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Notions de base de l’Imagerie

Numérique
Master Physique Médicale
Institut Supérieur des sciences de la santé
Université Hassan Premier Settat
2019-2020

Omar EL RHAZOUANI
www.omarel.net
Notions de base de l’imagerie Numérique

Plan:
I. Introduction
II. Étapes de numérisation d’un signal
III. Traitement de base d’une image numérique
IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale

Réf. : Jean-Philippe Dillenseger, Elisabeth Moerschel, Claudine Zorn, Guide des technologies
de l'imagerie médicale et de la radiothérapie, Elsevier Masson, 2ème édition, 496(2016). 2
I. Introduction

Introduction II.
III.
Étapes de numérisation d’un signal
Traitement de base d’une image numérique
IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale

1. Notion de signal
2. Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

1. Notion de signal
❑ Toute variation d’une grandeur physique mesurable (intensité lumineuse, température,
pression…) au cours du temps (ou d'une distance) peut être représentée par un signal.
❑ Un signal peut être exploité de deux manières :
o analogique,
o numérique.
❑ L’exploitation d’un signal numérique nécessite, au préalable, que le signal soit transmis par
le détecteur sous forme électrique.
Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

1. Notion du signal

Détection et représentation analogique et numérique d'un signal lumineux.


Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

2. Différence entre signal analogique et signal numérique

❑ Tout phénomène physique subit une variation continue.


❑ Du fait de cette continuité, les phénomènes physiques quantifiables passent d'une
valeur à une autre sans discontinuité :
o si l'analyse du phénomène est faite de manière continue (tracé, courbe…), on parle
de signal analogique ;
o si on prend comme échantillon du phénomène ‘’continu’’ des valeurs précises (à
pas constant) qui sont traduites sous formes binaires (0 et 1), on parle alors de
signal numérique.
❑ La représentation d'un signal analogique correspond donc à un tracé continu.
❑ Tandis que celle d'un signal numérique est un tracé discret (une suite de nombres
manipulable par un ordinateur).
Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel

Signal monodimensionnel (1D)

❑ C’est un signal qui se réfère à la


variation d'intensité (I) d’un
phénomène physique (intensité
sonore, lumineuse, etc…) en fonction
d'un seul paramètre (x = temps,
distance, etc…) :
𝑰 = 𝒇(𝒙)
Exemples de signaux 1D : signal ECG (à gauche), sirène
d'ambulance (au milieu) et profil d'intensité (à droite).
Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel


Signal bidimensionnel (2D)

❑ Une image (photographie, radiographie,


etc.) est constituée principalement de
profils d'intensité différente distribués
sur le plan(x,y).
❑ L’analyse de ces profils d'intensité selon
les deux axes x et y (2D) montre bien
que l’image est un signal
bidimensionnel.
❑ L’image correspond donc à une intensité
lumineuse qui varie dans le plan (x,y) :
𝑰 = 𝒇(𝒙, 𝒚)
Une image est un signal bidimensionnel : I = f(x,y).
Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

4. Notion de bruit
❑ La représentation d'un signal ne peut pas être
parfaite à cause des interférences externes et
des perturbations internes.
❑ Par exemple:
o le vent qui souffle dans un micro lors d'une
interview télévisée est une interférence
externe.
o Le souffle d'un micro dû à l'alimentation du
secteur est une perturbation interne
constitue un parasite qui s’ajoute au signal
lors de la détection.
❑ On appelle bruit alors la superposition de ces
deux parasites.

Présence de bruits dans un signal 1D et dans une image (colonne de droite).


Introduction 1.
2.
Notion du signal
Différence entre signal analogique et signal numérique
3. Signal monodimensionnel et Signal bidimensionnel
4. Notion de bruit
5. Rapport signal sur bruit

5. Rapport signal sur bruit

❑ Pour pouvoir étudier un phénomène


physique il faut que son intensité soit
supérieure au bruit présent dans le signal.

❑ Comparer le signal au bruit, c’est comparer


le signal à son écart type.

❑ Plus le rapport signal sur bruit (S/B) est


élevé, plus le phénomène sera étudié de
façon plus précise.

Signal, bruit et rapport signal sur bruit. Le signal enregistré dans la


situation 1 est plus faible que dans la situation 2.
5. Rapport signal sur bruit
Plusieurs stratégies permettent d'optimiser le
rapport S/B:
❑ Maximiser le signal en intensifiant le
phénomène physique d'origine, (ex. : flash d'un
appareil photo)
❑ Optimiser la distance et la position des
détecteurs ;
❑ Réduire le bruit en améliorant la qualité et la
sensibilité des capteurs, et de la chaîne de
transport du signal.
❑ Au cours du temps et de la distance parcourue,
l'intensité du signal électrique ↓, et le bruit ↑.
Ainsi une pré-amplification précoce permet de
maintenir un un bon rapport S/B plus longtemps
dans le temps et sur une distance.
Impact d'une pré-amplification précoce sur le rapport S/B au court du
temps et de la distance parcourue par le signal électrique.
QCM 1

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :


A. Toute variation d’une grandeur physique mesurable (intensité lumineuse,
température, pression…) au cours du temps (ou d'une distance) peut être
représentée par un signal.
B. L’exploitation d’un signal numérique nécessite, au préalable, que le signal soit
transmis par le détecteur sous forme électrique.
C. Tout phénomène physique subit une variation discontinue.
D. Les phénomènes physiques quantifiables passent d'une valeur à une autre de
façon discrète.
E. La représentation d'un signal numérique est un tracé continu (une suite de
nombres manipulable par un ordinateur).
Réponse 1

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Toute variation d’une grandeur physique mesurable (intensité lumineuse,


température, pression…) au cours du temps (ou d'une distance) peut être
représentée par un signal.
B. L’exploitation d’un signal numérique nécessite, au préalable, que le signal soit
transmis par le détecteur sous forme électrique.
C. Tout phénomène physique subit une variation discontinue (continue).
D. Les phénomènes physiques quantifiables passent d'une valeur à une autre de
façon discrète (sans discontinuité).
E. La représentation d'un signal numérique est un tracé continu (discret) (une
suite de nombres manipulable par un ordinateur). NB:
Rectangle jaune: réponse correcte;
Faux (correcte)
QCM 2

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le signal 1D est un signal qui se réfère à la variation d'intensité (I) d’un


phénomène physique (temps, distance, etc…) en fonction d'un seul
paramètre (x = intensité sonore, lumineuse, etc…)
B. Une image (photographie, radiographie, etc.) est constituée
principalement de profils d'intensité différente distribués sur plusieurs
plan de coupes.
C. L’analyse des profils d'intensité selon les deux axes x et y (2D) montre
bien que l’image est un signal tridimensionnel.
D. L’image correspond à un profil d’intensité lumineuse et sonore qui varie
dans le plan (x,y) : 𝑰 = 𝒇(𝒙, 𝒚)
E. Toutes les affirmations sont fausses.
Réponse 2

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le signal 1D est un signal qui se réfère à la variation d'intensité (I) d’un


phénomène physique (temps, distance (intensité sonore, lumineuse),
etc…) en fonction d'un seul paramètre (x = intensité sonore, lumineuse
(temps, distance) , etc…)
B. Une image (photographie, radiographie, etc.) est constituée
principalement de profils d'intensité différente distribués sur plusieurs
plan de coupes (le plan(x,y)).
C. L’analyse des profils d'intensité selon les deux axes x et y (2D) montre
bien que l’image est un signal tridimensionnel (bidimensionnel).
D. L’image correspond à un profil d’intensité lumineuse et sonore qui varie
dans le plan (x,y) : 𝑰 = 𝒇(𝒙, 𝒚)
E. Toutes les affirmations sont fausses.

NB:
Rectangle jaune: réponse correcte;
Faux (correcte)
QCM 3

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La représentation d'un signal ne peut pas être parfaite à cause des


interférences externes et des perturbations internes.
B. le vent qui souffle dans un micro lors d'une interview télévisée est une
perturbation interne.
C. Le souffle d'un micro dû à l'alimentation du secteur est une interférence
externe constitue un parasite qui s’ajoute au signal lors de la
détection.
D. Le bruit en imagerie est l’addition dispersée des interférences
externes et des perturbations internes.
E. Comparer le signal au bruit, c’est comparer le bruit à son écart type.
Réponse 3

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La représentation d'un signal ne peut pas être parfaite à cause des


interférences externes et des perturbations internes.
B. le vent qui souffle dans un micro lors d'une interview télévisée est une
perturbation interne (interférence externe).
C. Le souffle d'un micro dû à l'alimentation du secteur est une interférence
externe (perturbation interne) constitue un parasite qui s’ajoute au
signal lors de la détection.
D. Le bruit en imagerie est l’addition dispersée (la superposition) des
interférences externes et des perturbations internes.
E. Comparer le signal au bruit, c’est comparer le bruit (signal) à son écart
type.
QCM 4

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Plus le rapport S/B est élevé, plus il y aura de parasites dans l’étude du
phénomène.
B. Pour optimiser le rapport S/B on minimise le signal par intensification du
phénomène physique d'origine (ex. : flash d'un appareil photo)
C. Optimiser la distance et la position des détecteurs permet de réduire le
rapport S/B ;
D. Améliorer la qualité et la sensibilité des capteurs et de la chaîne de
transport du signal, permet de réduire le rapport S/B.
E. Au cours du temps et de la distance parcourue, l'intensité du signal
électrique ↓, et le bruit ↑. Ainsi une pré-amplification précoce permet de
maintenir un bon rapport S/B plus longtemps dans le temps et sur une
distance.
Réponse 4

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Plus le rapport S/B est élevé, plus il y aura de parasites dans l’étude du
phénomène (l’étude du phénomène sera plus précise).
B. Pour optimiser le rapport S/B on minimise (maximise) le signal par
intensification du phénomène physique d'origine (ex. : flash d'un appareil
photo)
C. Optimiser la distance et la position des détecteurs permet de réduire
(optimiser) le rapport S/B ;
D. Améliorer la qualité et la sensibilité des capteurs et de la chaîne de
transport du signal, permet de réduire le rapport S/B (le bruit).
E. Au cours du temps et de la distance parcourue, l'intensité du signal
électrique ↓, et le bruit ↑. Ainsi une pré-amplification précoce permet de
maintenir un bon rapport S/B plus longtemps dans le temps et sur une
distance.
I. Introduction

Étapes de numérisation d’un signal II.


