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I -1 généralités
Problématique :
Palier au manque d’eau dans le Sud par un procédé innovant lié à une
application concrète de la météorologie au monde agricole
Une adaptation des doses et fréquences apportées aux sols grâce à la prise
en compte de l’état du sol et des données météorologiques
Une planification de l’irrigation en fonction de la variété de culture suivie
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L’irrigation moderne et son développement dépendent de 2 facteurs :
4
I-2 Paramètres de bases
Les éléments de base indispensables que doit avoir à sa disposition le
projeteur sont les suivants :
Données climatologiques.
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Topographie :
La différence d’altitude entre le terrain à irriguer et la source d’eau
Les surfaces dominables
Les accidents de relief : difficultés plus ou moins grandes des tracés
des canaux
Les pentes : Choix de la méthode d’irrigation
Les lignes maîtresses du relief : canaux sur les crêtes et drains dans le
thalweg
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Étude agro-pédologique :
Ressources en eau: Données hydrologiques &
Hydrogéologiques
Inventorier les ressources en eau et leur caractéristiques :
o Quantité
o Emplacement
o Débit unitaire
L’eau d’irrigation peut provenir de:
o La dérivation d’un cours d’eau ,
o d’un barrage,
o de la nappe souterraine
Données climatiques
Pluies : décadaires, mensuelles, journalières maximales
ET0: Données très importante qui nécessite pour son calcul:
o Humidité relative
o Température
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NB: Prendre les données de stations climatiques les plus proches et représentatives (Sup à
Données géologiques et géotechniques
Les données géologiques et géotechniques sont Indispensables pour étudier la stabilité et
la cohésion. Ainsi :
o Sables, graviers, galets : posent des graves problèmes de stabilités des ouvrages
o Argiles , limons, limon-sableux : types d’irrigation et types de culture
Données sociologiques
o Objectifs assignés à l’aménagement
o Population, structure, organisation
o Tradition d’irrigation (méthode d’irrigation en vigueur dans la zone considérée)
o Degré d’adaptabilité et de technicité des paysans
o Disponibilité de la main d’œuvre
o Matériels disponibles localement pour l’équipement des réseaux d’irrigation
o Infrastructures socio économiques
o Questions foncières, modalité d’attribution des parcelles
o Ressources financières
o Possibilités de commercialisation des produits
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PARAMETRES A ETABLIR
1) Besoins bruts globaux (BB) en m3 par saison, par mois, décade,
semaine
2) Durée journalière d’irrigation et durée mensuelle ou décadaire (nh -
nj)
3) Débit Fictif Continu (dfc) en l/s/ha
4) Débit Maximum de pointe (DMP) en l/s/Ha
5) Dose d’irrigation (D) en m3/ha ou en mm d’eau
6) Fréquence d’irrigations
7) Rotation ( R ) ou Tour d’eau (T) en jours ou/et en nombre
8) Durée des postes d’irrigation (t) en heures
9) Module ou main d’eau (m) en l/s
10) Surface de l’unité parcellaire (U) en Ha
11) Surface des quartiers hydrauliques (w) en Ha
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L’ EAU ET LA PLANTE
ROLE DE L’EAU DANS LA PLANTE
L’eau est utile pour:
- La constitution et les transformations internes des cellules.
