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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Résumé
La revue documentaire sur l’expérience marocaine dans le domaine de
l’affacturage s’avérait nécessaire dans le cadre de notre étude en ce sens
qu’elle nous a permis de connaitre les processus et obstacles de mise en place,
de développement et d’amélioration de l’affacturage au Maroc.
Nous avons élaboré des statistiques sur l’affacturage par continent de 2003 à
2009 en volume total et en prenant en compte la spécificité des affacturages
domestique et international. Ces mêmes statistiques ont été réalisées pour le
Maroc dans sa particularité d’abord et en comparaison avec l’Afrique et le
monde. Cette étude a été effectuée en pourcentage et en millions d’euros sur la
base du rapport de Factors Chain International (FCI) une des plus grande
sociétés d’affacturage au monde.
Par suite, il s’agissait de présenter les différentes institutions qui sont mises en
place pour assurer la gestion, le contrôle et le suivi de l’affacturage au Maroc,
parmi lesquelles nous pouvons répertorier les banques et établissement
financiers spécialisés dans l’affacturage, l’Association Professionnelle des
Sociétés de Financement (APSF) qui a mise en place un Système d'Aide à
l'Appréciation du Risque (SAAR) et un Système d’Aide au Management (SAM).
Le Maroc a établi un dispositif de prévention et de règlement de conflits liés à
l’affacturage : le Médiateur de l’APSF.
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Ce dossier nous a offert l’opportunité d’étaler les lois, règlements et textes
régissant l’activité d’affacturage au Maroc. Nous avons procéder par une
énumération des textes législatifs et réglementaires avec un classement
thématique. Les différentes lois bancaires au Maroc ont fait l’objet d’analyse
avant même l’exposé de la loi sur les sociétés de financement. Une multitude de
décrets, circulaires et arrêtés encadrent l’activité des banques et
établissements financiers spécialisés dans l’affacturage au Maroc. L’étude de
ces divers aspects législatifs et réglementaires a abouti à l’examen du droit des
obligations et des contrats (DOC) au Maroc.
Sommaire
En définitive, les principaux documents juridiques utilisés par les banques et
sociétés d’affacturage au Maroc ont été découvert dans ce dossier ainsi que
I.desL’ESSENTIEL
coupures de presses
A SAVOIRsurSUR
l’affacturage dans ce AU
L’AFFACTURAGE pays.
MAROC
II.LesQUELQUES QUESTIONS-REPONSES
deux plus importants SUR L’AFFACTURAGE
réseaux de sociétés d’affacturage dans le monde ont
été dévoilés dans ce dossier : il s’agit de Factors Chain International (FCI) et
d’International Factoring Group (IFG).
1. Volume d’affacturage total par continent de 2003 A 2009 (en millions d’euros)
2. Volume d’affacturage total par continent de 2003 A 2009 (en pourcentage)
3. Affacturage domestique et international par continent en 2009 (en millions
d’Euros)
4. Affacturage domestique et international par continent en 2009 (en
pourcentage)
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VI. LES BANQUES ET ETABLISSEMENTS DE CREDIT SPECIALISES DANS
L’AFFACTURAGE AU MAROC
1. Attijari Factoring
2. Marocaine de Factoring
3. Bmci Factoring
4. Société Générale de Factoring
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3. Décret n° 2-91-967 du 30 moharrem 1414 (21 juill et 1993) fixant la
composition et le fonctionnement du Comité des établissements de crédit
4. Décret n°2-06-223 du 17 joumada II 1428 (3 juill et 2007) fixant les modalités
de fonctionnement du Comité des établissements de crédit
5. Arrêté du ministre des finances et des investissements extérieurs n° 2450-95
du 10 joumada I 1416 (6 octobre 1995) fixant le capital minimum ou la
dotation minimale des sociétés de financement
6. Arrêté du ministre de l'économie, des finances, de la privatisation et du
tourisme n° 1440-00 du 8 rajeb 1421 (6 octobre 2000 ) fixant coefficient de
liquidité des établissements de crédit
7. Arrêté du ministre des finances et des investissements extérieurs n° 2445-95
du 10 chaoual 1416 (29 février 1996) relatif au fonds collectif de garantie des
dépôts
8. CN°20/G/2006 Rabat, le 30 novembre 2006 Circulai re relative au capital
minimum des établissements de crédit
9. Circulaire du Gouverneur de Bank Al-Maghrib n° 3 /G/2001 du 15 janvier
2001 (19 Chaoual 1421) relative au coefficient maximum de division des
risques des établissements de crédit
10. Circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib n° 22/G/2006 du 30 novembre
2006 relative aux modalités de financement, de gestion et d’intervention du
Fonds collectif de garantie des dépôts.
11. Circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib n° 41/G/2007 du 2 août 2007
relative à l’obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit
12. C.N° 19 / g / 06 rabat, le 23 octobre 2006 cir culaire relative au taux
maximum des intérêts conventionnels des établissements de crédit
13. C N° 1/6/2008, Rabat ; le 16 juillet 2008, Circula ire relative aux
conditions de publication des états de synthèse par les établissements
de crédit
14. Le Droit des Obligation et des Contrats – DOC
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I- L’ESSENTIEL A SAVOIR SUR L’AFFACTURAGE AU MAROC
Au Maroc, le factoring est défini par la loi bancaire (loi du 14 février 2006) qui le
considère comme une opération de crédit : "l'affacturage est la convention par laquelle
un établissement de crédit s'engage à recouvrer et a mobiliser des créances
commerciales, soit en acquérant lesdites créances, soit en se portant mandataire du
créancier avec, dans ce dernier cas, une garantie de bonne fin".
" Le client de l'entreprise qui ne connait plus des tors que toute société de factoring
pour to paiement des biens ou services qui lui ont été fournis ou rendus par
L'entreprise.
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Jusqu'a la fin des années 90, l'offre de factoring était orientée exclusivement a
l'international. Depuis, l'activité a touche progressivement et de plus en plus le
marche domestique qui représente dorénavant 80% de l'activité des sociétés
spécialisées (encours des remises de créances a fin 2009).
Le factoring en bref
1.1. DÉFINITION
L’affacturage (ou factoring) est une convention par laquelle une entreprise industrielle
ou commerciale (l’adhérent) transmet ses créances à un établissement spécialisé (le
factor ou société d’affacturage) qui, moyennant commissions, lui en règle le montant
par avance et se charge de leur recouvrement auprès du client de l’entreprise, tout
en supportant les risques d’insolvabilité éventuelle sur les créances cédées.
L’adhérent s’engage à transférer au factor l’ensemble des créances, qui n’ont pas
déjà été cédées (principe de globalité ou d’exclusivité). Ce transfert s’opère grâce à
un bordereau qui récapitule une série de factures. Le factor est libre d’accepter ou de
refuser les créances qui lui sont proposées. Une quittance subrogative
correspondant au montant du règlement effectué par le factor pour les créances
acceptées est délivrée et permet de déterminer la date de subrogation.
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client de l’adhérent, intervient comme débiteur des créances cédées dont il aura à
effectuer le paiement direct entre les mains du factor.
Pour obtenir des tiers débiteurs le paiement des créances qu’elle a acquises, la
société d’affacturage peut se prévaloir :
- soit des règles de la subrogation conventionnelle posées par les articles 1249 à
1252 du Code civil, procédé actuellement le plus utilisé,
La mention devant figurer sur la facture ou le mémoire est celle prévue par l’annexe
II du décret n° 81-862 du 9 septembre 1981 :
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3. 3. RÔLE DES GESTIONNAIRES D’UNITÉ (OU DE SERVICE) RÔLE DES
GESTIONNAIRES D’UNITÉ (OU DE SERVICE)
3.1. VÉRIFICATION
- Que la dépense visée concerne bien un engagement pris par son laboratoire
ou son service sur des crédits gérés par le CNRS,
- Que la pièce (facture ou mémoire) est bien revêtue des mentions susvisées,
- Que la créance cédée est bien exigible, c’est-à-dire que le fournisseur, titulaire
du marché, a effectivement et correctement réalisé les prestations facturées.
S’il utilise la cession, il devra la notifier au comptable dans les conditions de droit
commun (cf. instruction DGCP n° 99-064-B1-MO-M9 du 8 juin 1999).
3.2. GESTION
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4.2. AVANT PAIEMENT, LE COMPTABLE DOIT VÉRIFIER L’ABSENCE
D’AUTRES CESSIONS OU OPPOSITIONS À L’ENCONTRE DU CRÉANCIER ET
DU FACTOR
Au cas où le factor aurait lui-même fait l’objet d’une opposition entre les mains du
comptable, celui-ci devra vérifier la validité des oppositions et les appliquer dans
l’ordre de priorité à concurrence de leur montant.
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II- QUELQUES QUESTIONS-REPONSES SUR L’AFFACTURAGE
Coût de financement
Coût de service
Le coût de l’affacturage évolue entre 0.1 % et 2 % du chiffre d’affaires confié pour les
prestations de gestion des comptes clients : recouvrement des créances, relance des
factures, garantie des clients. En comparant ce coût à la gestion interne de ces
prestations dans l’entreprise, l'affacturage apparait comme très compétitif.
L’affacturage est donc en réalité peu cher comparé aux coûts réels que l’entreprise
doit supporter en absence d’affacturage : charges salariales, impayés etc...
Non, et d'autant plus lorsque l'entreprise est assistée par un courtier comme e-
affacturage, un contrat d’affacturage peut être mis en place très rapidement, sans
frais supplémentaire.
ETUDE
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PROPOSITION
Vous recevez une proposition d'affacturage, qui sera validé par le comité de crédit
une fois les justificatifs envoyés.
Il y a un comité chaque semaine chez tous les factors, le lundi ou le vendredi. Pour
les petits dossiers d'affacturage, c’est à dire au-dessous d’environ 1.5 ME de CA, il y
a deux comités par semaine, voire plus selon l’urgence.
DEMARRAGE
e-affacturage met à votre disposition des modèles pour faciliter le passage des
écritures comptables d'affacturage : Ecritures comptables.
L'affacturage et internet :
Les factures peuvent être transmises par voie électroniques, ce qui limite la
paperasserie et accélère le financement des créances.
L'entreprise peut également suivre son compte chez le factor en temps réel par
internet : Détail des paiements et des débits, des créances non soldées, des litiges et
des avoirs, des montants des commissions, des factures financées et des montants
garantis ...
Non, l’affacturage n'est pas la dernière solution avant la crise financière, mais un
moyen de mieux gérer son poste clients en le confiant totalement ou partiellement à
une société spécialisée dont c’est l’unique métier.
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L'affacturage, un exemple de bonne gestion
Outre la garantie contre les impayés et le suivi des comptes clients, l’affacturage
apporte à l’entreprise des marges de manœuvre pour négocier avec ses
fournisseurs. Avec la trésorerie générée par l’affacturage, l’entreprise peut régler ses
fournisseurs plus rapidement, voire au comptant, et peut ainsi négocier des points
d’escompte fournisseur qui peuvent représenter jusqu’à 4 % du montant acheté.
Les clients qui sont gênés par les sociétés d’affacturage sont ceux qui ont pris
l'habitude de retarder leur règlement pour se faire de la trésorerie sur leurs
fournisseurs. Ces clients, sont avec l'existence d'un contrat d'affacturage dans
l’obligation de respecter leurs engagements contractuels de règlement. Pour les
autres clients, régler un factor ou son fournisseur est neutre car cela ne demande
aucune obligation supplémentaire.
L’affacturage export permet à une entreprise qui ne maîtrise pas complètement les
traditions de paiements des pays étrangers où elle se développe, de sous-traiter la
gestion du poste clients : recouvrement, gestion des encaissements, à une société
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d’affacturage qui a des correspondants dans ces pays et qui va effectuer les
prestations d’affacturage sur place.
Le prix d'un contrat d’affacturage impose des vérifications indispensables pour être
fait sérieusement.
D’autres vérifications s’imposent pour rendre efficace votre futur contrat. Cela ne
peut pas se faire en ligne.
Comment s'engager sur un prix alors que celui-ci est bâti sur mesure par nos
partenaires ? Vous annoncer un prix faux n'apporte absolument pas
l’information que vous recherchez.
Pour les plus petites entreprises, ou en création, c'est parfois un forfait mensuel. Au
sein de toutes les sociétés d’affacturage, cette commission est calculée en fonction :
- Du Chiffre d’Affaires annuel TTC qui sera cédé. (Ou chiffre d'affaires prévisionnel
s’il s’agit d’une création d’Entreprise) - Du nombre de clients à gérer.
D’une entreprise à une autre, les prix d'affacturage peuvent ainsi aller du simple au
double. Une société d’affacturage répercute son coût de traitement en fonction de sa
structure et de ses charges fixes. Ce coût de traitement est donc extrêmement
différent d’un intervenant à l’autre.
Cette FOIRE AUX QUESTIONS sur l'affacturage, vous indiquera, sans aucune
intervention de notre part, les points où sont à mener des négociations.
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2 - La commission de financement (C’est le taux de financement, aussi appelé
« commission d’anticipation ») : Ce taux est souvent proche ou inférieur à celui
de votre banque en escompte ou en loi Dailly.
Ce taux ne s’applique que sur l’argent avancé et sur la durée du prêt (donc jusqu’au
paiement final de votre client)
Exemple : Si vos clients payent à 60 jours et que le taux d’intérêt est de 6% par an,
ce ‘’prêt’’ sur 60 jours vous coûtera donc 1%.
Il n’est peut-être pas nécessaire de confier tout votre chiffre d’Affaires pour répondre
à vos besoins de trésorerie.
- En ne confiant (si possible) que vos plus importants clients et ceux qui
génèrent les plus importantes factures le coût de l'affacturage est moindre.
Une banque qui pratique escompte ou loi Dailly va, par contre, débiter votre compte
si elle n’est pas payée à échéance. Pour pallier à d’éventuels non valeurs, dont
avoirs, remises ou litiges nés durant le délai de règlement, les sociétés d’Affacturage
appliquent un ‘’ non financement ‘’ d’une partie de vos factures. C’est ce qu’on
appelle le fonds de garantie. Le fonds de garantie est généralement de 10% mais
cela est plus élevé pour certaines entreprises ou dans certains secteurs d'activité. La
société d’Affacturage vous avance 90% du TTC de vos factures et vous restitue les
10% dès le paiement du client.
Lors de l’entrée en relation un minimum de fonds de garantie est constitué. Les 10%
ne sont donc pas restitués dans un premier temps. Ils servent à constituer ce
minimum. La société d’Affacturage, n’étant pas encore payée de votre client, elle
considère vous prêter l’argent permettant de constituer ce minimum de fonds de
garantie. Cette constitution coûtera donc le taux de financement prévu au contrat.
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Pour les plus petites entreprises, il existe des contrats n’ayant pas de minimum de
fonds de garantie à constituer.
Les valeurs (variables) de ces taux se consultent en toute fiabilité sur le site de la
Banque de France. www.banque-.fr S’ajoute à ces taux une marge indiquée au
contrat.
Exemple :
EONIA :
Euro Over night Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE (Banque Centrale
Européenne) et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il
résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts
non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'Euribor. Source
Banque de France
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EURIBOR :
Euro Interbank Offered Rate : taux interbancaire offert entre banques de meilleures
signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en
effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances
communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la
zone Euro.
Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50%
des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution.
La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le
nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales. Source
Banque de France TBB : Taux de Base Bancaire.
Certains financements peuvent être indexés sur le TBB + une marge (le taux de base
bancaire = 6,60%). A contrario des taux ci-dessus, ce taux est fixe. (Les banques ont
abaissé le taux de base bancaire de 7,10 % à 6,60 % le 15 octobre 2001).
Le taux de base bancaire n’est pas intéressant lorsque les taux à court terme
sont bas.
AVERTISSEMENT :
Vous pouvez entendre parler de Taux de Base dans certaines banques. Il ne s’agit
nullement du taux de base bancaire tel qu’exprimé ci-dessus.
Ces ‘’taux de base’’ sont des taux spécifiques à chaque établissement, parfois bien
au dessus du taux de base bancaire, et sont là aussi parfaitement négociables.
IMPORTANT :
Comme pour la mobilisation bancaire, une période de baisse des taux est
avantageuse pour l’EURIBOR, une période de hausse des taux est avantageuse
pour l’EONIA. Il convient de vérifier votre taux d’indexation avant toute entrée en
relation et d’indiquer à la société d’affacturage le taux souhaité, car ceci est
parfaitement négociable.
Sur la page d’accueil de meilleur factor, nous publions les principaux taux de
financement utilisés par les sociétés d’Affacturage.
La réponse est NON et l'entreprise doit être vigilante d'un prix d'affacturage
annoncé en ligne.
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Pour quelle raison ?
Comment pourrions-nous parler sérieusement d'un prix en ligne alors que celui-ci est
chaque fois bâti sur mesure ?
Vous annoncer un prix faux n'apporte absolument pas l’information que vous
recherchez.
Les ''frais de dossier'' sont pris à l’entrée en relation par certaines sociétés
d’affacturage.
Ils sont généralement constatés allant de 300 à 1500 euros. Il convient de distinguer
les frais de dossier pris par la société d’affacturage et les éventuels honoraires d’un
intermédiaire qui accompagne la vie de votre contrat et ses futures renégociations.
Ces frais ne sont justifiés en rien par les sociétés d’affacturage qui y voient une
récupération pour tout ou partie de leurs frais commerciaux et administratifs avant de
percevoir les premières commissions de votre contrat : Frais de prospection et de
déplacement des commerciaux, travail administratif d’entrée en relation et
d’ouverture du compte, etc…
Cette ''compensation'' n'est pas toujours justifiée. Si vous êtes accompagnés par un
courtier, celui-ci peut avoir un accord avec la société d'affacturage et être rétribué
pour partie sur ces frais d'entrée.
Celui-ci, aussi honnête soit t'il pour afficher qu'il travaille sans frais
(visibles), ne sera donc pas toujours ''enclin'' à se battre sur ce sujet.
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Quels sont les frais ''masqués'' de l'affacturage ?
Les contrats d’affacturage ont des frais annexes que vous devez demander.
Nous insistons sur le fait de les demander à l'origine car ils ne sont pas toujours
fournis volontairement par la société d'affacturage. Leur impact est souvent
très important sur le coût annuel (notamment les frais d’abonnement internet qui sont
de la ‘’marge pure ‘’ pour les sociétés d’affacturage). Lors d'une étude comparative,
une juste estimation de ces frais peut tout à fait changer le coût annuel d'une
proposition que vous pensiez à tort plus compétitive qu'une autre.
La liste ci-dessous n’est pas exhaustive mais mentionne les frais les plus
courants :
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- Frais d’analyse statistique de comptes clients
- Frais de demandes de garantie sur vos clients (barème souvent établi en fonction
des niveaux d’encours)
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- Frais d’audits (essentiellement sur les contrats confidentiels)
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- Frais de déclaration de créance excédant la garantie
Conseil :
L’idée est d’indiquer à l’entreprise un taux qui tienne compte des frais annexes de la
société d’affacturage en lieu et place d’un seul taux de financement, parfois
faussement attractif lorsqu’il est annoncé seul.
IMPORTANT :
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret No 2008-449 du 7 mai 2008 relatif au calcul du taux effectif global pour
les avances réalisées dans le cadre d’un contrat d’affacturage.
NOR : ECET0801598D
Le Premier ministre,
« Art. R. 313-1-1. − Lorsqu’il s’agit d’une avance réalisée dans le cadre d’un
contrat d’affacturage, le taux effectif global est un taux annuel, proportionnel au
taux de période et exprimé pour cent unités monétaires. Le montant de l’avance à
prendre en considération pour le calcul du taux effectif global est rapporté, selon la
méthode des nombres, à une période d’un jour. Ce taux est calculé selon la formule
figurant en annexe au présent article. »
Décret, qui entrera en vigueur le premier jour du troisième mois suivant celui de sa
publication au Journal officiel de la République française .
FRANÇOIS FILLON
CHRISTINE LAGARDE
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ANNEXE À L’ARTICLE R. 313-1-1 DU CODE DE LA CONSOMMATION
Retenue de garantie : somme constituée lors de la prise en charge des factures par
la société d’affacturage pour garantir cette dernière des sommes dont le client
pourrait devenir débiteur à son égard et qui lui est restituée dans le cas où cette
garantie n’a pas été mise en œuvre.
Le taux de période d’un jour applicable aux opérations d’affacturage est calculé de la
façon suivante :
Dénominateur du taux :
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Le dénominateur est minoré :
- du montant des nombres créditeurs constatés pendant ladite période sur le compte
de la retenue de garantie, pour la part qui a donné lieu à la perception de
commissions liées au financement ;
Le coût de l'affacturage
Les commissions
La commission d'affacturage
Le prestataire prélève une commission dite d'affacturage, qui correspond aux frais de
gestion, de recouvrement et d'assurance-crédit.
Cette commission oscille entre 0,15% et 1,30% du CA TTC confié. Sur ce total,
l'assurance-crédit représente entre 0,30 et 0,50%.
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Bon à savoir : attention à ne pas surévaluer votre chiffre d'affaires pour ne pas
devoir payer plus au factor.
La commission de financement
Le taux appliqué correspond à Euribor à 3 mois (ou sur TBB) + un pourcentage qui
représente sa marge (compris entre 0,15% et 2% selon le profil de votre entreprise)
multiplié par le nombre de jours de l'encours et divisé par 360 jours.
Attention, il est possible de négocier ces frais à la baisse voire d'exiger leur
suppression.
Les garanties
Le contrat d'affacturage ne fonctionne pas par facture mais par remises de factures à
l'année.
Si on se trouve dans un contrat annuel avec un coût forfaitaire minimum, le coût pour
la remise et le financement d'une facture de 4650 € HT sera de l'ordre suivant : Un
forfait mensuel d'environ 100 € et un coût de financement d'environ 30 €.
Pour avoir un coût plus précis il faut raisonner en chiffre d'affaires cédé sur l'année et
en encours à financer sur l'année également. En ne prenant en compte qu'un
élément partiel comme ci-dessus, l'estimation de coût ne pourra être
qu'approximative.
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L’affacturage peut-il se faire de façon ponctuelle ?
Réponse d'e-affacturage
Ces forfaits sont très souples et peuvent être résiliés, pour la plupart à tout moment,
en respectant un préavis.
Si le montant des créances remises en affacturage sur l'année représente 120 KE, le
coût de l'affacturage annuel sera la suivant : Pour des remises annuelles de 120 KE,
on raisonne sur une moyenne mensuelle de remise de 10 KE. Si on imagine que cela
représente environ 3 à 5 factures par mois, le forfait mensuel s'établira entre 200 à
250 euros. Pour le coût du financement, si les règlements se font à 60 jours de
moyenne, avec un taux de 6% annuel. Le coût pour financer l'encours moyen de 20
KE sera de 1200 euros sur l'année.
Soit un coût global de 2400 à 3000 euros pour le service et de 1200 euros pour le
financement.
Quel est le coût de l'affacturage pour une facture remise de 10 000 €, une
commission d'affacturage de 1.5% et un Euribor 3 mois + 2% ?
Réponse d'e-affacturage
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Commission de financement : Le taux de l'Euribor 3 mois est au 29/09/09 de 0.75%
(soit 2.75%). Le délai de paiement pris est de 60 jours. Soit : (10 000 X 60): 365 =
1644 € Et 1644 X 2.75% = 45 €
Le coût total est de 195 euros (150 + 45), soit 1.95% de la somme remise.
L'affacturage au forfait
Certaines sociétés d'affacturage proposent des forfaits mensuels à des prix très
attractifs. Certains forfaits démarrent à environ 200 € par mois. Au forfait mensuel,
représentant le coût de gestion et de garantie des créances clients, il faut ajouter le
coût du financement correspondant au taux d’intérêt appliqué au montant financé
pendant la période de l’avance des fonds. Le taux de financement correspond à
l’Euribor à 3 mois plus un pourcentage qui varie généralement de 2% à 4% en
fonction du volume financé. Ce taux est un taux annuel qu’il faut ramener à la durée
(prorata temporis) de l’utilisation Tableau de coût d'affacturage au forfait.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Exemples de coût d'affacturage
Chiffre d’affaires de votre entreprise : 100 KE Votre entreprise vend à des clients
français, votre chiffre d’affaires est d’environ 100 K€, le montant moyen de vos
factures clients est d’environ 1.5 K€ pour une dizaine de clients qui vous paient en
moyenne à 60 jours :
Chiffre d’affaires de votre entreprise : 200 KE Votre entreprise vend à des clients
français, votre chiffre d’affaires est d’environ 200 K€, le montant moyen de vos
factures clients est d’environ 2 K€ pour une dizaine de
Chiffre d'affaire de votre entreprise TPE: 400 K € Votre entreprise vend à des
clients français, votre chiffre d’affaires est d’environ 400 K€, vos encours clients sont
d’environ 10 K€ pour une vingtaine de clients qui vous paient en moyenne à 60 jours.
Coût de gestion de l’affacturage : Forfait d'environ 3 600 € / an, soit environ 300 €
/ mois de commission d’affacturage.
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clients est d’environ 3 K€ pour une quinzaine de clients qui vous paient en moyenne
à 60 jours :
Taux de commission de 0.7% qui comprend la gestion des factures, la garantie des
créances clients et le recouvrement.
Chiffre d'affaire de votre entreprise TPE: 400 K € Votre entreprise vend à des
clients français, votre chiffre d’affaires est d’environ 400 K€, vos encours clients sont
d’environ 10 K€ pour une vingtaine de clients qui vous paient en moyenne à 60 jours.
Coût de gestion de l’affacturage : Forfait d'environ 3 600 € / an, soit environ 300 €
/ mois de commission d’affacturage.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Coût de financement de l’affacturage : 5 600 € Commission de financement
pendant la durée de l’avance des fonds, soit un taux annuel d’environ 3.5 %, qui
ramené à votre encours moyen maximum financé de 160 K€ donne environ 5 600 €
annuel dans le cas où la totalité du financement est utilisé, (l’encours moyen
maximum financé est le montant des encaissements à percevoir, remis à la société
d’affacturage, prorata temporis des délais de règlement des clients).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
8. Coût de gestion de l’affacturage: Le coût de l’affacturage sera d’environ 0.2
% de votre chiffre d’affaires pour la partie France, soit 40 000 € par an
(représentant des commissions d’environ 3 300 € mensuelles), et d’environ
0.25 % de votre chiffre d’affaires export, soit 25 000 € par an (représentant
des commissions mensuelles de 2 083 €), il est possible aussi d’appliquer un
taux unique pour l’ensemble du chiffre d’affaires France et export. Ce taux
serait alors d’environ 0.22 % du chiffre d’affaires, soit 66 000 € par an,
représentant des commissions mensuelles de 5 500 €.
9. Coût de financement de l'affacturage : Commission de financement
pendant la durée de l’avance des fonds, taux annuel d’environ 2,2 %, qui
ramené à votre encours moyen maximum financé de 5 M€ donne 110 000 €
annuel. Coût total annuel de l’affacturage : 175 000 €
Chiffre d'affaire de votre entreprise: 100 M€ Votre entreprise vend à des clients
en France et à l’international, votre chiffre d’affaires est d’environ 100 M€ dont 30
M€ à l’export, vos encours clients vont de 2 K€ à 500 K€ pour environ 7000
clients actifs qui vous règlent en moyenne à 60 jours.
Réponse
Toujours avoir à l'esprit qu'on n'est pas le seul créancier d'un débiteur et sans frais
inutiles, vérifier que d'autres créanciers ne peuvent vous être préférés (à supposer
qu'il y ait un patrimoine à partager). On trouvera ci-après le texte d’une conférence
donnée sur la question (voir Propos et publications). Antérieur aux lois nouvelles sur
la faillite notamment, ce texte devrait être mis à jour. Il contient toutefois les
paramètres du premier diagnostic de principe nécessaire en la matière. A. UN PEU
D'HISTOIRE, ENTRE INFAMIE ET PARDON.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Shakespeare pour qu'on tourne en dérision la loi qui permettait de découper le
débiteur en morceaux. Mais sous Louis XIV, l'endetté doit porter un bonnet vert -
comme des Juifs, l'Étoile de David, alors qu'à la même époque, en Malaisie, un code
tribal permet le relèvement du failli (etc).
L'histoire du droit des dettes, pour anecdotique qu'elle paraisse, nous enseigne qu'il
est souvent de bonne campagne électorale de remettre les dettes, de ne pas
assassiner le débiteur : les réformes des dernières années en Belgique visent surtout
les débiteurs civils, dont les engagements - contrairement à ceux des commerçants -
sont considérés comme des accidents (médiation, plans d'apurement, intervention
des Cpas, protection du consommateur etc) ; mais tout récemment, les projets de
réforme du droit de la faillite semblent évoquer l'excusabilité du failli lui-même (par
exemple, suppression du mot banqueroute), c'est-à-dire l'effacement de l'ardoise du
commerçant professionnel.
Comme dirait Rousseau, c'est le thème sociologique du bon failli dont une
application remarquable était déjà, voici bientôt vingt ans, la radicale modification du
projet de loi (1978) sur la faute grave et caractérisée du dirigeant : il n'est pas
question de l'interdire d'office de commerce ; il y faut un jugement motivé. Pareilles
idées-forces, exprimées entre autres par les Chambres syndicales - fussent-elles
heurtantes - ne peuvent nous laisser indifférents.
1. La difficulté sans plus Une facture est impayée : je téléphone, je faxe, j'envoie des
rappels... J'apprends que le débiteur boit, qu'il a quitté sa femme, qu'il vient de
passer deux mois à l'hôpital etc. D'abord, il convient de se renseigner : a-t-il bien
régularisé sa Tva qui était en attente d'attribution, a-t-il publié ses comptes annuels,
que disent les banques de données ou les agences spécialisées en renseignements
financiers, quel est le numéro de son compte-banque, qui sont ses clients importants
chez qui je pourrais saisir ?
- Pourquoi ne pas le rencontrer et lui rappeler qu'il est honteux d'avoir des dettes ?
- Quelle que soit l'approche arrêtée ici au cas par cas - à condition de savoir d'abord
qui est tout simplement le débiteur, c'est le plus débrouillard qui parvient à se faire
payer, sans devoir jamais se préoccuper des autres créanciers.
2. Les enquêtes commerciales (article 442 alinéa 1 in fine de la loi de 1851). Si les
dettes se sont accumulées, le tribunal de commerce peut avoir désigné un juge
enquêteur, et le poursuivant
- à supposer qu'il soit informé de l'enquête (en principe confidentielle) doit alors
commencé à penser aux créanciers concurrents : la banque qui a sûrement pris un
gage sur le fonds de commerce, le fisc et l'Onss qui font boule de neige etc. Si l'on
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
peut en principe encore agir seul, on risque de perdre son temps et de se faire primer
par d'autres droits ; si le débiteur est à la Conciergerie de la faillite, sachant
forcément qu'il avait des difficultés, si on parvient à se faire payer, ne devra-t-on pas
rendre ce qu'on a récupéré ?
- C'est la question des nullités dites de période suspecte, période de six mois et dix
jours maximum, dont l'automaticité appartient du reste au passé.
- l'administrateur judiciaire doit, quelque part, rendre compte et peut engager une
responsabilité professionnelle : la sienne.
- parce que je suis limité par les droits des autres, soit qu'ils me priment, soit qu'ils
m'accompagnent au marc le franc (c'est la notion de concours).
- Si je n'ai pas confiance ou que je ne suis pas satisfait des trop rares informations
fragmentaires données par le liquidateur, tout ce que je puis faire c'est assigner en
faillite
6. La faillite (loi de 1851) C'est évidemment le stade ultime des difficultés (celui du
corbillard), où l'on ne peut vraiment plus rien faire, sinon s'en remettre aux qualités
présumées de diligence et d'efficacité du curateur qui, souvent, délivrera une belle
attestation fiscale d’irrécouvrabilité définitive. On rappellera à toutes fins qu'un
débiteur civil (non commerçant) ne peut être déclaré en faillite et qu'il se trouve, lui,
en état de déconfiture, situation dont le législateur n'a jamais organisé les règles,
obligeant -exceptionnellement
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- les magistrats à nommer un liquidateur, en application de l'article 585 du code
judiciaire (cf. une ordonnance civile du 21 mars 1977 citée par Maître Michel Mersch,
in "Juges consulaires de Liège", Colloque du 23.11.1978, La liquidation du
patrimoine du débiteur en difficultés, pages 59 et suivantes).
7. Mais maigre et lente consolation, à tous les stades de gêne évoqués ci-avant
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
à de véritables divorces entre l'assureur du fournisseur et le client ; alors que le
fournisseur aurait voté pour un concordat amiable, l'assureur-crédit ou le factor se
montre particulièrement intransigeant.
A côté de ces mécanismes coûteux, qui exigent qu'on soit accepté in globo par
l'assureur-crédit ou le factor, l'avocat est une solution sur mesure, pour telle ou telle
créance douteuse, fût-elle unique : c'est comme la différence entre le menu et la
carte. S'il diagnostique bien le cas - notamment parce qu'il dispose du plus grand
nombre de renseignements indispensables, l'avocat pourra utilement conseiller l'un
ou l'autre des trucs examinés ci-après (dans un ordre en principe décroissant
d'efficacité).
2. L'action en revendication (articles 566 à 572 de la loi de 1851 sur les faillites) ;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
"La compensation n'a lieu qu'entre deux dettes qui ont également pour objet une
somme d'argent, ou une certaine quantité de choses fongibles de la même espèce et
qui sont également liquides et exigibles" (article 1291 alinéa 1er du code civil). "Les
conditions de la compensation légale entre une dette du failli envers un créancier et
une dette de celui-ci envers le failli ne sont réunies que lorsque les deux dettes sont
liquides avant la déclaration de faillite" (Cassation 11 avril 1986, Pasicrisie, page
987).
En vertu de cette règle, il y a lieu de refuser tout effet postérieur au concours à une
convention qui créerait, en faveur de créanciers, une préférence dépourvue de cause
légitime et qui serait préjudiciable aux autres créanciers du débiteur. Le principe de
l'égalité des créanciers et les articles 7, 8 et 9 de la loi hypothécaire dérogent
nécessairement aux articles 1165, 1134 et 1135 du code civil, puisqu'ils rendent
inopposable aux créanciers en concours une convention créant une sûreté réelle non
prévue par la loi..." (..)
8. Le dépôt de la facture (article 20/5 de la loi hypothécaire) Que l'on vende une
machine ou un fonds de commerce, biens qualifiés de meubles, beaucoup ignorent
que si l'on dépose - gratuitement - au greffe du tribunal de commerce, dans la
quinzaine, la facture ou tout acte constatant la vente (fût-ce un fax, par exemple), on
est privilégié sur le prix de réalisation de l'objet vendu en cas de faillite. Un obstacle
non négligeable : l'immobilisation possible de la chose.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
9. L'exception d'inexécution ou non adimpleti contractus (article 1612 du code civil)
On applique dans ce cas une modalité consulaire de la loi du talion - dont on sait
qu'elle est un progrès par rapport à Pour une dent, toute la gueule... On peut ne pas
respecter ses obligations dans la mesure où le cocontractant n'a pas respecté les
siennes. Notons qu'à certaines conditions, la jurisprudence a étendu la faculté
d'invoquer l'exception d'inexécution à un champ contractuel, un ensemble de
relations d'affaires dans le temps.
La limite de pareille justice privée est l'exécution de bonne foi des conventions
stipulée par l'article 1134 du code civil : "Les conventions légalement formées
tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de
leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être
exécutées de bonne foi. "Comme le droit de rétention (3), la compensation (5), la
dation en paiement (6), la faculté de remplacement (7) et, dans une certaine mesure,
la conversion de créance en capital (13, ci-après), se faire justice à soi-même n'est
pas sans risque.
De manière plus générale, on peut encore stipuler qu'en cas d'inexécution de telle ou
telle obligation, le contrat sera résolu de plein droit (clause résolutoire expresse),
c'est-à-dire sans devoir s'en remettre au juge : l'idée est excellente, indépendante,
mais laisse au débiteur défaillant la faculté de faire dire par ce juge - dont on a voulu
éviter l'intervention - que le créancier a outrepassé ses droits : on peut ainsi se
retrouver à la case départ... N'est-il pas ici plus insécurisant de croire un problème
résolu, alors qu'il reste judiciairement récurrent ?
11. Les dettes dites "de" masse (en cas de liquidation ou de faillite). Il n'est pas sans
intérêt de rappeler que si un liquidateur ou un curateur poursuit les activités
commerciales d'un débiteur en difficultés, il doit donner la priorité à des dettes
nouvellement contractées par lui, à la condition qu'il ait en quelque sorte assumé
l'engagement de manière explicite : ainsi, même dans la situation la plus obérée, on
peut encore espérer être payé.
12. Le privilège du sous-traitant et son action directe (article 1798 du code civil)
Exception importante au principe de la relativité des contrats, cette disposition légale
permet au sous-traitant impayé d'agir directement contre le maître de l'ouvrage, en
cas de défaillance de l'entrepreneur (substitution de débiteur utile, à la condition
évidente que le maître de l'ouvrage soit solvable). La limite est ce que le maître de
l'ouvrage doit lui-même à l'entrepreneur. S'il y a plusieurs sous-traitants, la règle
s'applique entre eux, au marc le franc (cf. Cour d'appel de Liège, 23 mai 1996, JLMB
1997, No 15, pp.589 sqq).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
13. La conversion de créance en capital et les sûretés de réduction de capital. Si
mon débiteur sollicite un moratoire et que ses difficultés ne sont que passagères,
pourquoi n'entrerais-je pas dans le capital de sa société ? –
Pour exceptionnel qu'il puisse paraître, pareil procédé n'est pas sans intérêt : il doit
être réalisé en respectant les règles strictes des apports en nature ou par un droit de
vote favorable dans un concordat amiable.
"Quoique très ciblé, ce texte mérite une attention toute particulière, lorsque l'on
évoque ce nombre incroyable de sociétés dont le capital est réduit en fait (Oserait-on
une application analogique avec les articles 103 et 104 des lois coordonnées et
l'influence sans cesse grandissante du tribunal dans la vie des sociétés
commerciales ?...)
15. Les saisies et les traites protestées. Il est essentiel de rappeler qu'à un créancier
chirographaire, une saisie, parfois fort coûteuse, ne donne absolument aucun
privilège - pas plus que des traites protestées. Si, par exemple, au moyen d'une
saisie-arrêt, je bloque la trésorerie de mon débiteur, je n'aurai souvent que la
satisfaction d'avoir provoqué sa faillite (à la condition évidente que je ne sois pas le
seul créancier). Il est encore ainsi très utile de consulter préalablement le fichier des
saisies. Même remarque pour le protêt, qui ne fait que publier l'endettement à l'égard
des tiers.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
16. La citation en faillite pour faire pression Poursuivant dans la récupération-
vindicte, on peut en effet citer en faillite (à la condition que l'on dispose d'un titre
exécutoire et - selon les cas - d'un procès verbal de carence ou assimilé dressé par
un huissier de justice) : outre son coût et sauf situations flagrantes de mauvaise foi
et/ou de malversations du débiteur, pareil réflexe nous paraît démodé, dans la
mesure où les tribunaux de commerce, inspirés par les idées de la réforme du droit
de la faillite notamment, auront de plus en plus tendance à préférer la notion de
sursis, mais dans cette limite où le contrôleur fiscal est plus ou moins facile pour
accepter une créance en pertes et profits. L'usage abusif de la citation en faillite a été
souvent reproché à l’Onss.
