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Master Physique Médicale
Institut Supérieur des sciences de la santé
Université Hassan Premier Settat
2019-2020
Omar EL RHAZOUANI
www.omarel.net
Notions de base de l’imagerie Numérique
Plan:
I. Introduction
II. Étapes de numérisation d’un signal
III. Traitement de base d’une image numérique
IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale
Réf. : Jean-Philippe Dillenseger, Elisabeth Moerschel, Claudine Zorn, Guide des technologies
de l'imagerie médicale et de la radiothérapie, Elsevier Masson, 2ème édition, 496(2016). 2
I. Introduction
Introduction II.
III.
Étapes de numérisation d’un signal
Traitement de base d’une image numérique
IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale
1. Notion de signal
2. Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit
1. Notion de signal
❑ Toute variation d’une grandeur physique mesurable (intensité lumineuse, température,
pression…) au cours du temps (ou d'une distance) peut être représentée par un signal.
❑ Un signal peut être exploité de deux manières :
o analogique,
o numérique.
❑ L’exploitation d’un signal numérique nécessite, au préalable, que le signal soit transmis par
le détecteur sous forme électrique.
Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit
1. Notion du signal
4. Notion de bruit
❑ La représentation d'un signal ne peut pas être
parfaite à cause des interférences externes et
des perturbations internes.
❑ Par exemple:
o le vent qui souffle dans un micro lors d'une
interview télévisée est une interférence
externe.
o Le souffle d'un micro dû à l'alimentation du
secteur est une perturbation interne
constitue un parasite qui s’ajoute au signal
lors de la détection.
❑ On appelle bruit alors la superposition de ces
deux parasites.
NB:
Rectangle jaune: réponse correcte;
Faux (correcte)
QCM 3
A. Plus le rapport S/B est élevé, plus il y aura de parasites dans l’étude du
phénomène.
B. Pour optimiser le rapport S/B on minimise le signal par intensification du
phénomène physique d'origine (ex. : flash d'un appareil photo)
C. Optimiser la distance et la position des détecteurs permet de réduire le
rapport S/B ;
D. Améliorer la qualité et la sensibilité des capteurs et de la chaîne de
transport du signal, permet de réduire le rapport S/B.
E. Au cours du temps et de la distance parcourue, l'intensité du signal
électrique ↓, et le bruit ↑. Ainsi une pré-amplification précoce permet de
maintenir un bon rapport S/B plus longtemps dans le temps et sur une
distance.
Réponse 4
A. Plus le rapport S/B est élevé, plus il y aura de parasites dans l’étude du
phénomène (l’étude du phénomène sera plus précise).
B. Pour optimiser le rapport S/B on minimise (maximise) le signal par
intensification du phénomène physique d'origine (ex. : flash d'un appareil
photo)
C. Optimiser la distance et la position des détecteurs permet de réduire
(optimiser) le rapport S/B ;
D. Améliorer la qualité et la sensibilité des capteurs et de la chaîne de
transport du signal, permet de réduire le rapport S/B (le bruit).
E. Au cours du temps et de la distance parcourue, l'intensité du signal
électrique ↓, et le bruit ↑. Ainsi une pré-amplification précoce permet de
maintenir un bon rapport S/B plus longtemps dans le temps et sur une
distance.
I. Introduction
Plus la fréquence d'échantillonnage augmente, plus le signal numérisé sera fidèle au signal d'origine.
A. Phénomène de
repliement
frequenciel (aliasing)
sur un signal
1. Échantillonnage sinusoïdal lorsque les
conditions de Nyquist-
A- Échantillonnage d’un signal 1D
Shannon ne sont pas
La règle de Nyquist-Shannon stipule que respectées (FE<2Fs)
pour éviter tout phénomène de repliement,
la 𝒇 d'échantillonnage doit être égale ou
supérieure au double de la 𝒇 la plus élevée
du signal analogique à numériser.
❑ La quantification détermine le
nombre de valeurs entières
(prélevées sur l’amplitude du
signal) pouvant être attribuées
aux échantillons.
❑ On parle aussi de « profondeur
», ou l'échelle de
quantification. qui s'exprime
en bits (binary digit).
NB.: La résolution spatiale est bonne lorsque la quantification est suffisamment élevée.