- une partie très faibles qui reste fixée à la plante pour contribuer à la formation
des tissus : c’est l’eau de constitution
- un volume plus important qui véhicule les éléments nutritifs et qui est rejeté
dans l’atmosphère : c’est l’eau de transpiration
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L’ EAU ET LA PLANTE (suite)
FACTEURS DE L’ABSORPTION:
Plusieurs facteurs influencent l’absorption de l’eau par la plante :
o
La pression osmotique des poils absorbants,
La demande de transpiration des feuilles,
L’humidité du sol : plus l’eau est abondante dans le sol, plus elle est facile à
prendre par la plante,
o La température : les températures extrêmes ne favorisent pas le
développement radiculaire,
L’aération du sol :
La profondeur d’enracinement
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L’ EAU ET LA PLANTE (suite)
FACTEURS DE L’ABSORPTION
Plusieurs facteurs influencent l’absorption de l’eau par la plante :
- L’humidité du sol : plus l’eau est abondante dans le sol, plus elle est facile à prendre
par la plante,
- L’aération du sol :
- La profondeur d’enracinement :
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Besoin en eau: de la plante (quelques définitions)
ETR : L’évapotranspiration réelle (ETR) des surfaces résulte de la transpiration des
plantes et de l’évaporation du sol. Sa connaissance précise est indispensable pour le
suivi des bilans hydriques de la surface et des cultures
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Besoin en eau: de la plante (quelques définitions)
Coefficient cultural (kc) : Il permet d’évaluer les besoins en eau des cultures à partir de ET0
(Évapora transpiration potentielle). il est fonction du type de culture et de son stade
phénologique,
ETM = Kc.ET0
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Utilisation d’un bac pour évaluer l’évaporation d’un plan d’eau
ET0 (mm/j)
Class A Pan
La plante:Besoin d’eau
Kc
Coefficient de culture
1.2
1.1
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
semis recolte
Le coefficient Kc et evaporation Penman
La plante: 4 phases differentes
Kc
3
Coefficient de
culture
1.2
1.1 2
1.0 4
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5 1
0.4
0.3
0.2
0.1
semis recolte
Exemple: Besoins en eau du maïs
0.1 0.3 0.5 0.8 0.9 1.1 0.8 Kc
Sorghum (non irrigate) ,coefficient Kc
Penman: evaporation a Gaberone et Evapo-
transpiration du sorghum
ETo mm/jour 5.7 5.7 5.7 5.7 5.5 5.4 5.3 4.0
1mm=10m3/ha
Sorghum (non irrigue) , coefficient Kc
ET0 mm/jour 5.7 5.7 5.7 5.7 5.5 5.4 5.3 4.0
ETc mm/jour 0.3 0.6 1.2 2.3 3.85 4.9 5.3 3.2
Nbre de jours 8 10 10 20 25 20 15 15
ETc mm/phase 2.4 6 12 46 96 98 79.5 48
ETc m3/phase 24 60 120 460 960 980 795 480
3879 m3
besoin en eau: tomate plein
champ
recolte
Floraison et nouaison
vegetative
Develop.des fruits et
maturite
recolte
Floraison et
nouaison
vegetative
Nb days 25 25 20 50
total 120 0.6
kc 0.3 0.8 0.8
ETo mm/jour 5mm 6mm 6mm 7mm
Irrig m3/ha/jour 15 m3 36 m3 48 m3 56 m3
Tomates programe
d’irrigation
Develop.des fruits et
maturite
recolte
Floraison et
vegetative nouaison
Nb jours 25 25 20 50
total 120
kc 0.3 0.6 0.9 0.8
ETo mm/day 5mm 6mm 6mm 7mm
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Estimation des besoin en eau:
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Le débit
On distingue :
Le débit fictif continue (dfc) :
C’est le débit avec lequel il faudrait apporter les besoins (d’une journée, d’une
décade ou d’un mois) d’une manière continue.
C’est donc le débit que devrait transporter le réseau s’il fonctionnait 24h/24, tous
les jours au pas de temps considéré.
BB 1000
DFC (l / s / ha )
Avec Nj 24 3600
BB (m3/ha)
Nj (jours): Nombre de jours de la période
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Le débit maximum de pointe (DMP)
C’est le débit effectif qu’il est nécessaire d’introduire dans le réseau pour pouvoir combler le déficit en
eau. C’est le débit réel sur lequel le réseau devra être calibré. Il tient donc compte de la durée réelle de
l’irrigation.
BB 1000
DMP ( l / s / ha )
nj nh 3600
Avec
• BB (m3/ha): Besoin brut
• nj : nombre de jours réel d’irrigation
• nh : Nombre d’heure d’irrigation
A chaque pas de temps correspond un débit maximum de pointe ; c’est le plus élevé qui sera pris en
compte pour le dimensionnement des réseaux.
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Durée journalière et mensuelle de l’irrigation
C’est la durée admissible d’irrigation arrêtée en accord avec les usagers et qui tient compte de la
pénibilité du travail, de la disponibilité des irrigants, de l’entretien et réparations des réseaux, etc...
Les durées généralement admises sont :
• Irrigation à la raie 8 à 12h par jour
• Irrigation par bassins 14 à 20h
• Irrigation par aspersion jusqu'à 22h
• Irrigation localisée jusqu'à 24h
Plus Le système est automatisé, plus le nombre d’heures peut être grand ; de même plus le système est
coûteux, plus on a intérêt à le faire fonctionner longtemps.
Par ailleurs, il est toujours conseillé, notamment pour les réseaux gravitaires, de réserver des heures de
fonctionnement pour éventuellement faire face aux « coups de chaleur ».