D. CONCLUSION
Au terme de cet exposé forcément sommaire mais qu'on espère utile et pratique,
nous pouvons conclure brièvement qu'il faut :
(3) ne pas consulter trop tard, afin de disposer notamment d'informations fraîches, et
surtout
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
III- L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER DE L’AFFACTURAGE
AU MAROC
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
Au sein des économies avancées, le PIB s'est contracté de 2,4% aux États-Unis, de
5,2% au Japon et de 4,1% au sein de la zone euro.
ENVIRONNEMENT NATIONAL
Malgré le contexte international peu porteur et grâce aux bons résultats du secteur
agricole et au raffermissement de la demande intérieure, le taux de croissance
économique au Maroc ressort en 2009 à 4,9% après 5,6% en 2008. Cependant, la
conjoncture internationale difficile n'a pas manqué d'affecter la demande étrangère
adressée au Maroc. Activité sectorielle
Ce tassement du PIB hors agriculture est lié au recul d'activité de l'ordre de 2,8% du
secteur secondaire (notamment les mines, sous l'effet du recul de la production des
phosphates et dérivés, et les industries de transformation, sous l'effet du recul de
l'activité dans la confection et dans le secteur des biens d'équipement automobile).
La régression de la demande étrangère adressée au Maroc explique en grande
partie cette contre-performance des activités secondaires (voir page 7, "Opérations
avec l'étranger").
Demande intérieure
La croissance économique a été tirée par la demande intérieure finale, compte tenu
de la hausse de 5,6% des dépenses de consommation finale (+5,7% en 2008) elle-
même liée à l'augmentation de 4,0% de la consommation des ménages (6% en
2008) et à la hausse de 11,2% de la consommation finale publique (4,8% en 2008).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
La formation brute de capital fixe (FBCF) s'est inscrite en hausse de 2,5% (11,5% un
an auparavant). Le taux d’investissement (FBCF/PIB) ressort dans ces conditions à
30,7% (33% en 2008).
Emploi
Prix
Les indicateurs relatifs aux opérations avec l'étranger se sont détériorés du fait de la
conjoncture internationale défavorable qui a prévalu en 2009.
Balance commerciale
Les transactions commerciales du Maroc avec l'étranger ont porté, en 2009, sur un
montant de 377,2 milliards de dirhams, en recul de 104,6 milliards ou 21,7%.
Cette évolution est imputable au recul : de près de 19% ou -61 milliards des
importations qui se sont établies à 265,2 milliards en 2009 ; de plus de 28% ou - 44
milliards des exportations qui se sont établies à 112 milliards en 2009. Il faut noter à
cet égard, la baisse de 63% ou 33 milliards de dirhams des exportations des
phosphates et dérivés.
Les recettes au titre des voyages ont atteint 52,8 milliards de dirhams, en recul de
2,7 milliards ou 5% par rapport à 2008.
Les envois de fonds effectués par les Marocains Résidant à l'Étranger se sont établis
à 50,2 milliards de dirhams, en recul de 2,8 milliards ou 5,3%.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Finances publiques
ENVIRONNEMENT FINANCIER
MONNAIE ET CRÉDIT
L'exercice 2009 a été marqué par une progression de 4,6% de la masse monétaire
qui a atteint 747, 3 milliards de dirhams, progression moins soutenue
comparativement à 2008 (10,8%). Cette décélération est attribuable à l'atténuation
du rythme d'accroissement de la monnaie scripturale : s'établissant à 360,7 milliards
de dirhams, cet agrégat a progressé de 2,0% au lieu de 7,9% en 2008.
Les placements liquides, qui ont atteint 58,4 milliards de dirhams ont enregistré une
hausse de 36,3% contre une baisse de 15,5% en 2008.
Les créances en souffrance ont reculé de 0,6% (après -6,4% à fin 2008) atteignant
31 milliards de dirhams. Les créances nettes sur l'État ont marqué une hausse de
6% après 1% en 2008, atteignant 85,5 milliards de dirhams. Enfin, et pour la
deuxième année consécutive, les avoirs extérieurs nets ont enregistré une
régression pour passer à 189 milliards de dirhams contre 196 milliards de dirhams à
fin 2008, soit une baisse de 3,6% après celle de 5,3% en 2008. Ce recul s'explique
par ceux des recettes voyages, des transferts des MRE et des recettes des
investissements et prêts privés étrangers.
BOURSE DE CASABLANCA
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Le MASI a reculé de 4,92% à 10 443,81 points, après -13,48% en 2008 et le MADEX
a perdu 6,58% à 8 464,47 points après -13,41%.
PERSPECTIVES 2010
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
IV- STATISTIQUES SUR L’AFFACTURAGE PAR CONTINENT DE 2003 A 2009
Continents
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Nombre
d’entreprises Affacturage Affacturage Affacturage
Continent
domestique international total
2005 2007
m i l l i o n s d e d i r h a ms 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2006 2008 2009
Remises de créances de l'exercice 2 011 2 172 2 192 2 138 2 048 2 941 3 423 3 758 5 249 6 177 7 354
Export 1 162 1 199 907 989 1 009 1 129 1 183 1 238 1 407 1 292 1 187
Domestique 773 897 1 207 1 083 1 350 1 717 2 166 2 381 3 008 4 211 5 672
Import 26 27 22 18 15 26 18 45 41 217 78
Export 269 237 190 202 162 234 267 275 300 271 259
Domestique 438 372 452 392 413 527 691 812 1 146 1 751 1 826
Créances financées au 31 décembre 180 113 230 120 124 193 324 516 720 1 079 1 079
Export 49 17 15 15 12 16 24 42 53 76 57
Domestique 132 97 215 105 112 177 300 473 667 1 003 1 022
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2. AFFACTURAGE DOMESTIQUE ET INTERNATIONAL
AU MAROC PAR RAPPORT A L’AFFACTURAGE DU
CONTINENT AFRICAIN EN 2009 (en millions d’euros)
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
5. VOLUME D’AFFACTURAGE TOTAL AU MAROC PAR
RAPPORT A L’AFFACTURAGE DU CONTINENT
AFRICAIN DE 2003 A 2009 (en millions d’euros)
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
VI- LES BANQUES ET ETABLISSEMENTS DE CREDIT SPECIALISES DANS
L’AFFACTURAGE AU MAROC
1. ATTIJARI FACTORING
Histoire
La Banque Commerciale du Maroc (BCM) a été fondée en 1911, elle était considérée
comme la première banque privée au Maroc, jusqu'à sa fusion en 2003 avec
Wafabank pour former Attijariwafa Bank.
Wafabank
Groupe intégré, Attijariwafa bank a développé une offre para bancaire complète via
ses filiales spécialisées qui occupent des positions de premier plan dans leurs
métiers et constituent un relais de croissance significatif dans le développement du
groupe.
AU MAROC
WAFASALAF
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
WAFA ASSURANCE
WAFACASH
Wafacash offre aux clients bancarisés ou non bancarisés de leur faciliter toutes les
opérations liées à l’argent : le transfert international (en partenariat avec Western
Union), le transfert local (Cash express) et le change manuel.
WAFABAIL
WAFA IMMOBILIER
WAFA LLD
Wafa LLD est spécialisée dans la location longue durée de véhicule. Son activité
consiste à mettre à la disposition des entreprises un ou plusieurs véhicules neufs
pour un kilométrage et une durée convenus à l’avance (de 12 à 60 mois), moyennant
une redevance mensuelle nette.
ATTIJARI FACTORING
RC : 74 899 - IF : 1085259
PRINCIAPAUX ACTIONNAIRES
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CONSEIL D’ADMINISTRATION
RESEAU DE DISTRIBUTION
Correspondants étrangers
PRODUITS COMMERCIALISES
2, Bd Moulay Youssef
Casablanca
Tél. : 022 22 93 01
Fax : 022 22 92 95
E-mail : attijari@menara.ma
ATTIJARI INTERMEDIATION
Leader dans le domaine des fusions acquisitions, d’origination de dette privée ainsi
que d’introduction en bourse et de marché primaire Actions. 50 opérations ont été
traitées en 2006 dont 38 stratégiques.
WAFA GESTION
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ATTIJARI INVEST
A L'INTERNATIONAL
Basée à Paris, Attijari bank Europe est une filiale bancaire française qui dispose du
statut juridique et social nécessaire pour déployer ses activités dans l’ensemble des
pays de l’Union Européenne.
Attijariwafa bank, en consortium avec Grupo Santander, a acquis, dès 2005, 53,54%
du capital de la Banque du Sud, devenue depuis Attijari bank Tunisie. Forte d’un
réseau d’une centaine d’agences et de 1 350 collaborateurs, Attijari bank, 4ème
banque de la place, entend se positionner en acteur de référence sur le marché
tunisien, garantissant à l’ensemble de ses clients et partenaires une expertise multi-
métiers. Attijari bank Tunisie vise en parallèle la promotion des échanges
commerciaux et des flux d’investissements entre la Tunisie et le Maroc, mais
également avec l’Espagne.
Domaines d'activités
Filiales au Maroc
• Wafa Assurance
• Wafasalaf
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• Wafabail
• Wafa LLD
• Wafa Immobilier
• Wafacash
• Attijari Factoring
Activités de marché
• Wafa Gestion
• Attijari Finances Corp.
• Attijari Intermédiation
• Wafa Bourse
2. MAROCAINE DE FACTORING
RC : 53215 - IF : 1067559
PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
CONSEIL D’ADMINISTRATION
M'Fadel EL HALAISSI
PRODUITS COMMERCIALISES
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RESEAU DE DISTRIBUTION
243, Bd Mohammed V
Casablanca
Tél. : 022 30 20 08
Fax : 022 30 62 77
E-mail : factoring@marocfactoring.co.ma
3. BMCI FACTORING
La BMCI, dont l’actionnaire de référence est le groupe BNP Paribas, exerce une
activité de banque universelle, qui s’adresse à Tout type de clientèle : Particuliers (y
compris les Marocains Résidents l’Etranger), Professionnels, Grandes Entreprises et
Institutionnels, PME-PMI, jeunes.
Pour mieux satisfaire les besoins de ses clients, le groupe BMCI met à leur
disposition, à travers son réseau de plus de 250 agences au Maroc, toute l’expertise
et le savoir faire de ses 10 filiales et entités spécialisées, notamment en matière de
Corporate Finance, de Gestion d’Actifs, de Transactions Boursiers, de Leasing, etc...
Certifiée ISO 9001 version 2000 pour ses activités documentaires et ses virements
internationaux, la BMCI occupe une position de référence dans le domaine du
commerce international, grâce notamment au Casablanca BNP Paribas Trade
Center. Par ailleurs, Fitch a confirmé pour l’année 2009 les notes F1+ et AAA,
correspondant aux meilleures notes sur une échelle nationale, ce qui conforte la
solidité financière de la BMCI et sa position de référence dans le secteur bancaire
marocain.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
4. SOCIETE GENERALE DE FACTORING
Le métier présente des perspectives d’autant plus intéressantes que l’on assiste, au
Maroc, au développement et à la professionnalisation de l’assurance-crédit, à
l’évolution du marché vers des standards internationaux, à la structuration des
informations financières, et au développement de la grande distribution.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
L’affacturage est un contrat de subrogation conventionnelle par lequel un
établissement de crédit spécialisé, appelé factor, achète ferme les créances
détenues par un fournisseur, appelé vendeur, sur ses clients appelés acheteurs ou
bénéficiaires de services, et ce moyennant rémunération.
Le factor peut régler par anticipation tout ou partie du montant des créances
transférées. Dans un contexte économique particulièrement marqué par la crise et la
concurrence, les entreprises sont souvent obligées d’accorder à leurs clients des
délais de paiement. De fait, l’affacturage est considéré comme la meilleure solution
pour financer ces décalages à répétition de trésorerie.
La Société Générale l’a bien compris et s’est attelée à diversifier son offre en
proposant une nouvelle solution dédiée aux grandes entreprises et aux PME/PMI. Il
s’agit de «Confort Créance», qui permet de sécuriser et d’externaliser la gestion du
poste clients. Le management de ce nouveau produit est confié à «Sogefactoring»,
une ligne de métier créée en collaboration avec la Compagnie générale d’affacturage
(CGA), qui reste une filiale à 100% du groupe SG et 4e sur le marché en France.
«Via ce service d’affacturage domestique, Sogefactoring se verra confier une
multitude de créances par les entreprises. Cette dernière prendra en charge le
recouvrement en garantissant leur paiement dans les meilleures conditions», affirme
Albert Le Dira’ch, président du directoire de Société Générale.
Ainsi, l’offre Confort Créance prévoit deux types de contrats: avec ou sans recours.
Le premier garantit les créances qui sont couvertes à 100% par Sogefactoring. Le
deuxième, pour sa part, laisse le risque débiteur totalement à la charge du client.
Une offre qui reste personnalisée selon les entreprises adhérentes. Ces dernières
ont des besoins en trésorerie conséquents, avec des délais de paiement importants
et donc un différentiel non négligeable entre charges et recettes.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
la Compagnie Générale d’Affacturage (CGA) (filiale à 100% du groupe Société
Générale France). A travers le service d’Affacturage Domestique « CONFORT
CREANCE », les entreprises peuvent transférer leurs créances commerciales à
SOGEFACTORING, qui prend en charge le recouvrement et garantit leur paiement
dans les meilleures conditions.
- Une expertise métier, soutenue par CGA (acteur de référence sur le marché
de l’Affacturage en Europe).
L’AFFACTURAGE
POURQUOI L’AFFACTURAGE
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
► Les entreprises en fort développement ont besoin de financer l’accroissement de
leur besoin en fond de roulement et ne peuvent pas toujours le faire via une
augmentation de capital ou en ayant recours à de l’endettement / du découvert.
ET AU MAROC… ?
COMPRENDRE L’AFFACTURAGE
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
►La société d'affacturage (ou factor), qui acquiert du vendeur la créance que celui-
ci a sur l'acheteur. Entre un acheteur, un vendeur et le factor.
► L'opération consiste donc pour le fournisseur à céder ses créances au factor qui
peut lui consentir une avance sous déduction des intérêts et commissions.
L’entreprise Le client
Le Factor
(3) Selon les besoins du client, le factor finance la facture avec ou sans recours
NAISSANCE DE SOGEFACTORING
Le groupe Société Générale Maroc a lancé une nouvelle ligne métier dédiée à
l’Affacturage : SOGEFACTORING. Ce projet d’Affacturage Domestique s’inscrit
dans la démarche de Société Générale visant à accroître son positionnement
tant auprès des grands Groupes que des PME/PMI structurées. Cette nouvelle
activité vient enrichir la stratégie de développement du groupe Société
Générale, comptant déjà à son actif près de 10 sociétés d’affacturage.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Contrat avec recours sur l’adhérent : Le risque débiteur reste à la charge du
client (l’adhérent).
►Financement de la trésorerie dont les besoins sont excessifs pour être couverts
par des crédits classiques bancaires ;
►Une garantie à 100% contre le risque d’insolvabilité de ses clients avec une
assurance-crédit couvrant la totalité du montant approuvé au préalable.
►Des prestations à forte valeur ajoutée qui apportent une solution sur mesure, en
fonction des besoins et des attentes en matière de gestion, permettant ainsi une
réduction des charges financières. Les entreprises peuvent transformer leurs
charges administratives et comptables fixes en charges variables et diminuer ainsi le
montant de leurs engagements à court terme.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
►Le financement de tout ou partie du poste clients, selon ses besoins.
C’est ainsi que la CGA est intervenue en tant que consultant pour la mise en place et
la réussite de ce projet. Ce monitoring s’est matérialisé par le suivi du business plan,
ainsi que par des formations assurées à l’équipe chargée de cette nouvelle activité
au sein de Société Générale Maroc.
ANNEXES
Banque universelle créée en 1913, Société Générale Maroc est gérée conformément
aux standards internationaux édictés par son principal actionnaire, Société Générale
(56,94%).
• 1er Groupe financier privé du pays (PNB et RBE consolidés 2008) ayant un
actionnaire de référence internationale.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Plus de 3 500 collaborateurs et 300 agences répartis sur l’ensemble du
Royaume.
• Des filiales souvent leaders dans leurs secteurs d'activité respectifs :
• SOGELEASE - Financement par crédit-bail
• EQDOM - Crédit à la consommation
• ALD AUTOMOTIVE - Location longue durée et gestion de flotte de véhicules
• ECS Maroc - Pionnier de l'ingénierie locative et du management des
infrastructures informatiques
• SOGÉBOURSE - Intermédiation en bourse
• GESTAR - Gestion de l'épargne collective
• LA MAROCAINE-VIE – Compagnie d'assurance-vie
• SG TANGER OFF-SHORE - Banque off-shore.
• 1er opérateur Multi-canal du secteur bancaire au Maroc.
• Des spécialistes métiers et des synergies Groupe à l'échelle mondiale mises
au service de la clientèle.
CGA met par ailleurs à la disposition des filiales SOCIETE GENERALE à travers le
monde, un transfert d’expertise et de compétences pour le développement de
nouvelles lignes métiers dédiées à l’affacturage, et la création d’offres commerciales
à forte valeur ajoutée.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
VII- L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SOCIETES DE
FINANCEMENT AU MAROC
Association Marocaine, instituée par la loi du 6 juillet 1993, confirmée par la loi du 14
février 2006
1. METIERS DE FINANCEMENT
Les sociétés de financement exercent, selon agrément délivré par Bank Al-Maghrib
(par le ministère des Finances en vertu de la loi du 6 juillet 1993) plusieurs métiers,
allant du crédit-bail à la gestion des moyens de paiement, en passant par
l'affacturage, le cautionnement et la mobilisation de créances, le crédit immobilier, la
gestion des moyens de paiement ou le crédit à la consommation. Ces métiers sont
regroupés selon qu'ils sont destinés à financer les particuliers ou les entreprises.
Crédit renouvelable : le crédit renouvelable, appelé aussi crédit revolving, offre une
réserve d'argent permanente au client qui l'utilise en partie ou en totalité, les intérêts
n'étant dus que sur le montant effectivement utilisé. Le client dispose alors d'une
carte qui lui est confiée par la société, destinée à régler des achats auprès de
commerçants affiliés. Location avec option d’achat (LOA) : la LOA est parfois aussi
appelée location avec promesse de ventre ou bail avec option d’achat. C’est une
formule destinée à l'acquisition de biens d'équipements tels que les véhicules ou les
ordinateurs, qui permettent au client de jouir du bien sans en être propriétaire, avec
possibilité de l'acquérir en fin de contrat.
Locataire du bien, l'utilisateur doit s'acquitter néanmoins des charges, comme s'il en
était propriétaire.
Crédit immobilier
Les moyens de paiement sont des instruments qui, quel que soit le support ou le
procédé technique utilisé, permettent à toute personne de transférer des fonds. Les
cartes magnétiques émises par des sociétés de financement ou par les banques en
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
font partie. Elles permettent à leur porteur d’effectuer des retraits d’espèces et/ou de
payer des achats de biens et services auprès des commerçants affiliés. Certaines de
ces cartes constituent une réserve de crédit (crédit revolving).
Crédit-bail
Le crédit-bail est un moyen de financement qui permet de financer aussi bien des
équipements mobiliers qu’immobiliers.
₋ Avantages du crédit-bail
• une fiscalité attrayante : le crédit-bail a été doté par le législateur d'un régime
fiscal approprié ;
• une grande souplesse : le crédit-bail se distingue par sa souplesse dans la
mise au point du contrat de location. Grâce à des barèmes personnalisés, il
permet d'adapter au mieux le financement aux caractéristiques de l'activité
professionnelle de l'entreprise et au cycle de vie du matériel à financer.
Affacturage
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Cautionnement et Mobilisation de créances
Note de présentation
a. Objectifs
- des informations sur la situation des clients qui s’adressent à elles (incidents
de remboursement et engagements) ;
- pour la profession :
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
b. Menu proposé
Connaître les incidents de remboursement avec leur degré de gravité, c’est bien ;
être renseigné sur ces incidents avec les montants, c’est mieux ; avoir une
connaissance sur les engagements actuels du client vis-à-vis du marché, c’est
encore mieux ; disposer d’informations de score, c’est l’idéal.
Le système est conçu pour répondre aux souhaits des sociétés membres.
Ainsi, trois profils d’adhésion sont offerts aux adhérents dès le démarrage :
- la sécurité du système ;
Au plan de la sécurité, le système est conçu pour n’être accessible qu’aux seules
sociétés qui y adhèrent par des utilisateurs dûment mandatés par elles et authentifiés
par le Système. En outre, le système est conçu pour ne répondre qu’à l’occurrence,
c’est-à-dire qu’il ne renseigne que sur le client objet de la consultation. Par ailleurs, le
système est conçu pour repérer les tentatives d’incursion de quelque origine qu’elles
viennent et de les bloquer.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Au plan de l’éventail des informations fournies, le système comporte les déclarations
de toutes les sociétés membres adhérentes, quel que soit leur métier. Aussi,
l’adhérent est-il informé sur les incidents de remboursement du client effectués tant à
titre personnel (crédit à la consommation, crédit immobilier) qu’à titre professionnel
(crédit-bail, affacturage…). Au plan de la fiabilité des informations communiquées, le
système est conçu au niveau de l’alimentation et de sa mise à jour mensuelle par les
adhérents, de manière à les alerter sur toute incompatibilité ou erreur relevées dans
leur propre déclaration. Il participe ainsi au « nettoyage » des bases de données des
adhérents. En outre, les informations qui seront restituées par le système lors des
consultations sont fiables.
- Profil A : Le système offre, en sus des informations fournies par les profils C
et B, des éléments de score : catégorie socioprofessionnelle, situation de famille …
(pour les particuliers), secteur d’activité … (pour les entreprises).
e. Fonctionnement du SAAR
Les préoccupations qui ont présidé à la conception du SAAR ont trait notamment à la
sécurité, à la fiabilité des informations transmises dans les deux sens et à la rapidité.
En outre, le fonctionnement du système est convivial.
Au plan de la sécurité : la solution retenue, conçue par Synthèse Conseil, repose sur
l’exploitation d’un réseau privé, en l’occurrence le réseau VPN IP de «Maroc
Connect». Outre la sécurité des transactions, ce réseau présente toutes les garanties
de disponibilité et de rapidité.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Il y a lieu de souligner encore une fois, que le système ne répond qu’à l’occurrence
pour ne donner que les informations relatives au client objet de la consultation et que
des dispositions sont mises en œuvre pour ne permettre l’accès au fichier qu’aux
utilisateurs dûment habilités par les sociétés, ainsi que leur poste de travail, et pour
détecter toute tentative d’incursion «étrangère ». En outre, la base de données est
sauvegardée en permanence pour parer à toute défaillance éventuelle du système.
Au plan de la fiabilité des informations : le système est conçu pour être alimenté et
mis à jour mensuellement par les responsables des sociétés membres adhérentes
habilités et désignés à cet effet.
Note de présentation
- la technologie
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
l’APSF, à charge pour elle de les diffuser aux membres au fur et à mesure qu’elle y a
accès. Les informations d’évolution de l’activité et des performances ont trait
notamment :
Ces informations ne peuvent provenir que des sociétés membres, à charge pour
l’APSF de les diffuser globalement ou détaillées et à charge pour les membres de les
communiquer à temps et régulièrement pour qu’elles ne perdent pas de leur
pertinence. En principe, la communication de ces informations ne devrait pas poser
de difficulté majeure dans la mesure où, déjà, toutes les sociétés membres sont
tenues de les communiquer à Bank Al-Maghrib selon un calendrier précis. Il en est
ainsi de la situation comptable, du bilan, du CPC, de l’ESG, etc…. Les informations
relatives au risque encouru sur la clientèle proviennent également des sociétés
membres. Celles-ci sont tenues de les transmettre au Service Central des Risques
de Bank Al-Maghrib (ici, tous les financements dépassant 300 000 dirhams et les
clients en souffrance).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ces premières assises qui seront notamment marquées par la présence du Wali de
Bank Al-Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, d’éminents intervenants étrangers venus de
France, Belgique ou Espagne, seront donc l’occasion de mettre le Factoring au
devant de la scène entrepreneuriale, afin d’édifier les PME et PMI sur les avantages
de l’affacturage, sachant que ce mode de financement, longtemps utilisé à l’avantage
exclusif des exportateurs de textile national, permet aux entreprises de disposer de
solutions complètes de gestion des créances clients et des dettes fournisseurs, tant
au niveau national qu’à l’international.
Le factoring, qui offre une garantie à 100% contre les risques d’impayés, garantit la
mobilisation immédiate et souple des créances et des dettes, mais aussi la relance et
le recouvrement des créances au Maroc et à l’étranger, de l’encaissement jusqu’au
contentieux, veut ainsi entrer par la grande porte dans l’espace des entreprises
marocaines. Nul ne doute que les Premières Assises en seront le sésame
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
était orientée exclusivement à l'international. Le factoring a contribué au
développement de secteurs exportateurs, notamment le textile, l'offre factoring
résidant alors essentiellement dans l'assurance crédit. Depuis la fin des années 90,
l'activité a touché progressivement et de plus en plus le marché domestique, et l'offre
factoring s'est peu à peu diversifiée pour couvrir, aujourd'hui, une palette de services
complète, destinée à toutes les entreprises, petites et grandes, pourvu qu'elles soient
organisées, transparentes et fortes d'un potentiel de développement commercial.
Au total, si l'on considère l'ensemble des factors exerçant sur le marché, qu'il
s'agisse des deux sociétés spécialisées membres de l'APSF, en l'occurrence Attijari
Factoring et Maroc Factoring, ou des banques à travers des départements dédiés,
les remises de créances totalisent environ 11 milliards de dirhams en 2009, soit
1,5% du PIB, à peine 1,5% du PIB, suis-je tenté de dire. De ce fait et sans préjuger
de vos échanges, il y a fort à parier que le factoring présente un potentiel de
croissance non négligeable.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Je tiens également à remercier de leur présence Messieurs les Présidents des
banques, Madame la Présidente de la Société Marocaine d’Assurance à
l’Exportation, ainsi que Messieurs les Directeurs Généraux des sociétés d'assurance
crédit opérant au Maroc. Je tiens également à remercier Monsieur Fahd Yata de "La
Nouvelle Tribune", modérateur de nos travaux. Mes remerciements s'adressent
enfin au Comité d'organisation des présentes assises, animé par les Directeurs
Généraux d'Attijari Factoring et de Maroc Factoring et par la Délégation Générale de
l'APSF.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2010. Toutes les questions retenues relèvent, à gros traits, de la bonne
gouvernance, de l'appréciation et de la gestion du risque et des relations des
sociétés de financement avec la clientèle.
Pour certaines questions, déjà finalisées par l'APSF, du moins dans leurs volets
conceptuel et organisationnel, il s'agit de traduire les décisions en dispositifs
concrets et opérationnels, comme c'est le cas pour la lutte contre la fraude et le
Médiateur de l'APSF. Pour d'autres questions, il s'agit de redoubler d'efforts afin de
renforcer la capacité des métiers de financement à répondre aux attentes de leur
clientèle et à l'évolution des marchés.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
LES TEMPS FORTS DE LA RÉUNION
Le Gouverneur de Bank Al-Maghrib a fait part du réel plaisir qu'il a à être parmi
l'APSF. Il a ouvert la réflexion sur l'avenir du système bancaire et financier dans les
dix prochaines années, a livré quelques orientations stratégiques pour les métiers de
financement et a arrêté une feuille de route pour lesdits métiers. Quel avenir pour le
système bancaire et financier dans les dix prochaines années ? 2009 marque le
50ème anniversaire de l'ensemble du système financier marocain et le Maroc a
développé un savoir-faire et une expertise qui le placent, aujourd'hui, en tête du
peloton dans la région MENA.
Les métiers de financement disposent d'un savoir-faire et d'une expertise qui les
autorisent à prétendre à des parts de marché à l'étranger. Il est nécessaire,
cependant, de se doter de grands groupes pour ce faire, à l'instar de l'expérience
récente du secteur bancaire. Il y a lieu, ainsi, de penser à la restructuration du
secteur par des regroupements. Par ailleurs, les sociétés de financement sont
appelées à examiner les moyens de mutualiser tout ce qui peut l'être, notamment la
formation, l'objectif étant de réduire les coûts et d'améliorer le service rendu. Feuille
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
de route pour les métiers de financement. L'adoption des principes de bonne
gouvernance, la promotion de la culture du risque, l'amélioration des relations avec la
clientèle et la communication constituent quatre axes de la feuille de route pour les
métiers de financement.
Bonne gouvernance
Culture du risque
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Relations avec la clientèle
Références légales
MÉDIATEUR DE L’APSF
Le Conseil de l'APSF avait adopté, quelques mois plus tard, une résolution portant
sur la désignation des représentants de l'APSF devant siéger au Comité de
Médiation bancaire (réunion du 9 juin 2009). Outre M. Mohamed Tehraoui, le comité
de Médiation Financière de l'APSF est composé de Mme. Laila Mamou et MM.
Chakib Bennani, Aziz Cherkaoui et Mostafa Melsa.
- Le Médiateur n'intervient que sur les dossiers ne faisant pas l'objet d'une
procédure de recouvrement amiable ou contentieuse ;
- le dispositif de médiation est instauré sans préjudice du droit des parties de
recourir aux juridictions de droit commun ou à des procédures arbitrales ;
- le dispositif de médiation est volontaire et gracieux pour les parties qui y
recourent.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Quant aux compétences du Médiateur, le Comité est convenu du fait que le
Médiateur de l'APSF est appelé à se prononcer sur des litiges relevant des seules
relations des sociétés de financement avec leur clientèle, à l'exclusion de toute autre
question liée au crédit proprement dit.
La Charte prévoit :
Le dispositif prévu en vertu de ladite charte devra être opérationnel début 2010.
La Médiation est un mode de résolution des litiges entre deux parties qui recourent
de manière volontaire à un tiers indépendant et impartial, le médiateur, pour trouver
une solution négociée à leur différend.
Avec la médiation, les parties d’un différend réalisent une économie de ressources
(temps et charges financières).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Qui est le Médiateur de l’APSF ?
Il vous aidera à rapprocher vos points de vue et à vous entendre, et peut vous
proposer un accord transactionnel qui vous satisfait tous les deux.
Si, dans un délai de 21 jours, la solution proposée par la société ne vous satisfait pas
ou, si tout simplement la société ne répond pas à votre requête, adressez-vous au
Médiateur de l’APSF.
Le Médiateur traite votre réclamation dans un délai d’un mois et ce, dans la stricte
confidentialité, clé de succès de la médiation.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• constate le refus, par l’une ou l’autre partie, de la solution qu’il propose. Dans ce
cas, le recours à la justice est toujours possible.
Plus d’informations sur le Médiateur de l’APSF sont disponibles sur le site web
www.apsf.org.ma
Préparé par une équipe de la Banque Mondiale à partir des informations fournies par
les autorités marocaines.
Septembre 2006
INTRODUCTION
IV. RECOMMANDATIONS
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Résumé
Ces techniques sont fiables mais les créanciers privilégiés souffrent des
insuffisances du système judiciaire, toutefois en nette régression, qui ont pu
empêcher un recouvrement efficace. Le cadre juridique marocain de l’insolvabilité
commerciale a été refondu en 1996 avec l’adoption d’une nouvelle loi traitant des
difficultés des entreprises ; celle-ci prévoit des procédures judiciaires de prévention
des difficultés, de redressement et de liquidation de l’entreprise. Des juridictions
commerciales (tribunaux de première instance et cours d’appel) ayant compétence
en matière de procédures collectives ont été créées en 1997 et facilitent l’application
cohérente de la nouvelle législation. Le redressement et la liquidation sont régis par
une procédure unique entraînant l’application de l’une ou l’autre solution. L’efficacité
du nouveau système est toutefois restreinte par un recours abusif aux procédures de
traitement des difficultés des entreprises par les débiteurs qui bénéficient d’une
suspension des poursuites d’une durée parfois excessive et par le manque de
professionnels (syndics) suffisamment formés et qualifiés.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
La version initiale de ce Rapport a été préparée par une équipe comprenant Gordon
W. Johnson (Conseiller juridique principal, Banque Mondiale), Jacques Ferry
(Consultant) et Hicham Naciri (Associé, Cabinet Naciri &
Associés). Ce Rapport a ensuite été révisé par une équipe comprenant Pauline
Aranda (Conseiller juridique, Banque Mondiale), Eric Haythorne (Conseiller juridique
principal, Banque Mondiale) et Jacques Ferry (Consultant) sous la supervision de
Mahesh Uttamchandani (Conseiller juridique principal, Banque Mondiale) et Vijay
S.Tata (Conseiller juridique en chef, Banque Mondiale).
I. INTRODUCTION
("RONC") en 2003. L'étude a été conduite sur la base des Principes et Directives
régissant le Traitement de l'Insolvabilité et la Protection des Droits des Créanciers de
la Banque Mondiale ("Principes"). Ces systèmes constituent les fondements
principaux de la confiance commerciale et le socle d’une saine gestion du crédit et de
ses difficultés.
2. Les conclusions de cette évaluation sont fondées sur : (i) un rapport d’ensemble
sur le droit et la pratique marocains en ce domaine rédigé par le cabinet d’avocats
marocain Naciri & Associés ; (ii) l’examen de la législation ainsi que des informations
et autres textes législatifs et réglementaires pertinents ; et (iii) des réunions tenues
avec un large éventail représentatif des diverses parties prenantes, institutions et/ou
professionnels du secteur public et du secteur privé au cours desquelles il a été
discuté de l'efficacité du dispositif juridique régissant les relations entre créanciers et
débiteurs, de la gestion des risques de crédit et des pratiques de règlement des
difficultés des entreprises.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Banque Mondiale, Principes et Directives Régissant l'insolvabilité et la Protection des
Droits des Créanciers (Avril 2001) <http://www.worldbank.org/ifa/rosc_icr.html>.
4. La loi offre un très grand choix de sûretés et garanties sur une grande
diversité d’actifs. Ce choix inclut le cautionnement, le droit de rétention, la réserve
de propriété, la cession et la délégation de créances, la cession de créances
professionnelles à titre de garantie ou en propriété, le nantissement d’actions, le
gage et nantissement de meubles et immeubles, le nantissement de fonds de
commerce, d’outillage et d’équipement, l’hypothèque de biens immobiliers, de
bateaux et d’aéronefs et les privilèges. La création et l’exécution des garanties et
sûretés sont notamment régies par le Code des Obligations et des Contrats (Dahir du
12 septembre 1913 modifié et complété par le Dahir du 11 mai 1995), la législation
applicable aux immeubles immatriculés (Dahir du 2 juin 1915), le Code de
Commerce (Dahir du 1er août 1996) et le Code de recouvrement des créances
publiques (Dahir du 3 mai 2000).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
6. Les procédures de saisie sont plus efficaces, moins onéreuses et
généralement plus rapides qu’une action en justice. Une procédure de saisie
permet de faire vendre des biens immobiliers et mobiliers, y compris le fonds de
commerce, d’un commerçant ou d’une société. Un ensemble de techniques
juridiques, telles que la saisie conservatoire, la saisie réelle, la saisie-exécution de
meubles et d’immeubles, la saisie-arrêt, la saisie gagerie et la saisie-revendication,
peuvent être mises en œuvre. Les créanciers chirographaires ne peuvent faire
vendre un bien immobilier qu’en cas d’insuffisance ou d’absence de biens mobiliers.
L’intervention du tribunal est nécessaire au cas où le créancier veut vendre en totalité
le fonds de commerce du débiteur y compris l’équipement et les stocks.
8. Les règles de priorité entre créanciers établies par la loi procurent une
prévisibilité satisfaisante dans le recouvrement de créances garanties par un
bien nanti au profit de plusieurs créanciers. En particulier, le privilège du trésor
sur les biens immobiliers, contrairement à celui des frais de justice, doit être publié à
la conservation de la propriété foncière pour être opposable aux tiers.
9. L’inscription des sûretés portant sur les meubles et les immeubles est
portée sur différents registres, selon la nature des actifs en cause. L’inscription
des sûretés portant sur les biens immobiliers est faite obligatoirement sur deux
registres distincts : celui du Bureau de la conservation foncière et hypothécaire et
celui du Service de l’enregistrement. Le premier enregistrement a un effet constitutif
et conditionne l’opposabilité aux tiers des hypothèques tandis que le second a une
vocation essentiellement fiscale. Les lieux et systèmes d’enregistrement relatifs aux
biens meubles dépendent du type de bien sur lequel porte la sûreté. Le nantissement
de fonds de commerce est enregistré au Registre du commerce du lieu d’activité du
débiteur.
Les sûretés portant sur l’équipement et l’outillage sont établies sur un registre spécial
tenu par le greffier du tribunal du lieu où sont situés les biens et au Registre du
commerce ainsi qu’au registre spécial du lieu du siège social du débiteur. Les
sûretés prises sur les biens des filiales d’une société doivent également être
enregistrées au greffe du tribunal du siège de la société mère. D’autres registres sont
spécifiquement utilisés en matière de sûretés sur les marques, les aéronefs, les
véhicules automobiles et les navires.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
10. Les procédures d’inscription peuvent être considérées comme assez
transparentes, faciles d’accès, peu onéreuses et ouvertes aux étrangers. La
procédure d’enregistrement d’une sûreté immobilière au Service de l’enregistrement
peut être, selon la nature du bien, gratuite ou soumise à un taux fixe ou à un taux
proportionnel appliqué à la valeur de l’immeuble grevé.
12. La réalisation des sûretés est une procédure assez simple, en particulier
dans le contexte industriel et commercial mais elle est souvent retardée par
une confiance excessive accordée aux experts. L’exécution des sûretés est régie
par le code de commerce, le code des obligations et des contrats, la loi applicable
aux immeubles immatriculés et le code de procédure civile qui définit les règles
applicables aux saisies et ventes forcées pour l’ensemble des créanciers. Par
exception, l’Etat et l’administration sont soumis aux dispositions du code de
recouvrement des créances publiques sauf en ce qui concerne leurs créances
commerciales. Outre leur rang préférentiel lors de la distribution du prix de vente des
biens du débiteur sur lequel porte leur sûreté, les créanciers nantis bénéficient de
droits particuliers sur le bien grevé. En matière immobilière, le créancier hypothécaire
a le droit de procéder à une saisie exécution sans avoir à poursuivre au préalable le
débiteur sur ses biens meubles ; le créancier titulaire d’un certificat d’inscription peut
poursuivre la vente de l’immeuble par expropriation forcée même s’il n’est pas
pourvu d’un titre exécutoire.
13. En matière de meubles, les créanciers gagistes peuvent faire vendre les biens
dans des délais de principe très brefs et selon des formalités simplifiées. Pour autant,
les voies d’exécution sont souvent alourdies par l’intervention des officiers
d’exécution et par le recours important à des experts pour la fixation de la valeur des
biens qui ne correspond pas toujours à leur valeur marchande.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Un des objectifs de la nouvelle législation est de fournir tous les moyens juridiques
nécessaires et adéquats à la préservation des entreprises, par le redressement sous
forme d’un plan de continuation et/ou d’un plan de cession ou bien par la liquidation
judiciaire de l’entreprise, de la valeur des actifs du débiteur et de son potentiel
industriel et/ou commercial, de préserver les emplois tout en protégeant les intérêts
des créanciers par leur remboursement.
17. Si certains concepts juridiques de la nouvelle loi ont posé des difficultés
d’interprétation à l’origine, la jurisprudence semble aujourd’hui clarifiée. En
particulier, la loi de 1996 pose une condition préalable à l’ouverture de traitement des
difficultés des entreprises qui est la preuve de la cessation des paiements du
commerçant ou de l’entreprise. Les tribunaux exigent du déclarant qu’ils produisent à
l’appui de sa demande les mises en demeure attestant de l’exigence faite à lui
d’honorer ses engagements. La jurisprudence est aujourd’hui quasi-unanime sur la
nécessité d’apporter la preuve que l’entreprise est dans l’impossibilité de faire face à
son passif échu et effectivement exigé grâce à son actif disponible.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les banques soutiennent que les débiteurs essaient fréquemment de négocier leur
dette en menaçant de pouvoir arrêter une procédure d’exécution et de saisie par le
recours à la procédure de traitement des difficultés des entreprises. L’application du
critère formel de non paiement des dettes exigibles procure au débiteur un moyen de
pression important, d’où l’importance des efforts de clarification de la jurisprudence
sur les conditions d’ouverture des procédures.
