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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

---------------------------------
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
----------------------------
DEPARTEMENT DE GESTION
--------------------------
MÉMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : Finances et Comptabilité

LE RÔLE DU CONTROLE INTERNE DANS LA


PROTECTION DU PATRIMOINE ET PERFORMANCE
FINANCIERE DE L’ENTREPRISE :
Cas de Madagascar National Parks (MNP)

Présenté par : Mademoiselle VOAHIRANA Ratsimaholison

Sous l’encadrement de :

Professeur ANDRIANALY Saholiarimanana

Directeur de Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion

Année universitaire : 2012-2013

Session : 08 Septembre 2014


UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
---------------------------------
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
----------------------------
DEPARTEMENT DE GESTION
--------------------------
MÉMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : Finances et Comptabilité

LE RÔLE DU CONTROLE INTERNE DANS LA


PROTECTION DU PATRIMOINE ET PERFORMANCE
FINANCIERE DE L’ENTREPRISE :
Cas de Madagascar National Parks (MNP)

Présenté par : Mademoiselle VOAHIRANA Ratsimaholison

Sous l’encadrement de :

Professeur ANDRIANALY Saholiarimanana

Directeur de Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion

Année universitaire : 2012-2013

Session : 08 Septembre 2014


i

REMERCIEMENTS
Tous d’abord permettez-nous de remercier le SEIGNEUR tout puissant, grâce à sa bonté et sa
gloire car il a permis de réaliser ce présent travail ;

Je tiens aussi adresser toutes mes reconnaissances aux personnes ci-après :

 Monsieur le Président et les Membres du jury ; vous nous faites un très grand honneur,
en acceptant d’intervenir à la soutenance de notre mémoire.
 Monsieur Panja RAMANOELINA, Professeur titulaire, Président de l’Université
d’Antananarivo,
 Monsieur David Olivaniaina RAKOTO, Maître de conférences, Doyen de la Faculté
de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
 Monsieur Olivier ANDRIAMASIMANANA ORIGENE, Docteur en Gestion,
Maitre de Conférences, Chef de département Gestion à l’Université d’Antananarivo ;
 Madame Saholiarimanana ANDRIANALY, Professeur à l’Université
d’Antananarivo, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion du
département Gestion, et encadreur pédagogique, d’avoir donné toutes ses expériences
et ses conseils surtout depuis la construction de l’ouvrage jusqu’à sa présentation ;
 Monsieur Guy Suzon RAMANGASON, Directeur Général du Madagascar National
Parks ;
 Monsieur Hajanavalona RAZAFIMAHAZO, Chef comptable du siège, de m’avoir
accepté et apporté tous ses appuis, conseils et ses encadrements surtout dans le cadre
professionnel pour la réalisation de cet ouvrage malgré de ses diverses occupations
professionnelles et personnelles ;
 A tous les membres du personnel du MNP qui nous ont ouvert leurs mains pour
l’avancement de cet ouvrage ;
 A tous les enseignants du Département Gestion pour les connaissances qu’ils nous ont
données ;
 Toute ma famille qui n’a jamais cessé de me soutenir et de m’encourager moralement
et financièrement pendant la réalisation du présent mémoire.

A tous, j’adresse ma sincère gratitude.

Que DIEU vous bénisse !


ii

RESUME

Le thème de notre mémoire s’intitule : « Relation entre le rôle du contrôle interne dans la
protection dans la protection du patrimoine et performance financière de l’entreprise », cas de
Madagascar National Parks. Pour mieux développer ce thème, nous posons la problématique
suivant : « Quelles sont les études fondamentales du contrôles interne pour estimer la
protection du patrimoine et la performance financière de l’entreprise ? ». La présente
recherche se focalise sur le système du contrôle interne par la protection du patrimoine en ce
qui concerne les immobilisations et en mesurant la performance financière de l’entreprise.

Notre plan est structuré selon la méthode IMRED (Introduction, Matériels et méthodes,
Résultats, Discussion et recommandations). Dans le premier chapitre Matériels et méthodes,
nous parlerons les outils pour le traitement des données et l’approche théorique pour l’analyse
des données. Dans le second chapitre Résultats, nous présenterons les résultats de la
performance financière et le coefficient de la corrélation linéaire pour la validation de notre
hypothèse. Dans le dernier chapitre Discussion et recommandations, nous analyserons les
données et apporterons des conseils par rapport aux points faibles et les menaces.

Mots clés : Contrôle interne, protection du patrimoine, performance financière


iii

AVANT PROPOS

Après quatre années d’étude, à l’Université d’Antananarivo et en vue de l’obtention du


diplôme de maitrise en Gestion, les étudiants doivent présenter un mémoire de fin d’études.
Le mémoire est le fruit d’une visite d’entreprise ou d’un stage. L’objectif est de confronter les
acquis de l’université avec les vécus réels des entreprises. Face à cela, l’étudiant doit rédiger
un mémoire qu’il doit présenter à l’université en particulier au département gestion.

De plus, un encadreur pédagogique aide, conseille et assiste les étudiants dans la réalisation
de leur mémoire. Le fait d’avoir effectué ce stage nous a permis de mettre en pratique les
acquis théoriques et de mettre à l’épreuve notre sens pragmatique.
iv

SOMMAIRE

Introduction générale
Partie I : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I: Choix de l’entreprise
Section 1 : Historique de l’entreprise

Section 2 : Justification de l’entreprise étudiée et support de l’étude


Chapitre II : Approche théorique
Section 1 : Notion du Contrôle Interne
Section 2 : Notion sur la Protection du patrimoine et La performance financière
Chapitre III : Méthode de collecte et traitement de données
Section 1 : Méthode de collecte
Section 2 : Méthode de traitement des données
Partie II : LES RESULTATS
Chapitre I : Présentation des résultats de la corrélation
Section 1 : Présentation des résultats nécessaire pour le calcul des coefficients linaire « r »
Section 2 : Présentation des résultats par la méthode de traitement
Chapitre II : Présentation de la performance financière du MNP
Section 1 : Source de financement

Section 2 : Résultats des activités de la performance financière


Partie III : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Discussions
Section 1 : Discussions sur la source de financement et le résultat des activités réalisées
Section 2 : Validation de l’hypothèse
Section 3 : Diagnostic de situation par l’outil d’analyse SWOT

Chapitre II : Recommandations
Section 1 : Recommandations pour le patrimoine des immobilisations
Section 2 : Recommandations sur la performance financière
Section 3 : Pour faire face aux menaces
Conclusion générale
v

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Liste des tableaux

Tableau 1 : Tableau exprimant l’importance du CI sur la protection du patrimoine parmi les


40 interrogés…………………………………………………………………………………..25

Tableau 2 : Tableau exprimant les notes sur l’importance d’un inventaire pour la protection du
patrimoine…………………………………………………………………………………….26

Tableau 3 : Tableau exprimant les notes des interrogés sur l’importance de vérification des
opérations au niveau du CI……………………………………………………………………27

Tableau 4 : TDE formulant les notes données par les 40 personnes interrogées sur la
protection du patrimoine et sur la réalisation d’un
inventaire………………………………...28

Tableau 5 : TDE exprimant les notes données par les 40 répondants sur leurs CI pour la
vérification des opérations et pour la protection du patrimoine………………………………28

Tableau 6 : TDE exprimant la relation entre le CI sur la protection du patrimoine et la


réalisation d’un inventaire…………………………………………………………………….30

Tableau 7 : Tableau exprimant la relation sur le CI pour la protection du patrimoine et


l’importance de la vérification des opérations………………………………………………..31

Tableau 8: La conservation de la
biodiversité………………………………………………..34

Tableau 9 : Le marché prioritaire……………………………………………………………..35

Liste des figures

Figure 1 : Démarche de l’étude……………………………………………………………….16

Figure 2 : Analyse SWOT…………………………………………………………………….20

Figure 3 : Modélisation théoriques des variables……………………………………………..21

Figure 4 : Procédure d’obtention de financement du MNP………………………………......33


vi

LISTE DES ABREVIATIONS

ANGAP : Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées

AP : Aires Protégées

CDI : Centre de Document et d’Information

CI : Contrôle Interne

COAP : Code de Gestion des Aires Protégées

Cov : Covariance

DEAP : Droit d’Entrée aux Aires Protégées

Fi en % : Fréquence en pourcentage

GEF : Global Environment

IDA: International Association of the Development of the Word Bank

IMRED : Introduction -Matériels et Méthodes- Résultats- Discussions et Recommandations

KFW: Bankengrupe

MNP: Madagascar National Parks

Ni : Effectifs

PIB : Produit Intérieur Brut

r : Coefficient de corrélation linéaire

RNAP : Réseau National des Aires Protégées

SCI : Système de Contrôle Interne

SWOT : Strengts- Weakness- Opportunities- Treats

TDE : Tableau Statistique Double Entrée

UE : Union Européenne

V(x) : Variance marginale de x

V(y) : Variance marginale de y


vii

Xi : Population statistique

̅ : Moyenne marginale de x

̅= Moyenne marginale de y
1

INTRODUCTION GENERALE
Dans les années soixante1, Madagascar figurait parmi les pays africains les mieux
défavorisés, avec une élite cultivée 2, des institutions solides, une infrastructure de bonne
qualité et de revenu par habitant supérieure à la moyenne de l’ensemble des pays en voie de
développement. Les crises à répétition et des décennies de mauvaise gestion de l’économie lui
ont fait perdre cette position. A partir des années 70 jusqu’au milieu des années 90, la
croissance du produit intérieur brut (PIB) n’a été que 0.5% en moyenne tandis que la
croissance démographique atteignait 2.8% environ par an.

Entre 2002 et 2008, le pays s’est toutefois lancé dans un ambitieux programme de
transformation qui a permis d’améliorer progressivement les indicateurs sociaux et
économiques. La croissance économique a atteint 5 % par an. Mais les carences du
gouvernement ont persisté et les indicateurs sociaux sont restés faibles par rapport aux normes
internationales, le pays continuant de stagner au bas du tableau de l’indice de développement
humain. Ces difficultés ont été aggravées par les déficits importants et persistants de capital
physique et humain du pays et par les demandes énormes que ces déficits continuaient
d’exercer sur le gouvernement et l’économie. Madagascar doit, en outre, veiller à préserver
aussi son environnement et son exceptionnelle biodiversité, qui constitue un patrimoine
d’importance mondiale. D’où les performances des entreprises peuvent être gravement
affectées. Dès lors, se conformer à toutes les obligations sans affecter son niveau de
performance est devenu majeur. C’est la raison pour laquelle, les modèles de contrôle interne
développés depuis une vingtaine d’années sont centrés le plus souvent sur la maîtrise de la
performance économique3 pour accroitre la performance de l’entreprise face à la situation
économique. En plus, le mot « contrôle », doit être compris dans le sens anglo-saxon de
« maîtrise » ce qui veut dire qu’il inspecte et qui a pour but la maîtrise de la conduite de son
organisation. De même le mot « interne » donne un éclairage tout particulier à cette volonté
de maîtrise comme autant de mesure pour réaliser nos objectifs, être « réglo », protéger notre
patrimoine, disposer d’informations fiables. Ainsi, pour avoir une situation économique
pérenne, le système du contrôle interne est donc nécessaire et exigible au sein d’entreprise est
qui tient une place importante dans ses activités.

1
http:// www.banquemondiale.mg, Madagascar vue d’ensemble, avril 2013
2
Elite cultivée : qui a de la meilleure connaissance
3
NARO.G, PEREZ.R, (2004) « Le contrôle de gestion et structuration des politiques sociales des entreprises,
management des activités et de l’emploi », Edition HARMATTAN, p.97.
4
KERVILLER.I et L., « Le contrôle de gestion », 1ère édition, Paris 1991, p. 01
2

Selon Isabelle de kerviller, le contrôle 4 est tout aussi indispensable car il rassure
chacun mais aussi, et surtout, il permet une évaluation des performances sans avoir à se poser
de nombreuses questions d’interprétation. C’est à dire le contrôle interne, la direction
générale, tous les niveaux du personnel sont tout d’abord un processus mis en œuvre par le
conseil d’administration. Il ne s’agit pas simplement d’une procédure ou d’une politique
appliqué à un certain moment, mais plutôt d’un système qui fonctionne en continu à tous les
services de cette institution. Le conseil d’administration et la direction générale sont chargés
d’instaurer la culture appropriée capable de favoriser un processus de contrôle interne efficace
et d’en vérifier en permanence l’efficacité. Il importe toutefois que tous les membres du
personnel y participent activement, et comme le contrôle interne concerne l’efficacité et
l’efficience à cette entité donc par l’utilisation de ses actives et autres ressources ainsi que
dans sa protection en cas de pertes. Le processus de contrôle interne cherche à s’assurer que
l’ensemble du personnel se heurte à fixer pour la réalisation des objectifs, sans occasionner
des coûts imprévus ou excessifs ni privilégier d’autre intérêts que ceux de l’institution et
aussi pour la conservation de la biodiversité, aux yeux des touristes, mais aussi aux yeux de
ses employés et de ses partenaires divers qui sont entre les bailleurs et les partenaires
techniques. Chacun a donc intérêt à l’existence d’une cohabitation de la confiance et du
contrôle.

De plus, le système de contrôle interne 5 est un outil de gestion important pour une
entreprise. Nombreuses sont les sociétés à disposer depuis longtemps déjà d’un système de
contrôle interne. Les exigences des différents groupes d’intérêts en matière de révision ont
fortement augmenté ces dernières années. Outre les groupes d’intérêts externes qui
considèrent de plus en plus un contrôle interne efficace comme l’un des piliers d’un bon
gouvernement d’entreprise, le conseil d’administration ainsi que la direction ont besoin, eux
aussi, d’informations transparentes et sûres sur la fiabilité et l’efficacité du contrôle interne.
Par ailleurs, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à considérer l’examen des
processus et du contrôle interne comme une opportunité d’améliorer l’efficience de
l’organisation interne. En fonction de sa plate-forme de produits de services, des marchés de
sa forme de financement, toute entreprise est exposée à des risques spécifiques.

4
KERVILLER.I et L., « Le contrôle de gestion », 1ère édition, Paris 1991, p. 01
5
GRAY.J et JONSTON. K.S, « Au contrôle de gestion et à la direction financière », Préface de Bouniol. C,
2ème édition, Paris 1976, p.01
3

On peut considérer que les entreprises sont des systèmes intégrés d’activités ayant
pour but de fournir aussi efficacement que possible des services à ceux qui en ont besoin.
Mais que faut- il entendre par efficacité ? Cela dépend du schéma de référence de chacun,
dont les objectifs peuvent différer selon le système économique dans lequel elles s’insèrent.
Mais pour avoir l’utilité souhaitée, un contrôle interne doit être adapté à l’entreprise et à son
profit de risque. Les coûts des contrôles doivent alors être comparés à leur utilité. Celle-ci
découle du juste équilibre entre les risques et les coûts dans le but d’acquérir une
performance.

Le terme performance est largement utilisé sans que sa définition fasse l’unanimité. Dans
le langage courant, la performance 6 renvoie à quatre significations majeures :

- le résultat de l’action : la performance correspond alors à un résultat mesuré par des


indicateurs et situant par rapport à un référent qui peut être endogène ou exogène.
- Le succès : la performance renvoie à un résultat positif, et par la même aux
représentations de la réussite propres à chaque établissement.
- L’action : la performance désigne simultanément les résultats et les actions mises en
œuvre pour les atteindre, c’est à dire un processus.
- La capacité : la performance renvoie alors au potentiel

Tandis que la performance globale de l’entreprise résulte de l’interaction des


différentes performances : à savoir la performance commerciale, la performance stratégique;
et la performance financière...mais notre étude s’est consacré sur la performance financière
grâce à l’application du CI au sein de l’entreprise.

La performance financière selon MALLOT J.L 7 défini comme étant l’association de


l’efficacité et de l’efficience où l’efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats
dans le cadre des objectifs définis et l’efficience correspond à la meilleure gestion des moyens
et les capacités en relation avec les résultats.

Cependant, nombreuses sont les entreprises qui mettent en place un système du CI


mais qui ne détiennent pas une performance financière. Face à cette préoccupation, la
question primordiale suivante mérite d’être posée dans le cadre de la présente étude :
Comment améliorer le contrôle interne dans une entreprise ?