Mensuellement l’on réserve toujours quelques jours pour l’entretien.
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Estimation des besoin en eau:
Le besoin journalier maximum de pointe BMP est le besoin journalier de la plante
moins la pluviométrie correspondante (s’il y’en a) durant la période de pointe (demande en eau
maxi). On l’exprime par :
Débit du réseau (Q )
BN/période RFU BN/jour
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2.1 Le dimensionnement préliminaire: calcul des paramètres de base
Rappel: Les paramètres à établir à partir des données de base sur le climat, l’eau, le
sol et la plante sont :
• Le besoin maximum de pointe BMP (mm/j)
• La réserve facilement utilisable RFU (mm)
• La fréquence des arrosages
• La durée de l’arrosage pour un ensemble d’équipement
• Le débit total du système
La réserve facilement utilisable (RFU)
C’est la hauteur d’eau qui doit être appliquée pour compensée l’eau utilisée par
l’évapotranspiration de la plante en puisant dans le sol.
Son calcul requiert les données suivantes : La réserve utile RU (qui dépend des
humidité à la capacité au champ Hcc et au point de flétrissement Hpf), le facteur de
tarissement du sol et la profondeur d’enracinement effective Zr
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– La réserve utile se calcule
par la formule :
RU mm/m FC WP
W i th
h u m id it é in % d e v o lu m e d e s o l
Argileux 200-250
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Selon la sensibilité de la culture au stress, on ne doit permettre qu’une disparition
partielle de l’humidité (on parle de tarissement partiel) du sol .
Une grandeur notée p sert à quantifier cette « permission ». On l’appelle facteur de
tarissement
La valeur de p a une incidence sur i) le dimensionnement du réseau par le biais de la
dose brute, ii) sur la conduite des arrosages par le biais de la RFU à apporter
Pour dimensionner le réseau, il est préférable de prendre un p élevé, ce qui se traduira
par une RFU élevée, qui remplira une épaisseur de sol suffisante pour la plupart des
cultures à pratiquer ; on prend souvent p =2/3. Cela permet de calculer une RFU
plus grande, et par la suite un débit plus important à faire transiter par le réseau
Pour la conduite réelle des irrigations (management), on tient compte de la dépendance
de p vis-à-vis de la culture mais aussi du climat (ETM). En effet p est une fonction à
trois variables : p = p (ETM, groupe de culture, type de culture)
Le tableau suivant donne les valeurs de p pour la conduite des arrosages
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Valeurs du facteur de tarissement p à utiliser quand on calcule la RFU pour la
conduite des arrosages d’une culture donnée
PETIT pour les cultures maraichères Stress hydrique à craindre si on a affaire aux cultures
(Group 1) ou si ETM grande maraîchères ou à des ETM élevées
p
GRAND pour les céréales (Group 4) ou
si ETM petite
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2.1 Le dimensionnement préliminaire
Sur la base de l’expérience passée en irrigation et de conditions climatiques et
pédologiques similaires, ou à partir de la littérature, on peut déterminer la profondeur
racinaire effective de la culture. On la note Zr.
On trouve des valeurs générales de Zr maxi pour différentes cultures dans le tableau
ci-dessous
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Profondeur d’enracinement maximale pour quelques cultures
Plante Profondeur d’enracinement Zr Plante Profondeur d’enracinement
(m) Zr(m)
Luzerne 1.0 -2.0 Melons 1.0-1.5
Banane 0.5-0.9 Olives 1.2-1.7
Orge 1.0-1.5 Oignons 0.3-0.5
Haricot 0.5-0.7 Palmiers 0.7-1.1
Betterave 0.6-1.0 Pois 0.6-1.0
Choux 0.4-0.5 Poivre 0.5-1.0
Carotte 0.5-1.0 Pomme 0.3-0.6
Celeri 0.3-0.5 Pomme de terre 0.4-0.6
Citron 1.2-1.5 Carthame 1.0-2.0
Trèfle 0.6-0.9 Sisal 0.6-1.3
Cacao > 1.5 Sorgho 1.0-2.0
RFU mm p Zr m RU mm/ m
p Zr m fc wp
Où :
RFU réserv e f acilement utilisable
RU réserv e utile
p f acteur de tarissement dépendant du ty pe de culture et du climat
FC humididé v olumétrique à la capacité au champ
WP humidité v olumétrique au point de f létrissement
Z r prof ondeur racinaire
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Après détermination de l’aire A à irriguer, on peut calculer le volume pratique
d’eau net à apporter par :
Vp m 3
10 A ha R FU mm
Où
A a ire à a ro s e r
R FU ré s e rv e f a c ile m e n t u t ilis a b le
Application:
Données : sol : limon (texture moyenne) ; RU=140 mm/m ; culture : blé avec
ETM (mm/j) = 8.5 en période de pointe ; Pe (mm/j)=0
p= 2/3 ; Zr=0.70m ;
Tâches : Quelle est la RFU ? Quelle est le volume pratique correspondant ?
