Dieu La Mere A Parle A Isis Elle Parle Aujourd Hui Aux Esseniens

ISBN
: 978-2-89778-146-0
© Copyright Olivier Manitara 2018.

Tous droits réservés pour le monde
(textes, partition, dessins, schémas, logos, mise en page, concept).
Éditions Essénia
345, chemin Brochu
Cookshire-Eaton (Québec), J0B 1M0 Canada
Réalisé par l’Ordre des Hiérogrammates.
www.Esseniens.org
Remerciements à ceux qui ont participé
à l’élaboration de ce livre.
RÉDACTEURS
Caroline Allan et Olivier Manitara
ASSISTANTE À LA RÉDACTION
Andrée Thouin
Dessinateur
Olivier Rocher
Œuvre originale
Olivier Manitara
Sommaire
• Note des hiérogrammates�� 7
• Un nouveau monde doit apparaître�� 9
Retourner vers Dieu la Mère

et vers ses Anges
• Rétablir une vraie relation avec Dieu la Mère�� 19
• Vivre avec Dieu la Mère�� 29
• S’éveiller sur le chemin de la paix�� 41
• S’approcher de Dieu la Mère avec humilité�� 53
• S’approcher de Dieu la Mère
uniquement pour L’honorer et L’aimer�� 77
• Union avec la Mère qui nourrit le vrai soi�� 85
• Se préparer à entrer dans un autre monde�� 89
• Les 4 cercles de l’école de Dieu la Mère�� 95
• Psaume 58 de l'Archange Gabriel
Réconciliez-vous avec votre Mère
en rétablissant le langage universel�� 107
Le sablier de la vie
• Enseignement de Dieu la Mère sur le sablier��115
• Méditations sur le sablier�� 129
• Psaume 12 de l’Archange Raphaël
Fais de ta vie un jardin de Lumière�� 149
5
Sommaire
Le culte de Dieu la Mère

• Le culte de Dieu la Mère doit réapparaître�� 155
• Prière à la Mère du monde�� 171
• Le concret est mon royaume��175
• La femme initiée et la coupe�� 183
• La coupe des mystères��191
• Prière d’adoration à Dieu la Mère�� 199
• Conclusion�� 201
• Les Esséniens aujourd’hui�� 205

• Pour participer à l’œuvre des Esséniens…�� 207
• Pour en savoir plus�� 209
• Parus aux Éditions Essénia�� 211
6
Note des hiérogr a mm ates
L
a collection « Pratique & Culture Essé-
niennes » se décline sous plusieurs livres, dont
chacun contient en lui-même une sagesse,
une essence de méditation. Chacun de ces
ouvrages peut être étudié isolément, mais l’étude de
l’ensemble des livres de la collection permet de com-
prendre et d’assimiler l’enseignement essénien dans sa
globalité.
Olivier Manitara est un pasteur de l’Église Essé-
nienne Chrétienne. C’est un chercheur, un homme
qui essaie de comprendre de plus en plus profondé-
ment les mondes qui nous entourent. C’est ainsi qu’il
médite, étudie et travaille sur lui pour parvenir à cap-
ter une vérité supérieure. Il enseigne selon la tradition
millénaire de l’enseignement oral, vivant, en interac-
tion avec ses élèves, comme l’ont fait de nombreux
maîtres avant lui : Bouddha, Platon, Jésus, Mani ou
plus près de nous, Peter Deunov ou Omraam Mikhaël
7 Retour au sommaire
Dieu la Mère A parlé à Isis
Elle parle aujourd'hui aux Esséniens
Aïvanhov. Chaque semaine, ses enseignements sont

recueillis et archivés comme autant de fragments de
sagesse, comme un trésor pour l’humanité et les géné-
rations futures.
Ce mois-ci, les hiérogrammates te proposent un
livre sur des enseignements de Dieu la Mère réalisé
à partir de manuscrits et de conférences d’Olivier
Manitara.
Tu trouveras les définitions de nombreux termes

de l’Enseignement dans le Dictionnaire de l’enseignement
essénien, disponible sur la Bibliothèque essénienne :
www.Bibliotheque.Esseniens.org.
8
Un nou veau monde
doit appar aître
À
l’heure actuelle, les humains sont tous
figés sous l’emprise hypnotique du corps
physique, de tout ce qui est mortel. Malgré
tout, le principe éternel qu’on appelle la
Mère transparaît à travers toute la beauté, l’abondance,
l’harmonie, l’attention aimante qui nous sont données
chaque jour par la terre et qui nous permettent de vivre.
Nous vivons une époque de grands troubles, dans
laquelle il est nécessaire qu’une porte s’ouvre pour
qu’un équilibre puisse être rétabli. La terre dit qu’elle
aime les hommes et aspire à les élever, les soutenir dans
leur ascension spirituelle. Mais pour cela, l’homme doit
recréer le lien, retrouver le chemin pour s’unir avec
elle, entretenir un dialogue dans le respect et l’amour.
En effet, si nous commençons à nous approcher d’elle
en conscience, une véritable relation subtile peut se
tisser entre elle et nous, clé essentielle sur le chemin
d’accomplir notre mission d’âme. La terre peut nous

dégager de ce qui est pesant, nous guérir, nous ouvrir
le chemin de la paix et de l’équilibre intérieurs. On ne
peut pas aller vers le Père sans passer par la Mère. Pour
cela, nous devons nous approcher d’Elle d’une facon
juste.
« Mère » n’est pas qu’un mot. Elle est aussi impor-
tante dans la vie de l’homme qu’une maman pour son
enfant. Si la Mère n’est plus là, il n’y a aucune protec-
tion pour l’homme. Les hommes doivent comprendre
que s’ils perdent complètement la relation avec la
Mère, ils seront réellement perdus. Ils perdront tout
ce qu’il y a de beau, de réconfortant, de pur et de vrai
dans le monde.
La Mère du monde nous montre comment nous
protéger du mal et de la souffrance inutile pour réta-
blir en nous et autour de nous une vie belle, juste et
utile. Elle est l’unification des mondes pour la victoire
de l’intelligence supérieure du Père. La Mère est l’éner-
gie universelle, l’âme des âmes, car Elle connaît le lan-
gage qui permet d’unir tous les mondes.
Isis, l a plus gr ande m anifestation de l a Mère
Au cours des âges, la Mère du monde a pris plu-