6
BOURGUIGNON, « Peut – on définir la performance ? », France de la comptabilité, Paris, numéro 269,
(Juillet/Aout 2005), p.10
7
MAILLOT.J.L, « Performance de l’entreprise », 1ère édition, Paris 1980, p.16
4

Voilà pourquoi, nous avons choisi notre thème : « Relation entre le rôle du contrôle
interne dans la protection du patrimoine et la performance financière de l’entreprise ».
D’où la problématique de ce travail se présente comme suit : « Quelles sont les études
fondamentales du contrôles internes pour estimer la protection du patrimoine et la
performance financière de l’entreprise ? ».

En effet, ce problème est l’un des éléments essentiels pour la construction de ce


mémoire. Nous avons essayé de trouver la particularité ou la dépendance de ces variables
durant le stage auprès du MNP. En se fixant sur notre connaissance et la réalité sur terrain,
nous nous sommes reposants comme objectif global de la recherche « contribuer à identifier
le rôle du contrôle interne par la protection du patrimoine et la performance
financière ». Ainsi pour mieux atteindre l’objectif mentionné ci-dessus, nous proposerons les
deux objectifs spécifiques ci- après : d’une part est de faire une évaluation du contrôle
interne pour assurer la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise ; d’autre part est
concourir à l’amélioration de la performance financière au sein du MNP.

En partant de ces objectifs spécifiques, nous avons deux hypothèses à vérifier tout au
long de notre étude. D’une part, la protection du patrimoine de l’entreprise nécessite la
réalisation d’un inventaire des immobilisations (Hypothèses 1), d’autre part, la
vérification des opérations entraîne une bonne décision afin d’améliorer la performance
financière (Hypothèses 2).

Ainsi au terme de ce mémoire, il est nécessaire d’obtenir certains résultats. Le premier


résultat que nous souhaitons atteindre après les diverses recherches que nous avons
effectuées que ce soit en documentation, en entretien ou en stage est de contribuer à
l’amélioration du contrôle interne de l’entité pour sauvegarder le patrimoine. Le second
résultat que nous attendons après avoir collecté quelque information et d’assurer une gestion
ordonnée efficace et efficient pour accroître la performance financière du MNP.

Pour une élaboration meilleure à ce mémoire, nous avons employé différentes


méthodes dans la collecte des données primaires et données secondaires, ainsi que sur le
traitement des données qualitatives et quantitatives recueillies à base de ces questionnaires en
utilisant le Microsoft Word et le Microsoft Excel. Parmi ces méthodes, nous avons cité la
méthode d’observation participative aux travaux courants de comptabilité et la méthode
d’observation non participative au sein du service d’audit interne du MNP.
5

Mais l’observation participative est insuffisante, et il a fallu donc effectuer des


entretiens auprès du chef comptable et des auditeurs internes. Quant aux méthodes de
traitement des données, nous avons utilisé des cours d’audit interne, et du contrôle interne que
nous avons obtenu lors de notre étude universitaire. En outre, nous nous sommes
documentées auprès de la bibliothèque universitaire, de la CITE Ambatonakanga, de la
bibliothèque municipale et sur internet pour connaitre les différents théories à propos de notre
thème, et également au centre de documentation et d’information au sein du MNP.

Pour bien distinguer notre travail, il est à rappeler que pour la réalisation de ce
mémoire nous avons suivi le plan IMRED, et que nous allons structurer en trois parties bien
distinctes. Notre première partie se concentrera sur les matériels et méthodes que nous avons
utilisées dans l’élaboration de notre devoir comme le choix de l’entreprise ainsi que leur
historique. Nous trouverons aussi une étude théorique, les différentes démarches et moyens
utilisés dans la collecte des données primaires ou secondaires : comme les différentes
enquêtes, l’entretien…et aussi pour les difficultés et les limites que nous avons pu rencontrer
tout au long de l’élaboration de notre ouvrage. Dans la seconde partie, nous trouverons les
résultats de l’étude que nous avons effectués. Dans cette partie, nous présentons les différents
résultats préliminaires qui sont nécessaires. De plus, ces résultats seront présentés pour valider
nos hypothèses si elles sont confirmées ou infirmées grâce à la méthode de corrélation ainsi
que les commentaires, et sur les résultats de l’entretien pour mesurer la performance
financière de l’entreprise. Enfin, nous trouverons dans la dernière partie les discussions et
recommandations où l’étude met en exergue non seulement les analyses, les discussions
relatives aux résultats mais également de proposer des suggestions pour améliorer le CI.

Pour achever notre étude, il sera enveloppé par une conclusion générale ; où il y a non
seulement la réponse explicative de la problématique, mais aussi de pousser encore plus loin
l’étude vers un contexte plus large.
MATERIELS ET METHODES
6

PARTIE I : MATERIELS ET METHODES


Dans la première partie de ce mémoire, nous allons présenter les différents moyens
que nous avons utilisés pour la collecte des divers renseignements nécessaires pour la
réalisation de notre investigation. Tout d’abord, nous commencerons par la présentation de
Madagascar National Parks et dans un bref canevas de leur historiques, leurs missions ; ainsi
que les différentes partenaires de cette institution. Ensuite, nous allons voir les définitions
des concepts et ses dispositifs. Cela nous a permis de comprendre les différents éléments qui
la combinent, sur son patrimoine et sur la performance financière de la firme. Enfin, la
dernière partie évoque l’étude sur terrain et la méthodologie adoptée, les limites et les
difficultés ainsi que la collecte et le traitement des données.
7

CHAPITRE I : Choix de l’entreprise étudié


Ce chapitre met en exergue la présentation de la zone d’étude, de son historique,
ensuite sur le choix de l’entreprise en générale ainsi qu’au support matériel pour l’achèvement
de notre recherche.

Section 1 : Historique de l’entreprise


L’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées ANGAP a été créée en
1990. C’est une association de droite privée reconnue d’utilité publique à travers le décret
n°91-592 du 04 décembre 1991. Elle assure l’établissement, la conservation et la gestion des
aires protégées de Madagascar représentatif de la diversité biologique ou du patrimoine
naturel propres à Madagascar. En 2008, l’ANGAP est devenu Madagascar National Parks 8.

Conformément à l’article 11 de la loi n° 2001 – 05 du 11 février 2003, portant Code de


gestion des aires protégées COAP les Aires Protégées ont pour vocation la conservation la
recherche, la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel, l’éducation, la promotion de
l’écotourisme et la contribution au développement économique et social durable.

La mise en valeur de la biodiversité se fera notamment par la recherche et par


l’écotourisme. Dans le cadre des dispositions prévues par les articles 28, 29 et 31 de cette loi,
l’organisme chargé de la gestion du réseau national des Aires Protégées est autorisé à :
 contracter des conventions à caractère commercial ou autre avec toute personne
physique ou morale, et à exercer de sa propre initiative ou en partenariat, dans le cadre
de la mise en valeur des aires protégées du réseau national et de ses composantes,
toutes activités susceptibles de générer des revenus supplémentaires, sans aller à
l’encontre des objectifs de protection ou de conservation, et conformément à la
politique de décentralisation, notamment pour :
- la gestion d’une aire protégée du réseau national ou une portion de celle-ci ;
- l’exécution de prestations de service ;
- les appuis à la recherche, à la formation ou au financement

8
Manuel de procédure du MNP, 18 janvier 2012, p.11
8

 aménager l’aire protégée du réseau national, selon le plan de gestion défini à l’article
33, par la mise en place d’infrastructures adéquates pour en améliorer la gestion, pour
permettre la mise en valeur des aires protégées ou de ses composantes, et pour en renforcer la
conservation ;
 percevoir des droits, notamment des droits d'entrée, des droits de recherche, des droits
de propriété intellectuelle, des droits de filmage dont les modalités de perception sont
fixées par voie réglementaire.
Ci – après la fiche signalétique du MNP se présente comme suit :
Cet organisme est une Institution sans but lucratif, sous l’appellation Madagascar
National Parks avec son acronyme MNP. Son siège social se trouve à Ambatobe
Antananarivo 101, lot AI 10 C.

1.1 Missions
Madagascar National Parks ou MNP est une Association régie par les lois et
règlements en vigueur à Madagascar. Elle a été reconnue d’utilité publique à travers le décret
n° 91-592 du 4 décembre 1991. Conformément à l’article 3 de son statut, Madagascar
National Parks représente 7 missions essentielles.

Première mission est de gérer le Réseau National des Aires Protégées (RNAP)
constitué par les réserves naturelles intégrales, les réserves spéciales et les parcs nationaux.
Elle contribuera ainsi à la gestion des aires protégées et au développement des zones
périphériques sous la tutelle de Ministère en charge des aires protégées. La deuxième et
d’Assurer la consolidation du RNAP .La troisième mission est de gérer les fonds qui ont été
confiés et destinés au AP ; les recettes générés par les activités. La quatrième mission est
d’utiliser la recherche et le suivi écologique pour renforcer la gestion de chaque aire protégée.
La cinquième est d’assurer la promotion des attitudes favorables à la conservation, à travers
l’information, l’éducation et la communication, au bénéfice du RNAP. La sixième est de
développer l’écotourisme dans certains sites sélectionnés, dont le potentiel est
économiquement porteur et faire le marketing et la promotion nationale et internationale du
RNAP. Et en dernier la septième mission est de conformer à la politique de concession dans
les zones de services des AP, contracter des conventions à caractère commercial ou autres
avec toute personne physique ou morale, encourager le partenariat avec les organismes privé.
9

1.2 Partenaires
Dans l’exécution de sa mission, MNP bénéficie du soutien financier des bailleurs de
fonds et de l’appui technique d’organisations non gouvernementales, des organismes
nationaux et internationaux, de ministères, d’universités et d’une institution de recherches
nationales et internationales, mais aussi de personnes physiques qui œuvrent pour la
préservation du patrimoine naturel de la grande île.
Parmi les partenaires financiers, on trouve :
- La coopération allemande par le biais de la KFW
- Le fond pour l’environnement mondial de la Banque ou Global Environment Facility
(GEF),
- L’association Internationale de développement de la Banque Mondiale (IDA)
- Le gouvernement Malgache,
- L’Usaid dont la contribution est régie par accord de coopération sur la Biodiversité,
l’Union Européenne.

Section 2 : Justification de l’entreprise étudiée et supports de l’étude


Dans cette section nous allons justifier l’entreprise que nous avons choisie, ensuite les
supports utilisé qui nous conduit vers la réalisation de l’ouvrage.

2.1 Justifications de l’entreprise


Ce présent devoir cherche à mettre en évidence le rôle du contrôle interne pour la
sauvegarde du patrimoine en tant que moyen afin d’éviter les erreurs involontaires, les
fraudes, les gaspillages, vérification des enregistrements comptables pour que les opérations
soient plus efficace et efficient au sein de l’entreprise. Nous pouvons ainsi relever trois mots
clé : le contrôle interne, la sauvegarde du patrimoine et la performance financière.

Afin qu’on puisse bien effectuer notre devoir nous essayerons de faire la corrélation de ces
différents mots clés.

Pourtant, nous devons nous assurer que notre thème est compatible à notre zone
d’étude. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le cas du MNP, car elle dispose un
service de contrôle interne. Ce dernier joue un rôle majeur dans cette association puisque ces
activités dépendent notamment des bailleurs fonds.
10

De plus, ce service a établi des procédures. Il a pour mission d’évaluer l’efficacité des
dispositifs de protection du patrimoine, d’évaluer l’utilisation effective, efficiente et
économique des ressources humaines, financières, matériels du MNP et leur préservation
ainsi que pour la détermination dans la mesure où les actifs sont pris en considération et
préservés.

2.2 Supports de l’étude


Pour la réalisation de ce mémoire, nous avons prêté une attention particulière au choix
de matériels. Puisque notre étude a été axée sur l’analyse qualitative et quantitative,
l’utilisation des logiciels sont donc nécessaire pour bien faciliter les traitements des données :

- Le logiciel Microsoft Word, pour le traitement de texte.


- Le logiciel Microsoft Excel, pour le traitement des données chiffrées, pour la
reconstruction des tableaux ainsi qu’à la récapitulation des résultats donnés.

Nous venons de faire la présentation de l’entreprise étudié qui est l’association


Madagascar National Parks. Nous avons montré leurs missions, leurs différents partenaires
ainsi que la justification de l’entreprise et le support de l’étude. Nous allons à présent voir une
approche théorique pour pouvoir bien élaborer notre étude.
11

CHAPITRE II : Approche théorique


Après la présentation du premier chapitre concernant le choix de l’organisme étudié,
ce deuxième chapitre nous conduit sur le concept théorique du contrôle interne ainsi sur la
protection du patrimoine et la performance financière.

Section 1 : Notion du contrôle interne


Plusieurs définitions ont été données de cette notion mais nous avons retenus les deux
définitions pour ce mémoire : selon les ordres des experts comptables en 1977 : « le contrôle
interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but,
d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information,
de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des
activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »9. Alors cette définition met
en valeur la protection du patrimoine dans le contrôle interne. Quant à Alain MIKOL il a
défini le contrôle interne comme étant « constituent le contrôle interne la structure
administrative dans la mesure que possible, la vérification des opérations engendre la
conduite ordonnée et efficace de ses affaires : notamment la protection de ses biens, la
fiabilité de ses livres et documents comptable et la prompte préparation d’une information
financière fiable »10.
D’après ces définitions, nous pouvons constater que le CI est un système
d’organisation comptable qui permet d’assurer la sauvegarde du patrimoine ainsi que sur
l’amélioration des performances financières.

1.1 Objectif du CI
Le CI était autrefois défini comme l’ensemble des procédures ayant pour objectif
d’éviter la fraude pour la sauvegarde du patrimoine et pour l’amélioration des performances
de l’entreprise. Au niveau du patrimoine, le CI a pour objectif : éviter les erreurs, vols,
exhaustivité des opérations et mettre en place une organisation qui sauvegarde le patrimoine
n’empêche nullement qu’elle soit efficiente.
Le CI comme performance était autrefois fixé sur la vérification des enregistrements
comptables. Il est également aujourd’hui un moyen devant contribuer à l’amélioration des
performances. Il s’insérant dans le système de contrôle de qualité de l’entreprise ayant pour

9
Cours audit générale (4ème année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2012-2013
10
MIKOL. A, « Le contrôle interne », 1ère édition, Paris 1998, p. 05
12

objectif d’assurer une gestion ordonnée efficace et efficiente des activités comme la
protection du patrimoine. Il assure ainsi la fiabilité des informations financières et fait
respecter les règles et les procédures auxquelles l’organisation est soumise.

Ainsi, le CI est l’outil de sécurité s’adaptant à tous les domaines existant au sein de
l’entreprise ; à tous les biens et services de l’entité même à l’ensemble du personnel.

1.2 Principe du CI
Pour assurer un bon CI satisfaisant, il est nécessaire de suivre un certain nombre de
règles qui confère à une bonne qualité satisfaisante.
Les principes11 sur lesquels s’appuie le contrôle sont :

 Le principe d’organisation : les procédures mises en place doivent permettre le


fonctionnement d’un système d’autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des
contrôles réciproques ou des moyens techniques appropriés.
 Le principe de permanence : la mise place de l’organisation de l’entreprise et de son
système de régularisation, le CI suppose une certaine pérennité de ces systèmes. Il est
clair que cette pérennité repose nécessairement sur celle de l’exportation.
 Le principe d’universalité : concerne toutes les personnes dans l’entreprise c’est à dire
qu’il ne devrait pas y avoir de personnes exclues du contrôle par privilège, ni de
domaines réservés, ou d’établissements mis en dehors du CI.
 Le principe d’indépendance : ce principe implique que les objectifs du CI sont à
atteindre indépendamment des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise. En
particulier, l’auditeur doit vérifier que l’informatique n’élimine pas certains contrôles
intermédiaires.
 Le principe d’information : l’information doit répondre à certains critères tels que la
pertinence, l’utilité, l’objectivité, la communicabilité et la vérifiabilité.
 Le principe d’harmonie : on entend par principe d’harmonie, l’adéquation du CI aux
caractéristiques de l’entreprise et de son environnement. C’est un simple principe de
bon sens qui exige que le CI soit bien adapté au fonctionnement de l’entreprise.

