’examen des
processus et du contrôle interne comme une opportunité d’améliorer l’efficience de
l’organisation interne. En fonction de sa plate-forme de produits de services, des marchés de
sa forme de financement, toute entreprise est exposée à des risques spécifiques.
4
KERVILLER.I et L., « Le contrôle de gestion », 1ère édition, Paris 1991, p. 01
5
GRAY.J et JONSTON. K.S, « Au contrôle de gestion et à la direction financière », Préface de Bouniol. C,
2ème édition, Paris 1976, p.01
3
On peut considérer que les entreprises sont des systèmes intégrés d’activités ayant
pour but de fournir aussi efficacement que possible des services à ceux qui en ont besoin.
Mais que faut- il entendre par efficacité ? Cela dépend du schéma de référence de chacun,
dont les objectifs peuvent différer selon le système économique dans lequel elles s’insèrent.
Mais pour avoir l’utilité souhaitée, un contrôle interne doit être adapté à l’entreprise et à son
profit de risque. Les coûts des contrôles doivent alors être comparés à leur utilité. Celle-ci
découle du juste équilibre entre les risques et les coûts dans le but d’acquérir une
performance.
Le terme performance est largement utilisé sans que sa définition fasse l’unanimité. Dans
le langage courant, la performance 6 renvoie à quatre significations majeures :
6
BOURGUIGNON, « Peut – on définir la performance ? », France de la comptabilité, Paris, numéro 269,
(Juillet/Aout 2005), p.10
7
MAILLOT.J.L, « Performance de l’entreprise », 1ère édition, Paris 1980, p.16
4
Voilà pourquoi, nous avons choisi notre thème : « Relation entre le rôle du contrôle
interne dans la protection du patrimoine et la performance financière de l’entreprise ».
D’où la problématique de ce travail se présente comme suit : « Quelles sont les études
fondamentales du contrôles internes pour estimer la protection du patrimoine et la
performance financière de l’entreprise ? ».
En partant de ces objectifs spécifiques, nous avons deux hypothèses à vérifier tout au
long de notre étude. D’une part, la protection du patrimoine de l’entreprise nécessite la
réalisation d’un inventaire des immobilisations (Hypothèses 1), d’autre part, la
vérification des opérations entraîne une bonne décision afin d’améliorer la performance
financière (Hypothèses 2).
Pour bien distinguer notre travail, il est à rappeler que pour la réalisation de ce
mémoire nous avons suivi le plan IMRED, et que nous allons structurer en trois parties bien
distinctes. Notre première partie se concentrera sur les matériels et méthodes que nous avons
utilisées dans l’élaboration de notre devoir comme le choix de l’entreprise ainsi que leur
historique. Nous trouverons aussi une étude théorique, les différentes démarches et moyens
utilisés dans la collecte des données primaires ou secondaires : comme les différentes
enquêtes, l’entretien…et aussi pour les difficultés et les limites que nous avons pu rencontrer
tout au long de l’élaboration de notre ouvrage. Dans la seconde partie, nous trouverons les
résultats de l’étude que nous avons effectués. Dans cette partie, nous présentons les différents
résultats préliminaires qui sont nécessaires. De plus, ces résultats seront présentés pour valider
nos hypothèses si elles sont confirmées ou infirmées grâce à la méthode de corrélation ainsi
que les commentaires, et sur les résultats de l’entretien pour mesurer la performance
financière de l’entreprise. Enfin, nous trouverons dans la dernière partie les discussions et
recommandations où l’étude met en exergue non seulement les analyses, les discussions
relatives aux résultats mais également de proposer des suggestions pour améliorer le CI.
Pour achever notre étude, il sera enveloppé par une conclusion générale ; où il y a non
seulement la réponse explicative de la problématique, mais aussi de pousser encore plus loin
l’étude vers un contexte plus large.
MATERIELS ET METHODES
6
8
Manuel de procédure du MNP, 18 janvier 2012, p.11
8
aménager l’aire protégée du réseau national, selon le plan de gestion défini à l’article
33, par la mise en place d’infrastructures adéquates pour en améliorer la gestion, pour
permettre la mise en valeur des aires protégées ou de ses composantes, et pour en renforcer la
conservation ;
percevoir des droits, notamment des droits d'entrée, des droits de recherche, des droits
de propriété intellectuelle, des droits de filmage dont les modalités de perception sont
fixées par voie réglementaire.
Ci – après la fiche signalétique du MNP se présente comme suit :
Cet organisme est une Institution sans but lucratif, sous l’appellation Madagascar
National Parks avec son acronyme MNP. Son siège social se trouve à Ambatobe
Antananarivo 101, lot AI 10 C.
1.1 Missions
Madagascar National Parks ou MNP est une Association régie par les lois et
règlements en vigueur à Madagascar. Elle a été reconnue d’utilité publique à travers le décret
n° 91-592 du 4 décembre 1991. Conformément à l’article 3 de son statut, Madagascar
National Parks représente 7 missions essentielles.
Première mission est de gérer le Réseau National des Aires Protégées (RNAP)
constitué par les réserves naturelles intégrales, les réserves spéciales et les parcs nationaux.
Elle contribuera ainsi à la gestion des aires protégées et au développement des zones
périphériques sous la tutelle de Ministère en charge des aires protégées. La deuxième et
d’Assurer la consolidation du RNAP .La troisième mission est de gérer les fonds qui ont été
confiés et destinés au AP ; les recettes générés par les activités. La quatrième mission est
d’utiliser la recherche et le suivi écologique pour renforcer la gestion de chaque aire protégée.
La cinquième est d’assurer la promotion des attitudes favorables à la conservation, à travers
l’information, l’éducation et la communication, au bénéfice du RNAP. La sixième est de
développer l’écotourisme dans certains sites sélectionnés, dont le potentiel est
économiquement porteur et faire le marketing et la promotion nationale et internationale du
RNAP. Et en dernier la septième mission est de conformer à la politique de concession dans
les zones de services des AP, contracter des conventions à caractère commercial ou autres
avec toute personne physique ou morale, encourager le partenariat avec les organismes privé.
9
1.2 Partenaires
Dans l’exécution de sa mission, MNP bénéficie du soutien financier des bailleurs de
fonds et de l’appui technique d’organisations non gouvernementales, des organismes
nationaux et internationaux, de ministères, d’universités et d’une institution de recherches
nationales et internationales, mais aussi de personnes physiques qui œuvrent pour la
préservation du patrimoine naturel de la grande île.
