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Je suis tout à fait d’accord avec les propos d’Eva Illouz quant à la marchandisation du
romantisme. Il n’est qu’à constater le marketing fait autour du 14 février. Le saint valentin est
l’occasion pour de nombreux acteurs économiques de réaliser des opérations de profit. Les
fleuristes, les réductions sur les bijoux, les décorations des vitrines, le nombre incalculable
de promotions sur les week-ends en amoureux et leurs publicités ou même le menu
« spécial saint valentin » au restaurant sont la preuve d’une marchandisation du romantisme
et de la romantisation du marché de loisir. Voilà pourquoi la saint-valentin est considérée
comme une fête commerciale. De nombreux couples s’y prêtent de peur sortir d’une
convention sociale et pense ainsi matérialiser leurs sentiments. Nous sommes tous alors,
comme don Juan des consommateurs de biens et d’émotions. Toutefois à cette dimension
matérialiste des rapports amoureux, il ne faut pas enlever la dimension stabilisatrice des
rapports sociaux par ces conventions de consommation.