Professeur : Mohamed lemine ould Hasnat

Énoncé de l’exercice 1 Corrigé de l’exercice 1 Énoncé de l’exercice 3 Corrigé de l’exercice 3

Énoncé de l’exercice 2 Corrigé de l’exercice 2 Énoncé de l’exercice 4 Corrigé de l’exercice 4

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Énoncé de l’exercice 1 Corrigé de l’exercice 1

Lors de l’introduction de 0,02 de magnésium dans 0,5 d’acide chlorhydrique à = 30° , il se produit la réaction :

+ 2 → + +2

1. Des mesures ont permis de tracer la courbe C de la figure ci-contre, qui représente
la variation de la concentration des ions formés.

1.1 Définir la vitesse moyenne de formation des ions ; la calculer entre les
instants = 0,5 et = 4 .

1.2 Définir la vitesse instantanée de formation des ions ; la calculer à la

date = 2 et en déduire la vitesse de disparition des ions hydronium.

1.3 A partir de la courbe déterminer la concentration finale des ions et montrer

que le magnésium est le réactif en excès.

1.4 En déduire la concentration initiale de l’acide chlorhydrique.

1.5 Déterminer à la date t= 4 min les concentrations restantes de magnésium [ ] et

d’ion hydronium [ ] .

2. On recommence l’expérience dans deux autres conditions expérimentales :

_ En diminuant la température qui devient = 20

_ En utilisant un catalyseur approprié à la température = = 30° .

On trouve les courbes ; attribuer à chaque expérience la courbe correspondante.

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Énoncé de l’exercice 2 Corrigé de l’exercice 2

Les courbes représentant = ( ) ont été obtenues en mesurant le pH au cours de l’addition progressive d’un volume V d’une solution
d’acide chlorhydrique de concentration = 0,01 . :

_ À 10 mL d’une solution aqueuse d’une base notée courbe 1.

_ À 10 mL d’une solution aqueuse d’une base notée ; courbe 2.

1.1 Qu’appelle-t-on une base forte ? Une base faible ?

1.2 A partir de l’observation des deux courbes, montrer que l’une des bases est forte et
que l’autre est faible. Les identifier, sans calcul, en précisant les raisons de votre choix.

2.1 Déterminer à partir des courbes le volume de la solution d’acide chlorhydrique ajouté
au point d’équivalence pour chaque cas.

2.2 Calculer les concentrations initiales et des deux solutions basiques et .

2.3 Justifier pourquoi, au point d’équivalence le pH n’est pas égale à 7.

3. Dans le cas de la solution de base faible :

3.1 Déterminer le pKa du couple acide-base correspondant à partir de la courbe.

3.2 Quelles propriétés particulières possède le mélange à la demi-équivalence ?

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Énoncé de l’exercice 3 Corrigé de l’exercice 3

On suppose que les frottements sont négligeables.

Une piste est formée de deux parties rectilignes :

- AB horizontale
- BO incliné d’un angle = 60° par rapport à la vertical et de longueur
= 3,6 .

1. Un solide S ponctuel de masse m est lancé du point A avec une vitesse ⃗.

1.1 Déterminer la nature du mouvement du solide S sur AB.
1.2 Étudier le mouvement de S sur la partie BO et déterminer l’expression de son
accélération.
1.3 Calculer la valeur minimale que doit avoir , pour que la vitesse de S s’annule en O.
2. Le solide S arrive en O avec une vitesse ⃗ de module = 8 ⁄ . Calculer .

3. Arrivé en O, le solide quitte le plan incliné avec la vitesse ⃗.

3.1. Représenter le vecteur ⃗ puis établir dans le repère ( , ⃗, ⃗), l’équation de la trajectoire de S.

3.2. le solide S touche le sol au point I, sachant que le plan AB se trouve à une hauteur ℎ = 1,2 du sol. Déterminer les coordonnées du
point I dans le repère ( , ⃗, ⃗).

3.3. Quelle est la durée de cette chute ?

3.4. Déterminer les coordonnées du point S où la vitesse du solide est horizontale.

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Énoncé de l’exercice 4 Corrigé de l’exercice 4

Deux rails rectilignes verticaux AB et CD très longues sont branchés aux bornes d’un générateur G de force électromotrice
= 5 . Une tige MN de cuivre homogène et de section constante de masse = 20 munie de deux crochets s’adapte sur
les rails. La tige de longueur = 10 , peut glisser sans frottement en restant perpendiculaire aux rails. Le contact avec les
rails est toujours assuré.

Le circuit ainsi constitué est placé dans un champ magnétique ⃗ unifome horizontal d’intensité = 0,4 qui est
perpendiculaire aux rails comme le montre la figure.

Le phénomène d’induction est négligé.