III.
Étapes de numérisation d’un signal
Traitement de base d’une image numérique
IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale

1. Échantillonnage La numérisation d'un signal électrique passe par trois étapes :


l'échantillonnage ;
2. Quantification la quantification ;
3. Codage le codage.
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques 1. Échantillonnage
A- Échantillonnage d’un signal 1D

❑ Échantillonner un signal analogique consiste à le diviser en plusieurs « fragments » ou «


échantillons » d'intensités propres.
❑ La fréquence à laquelle on « découpe » un signal est dite « fréquence d'échantillonnage ».
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
1. Échantillonnage
A- Échantillonnage d’un signal 1D

Plus la fréquence d'échantillonnage augmente, plus le signal numérisé sera fidèle au signal d'origine.
A. Phénomène de
repliement
frequenciel (aliasing)
sur un signal
1. Échantillonnage sinusoïdal lorsque les
conditions de Nyquist-
A- Échantillonnage d’un signal 1D
Shannon ne sont pas
La règle de Nyquist-Shannon stipule que respectées (FE<2Fs)
pour éviter tout phénomène de repliement,
la 𝒇 d'échantillonnage doit être égale ou
supérieure au double de la 𝒇 la plus élevée
du signal analogique à numériser.

B. Échantillonner au double de la fréquence


du signal peut aboutir à deux situations
extrêmes.
B. Cas 1 : le signal numérique traduit
dans les grandes lignes (amplitude
et fréquence) le signal d'origine.
C. Cas 2 : le signal obtenu après
numérisation est un signal plat !
Échantillonnage et règle de Nyquist-Shannon.
1. Échantillonnage
B- Échantillonnage d’une image
❑ L'échantillonnage d'une image s'effectue sur ses deux axes x et y définissant une matrice.
❑ Une matrice peut être symétrique (ex. :128 × 128 ; 256 × 256 ; 512 × 512, etc.), ou asymétrique
(ex. : 192 × 256).
❑ Les pixels (picture element) représentent les éléments unitaires de l'image, ils possèdent un
adressage propre (x,y) et influe sur la résolution spéciale.

Échantillonnage d'une image : application d'une matrice.


1. Échantillonnage
B- Échantillonnage d’une image

❑ Plus la matrice est élevée, plus les


pixels sont nombreux et de petite
taille, plus l'image aura la
possibilité d'atteindre une
résolution spatiale élevée.

Une matrice d'acquisition élevée permet d'atteindre des résolutions


spatiales plus élevées.
1. Échantillonnage
B- Échantillonnage d’une image

NB.: la dimension de la matrice permet


d'atteindre une résolution spatiale élevée mais
ne la garantie pas.

❑ D'autres éléments essentiels


interviennent sur la RS:
• mouvement de l'objet,
• présence de bruit,
• géométrie du signal réceptionné,
etc…
❑ Dans la figure ci-contre:
A. Photos réalisées avec un téléphone
portable avec mouvement lors de
l'acquisition
B. sans mouvement.
C. Photo réalisée avec un appareil
réflexe (sujet d’exposé 1). Les dimensions des pixels ne sont pas à elles seules un indicateur
pertinent de la résolution spatiale d'une acquisition.
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Quantification

❑ La quantification détermine le
nombre de valeurs entières
(prélevées sur l’amplitude du
signal) pouvant être attribuées
aux échantillons.
❑ On parle aussi de « profondeur
», ou l'échelle de
quantification. qui s'exprime
en bits (binary digit).

Plus la quantification est élevée, plus le signal numérisé sera fidèle au


signal d'origine.
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Quantification

❑ La quantification d'une image


détermine la valeur maximale
entière (en bit) attribuée au
pixel.

❑ Plus le pixel peut prendre de


valeurs différentes, plus le
contraste de l’image sera
amélioré.

❑ n bits permettent à chaque


pixel de prendre 2n valeurs.

Mise en évidence de l'importance de la quantification en imagerie numérique.

NB.: La résolution spatiale est bonne lorsque la quantification est suffisamment élevée.
QCM 5

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Échantillonner un signal analogique consiste à le diviser en plusieurs «


échantillons » d'intensités propres.
B. La règle de Nyquist-Shannon stipule que pour éviter tout phénomène de
repliement ‘’aliasing’’, la 𝒇 d'échantillonnage doit être inferieure au
double de la 𝒇 du signal analogique à numériser.
C. La règle de Nyquist-Shannon stipule que pour éviter tout phénomène de
repliement ‘’aliasing’’, la 𝒇 d'échantillonnage doit être égale ou
supérieure au double de la 𝒇 la plus élevée du signal analogique à
numériser.
D. Échantillonner exactement au double de la fréquence du signal traduira avec
fidélité le signal d’origine.
E. Échantillonner exactement au double de la fréquence du signal peut aboutir
à deux situations extrêmes. Le signal numérique traduira dans les grandes
lignes le signal d'origine, ou donnera un signal plat.
Réponse 5

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Échantillonner un signal analogique consiste à le diviser en plusieurs «


échantillons » d'intensités propres.
B. La règle de Nyquist-Shannon stipule que pour éviter tout phénomène de
repliement ‘’aliasing’’, la 𝒇 d'échantillonnage doit être inferieure(égale ou
supérieure) au double de la 𝒇 du signal analogique à numériser.
C. La règle de Nyquist-Shannon stipule que pour éviter tout phénomène de
repliement ‘’aliasing’’, la 𝒇 d'échantillonnage doit être égale ou
supérieure au double de la 𝒇 la plus élevée du signal analogique à
numériser.
D. Échantillonner exactement au double de la fréquence du signal traduira avec
fidélité le signal d’origine.
E. Échantillonner exactement au double de la fréquence du signal peut aboutir
à deux situations extrêmes. Le signal numérique traduira dans les grandes
lignes le signal d'origine, ou donnera un signal plat.
QCM 6

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L'échantillonnage d'une image s'effectue sur les deux axes x et y définissant au


niveau de l’algorithme numérique un tableau tridimensionnelle.
B. Les pixels représentent les éléments unitaires de l'image, ils possèdent un
adressage propre (x,y) et influe sur la résolution temporelle.
C. Plus la matrice est élevée, plus les pixels sont nombreux et de grande taille,
plus l'image aura la possibilité d'atteindre une résolution spatiale élevée.
D. La dimension de la matrice permet à elle seule de garantir la résolution
spatiale.
E. La dimension de la matrice ne garantissant pas seule la résolution spatiale ,
d'autres éléments interviennent sur cette résolution: le mouvement de l'objet,
la bruit, la géométrie du signal, etc…
Réponse 6

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L'échantillonnage d'une image s'effectue sur les deux axes x et y définissant au


niveau de l’algorithme numérique un tableau tridimensionnelle (une matrice).
B. Les pixels représentent les éléments unitaires de l'image, ils possèdent un
adressage propre (x,y) et influe sur la résolution temporelle (spéciale).
C. Plus la matrice est élevée, plus les pixels sont nombreux et de grande (petite)
taille, plus l'image aura la possibilité d'atteindre une résolution spatiale
élevée.
D. La dimension de la matrice permet à elle seule de garantir la résolution
spatiale.
E. La dimension de la matrice ne garantissant pas seule la résolution spatiale ,
d'autres éléments interviennent sur cette résolution: le mouvement de l'objet,
la bruit, la géométrie du signal, etc…
QCM 7

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La quantification détermine les valeurs réelles d’intensité, prélevées


sur l’amplitude du signal, pouvant être attribuées aux échantillons.
B. On parle aussi de « profondeur », ou l'échelle de quantification, qui
s'exprime en bits.
C. La quantification d'une image détermine la valeur maximale entière
(en bit) attribuée au pixel.
D. Plus le pixel peut prendre de valeurs différentes, plus le contraste de
l’image sera détérioré.
E. n bits permettent à chaque pixel de prendre 2n valeurs.
Réponse 7

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La quantification détermine les valeurs réelles d’intensité (le nombre


de valeurs entières), prélevées sur l’amplitude du signal, pouvant être
attribuées aux échantillons.
B. On parle aussi de « profondeur », ou l'échelle de quantification, qui
s'exprime en bits.
C. La quantification d'une image détermine la valeur maximale entière
(en bit) attribuée au pixel.
D. Plus le pixel peut prendre de valeurs différentes, plus le contraste de
l’image sera détérioré (amélioré).
E. n bits permettent à chaque pixel de prendre 2n valeurs.
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
3. Codage

❑ On calcule habituellement en base décimale


(10n) symbolisée par les dix chiffres arabes
(0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9).
❑ Mais l’ordinateur calcule en base binaire (0
et 1) 0 est un bit et 1 est un bit.
❑ Avec un groupe de n bits, il est possible de
représenter 2n valeurs.
❑ la valeur codée en binaire (pour n=8 on parle
d’octet (byte)) correspond à l’intensité
lumineuse 𝑰 = 𝒇 𝒙, 𝒚 qu’on attribue au
coordonnées (x,y) du pixel.
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Codage
Exercices d’application:
1- Convertir en nombres décimaux les nombres binaires suivants : 11, 1101, 100101110.
Correction:

2- Convertir en nombres binaires les nombres décimaux suivants : 7, 51, 128, 131, 234.

Correction:
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Codage
❑ Le système hexadécimal nécessite l'introduction de 16 symboles, représentant les 16 premiers entiers
naturels : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F.
❑ Exemple de conversion d’un nombre hexadécimal au décimal: 4D516 vaut 5 × 160 + 13 × 161 + 4 × 162 =
1 23710.

NB. : la facilité de conversion a conduit la notation hexadécimale à être utilisée pour noter des
nombres initialement quantifiés ou à destination d'être quantifiés en binaire, l'hexadécimal étant plus
compact (quatre fois moins de chiffres).
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
2. Codage
Exercices d’application:
1- Convertir en nombres binaires puis en nombres décimaux les nombres hexadécimaux
suivants : 12,DADAet 5F3

Correction:

La transformation d'un signal électrique en données informatiques (binaires) est réalisée par un
convertisseur analogique numérique ou CAN (analogic digital converter ou ADC). ((sujet d’exposé).)
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
3. Synthèse

Étapes de la conversion analogique numérique : échantillonnage, quantification, codage.


Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
5. Notions de poids informatique
Poids informatiques exprimés en multiples de 1 000
❑ L'unité du poids informatique est l'octet.
❑ Des images ou des sons numériques sont composés de
millions d'échantillons quantifiés généralement de 8 à 64
bits - 1 à 8 octets.
❑ Les données numériques actuelles dépassent souvent le
milliard d'octets.
❑ Ainsi on exprime ces données en multiples de milles, de
millions, de milliards… : on parle alors de kilo-octets, de
méga-octets, de giga-octets…
❑ Mais les données numériques ne sont pas des multiples de Poids informatiques exprimés en multiples de 1 024
1000, mais des multiples de 1 024 (210).
❑ La normalisation de 1998 a proposé de nouveaux préfixes
binaires : les « kibi » pour kilo binaire, « mébi » pour méga
binaire, « gibi » pour giga binaire
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
6. Formats informatiques

❑ Un format est un moyen conventionnel utilisé en informatique pour représenter, transporter et


stocker des données (sons, images…).
❑ Il existe plusieurs types de formats informatiques qui se distinguent par :
o leur profondeur de quantification (1 bit, 8 bits, 16 bits, 64 bits…) ;
o la présence ou non de compression (sans compression, compression par motifs, compression
destructive…) ;
o leur fréquence d'échantillonnage.
❑ Exemple de formats en imagerie numérique :
o tiff (.tif) : tagged image file format ;
o jpeg (.jpg) : joint photographic experts group.
❑ En imagerie médicale, on a besoin d'associer aux images des données textuelles relatives au
patient et à l'examen, ce qui demande des formats spécifiques.
❑ En imagerie médicale, on a le format DICOM (actuel) (Digital Imaging Communication in Medicine) et le
format INTERFILE (ancien). (sujet d’exposé 2)
Étapes de numérisation d’un signal
1. Échantillonnage
2. Quantification
3. Codage
4. Synthèse
5. Notions de poids informatique
6. Formats informatiques
6. Formats informatiques
❑ De manière générale, la norme DICOM propose une quantification sur 16 bits, ce
qui confère un poids de 2 octets à chaque échantillon (pixel).

❑ Application: calcule du poids informatique d'une série d'images radiologiques


de format DICOM.
Soit une série de coupes scanographiques composée de 500 images à qui
l'on associe une matrice de 5122. calculer le poids informatique de cet
examen.

Correction:
Pour estimer le poids informatique de cet examen, on attribue 2 octets
à chaque pixel (norme DICOM) qui composent la série d'image. De ce fait :
poids informatique = nombre de coupes × matrice × 2 octets
= 500 (coupes) × 512 × 512 (matrice) × 2 (16 bits = 2 octets)
= 262 144 000 octets, soit 262 Mo, soit 250 Mio
QCM 8

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L'unité du poids informatique est le bit.


B. Les images numériques sont composés de millions d'échantillons quantifiés
généralement de 8 à 64 bytes (bits) - 1 à 8 octets.
C. Ainsi on exprime ces données en multiples de cent, de millions, de milliards… :
on parle alors de kibi(kilo)-octets, de mébi-octets, de gibi-octets…
D. Les données numériques ne sont pas des multiples de 1000, mais des multiples
de 1 024 (28).
E. La normalisation de 1998 a proposé de nouveaux préfixes binaires : les « kibi »
pour kilo binaire, « mébi » pour méga binaire, « gibi » pour giga binaire
Réponse 8

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L'unité du poids informatique est le bit (l'octet).


B. Les images numériques sont composés de millions d'échantillons quantifiés
généralement de 8 à 64 bytes (bits) - 1 à 8 octets.
C. Ainsi on exprime ces données en multiples de cent (milles), de millions, de
milliards… : on parle alors de kibi(kilo)-octets, de mébi(méga)-octets, de
gibi(giga)-octets…
D. Les données numériques ne sont pas des multiples de 1000, mais des multiples
de 1 024 (28 (210)).
E. La normalisation de 1998 a proposé de nouveaux préfixes binaires : les « kibi »
pour kilo binaire, « mébi » pour méga binaire, « gibi » pour giga binaire
QCM 9

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Un format informatique est un moyen authentique utilisé en informatique pour


représenter, transporter et stocker des données (sons, images…).
B. Il existe plusieurs types de formats informatiques qui se distinguent par : leur
profondeur de quantification (1 bit, 8 bits, 16 bits, 64 bits…) ; la présence ou non de
compression (sans compression, compression par motifs, compression destructive…);
leur fréquence d'échantillonnage.
C. tiff (.tif) et jpeg (.jpg) sont des formats adaptés à l’imagerie médicale.
D. En imagerie médicale, on a besoin d'associer aux images des données chiffrées
relatives au patient et à l'examen, ce qui demande des formats spécifiques.
E. En imagerie médicale, on a le format DICOM (actuel) (Digital Imaging
Communication in Medicine) et le format INTERFILE (ancien).
Réponse 9

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Un format informatique est un moyen authentique (conventionnel) utilisé en


informatique pour représenter, transporter et stocker des données (sons, images…).
B. Il existe plusieurs types de formats informatiques qui se distinguent par : leur
profondeur de quantification (1 bit, 8 bits, 16 bits, 64 bits…) ; la présence ou non de
compression (sans compression, compression par motifs, compression destructive…);
leur fréquence d'échantillonnage.
C. tiff (.tif) et jpeg (.jpg) sont des formats adaptés à l’imagerie médicale.
D. En imagerie médicale, on a besoin d'associer aux images des données chiffrées
(textuelles) relatives au patient et à l'examen, ce qui demande des formats
spécifiques.
E. En imagerie médicale, on a le format DICOM (actuel) (Digital Imaging
Communication in Medicine) et le format INTERFILE (ancien).
Traitement de base d’une image I.
II.
Introduction
Étapes de numérisation d’un signal

numérique III.
IV.
Traitement de base d’une image numérique
Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale

1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage L'image numérique peut être retravaillée pour
2. Caractéristiques fréquentielles d'une image l’améliorer ou pour y faire ressortir des
informations « cachées ».
3. Les opérations de filtrage
Deux techniques principales sont mise en
évidence:
o Fenêtrage
1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage o filtrage
❖ l'histogramme d'une image

❑ L’histogramme d’une image numérique est un graphique qui donne le nombre de


pixels en fonction de l'échelle de quantification.
❑ l'histogramme devient complexe pour des échelles de quantification élevées.
❑ A chaque échelle de quantification correspond un ensemble de pixels de même
intensité.
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage


❖ l'histogramme d'une image

❑ L’histogramme d’une image


numérique est un graphique qui donne
le nombre de pixels en fonction de
l'échelle de quantification.
❑ l'histogramme devient complexe pour
des échelles de quantification élevées.
❑ A chaque échelle de quantification
correspond un ensemble de pixels de
même intensité.

Lien entre histogramme et valeur de quantification.


Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage


❖ la table de correspondance (look up table ou LUT)

❑ A tout histogramme on peut


affecter une palette de couleurs ou
de gris appelée « table de
correspondance » ou « LUT ».
❑ Le choix d’une LUT est
conventionnel.
❑ La LUT permet d'attribuer à chaque
pixel une intensité de gris ou une
couleur Donnée.
❑ Le sens de variation utilisé peut
dépendre d'une fonction
mathématique (variation linéaire,
logarithmique, parabolique…), cette Application de différentes LUT sur la même image numérique.
dernière permet de modifier
l'apparence de l'image.
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage


❖ la table de correspondance (look up table ou LUT)

❑ Une LUT de couleur dans un


histogramme noir et blanc ne
permet pas de passer à une
photographie en couleurs
(photo B) !
❑ En effet, le choix des couleurs
affectées par la LUT est
purement artificiel et ne
représente pas la réalité.
❑ Une photographie en couleurs
est obtenue par la superposition
de trois histogrammes
Couleurs artificielles et couleurs réelles
caractéristiques des couleurs
Photo en noir et blanc (A), en noir et blanc avec LUT de
primaires (rouge, vert, bleu ou
couleur (B), photo couleur (C).
RVB) (photo C).
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

1. Exploitation de l'histogramme par


fenêtrage
❖ Principe du fenêtrage
❑ Le fenêtrage (windowing) est la
modification de la position et de
l'étendue de la LUT sous
l'histogramme.
❑ Cette opération permet d’ajuster le «
contraste » et la « luminosité ».
❑ Une fenêtre est ainsi caractérisée par,
deux paramètres : sa largeur et son
centre.
❑ Rendre la fenêtre étroite permet de
modifier les contrastes des pixels aux
extrémités de la fenêtre.
❑ Le déplacement du centre d’une fenêtre
large modifie la « luminosité » globale de
l'image ; Caractéristiques d'une fenêtre (A) et principe de fenêtrage (B).
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

1. Exploitation de l'histogramme par


fenêtrage
❖ Application du fenêtrage
❑ En radiologie numérique, le fenêtrage permet
de rattraper les légères erreurs d'exposition ce
qui évite d'exposer de nouveau le patient aux
RX.
❑ En tomodensitométrie (TDM), une coupe
scanographique possède un histogramme
particulier regroupant trois « paquets » de
pixels associés à trois types de tissus : le
parenchyme pulmonaire, les tissus mous et les
structures osseuses (distribution liée au µ).
❑ Il est donc inconcevable d’utiliser un seul
fenêtrage, à chaque type de tissu correspondra
un fenêtrage particulier.
Application du fenêtrage en TDM.
QCM 10

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L’histogramme d’une image numérique est un graphique qui donne le nombre de


pixels en fonction de la fréquence d’échantillonnage.
B. A chaque échelle de quantification correspond à un ensemble de pixels
d’intensités différentes.
C. A tout histogramme on peut affecter une palette de couleurs ou de gris appelée
« table de correspondance » ou « LUT ».
D. Le choix d’une LUT est arbitraire, et permet d'attribuer à chaque pixel une
intensité de gris ou une couleur Donnée.
E. Le sens de variation de l’intensité utilisé peut dépendre d'une fonction
mathématique (variation linéaire, logarithmique, parabolique…), cette dernière
permet de modifier l'apparence de l'image.
Réponse 10