20. La loi confère au syndic des pouvoirs importants lui permettant de remettre
en cause les obligations contractuelles du débiteur. Le syndic a le pouvoir de
demander la continuation et l’exécution de tout contrat en cours au moment de
l’ouverture de la procédure à la condition expresse de remplir les obligations du
débiteur envers son cocontractant. Le droit du syndic peut être exercé nonobstant
l’inexécution par le débiteur de son obligation contractuelle avant l’ouverture de la
procédure collective.
21. La loi prévoit que certains actes passés dans des conditions anormales
durant une certaine période antérieure à l’ouverture de la procédure (période
suspecte) peuvent être ou sont automatiquement annulés, selon leur nature. La
période suspecte s’étend de la date de cessation des paiements à la date
d’ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation, sous réserve de
prolongation pour certains contrats. La date de cessation des paiements est fixée par
le tribunal lors du jugement d’ouverture de la procédure et peut être modifiée par la
suite. La période suspecte ne peut dépasser dix huit mois.
22. Les droits et rangs des créanciers tels qu’établis avant la procédure en
vertu des règles de droit civil et commercial sont maintenus de façon générale
dans la procédure de traitement des difficultés des entreprises sous réserve de
quelques exceptions. L’exception la plus importante est le rang supérieur conféré
aux dettes encourues par le débiteur après le jugement d’ouverture de la procédure
qui doivent être payées par préférence à celle existantes au jour de l’ouverture de la
procédure, qu’elles bénéficient ou non de sûretés ou de privilèges. Cette solution
témoigne du souci d’assurer une perspective de redressement au débiteur, ce
privilège étant conçu comme un mécanisme incitant à contracter avec les entreprises
soumises à une procédure collective.
23. La loi confère un faible pouvoir de contrôle aux créanciers, dont la protection
est dévolue au syndic. Les créanciers sont également représentés dans la procédure
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
certains d’entre eux dénommés « contrôleurs » et désignés par le juge-commissaire.
Ils n’ont pas d’accès direct à l’information relative au débiteur, ne participent pas à
l’élaboration du plan de continuation ou de cession et ne votent pas le plan qui est
décidé par le tribunal seul, le juge-commissaire demeurant la pierre angulaire de la
procédure collective. L’information est canalisée et transmise par les contrôleurs
auxquels il n’est pas imposé d’obligation stricte de transmettre avec diligence et en
quantité suffisante des informations aux créanciers.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
C. CADRE REGLEMENTAIRE DES PROCEDURES DE TRAITEMENT DES
DIFFICULTES DES ENTREPRISES
27. La loi de 1997 instituant les juridictions de commerce a créé les tribunaux
de commerce et les cours d’appels de commerce qui ont notamment
compétence pour toute matière relative au traitement des difficultés des
entreprises. Les tribunaux de commerce ont une large compétence qui s’étend au
débiteur, ses représentants, dirigeants et associés; aux actifs du débiteur (ensemble
des biens et des créances); aux créanciers privilégiés et autres créanciers du
débiteur.
Cadre Réglementaire
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
contrôle méthodique et suivi de leur travail est peu fréquent, ce contrôle étant de la
compétence du Juge-commissaire dont les lourdes fonctions laissent peu de temps
disponible pour la surveillance du travail des syndics.
32. La grande majorité des crédits consentis par les banques, importants ou
non, sont garantis, les crédits non garantis ne représentant qu’un faible
pourcentage du montant total des crédits aux entreprises. Les sûretés les plus
fréquemment utilisées sont les cautionnements des dirigeants d’entreprise ou des
commerçants, les gages, avec ou sans dépossession sur toutes sortes d’actifs, y
compris le nantissement de fonds de commerce, de matériel et d’équipement, et
d’actifs liquides (e.g. dépôts bancaires, valeurs mobilières, polices d’assurance) ainsi
que les hypothèques sur les biens immobiliers (terrains, immeubles et dépendances),
usines et équipements industriels. Des sûretés sont également fréquemment prises
sur les stocks et les créances à recevoir. Les banques utilisent aussi les
nantissements de marchés comme sûreté des avances faites ou des ouvertures de
crédit mais peu encore la cession de créance commerciale sur simple bordereau qui
est pourtant un nouvel instrument sûr et flexible créé par le nouveau code de
commerce. Les garanties données par les sociétés, la famille ou les individus sont
assez répandues et constituent des formes supplémentaires de garantie.
33. Les banques marocaines, de quelque origine et type que ce soit, sont
intégrées dans un système bancaire avancé et disposent de procédures
internes efficaces pour gérer les défauts de paiement. Elles utilisent une large
palette de techniques de recouvrement et de règlement amiable. Les grandes
banques disposent de services spécialisés et parfois décentralisés au plan régional
alors que les petites banques ne disposent que de petits départements de
recouvrement ou ont fréquemment recours à des tiers pour procéder au
recouvrement. Les plus grands établissements utilisent des méthodes informatisées
de traçage des créances douteuses et de gestion des différents niveaux de
défaillance tandis que les plus petites banques utilisent à un moindre degré la
gestion des informations et des statistiques. Toutes les banques sont tenues
d’appliquer la classification des créances instaurée par voie de circulaire par la
banque centrale, Bank Al-Maghrib, qui détermine par niveau de risque leur traitement
comptable et les règles de provisionnement. Les équipes bancaires et juridiques des
départements de recouvrement ont la plupart du temps une forte expérience des
différentes méthodes de recouvrement et techniques de résolution des difficultés. La
plupart des banques indiquent une préférence pour les solutions amiables, le
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
recouvrement judiciaire étant relativement lent et pouvant s’étaler sur les périodes de
trois à cinq ans. Selon les différents types de crédit attribués au Maroc, les niveaux
les plus élevés de défaillance en pourcentage de crédits par industrie tendent à être
dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de la construction et du commerce.
Le niveau des crédits douteux est légèrement plus important dans les banques
locales ce qui résulte peut-être des conditions plus sélectives d’octroi de crédits par
les banques étrangères.
Arrangements informels
35. Les droits des créanciers et les procédures d’exécution offrent globalement
une protection moderne et les Principes sont estimés comme substantiellement
observés. Cependant, dans plusieurs domaines, les procédures, règles et pratiques
pourraient être améliorées afin d’atteindre un niveau plus élevé d’efficacité et des
résultats plus probants :
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
des objets auxquels elles s’appliquent suite à la dématérialisation des valeurs
mobilières.
L’informatisation devrait également permettre une vérification croisée entre les biens
meubles et immeubles et leurs propriétaires.
• Exécution. La réalisation des sûretés se fait selon des procédures assez simples,
notamment dans le contexte industriel et commercial. La prévisibilité est d’un niveau
acceptable dans la mesure où les notifications de saisie et de vente doivent précéder
toute action, quand la valeur du bien grevé est suffisante pour payer les dettes
garanties. Cependant, la simplicité et la prévisibilité de l’exécution des sûretés
souffrent du large recours fait aux expertises, qui concourent à l’élaboration de
l’opinion du juge mais ne reflètent pas nécessairement le prix du marché et qui
conduisent à prolonger excessivement les procédures d’exécution. Aucun délai n’est
imposé pour l’obtention d’un jugement d’exécution de sûretés ou pour terminer la
réalisation, la saisie ou l’enchère publique ou privée, auxquels s’ajoutent les appels
dans ces matières. Les oppositions peuvent aussi compliquer les affaires et
augmenter les délais. Dans un souci d’efficacité et de confiance du public dans la
justice, le recours aux experts, leur rôle et leur qualification devraient être
soigneusement revus. Un décret d’application de la loi n° 45.00 relatif aux experts
judiciaires, actuellement en cours de préparation, est supposé améliorer les
conditions d’exercice de cette profession et devrait encadrer strictement les
conditions de recours à ceux-ci.
• Le système légal marocain du traitement des difficultés des entreprises écarte dans
une large mesure les créanciers du contrôle de la procédure et ne leur permet pas de
jouer un rôle significatif dans la gestion de celle-ci, hormis dans le cadre de
procédures amiables pré-judiciaires. Il repose au contraire sur un contrôle judiciaire
fort ainsi que sur les syndics, qui jouent un rôle clé et sont des employés du greffe du
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
tribunal (dans les procédures de liquidation) ou des experts comptables (dans les
procédures de redressement).
• Bien que le texte de la loi semble avoir bien conçu la gestion du processus, un
faible nombre de syndics a les compétences professionnelles et l’expérience
nécessaires. Aucune qualification professionnelle n’est requise par les textes en
vigueur. Cette situation combinée avec la faiblesse de la participation et du contrôle
des créanciers entraîne des solutions imprévisibles. Ce problème est également dû à
l’absence de cadre juridique approprié pour les syndics et les autres mandataires
nommés par le tribunal.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Absence d’organismes de contrôle et de critères de compétence pour les
praticiens. Il n’existe aucun organisme de contrôle responsable de l’encadrement de
la conduite des administrateurs et liquidateurs (syndics). De plus, aucune
qualification ou compétence technique ou juridique professionnelle n’est requise
comme condition de désignation par le tribunal. Les conséquences en sont fortement
ressenties du fait du rôle important sur le plan juridique et pratique qui leur est dévolu
dans les procédures. Certes, certains experts comptables se spécialisent mais de
façon non cohérente et encore marginale. Il est essentiel de créer une profession
réglementée d’administrateurs et de liquidateurs ainsi que de déterminer strictement
les obligations et responsabilités professionnelles de ses membres. Il est également
nécessaire de créer des règles déontologiques obligatoires et de mettre en place une
formation juridique et économique continue.
IV. RECOMMANDATIONS
• Les droits des créanciers et les procédures d’exécution requièrent des mises au
point concernant en particulier : (i) l’informatisation du système d’inscription, son
développement sur l’ensemble du territoire et son élargissement à toutes les sûretés;
(ii) la clarification des rangs de priorité et la limitation de leur nombre; et (iii)
l’établissement de mesures appropriées pour maximiser la valeur des actifs dans le
cadre des ventes sur saisie.
• Les autorités anticipent que l’adoption en février 2006 d’une réforme substantielle
de la profession d’huissier de justice est de nature à faciliter l’exécution des
jugements et la réalisation des saisies. Une attention particulière devra être apportée
à la mise en œuvre de ce nouveau système.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
entreprises plus efficace et pallier aux problèmes rencontrés en pratique depuis sa
mise en vigueur. Les procédures mises en place par la loi pourraient par exemple
être détaillées dans un texte d’application fournissant aux juges, syndics et parties
prenantes des indications et des références précises et donnant plus de fiabilité et
d’attraits aux procédures de prévention et de traitement des difficultés des
entreprises prévues par la loi.
• La mise en place d’une formation continue adéquate pour les juges des juridictions
commerciales, en particulier ceux devant assurer le service ou servant déjà dans les
chambres spécialisées dans le traitement des difficultés des entreprises paraît faire
défaut à présent et est rendue nécessaire par la complexification des procédures et
le développement d’une économie de marché dont le droit de l’insolvabilité est un
élément régulateur.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
seraient cependant pas en harmonie avec l’orientation actuelle de la réforme fiscale
générale récemment entamée au Maroc.
CLASSEMENT THEMATIQUE
Dahir 1-05-178 portant promulgation de la loi 34-03 du 14 février 2006 relative aux
établissements de crédit et organismes assimilés
Dahir portant loi 1-93-147 du 6 juillet 1993 relatif à l’exercice de l’activité des
établissements de crédit et de leur contrôle
Dahir 1-96-124 du 30 août 1996 portant promulgation de la loi 17-95 relative aux
sociétés anonymes
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Décret 2-91-967 du 21 juillet 1993 fixant la composition et le fonctionnement du
Comité des établissements de crédit
REPRESENTATION PROFESSIONNELLE
Note de présentation
Règlement intérieur
Capital minimum
Fonds propres
Refinancement
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Circulaire du Gouverneur de Bank Al-Maghrib 3/G/96 du 30 janvier 1996 relative aux
bons des sociétés de financement
Décret 2-94-651 du 5 juillet 1995 pris pour l’application de la loi 35-94 relative à
certains titres de créances négociables
REGLES PRUDENTIELLES
Coefficient de solvabilité
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Circulaire 25/G/2006 du 05 décembre 2006 relative au coefficient minimum de
solvabilité des établissements de crédit
Coefficient de liquidité
100
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Circulaire du Gouverneur de Bank Al-Maghrib 1/G/2002 du 27 février 2002 relative
au coefficient minimum de liquidité des établissements de crédit
Directive 46/G/2007 du 31 août 2007 relative au dispositif de gestion des risques sur
produits dérivés
Normes comptables
101
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Lettre Circulaire 06/DSB/2007 du 27 novembre 2007 fixant les modalités
d'application de la circulaire 56/G/07 relative aux conditions de tenue, par les
établissements de crédit, de leur comptabilité
Circulaire 56/G/07 du 08 octobre 2007 relative aux conditions de tenue, par les
établissements de crédit, de leur comptabilité
102
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Circulaire du Gouverneur de Bank Al-Maghrib 28/G/2007 relative aux conditions et
modalités d'accès aux informations détenues par le service de centralisation des
risques
Circulaire 27/G/2006 du 05 décembre 2006 fixant les modalités selon lesquelles les
établissements de crédit soumettent à Bank Al-Maghrib tout changement affectant la
composition de leurs organes d’administration, de direction ou de gestion
PROTECTION DE LA CLIENTELE
Taux d'intérêt
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Circulaire 19/G/06 du 23 octobre 2006 relative au taux maximum des intérêts
conventionnels des établissements de crédit
Information de la clientèle
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Loi 09-08 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à
l'égard du traitement des données à caractère personnel
Contrôle interne
Audit externe
Lettre de la DSB 293/DSB/07 du 26 mars 2007 à l'APSF : Seuil fixé par BAM pour la
désignation d'un seul commissaire aux comptes
Sanctions pécuniaires
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Circulaire 36/G/2003 du Gouverneur de Bank Al-Maghrib relative au devoir de
vigilance incombant aux établissements de Crédit
CREDIT A LA CONSOMMATION
Cas des militaires : Note de Service de Son Altesse Royale le Prince Héritier,
Coordonnateur des Bureaux et Services de l’État-Major Général des FAR -
Cas des militaires : Note de Service de Son Altesse Royale le Prince Héritier-
Déclaration sur l’honneur
CREDIT-BAIL
Dahir 1-96-83 du 1er août 1996 portant promulgation de la loi 15-95 formant code de
commerce
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
TRANSFERT DE FONDS
AUTRES
I - RAPPEL HISTORIQUE
L'Acte d'Algésiras, signé en 1906 par les délégués de douze pays européens, des
Etats-Unis d'Amérique et du Maroc, a institué la Banque d'Etat du Maroc qui sera
effectivement créée, à Tanger, en 1907 sous forme de société anonyme, dont le
capital était réparti entre les pays signataires, à l'exception des Etats Unis. Outre les
opérations à caractère commercial, la Banque d'Etat du Maroc disposait du privilège
de l'émission de la monnaie fiduciaire sur tout le territoire du Royaume et assumait le
rôle d'agent financier du gouvernement marocain.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
L'exercice de l'activité bancaire, qui n'était régi par aucun texte particulier, a été
organisé pour la première fois en 1943, suite à la promulgation du dahir du 31 mars
relatif à la réglementation et à l'organisation de la profession bancaire. Les modalités
d'application de ce dahir ont été fixées par l'arrêté du Directeur des Finances de la
même date, puis modifiées et complétées par les arrêtés du 15 janvier 1954, du 17
janvier et du 16 avril 1955.
Ces textes ont notamment dévolu au Directeur des Finances une compétence
générale en matière de contrôle et de réglementation des conditions d'exercice de
l'activité bancaire, ainsi que le pouvoir de sanction des manquements constatés.
Le champ d'application des textes susvisés qui ne concernait, que la zone territoriale
sous protectorat français, a été étendu, par les arrêtés du 14 août 1958 et du 31
mars 1960, respectivement à la zone sous occupation espagnole, puis à la province
de Tanger qui disposait d'un statut particulier.
Ainsi, la Banque du Maroc a été instituée par le dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959
pour se substituer à la Banque d'Etat du Maroc et assurer la fonction de Banque
Centrale. Créée sous forme d'établissement public doté de la personnalité civile et de
l'autonomie financière, cette institution s'est vue confier le privilège de l'émission de
la monnaie fiduciaire, ainsi que la mission de veiller à la stabilité de la monnaie et de
s'assurer du bon fonctionnement du système bancaire. A partir de mars 1987, La
dénomination de « Bank Al-Maghrib » a été substituée à celle de « Banque du
Maroc » ".
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Enfin, le Crédit Immobilier et Hôtelier, qui a succédé en 1967 à la Caisse de Prêts
Immobiliers du Maroc, a été réorganisé conformément aux dispositions du décret
royal portant loi du 17 décembre 1968.
Cette période s'est caractérisée également par la réduction du nombre des banques
qui a été ramené de 69 à 26 entre 1954 et 1961, sous l'effet conjugué de la fusion et
de la disparition de certains établissements.
Enfin et en vue de promouvoir notamment les projets d'investissement initiés par les
marocains résidant à l'étranger, il a été procédé, en 1989, à la création de Bank Al-
AMAL, chargée en particulier d'octroyer des prêts participatifs ou subordonnés, et de
DAR AD-DAMANE qui a pour objet de garantir, entre autres, les prêts consentis par
la première entité.
Le système bancaire marocain a fait l'objet, en 1993, d'une importante réforme avec
la promulgation du dahir portant loi n° 1-93-147 du 15 moharrem 1414 (6 juillet 1993)
relatif à l'exercice de l'activité des établissements de crédit et de leur contrôle. Ce
texte a, en effet, permis :
₋ la distribution de crédits;
₋ la mise à disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur
gestion.
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les concernent. En outre, ces sociétés ne peuvent recevoir, du public, des fonds à
vue ou d'un terme inférieur ou égal à 2 ans.
Le Dahir portant loi du 6 juillet 1993 a, cependant, expressément exclu de son champ
d'application Bank Al-Maghrib, la Trésorerie Générale du Royaume, le service de
comptes courants et de chèques postaux, le service de mandats postaux, la Caisse
de Dépôt et de Gestion, la Caisse Centrale de Garantie, les banques off-shore et les
compagnies d'assurances et de réassurances.
De plus, la Caisse d'Epargne Nationale n'est pas régie par les dispositions dudit
dahir, en vertu des prescriptions de la loi n° 24/9 6 relative à la poste et aux
télécommunications, promulguée par le Dahir n° 1-97 -162 du 2 Rabii II 1418 (7 août
1997).
En 1996, suite à la réforme de son statut, le FEC a été agréé en qualité de banque.
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III- CONDITIONS D'EXERCICE DE L'ACTIVITE DES ETABLISSEMENTS DE
CREDIT
Aux termes de l'article 21 du dahir portant loi du 6 juillet 1993, "toute entreprise
considérée comme établissement de crédit, doit, avant d'exercer son activité sur le
territoire du Royaume du Maroc, avoir été préalablement agréée, soit en qualité de
banque, soit en qualité de société de financement".
L'agrément est octroyé par le Ministre des Finances, après avis conforme du Comité
des Etablissements de Crédit. La décision d'octroi de l'agrément prend en compte,
entre autres, la qualité des fondateurs et des dirigeants ainsi que les moyens
techniques et financiers qui seront mis à la disposition de la future entité et son plan
d'action.
Les établissements de crédit doivent disposer d'un capital minimum (ou d'une
dotation) totalement libéré. Le capital minimum (ou dotation) des banques est fixé par
l'arrêté du Ministre des Finances n° 934-89 du 4 ka âda 1409 (8 juin 1989) à 100
millions de dirhams.
Le capital minimum des sociétés de financement est régi par l'arrêté du Ministre des
Finances et des Investissements Extérieurs n° 2450- 95 du 10 joumada I 1416 (6
octobre 1995). Il varie entre 100.000 DH et 20 millions de dirhams en fonction de la
nature de l'activité de ces sociétés.
Les établissements de crédit ayant leur siège social à l'étranger, peuvent, après
agrément du Ministre des Finances, exercer leur activité au Maroc via des
succursales, des agences ou des guichets.
B- Dispositif prudentiel
Afin de préserver leur liquidité et leur solvabilité ainsi que l'équilibre de leur structure
financière, les établissements de crédit sont tenus de respecter les règles
prudentielles suivantes :
1)- le coefficient minimum de solvabilité régi par l'arrêté du Ministre des Finances
n° 175-97 du 22 janvier 1997, tel que complété par l'arrêté n° 1439-00 du 6 octobre
2000, dont les modalités d'application sont fixées par la circulaire de Bank Al-
Maghrib n° 4/G/2001 du 15 janvier 2001.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ce coefficient, à l'instar des normes internationales édictées en la matière par le
Comité de Bâle, impose aux établissements de crédit de couvrir leurs risques
pondérés, à hauteur de 8 % au moins par leurs fonds propres nets.
Cette règle doit être respectée, à la fois, sur une base individuelle et consolidée.
2)- le coefficient maximum de division des risques régi par l'arrêté du Ministre
des Finances n° 174-97 du 22 janvier 1997, tel que complété par l'arrêté n° 1435-00
du 6 octobre 2000, dont les modalités d'application sont fixées par la circulaire de
Bank Al-Maghrib n° 3/G/2001 du 15 janvier 2001.
En vertu de cette règle, les risques pondérés encourus sur un même bénéficiaire
(individu ou groupe de personnes liées) autre que l'Etat, ne doivent pas excéder 20
% des fonds propres nets de l'établissement de crédit.
Le calcul de ce ratio s'effectue aussi bien sur une base individuelle que consolidée.
4)- les coefficients maximums relatifs aux positions de change régis par l'arrêté
du Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs n° 585-96 du 29 mars
1996 tel que modifié par l'arrêté n° 3168-98 du 8 d écembre 1998. Les modalités
d'application de cet arrêté sont fixées par la circulaire de Bank Al-Maghrib n° 9/G/96
du 29 mars 1996, telle que modifiée par la circulaire n°15/G/98 du 30 décembre
1998.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
date, donner lieu à la constitution de provisions représentant au minimum et de façon
respective 20 %, 50 % et 100 % de leurs montants.
C- Réglementation comptable
Eu égard aux particularités des activités bancaires et pour permettre aux autorités
monétaires de disposer des informations nécessaires à l'accomplissement de leur
mission de contrôle, le dahir portant loi n° 1-93-1 47 du 6 juillet 1993 a soumis les
établissements de crédit à une réglementation comptable spécifique qui déroge aux
obligations comptables des commerçants.
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établissements de crédit tels qu'ils figurent dans le Plan Comptable des
Etablissements de Crédit (PCEC). Les modalités d'application de cet arrêté ont été
précisées par la circulaire de Bank Al-Maghrib n° 1 2/G/99 du 3 décembre 1999.
Les dispositions du PCEC ont trait notamment aux normes et règles comptables et
d'évaluation, aux états de synthèse individuels et consolidés, ainsi qu'au cadre
comptable et aux modalités de fonctionnement des comptes.
Les établissements de crédit qui reçoivent des fonds du public sont tenus de
procéder à la publication de ces mêmes documents sur une base semestrielle.
Les modalités de collecte de fonds du public sont fixées par la circulaire de Bank Al-
Maghrib n° 9/G/94 du 15 juillet 1994, telle que com plétée par celle du 16 juin 1999,
prises en application des dispositions de l'arrêté du Ministre des Finances du 5 avril
1994 tel que modifié par celui du 25 mai 1999 réglementant certains intérêts servis
par les banques.
Les établissements de crédit sont ainsi habilités à recevoir, du public, des fonds
notamment sous forme de dépôts ou par émission de titres de créance.
Les dépôts à vue ne peuvent être rémunérés, à l'exclusion des comptes sur carnets
et de ceux libellés en dirhams convertibles.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les comptes sur carnets sont réservés aux personnes physiques et assortis d'une
rémunération minimale indexée sur le taux moyen pondéré des bons du Trésor à 52
semaines émis par adjudication, au cours du semestre précédent, diminué d'un
point. Le solde maximum en capital de ces comptes est fixé à 150.000 dirhams.
Les caractéristiques et les conditions d'émission de ces titres sont fixées par les
circulaires de Bank Al-Maghrib n° 2/G/96 et 3/G/96 du 30 janvier 1996 qui précisent
certaines dispositions de l'arrêté du Ministre des Finances et des Investissements
Extérieurs n° 2560-95 du 9 octobre 1995 relatif à c ertains titres de créances
négociables.
Les certificats de dépôt peuvent être émis sans aucune limitation et pour une période
variant entre 10 jours et 7 ans.
Aux termes du dahir portant loi du 6 juillet 1993, constitue une opération de crédit "
tout acte par lequel une personne met ou s'oblige à mettre, à titre onéreux, des fonds
à la disposition d'une autre personne, à charge pour celle-ci de les rembourser, ou
prend, dans l'intérêt de cette dernière, un engagement par signature tel qu'un aval,
un cautionnement ou toute autre garantie".
Les conditions débitrices sont régies par l'arrêté du Ministre des Finances et des
Investissements Extérieurs n°143-96 du 10 ramadan 1 416 (31 janvier 1996)
réglementant les intérêts applicables aux opérations de crédit et la circulaire de Bank
Al-Maghrib n° 8/G/96 du 15 février 1996.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les taux d'intérêt débiteurs, qui peuvent être fixes ou variables, ont été libérés par
l'arrêté susvisé.
C- Opérations en devises
V- PROTECTION DE LA CLIENTELE
A- Droit au compte
Selon les dispositions de l'article 65 du dahir du 6 juillet 1993, toute personne qui
s'est vue refuser l'ouverture d'un compte de dépôt après l'avoir demandée par lettre
recommandée avec accusé de réception à plusieurs établissements de crédit et qui
,de ce fait, ne dispose d'aucun compte de dépôt, peut demander à Bank Al-Maghrib
de désigner un établissement de crédit auprès duquel elle pourra se faire ouvrir un
tel compte.
L'établissement de crédit désigné par Bank Al-Maghrib peut limiter les services liés
au fonctionnement du compte aux seules opérations de caisse.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
B- Relevé de compte
Le relevé de compte est régi par les dispositions de l'article 106 du dahir portant loi
du 6 juillet 1993, par celles des articles 491, 492 et 496 du Code de Commerce ainsi
que par la circulaire du Gouverneur de Bank Al-Maghrib n° 4/G/98 du 5 mars 1998.
Conformément aux dispositions de l'article 106 précité, les relevés de compte sont
admis en matière judiciaire, comme moyens de preuve entre les établissements de
crédit et leurs clients commerçants dans les contentieux les opposant, jusqu'à preuve
du contraire, sous réserve qu'ils soient établis selon les modalités fixées par le
Gouverneur de Bank Al-Maghrib.
Ces dispositions ont été étendues par le code de commerce à tout organisme
légalement habilité à tenir des comptes sur lesquels des chèques peuvent être tirés.
Cette circulaire précise également les modalités de forme et de fond que les
établissements bancaires doivent respecter pour l'établissement des relevés de
comptes.
- le taux effectif global comprend, les intérêts proprement dits, les frais,
commissions ou rémunérations liées à l'octroi de crédits, à l'exception de
certaines charges prévues dans la circulaire;
- le taux moyen pondéré dont le calcul et la publication sont du ressort de Bank
Al-Maghrib, est déterminé en tenant compte des intérêts perçus pendant un
semestre sur les prêts à la clientèle et de l'encours moyen desdits prêts
pendant ce même semestre;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- le taux maximum des intérêts conventionnels fixé au titre d'un semestre ne
doit être appliqué que pour les prêts accordés au cours de ce même
semestre.
Le taux maximum des intérêts conventionnels s'est établi, pour la période du
1er avril au 30 septembre 2001 à 15,46 %.
Le financement du FCGD est assuré par les établissements de crédit, recevant des
fonds du public, par le versement d'une cotisation annuelle calculée sur la base des
dépôts à vue et à terme libellés en dirhams, en dirhams convertibles et en devises,
reçus des clients résidents et non résidents.
Le taux de cotisation, plafonné, de par la loi, à 0,25 % des dépôts, est actuellement
fixé à 0,20%.
La première étape du dispositif susvisé commence par appel aux actionnaires qui
détiennent une participation égale ou supérieure à 5 % du capital et font partie du
conseil d'administration, en vue d'apporter leur appui financier à l'établissement en
question. Au cas où l'apport de ceux-ci s'avère insuffisant, le Gouverneur de Bank Al-
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Maghrib peut proposer au Ministre des Finances de désigner un administrateur
provisoire qui doit présenter, dans un délai de trois mois, un plan de redressement
dudit établissement.
BANK AL-MAGHRIB
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Chapitre II - Contrôle par les commissaires aux comptes
Que l’on sache par les présentes - puisse Dieu en élever et en fortifier la teneur !
Est promulguée et sera publiée au Bulletin officiel, à la suite du présent dahir, la loi
n° 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, telle
qu’adoptée par la Chambre des conseillers et la Chambre des représentants.
Pour contreseing :
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
TITRE PREMIER - CHAMP D’APPLICATION ET CADRE INSTITUTIONNEL
Article premier
Article 2
Sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu’une personne recueille
de tiers sous forme de dépôt ou autrement, avec le droit d’en disposer pour son
propre compte, à charge pour elle de les restituer.
- les fonds déposés en compte à vue, avec ou sans préavis, même si le solde du
compte peut devenir débiteur ;
- les fonds déposés avec un terme ou devant être restitués après un préavis;
- les fonds versés par un déposant avec stipulation d’une affectation spéciale, si
l’entreprise qui a reçu le dépôt ne le conserve pas en l’état, à l’exception des fonds
versés auprès des sociétés légalement habilitées à constituer et gérer un portefeuille
de valeurs mobilières ;
- les fonds dont la réception donne lieu à la délivrance, par le dépositaire, d’un bon
de caisse ou de tout billet portant intérêt ou non.
- les sommes laissées en compte, dans une société, par les associés en nom, les
commanditaires et les commandités, les associés, les gérants, les administrateurs,
les membres du directoire ou du conseil de surveillance et les actionnaires, détenant
5% au moins du capital social;
- les dépôts du personnel d’une entreprise lorsqu’ils ne dépassent pas 10% de ses
capitaux propres;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- les fonds provenant de concours d’établissements de crédit et des organismes
assimilés visés aux paragraphes 3, 4 et 5 de l’article 107 ci-dessous.
Article 3
Constitue une opération de crédit tout acte, à titre onéreux, par lequel une personne :
- met ou s’oblige à mettre des fonds à la disposition d’une autre personne, à charge
pour celle-ci de les rembourser;
- ou prend, dans l’intérêt d’une autre personne, un engagement par signature sous
forme d’aval, de cautionnement ou de toute autre garantie.
Article 4
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat visées à l’article 3 ci-
dessus concernent :
- les opérations de location de biens meubles qui, quelle que soit leur qualification,
donnent au locataire la possibilité d’acquérir à une date fixée avec le propriétaire,
tout ou partie des biens pris en location, moyennant un prix convenu tenant compte,
au moins pour partie, des versements effectués à titre de loyers
- les opérations par lesquelles une entreprise donne en location des biens
immeubles, achetés par elle ou construits pour son compte, lorsque ces opérations,
quelle que soit leur qualification, permettent au locataire de devenir propriétaire de
tout ou partie des biens pris en location, au plus tard à l’expiration du bail;
La cession bail est l’acte par lequel une entreprise utilisatrice vend un bien à une
personne qui le lui donne aussitôt en crédit-bail.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 5
Article 6
Sont considérés comme moyens de paiement tous les instruments qui, quel que soit
le support ou le procédé technique utilisé, permettent à toute personne de transférer
des fonds.
Article 7
Les établissements de crédit peuvent aussi effectuer, sous réserve du respect des
dispositions législatives et réglementaires applicables en la matière, les opérations
connexes à leur activité, telles que :
Article 8
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 9
Les établissements de crédit peuvent être autorisés à effectuer des opérations autres
que celles visées aux articles premier et 7 de la présente loi.
La liste de ces opérations est fixée par arrêté du ministre chargé des finances après
avis du Comité des établissements de crédit.
Seules peuvent être autorisées, dans ce cadre, les opérations qui sont effectuées
habituellement par les établissements de crédit sur les places financières
internationales et dont l’exercice n’est pas de nature à empêcher, restreindre ou
fausser le jeu de la concurrence au détriment des entreprises qui les effectuent à titre
principal.
Ces opérations doivent demeurer d’une importance limitée par rapport aux
opérations visées à l’article premier ci-dessus.
Pour l’exercice de ces opérations, les établissements de crédit sont soumis aux
dispositions législatives et réglementaires particulières applicables aux activités
concernées.
Article 10
Les banques et les sociétés de financement peuvent être classées par Bank Al-
Maghrib en sous-catégories, en fonction notamment des opérations qu’elles sont
autorisées à effectuer et de leur taille.
Les modalités d’application des dispositions de la présente loi peuvent être fixées
pour chaque catégorie ou sous-catégorie d’établissements de crédit.
Article 11
Les banques peuvent exercer toutes les activités visées aux articles premier et 7 ci-
dessus et sont seules habilitées à recevoir du public des fonds à vue ou d’un terme
égal ou inférieur à deux ans.
Les sociétés de financement ne peuvent pratiquer, parmi les activités visées aux
articles 1er et 7 ci-dessus, que celles précisées dans les décisions d’agrément qui
les concernent ou, éventuellement, dans les dispositions législatives ou
réglementaires qui leur sont propres.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 12
- procéder à des opérations de trésorerie avec des sociétés ayant avec elle,
directement ou indirectement, des liens de capital conférant à l’une d’elles un pouvoir
de contrôle effectif sur les autres;
- émettre des valeurs mobilières ainsi que des titres de créances négociables sur un
marché réglementé;
- consentir des avances sur salaires ou des prêts à ses salariés pour des motifs
d’ordre social;
- émettre des bons et des cartes délivrées pour l’achat, auprès d’elle, de biens ou de
services déterminés;
Article 13
Nonobstant les dispositions législatives qui leur sont applicables et sous réserve des
conditions spécifiques qui seront édictées à cet effet par arrêtés du ministre chargé
des finances, après avis du Comité des établissements de crédit :
- les associations de microcrédit régies par la loi n° 1 8-97 sont soumises aux
dispositions du titre IV de la présente loi;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- les banques off-shore, régies par la loi n° 5 8- 90 relative aux places financières off-
shore, sont soumises aux dispositions des articles 40, 45, 47, 48, 50, 51, 52, 53, 55,
57 et 84 ainsi qu’à celles du chapitre II du titre IV de la présente loi.
Article 14
Les dispositions des articles 47, 49, 50, 51, 53, 55 et 57 ainsi que celles du chapitre
II du titre IV de la présente loi sont, dans les conditions fixées par circulaire du
gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des établissements de crédit,
applicables aux compagnies financières.
Article 15
Ces entreprises sont soumises aux dispositions des titres III, IV et VII de la présente
loi, sous réserve des conditions spécifiques qui seront édictées à cet effet par arrêtés
du ministre chargé des finances, après avis du Comité des établissements de crédit.
Article 16
1) Bank Al-Maghrib;
2) la Trésorerie générale;
4) les organismes à but non lucratif qui, dans le cadre de leur mission et pour des
raisons d’ordre social, accordent sur leurs ressources propres des prêts à des
conditions préférentielles aux personnes qui peuvent en bénéficier en vertu des
statuts de ces organismes;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
5) le Fonds Hassan II pour le développement économique et social régi par la loi n°
36-01;
Article 17
Article 18
Il peut constituer en son sein des groupes de travail pour mener toutes études qu’il
juge utiles ou qui peuvent lui être confiées par le ministre chargé des finances ou le
gouverneur de Bank Al-Maghrib.
Le Conseil national du crédit et de l’épargne est présidé par le ministre chargé des
finances.
Article 19
Il est institué un comité dénommé "Comité des établissements de crédit" dont l’avis
est requis par le gouverneur de Bank Al-Maghrib sur toute question, à caractère
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
général ou individuel, ayant trait à l’activité des établissements de crédit et des autres
organismes assimilés visés aux articles 13, 14 et 15 ci-dessus.
Le Comité mène également toutes études portant sur l’activité des établissements de
crédit et notamment sur leurs rapports avec la clientèle et sur l’information du public.
Le Comité des établissements de crédit est présidé par le gouverneur de Bank Al-
Maghrib.
Il comprend en outre :
Article 20
Sont soumises, pour avis, au Comité des établissements de crédit visé à l’article 19
ci-dessus notamment :
- les opérations visées à l’article 9 ci-dessus, susceptibles d’être pratiquées par les
établissements de crédit;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- les mesures prises par le ministre chargé des finances en application des
dispositions de l’article 15 ci-dessus;
- les conditions selon lesquelles les établissements de crédit doivent publier leurs
états de synthèse, visées à l’article 49 ci-dessous;
- les conditions selon lesquelles les compagnies financières doivent respecter les
dispositions des articles 47, 49, 50 et 5 1 ci-dessous;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- les modalités d’application des dispositions de l’article 84 ci-dessous relatives au
devoir de vigilance;
Article 21
Article 22
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- un représentant de Bank Al-Maghrib;
- deux magistrats, nommés par le ministre chargé des finances, sur proposition du
ministre chargé de la justice.
Article 23
Ses avis sont pris à la majorité des membres présents et, en cas de partage égal des
voix, celle du président est prépondérante.
Article 24
Article 25
Les établissements de crédit agréés en tant que banques et les banques offshore
sont tenus d’adhérer à l’association professionnelle dénommée "Groupement
professionnel des banques du Maroc" régie par les dispositions du dahir du 3
joumada I 1378 (15 novembre 1958) relatif au droit d’association, tel qu’il a été
modifié et complété.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les statuts des deux associations précitées ainsi que toutes modifications y relatives
sont approuvés par le ministre chargé des finances, après avis du Comité des
établissements de crédit.
Article 26
Elles peuvent être consultées par le ministre chargé des finances ou le gouverneur
de Bank Al-Maghrib sur toute question intéressant la profession. De même, elles
peuvent leur soumettre des propositions dans ce domaine.
Elles doivent informer le ministre chargé des finances et le gouverneur de Bank Al-
Maghrib de tout manquement, dont elles ont eu connaissance, dans l’application, par
leurs membres, des dispositions de la présente loi et des textes pris pour leur
application.
Elles sont habilitées à ester en justice lorsqu’elles estiment que les intérêts de la
profession sont en jeu et notamment lorsqu’un ou plusieurs de leurs membres sont
en cause.
Article 27
- du respect par la personne morale postulante des dispositions des articles 28, 29,
30, 31 et 37 ci-après;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- de l’adéquation des moyens humains, techniques et financiers de la personne
morale postulante, compte tenu notamment de l’implantation projetée et du
programme d’activité qu’elle envisage de mettre en œuvre;
- que les liens de capital pouvant exister entre la personne morale postulante et
d’autres personnes morales ne sont pas de nature à en entraver le contrôle
prudentiel.
4 - La décision portant agrément ou, le cas échéant, refus dûment motivé, est notifiée
par le gouverneur de Bank Al-Maghrib à l’entreprise requérante, dans un délai
maximum de 4 mois à compter de la date de réception de l’ensemble des documents
et renseignements requis.