1. Préciser le sens du courant qui traverse la tige et calculer son intensité si la résistance totale du circuit est = 2 Ω.
2. Déterminer les caractéristiques de la force électromagnétique qui s’exerce sur la tige.
3. Montrer que dans ces conditions, la tige ne peut pas être en équilibre.
4. On inverse le sens du courant dans la tige sans changer les autres paramètres et on l’abandonne
sans vitesse initiale.
4.1 Déterminer la nature du mouvement de la tige.
4.2 Calculer l’angle dont il faut incliner les rails par rapport à l’horizontale pour que la tige soit
en équilibre si le vecteur champ magnétique reste perpendiculaire aux rails comme le montre la figure
5. Dans cette question, le phénomène d’induction n’est pas négligé.
On conserve le circuit précédemment incliné et on remplace le générateur par un fil conducteur sans
changer la valeur de la résistance totale du circuit. La tige est abandonnée sans vitesse pour se
déplacer de A vers B tout en restant perpendiculaire aux rails.

5.1 Déterminer l’expression de la f.e.m induite en fonction de B, , V à un instant quelconque.

5.2 Déterminer l’expression de l’intensité du courant induit et préciser son sens.

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Corrigé de l’exercice 1 Énoncé de l’exercice 1

1.1 La vitesse moyenne de formation des ions est définie par la relation :

Entre les instants = 0,5 et = 4 .:

( , , )
. = = = , . / /
( , )

1.2 La vitesse instantanée de formation des ions est définie par :

Elle est égale au coefficient directeur de la tangente à la courbe au point d’abscisse

= 2

Soit ∶ (0 ; 0,75.10 ) (3 ; 2,5. 10 ) :

(2,5 − 0,75). 10
= = , . / /
3−0

La vitesse de disparition des ions hydronium :

= = . = 2 × 1,9. 10 = , . / /
2 1

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1.3 La courbe [ ] = ( ) admet une tangente horizontale au point d’ordonnée 3. 10 / qui représente la concentration finale
des ions : = . / .

Si le magnésium est le réactif limitant :

= ⟹ × =
1 1

Or × = 3. 10 × 0,5 = 1,5. 10 ≠ = 0,02 ; donc, le magnésium n’est pas le réactif limitant : il est en excès.

1.4 Puisque le magnésium est le réactif en excès ⟹ L’ion est le réactif limitant

D’où :
[ ] ×
= ⟹ [ ] × =
1 2 2

⟹ [ ] = . = × . = . / .

1.5 A la date t=4 min : D’après le graphique : = , . /

Appliquons la relation stœchiométrique entre le magnésium et les ions :

= = − ù = −
1 1
En introduisant les concentrations :
[ ] × = −[ ] ×

Divisons par le volume V :

[ ] = −[ ] [ ] = −

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0,02
[ ] = − 2,25. 10 = , /
0,5

Appliquons la relation stœchiométrique entre le magnésium et les ions :

−
= = − ù =
1 2 2

En introduisant les concentrations :

[ ] −[ ] ×
[ ] × =
2

Divisons par le volume V :

[ ] −[ ]
[ ] =
2
d’où [ ] =[ ] − .

[ ] = 6. 10 − 2 × 2,25. 10 = , /

2 La courbe croit moins vite que la courbe C (en un instant donné, le coefficient directeur de la tangente à la courbe est inferieure à
celui de la tangente à la courbe C) :

La courbe correspond à la diminution de la température = ° .

La courbe croit plus vite que la courbe C (en un instant donné, le coefficient directeur de la tangente à la courbe est supérieure à
celui de la tangente à la courbe C) : Il est claire que :

La courbe correspond à l’utilisation du catalyseur.

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Corrigé de l’exercice 2 Énoncé de l’exercice 2

1.1 La base forte est la base qui réagit totalement avec l’eau.

La base faible est la base qui réagit partiellement avec l’eau.

1.2 La courbe 1 représente un seul point d’inflexion (point d’équivalence E) ;

elle correspond à une base forte .

La courbe 2 représente deux points d’inflexion (point d’équivalence E et

point de demi-équivalence / ) ; elle correspond à une base faible .