QCM 5
2- Convertir en nombres binaires les nombres décimaux suivants : 7, 51, 128, 131, 234.
Correction:
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Codage
❑ Le système hexadécimal nécessite l'introduction de 16 symboles, représentant les 16 premiers entiers
naturels : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F.
❑ Exemple de conversion d’un nombre hexadécimal au décimal: 4D516 vaut 5 × 160 + 13 × 161 + 4 × 162 =
1 23710.
NB. : la facilité de conversion a conduit la notation hexadécimale à être utilisée pour noter des
nombres initialement quantifiés ou à destination d'être quantifiés en binaire, l'hexadécimal étant plus
compact (quatre fois moins de chiffres).
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Codage
Exercices d’application:
1- Convertir en nombres binaires puis en nombres décimaux les nombres hexadécimaux
suivants : 12,DADAet 5F3
Correction:
La transformation d'un signal électrique en données informatiques (binaires) est réalisée par un
convertisseur analogique numérique ou CAN (analogic digital converter ou ADC). ((sujet d’exposé).)
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
3. Synthèse
Correction:
Pour estimer le poids informatique de cet examen, on attribue 2 octets
à chaque pixel (norme DICOM) qui composent la série d'image. De ce fait :
poids informatique = nombre de coupes × matrice × 2 octets
= 500 (coupes) × 512 × 512 (matrice) × 2 (16 bits = 2 octets)
= 262 144 000 octets, soit 262 Mo, soit 250 Mio
QCM 8
numérique III.
IV.
Traitement de base d’une image numérique
Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale
1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage L'image numérique peut être retravaillée pour
2. Caractéristiques fréquentielles d'une image l’améliorer ou pour y faire ressortir des
informations « cachées ».
3. Les opérations de filtrage
Deux techniques principales sont mise en
évidence:
o Fenêtrage
1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage o filtrage
❖ l'histogramme d'une image
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
A. Une LUT de couleur dans un histogramme noir et blanc permet de passer à une
photographie réelle en couleurs .
B. Le choix des couleurs affectées par la LUT est purement artificiel et permet de
représenter la réalité.
C. Une photographie en couleurs est obtenue par la superposition de trois histogrammes
caractéristiques des couleurs primaires (rouge, jaune, bleu).
D. Le fenêtrage (windowing) est la modification de la position et de l'étendue de la LUT
sous l'histogramme.
E. Le fenêtrage permet d’ajuster le « contraste » et la « luminosité ». Une fenêtre est
ainsi caractérisée par, deux paramètres : sa hauteur et son centre.
Réponse 11
A. Une LUT de couleur dans un histogramme noir et blanc permet (ne permet pas) de
passer à une photographie réelle en couleurs .
B. Le choix des couleurs affectées par la LUT est purement artificiel et permet de
représenter (ne représente pas) la réalité.
C. Une photographie en couleurs est obtenue par la superposition de trois histogrammes
caractéristiques des couleurs primaires (rouge, jaune (vert), bleu).
D. Le fenêtrage (windowing) est la modification de la position et de l'étendue de la LUT
sous l'histogramme.
E. Le fenêtrage permet d’ajuster le « contraste » et la « luminosité ». Une fenêtre est
ainsi caractérisée par, deux paramètres : sa hauteur (largeur) et son centre.
QCM 12
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
❑ La théorie de Fourier stipule que toute fonction ❑ La théorie de Fourier stipule que toute fonction
périodique peut être considérée comme une somme non périodique est égale à une « somme
finie de fonctions sinusoïdales. continue » infinie de fonctions sinusoïdales.
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
Passage vers le domaine fréquentiel pour un signal périodique (A) et non périodique (B).
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage
A. La théorie de Fourier stipule que toute fonction périodique peut être considérée
comme une somme infinie de fonctions sinusoïdales.
B. Ces fonctions sinusoïdales devront avoir des fréquences multiples (harmoniques) de celle
de la fonction primitive (fondamentale), avec les mêmes amplitudes et des déphasages
éventuels.
C. Lorsque la fonction est périodique, on parle de décomposition en série convergente
de Fourier.
D. La théorie de Fourier stipule que toute fonction non périodique est égale à une «
somme infinie de fonctions sinusoïdales.