Article 28
Les établissements de crédit ayant leur siège social au Maroc ne peuvent être
constitués que sous la forme de société anonyme à capital fixe, à l’exception de ceux
que la loi a dotés d’un statut particulier.
Article 29
Tout établissement de crédit ayant son siège social au Maroc doit justifier à son bilan
d’un capital intégralement libéré ou, lorsqu’il s’agit d’un établissement public, d’une
dotation totalement versée, dont le montant doit être égal au moins au capital
minimum, tel que fixé, pour la catégorie ou la sous-catégorie dont il relève, par
circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des
établissements de crédit.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Tout établissement de crédit ayant son siège social à l’étranger et autorisé à ouvrir
une succursale au Maroc doit affecter à l’ensemble de ses opérations une dotation,
effectivement employée au Maroc, d’un montant au moins égal au capital minimum
visé ci-dessus.
Article 30
Les modalités d’application des dispositions du présent article sont fixées par
circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des
établissements de crédit.
Article 31
1) s’il a été condamné irrévocablement pour crime ou pour l’un des délits prévus et
réprimés par les articles 334 à 391 et 505 à 574 du code pénal;
4) s’il a été frappé d’une déchéance commerciale en vertu des dispositions des
articles 711 à 720 de la loi n° 15-95 formant code de commerce et qu’il n’a pas été
réhabilité
5) s’il a été condamné irrévocablement pour l’une des infractions prévues aux articles
721 à 724 de la loi n° 15-95 formant code de commer ce
6) s’il a fait l’objet d’une condamnation irrévocable en vertu des dispositions des
articles 135 à 146 de la présente loi
7) s’il a fait l’objet d’une condamnation prononcée par une juridiction étrangère et
passée en force de chose jugée pour l’un des crimes ou délits ci-dessus énumérés
8) s’il a fait l’objet d’une radiation irrévocable, pour cause disciplinaire, d’une
profession réglementée et qu’il n’a pas été réhabilité.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 32
Lorsque la demande d’agrément émane d’un établissement de crédit ayant son siège
à l’étranger, soit pour la création d’une filiale, soit pour l’ouverture d’une succursale
au Maroc, cette demande doit être accompagnée de l’avis de l’autorité du pays
d’origine habilitée à délivrer un tel avis.
Article 33
Article 34
Les établissements de crédit ayant leur siège social à l’étranger peuvent, dans les
conditions et modalités fixées par circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib,
après avis du Comité des établissements de crédit, ouvrir au Maroc des bureaux
ayant une activité d’information, de liaison ou de représentation.
Article 35
Est subordonnée à l’octroi d’un nouvel agrément dans les formes et les conditions
prévues à l’article 27 ci-dessus, toute opération portant sur :
Article 36
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- ou de l’exercice, conjointement avec un nombre limité d’associés ou d’actionnaires,
du pouvoir d’administration, de direction ou de surveillance;
- ou du pouvoir de déterminer en fait, par les droits de vote, les décisions dans les
assemblées générales.
Article 37
- des sociétés contrôlées par l’établissement de crédit considéré dont l’activité aurait
pu être exercée par ce dernier dans le cadre normal de sa gestion, sous réserve du
respect des dispositions législatives particulières applicables à cette activité.
Article 38
Les établissements de crédit doivent notifier à Bank Al-Maghrib, selon les modalités
fixées par elle :
Article 39
Les établissements de crédit doivent faire état, dans leurs actes, documents et
publications, quel qu’en soit le support :
- de leur dénomination sociale telle qu’elle figure dans la liste visée à l’article 41 ci-
dessous;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- de l’adresse de leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc;
Article 40
Article 41
Bank Al-Maghrib établit et tient à jour la liste des établissements de crédit agréés,
des banques offshore et des organismes visés à l’article 15 ci-dessus. A sa diligence,
la liste initiale et les modifications dont elle fait l’objet sont publiées au "Bulletin
officiel".
Bank Al-Maghrib établit et tient à jour la liste des succursales, agences, guichets et
bureaux de représentation des établissements de crédit exerçant leur activité au
Maroc ainsi que celle des succursales, agences, guichets et bureaux de
représentation ouverts à l’étranger par des établissements de crédit ayant leur siège
social au Maroc.
Article 42
Article 43
* n’a pas fait usage de son agrément dans un délai de douze mois, à compter de la
date de notification de la décision portant agrément;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
* n’exerce plus son activité depuis au moins six mois
Article 44
Article 45
Par dérogation aux dispositions de la loi n° 9-88 r elative aux obligations comptables
des commerçants, les établissements de crédit sont astreints à tenir leur comptabilité
dans les conditions fixées par circulaires du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après
avis, respectivement du Comité des établissements de crédit et du Conseil national
de la comptabilité.
Article 46
Les établissements de crédit ayant leur siège social à l’étranger et agréés pour
exercer leur activité au Maroc doivent tenir, au siège de leur principal établissement
implanté au Maroc, une comptabilité des opérations traitées, conformément aux
dispositions du présent chapitre.
Article 47
Les établissements de crédit sont tenus également de dresser ces documents à la fin
du premier semestre de chaque exercice social.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les états de synthèse sont transmis à Bank Al-Maghrib dans les conditions fixées
par elle.
Article 48
Ces documents sont établis et communiqués à Bank Al-Maghrib dans les conditions
fixées par elle.
Article 49
Les établissements de crédit doivent publier les états de synthèse cités à l’article 47
ci-dessus dans les conditions fixées par circulaire du gouverneur de Bank Al-
Maghrib, après avis du Comité des établissements de crédit.
Elle peut, à son initiative, publier les états de synthèse de ces établissements, après
avis de la Commission de discipline des établissements de crédit.
Article 50
Afin de préserver leur liquidité et leur solvabilité ainsi que l’équilibre de leur situation
financière, les établissements de crédit sont tenus de respecter, sur une base
individuelle et/ou consolidée ou sous-consolidée, des règles prudentielles fixées par
circulaires du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des
établissements de crédit, consistant à maintenir des proportions, notamment :
- entre les fonds propres et le total des risques encourus sur un même bénéficiaire
ou un ensemble de bénéficiaires ayant entre eux des liens juridiques ou financiers
qui en font un même groupe d’intérêt.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 51
Les établissements de crédit sont tenus, dans les conditions fixées par circulaire du
gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des établissements de crédit,
de se doter d’un système de contrôle interne approprié visant à identifier, mesurer et
surveiller l’ensemble des risques qu’ils encourent et de mettre en place des
dispositifs qui leur permettent de mesurer la rentabilité de leurs opérations.
Article 52
Article 53
Dans ce cadre, Bank Al-Maghrib est habilitée à effectuer, par ses agents ou par toute
autre personne commissionnée à cet effet par le gouverneur, les contrôles sur place
et sur documents des établissements susvisés.
Pour s’assurer de l’observation des règles prudentielles par ces établissements, les
contrôles sur place peuvent être étendus à leurs filiales et aux personnes morales qui
les contrôlent, au sens des dispositions de l’article 36 ci-dessus.
Les personnes visées à l’alinéa 3 ci-dessus ne peuvent voir leur responsabilité civile
personnelle engagée à raison de l’exercice de leur mission.
Article 54
Les entreprises ayant leur siège social au Maroc, autres que les établissements de
crédit et les compagnies financières, qui contrôlent un établissement de crédit, sont
tenues de communiquer à Bank Al-Maghrib, selon les modalités fixées par circulaire
du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des établissements de
crédit, leurs états de synthèse établis sur base individuelle, consolidée ou sous-
consolidée accompagnés du rapport de leurs commissaires aux comptes.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 55
Article 56
Bank Al-Maghrib communique les résultats des contrôles ainsi que ses
recommandations aux dirigeants de l’établissement concerné et à son organe
d’administration ou de surveillance.
Dans le cas des banques offshore, les résultats des contrôles sont transmis au
comité de suivi visé à l’article 23 de la loi 11° 5 8-90 relative aux places financières
offshore.
Dans le cas des associations de micro-crédit, les résultats des contrôles sont
transmis au comité de suivi visé à l’article 14 de la loi n° 18-97 relative au micro-
crédit.
Bank Al-Maghrib peut transmettre les résultats des contrôles aux commissaires aux
comptes.
Article 57
Article 58
Article 59
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
indépendant, précisant notamment les dispositions prises, les mesures envisagées
ainsi que le calendrier de leur mise en œuvre.
Article 60
Dans le cas où elle estime que les moyens de financement prévus dans le plan de
redressement visé à l’article 59 ci-dessus sont insuffisants, Bank Al-Maghrib peut
faire appel aux actionnaires ou aux sociétaires détenant, directement ou
indirectement, une participation égale ou supérieure à 5% du capital et faisant partie
des organes d’administration, de direction ou de gestion de l’établissement en cause,
pour fournir à celui-ci le soutien financier qui lui est nécessaire.
Article 61
Bank Al-Maghrib peut, sans faire application de l’injonction prévue à l’article 59 ci-
dessus et de l’appel aux actionnaires ou sociétaires visé à l’article 60 ci-dessus,
adresser directement un avertissement à l’établissement de crédit concerné à l’effet
de se conformer, dans un délai qu’elle détermine, aux prescriptions de la présente loi
et des textes pris pour leur application, d’améliorer ses méthodes de gestion, de
renforcer sa situation financière ou redresser les anomalies constatées au niveau du
système de contrôle interne.
Article 62
- lorsque les mesures envisagées dans le plan de redressement visé à l’article 59 ci-
dessus sont jugées insuffisantes pour assurer la viabilité de l’établissement, que les
actionnaires ou sociétaires aient répondu ou non à l’appel du gouverneur de Bank Al-
Maghrib prévu à l’article 60 ci-dessus;
Article 63
Article 64
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
distribution, par un établissement de crédit, de dividendes aux actionnaires ou la
rémunération des parts sociales aux sociétaires.
Article 65
Bank Al-Maghrib peut, par décision dûment motivée, s’opposer à la nomination d’une
personne au sein des organes d’administration, de direction ou de gestion d’un
établissement de crédit, notamment lorsqu’elle estime que cette personne ne
possède pas l’honorabilité et l’expérience nécessaire pour l’exercice de ses
fonctions.
A cet effet, les établissements de crédit sont tenus de soumettre à Bank Al-Maghrib,
selon les modalités fixées par circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après
avis du Comité des établissements de crédit, tout changement affectant la
composition des instances susvisées.
Article 66
Cette déclaration doit être effectuée par lettre recommandée avec accusé de
réception dans les 30 jours qui suivent la date à laquelle ce niveau de participation
est atteint.
Article 67
Article 68
Article 69
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Chapitre II - Contrôle par les commissaires aux comptes
Article 70
Les modalités d’approbation sont fixées par circulaire du gouverneur de Bank Al-
Maghrib, après avis du Comité des établissements de crédit.
Article 71
Article 72
Article 73
Par dérogation aux dispositions de l’article 163 de la loi n° 17-95 relative aux
sociétés anonymes, le renouvellement du mandat des commissaires aux comptes
ayant effectué leur mission auprès d’un même établissement, durant deux mandats
consécutifs de trois ans, ne peut intervenir qu’à l’expiration d’un délai de trois ans
après le terme du dernier mandat et sous réserve de l’approbation de Bank Al-
Maghrib.
Article 74
Outre les dispositions relatives aux règles d’incompatibilité prévues par la loi n°17-95
précitée et par la loi n° 15-89 réglementant la pro fession d’expert comptable et
instituant un Ordre des experts comptables, les commissaires aux comptes doivent
présenter toutes les garanties d’indépendance à l’égard de l’établissement contrôlé.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 75
Les commissaires aux comptes établissent des rapports dans lesquels ils rendent
compte de leur mission telle que définie à l’article 72 ci-dessus.
Article 76
Les commissaires aux comptes sont tenus de signaler immédiatement à Bank Al-
Maghrib, tout fait ou décision dont ils ont connaissance au cours de l’exercice de leur
mission auprès d’un établissement de crédit qui constituent une violation des
dispositions législatives ou réglementaires qui leur sont applicables et qui sont de
nature notamment :
Article 77
Bank Al-Maghrib peut demander aux commissaires aux comptes de lui fournir tous
éclaircissements et explications à propos des conclusions et opinions exprimées
dans leurs rapports et, le cas échéant, de mettre à sa disposition les documents de
travail sur la base desquels ils ont formulé ces conclusions et opinions.
Bank Al-Maghrib peut mettre à la disposition des commissaires aux comptes les
informations estimées nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
Article 78
Bank Al-Maghrib saisit les organes délibérants des établissements soumis à son
contrôle à l’effet de mettre fin au mandat d’un commissaire aux comptes et procéder
à son remplacement, lorsque ce dernier :
- ne respecte pas les dispositions du présent chapitre et celles des textes pris pour
leur application;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Chapitre III - Secret professionnel et collaboration entre autorités de
supervision
Article 79
Article 80
Outre les cas prévus par la loi, le secret professionnel ne peut être opposé à Bank
Al-Maghrib et à l’autorité judiciaire agissant dans le cadre d’une procédure pénale.
Article 81
Cette commission est chargée notamment de coordonner les actions des instances
précitées en matière de supervision des établissements soumis à leurs contrôles
respectifs.
Les membres de cette commission peuvent procéder, entre eux, à tout échange de
renseignements sur leurs activités de supervision ainsi que sur les établissements
soumis à leur contrôle.
La commission peut, en outre, être saisie par le ministre chargé des finances de
toute question d’intérêt commun.
Article 82
Bank Al-Maghrib est habilitée à conclure avec les instances chargées, dans des
Etats étrangers, d’une mission similaire à celle qui lui est confiée par la présente loi
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
en matière de contrôle des établissements de crédit, des conventions bilatérales
ayant pour objet :
- la définition des conditions dans lesquelles chacune des parties peut transmettre et
recevoir les informations utiles à l’exercice de sa mission;
- la réalisation des contrôles sur place des filiales bancaires ou des succursales des
établissements de crédit implantées sur le territoire de chacune des parties.
Les contrôles sur place susvisés portent sur l’observation des règles prudentielles
ainsi que sur la qualité des risques afin de permettre un contrôle consolidé de la
situation financière des groupes bancaires et financiers.
Les contrôles sur place précités doivent être effectués conjointement par les deux
parties.
Article 83
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 84
Les modalités d’application des dispositions du présent article sont fixées par voie de
circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du Comité des
établissements de crédit.
Article 85
Article 86
Article 87
L’administrateur provisoire doit, dans le délai fixé par Bank Al-Maghrib, établir à
l’attention de celle-ci un rapport dans lequel il précise la nature, l’origine et
l’importance des difficultés de l’établissement ainsi que les mesures susceptibles
d’assurer son redressement ou proposer sa cession totale ou partielle ou à défaut, sa
liquidation, lorsque sa situation est considérée comme irrémédiablement
compromise.
Article 88
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Elle en informe, par écrit, l’administrateur provisoire.
Article 89
L’administrateur provisoire est tenu, durant toute la durée de son mandat, au respect
des obligations légales et conventionnelles incombant aux dirigeants de
l’établissement.
Les actions, les parts sociales et les certificats d’investissement ou de droit de vote
détenus par les membres des organes d’administration, de surveillance et de
direction de l’établissement concerné ne peuvent, à compter de la date susvisée, être
cédés à peine de nullité.
Les valeurs précitées sont virées à un compte spécial bloqué, ouvert par
l’administrateur provisoire et tenu par l’établissement de crédit ou par un
intermédiaire habilité, selon le cas.
L’incessibilité des valeurs ci-dessus prend fin de plein droit à compter de la cessation
de l’administration provisoire.
Article 90
Article 91
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 92
Lorsqu’elle estime que l’intérêt des déposants le justifie, Bank Al-Maghrib peut saisir
le tribunal compétent, afin que soit ordonnée la cession des titres visés à l’article 89
ci-dessus.
Le prix de cession est fixé sur la base d’une évaluation effectuée par un expert choisi
sur le tableau des experts comptables prévu par les dispositions de la loi n°15-89
précitée réglementant la profession d’expert comptable et instituant un Ordre des
experts comptables.
Article 93
Article 94
Article 95
Article 96
Article 97
- il ne peut, pour quelque raison que ce soit, assurer normalement l’exercice de ses
fonctions;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- il faillit à ses obligations telles que prévues par le présent chapitre.
Article 98
Article 99
* n’a pas fait usage de son agrément dans un délai de douze mois, à compter de
Dans ce cas, le ou les liquidateurs sont nommés par le gouverneur de Bank Al-
Maghrib.
Il ne peut faire état de sa qualité d’établissement de crédit qu’en précisant qu’il est en
liquidation.
Article 100
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Le liquidateur procède aux opérations de liquidation conformément aux dispositions
du titre III du livre V de la loi n° 15-95 formant Code de commerce.
Article 101
Article 102
Par dérogation aux dispositions de l’article 686 de la loi n° 15-95 précitée, les
déposants des établissements de crédit en liquidation sont dispensés des
déclarations de créances prévues audit article.
Les modalités d’application des dispositions ci-dessus sont fixées par circulaire du
gouverneur de Bank Al-Maghrib.
Article 103
Article 104
Article 105
Sans préjudice des systèmes ayant le même objet pouvant exister au niveau de
certains établissements de crédit, il est institué un Fonds collectif de garantie des
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
dépôts destiné, sur décision du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après avis du
Comité des établissements de crédit à :
Article 106
Les établissements de crédit recevant des fonds du public sont tenus de contribuer
au financement du Fonds collectif de garantie des dépôts par le versement d’une
cotisation annuelle dont le taux ne peut dépasser 0,25% des dépôts et autres fonds
remboursables.
Article 107
La garantie du fonds couvre tous les dépôts et autres fonds remboursables collectés
par l’établissement de crédit à l’exclusion de ceux reçus de la part :
- des organismes qui fournissent les services financiers visés à l’article 7 ci-dessus; -
des entités visées aux 1er, 2e et 4 tirets de l’article 13 ci-dessus;
Article 108
Le Fonds collectif de garantie des dépôts est subrogé dans les droits des déposants
indemnisés, à concurrence des sommes qu’il leur a versées.
Article 109
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 110
Celle-ci établit et publie chaque année une situation comptable retraçant l’ensemble
des opérations du fonds.
Article 111
Article 112
Toute personne ne disposant pas d’un compte à vue et qui s’est vu refuser, par une
ou plusieurs banques, l’ouverture d’un tel compte après l’avoir demandé par lettre
recommandée avec accusé de réception, peut demander à Bank Al-Maghrib de
désigner un établissement de crédit auprès duquel elle pourra se faire ouvrir un tel
compte.
Lorsqu’elle estime que le refus n’est pas fondé, Bank Al-Maghrib désigne
l’établissement de crédit auprès duquel le compte sera ouvert. Ce dernier peut limiter
les services liés à l’ouverture du compte aux opérations de caisse.
Article 113
Toute ouverture d’un compte à vue ou à terme ou d’un compte titres doit faire l’objet
d’une convention écrite entre le client et son établissement de crédit. Cette
convention, dont copie est remise au client, doit notamment préciser les conditions
de fonctionnement et de clôture dudit compte.
Article 114
Les établissements de crédit sont tenus d’adresser, dans un délai de six mois avant
l’expiration de la période précitée, un avis recommandé au titulaire de tout compte,
ou à ses ayants droit, susceptible d’être atteint par la prescription et dont l’avoir en
capital et intérêts est supérieur ou égal à une somme déterminée par arrêté du
ministre chargé des finances.
Ces fonds et valeurs sont versés ou déposés, par les établissements de crédit, à la
Caisse de dépôt et de gestion qui les détiendra pour le compte de leurs titulaires ou
ayants droit jusqu’à l’expiration d'un nouveau délai de 5 ans.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Passé ce délai, ces fonds et valeurs sont prescrits à l’égard de leurs titulaires ou
ayants droit et acquis de droit et versés au profit du Trésor.
A titre transitoire, les établissements de crédit doivent, dans les six mois suivant la
date de publication de la présente loi au "Bulletin officiel", adresser un avis
recommandé aux titulaires ou ayants droit de fonds et valeurs non réclamés depuis
plus de quinze ans.
Passé ce délai, les fonds et valeurs non réclamés sont prescrits à l’égard de leurs
titulaires ou ayants droit et versés au profit du Trésor.
Article 115
Les dispositions du dahir du 8 kaada 1331 (9 octobre 1913) fixant, en matière civile
et commerciale, le taux légal des intérêts et le maximum des intérêts conventionnels,
tel qu’il a été modifié, ne sont pas applicables aux opérations de dépôts et de crédits
effectuées par les établissements de crédit.
Article 116
Article 117
Toute fermeture, par un établissement de crédit, d’une agence doit être portée à la
connaissance de la clientèle par tout moyen approprié, deux mois au moins avant la
date de fermeture effective.
Il doit donner aux clients qui le souhaitent la possibilité de clôturer leurs comptes ou
de transférer leurs fonds, sans frais, soit auprès de toute autre agence de son
réseau, soit auprès d’un autre établissement de crédit.
Article 118
En matière judiciaire, les relevés de comptes, établis par les établissements de crédit
selon les modalités fixées par circulaire du gouverneur de Bank Al-Maghrib, après
avis du Comité des établissements de crédit, sont admis comme moyens de preuve
entre eux et leurs clients, dans les contentieux les opposant, jusqu’à preuve du
contraire.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 119
A cette fin, Bank Al-Maghrib peut procéder à des contrôles sur place ou demander à
l’établissement concerné de lui fournir, dans les délais fixés par ses soins, tous les
documents et renseignements qu’elle estime nécessaires pour l’examen de ces
demandes.
Article 120
Elle peut déléguer la gestion desdits services dans les conditions définies par elle.
Article 121
Article 122
Article 123
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ce mandat mentionne la nature et les conditions des opérations que l’intermédiaire
est habilité à accomplir.
Article 124
Article 125
Cette garantie ne peut résulter que d’un cautionnement donné par un établissement
de crédit habilité à cet effet ou une entreprise d’assurances ou de réassurance,
dûment agréée conformément à la législation en vigueur.
Article 126
Article 127
Sont passibles des sanctions disciplinaires prévues aux articles ci-après, les
établissements de crédit et les autres organismes soumis au contrôle de Bank Al-
Maghrib qui contreviennent aux dispositions de la présente loi et aux textes pris pour
leur application, sans préjudice, le cas échéant, des sanctions pénales édictées par
la présente loi ou des sanctions prévues par les législations particulières.
Article 128
En cas de non respect des dispositions des articles 8, 38, 40, 42, 45, 46, 48, 49, 50,
51, 55, 106, 116, 117 et 119 ci-dessus et des textes pris pour leur application, Bank
Al-Maghrib est habilitée à appliquer à l’établissement concerné une sanction
pécuniaire égale au plus au cinquième du capital minimum auquel il est assujetti,
indépendamment de la mise en garde ou de l’avertissement prévus respectivement
aux articles 58 et 61 de la présente loi.
Les dispositions qui précèdent sont également applicables en cas de non respect,
par les établissements de crédit, de la constitution de réserves obligatoires auprès de
Bank Al-Maghrib, telle que prévue par la loi régissant cette institution.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 129
Bank Al-Maghrib notifie à l’établissement de crédit la sanction pécuniaire qui lui est
appliquée, les motifs qui la justifient et le délai dans lequel il sera fait application des
dispositions de l’article 130 ci-dessous, délai qui ne peut être inférieur à huit jours
courant à compter de la date d’envoi de la notification à l'établissement.
Article 130
Les établissements de crédit qui ne disposent pas d’un tel compte s’acquittent
desdites sommes aux guichets de Bank Al-Maghrib.
Dans le cas où le règlement des sommes précitées n’a pas été effectué dans le délai
prévu à l’article 129 ci-dessus par les établissements de crédit ne disposant pas de
compte auprès de Bank Al-Maghrib, le recouvrement en est assuré par la Trésorerie
générale sur la base d’un ordre de recette émis par le ministre chargé des finances
ou toute personne déléguée par lui à cet effet et ce, dans les conditions prévues par
la loi n° 15-97 formant code de recouvrement des cr éances publiques.
Par dérogation aux dispositions des articles 36 et 41 de la loi n° 15-97 précitée, les
poursuites en recouvrement débutent immédiatement par la notification du
commandement.
Article 131
Les sommes visées à l’article 130 ci-dessus sont versées par Bank Al-Maghrib à la
fin de chaque exercice social au Trésor.
Article 132
La liste détaillée des infractions visées à l’article 128 ci-dessus ainsi que les
sanctions pécuniaires correspondantes sont fixées par circulaire du gouverneur de
Bank Al-Maghrib, après avis de la Commission de discipline des établissements de
crédit.
Article 133
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- décider la nomination d’un administrateur provisoire;
Article 134
Bank Al-Maghrib peut publier, par tous moyens qu’elle juge appropriés, les sanctions
disciplinaires prononcées à l’encontre des établissements de crédit.
Article 135
- utilise indûment une dénomination commerciale, une raison sociale, une publicité
et, de manière générale, toute expression faisant croire qu’elle est agréée en tant
qu’établissement de crédit ou entretient sciemment dans l’esprit du public une
confusion sur la régularité de l’exercice de son activité;
- utilise tous procédés ayant pour objet de créer un doute dans l’esprit du public
quant à la catégorie d’établissement de crédit au titre de laquelle elle a été agréée.
Article 136
Est punie d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 10.000 à
1.000.000 de dirhams ou de l’une de ces deux peines seulement, toute personne qui
:
- effectue, à titre de profession habituelle, les opérations visées à l’article premier ci-
dessus sans avoir été dûment agréée en tant qu’établissement de crédit;
- effectue, à titre de profession habituelle, sans avoir été dûment agréée, l’une des
activités visées aux alinéas 5, 6 et 7 de l’article 7 ci-dessus;
- effectue des opérations pour lesquelles cet établissement n’a pas été agréé.
Article 137
Dans les cas prévus aux articles 135 et 136 ci-dessus, le tribunal peut ordonner la
fermeture de l’établissement où a été commise l’infraction et la publication du
jugement dans les journaux qu’il désigne, aux frais du condamné.
Article 138
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 139
- aux dirigeants des personnes morales visées à l’article 54 ci-dessus qui refusent
de communiquer à Bank Al-Maghrib les états de synthèse de leurs sociétés;
Article 140
Sont passibles des peines édictées à l’article 139 ci-dessus, les dirigeants des
compagnies financières qui ne procèdent pas à l’établissement ou à la publication
des états de synthèse ou qui ne transmettent pas à Bank Al-Maghrib, les
informations demandées en vertu des dispositions de l’article 55 ci-dessus.
Article 141
Toute personne qui enfreint les dispositions édictées par l’article 121 ci-dessus est
passible d’une amende de 10.000 à 500.000 dirhams.
Article 142
Toute personne qui, en tant que dirigeant d’une entreprise exerçant des activités
d’intermédiaire en opérations effectuées par les établissements de crédit, enfreint les
dispositions de l’article 124 de la présente loi est passible d’un emprisonnement de 3
mois à un an et d’une amende de 20.000 à 100.000 dirhams ou de l’une de ces deux
peines seulement.
Article 143
Toute personne qui, en tant que dirigeant d’une entreprise exerçant des activités
d’intermédiaire en opérations effectuées par les établissements de crédit, enfreint les
dispositions de l’article 125 de la présente loi est passible d’un emprisonnement de 3
mois à un an et d’une amende de 10.000 à 500.000 dirhams ou de l’une de ces deux
peines seulement.
160
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 144
Article 145
Est en état de récidive, pour l’application des articles 140, 143 et 144 ci-dessus et
147 ci-après, toute personne qui, après avoir fait l’objet d’une condamnation
irrévocable pour une infraction antérieure, en commet une autre de même nature
dans les douze mois qui suivent la date à laquelle la décision de condamnation est
devenue irrévocable.
Article 146
Les auteurs des infractions définies aux articles 135 à 145 ci-dessus, leurs co-
auteurs ou complices peuvent être poursuivis sur plainte préalable ou constitution de
partie civile de Bank Al-Maghrib, ou de l’association professionnelle concernée.
Article 147
Les dispositions des articles 404 et 405 de la loi n° 17-95 relative aux sociétés
anonymes s’appliquent aux commissaires aux comptes pour leur mission visée au
chapitre Il du titre quatrième de la présente loi.
Article 148
Article 149
Sont abrogés :
161
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- les dispositions des articles 4, 14 (3e alinéa) et 15 de la loi n° 18-97 relative au
microcrédit, promulguée par le dahir n° 1-99-16 du 18 chaoual 1419 (5 février 1999).
Les références aux dispositions du dahir portant loi n° 1-93-147 précité sont
remplacées par les références aux dispositions correspondantes de la présente loi.
Article 150
Le texte en langue arabe a été publié dans l’édition générale du "Bulletin officiel" n°
5397 du 21 moharrem 1427 (20 février 2006).
Le Premier ministre,
Après examen par le conseil des ministres réuni le 21 joumada II 1413 (16 décembre
1992),
DÉCRÈTE :
Article premier
162
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- deux représentants du groupement professionnel des banques du Maroc dont le
président ;
Le président peut inviter à participer aux travaux du comité, à titre consultatif, toute
personne dont la collaboration est jugée utile.
Article 2
Le Comité des établissements de crédit se réunit, au moins une fois par trimestre et
chaque fois que le besoin s’en fait sentir, à l’initiative de son président ou sur la
demande d’au moins trois de ses membres.
Ses avis et propositions sont adoptés à la majorité des membres présents et, en cas
de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Article 3
Le ministre des finances est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié
au Bulletin Officiel.
Mohammed KARIM-LAMRANI
Pour contreseing :
163
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4. DECRET N°2-06-223 DU 17 JOUMADA II 1428 (3
JUILLET 2007) FIXANT LES MODALITES DE
FONCTIONNEMENT DU COMITE DES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT
Le Premier Ministre,
Après examen par le conseil des ministres réuni le 5 joumada II 1428 (21 juin 2007),
DECRETE
Article premier
Ce comité se réunit à l’initiative de son président, chaque fois que nécessaire, pour
examiner les questions revêtant un caractère individuel, telles que définies au 2) de
l’article 20 de la loi n° 34-03 de la loi précitée.
Article 2
Article 3
Les délibérations du Comité sont consignées dans des procès-verbaux signés par
ses membres présents.
En cas d’urgence constatée par le président, les avis des membres du Comité
peuvent être recueillis par procès-verbal tournant.
Article 4
164
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article6
DRISS JETTOU
Pour contreseing,
FATHALLAH OUALALOU
Après avis conforme du comité des établissements de crédit émis en date du 26 juin
1995,
ARRÊTE
Article premier
Les sociétés de financement doivent justifier à leur bilan d'un capital effectivement
libéré ou d'une dotation totalement versée d'un montant minimum de :
a) vingt millions de dirhams pour les sociétés agréées en vue d'effectuer les
opérations autres que celles visées aux b, c, d, e, et f ci-dessous ;
b) dix millions de dirhams pour les sociétés agréées en vue d'effectuer les opérations
d'affacturage ;
165
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
d) deux millions cinq cent mille dirhams pour les sociétés agréées en vue d'effectuer
les opérations de warrantage ;
e) un million cinq cent mille dirhams pour les sociétés agréées en vue d'effectuer les
opérations de gestion des moyens de paiement ;
f) cent mille dirhams pour les sociétés agréées en vue d'effectuer les opérations de
cautionnement mutuel.
Article 2
Article 3
Bank Al-Maghrib est chargée de l'application des dispositions du présent arrêté qui
sera publié au Bulletin Officiel.
Mohammed KABBAJ
ARRÊTE
Article premier
166
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les établissements de crédit doivent calculer ce coefficient à partir de la comptabilité
de leur siège au Maroc et, le cas échéant, de celle de l’ensemble de leurs agences et
succursales à l’étranger.
Article 2
Est abrogé l’arrêté du ministre des finances n°369 -82 du 26 joumada I 1402 (23
mars 1982) fixant le coefficient de liquidité des banques et des organismes du crédit
populaire.
Article 3
Bank Al-Maghrib est chargée de l'application des dispositions du présent arrêté qui
sera publié au Bulletin Officiel.
Après avis conforme du Comité des établissements de crédit émis en date du 26 juin
1995 ;
ARRÊTE
Article premier
La cotisation annuelle que les établissements de crédit sont tenus de verser au titre
de leur contribution au Fonds Collectif de Garantie des Dépôts institué par l'Article 56
du dahir portant loi susvisé n° 1-93-147 du 15 moha rrem 1414 (6 juillet 1993) est
calculée sur la base des dépôts à vue et à terme libellés en dirhams, en dirhams
convertibles et en devises, reçus des clients résidents et non résidents.
167
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Elle est déterminée en appliquant le taux de cotisation à la moyenne mensuelle des
dépôts au cours de l'exercice précédent.
Article 2
Article 3
Les cotisations annuelles doivent être versées au crédit du compte ouvert auprès de
Bank Al-Maghrib au nom du Fonds et ce, au plus tard à la fin du mois de mars.
Article 4
Le montant, les modalités de remboursement et, le cas échéant, le taux d'intérêt des
concours remboursables que le fonds peut consentir aux établissements de crédit en
difficulté, sont fixés par le Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs.
Article 5
Article 6
Article 7
Les ressources du fonds qui peuvent être affectées à l'indemnisation des déposants
sont arrêtées le jour de la mise en liquidation de l'établissement de crédit.
Elles sont déterminées en ajoutant, au total cumulé des contributions annuelles, les
produits de leur placement et en retranchant les concours déjà consentis aux
établissements de crédit en difficulté.
Article 8
168
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
pourcentage obtenu en rapportant les ressources du fonds visées à l'Article 7 ci-
dessus au total des dépôts susceptibles d'être remboursés, sans toutefois excéder la
somme de 50.000 DH.
Article 9
Sauf cas de force majeure, les déposants ont un délai de six mois, à compter de la
date de mise en liquidation de l'établissement de crédit, pour adresser au liquidateur
dudit établissement les demandes d'indemnisation accompagnées de tous
documents, notamment le dernier relevé de compte, justifiant de leur dépôt.
Le liquidateur est habilité à exiger la production de tout autre document qu'il estime
nécessaire pour l'instruction des demandes d'indemnisation.
Article 10
Article 11
Article 12
Bank Al-Maghrib est chargée de l'application des dispositions du présent arrêté qui
sera publié au Bulletin Officiel.
169
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Définit par la présente circulaire le capital minimum des établissements de crédit.
Article premier
Tout établissement de crédit agréé en qualité de banque est tenu de justifier à son
bilan d’un capital intégralement libéré ou d’une dotation totalement versée, dont le
montant doit être égal au moins à DH 200.000.000,00 (deux cents millions de
dirhams).
Article 2
Article 3
Cet excédent doit être au moins égal au total du capital effectivement libéré ainsi que
des sommes qui en tiennent lieu, des réserves et des éléments qui leur sont
assimilés, déduction faite:
170
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- des pertes et des non-valeurs ;
- des prêts et avances consentis :
- des titres de dette ou de capital, émis par les personnes morales visées aux
alinéas ci-dessus, souscrits par l’établissement de crédit.
Article 4
Article 5
D’autre part, l’arrêté précité spécifie qu’il faut entendre par même bénéficiaire :
- l’ensemble des personnes physiques ou morales ayant entre elles des liens
juridiques ou financiers qui en font un groupe d’intérêt.
Il stipule, enfin, que le calcul de ce coefficient sur base consolidée doit être effectué
lorsqu’un établissement de crédit :
Article 1
Les fonds propres sont calculés selon les modalités fixées par la circulaire de Bank
Al-Maghrib relative au coefficient minimum de solvabilité.
Article 2
Les éléments de l'actif et du hors bilan, pris en considération pour le calcul des
risques, ainsi que les quotités qui leur sont appliquées sont détaillés ci-après.
I) ÉLÉMENTS DE L'ACTIF
A) Quotité de 0 % :
1) les créances sur Bank Al-Maghrib et les autres banques centrales des pays
membres de l’OCDE et assimilés (1) ; Cf. annexe I.
2) les valeurs reçues en pension, émises par l’Etat marocain ou par les États
membres de l’OCDE et assimilés ;
172
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3) les crédits de mobilisation de créances sur l’Etat dûment constatées consentis aux
entreprises adjudicataires de marchés publics.
B) Quotité de 20 % :
- les banques installées dans des pays autres que ceux visés au tiret précédent, dont
l'échéance résiduelle n'excède pas douze mois,
2) les titres de créance, autres que ceux déduits des fonds propres, émis ou garantis
par les établissements de crédit marocains, les banques installées dans les pays
membres de l’OCDE et assimilés ou par les banques multilatérales de
développement ;
3) les titres de créance émis ou garantis par les banques installées dans des pays
autres que ceux membres de l’OCDE et assimilés, dont l’échéance résiduelle
n'excède pas douze mois ;
- les banques installées dans les pays membres de l'OCDE et assimilés ou par
nantissement de titres émis par ces établissements,
- les banques installées dans des pays autres que ceux visés au tiret précédent et
dont l'échéance résiduelle n'excède pas douze mois,
173
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
(2) Cf. annexe III.
C) Quotité de 50 % :
- une hypothèque de premier rang sur les biens objet desdits crédits,
- ou une hypothèque de second rang, lorsque le premier rang est inscrit en faveur de
l'Etat, en garantie du paiement des droits d'enregistrement,- ou, éventuellement, une
hypothèque de rang inférieur lorsque les rangs précédents sont inscrits au profit du
même établissement et pour le même objet ;
D) Quotité de 100 % :
1) les créances sur les banques installées dans les pays autres que les pays
membres de l'OCDE et assimilés, dont l'échéance résiduelle excède douze mois ;
2) les créances sur la clientèle autres que celles visées aux paragraphes A, B et C ;
4) les titres de propriété et de créance autres que ceux déduits des fonds propres et
ceux visés à l’alinéa précédent et aux paragraphes B et C ;
A) Quotité de 0 %
B) Quotité de 4 %
Les crédits documentaires import ouverts sur ordre des banques marocaines,
garantis par les marchandises correspondantes.
C) Quotité de 20 % :
1) les crédits documentaires import ouverts sur ordre de la clientèle garantis par les
marchandises correspondantes ;
174
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2) les crédits documentaires export confirmés ;
- des banques installées dans des pays autres que ceux visés au tiret précédent,
dont l'échéance résiduelle n'excède pas douze mois ;
- les banques installées dans des pays autres que ceux visés au tiret précédent, dont
l'échéance résiduelle n'excède pas douze mois,
6) les engagements de rachat de titres émis par les établissements de crédit, vendus
à réméré ;
D) Quotité de 50 % :
1) les crédits documentaires import ouverts sur ordre de la clientèle non garantis par
les marchandises correspondantes ;
4) les cautions données sur ordre de la clientèle, en garantie du paiement des droits
et taxes de douane ;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
E) Quotité de 100 % :
Article 3
Les éléments du hors bilan portant sur les taux d’intérêt et les taux de change, tels
que les Instruments financiers à terme sur taux d’intérêt ou taux de change et les
opérations de change à terme, sont évalués selon la méthode du «risque courant »
ou celle du « risque initial » décrites en annexe IV.
Article 4
Sont exclus des risques de hors bilan visés à l’Article 3 ci-dessus les options sur taux
d’intérêt ou sur devises vendues, les contrats négociés sur un marché organisé qui
prévoient le versement de marges journalières ainsi que les contrats de taux de
change d’une durée initiale n’excédant pas 14 jours de calendrier.
Article 5
- les marchés publics doivent être nantis en faveur de l’établissement de crédit lui
même et les paiements y afférents domiciliés à ses guichets ;
Article 6
Les crédits consentis aux collectivités locales ne sont pris en considération à hauteur
de 20% que lorsque leur remboursement est prévu d’office dans le budget de ces
entités et qu’ils ne revêtent pas le caractère de créances en souffrance.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 7
Article 8
Article 9
Les quotités prévues à l'Article 2 ci-dessus sont appliquées après déduction des
montants correspondant à la part des risques garantie par :
- l'Etat ;
Article 10
Les garanties visées aux Articles 2 et 9 ci-dessus doivent être réalisables à première
demande, sans conditions ni possibilité de contestation.