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2.2. Études caractéristiques du milieu sol: Généralités
1. Rôle:
Le sol doit jouer un double rôle :
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Relations--eau--sol--plante
Le but de ce chapitre est de présenter les éléments de bases concernant le sol, l’eau, la
plante et les relations entre eux et qui sont d’intérêt pour le drainage. La présentation y
est faite principalement dans une perspective agronomique. Elle ne retient que les
principaux éléments
Par conséquents, Vous êtes invités à consulter des ouvrages plus spécialisés en physique
des sols, mécanique des sols, chimie des sols, pédologie ou en physiologie végétale pour
approfondir le sujet.
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Eau disponible dans le sol dépend de:
• Sa texture
• Sa densité
• Type d’argile
• Sa capacité d’infiltration
Texture du Sol
Sable fin
argile limon Sable grossier
gravier
texture du sol et classification selon la dimension des particles et leur repartition (en %)
selon leur diametre
Texture: Classification des sols
Difference between the different clays for Cations
Exchange Capacity and Water retention:
Meq/100g Hygroscopicity % by w.
Montmorrilanite: 95 21.5%
Beidelite: 65 18%
Hallosite (kaoline group) 13 6.1%
capacité d’infiltration: WIR
80 Sol argileux
Pluviometrie:10mm/h
Infiltration 8mm/h
8 12 heures
Pluv.<Inf Pluv.>Inf
• La phase solide
Elle contient les constituants organiques et minéraux.
• La phase liquide :
Elle est représentée par l'eau du sol ou par la solution du sol.
• La phase gazeuse :
Elle représente l'atmosphère du sol. Elle a la même composition que l'air
ambiant.
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Retention de l’eau:
Capacité au champ FC% et point de flétrissement WP%
Capacite de retention
We have a maize field where the root zone is 0.6m (80% of water
Exercise: captured by plant ) the soil is a light soil
(FC=12% WP=6% dens.1.5) what is the
available water for the maize in 1 ha??
Stress !!!
Sorghum (rain feed)
Stress !!!
Water
What can be done to stress on
Datura !!
prevent this figure: ?
1- before season
2- during season
3-after season
PRELEVEMENT D’ECHANTILLONS DU SOL
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MESURE DANS LE SOL EN PLACE
- A l’aide d'une sonde à neutrons:
Cette technique nécessite un matériel relativement coûteux et des compétences
spécifiques.
Pour réaliser des mesures dans le sol en place, il existe aussi plusieurs méthodes. Sous
réserve d'un étalonnage, elles permettent d'obtenir la teneur en eau volumique du sol:
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LA TENSIOMETRIE
La tension : force de liaison de l'eau avec le sol, se mesure avec les tensiomètres,
appareils peu coûteux dont l'emploi présente de multiples limites.
Attention!
Le tensiomètre ne mesure pas la teneur en eau mais son état de liaison avec le sol. La
relation entre ces deux paramètres est complexe; dans la pratique, on s'abstiendra
d'interpréter les mesures tensiométriques en terme de teneur en eau du sol.
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MISE EN PLACE DES TENSIOMÈTRES
Les tensiomètres sont généralement utilisés par paire : l’un (A) aux ¾ de la profondeur normale de la
zone racinaire. Chaque installation (deux tensiomètres) est permanente pour une saison de culture. Les
deux tensiomètres procurent une information optimale des conditions hydriques en sous-sol intéressant la
croissance de la culture, 90% de ses besoins en eau se situant au-dessus des ¾ de sa zone racinaire, et
permettant un contrôle efficace de l’irrigation.