Parmi les partenaires financiers, on trouve :
- La coopération allemande par le biais de la KFW
- Le fond pour l’environnement mondial de la Banque ou Global Environment Facility
(GEF),
- L’association Internationale de développement de la Banque Mondiale (IDA)
- Le gouvernement Malgache,
- L’Usaid dont la contribution est régie par accord de coopération sur la Biodiversité,
l’Union Européenne.
Afin qu’on puisse bien effectuer notre devoir nous essayerons de faire la corrélation de ces
différents mots clés.
Pourtant, nous devons nous assurer que notre thème est compatible à notre zone
d’étude. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le cas du MNP, car elle dispose un
service de contrôle interne. Ce dernier joue un rôle majeur dans cette association puisque ces
activités dépendent notamment des bailleurs fonds.
10
De plus, ce service a établi des procédures. Il a pour mission d’évaluer l’efficacité des
dispositifs de protection du patrimoine, d’évaluer l’utilisation effective, efficiente et
économique des ressources humaines, financières, matériels du MNP et leur préservation
ainsi que pour la détermination dans la mesure où les actifs sont pris en considération et
préservés.
1.1 Objectif du CI
Le CI était autrefois défini comme l’ensemble des procédures ayant pour objectif
d’éviter la fraude pour la sauvegarde du patrimoine et pour l’amélioration des performances
de l’entreprise. Au niveau du patrimoine, le CI a pour objectif : éviter les erreurs, vols,
exhaustivité des opérations et mettre en place une organisation qui sauvegarde le patrimoine
n’empêche nullement qu’elle soit efficiente.
Le CI comme performance était autrefois fixé sur la vérification des enregistrements
comptables. Il est également aujourd’hui un moyen devant contribuer à l’amélioration des
performances. Il s’insérant dans le système de contrôle de qualité de l’entreprise ayant pour
9
Cours audit générale (4ème année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2012-2013
10
MIKOL. A, « Le contrôle interne », 1ère édition, Paris 1998, p. 05
12
objectif d’assurer une gestion ordonnée efficace et efficiente des activités comme la
protection du patrimoine. Il assure ainsi la fiabilité des informations financières et fait
respecter les règles et les procédures auxquelles l’organisation est soumise.
Ainsi, le CI est l’outil de sécurité s’adaptant à tous les domaines existant au sein de
l’entreprise ; à tous les biens et services de l’entité même à l’ensemble du personnel.
1.2 Principe du CI
Pour assurer un bon CI satisfaisant, il est nécessaire de suivre un certain nombre de
règles qui confère à une bonne qualité satisfaisante.
Les principes11 sur lesquels s’appuie le contrôle sont :
11
OBERT. R, « Synthèse droit comptabilité, Audit et commissariat aux comptes », 3ème édition, DUNOD, Paris
2002, p 64.
13
1.3 Limite du CI
Comme toutes les procédures au sein de l’entreprise, il y a toujours une limite
résultant de nombreux facteurs. Comme sur le plan opérationnel, on ne peut demander au
manager de garantir la pérennité de l’entreprise et la réalisation de ses objectifs
fondamentaux, même s’il fournit de précieuses informations sur les progrès réalisés à ce titre.
Sur le plan de la fiabilité des informations et de la conformité aux lois, il faut dire que le CI ne
les garantit pas.
En revanche, dans certaines limites, il apporte une assurance raisonnable sur la
réalisation de ces objectifs. Ainsi, l’erreur, la panne ou le dysfonctionnement 12, mais surtout
la collusion, ou le non-respect des règles par le management sont des éléments qui
empêcheront le CI de fournir une assurance absolue et limiteront son efficacité.
Enfin, la prise en compte des moyens financiers a une autre limitation qui impact
souvent la conception du système de contrôle dans son ensemble.
En d’autre terme, le patrimoine 15 est l’ensemble des actifs détenus par un particulier
ou une entreprise. Il est constitué par l’ensemble des revenus perçus dont il dispose, ainsi que
tous les actifs que peut posséder un individu ou une entreprise. Ces actifs sont tous les biens
ayant une valeur marchande.
12
Dysfonctionnement : mauvaise fonctionnement, défaut
13
GUILLON P.M, « La gestion du patrimoine : méthode et enjeux », Paris 2005, p.25
14
http://www.rhône –alpes.cci.fr
15
http://www.actufinance.fr
14
- Sauvegarder le patrimoine : c’est, entre autre, éviter les erreurs involontaire, les
fraudes, les gaspillages, les dépenses inutiles, les factures payées deux fois, la perte de
pièces justificatifs, ou de pièces comptables ;
- Mettre en place une organisation qui sauvegarde le patrimoine et n’empêche
nullement qu’elle soit efficiente.
Par ailleurs, notre étude s’est fixée sur la protection de l’immobilisation puisqu’elle
représente une masse significative dans l’actif de la firme.
16
Selon le PCG 2005
17
BAROLI .A, « Le management dans les organisations publiques », Edition DUNOD, Paris 1991, p.30
15
Nous avons vu, dans ce second chapitre quelque notion du contrôle interne, de son
objectif, de ses principes et de ses limites. Nous avons aussi défini une notion sur le
patrimoine et la performance financière de l’entreprise pour pouvoir recueillir des
informations sur les variables étudiés car ils sont nécessaires dans l’élaboration de notre
mémoire. Nous allons à présent vous présenter les méthodes de collecte et de traitement des
données se trouvant dans le chapitre précédent.
18
MACHNEY, « Economie d’entreprise », Edition EYROLLE, Paris 1991, p.25
16
Ensuite, cette démarche méthodologique nous permet de bien organiser notre étude.
D’une part, nous avons consulté des documents internes au sein du MNP. D’autre part, notre
étude s’est dirigé vers la recherche bibliographique sur le CI, le patrimoine et sur la
performance financière de l’entreprise.
Pour mener à bien notre étude, il est nécessaire de résumer la démarche que nous avons
adoptée dans cette figure ci- après :
19
Cours Méthodologie (4ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2012-2013
17
Dans cette phase de recherche documentaire, nous développons dans notre recherche
par la méthode hypothético-déductive grâce aux études théoriques que nous avons consultées
ceci pour vérifier nos hypothèses.
Ce stage qui nous a également permis d’effectuer des entretiens auprès des
responsables de la comptabilité du siège, auprès du directeur financier et de la responsable de
contrôle interne. En effet, effectuer un entretien est le principal moyen pour nous d’obtenir les
données manquantes à notre mémoire.
18
En outre, effectuer un stage au sein du MNP nous a beaucoup aidé dans la réalisation
de ce mémoire et nous a permis d’accumuler et de capitaliser une certaine quantité de
connaissances et d’expérience dans le monde du travail.