En outre, elles ne peuvent être prises en considération que pendant leurs durées
effectives et seulement à hauteur des montants des risques couverts.
Article 11
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 12
Article 13
- ou du pouvoir de déterminer en fait, par les droits de vote, les décisions dans les
assemblées générales
Article 14
Article 15
Les établissements de crédit qui ont des doutes sur l’appartenance d’une personne
physique ou morale à un groupe d’intérêt donné peuvent saisir à ce sujet la DCEC.
Article 16
Le calcul du coefficient maximum de division des risques sur base individuelle est
opéré à partir de la comptabilité des opérations que l’établissement de crédit traite au
Maroc et de celles effectuées par ses agences et succursales à l’étranger.
Article 17
Les éléments pris en considération, pour le calcul des risques sur base consolidée,
sont retenus à hauteur de leurs montants tels qu’ils résultent de la consolidation des
comptes.
178
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 18
Article 19
Article 20
Lorsqu’en cas de force majeure, l’encours des risques sur un bénéficiaire excède
momentanément 20 % des fonds propres d’un établissement de crédit, notification
doit en être faite, immédiatement, par écrit à la DCEC.
Cette notification doit comporter les raisons d’un tel dépassement ainsi que les
mesures envisagées et les délais prévus pour ramener les risques à leur niveau
réglementaire.
Article 21
Article 22
Signé : M. SEQAT
Annexe I
France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Corée du Sud, Luxembourg,
Mexique, Nouvelle Zélande, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Royaume Uni, Suède, Suisse, Turquie.
179
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Pays assimilés aux membres de l’OCDE :
Sont assimilés aux membres de L’O.C.D.E., les pays qui ont conclu des accords
spéciaux de prêt avec le Fonds Monétaire International dans le cadre des accords
généraux d'emprunt de cet organisme et qui n’ont pas procédé au rééchelonnement
de leur dette au cours des cinq dernières années. Il s’agit pour l’heure actuelle du
Royaume d’Arabie Saoudite.
Annexe II
Annexe III
- Banques
- Dar Ad-Damane
180
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
ANNEXE IV
Les risques liés aux éléments de hors bilan relatifs au taux de change et au taux
d’intérêt comportent deux composantes, en l’occurrence :
Le coût de remplacement est obtenu par évaluation, au prix de marché, des contrats
à valeur positive (c’est-à-dire présentant un gain) et après pondération en fonction de
la contrepartie.
Il est égal au produit du montant du contrat par le différentiel positif des taux d’intérêt
ou de change.
Le différentiel positif des taux d’intérêt ou de change est égal à la différence positive
entre le taux à la date d’arrêté et celui convenu dans le contrat.
Le risque de crédit potentiel d’un contrat est égal à son montant pondéré en fonction
de la durée résiduelle, conformément au tableau suivant :
Le montant du risque qui doit être retenu est égal au total du coût de remplacement
des contrats à valeur positive (A) et du risque de crédit potentiel (B).
Le montant du risque qui doit être pris en considération est égal au total des
montants des contrats pondérés en fonction de leur durée initiale, conformément au
tableau ci-après :
Annexe V
181
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- Fonds de Garantie des Prêts d'Investissement en faveur des Petites et Moyennes
Entreprises Exportatrices (géré par CITIBANK MAGHREB)
ARTICLE 1 : Les établissements de crédit recevant des fonds du public sont tenus
de verser au Fonds collectif de garantie des dépôts, ci-après dénommé le Fonds,
une cotisation annuelle, dont le taux est fixé à 0,20%, calculée sur la base des
dépôts et autres fonds remboursables collectés.
Les dépôts et autres fonds remboursables ainsi définis, incluent les dépôts de
garantie lorsqu’ils deviennent exigibles et les sommes dues en représentation de
bons de caisses et de moyens de paiement de toute nature émis par l’établissement
ainsi que les dépôts en espèces y compris ceux affectés en garantie ou en
couverture de positions prises sur un marché d’instruments financiers.
ARTICLE 4 : Le montant de la cotisation au titre d’un exercice donné est obtenu par
l’application du taux visé à l’article 1er ci-dessus à la moyenne mensuelle des dépôts
et autres fonds remboursables collectés au cours de l’année précédente. Le montant
182
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
de la cotisation est versé par l’établissement assujetti au compte du Fonds ouvert sur
les livres de Bank Al-Maghrib, dans les délais fixés par celle-ci.
- dans des titres de créance et valeurs assimilées négociables émis ou garantis par
l’Etat,
- dans des titres de créance négociables, dans la limite de 20% des ressources
disponibles.
- tout titulaire de plusieurs comptes, quels que soient le nombre, la nature et le terme
de ces comptes ainsi que la devise dans laquelle ils sont libellés ;
183
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Il indique à chaque déposant le montant et la nature des dépôts couverts par la
garantie du Fonds ainsi que les modalités arrêtés par Bank Al-Maghrib pour le
versement des indemnisations.
ABDELLATIF JOUAHRI
Après avis du Comité des établissements de crédit émis lors de sa réunion tenue le
23 juillet 2007,
Article 1
184
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 2
Les procédures visées à l’article premier ci-dessus sont consignées dans un manuel
qui doit être approuvé par l’organe d’administration de l’établissement de crédit. Ce
manuel doit être périodiquement mis à jour en vue de l’adapter aux dispositions
légales et réglementaires en vigueur et à l’évolution de l’activité de l’établissement de
crédit.
I - Identification de la clientèle
Article 3
- souhaite ouvrir un compte, quelle que soit sa nature, ou louer un coffre fort ;
- recourt à leurs services pour l’exécution de toutes autres opérations, même
ponctuelles, telles que le transfert de fonds.
Article 4
Les comptes rendus de ces entretiens doivent être versés aux dossiers des clients,
prévus aux articles 5 et 6 ci-après.
Article 5
Une fiche d’ouverture de compte doit être établie au nom de chaque client personne
physique, au vu des énonciations portées sur tout document d’identité officiel. Ce
document doit être en cours de validité, délivré par une autorité marocaine habilitée
ou une autorité étrangère reconnue et porter la photographie du client.
185
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- le numéro d’immatriculation au registre de commerce, pour les personnes
physiques ayant la qualité de commerçant ainsi que le centre
d’immatriculation
- et le cas échéant le numéro de la patente.
Article 6
Une fiche d’ouverture de compte doit être établie au nom de chaque client personne
morale dans laquelle doivent être consignés, selon la nature juridique de ces
personnes, l’ensemble ou certains des éléments d’identification ci-après :
Cette fiche doit être conservée dans le dossier ouvert au nom de la personne morale
concernée ainsi que les documents complémentaires, ci-après précisés,
correspondant à sa forme juridique.
Les documents complémentaires devant être fournis par les sociétés commerciales
incluent notamment :
Les documents complémentaires devant être fournis par les associations incluent :
186
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- le certificat ou récépissé de dépôt légal du dossier juridique de l’association
auprès des autorités administratives compétentes ;
- les procès-verbaux de l’assemblée générale constitutive portant élection des
membres du bureau, du président et la répartition des tâches au sein du
bureau ;
- les noms et prénoms des dirigeants, ceux de leurs parents et les personnes
mandatées pour faire fonctionner le compte bancaire.
Les documents complémentaires devant être fournis par les coopératives incluent :
Les documents complémentaires devant être fournis par les établissements et autres
entités publics incluent :
- l’acte constitutif ;
- les actes portant nomination des représentants ou fixant les pouvoirs des
différents organes de l’établissement ;
- les noms et prénoms des personnes habilitées à faire fonctionner le
compte et ceux de leurs parents.
Article 7
Article 8
187
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 9
Article 10
Sont soumises aux mêmes exigences visées aux articles 4, 5 et 6 ci-dessus, les
demandes d’ouverture de comptes à distance (par voie d’Internet, par exemple).
Article 11
A défaut des originaux, les photocopies des documents d’identité visés à l’article 5 et
celles des statuts, des procès verbaux et des documents délivrés par une autorité
administrative prévus à l’article 6 ci-dessus doivent être dûment certifiées conformes
par les autorités compétentes.
Dans le cas des personnes morales ayant leur siège social à l’étranger, ces
documents doivent, sauf dispositions particulières prévues par une convention
internationale, être certifiés conformes auprès des services consulaires marocains
installés dans leur pays ou auprès des représentations consulaires de leur pays au
Maroc.
Les documents rédigés dans une langue autre que l’Arabe ou le Français doivent
être traduits dans l’une de ces deux langues par un traducteur assermenté.
Article 12
Les documents visés aux articles 5 et 6 ci-dessus doivent faire l’objet d’un examen
minutieux pour s’assurer de leur régularité apparente et, le cas échéant, être rejetés
si des anomalies sont détectées.
Lorsque les informations fournies par le client ne concordent pas avec celles figurant
sur les documents présentés, des justificatifs complémentaires doivent être exigés.
Article 13
Article 14
188
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ils se renseignent sur les raisons pour lesquelles la demande d’ouverture d’un
nouveau compte est formulée ainsi que sur l’origine des fonds à verser et la nature
de la relation d’affaire.
Article 15
Les établissements de crédit doivent classer leurs clients par catégories, selon leur
profil de risque.
A cet effet, les fiches d’ouverture des comptes des clients doivent retracer le profil de
risque du client, établi sur la base des documents reçus en application des
dispositions des articles 5 et 6 ci-dessus, des résultats des entretiens visés à l’article
4 ci-dessus et en tenant compte de certains indicateurs tels que le pays d’origine du
client, l’origine des fonds, la nature de l’activité exercée, la nature des opérations a
effectuer ou effectuées et l’historique du compte.
Article 16
Article 17
Article 18
Les établissements de crédit doivent porter une attention particulière aux opérations
financières effectuées par des intermédiaires professionnels (tels que les entreprises
qui effectuent, à titre de profession habituelle, l’intermédiation en matière de transfert
de fonds, les bureaux de change, les intermédiaires en matière de transactions
immobilières, les casinos etc……), pour leur propre compte ou pour le compte de
leurs clients, personnes physiques ou morales.
189
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 19
- aux opérations exécutées par des personnes dont le courrier est domicilié
chez un tiers, dans une boîte postale, aux guichets de l’établissement ou qui
changent d’adresse fréquemment,
- aux comptes des personnes physiques gérés par des mandataires.
Article 20
Les établissements de crédit doivent assurer une surveillance particulière sur les
comptes et opérations des clients présentant un risque élevé au sens de la loi n° 43-
05 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux notamment les personnes
étrangères exerçant ou ayant exercé des fonctions publiques de haut rang.
Ils doivent également assurer cette surveillance en ce qui concerne les comptes et
opérations des clients ressortissants de pays ne disposant pas d’une réglementation
en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement de
terrorisme.
Article 21
Article 22
190
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Article 23
Les établissements de crédit doivent dresser une typologie, aussi bien des
opérations ayant fait l’objet de déclaration à l’URTF, que de celles prévues à l’article
17 ci-dessus.
Article 24
Article 25
Les établissements de crédit conservent pendant dix ans tous les justificatifs relatifs
aux opérations effectuées avec la clientèle et ce, à compter de la date de leur
exécution.
Ils conservent également pour la même durée, les documents comportant des
informations sur :
Article 26
IV - Formation du personnel
Article 27
191
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ils doivent sensibiliser le personnel aux risques de responsabilité auxquels pourraient
être confrontés leurs établissements s’ils venaient à être utilisés à des fins illicites.
V - Autres dispositions
Article 28
Les établissements de crédit ayant des filiales ou des succursales, installées dans
des zones offshore ou dans des pays qui n’appliquent pas ou appliquent
insuffisamment les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI), doivent
veiller à ce que ces entités soient dotées d’un dispositif de vigilance équivalent à
celui prévu par la présente circulaire.
Article 29
Les établissements de crédit incluent dans le rapport sur les activités de la fonction
conformité, qu’ils sont tenus d’adresser à Bank Al-Maghrib, un chapitre consacré à la
description des dispositifs de vigilance mis en place et des activités de contrôle
effectuées en la matière.
Cet arrêté précise que le taux maximum sus visé est corrigé au 1er avril de chaque
année par la variation du taux des dépôts bancaires à 6 mois et 1 an enregistrée au
cours de l’année civile antérieure.
En outre, cet arrêté précise que le taux effectif global tient compte des intérêts
proprement dits, des frais, commissions ou rémunérations liés à l’octroi du crédit et
qu’il doit être communiqué au bénéficiaire du prêt par l’établissement de crédit.
192
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
I – TAUX EFFECTIF GLOBAL
ARTICLE 1
Le taux effectif global comprend, outre les intérêts proprement dits calculés
sur la base du taux contractuel, les frais, commissions ou toutes autres
rémunérations liés à l’octroi du crédit. Toutefois, ne sont pas pris en considération,
les éléments ci-après :
- les frais de dossier, dans le cas des crédits à la consommation, dans la limite de
150 dirhams par dossier,
-les frais liés à la constitution des garanties (honoraires du notaire, taxe notariale,
droit d’inscription au titre foncier, droit de mainlevée, droit de timbres, droit
d’enregistrement au registre de commerce …),
-les intérêts susceptibles d’être prélevés en cas de remboursement anticipé d’un prêt
et ce, dans la limite d’un mois d’intérêts calculés sur la base du taux duquel le prêt
est assorti.
- les frais de virement des montants des crédits aux comptes bancaires de leurs
bénéficiaires;
- les frais liés aux rappels des clients pour honorer les effets et avis de prélèvement
impayés.
ARTICLE 2
Le taux effectif global est un taux annuel et à terme échu. Il doit être exprimé avec
deux décimales.
ARTICLE 3
Le calcul des intérêts relatifs aux crédits amortissables s’effectue en tenant compte
des modalités d’amortissement de ces crédits, telles que convenues entre les
établissements de crédit et leurs clients.
193
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
ARTICLE 4
Le calcul des intérêts relatifs aux prêts accordés sous forme de découverts en
compte s’effectue sur la base de la méthode des nombres selon laquelle chacun des
soldes débiteurs, successivement inscrits en compte durant l’intervalle séparant deux
arrêtés, est multiplié par sa propre durée en jours.
ARTICLE 5
Le taux effectif global ayant trait aux opérations d’escompte d’effets ou de chèques
est calculé en tenant compte :
-du montant des intérêts proprement dits, des frais, commissions ou rémunérations
liés aux dites opérations, à l’exception de ceux mentionnés dans l’article premier de
la présente circulaire,
-et du nombre de jours s’écoulant entre la date à laquelle le compte du client a été
crédité et la date effective de recouvrement de la valeur escomptée.
ARTICLE 6
Le taux effectif global ne doit à aucun moment de la durée du prêt, dépasser le taux
maximum des intérêts conventionnels en vigueur au moment de la signature du
contrat.
ARTICLE 7
Pour la période du 1er octobre 2006 au 31 mars 2007, le taux d’intérêt moyen
pondéré est déterminé en tenant compte des intérêts perçus pendant l’année 2005
sur les prêts à la consommation consentis par les établissements de crédit et de
l’encours moyen desdits prêts pendant cette même année.
ARTICLE 8
Le taux maximum des intérêts conventionnels pour la période du 1er octobre 2006
au 31 mars 2007 est égal au taux d’intérêt moyen pondéré visé à l’article 6 majoré de
200 points de base.
ARTICLE 9
Le taux maximum des intérêts conventionnels est révisé au 1er avril de chaque
année, sur la base de la variation du taux d’intérêt moyen pondéré des dépôts
bancaires à 6 mois et 1 an enregistré au cours de l’année civile précédente.
194
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ce taux est calculé et publié par Bank Al-Maghrib.
ARTICLE 10
Le taux maximum des intérêts conventionnels relatif à une période donnée ne doit
être pris en considération que pour les seuls prêts accordés au cours de cette même
période.
ARTICLE 11
ARTICLE PREMIER
- le bilan ;
- le compte de produits et charges ;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- I ‘état des soldes de gestion
- le tableau des flux de trésorerie ;
- et I ‘état des informations complémentaires.
ARTICLE 2
Les établissements de crédit sont tenus de publier les états visés à (l’article
précédent, arrêtés à la fin du premier semestre de chaque exercice
comptable.
ARTICLE 3
ARTICLE 4
ARTICLE 5
- le bilan ;
- le compte de résultat ;
- l’état des variations des capitaux propres ;
- le tableau de flux de trésorerie ;
- Les notes.
ARTICLE 6
196
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- le bilan avec un comparatif des chiffres arrêtés à la fin de
l’exercice précédent ;
- le compte de résultat avec un comparatif des chiffres arrêtés à
la fin du premier semestre de l'exercice précédent
- l’état des variations des capitaux propres depuis le début de
l'exercice ainsi qu'un Mat comparatif pour la période
comparable de l'exercice comptable précédent le tableau de
flux de trésorerie depuis le début de l'exercice ainsi qu'un
tableau comparatif pour la période comparable de l'exercice
comptable précédent ;
- les notes ou une sélection de ces notes comportant des
informations pertinentes.
ARTICLE 7
Les états, vises aux articles 1 et 5, doivent figurer dans le rapport de gestion
des établissements de crédit.
ARTICLE 8
ARTICLE 9
Les états de synthèse et les états financiers, vises aux articles 1 et 5, doivent
être vérifiés par le ou les commissaires aux comptes.
Dans ces deux derniers cas, les motifs doivent titre précises.
ARTICLE 10
La publication des états de synthèse annuels individuels doit avoir lieu trente
jours au moins avant la réunion de l'assemblée générale ordinaire et faire
apparaître clairement s'il s'agit d'états vérifiés ou non par les commissaires
aux comptes.
Lorsque ces états sont vérifiés par les commissaires aux comptes, ils doivent
être accompagnés de l'attestation visée à l’article 9.
197
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
ARTICLE 11
ARTICLE 12
La publication des états financiers annuels doit être effectuée au plus tard le
31 mai suivant la date de clôture de chaque exercice comptable,
ARTICLE 13
Ces états doivent être accompagnés d’une attestation par laquelle les
commissaires aux comptes :
- soit certifient que les informations contenues dans ces documents sont
sincères ;
- soit émettent des réserves sur la sincérité de ces informations.
198
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
14. LE DROIT DES OBLIGATION ET DES CONTRATS –
DOC
VOLONTE
Le droit des contrats s'inscrit dans le droit des obligations. A la différence du droit de
la responsabilité délictuelle il se rapporte aux obligations qui ont été créées par la
volonté des parties au rapport d'obligation.
Le droit commun des contrats est défini par les règles du Code Civil concernant les
contrats. Ces règles définissent les devoirs des contractants et sont issues du
principe moral du respect de la parole donné, qui donnera naissance au seizième
siècle à la règle de la force obligatoire des conventions. La source autonome de
l'obligation devient la volonté, indépendamment du formalisme de l'expression du
consentement. Au caractère formel des contrats se substitue le principe du
consensualisme fondé sur la confiance du bénéficiaire de l'obligation que celle-ci
sera exécutée par le débiteur de l'obligation. Le contrat donne ainsi naissance au
sens littéral du terme aux obligations de "bonne foi".
Les diverses obligations générales qui naissent du contrat sont prévues par les
articles 1136 à 1164 du Code civil. A ces obligations s'ajoutent les engagements
particuliers qui sont prévus par le contrat.
Le Code Civil définit aussi les règles qui s'appliquent aux contrats nommés dans le
cadre des contrats spéciaux
Les contrats conclus entre commerçants sont par ailleurs soumis aux règles du Code
de Commerce. Certains contrats créés par la pratique sont essentiellement de nature
commerciale, tel l'affacturage.
199
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Le droit des contrats s'était développé dans le cadre dé développement de
l'autonomie de la volonté individuelle qui s'affranchissait des barrières de l'Ancien
droit dues à l'organisation religieuse, sociale et politique de l'Ancien Droit et des
règles corporatistes.
Contrats et consommation
C'est ainsi que les contrats de masse, tels que l'assurance ou le transport, font l'objet
d'une réglementation qui s'inscrit dans la réglementation générale des activités
concernées.
200
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Le retour au libéralisme redonne vigueur au droit contractuel. Ce qui est qualifié par
une partie de la doctrine de solidarisme contractuel est sujet à une certaine révision
des instruments de l'équilibre contractuel.
Code civil Titre III Des contrats ou des obligations conventionnelles en général
RESPONSABILITE CONTRACTUELLE
Dans l'analyse des règles applicables aux contrats, il convient de souligner l'impact
des règles législatives qui s'appliquent aux conventions réglementées ou qui limitent
les possibilités de cumul d'un contrat de salarié et d'un mandat social.
Contrats en cours
droit de la consommation
Contrats de consommation
Contrats et consommateurs
201
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
DROIT DES CONTRATS ET DROIT SOCIAL
En revanche les règles de droit commun des contrats concernant les vices du
consentement ont plutôt tendance à se développer
Les contrats en droit administratif sont soumis aux règles de droit public concernant
les contrats administratifs mais de nombreuses règles de droit commun des contrats
sont applicables.
Introduction
Les articles 19 et 20 CO
La notion de consentement
La représentation
La culpa in contrahendo
Le dommage
La cession de créance
202
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les conditions de l'art. 97 CO
La demeure
La gestion d'affaire
Le droit du créancier : C’est un droit relatif, il n’a un droit que par rapport au débiteur.
Droit réel, qui est absolu, il peut faire valoir son droit contre tous (ex : propriété). Il
entraîne un devoir général. Il existe cependant des devoirs généraux pas rattachés à
un droit absolu (ex : se comporter honnêtement dans les affaires).
Conclure un contrat n’est pas transférer quelque chose : on peut s’obliger tant qu’on
veut (ex : vendre 2x la même chose). La seule limite est la capacité civile. L’acheteur
qui ne reçoit rien dans un tel cas peut demander des dommages et intérêts.
Dans l’exemple 1B, si A se plaint à C, C va lui répondre qu’il est titulaire d’un droit
absolu. Dans l’exemple 2, B peut demander une indemnité à A qui ne respecte pas
son engagement.
C’est quand on doit faire quelque chose pour ne pas perdre un avantage (ex : art.
201 CO, 44 CO) mais on n’est pas obligé. Si un acheteur ne vérifie pas la chose à
l’achat, c’est à ses risques et périls.
203
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les effets de l’obligation : Le premier effet est qu’une prestation est due (dette). Si la
prestation n’est pas fournie, il n’y a plus de nos jours la saisie de la personne. Dans
un tel cas, c’est tout le patrimoine du débiteur qui en répond (poursuite pour dette). Il
n’existe pas de droit propre à se précipiter sur le patrimoine du débiteur, il faut passer
par une autorité, c’est la responsabilité du patrimoine. On comprend mieux pourquoi
« on ne prête qu’aux riches », on est ainsi sûr d’être remboursé.
La prestation :
2. Le transfert d’un droit sur une chose. Ce peut être un droit absolu ou relatif
(créance).
204
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
₋ Négative : C’est une abstention (pas faire de concurrence à quelqu’un,
par exemple).
1. Le débiteur s’engage à ne pas faire quelque chose (art. 340 CO), c’est
une abstention).
· La loi.
Les décisions sont des actes juridiques impliquant la manifestation de volonté d’un
certains nombre de personnes pour produire l’effet juridique.
· Entre vifs
205
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
· Actes de dispositions : acte par lequel on transfert ou met fin à un droit
qu’on a. On a moins d’actif. Il faut la capacité civile et aussi être titulaire du droit de
disposer. On ne peut jamais répéter une disposition de même contenu. On a perdu le
droit, on ne peut plus en disposer une 2e fois. S’il y a plusieurs actes de dispositions,
seul le premier est valable. Pour les obligations sur un même objet, elles sont toutes
valables.
Quand l’acheteur reçoit la chose, son actif change mais pas sa valeur. L’effet
est l’acquisition. Cela augmente l’actif mais le diminue aussi par la perte de la
créance du même contenu qui s’éteint. En droit, il y a un changement.
· L’actif augmente.
· Le passif diminue.
· Pour que l’attribution soit rendue d’une façon ou d’une autre: credendi
causa (dans le but de devenir créancier, ex : le prêt).
206
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
· « Je te donnerai », promesse de donner.
Sur ce volet, la Banque Mondiale n'hésite pas à rappeler le lien étroit qui existe entre
le bon fonctionnement de la justice et le développement du secteur privé au Maroc.
Le rapport note que "les fondements juridiques d'une économie de marché efficace
sont pour la plupart en place". Mais il précise que les faiblesses du système judiciaire
ruinent pratiquement cet avantage. La Banque Mondiale rattache ces faiblesses au
système d'enseignement du droit, à la formation des magistrats, aux conditions
techniques et matérielles de travail et enfin à l'éparpillement de la jurisprudence.
Seule note optimiste, la procédure d'arbitrage dont la qualité ne soulève
pratiquement pas d'observation de fond.
207
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Mondiale rappelle qu'il "n'existe pas de tribunaux de commerce, bien que les
juridictions soient divisées en sections spécialisées". Il fait toutefois état de
l'existence du projet de loi portant création des tribunaux de commerce. Le but de
cette réforme serait d'assouplir les procédures de règlements des différends
commerciaux, avec en toile de fond, la refonte du système de preuve. Le rapport
omet, toutefois, de souligner l'existence du projet de création des tribunaux
administratifs qui devrait mettre fin au principe de l'unité de juridiction et la dualité du
droit(2).
(1) "Vers le 21ème siècle, renforcement du secteur privé" daté du 6 août 1993 en un volume; "Développement du secteur de
l'industrie privée au Maroc" daté du 2 septembre 1993 en deux volumes. Le premier rapport a été relativement diffusé, en
revanche, le second devait rester strictement confidentiel. Cf. L'Economiste du 23 septembre 1993.
Les carences dont souffre la justice sont dues en partie à l'état de l'enseignement du
droit dans les facultés, souligne la Banque Mondiale. Elle précise que les matières
enseignées sont "dépassées par la complexité croissante des opérations
commerciales». Les insuffisances touchent en particulier les disciplines juridiques
étroitement liées au monde des affaires: droit commercial, bancaire et maritime(3).
Le regard critique des experts de la Banque Mondiale n'épargne pas le fameux INEJ
(Institut National d'Etudes Judiciaires). A cet effet, le rapport note que les magistrats
reçoivent "une formation classique", ne bénéficient pas de stages de formation
continue. Résultat, les 2.000 magistrats "éprouvent des difficultés à suivre l'évolution
du droit et des affaires".
Ces difficultés sont aggravées par les conditions matérielles de travail. Le personnel
judiciaire, y compris les juges, touchent des salaires faibles(4). Ce qui ne manque
pas de se répercuter sur leur image d'indépendance.
Dans leur travail au quotidien, les magistrats s'appuient sur une logistique
administrative obsolète. Le nombre des greffiers, auxiliaires étroits des juges, est très
208
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
réduit en comparaison avec le volume du travail que la loi leur échoit: recouvrement
des taxes et frais de justice, notification des actes de procédure, rédaction des
procès-verbaux des audiences et exécution des jugements. Ce dernier point soulève
l'indignation des milieux d'affaires qui font remarquer que la lenteur de l'exécution
des décisions judiciaires peut aller jusqu'à 6 ans. Le changement de domiciliation du
débiteur condamné réduit presque à néant les chances de l'exécution d'un jugement
rendu.
La liste des outils de travail dont ont besoin les juges reflète, par ailleurs, l'archaïsme
dans lequel vivent les tribunaux. Selon la Banque Mondiale, l'exercice efficient de la
fonction de magistrat nécessite un accès facile à l'information juridique, des
assistants administratifs, des équipements, du matériel informatique et des
fournitures, y compris le crayon et le papier. Le rapport souligne que "les
bibliothèques des tribunaux souffrent d'un manque de crédits et les magistrats en
sont réduits à s’associer pour acheter des livres".
Seul point encourageant - l'arbitrage. La Banque Mondiale rappelle, sur ce plan, que
le Maroc a ratifié la Convention internationale sur le règlement des différends et la
Convention de New York de 1954 sur la reconnaissance et l'exécution des sentences
arbitrales. Elle souligne que le Maroc possède "à l'heure actuelle un noyau d'arbitres
bien formés, forts d'une expérience internationale". La Banque Mondiale reste
toutefois réservée sur l'avenir. "Il n'est pas certain que le système actuel de formation
puisse assurer la relève», conclut le rapport.
(3) Les Facultés de Droit ont commencé, depuis cette année, à dispenser des enseignements spécifiques dans le cadre des
licences appliquées en Droit d'Entreprise et en Droit Notarial.
(4) Les régularisations de salaires prennent plusieurs mois auprès du Ministère de la Justice. A titre de comparaison, le
Ministère des Travaux Publics régularise son personnel en 1 mois.
209
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Social: Le parti-pris des juges
Les experts de la Banque Mondiale soulignent que les employeurs restent désarmés
face à une action en justice pour licenciement abusif. Les patrons trouvent des
difficultés pour amener des employés qui voudraient témoigner contre le salarié
licencié. Conséquence, le licenciement est déclaré injustifié et donc abusif. La
Banque Mondiale rappelle qu'un licenciement collectif sans autorisation est puni
d'une amende de 200 à 2.000 DH par employé licencié. Le patron est, en plus,
astreint à procéder à la réintégration du personnel licencié. Le rapport ajoute que la
notion de licenciement collectif est "mal définie". Ce qui contribue à l'imprévisibilité
dans l'application de la règle de droit.
Fondé sur la règle de l'autonomie de la volonté, le droit des contrats peut s'adapter à
tous les rapports juridiques intéressant le domaine du négoce. Tout en rapportant
ces points de vue apaisants des juristes de la place, le rapport de la Banque
Mondiale prend ses distances vis-à-vis de ces vides juridiques en série. C'est au
niveau de l'absence d'une réglementation de la concurrence où les experts de la
Banque Mondiale sont inquiets.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
A l'exception de la publicité mensongère et certains actes de concurrence déloyale, il
n'existe au Maroc aucune autre trace juridique pouvant moraliser les batailles
commerciales sur les marchés.
L’affacturage
L'affacturage est une technique de financement qui consiste à céder une créance à
un tiers qui reprend la créance et l'encaisse.
L’affacturage est une technique de financement des ventes qui consiste pour une
entreprise à céder ses créances commerciales à un établissement spécialisé (ou «
factor ») au fur et à mesure des facturations, dans le cadre d’un contrat portant sur la
totalité ou une part importante du chiffre d’affaires. Le factor s’engage à acheter les
créances dès leur naissance, sans recours contre le cédant en cas de non-paiement.
Il réglera les factures à leur échéance ou avant, réalisant ainsi une opération de
crédit. Les praticiens considèrent que l’affacturage est un transfert total et définitif
des créances contre paiement, avec subrogation dans les droits du cédant.
L'affacturage recouvre trois types de prestations qui peuvent toutes être souscrites,
séparément ou non, par l’entreprise :
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
On comprend aisément les difficultés qui peuvent surgir lorsque de telles opérations
sont conduites au niveau international, et l'incertitude juridique pouvant par
conséquent entraver l'essor de cet instrument financier fort utile dans le contexte du
développement économique. C'est pourquoi des règles uniformes destinées à régir
les opérations d'affacturage réalisées au niveau international ont maintenant été
adoptées.
Liberté contractuelle
Champ d’application
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
créances futures. La Convention (art. 5) apporte une solution uniforme à cette
problématique : ces types de cessions sont bel et bien valables.
Elle a, par ailleurs, déjà été signée par les États suivants : Ghana, Guinée,
Nigéria, Philippines, République Unie de Tanzanie, Maroc, France,
Tchécoslovaquie, Finlande, Italie, Allemagne, Belgique, États-Unis d'Amérique,
Royaume-Uni, Hongrie, Lettonie. À ce jour, la France, l'Italie, le Nigéria, la
Hongrie, la Lettonie, l'Allemagne et l'Ukraine ont ratifié la Convention, qui est
entrée en vigueur le 1er mai 1995.
En France, ces opérations rentrent dans le monopole bancaire prévu par la loi du 24
janvier 1984. L’affacturage, au niveau interne et international, est donc réservé aux
établissements de crédit étant donné le monopole des diverses prestations bancaires
données par le factor au cédant.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
systèmes juridiques relatifs à ce mode de financement, il est apparu nécessaire
d’élaborer un cadre juridique officiel pour l’affacturage international. L’objectif était de
mettre au point des règles uniformes afin de permettre une plus grande prévisibilité
pour les parties, et prévenir les difficultés liées aux problèmes de conflits de lois.
L’Institut international pour l’unification du droit privé (Unidroit) a donc élaboré la
Convention d’Ottawa du 28 mai 1988 relative à l’affacturage international pour
répondre aux besoins d’uniformité des règles relatives à cette technique.
Si cette uniformisation était nécessaire et s’est avérée bénéfique, elle ne résout pas
tous les problèmes, et quelques difficultés subsistent.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
contrepartie, ces derniers peuvent demander aux établissements français de
recouvrir leurs créances françaises: il s’agit des chaînes inter-factors. L’intérêt de ce
mécanisme se comprend aisément. Le vendeur français va transmettre la créance à
son factor français. Mais ce dernier appelé factor de l’exportateur n’a pas la
possibilité d’apprécier la solvabilité des débiteurs étrangers. C’est pourquoi il
s’adresse à un factor du pays du débiteur. Ce factor étranger procédera à cette
appréciation sous sa responsabilité puisque c’est lui qui va garantir au factor français
la solvabilité du débiteur étranger. Ce factor de l’importateur reste cependant
étranger aux relations entre le factor français et le fournisseur, car ce dernier ne traite
qu’avec le factor français qui lui achète sa créance. Il reste également étranger au
débiteur bien qu’il reçoive généralement mandat de la part du factor de l’exportateur
pour procéder au recouvrement de la créance transmise à ce dernier par le
fournisseur.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Une technique en plein essor
Cependant, si l’affacturage est implanté sur tous les continents, l’activité n’est pas
identique partout. L’Europe constitue les deux tiers du marché, le continent américain
représente 20% et
Les législations régissant l’affacturage sont très divergentes car l’affacturage n’a pas
la même origine selon les différents pays, et n’a pas évolué dans le même contexte
économique et financier.
Il existe tout d’abord un clivage entre les pays de droit civil et les pays de Common
Law, qui explique que l’affacturage connaît des cadres juridiques différents même
entre pays voisins. Dans certains pays, comme la France, la technique de
l’affacturage est réservée à des établissements de crédit ou sociétés financières
agréées qui ont des obligations statutaires à respecter. En Italie ou en Allemagne, au
contraire, des sociétés de droit commun peuvent exercer cette activité sans les
mêmes contraintes. On trouve également des situations mixtes où le factor est
dispensé d’agrément et du statut de société financière, dans la mesure où il achète
les créances sans prêt d’argent en contrepartie. C’est la méthode utilisée notamment
par la Grande-Bretagne.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Des techniques opérationnelles divergentes
Dans certains pays est pratiqué l’affacturage « avec recours ». Cela signifie que le
factor joue un rôle de gestionnaire et s’occupe du recouvrement des créances sans
apporter la garantie des impayés.
En France, l’article 1690 du Code civil prévoit des formalités pour la validité de la
cession à l’égard des tiers. La notification formelle d’un huissier ou l’acceptation
explicite de la cession par le débiteur dans un acte notarié sont nécessaires. Ces
formalités assez lourdes constituent une raison du rejet du mécanisme de cession
dans les opérations d’affacturage. C’est pourquoi les cessionnaires ont adopté un
mécanisme particulier : le mécanisme de la subrogation personnelle. C’est un
mécanisme par lequel le cessionnaire paye immédiatement la créance au client, et
reçoit simultanément de sa part une décharge de subrogation qui la clôt
expressément et éteint les droits du client relatif à la créance. Ce mécanisme
présente un inconvénient important : chaque opération individuelle est indépendante,
ce qui empêche la cession de futures créances. En dépit de cet inconvénient, très
peu d’opérations d’affacturage ont été réalisées sous l’empire de la loi n° 81-1 du 2
janvier 1981 dite loi Dailly, dont l’objectif était de simplifier la cession en masse de
créances professionnelles existantes et futures.
A côté du choix de la subrogation conventionnelle fait par la France, les autres pays
européens connaissent des mécanismes de transfert de créances variés soit par
cession par simple échange de consentements comme en Allemagne, soit par
cession par endossement des factures comme en Belgique.
A la lumière des éléments qui viennent d’être exposés, l’intérêt de règles uniformes
en matière d’affacturage international est manifeste. La question essentielle est celle
de la loi applicable à une opération d’affacturage international. Il apparaît nécessaire
de soumettre les trois voire quatre parties à l’opération d’affacturage, à des règles
identiques de manière à éviter les imprévus qui naissent des solutions aux conflits
des législations internes ou des stipulations contractuelles. C’est dans cette optique
qu’a été élaborée la Convention d’Ottawa du 28 mai 1988 sur l’affacturage
international.
217
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
II/ L’UNIFORMISATION DES REGLES RELATIVES A L’AFFACTURAGE
INTERNATIONAL PAR LA CONVENTION D’OTTAWA DU 28 MAI 1988
L’objectif de cette convention est parfaitement posé dans son préambule. Il est dit
que « Les Etats parties à la présente Convention, conscients du fait que l’affacturage
international a une fonction importante à remplir dans le développement du
commerce international » ont souhaité reconnaître « l’importance d’adopter des
règles uniformes établissant un cadre juridique qui facilitera l’affacturage
international, et de veiller à l’équilibre entre les intérêts des différentes parties
d’affacturage ».
L’objectif de la convention est de maintenir l’équilibre entre les intérêts des parties à
l’opération d’affacturage et de ne pas affaiblir la position de l’acheteur.
Le domaine d’application est défini dans l’article 1 qui comporte une définition de
l’opération couverte. Un contrat d’affacturage est un contrat « par lequel
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
La Convention a vocation à s’appliquer lorsque les créances cédées par un contrat
d’affacturage résultent d’un contrat de vente de marchandises ou de prestations de
services entre un fournisseur et un débiteur ayant leur établissement dans des Etats
différents et que, soit lesdits Etats ainsi que l’Etat où le cessionnaire a son
établissement sont parties à la Convention d’Ottawa, soit que le contrat de vente de
marchandises ou de services et le contrat d’affacturage sont régis par la loi d’un Etat
contractant en vertu de l’article 2-1. En général, le contrat de vente est soumis à la loi
du vendeur et le contrat d’affacturage est soumis à la loi du pays dans lequel le factor
est installé car ce sont eux qui fournissent la prestation caractéristique (selon les
dispositions de la Convention de Vienne du 11 avril 1980 sur la vente internationale
de marchandises3). Si la société d’affacturage et le fournisseur sont établis en
France la Convention s’appliquera sauf si les parties l’excluent explicitement.
Le contenu de la convention
1 L’objet du contrat
L’article 5 prévoit que la cession est valable à condition que les créances soit
déterminables lors de la conclusion du contrat pour les créances existantes, ou à leur
naissance pour les créances futures.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Entre le factor et le débiteur étranger
Le débiteur doit régler les factures que lui présente le factor. Cependant deux points
sont à souligner.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
L’article 11-1 assimile les cessions successives à une opération de cession d’un
fournisseur à la première entreprise d’affacturage. Cependant, pour que le transfert
successif conduise à un résultat effectif, il est nécessaire qu’il soit notifié au débiteur,
ce que prévoit l’article 11-2. Cette notification produit également effet à l’égard de la
première entreprise d’affacturage qui ne peut plus prétendre au recouvrement de la
créance.
La Convention d’Ottawa présente donc une première étape vers l’uniformisation des
règles relatives à l’affacturage international, mais elle ne règle pas tous les
problèmes liés à ce mode de financement.