65
Relations massiques et volumiques entre les 3 phases :
)
(
)
Vt
La densité apparente sèche da
Masse volumique apparente sèche du sol Ms 1
d as
x
a
Masse volumique de l' eau V t
Et comme
ρ 1 g / cm 3
ω
Alors, M
d a s
V
t
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Généralités sur les études caractéristiques du milieu sol
• Densité réelle :
s Ms
dr
• Vs (même démonstration avec ρs = masse volumique du solide)
• ordre de grandeur :
1400 ≤ da ≤1 700 (kg/m3) pour les sols sableux et
pour les sols argileux : 1 000 ≤ da ≤ 1 500
A partir de ces relations on peut écrire :
v = da x m
• La porosité du sol (E ou f)
V V
Volume total des pores f a w
f V
t
Volume apparent du sol.
• L'indice des vides (e)
VaV généralement : 0,3 ≤ e ≤ 2.
e
Vs
Relation entre f et e
e f
f et e =
1 e 1 f
On peut aussi exprimer la porosité par la relation
Da
f 1
Dr
Degré de saturation Ds
V Vw
D s
V v Vw V a
2.2 Dose d’irrigation : Humidités remarquables d'un sol
L'eau de gravité ou de pesanteur : fraction d'eau pouvant être retirée du sol par
simple drainage. Elle est disponible très temporairement pour la plante.
L'eau hygroscopique : eau adsorbée sur les particules, non utilisable par la plante car
liée trop fortement au sol.
En hydraulique agricole, 5 niveaux d'humidité sont définis (exprimé en
humidité pondérale).
L'humidité à saturation : Utilisée en drainage, il s'agit de l'humidité d'un sol dont toute
la porosité serait occupée par l'eau.
Il s'agit de l'humidité d'un sol ressuyé, lorsque l'eau de gravité a disparu par drainage naturel.
L'humidité équivalente (He) : Il s'agit de mesures au laboratoire. Elle est obtenue par
extraction de l'eau d'un sol préalablement saturé par centrifugeuse à 1 000 fois la gravité pendant 30
mn.
Cette notion ne correspond pas un état précis du sol. En théorie, elle dépend non
seulement de l'état hydrique du sol mais aussi de l'enracinement de la plante et
de l'évaporation.
L'aménagiste se contente de la relation :
H CC H C H CC H pf
Définition
On appelle réserve en eau (RE) d'un sol, la quantité d'eau, exprimé en l.m-2 ou
(mm) réellement disponible pour une plante, en fonction dans son
enracinement.
On désigne par réserve utile (RU), la valeur maximale de la réserve en eau. Elle
correspond au volume d'eau que libérerait 1 m2 de sol, passant de l'humidité
à la capacité de rétention à l'humidité au point de flétrissement et ce sur la
profondeur d'enracinement Zr.
• Les relations suivantes sont vérifiées
Dose d’irrigation : Réserve en eau et réserve utile d'un sol
RU = H H . da.Z
CC pf
• Si H p H pf RE 0 mm
H p H pf
RE H H
• Si
RU . (H p pf )/(H cc pf ).
H p H cc
Si H p H cc RE RU
Dose d’irrigation : Réserve facilement utilisable (RFU) et Réserve de survie (RS)
Définition :
On appelle Réserve facilement utilisable, la fraction de la réserve utile disponible à
une tension suffisamment faible pour que la plante transpire à l'ETM.
On appelle réserve de survie la fraction de la réserve utile encore disponible
lorsque la totalité de la réserve facilement utilisable est épuisée.
Définition:
Le volume d’eau compris entre ces deux limites est le volume disponible pour la
plante. Il est égal à α x (Hcr - Hf). Il représente la quantité d’eau à la disposition
de la plante ou réserve utilisable RU.
α, est un coefficient qui correspond à la gamme des humidités facilement
utilisable par la plante. .
La dose qui a été définie comme la quantité d’eau qu’il faut apporter en un
arrosage pour combler le déficit, est :
D (m3/ha) = 10.000 x Z x (Hcr - Hf)
ou D (mm) = 1000 x Z x (Hcr - Hf)
La dose pratique correspond à la réserve d’eau facilement utilisable par la plante (RFU).
Pour des raisons pratiques on prend Hcr = He (avec humidité en pondérale)
Hf = He/1,84
C’est la quantité d’eau qu’il faut en début de campagne d’irrigation pour amener le
sol desséché au niveau de sa capacité de rétention en partant souvent du point de
flétrissement ou même du point d’hygroscopicité.
Etant donné le besoin mensuel BB, soit N le nombre de fois qu’il faut apporter la
dose réelle Dr pour satisfaire ce besoin mensuel.
N est appelé la Fréquence d’arrosage.
