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I.1 Introduction :
Dans tous les pays industriels, les distributeurs d'énergie, comme les exploitants
d'installation électrique, doivent respecter des tolérances de variations d'amplitude et de
fréquence sur leurs réseaux, sinon le bon fonctionnement des équipements n'est plus
garanti. À cet effet, depuis 50 ans le Flicker ou papillotement a fait l'objet de
ombreuses publications. C'est un phénomène maintenant bien défini, analysé, mesurable,
pour lequel il existe des éléments de prévision et des remèdes. Il est généralement
provoqué par des charges fluctuantes à cadence fixe (machines à souder par points par
exemple) ou erratique (cas des fours à arc notamment). Toutefois, le phénomène est dû
à la propagation sur les lignes du réseau d'appels de courants importants à la mise en
service ou hors service d'appareil dont la puissance absorbée varie de manière rapide et
répétitive
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I.2 Méthode d'évaluation du Flicker :
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pour des pompes à chaleur chez des clients domestiques ou pour des groupes
frigorifiques de chambres froides (boucheries).
Comme les impédances des réseaux publics d’alimentation sont très différentes d’un lieu à
un autre, les fluctuations de tension produites par ces équipements perturbateurs varient
considérablement
I.4 Classification :
Les fluctuations de tension sont soit des variations cycliques de la valeur de la tension
efficace, soit des séries aléatoires d’à-coups de tension. Ces fluctuations se situent dans les
limites de variation normale de la tension, c’est-à-dire dans la tolérance de ± 10 % autour de
la tension nominale.
Il y a plusieurs types de fluctuations de tension. Elles sont classées
de la façon suivante:
- type a : à-coups de tension rectangulaires et périodiques d’amplitude constante (par exemple
commutation de charges résistives, machines à souder à résistances, certains cycles de
déclenchements/ réenclenchements automatiques) .
-type b : série d’à-coups de tension irréguliers. Leurs amplitudes peuvent être identiques ou
non, aussi bien en descendant qu’en montant .
- type c : variations de tension clairement séparées qui ne sont pas toutes des à-coups (par
exemple : commutation de charges non résistives, démarrage de moteurs) .
- type d : série de fluctuations aléatoires ou continues de tension (par exemple : charges
variant cycliquement ou aléatoirement,fours à arc typiquement).
Le type de fluctuation de tension peut être déduit des caractéristiques de l’appareil
générateur de celle-ci ou observé par un appareil de mesure adapté.Par la suite, nous prenons
en compte les variations répétitives et les à-coups isolés.
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Figure 3:les types de flicker (représentations pour une durée de quelques secondes)
La plupart des appareils ne sont toutefois pas perturbés par les fluctuations de tension
lorsque la variation étant inférieure aux limites contractuelles. Par contre, ces
fluctuations peuvent, pour différents types d'éclairage, provoquer un papillotement du
flux lumineux. Cette gêne visuelle est perceptible pour une variation de 1% de la tension
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l’amplitude, de la cadence de répétition et de la durée des variations de tension, ainsi que de la
composition spectrale de la lumière.
À forte dose, le papillotement peut poser des problèmes aux personnes épileptiques. On
a ainsi reproché aux jeux vidéo de provoquer l’épilepsie chez les sujets à risque, à cause des
fréquences d’images utilisées qui étaient largement inférieures aux fréquences du cinéma.
L’armée utilise le papillotement « à forte dose » (éclairs à 10 Hz) pour détecter des maladies
nerveuses chez les futurs pilotes d’hélicoptère qui pourraient être sensibles à l’effet
stroboscopique des pales occultant périodiquement la lumière du soleil.
Les valeurs de papillotement que l’on rencontre sur le réseau électrique sont en général
beaucoup moins fortes. Elles n’en restent pas moins gênantes, notamment pour les deux
activités domestiques privilégiées que sont la lecture et la télévision.
La sensibilité de la perception visuelle aux variations de la lumière produite par une lampe
à incandescence donnée évolue avec la fréquence et présente un maximum de sensibilité entre
8 et 10 Hz ; la limite de perceptibilité à ce maximum de sensibilité est à 0,3 % de variation
relative de tension. Il existe une limite de perception à environ 35 Hz car les fréquences
supérieures ne sont pas vues à cause du filtrage passe-bas effectué par le système nerveux de
l’observateur et de l’inertie thermique du filament de la lampe
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- Papillotement de courte durée
Le Pst est calculé à partir de 2000 valeurs obtenues par le flickermètre toutes les 0,3 s sur une
période de 10 minutes.
I.9 Quelques solutions pour réduire l'effet du Flicker sur les sources
lumineuses :
b. Installer des alimentations sans interruption : cette alternative peut être économique
lorsque les utilisateurs perturbés sont identifiés et regroupés.
f. Utiliser un compensateur au filtre actif: cet équipement réalise une compensation en temps
réel phase par phase de la puissance réactive. Le Flicker peut être réduit de 25% à 75%.
I.10 Conclusion:
Un nouvel étalon primaire a été développé au LNE pour la mesure de flicker non
main et représenter en laboratoire par un signal modulé qui résulte de la modélisation
d'amplitude d'une porteuse sinusoïdale par un signal modulant carré ou sinusoïdal .Pour
traiter c’est deux types de modulation;nous avons utilisé deux méthodes l’une basée sur
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l'étude temporelle du signal modulé, et l’'autre basée sur son analyse spectrale. Il aurait été
possible n’utiliser qu’une seule de ces deux méthodes pour traiter l'ensemble des modulation.
Ttoutefois, la première méthode est plus facile à mettre en œuvre pour traiter la modulation
carré,alors que la deuxième méthode s’avère plus adapté pour le traitement du signal
sinusoïdal.
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Bibliographie
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