11
OBERT. R, « Synthèse droit comptabilité, Audit et commissariat aux comptes », 3ème édition, DUNOD, Paris
2002, p 64.
13

1.3 Limite du CI
Comme toutes les procédures au sein de l’entreprise, il y a toujours une limite
résultant de nombreux facteurs. Comme sur le plan opérationnel, on ne peut demander au
manager de garantir la pérennité de l’entreprise et la réalisation de ses objectifs
fondamentaux, même s’il fournit de précieuses informations sur les progrès réalisés à ce titre.
Sur le plan de la fiabilité des informations et de la conformité aux lois, il faut dire que le CI ne
les garantit pas.
En revanche, dans certaines limites, il apporte une assurance raisonnable sur la
réalisation de ces objectifs. Ainsi, l’erreur, la panne ou le dysfonctionnement 12, mais surtout
la collusion, ou le non-respect des règles par le management sont des éléments qui
empêcheront le CI de fournir une assurance absolue et limiteront son efficacité.

Enfin, la prise en compte des moyens financiers a une autre limitation qui impact
souvent la conception du système de contrôle dans son ensemble.

Section 2 : Notion sur la protection du patrimoine et la performance


financière
Dans cette section nous allons mettre en relief la théorie sur le patrimoine d’une
entreprise ainsi que sur la performance financière.

2.1 Notion du patrimoine


Le patrimoine13 est l’ensemble des droits et charges d’une personne appréciables en
argent, c’est- à- dire que toute personne à un patrimoine qui représente la totalité de ses
stocks, dettes, dépenses et ressources etc. D’autre définition affirme que le patrimoine14 d’une
personne morale est l’ensemble des biens qu’elle possède à un moment donné : biens meubles
ou immeubles, droits, créances et éléments inaliénables et transmissibles.

En d’autre terme, le patrimoine 15 est l’ensemble des actifs détenus par un particulier
ou une entreprise. Il est constitué par l’ensemble des revenus perçus dont il dispose, ainsi que
tous les actifs que peut posséder un individu ou une entreprise. Ces actifs sont tous les biens
ayant une valeur marchande.

12
Dysfonctionnement : mauvaise fonctionnement, défaut
13
GUILLON P.M, « La gestion du patrimoine : méthode et enjeux », Paris 2005, p.25
14
http://www.rhône –alpes.cci.fr
15
http://www.actufinance.fr
14

Ensuite, le patrimoine d’une entreprise recouvre :


L’ensemble de ses droits de propriétés corporelles et incorporels : terrains, bâtiments,
installations, machines, brevets et créances…avec l’ensemble de ces droits constituent la
situation active de l’entreprise, d’une part. D’autre part, actif signifie« ressource contrôlée
par une entité du fait d’évènements passés et dont elle attend des avantages économiques
futurs »16.
De ce fait, l’objectif du CI au niveau du patrimoine :

- Sauvegarder le patrimoine : c’est, entre autre, éviter les erreurs involontaire, les
fraudes, les gaspillages, les dépenses inutiles, les factures payées deux fois, la perte de
pièces justificatifs, ou de pièces comptables ;
- Mettre en place une organisation qui sauvegarde le patrimoine et n’empêche
nullement qu’elle soit efficiente.

Par ailleurs, notre étude s’est fixée sur la protection de l’immobilisation puisqu’elle
représente une masse significative dans l’actif de la firme.

2.2 Notion sur les variables de la performance financière


Le concept de performance17 renvoie à l’idée d’accomplir une action. Il s’agit avant tout
d’entreprendre et de déterminer cette action, sans qu’aucun à priori ne soit explicité sur la
nature ou le niveau du résultat à obtenir. Dans le langage courant, la performance est
préalablement définie. Le résultat obtenu a été mesuré. En effet, l’objectif devra correspondre
à un choix, présentant les caractéristiques suivantes :

- Il traduit une recherche de cohérence par rapport à la mission et à la vocation de


l’organisation ;
- Il s’inscrit dans un horizon temporel de moyen ou long terme ;
- Il s’accompagne d’une part de la définition du résultat attendu à cette échéance, et
d’autre part, de l’étude de la situation de départ, de façon à pouvoir identifier le
parcours intermédiaire à réaliser ;
- Il est mesurable, et doit donc donner lieu à l’élaboration d’indicateurs ou d’indices.

16
Selon le PCG 2005
17
BAROLI .A, « Le management dans les organisations publiques », Edition DUNOD, Paris 1991, p.30
15

Mais Machney18 affirme que : « la performance financière de l’entreprise peut se définir


comme le degré de réalisation de but recherché ». L’analyse des buts fait appel aux trois
mesures de performance :

 L’efficacité : le résultat obtenu par rapport au niveau du but recherché.


 L’efficience : le résultat obtenu par rapport aux moyens mis en œuvre.
 L’effectivité : le niveau de satisfaction par rapport au résultat obtenu.

Cette définition montre que la performance associe à l’efficacité et l’efficience.


L’efficacité est le rapport entre les résultats obtenus et les objectifs fixés. L’efficience est le
rapport entre les moyens et les efforts totaux déployés ainsi que les résultats obtenus. Mais la
recherche de la performance d’une entreprise se mesure selon les nombreux critères
quantitatifs et qualitatifs. Dans notre étude, nous allons choisi comme indicateur de
performance l’autofinancement, et les activités réalisées puisque dans cette association
l’essentiel est de voir si les subventions obtenus sont de même valeur aux activités réalisées.

Nous avons vu, dans ce second chapitre quelque notion du contrôle interne, de son
objectif, de ses principes et de ses limites. Nous avons aussi défini une notion sur le
patrimoine et la performance financière de l’entreprise pour pouvoir recueillir des
informations sur les variables étudiés car ils sont nécessaires dans l’élaboration de notre
mémoire. Nous allons à présent vous présenter les méthodes de collecte et de traitement des
données se trouvant dans le chapitre précédent.

18
MACHNEY, « Economie d’entreprise », Edition EYROLLE, Paris 1991, p.25
16

CHAPITRE III : Méthode de collecte et traitement des données


Après avoir défini les approches théoriques concernant le CI. Le présent chapitre nous
permet de préciser les différentes démarches méthodologiques et les outils d’analyses pour
bien effectuer la recherche, et qui se divise en trois partie : la méthode de collecte, le
traitement des données et la population étudiée.

Section 1 : Méthode de collecte


Dans cette section nous allons parler des différentes méthodes utilisées pour le
traitement et analyse des données. Nous parlerons ensuite les limites de l’étude d’autant que
les difficultés rencontrées. Les collectes d’information, le traitement des données nécessitent
une démarche adaptée qui nous conduit à notre résultat.

1.1 Démarche méthodologique


La méthodologie19 est l’étude des méthodes utilisées pour entreprendre une étude, une
recherche, un travail ou une activité. La mise en place de la méthodologie est une des étapes à
effectuer pour la bonne organisation de notre travail.

Ensuite, cette démarche méthodologique nous permet de bien organiser notre étude.
D’une part, nous avons consulté des documents internes au sein du MNP. D’autre part, notre
étude s’est dirigé vers la recherche bibliographique sur le CI, le patrimoine et sur la
performance financière de l’entreprise.

Pour mener à bien notre étude, il est nécessaire de résumer la démarche que nous avons
adoptée dans cette figure ci- après :

Figure n°1 : démarche de l’étude

SEMAINE I Consultation des documents au sein du MNP


SEMAINE II, III Réalisation des tâches, apprentissage
SEMAINE IV Elaboration du questionnaire
SEMAINE V Entretiens
SEMAINE VI Collectes, dépouillement et traitement des données
SEMAINE VII, VIII Début de la rédaction de notre mémoire
Source : Auteur, Juin 2014

19
Cours Méthodologie (4ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2012-2013
17

1.2 Méthode de collecte des données


La méthode que nous avons adoptée repose sur la collecte des données primaires et
secondaires pour la réalisation de notre étude.

1.2.1 Recherche documentaire


La prise de connaissance de l’association MNP, ainsi qu’à l’étude de notre thème nous
permet d’effectuer une recherche documentaire à travers les informations internes au sein de
l’organisme durant notre stage, et aussi par les différents ouvrages que nous avons consultés.
L’étude documentaire nous permet de collecter des informations pertinentes. Les brochures ;
les ouvrages ; les journaux et quelques sites nous disposent à collecter divers document, à part
le guide d’entretien et les données que nous avons effectué auprès du responsable cible.

Dans cette phase de recherche documentaire, nous développons dans notre recherche
par la méthode hypothético-déductive grâce aux études théoriques que nous avons consultées
ceci pour vérifier nos hypothèses.

1.2.2 Méthodes d’observation participative


Nous avons utilisé ces méthodes lors de notre stage au sein de service comptabilité et
qui a duré deux mois. Ces méthodes consistent à l’élaboration des différentes tâches du
service tel que l’enregistrement des écritures et la vérification des opérations par le logiciel
TOMPRO utilisé par MNP, ainsi que la recherche et le classement des documents…Ces
méthodes nous a permis de comprendre les procédures du contrôle interne au sein de
l’institution.

Durant notre stage, nous avons pu avoir accès au Centre de Documentation et


d’Information (CDI) du MNP où l’on pouvait trouver toutes sortes d’information concernant
Madagascar National Parks en général. En consultant des ouvrages au CDI que nous avons pu
enrichir nos données secondaires avec un document crée par MNP, qui s’appelle « manuel
de procédure ». Ce manuel est un ouvrage élaboré par MNP pour son usage personnel et nous
pouvons trouver les détails concernant son historique ; les différentes démarches
administratives et financières.

Ce stage qui nous a également permis d’effectuer des entretiens auprès des
responsables de la comptabilité du siège, auprès du directeur financier et de la responsable de
contrôle interne. En effet, effectuer un entretien est le principal moyen pour nous d’obtenir les
données manquantes à notre mémoire.
18

En outre, effectuer un stage au sein du MNP nous a beaucoup aidé dans la réalisation
de ce mémoire et nous a permis d’accumuler et de capitaliser une certaine quantité de
connaissances et d’expérience dans le monde du travail.

1.2.3 L’entretien
Par entretien, nous évoquons une entrevue entre deux personnes au cours duquel un
individu enquêteur déploie toute une stratégie morale pour extraire d’un individu enquêté
l’information que ce dernier détient 20. L’entretien que nous avons effectué au sein du MNP
est l’entretien de recherche d’information auprès de personnes concernées sur les
renseignements nécessaires à notre étude. Nous avons pu effectuer quelques entretiens à
savoir, un entretien auprès du chef comptable du siège, du directeur financier et auprès du
responsable de l’auditeur interne. Nous avons choisi ces personnes car elles sont les
ressources qualifiées pour nous fournir toutes les informations pour appréhender avec
efficacité l’esprit du CI au sein du MNP. Ensuite, le guide d’entretien nous conduit à obtenir
le maximum d’information et aussi pour la collecte des données nécessaires. Cela nous
permet de comptabiliser les éléments pertinents qui semblaient nécessaire, que ce soit par des
questions ouvertes.

Nous pouvons en déduire que l’entretien est insuffisant pour collecter des informations
alors nous avons effectué des enquêtes auprès de la population étudiée ci- dessous.

1.2.4 Enquête
De ce fait, cette étape nous a permis de bien effectuer notre recherche auprès des
échantillons réduits. Cette méthode d’enquête nous permet de se conduire vers les éléments
pertinents qui semblent nécessaire, que ce soit par des questions fermées dont la réponse peut
être par « oui » ou par « non » ou « à choix multiple » par une échelle de Likert c’est à dire
que les réponses seront exprimés en valeur (qui est de 0 : assez important, 2 : important, 4 :
peu important, 6 : très important). A vrai dire, le questionnaire nous permet de dégager les
points forts et les points faibles des procédures de l’entreprise face à la question posée sur le
responsable de chaque service. Le questionnaire 21 permet aussi d’effectuer une évaluation de
manuel de procédure mis en place par l’entité dont l’objectif est de connaitre les points forts
et les points faibles du système mis en place.

20
Cours Méthodologie (4ème année) Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2012-2013
21
Cours Marketing (3ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2011-2012 », un
questionnaire regroupe un ensemble des questions soumises aux interrogées à l’occasion d’une enquête ou une
interview
. Chaque question doit éveiller l’intérêt ; être précise ; facilement compréhensible et susciter une réponse
19

Le questionnaire permet à l’interlocuteur de développer ou d’exprimer son opinion,


d’où elle nécessite des réponses éloquentes dont on doit respecter le thème. Il est important
que les réponses correspondent à la question posée ainsi que les objectifs.

1.3 La population étudiée


Pour bien mener notre enquête, il nous est indispensable de déterminer notre
population étudiée. Dans notre cas d’espèce, il s’agit du domaine administratif car notre
devoir a été axé dans ce service. De ce fait, le début de notre enquête s’est focalisé dans le
service audit interne, ensuite dans le département financier qui sont le directeur administratif
et financière, le service comptable, contrôleur de gestion et le service de trésorerie. Le but est
de rassemblé les divers informations dans ce cadre. Afin de bien maîtriser la méthode
statistique, il est nécessaire de limiter le nombre de personnes intervenant. C’est pour cette
raison que nous avons pris 40 personnes parmi les 83 personnels dans l’association. Nous
allons voir en annexe le tableau des effectifs et profils des personnes enquêtés.

Section 2 : Méthode de traitement des données


La méthode de traitement des données a été effectuée pour la vérification de nos
hypothèses. En outre, les données collectées nous permettent de justifier nos hypothèses
mentionnées auparavant. C’est la raison d’être de notre ouvrage. Elle comporte les points
suivants : analyse SWOT, analyse statistique.

2.1 Analyse SWOT


L’analyse SWOT22 (Strengts Weakness Opportunities Treats) nous permet d’évaluer
une situation afin de prendre les bonnes décisions pour l’améliorer. Elle fournit des
alternatives stratégiques, organise et synthétise l’information afin de simplifier la
compréhension objective. Elle complète la situation de son environnement pour être efficace.
Par ailleurs, l’analyse SWOT, permet de filtrer le large nombre d’information (qualitative et
quantitative). Elle s’appuie sur l’intervention de nombreux acteurs et de son environnement.
Pour être performante elle s’appuie sur du réel.
Nous utilisons ce type d’analyse afin de dégager les forces, les faiblesses du CI, ainsi
pour la menace et les opportunités de l’entité. Il combine l’étude des forces et des faiblesses
d’une organisation, d’un territoire, d’un secteur, etc. Avec celle des opportunités et de
menaces de son environnement, afin d’aider une définition stratégique de développement.

22
Cours Marketing Stratégique (3ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2011-
2012.
20

La démarche SWOT s’appuie en premier par l’analyse des apports et des menaces
pour pouvoir étudier les forces et les faiblesses face à la situation externe. Pourtant l’analyse
interne et externe n’est pas toujours évidente. Inversement, les menaces et les opportunités ne
peuvent être effectué que proportionnellement aux forces et faiblesses internes.

Afin d’obtenir le résumé de la situation étudiée, l’analyse SWOT se présente comme suit :
Figure n°3 :
Positif Négatif
Interne Liste des forces Liste des faiblesses
Externe Liste des opportunités Listes des menaces
Source : cours marketing stratégique, 2011-2012

2.2 Analyse statistique


Cette méthode se subdivise en deux, la première concerne la méthode des quotas et la
deuxième s’intéresse sur la corrélation pour la vérification de nos hypothèses.

2.2.1Méthode des quotas


Tous d’abord, on effectue la méthode des quotas23 pour mieux faciliter la répartition
sur la population étudiée utilise suivant des critères déjà connu comme l’âge, le sexe, la
catégorie socio professionnelle etc. Cette méthode est certainement à l’heure actuelle, la plus
employée que ce soit dans le domaine commerciale ou financière. Après avoir tiré cette
méthode, passons maintenant à la démarche ultérieure.