1.2.3 L’entretien
Par entretien, nous évoquons une entrevue entre deux personnes au cours duquel un
individu enquêteur déploie toute une stratégie morale pour extraire d’un individu enquêté
l’information que ce dernier détient 20. L’entretien que nous avons effectué au sein du MNP
est l’entretien de recherche d’information auprès de personnes concernées sur les
renseignements nécessaires à notre étude. Nous avons pu effectuer quelques entretiens à
savoir, un entretien auprès du chef comptable du siège, du directeur financier et auprès du
responsable de l’auditeur interne. Nous avons choisi ces personnes car elles sont les
ressources qualifiées pour nous fournir toutes les informations pour appréhender avec
efficacité l’esprit du CI au sein du MNP. Ensuite, le guide d’entretien nous conduit à obtenir
le maximum d’information et aussi pour la collecte des données nécessaires. Cela nous
permet de comptabiliser les éléments pertinents qui semblaient nécessaire, que ce soit par des
questions ouvertes.
Nous pouvons en déduire que l’entretien est insuffisant pour collecter des informations
alors nous avons effectué des enquêtes auprès de la population étudiée ci- dessous.
1.2.4 Enquête
De ce fait, cette étape nous a permis de bien effectuer notre recherche auprès des
échantillons réduits. Cette méthode d’enquête nous permet de se conduire vers les éléments
pertinents qui semblent nécessaire, que ce soit par des questions fermées dont la réponse peut
être par « oui » ou par « non » ou « à choix multiple » par une échelle de Likert c’est à dire
que les réponses seront exprimés en valeur (qui est de 0 : assez important, 2 : important, 4 :
peu important, 6 : très important). A vrai dire, le questionnaire nous permet de dégager les
points forts et les points faibles des procédures de l’entreprise face à la question posée sur le
responsable de chaque service. Le questionnaire 21 permet aussi d’effectuer une évaluation de
manuel de procédure mis en place par l’entité dont l’objectif est de connaitre les points forts
et les points faibles du système mis en place.
20
Cours Méthodologie (4ème année) Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2012-2013
21
Cours Marketing (3ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2011-2012 », un
questionnaire regroupe un ensemble des questions soumises aux interrogées à l’occasion d’une enquête ou une
interview
. Chaque question doit éveiller l’intérêt ; être précise ; facilement compréhensible et susciter une réponse
19
22
Cours Marketing Stratégique (3ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2011-
2012.
20
La démarche SWOT s’appuie en premier par l’analyse des apports et des menaces
pour pouvoir étudier les forces et les faiblesses face à la situation externe. Pourtant l’analyse
interne et externe n’est pas toujours évidente. Inversement, les menaces et les opportunités ne
peuvent être effectué que proportionnellement aux forces et faiblesses internes.
Afin d’obtenir le résumé de la situation étudiée, l’analyse SWOT se présente comme suit :
Figure n°3 :
Positif Négatif
Interne Liste des forces Liste des faiblesses
Externe Liste des opportunités Listes des menaces
Source : cours marketing stratégique, 2011-2012
2.2.2 La corrélation
Ce type d’analyse nous conduit à vérifier les hypothèses de notre recherche. Nous
utilisons comme variable X1 pour la réalisation d’inventaire ; X2 pour la vérification des
opérations et Y pour l’étude du contrôle interne sur la protection du patrimoine et la
performance financière de l’entreprise. Une suite logique déduit que X1 plus X2 donnent Y.
Dont X1 et X2 sont des variables explicatives et Y la variable à expliquer. Cette formule se
présente comme suit :
Y= X1+X2
Cette théorie relation aussi se traduit comme la figure ci- dessus afin de bien appréhender la
suite logique de notre étude :
Variables explicatives
(rôle du contrôle interne)
Réalisation d’un inventaire pour la
protection du patrimoine Variables à expliquer
Hypothèse 1
(Le contrôle interne)
Vérification des opérations pour
Etude du contrôle interne
améliorer la performance financière
Hypothèse 2
Cette figure montre que X1 représente la réalisation d’un inventaire pour la première
hypothèse et X2 la vérification des opérations pour la deuxième hypothèse et engendre une
étude du contrôle interne qui est Y. Cette étude de corrélation nous conduit à justifier nos
hypothèses.
De plus, le traitement de données sont calculé par une analyse statistique plus
exactement par le coefficient de corrélation linéaire « r ». La corrélation exprime une liaison
entre deux caractères différents. Dans notre cas d’espèce, ces caractères peuvent être la
relation entre H1 et Y d’une part, et la relation entre H2 et Y d’autre part .La formule de
coefficient de corrélation linéaire se présente comme suit :
r = COV (X ; Y)/𝜹(x)*𝜹(y)
On doit avoir 0≤ r≤ 1 ce qui signifie que si r est proche de 1, on a une forte corrélation
entre les variables à étudier mais si r s’éloigne de 0, on a une faible corrélation. Ensuite, si
« r » est supérieure ou égale à 0,75 (3/4) on a une forte corrélation. Par contre, si elle est
inférieure à 0,75, on a une faible corrélation.
Cette sous-section nous conduit à vérifier les hypothèses ainsi que pour le traitement des
données collectées par la formule statistique ci- dessus.
22
Pour le classement et la recherche des dossiers, il nous faut beaucoup de temps pour
bien ranger les documents en ordre et on doit les classer selon leur place. On ne doit
effectuer aucunes erreurs, car cela doit se faire avec beaucoup d’attention.
Dans ce dernier chapitre, on a vu les méthodes que nous avons utilisées telles que la
méthode d’observation participative, l’entretien, et l’enquête auprès des divers responsables
administratifs. Nous avons aussi évoqué le fait d’avoir utilisée une analyse statistique comme
une méthode de traitement des données. Nous avons, par la fin, parlée des limites que nous
avons rencontrées lors de l’élaboration de ce travail.
Ce premier chapitre nous a permis d’enrichir nos connaissances sur les approches
théoriques liées au CI, sur la protection du patrimoine d’autant que sur la performance
financière. Nous avons pu également développer les matériels et méthodes utilisés pour la
réalisation de notre mémoire. La section matérielle désigne la collecte des données et
d’information nécessaire. Concernant les méthodes, elles nous ont permis de bien organiser
notre devoir. Nous mettrons en évidence dans le chapitre précédent le résultat de notre
recherche pour qu’on puisse valider notre hypothèse.