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L’histogramme d’une image numérique est un graphique qui donne le nombre de


pixels en fonction de la fréquence d’échantillonnage (l'échelle de
quantification).
B. A chaque échelle de quantification correspond à un ensemble de pixels
d’intensités différentes (même intensité).
C. A tout histogramme on peut affecter une palette de couleurs ou de gris appelée
« table de correspondance » ou « LUT ».
D. Le choix d’une LUT est arbitraire (conventionnel), et permet d'attribuer à
chaque pixel une intensité de gris ou une couleur Donnée.
E. Le sens de variation de l’intensité utilisé peut dépendre d'une fonction
mathématique (variation linéaire, logarithmique, parabolique…), cette dernière
permet de modifier l'apparence de l'image.
QCM 11

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Une LUT de couleur dans un histogramme noir et blanc permet de passer à une
photographie réelle en couleurs .
B. Le choix des couleurs affectées par la LUT est purement artificiel et permet de
représenter la réalité.
C. Une photographie en couleurs est obtenue par la superposition de trois histogrammes
caractéristiques des couleurs primaires (rouge, jaune, bleu).
D. Le fenêtrage (windowing) est la modification de la position et de l'étendue de la LUT
sous l'histogramme.
E. Le fenêtrage permet d’ajuster le « contraste » et la « luminosité ». Une fenêtre est
ainsi caractérisée par, deux paramètres : sa hauteur et son centre.
Réponse 11

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Une LUT de couleur dans un histogramme noir et blanc permet (ne permet pas) de
passer à une photographie réelle en couleurs .
B. Le choix des couleurs affectées par la LUT est purement artificiel et permet de
représenter (ne représente pas) la réalité.
C. Une photographie en couleurs est obtenue par la superposition de trois histogrammes
caractéristiques des couleurs primaires (rouge, jaune (vert), bleu).
D. Le fenêtrage (windowing) est la modification de la position et de l'étendue de la LUT
sous l'histogramme.
E. Le fenêtrage permet d’ajuster le « contraste » et la « luminosité ». Une fenêtre est
ainsi caractérisée par, deux paramètres : sa hauteur (largeur) et son centre.
QCM 12

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le déplacement du centre d’une fenêtre large modifie le contraste global de


l'image ;
B. Rendre la fenêtre étroite permet de modifier la luminosité des pixels aux
extrémités de la fenêtre.
C. En radiologie numérique, le fenêtrage permet de rattraper les légères erreurs
d'exposition en exposant le patient aux rayons X.
D. En tomodensitométrie, une coupe scanographique possède un histogramme
particulier regroupant trois « paquets » de pixels associés à trois types de tissus
: le parenchyme pulmonaire, les tissus mous et les structures osseuses
(distribution liée au µ).
E. En tomodensitométrie, Il est inconcevable d’utiliser un seul fenêtrage, à
chaque type de tissu correspondra un fenêtrage particulier.
Réponse 12

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le déplacement du centre d’une fenêtre large modifie le contraste (la


luminosité) global de l'image ;
B. Rendre la fenêtre étroite permet de modifier la luminosité (les contrastes)
des pixels aux extrémités de la fenêtre.
C. En radiologie numérique, le fenêtrage permet de rattraper les légères erreurs
d'exposition en exposant (ce qui évite d'exposer de nouveau) le patient aux
rayons X.
D. En tomodensitométrie, une coupe scanographique possède un histogramme
particulier regroupant trois « paquets » de pixels associés à trois types de tissus
: le parenchyme pulmonaire, les tissus mous et les structures osseuses
(distribution liée au µ).
E. En tomodensitométrie, Il est inconcevable d’utiliser un seul fenêtrage, à
chaque type de tissu correspondra un fenêtrage particulier.
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

2. Caractéristiques fréquentielles d'une image


❖ théorie de Fourier
❑ La notion de fréquence d'échantillonnage fait appel aux différentes
fréquences contenues dans un signal linéaire ou dans une image.

❑ La théorie de Fourier stipule que toute fonction ❑ La théorie de Fourier stipule que toute fonction
périodique peut être considérée comme une somme non périodique est égale à une « somme
finie de fonctions sinusoïdales. continue » infinie de fonctions sinusoïdales.

❑ Ces fonctions sinusoïdales devront avoir des


fréquences multiples (harmoniques) de celle de la ❑ Une telle sommation se présentera donc sous
fonction primitive (fondamentale), mais avec des forme d'intégrale.
amplitudes diverses et des déphasages éventuels.
❑ On parle alors de transformée de Fourier
❑ On parle dans ce cas de décomposition en série
convergente de Fourier.
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

2. Caractéristiques fréquentielles d'une image

Passage vers le domaine fréquentiel pour un signal périodique (A) et non périodique (B).
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

2. Caractéristiques fréquentielles d'une image

❑ De manière générale, la décomposition en


série convergente de Fourier, ou
transformée de Fourier, donnera des
fonctions sinusoïdales où:
o les basses fréquences correspondent
aux informations globales du signal ;
o les hautes fréquences correspondent
aux détails du signal ;
o les fréquences extrêmes
correspondent au bruit.

Informations transportées par les différentes fréquences d'un signal


Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

2. Caractéristiques fréquentielles d'une image


❖ domaine fréquentiel d'une image

❑ Les fonctions sinusoïdales issues d'une décomposition de


Fourier sont classées en fonction de leur fréquence, de la
plus faible à la plus élevée, dans un domaine fréquentiel
dit de Fourier.
❑ Dans le cas d'un signal bidimensionnel (image), les
fréquences spatiales sont reparties sur un plan défini par
les deux axes (kx,ky) caractérisant les fréquences
spatiales de l'image.
❑ Ce plan est appelé espace de Fourier ou espace k.
❑ les basses fréquences, transportant le contraste, sont
regroupées dans la partie centrale de l'espace k ;
❑ les hautes fréquences, transportant les détails, sont
réparties dans sa périphérie.
❑ Ainsi, la part relative du bruit (𝑓 haute) sera en
périphérie.
Correspondance entre l'espace image et l'espace k.
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

3. Les opérations de filtrage


❖ Opérations de filtrage linéaire
❑ Il existe deux manières de filtrer une image :
o soit on travaille dans le domaine
fréquentiel de l'image ;
o soit on agit directement sur l'image, c'est-
à-dire dans le domaine spatial.
❑ La transformée de Fourier permet le passage
d'un domaine à l'autre.
❑ On distingue les filtres selon leur action:
o les filtres mous ↓ le bruit mais atténuent les
détails de l'image (flou plus prononcé) ;
o les filtres durs accentuent les contours et les
détails de l'image mais amplifient le bruit ;
o les filtres intermédiaires cherchent à minorer le
bruit sans pour autant dégrader les détails de L'opération de filtrage est possible aussi bien dans le domaine spatial que dans le
domaine fréquentiel.
l'image. (sujet d’exposé 3)
Les deux domaines sont liés par une transformée de Fourier (TF).
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

3. Les opérations de filtrage


❖ Opérations de filtrage morphologique
❑ Les filtres morphologiques font parties de certains
processus de segmentation d'images médicales.
❑ Ils sont également intégrés dans les logiciels d'aide
au diagnostic pour repérer une lésion par exemple
et en calculer sa taille.
❑ Le filtrage morphologique consiste à comparer
une image (E), avec un élément structurant (B).
❑ Les deux opérations de base sont la dilatation et
l'érosion.

o Pour la dilatation: on se pose la question : B intersecte-t-


il E ? Les réponses positives forment l'ensemble dilaté.
o Pour d'érosion : B est-il complétement inclus dans E ? Les
réponses positives forment l'ensemble à éroder.
Principe filtres morphologiques de dilatation et d'érosion.
La dualité dilatation–érosion permet de réaliser des opérations de fermeture et d'ouverture.
Traitement de base d’une image 1. Exploitation de l'histogramme par fenêtrage

numérique 2.
3.
Caractéristiques fréquentielles d'une image
Les opérations de filtrage

3. Les opérations de filtrage


❖ Opérations de filtrage morphologique
❑ L’ouverture : c'est la succession d'une érosion suivie
d’une dilatation.
❑ fermeture : c'est la succession d'une dilatation suivie
d’une érosion.
❑ Ces opérations servent d'un point de vue
morphologique :
o à la séparation en plusieurs composantes
connexes (ouverture) (fig. B);
o à la fusion de composantes séparées
(fermeture)(fig. A).
o au débruitage de la forme : l'ouverture enlève les
pics isolés, et la fermeture les creux isolés (fig. C) ;
o au lissage de la forme : l'ouverture lisse les bosses
Applications des filtres morphologiques
et la fermeture lisse les creux.
QCM 13

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La théorie de Fourier stipule que toute fonction périodique peut être considérée
comme une somme infinie de fonctions sinusoïdales.
B. Ces fonctions sinusoïdales devront avoir des fréquences multiples (harmoniques) de celle
de la fonction primitive (fondamentale), avec les mêmes amplitudes et des déphasages
éventuels.
C. Lorsque la fonction est périodique, on parle de décomposition en série convergente
de Fourier.
D. La théorie de Fourier stipule que toute fonction non périodique est égale à une «
somme infinie de fonctions sinusoïdales.
E. Lorsque la fonction est périodique, on parle de transformée de Fourier.
Réponse 13

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La théorie de Fourier stipule que toute fonction périodique peut être considérée
comme une somme infinie (finie) de fonctions sinusoïdales.
B. Ces fonctions sinusoïdales devront avoir des fréquences multiples (harmoniques) de celle
de la fonction primitive (fondamentale), avec les mêmes amplitudes (diverses) et des
déphasages éventuels.
C. Lorsque la fonction est périodique, on parle de décomposition en série convergente
de Fourier.
D. La théorie de Fourier stipule que toute fonction non périodique est égale à une «
somme infinie de fonctions sinusoïdales.
E. Lorsque la fonction est périodique, on parle de transformée de Fourier.
QCM 14

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Dans le cas d'un signal bidimensionnel, les fréquences spatiales sont


reparties sur un plan défini par les deux axes (kx,ky) caractérisant les
fréquences spatiales de l'image.
B. Le domaine fréquentiel est appelé espace de Fourier ou espace k.
C. les basses fréquences relatives au détails, sont regroupées dans la
partie centrale de l'espace k ;
D. les hautes fréquences, transportant les détails, sont réparties dans sa
périphérie.
E. La part des fréquences relatives au bruit (𝑓 hautes) est au centre.
Réponse 14