2.2.2 La corrélation
Ce type d’analyse nous conduit à vérifier les hypothèses de notre recherche. Nous
utilisons comme variable X1 pour la réalisation d’inventaire ; X2 pour la vérification des
opérations et Y pour l’étude du contrôle interne sur la protection du patrimoine et la
performance financière de l’entreprise. Une suite logique déduit que X1 plus X2 donnent Y.
Dont X1 et X2 sont des variables explicatives et Y la variable à expliquer. Cette formule se
présente comme suit :
Y= X1+X2

On désigne par : Y : étude du contrôle interne

X1 : protection du patrimoine pour la réalisation d’un inventaire

X2 : la performance financière pour la vérification des opérations


23
Cours Marketing (3ème année), Gestion, Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, 2011-2012.
21

Cette théorie relation aussi se traduit comme la figure ci- dessus afin de bien appréhender la
suite logique de notre étude :

Figure n°2 : Modèle théorique des variables :

Variables explicatives
(rôle du contrôle interne)
Réalisation d’un inventaire pour la
protection du patrimoine Variables à expliquer
Hypothèse 1
(Le contrôle interne)
Vérification des opérations pour
Etude du contrôle interne
améliorer la performance financière
Hypothèse 2

Source : Auteur, Juin 2014

Cette figure montre que X1 représente la réalisation d’un inventaire pour la première
hypothèse et X2 la vérification des opérations pour la deuxième hypothèse et engendre une
étude du contrôle interne qui est Y. Cette étude de corrélation nous conduit à justifier nos
hypothèses.

De plus, le traitement de données sont calculé par une analyse statistique plus
exactement par le coefficient de corrélation linéaire « r ». La corrélation exprime une liaison
entre deux caractères différents. Dans notre cas d’espèce, ces caractères peuvent être la
relation entre H1 et Y d’une part, et la relation entre H2 et Y d’autre part .La formule de
coefficient de corrélation linéaire se présente comme suit :

r = COV (X ; Y)/𝜹(x)*𝜹(y)

On doit avoir 0≤ r≤ 1 ce qui signifie que si r est proche de 1, on a une forte corrélation
entre les variables à étudier mais si r s’éloigne de 0, on a une faible corrélation. Ensuite, si
« r » est supérieure ou égale à 0,75 (3/4) on a une forte corrélation. Par contre, si elle est
inférieure à 0,75, on a une faible corrélation.
Cette sous-section nous conduit à vérifier les hypothèses ainsi que pour le traitement des
données collectées par la formule statistique ci- dessus.
22

2.2 Limite de l’étude


Pour l’exécution de ce mémoire, nous avons fait de notre mieux pour collecter le
maximum d’informations. Nous avons effectué divers technique de recherche par la méthode
de collecte et le traitement des données. Les documents concernant la MNP nous ont permis
d’obtenir divers information ainsi que sur le CI, à travers de nombreux ouvrages.
De plus, notre étude s’est surtout fixée sur le CI, donc nous nous sommes focalisés un peu
plus sur ce service et sur le service de la comptabilité mais nous n’avons pas pu visiter tous
les services existant de cette entité. Il existe aussi des informations confidentielles et qui ne
peuvent pas être rédigées publiquement.

Pour le classement et la recherche des dossiers, il nous faut beaucoup de temps pour
bien ranger les documents en ordre et on doit les classer selon leur place. On ne doit
effectuer aucunes erreurs, car cela doit se faire avec beaucoup d’attention.

De plus ce travail nécessite beaucoup d’attention, de concentration et de vigilance de


notre part. Une des difficultés rencontrées a été également le manque de temps. Dès l’arrivée
au bureau, on effectue les tâches que le responsable nous a confiées et on n’a pas le temps de
rédiger notre devoir et on le fait que le soir. Mais après le stage, nous avons eu tout notre
temps pour la rédaction de ce mémoire.

Dans ce dernier chapitre, on a vu les méthodes que nous avons utilisées telles que la
méthode d’observation participative, l’entretien, et l’enquête auprès des divers responsables
administratifs. Nous avons aussi évoqué le fait d’avoir utilisée une analyse statistique comme
une méthode de traitement des données. Nous avons, par la fin, parlée des limites que nous
avons rencontrées lors de l’élaboration de ce travail.

Conclusion partielle de la première partie

Ce premier chapitre nous a permis d’enrichir nos connaissances sur les approches
théoriques liées au CI, sur la protection du patrimoine d’autant que sur la performance
financière. Nous avons pu également développer les matériels et méthodes utilisés pour la
réalisation de notre mémoire. La section matérielle désigne la collecte des données et
d’information nécessaire. Concernant les méthodes, elles nous ont permis de bien organiser
notre devoir. Nous mettrons en évidence dans le chapitre précédent le résultat de notre
recherche pour qu’on puisse valider notre hypothèse.
RESULTATS
23

PARTIE II : RESULTATS
Dans cette partie, nous allons retrouver tous les résultats que nous avons obtenus tout
au long de notre recherche. Ainsi ces résultats permettront de bien vérifier nos hypothèses
grâce à des divers entretiens et enquêtes que nous avons effectués. Nous allons présenter en
premier chapitre la présentation des résultats de la corrélation. La première section présente
tous les résultats nécessaires pour le calcul des coefficients de corrélation linéaire « r ». La
deuxième section présente les résultats par la méthode de traitement des donnés. Ensuite le
deuxième chapitre expose la présentation de la performance financière du MNP. Nous allons
voir dans la première section leur source de financement, en deuxième section les résultats
des activités comme indicateur de performance financière. Passons maintenant, au chapitre
premier.
24

CHAPITRE I : Présentation des résultats de la corrélation


Ce chapitre portera sur les informations collectées. Il est à préciser que ces résultats
ont été recueillis non seulement à partir des réponses reçues lors de nos enquêtes et des
entretiens mais également à partir des documents internes concernant les activités du MNP.

Notre travail cherche à montrer la contribution du CI dans la protection du patrimoine


et la performance financière de l’entreprise par la méthode de corrélation linéaire. Elle parle
aussi les activités de l’entreprise pour améliorer sa performance.

Sur ce fait, cette partie sera divisée en deux sections. La première section montrera les
résultats du calcul des coefficients de corrélation linéaire. La deuxième section mettra en
évidence la présentation des résultats par la méthode de traitement. Passons maintenant à la
première section.

Section1 : Présentation des résultats nécessaire pour le calcul des


coefficients linéaire « r »
Cette section nous permet de rassembler tous les résultats qui vont être utilisés lors
d’un entretien et d’enquête pour le calcul des coefficients de corrélation linéaire. Ainsi, nous
allons présenter ces résultats sous forme de tableau statistique à double entrée, afin de
calculer les deux corrélations linéaires « r ». La première sous-section va se focaliser sur les
tableaux nécessaires pour le calcul de « r ». La deuxième sous-section montre l’intersection
des tableaux marginaux en tableaux statistiques à double entrée pour les calculs de « r ».
Passons maintenant sur les tableaux nécessaires pour le calcul de « r ».

1.1 Les tableaux nécessaires pour le calcul des « r »


Cette sous partie nous permet de présenter les tableaux préalables qui vont être utilisés
pendant le calcul de deux coefficient linéaire de « r ». Cela nous permet d’effectuer des
traitements des données statistiques ultérieurs. Nous allons présenter en premier le tableau
utile durant le traitement. Ce tableau exprime l’importance du CI sur la protection du
patrimoine de chaque personne interrogée pour la réponse concernant la 2 ème question du
questionnaire. Dans ce présent tableau xi signifie la notation varie de « 0 à 6 ».
25

Tableau n°1 : Tableau exprimant l’importance du CI sur la protection du patrimoine parmi les
40 interrogés.

xi24 ni fi %
0 9 22,5
2 11 27,5
4 11 27,5
6 9 22,5
TOTAUX 40 100
Source : réponses de la 2ème question du questionnaire

Ce tableau montre que 9 sur les 40 répondants affirme que 22,5% trouvent « assez
important » sur la protection du patrimoine, ce qui peut être une situation défavorable pour
l’entité, car ses salariés pensent que cela ne pose aucun effet dans leur travail. Par contre sur
les niveaux « important » et « peu important » parmi les 11 répondants chacun affirment que
la sauvegarde du patrimoine apporte de l’importance dans la société. Le plus favorable de
tous exprime que parmi les 9 sur les 40 répondants disent qu’il est « très important » de
contrôler le patrimoine, ce qui est donc une situation appropriée.

Après avoir justifié l’importance du CI sur la protection du patrimoine. Le tableau


suivant montre l’importance d’un inventaire pour la sauvegarde du patrimoine. Les
interrogées vont noter que les valeurs varient de « 0 à 6 ».Sur ce, la réponse a été affectée par
la 3ème question du questionnaire. Dans ce présent tableau, « xi » signifie parmi les notations
correspondant de « 0 à 6 ».

Tableau n°2 : tableau exprimant les notes sur l’importance d’un inventaire pour la protection
du patrimoine

xi25 Ni fi %
0 9 22,5
2 6 15
4 10 25
6 15 37,5
TOTAUX 40 100
Source : réponses de la 3ème question du questionnaire

Ce tableau montre que 9 répondants sur 40 disent qu’ils ont « assez d’accord » pour la
réalisation d’un inventaire, ce qui veut dire que cela ne tient aucune importance sur le
patrimoine. Par contre, 6 sur les 40 répondants affirment qu’ils sont « d’accord » pour un

24
La population xi rassemble les valeurs allant de « 0 à 6» qui signifie distinctement : 0= assez important ; 2=
important ; 4= peu important ; 6= très important
25
La population xi rassemble les valeurs allant de « 0 à 6 » qui signifie distinctement : 0= assez d’accord ; 2=
d’accord ; 4= peu d’accord ; 6= fortement d’accord
26

inventaire du patrimoine c’est- à- dire pour assurer la protection des biens de l’entité. Le plus
important dans ce tableau montre que sur les 40 répondants soit 37,5 % confirment qu’ils sont
« fortement d’accord » car ils trouvent une très grande concordance pour la sauvegarde du
patrimoine.

Après avoir fourni les résultats correspondants du CI sur la suffisance de la réalisation


d’un inventaire pour la protection du patrimoine, nous allons maintenant, exprimer dans un
nouveau tableau les notes données par les interrogés sur l’importance de vérification des
opérations au niveau du CI. La réponse concernant la 4 ème question du questionnaire. Dans ce
tableau, « xi » signifie donc la notation varie de « 0 à 6 ».

Tableau n°3 : tableau exprimant les notes des interrogés sur l’importance de vérification des
opérations au niveau du CI.

xi26 Ni fi %
0 9 22,5
2 5 12,5
4 11 27,5
6 15 37,5
TOTAUX 40 100
Source : réponses de la 4ème question du questionnaire

Ce tableau montre que 9 sur 40 enquêtés trouve « assez important » pour la


vérification des opérations. Ce qui veut dire que la vérification des opérations ne signifie
aucun impact au niveau de l’entreprise. Par contre 5 affirment qu’ils trouvent «
une importance » sur la vérification des opérations. On constate que 11 sur 40 répondants
affirment que 27,5% soit « peu important », c’est- à- dire que cela ne pose aucun problème
pour effectuer une vérification de contrôle. Parmi ces analyses, le plus marquant dans ce
tableau montre que 15 sur les 40 répondants affirment une « très grande importance »
concernant la vérification des opérations pour avancer dans d’autre opération.

Après avoir étudié tous ces résultats importants, il est nécessaire d’entrer sur la
seconde sous-section qui va croiser tous ces tableaux que nous allons le montrer ci- dessous
pour les calculs des corrélations.

26
La population xi rassemble les valeurs allant de « 0 à 6 » qui signifie respectivement : 0= assez important ; 2=
important ; 4= peu important; 6= très important
27

1.2. L’intersection des tableaux marginaux en tableau statistique double


entrée (TDE) 27 pour les calculs des corrélations linéaire
Cette partie permet de croiser, d’une part le tableau concernant la protection du
patrimoine (tableau n°1) et le tableau exposant les notations sur la nécessité d’un inventaire
pour la sauvegarde du patrimoine (tableau n°2), d’autre part de croiser ce tableau qui exprime
l’importance de vérification des opérations au niveau du CI (tableau n°3). De ce fait, les deux
tableaux croisés permettent de calculer les deux corrélations linéaires. Ensuite, il démontre les
relations entre la variable explicative et la variable à expliquer.

Voici, le premier tableau qui montre l’intersection du tableau n°1 et le tableau n°2.
Dans ce tableau, « xi » montre les notes correspondant de « 0 à 6 » opéré par les répondants
sur l’importance d’un inventaire pour la sauvegarde du patrimoine et « yj » l’importance du
CI pour la protection du patrimoine, effectuer par les répondants par une note allant de
« 0 à 6 ».

Tableau n °4 : TDE formulant les notes données par les 40 personnes interrogées sur la
protection du patrimoine et sur la réalisation d’un inventaire.

⁄ 0 2 4 6 ni.
0 9 0 0 0 9
2 0 3 3 0 6
4 0 5 5 0 10
6 0 3 3 9 15
n.j 9 11 11 9 40
Source : travail personnel en se basant sur les résultats de l’enquête

Ce tableau montre le croisement des deux tableaux n°1 et n°2. On constate que 9
répondants ne trouvent aucune importance pour la protection du patrimoine. Mais il est aussi
à remarquer que 9 répondants affirment une très grande importance pour le contrôle du
patrimoine. Après avoir croisé ces deux tableaux nous entrons de nouveau sur un autre
croisement qui sera entre le tableau n°1 et tableau n°3.

Dans ce tableau la population « xi » est les notes données par les répondants sur
l’importance de vérification des opérations au niveau du CI et la population « yj » le CI pour
la protection du patrimoine.

27
Dans un « TDE » ou tableau à double entrée il y a « ni. » qui exprime les totaux des lignes ; « n.j » les totaux
des colonnes et « nij » les effectifs se trouvant entre les lignes et les colonnes
28

Tableau n°5 : TDE exprimant les notes données par les 40 répondants sur leurs CI pour la
vérification des opérations et pour la protection du patrimoine.

⁄ 0 2 4 6 ni.
0 9 0 0 0 9
2 0 2 3 0 5
4 0 4 7 0 11
6 0 5 1 9 15
n.j 9 11 11 9 40
Source : travail personnel en se basant sur les résultats de l’enquête

Ce tableau montre qu’il y a 9 répondants qui trouvent une très grande importance sur
la vérification des opérations. Il montre aussi que la majorité des répondants se trouvent dans
les colonnes « 2 et 4 » c’est à dire dans les lignes « 2 et 4 ».

Rappelons que cette sous-section a pu croiser les différents tableaux marginaux. Ainsi
cette section nous a permis d’analyser tous les résultats préalables pour qu’on puisse
déterminer les deux corrélations linéaires « r ». Face à notre recherche, il est maintenant
favorable d’entamer à la seconde section, qui va démontrer les résultats selon la méthode de
traitement.

Section2 : Présentation des résultats par la méthode de traitement


Cette section permet de présenter les données recueillis auparavant pour le calcul de
coefficient de corrélation linéaire « r ». Nous permet encore de voir les relations entre la
variable explicative et la variable à expliquer. Cette section va calculer la corrélation entre le
CI pour la protection du patrimoine et la réalisation d’un inventaire. La corrélation entre le CI
pour la protection du patrimoine et la vérification des opérations. Passons maintenant à la
première sous-section.

2.1 Corrélations entre le CI sur la protection du patrimoine et la


réalisation d’un inventaire
Cette sous-section nous permet de calculer le coefficient de corrélation « r » pour
démontrer la relation entre les deux variables, en se référant sur le tableau n°4. On peut
apprécier la relation entre ces deux variables. Voici le tableau permettant de déterminer « r ».
29

Tableau n°6 : TDE exprimant la relation entre le CI sur la protection du patrimoine et la


réalisation d’un inventaire.

⁄ 0 2 4 6 Ni ni. xi ni.ci² nijxiyj


0 9 0 0 0 9 0 0 0
2 0 3 3 0 6 12 24 36
4 0 5 5 0 10 40 160 120
6 0 3 3 9 15 90 540 432
n.j 9 11 11 9 40 142 724 588
n.jyj 0 22 44 54 120
n.jyj² 0 44 176 324 544

Nijxiyj 0 88 176 324 588


Source : travail personnel en se basant sur les résultats de l’enquête

Ce tableau montre les divers éléments qui permettent de déterminer de manière exacte
le coefficient de corrélation « r » reliant l’importance du CI pour la protection du patrimoine
et l’importance (variable explicative) de la réalisation d’un inventaire (variable à expliquer).
Ainsi, en suivant toutes les manières pour déterminer « r » en utilisant les données de ce
tableau ci-dessus. Il est maintenant probable de déterminer le coefficient de corrélation
linéaire « r ». Alors les étapes de calcul, la protection du patrimoine et la réalisation d’un
inventaire (variable explicative et à expliquer), présentent un coefficient de corrélation
linéaire « r » :

r= 0,8

Cette valeur de « r » de 0,8 exprime que le contrôle interne pour la protection du


patrimoine présente une liaison forte avec la réalisation d’un inventaire. Rappelons que si
« r » est proche de 0,75 alors il y a une forte corrélation. Ainsi, ce résultat permet d’améliorer
le CI pour sauvegarder le patrimoine et tient une importance sur la réalisation d’un inventaire.
D’après cette étude sur le CI du patrimoine, rappelons que tous calculs correspondant à ce
résultat sont organisés de façon bien déterminée en annexe.

