Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Besoin en Eau Des Cultures
Besoin en Eau Des Cultures
cultures
Le calcul des besoins en eau d'irrigation est nécessaire à deux
niveaux :
conception du système : dimensionnement de l'installation
pour satisfaire les besoins pour la période de pointe
Pluie
=
Pluie non Pluie
+ efficace
efficace
Percolation
profonde Stock zone
+ radiculaire
Ruissellement
Toutes les précipitations ne s'infiltrent pas dans le sol; une partie peut s'évaporer;
une autre partie peut devenir un ruissellement de surface. De la précipitation qui
s'infiltre, seule une partie sera stockée dans la zone racinaire et le reste
rechargera l'eau souterraine. Encore une fois, seule une fraction de l'eau totale
stockée (c'est-à-dire «l'eau du sol facilement utilisable») sera absorbée par les
racines pour répondre aux besoins de transpiration de la récolte. La précipitation
effective est la partie de la précipitation totale qui remplace ou peut réduire
potentiellement une quantité nette correspondante d'eau d'irrigation requise.
La précipitation effective est la partie de la précipitation totale sur la zone
cultivée, pendant une période de temps spécifique, qui est disponible pour
répondre aux besoins potentiels de transpiration dans la zone cultivée.
En pratique
P : pluie en mm
J : nombre de jours du mois
Dose de lessivage, Lr
En conditions de sol présentant une légère salinité il est
recommandé d'apporter une dose de lessivage en majorant d'au
moins 10% le besoin brut d'irrigation.
Besoins bruts en eau d’irrigation
On doit majorer les besoins nets pour obtenir les besoins bruts
L'excédent de volume, nécessaire pour passer des besoins nets
aux besoins bruts, représente :
— les pertes pendant la distribution de l'eau à l'aval de la
prise de l'irrigant, par ruissellement (colature) ou par percolation
profonde.
— les pertes pendant le transport de l'eau à l'amont de la prise
de l'irrigant par évaporation dans les canaux à ciel ouvert, par
infiltration, ainsi que par déversement ou rejet (dans le cas d'une
régulation imparfaite);
— les pertes pendant le stockage de l'eau, si l'eau est prélevée
dans un barrage réservoir. Ces pertes proviennent, soit
d'infiltrations dans la cuvette du réservoir ou à travers la digue du
barrage, soit de l'évaporation en surface
Le rendement de l'irrigation dépend donc essentiellement de la
méthode d'irrigation, de la nature du réseau et du type de
régulation utilisé.
Besoin brut en tête de
parcelle
Bb = Bn / Ea
Ea : Efficience d’application de l’eau à la parcelle qui est de
l’ordre de 90%.
Ea = Ei x CU
Ei: représente le rapport entre le volume moyen stocké dans la
zone racinaire et le volume d'eau apporté. Il traduit la qualité de
l'irrigation.
CU: coefficient d'uniformité de l'arrosage.
CU par Keller et Karmeli (1974)
E g Ea Et
Efficience à la parcelle
V1
V0
Ea
V1 V0
Efficience du réseau
Prise
V1
CIII
CII
Rivière
CIV
V1
Er
V2
Besoins bruts d’irrigation
Bn
Bb1
Ea
Bb1 Bn
Bb 2
Et Ea Et
Besoins en eau des assolements
S B
C1 S1 Bn1
C2 S2 Bn2 i ni
C3 S3 Bn3
Bn i
Cn Sn Bnn
S i
i
Besoin de pointe
4
B p 10
d . f .c
N 86400 Ea
Volume d’eau délivré à la parcelle en une seule fois pour combler le déficit hydrique
du sol.
Z (mm) et Da ( g/cm3)