RESULTATS
23
PARTIE II : RESULTATS
Dans cette partie, nous allons retrouver tous les résultats que nous avons obtenus tout
au long de notre recherche. Ainsi ces résultats permettront de bien vérifier nos hypothèses
grâce à des divers entretiens et enquêtes que nous avons effectués. Nous allons présenter en
premier chapitre la présentation des résultats de la corrélation. La première section présente
tous les résultats nécessaires pour le calcul des coefficients de corrélation linéaire « r ». La
deuxième section présente les résultats par la méthode de traitement des donnés. Ensuite le
deuxième chapitre expose la présentation de la performance financière du MNP. Nous allons
voir dans la première section leur source de financement, en deuxième section les résultats
des activités comme indicateur de performance financière. Passons maintenant, au chapitre
premier.
24
Sur ce fait, cette partie sera divisée en deux sections. La première section montrera les
résultats du calcul des coefficients de corrélation linéaire. La deuxième section mettra en
évidence la présentation des résultats par la méthode de traitement. Passons maintenant à la
première section.
Tableau n°1 : Tableau exprimant l’importance du CI sur la protection du patrimoine parmi les
40 interrogés.
xi24 ni fi %
0 9 22,5
2 11 27,5
4 11 27,5
6 9 22,5
TOTAUX 40 100
Source : réponses de la 2ème question du questionnaire
Ce tableau montre que 9 sur les 40 répondants affirme que 22,5% trouvent « assez
important » sur la protection du patrimoine, ce qui peut être une situation défavorable pour
l’entité, car ses salariés pensent que cela ne pose aucun effet dans leur travail. Par contre sur
les niveaux « important » et « peu important » parmi les 11 répondants chacun affirment que
la sauvegarde du patrimoine apporte de l’importance dans la société. Le plus favorable de
tous exprime que parmi les 9 sur les 40 répondants disent qu’il est « très important » de
contrôler le patrimoine, ce qui est donc une situation appropriée.
Tableau n°2 : tableau exprimant les notes sur l’importance d’un inventaire pour la protection
du patrimoine
xi25 Ni fi %
0 9 22,5
2 6 15
4 10 25
6 15 37,5
TOTAUX 40 100
Source : réponses de la 3ème question du questionnaire
Ce tableau montre que 9 répondants sur 40 disent qu’ils ont « assez d’accord » pour la
réalisation d’un inventaire, ce qui veut dire que cela ne tient aucune importance sur le
patrimoine. Par contre, 6 sur les 40 répondants affirment qu’ils sont « d’accord » pour un
24
La population xi rassemble les valeurs allant de « 0 à 6» qui signifie distinctement : 0= assez important ; 2=
important ; 4= peu important ; 6= très important
25
La population xi rassemble les valeurs allant de « 0 à 6 » qui signifie distinctement : 0= assez d’accord ; 2=
d’accord ; 4= peu d’accord ; 6= fortement d’accord
26
inventaire du patrimoine c’est- à- dire pour assurer la protection des biens de l’entité. Le plus
important dans ce tableau montre que sur les 40 répondants soit 37,5 % confirment qu’ils sont
« fortement d’accord » car ils trouvent une très grande concordance pour la sauvegarde du
patrimoine.
Tableau n°3 : tableau exprimant les notes des interrogés sur l’importance de vérification des
opérations au niveau du CI.
xi26 Ni fi %
0 9 22,5
2 5 12,5
4 11 27,5
6 15 37,5
TOTAUX 40 100
Source : réponses de la 4ème question du questionnaire
Après avoir étudié tous ces résultats importants, il est nécessaire d’entrer sur la
seconde sous-section qui va croiser tous ces tableaux que nous allons le montrer ci- dessous
pour les calculs des corrélations.
26
La population xi rassemble les valeurs allant de « 0 à 6 » qui signifie respectivement : 0= assez important ; 2=
important ; 4= peu important; 6= très important
27
Voici, le premier tableau qui montre l’intersection du tableau n°1 et le tableau n°2.
Dans ce tableau, « xi » montre les notes correspondant de « 0 à 6 » opéré par les répondants
sur l’importance d’un inventaire pour la sauvegarde du patrimoine et « yj » l’importance du
CI pour la protection du patrimoine, effectuer par les répondants par une note allant de
« 0 à 6 ».
Tableau n °4 : TDE formulant les notes données par les 40 personnes interrogées sur la
protection du patrimoine et sur la réalisation d’un inventaire.
⁄ 0 2 4 6 ni.
0 9 0 0 0 9
2 0 3 3 0 6
4 0 5 5 0 10
6 0 3 3 9 15
n.j 9 11 11 9 40
Source : travail personnel en se basant sur les résultats de l’enquête
Ce tableau montre le croisement des deux tableaux n°1 et n°2. On constate que 9
répondants ne trouvent aucune importance pour la protection du patrimoine. Mais il est aussi
à remarquer que 9 répondants affirment une très grande importance pour le contrôle du
patrimoine. Après avoir croisé ces deux tableaux nous entrons de nouveau sur un autre
croisement qui sera entre le tableau n°1 et tableau n°3.
Dans ce tableau la population « xi » est les notes données par les répondants sur
l’importance de vérification des opérations au niveau du CI et la population « yj » le CI pour
la protection du patrimoine.
27
Dans un « TDE » ou tableau à double entrée il y a « ni. » qui exprime les totaux des lignes ; « n.j » les totaux
des colonnes et « nij » les effectifs se trouvant entre les lignes et les colonnes
28
Tableau n°5 : TDE exprimant les notes données par les 40 répondants sur leurs CI pour la
vérification des opérations et pour la protection du patrimoine.
⁄ 0 2 4 6 ni.
0 9 0 0 0 9
2 0 2 3 0 5
4 0 4 7 0 11
6 0 5 1 9 15
n.j 9 11 11 9 40
Source : travail personnel en se basant sur les résultats de l’enquête
Ce tableau montre qu’il y a 9 répondants qui trouvent une très grande importance sur
la vérification des opérations. Il montre aussi que la majorité des répondants se trouvent dans
les colonnes « 2 et 4 » c’est à dire dans les lignes « 2 et 4 ».
Rappelons que cette sous-section a pu croiser les différents tableaux marginaux. Ainsi
cette section nous a permis d’analyser tous les résultats préalables pour qu’on puisse
déterminer les deux corrélations linéaires « r ». Face à notre recherche, il est maintenant
favorable d’entamer à la seconde section, qui va démontrer les résultats selon la méthode de
traitement.
Ce tableau montre les divers éléments qui permettent de déterminer de manière exacte
le coefficient de corrélation « r » reliant l’importance du CI pour la protection du patrimoine
et l’importance (variable explicative) de la réalisation d’un inventaire (variable à expliquer).