Après avoir déterminé la corrélation de la première hypothèse qui est la réalisation


d’un inventaire, il est maintenant opportun d’effectuer la même pour la vérification des
opérations au niveau du CI.
30

2.2 Corrélations entre le CI pour la protection du patrimoine et


l’importance de vérification des opérations
Cette sous- section permet de voir la relation qui existe entre la protection du
patrimoine et la vérification des opérations au niveau du CI. Elle va éclaircir la deuxième
hypothèse en ce qui concerne l’importance de la vérification des opérations.

Pour ce faire, nous allons calculer le coefficient de corrélation linéaire « r » en se


basant sur le tableau n°5 qui a été traité précédemment. Voici le tableau pour la détermination
de « r ».

Tableau n°7 : tableau exprimant la relation sur le CI pour la protection du patrimoine et


l’importance de la vérification des opérations.

⁄ 0 2 4 6 ni. ni. xi ni.ci² Nijxiyj


0 9 0 0 0 9 0 0 0
2 0 2 3 0 5 10 20 32
4 0 4 7 0 11 44 176 144
6 0 5 1 9 15 90 540 408
n.j 9 11 11 9 40 144 736 584
n.jyj 0 22 44 54 120
n.jyj² 0 44 176 324 544

Nijxiyj 0 100 160 324 584


Source : travail personnel en se basant sur les résultats de l‘enquête

Dans ce tableau, il est maintenant possible de déduire le coefficient de corrélation


linéaire « r » exprimant la relation sur la protection du patrimoine et la vérification des
opérations au niveau du CI (variable explicative et variable à expliquer).

Après avoir effectué les étapes de calcul se trouvant en annexe, la valeur de


coefficient linéaire « r » entre ces deux variables est :

r= 0,7
31

Cette valeur de coefficient de corrélation linéaire « r » permet de déduire que la


nuisance du CI sur la vérification des opérations a également une bonne corrélation ou encore
une assez forte corrélation. Ce qui entend que cette deuxième hypothèse présente une forte
liaison sur la protection du patrimoine.

Ensuite, cette valeur de « r » 0,7 exprime une forte corrélation sur la vérification des
opérations et tient une place importante au niveau du CI face à la protection du patrimoine de
l’entreprise.

Après avoir déterminé le coefficient de corrélation linéaire « r », il est temps d’entrer


sur le deuxième chapitre, concernant la présentation de la performance financière afin de bien
mesurer les indicateurs de performance de l’entité.
32

CHAPITRE II : Présentation de la performance financière du


MNP
Ce chapitre a pour but de nous apporter la situation financière réelle du MNP grâce
aux financements extérieurs et à ses principales activités pour pouvoir atteindre à certains
objectifs. Pour se faire, notre chapitre se divise en deux sections. La première parle la source
de financement et la deuxième présente les résultats des activités financière.

Section1 : Source de financement


Cette section présente, la source de financement du MNP. Nous allons présenter le
déroulement d’obtention de financement de cette entité.

Figure 4: Procédure d’obtention de financement du MNP

BENEFICIAIRE EMPRUNTEUR

(MNP) 1 (ETAT)

3 2
4

DONATEUR

(BAILLEURS
DE FONDS)
Source : Auteur, Juin 2014

On désigne par :
1 : MNP envoie leur projet à L’Etat
2 : L’Etat cherche les Bailleurs de fonds
3 : Le bailleur accepte de financer le projet, fait une signature de contrat avec l’Etat Malgache
4 : Le donateur envoie le financement

Selon cette figure le budget de fonctionnement du MNP dépend toujours de l’Etat


Malgache et des Bailleurs de fonds. Cette information est aussi confirmée d’après l’entretien
auprès du Directeur Financier, c’est- à- dire que les 80% du budget de fonctionnement sont
assurés par les financements extérieurs. Ce qui montre que la MNP ne possède pas
d’autofinancement.
33

Section 2 : Résultats des activités de la performance financière


Dans cette section, nous allons parler le résultat du MNP concernant la conservation
en sous-section premier d’une part et le marché prioritaire en deuxième sous-section d’autre
part, dont ses activités font parties des 4 axes stratégiques. Entamons maintenant dans la
première sous-section qui est la conservation.

2.1 La conservation
Cette sous-section montre le résultat de la conservation des aires protégées avec les
diverses activités effectuées.

Tableau n°8 : conservation de la biodiversité

CONSERVATION
Activité Indicateur Prévision Réalisation Taux de réalisation
Mener des actions
Nb carreaux
de patrouilles 115 459 79 835 69%
surveillés
Mettre en œuvre le Nb protocoles
suivi écologique mis en œuvre et 156 42 27%
suivis
Ha d’habitats
Restaurer les
restaurés 44 5
habitats dégradés
Ha traitées
Mener des luttes contre les
contre les plantes plantes 240 182 76%
envahissantes envahissantes

Maintenir visibles km limites


les limites et Zonage maintenues 3 206 1 477 46%
des AP
Nb postes
Etablir/entretenir
créés/entretenus 64 35 55%
des postes de garde

Disposer de pare
Km pare feux 886 543 61%
feux fonctionnels

Mener campagnes de Nb de plaidoyers


sensibilisation des de décideurs 38 24 63%
décideurs
Auteur : Rapport d’audit, année 2012
Passons maintenant à la deuxième sous-section qui montrera les résultats du marché
prioritaires.
34

2.2 Le marché prioritaire


Le marché prioritaire est l’une des activités qui participe à la performance financière
du MNP et apporte une efficacité du service commercial.

Tableau n° 9 : Marché prioritaire


MARCHE PRIORITAIRE
Taux de
Acticité Indicateur Prévision Réalisation
réalisation
Mettre en place et maintenir des Longueur circuits
circuits aux normes aux normes
662 208 31%
opérationnelles

Mettre en place et entretenir des Nb postes d’accueil


infrastructures d’accueil 55 25 45%

Aménager/ entretenir des sites Nb sites camping


de camping 48 10 21%

Aménager/ entretenir pistes Longueur piste aux


d’accès normes 214 55 21%

Mettre en place et entretenir des Nb centres de


centres de recherche recherche 5 3 60%

Assurer un service d’accueil Nb agents d’accueil


professionnel formés 36 4 11%

Rendre fonctionnel le guichet Nb concessions


1 2 200%
unique fonctionnelles
Vendre/ promouvoir les produits Nb kits de
6 3 50%
des marchés promotion
Source : rapport MNP sur les activités, année 2012
D’après ce tableau, on a constaté que presque 60% des activités sont réalisés, à cause de
l’insuffisance de financement. Les résultats des 4 axes stratégiques sera envoyé en annexe.
Nous avons pu voir dans ce second chapitre les activités du MNP pour pouvoir mesurer sa
performance financière.
Conclusion partielle de la deuxième partie
Enfin, ce deuxième chapitre nous fait montrer, tous les résultats préliminaires
indispensables d’une part et de déterminer les coefficients de corrélations entre les deux
hypothèses d’autre part. Il présente aussi la performance financière du MNP. Il est maintenant
nécessaire d’analyser les résultats, de les discuter et de proposer des suggestions, ceci en
nous appuyant sur les résultats obtenus face aux deux hypothèses. Ainsi, entrons dans le
troisième chapitre qui est les discussions et recommandations.
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
35

PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Dans cette 3ème partie, nous allons discuter les résultats que nous avons précédemment
avancés. Nous allons montrer les convergences et divergences du CI de l’association au
niveau de ses sources de financements et sur ses activités. Par la suite, nous verrons si nos
hypothèses sont infirmées ou confirmées par la méthode de corrélation linéaire « r ». Nous
verrons également les points forts et les points faibles du CI pour la protection de patrimoine
et sur la performance financière de l’entité, sur les opportunités et menaces de l’entreprise.
Mais évoquer les points faibles et les menaces de leurs CI implique également une obligation
de notre part de leur offrir des solutions et recommandations. C’est ainsi que dans notre
premier chapitre, nous retrouverons la discussion et dans le second la recommandation.
36

CHAPITRE I: Discussions

Nous verrons dans ce chapitre les discussions concernant les résultats que nous avons
obtenus c’est-à-dire sur leurs sources de financement et selon ses activités pour mesurer la
performance financière de l’entreprise, et pour vérifier si nos hypothèses s’avèrent être
infirmées ou confirmées. Nous verrons également les points faibles et les points forts ainsi
que l’opportunité et menace du CI de l’association MNP.

Section 1 : Discussions sur les sources de financement et la réalisation


des activités
Dans cette section, nous allons discuter les sources de financement obtenu du MNP
pour la réalisation de ses projets, qui sont les bailleurs de fonds. Nous verrons également que
les recettes effectuées constituent l’un des fonds propres du MNP, qui est le marché
prioritaire. Nous verrons par la suite une discussion sur la conservation. Passons maintenant à
la sous-section première.

1.1.Bailleurs de fonds

Tous d’abord, la MNP envoie ses projets à l’Etat Malgache. Ensuite, l’Etat cherche
des bailleurs de fonds pour financer les projets de conservation des aires protégées du MNP.
Puisque ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un programme environnemental, l’accord de
crédit, matérialisé par la Co-signature du document cadré sera passée entre le gouvernement
Malgache et les bailleurs de fonds. Cette signature marque le début de la phase de démarrage
du projet. MADAGASCAR NATIONAL PARKS étant une agence d’exécution de projet, elle
reçoit sa part de budget pour réaliser les projets qu’elle dirigera. A chaque projet alloué fera
un budget bien déterminé.

Face à cette limitation de budget, le projet MNP est donc financé par un crédit de
décaissement de 80% de budget de fonctionnement. Cela veut dire que l’institution n’a pas
d’autofinancement car la majorité de tous ces projets sont financés par les partenaires
étrangers. Nous pouvons en citer les quelques partenaires financiers du MNP : comme la
Global Environnement (GEF), l’International Association of the Development of the Word
Bank (IDA), Bankengrupe KFW, et l’Union Européenne. Passons maintenant à la deuxième
sous-section qui est le fonds propres du MNP.
37

1.2.Les fonds propres

On a constaté que 20% des recettes seulement sont assurés pour le fonds propres du
MNP et qui s’avère insuffisante pour le financement de ses projets. Mais les fonds propres
sont composés des recettes issues des Droits d’Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) et les
autres recettes comme les recettes de classe verte, les droits de filmage et les recettes sur les
produits Eco shop.

Pour les DEAP ; une partie est affectée au financement d’activité et de microprojets
alliant les attentes de la population et les objectifs de conservation des aires protégées. Elle
sert aussi à financer les microprojets validés par le comité de soutien aux aires protégées.
Ensuite la deuxième est destinée aux fonctionnements des activités du MNP mais la plupart
des cas elle est utilisée pour les dépenses pour couvrir les charges non éligibles aux fonds
bailleurs. Son utilisation est entièrement sous l’autonomie de l’association et ne dépend en
aucun cas des bailleurs.

Ensuite pour les autres recettes, les revenus issus de ces services sont formés et
constituant aussi les fonds propres du MNP. Ces recettes sont donc réinvesties pour améliorer
les qualités des produits et services pouvant être fournis aux visiteurs. Ceci est important pour
la pérennisation de l’association. Face à ses activités, leurs réalisations permettent de mesurer
la performance financière de l’organisme que ce soit d’une part pour le financement par les
services extérieurs, d’autre part sur les fonds propres.

1.3 La réalisation des activités


Nous verrons dans cette section, les activités du MNP parmi les 4 axes stratégiques
afin qu’on puisse mesurer la performance financière de l’entité.

1.3.1 Conservation
La conservation fait partie des 4 axes stratégiques du MNP afin de mesurer la
performance de l’organisme. Pour l’activité menée des actions de patrouilles, on a constaté
que 69% des activités sont réalisées. On peut dire que les objectifs ne sont pas atteints. Pour la
mise en œuvre sur le suivi écologique et pour la restauration des habitats dégradés, le taux de
réalisation est le respective suivant : 11% et 27%. On constate alors qu’il y a une insuffisance
de financement car le taux de réalisation est très bas. Pour la disposition de pare feux
fonctionnels, l’entretien des postes de garde et le maintien des campagnes de sensibilisation
des décideurs, presque 50% à 60 % des activités sont réalisées. Cela veut dire que 60%
seulement des activités ont été effectuées.
38

Ce qui nous amène à déduire que 40% des objectifs de conservation ne sont pas réalisés dans
la conservation des activités. Par conséquent, on résume qu’il y a une insuffisance de
financement pour la conservation car le budget de fonctionnement ne recouvre pas les besoins
de ces activités.

1.3.2 Marchés prioritaires


Pour le marché prioritaire, elle a comme objectif de développer et de contribuer de
façon conséquente le budget de fonctionnement de Madagascar National Parks. Elle fait partie
parmi les 4 grands axes stratégiques. On constate que la recette reçue n’atteint pas les
objectifs fixée car le taux de réalisation est presque la moitié des prévisions. Cela engendre
une baisse de recette de fonctionnement du MNP. Par exemple, pour la vente des produits des
marchés, on a 6 Nb de promotion vendu sur la prévision tandis que la réalisation obtient
seulement la moitié réalisée qui est au Nb de 3 unités. Autrement dit, 50% seulement des
activités sont atteintes. Tout cela entraine une insuffisance de fonds. Ainsi, ceci dans une
certaines mesures, MNP n’arrive pas à atteindre ses objectifs mis en place. Passons
maintenant à la deuxième section pour la validation de nos hypothèses.

Section2 : Validation de l’hypothèse


Dans cette section, nous allons vérifier nos hypothèses s’ils sont confirmés ou infirmés
grâce au calcul de corrélation linéaire de « r ».

2.1. Hypothèse n°1 : La protection du patrimoine de l’entreprise nécessite


la réalisation d’un inventaire des immobilisations

Les rôles du CI sont multiples mais notre étude c’est focalisé sur la protection du
patrimoine des immobilisations. Cependant les résultats montrent qu’il y a une forte liaison
entre l’importance du CI au niveau de la protection du patrimoine de l’entité et sur la
suffisance de la réalisation d’un inventaire pour la protection du patrimoine (tableau 2 et
tableau 3). Cette forte liaison entre la protection du patrimoine et la réalisation d’un inventaire
peut s’expliquer que la réalisation d’un inventaire est utile pour éviter les fraudes, les vols et
le gaspillages des matériels immobilisés, ainsi que pour bien assurer la protection de
patrimoine de l’entité. On peut dire que notre hypothèse est confirmée.
39

Rappelons alors que si « r= ¾ » qui est égal à 0.75, on a une forte corrélation mais si
« r », on a une faible corrélation. Dans notre résultat de l’enquête et d’après les
différentes étapes de calcul que nous avons effectué, le coefficient de corrélation linéaire est
de « r= 0,8 » alors nous pouvons dire que notre hypothèse est confirmée car « r » est aux
entourages de 0.7. Passons maintenant pour notre deuxième hypothèse.

2.2. Hypothèse n°2 : La vérification des opérations entraîne une bonne


décision afin d’améliorer la performance financière

Comme ci-dessus le fait de connaitre que la réalisation d’un inventaire est nécessaire
pour les immobilisations afin de bien protéger le patrimoine de l’entreprise. Nous allons
vérifier si la vérification des opérations améliore la performance financière de l’entreprise.
Face aux activités réalisées par cette entité, elle nécessite une bonne vérification des
opérations afin de bien contrôler les opérations exécutées, d’éviter la falsification des
écritures et les fraudes ainsi que pour apporter une bonne une image au niveau des bailleurs
de fonds. Toutes ces vérifications des opérations permettent de mesurer la performance
financière de l’organisme. Par conséquent, nous pouvons dire que la vérification des
opérations est un élément nécessaire pour améliorer la performance financière de l’entité. On
peut aussi exprimer que notre deuxième hypothèse est également confirmée car « r=0,7 »
face au calcul de coefficient de corrélation linéaire.