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Dans le cas d'un signal bidimensionnel, les fréquences spatiales sont


reparties sur un plan défini par les deux axes (kx,ky) caractérisant les
fréquences spatiales de l'image.
B. Le domaine fréquentiel est appelé espace de Fourier ou espace k.
C. les basses fréquences relatives au détails (contraste), sont
regroupées dans la partie centrale de l'espace k ;
D. les hautes fréquences, transportant les détails, sont réparties dans sa
périphérie.
E. La part des fréquences relatives au bruit (𝑓 hautes) est au centre (en
périphérie).
QCM 15

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. les filtres mous ↓ le bruit mais accentuent les détails de l'image (flou plus
prononcé) ;
B. les filtres durs accentuent les contours et les détails de l'image et réduisent le
bruit ;
C. les filtres intermédiaires cherchent à minorer le bruit mais atténuent les
détails de l'image.
D. Le filtrage morphologique consiste à comparer une image (E), avec un élément
structurant (B). Les deux opérations de base sont la dilatation et l'érosion.
E. Pour la dilatation: on se pose la question : B intersecte-t-il E ? Les réponses
positives forment l'ensemble dilaté. Pour d'érosion : B est-il partiellement inclus
dans E ? Les réponses positives forment l'ensemble à éroder.
Réponse 15

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. les filtres mous ↓ le bruit mais accentuent (atténuent) les détails de l'image
(flou plus prononcé) ;
B. les filtres durs accentuent les contours et les détails de l'image et réduisent
(mais amplifient) le bruit ;
C. les filtres intermédiaires cherchent à minorer le bruit mais atténuent (sans
pour autant dégrader) les détails de l'image.
D. Le filtrage morphologique consiste à comparer une image (E), avec un élément
structurant (B). Les deux opérations de base sont la dilatation et l'érosion.
E. Pour la dilatation: on se pose la question : B intersecte-t-il E ? Les réponses
positives forment l'ensemble dilaté. Pour d'érosion : B est-il partiellement
(complétement) inclus dans E ? Les réponses positives forment l'ensemble à
éroder.
I. Introduction
Critères qualitatifs d’une image II. Étapes de numérisation d’un signal
III. Traitement de base d’une image numérique
numérique IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale

1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur


bruit (C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image
numérique
2. Calculer des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

❑ Les principaux critères qualitatifs d'une image sont :


o la résolution en contraste (RC)
o et la résolution spatiale (RS)

❑ Ces critères qualitatifs sont étroitement liés :


o aux performances du système de détection utilisé,
o la profondeur de la quantification,
o Et aux les valeurs d'échantillonnage, d'acquisition et
d'affichage.
Critères qualitatifs d’une image 1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit
(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
numérique 2. Calculer des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit


(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique

❑ La RC est la capacité de distinguer deux structures dont l'intensité physique du


signal d'origine est proche.

❑ Plusieurs paramètres influencent la RC:


o la qualité du signal détecté : plus le rapport S/B est élevé, plus la RC sera
élevée.
o En effet, la RC est plus justement appréciée par la notion de C/B (voir figure
suivante).
o la précision de la quantification : plus l'échelle de quantification est
élevée, plus la transmission numérique des valeurs d'amplitude sera précise,
et plus la RC sera élevée.
o l'application de filtres « mous » permet de filtrer les bruits dans les
fréquences élevées et par conséquent d'améliorer le rapport C/B ;
Critères qualitatifs d’une image 1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit
(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
numérique 2. Calcule des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit


(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique

❑ Cet exemple montre que la RC est


étroitement lié au C/B qu’au
contraste tout court.

❑ situation 2 (C = 33 % , B = 18) ,
situation 1 (C = 12,5 % , B = 8)
donnent des rapports C/B
identiques (C/B = 2,5).

❑ Ainsi, le contraste entre les deux


objets A et B sur l'image finale sera
peu perceptible dans les deux
situations.
Notions de contraste et de rapport contraste sur bruit.
Critères qualitatifs d’une image 1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit
(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
numérique 2. Calcule des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit


(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
❑ Le rétrécissement de la
largeur de la fenêtre,
pour un niveau centré sur
le tissu à étudier, permet
de révéler les contrastes
qui existent sur l'image en
compensant les limites
physiologiques de l’œil.
Scanner cérébrale de l'encéphale après opération de fenêtrage

❑ L'opération de fenêtrage permet par la modification de sa largeur (WW) de


modifier le contraste de l'image affichée sans pour autant modifier les
valeurs natives des pixels.
❑ Le rapport C/B n'est ainsi pas modifié, il est juste révélé à l'affichage.
Critères qualitatifs d’une image 1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit
(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
numérique 2. Calcule des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

2. Calcule des rapports S/B et C/B en imagerie médicale

❑ En imagerie médicale, on admet que le ❑ Pour calculer les rapports contraste


rapport S/B peut être calculé en plaçant sur bruit, on place une ROI sur chaque
deux régions d'intérêt (region of interest tissu (ROItissu A et ROItissu B) ainsi qu'une ROI
ou ROI) sur l'image ; l'une sur le tissu à dans l'air (ROIair).
étudier (ROItissu), l'autre dans l'air (ROIair). ❑ Le C/B se calcule en faisant la
❑ Le S/B se calcule en faisant le rapport différence de signal moyen des deux
entre l'intensité moyenne de ROItissu sur ROI tissulaires (ROItissu A − ROItissu B)
l'écart type (σ) de la ROIair. rapportée à l'écart type (σ) de la
ROIair.
Critères qualitatifs d’une image 1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit
(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
numérique 2. Calculer des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

❑ La RS peut se définir comme la netteté ou la


qualité visuelle offerte pour l'identification d'une
structure sur une image.
❑ La RS finale dépend :
o d'une part de la qualité de la chaîne
technologique (de l'émission à la réception du
signal ‘’données brutes’’), on peut alors parler
de résolution spatiale effective ;
o d'autre part des processus informatiques
permettant l'obtention de l'image numérique,
on peut alors parler de résolution spatiale
numérique;

Éléments qui influencent la résolution spatiale finale


d'une image obtenue en TDM et en IRM.
Critères qualitatifs d’une image 1. Rapports signal sur bruit (S/B), rapport contraste sur bruit
(C/B) et résolution en contraste (RC) d'une image numérique
numérique 2. Calculer des rapports S/B et C/B en imagerie médicale
3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

3. Résolution Spatiale (RS) d'une image

❑ Pour une modalité d'imagerie donnée, la RS pourrait être définie :


o soit comme la taille minimale d'une structure de l'objet qu'il est possible
de distinguer;
o soit comme la distance minimale séparant deux structures adjacentes à
signal élevé ; cette définition est considérée comme étant la plus
pertinente.
❑ La RS d'un appareil d'imagerie est exclusivement estimée à partir de mesures
effectuées sur des fantômes de résolution ; (sujet d’exposé 4)
La Résolution Spatiale dans le contrôle qualité des appareils d’imagerie
médicale
QCM 16

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La RC est la capacité de présenter deux structures dont l'intensité physique du


signal d'origine est proche.
B. la qualité du signal détecté influence la RC : plus le rapport S/B est bas, plus il
sera facile de distinguer des structures d'intensité proches et donc une RC
élevée.
C. la faculté de pouvoir différencier deux tissus (RC) est moins appréciée par la
notion de C/B.
D. la précision de la quantification influence la RC : plus l'échelle de
quantification est élevée, plus la transmission numérique des valeurs
d'amplitude sera précise, et plus la RC sera élevée.
E. l'application de filtres « mous » permet de filtrer les bruits situés dans les
basses fréquences et par conséquent d'améliorer le rapport C/B;
Réponse 16

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La RC est la capacité de présenter deux structures dont l'intensité physique du


signal d'origine est proche.
B. la qualité du signal détecté influence la RC : plus le rapport S/B est bas
(élevé), plus il sera facile de distinguer des structures d'intensité proches et
donc une RC élevée.
C. la faculté de pouvoir différencier deux tissus (RC) est moins (plus) appréciée
par la notion de C/B.
D. la précision de la quantification influence la RC : plus l'échelle de
quantification est élevée, plus la transmission numérique des valeurs
d'amplitude sera précise, et plus la RC sera élevée.
E. l'application de filtres « mous » permet de filtrer les bruits situés dans les
basses fréquences (élevées) et par conséquent d'améliorer le rapport C/B;
QCM 17

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le rétrécissement de la largeur de la fenêtre, pour un niveau centré sur le


tissu à étudier, permet de révéler les contrastes qui existent sur l'image en
compensant les limites physiologiques de l’œil.
B. L'opération de fenêtrage permet par la modification de sa largeur de
modifier le contraste de l'image affichée en modifiant les valeurs natives des
pixels.
C. En imagerie médicale, on admet que le rapport signal sur bruit peut être
calculé en plaçant deux ROI sur l'image ; l'une sur le tissu à étudier ROItissu,
l'autre dans l'air ROIair.
D. Le C/B se calcule en faisant la somme de signal moyen des deux ROI
tissulaires (ROItissu A − ROItissu B) rapportée à l'écart type (σ) de la ROIair.
E. Le C/B se calcule en faisant la différence de signal moyen des deux ROI
tissulaires (ROItissu A − ROItissu B) rapportée à l'écart type (σ) de la ROIair.
Réponse 17

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le rétrécissement de la largeur de la fenêtre, pour un niveau centré sur le


tissu à étudier, permet de révéler les contrastes qui existent sur l'image en
compensant les limites physiologiques de l’œil.
B. L'opération de fenêtrage permet par la modification de sa largeur de
modifier le contraste de l'image affichée en modifiant (sans pour autant
modifier) les valeurs natives des pixels.
C. En imagerie médicale, on admet que le rapport signal sur bruit peut être
calculé en plaçant deux ROI sur l'image ; l'une sur le tissu à étudier ROItissu,
l'autre dans l'air ROIair.
D. Le C/B se calcule en faisant la somme (différence) de signal moyen des deux
ROI tissulaires (ROItissu A − ROItissu B) rapportée à l'écart type (σ) de la ROIair.
E. Le C/B se calcule en faisant la différence de signal moyen des deux ROI
tissulaires (ROItissu A − ROItissu B) rapportée à l'écart type (σ) de la ROIair.
QCM 18

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La RS peut se définir comme la netteté ou la qualité visuelle offerte pour


l'identification d'une structure sur une image.
B. La résolution spatiale numérique : intègre les erreurs de l'ensemble de la
chaîne de mesure.
C. La résolution spatiale effective : concerne l'ensemble des traitements
(algorithmes de reconstruction et de correction, filtres…).
D. la RS peut être définie comme la distance minimale séparant deux
structures adjacentes de même signal ; cette définition est considérée
comme étant la plus pertinente.
E. La RS d'un appareil d'imagerie est estimée à partir de mesures fictives par
simulation numérique.
Réponse 18

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La RS peut se définir comme la netteté ou la qualité visuelle offerte pour


l'identification d'une structure sur une image.
B. La résolution spatiale numérique (effective): intègre les erreurs de
l'ensemble de la chaîne de mesure.
C. La résolution spatiale effective (numérique): concerne l'ensemble des
traitements (algorithmes de reconstruction et de correction, filtres…).
D. la RS peut être définie comme la distance minimale séparant deux
structures adjacentes de même signal (à signal élevé) ; cette définition est
considérée comme étant la plus pertinente.
E. La RS d'un appareil d'imagerie est estimée à partir de mesures fictives par
simulation numérique (effectuées sur des fantômes de résolution).
I. Introduction

La numérisation en imagerie médicale II.


