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INSTITU ION LycÉr

SAI NTE. RIE ÉrneLrssEM ENT MARIAN r srE


:1,r.I I
sous coNTRAT D'AssoctATtoN
AVEc L,ETAT

Antony, le 2 octobrc 2020

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

L'Institution Sainte Marie, tant au niveau légal qu'au niveau moral, est responsable des
abords de ses bâtiments (en l'occurrence, par abords du lycée, nous entendons la rue Persil sur toute
sa longueur ainsi que la place de l'église Saint Saturnin, ainsi que la rue Labrousse, sortie des
Secondes). Elle se doit d'y garantir la sécurité et le bon ordre, en plein accord avec la Mairie d'Antony
et la police.

Sécurité tout d'abord, en veillant à I'application des consignes du plan Vigipirate toujours en
vigueur, proscrivant les attroupements aux sorties des écoles, ainsi que les obligations sanitaires
liées à l'épidémie de COVID-I9. Mais en outre, nos constatations réitérées nous portent à croire que
des trafics en tous genres tendent à se rapprocher de la sortie du lycée, attirés tant par
I'opportunisme que par la présence, bien malheureuse mais bien réelle, de consommateurs
potentiels. Il est absolument hors de question que nous laissions ces pratiques s'installer, en
permettant un stationnement prolongé des élèves qui les faciliterait.

Bon ordre ensuite, puisque les attroupements engendrent des nuisances tant pour les classes
qui ont encore cours que pour le voisinage: gêne du passage des piétons sur les trottoirs et des
voitures sur la chaussée, bruits, courses, cris, pignon de l'église, sorties de garage ou murets de
propriétés privées pris comme << salons où l'on cause >>. Nous avons déjà reçu des plaintes de
résidents de la rue Persil : il faut donc que ces comportements gênants cessent immédiatement et
définitivement.

Par ailleurs, certains lycéens ont pris la mauvaise habitude d'être attendus à la sortie par des
camarades d'autres établissements qui, trop souvent, excipent de cet état de fait pour refuser de
quitter les lieux et prolonger les nuisances avec une insolence certaine, quand ce n'est pas avec les
mauvaises intentions que nous évoquions plus haut ou encore des provocations agressives. Ces
attitudes, intolérables, auront des conséquences disciplinaires certaines sur ceux de nos élèves qui
les retrouvent à la sortie et judiciaires le cas échéant sur les fauteurs de trouble.

Educateurs et préfets passent un temps considérable à exiger, plusieurs fois par jour, ce qui
devrait être un automatisme découlant du simple respect des règles de vie en société comme de
l'application du règlement intérieur, signé par les parents et les élèves.

Nous comptons donc sur vous pour rappeler à vos enfants que la seule consigne à la sortie du
lycée est la dispersion immédiate. Ceux d'entre eux qui persisteraient à ne pas suivre cette injonction
impérative s'exposeraient à de lourdes sanctions.

Salutations respectueuses, Florian Déchin, censeur du lycée

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