COURS D’AUTOMATISME ET
RESEAUX INDUSTRIELS
(BAC2 RT)
JANVIER 2O22
a) Objectifs généraux :
1. L’étudiant doit comprendre et maitriser les concepts et la terminologie en
automatisme et en réseaux industriels ;
2. L’étudiant doit comprendre la structure et la modélisation ses systèmes automatisés
linéaires et logiques ;
3. L’étudiant doit comprendre la structure et le fonctionnement des automates
programmable industriel ;
4. L’étudiant doit comprendre la structure et le fonctionnement des réseaux des locaux
industriels et l’Internet industriel.
5. L’étudiant doit comprendre la structure et le fonctionnement des systèmes
d’information industriels.
6. L’étudiant doit comprendre et maitriser les aspects matériels et logiciels de
l’informatique dans le contexte d’applications à usage industriel, afin de lui permettre
de concevoir, et de mettre en œuvre les automatismes, les réseaux industriels et
système d’information industriel .
b) Objectifs spécifiques :
1. L’étudiant doit être capable d’analyser et de modéliser les systèmes automatisés
linéaires et logiques ;
2. L’étudiant doit être capable de sélectionner et de mettre œuvre un automate
programmable industriel ;
3. L’étudiant doit capable de concevoir, de mettre en œuvre, d’exploiter et d’ améliorer
les automatismes ; les réseaux industriels et système d’information industriel ;
L’étudiant doit capable de concevoir, de mettre en œuvre, d’exploiter et d’ améliorer
les automatismes ; les réseaux industriels et système d’information industriel ;
4. L’étudiant doit être capable d’analyser et d’ exploiter un système automatisé de
production industrielle contrôlé et commandé par les ordinateurs industriels; et
5. L’étudiant doit être capable d’analyse un système d’ information industriel .
IV.METHODE DE COMMUNICATION
1. Cours théorique orienté vers la pratique ;
2. Travaux et discussions en groupe ;
3. Organisation TD et TP ;
4. Autoformation.
5. Lecture du support du cours
V. METHODE D’EVALUATION
1. Travaux dirigés et pratiques ;
2. Interrogations ; et
3. Examen
VI. PLAN DU COURS
- Chapitre 1 : Introduction à l’informatique industrielle (Introduction aux automatismes et
aux réseaux industriels );
- Chapitre 2 : Automatique et automatisme ;
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VII. BIBLIOGRAPHIE
1. BARTHELEMY F. : cours sur les automates , Département informatique,
CNAM/ France, Année 2015.
2. NOUVEL DAMIEN : cours d’introduction aux automates , Département informatique ,
Université François Rabelais, TOURS / France, Année 2015.
3. BERGOUGNOUX L. : cours sur les automates programmables industriels , POLYTECH
Marseille, année 2014.
4. LONGEOT ET AL. : Automatique industrielle, Edition DUNOD , Paris, 2006.
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1. LA PARTIE OPERATIVE
2. PARTIE COMMANDE
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Il est important de signaler que l’utilisation des RLI n’est pas limitée aux seules
entreprises industrielles. On pourra retrouver des RLI dans des produits du
commerce (comme dans des véhicules automobiles) ainsi que dans des
immeubles automatisés (hôpitaux, sièges sociaux de grandes entreprises…)
Nœud de commande/contrôle
centralisé
Cette architecture centralisée, apparue dans les années 60, pouvait se révéler
coûteuse et complexe à déployer lorsque le nombre et les fonctionnalités des
équipements reliés augmentaient. Le rajout d’un équipement obligeait une
reprogrammation complète de celle-ci. Le coût et la complexité du câblage
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Nœud de commande/contrôle
centralisé
Bus de terrain
Capteur
Moteur Variateur Ampèremètre Voltmètre
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Depuis plusieurs années, la tendance est à une collaboration entre les RLI et
les autres des entreprises. Cette coopération permet la mise à la disposition
des utilisateurs de données d’exploitation, via par exemple un navigateur
Web, pour augmenter leur productivité. Outre cette cohabitation entre les RLI
et les réseaux « orientés bureautique », le besoin d’un RLI capable de
supporter des équipements hétérogènes est aujourd’hui clairement exprimé.