E. Lorsque la fonction est périodique, on parle de transformée de Fourier.
Réponse 13
A. La théorie de Fourier stipule que toute fonction périodique peut être considérée
comme une somme infinie (finie) de fonctions sinusoïdales.
B. Ces fonctions sinusoïdales devront avoir des fréquences multiples (harmoniques) de celle
de la fonction primitive (fondamentale), avec les mêmes amplitudes (diverses) et des
déphasages éventuels.
C. Lorsque la fonction est périodique, on parle de décomposition en série convergente
de Fourier.
D. La théorie de Fourier stipule que toute fonction non périodique est égale à une «
somme infinie de fonctions sinusoïdales.
E. Lorsque la fonction est périodique, on parle de transformée de Fourier.
QCM 14
A. les filtres mous ↓ le bruit mais accentuent les détails de l'image (flou plus
prononcé) ;
B. les filtres durs accentuent les contours et les détails de l'image et réduisent le
bruit ;
C. les filtres intermédiaires cherchent à minorer le bruit mais atténuent les
détails de l'image.
D. Le filtrage morphologique consiste à comparer une image (E), avec un élément
structurant (B). Les deux opérations de base sont la dilatation et l'érosion.
E. Pour la dilatation: on se pose la question : B intersecte-t-il E ? Les réponses
positives forment l'ensemble dilaté. Pour d'érosion : B est-il partiellement inclus
dans E ? Les réponses positives forment l'ensemble à éroder.
Réponse 15
A. les filtres mous ↓ le bruit mais accentuent (atténuent) les détails de l'image
(flou plus prononcé) ;
B. les filtres durs accentuent les contours et les détails de l'image et réduisent
(mais amplifient) le bruit ;
C. les filtres intermédiaires cherchent à minorer le bruit mais atténuent (sans
pour autant dégrader) les détails de l'image.
D. Le filtrage morphologique consiste à comparer une image (E), avec un élément
structurant (B). Les deux opérations de base sont la dilatation et l'érosion.
E. Pour la dilatation: on se pose la question : B intersecte-t-il E ? Les réponses
positives forment l'ensemble dilaté. Pour d'érosion : B est-il partiellement
(complétement) inclus dans E ? Les réponses positives forment l'ensemble à
éroder.
I. Introduction
Critères qualitatifs d’une image II. Étapes de numérisation d’un signal
III. Traitement de base d’une image numérique
numérique IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale
❑ situation 2 (C = 33 % , B = 18) ,
situation 1 (C = 12,5 % , B = 8)
donnent des rapports C/B
identiques (C/B = 2,5).
1. Données physiques
2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
1. Données physiques
1. Données physiques
Radiologie
conventionnelle Médecine
et TDM nucléaire IRM Échographie
❑ ce sont les profils ❑ ce sont les reliefs ❑ c'est le signal de ❑ ce sont les
d'atténuation des photons ɣ émis résonance variations de
récupérés qui forment à partir des tissus magnétique pression recueillis
le signal à numériser ; et convertis en nucléaire (RMN), sur la sonde
❑ ce signal est issu d'une courant qui des noyaux d'échographie que
conversion des rayons X forment le signal à d’hydrogène que l’on transforme en
en courant électrique ; numériser ; l’on transforme en signal électrique
courant électrique pour qu’il soit
pour qu’il soit numérisé.
numérisé ;
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
❑ Trois paramètres
géométriques caractérisent
la coupe radiologique:
o champ de vue (Fov),
o matrice,
o épaisseur de coupe
Exemple
Exemple de calcul des dimensions des pixels et des voxels
constituant la coupe suivante : Caractéristiques géométriques d'une coupe numérique : champ de vue
Fov = 220 × 220 mm ; matrice = 384 × 384 ; épaisseur = 3 mm (Fov), matrice, épaisseur de coupe, pixels et voxels.
Dimensions pixel = Fovx/matricex × Fovy/matricey
= 220/384 × 220/384 = 0,57 × 0,57 mm2
Dimensions voxel = dimensions pixel × épaisseur
= 0,57 × 0,57 × 3 mm = 0,97 mm3
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
❖ Fenêtrage, filtrage
Ces techniques ont été abordées dans les paragraphes précédents.