III.
Étapes de numérisation d’un signal
Traitement de base d’une image numérique
IV. Critères qualitatifs d’une image numérique
V. La numérisation en imagerie médicale

1. Données physiques
2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

1. Données physiques

❑ Chaque modalité d’imagerie médicale est basée sur un phénomène physique


spécifique pour fournir une image numérique.
❑ Le processus de numérisation ne pourra pas avoir lieu sans l'obtention d'un
courant électrique caractéristique du phénomène étudié.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

1. Données physiques

Radiologie
conventionnelle Médecine
et TDM nucléaire IRM Échographie
❑ ce sont les profils ❑ ce sont les reliefs ❑ c'est le signal de ❑ ce sont les
d'atténuation des photons ɣ émis résonance variations de
récupérés qui forment à partir des tissus magnétique pression recueillis
le signal à numériser ; et convertis en nucléaire (RMN), sur la sonde
❑ ce signal est issu d'une courant qui des noyaux d'échographie que
conversion des rayons X forment le signal à d’hydrogène que l’on transforme en
en courant électrique ; numériser ; l’on transforme en signal électrique
courant électrique pour qu’il soit
pour qu’il soit numérisé.
numérisé ;
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe

❑ Trois paramètres
géométriques caractérisent
la coupe radiologique:
o champ de vue (Fov),
o matrice,
o épaisseur de coupe

Exemple
Exemple de calcul des dimensions des pixels et des voxels
constituant la coupe suivante : Caractéristiques géométriques d'une coupe numérique : champ de vue
Fov = 220 × 220 mm ; matrice = 384 × 384 ; épaisseur = 3 mm (Fov), matrice, épaisseur de coupe, pixels et voxels.
Dimensions pixel = Fovx/matricex × Fovy/matricey
= 220/384 × 220/384 = 0,57 × 0,57 mm2
Dimensions voxel = dimensions pixel × épaisseur
= 0,57 × 0,57 × 3 mm = 0,97 mm3
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

3. Influence des paramètres


géométriques sur RS et la RC

❑ La RS et la RC d'une coupe (TDM, IRM, MN)


sont en partie dus aux dimensions des
voxels.
❑ Plus le volume du voxel est faible,
meilleur sera la RS;
❑ Pour diminuer la taille du voxel:
o diminuer la taille du champ de vue
et/ou augmenter la taille de la
matrice : pixel de taille réduite;
o diminuer l'épaisseur de coupe.

Influence de la taille du pixel et des dimensions du voxel sur la résolution spatiale.


1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

3. Influence des paramètres


géométriques sur RS et la RC
❑ La RC d'une coupe est directement liée à la
« quantité de signal » contenue dans un
voxel.
❑ la quantité de signal par voxel ↑ avec :
o l'irradiation en TDM ;
o la durée de la séquence en IRM ;
o la durée d'observation en MN.
❑ La RC est ainsi directement proportionnelle
aux dimensions du voxel.
❑ Pour augmenter le voxel:
o on peut soit épaissir la coupe,
o soit ↑ la taille du pixel (↓ la matrice ou
↑ Fov).
NB.: l’ amélioration de RS entraîne la diminution de
RC et vice versa. Il faut tjrs chercher un compromis
avec amélioration de rapport S/B. Exemples d'éléments influençant la résolution en contraste de coupes radiologiques.
QCM 19

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le processus de numérisation pourra avoir lieu sans l'obtention d'un courant


électrique caractéristique du phénomène étudié.
B. En TDM: ce sont les profils d'atténuation récupérés qui forment le signal à
numériser ;
C. En Médecine nucléaire: ce sont les reliefs des photons ɣ émis à partir des
tissus et convertis en courant qui forment le signal à numériser ;
D. Em IRM: c'est le signal de résonance magnétique nucléaire (RMN), des
noyaux d’hydrogène que l’on transforme en courant électrique pour qu’il
soit numérisé ;
E. En échographie: ce sont les variations de pression recueillis sur la sonde
d'échographie que l’on transforme en signal électrique pour qu’il soit
numérisé.
Réponse 19

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Le processus de numérisation (ne) pourra (pas) avoir lieu sans l'obtention


d'un courant électrique caractéristique du phénomène étudié.
B. En TDM: ce sont les profils d'atténuation récupérés qui forment le signal à
numériser ;
C. En Médecine nucléaire: ce sont les reliefs des photons ɣ émis à partir des
tissus et convertis en courant qui forment le signal à numériser ;
D. Em IRM: c'est le signal de résonance magnétique nucléaire (RMN), des
noyaux d’hydrogène que l’on transforme en courant électrique pour qu’il
soit numérisé ;
E. En échographie: ce sont les variations de pression recueillis sur la sonde
d'échographie que l’on transforme en signal électrique pour qu’il soit
numérisé.
QCM 20

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La RS et la RC d'une coupe (TDM, IRM, MN) sont exclusivement dus aux


dimensions des voxels.
B. Plus le volume du voxel est élevé, meilleur sera la RS;
C. Pour augmenter la taille du voxel, il faut diminuer la taille du champ de
vue et/ou augmenter la taille de la matrice : pixel de taille réduite;
diminuer l'épaisseur de coupe.
D. Plus le volume du voxel est élevé , meilleur sera la RC; Pour augmenter
le voxel, on peut soit épaissir la coupe, soit ↑ la taille du pixel (↓ la
matrice ou ↑ Fov).
E. l’ amélioration de RS entraîne l’augmentation de RC et vice versa. Il faut
tjrs chercher un compromis avec réduction de rapport S/B.
Réponse 20

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La RS et la RC d'une coupe (TDM, IRM, MN) sont exclusivement (en partie)


dus aux dimensions des voxels.
B. Plus le volume du voxel est élevé (faible), meilleur sera la RS;
C. Pour augmenter (diminuer) la taille du voxel, il faut diminuer la taille du
champ de vue et/ou augmenter la taille de la matrice : pixel de taille
réduite; diminuer l'épaisseur de coupe.
D. Plus le volume du voxel est élevé , meilleur sera la RC; Pour augmenter
le voxel, on peut soit épaissir la coupe, soit ↑ la taille du pixel (↓ la
matrice ou ↑ Fov).
E. l’ amélioration de RS entraîne l’augmentation (la diminution) de RC et
vice versa. Il faut tjrs chercher un compromis avec réduction
(amélioration) de rapport S/B.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2.
3.
Paramètres géométriques en imagerie en coupe
Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale


❖ Fenêtrage, filtrage
❖ Recalage
❖ Soustractions et fusions de données acquises
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques (empilement de coupes)
❖ Approches quantitatives

❖ Fenêtrage, filtrage
Ces techniques ont été abordées dans les paragraphes précédents.
➢ Rôle du recalage
➢ Principe
❖ Recalage ➢ Recalage rigide

➢ Rôle du recalage ➢
Recalage non-rigide
Réalisation du recalage
Placer les images dans un même repère volumique (x,y,z) pour rendre possible la
comparaison, la fusion et la soustraction d'images.
➢ Principe
o On définit une image ou un volume source qui sera transformé pour correspondre à
l'image ou au volume cible.
o Il existe deux types d'approches de recalage: rigide et non-rigide.
o Le recalage p-e-f de plusieurs façons.
La numérisation en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢➢ Rôle du recalage
Principe
➢ Recalage rigide
➢ Recalage non-rigide
➢ Réalisation du recalage
➢ Recalage rigide = global :
o même déformation pour l'ensemble de l'image (ou
volume) source.
o nombre limité de transformations: translation,
rotation, agrandissement.
o en pratique clinique, ce type de recalage
s'applique principalement pour les recalages
intra-individu qui permettent:
• la fusion de volumes issus de modalités
différentes (ex. : TEP-TDM).
• le suivi longitudinal des lésions pathologiques
(atrophie, hypertrophie…),
• le suivi cinétique de volumes issus d'une
acquisition dynamique (ex. : caractérisation Méthodes de recalage rigide (A), non rigide (B)
des mouvements cardiaques en ciné-IRM) ;
La numérisation en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢➢ Rôle du recalage
Principe
➢ Recalage rigide
➢ Recalage non-rigide
➢ Réalisation du recalage
➢ Recalage non rigide :
o déformation variable localement dans l'image
(ou dans le volume).
o Il concerne principalement le recalage intra-
individu et permet un degré de liberté plus
important.
o Ses applications sont principalement la
construction et l'utilisation d'atlas probabilistes
pour l'analyse statistique de variations
anatomiques ou fonctionnelles, normales ou
pathologiques, au sein d’un groupe d'individus.