Ainsi, en suivant toutes les manières pour déterminer « r » en utilisant les données de ce
tableau ci-dessus. Il est maintenant probable de déterminer le coefficient de corrélation
linéaire « r ». Alors les étapes de calcul, la protection du patrimoine et la réalisation d’un
inventaire (variable explicative et à expliquer), présentent un coefficient de corrélation
linéaire « r » :
r= 0,8
r= 0,7
31
Ensuite, cette valeur de « r » 0,7 exprime une forte corrélation sur la vérification des
opérations et tient une place importante au niveau du CI face à la protection du patrimoine de
l’entreprise.
BENEFICIAIRE EMPRUNTEUR
(MNP) 1 (ETAT)
3 2
4
DONATEUR
(BAILLEURS
DE FONDS)
Source : Auteur, Juin 2014
On désigne par :
1 : MNP envoie leur projet à L’Etat
2 : L’Etat cherche les Bailleurs de fonds
3 : Le bailleur accepte de financer le projet, fait une signature de contrat avec l’Etat Malgache
4 : Le donateur envoie le financement
2.1 La conservation
Cette sous-section montre le résultat de la conservation des aires protégées avec les
diverses activités effectuées.
CONSERVATION
Activité Indicateur Prévision Réalisation Taux de réalisation
Mener des actions
Nb carreaux
de patrouilles 115 459 79 835 69%
surveillés
Mettre en œuvre le Nb protocoles
suivi écologique mis en œuvre et 156 42 27%
suivis
Ha d’habitats
Restaurer les
restaurés 44 5
habitats dégradés
Ha traitées
Mener des luttes contre les
contre les plantes plantes 240 182 76%
envahissantes envahissantes
Disposer de pare
Km pare feux 886 543 61%
feux fonctionnels
Dans cette 3ème partie, nous allons discuter les résultats que nous avons précédemment
avancés. Nous allons montrer les convergences et divergences du CI de l’association au
niveau de ses sources de financements et sur ses activités. Par la suite, nous verrons si nos
hypothèses sont infirmées ou confirmées par la méthode de corrélation linéaire « r ». Nous
verrons également les points forts et les points faibles du CI pour la protection de patrimoine
et sur la performance financière de l’entité, sur les opportunités et menaces de l’entreprise.
Mais évoquer les points faibles et les menaces de leurs CI implique également une obligation
de notre part de leur offrir des solutions et recommandations. C’est ainsi que dans notre
premier chapitre, nous retrouverons la discussion et dans le second la recommandation.
36
CHAPITRE I: Discussions
Nous verrons dans ce chapitre les discussions concernant les résultats que nous avons
obtenus c’est-à-dire sur leurs sources de financement et selon ses activités pour mesurer la
performance financière de l’entreprise, et pour vérifier si nos hypothèses s’avèrent être
infirmées ou confirmées. Nous verrons également les points faibles et les points forts ainsi
que l’opportunité et menace du CI de l’association MNP.
1.1.Bailleurs de fonds
Tous d’abord, la MNP envoie ses projets à l’Etat Malgache. Ensuite, l’Etat cherche
des bailleurs de fonds pour financer les projets de conservation des aires protégées du MNP.
Puisque ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un programme environnemental, l’accord de
crédit, matérialisé par la Co-signature du document cadré sera passée entre le gouvernement
Malgache et les bailleurs de fonds. Cette signature marque le début de la phase de démarrage
du projet. MADAGASCAR NATIONAL PARKS étant une agence d’exécution de projet, elle
reçoit sa part de budget pour réaliser les projets qu’elle dirigera. A chaque projet alloué fera
un budget bien déterminé.
Face à cette limitation de budget, le projet MNP est donc financé par un crédit de
décaissement de 80% de budget de fonctionnement. Cela veut dire que l’institution n’a pas
d’autofinancement car la majorité de tous ces projets sont financés par les partenaires
étrangers. Nous pouvons en citer les quelques partenaires financiers du MNP : comme la
Global Environnement (GEF), l’International Association of the Development of the Word
Bank (IDA), Bankengrupe KFW, et l’Union Européenne. Passons maintenant à la deuxième
sous-section qui est le fonds propres du MNP.
37
On a constaté que 20% des recettes seulement sont assurés pour le fonds propres du
MNP et qui s’avère insuffisante pour le financement de ses projets. Mais les fonds propres
sont composés des recettes issues des Droits d’Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) et les
autres recettes comme les recettes de classe verte, les droits de filmage et les recettes sur les
produits Eco shop.
Pour les DEAP ; une partie est affectée au financement d’activité et de microprojets
alliant les attentes de la population et les objectifs de conservation des aires protégées. Elle
sert aussi à financer les microprojets validés par le comité de soutien aux aires protégées.
Ensuite la deuxième est destinée aux fonctionnements des activités du MNP mais la plupart
des cas elle est utilisée pour les dépenses pour couvrir les charges non éligibles aux fonds
bailleurs. Son utilisation est entièrement sous l’autonomie de l’association et ne dépend en
aucun cas des bailleurs.
Ensuite pour les autres recettes, les revenus issus de ces services sont formés et
constituant aussi les fonds propres du MNP. Ces recettes sont donc réinvesties pour améliorer
les qualités des produits et services pouvant être fournis aux visiteurs. Ceci est important pour
la pérennisation de l’association. Face à ses activités, leurs réalisations permettent de mesurer
la performance financière de l’organisme que ce soit d’une part pour le financement par les
services extérieurs, d’autre part sur les fonds propres.
1.3.1 Conservation
La conservation fait partie des 4 axes stratégiques du MNP afin de mesurer la
performance de l’organisme. Pour l’activité menée des actions de patrouilles, on a constaté
que 69% des activités sont réalisées. On peut dire que les objectifs ne sont pas atteints. Pour la
mise en œuvre sur le suivi écologique et pour la restauration des habitats dégradés, le taux de
réalisation est le respective suivant : 11% et 27%. On constate alors qu’il y a une insuffisance
de financement car le taux de réalisation est très bas. Pour la disposition de pare feux
fonctionnels, l’entretien des postes de garde et le maintien des campagnes de sensibilisation
des décideurs, presque 50% à 60 % des activités sont réalisées. Cela veut dire que 60%
seulement des activités ont été effectuées.
38
Ce qui nous amène à déduire que 40% des objectifs de conservation ne sont pas réalisés dans
la conservation des activités. Par conséquent, on résume qu’il y a une insuffisance de
financement pour la conservation car le budget de fonctionnement ne recouvre pas les besoins
de ces activités.