La dose réelle Dr est telle que :
Dr ≤ Dp
En dehors de la période de pointe, le produit BB = N x Dr est plus faible. Pour
satisfaire ces besoins plus faibles que ceux des périodes de pointe, on doit agir :
- soit sur N : On diminue la fréquence (ce qui revient à espacer les arrosages) tout
en conservant la valeur de Dr (cas des irrigations traditionnelles) ;
nj / période
R en jours
N
D nj / période
ou R
BB
R et N sont les deux expressions du même mode d’irrigation séquentiel.
4. Perméabilité
Anneau externe
Source : H. Cuenca, 2007
Anneau interne
91
Définitions des infiltrations et équations
Définition des termes
t temps min
i hauteur d eau inf iltrée cm
i o hauteur d eau inf iltrée à l instant initial t t o 0 cm
i 1 hauteur d eau inf iltrée à l instant t t 1
I vitesse d inf iltration cm/ min
di
Vitesse d’infiltration instantanée I t |t
dt
it io
Vitesse d’infiltration moyenne I m oy t
t to
92
Exemple de résultats d’essais d’infiltration au champ
94
5.1 Distribution continue
V (m3) = 86,4 qd
L’arrosage durera chaque jour un temps tel que :T = (qd/m)x86400
qd en l/s (débit souscrit)
M = main d’eau
T en s durée journalière
Exemple
qd = 8l/s
m = 30l/s
Calculer V et T
Réponses:
V(m3) = 691,2
T = 6h 24 min
Remarques :
• grande souplesse et pratique
• sécurité relative (panne de pompage)
• contrainte (réservoirs en maçonnerie, béton armé…)
96
5.3 Distribution à la demande
L’agriculteur irrigue chaque fois qu’il le juge nécessaire. Il peut ouvrir sa prise à tout
moment. Le réseau doit donc être constamment maintenu en eau pour pouvoir
satisfaire tout le monde, à tout moment.
• Base de calcul du débit
Il s’agit de déterminer le débit (Q) d’une canalisation desservant une surface S
comportant ni prises et chacune un débit (m) de distribution.
Si toutes les prises fonctionnaient simultanément, on aurait un débit :
Q = n.m
Mais dès que n est suffisamment grand, les lois de probabilités jouent et les demandes
des usagers ne sont pas simultanées.
97
5.3 Distribution à la demande (suite)
Soit :
T = durée journalière d’irrigation pendant la période de pointe
T’ = durée probable de fonctionnement de la canalisation pendant
la période de pointe
On définit le rendement probable d’utilisation de la canalisation ® par le rapport
𝑻
r= 𝑻
𝟐 𝟑 𝟏𝟔 𝟏𝟖
En général on a : 𝟑 𝟒
c’est-à-dire 𝟐𝟒 𝟐𝟒
98
a) Le débit moyen de la canalisation est (débit souscrit)
D = BB(période) x s = DFC x S
T
Pour un fonctionnement limité au temps T’, on aurait un débit moyen
Q’ = D = DFC x S
r r
70% 0,525
80% 0,842
90% 1,282
95% 1,645
99% 2,342
Démarche à suivre :
Q’ = DFC x s
r
L’augmentation du débit Qe par rapport à Q’ débit de distribution
par rotation dépend que la qualité du fonctionnement (paramètre u), du
nombre moyen des prises en fonctionnement simultané (no) et du
nombre total des prises (n).
Cette majoration du débit est d’autant plus grande que U est grand
et que le nombre de prises est petit.
On calcul le débit de chaque canalisation sur la base des n prises
qu’elle dessert et on remonte de l’aval vers l’amont.
Remarque sur la valeur de U :
Le réseau n’a pas besoin d’être d’une qualité parfaite en irrigation.
En effet, si les quantités d’eau délivrées se révèlent inférieures aux
besoins réels des plantes, il s’avère que la baisse de rendement de la
culture est négligeable. Dans ces conditions on peut admettre une
qualité de fonctionnement inférieure à 100 %.
En pratique, et à moins d’études de rentabilité particulière, on
prendra F = 95 % c’est-à-dire de U = 1,645
6 – Calculer le nombre moyen de prise en fonction simultané à ouvrir
durant T’ :
no = Q’
m
7 – Calculer le débit pour un fonctionnement à la demande par la
formule de Clément = Qe
8 – Calculez le nombre total de prises pouvant fonctionner
simultanément par la formule Clément : N
Qe 1 1
N n 0 1 u
m n0 n
Distribution à la demande : Application
105
6.1 Qualité chimique de l’eau d’irrigation
Ensemble des éléments organiques et inorganique sous forme dissout contenu dans les
eaux. La mesure des paramètres présentés suivants, permet de quantifier ces éléments
et de suivre leur évolution dans le temps.