Méthodes de recalage rigide (A), non rigide (B)


La numérisation en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢➢ Rôle du recalage
Principe
➢ Recalage rigide
➢ Recalage non-rigide
➢ Réalisation du recalage
➢ Réalisation du recalage
o approche manuelle: l'opérateur, en fonction
de son expérience et de ses connaissances
anatomiques, déforme manuellement la source
(de manière rigide ou non rigide) pour la faire
correspondre à la cible ;
o à l'aide d'attributs géométriques communs
aux deux volumes (repères remarquables):
points, courbes, surfaces.
o à l'aide d'attributs iconiques: ils sont
intrinsèques aux deux images (source et cible),
le critère de similarité est guidé par les
contrastes de l'image ;
o Combinaison des approches géométriques et
Les différentes approches de recalage : approche manuelle (A), par
iconiques. attributs géométriques (B), par attributs iconiques (C).
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en

imagerie médicale
Fenêtrage, filtrage, manipulations géométriques
❖ Recalage
❖ Soustractions et fusions de données acquises ❖ Soustractions et fusions de données acquises
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques (empilement de coupes)
➢ Soustractions ❖ Approches quantitatives
➢ Fusions de données
➢ Soustractions
❑ Cette technique (unimodal) permet d'effacer les structures gênantes, améliorant ainsi l'analyse des images
(surtout en imagerie vasculaire), et de mettre en évidence certaines pathologies (ex. : scintigraphie
parathyroïdienne).
❑ Cette technique est très utile en
radiologie vasculaire (digital
substraction angiography ou DSA).
❑ On soustrait à une image injectée
une image non injectée appelée
masque.
❑ Tout mouvement du patient entre
les images (avant et après injection)
rend inefficace cette méthode.
(sujet d’exposé 5: Produits de contrastes
en imagerie médicale) Exemple de soustraction réalisée à partir d'une artériographie carotidienne
La numérisation en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données acquises

➢ Soustractions
❑ Cette méthode est très utilisée aussi en angio-
IRM;
❑ En revanche, elle est plus rarement utilisée en
TDM, car elle nécessite un passage sans
injection, plus difficile à justifier du point de
vue du consensus ALARA.
❑ Le bon déroulement de cette technique
demande une immobilisation parfaite du
patient (entre les deux séries d'images), mais
aussi l'utilisation de séries recalées ou des
séries « clones » d'un même examen (=
paramètres identiques : inclinaison, nombre
de coupes, épaisseur, matrice, champ de vue).
Apport de la soustraction en angio-IRM.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données
➢ Soustractions
➢ Fusions de données
➢ Fusions de données

❑ La fusion multimodale consiste à fusionner d’un point de vue spatial des images acquises avec des
techniques différentes.
❑ Cette méthode est à visée diagnostique en associant la sensibilité et la spécificité de plusieurs
modalités.
❑ Le plus souvent, on superpose une image fonctionnelle (TEP, TEMP, IRMf…) à une image anatomique
(TDM, IRM…).
❑ En routine clinique, on fusionne essentiellement des images provenant d'un même patient.
❑ Par convention, les données fonctionnelles sont présentées avec une LUT colorimétrique et les
informations anatomiques en niveau de gris.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données acquises

➢ Fusions de données

❑ En neurologie, la fusion
d'images anatomiques IRM
avec des études
fonctionnelles (IRMf,
spectro-IRM, TEP, TEMP…)
permet une corrélation
anatomo-fonctionnelle utile
dans les études
préchirurgicales (épilepsie,
tumeurs…). Exemple de fusion réalisée en IRM fonctionnelle.
Les informations fonctionnelles (en couleurs) sont fusionnées avec des images IRM morphologiques.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Soustractions et fusions de données acquises

➢ Fusions de données

❑ En oncologie, l'association
d'images TEP (ou TEMP) avec
des coupes TDM permet d'une
part un repérage
anatomique des lésions
tumorales mais le scanner
permet également et surtout
de guider l'étape de
correction d'atténuation
Exemple de fusion réalisée en TEP/TDM.
nécessaire à la formation
d'images TEP;
QCM 21

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Dans la technique de Recalage rigide on applique la même déformation pour


l'ensemble de l'image source.
B. Dans la technique de Recalage rigide le nombre de transformations est
limité aux translations, rotations et agrandissements.
C. Dans la technique de Recalage non rigide la déformation est variable
localement dans l'image.
D. Le Recalage non rigide concerne principalement le recalage intra-individu
et permet un degré de liberté plus important.
E. Toutes les affirmations sont fausses.
Réponse 21

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Dans la technique de Recalage rigide on applique la même déformation pour


l'ensemble de l'image source.
B. Dans la technique de Recalage rigide le nombre de transformations est
limité aux translations, rotations et agrandissements.
C. Dans la technique de Recalage non rigide la déformation est variable
localement dans l'image.
D. Le Recalage non rigide concerne principalement le recalage intra-individu
et permet un degré de liberté plus important.
E. Toutes les affirmations sont fausses.
QCM 22

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La soustraction est une technique qui permet de superposer les


structures gênantes, améliorant ainsi l'analyse des images et mettant
en évidence certaines pathologies.
B. Dans la technique de soustraction on soustrait à une image injectée
appelée masque une image non injectée.
C. Tout mouvement du patient entre les images rend inefficace cette
méthode.
D. La technique de soustraction est rarement utilisée en IRM, car elle
nécessite un passage sans injection, plus difficile à justifier du point
de vue du consensus ALARA.
E. La soustraction s'utilise en scintigraphie parathyroïdienne:
soustraction entre études per-critique et inter-critique dans le cas
d'une épilepsie.
Réponse 22

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La soustraction est une technique qui permet de superposer (d'effacer)


les structures gênantes, améliorant ainsi l'analyse des images et
mettant en évidence certaines pathologies.
B. Dans la technique de soustraction on soustrait à une image injectée
appelée masque une image non injectée (appelée masque).
C. Tout mouvement du patient entre les images rend inefficace cette
méthode.
D. La technique de soustraction est rarement utilisée en IRM (TDM), car
elle nécessite un passage sans injection, plus difficile à justifier du
point de vue du consensus ALARA.
E. La soustraction s'utilise en scintigraphie parathyroïdienne (cérébrale):
soustraction entre études per-critique et inter-critique dans le cas
d'une épilepsie.
QCM 23

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La fusion multimodale consiste à fusionner d’un point de vue


temporel des images acquises avec des techniques différentes.
B. La fusion multimodale est à visée diagnostique en associant la
sensibilité et la spécificité de plusieurs modalités.
C. Le plus souvent, on extrait une image fonctionnelle (TEP, TEMP,
IRMf…) à une image anatomique (TDM, IRM…).
D. En routine clinique, on fusionne essentiellement des images
provenant de patients différents.
E. Par convention, les données fonctionnelles sont présentées avec une
LUT colorimétrique et les informations anatomiques en niveau de
gris.
Réponse 23

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. La fusion multimodale consiste à fusionner d’un point de vue


temporel (spatial) des images acquises avec des techniques
différentes.
B. La fusion multimodale est à visée diagnostique en associant la
sensibilité et la spécificité de plusieurs modalités.
C. Le plus souvent, on extrait (superpose) une image fonctionnelle (TEP,
TEMP, IRMf…) à une image anatomique (TDM, IRM…).
D. En routine clinique, on fusionne essentiellement des images
provenant de patients différents (d'un même patient).
E. Par convention, les données fonctionnelles sont présentées avec une
LUT colorimétrique et les informations anatomiques en niveau de
gris.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
❖ Fenêtrage, filtrage, manipulations géométriques 4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale
❖ Recalage
❖ Soustractions et fusions de données acquises
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques (empilement de coupes)
❖ Approches quantitatives

❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques


(empilement de coupes)
❑ L'empilement de coupes TDM, IRM ou échographiques
permet de créer à base de voxels un « patient virtuel ».
❑ Cet empilement permet de naviguer en 2d ou 3D dans le
corps du patient.
❑ L'isotropie correspond à l'obtention d'un voxel cubique
(isotrope), générant une résolution spatiale équivalente
dans les trois plans de l'espace.
❑ La systématisation des acquisitions isotropes tend à
écarter la notion d'épaisseur de coupe d'acquisition.
❑ En effet, l'acquisition ne se définit plus par l'épaisseur des
coupes mais par les dimensions des voxels acquis qui
définissent l'échantillonnage tridimensionnel du volume
exploré.
Exemple d'acquisition volumique non isotrope (images du haut) et isotrope (images du bas).
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle

➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)


❑ La technique MPR (multiplanar
reconstruction) consiste à extraire des
coupes du volume virtuel dans n'importe
quel plan de l'espace en s'appuyant sur les
coordonnées spatiales de chaque voxel.
❑ L'épaisseur des coupes ne peut pas être
inférieure aux dimensions du voxel.
❑ L’↑ de l’épaisseur des coupes permet une ↑
relative du rapport S/B améliorant ainsi la
RC de l'image. Principe de la technique MPR
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)

❑ La technique MPR est régulièrement


utilisée en TDM et en IRM pour visualiser
une région anatomique dans des plans
anatomiques propres à chaque structure ,
ce qui impose à l'opérateur des
connaissances anatomiques pointues.

Arthroscanner d'une épaule droite


1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)

❑ Une variante, appelée MPR curviligne,


consiste à obtenir une image ne
correspondant pas à un plan précis, mais
à la trajectoire « courbe » d'une
structure anatomique comme un
vaisseau, un nerf, une pièce osseuse telle
que la mandibule.

Illustrations des reconstructions MPR curvilignes.