➢ Rôle du recalage
➢ Principe
❖ Recalage ➢ Recalage rigide
➢
➢ Rôle du recalage ➢
Recalage non-rigide
Réalisation du recalage
Placer les images dans un même repère volumique (x,y,z) pour rendre possible la
comparaison, la fusion et la soustraction d'images.
➢ Principe
o On définit une image ou un volume source qui sera transformé pour correspondre à
l'image ou au volume cible.
o Il existe deux types d'approches de recalage: rigide et non-rigide.
o Le recalage p-e-f de plusieurs façons.
La numérisation en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢➢ Rôle du recalage
Principe
➢ Recalage rigide
➢ Recalage non-rigide
➢ Réalisation du recalage
➢ Recalage rigide = global :
o même déformation pour l'ensemble de l'image (ou
volume) source.
o nombre limité de transformations: translation,
rotation, agrandissement.
o en pratique clinique, ce type de recalage
s'applique principalement pour les recalages
intra-individu qui permettent:
• la fusion de volumes issus de modalités
différentes (ex. : TEP-TDM).
• le suivi longitudinal des lésions pathologiques
(atrophie, hypertrophie…),
• le suivi cinétique de volumes issus d'une
acquisition dynamique (ex. : caractérisation Méthodes de recalage rigide (A), non rigide (B)
des mouvements cardiaques en ciné-IRM) ;
La numérisation en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢➢ Rôle du recalage
Principe
➢ Recalage rigide
➢ Recalage non-rigide
➢ Réalisation du recalage
➢ Recalage non rigide :
o déformation variable localement dans l'image
(ou dans le volume).
o Il concerne principalement le recalage intra-
individu et permet un degré de liberté plus
important.
o Ses applications sont principalement la
construction et l'utilisation d'atlas probabilistes
pour l'analyse statistique de variations
anatomiques ou fonctionnelles, normales ou
pathologiques, au sein d’un groupe d'individus.
4. Traitements et post-traitements en
❖
imagerie médicale
Fenêtrage, filtrage, manipulations géométriques
❖ Recalage
❖ Soustractions et fusions de données acquises ❖ Soustractions et fusions de données acquises
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques (empilement de coupes)
➢ Soustractions ❖ Approches quantitatives
➢ Fusions de données
➢ Soustractions
❑ Cette technique (unimodal) permet d'effacer les structures gênantes, améliorant ainsi l'analyse des images
(surtout en imagerie vasculaire), et de mettre en évidence certaines pathologies (ex. : scintigraphie
parathyroïdienne).
❑ Cette technique est très utile en
radiologie vasculaire (digital
substraction angiography ou DSA).
❑ On soustrait à une image injectée
une image non injectée appelée
masque.
❑ Tout mouvement du patient entre
les images (avant et après injection)
rend inefficace cette méthode.
(sujet d’exposé 5: Produits de contrastes
en imagerie médicale) Exemple de soustraction réalisée à partir d'une artériographie carotidienne
La numérisation en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données acquises
➢ Soustractions
❑ Cette méthode est très utilisée aussi en angio-
IRM;
❑ En revanche, elle est plus rarement utilisée en
TDM, car elle nécessite un passage sans
injection, plus difficile à justifier du point de
vue du consensus ALARA.
❑ Le bon déroulement de cette technique
demande une immobilisation parfaite du
patient (entre les deux séries d'images), mais
aussi l'utilisation de séries recalées ou des
séries « clones » d'un même examen (=
paramètres identiques : inclinaison, nombre
de coupes, épaisseur, matrice, champ de vue).
Apport de la soustraction en angio-IRM.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données
➢ Soustractions
➢ Fusions de données
➢ Fusions de données
❑ La fusion multimodale consiste à fusionner d’un point de vue spatial des images acquises avec des
techniques différentes.
❑ Cette méthode est à visée diagnostique en associant la sensibilité et la spécificité de plusieurs
modalités.
❑ Le plus souvent, on superpose une image fonctionnelle (TEP, TEMP, IRMf…) à une image anatomique
(TDM, IRM…).
❑ En routine clinique, on fusionne essentiellement des images provenant d'un même patient.