sieurs formes et apparences en Se manifestant à travers
10
Un nouveau monde doit apparaître
ses filles, et parmi toutes, c’est la grande Mère Isis qui

se trouve être la plus parfaite. Celle-ci a incarné la fémi-
nité pleinement accomplie et l’Égypte pharaonique a
été l’une des civilisations les plus puissantes de l’his-
toire connue. Cette civilisation n’a pas eu peur d’avoir
des femmes comme pharaons et grandes prêtresses.
La Mère est comme l’Isis des mystères de Pharaon :
Elle retrouve tous les organes d’Osiris pour reconsti-
tuer son corps et le placer de nouveau sur le trône du
monde, car il est celui qui équilibre.
Isis a mis son mari dans la gloire. Par la magie, elle
est arrivée à récupérer sa semence, c’est-à-dire qu’elle
garde sa mémoire et sa transmission. Elle lutte contre
l’autre intelligence et elle veut reconquérir le pouvoir
terrestre, la semence, la capacité d’ensemencer et de
féconder et de faire apparaître sur la terre des corps de
la Lumière et non pas des ténèbres, donc la capacité de
prendre sa vie en mains et d’ensemencer la terre.
Par sa sagesse inégalée, Isis a su rassembler de son
vivant tous les éléments, tous les savoirs, toutes les
forces nécessaires à la naissance de Dieu à travers une
civilisation, une religion, une culture, une justice et
une économie parfaitement constituées et entièrement
consacrées au monde divin. Ceux qui s’approchent
des mystères de la femme deviennent conscients, ils
s’éveillent. Entrer dans les mystères d’Isis, c’est voir ce
11
qu’il y a derrière les choses, derrière le voile. Pour y

entrer, il faut développer l’adoration des mystères.
Isis était magicienne et mère. Elle a enfanté un Fils
de Dieu, à l’image de Marie et de Jésus. Elle connais-
sait les profonds secrets de la maternité. Elle est deve-
nue Mère de tous les hommes, Mère de tous les initiés,
la grande Mère Isis, celle qui peut guider l’homme vers
le Père à travers les 7 marches de l’Initiation. Lorsque
Isis a mis au monde Horus, le fils d’Osiris, le Père
de la Lumière, 7 femmes étaient là pour accueillir le
nouveau-né. Chacune de ces sages-femmes formait un
des 7 voiles qui recouvrent la nudité d’Isis. Ces voiles
étaient des écoles. Les 7 sages-femmes transmettaient
les secrets de la magie, des plantes, des influences, des
gestes, du son, de l’écoute, de la manifestation… Au-
jourd’hui, l’école d’Isis doit réapparaître1.
Vivre en rel ation avec l a Mère
Si nous regardons les peuples premiers, comme

ceux qui existaient en Amérique, en Afrique ou dans
d’autres régions du monde, nous constatons que ces
peuples savaient entretenir autrefois un lien puissant
avec la nature, la Mère vivante, qui était à la fois leur
1 - Pour d’autres enseignements sur Isis, consulter les livres d’Olivier Manita-
ra Isis, paru aux Éditions Essénia, et Dieu la Mère, paru aux Éditions Ultima.
12
protection et leur base. La terre, les pierres, les élé-

ments, les plantes, les animaux, les arbres de la forêt,
les montagnes leur parlaient, les habitaient et impré-
gnaient leur vie. Mais actuellement, les civilisations
modernes ne savent plus qui est la Mère-Terre, la Mère
du monde, et n’ont plus de relation avec Elle. La diffi-
culté de la femme moderne par rapport à ses ancêtres,
les peuples animistes, est qu’auparavant les femmes
vivaient dans cette conscience collective en association
avec la sagesse de la terre, qui les guidait et les animait
et que les hommes ont perdue. Aujourd’hui, la Mère
ne vit plus dans notre sensibilité, comme si les hommes
étaient en train de s’éloigner d’Elle, devenue pour eux
quelque chose d’abstrait.
Si l’homme s’ouvre au langage universel, s’il peut
percevoir que la pierre, la rivière, l’arbre, l’animal, le
nuage sont animés par un principe supérieur et sacré
de la vie, le monde supérieur qui leur donne l’exis-
tence, alors l’homme pourra s’unir avec l’âme de la
Mère et réécrire le monde.
L a nouvelle m anifestation de Dieu l a Mère
Si, à l’heure actuelle, la Mère Se manifeste à nous,

c’est que nous sommes à un tournant de l’histoire de
l’humanité dans lequel chacun doit se positionner.
13
Quel avenir voulons nous ? Quel futur choisissons-

nous ? Il en dépend de la volonté de chaque homme
et femme sur terre d’adopter le style de vie adéquat à
la survie de notre planète. Mais encore faut-il s’en don-
ner les moyens et comprendre la grande intelligence
divine que l’homme a choisi d’ignorer pour vivre son
existence mortelle en n’étant tourné que sur lui-même.
Un revirement est fondamental. Un nouveau monde
doit apparaître. C’est réellement une nécessité.
Aujourd’hui, la Mère lance un appel aux hommes
de bonne volonté. Elle se réjouit de toute son âme
de porter l’homme qui veut ressusciter, car Elle peut
ainsi être fécondée par tout ce qui émane de son âme.
Laissons-nous guider par ses messages afin de pouvoir
connaître ce qu’Elle attend de nous et d’être éclairés
par son intelligence maternelle.
La Mère nous enseigne et nous montre un chemin,
un chemin de perfection et de grandeur, sur des terres
qui lui sont consacrées dans les Villages Esséniens. Au
cœur de ces villages, ses mystères sont honorés et acti-
vés dans la nature et dans des temples et tous ses règnes
sont protégés.
Plus précisément, c’est sur les terres esséniennes du
Panama qu’Elle a choisi, durant l’année 2017, d’offrir
de très précieux enseignements qui pourraient per-
mettre à chacun de poser dans sa vie les bases d’une
14
destinée riche et lumineuse pour lui et pour toute