La loi applicable aux questions non traitées ou aux opérations qui ne rentrent pas
dans le champ d’application de la convention est déterminée par l’application des
règles de conflit selon le droit international privé. L’application des règles nationales
de fond qui seront désignées par les règles de conflit de lois va poser de grands
problèmes. Ces problèmes ont été soulignés par M. Marco TORSELLO. Selon cet
auteur, dans la plupart des systèmes juridiques, les matières relatives au droit de
garantie et de propriété sont régies par la loi nationale désignée par le critère de la
LEX REI SITAE (la loi du lieu de l’immeuble) ; cela signifie, en référence aux biens
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
meubles, que ces matières peuvent être régies par deux systèmes juridiques
différents, à deux moments différents, selon la localisation des biens. Ces effets
négatifs ont été illustrés par la clause de réserve de propriété, la reconnaissance et
la mise en œuvre des droits de propriété qui, après un changement du lieu de
situation du bien, relèvent de la réglementation nationale du nouveau lieu de
situation du bien. Cela pose problème car certains systèmes juridiques imposent
comme condition de validité du droit à l’égard des tiers, l’enregistrement ou d’autres
formalités, alors que d’autres systèmes juridiques n’imposent pas de telles formalités.
Ainsi, un droit de propriété établi selon les règles de l’un de ces systèmes juridiques
pourra être jugé non fondé dans un des autres systèmes qui impose des formalités
spécifiques.
Les rédacteurs d’Unidroit se sont interrogés sur l’opportunité d’insérer des règles de
conflit de lois dans la Convention d’Ottawa mais ils ont rejeté cette idée en préférant
se focaliser sur des règles matérielles qui donnent directement la règle applicable et
permettent une plus grande prévisibilité dans les échanges commerciaux
internationaux.
Lorsque la Convention d’Ottawa ne s’applique pas, les deux contrats qui constituent
l’opération d’affacturage obéissent généralement, selon le droit international privé
commun, à la loi d’autonomie choisie librement par les parties, sous réserve de
l’existence d’un lien économique avec la loi de rattachement choisie et sous réserve
du respect de certaines lois de police.
Dans le silence des parties c’est souvent la Convention de Rome du 19 juin 1980 sur
la loi applicable aux obligations contractuelles4 qui définit la loi applicable pour les
pays adhérents. L’article 12 de cette convention dispose que « les obligations
mutuelles du cédant et du cessionnaire nées d’une cession volontaire d’un droit à
l’encontre d’une autre personne (« le débiteur ») doivent être régies par la loi en vertu
de laquelle cette convention est applicable entre le cédant et le cessionnaire (« LA
LEX CONTRACTUS ») et « la loi régissant le droit auquel la cession est relative doit
déterminer sont caractère cessible, la relation entre le cessionnaire et le débiteur, les
conditions dans lesquelles la cession peut être invoquée à l’encontre du débiteur
ainsi que toute question relative à la décharge éventuelle des obligations du débiteur
».
222
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
porter sur l’ensemble de la convention: à partir du moment où l’on n’a pas exclu son
application, la convention s’applique intégralement.
La Convention d’Ottawa n’impose pas une solution particulière qui s’impose aux
parties à un contrat d’affacturage international. Elle permet une harmonisation des
solutions proposées par les différents systèmes juridiques nationaux tout en
protégeant le contrat de l’invalidité dont un droit national pourrait le frapper. Elle
diminue ainsi les barrières juridiques posées par les différences de législations
nationales. D’autre part, si elle avait imposé des solutions, elle aurait connu un
moindre succès car de nombreux Etats n’auraient pas accepté cette solution, et les
acteurs de l’économie n’étaient pas prêts à adapter leurs standards à un nouveau
modèle.
Les normes sont des documents écrits qui définissent l’ensemble des spécificités
techniques auxquelles doit répondre un produit ou un service qui prétend à cette
norme. Les normes garantissent l’aptitude à l'emploi des produits et la qualité des
biens et des services.
Les normes sont pour la plupart différentes d’un pays à un autre et sont souvent
considérées en commerce international comme des barrières non tarifaires,
obstacles techniques aux échanges.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
garantissant la compatibilité des matériels de diverses origines et l'interopérabilité de
différentes technologies : connexions internet, cartes bancaires, cartes
téléphoniques, etc.
Pour connaître les normes applicables dans le pays, il est nécessaire de rechercher
dans la législation nationale les textes de loi relatifs à son produit. Parfois, les
Organismes nationaux de normalisation ou les Ministères compétents mettent à
disposition sur leur site la liste des normes obligatoires dans le cadre des opérations
d’Import-Export.
La compatibilité technologique
Le comportement de consommation
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les organismes marocains - SNIMA, Service de normalisation industrielle marocain
Il existe aussi un certain nombre d'offices nationaux qui propose des normes
applicables au niveau international, ASTM International (American Society for
Testing and Materials) en est un exemple.
- Consumers International;
225
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- les associations nationales des utilisateurs de normes
Les normes sont accessibles auprès des organismes de normalisation qui les
mettent en place. En général, ces organismes disposent d’un site internet sur lequel
ils proposent un catalogue en ligne. Il vous sera alors possible de commander ou
d'acheter la norme directement sur internet.
Consultez aussi :
La certification est la procédure par laquelle une " tierce partie " compétente donne
une assurance écrite qu'une entité (produit, processus, personne ou service) est
conforme aux exigences spécifiées.
L’accréditation d’un organisme garantit que celui-ci a les moyens et les compétences
d’opérer cette certification.
Les centres de certification sont souvent listés sur les sites internet des organismes
nationaux d’accréditation. Ceux-ci sont en général membres des organismes
internationaux d’accréditation. Ces sites vous en donneront la liste. Consultez
notamment :
Les centres de certification au Maroc - les organismes habilités pour le contrôle des
importations ;
226
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
XIV- INVENTAIRES DES LIGNES ET MECANISMES DE FINANCEMENTS DES
ENTREPRISES MAROCAINES
1) Affacturage.
2) Crédit-bail.
3) Cautionnement et Mobilisation de créances.
4) Financement sur nantissement de marchandises (warrantage).
5) Crédit d’investissement.
6) Introduction en Bourse.
1) Affacturage :
Principe :
Fondement juridique
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Réglementation de l'affacturage
Sociétés d’affacturage
Dénomination
Adresse du siège social
sociale
2) Crédit-bail :
Spécificités
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les contrats sont assortis d'une valeur résiduelle (option d'achat en fin de
location) comprise généralement entre 1% et 6 % du prix d'origine hors taxes
des matériels.
Les loyers de crédit-bail sont payables "terme à échoir" (en début de période)
et peuvent être linéaires ou dégressifs, le plus souvent à échéance
trimestrielle.
• Bénéficiaires
• Principaux avantages
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- Le financement de machines importantes (coût élevé) peut être plus
facile à obtenir par crédit-bail pour une jeune entreprise quand le
fournisseur, pour vendre, accepte de signer un "engagement de reprise
du matériel" en cas de défaillance de l'entreprise locataire. Cette clause
représente une garantie supplémentaire pour la société de crédit-bail, le
fournisseur récupérant le matériel et payant les loyers restant dus.
- En fonction de la qualité du dossier, le mode de détermination des
loyers peut être éventuellement assoupli pour mieux répondre aux
besoins de l'entreprise utilisatrice.
• Limites d'utilisation
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Modalités
• Coût
Pour les barèmes standards, le crédit-bail est plus cher qu'un crédit à moyen
terme bancaire, mais l'entreprise bénéficie d'un financement à 100 % et de la
déductibilité fiscale des loyers de crédit-bail.
• Sociétés de Crédit-bail
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Société Maghrébine de Crédit-bail (Leasing) 45, boulevard Moulay Youssef,
"MAGHREBAIL" (*). Casablanca.
______
(*) Sociétés de financement habilitées à recevoir, du public, des fonds d'un
terme supérieur à deux ans.
(* *) Ex Société Internationale de Leasing (Inter-Leasing).
• Sociétés de cautionnement
__________
(*) Sociétés de financement habilitées à recevoir, du public, des fonds d'un
terme supérieur à deux ans.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
4) Financement sur nantissement de marchandises (warrantage) :
Les magasins généraux ont été institués et réglementés au Maroc par le dahir
du 6 juillet 1915 modifié par les dahirs du 25 juin 137 et 15 juin 1954.
5) Crédit d’investissement :
233
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les échéances de remboursement comprennent le capital, les
intérêts et les assurances.
La banque est obligée de faire figurer sur ses offres de crédit le taux
effectif global (TEG), qui tient compte du taux d’intérêt, des frais de
dossier et de l’assurance.
Contact :
234
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
6) Introduction en Bourse :
L’épargnant qui achète des actions en bourse fait confiance aux dirigeants de
cette institution. Il les charge, en quelque sorte, de la mission de contrôle de
l’entreprise dont il vient d’acquérir une partie du capital.
235
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Cette mission de contrôle est assurée par les intervenants en bourse
moyennant une commission qu’ils prélèvent à l’occasion de chaque
transaction.
Objet
Crédits pour achats de biens et services d'origine française
Conditions d'éligibilité
Quotité finançable
Conditions du crédit
237
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
La MEF prend la décision concernant l'imputation de l'opération et envoie à la
DTFE, pour accord, une lettre d'application.
Il est à noter que les acomptes à régler aux fournisseurs français doivent être
au minimum de 20% du montant des contrats dont 10% au minimum à la
commande et le solde au fur et à mesure de l’exécution des contrats.
Crédit Agricole, BCP, BMCE, Attijari - Wafa Bank, BMCI, Crédit du Maroc
Objet
238
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Critères d'éligibilité
Quotité finançable
Conditions du crédit
239
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Remboursement : semestriel.
Procédure de financement
Le dossier est alors transmis à la banque qui procède à son étude pour
approbation.
Par la suite le dossier est adressé au ministère des Finances et de la
Privatisation marocain qui après approbation le transmet aux autorités
italiennes pour imputation définitive.
Crédit Agricole, BCP, BMCE, Attijari - Wafa Bank, BMCI, Crédit du Maroc.
240
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3) Ligne de crédit portugaise :
Objet
Critères d'éligibilité
Quotité finançable
Conditions du crédit
241
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Procédure de financement
Constitution du dossier
Ambassade du Portugal
João Manuel Rodrigues Correia ; Ambassade du Portugal 5, Rue Thami
Lamdouar ; B.P. 5050- Souissi – RABAT _ Tél. : 037.75.24.72
242
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Fax : 037.75.66.86
E-mail : icepmar@mtds.com
Objet
Critères d'éligibilité
Quotité finançable
Conditions du crédit
Procédure de financement
243
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
A qui vous adresser ?
Principe :
Critères d’éligibilité :
Conditions du crédit :
244
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Durée : 8 ans avec un différé de 2 à 3 ans.
• Remboursement :
Ambassade d’Espagne
Service économique, Rabat.
6) Ligne PROPARCO :
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
245
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Taux d’intérêt : taux fixe ou variable avec option de changement de
taux :
Banques partenaires
E-mail: AFDPROCasablanca@ma.groupe-afd.org
246
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
technique, du conseil et de l’élaboration d’études qui servent de base à la
mobilisation des fonds.
Objet
Avantages
247
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- Stratégie
- Ingénierie financière
- Réseau de relations
• Partage de la responsabilité
• Partage de risque (rémunération aléatoire, pas de portage)
Cibles
Critères d'éligibilité
• Qualité du management
• Transparence dans la gestion
• Existence d'outils de pilotage et de suivi permanent
• Être un partenaire actif
• Préservation de la liquidité de son investissement (sortie, distribution,
rémunération des quasi fonds propres)
• Visibilité sur l'augmentation de la valeur de la cible et la génération de
plus-value
• Rendement compatible avec la prise de risque.
3 à 5 ans
Instruments de financement
248
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Rémunération
Procédure de financement
MOUSSAHAMA:
R. BAKKALI D. RAFI
Tél.: 022 39 30 00 - Fax: 022 39 32 20
E-mail : bakkali@caramail.com
BMCE: A.NASSERDINE
Tél.: 022 49 83 32 - Fax: 022 29 44 42
E-mail : anasserdine@bmcebank.co.ma
BCM: H. SMAD
Tél.: 022 29 89 22 / 022 22 41 69 - Fax: 022 29 41 20
E-mail : h.smad@bcm.co.ma
CAPITALINVEST : M. TAHIRI
Tel : 022 22 30 56Fax : 022 27 38 15
E-mail : m.tahiri@capitalinvest.co.ma
249
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2) IZDIHAR, Crédit Banque Populaire :
Objet de financement :
Critères d’éligibilité :
Durée :
Plafond de financement :
Avantage :
Taux d’intérêt :
250
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Si la durée est supérieure à 7 ans : Taux de référence bancaire (TRB) +
4 points.
Remarque :
Contact :
Banque Populaire.
www.bp.co.ma
Objectif :
Critères d’éligibilité :
Durée :
Taux d’intérêt :
251
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Montant finançable :
Contact :
Tél. 212.22.39.30.00
Fax. 212.22.39.32.20
PROPARCO,
COFIDES.
Objectif :
252
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Bénéficiaires :
Entreprises privée dont le capital social est détenu à hauteur de 20% au moins
par un ou plusieurs R.M.E.
Programme finançable :
Quotité de financement :
Durée :
Taux :
9% hors taxes pour le prêt d’une durée inférieure ou égale à 9 ans et 10%
hors taxes pour une durée supérieure à 9 ans.
Garanties :
Contact :
Bank Al Amal
Faîçal Lahlou. Directeur General
288 Bd Zerktouni-Casablanca.
Tel.: 022.22.69.26 – 022.22.75.28
Fax: 022.22.69.30
E-mail: bankalamal@iam.net.ma
253
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
5) Accès Capital Atlantique :
Objectif :
Son intervention se fait par des prises de participations minoritaires dans des
entreprises marocaines privées innovatrices à fort potentiel de croissance
opérant dans des secteurs industriels ou de la nouvelle économie, qui sauront
profiter de l’ouverture des frontières, des modifications réglementaires et de
l’évolution des conditions de marché.
La société "Accès Capital Atlantique SA" a été créée au mois de juin 2001
avec un capital de 300 millions de Dhs reparti entre la CDG (40%) et la CDP
(60%).
Produits/Services :
- L'acquisition
- L'expansion
- L'externalisation d'activités
- L'implantation à l'étranger
254
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- La mise à niveau
- Le rachat de parts par la famille ou des dirigeants.
Critères d'éligibilité :
5 à 7 ans
Rémunération :
Procédure de participation :
255
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
6) Fonds d’Amorçage SINDIBAD :
Objectif :
- Création : 2002
- Zone d’intervention : Maroc
- Fonds gérés : 4,8 M euro
- Fourchette d’intervention : 30 à 400 K Euro
Critères d’éligibilité
256
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Quantum de financement
Mode d’intervention
Durée de la participation
4 à 6 ans
Contact
Objet
Critères d'éligibilité
257
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Projets d'extension : formation, qualification, adaptation de procédés,
transfert de technologie, amélioration des conditions de travail et de
sécurité
• Projets ne nécessitant pas une aide publique et ne bénéficiant pas d'un
cadre de promotion légale
Quotité finançable
Durée du projet
2 ans
258
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
8) Credit du Maroc Capital :
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
BANQUES PARTENAIRES
Crédit du Maroc
Lhoucine SAHIB
E-mail: h.sahib@cdmc.co.ma
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
9) CFG Group :
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
• Plafond de financement :
CFG Développement
E-mail : i.portebois@cfgmorocco.com
260
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
10) Capital Invest :
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
Banques partenaires
CAPITAL INVEST
Mehdi Tahiri
E-mail: m.tahiri@capitalinvest.co.ma
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
11) Upline It Management :
Objectif
Dédié aux sociétés cotées et non cotées actives dans le secteur des nouvelles
technologies de l’information.
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
Banques partenaires
UPLINE IT MANAGEMENT
Géraldine Mermoux
E-mail : mermoux@upline.co.ma
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
12) Maroc Invest :
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
MAROCINVEST
E-mail : mig@marocinvest.com
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
13) Asma Invest :
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
• Plafond de financement :
• Rémunération :
Pas de sortie, sauf dans deux cas : le contractant précise une date de sortie
ou la société entre en bourse.
ASMA INVEST
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
14) COFIDES: Compagnie espagnole pour le financement du développement.
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
Pour les opérations dont le montant est inférieur à 250 000 euros, le
financement en capital risque se fait par l’intermédiaire de Moussahama
dans laquelle COFIDES détient une participation dans le capital.
265
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
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15) Faisal Finance Maroc
Faisal Finance Maroc (FFM) est une filiale du Groupe DMI Trust dont le siège
est à Genève (Suisse). DMI Trust a un capital de 300 millions US$ et des
fonds sous gestion de plus de 4 milliards US$. Le Groupe et toutes ses filiales
sont audités par PriceWaterhouse Coopers.
Objectif
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
266
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
5. Fonds spécifiques :
1. FOMAN.
2. Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social
3. Fonds de Restructuration du secteur Textile (FORTEX)
4. Fonds de Rénovation des Unités Hôtelières (RENOVOTEL)
1) FOMAN :
Objet
Critères d'éligibilité
Quotité de financement
FOMAN:
- 30% maximum du programme de mise à niveau avec un plafond de
267
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2.500.000 DH
- Taux d'intérêt : 2%.HT l’an.
Procédure
268
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Ministère des Finances et de la Privatisation
M Hicham SERGHINI
Tel : 037 67 73 91/ 037 67 73 88
Fax : 037 67 73 87
E-mail : h.serghini@dtfe.finances.gov.ma
Objet
Contribution du fonds
L'appui se présente sous forme d'une contribution financière directe qui peut
revêtir deux formes :
1) Contribution à hauteur de :
• 50% du coût du terrain (sur la base d'un coût maximum de 250 DH/m2);
Et
• 30% du coût des bâtiments (sur la base d'un coût maximum de 1500
DH/m2).
Ou
2) Contribution de 100% sur le foncier sur la base d'un coût maximum de 250
DH/ m2.
269
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Procédure d'octroi de la contribution
Délais d'instruction
270
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3) Fonds de Restructuration du secteur Textile (FORTEX) :
Objet
Critères d'éligibilité
Quotité de financement
80% du coût des projets peuvent être financés par le crédit Banque-FORTEX
suivant le schéma ci-après :
271
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Conditions du crédit
Sûretés
Procédures de financement
272
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A qui vous adresser ?
Objet
Dans le cadre des mesures visant à soutenir le secteur touristique, l’Etat a mis
en place un mécanisme de financement conjoint, entre les banques et le
Fonds Hassan II, destiné à financer les programmes de rénovation des unités
hôtelières.
273
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Critères d'éligibilité
Entreprises éligibles
Investissements éligibles
Quotité de financement
274
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Villages de vacances et de tourisme 130.000 dh
Auberges 80.000 dh
Conditions du crédit
Procédure de financement
Dar Ad-Damane :
288 Boulevard Zerktouni Casablanca
M. EL MELAGUI
275
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
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Tél. : 022 29 74 05/06 - 022 47 46 41
Fax : 022 29 74 07
E-mail :dardaman@iam.net.ma ou a.elmelagui@dardamane.ma
Objet
276
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Critères d’éligibilités
Services
Tél: 022 30 22 10
Fax: 022 30 17 93
E-mail: cmpe@cmpe.org.ma
277
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2. SMAEX : Société Marocaine d’Assurance à l’Exportation :
Objet
Critères d’éligibilités
Produits
278
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Risque commerciale – Risque politique – Risque catastrophique –
Risque d non transfert de fonds.
Assurance Prospection :
Assurance Foire :
Tél. : 022 98 20 00
Fax : 022 25 20 70
E-mail: commercial@smaex.com
279
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3. Avances sur créances à l’export :
Objet
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
Objet
Critères d’éligibilités
Conditions de financement
280
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
produit de l’export, soit par le débit du compte client de la contre-valeur en
dirhams du principal plus les intérêts.
• Durée : Variable selon le délai de paiement de la commande
préfinancée sans dépasser 150 jours.
Objet
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
• Durée : 1 an maximum.
• Plafond de financement :
281
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
relatifs au marché tel qu’il ressort du plan e trésorerie établi à cet
effet.
• Remboursement :
Objet
Critères d’éligibilité
Conditions de financement
• Plafond de financement :
• Durée :
Minimum 30 jours.
Maximum 150 jours.
282
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
7. Banque Islamique de Développement (BID)
Objet
Conditions de financement
• Plafond de financement :
Jusqu’à 100% du montant de l'opération (dans le cadre de la Mourabaha).
Opération d’exportation :
Opération d’importation :
• Durée: De 9 à 18 mois.
• Monnaie de la transaction : Le Dinar Islamique.
283
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
8. Fonds Agence Wallonne à l'Exportation (AWEX/Belgique) :
Objet
Critères d'éligibilité
Quotité de financement
Procédure de financement
4. Environnement :
Objet
285
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Critères d'éligibilité
- Avoir un total bilan au titre du dernier exercice clos ne dépassant 200 millions
de dhs avant investissement,
286
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Quotité de financement
Conditions du crédit
Intervenants
287
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
des critères préétablis, et assurera le contrôle de la réalisation et de la fiabilité
des programmes de dépollution,
* Gestion financière du FODEP : Elle est confiée à la CCG qui sera chargée
de la gestion des disponibilités du don,
288
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
A qui vous adresser ?
289
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Critères d’éligibilité :
Conditions de financement :
Fax. : 022 23 04 66
E-mail : samira.amil@cmpp.ma
5. Fonds de garantie :
Les fonds de garantie permettent de faciliter l'accès des entreprises aux crédits
bancaires afin de permettre le financement de leurs programmes d'investissement.
Le principe des fonds de garantie est basé sur le partage du risque avec
l'entrepreneur en couvrant par sa caution une partie du crédit accordé par la banque.
1. FOGAM.
2. Garantie des crédits de mise à niveau (FORCE).
3. Garantie des crédits d'investissement (CCG).
4. Garantie des crédits de fonctionnement "Oxygène" (Dar Ad Damane).
5. Fonds de garantie pour la création de la jeune entreprise.
6. Garantie des crédits d'investissement "ALMOUHAJIR".
7. Fonds de Garantie des Industries Culturelles (FGIC).
290
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
8. Garantie de crédits "Energy" (Dar Ad Damane).
9. Fonds de Garantie Meda I (PAIGAM).
10. Fonds de garantie français en faveur du Maroc.
11. Cautionnement des marchés à l'exportation.
12. Garantie des crédits d’investissement à moyen et long terme "ATTAHFIZ ".
1) FOGAM :
Objet
Critères d'éligibilité
Crédits garantis
Conditions de garantie
Délais d'instruction
292
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ministère des Finances et de la Privatisation
M Hicham SERGHINI
Tel : 037 67 73 91/ 037 67 73 88 Fax : 037 67 73 87
E-mail : h.serghini@dtfe.finances.gov.ma
Objet
Critères d'éligibilité
Conditions de garantie
• A votre banque
• Directement à Dar Ad Damane.
Votre banque.
294
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3) Garantie des crédits d'investissement (CCG)
Objet
Critères d'éligibilité
- Crédit bancaire :
Conditions de garantie
295
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2. Pour les grandes entreprises :
*Quotité garantie < 50% :1% l'an de l'encours garanti (TVA en sus)
*Quotité garantie de 50% : 0,50% l’an de l’encours total des crédits en
principal et intérêts (TVA en sus).
• Règlement de la commission de garantie : en totalité par l’intermédiaire
de la banque. Elle peut être incluse dans le coût global du projet.
• Sûretés : fixées en fonction du risque encouru par la banque et la CCG.
Délais d'instruction
296
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
4) Garantie des crédits de fonctionnement "Oxygène" (Dar Ad Damane) :
Objet
Garantir les crédits de fonctionnement consentis par les banques aux PME
pour leurs besoins d’exploitation.
Critères d'éligibilité
Conditions de garantie
• Quotité garantie :
· jusqu'à 60% du crédit d’exploitation la première année dans la limite
d’un plafond de 1 000 000 dhs par demande,
· 50% en cas de renouvellement, possible 4 fois, après accord de Dar
Ad Damane, dans la limite d’un plafond de 1 000 000 dhs par
demande.
• Renouvellement : 60 jours après la date de l'échéance de la garantie
• Etendue de la garantie : principal uniquement.
• Garantie maximale : 1 Million de dirhams
• Commission de garantie :
· 1ère demande : 0,6% flat du montant de la garantie avec un plancher
de 1000 Dh
· Renouvellement : 0,4% flat du montant de la garantie avec un
plancher de 1000 Dh · Toute commission perçue reste définitivement
acquise à Dar Ad Damane.
A votre banque.
Objet
Critères d'éligibilité
298
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Etre âgés de 20 à 45 ans à la date de leur demande de prêt à titre
personnel ou dans le cadre d’une société ou de coopératives. Au cas
ou le prêt est accordé dans le cadre d’une société, une dérogation à la
limite d’âge de 45 ans peut être admise au bénéfice d’un seul associé.
• Présenter un projet viable de première installation ou de création. En
cas de société ou de coopérative, de nouveaux prêts peuvent être
accordés dans le cadre d’une extension en cas de nouvel associé ou
détenteur de parts dans le respect des conditions d’éligibilité prévues.
• Tous les secteurs sont éligibles à ce fonds de garantie.
Conditions de financement
Conditions de garantie
Délais d'instruction
300
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
6) Garantie des crédits d'investissement "ALMOUHAJIR"
Objet
Critères d'éligibilité
Etre une entreprise de droit privé, dont au moins 20% du capital est détenu
par un Marocain Résidant à l'Etranger
Conditions de garantie
• Bank Al Amal
• A votre banque
• Directement à Dar Ad Damane
Objet
Critères d'éligibilité
Entreprise privée existant depuis au moins 2 ans et dont le total bilan n'excède
pas 50 millions de Dhs.
301
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Sont exclus de ce fonds de garantie les secteurs de la pêche, de l'agriculture
et de l'armement.
Conditions de garantie
Conditions de financement
Procédure d'octroi
302
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Caisse Centrale de Garantie : Service de la Communication et de la
Documentation
Centre d'Affaires, Boulevard Ar Ryad, Hay Ryad, Rabat, B.P. 2031
Tél : 037 71 68 68 / 037 71 68 79 Fax : 037 71 57 15
Site web : www.ccg.maE-mail : ccg@ccg.ma
Objet
Critères d'éligibilité
Cautionnements Garantis
303
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Conditions de garantie
Objet
Critères d'éligibilité
Entreprises éligibles
304
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Personnes morales de droit marocain et opérant notamment dans
les domaines :
Opérations éligibles
Investissement éligible
Condition de financement
Conditions de garantie
305
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Procédure d'octroi de la garantie
Objet
Critères d'éligibilité
306
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Raccordement des logements au réseau de distribution d'eau ;
• Services concernant l'assainissement et l'électricité ;
• Puits, réservoirs et châteaux d'eau des communes ;
• Ramassage et traitement des ordures ;
• Goudronnage des rues ;
• Extension des réseaux de distribution d'eau et d'assainissement ;
• Tout autre service ou installation d'intérêt public.
Conditions de garantie
• votre banque
• directement à Dar Ad Damane
Votre banque.
Objet
Garantir les crédits octroyés par les banques pour les projets de mise à niveau
des PME.
Critères d'éligibilité
307
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Ayant une stratégie de développement à moyen et long terme
• Présentant un programme d'investissement dans un secteur concerné
par la politique de mise à niveau
Conditions de financement
Conditions de garantie
308
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Tél : 022 29 53 97
Fax : 022 29 53 98
E-mail : AFDPROCasablanca@ma.groupe-afd.org
Banques intervenantes :
BMCI, BAA, Attijari Wafa Bank, BCP, BMCE, CDM, SGMB.
Dans un monde globalisé, où la concurrence est devenue très rude entre les
entreprises, où les crédits clients sont nécessaires pour s'accaparer de nouvelles
parts de marché, et où le développement des marchés financiers est extraordinaire,
l'entreprise doit trouver des sources de financement pour son cycle d'exploitation et
chercher à optimiser les coûts liés à ces financements. L'insuffisance des capitaux
propres se manifeste lors de la réalisation des événements importants dans la vie de
la PME tels que des projets d'investissements ou restructurations diverses. Le
financement de ces opérations nécessite couramment un apport important de
capitaux propres car d'une part les ressources d'autofinancement, si elles existent,
ne leur permettent pas de faire face à leurs besoins financiers et d'autre part les
associés sont incapables d'apporter les fonds nécessaires. L'appel à l'extérieur, tel
que le secteur bancaire, le marché financier et à d'autres moyens de financement,
pour une augmentation des fonds propres apparaît comme une fatalité à l'égard de
l'insuffisance des sources internes de financement.
A- Le financement bancaire
309
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
I- les crédits à court terme
On désigne sous le terme des crédits à court terme l'ensemble des techniques de
financement spécialisées relatives aux opérations du cycle d'exploitation et d'autre
part des moyens de financement dont la durée est extrêmement courte, de quelques
jours à quelques mois. Pour préciser cette définition, il faut examiner la nature des
opérations auxquelles le crédit est attaché. Ainsi, suivant la durée du cycle de
production ou de commercialisation, le crédit à court terme peut être relativement
long et atteindre une période de l'ordre d'un an, on désigne alors ces crédits sous le
nom de court terme prolongé, et on les distingue des opérations plus courtes qui
portent sur une période de trois à six mois. (24)
Les concours bancaires à court terme consentis par les banques comme moyens de
financement à court terme aux entreprises sont décomposés en deux catégories :
- les crédits de trésorerie dits objectifs qui s'appuient sur l'existence d'une créance
commerciale qui assure la garantie du crédit octroyé (escompte, CMCC, dailly,
l'affacturage.....)
- les crédits de trésorerie « classiques » dits subjectifs dans la mesure où leur objet
est d'assurer l'équilibre de la trésorerie courante de l'entreprise lorsque celui-ci ne
peut pas être obtenu par la mobilisation de créances commerciales.
Réalisé par une avance en compte courant, le crédit par caisse est techniquement
très simple, et vivement recherché par les entreprises qui peuvent ainsi faire
fonctionner leur comptes sur des bases débitrices à l'intérieur d'un plafond
préalablement défini, il est de pratique courante même s'il fait courir à la banque des
risques bien supérieurs à ceux des crédits de mobilisation, tel par exemple
l'escompte commercial.
310
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
1-1 La facilité de caisse
1-2 le découvert
Il est donc fortement risqué pour le banquier qui l'octroi dans la mesure où il s'agit
d'un concours bancaire à court terme subjectif qui n'est adossé à aucune opération
commerciale. Nombreuses sont les PME qui financent leurs investissements sur leur
trésorerie courante sans s'attacher à solliciter préalablement les concours idoines.
Plus dangereuses pour les banquiers sont celles qui trouvent dans le crédit par
caisse un excellent moyen de couvrir leurs pertes... (27)
Dans ce cadre, le système bancaire propose aux entreprises une large gamme de
concours, allant de l'escompte de papier commercial, crédit de mobilisation des
créances commerciales (CMCC), à la formule plus récente de la cession de créances
professionnelles (Dailly) en passant par l'affacturage ou factoring.
311
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
(27)Synthèse Philippe Rousselot, Jean-François verdié « la gestion de la
trésorerie »e page 138Gérard Rouyer, Alain choinel « la banque et
l'entreprise techniques actuelles de financement »page( 88)
L'escompte commercial peut être défini comme « l'opération de crédit par laquelle le
banquier met à la disposition d'un client le montant d'une remise d'effets sans
attendre leur échéance. Le recouvrement des effets, qui lui sont cédés en pleine
propriété, doit normalement procurer au banquier escompteur le remboursement de
son avance » (J.Ferronnière) (28)
Pour les entreprises, l'escompte des effets est un mode de financement simple et
facile car les banques accordent ce crédit auto-liquidatif rapidement et avec le
minimum de formalités.
- Il est générateur de dépôts dans la mesure où les fonds crédités au compte, non
entièrement utilisés, forment des ressources au même titre que des soldes créditeurs
provenant de versement d'espèces ou de remises de chèques.
- Il immobilise peu les fonds de la banque car sa courte durée n'excède pas 90
jours en règle générale. (30)
La procédure de l'escompte des effets commerciaux est assez lourde, c'est pourquoi
une nouvelle technique de crédit à court terme a été apparue, cette nouvelle
technique permet aux entreprises de mobiliser auprès des banques leurs créances
commerciales, sans avoir recours à l'émission d'effets de commerce.
312
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les entreprises qui peuvent bénéficier de ces CMCC sont des entreprises
industrielles, commerciales, et agricoles qui ont obtenu l'autorisation de la banque
centrale et qui ont choisi de renoncer à ce CMCC.
Dés son lancement, le CMCC ne convient qu'à une minorité d'entreprises de bon
standing et ne répond pas aux attentes de ses promoteurs. Le Découvert mobilisé
n'apportant aucune garantie aux banques, il n'allège nullement leurs frais généraux
puisqu'il ne supprime ni ne réduit l'emploi de l'effet de commerce.
Pour des raisons différentes, les entreprises hésitent à adopter le CMCC car, en
l'absence de conditions dérogatoires sur l'escompte des billets de mobilisation et sur
l'encaissement des effets primaire, son coût est élevé par rapport à celui de
l'escompte commercial.
En raison des nombreuses contraintes qui pèsent sur ce type de concours bancaire à
court terme, cette technique de financement des déficits de trésorerie n'a pas connu
beaucoup de succès, ce qui a amené les banques et les pouvoirs publics à mettre en
place le crédit ou loi dailly qui a le principal avantage de ne plus nécessiter
l'autorisation de la banque centrale. (32)
Du nom du sénateur Étienne Dailly qui en est l'investigateur, Cette procédure (crée
en 2 janvier1981 modifié par la loi bancaire du 24 janvier 1984) prévoit la possibilité
par simple remise d'un bordereau, de procéder à la cession ou au nantissement d'un
ensemble de créances à la banque qui accorde le crédit. Le mécanisme est en
313
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
principe une simplification considérable de la procédure d'escompte. Le bordereau a
les caractéristiques d'une lettre de change. (33)
Si le crédit Dailly est très proche de l'escompte dans son mode de fonctionnement, il
reste néanmoins beaucoup moins lourd en création et en circulation de papier qui
sont souvent sources de commissions facturées. En toutes logique, il devrait donc
être nettement moins onéreux que l'escompte, mais en pratique, les banques
compensent l'économie de manipulation par l'accroissement des risques
d'impayés. Ainsi, une entreprise n'obtient du crédit Dailly que sur des clients ayant
une bonne surface financière (diminution du risque de non paiement) et supporte une
commission de risque et de charge de 1%à 2.5% du montant TTC de la facture
portée sur le bordereau. Cette commission reste acquise même dans le cas où la
créance est annulée (avoir) ou fait l'objet d'une ristourne.
314
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Apparu en France au milieu des années 60, francisé par la suite sous le nom
d'affacturage, l'arrivée de grands groupes informatiques américains* (IBM ,
Compaq...)et les difficultés économiques des années 1980 ont contribué au succès
de ce dernier.
L'affacturage est très proche de la loi Dailly, néanmoins c'est une technique dont les
modalités sont fixées par un contrat et non pas par une loi. Il permet donc à
l'établissement financier de les fixer librement. Il peut être définit comme « un
contrat par lequel un établissement de crédit spécialisé, appelé factor, achète
ferme les créances commerciales ».
L'affacturage n'est donc pas une simple mobilisation de créance commerciale. Cette
procédure permet au fournisseur :
315
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
-De simplifier sa gestion administrative (facturation, encaissement, secrétariat,
contentieux, comptabilité)
Ces crédits sont pour la plupart d'entre eux mobilisables sur le marché monétaire
auprès, notamment de la banque centrale afin de permettre aux banques qui les
octroient de se refinancer. (35)
Utilisé principalement par les entreprises ayant des besoins durables de trésorerie, le
crédit spot répond à ses besoins pour des montants souvent importants et sur des
périodes très courtes allant de quelques jours à un ou deux mois et très rarement au
delà.
316
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Selon son besoin de trésorerie, l'entreprise qui souhaite obtenir ce type de crédit,
souscrit un billet à l'ordre de son banquier par lequel elle s'engage à rembourser
celui -ci à une échéance fixée à l'avance. Lorsque l'entreprise mobilise cet effet, la
banque crédite le compte courant du montant de l'effet escompté puis le débite à
l'échéance en prélevant également les agios dus. Ce billet est librement renouvelable
selon le besoin de l'entreprise pour un montant et une durée éventuellement
modifiables.
Les avantages de ce crédit spot sont importants et expliquent le succès obtenu par
ce type de concours bancaire au cours de ces dernières années où il est devenu le
mode de financement à court terme le plus utilisé après le découvert dans les
entreprises de taille moyenne. (36)
Leur création date au début du XIXème siècle aux Etats-Unis. Ils avaient pour
objectifs d'élargir le marché des capitaux et de donner plus de souplesse au
financement des entreprises à travers d'une part, l'atténuation de la pression qui
s'exerçait sur les crédits et la mobilisation de l'épargne liquide ; d'autre part, la
création des conditions nécessaires à l'établissement et au développement des
relations financières entre des agents économiques non bancaires.
Les billets de trésorerie sont définis comme des titres de créances négociables,
d'une durée déterminée, émis au gré de l'émetteur en représentation d'un droit de
créance et qui portent intérêt.
L'entreprise fait appel dans ce cas directement au marché. Elle émit du papier
financier « non causé » pour une durée de l'ordre de dix jours à quelques mois, elle
l'escompte soit directement auprès d'une entreprise, soit en passant par
l'intermédiaire d'une banque. Les souscripteurs de ces billets peuvent être des
personnes physiques et morales, peu importe leur nationalité, mais capable d'évaluer
le risque inhérent à cette opération et mesurer la surface financière de l'émetteur.
Cette forme de désintermédiation dépasse le cadre du court terme car elle assure à
l'entreprise un financement revolving de caractère permanent. Les banques ont ainsi
perdu du trafic et n'ont conservé que l'encaissement des commissions de placement.
(37)
317
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3-3-Les Crédits garantis
Utilisés par les grandes entreprises qui détiennent des marchandises ou des titres
qui permettent, en cas de besoin de trésorerie, d'anticiper la mobilisation de leurs
créances en percevant immédiatement leurs montants. En contrepartie et selon la
technique retenue, ces créanciers cèdent les créances concernées aux mobilisateurs
choisis ou les mettent temporairement en garantie au profit de ces derniers.
Dans la pratique, on distingue des crédits garantis par des stocks de marchandises
ou de produits finis et des crédits garantis par des titres détenus. (38)
Le crédit relais est une facilité de caisse d'une durée plus longue, lié à une opération
ponctuelle hors exploitation, qui permet à une entreprise d'anticiper une rentrée de
fonds à provenir soit d'une opération financière (augmentation de capital ou
déblocage d'un emprunt obligataire), soit d'une cession d'un bien (immeuble ou fonds
de commerce), soit de la TVA payée sur un investissement.
Le crédit de compagne a pour objet de financer les entreprises dont l'activité est
saisonnière (sucreries, conserveries, industrie du jouer....) qui se trouvent dans l'un
des deux cas suivants : soit elles supportent de très importants décaissements à
l'entrée du cycle puis réalisent des ventes échelonnées dans le temps, soit elles
décaissent très progressivement puis vendent d'un coup sur le marché leurs produits
en fermant le cycle. Mais quel que soit le cas de figure il leur faut disposer des
- le crédit de compagne par caisse : est d'une grande simplicité et présente pour
l'entreprise tous les avantages du crédit par caisse, puisqu'elle revient à mettre à
disposition de l'entreprise un découvert dans lequel le client peut piocher en fonction
de ses besoins quotidiens sous contrainte de ne pas dépasser le plafond autorisé.