La notion de profil temps-réel est inhabituelle dans la plupart des réseaux (hors contexte
multimédia), excepté dans les RLI. Les réseaux Ethernet – TCP/IP, par exemple, proposent
(optionnellement) des mécanismes de contrôle de flux, de contrôle d’erreur… Mais pas de
gestion du temps (et ce, malgré les nouveaux protocoles à gestion de priorité).
Le rôle d’un RLI est de faire communiquer entre eux divers équipements en fournissant des
services contraints par le temps (réseaux et systèmes « temps-réel »).
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Routeur
Serveurs et LAN WAN
stations de travail Réseau global,
Internet…
Réseau local
RLI
Interfaces
numérique RLI
Capteurs et actionneurs
Moteur Variateur
Les automaticiens ont défini un modèle d’architecture permettant l’intégration des RLI dans
un réseau d’entreprise : la pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing).
Cette pyramide (figure 2.4) nous permet de simplifier le classement des spécifications de
RLI en déterminant quel est le type de rapport débit/temps dont l’application a besoin en
fonction du type d’équipements mis en oeuvre.
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PYRAMIDE CIM
Réseau Ethernet – TCP/IP
QUANTITE DE DONNEES
TEMPS DE TRANSMISSION
Gigaoctets
Internet Environnement réseau par minute
global
STATION
PC SERVEUR DE TRAVAIL Megaoctets
par minute
PASSERELLE octets
par seconde
NOMBRE DE NOEUDS
Cette pyramide nous permet de mieux comprendre quelles seront les contraintes des
différents RLI, en fonction des différents types d’équipements d’automatisme qui doivent
communiquer entre eux et donc de la nature des coopérations et des données échangées.
Nous pourrons aussi en déduire les contraintes temporelles liées aux différents types de
flux.
Elle nous permet aussi de mettre en évidence le manque d’homogénéité des RLI : Il
n’existe pas, contrairement à ce qui existe dans les réseaux à vocation « bureautique », de
spécification capable de rendre les services attendus par tous les niveaux de l’architecture.
Les passerelles et les ponts qui permettront aux différents réseaux de communiquer entre
eux devront être spécifiquement adaptés aux différentes spécifications retenues dans le
cadre des applications industrielles de l’entreprise ou du « produit » concerné. Il en
résultera des difficultés d’évolution des architectures (protocoles pouvant être incompatibles
entre eux).
µ
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Un moyen de déterminer la famille de spécifications de RLI qui est la mieux adaptée à son
besoin est de définir quelle sera la fonction de ce réseau :
- doit-il relier entre eux des équipements simples tel que des capteurs et des
actionneurs?
- doit-il relier entre eux des capteurs, des actionneurs, des nœuds de
contrôle/commande, dans une architecture d’automatique complète ?
- doit-il permettre des relier entre elles plusieurs architectures d’automatique
(cellules) dans le cadre d’une chaîne de fabrication industrielle?
Réseau de terrain
Pilotage de processus
(Fieldbus)
Bus d’équipements
(Devicebus)
Pilotage de machines
Equipements reliés
Simples Complexes
Les trois principales familles de fonctions à réaliser sont détaillées ci-dessus par la figure
2.5.
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II.1.7.1 GENERALITES
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2. BRUIT DE QUANTIFICATION
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3. PROBLEME D’ECHANTILLONNAGE
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1- Introduction
2- Pourquoi l'automatisation ?
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Compact ou modulaire
Tension d’alimentation
Taille mémoire
Sauvegarde (EPROM, EEPROM, pile, …)
Nombre d’entrées / sorties
Modules complémentaires (analogique,
communication,..)
Langage de programmation
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5- Fonctionnement :
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Elle est conçue pour recevoir, gérer, stocker des informations issues des
différents secteurs du système que sont le terminal de programmation (PC
ou console) et le processeur, qui lui gère et exécute le programme. Elle
reçoit également des informations en provenance des capteurs.
Il existe dans les automates deux types de mémoires qui remplissent des
fonctions différentes :
- La mémoire Langage où est stocké le langage de programmation. Elle est
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6.2- Le processeur :
Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la
zone mémoire et les interfaces d’entrées et de sorties et d’a
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Les bus de capteurs et des actionneurs sont connus surtout avec leur
appellation en anglais Actuator Sensor Interface (ASI) :
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IV.6 2 LE RFID
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FIN
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