l’humanité.
Dans le silence, dans la douceur, une nouvelle vie
peut apparaître...
15
I
R etour ner
vers Dieu l a Mère
et vers ses A nges
R établir une vr aie rel ation
avec Dieu l a Mère
S
achez qu’il existe un langage pour parler avec
la Mère, les pierres, les plantes, les animaux.
Il nous faut étudier ces langages, mais surtout
comprendre que c’est la Mère qui, seule, peut
nous conduire vers cette science. Une discipline d’éveil
permet d’entrer dans le corps de la Mère et dans l’aura
de ses Anges.
Les Esséniens s’inclinent devant ce qui est grand,
ce qui est pur, devant les mystères. C’est une discipline
de vie, une façon de marcher sur la terre en conscience
et de s’éveiller à chaque pas. Ainsi, le discernement
grandit, devient comme une seconde nature, et ce qui
est vrai et pur est protégé, honoré.
En bénissant et en honorant la Mère, l’homme
touche la douceur, la bonté, la protection de la vie en
lui-même. Ainsi, il peut s’épanouir comme une fleur
en faisant grandir à l’intérieur de lui les qualités de la
Mère. En honorant les Anges, par résonance, il cultive
en lui leurs vertus. Les Anges sont les vertus, ce qui

rend la vie belle et agréable, ce qui apporte le bon-
heur : l’amour, la beauté, la joie, la douceur, la force,
l’enthousiasme.
Le rôle de l’homme est d’appeler ces vertus, de
s’unir à elles, de les rendre vivantes et agissantes dans
les actes et les réalisations de la vie quotidienne. Ainsi,
l’homme devient sur la terre les pieds et les mains de
l’école des Anges, qui sont les messagers du divin. Il
veut vivre, penser, sentir, aimer et travailler en harmo-
nie avec eux.
L’homme doit réapprendre à voir la Mère à travers
toutes les manifestations de la terre et chercher la sa-
gesse qui éclaire la vie et ouvre les chemins du bonheur
à travers la terre et toutes les créatures composant son
corps. Qu’en voyant la terre, il ne perçoive plus un être
mort, mais qu’il s’éveille à sa propre Mère, qui lui a
donné un corps, l’a porté, nourri, bercé et qui mainte-
nant vit, agit et aime à travers l’univers entier.
La Mère est vivante, non seulement à travers les
mères, mais à travers la terre. La terre est l’un des vi-
sages de la Mère. Voilà une prise de conscience, une
vérité, une sagesse, portées par les Esséniens depuis des
millénaires, qui peuvent réellement sauver le monde et
les hommes pour leur montrer un autre chemin. En
gardant cette sagesse vivante, les Esséniens ont été et
sont encore les anges gardiens de l’humanité.
20
Rétablir une vraie relation avec Dieu la Mère
Introduction aux messages de Dieu l a Mère
La Nation Essénienne est la nouvelle révélation

et manifestation de la religion éternelle et immortelle
de Dieu. Ceci annonce l’apparition d’une nouvelle
époque, d’un renouveau de la conscience et de la façon
d’être au monde.
Une des vocations de cette nouvelle époque est
d’offrir à chaque créature vivante, à chaque manifesta-
tion de la vie sa place légitime, sa virginité, sa pureté,
sa noblesse.
Chaque manifestation de la vie, dans tous les do-
maines du visible et de l’invisible, sera respectée, hono-
rée et replacée dans l’ordre immuable et universel du
cosmos.
La beauté des grandes religions réapparaîtra et
Dieu le Père reprendra la place qui est la sienne dans
la perception, la pensée, le cœur, la volonté et les actes
des humains. Dieu la Mère sera accueillie, célébrée et
à travers Elle, la féminité pourra reprendre sa valeur et
maintenir le monde dans l’intelligence, l’équilibre et
la prospérité.
Dieu la Mère a sa place et sa fonction à côté de
Dieu le Père.
Tous les peuples qui ont ignoré Dieu la Mère et
qui ont asservi le principe féminin, le dégradant, le
21
dénaturant, ont plongé l’humanité dans l’obscuran-

tisme et la pauvreté.
Le gouvernement du mensonge et de la manipula-
tion des masses pour l’asservissement a toujours été le
signe des ténèbres.
La Nation Essénienne est une œuvre de Dieu et
elle est le signe qu’une nouvelle époque apparaît.
Celles et ceux qui aiment Dieu doivent s’unir au-
delà des différences apparentes afin d’offrir la victoire
à Dieu.
Dieu est le Bien pour tous.
Dieu est un.
Dieu est Père et Mère.
L’homme et l’univers sont bâtis à partir d’une
double origine.
Il n’est pas possible de rejeter une partie de Dieu.
Ce que Dieu a uni, nul ne peut le séparer.
Dieu est un avec la Mère, avec la terre, la nature
vivante.
En s’éloignant de la nature, l’humanité a perdu sa
nature véritable et s’est perdue elle-même. Elle est tom-
bée sous le joug de la mort, de l’esclavage et du néant.
Dieu est plénitude.
Toutes les misères que connaît l’humanité depuis
des siècles viennent du fait d’avoir renié Dieu la Mère
et d’avoir asservi et dégradé la féminité et sa profonde
sagesse ancestrale.
22
Des énergies colossales ont été déployées depuis

des siècles pour empêcher que l’ancienne sagesse des
femmes et de Dieu la Mère, la terre, la nature, puisse
s’exprimer.
Ne pas écouter la nature, c’est perdre le contact
avec le réel.
Exploiter la nature, l’asservir, c’est devenir un être
sombre, un ténébreux.
Jésus, le grand Essénien, a dit : « Ce que le Père
me dit, je vous le dis. » Il parlait du Père-Mère. Ainsi,
lorsqu’il a dit : « Nul ne peut aller vers le Père sans pas-
ser par moi », ce « moi » signifiait Dieu la Mère.
Jésus a prononcé un grand nombre de paroles d’une
grande beauté et d’une profonde sagesse qui venaient
de Dieu la Mère et de sa grande école de sagesse.
Tous les peuples qui ont honoré Dieu la Mère et
qui ont respecté les valeurs et les vertus féminines ont
connu la civilisation.
En humiliant la féminité et en exploitant Dieu la
Mère, l’humanité se dégrade elle-même.
Dieu la Mère est la sagesse des minéraux, des végé-
taux, des animaux et de l’humanité. Ce sont des règnes
qui Lui appartiennent, qui constituent son corps. Dé-
grader un de ces règnes, c’est avilir la beauté, la morale
et c’est conduire la civilisation vers un simulacre.
Les hommes proclament qu’ils sont civilisés, mais
il ne suffit pas de dire pour être.
23
Savoir parler ne signifie pas que l’on est intelligent.