318
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- le crédit de compagne par billet : seules diffèrent les modalités d'utilisation du
concours c'est-à-dire au lieu de rendre son compte débiteur, l'entreprise escompte
auprès de sa ou ses banques des billets financiers dans la limite de l'autorisation qui
lui est accordée.
L'octroi de ce crédit n'est pas exempt de risques importants pour le banquier qui le
réservera en conséquence à des clients surs (ayant réussi les précédentes
compagnes, avec structure financière équilibrée...) la banque s'assurera donc que de
nombreuses conditions sont remplies avant d'accorder ce type de crédit .Ainsi ,le
risque maximum que peut subir la banque est celui de l'échec d'une compagne qu'il
a financée .Afin d'éviter de supporter seule ce risque , la banque peut exiger des
engagements fermes : cautions personnelles de dirigeants, réserves de trésorerie
conséquentes, apports éventuels en compte courant des actionnaires .... . (40)
Les avances sur marchandises peuvent être définies comme les crédits bancaires
qui ont pour objet de procurer à certaines entreprises industrielles ou commerciales
les capitaux complémentaires nécessaires au financement de leurs besoins en
stockages : approvisionnement en matières premières, achat de marchandises,
constitution de stocks de produits fabriqués, maintien de stockages de sécurité, en
contre partie une garantie des marchandises sont remises en gage au banquier.
Cette technique de financement reste très risquée pour le banquier qui doit estimer la
valeur, la qualité et la liquidité du gage, il s'appuiera souvent sur les compétences
d'un expert, en réservant ce type de crédit à des clients très bien sélectionnés.
Les marchandises apportées en garanties doivent être déposées dans des magasins
généraux souvent localisés dans des grandes villes, contre soit un simple récépissé
de dépôt qui est un reçu non négociable, soit un titre spécial négociable appelé
récépissé- warrant qui contient deux partie, le récépissé et le warrant.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3-4 Les cautionnements
Il est difficile de les citer tous, mais leur objet est toujours le même, soit éviter à
l'entreprise d'immobiliser des sommes importantes sous forme de cautionnements en
espèces, soit lui permettre d'obtenir des délais de règlements de sa dette à l'égard
de fisc et parfois même de ne pas faire l'avance de droits, qu'elle n'aura peut-être
jamais à payer, en cas de contestation d'impôts.
Ce sont les différentes cautions exigées par les administrations lorsqu'elles confient
l'exécution de marchés à des entreprises privées.
4- Crédits à l'exportation
- Le préfinancement à l'export ;
- L'avance en devise ;
- L'affacturage à l'international.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
4-1- Mobilisation de créances nées à l'exportation (MCNE)
La MCNE est une technique permettant aux exportateurs de mobiliser leurs créances
sur des acheteurs étrangers. L'avantage de cette technique réside dans le
financement assez avantageux des délais de paiement qui peuvent aller jusqu'à 18
mois alors que dans l'escompte ne peuvent excéder 3 mois. Au delà de délai
l'entreprise trouve son intérêt si elle facture avec sa monnaie nationale ; en revanche
si ces créances sont libellées en devises, l'entreprise conserve un risque de change
pour autant qu'elle ne procède pas à une couverture par l'une des techniques
appropriées. (42)
Contrairement aux avances sur créances nées à l'étranger qui est un crédit de
mobilisation d'une créance commerciale, le préfinancement à l'export est un crédit
qui finance l'exploitation des activités exportatrices. Les PME trouvent dans ces
crédits dits de préfinancement les ressources nécessaires leur permettant soit
d'entretenir leur activités régulières avec l'étranger (préfinancements généraux) soit
de répondre à des commandes spécifiques d'un montant très important
(préfinancement spécialisé).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
(42) synthèse Philippe Rousselot,Jean-François verdié « la gestion de la
trésorerie » page 175 et Rouyer,Alain choinel « la banque et
e
l'entreprise techniques actuelles de financement » 3 édition page 353
En général, les banques demandent des garanties pour accorder ces prêts. Et pour
tous ces emprunts, il existe trois sortes de remboursement :
Le crédit bail est une opération par laquelle une entreprise demande à une société
financière spécialisée d'acheter, à sa place un bien immobilier ou mobilier et de lui
louer ce dernier pendant une période convenue à l'avance, variable mais toujours
suffisante pour permettre son amortissement intégral. A l'issue de cette période, trois
solutions s'offrent généralement à l'entreprise :
- Le racheter à une valeur résiduelle (la promesse de vente est obligatoire dans les
contrats de crédit bail immobilier. Elle prévoit un prix de cession, éventuellement
indexé, représentant un faible pourcentage de la valeur initiale du bien .la vente est
même parfois réalisée du franc symbolique).
Un contrat de crédit de bail est un contrat de location où le bailleur par le biais d'une
promesse de vente, donne la possibilité au locataire enfin de contrat de devenir
propriétaire du bien.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Tant que cette option d'achat n'est pas exercée, le bailleur reste propriétaire du bien.
Les contrats de crédit bail peuvent financer des biens immobiliers ainsi que divers
équipements. (46)
En ce qui concerne le crédit bail mobilier, le bien est généralement choisi par
l'utilisateur qui détermine avec le vendeur les conditions de vente qui sont appliqués
au bailleur, ce dernier achètera concrètement ce bien pour le céder ensuite au
locataire qui l'utilisera, une plaque opposé sur le bien en désigne le propriétaire
effectif. Le locataire a des obligations semblables à celles d'un propriétaire en
matière d'assurance et d'entretien.
De part sa nature de longue durée, le crédit bail immobilier présente, outre des
caractéristiques générales communes, des caractéristiques particulières, une vente à
un prix déterminé au bout d'un certain temps. Cette période d'une durée de douze à
vingt cinq ans doit être telle que les loyers permettent la récupération de la
rémunération du capital. Les loyers et valeur de rachat sont généralement indexés.
On a parfois évoqué le fait que, le crédit bail constitue un engagement hors bilan, les
entreprises conserveraient intacte leur capacité d'endettement. Cependant, les
organismes prêteurs prennent tous les mêmes précautions et ont tous la même
approche du risque.
- Elle permet tout d'abord de disposer d'un équipement sans avoir à avancer les
fonds correspondants à son achat, ni à s'endetter, si ce n'est que les analystes
financiers procédant à des retraitements permettant de mieux saisir l'état des
engagements de l'entreprise.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- Cette modalité de financement présente aussi l'avantage d'offrir des garanties au
crédit bailleur, ce qui facilite d'autant sa mise en place. En tant que location assortie
d'une promesse unilatérale de vente, le contrat de crédit bail ne transfert la propriété
du bien à utilisateur qu'à la date de levée de la promesse, avant cela en cas de
paiement des loyers, le crédit bailleur à la possibilité de récupérer le bien.
- Les loyers sont entièrement déductibles si le prix de levée de l'option est au moins
égale à la valeur du terrain calculée à la signature du contrat, la fraction
correspondant à la différence entre la valeur de l'option et le prix du terrain n'est pas
déductible.
Le coût n'est pas un facteur vraiment défavorable, certes les taux pratiqués sont
relativement élevés et comprennent toujours une commission de gestion de
l'établissement financier et une prime de risque. Il ne faut cependant pas oublier qu'il
ne suffit pas de comparer ce coût au coût nominal du financement par emprunt par
exemple car l'emprunt entraîne toujours des frais élevés (au niveau des garanties par
exemple) et s'accompagne toujours ; tôt ou tard, d'une augmentation des capitaux
propres dont le coût et le plus souvent très élevé. Mais au-delà de cet aspect, il faut
surtout insister sur le fait que le résultat sur une courte période n'est pas un élément
déterminant du choix. La souplesse du crédit bail permet de l'adapter à chaque cas
et de reporter les décaissements sur la période d'usage du bien en fonction des
besoins de l'entreprise. (48)
Le capital risque est devenu au cours des dernières années, une source importante
de financement des entreprises et plus particulièrement celles qui développent de
nouvelles technologies et conquièrent de nouveaux marchés. Il joue aussi un rôle
très important dans le développement de l'esprit de l'entreprise. Quelles sont alors,
ses définitions, ses caractéristiques, ainsi que ses méthodes d'intervention dans le
cycle de vie de l'entreprise ?
Il existe plusieurs définitions qui varient d'un auteur à l'autre et d'un pays à l'autre,
cette notion traduit imparfaitement le concept américain de venture capital :
Pour MONDHER Chérif (49) la version française fait primer la notion de risque sur
celle d'aventure, ce qui est une traduction assez approximative et inadaptée, il s'agit
pourtant d'une aventure entre industriels et financiers, associés dans un projet
d'entreprise.
Le venture capital est définit par l'Européen Capital Association (EUCA 1990) comme
« Tout capital investi par un intermédiaire financier dans des sociétés ou des
projets spécifiques à fort potentiel » (50), cette définition restrictive concerne plutôt
des entreprises de hautes technologies, avec un fort potentiel de croissance, les
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
risques généralement élevés de ces opérations sont compensés par des
perspectives de plus values importantes à réaliser au bout d'un certain temps.
(49) CHERIF MONTHER « le capital risque »Edition banque éditeur, 2000 P 14.
Pour rapprocher les termes du capital risque et le venture capital, certains auteurs
utilisent le terme du capital investissement au lieu du capital risque pour distinguer
généralement l'ensemble du métier, et utilisent celui du capital risque aux opérations
d'investissement dans des entreprises en création ou des jeunes entreprises
technologiques.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
entreprises de petites taille qui affrontent le double problème de l'insuffisance
des fonds propres et de frein à l'ouverture de leur capital » (55)
(55) Cité par pierre BATTINI "capital risque: mode d'emploi "Edition
d'organisation 1998,2000-2001 P36
Quoi qu'il en soit la diversification des définitions et la divergence entre les auteurs,
l'important c'est que ce nouveau mode de financement se caractérise par l'existence
d'un partenariat entre l'industriel et l'investisseur du capital risque, basé sur la
confiance et l'intérêt mutuel, les deux parties partagent le risque et le profit en
fonction des résultats de l'entreprise.
Le capital risque n'est pas comme les autres modes de financement traditionnels, il
comporte plusieurs caractéristiques, ainsi PRATT (57) a cité trois :
- L'apport d'une valeur ajoutée au capital investi par une participation active.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Néanmoins, d'autres instruments financiers peuvent se mettre à la disposition de
l'investisseur en capital risque afin de combler l'insuffisance des capitaux propres des
entreprises, comme les comptes courants d'associés, les obligations convertibles, les
prêts participatifs.
b- L'apport d'une valeur ajoutée au capital investi par une participation active
Les investisseurs en capital risque définissent leur métier comme des financiers et
assistants au management, ils mettent en avant un partenariat actif avec l'entreprise.
Avec leur savoir faire, les investisseurs en capital risque fournissent l'assistance à la
détermination de la politique générale, la croissance de l'entreprise, la mise en place
de sa stratégie, l'évaluation financière, et le recrutement du personnel.
L'investisseur est un partenaire actif, en plus des capitaux, il apporte des aides aux
entreprises en management, il occupe souvent un siège au conseil d'administration.
Le capital risque est une activité d'apport en fonds propres dans des entreprises
innovantes non cotées, naissantes ou en développement présentant un fort potentiel
de croissance. Les capitaux apportés permettent de constituer l'entreprise, de
financer le développement d'un premier produit ou encore de financer sa fabrication
et sa commercialisation.
Le travail du capital risque n'est pas facile, il demande une longue durée (à partir de
la conception de l'idée au lancement de l'affaire et le suivi des opérations puis son
introduction en bourse) pour réaliser une plus value élevée s'il y a un succès du
projet.
Pour MONDHE R CHERIF (59) : la profession se situe sur un horizon à long terme,
bien que le développement des nouveaux marchés des valeurs de croissance tend à
faire recourir les durées. Le financement d'entreprise déficitaire est aussi fréquent,
l'horizon de placement professionnel se situe généralement entre 4 et 7ans. Pour un
projet d'entreprise qui se trouve au stade de la conception (seed stage), les
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
investissements en capital risque doivent compter sur une période de 10 à 14ans
avant de pouvoir liquider leur participation dans des bonnes conditions.
d-Autres caractéristiques
L'originalité du capital risque tient au fait qu'il repose sur un partenariat entre les
hommes ou les équipes " il n'est de force et de richesse que d'homme» écrivait
BODIN, pour PRATI (60), les cinq facteurs de réussite de venture capital sont : « Du
management, du management encore du management, un créneau et un produit ».
Le capital risque est un moyen de financement en fonds propres très sélectif, réservé
à des entreprises présentant un potentiel de développement et de rentabilité élevée
sur le moyen et le long terme.
La sélection et l'évaluation des dossiers sont plus rigoureuses que dans des modes
de financement par dette. Le financement en capital risque ne s'accompagne en
principe d'aucune prise de garantie, la seule garantie pour accéder à ce type de
financement est la forte présentation des dossiers qui doivent remplir les conditions
suffisantes pour rendre le projet plus crédible. Afin d'encourager le courant des
affaires relativement difficile à identifier, tous les canaux de prospection sont mis en
œuvre et développées. La stratégie de la pyramide imaginée par D.SILVER (61) 1985
est parfaitement illustrative de la méthodologie généralement préconisées à
l'entonnoir.
A partir d'un grand membre de contacts, il n'est retenu qu'un éventail de plus en plus
restreint de projets qui donneront lieu à un petit nombre suffisant de projets éligibles
à l'échelon supérieur:
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
LA STRATEGIE PYRAMIDALE DU CAPITAL RISQUE
La sortie de la société du capital risque de la société financée est l'un des éléments
les plus importants de ce nouveau type de financement. Etant donné que les fonds
sont pour l'essentiel rémunérés par les plus values en capital réalisées au moment
de la cession de ses participations. Il est clair que les conditions de sortie peuvent
avoir une influence sur ses résultats financiers ; certaines spécialistes américains (62)
prétendent même qu'il faut organiser la sortie en même temps que l'investissement
initial. Même s'il est difficile d'organiser une cession cinq voire dix ans à l'avance, il
est nécessaire que les investisseurs et les entrepreneurs en aient discuté dès
l'investissement initial. Ils peuvent ainsi convenir de l'horizon raisonnable et du mode
de sortie souhaitable.
Notons, toutes fois que le prix de cession peut être inférieur au prix d'acquisition.
Généralement la sortie du capital risque se fait par quatre voies :
- le projet en création ou start-up en particulier dans des activités nouvelles telles que
les domaines de l'information, des télécommunications, des services informatiques ;
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- la transmission d'entreprise : c'est-à-dire que le capital risqueur accompagne le
dirigeant de maturité qui voudrait soit engager une dernière ou une nouvelle poussée
de croissance, soit se retirer en vendant tout simplement son affaire, soit réaliser une
partie de son patrimoine. De même elle peut s'agir d'une cession d'une entreprise
familiale ou une filiale d'un groupe industriel ou financier reprise par les salariés ou
par un manager extérieur.
(62)Marc BERTONECHE " le capital risque. un métier" que sais- je: capital
risque" Edition
Dans ce sens, nous allons présenter les quatres formes du capital risque à savoir :
seed capital ou capital amorçage, capital création, capital développement et enfin le
capital-transmission.
a-définition
- Il constitue un grand appui pour les projets innovants ou la création des PME de
haute technologie qui souffrent des difficultés des capitaux propres.
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- Il stimule la création d'entreprises en augmentant les sources de financement des
projets en phase de démarrage par la constitution des structures de seed capital.
Le projet dont toutes les conditions sont remplies est certainement accepté par cette
organisme .En phase de démarrage, le risque est trop élevé pour réaliser une
cession, et le taux d'échec reste encore en probabilité élevé, mais une fois le projet
réalise un succès, les perspectives de rentabilité seront donc très importantes. (64)
Si l'entreprise ne peut pas gérer toutes ces choses là, le risque de perdre tous les
projets est très élevé, c'est pourquoi le recours aux sociétés de capital risque est une
fatalité, le capital risqueur ou investisseur intervient généralement en participant à
une augmentation du capital .Il contribue de la sorte à renforcer la capitalisation des
entreprises en fonds propres.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- Le financement du second stade de développement (second stage) ou du
deuxième tour de table financier permet de couvrir les besoins en fonds de roulement
résultants de la croissance des ventes, en particulier quand l'entreprise trouve des
difficultés d'accorder des délais de paiement plus longs pour accéder à certains
marchés.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
sont plus importantes que les créances clients (les entreprises de la grande
distribution), trouvent dans le crédit inter-entreprises une ressource financière
appréciable.
On peut définir la bourse comme « un lieu de rencontre et d'échange entre une offre
et une demande de capitaux à long terme dont le support est représenté par une
valeur mobilière » (68).
Le financement direct sur le marché des capitaux ouvre des nouvelles portes aux
PME. En effet il leur permet d'avoir des fonds propres plus importants sans intérêts ni
contraintes de remboursement (financement gratuit), ce qui réduit leur dépendance
vis-à-vis des banques et en même temps, diminue leur vulnérabilité aux cycles
économiques, ainsi il leur permet aussi d'acquérir une image saine, transparente et
moderne, qu'elles pourraient utiliser pour se valoriser sur le marché national et
international.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Toutefois, ce choix présente aussi des contraintes. En effet, l'introduction en bourse
exige de tout faire pour, non seulement être éligible mais séduire le marché,
intéresser les investisseurs en leur offrant du papier de bonne qualité avec des
rendements intéressants, chose qui n'est pas aisée.
Il faut noter que la préparation d'une introduction en bourse comporte trois grandes
étapes :
- La due_ diligence :
Analyse des risques inhérents à l'entreprise et son marché, reprise dans la note
d'information visée par le CDVM, ce qui permet aux investisseurs de se faire sur le
patrimoine, la situation financière et les perspectives de la société
Cette opération ne coûte pas moins d'un million de dirhams, (si non, selon le cas, la
commission va de 2% à 5% de volume de l'opération).
En réalité, aller en bourse est, pour l'entreprise, le chemin le plus court et le plus
difficile en même temps, pour lever les fonds nécessaires à son développement et
donc pour renforcer ses fonds propres .Cela à un prix : être performent et transparent
et se soumettre aux jugements du marché. Avoir la confiance du marché ne peut se
bâtir que sur la performance et le partage des richesses.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
au changement de la mondialisation dans le domaine de l'ingénierie financière, il
semble que le secteur bancaire garde la même mentalité et la même vision, c'est la
maximisation de la rentabilité rentière sans partager le risque avec les dirigeants des
PME, ce comportement est clair dans la mesure où les banques se caractérisent par
la surliquidité, en contre partie les entreprises est surtout les PME souffrent encore
de la sous-capitalisation. De même, le taux d'intérêt est encore plus élevé ce qui
alourdit les PME et par conséquent les rend moins compétitives sur le marché.
Enfin, le problème de garantie constitue un handicap pour les entreprises surtout les
PME.
Les garanties bancaires constituent un vari handicap pour les entreprises et surtout
la PME, On distingue deux types de garanties (2):
(2) M.El Haloui « banque- entreprise : fragilité d'une relation». Edition BREDA
.Juillet 1997 P.64
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- La caution est l'engagement de payer le créancier si le débiteur ne fait pas lui-
même .Cette caution peut être conjointe, c'est-à-dire engage plus d'une personne.
Ces sûretés revêtent plusieurs formes selon la nature du crédit octroyé.. Le client
peut ainsi gager les biens de son entreprise ou les siens propres sans distinction, ce
peut être de numéraire, des actifs immobilisés ou des actifs circulants.
Dans une enquête faite par Mr ABDELLAOUI (3) sur 144 entreprises répartie sur 16
régions, il a conclut qu'en cas de financement bancaire, les garanties fournies sont
approximativement les mêmes pour toutes les catégories d'entreprises .On note
cependant que « L'hypothèque sur le terrain est la plus utilisée avec 56% des
entreprises, suivie par le nantissement sur le fonds de commerce avec 47% , puis le
nantissement sur matériel avec 46% , et enfin le cautionnement personnel avec 40%
des entreprises interrogées »
Pour un grand nombre de chefs des PME, le financement en soi n'est pas une
problématique, mais ce sont les conditions rigides d'accès aux crédits qui posent
problème, les PME souffrent d'une discrimination en faveur de la grande entreprise.
En effet les banques se limitent de donner de l'argent, sans valeur ajoutée. Au lieu
d'être un véritable partenaire du développement et un établissement d'affaires, la
banque marocaine garde encore l'image d'un organisme de dépôt «banques
épicerie». Ainsi les garanties exigées pour bénéficier d'un concours bancaire, les
taux débiteurs élevés, le manque d'information et de communication entre
entrepreneurs et banquiers le peu d'importance qu'accordent les cadres des agences
aux requêtes d'investissement sont autant des motifs avancés par les PME pour
justifier les difficultés d'accès aux prêts bancaire.
Les banquiers quant à eux, soulignent que pour garantir une plus grande
disponibilité, les PME doivent être attestées d'une transparence, notamment en ce
qui concerne l'établissement des bilans et la fiabilité de leur comptabilité et intégrer
une approche de gestion moderne qui implique aussi bien le marketing que le
management rationnel. Face à cette situation, un recul de 22.1% s'est enregistré
entre 1996 et 2004 (voir le graphique ci-dessous) quant à la distribution des crédit à
court terme
dédiés aux PME (de 14890 millions de dirhams en 1996 à seulement 3219 millions
en 2004) alors que le déploiement de ces crédits par le système bancaire dans la
même période à augmenté de 6.4% par an en moyenne.
336
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ce dangereux recul apparaît plus important et plus significatif dans la mesure où la
part des crédits à moyen terme accordés aux PME n'a représentée en 2004 que
7.7% de l'encours total des crédits à moyen terme distribués par les banques contre
49.4% en 1996.
-la prédominance nette de liquidité dans la structure financière des banques. Les
avoirs liquides et les placements à court terme constituaient environ 71.1% de tous
les actifs en 2004 contre 40.1% en 1996. (4)
d'avoir quinze sociétés qui ont pour objet, outre la négociation en bourse, la garde
des titres, le placement des titres émis par les personnes morales, la gestion de
portefeuille en vertu d'un mandat, et le conseil de la clientèle. Ces sociétés sont le
vecteur directeur du professionnalisme et du dynamisme du marche boursier. De par
les dispositions de la nouvelle loi n°2900, les soc iétés de bourse ont désormais pour
mission aussi d'assister les personnes morales faisant appel public à l'épargne pour
la préparation des documents d'information destinés au public et d'animer le marché
des valeurs mobilières inscrites dans la bourse des valeurs.
Le financement des PME par le marché des capitaux semble inexistant malgré la
création d'un troisième compartiment dédié aux PME/PMI en 2000 en raison de
plusieurs facteurs :
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1" marché 2tme marché Marché Réservé au
PME
Capital social 15.000.000 10.000.000 5.000.000 DHs
DHs DHs
états financiers certifies 1 an
3 ans 3 ans
Taux Diffusion dans le 40%
public 20% 15%
- La peur du fisc, sous prétexte que la bourse exige une transparence financière trop
exagérée.
-Le coût élevé de l'introduction en bourse : les commissions de courtages, les coûts
de publicité et de la communication financière qui constituent une barrière de rentrée
pour les PME.
C- le crédit bail
La pratique de crédit bail au Maroc n'est pas nouvelle, elle est datée depuis 1965 par
la création de la première société de crédit bail : Maroc Leasing, puis cette pratique
commence à s'étendre pour atteindre un nombre de 9 sociétés avec un total des
bilans (6) de 11.2 milliards de dirhams, parmi ces sociétés on trouve à titre
d'exemple:
- BMCI-Leasing
- Compagnie marocaine de location d'équipements "Maroc-Leasing"
(5)Idem page 14
- DIAC-Leasing
Ce qui caractérise les sociétés de leasing du Maroc, c'est le fait qu'elles émanent
toutes d'une banque ou d'un groupe de banques. A cotes des banques, nous
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
trouvons souvent des sociétés d'assurances. La participation des banques et des
assurances dans les sociétés de leasing répond sans doute à leur logique d'action.
En ce qui concerne l'intérêt des assurances pour les sociétés de leasing, il s'explique
par le fait
qu'elles génèrent des ressources financières à longs termes. Ces ressources font I'
objet de placement dans le cadre des réserves techniques d'assurances.
Le recourt des entreprises au financement par le biais du crédit bail a enregistré une
nette augmentation sur la période 1996-2001 (7) de 4671 millions de dirhams à
10.916 millions de dirhams, réalisant un taux de croissance annuel moyen de 18,5%,
ainsi le taux appliqué est de 15.63% par rapport au taux d'intérêt appliqué aux crédits
a moyen terme accordés aux PME (12%) .
Les abattements fiscaux accordés aux professionnels sur le plan de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA), de I' impôt sur Société (IS) et de I' impôt sur le Revenu (IR) ont
encouragé le crédit-bail. Malgré les efforts fournis par ces sociétés, il semble que le
recours au leasing comme moyen de financement des investissements ne se montre
pas encore aux PME conscientes du rôle que pourrait jouer le leasing comme palliatif
aux sources de financement traditionnelles.
Comme beaucoup des pays voisins, les sociétés du capital risque au Maroc sont
récemment constituées. Cette formule de financement n'a démarré qu'à partir de
1990, avec la création de « AL
Plusieurs sociétés d'investissement ont été créés par des banques commerciales
Marocaines, c'est le cas de la société « Capital Invest» créée en décembre 1999, de
la société « Attijari capital risque » filiale de la BCM et de « Wafa investissement» qui
sont inscrites dans le cadre de l'innovation financière et de l'adoption d'une stratégie
de diversification par leur positionnement sur divers produits et marchés.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
D'autres organismes du capital risque sont créés par l'établissement d'une
coopération mixte entre le Maroc et les pays étrangers comme « Asma Invest»
Société d'investissement et de développement saoudienne - marocaine créée en
1992 dans le but de dynamiser le secteur productif par l'encouragement du flux des
capitaux et leur utilisation dans des projets économiquement et financièrement
rentables.
Enfin, d'autres organismes du capital risque sont créés par des organismes
étrangers, c'est le cas de la société de promotion et de participation pour la
coopération économique « Proparco », société financière et filiale de la caisse
française de développement qui est autorisée à intervenir en capital risque au Maroc
depuis 1992.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Toutefois, ces lignes exigent des critères d'éligibilité, portant généralement sur la
taille, le secteur d'activité....
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
d'équipements d'origine
européenne
(9) http://www.eljadida-invest.ma/lien/guide-inv/cadre-
reg/cadre%20r%E9glementaire%20et%20fiscal/principalelignedefinancement.pdf
Part local
condition Taux d'intérêts 5,25%HT 5,25% HT 5,25% HT Libor ou
s Euribor +
marge
de crédit (possibilité
de taux
fixe).
Durée de 6 à 12 ans 6à 12 ans 8 à 16 ans 5 à 12 ans
Remboursemen
t
Différé 4ans 4 ans 2 ans -
remboursement Trimestriel Trimestriel Semestriel -
ou ou
semestriel, semestriel,
quadrimestrie quadrimestrie
l l
- La ligne italienne est engagée à hauteur de 25% avec un taux d'utilisation limité à
7%.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
-La ligne espagnole PME/PMI est utilisée à hauteur de 12% alors que la ligne
espagnole de partenariat n'a jamais été utilisée.
Au Maroc, le système du microcrédit semble avoir fait ses preuves. Les aides
financières des institutions nationales et internationales en faveur des associations
du microcrédit s'expliquent par leur capacité de financer des micros- projet ou des
microstructures et aider des populations marginalisées. C'est dans cette logique le
fonds Hassan II avait octroyé un don de 100 million de dhs aux associations de
microcrédit pour les encourager à répondre à la demande croissante de prêts. Les 13
associations agréées ont réalisé depuis leur création des résultats très satisfaisantes
et servent plus de 450000 clients actifs dont 75%de femmes, les 5 plus grandes sont
Al Amana, Zakoura et la fondation Banques Populaires, Ardi, Fondep.
- la hausse des taux d'intérêt entre (15% et 30%) limite l'efficience socio-économique
des micro- crédits.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
G- Le projet Moukawalati
Parallèlement aux projets Idmaj et Taâhil qui visent l'insertion de jeunes diplômés. Le
gouvernement marocain a lancé au 1er juillet 2006 le projet Moukawalati dédié aux
diplômés chômeurs âgés entre 20 et 45 ans (Les diplômés lauréats de la Formation
Professionnelle, les diplômés de l'enseignement supérieur ainsi que Les bacheliers)
désirant créer une entreprise dont le montant d'investissement ne dépasse pas 250
000 DH. Le projet est ambitieux, il visait la création de 30.000 petites entreprises à
l'horizon 2008 dans l'ensemble des régions du Maroc. L'objectif était de générer 60
000 emplois au minimum et un objectif idéal de 90 000 emplois en 2008 et ainsi,
contribuer à la réduction du chômage et assurer la pérennité progressive du tissu
économique par un dispositif de suivi des entreprises créées au cours de la période
de démarrage. Des guichets au sein des Chambres de commerce, d'industrie et de
services, des universités ou écoles supérieures, entre autres, permettaient aux
jeunes, idée en tête, d'être accueillis et de déposer un dossier.
Malheureusement le projet Moukawalati est loin d'être une réussite. Ce dernier n'a
pas arrivé à atteindre même pas 1% des objectifs fixés. Les doigts se pointent et se
dirigent vers les banques qui n'ont pas joué le jeu malgré le système de garantie
prévue par le programme. Armés de leur dossier et d'un plan de financement, les
candidats, parfois inexpérimentés, doivent, en plus, négocier les taux de crédit. Ce
qui n'était pas le cas pour le crédit jeunes promoteurs pour lequel le taux de crédit
était stipulé en amont. Du côté des banquiers, c'est la prudence qui règne. Devant
les projets considérés non viables par le système bancaire, les refus d'octroi de
crédit se multiplient. Et lorsque le crédit est alloué, le rythme de traitement des
dossiers semble être relativement lent.
12) AMEL NEJJARI journal Libération (Casablanca) 9 Avril 2008 Publié sur le
web le 9 Avril 2008
Selon les résultats d'un benchmarking international (12), publié dans le magazine
économique de BMCE Bank. Le Maroc est relativement bien positionné par rapport à
d'autres pays concurrents (la Tunisie, l'Egypte et la Turquie), En effet, en ce qui
concerne la proportion des crédits distribués au secteur privé et au secteur public
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
non financier par rapport au PIB, le Maroc devance l'Egypte et se situe derrière la
Tunisie avec 56,7% en 2004 comme retrace le tableau suivant :
Les résultats de cette étude vont plus loin en soulignant qu'il n'existe pas vraiment de
problématique de financement de la PME marocaine. Les PME financent, en effet, en
moyenne 30% de leur investissement et 20 % de leur fonds de roulement par crédits
bancaires. Dans le même ordre d'idées, 68 % des entreprises marocaines
bénéficient d'une autorisation de facilité de caisse. Cette nette amélioration peut être
expliquée par la réforme de la loi bancaire, la promulgation de la nouvelle loi
bancaire 2006 et la poursuite de la baisse des taux d'intérêt.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
B- position du Maroc par rapport aux pays européens
En Europe, la part des capitaux propres dans le bilan est identique pour toutes les
catégories de taille des entreprises. De ce fait, il n'existe qu'une faible discrimination
de la part des banques à l'encontre des petites entreprises en matière d'accès au
crédit, situation qui n'existe pas au Maroc.
CONCLUSTION
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
organismes financiers. L'autofinancement reste la voie traditionnellement préférée
par les dirigeants des PME car la propriété du capital reste familiale et concentrée.
En effet seule cette démarche est susceptible de conforter les pouvoirs établis dans
l'entreprise et de permettre ainsi aux dirigeants de conserver leur autonomie de
décision.
Mais, il est à constater que le financement interne est rarement suffisant à financer la
croissance de l'entreprise, qui est amenée à tourner vers le financement externe
(secteur bancaire qui est le plus visé par la PME dans les pays en voie de
développement) qui même présente certains avantages pour la croissance des PME,
et par conséquent le secteur bancaire doit leur offrir des solutions plus simples et
plus attractives que les solutions classiques qui ont montré leurs limites.
1. INTRODUCTION
Depuis le début des années ‘90, le secteur financier marocain a engagé un ensemble
de réformes financières visant le secteur bancaire, la bourse des valeurs et, d’une
manière générale, l’environnement financier. En effet ce mouvement de
modernisation a été engagé en réponse à un contexte léthargique qui ne permettait
pas au système de remplir sa fonction principale à savoir une répartition efficace des
ressources.
Une décennie plus tard la situation du système financier a été marquée par une forte
instabilité: d’une part le secteur bancaire s’est caractérisé par une augmentation
significative des créances en souffrance, particulièrement au niveau des organismes
financiers spécialisés, et d’autre part la bourse des valeurs poursuivait une tendance
décroissante soutenue.
Pendant la même période le concept d’intégration des marchés s’est de plus en plus
généralisé entraînant ainsi la nécessité d’adaptation des économies aux nouveaux
paramètres mondiaux. En effet dans ce cadre le Maroc a dû introduire quelques
dispositions dans un but d’harmonisation des règles de fonctionnement du secteur
financier, dont l’inspiration revient précisément aux principes de la politique de
voisinage entre la Communauté européenne et le Maroc. Plus concrètement, la
nouvelle loi bancaire et le nouveau Statut ont été modifiés dans ce sens et c’est ainsi
que dans cette étude nous essaierons de présenter une analyse comparative entre
les dispositions européennes et marocaines.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
un premier Chapitre présentant les changements organisationnels, et d’autre part un
deuxième Chapitre décrivant les nouvelles dispositions que la loi bancaire actuelle
contient dans l’ordre des articles. La seconde partie (Section 3) concernera le
nouveau Statut de la Banque Centrale marocaine dans une même optique de
comparaison par rapport aux paramètres européens. Celle-ci sera organisée autour
de trois Chapitres; le Chapitre 3.1 concernera les objectifs, le Chapitre 3.2 est relatif
aux tâches et finalement le Chapitre 3.3 renvoie aux instruments de la politique
monétaire.
Il est nécessaire de déclarer que la première partie est basée sur une comparaison
entre la loi bancaire française et la loi bancaire marocaine, tandis que la deuxième
partie représente la comparaison entre le Système européen des Banques Centrales
et la Banque Centrale marocaine “Bank Al Maghrib”.
Tout d’abord, nous pouvons avancer que le deuxième titre dans l’ancienne loi
bancaire nommé “le contrôle des établissements de crédit et la protection de la
clientèle” a été divisé en deux titres distincts, d’une part le quatrième titre de la
nouvelle loi “le contrôle des établissements de crédit” et d’autre part le sixième titre
“protection de la clientèle”, ce qui permet d’accorder plus d’importance à ces deux
volets, et ainsi renforcer la confiance de la clientèle qui est considérée comme le
pilier de l’activité bancaire. La loi bancaire française de son côté laisse apparaître la
même architecture et confirme l’origine de ces changements.
Cela étant, ce qui suit traitera des changements afférents aux points existants dans
l’ancienne loi mais dont l’importance n’était pas mise en évidence sous l’apparence
d’un titre distinct ou d’un chapitre.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
En deuxième lieu, il existe au sein du quatrième titre “contrôle des établissements de
crédit” un chapitre qui a pris toute son importance par rapport à son ancien Statut
dans l’ancienne loi bancaire alors qu’il ne s’agissait dans celle-ci que d’un simple
point bref; à l’intérieur même d’un chapitre, il s’agit du troisième chapitre “secret
professionnel” qui se retrouve au même niveau que sur la loi française (chapitre III du
titre IV).
Enfin il subsiste un autre élément qui concerne le troisième titre “les dispositions
prudentielles et comptables”, dont la crise du secteur bancaire avant l’introduction
des réformes a attiré l’attention sur la nécessité de consacrer au minimum un
chapitre, de la même façon que la loi française.
Cette dernière alloue la même importance à ce point à travers la position qui lui a été
accordée, bien que la nomination ne semble pas être la même : “liquidité et
solvabilité des établissements de crédit” et “obligations comptables des
établissements de crédit”.
Cela dit du côté de la loi bancaire française il existe un “Conseil National du Crédit et
des Titres” qui examine la même question, la seule différence se caractérise par
l’intérêt porté au fonctionnement du système financier dans son ensemble. Nous
pouvons également ajouter qu’apparemment le mot “crédit” a été emprunté au cas
français et remplace le mot “monnaie”. Cela peut nous expliquer aussi la raison de la
disparition du champ monétaire des tâches du Conseil. Ces points nous renvoient à
l’article 24 de la loi bancaire française et à l’article 18 de la loi bancaire marocaine.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
- l’exercice à titre habituel, par un établissement de crédit, d’une activité
autre que celles prévues par la loi;
- montant du capital ou de la dotation minimum, exigible d’un
établissement de crédit;
- conditions de prise de participation des établissements de crédit dans le
capital des entreprises;
- modalités d’intervention et de fonctionnement du fonds collectif de
garantie des dépôts.
Actuellement à l’image de la loi bancaire française, ces missions ont d’une part été
classifiées selon des missions individuelles et d’autres générales, et d’autre part, de
nouvelles tâches ont été allouées à cet organe. Nous pouvons citer les ajouts comme
suit:
Les éléments ci-dessus nous renvoient à l’article 33 de la loi bancaire française, dont
l’inspiration apparaît clairement (4, 6, 7, 10ième point).
Dans le cas d’un établissement public la subvention répond aussi aux mêmes
conditions et doit donc être libérée intégralement. De plus, quelle que soit la
catégorie de l’établissement de crédit un minimum est aujourd’hui imposé par
circulaire du Gouverneur de la Bank Al Maghrib (article 16 de la loi bancaire
française et 29 marocaine).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2.2.3 DISPOSITIONS PRUDENTIELLES ET COMPTABLES
Le changement ici est représenté par l’introduction d’une nouvelle mesure, à savoir
le contrôle interne que les établissements de crédit sont désormais obligés de mettre
en place. Le même système est imposé en France et est précisé à l’article 51. Cette
nouvelle disposition vise à identifier, mesurer et diriger tous les risques que les
établissements de crédit peuvent encourir. Ils doivent également établir de nouvelles
méthodes afin de mesurer leur rentabilité. Le contrôle interne a été introduit dans le
but d’éviter les situations catastrophiques que les ex-organismes financiers
spécialisées ont connu dans le passé.
Un autre point, lié au contrôle des établissements de crédit par les autorités
compétentes (Bank Al Maghrib), a connu de son côté une modification. Il s’agit de la
nomination de l’administrateur provisoire comme cela est énoncé à l’article 62 de la
loi bancaire marocaine qui intervient seulement lorsque le plan de redressement
exigé par la Bank Al Maghrib ne s’avère pas capable de remettre en marche l’activité
de l’établissement de crédit. De plus cet administrateur provisoire peut également
être nommé quand il devient évident que le fonctionnement des organes de
délibération ou de surveillance ne peut pas être poursuivi normalement. Ceci se
rapporte à l’article 44 de la loi bancaire française.
Avant d’aller plus loin nous pouvons dire tout d’abord que ce Chapitre définit
davantage les modalités d’exécution de la fonction du commissaire aux comptes,
ainsi que sa mission, tandis que l’ancienne loi n’a réservé qu’un petit article
concernant tout l’environnement de celui-ci.
Pour être plus précis, en premier lieu l’article 71 de la loi bancaire marocaine nous
présente les conditions d’exercice de leur fonction en fixant le nombre d’auditeurs
imposé par rapport aux sociétés de financement selon des critères bilanciels. En
effet ces sociétés en désignent un seul lorsque le total de leur bilan est inférieur à un
seuil fixé par la Bank Al Maghrib. L’article 53 de la loi française retrace la même
condition.