Section 3: diagnostic de situation par l’outil d’analyse SWOT


L’entreprise est un système réuni d’éléments en interaction les uns les autres. Elle est
ouverte à l’extérieur et entretient des relations avec son environnement qui l’entoure. Cet
environnement subit une interaction de changement et met l’entreprise à l’épreuve. De ce fait,
on peut tirer comme conséquence le changement de l’entreprise dû par l’influence de son
environnement. En effet, on y voit aussi l’environnement changé par l’entreprise. D’après le
modèle d’analyse SWOT, connue en français par la matrice : Force et Faiblesse à l’intérieur,
Opportunité et Menace à l’extérieur. Madagascar National Parks est une entité formelle
confrontée à ce genre de situation. Nous essayons de mettre en œuvre cette méthode pour
analyser sa situation en vigueur.
40

3.1 Pour la protection du patrimoine


Dans cette sous-section nous allons montrer les forces et faiblesses du MNP pour la
protection des immobilisations.

3.1.1 Forces

Les forces constituent les facteurs clés de succès de l’organisation. Pour pouvoir
élaborer les points forts du patrimoine de l’entité, nous avons constaté certains points forts
que nous allons le présenter ci-après :

3.1.1.1 Utilité de fiche d’immobilisation

Une fiche individuelle est tenue pour les immobilisations (voir en annexe 7) et que les
fiches d’immobilisations sont regroupées par catégorie et par affectation. Elle est rapprochée
avec la comptabilité. Chaque immobilisation est identifiée dans un fichier par un numéro
d’immatriculation unique et le nom du projet est inscrit sur l’immobilisation de façon
indélébile. Ce marquage se fait devant à droite des meubles pour ne pas les dénaturer. Il
pourra être très visible pour les autres biens. De plus, un fichier informatique est maintenu en
Excel pour le contrôle des immobilisations.

3.1.1.2 Au niveau de la comptabilité

Au niveau de la comptabilité, elle assure la réception de tous les documents


concernant les immobilisations. Elles sont tous comptabilisé et elles ne s’écoulent pas dans les
délais anormaux entre la réception et la mise en service. Elle s’assure aussi que les durées et
les modes d’amortissement ne sont pas modifiés sans autorisation. En outre, un registre des
immobilisations est tenu par le service de comptabilité. Chaque article immobilisé est
enregistré sur une fiche afin de permettre le contrôle de son existence physique. De plus, la
dépréciation des immobilisations est constatée annuellement avec la méthode cité
« amortissement linéaire ». La dépréciation est calculée sur la base de la durée de vie de
chaque catégorie d’immobilisations suivant la loi en vigueur. Les valeurs comptabilisées sont
maintenues dans les comptes d’immobilisations même si l’immobilisation est complètement
amortie, tant que ces immobilisations existent et qui sont susceptibles d’être mises en service
ou cédées. De plus, les immobilisations complètement amorties sont analysées pour qu’on
puisse bien vérifier leur mise en service. D’ailleurs, les imputations en immobilisations sont
contrôlées uniquement en ce qui a trait à l’imputation en comptabilité générale.
41

3.1.2. Faiblesses

Les points faibles représentent un handicap pour l’institution du fait qu’elles


l’empêchent d’avancer. Elles méritent ainsi d’être remédiées. Pour cela, il est important de
savoir quels sont réellement ses points faibles et en quoi sont-ils considérés comme tels.

3.1.2.1 L’utilisation des fiches d’immobilisations


La tenue de fiches individuelles des immobilisations est incomplète face au manque de
temps pour la préparation des fiches. De plus, l’inventaire physique des immobilisations n’est
pas à jour.
3.1.2.2 Au niveau de la comptabilité
En outre, les documents pré-numérotés ne sont pas utilisés pour informer la
comptabilité de la réception des immobilisations et leur mise en service d’une part, d’autre
part, le système comptable utilisé ne permet pas l’identification des amortissements
dérogatoires en raison du de non-respect des procédures. En effet, les réceptions
d’immobilisations ne font pas l’objet de procès-verbaux de réception car le personnel ne
respecte pas le manuel de procédure. On constate aussi que le fichier des immobilisations
n’est pas régulièrement rapproché des existantes physiques à cause de non application des
procédures. Les états financiers présentés mensuellement ne font pas l’objet d’aucune révision
appropriée ni de commentaire pertinents. Ils sont préparés avec des retards alliant jusqu’à un
mois. Leurs présentation n’est pas adéquate.

3.1.2.3 Non programmation des membres pour l’inventaire


L’inventaire est effectué chaque année à la fin du mois de décembre. Le problème est
que le personnel chargé de cet inventaire n’est pas planifié. Par conséquent, les membres
constituant l’équipe semblent incomplets. Nous pouvons constater que les risques aperçus
sont les enregistrements fictifs ou non cohérence entre les enregistrements effectués et
l’existant réel.

Après avoir parlé des forces et des faiblesses de l’institution face à la protection de
patrimoine de l’entité, passons maintenant à la sous-section suivante qui va énumérer le
diagnostic de la performance financière du MNP.
42

3.2 Pour la performance financière


Après l’évaluation du contrôle interne sur le patrimoine de l’entreprise, nous allons
aussi marquer certains points forts et points faibles de l’association face à la performance
financière.
3.2.1 Forces
La performance financière de l’entité nous a permis de mentionner les forces disposées
par cette association. Nous allons les mentionner ci-après.

3.2.1.1 Logiciel comptable


Le logiciel comptable de l’association nommé « TOMPRO » est bien organisé et
permet un meilleur suivi et vérification des opérations strictes de la comptabilité. Grâce à ce
logiciel, toutes les opérations effectuées peuvent être constatées et contrôlées par le siège.
Ensuite, le traitement comptable de l’institution se fait sur une seule base de données qui a
été mentionné ci-dessus. En effet, cette association dispose d’un logiciel personnalisé et
adapté à ses activités pour l’enregistrement des opérations. Avoir le même traitement
comptable permet à tous les services concernés de recevoir les mêmes informations
financières exprimant la situation nette de l’entité.

De plus, le logiciel TOMPRO utilisé par l’institution est protégé par un mot de passe.
Le personnel pouvant y accéder est limité. Seul le personnel chargé d’effectuer les
enregistrements et les responsables chargés du contrôle sont autorisés à avoir accès au
logiciel. Cela représente un point fort car il permet la sécurité des données financières de
l’association et par la suite de minimiser les risques de falsifications d’enregistrements
comptables.

3.2.1.2 Personnel compétent


Au niveau du personnel, l’institution utilise une comptabilité très spéciale, très
distincte. Le personnel travaillant au service comptable avait une connaissance et suit une
formation interne sur le mécanisme comptable afin de ne pas commettre une erreur lors des
écritures des opérations. On constate alors que le service comptable est composé d’un
personnel expérimenté, bien formé et maitrisant parfaitement le mécanisme du système
comptable du MNP.
43

3.2.1.3 Au niveau de la trésorerie


La trésorerie nécessite un dispositif de sécurité pour éviter tous les risques de fraudes
sur les actifs financiers de l’entité et permet de faciliter la vérification des opérations
effectués. Pourtant, ce service néglige la séparation des fonctions pour éviter une quelconque
fraude et permet également une auto contrôle.
Un suivi des procédures bien établi est primordial pour que les opérations se fassent de façon
organisée et contrôlable.

3.2.1.4 Utilisation des pièces justificatives


Pour l’utilisation des pièces justificatives, il existe de nombreuses pièces justificatives
pré- numérotées. Toutes les opérations effectuées devraient être justifiées pour faciliter la
vérification des opérations. Cela permet aussi non seulement de détecter les fraudes mais
aussi de s’assurer de la bonne tenue des décaissements reçus.
L’utilisation de pièces pré- numérotées permet de contrôler facilement les opérations
réelles et non enregistrées au niveau de la comptabilité de l’entité. Elle permet également un
suivi des opérations de trésorerie, des recettes comme des dépenses. Nous pouvons voir à
l’annexe les différentes pièces indispensables.

3.2.2 Faiblesses
Mais par-dessus de ces mesures et procédures de rigueur, le système laisse entrevoir
un indice de faiblesse peut être sans le vouloir. Nous allons énumérer en quelque sorte les
points faibles.
3.2.2.1 Au niveau de la comptabilité
L’institution n’a pas mis en place un véritable système comptable articulé autour d’un
plan comptable permettant la saisie des transactions qui sont à reporter en théorie dans un
grand livre ou dans des journaux auxiliaires. Des transactions compilées dans un journal sont
saisies dans un modèle de comptabilité du logiciel de gestion de portefeuille. Cette opération
donne lieu à une balance de vérification qui est récupérée dans un fichier Excel servant au
montage des états financiers de l’institution.

De plus, l’institution n’utilise pas un logiciel de comptabilité approprié à ses activités,


ce qui ne lui permet d’alléger le traitement des opérations comptables et de sortir des états
financiers facilement. On constate aussi que les faiblesses sur l’organisation comptable sont
les intitulés des comptes, les écarts entre les ventes réalisé et la comptabilité.
44

3.2.2.2 Réseau informatique


Le réseau informatique est un outil très important et fait tourner toute une
organisation. En effet, de nos jours, tout fonctionne sur la base d’une connexion à Internet
comme l’enregistrement comptable. Le logiciel du MNP nécessite une connexion. Cependant,
la lenteur du réseau informatique implique ainsi un retard d’application des activités de
l’entité. Cette catégorie comprend également les défauts de fonctionnement des ordinateurs et
les erreurs de programmation, de même que les défaillances des matériels informatiques, les
pannes de courant et les erreurs non détectées dans les transmissions des données.

3.2.2.3 Opérations sans pièces justificatives


Les opérations effectuées par l’association ne font pas toutes l’objet de pièces
justificatives. Presque 9% de ces opérations ne possèdent aucune pièce justificative. Elles
concernent le frais de tenue de comptes, les virements reçus et les ordres de virement pour les
salaires. Parmi ces opérations, 95% d’eux sont représentées par les virements reçus. Nous
constatons alors que le les points faibles concernent les opérations bancaires. L’association ne
dispose pas des pièces nécessaires pour la comptabilisation alors qu’elle procède aux
enregistrements ou il y un manque de pièce justificative qui ne suit pas le manuel de
procédure. Par la suite, elle risque alors de faire des enregistrements fictifs ou omission
d’enregistrement des opérations.
Après avoir parlé les points forts et les points faibles du MNP face au CI sur le
patrimoine des immobilisations et la performance financière. Nous verrons dans cette sous-
section l’opportunité et menace de l’entité.

3.3 Opportunités
Premièrement, la MNP présente plusieurs qualités envers l’environnement. Ces
qualités peuvent être considérées comme étant un avantage auxquels l’institution peut en
profiter. Comme nous l’avons constaté qu’elle est financée par les bailleurs de fonds dont le
remboursement se fait entre les bailleurs et l’Etat malgache.

Deuxièmement, cette entité à un auditeur externe pour une vérification indépendante


de la régularité de la gestion des fonds alloués dans le cadre de la mise en œuvre des
différents projets financés par les bailleurs de fonds. La vérification suit conformément à la
norme internationale pour bien suivre l’utilité de financement. Elle permet aussi de vérifier
les anomalies et exprimer clairement ses opinions au sujet des états financiers.
45

Troisièmement, le marché prioritaire représente une performance du MNP grâce à ses


activités parce qu’il permet de financer les dépenses éligibles au cas où il y a un retard de
financement externe.

Enfin, la coopération avec les gendarmes et brigades, les partenaires techniques


permettent de sécuriser les Aires Protégées. Les gens entourant la zone périphérique sont
motivés à l’aide des microprojets.

3.4 Menaces
L’institution doit également prendre en considération les menaces auxquelles peut
faire face l’entreprise. Ainsi, elle peut améliorer encore plus sa performance financière.
Premièrement, la principale menace est la crise politique à Madagascar. Cela diminue
les recettes de fonds propre du MNP car les ventes de produit baissent et le nombre de
visiteurs diminue. C’est- à -dire que le revenu de la population diminue à cause de la crise.

Deuxièmement, la crise aussi entraine le retrait de certains bailleurs de fonds et la


suspension des aides extérieures face à la situation politique. La peur d’investir à cause de la
crise, ils doutent que l’Etat n’arrive pas à rembourser ses dettes envers eux. Elle touche
aussi, sur la situation financière de l’entité observée par la dégradation de ses indicateurs.

Troisièmement, les financements en retard par rapport au programme prévisionnel.


C’est-à-dire que les fonds de financements bénéficié par Madagascar National Parks pour
effectuer leurs activités ne sont pas verser à temps de leur compte. C’est une des raisons pour
laquelle la MNP sont obligées à faire des préfinancements pour la continuité permanente de
ses activités.

Pour conclure ce chapitre, nous pouvons dire qu’entre la théorie et la pratique, il existe
un écart. Nous avons également pu voir les résultats de nos entretiens avec ses interprétations.
Ensuite, on a pu vérifier nos deux hypothèses, et nous pouvons affirmer qu’elles ont été
confirmées. Nous avons aussi évoqué quelques points forts et points faibles de leur contrôle
interne sur la protection du patrimoine et la performance financière de l’entité et de
l’opportunité et menace de l’entreprise. Mais parler les points faibles de leur système du
contrôle interne ne suffit pas, il nous faut également proposer des solutions à ces problèmes.
Passons maintenant au dernier chapitre intitulé recommandations.
46

CHAPITRE II : Recommandations

Après avoir analysé les problèmes rencontrés dans le chapitre précédent, certaines
faiblesses sont à prendre en considération et des menaces à ne pas négliger ont été constatées.
Ainsi, nous allons tenter d’avancer quelques solutions et d’apporter des recommandations en
vue d’améliorer le SCI du MNP. Nous verrons dans la première section la recommandation
sur le patrimoine des immobilisations, en deuxième section la recommandation sur la
performance financière de l’entité et en troisième section une recommandation pour faire face
aux menaces.

Section 1 : Recommandations pour le patrimoine des immobilisations

Pour remédier la faiblesse, nous avons pu révéler certains points forts qui méritent
d’être revus par l’institution. Ces points faibles peuvent devenir un obstacle dans la réalisation
des tâches au niveau du service. Ils pourront avoir des conséquences dans tout le
fonctionnement de l’entité. Pour aider l’association MNP, ci- après certaines suggestions :

1.1 Pour l’utilisation des fiches

La tenue des fiches pour toutes les immobilisations de l’institution faciliterait


certainement toute procédure de vérification. En plus, compléter l’inventaire physique des
immobilisations et faire approuver les ajustements des comptes après ajustement des comptes
inventaire.

1.2 Au niveau comptable

Au niveau comptable, réaliser après chaque acquisition la mise à jour du fichier


informatique des immobilisations. Elle pourra aussi communiquer sans délais à la
comptabilité les biens cédés ou mis hors d’usage. De plus, on pourra comparer le solde du
fichier des immobilisations au compte des immobilisations et corriger les écarts éventuels.
Dès la réception des documents des immobilisations, on doit ainsi les numéroter, les classer
pour ne pas les perdre. La confrontation sur une base périodique semblerait une nécessité de
la liste des immobilisations du fichier informatique aux biens physiques. De plus, identifier
les immobilisations de l’institution de façon rigoureuse par les utilisateurs qui semblent deux
actions incontournables.
47

1.3 Programmer le personnel effectuant l’inventaire

L’inventaire est un élément essentiel, indispensable pour le CI. Ainsi, les membres
constituant l’équipe pour l’inventaire doivent être complets. Le service de la comptabilité est
chargé de l’enregistrement des opérations comptables. De ce fait, il se charge de
l’enregistrement des opérations correspondantes aux immobilisations. Par conséquent, il est
nécessaire qu’il soit présent lors de l’inventaire pour avoir l’assurance de la véracité de ses
enregistrements. Madagascar National Parks devra planifier ces membres et veiller à ce que
les services concernés soient présent lors de l’’inventaire. Elle doit faire parvenir des
instructions d’inventaire pour que ces personnes y soient présentes lors de séance
d’inventaire. Après avoir donné des solutions pour le patrimoine des immobilisations passons
maintenant à la deuxième section qui donnera une solution sur la faiblesse au niveau de la
performance financière.