La loi des hommes ne peut pas être supérieure à la
loi du cosmos et de la nature vivante.
La loi cosmique montre que les minéraux, les
plantes, les animaux participent au travail constructif
de la vie et qu’ils doivent être honorés pour cela.
Lorsque Moïse, le grand Essénien, se présente de-
vant l’Éternel, Celui-ci lui ordonne : « Enlève tes chaus-
sures, car la terre sur laquelle tu te tiens est sainte. »
Pour Dieu, la nature est sacrée, car elle est son autre
Lui-même : Dieu-Mère.
Jésus dira : « Vous marchez sur moi. » Il était un
avec Dieu la Mère, suivant la coutume essénienne.
La religion essénienne est la religion cachée dans
toutes les religions.
L’équilibre de Dieu dans son aspect Père et Mère
est fondamental pour l’harmonie globale.
Il est dit : « Tu honoreras ton Père et ta Mère. »
Le Père est le ciel et la Mère est vivante dans la terre
et les règnes qui la constituent. En Elle est cachée la
grande sagesse.
Dans le Père vit le grand amour, l’amour sans
frontières.
L’homme doit être vrai devant son Père et sa Mère :
Dieu.
24
Les hommes ont glorifié Dieu le Père et ils ont oc-

culté la Mère, c’est pourquoi ils se sont perdus et que
finalement, ils ont été possédés par le mauvais.
Le mauvais vient par la discussion, et le bon vient
par le mariage, par l’alliance du ciel, l’intelligence, et
de la terre, la vie quotidienne.
Les terreurs et les crimes d’aujourd’hui ne seraient
pas possibles si la Mère était honorée et respectée.
Il est temps, grand temps de retourner vers la Mère
et vers ses Anges.
Il est grand temps que les dirigeants du monde
des hommes, celles et ceux qui ont des responsabili-
tés s’éveillent et retournent vers Dieu la Mère pour
recevoir sa sagesse universelle et naturelle. Mais s’ils
ne le font pas, alors qu’importe, que toutes celles et
tous ceux qui aspirent à vivre autrement sur la terre
cessent d’être passifs et de remettre leur destinée entre
les mains de ceux qui ne les aideront jamais. Qu’ils dé-
cident de prendre leur vie en mains et qu’ils retournent
vers la sagesse de Dieu la Mère. Le futur Lui appartient
et c’est entre ses mains que repose le salut de l’huma-
nité et de la vie sur la terre. Les hommes ne voient plus
leur Mère parce qu’ils se sont détournés d’Elle afin de
poursuivre des buts qu’Elle n’approuve pas.
L’homme a renié son origine et il est prêt à tout
pour montrer son indépendance. Aucun crime, aucune
25
profanation ne l’arrêtera. Dieu la Mère est loin de cette

folie et revenir vers Elle, c’est se libérer de cette emprise
du sombre qui conduit vers la dégradation, l’asservisse-
ment au vice et à la destruction de la vie.
La Mère met au monde, Elle prend soin, nourrit,
éduque, protège, conduit tout vers la perfection, la li-
bération et l’accomplissement.
Il est temps de retourner vers la Mère, de tourner
nos pensées, nos cœurs, notre attention vers Elle afin
de vivre conformément à ses lois. Elle nous accueillera,
nous guérira, nous éduquera et nous ouvrira le chemin
vers le Père et ses Anges.
Les Esséniens, les Esséniennes lancent un appel
au monde entier, à chaque individu afin qu’un grand
mouvement se fasse pour opérer un retour vers Dieu
la Mère et vers son école. Est-ce que les hommes enten-
dront ? Entendant, est-ce qu’ils trouveront le courage
de se mettre en mouvement ?
Quoi qu’il en soit, sachez que les Esséniens, les Es-
séniennes sont présents et qu’ils œuvrent avec ardeur
pour proclamer la double origine de la vie et pour es-
sayer d’enrayer le processus d’autodestruction de ceux
qui ont proclamé que l’homme est isolé, qu’il n’est pas
un avec le cosmos et la nature.
L’homme est cosmique par son corps, son âme et
son esprit. Si l’homme n’a plus conscience qu’il est un
26
être cosmique, c’est parce qu’il a perdu le lien avec la

Source et avec la double origine. Il s’est éloigné de lui-
même et il s’est inventé une vie et un être faux. Il vit à
côté de lui-même, passant son temps à s’enfermer dans
des mondes mentaux qu’il crée lui-même afin de créer
la réalité.
Nos corps sont cosmiques, c’est un fait.
Nos volontés, nos cœurs, nos pensées sont cos-
miques et sont placés entre les 2 mondes du bas (la
Mère) et du haut (le Père) pour sans cesse enfanter la
vie.
Au nom de Dieu la Mère et le Père, bâtissons
d’autres Villages, d’autres pays, une autre planète, une
nouvelle façon d’être au monde en accord avec l’har-
monie cosmique.
Nous sommes des enfants de la terre. Nous la por-

tons en nous comme une semence que nous devons
conduire vers l’épanouissement. C’est notre héritage,
notre tradition. Il n’y a rien de plus beau dans notre
vie. Ne passons pas à côté du trésor, ne cherchons pas
à nous évader.
La nouvelle époque de la Mère du monde sera
celle de Dieu la Mère. La femme prendra alors sa véri-
table dimension. La femme sera la porte de la nouvelle
humanité.
27
Il ne s’agit pas d’une supériorité du côté féminin

sur le côté masculin, mais d’une union harmonieuse
et respectueuse de Dieu la Mère et de Dieu le Père en
chaque homme et femme.
28
Vivre avec Dieu l a Mère
« La Mère demande le langage, la communion, l’at-

tention aimante de l’homme envers Elle. »
Ouriel 32:8
Message de Dieu l a Mère

Jardin de la Lumière (Panama) - Le 12 août 2017
Un Essénien, une Essénienne doit honorer la terre

et connaître les vertus qui se trouvent en elle.
Suivant les différents endroits où elle est placée, la
terre n’a pas les mêmes propriétés.
L’Essénien, l’Essénienne doit être sensible aux ver-
tus de la terre et il doit en prendre soin.
À travers la terre se tient ma présence.