Les rôles du CI sont multiples mais notre étude c’est focalisé sur la protection du
patrimoine des immobilisations. Cependant les résultats montrent qu’il y a une forte liaison
entre l’importance du CI au niveau de la protection du patrimoine de l’entité et sur la
suffisance de la réalisation d’un inventaire pour la protection du patrimoine (tableau 2 et
tableau 3). Cette forte liaison entre la protection du patrimoine et la réalisation d’un inventaire
peut s’expliquer que la réalisation d’un inventaire est utile pour éviter les fraudes, les vols et
le gaspillages des matériels immobilisés, ainsi que pour bien assurer la protection de
patrimoine de l’entité. On peut dire que notre hypothèse est confirmée.
39
Rappelons alors que si « r= ¾ » qui est égal à 0.75, on a une forte corrélation mais si
« r », on a une faible corrélation. Dans notre résultat de l’enquête et d’après les
différentes étapes de calcul que nous avons effectué, le coefficient de corrélation linéaire est
de « r= 0,8 » alors nous pouvons dire que notre hypothèse est confirmée car « r » est aux
entourages de 0.7. Passons maintenant pour notre deuxième hypothèse.
Comme ci-dessus le fait de connaitre que la réalisation d’un inventaire est nécessaire
pour les immobilisations afin de bien protéger le patrimoine de l’entreprise. Nous allons
vérifier si la vérification des opérations améliore la performance financière de l’entreprise.
Face aux activités réalisées par cette entité, elle nécessite une bonne vérification des
opérations afin de bien contrôler les opérations exécutées, d’éviter la falsification des
écritures et les fraudes ainsi que pour apporter une bonne une image au niveau des bailleurs
de fonds. Toutes ces vérifications des opérations permettent de mesurer la performance
financière de l’organisme. Par conséquent, nous pouvons dire que la vérification des
opérations est un élément nécessaire pour améliorer la performance financière de l’entité. On
peut aussi exprimer que notre deuxième hypothèse est également confirmée car « r=0,7 »
face au calcul de coefficient de corrélation linéaire.
3.1.1 Forces
Les forces constituent les facteurs clés de succès de l’organisation. Pour pouvoir
élaborer les points forts du patrimoine de l’entité, nous avons constaté certains points forts
que nous allons le présenter ci-après :
Une fiche individuelle est tenue pour les immobilisations (voir en annexe 7) et que les
fiches d’immobilisations sont regroupées par catégorie et par affectation. Elle est rapprochée
avec la comptabilité. Chaque immobilisation est identifiée dans un fichier par un numéro
d’immatriculation unique et le nom du projet est inscrit sur l’immobilisation de façon
indélébile. Ce marquage se fait devant à droite des meubles pour ne pas les dénaturer. Il
pourra être très visible pour les autres biens. De plus, un fichier informatique est maintenu en
Excel pour le contrôle des immobilisations.
3.1.2. Faiblesses
Après avoir parlé des forces et des faiblesses de l’institution face à la protection de
patrimoine de l’entité, passons maintenant à la sous-section suivante qui va énumérer le
diagnostic de la performance financière du MNP.
42
De plus, le logiciel TOMPRO utilisé par l’institution est protégé par un mot de passe.
Le personnel pouvant y accéder est limité. Seul le personnel chargé d’effectuer les
enregistrements et les responsables chargés du contrôle sont autorisés à avoir accès au
logiciel. Cela représente un point fort car il permet la sécurité des données financières de
l’association et par la suite de minimiser les risques de falsifications d’enregistrements
comptables.
3.2.2 Faiblesses
Mais par-dessus de ces mesures et procédures de rigueur, le système laisse entrevoir
un indice de faiblesse peut être sans le vouloir. Nous allons énumérer en quelque sorte les
points faibles.
3.2.2.1 Au niveau de la comptabilité
L’institution n’a pas mis en place un véritable système comptable articulé autour d’un
plan comptable permettant la saisie des transactions qui sont à reporter en théorie dans un
grand livre ou dans des journaux auxiliaires. Des transactions compilées dans un journal sont
saisies dans un modèle de comptabilité du logiciel de gestion de portefeuille. Cette opération
donne lieu à une balance de vérification qui est récupérée dans un fichier Excel servant au
montage des états financiers de l’institution.
3.3 Opportunités
Premièrement, la MNP présente plusieurs qualités envers l’environnement. Ces
qualités peuvent être considérées comme étant un avantage auxquels l’institution peut en
profiter. Comme nous l’avons constaté qu’elle est financée par les bailleurs de fonds dont le
remboursement se fait entre les bailleurs et l’Etat malgache.
3.4 Menaces
L’institution doit également prendre en considération les menaces auxquelles peut
faire face l’entreprise. Ainsi, elle peut améliorer encore plus sa performance financière.
Premièrement, la principale menace est la crise politique à Madagascar. Cela diminue
les recettes de fonds propre du MNP car les ventes de produit baissent et le nombre de
visiteurs diminue. C’est- à -dire que le revenu de la population diminue à cause de la crise.
Pour conclure ce chapitre, nous pouvons dire qu’entre la théorie et la pratique, il existe
un écart. Nous avons également pu voir les résultats de nos entretiens avec ses interprétations.
Ensuite, on a pu vérifier nos deux hypothèses, et nous pouvons affirmer qu’elles ont été
confirmées. Nous avons aussi évoqué quelques points forts et points faibles de leur contrôle
interne sur la protection du patrimoine et la performance financière de l’entité et de
l’opportunité et menace de l’entreprise. Mais parler les points faibles de leur système du
contrôle interne ne suffit pas, il nous faut également proposer des solutions à ces problèmes.
Passons maintenant au dernier chapitre intitulé recommandations.
46
CHAPITRE II : Recommandations
Après avoir analysé les problèmes rencontrés dans le chapitre précédent, certaines
faiblesses sont à prendre en considération et des menaces à ne pas négliger ont été constatées.
Ainsi, nous allons tenter d’avancer quelques solutions et d’apporter des recommandations en
vue d’améliorer le SCI du MNP. Nous verrons dans la première section la recommandation
sur le patrimoine des immobilisations, en deuxième section la recommandation sur la
performance financière de l’entité et en troisième section une recommandation pour faire face
aux menaces.
Pour remédier la faiblesse, nous avons pu révéler certains points forts qui méritent
d’être revus par l’institution. Ces points faibles peuvent devenir un obstacle dans la réalisation
des tâches au niveau du service. Ils pourront avoir des conséquences dans tout le
fonctionnement de l’entité. Pour aider l’association MNP, ci- après certaines suggestions :
L’inventaire est un élément essentiel, indispensable pour le CI. Ainsi, les membres
constituant l’équipe pour l’inventaire doivent être complets. Le service de la comptabilité est
chargé de l’enregistrement des opérations comptables. De ce fait, il se charge de
l’enregistrement des opérations correspondantes aux immobilisations. Par conséquent, il est
nécessaire qu’il soit présent lors de l’inventaire pour avoir l’assurance de la véracité de ses
enregistrements. Madagascar National Parks devra planifier ces membres et veiller à ce que
les services concernés soient présent lors de l’’inventaire. Elle doit faire parvenir des
instructions d’inventaire pour que ces personnes y soient présentes lors de séance
d’inventaire. Après avoir donné des solutions pour le patrimoine des immobilisations passons
maintenant à la deuxième section qui donnera une solution sur la faiblesse au niveau de la
performance financière.