Section 2 : Recommandations sur la performance financière

Dans cette section nous donnons des solutions pour améliorer la performance
financière de l’entité.

2.1 Au niveau comptable

Développer un système comptable pour l’institution en utilisant un logiciel approprié


répondant aux besoins de celle-ci. Veiller à ce que le logiciel retenu offre les pistes de
contrôle ainsi que les niveaux de sécurité pour les opérations de saisies et qu’il permet de
retracer des opérations provenant d’autres programmes. Ce logiciel devrait avoir été
convenablement testé et son intégrité devra être révisée annuellement.

De plus, former les comptables et autres membres du personnel concerné à l’utilisation


du logiciel comptabilité. Il pourra aussi établir des manuels de politiques et de procédures
comptables qui tiennent compte de l’environnement du logiciel pour faciliter son utilisation.
En outre, réviser les écritures proposées par les procédures, déterminer leur bien fondé et
abandonner toutes celles qui ne présenteraient pas la réalité de l’institution. On devrait aussi
initier les cadres de l’institution aux normes de présentation des états financiers et adopter le
modèle selon lequel les états financiers seront désormais présentés. Il sera nécessaire d’établir
les délais dans lequel les états financiers seront présentés aux bailleurs. Lors du traitement
comptable, la nomination du responsable est nécessaire pour réviser et produire les
commentaires appropriés sur les états financiers. Pour terminer, il faut réaliser autant que
possible des comparaisons entre les états financiers réels et prévisionnels.
48

2.2 Amélioration du réseau informatique


La MNP est une entité moderne et utilise la manière automatique pour le traitement de
ses données financières. Toutes les opérations effectuées se font grâce à un logiciel TOMPRO
mis en réseau et pouvant être consulté par tous les membres du personnel. L’entité dispose
d’un logiciel personnalisé nécessitant une connexion. Et aucun logiciel ne peut fonctionner
normalement ou pas du tout sans connexion mais également avec les matériels défaillants et
usés.
De plus, l’entreprise devrait investir beaucoup plus pour acquérir de nouveaux
matériels informatiques plus adaptés à ses activités. Le mieux serait d’utiliser des outils
informatiques plus performants. L’institution doit se débarrasser aussi des vieux ordinateurs
qui ne font que retarder le travail et doter chaque employé d’un matériel plus efficace. Si
nécessaire, l’entité peut apporter quelques formations pour une utilisation appropriée des
nouveaux matériels.

D’une autre part, un réseau informatique qui fonctionne mal peut retarder
l’accomplissement d’une activité. Ainsi, cette entité doit collaborer avec les opérateurs déjà
installer à Madagascar pour avoir une meilleure connexion afin d’accélérer le traitement des
donner comptable de l’entreprise. Elle peut également faire appel si besoin est à ses
opérateurs étrangers.

2.3 Pour les pièces justificatives


Normalement aucune opération ne doit être enregistrée sans pièce servant de
justificative. Or, ces lacunes ont été observées au niveau de la comptabilité de l’association.
Nous allons essayer alors de donner des solutions correspondantes de la situation.
Selon le PCG 2005 en son article 440-1, les pièces justificatives sont datées et établies
sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation éventuelle et la restitution
éventuelle sur papier de leur contenu. Les opérations de même nature, réalisées en un même
lieu et au cours d’une même journée, peuvent être récapitulées sur une même pièce
justificative unique.

Par conséquent, les opérations sans pièces justificatives ne devront pas être
comptabilisées. Mais l’important le plus favorable est de faire que ces montants soit justifié. Il
est ainsi conseillé de retirer les pièces justificatives qui n’ont pas été encore visées par le
responsable ou qui n’ont pas été numérotées. Apres avoir, donner des solutions pour
améliorer le CI de l’entreprise, nous allons maintenant passer à la dernière section qui est une
solution proposée face aux menaces de l’entité.
49

Section3 : Pour faire face aux menaces

Face à la diminution des revenus sur le fonds propres et sur ses activités l’entreprise à
cause de la crise, MNP doit toujours trouver un moyen pour augmenter ses recettes. On doit
offrir des services de qualité qui est très important pour accroître l’image et la notoriété de
l’entreprise vis-à-vis des tourismes et envers ses clientèles. L’association peut effectuer une
réduction des prix de ventes des produits ou des droits de visite des sites pour une période
considérée. Il faut aussi lancer les produits du MNP pour attirer les bailleurs de fonds.

Conclusion partielle de la troisième partie

Ce dernier nous a partie permis d’analyser et de discuter les résultats en vue de faire
ressortir les points forts et les points faibles de l’institution pour l’amélioration du SCI. Nous
avons également pu mettre en évidence les opportunités et les menaces pour assurer encore
plus sur la performance financière de l’entité. Nous avons alors apporté certaines solutions
pour chaque faiblesse et menace pour aboutir aux résultats attendus. Ainsi, s’achève la
troisième partie de ce mémoire, ce qui nous conduit à la conclusion générale.
50

CONCLUSION GENERALE

Dans nos quatre années d’étude au sein de l’université, on nous a souvent poussé à
faire des recherches et de ne plus nous contenter de ce qu’on nous donne. L’élaboration de ce
mémoire illustre entièrement l’esprit de ce qu’est en effet notre étude à l’université. La
réalisation de ce travail nous a obligés à nous surpasser à divers obstacles et difficulté
pendant la récolte des différentes données primaires et données secondaires nécessaires pour
notre mémoire. Les nombreuses épreuves que nous avons rencontrées ont déployés nos
capacités en matière de recherche ainsi que la rédaction.

Dans le concept de ce mémoire, nous avons eu comme principal objectif : « contribuer


à identifier le rôle du contrôle interne par la protection du patrimoine et la performance
financière ». Nous avons espéré qu’à l’issue de ce mémoire, nous serrons aptes à nous
attendre certains résultats comme le fait d’améliorer le contrôle interne de l’entité pour
sauvegarder le patrimoine ainsi que d’assurer une gestion ordonnée efficace et efficiente pour
accroître la performance financière du MNP. Pour ce faire, nous avons vérifié deux
hypothèses qui sont : « la protection du patrimoine de l’entreprise nécessite la réalisation d’un
inventaire des immobilisations » ainsi que « la vérification des opérations entraîne une bonne
décision afin d’améliorer la performance financière » et que nous avions ensuite démontré
par une descente sur terrain et par la méthode de calcul qui est le coefficient de corrélation
linéaire.

Mais pour la réalisation de ce travail et pour la validation de nos deux hypothèses,


nous avons suivi la méthodologie de la rédaction IMRED. Avec la première partie qui se
divisait en trois chapitres. Le premier concerne la présentation de l’entreprise, ses missions,
sur le choix de l’entreprise étudiée et sur le support de l’étude, qui est réservé pour le
traitement de l’information. Ensuite, le deuxième chapitre concerne les définitions des
variables du CI, du patrimoine des immobilisations et de la performance financière de
l’entité. La troisième chapitre, parle de la méthode des collectes des données primaires et
secondaires, la méthode de traitement des données qui sont l’analyse SWOT et l’analyse
statistique.
51

Pour ce faire, nous avions effectué un stage de deux mois au sein du service comptable
du siège du MNP. Ce stage avait pour but d’observer la concordance des théories sur le
système du contrôle interne de l’institution avec la pratique. Mais un stage ne suffisait pas
pour obtenir toutes les informations que nous avions besoin. En effet, pour compléter ces
informations, on a effectué des entretiens auprès de directeur financier, de l’auditeur interne
et aussi auprès du contrôleur de gestion du siège. De plus, nous avons aussi effectué des
enquêtes pour qu’on puisse bien évaluer notre résultat. C’est en faisant ces entretiens et ces
enquêtes que nous pouvons récolter des données manquant à nos recherches.

C’est durant notre recherches qu’on a constaté que nos deux hypothèses s’avèrent être
confirmées. Les résultats ont montré que l’importance du contrôle interne pour la protection
du patrimoine et l’importance d’un inventaire pour protéger le patrimoine présentait un
« coefficient de corrélation linéaire « r=0,8 » ce qui signifie qu’entre cette contrôle interne
sur la protection du patrimoine et la réalisation d’un inventaire existe une forte liaison.
Rappelons que cette forte liaison signifie à son tour que le contrôle du patrimoine de
l’entreprise demande un inventaire pour éviter les vols et les fraudes au sein de l’entité.

Ces résultats ont illuminé l’importance du contrôle interne pour la protection du


patrimoine. La valeur de corrélation en témoigne avec certitude puisque rappelons encore
plus que « r » s’approche de « 0.75 » plus il y a une forte corrélation entre les deux variables
ce qui est le cas. En parlant encore de ces résultats, ces deniers ont aussi démontré que le
coefficient de corrélation linéaire entre l’importance du contrôle interne sur la
protection du patrimoine et le contrôle interne nécessite la vérification des opérations en
atteignant la valeur de « r =0,7 » ce qui permet de déduire qu’il y a une liaison assez forte

Entre la deuxième hypothèse et le contrôle interne sur le patrimoine sont également


une des causes à ne pas ignorer pour que les résultats des opérations soit plus efficace et
efficient. Nous pouvons dire maintenant que notre objectif principal est atteint car nous avons
reçu presque la moitié des informations auprès du siège. Ce stage nous a beaucoup aidées
dans notre recherche et pour comprendre concrètement les mécanismes du contrôle interne au
sein de Madagascar National Parks, et aussi par les divers entretiens que nous avons effectué.

Nous avons aussi pris conscience dans nos résultats qualitatifs les mécanismes de
source de financements du MNP et la réalisation de ces activités pour mesurer sa performance
52

financière. Nous pouvons en citer que la réalisation des activités comme la conservation des
aires protégées et le marché prioritaire fait partie de l’indicateur de la performance financière
de cet organisme. Ces deux activités sont parmi les 4 grands axes stratégiques du MNP. Le
marché prioritaire forme une grande partie de ses fonds propres pour financer les dépenses
éligibles et pour rendre MNP dépendant face au bailleur de fonds.

Nous pouvons, à présent, répondre à notre problématique énoncée dans l’introduction :


« Quels sont les études fondamentales du contrôles internes pour estimer la protection du
patrimoine et la performance financière de l’entreprise ? ». C’est lors de notre entretien et de
notre enquête au sein du siège de l’association du MNP que nous avons pu trouver la réponse,
que la réalisation d’un inventaire est nécessaire pour protéger le patrimoine afin d’éviter la
fraude, les vols ou le gaspillage des immobilisations car aucune institution n’est à l’abri des
fraudes et des vols d’où la meilleure façon de prévenir la fraude est de concevoir un CI.
Pourtant, cela ne doit se faire n’importe comment mais doit s’adapter aux activités et à la
procédure de chaque service. La vérification des opérations améliore la performance
financière de l’entreprise pour éviter les erreurs ou la falsification des opérations car la
performance financière est plus stricte avec minimum des erreurs. Ainsi, l’institution MNP
tient compte de l’importance de l’application du CI et l’établissement de procédure pour la
prévention des erreurs afin que l’entreprise puisse être plus performante en atteignant ses
objectifs fixés.

Lors de notre stage ainsi que nos entretiens et nos enquêtes, nous nous étions aperçus
de certaines faiblesses sur les matériels utilisés par leurs comptabilités, au niveau de
traitement des immobilisations et dans leur organisation comptables. Nous pouvons citer
quelque exemple pour le patrimoine des immobilisations .Il s’agit de la tenue des fiches des
immobilisations qui est incomplète, ensuite les inventaires physique n’est pas à jour. Pour la
comptabilité aussi, le fichier d’immobilisations n’est pas régulièrement rapproché sur des
existantes physiques à cause de la mal application de procédure.

De plus, le personnels désigné pour effectuer un inventaire des immobilisations est


incomplet ce qui fait que leur répartition n’est pas bien planifié. Pour la performance
financière nous avons constatée quelque points faibles c’est que l’institution n’utilise pas des
logiciels comptables appropriés à ses activités et cela empêche de sortir les états financiers
facilement pour bien améliorer le travail.

Concernant le réseau informatique qui nécessite de la connexion dont elle peut avoir
des défauts de fonctionnements ou une panne technique et cela entraine une retard de
53

traitement des données. Pour les opérations qui ne représente pas des pièces justificatives sont
devenus obsolètes dans le cas où ils ne rivalisent plus avec ceux d’aujourd’hui, et presque 9%
des opérations ne possède une pièce justificative.

Bien qu’il soit bien élaboré, le système de contrôle interne du MNP ne fait pas
exception au fait que le contrôle interne ne garantit pas une assurance absolue contre les
risques. Il existera toujours des risques inhérents qui constituent les limites du contrôle interne
en plus sur des faiblesses déjà inscrites ci-dessus.

C’est pour cela, et ceci en toute modestie, que nous avions proposé des solutions qui
rappelons le, ne sont que des suggestions. Une proposition est donnée pour le patrimoine des
immobilisations comme l’utilisation des fiches d’immobilisation pour faciliter leur
vérification et aussi pour bien suivre l’application des procédures lors de l’inventaire
physique. Pour la conservation des immobilisations, il faut le numérotés et le classer pour ne
pas le perdre et de les identifier par les utilisateurs.

Au niveau de la performance financière, l’institution tient compte de l’importance,


comme nous avons pu apprécier et constater la performance financière de cette entité. Nous
pouvons assurer cela par les résultats de ses activités. Mais on a proposé quelques suggestions
pour l’améliorer face aux faiblesses que nous observer par cette entité qui risque de diminuer
sa performance. On peut dire que l’utilisation d’un matériel informatique approprié peut
développer le système comptable et peut sortir les états financiers. Ensuite, l’utilisation des
outils informatiques rapides sont nécessaires pour ne pas retarder le travail et aussi bien de ne
pas comptabilisé tant qu’il n’y aura pas des pièces justificatives pour éviter les erreurs et les
fraudes. L’association Madagascar National Parks est très performante dans son domaine. Son
CI est l’un des facteurs clés de son énorme succès. D’ailleurs, l’objectif de son CI est
l’efficacité, l’efficience et l’économie. La combinaison de cela n’est autre que la performance.
De plus, une bonne vérification des immobilisations et des opérations impliquent moins de
risque au niveau de la société, ainsi plus d’efficacité et d’efficience.

Si l’institution se décide de prendre rapidement les précautions nécessaires devant les


difficultés auxquels elle doit faire face aujourd’hui, il est fortement envisageable que dans
quelques années, elle soit encore plus performante qu’elle ne l’est actuellement. Si elle prend
les mesures adéquates, ses objectifs seront toujours atteints face à toutes les circonstances qui
pourraient y arriver. Nous invitons ainsi Madagascar National Parks à prendre en
54

considération nos conseils et recommandations qui ont été mentionné ci-dessus pour
améliorer son CI et pour garantir encore davantage sa performance financière.

Un CI inadéquat peut aboutir à des pertes de biens, à des registres comptables peu
fiables, à l’inefficience des opérations et aussi au non-respect des politiques et des procédures
établis28.La mise en place d’un dispositif de sécurité exige une étude approfondie de
l’organisation et de sa finalité. Cela pour éviter de mettre l’entreprise en danger.

Nous pouvons ainsi nous poser la question : à part le CI y a t- il d’autre moyen pour obtenir
une performance financière dans une entreprise ?

28
Cours d’Audit Générale, (4ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2012-2013.
VIII

Bibliographies

Ouvrages généraux

BAROLI A., « Le management dans les organisations publiques», Edition DUNOD, Paris
1991, 150 P.

BOURGUIGNON, « Peut-on définir la performance », France de la comptabilité, Paris,


numéro 269, (Juillet/ Aout 2005), P. 10.

GRAY. J et JONSTON. K.S., « Au contrôle de gestion et à la direction financière », Préface


de Bouniol.C, 2ème édition, Paris 1976, 250 P.

GUILLON P.M, « La gestion du patrimoine : méthode et enjeux », Paris 2005, 100 P.

KERVILLER .I et L., « Le contrôle de gestion », 1ère édition, Paris 1991,125 P.

MACHNEY, « Economie d’Entreprise », Edition EYROLLE, Paris 1991, 200 P.

MAILLOT .J.L, « Performance de l’Entreprise », 1ère édition, Paris 1980, 185 P.

MIKOL A., « Le contrôle Interne », 1ère édition, Paris 1998, 240 P.