❑ Par convention, les données fonctionnelles sont présentées avec une LUT colorimétrique et les
informations anatomiques en niveau de gris.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données acquises
➢ Fusions de données
❑ En neurologie, la fusion
d'images anatomiques IRM
avec des études
fonctionnelles (IRMf,
spectro-IRM, TEP, TEMP…)
permet une corrélation
anatomo-fonctionnelle utile
dans les études
préchirurgicales (épilepsie,
tumeurs…). Exemple de fusion réalisée en IRM fonctionnelle.
Les informations fonctionnelles (en couleurs) sont fusionnées avec des images IRM morphologiques.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données acquises
➢ Fusions de données
❑ En oncologie, l'association
d'images TEP (ou TEMP) avec
des coupes TDM permet d'une
part un repérage
anatomique des lésions
tumorales mais le scanner
permet également et surtout
de guider l'étape de
correction d'atténuation
Exemple de fusion réalisée en TEP/TDM.
nécessaire à la formation
d'images TEP;
QCM 21
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Projection d'intensité maximale
(maximal intensity projection ou MIP)
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢
➢
Reconstructions multiplanaires (MPR)
Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques ➢ Rendu de surface
➢
(empilement de coupes) ➢
Rendu de volume
Endoscopie virtuelle
➢ Rendu de surface (surface rendering ou SR)
❑ Le rendu de surface est une technique qui permet de représenter, en volume, la surface de
structures anatomiques regroupant des voxels d'intensité proche.
❑ Rendu « esthétiques » mais n'est pas assez utilisé en routine clinique.
❑ Cette technique est utilisée en radiothérapie pour présenter en 3D le volume cible et les organes
à risque.
❑ Ces volumes 3D créés sont des objets virtuels pouvant être manipulés, sectionnés, déformés, etc.
avec des logiciels spécifiques.
❑ La première étape consiste à segmenter l'organe ou la structure en question. Pour cela, plusieurs
stratégies existent:
o segmentation manuelle
o segmentation basée sur les valeurs des pixels (figure suivante)
o méthode de croissance de région.
o algorithmes complexes
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Rendu de surface (surface rendering ou SR)
❑ La deuxième étape consiste à matérialiser le
ou les volumes segmentés.
o Cette opération permet de relier les
voxels correspondant à la surface de la
structure entre eux : c'est l'opération de
maillage.
❑ La troisième étape consiste à générer des
surfaces au niveau des mailles et d'appliquer
une source lumineuse virtuelle capable de
créer l'effet 3D.
o L'intensité et la position de la source
lumineuse virtuelle peuvent être choisies
par l'utilisateur. Principe de segmentation par seuillage sur l'histogramme.
Histogramme du volume et programmation de trois seuils (A). Segmentation 2D (B) et 3D (C).
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢
➢
Reconstructions multiplanaires (MPR)
Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques ➢ Rendu de surface
➢
(empilement de coupes) ➢
Rendu de volume
Endoscopie virtuelle
➢ Rendu de volume (volume rendering ou VR)
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Rendu de volume (volume rendering ou VR)
Reconstructions obtenues en rendu de volume (RV), avec différentes positions de fonction de transfert.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Rendu de volume (volume rendering ou VR)
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle ➢ Endoscopie virtuelle
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités
➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques
❖ Approches quantitatives ➢ Évaluation des formes
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités
➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques
❖ Approches quantitatives ➢ Évaluation des formes
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Approches quantitatives
➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités
➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques
➢ Évaluation des formes
➢ Évaluation des formes
❑ La quantification des formes (morphométrie) est l’un
des champs le plus complexes à mettre en œuvre en
imagerie médicale.
❑ Plusieurs algorithmes permettent d'analyser la forme
(2D et 3D) d'une structure anatomique ou d’un organe:
o approches par points remarquables ;
o méthodes de grilles déformables ;
o analyses de Fourier elliptique des contours
(figure),
❑ La difficulté réside dans l'interprétation des résultats,
(L'orthodontie et l'anthropologie font exception)vu la
rareté des références quantitatives dans ce domaine
surtout pour les tissus mous. Exemple d'une analyse elliptique de Fourier 2D d'une mandibule de souris.
QCM 26
Omar EL RHAZOUANI
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