Dans cette section nous donnons des solutions pour améliorer la performance
financière de l’entité.
D’une autre part, un réseau informatique qui fonctionne mal peut retarder
l’accomplissement d’une activité. Ainsi, cette entité doit collaborer avec les opérateurs déjà
installer à Madagascar pour avoir une meilleure connexion afin d’accélérer le traitement des
donner comptable de l’entreprise. Elle peut également faire appel si besoin est à ses
opérateurs étrangers.
Par conséquent, les opérations sans pièces justificatives ne devront pas être
comptabilisées. Mais l’important le plus favorable est de faire que ces montants soit justifié. Il
est ainsi conseillé de retirer les pièces justificatives qui n’ont pas été encore visées par le
responsable ou qui n’ont pas été numérotées. Apres avoir, donner des solutions pour
améliorer le CI de l’entreprise, nous allons maintenant passer à la dernière section qui est une
solution proposée face aux menaces de l’entité.
49
Face à la diminution des revenus sur le fonds propres et sur ses activités l’entreprise à
cause de la crise, MNP doit toujours trouver un moyen pour augmenter ses recettes. On doit
offrir des services de qualité qui est très important pour accroître l’image et la notoriété de
l’entreprise vis-à-vis des tourismes et envers ses clientèles. L’association peut effectuer une
réduction des prix de ventes des produits ou des droits de visite des sites pour une période
considérée. Il faut aussi lancer les produits du MNP pour attirer les bailleurs de fonds.
Ce dernier nous a partie permis d’analyser et de discuter les résultats en vue de faire
ressortir les points forts et les points faibles de l’institution pour l’amélioration du SCI. Nous
avons également pu mettre en évidence les opportunités et les menaces pour assurer encore
plus sur la performance financière de l’entité. Nous avons alors apporté certaines solutions
pour chaque faiblesse et menace pour aboutir aux résultats attendus. Ainsi, s’achève la
troisième partie de ce mémoire, ce qui nous conduit à la conclusion générale.
50
CONCLUSION GENERALE
Dans nos quatre années d’étude au sein de l’université, on nous a souvent poussé à
faire des recherches et de ne plus nous contenter de ce qu’on nous donne. L’élaboration de ce
mémoire illustre entièrement l’esprit de ce qu’est en effet notre étude à l’université. La
réalisation de ce travail nous a obligés à nous surpasser à divers obstacles et difficulté
pendant la récolte des différentes données primaires et données secondaires nécessaires pour
notre mémoire. Les nombreuses épreuves que nous avons rencontrées ont déployés nos
capacités en matière de recherche ainsi que la rédaction.
Pour ce faire, nous avions effectué un stage de deux mois au sein du service comptable
du siège du MNP. Ce stage avait pour but d’observer la concordance des théories sur le
système du contrôle interne de l’institution avec la pratique. Mais un stage ne suffisait pas
pour obtenir toutes les informations que nous avions besoin. En effet, pour compléter ces
informations, on a effectué des entretiens auprès de directeur financier, de l’auditeur interne
et aussi auprès du contrôleur de gestion du siège. De plus, nous avons aussi effectué des
enquêtes pour qu’on puisse bien évaluer notre résultat. C’est en faisant ces entretiens et ces
enquêtes que nous pouvons récolter des données manquant à nos recherches.
C’est durant notre recherches qu’on a constaté que nos deux hypothèses s’avèrent être
confirmées. Les résultats ont montré que l’importance du contrôle interne pour la protection
du patrimoine et l’importance d’un inventaire pour protéger le patrimoine présentait un
« coefficient de corrélation linéaire « r=0,8 » ce qui signifie qu’entre cette contrôle interne
sur la protection du patrimoine et la réalisation d’un inventaire existe une forte liaison.
Rappelons que cette forte liaison signifie à son tour que le contrôle du patrimoine de
l’entreprise demande un inventaire pour éviter les vols et les fraudes au sein de l’entité.
Nous avons aussi pris conscience dans nos résultats qualitatifs les mécanismes de
source de financements du MNP et la réalisation de ces activités pour mesurer sa performance
52
financière. Nous pouvons en citer que la réalisation des activités comme la conservation des
aires protégées et le marché prioritaire fait partie de l’indicateur de la performance financière
de cet organisme. Ces deux activités sont parmi les 4 grands axes stratégiques du MNP. Le
marché prioritaire forme une grande partie de ses fonds propres pour financer les dépenses
éligibles et pour rendre MNP dépendant face au bailleur de fonds.
Lors de notre stage ainsi que nos entretiens et nos enquêtes, nous nous étions aperçus
de certaines faiblesses sur les matériels utilisés par leurs comptabilités, au niveau de
traitement des immobilisations et dans leur organisation comptables. Nous pouvons citer
quelque exemple pour le patrimoine des immobilisations .Il s’agit de la tenue des fiches des
immobilisations qui est incomplète, ensuite les inventaires physique n’est pas à jour. Pour la
comptabilité aussi, le fichier d’immobilisations n’est pas régulièrement rapproché sur des
existantes physiques à cause de la mal application de procédure.
Concernant le réseau informatique qui nécessite de la connexion dont elle peut avoir
des défauts de fonctionnements ou une panne technique et cela entraine une retard de
53
traitement des données. Pour les opérations qui ne représente pas des pièces justificatives sont
devenus obsolètes dans le cas où ils ne rivalisent plus avec ceux d’aujourd’hui, et presque 9%
des opérations ne possède une pièce justificative.
Bien qu’il soit bien élaboré, le système de contrôle interne du MNP ne fait pas
exception au fait que le contrôle interne ne garantit pas une assurance absolue contre les
risques. Il existera toujours des risques inhérents qui constituent les limites du contrôle interne
en plus sur des faiblesses déjà inscrites ci-dessus.
C’est pour cela, et ceci en toute modestie, que nous avions proposé des solutions qui
rappelons le, ne sont que des suggestions. Une proposition est donnée pour le patrimoine des
immobilisations comme l’utilisation des fiches d’immobilisation pour faciliter leur
vérification et aussi pour bien suivre l’application des procédures lors de l’inventaire
physique. Pour la conservation des immobilisations, il faut le numérotés et le classer pour ne
pas le perdre et de les identifier par les utilisateurs.
considération nos conseils et recommandations qui ont été mentionné ci-dessus pour
améliorer son CI et pour garantir encore davantage sa performance financière.