NARO .G, PEREZ. R, « Le contrôle de gestion et structuration des politiques sociales des
entreprise, management des activités et de l’emploi », Edition HARMATTAN, Paris 2004,
120 P.

OBERT .R, « Synthèse droit comptabilité, Audit et commissariat aux comptes », 3ème
édition, DUNOD, Paris 2002, 150 P.

Ouvrages spéciaux

MNP : « Manuel de procédure », 18 janvier 2012, P 11- 12-13.

Rapport d’audit de Madagascar National Parks, année 2012, P 4-5.

Ministère des finances et du budget : « Plan comptable générale » ; éditeur Imprimerie


nationale ; année 2004, P51.
IX

Cours

Cours Marketing (2ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo,


2010-2011.

Cours Marketing Stratégique (3ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université


d’Antananarivo, 2011-2012.

Cours d’Audit Général (4 ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université


d’Antananarivo, 2012-2013.

Cours Méthodologie (4ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo,


2012-2013.

Webographies

http:// www.banque mondiale.mg, Madagascar vue d’ensemble, avril 2013

http:// www.rhône –alpes.cci.fr

http:// www.actufinance.fr
X

ANNEXES
XI

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Profil et effectif des personnes enquêtés

Annexe 2 : Questionnaire d’enquête

Annexe 3 : Guide d’entretien

Annexe 4 : Organigramme du siège

Annexe 5 : Organisation du contrôle interne de l’entreprise

Annexe 6 : Les autres résultats de l’enquête pour le calcul de coefficient linéaire

Annexe 7 : Fiche d’immobilisation

Annexe 8 : Les financements extérieurs et leur fonds propres en année 2013

Annexe 9 : Les axes stratégiques

Annexe 10 : Les pièces justificatives


XII

Annexe 1 : Profil et effectif des personnes enquêtés

Figure 1 : tableau des effectifs et profils des personnes enquêtés sur la protection du
patrimoine et la performance financière

Place dans l’organisation Niveaux du contrôle interne


0 2 4 6
Comptabilité 2 3 4 4
Auditeur interne 3 4 4 2
Trésorerie 2 2 2 2
Contrôleur de gestion 2 2 1 1
Totaux 9 11 11 9
Source : travail personnel basé sur les résultats de l’enquête
XIII

Annexe 2 : Questionnaire d’enquête

QUESTIONNAIRE

Fonction participant(e) :

Sexe : H F

Ce questionnaire représente la différente question qui entre dans le cadre de notre


méthodologie de recherche, chaque question nécessite une réponse, donc ne cochez qu’une
seule réponse.

Il ne vous reste plus que de répondre avec franchise ces questions. Merci de votre
participation.

1- Parmi les listes suivant quels sont les tâches essentielles dans votre contrôle interne ?

Protection du patrimoine
Vérification des opérations
Contrôle budgétaire

2- Notez de 0 à 6 l’importance du contrôle interne au niveau de la protection du


patrimoine dans votre institution. Ne cochez qu’une seule case.

0= assez important 2= important 4= peu important 6= très important

3- Notez de 0 à 6 que la réalisation d’un inventaire est –elle suffisant pour protéger les
patrimoines de l’association ? ne cochez qu’une seule case.

0= assez d’accord 2= d’accord 4= peu d’accord 6= fortement d’accord


XIV

4- Notez de 0 à 6 l’importance de vérification des opérations au niveau de contrôle


interne. Ne cochez qu’une seule case.

0= assez important 2= important 4= peu important 6= très important

5- Quels sont les buts de votre contrôle interne ?

Protection du patrimoine
Performance financière
Pour éviter la fraude
Pour développer l’entreprise
Pour améliorer la situation financière

6- Parmi les listes ci- dessus cochez les éléments nécessaires pour évaluer votre
performance financière.

Ratio
Réalisation technique
Recouvrement
Equilibre financière

7- Au cas où l’informatique fait partie du système comptable, les contrôles sur les aspects
suivants sont-ils suffisants ?

Installation
Organisation
Conception, analyse, programmation
Exploitation
Sécurité, risque, assurances
XV

8- Les acquisitions des immobilisations sont-elles utilisées par des personnes


responsables ?

Oui Non

9- L’utilisation réelle des immobilisations est-elle régulièrement examinée pour


déterminer les immobilisations à céder, mettre à rebut ou déprécier ?

Oui Non
XVI

Annexe 3 : Guide d’entretien

1- Pouvez-vous nous parler de l’institution Madagascar National Parks

Historique

Siège

Institution juridique

Missions

Partenaires

Organigramme

1- Pouvez-vous nous parler des différentes activités qui caractérisent la MNP


2- Qui sont ses principaux bailleurs de fonds ?
3- Quand est ce qu’on effectue le contrôle interne du siège ?
4- Prouver vous parler le déroulement de la source de financement du MNP
5- La MNP est-elle dépendante des bailleurs de fonds face pour ses projets ? et est ce
qu’on pourra avoir le taux de financement
6- Face l’activité du MNP combien sont couvris pour financer les dépenses éligibles ?
7- Pouvez-vous donnez le rapport d’audit 2012
XVII

Annexe 4 : Organigramme du siège

Figure 2 : Organigramme du siège


XVIII

Annexe 5: Organisation du contrôle interne de l’entreprise

Ci –après l’organigramme de la fonction CI du MNP

Figure 2 : Organigramme de la fonction CI

DIRECTEUR GENERALE

CONTROLEUR DE
GESTION

AUDIT UNIT
MANAGER

CONTROLE INTERNE

Source : Responsable du SCI, juin 2014

D’après cet organigramme le contrôle interne détient un rôle significatif au sein de


l’organisation de la compagnie.

Le principal rôle du contrôleur interne est d’examiner et d’évaluer de manière indépendante et


objective, les processus de contrôle et de présenter, selon que de besoin, des recommandations
concernant les améliorations à apporter, afin d’assister la direction et le personnel à
s’acquitter efficacement de leurs responsabilités.

Ensuite, la fonction du contrôle interne fournit à la Direction Générale des analyses, des
évaluations, des recommandations, des conseils et des informations de manière systématique.

De plus, on effectue une évaluation du contrôle interne du siège tous les trimestres après avoir
vérifié toutes les cites protégées par la MNP.
XIX

Annexe 6 : Les autres résultats de l’enquête pour le calcul de coefficient linéaire

 Calcul bref pour la première corrélation linéaire

Les moyennes marginales Variances


̅ =3,5 X=5,85
̅=3 Y=4,6

Ecarts types Cov (x ; y)= 4,2


=2,4
=2,1

En s’appuyant sur les formules dans le premier chapitre (deuxième section) le coefficient de
corrélation linéaire est égale à « r »= 0,8

 Calcul bref pour la deuxième corrélation linéaire

Les moyennes marginales Variances

̅ =3,6 X=5,44

̅=3 Y=4,6

Ecart types Cov (x ;y)= 3,8


= 2,3

= 2,1

en s’appuyant sur les formules dans le premier chapitre ( deuxième section) le coefficient de
corrélation linéaire est égale à « r »= 0,7
XX

Annexe 7 : Fiche d’immobilisation

Les informations à inscrire sur la fiche d’immobilisation sont :

 La nature de l’immobilisation
 La désignation
 La catégorie
 L’affectation
 La date de réception
 La valeur d’acquisition
 La source de financement
 Le fournisseur
 Les répartitions ou modifications importantes subies par l’immobilisation
 Code (à bien hiérarchiser)
 Détenteur

Chaque immobilisation est identifiée dans le fichier par numéro d’immatriculation unique. Le
numéro d’immatriculation et le nom du projet sont inscrits sur l’immobilisation de façon
indélébile. Ce marquage sera devant à droite les meubles pour ne pas les dénaturer. Il pourra
être très visible pour les autres biens.
XXI

Annexe 8 : Les financements extérieurs et leurs fonds propres

2013 BUDGET REALISATION


GEF/ IDA 10 025 486 514 9 891 565 285
KFW 4 258 313 964 369 266 242
KFW FI 5 702 927 592 2 467 126 580
SINKING FUND 717 627 210 862 025 457
FAPB 1 306 809 520 745 471 245
FP 4 528 593 692 2 920 296 950
AUTRES 237 807 975 30 175149
TOTAL RESSOURCES 27 710 092 110 17 779 460 137

Real/ budget 2013 64 %

DEAP 2013
Prévision 3 957 768 949
Réalisation 2 429 119 400 61%

Répartition des charges 13 %


frais de fct 7 405 129 149 42%
salaires 7 947 702 006 45%
Autres 198 580 084 1%
Invts 2 228 048 901 13%
TOTAL 17 779 460 139 100%
XXII

Annexe 9 : Les axes stratégiques

COGESTION ET PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE


Activité Indicateur Prévision Réalisation Taux
Promouvoir les mouvements Renforcer les capacités des 31 27 87%
communautaires comités villageois

Assurer la sauvegarde Etablir le plan sauvegarde 3 0 0%


sociale sociale

Appuyer des activités de Nb MP sur DEAP 22 21 50%


développement dans la zone
périphérique

MANAGEMENT
Activité Indicateur Prévision Réalisation Taux
Construire des bureaux Nb bureaux administratifs 2 2 100%
Acquérir des équipements Equipements acquis 2 2 100%
et matériels
Améliorer la gestion du Assurer la maintenance des 2 2 100%
patrimoine infrastructures administratives

Gérer les ressources Mettre en place les divers 2 2 100%


humaines systèmes de gestion RH
Gérer les ressources Améliorer le système de
financières gestion financière
XXIII

Annexe 10 : Les pièces justificatives

Pièces justificatives à joindre avec la facture :

- Spécification technique des fournitures, du bien ou des petits travaux


- 3 factures proforma( au moins)
- PV motivé (choix du fournisseur)
- Demande d’engagement des dépenses (DED)
- Fiche d’imputation comptable
- Déclaration individuelle d’impartialité des membres du comité d’évaluation
- Fiche de présence
- Ordre de service contrat de prestation de service
- Décompte (à compléter et à spécifier par type de marchés)
- Demande de paiement formulé par le prestataire pour un seuil supérieur ou égale à
250.000ar.
- Pièce de caisse
- Bon de commande
- Copie de Bon de commande en cas de livraison partielle
- Bon de livraison (le cas échéant)
- Facture
- Copie du chèque de paiement (le cas échéant)
- Décharge et signature
- PV de réception
XXIV

TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………i

SOMMAIRE…………………………………………………………………………………..iv

LISTE DES TABLEAUX ET DE FIGURES…………………………………………………vi

INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………1

PARTIE I : MATERIELS ET METHODES……………………………………………..........6

CHAPITRE I : Choix de l’entreprise étudié…………………………………………………...7

Section 1: Historique de l’entreprise………………………………………………………7

1.1Missions…………………………………………………………………………….8

1.2Partenaires…………………………………………………………………………..9

Section 2 : Justification de l’entreprise…………………………………………………..9

2.1Justification de l’entreprise…………………………………………………………9

2.2Supports de l’étude………………………………………………………………...10

CHAPITRE II : Approche théorique…………………………………………………………11

Section 1 : Notion du contrôle interne…………………………………………………...11

1.1Objectif du CI……………………………………………………………………...11

1.2Principe du CI……………………………………………………………………...12

1.3Limite du CI……………………………………………………………………….13

Section 2 : Notion sur la protection du patrimoine et la performance financière………..13

2.1Notion du patrimoine……………………………………………………………...13

2.2 Notion sur les variables de la performance financière……………………………14

CHAPITRE III : Méthode de collecte et traitement des données…………………………….16

Section 1 : Méthode de collecte………………………………………………………….16


XXV

1.1Démarche méthodologique………………………………………………………..16

1.2Méthode de collecte des données………………………………………………….17

1.2.1Recherche
documentaire……………………………………………………...17

1.2.2Méthodes d’observation participative………………………………………..17

1.2.3L’entretien……………………………………………………………………18

1.2.4Enquête……………………………………………………………………….18

1.3La population étudiée……………………………………………………………...19

Section 2 : Méthode de traitement des données………………………………………….19

2.1Analyse SWOT……………………………………………………………………19

2.2Analyse statistique…………………………………………………………………20

2.2.1Méthode des quotas…………………………………………………………..20

2.2.2La corrélation…………………………………………………………………20

2.2Limite de l’étude………………………………………………………………..22

PARTIE II : RESULTATS…………………………………………………………………...23

CHAPITRE I : Présentation des résultats de la corrélation…………………………………..24

Section 1 : Présentation des résultats nécessaire pour le calcul des coefficients linéaire
« r »…………………………………………………………………………………………...24

1.1Les tableaux nécessaires pour le calcul des « r »………………………………….24

1.2L’intersection des tableaux marginaux en tableau statistique double entrée (TDE)


pour les calculs des corrélations linéaire……………………………………………………...27

Section 2 : Présentation des résultats par la méthode de traitement……………………..28

2.1Corrélation entre le CI sur la protection du patrimoine et la réalisation d’un


inventaire……………………………………………………………………………………...28
XXVI

2.2Corrélations entre le CI pour la protection du patrimoine et l’importance de


vérification des opérations……………………………………………………………………30

CHAPITRE II : Présentation de la performance financière du MNP………………………...32

Section 1 : Source de financement……………………………………………………….32

Section 2 : Résultats des activités de la performance financière………………………...33

2.1La conservation……………………………………………………………………33

2.2Le marché prioritaire………………………………………………………………34

PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS………………………………...35

CHAPITRE I : Discussions…………………………………………………………………...36

Section 1 : Discussions sur la source de financement et la réalisation de l’activité……..36

1.1Bailleurs de fonds………………………………………………………………….36

1.2Les fonds propres………………………………………………………………….37

1.3La réalisation des activités………………………………………………………...37

1.3.1Conservation………………………………………………………………….37

1.3.2Marchés prioritaires…………………………………………………………..38

Section 2 : Validation de l’hypothèse……………………………………………………38

2.1Hypothèse n°1 : La protection du patrimoine de l’entreprise nécessite la réalisation


d’un inventaire des immobilisations………………………………………………………….38

2.2Hypothèse n°2 : La vérification des opérations entraîne une bonne décision afin
d’améliorer la performance financière………………………………………………………..39

Section 3 : Diagnostic de situation par l’outil d’analyse SWOT………………………...39

3.1Pour la protection du patrimoine…………………………………………………..40

3.1.1Forces………………………………………………………………………...40

3.1.1.1Utilitéde fiche d’immobilisation………………………………………40


XXVII

3.1.1.2Au niveau de la comptabilité…………………………………………..40

3.1.2Faiblesses……………………………………………………………………..41

3.1.2.1L’utilisation des fiches d’immobilisations…………………………….41

3.1.2.2Au niveau de la comptabilité………………………………………….41

3.1.2.3Non programmation des membres pour l’inventaire…………………..41

3.2Pour la performance financière……………………………………………………….42

3.2.1Forces………………………………………………………………………...42

3.2.1.1Logiciel comptable…………………………………………………….42

3.2.1.2Personnel compétent…………………………………………………..42

3.2.1.3Au niveau de la trésorerie……………………………………………...43

3.2.1.4Utilisation des pièces justificatives……………………………………43

3.2.2Faiblesses……………………………………………………………………..43

3.2.2.1Au niveau de la comptabilité…………………………………………..43

3.2.2.2Réseau informatique…………………………………………………...44

3.2.2.3Opérations sans pièces justificatives…………………………………..44

3.3Opportunités……………………………………………………………………44

3.4Menaces………………………………………………………………………...45
CHAPITRE II : Recommandations…………………………………………………………..46

Section 1 : Recommandations pour le patrimoine des immobilisations…………………46

1.1Pour l’utilisation des fiches…………………………………………………….46

1.2Au niveau comptable…………………………………………………………..46

1.3Programmer le personnel effectuant l’inventaire………………………………47

Section 2 : Recommandations sur la performance financière……………………………47


XXVIII

2.1Au niveau comptable…………………………………………………………...47

2.2Amélioration du réseau informatique…………………………………………..48

2.3Pour les pièces justificatives……………………………………………………48

Section 3 : Pour faire face aux menaces…………………………………………………49

CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………...50

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………….VIII

ANNEXES…………………………………………………………………………………….X

LISTE DES ANNEXES……………………………………………………………………...XI

TABLES DES MATIERES………………………………………………………………XXIII

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