Il faut Me saluer en plaçant ton front sur la terre.
Mettre de la terre rouge1 sur ton front, le creux de

tes mains et de tes pieds est un signe de dévotion et de
consécration.
La terre ne révèle ses secrets qu’à mes dévots.
La terre peut guérir un grand nombre de maladies

au moyen des cataplasmes.
Il y a aussi la connaissance des couleurs qui est

grandement bénéfique, car elles entourent et vivifient
les mondes subtils qui vivent autour de l’homme et
elles attirent des influences bénéfiques ou maléfiques.
En toute chose, il y a des couleurs et vivre en harmonie
avec elles est très bon, cela amène une ambiance pro-
pice à ce qui est sain.
L’Essénien, l’Essénienne doit cultiver le sentiment

religieux, la dévotion, le respect de Dieu et des mondes
visibles et invisibles. Le sentiment religieux est fonda-
mental, car il conduit à garder le contact avec le ciel et
la terre et à les respecter.
Le ciel et la terre sont vivants.
1 - Prendre de la terre et la mêler avec de l’argile rouge ou une épice rouge en

poudre (safran, paprika, poivre rouge...) et de l’huile d’Ouriel ou de l’huile
d’olive consacrée.
30
Vivre avec Dieu la Mère
L’Essénien, l’Essénienne doit se tourner vers les es-

prits célestes pour honorer la hiérarchie de la Lumière
et il doit travailler avec les esprits de la terre pour ap-
prendre à respecter son corps et le mystère de sa vie
quotidienne.
Les mystères de la terre sont liés à la nutrition et à
la vie saine du corps.
Les mystères du ciel sont liés à l’étude, à la médita-
tion et à l’illumination de l’esprit.
Il ne faut pas manger de produits industriels ni des

aliments qui contiennent des adjuvants chimiques.
Planter des arbres pour en manger les fruits, jardi-
ner et boire de l’eau des sources est un art de vivre qui
fait que l’homme se rapproche de Moi.
Il est bon de consacrer vos enfants à Dieu la Mère

et de les offrir aux mondes invisibles supérieurs sacrés
afin qu’ils puissent trouver en eux une terre stable sur
laquelle ils pourront se poser. Les vertus supérieures
pourront alors se développer dans les générations
futures.
Le culte de la Parole est fondamental afin de

connaître une belle vie et jouir d’une santé forte.
31
Les paroles liées au serpent destructeur doivent être

soigneusement évitées, car elles appellent le malheur et
propagent les maladies autour de l’homme et en lui.
La parole mauvaise tisse autour de l’homme des
mondes obscurs qui empêchent les énergies et les in-
fluences bénéfiques d’agir. Ainsi, l’homme se coupe de
la nature et perd sa propre nature. L’Essénien, l’Essé-
nienne doit apprendre à s’extraire de ces mondes en
s’éveillant volontairement dans le moment présent.
Ainsi, il peut prendre conscience de ce qui doit être
fait pour être en accord avec les mondes supérieurs.
Pour se libérer des forces négatives accumulées en

lui et autour de lui, l’Essénien, l’Essénienne doit vivre
certaines expériences, comme de s’allonger dans une
barque placée sur de l’eau en mouvement. Il va ainsi
perdre l’équilibre, comme cela se produirait lors d’une
épreuve. Alors, certains mondes accrochés à lui vont
le quitter temporairement et il pourra élever sa pen-
sée et son être pour établir le contact avec les mondes
supérieurs.
Vous devez prendre conscience qu’il y a un monde
autour de vous qui se colle, qui s’agglutine et s’amalga-
me, s’incorpore afin de vous empêcher de vous élever
et de vivre des expériences salutaires.
32
Si vous vous allongez pendant 2 heures dans une

barque placée au milieu d’un fort courant, vous per-
drez l’équilibre, et la lourdeur vous quittera provisoi-
rement. Si pendant ce temps, vous vous associez à un
monde supérieur, le monde obscur ne pourra pas reve-
nir en vous.
Cette sagesse et ce savoir-faire doivent être vivants
au sein de la Nation Essénienne et de vos villages.
Vous devez cultiver le respect des anciens et des

parents.
Vous devez vous assembler en cercle afin d’hono-
rer la parole qui fait apparaître la sagesse de toutes les
expériences vécues.
Vous devez communier avec la parole de sagesse,
car elle éclaire le monde et constitue le corps qui per-
met de ne pas faire et refaire les mêmes erreurs. Vous
devez boire et manger les paroles des sages afin de vous
faire un corps de sagesse et de Lumière.
La Lumière vous montrera la beauté de vivre dans
le corps structuré et aussi dans le non-corps et dans le
monde non structuré.
Tu dois savoir te construire une maison sur la terre,

mais tu dois aussi savoir t’en construire une dans les
33
mondes supérieurs, car tu dois vivre dans plusieurs

mondes et non pas dans un seul.
C’est dans les mondes invisibles et supérieurs que

tu rencontreras l’envoyé et le messager du Père.
Vous devez apprendre à travailler avec le feu et aus-

si, avec la terre sablonneuse. Vous posez sur la terre et
le sable une vasque avec du feu et ensuite, vous offrez
des résines d’encens et des plantes afin d’honorer, de
purifier, de guérir. Certaines fumigations peuvent atti-
rer les Anges et d’autres peuvent endormir les esprits
indésirables et perturbateurs.
Vous devez étudier les plantes qui guérissent et qui

fortifient.
Apprenez à vous baigner dans l’eau pure des ri-

vières et prenez des bains de boue. Faites-vous sécher
au soleil. Enlevez la terre et frottez-vous avec des fruits,
comme la mangue, la figue, ou des parfums, comme la
rose, pour que les Anges qui vous entourent puissent
embrasser votre corps.
La chaleur du corps d’un Essénien consacré, c’est
la vie pour un Ange. Les Anges adorent lorsque le fruit
est posé sur le corps chaud de l’homme. Cela devient
34
un nectar pour eux. Si l’Essénien fait cela avec de