106
Na
SAR= Ca Mg
2
la directive FAO relative à la qualité des eaux pour l’irrigation fixe la gamme de
pH des eaux entre 6,5 et 8,4.
Des eaux trop acides ou trop basiques peuvent être préjudiciables aussi bien aux
cultures qu’au sol.
Irrigation avec les eaux salées
La culture ne réagit pas à une très faible ou très forte salinité dans la zone
racinaire, mais intègre la disponibilité en eau et puise cette dernière là où elle est la
plus accessible.
Le calendrier des irrigations est donc important pour maintenir des grandes
disponibilité d’eau dans le sol.
Avec un bon drainage, il suffit, pour contrôler la salinité, d’appliquer les méthodes
de gestion propres à garantir que les besoins des plantes sont constamment satisfaits
et que des volumes d’eau suffisants sont appliqués afin de lessiver le sel en excès des
limites de tolérances de la culture.
Irrigation avec les eaux salées
Lorsque la formation des sels solubles dans le sol devient ou est sur le point de devenir trop
importante, les sels peuvent être lessivés en appliquant une quantité d’eau supérieure aux besoins
de la plante pendant sa croissance.
Cette eau supplémentaire entraîne au moins une partie des sels dissous de la zone racinaire par
percolation profonde (lessivage).
Le lessivage constitue le facteur clé du contrôle des sels solubles apportés par l’eau d’irrigation.
Le transport du sel par lessivage doit être égale ou supérieure aux apports de sel dus à l’eau
d’irrigation
Les questions qui se posent alors sont de savoir quelle quantité d’eau doit être utilisée pour
lessiver et quand doit-on lessiver ?
Irrigation avec les eaux salées
Lorsque la formation des sels solubles dans le sol devient ou est sur le point de devenir trop
importante, les sels peuvent être lessivés en appliquant une quantité d’eau supérieure aux besoins
de la plante pendant sa croissance.
Cette eau supplémentaire entraîne au moins une partie des sels dissous de la zone racinaire par
percolation profonde (lessivage).
Le lessivage constitue le facteur clé du contrôle des sels solubles apportés par l’eau d’irrigation.
Le transport du sel par lessivage doit être égale ou supérieure aux apports de sel dus à l’eau
d’irrigation
Les questions qui se posent alors sont de savoir quelle quantité d’eau doit être utilisée pour
lessiver et quand doit-on lessiver ?
Irrigation avec les eaux salées
Lorsque la formation des sels solubles dans le sol devient ou est sur le point de devenir trop
importante, les sels peuvent être lessivés en appliquant une quantité d’eau supérieure aux besoins
de la plante pendant sa croissance.
Cette eau supplémentaire entraîne au moins une partie des sels dissous de la zone racinaire par
percolation profonde (lessivage).
Le lessivage constitue le facteur clé du contrôle des sels solubles apportés par l’eau d’irrigation.
Le transport du sel par lessivage doit être égale ou supérieure aux apports de sel dus à l’eau
d’irrigation
Les questions qui se posent alors sont de savoir quelle quantité d’eau doit être utilisée pour
lessiver et quand doit-on lessiver ?
Besoin en lessivage
L’estimation des besoins en lessivage nécessite la connaissance à la fois de la salinité de l’eau de l’irrigation (ECw) et
la tolérance de la culture vis-à-vis de la salinité (Ece)
Les besoins de lessivage peuvent alors être estimés en se référant à l’équation suivante :
LR = ECw / (5ECe –Ecw) (a)
Où
LR = besoin minimum de lessivage nécessaire au maintien des sels à l’intérieur de la zone de tolérance (ECe) de la
culture soumise à des méthodes classiques d’irrigation ;.