2.1 Le volume de la solution d’acide chlorhydrique ajouté au point

d’équivalence :

 Pour la courbe 1 = 7,5

 Pour la courbe 2 = 10

2.2 La relation d’équivalence:

0,01 × 7,5
= = = = , . /
10

De même :

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0,01 × 10
= = = , /
10

2.3 Au point = < , le mélange est acide à cause de la présence de l’acide (conjugué de la base faible ), formé par
la réaction du dosage :

+ → +

3.1 Le pKa du couple acide-base faible / :

= / Graphiquement : = ,

3.2 A la demi-équivalence le mélange est tampon : = [ ]=[ ]

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Corrigé de l’exercice 3 Énoncé de l’exercice 3

1.1 La nature du mouvement du solide S sur AB :

En appliquant la R.F.D :
⃗+ ⃗ = ⃗
Projetons sur xx’ :
0+0= . ⟹ = 0 ⟹
1.2 Étude du mouvement de S sur la partie BO et l’expression de son accélération :

En appliquant la R.F.D :
⃗+ ⃗ = ⃗
Projetons sur xx’ :
− = . avec = . = . . .
D’où : − . . = . on obtient :
=− . = ⟹ é

1.3 Calcule de la valeur minimale que doit avoir , pour que la

vitesse de S s’annule en O.
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre A et O :
− = ⃗+ ⃗

⃗ = ; ⃗ =− =− . =−
D’où :
1 1
− =− ⟹ = +2 ⟹
2 2

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= + ∗

Pour = 0 ⟹ = = √2 × 10 × 3,6 × 60 = ⁄
2. Calcule de , pour = ⁄ :
On rapporte dans la relation ∗

= + = (8) + 2 × 10 × 3,6 × 60 = ⁄

3.1 Établissement de l’équation de la trajectoire

Appliquons la RFD :
⃗= ⃗
Projection sur ox : 0 = . ⟹ = ≠ 0
Projection sur oy : − = . ⟹ − . = . ⟹ =− =− ⁄
Projection de ⃗ :
√
Projection sur ox : = × =8× = , ⁄
Projection sur oy : = × = 8× = ⁄
Coordonnées à t=0 : = =
Équations horaires :
Sur ox : = 0 ⟹ . . ⟹ = + ⟹ = , ( )
Sur oy : = = ⟹ . . . ⟹ = + + ⟹ = × (−10) +4 +0
⟹ = − + ( )
L’équation de la trajectoire :
De l’équation (1) = on rapporte dans l’équation (2)
,

= −5 +4× ⟹ = − , + ,
, ,

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La trajectoire est parabolique.

3.2 Coordonnées du point de chute I sur le sol :
= −( + ℎ ) = −( + ) = −(3,6 × 60 + 1,2) = − pour le calcul de on remplace dans l’équation de la trajectoire :
− =− , + , ⟹− , + , + =
é é éℎ ∆ :
∆= (0,58) − 4 × (−0,104) × 3 = 1,58 = (1,26)

, ,
= )
=− , é .
×( ,
−0,58 − 1,26
= = ,
2 × (−0,104)
3.3 La durée de la chute :
On remplace par sa valeur dans l’équation (1) :
8,85
= , ⟹ 8,85 = 6,93 ⟹ = = ,
6,93
3.4. Les coordonnées du point S où la vitesse du solide est horizontale :

Au point S = car la vitesse du solide est horizontale

En appliquant la relation :

− (0) − (4)
− =2 ( − )⟹ = + ⟹ = +0= ,
2(−10)

Pour , on remplace dans l’équation de la trajectoire :

=− , + , ⟹ , = − , + , ⟹ − , + , − , =

é é éℎ ∆ :

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∆= (0,58) − 4 × (−0,104) × (−0,8) ≈ 0

−0,58
= = ,
2 × (−0,104)

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Corrigé de l’exercice 4 Énoncé de l’exercice 4

1. Le sens du courant qui traverse la tige : Il est de la borne positive du générateur vers la borne négative :
De M vers N

Son intensité :

5
= = = ,
2

2. Les caractéristiques de la force électromagnétique qui s’exerce sur la tige :

Origine : milieu de la tige.
Sens : vers le bas.
Direction : verticale
Module :
= . . = 0,4 × 2,5 × 10 . = ,
3. Dans ces conditions :
∑ ⃗ = ⃗ + ⃗ ≠ 0⃗ ⟹ La tige ne peut pas être en équilibre.

3.1 La nature du mouvement de la tige :

Appliquons la R.F.D :
⃗+ ⃗= ⃗
Projetons suivant l’axe zz’ :

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− − . × − ,
− = . ⟹ = = = = ⁄ = ⟹ . . .
.

3.2 Calcul de l’angle :

A l’équilibre : ⃗ + ⃗ + ⃗ = 0⃗
Projection suivant l’axe xx’ :
0,1
− =0⟹ − . =0⟹ = = = 0,5 ⟹ = (0,5) = °
20 .10 × 10

3.3 L’expression de la f.e.m induite :

Le flux magnétique : Φ = . . . cos ( ⃗, ⃗) avec = ⃗, ⃗ = = + ×
D’où Φ = ( + × )
La f.e.m induite :
Φ ( + × )
=− == − =− =−

3.4 L’expression de l’intensité du courant induit :

−
= =

< ⟹ é (+) ℎ ⟹

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