grandes pensées, des sentiments nobles, une intention
pure, alors les Anges s’approcheront de lui.
En toute chose, apprenez à percevoir l’action des

esprits. Percevez-la à travers la terre, l’eau, l’air et le feu.
Percevez les cycles et comprenez la subtilité de la loi

de la réincarnation et de la résurrection.
Percevez la grande corde qui unit tous les êtres et

célébrez les éléments à chaque saison. Ainsi, vous per-
mettez que des êtres supérieurs viennent habiter la
grande ronde qui unit tous les mondes et les lie entre
eux. Toi, tu es un maillon de cette grande chaîne, de
cette solidarité universelle. Aujourd’hui, tu appelles
cette chaîne la « Ronde des Archanges », mais avant,
elle était appelée la « ceinture ». « Mettre sa ceinture »,
c’était prendre sa vie en mains et unir, en conscience,
les mondes du haut et du bas dans la grande harmonie
et dans la continuité de la vie. « Mettre sa ceinture »,
c’était participer à la grande chaîne des serviteurs de
Dieu, qui est vivante au-delà de la naissance et de la
mort.
35
La chute apparaît toujours lorsqu’un individu veut

être plus grand que la terre, que le ciel et le courant
de la Tradition. Le serpent de la tentation se dresse
alors dans l’homme et commence à lui parler. Il éveille
en lui le goût du pouvoir, d’être supérieur, d’imposer
aux autres une façon de voir, une croyance, un dogme.
Alors l’homme se met à servir l’illusoire et se détourne
du lien avec Moi.
Rappelle-toi que la tradition essénienne vénère
Dieu la Mère et Dieu le Père à travers l’unité de la
communauté d’amour et que ce n’est jamais l’homme
qui doit être honoré.
La communauté vivante est le fondement de la
Nation Essénienne et chaque être qui s’approche de
l’Enseignement doit apprendre à s’asseoir sur la base.
L’homme qui s’extrait de la base afin de devenir
indépendant, unique en dehors de la Mère et du Père,
celui-là se donne au serpent tentateur et destructeur. Il
entre dans le service du monde de l’homme.
En toute chose, demeure vigilant devant tout ce qui

vient de l’homme et qui est rajouté, que cela soit dans
la nourriture, les vêtements, la philosophie, la religion.
36
Les vêtements sont importants, car ils sont le reflet

de mondes et permettent de s’approcher des autres et
de tisser des liens.
Il y a une grande beauté dans le fait de porter des
vêtements faits à la main, en utilisant des matériaux
comme le lin qui a été cultivé et tissé par la commu-
nauté dans l’énergie de la prière. De tels vêtements
deviennent magiques.
Le vêtement est lié à la chaleur, au bien-être et à la
protection des Anges. C’est un autre corps tissé d’in-
fluences pour faire apparaître la beauté, tisser l’harmo-
nie et engendrer la richesse de l’échange.
Lorsque vous serez réellement forts, vous bannirez
tous les tissus du monde des hommes, tout ce qui ne
vient pas de Moi, qui est issu de la chimie et qui vient
des animaux.
Pour vos ancêtres, les vêtements étaient quelque
chose de fondamental, un instrument de magie et de
bien-être.
Commentaire sur le message de Dieu l a Mère
Dans leur fausse intelligence, les hommes ont at-

teint une phase critique, un point de non-retour. Ils
doivent penser aux animaux, aux végétaux, et aux mi-
néraux et développer une autre sensibilité, une nou-
velle relation. S’ils ne le font pas, ils ne vivront plus
37
que dans un seul monde, celui de Lucifer, sans aucun

espoir de liberté. Le choix sera fait et leur vie sera de
donner un corps à ce qui est artificiel, faux, robotique.
La robotisation sera le seul avenir envisagé et envisa-
geable. Dieu ne sera plus qu’une mémoire, une tradi-
tion morte, une superstition, un ancien monde, un
folklore, une croyance, une identification à un groupe.
Si les hommes continuent dans la direction don-
née par le monde moderne, technologique, métal-
lique, électronique, ils perdront leurs sentiments, leur
âme. Ils deviendront véritablement insensibles et ne
se sentiront plus concernés par tout ce qui vit autour
d’eux. Ils ne sentiront plus les odeurs, ne verront plus
les couleurs aussi rayonnantes, les vraies couleurs : ils
verront à travers une fausse lumière artificielle. Il faut
que des hommes se lèvent et réfléchissent à cela, c’est
primordial.
La Mère souffre véritablement du comportement
des hommes, comme une maman que son enfant ne
regarde pas, qui ne lui adresse plus la parole, n’a plus
d’attention pour elle. La nature vivante a vis-à-vis de
nous les mêmes sentiments, la même conscience, la
même sensibilité. C’est une intelligence vivante qui ne
comprend pas pourquoi l’homme est aveugle et ne voit
pas l’essentiel de sa vie.
38
L’homme est égocentrique. Il pense qu’il est indé-

pendant et se conduit comme s’il était le roi sur la
terre. Mais sans la Mère, l’homme n’existe pas.
Vivre avec Dieu la Mère est d’une grande beauté.

C’est vivre avec le sacré, être dans un ressourcement
permanent au contact du feu, de l’air vivant, de l’eau
qui coule et de la terre nourricière, c’est communier
avec toutes les forces bienfaisantes de la nature. Si
les hommes tournent leur conscience vers la Mère,
quelque chose va apparaître, quelque chose qui fera
beaucoup de bien : ce bien est l’éducation. L’humanité
a assurément besoin d’une nouvelle éducation, c’est
une évidence qui, aujourd’hui plus que jamais, se ré-
vèle éclatante aux yeux de tous.
39
S’éveiller
sur le chemin de l a paix
C
e message est historique, car il est trans-
mis par Dieu la Mère à un moment où la
Nation Essénienne s’engage d’une façon
définitive à servir la paix, non pas la paix
telle que la conçoivent les hommes et qui est motivée
par la guerre ou l’absence de conflit, mais la paix de
Dieu, qui est éternelle, immuable et qui ne peut être
réalisée par aucun homme. Pour connaître cette paix,
il faut renoncer à être un homme et s’unir à Dieu
comme la réalité absolue des mondes supérieurs.
Servir Dieu, c’est être un être de paix.
Les Archanges Michaël et Raphaël, Pères fonda-
teurs de la Nation Essénienne, ont prononcé les vœux
sacrés « Plus de guerre », « Plus de contre-vertus ». Ces
vœux des Archanges sont la loi et l’orientation des
Esséniens et nous pouvons facilement comprendre
qu’aucun homme ne peut accomplir une telle œuvre
et que c’est uniquement en s’en remettant à Dieu et
en agissant pour Lui et avec Lui que ce chemin sera

ouvert.
Dans son message, Dieu la Mère donne des clés
pour réaliser les vœux des Archanges et s’éveiller sur le
chemin de la paix.