Un CI inadéquat peut aboutir à des pertes de biens, à des registres comptables peu
fiables, à l’inefficience des opérations et aussi au non-respect des politiques et des procédures
établis28.La mise en place d’un dispositif de sécurité exige une étude approfondie de
l’organisation et de sa finalité. Cela pour éviter de mettre l’entreprise en danger.
Nous pouvons ainsi nous poser la question : à part le CI y a t- il d’autre moyen pour obtenir
une performance financière dans une entreprise ?
28
Cours d’Audit Générale, (4ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2012-2013.
VIII
Bibliographies
Ouvrages généraux
BAROLI A., « Le management dans les organisations publiques», Edition DUNOD, Paris
1991, 150 P.
NARO .G, PEREZ. R, « Le contrôle de gestion et structuration des politiques sociales des
entreprise, management des activités et de l’emploi », Edition HARMATTAN, Paris 2004,
120 P.
OBERT .R, « Synthèse droit comptabilité, Audit et commissariat aux comptes », 3ème
édition, DUNOD, Paris 2002, 150 P.
Ouvrages spéciaux
Cours
Webographies
http:// www.actufinance.fr
X
ANNEXES
XI
Figure 1 : tableau des effectifs et profils des personnes enquêtés sur la protection du
patrimoine et la performance financière
QUESTIONNAIRE
Fonction participant(e) :
Sexe : H F
Il ne vous reste plus que de répondre avec franchise ces questions. Merci de votre
participation.
1- Parmi les listes suivant quels sont les tâches essentielles dans votre contrôle interne ?
Protection du patrimoine
Vérification des opérations
Contrôle budgétaire
3- Notez de 0 à 6 que la réalisation d’un inventaire est –elle suffisant pour protéger les
patrimoines de l’association ? ne cochez qu’une seule case.
Protection du patrimoine
Performance financière
Pour éviter la fraude
Pour développer l’entreprise
Pour améliorer la situation financière
6- Parmi les listes ci- dessus cochez les éléments nécessaires pour évaluer votre
performance financière.
Ratio
Réalisation technique
Recouvrement
Equilibre financière
7- Au cas où l’informatique fait partie du système comptable, les contrôles sur les aspects
suivants sont-ils suffisants ?
Installation
Organisation
Conception, analyse, programmation
Exploitation
Sécurité, risque, assurances
XV
Oui Non
Oui Non
XVI
Historique
Siège
Institution juridique
Missions
Partenaires
Organigramme
DIRECTEUR GENERALE
CONTROLEUR DE
GESTION
AUDIT UNIT
MANAGER
CONTROLE INTERNE
Ensuite, la fonction du contrôle interne fournit à la Direction Générale des analyses, des
évaluations, des recommandations, des conseils et des informations de manière systématique.
De plus, on effectue une évaluation du contrôle interne du siège tous les trimestres après avoir
vérifié toutes les cites protégées par la MNP.
XIX
En s’appuyant sur les formules dans le premier chapitre (deuxième section) le coefficient de
corrélation linéaire est égale à « r »= 0,8
̅ =3,6 X=5,44
̅=3 Y=4,6
= 2,1
en s’appuyant sur les formules dans le premier chapitre ( deuxième section) le coefficient de
corrélation linéaire est égale à « r »= 0,7
XX
La nature de l’immobilisation
La désignation
La catégorie
L’affectation
La date de réception
La valeur d’acquisition
La source de financement
Le fournisseur
Les répartitions ou modifications importantes subies par l’immobilisation
Code (à bien hiérarchiser)
Détenteur
Chaque immobilisation est identifiée dans le fichier par numéro d’immatriculation unique. Le
numéro d’immatriculation et le nom du projet sont inscrits sur l’immobilisation de façon
indélébile. Ce marquage sera devant à droite les meubles pour ne pas les dénaturer. Il pourra
être très visible pour les autres biens.
XXI
DEAP 2013
Prévision 3 957 768 949
Réalisation 2 429 119 400 61%
MANAGEMENT
Activité Indicateur Prévision Réalisation Taux
Construire des bureaux Nb bureaux administratifs 2 2 100%
Acquérir des équipements Equipements acquis 2 2 100%
et matériels
Améliorer la gestion du Assurer la maintenance des 2 2 100%
patrimoine infrastructures administratives
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………..iv
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………1
1.1Missions…………………………………………………………………………….8
1.2Partenaires…………………………………………………………………………..9
2.1Justification de l’entreprise…………………………………………………………9
2.2Supports de l’étude………………………………………………………………...10
1.1Objectif du CI……………………………………………………………………...11
1.2Principe du CI……………………………………………………………………...12
1.3Limite du CI……………………………………………………………………….13
2.1Notion du patrimoine……………………………………………………………...13
1.1Démarche méthodologique………………………………………………………..16
1.2.1Recherche
documentaire……………………………………………………...17
1.2.3L’entretien……………………………………………………………………18
1.2.4Enquête……………………………………………………………………….18
2.1Analyse SWOT……………………………………………………………………19
2.2Analyse statistique…………………………………………………………………20
2.2.2La corrélation…………………………………………………………………20
2.2Limite de l’étude………………………………………………………………..22
PARTIE II : RESULTATS…………………………………………………………………...23
Section 1 : Présentation des résultats nécessaire pour le calcul des coefficients linéaire
« r »…………………………………………………………………………………………...24
2.1La conservation……………………………………………………………………33
CHAPITRE I : Discussions…………………………………………………………………...36
1.1Bailleurs de fonds………………………………………………………………….36
1.3.1Conservation………………………………………………………………….37
1.3.2Marchés prioritaires…………………………………………………………..38
2.2Hypothèse n°2 : La vérification des opérations entraîne une bonne décision afin
d’améliorer la performance financière………………………………………………………..39
3.1.1Forces………………………………………………………………………...40
3.1.2Faiblesses……………………………………………………………………..41
3.2.1Forces………………………………………………………………………...42
3.2.1.1Logiciel comptable…………………………………………………….42
3.2.1.2Personnel compétent…………………………………………………..42
3.2.2Faiblesses……………………………………………………………………..43
3.2.2.2Réseau informatique…………………………………………………...44
3.3Opportunités……………………………………………………………………44
3.4Menaces………………………………………………………………………...45
CHAPITRE II : Recommandations…………………………………………………………..46
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………...50
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………….VIII
ANNEXES…………………………………………………………………………………….X