• ECw = Salinité de l’eau d’irrigation en dS/m ;
• ECe = Salinité moyenne du sol tolérée par la culture sur un extrait de sol saturé. On obtient la valeur ECe pour la
culture considérée et le rendement correspondant accepté
La hauteur d’eau totale (I) qui doit être appliquée , pour une période donnée est donc la somme :
-des besoins en eau de la culture (ETP-Pe)
-des besoins de lessivage (BL). BL est une fraction LR de I
Le bilan dans ce cas s’écrit donc :
I = (ETM_Pe) + I x LR
• Ce qui donne : I = (ETM-Pe) / (1-LR) (b)
• Où I = hauteur d’eau d’irrigation appliquée (mm/période) ;
I = (ETM-Pe) x (5ECe – Ecw) / (5ECe -2 ECw) (c)
II.4. Irrigation avec les eaux salées
R end em e nt po te ntiel
10 0 % 90 % 75 % 50 % 0 % (**)
C u ltu res
m axi
ECe E Cw EC e EC w ECe E Cw EC e EC w ECe E Cw
Cu ltures d e plein ch am p
S org ho 6 ,8 4,5 7,4 5,0 8 ,4 5,6 9,9 6,7 13 8,7
M aïs grain 1 ,7 1,1 2,5 1,7 3 ,8 2,5 5,9 3,9 10 6,7
R iz (Pa dd y) 3 ,0 2,0 3,8 2,6 5 ,1 3,4 7,2 4,8 11 7,6
B lé 6 ,0 4,0 7,4 4,9 9 ,5 6,3 13 20 13
A rac hide 3 ,2 2,1 3,5 2,4 4 ,1 2,7 4,9 6 ,6 4,4
C an ne à suc re 1 ,7 1,1 3,4 2,3 5 ,9 4,0 10 19 12
S oja 5 ,0 3,3 5,5 3,7 6 ,3 4,2 7,5 10 6,7
C o to n 7 ,7 5,1 9,6 6,4 13 8,4 17 27 18
C ulture s m araîch ère s
H aric ot 1 ,0 0,7 1,5 1,0 2 ,3 1,5 3,6 2,1 6 ,3 4,2
O ig no n 1 ,2 0,8 1,8 1,2 2 ,8 1,8 4,3 2,9 7 ,4 5,0
C aro tte 1 ,0 0,7 1,7 1,1 2 ,8 1,9 4,6 3,0 8 ,1 5,4
P oivro n 1 ,5 1,0 2,2 1,5 3 ,3 2,2 5,1 3,4 8 ,6 5,8
P om m e d e ter re 1 ,7 1,1 2,8 1,7 3 ,8 2,5 5,9 3,9 10 6,7
T om a te 2 ,5 1,7 3,5 2,3 5 ,0 3,4 7,6 5,0 13 8,4
E pin ard 2 ,0 1,3 3,3 2,2 5 ,3 3,5 8,6 5,7 15 10
P ata te do uce 1 ,5 1,0 2,4 1,6 5 ,8 2,5 6,0 4,0 11 7,1
L aitue 1 ,3 0,9 2,1 1,4 3 ,2 2,1 5,1 3,4 9 ,0 6,0
C h ou 1 ,8 1,2 2,8 1,9 4 ,4 2,9 7,0 4,6 12 8,1
R ad is 1 ,2 0,8 2,0 1,3 3 ,1 2,1 5,0 3,4 8 ,9 5,9
C u ltu res fruitiè res
O ra ng ers 1 ,7 1,1 2,3 1,6 3 ,3 2,2 4,8 3,2 8 ,0 5,3
P alm ier d attier 4 ,0 2,7 6,8 4,5 11 7,3 18 12 32 21
P am plem o us sie 1 ,8 1,2 2,4 1,6 3 ,4 2 ;2 4,9 3,3 8 ,0 5,4
r
P êc he r 1 ,7 1,1 2,2 1,5 2 ,9 1,9 4,1 2,7 6 ,5 4,3
A bric otier 1 ,6 1,1 2,0 1,3 2 ,6 1,8 3,7 2,5 5 ,8 3,8
V ign e 1 ,5 1,0 2,5 1,7 4 ,1 2,7 6,7 4,5 12 7,9
F raisier 1 ,0 0,7 1,3 0,5 1 ,8 1,2 2,5 1,7 4 2,7
Besoin en lessivage: Exemple de calcul
Une culture de maïs est irriguée à la raire. Le sol est un limon homogène, et l’eau de rivière avec
laquelle on irrigue a une ECw égal à 1,2 dS/m. L’évapotranspiration maximale (ETM)
de la culture est de 800 mm par campagne. L’efficience de l’irrigation est de 0,65. Quelle
quantité supplémentaire d’eau doit-on appliquer pour lessiver le sol pour un rendement
potentiel de 100% et pour un rendement potentiel de 90%.
Données : ECw = 1,2 dS/m ; ECe = 2,5 dS/m pour un rendement potentiel de 90%: ECe
= 1,7 dS/m pour un rendement potentiel de 100%.