Jardin de la Lumière (Panama) - Le 5 septembre 2017
La forme-pensée de la guerre est une bombe ato-

mique. Cette bombe, c’est l’homme lui-même qui pose
des actes irréfléchis sur la terre. C’est l’homme et aussi
tout ce qui l’entoure, et donc l’anime.
Autour de l’homme, dans la subtilité, il y a une
sphère réflectrice qui est le miroir de la conscience et
de l’intelligence supérieures ou bien de l’absurdité.
Pour que l’homme résiste à la tentation de « prendre
les armes », il doit redevenir conscient de cette sphère
réflectrice qui l’entoure et parvenir à réfléchir les
mondes supérieurs qui sont au-delà du temps et de la
fragmentation.
Retrouve la sensibilité de ton cœur, perçois ton ori-
gine et sois religieux.
Que le sentiment, que l’intelligence, que la volonté
religieux dirigent ta vie.
N’accorde pas d’importance à l’éphémère, ne te
fais pas capturer par lui.
42
S’éveiller sur le chemin de la paix
Demeure dans les hauteurs immaculées de ton être

et contente-toi d’apporter la bonne graine à la terre et à
tout ce qui est terrestre. Si tu fais plus, alors tu te feras
attraper par le monde de la mort et tu devras subir les
conséquences du temps, de ce qui naît et meurt.
Si tu as un corps, si tu as une famille, tu dois juste
apporter la bénédiction et offrir tout ce qu’il faut pour
que la vie soit comblée, mais surtout, pas plus. Si tu
« tombes » dans l’identification à ce qui est éphémère
et que tu t’y investis, alors les mondes souterrains
entrent dans ton atmosphère réflectrice et se mettent
à y exister comme un principe qui, désormais, t’anime.
Ils deviennent ton âme, ton intelligence, ta volonté, ta
religion et tu deviens une bombe.
La guerre est un gros nuage dans les éthers réflec-
teurs. Éveille ton cœur et dissous ce nuage par l’intel-
ligence et la sensibilité de la véritable religiosité dans
la vie.
Le sentiment, l’intelligence et la volonté véritable-
ment religieux sont la bénédiction dans la vie et les
actes du quotidien.
Tu dois élever ta conscience et ta sensibilité dans
l’origine immuable de l’existence.
Tu es un être universel et immortel. C’est de ce
point de vue que tu dois considérer ta vie et en décou-
vrir le sens caché et profond.
43
Tu es venu sur la terre pour y apporter quelque

chose de précis, pour y accomplir une tâche et poser
des actes et non pas pour nourrir les forces de la guerre
et du néant.
Accomplis ton but, celui qui vient du monde qui
est au-delà de la naissance et de la mort.
La femme se tient dans le foyer, elle est le foyer et
c’est pour cela qu’elle doit accueillir l’homme en elle
et recevoir de lui la graine qui permet d’enfanter les
mondes.
Le foyer, c’est la terre, c’est ton corps et c’est pour-
quoi l’esprit n’a pas à donner tant d’importance que
cela au foyer, mais juste être vigilant sur les graines qui
viennent des mondes subtils afin de pénétrer dans la
femme et de féconder le monde. C’est pourquoi tu
dois être vigilant envers la pensée et les pensées, car
elles sont le miroir des mondes subtils qui est pur et
propre ou pollué et troublé.
Si c’est le trouble qui est répandu dans l’air comme
du pollen, alors le résultat sera la guerre dans le foyer
et dans tous les foyers.
La mauvaise pensée doit être placée dans l’inacti-
vité, dans la non-attention et la non-concentration.
La bonne pensée doit être reconnue et renforcée
par la vertu du cœur et de la religion véritable, essé-
nienne. Ainsi, la bonne semence peut se répandre dans
les mondes subtils, atmosphériques pour finalement
44
féconder les femmes, les foyers, la terre qui va produire

une bonne récolte de paix et d’abondance.
C’est par cette science et cette culture de la
conscience que les peuples, les familles et les individus
peuvent être bénis et trouver le chemin de la paix de
Dieu le Père et la Mère et des Dieux.
La religion de Dieu et la religiosité dans l’homme,
c’est l’héritage du passé, de la Tradition, de ce qui a
été transmis de meilleur et qui demeure immuable à
travers les siècles. C’est aussi l’alliance verticale avec le
Père et la Mère. Sans cette alliance, la Religion est en
sommeil. C’est pourquoi je te parle de la religion essé-
nienne, mais sache que la Religion et la religiosité sont
universelles, c’est un bien commun, un trésor, un art
de vivre bon et juste, honnête et vrai.
La religion véritable honore avant tout, et se
préoccupe en premier des bienfaits pour le monde
immatériel.
La chute, c’est de tomber dans le service exclusif
du monde matériel en reléguant au second plan les
mondes immatériels, voire en les éliminant. L’homme
va se préoccuper uniquement de sa vie terrestre, de son
corps, de son foyer, de sa famille, de son peuple, voire
de l’humanité et de la terre, sans porter son attention
sur la nature des éthers réflecteurs qui l’entourent, de
la qualité de sa vie intérieure et de la réalité des mondes
supérieurs immortels et immuables.
45
L’homme insensé rend un culte à ce qui est maté-