Centrale de tout fait ou décision alarmant sur le respect des dispositions législatives
ou réglementaires et qui peuvent influer négativement sur la situation financière ou la
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
continuité de l’exploitation de l’établissement de crédit. Ce point peut trouver son
origine au niveau du paragraphe1 de l’article 53 de la loi française.
Dans le même cadre des missions des commissaires aux comptes un autre point
(article 77) a été rajouté dans la même optique que la loi française (53-1) bien qu’au
sein de cette dernière ce point s’avère très général mais assez suffisant pour orienter
vers l’origine de cette addition. Plus exactement les commissaires aux comptes
doivent fournir tout éclaircissement concernant les conclusions exprimées dans leurs
rapports ainsi que tous les documents ayant servis à cette fin.
A ce niveau la loi précédente abordait les conventions qui pouvaient être conclues
entre les autorités, aussi bien marocaines qu’étrangères, ayant les mêmes fonctions
mais sans aucune précision concernant les dispositions de ces conventions. C’est
dans ce sens que la nouvelle loi marocaine (article 82) apporte une meilleure
définition au périmètre de celles-ci, qui porteront sur un certain nombre de points à la
lumière de l’article 41-2 de la loi bancaire française:
Et les contrôles ne peuvent avoir lieu si: · les filiales ou succursales encourent une
action pénale.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
des prêts quand la situation le justifie. Plus exactement ces précisions ont concerné,
en premier lieu, les exceptions liées à ce fonds de garantie plutôt que son mode de
fonctionnement. L’article 107 édicte les exceptions au programme de couverture du
fonds.
Il existe d’autre part des objectifs secondaires qui concernent les autres fonctions de
la Banque Centrale relatives aux politiques économiques et financières; cela dit ces
dernières ne doivent en aucun cas entraver la réalisation de l’objectif principal. Cette
mesure de prudence a été précisée au niveau de l’article 6 du nouveau Statut
marocain et nous renvoie au même article (2), ci-dessus, du système européen
(…sans préjudice par rapport à l’objectif principal de la stabilité des prix…).
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3.2 LE NOUVEAU PRINCIPE D’INDEPENDANCE
La stabilité des prix est réalisée de différentes manières. Elle dépend des conditions
de l’économie à un moment donné. La question ici est de savoir quel instrument
choisir, et plus particulièrement, qui a le pouvoir de décider des moyens et du
moment de réalisation.
Pour répondre à cette question nous pouvons dire qu’il a été accordé actuellement
au niveau du nouveau Statut de la Banque Centrale marocaine, une extension aux
activités de la Bank Al Maghrib lui permettant ainsi d’acquérir une large autonomie
dans le choix des instruments d’accomplissement de cet objectif mais aussi dans le
choix de la période d’intervention. Ce point se rapporte à l’article 6 du nouveau Statut
marocain et sa contrepartie, au niveau du Statut européen, se rapporte à l’article 3.
Ce type d’indépendance est plus large dans le cas marocain puisque celui-ci ne
concerne qu’un seul pays contrairement à la Banque Centrale européenne
considérée comme la banque de l’ensemble des pays membres de l’Union Monétaire
européenne et qui dans ce cadre met en jeu d’autres gouvernements, membres
d’Etats différents, et de Banques Centrales nationales.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
assemblée dans le but de revoir toutes les décisions prises sauf celles concernant la
politique monétaire. Dans ce cadre ce Commissaire du gouvernement contrôle les
activités de la Banque Centrale sauf celle concernant la politique monétaire.
Selon l’article 9 du nouveau Statut, c’est la Bank Al Maghrib qui doit actuellement
superviser les conditions d’exécution des activités du secteur bancaire. Ce point, qui
a été ajouté dans ce nouveau Statut, est étroitement lié à la loi bancaire et se trouve
beaucoup plus détaillé en son sein qu’au niveau du Statut. La nouvelle loi bancaire
définit tous les changements qui ont pu affecter ce volet, spécialement ceux
concernant la substitution du Ministre des Finances au Gouverneur de la Banque
Centrale.
De plus, concernant la publication des états de synthèse, la Bank Al Maghrib fixe les
conditions de publication plutôt que le Ministre des Finances.
De même le volet des règles prudentielles a été modifié, plus précisément la Bank Al
Maghrib peut imposer de nouvelles règles aux établissements de crédit selon le
moment. Celles-ci peuvent être temporaires ou exceptionnelles.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Dans le même sens, dans le cas où il n’existerait aucun moyen de redressement de
l’établissement de crédit un ou plusieurs liquidateurs sont choisis par le Gouverneur
de la Bank Al Maghrib et non par le Ministre des Finances.
Nous pouvons distinguer dans ce cadre entre deux principales opérations qui
répondent aux normes européennes. Tout d’abord la Bank Al Maghrib peut acheter
ou vendre aux participants sur le marché monétaire des titres de créances (bons du
trésor) qui constituent le portefeuille de la Banque Centrale, plus précisément ceux
ayant déjà fait l’objet d’échange sur le marché et qui ne sont donc pas achetés
directement de chez l’émetteur.
Ensuite la Bank Al Maghrib peut accorder des avances ou prêts aux établissements
de crédit disposant de garanties valables. Il s’agit de l’article 18 du Statut du Système
européen des Banques Centrales.
La Banque Centrale peut proposer aux banques disposant d’un excès de liquidité de
tenir ce dernier auprès d’un compte au niveau de la Bank Al Maghrib. Dans le cas où
la banque maintient cet excès la Bank Al Maghrib peut la restreindre à constituer un
dépôt autorisant un minimum de réserves.
4. CONCLUSIONS
Les réformes qu’a connues le système financier marocain ont constitué une nouvelle
donne au paysage financier marocain. En effet les aménagements ayant affecté ce
système ont consisté d’une part dans une révision des textes de lois qui régissaient
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
ce domaine en accordant plus de visibilité et de clarté, à la lumière des textes
européens, et d’autre part dans le changement d’un certain nombre de prérogatives
relatives non seulement à une extension des pouvoirs et paradoxalement à un
renforcement de contrôle.
Ces réformes ont été instaurées dans le but de mettre à niveau le domaine financier
afin qu’il puisse se mettre au diapason des autres systèmes financiers européens et
particulièrement dans un contexte ou l’ouverture devient une réalité et impose
certaines mesures.
Ceci étant, l’appréciation des résultats des efforts fournis par le Maroc dans ce sens
ne peut se réaliser que dans quelques années en attendant que l’application de ces
nouvelles dispositions porte ses fruits.
Il est à noter finalement que ce travail porte exclusivement sur le secteur bancaire à
savoir d’une part le Statut de la Banque Centrale et d’autre part la nouvelle loi
bancaire.
Il subsiste cependant d’autres volets au sein du système financier qui ont été touchés
par ces transformations. Nous pouvons citer le secteur des assurances dont le
nouveau code s’inscrit dans le cadre des réformes engagées et qui fera certainement
l’objet de travaux ultérieurs.
REFERENCES
Ancien Statut de la Bank Al Maghrib: dahir No. 1.59.233 du 23 hija 1378 (30 juin
1959) du dahir No. 1.59.233 du 23 qui a été créé par la Bank Al Maghrib.
Ancienne loi bancaire marocaine: Dahir portant loi No. 1-93-147 du 15 moharrem
1414 (6 juillet 1993) relatif à l’exercice de l’activité des institutions de crédit et leur
contrôle.
Loi bancaire française No. 84-46 (24 janvier 1984 modifiée) relative à l’exercice de
l’activité des établissements de crédit et leur contrôle.
Nouvelle loi bancaire marocaine No. 34-03, relative aux établissements de crédit et
organismes assimilés.
Protocol annexed to the Treaty establishing the European Community (OJ C 191,
29.7.1992, p. 68), as amended by the Treaty of Amsterdam (OJ C 340, 10.11.1997,
p. 1), the Treaty of Nice (OJ C 80, 10.3.2001, p. 1), Council Decision 2003/223/EC
(OJ L 83, 1.4.2003, p. 66) and the Act concerning the conditions of Accession of the
Czech Republic, the Republic of Estonia, the Republic of Cyprus, the Republic of
Latvia, the Republic of Lithuania, the Republic of Hungary, the Republic of Malta, the
Republic of Poland, the Republic of Slovenia and the Slovak Republic and the
adjustments to the Treaties on which the European Union is founded (OJ L 236,
23.9.2003, p. 33) – unofficial consolidated version.
357
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
XVII-.PRINCIPAUX DOCUMENTS JURIDIQUES UTILISES PAR LES BANQUES
ET SOCIETES D’AFFACTURAGE AU MAROC
1. LE CONTRAT D’AFFACTURAGE
Banque
D’une part,
Activité : …………………………………………………………….
Représentée par :
D’autre part,
358
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
CONDITIONS GENERALES DU CONTRAT D’AFFACTURAGE
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
à ce seul titre, la charge des créances impayées pour cause de redressement ou
liquidation judiciaire du débiteur concerné. En cas de contestation, la garantie de
BMCI ne pourra être mise en jeu que dans la mesure où le Cédant pourra
produire l’écrit sur lequel BMCI a marqué son accord pour l’Agrément concerné et
le Plafond d’Agrément.
2.4 Le Cédant s’engage à ne remettre à BMCI que des créances qui portent sur des
Débiteurs qui ne sont ni en redressement, ni en liquidation judiciaire. La sanction
du non-respect de cet engagement est l’absence de garantie de BMCI sur les
créances concernées.
2.5 La cessation des paiements, le redressement ou la liquidation judiciaire d’un
Débiteur ou toute situation similaire quel qu’en soit le nom, entraîne
immédiatement, de plein droit, la résiliation de l’Agrément délivré par BMCI sur le
Débiteur concerné.
2.6 Le Cédant s’engage à communiquer à BMCI toute information permettant
d’apprécier la solvabilité de chaque Débiteur et notamment tout retard de
paiement et tous litiges actuels ou antérieurs, toutes fausses déclarations à ce
sujet entrainant la suppression de la garantie, et si tel est le désir de la BMCI, la
résiliation pure et simple du présent contrat.
2.7 BMCI se réserve le droit, sur simple notification au Cédant, par écrit, télécopie,
télémessagerie ou tout autre moyen de télétransmission, de résilier ou suspendre
l’Agrément précédemment délivré ou d’en modifier les termes (modification du
Plafond d’Agrément) sans toutefois qu’une telle décision puisse affecter les
conditions de prise en charge des créances déjà payées.
2.8 Indépendamment de tout Agrément délivré par BMCI sur un Débiteur donné,
BMCI se réserve le droit de refuser, à tout moment, de payer une créance qui ne
lui semblerait pas certaine, liquide et exigible ou qui ne serait pas conforme aux
stipulations des Conditions Particulières.
2.9 La communication au Cédant des informations relatives aux Agrément délivrés
ainsi que des Plafonds d’Agrément a un caractère strictement confidentiel et le
Cédant s’interdit d’en faire état en dehors de ses relations avec BMCI ; à défaut la
responsabilité du Cédant pourrait être engagé tant envers BMCI que tout tiers
concerné
3.1 Le Cédant remet périodiquement à BMCI ses factures, au moyen d’un bordereau
récapitulatif dûment rempli et signé, conforme au modèle annexé et comportant la
quittance subrogative. BMCI, si elle l’estime nécessaire, se réserve le droit
d’adresser directement aux Débiteur les originaux des factures.
3.2 Le bordereau récapitulatif doit impérativement être accompagné des factures et
des pièces justifiant de la réalité des créances telles que défini aux Conditions
Particulières. Les factures doivent être accompagnées des bons de livraison des
marchandises ou de justificatifs de cette livraison par tout moyen.
3.3 Le Cédant s’engage à remettre dans les 48 heures de la demande formulée par
BMCI tout justificatif complémentaire nécessaire à établir la réalité de la créance.
La non-fourniture par le Cédant de ces documents, dans les délais impartis,
entrainerait l’annulation de la garantie de BMCI.
3.4 Les factures doivent être remises à BMCI avant leur échéance et dans un délai
maximum de 30 jours à compter de leur émission. Elles doivent comporter toutes
360
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
les mentions exigées par la loi ou les usages et, le cas échéant, les clauses de
réserve de propriété.
3.5 Le Cédant s’interdit de remettre à BMCI des factures dont le délai de crédit est
supérieur à 120 jours sauf dérogation spéciale dans les conditions spéciales.
Dans le cas où le Cédant émet ses propres moyens de paiement, ceux-ci doivent
être à l’ordre de BMCI.
3.6 La totalité des exemplaires des factures émises par le Cédant, transmises à ses
débiteurs, et remises à BMCI, doit indiquer que le paiement devra être fait à BMCI
dans les termes de la mention de subrogation suivante :
ARTICLE 5 – FINANCEMENT
Les avances de fonds se feront au crédit du compte-courant du cédant ouvert sur les
livres de l’agence avec valeur j+1, étant j la date de remise de la quittance
subrogative, appui des factures et justificatifs prévus dans les conditions particulières
du contrat.
6.1 Pour garantir le remboursement de toute somme dont le Cédant pourrait être
débiteur envers BMCI, le Cédant accepte de constituer dans les livres de BMCI
361
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
un gage espèces, ci-après dénommé « Fonds de Garantie » non productif
d’intérêts.
6.2 Les sommes ainsi affectées en garantie au profit de BMCI sont potées au crédit
du compte dénommé « Fonds de Garantie » ; devenues la propriété de BMCI,
ces sommes sont indisponibles pour le Cédant et font naître à son profit une
créance en restitution dont le solde ne sera établi qu’après clôture définitive des
comptes.
6.3 Le montant du Fonds de Garantie ainsi constitué vient se compenser de plein
droit avec le solde débiteur du compte d’avance.
6.4 Le montant et les modalités des prélèvements destinés à constituer ce Fonds de
Garantie sont précisés aux Conditions Particulières.
6.5 En cas de litiges tels que définis à l’article 7 – RECOURS, le montant du Fonds
de Garantie doit être au minimum égal au montant des litiges dont le Cédant a été
informé et qui ne sont pas résolus.
6.6 Les sommes constituant le Fonds de Garantie ne peuvent faire l’objet d’un
nantissement ou d’une cession au profit d’un tiers.
ARTICLE 7 – RECOURS
7.1 La garantie assurée par BMCI porte exclusivement sur l’insolvabilité financière
finale du Débiteur, matérialisée par un jugement de redressement ou de
liquidation judiciaire ou toute autre situation similaire à l’étranger, à l’exclusion de
tout risque de change ou de non transfert de fonds.
7.2 En cas de refus par un Débiteur de payer une créance pour toute autre cause
que son insolvabilité, et plus particulièrement en cas de contestation à caractère
juridique, commercial ou technique (ci-après appelé « Litiges »), BMCI en
informera le Cédant.
7.3 La détection d’un Litige pourra suspendre la garantie qui aurait pu être accordée
sur la facture concernée par ledit Litige.
7.4 Au cas où ce litige n’aurait pas été réglé dans les 60 jours qui suivent cette
information, BMCI pourra débiter le compte spécial d’affacturage du Cédant du
montant des créances contestées ou prélèvera ce montant sur toutes sommes
dues au Cédant et ce, sans que les rémunérations perçues soient remises en
cause.
7.5 Lorsque le Cédant reçoit directement les règlements correspondant à des
factures prises en charge par BMCI, il est réputé les avoir reçus pour le compte
de BMCI en qualité de mandataire. En matière internationale sont assimilés à des
règlements effectués directement entre les mains du Cédant, tous règlements
perçus par un représentant, un préposé, un agent ou toute personne se référant
au Cédant.
7.6 Le Cédant s’engage à restituer ces moyens de paiement immédiatement à BMCI
sous leur forme originale. En cas de non respect par le Cédant de cette
obligation, BMCI est autorisée à débiter immédiatement cette somme au compte-
courant ou à la prélever sur toutes sommes dues au Cédant au titre de nouvelles
cessions de factures.
7.7 BMCI peut exiger le remboursement immédiat des factures non garanties, dès
leur date d’échéance ; ce remboursement s’effectuera par le débit du compte-
courant du Cédant.
7.8 A défaut de précision apportée par les Débiteurs, les règlements s’imputent en
priorité sur les factures garanties.*
362
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
ARTICLE 8 – RECOUVREMENT DES CREANCES
8.1 BMCI effectue auprès des Débiteurs toutes les démarches nécessaires au
recouvrement des créances dans les droits desquelles elle est subrogée. Pour
permettre à BMCI de recouvrer les créances prises en charge, le Cédant
s’engage à donner à BMCI toute l’assistance nécessaire et, le cas échéant, à lui
remettre tout mandat qui s’avérerait utile.
8.2 Créances Garanties : BMCI assume à ses seuls frais et risques toutes les
opérations d’encaissement et de recouvrement des créances garanties.
8.3 Créances Non Garanties ou litigieuses : Les frais et honoraires des procédures
sont à la charge du Cédant pour le recouvrement de toutes créances non
garanties et des créances garanties s’il s’avère que le défaut de paiement n’était
pas dû à l’insolvabilité du débiteur. Les conditions applicables sont déterminées
aux Conditions Particulières.
ARTICLE 9 – MANDAT
Le Cédant donne tout pouvoir à BMCI, à titre de mandat d’intérêt commun, de tirer à
son lieu et place tous effets de commerce représentatifs de factures à recouvrer,
d’endosser tous chèques et effets établis à l’ordre du Cédant en règlement de
créances dont l’encaissement incombe à BMCI, procéder à son lieu et place au
timbrage, à la signature, accepter toutes modifications de sommes et prorogation
d’échéances sur des effets de commerce émis en règlement de créances du Cédant,
endosser en son lieu et place les billets à ordre émis BMCI, en règlement des
factures prises en charge par cette dernière, en vue de les faire escompter par toutes
les banques.
363
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Conditions Particulières sur la base de critères que BMCI considère essentiels et
déterminants. Cette commission d’affacturage demeure acquise à BMCI en toute
circonstance et quel que soit le sort des factures et moyens de paiement à
recouvrer.
10.2 Taux de financement : Le financement des créances est assuré par BMCI
moyennant un taux annuel « prorata temporis », déterminé aux Conditions
Particulières. Il est susceptible de varier en fonction de l’évolution d’un taux de
référence convenu.
10.3 Des frais annexes peuvent être perçus conformément aux Conditions
Particulières.
BMCI pourra vérifier ou faire vérifier par la personne de son choix dans les livres et la
comptabilité du Cédant, la réalité, l’exactitude et la sincérité de l’ensemble des pièces
fournies par celui-ci ainsi que le respect de ses obligations. Le Cédant s’engage en
outre à faciliter l’exercice de tout travail de vérification et à communiquer à BMCI, à
première demande, tout document.
364
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
12.4 Dans le cas où la créance cédée serait l’objet d’une contestation fondée sur le
faux, l’usage du faux ou tout acte frauduleux.
365
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
………………………………….
CONDITIONS PARTICULIERES :
________________________________________________________________
A CASABLANCA, A CASABLANCA………………
LE ………………………. LE………………………………..
366
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
2. LA LETTRE DE NOTIFICATION AU DEBITEUR
Entête
DESTINATAIRE (client cédé)
Adresse
Casablanca, le : ………………….
Messiers,
Nous avons l’honneur de vous informer que nous avons conclu avec la BANQUE
MAROCAINE POUR LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE (BMCI) un contrat
d’affacturage en date du ……………………. , aux termes duquel cette société se
charge de la tenue de nos comptes clients et de l’encaissement de nos factures.
BANQUE
………………………………..
Casablanca
A qui nous avons transféré par voie de subrogation, la propriété de nos créances et
qui, de ce fait, aura seule qualité pour procéder au recouvrement.
Nous vous remercions de bien vouloir noter que ces instructions ne pourront être
modifiées sans le consentement de BANQUE MAROCAINE POUR LE COMMERCE
ET L’INDUSTRIE (BMCI).
Signature et cachet
367
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
3. DOSSIER ETUDE D’AFFACTURAGE
Strictement confidentiel
Et sans engagement de votre part
………………………………….………………………………………………………………………………………
Activité : ……….…………………………..……………………………………….…………………...………..……
CLIENTELE DE L’ENTREPRISE
368
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
ACTIVITE DE LA CLIENTELE : ……….…………………………..………………………...……………………………
CONDITIONS DE PAIEMENT
Indiquez par exercice le nombre et le montant total des créances impayées et précisez si pour ces impayés le
montant total que vous avez provisionné ou passé en perte.
Dont :
* Dotations annuelles aux comptes clients (ligne 6U) annexe 7 du bilan fiscal.
** Montant des créances perdues enregistrées dans les comptes « Autres charges » ou « Charges
exceptionnelles » (ligne GE, HE) du bilan fiscal.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
LISTE NOMINATIVE DES PRINCIPALES DEFAILLANCES (ou joindre un état comptable
des sommes)
CHIFFRE D’AFFAIRES
(Réalisé au cours des 2 derniers exercices sur le marché intérieur et éventuellement à l’export)
ENCOURS CLIENTS
Par « encours clients » il convient d’entendre le solde débiteur maximum que peut présenter dans vos livres le
compte d’un client, y compris les effets en circulation et/ou escomptés et non échus.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Nombre total de clients : (facturés en moyenne dans l’année)
de de de de de
France
Export
* En nombre
- Bénéficiez- vous actuellement d’une police assurance crédit ou d’un contrat affacturage ? oui
non
- Pour une étude d’affacturage, veuillez nous indiquer la taille moyenne de vos factures : …………………………..
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
DOCUMENTS A JOINDRE Le bilan et le compte de résultat du dernier exercice
(tableaux fiscaux 1 à 11)
Le proposant soussigné certifie l’authenticité des renseignements ci-dessus qui ne l’engagent qu’au moment de la
signature du contrat.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
XVIII-.COUPURE DE PRESSES SUR L’AFFACTURAGE AU MAROC
A Ak et M M ; L'Economiste ; 28 - 10 – 2009
Nouvelle identité visuelle appuyée par une campagne de Com' · 25% de croissance
à fin juin 2007 Nouvelles aspirations, nouvelle stratégie de communication. Maroc
Factoring, leader national de l'affacturage, et filiale de BMCE Bank, affiche son
ambition de gagner en visibilité. Une nouvelle (...)
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
LES CAHIERS DE L'EMERGENCE
La récession économique donne des ailes aux sociétés de factoring Chiffre d'affaires
en croissance de 14,4% · Le secteur profite de la sécurisation des crédits octroyés
par les banques Alors que de nombreux secteurs sont depuis le déclenchement de la
crise économique l'année dernière dans la tourmente, le factoring, lui, se porte très
bien. En 2008 son (...)
L'Economiste ; 07 - 05 – 2009
BMCE Bank Un PNB de 3,7 milliards de DH. Le groupe a réalisé un résultat net
en amélioration de 14% à près de 517 millions de DH.
Après une année 2009 plutôt difficile, le groupe BMCE Bank retrouve sa bonne
marche cette année et compte la maintenir, voire l’accélérer pour les années à venir,
avec des projets en cours de réalisation ou encore dans le pipe.
BMCE Bank vient de faire un cadeau et non des moindres à ses collaborateurs. C’est
pour commémorer son 50ème anniversaire que le Conseil d’administration de BMCE
Bank, réuni le 24 septembre 2009, a décidé une augmentation du capital de la
banque dédiée exclusivement au personnel du groupe BMCE. Cette initiative louable
a été signée par [...]
BMCE Bank vend 3% de son capital à ses salariés, un futur jackpot à nouveau?
Novembre 9, 2009
374
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Et rebelote. Après deux opérations d’offres publiques de vente (OPV) réservées aux
salariés menées en 2003 et 2005, Othman Benjelloun, PDG de BMCE Bank, récidive
en décidant d’opérer [...]
Août 3, 2009
La réforme de l'appareil judiciaire est un travail de longue haleine qui, pour être
viable et pérenne, nécessite non seulement un engagement à long terme de la part
du pays mais également une vision et une approche stratégique. Des actions ont été
prises, un président, des vice-présidents (le nombre et les noms des magistrats n'ont
pas encore été arrêtés au niveau des autorités compétentes) et un procureur
siègeront au tribunal de Casa-Anfa.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
En fait, cette nouvelle «réforme» souligne que la justice marocaine tient compte de
deux enjeux essentiels pour la réalisation de progrès considérables dans ce secteur.
Le premier concerne le fonctionnement hiérarchique de la magistrature marocaine
qui nécessite une approche plus souple des magistrats afin de faire face à
l'augmentation du volume des contentieux et ce, en conférant, notamment un rôle
proactif aux juges avec une plus grande responsabilisation sous la supervision des
instances existantes et moyennant des normes adaptées.
Le second enjeu concerne la capacité effective des juges à relever le nouveau défi
de la pro-activité dans les procédures.
Aussi, plus que la spécialisation, c'est la professionnalisation des magistrats qui est
la priorité absolue. Ce qui donnera à moyen terme naissance à une élite judiciaire,
formée, compétente et agissant en tant que facteur de développement économique
et social.
Casablanca, c'est également près de deux cents magistrats. Des magistrats qui
seront spécialisés et auxquels l'hésitation et la frilosité ne seront plus permises.
La justice est le plus sacré des pouvoirs et s'impose à tout un chacun, sinon les
affaires du pays risqueraient de chuter dans les abîmes.
L'on reconnaît que les magistrats marocains accomplissent trois fois plus d'efforts
que leurs homologues dans d'autres pays de niveau comparable à celui du Royaume
et c'est dans ce sens que la spécialisation apportera une fluidité et une transparence,
et partant, une meilleure application des textes de lois.
376
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
XIX-.LES DEUX PLUS IMPORTANTS RESEAUX DE SOCIETES
D’AFFACTURAGE DANS LE MONDE
En France
1. Pour introduire l'affacturage dans des pays où il n'était pas encore disponible.
377
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
FCI est un réseau mondial de sociétés d'affacturage de premier plan, dont l'objectif
commun est de faciliter le commerce international grâce à l'affacturage et des
services financiers connexes.
FCI aide ses membres à obtenir un avantage concurrentiel dans les services
internationaux de financement du commerce par le biais:
* EUROFACTOR SA
International Department
CS 91000, Cedex 9
International Department
FCF 15
378
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
92824 PUTEAUX CEDEX * Natixis Factor
* GE Factofrance
Tour Facto
TSA 31234
Ils ont été établis pour aider les facteurs dans le monde de travailler les uns avec les
autres.
Ils ont été les fondateurs de la Factor système 2, utilisé pour le traitement du
commerce international sur une large base mondiale.
IFG est l'organisation internationale de l'affacturage qui est en mesure d'aider ses
membres dans la conduite des affaires internationales utilisant à la fois deux facteurs
et le système Direct Export affacturage.
IFG est une organisation ouverte d'esprit qui encourage et appuie l'innovation et offre
une excellente valeur pour l'argent aux membres.
L'International Factors Group ("IF-groupe" ou "IFG") et ses activités sont régies par
certains documents qui, de temps en temps peuvent être modifiés et approuvés par
une Assemblée Générale des Actionnaires. Ces documents sont conservés sous
examen par le Conseil IFG, assisté par le comité juridique et sont souvent modifiés
afin de s'assurer qu'ils sont à jour.
379
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Les membres doivent veiller à ce qu'ils se référent aux dernières versions, qui sont
disponibles sur le site Web de l'IFG (Http://www.ifgroup.com).
Nous recommandons fortement que les officiels membres, qui sont responsables de
l'affacturage international, lisent ces documents afin de s'assurer qu'ils sont
conscients de leurs droits et obligations.
• Les obligations des actionnaires et des partenaires les uns aux autres et à l'IFG;
• Règlement d'arbitrage;
Structure • Commission.
Il vous plaît noter que l'arbitrage est le seul moyen admissible de régler les litiges
relatifs à deux facteurs d'affaires.
380
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
Ces 2 questions sont pour la plupart des parties inchangées par rapport aux éditions
précédentes, du règlement et ne s'appliquent qu'aux IFG
Actionnaires et partenaires.
• Catégories d'adhésion;
• Réunions;
• Les agents;
• Comités et
• Les budgets.
L'article 1 donne les définitions des termes utilisés ailleurs avec une majuscule
initiale, comme "activités de l'industrie".
L'article 2 explique les deux fonctions distinctes avenir de l'IFG, à savoir son:
• Fonction opérationnelle et
• Partenaire;
• Partenaire associé et
• Sponsor
Les trois dernières catégories n'ont pas part à l'IFG et ainsi ne sont liés que par
certaines parties des articles du 'Association (AA ou «Règlements»). Les principales
caractéristiques de chaque catégorie de membres sont les suivants:
• Les partenaires associés sont les sociétés d'affacturage, qui ne veulent pas faire
de facteur deux affaires.
• Les commanditaires ne sont pas des facteurs qui sont liés, à travers les activités
connexes (comme les avocats et IT spécialistes), à l'industrie de l'affacturage.
381
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
L'article 4 explique la procédure pour les demandes d'adhésion.
L'article 5 explique les réunions, les institutions et les agents de l'IFG. Les décisions
finales sont entre les mains des actionnaires qui votent selon le nombre d'actions
détenues. Les dispositions pour les administrateurs, les budgets et les assemblées
annuelles des actionnaires sont en grande partie inchangées par rapport aux règles
antérieures.
Tous les membres, qu'ils soient ou non actionnaires, ont également un dispositif de
réunion annuelle pour discuter du commerce, des activités de l'association, le travail
des comités de l'IFG et à proposer des candidats pour les comités de l'IFG, sur la
base d'un vote par membre.
Les questions tranchées lors d'une réunion annuelle des membres seront transmises
à la prochaine assemblée générale des actionnaires pour approbation ou rejet.
Le GRIF sont les règles générales pour les deux facteurs d'affacturage international.
L'origine, ces règles ont été d'un commun accord entre les International Factors
Group (IFG) et Factors Chain International (FCI), afin de créer un standard mondial
pour l’affacturage industrie. Au fil des ans les deux organisations ont apporté des
modifications à la version courante du document. Ils ne sont plus identiques. Ces
règles sont essentielles pour s'assurer que les opérations quotidiennes sont gérées
correctement.
1. Questions générales
2. Missions
3. Risques de crédit
5. Représentations
6. Transfert de fonds
7. Différends
8. Divers
DEX
Le DEX décrit la manipulation des produits et des procédures, qui sont uniques à
l'International Factors Group, et comprend différents modèles, dont les membres et
partenaires devront, y faire des affaires sur une base quotidienne. Les modalités
sont prévues pour les produits spéciaux tels que:
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
• Non-notification d'affacturage
• En vrac d'affacturage
• Factoring Fast Cash
• Chaud et le froid Back-up
• Paiements directs versés aux fournisseurs
Les règles décrites dans le GRIF, le manuel de DEX et les règles entre les membres
l'emportent sur toute à l'effet contraire dans le SI de change manuel de l'utilisateur.
• Les parties reconnaissent qu'ils sont liés par l'ensemble standard des documents
IFG expliqué ci-dessus
• Toute dérogation spécifique à partir des documents standards devrait être précisée
dans l'article 6
• Elle reconnaît qu'il n'y a pas d'exclusivité. Les membres sont libres d'utiliser plus
d'un correspondant en tout pays en particulier.
• La terminaison est sur préavis écrit de 90 jours mais cela ne saurait affecter les
opérations existantes
Les écarts d'accord après la signature doit être consignée dans un échange de
lettres.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
XX-.CONCLUSION : LES LOIS BANCAIRES AU MAROC COMME MOTEUR DE
DEVELOPPEMENT
RESUME
Le rôle que doit jouer la banque centrale marocaine, aujourd’hui encore et à tous ces
niveaux, reste primordial, et Bank Al Maghrib compte l’assumer pleinement. Il est
encourageant de constater à cet égard que les nouveaux textes de lois qui vont être
soumis au Parlement lui procurent les instruments requis pour ces différentes
missions, que ce soit sur le plan de la réalisation de la stabilité macroéconomique ou
du renforcement du secteur bancaire national, conditions indispensables à la
poursuite des réformes structurelles et de l’ouverture de l’économie. Par ailleurs, les
résultats probants des réformes antérieures et les leçons tirées de l’expérience
internationale, notamment suite aux crises asiatiques et d’Amérique latine,
permettent à Bank Al Maghrib, appelée elle-même à procéder à sa propre mise à
niveau aussi bien en termes d’organisation que d’encadrement et de style,
d’envisager cette nouvelle étape avec un optimisme prudent.
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
déclarent ainsi en 1993 la convertibilité du dirham pour les opérations courantes et
introduisent une convertibilité quasi-totale pour les opérations des non-résidents. Ils
libéralisent également les emprunts étrangers pour le financement des
investissements et du commerce extérieur, mettent en place un marché des changes
et autorisent les banques marocaines à placer leurs avoirs en devises à l’étranger.
Il est donc évident que les perspectives de l’ouverture économique et celle des
marchés financiers nationaux obligeront tous les secteurs à se moderniser et à
parachever leur mise à niveau, et qu’elles imposeront au système bancaire marocain
la nécessité de moderniser d’avantage ses structures et ses instruments. Elles
l’obligeront aussi à faire face aux contraintes de cette ouverture et à adopter au
niveau international de nouvelles normes concernant sa gestion et les conditions de
son contrôle. Ces normes qui concernent également le rôle de la banque centrale en
matière de stabilité macroéconomique ont trait à la gouvernance et à la supervision
des établissements de crédit tels qu’elles découlent de Bâle II, ainsi qu’à la
prévention des crises financières, et vont même jusqu’à la lutte contre le blanchiment
des fonds illicites et contre le financement du terrorisme
Nous parlerons donc de tous ces points et d’autres encore tout au long de notre
mémoire qui se composera de deux parties : une première partie portant sur la loi
bancaire de 1993, et une seconde portant sur le projet de réforme de cette même loi.
[...] Cette transparence ainsi que la solidité du système bancaire marocain, sont plus
que jamais à l’ordre du jour. Le projet de la nouvelle loi bancaire, octroie, désormais
plus d’autonomie et d’indépendance à Bank Al Maghrib. La banque centrale aura
ainsi, toute la latitude pour assurer un contrôle plus serré des établissements
financiers et éventuellement, de prononcer les sanctions ; chose qui n’existait pas
sous l’ancienne loi. D’autres nouveautés méritent d’être soulignées, elles concernent
tant les prérogatives pour superviser et suivre les prises de contrôle des
établissements bancaires, que la gestion de crise en passant par un suivi des
comptes et la supervision des règles prudentielles. [...]
[...] Rappelons que la loi bancaire au Maroc a été promulguée en Juillet 1993. Défini
comme la composition de deux marchés, à savoir le marché financier et le marché
monétaire, le marché de capitaux a été progressivement décloisonné au cours de
ces dernières années pour devenir plus large. Au Maroc, il est composé de cinq
compartiments : 1 Le marché d’intermédiation financière 2 Le marché monétaire 3 Le
marché T.C.N. 4 Le marché financier 5 Les marchés dérivés Les objectifs escomptés
de la loi sur les marchés de capitaux sont, comme ceux énumérés plus haut,
l’établissement d’un système financier organisé, la protection des épargnants en leur
permettant d’arbitrer tant au sein du compartiment primaire que secondaire entre des
instruments de placement variés, rendre le système financier et bancaire marocain
efficace, c'est-à-dire qu’il participe au développement économique marocain, et
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DOSSIER N°II : REVUE DOCUMENTAIRE SUR L’EXPERIENCE MAROCAINE DANS LE DOMMAINE DE L’AFFACTURAGE
finalement accentuer la concurrence entre les différents intervenants en faisant en
sorte d’accroître les circuits financiers dans la mobilisation des ressources et leur
allocation, tout en permettant aux agents économiques de bénéficier de cette
concurrence en contractant des taux d’intérêt avantageux. [...]
[...] Le secteur bancaire est appelé lui aussi à faire sa mise à niveau. Beaucoup de
progrès a été réalisé ces dix dernières années, mais les efforts dans ce domaine
devraient s’accélérer pour donner aux banques marocaines l’envergure requise par
la concurrence internationale. Par ailleurs, si les nouveaux Statuts assurent une
indépendance totale, l’action de Bank Al Maghrib doit s’exercer en toute rigueur,
mais également dans le cadre de la transparence et surtout de dialogue avec les
parties concernées et ce, que ce soit dans la poursuite de la stabilité monétaire ou la
supervision du système bancaire. [...]
[...] Chapitre III : Les conditions d’exercice des établissements de crédit et les
sanctions prévues par la loi Le développement des banques marocaines, leur
intervention universelle touchant actuellement à toutes les opérations et à tous les
secteurs de l’activité économique du pays, leur forte concentration depuis
l’indépendance sont autant d’éléments qui leur ont conféré, à l’égard de l’économie,
une puissance et une responsabilité de premier plan à l’instar des établissements
bancaires dans d’autres pays. Cette importance a incité les autorités monétaires à
intervenir de plus en plus dans la surveillance du système bancaire. La profession
bancaire ne saurait comme l’affirme M. Despessailles constituer un « secteur libre »
même pour les banques dites privées. [...]
[...] Les dispositions du décret susvisé furent étendues au Crédit Populaire en 1970.
En 1986, les prescriptions du titre III du décret portant loi susvisée, relatives au
contrôle du crédit et des banques, ont été étendues à la Banque Nationale pour le
Développement économique et au Crédit Immobilier et Hôtelier qui ont été, par
ailleurs, autorisés à recueillir des dépôts auprès du public. La Caisse Nationale du
Crédit Agricole, quant à elle, a été habilitée, en 1987, à financer d'autres secteurs
d'activité liés notamment au milieu rural. [...]
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l’étanchéité du dispositif, mais la future loi permettra de réduire au mieux les
dérapages.
Plusieurs innovations ont été introduites dans ce texte, fruit d’une étroite
collaboration entre Bank Al Maghrib, les banques et les sociétés de financement
représentées par leurs associations professionnelles respectives qui sont le GPBM
(Groupement professionnel des banques du Maroc) et l’APSF (Association
professionnelle des sociétés de financement), ainsi que le ministère des Finances.
En dehors de quelques remarques de forme, toutes les parties prenantes sont
unanimes sur le contenu du texte rigoureusement rédigé et de loin beaucoup plus
précis que l’actuel sur plusieurs points. Les articles sont étayés au maximum afin
d’intégrer plusieurs cas de figure pouvant être soulevés par les établissements de
crédit.
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Le contrôle sera élargi aux holdings financières
L’article 55 du projet de texte stipule sans équivoque que Bank Al Maghrib est
«chargée de contrôler le respect, par les établissements de crédit et les autres
organismes soumis à son contrôle, des dispositions et des textes pris pour leur
application et de sanctionner les manquements constatés». Ce contrôle est défini
minutieusement. Il porte sur la vérification de l’adéquation de l’organisation
administrative et comptable et du système de contrôle interne des établissements de
crédit. Il concerne également la qualité de la situation financière des établissements
de crédits. Il s’agit là de s’assurer qu’ils sont capables de remplir leurs engagements
vis-à-vis de leurs créanciers dont les déposants, particuliers ou entreprises.
En comparaison avec l’actuelle loi bancaire, le projet élargit le champ du contrôle
bancaire aux holdings dénommés «compagnies financières», lorsqu’ils détiennent
des participations dans des établissements bancaires.
Enfin, plusieurs petites adaptations par rapport à l’ancien texte sont inscrites
comme la possibilité donnée aux sociétés de financement de recevoir du
public des fonds dont le terme ne peut être inférieur à un an, alors que la loi de
1993 fixe ce délai au-delà de deux ans. Le projet de texte indique aussi
l’autorisation exprès donnée aux établissements de crédit d’exercer des
opérations d’assurance et d’intermédiation en matière de transfert de fonds. Il
consacre ainsi les dispositifs du code des Assurances en la matière.
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