Études curvilignes de l'artère splénique (a),
déroulement de la mandibule avec coupes MPR orthogonales associées (b).
La numérisation en imagerie médicale
4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle

➢ Projection d'intensité maximale


(maximal intensity projection ou MIP)

❑ Cette technique consiste à projeter sur un même


plan, selon une direction donnée (choisie par
l'opérateur), les voxels du volume qui possèdent les
intensités les plus élevées (A).
❑ L'image résultante ne possède aucune information de
profondeur car il y a confusion des plans (B).
Principe de la technique MIP
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Projection d'intensité maximale
(maximal intensity projection ou MIP)

❑ Cette technique de projection trouve son


utilité dans l’étudier des vaisseaux en
TDM et en IRM;
❑ La MIP permet de créer des images qui
s'apparentent aux clichés réalisés en
radiologie vasculaire (figure). Application de la méthode MIP sur une angio-IRM vasculaire par temps de vol (TOF).
image de gauche: Étude du cercle artériel cérébral (de Willis) en projection de face
image de droite: en projection supérieure.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle

➢ Projection d'intensité minimale


(minimal intensity projection ou MinIP)

❑ Cette technique est l’inverse du MIP…


❑ Ici on ne tient compte que des voxels aux intensités
les plus faibles.
❑ Peu utilisé, ce mode est utile dans l'étude des
structures traversées par l’air : bronches,
emphysème, cavités digestives, pneumo-péritoine… Exemple de MinIP sur un scanner thoracique : projection de
face, mise en évidence de l'arbre bronchique.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢

Reconstructions multiplanaires (MPR)
Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques ➢ Rendu de surface

(empilement de coupes) ➢
Rendu de volume
Endoscopie virtuelle
➢ Rendu de surface (surface rendering ou SR)
❑ Le rendu de surface est une technique qui permet de représenter, en volume, la surface de
structures anatomiques regroupant des voxels d'intensité proche.
❑ Rendu « esthétiques » mais n'est pas assez utilisé en routine clinique.
❑ Cette technique est utilisée en radiothérapie pour présenter en 3D le volume cible et les organes
à risque.
❑ Ces volumes 3D créés sont des objets virtuels pouvant être manipulés, sectionnés, déformés, etc.
avec des logiciels spécifiques.
❑ La première étape consiste à segmenter l'organe ou la structure en question. Pour cela, plusieurs
stratégies existent:
o segmentation manuelle
o segmentation basée sur les valeurs des pixels (figure suivante)
o méthode de croissance de région.
o algorithmes complexes
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3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Rendu de surface (surface rendering ou SR)
❑ La deuxième étape consiste à matérialiser le
ou les volumes segmentés.
o Cette opération permet de relier les
voxels correspondant à la surface de la
structure entre eux : c'est l'opération de
maillage.
❑ La troisième étape consiste à générer des
surfaces au niveau des mailles et d'appliquer
une source lumineuse virtuelle capable de
créer l'effet 3D.
o L'intensité et la position de la source
lumineuse virtuelle peuvent être choisies
par l'utilisateur. Principe de segmentation par seuillage sur l'histogramme.
Histogramme du volume et programmation de trois seuils (A). Segmentation 2D (B) et 3D (C).
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La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢

Reconstructions multiplanaires (MPR)
Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques ➢ Rendu de surface

(empilement de coupes) ➢
Rendu de volume
Endoscopie virtuelle
➢ Rendu de volume (volume rendering ou VR)

❑ La VR est souvent exploitée en routine


clinique (Contrairement au SR);
❑ En VR (Contrairement au SR) tous les
voxels sont pris en compte dans la
formation de l'image.
❑ les voxels à cacher sont rendus
transparents.
❑ Cela se fait sur l'histogramme
représentatif du volume d'acquisition
par l’application d’une opacité par une Principe du rendu de volume : présentation de la fonction de transfert sur l'histogramme.
ou plusieurs fonctions de transfert à On procède ainsi à un « fenêtrage » mixte (opacité + couleur).
chaque de voxel.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Rendu de volume (volume rendering ou VR)

❑ L'image résultante représente


l'ensemble des voxels pondérés en
opacité par la fonction de transfert
utilisée.
❑ C'est la forme, la position et le choix
de la table de correspondance (LUT)
associée à la fonction de transfert qui
déterminent l'allure finale de l'image.
❑ En TDM, le VR permet une analyse 3D
des vaisseaux et des os utiles aux
radiologues et aux chirurgiens.

Reconstructions obtenues en rendu de volume (RV), avec différentes positions de fonction de transfert.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
(empilement de coupes)
➢ Rendu de volume (volume rendering ou VR)

❑ Le VR est une technique qui s'adapte


particulièrement en scanner vu que
le paramètre majeur dans
l'histogramme est l’intensité
tissulaire (en unité Hounsfield);
❑ Ce qui n'est pas le cas en IRM (dont
les intensités sont
multiparamétriques).
❑ En IRM, cette technique ne sert qu’à
illustrer certaines études
angiographiques.
Application de la méthode VR sur une angio-IRM vasculaire par temps de vol (TOF).
Image de gauche: Étude du cercle artériel cérébral (de Willis) en vue antérieure.
Image de droite: en vue supérieure.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Reconstructions d'acquisitions volumiques
➢ Reconstructions multiplanaires (MPR)
➢ Projection d'intensité maximale
➢ Projection d'intensité minimale
➢ Rendu de surface
➢ Rendu de volume
➢ Endoscopie virtuelle ➢ Endoscopie virtuelle

❑ Cette technique de navigation exploite les


représentations 3D disponibles en technique
de SR et VR.
❑ Particulièrement adaptée à l'étude des
structures cavitaires comme le côlon
(principalement) et les bronches (rarement).
❑ Permet de naviguer dans une bronche, un
intestin…, de manière virtuelle et donc non
traumatisante pour le patient.
❑ En pratique, la technique consiste à
déplacer un curseur dans les trois plans de
l'espace (MPR-3D), le long du canal étudié. Exemple d'endoscopie virtuelle bronchique réalisée en TDM.
QCM 25

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L'empilement de coupes TDM, IRM ou échographiques permet de créer à


base de pixels un « patient virtuel ».
B. Cet empilement permet de naviguer en 2d ou 3D dans le corps du
patient.
C. L'isotropie correspond à l'obtention d'un voxel cubique anisotrope,
générant une résolution spatiale équivalente dans les trois plans de
l'espace.
D. La systématisation des acquisitions isotropes tend à écarter la notion
d'épaisseur de coupe d'acquisition.
E. En effet, l'acquisition ne se définit plus par l'épaisseur des coupes mais
par les dimensions des voxels acquis qui définissent l'échantillonnage
tridimensionnel du volume exploré.
Réponse 25

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. L'empilement de coupes TDM, IRM ou échographiques permet de créer à


base de pixels (voxels) un « patient virtuel ».
B. Cet empilement permet de naviguer en 2d ou 3D dans le corps du
patient.
C. L'isotropie correspond à l'obtention d'un voxel cubique anisotrope
(isotrope), générant une résolution spatiale équivalente dans les trois
plans de l'espace.
D. La systématisation des acquisitions isotropes tend à écarter la notion
d'épaisseur de coupe d'acquisition.
E. En effet, l'acquisition ne se définit plus par l'épaisseur des coupes mais
par les dimensions des voxels acquis qui définissent l'échantillonnage
tridimensionnel du volume exploré.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités
➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques
❖ Approches quantitatives ➢ Évaluation des formes

➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités

❑ Ces mesures peuvent être ponctuelles ou


régionales (ROI: Region Of Interest).
❑ Les mesures des ROI en médecine nucléaire
permettent d’estimer des différences de
fixation.
❑ En IRM ces mesure permettent d’apprécier les
différences de signal (ex. : hémochromatose en
IRM).
❑ les mesures d'angles sont utiles en orthopédie
et en pelvimétrie;

Exemples de mesures d'angles et de distances sur une radiographie de


hanche droite de face et sur des coupes TDM de la colonne lombaire.
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale ➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités
➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques
❖ Approches quantitatives ➢ Évaluation des formes

➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques


❑ Le suivi temporel se fait lors d'une
injection de produit de contraste.
❑ Ces suivis donnent des courbes
dynamiques permettant d’identifier
les tissus pathologiques.
❑ si le suivi temporel suit en continue
la première minute suivant
l'injection, on peut parler d'imagerie
de perfusion.
❑ Sur la courbe de perfusion on extrait
des paramètres spécifiques (TTP,
MTT, CBV, CBF…) qui guident le calcul
d'images dites paramétriques. sujet
Étude de perfusion cérébrale en scanner X.
d’exposé 6. A: Acquisition simultanée à l'injection de produit de contraste pendant 1 minute,
B: extraction de paramètres sur les courbes de perfusion,
Time To Peak (TTP), Mean Transit Time (MTT) C: calculs d'images paramétriques.
Cerebral Blood Flow (CBF), Cerebral Blood Volume (CBV)
1. Données physiques
La numérisation en imagerie médicale 2. Paramètres géométriques en imagerie en coupe
3. Influence des paramètres géométriques sur RS et la RC
4. Traitements et post-traitements en imagerie médicale

4. Traitements et post-traitements en
imagerie médicale
❖ Approches quantitatives
➢ Mesures simples de distances, d'angles et d'intensités
➢ Courbes de suivis temporels, extractions de paramètres et images paramétriques
➢ Évaluation des formes
➢ Évaluation des formes
❑ La quantification des formes (morphométrie) est l’un
des champs le plus complexes à mettre en œuvre en
imagerie médicale.
❑ Plusieurs algorithmes permettent d'analyser la forme
(2D et 3D) d'une structure anatomique ou d’un organe:
o approches par points remarquables ;
o méthodes de grilles déformables ;
o analyses de Fourier elliptique des contours
(figure),
❑ La difficulté réside dans l'interprétation des résultats,
(L'orthodontie et l'anthropologie font exception)vu la
rareté des références quantitatives dans ce domaine
surtout pour les tissus mous. Exemple d'une analyse elliptique de Fourier 2D d'une mandibule de souris.
QCM 26

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Les mesures simples de distances, d'angles et d'intensités ne peuvent être


que ponctuelles.
B. Le suivi temporel se fait avant injection de produit de contraste.
C. Ces suivis donnent des courbes statiques permettant d’identifier les
tissus pathologiques.
D. Si le suivi temporel es discontinu durant la première minute suivant
l'injection, on peut parler d'imagerie de perfusion.
E. La difficulté de l’évaluation des formes réside dans l'interprétation des
résultats, vu la rareté des références quantitatives surtout pour les tissus
mous.
Réponse 26

Choisir l’(les) affirmation(s) correcte(s) :

A. Les mesures simples de distances, d'angles et d'intensités ne peuvent être


que ponctuelles (ou régionales).
B. Le suivi temporel se fait avant (lors d’une) injection de produit de
contraste.
C. Ces suivis donnent des courbes statiques (dynamiques) permettant
d’identifier les tissus pathologiques.
D. Si le suivi temporel es discontinu (suit en continue) durant la première
minute suivant l'injection, on peut parler d'imagerie de perfusion.
E. La difficulté de l’évaluation des formes réside dans l'interprétation des
résultats, vu la rareté des références quantitatives surtout pour les tissus
mous.
Merci pour votre attention

Omar EL RHAZOUANI
www.omarel.net

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