riel, dur et éphémère. C’est ce sentiment religieux dé-
tourné qui engendre la guerre, car l’homme s’oppose
ainsi à son être véritable, immortel. Il est en conflit
avec lui-même et tourne son attention uniquement
vers ce qui est à l’extérieur, délaissant l’intérieur et la
semence qui anime sa vie.
Rappelle-toi que l’homme est la croix ansée, la clé
d’or qui ouvre tous les chemins.
La colombe de la paix est liée à la féminité et à la
sagesse des femmes. Si la femme ne se concentre que
sur les biens et la vie matériels, elle ne pourra pas ap-
porter la force par son rayonnement aural et subtil à
l’être qui veut que l’homme s’éveille et entre dans le
service conscient et clair du plus haut de son être et de
l’être des êtres. Seul le Plus-Haut apporte l’abondance.
La femme doit recevoir la semence de l’homme
pour la mettre au monde, mais pour élaborer le corps,
elle doit maintenir vivants et purs tous ses sens subtils
et les orienter vers un idéal qui donne du sens et de
la beauté à toutes les activités terrestres. Par sa finesse
naturelle, sa douceur, sa grâce, elle peut être facilement
en contact avec les mondes invisibles et délicats. Elle
peut réaliser la boucle, le cercle de la perfection : c’est-
à-dire recevoir dans l’impersonnalité la semence qui
descend d’un monde immuable et éternellement origi-
nel et ensuite, par sa conscience, son attitude, sa façon
46
d’être et de vivre, elle peut la redonner vers le haut,

enrichie des forces de la terre et transformée.
Les mystères sacrés de la sexualité qui sont liés à la
connaissance du Saint-Esprit et à la colombe de la paix
vous montrent qu’à travers l’homme, la force descend
vers la femme, qui doit l’accueillir pour lui donner un
corps et la faire remonter vers l’Esprit. Cela est l’ensei-
gnement de la grande paix.
Sache aussi que les règnes « inférieurs » ne doivent
pas être bafoués et réduits en esclavage. Une telle atti-
tude n’est ni royale, ni noble, ni digne.
Si les animaux ne sont pas respectés comme des
manifestations de la Divinité, alors la guerre sera inévi-
table, car il n’y aura pas de savoir-vivre.
Le règne animal n’est pas à part, il n’est pas étran-
ger à l’humanité.
Il n’y a pas d’un côté, l’homme et de l’autre, les
animaux, les végétaux et les minéraux. Une telle
conception est une dégénérescence de la perception et
de l’intelligence. Seul un être profondément perverti
peut penser de telle façon, se convaincre du bien-fondé
d’une telle stupidité et adopter une façon de vivre qui
lui correspond. Le résultat sera la guerre.
La guerre est le sommet de la dégénérescence
humaine.
Les animaux vous apportent la chaleur du cœur, la
vigilance de l’esprit, l’intuition et l’instinct sacrés. Le
47
fait de les détruire, de les dominer sans respect enlève

la richesse de la terre, appauvrit l’aura de Lumière au-
tour de l’humanité. L’homme perd alors sa protection
et il n’est plus capable de discerner ce qui est vrai de ce
qui est faux, ce qui est beau de ce qui est laid, ce qui est
bon de ce qui est mauvais. Il est perdu et ne peut plus
résister au mal, qui l’envahit et le domine. Ce qu’il a
fait à l’animal, à la plante et à la terre, il doit le subir à
son tour, car en faisant cela, il a détruit en lui ce qui le
protégeait de l’envahissement du mauvais.
Lorsqu’une vache pose son œil sur un homme qui
est possédé par le sombre, elle voit la chaleur, les cou-
leurs, les énergies, les êtres, les influences et les alliances
qui émanent de lui et elle ne comprend pas, elle est
perdue. Elle ne peut comprendre pourquoi l’homme
se donne au sombre, à la violence, à l’avidité, au men-
songe, au néant… Cela est une souffrance pour elle,
car elle ne sait plus où elle va. Elle sait que l’homme
est important, mais elle ne connaît pas le monde que
l’homme met au monde. Pour elle, ce monde ne doit
pas et ne peut pas exister.
En faisant ce qui ne doit pas être fait, l’homme de-
vient un destructeur du Bien.
Pour une vache, le Bien, c’est Dieu.
Les hommes vont dire que les vaches ne com-
prennent rien, mais seul un arrogant peut se pronon-
cer de cette façon. En détruisant la connaissance dans
48
la vache, l’homme la détruit aussi autour de la terre et

en lui.
Cette connaissance n’est pas abstraite, mais elle est
l’atmosphère subtile, la sphère respiratoire, l’aura de
douceur et de paix, la sphère réflectrice qui permet de
garder le contact avec l’intelligence supérieure et aussi,
le réceptacle qui reçoit la bénédiction et la transmet
aux générations futures.
Aujourd’hui, autour de la Terre, il y a un maillage
électrique qui cherche à détruire la religion de la Lu-
mière afin de couper tous les êtres de la vie et de les
enfermer dans un des mondes d’illusion et de folie.
Il y a aussi un gros et terrifiant nuage de grisaille, qui
représente une maladie et une mauvaise destinée qui
s’accumulent. Tous les hommes vont dans ce nuage
la nuit, lorsqu’ils dorment. Bientôt, ils ne pourront
plus le traverser pour se régénérer dans la réalité des
mondes supérieurs. Coupé de son origine divine et de
la Religion, l’homme deviendra de plus en plus faible,
et donc sera asservi par un monde qui le rendra malade.
La religion de la Lumière a pour fonction de main-
tenir sains et purs les mondes spirituels et magiques
qui entourent l’homme et la Terre. Maintenant, il y a
une grande pollution dans les mondes subtils à cause
de l’extinction programmée du sentiment religieux et
de la véritable religion.
49
La religion essénienne doit devenir forte dans la

paix afin de dissoudre ce nuage.
Tous les hommes et les femmes de bonne volonté,
toutes les religions issues du Père et de la Mère, toutes
les traditions des peuples doivent s’assembler dans le
respect et soutenir la religion essénienne, car elle est
dans l’alliance universelle, et sa victoire est celle de
tous.
Si le nuage sombre grandit et grandit, alors plus au-
cun homme ne parviendra à le traverser la nuit, durant
la phase du sommeil, et il n’y aura plus d’espoir d’éveil
pour cette humanité, qui se tournera vers la technolo-
gie et le piège de l’intelligence artificielle. Il n’y aura
plus d’âme autre que l’électronique et l’homme perdra
ses corps subtils.
Sache qu’en dehors des corps subtils et de l’alliance
avec les mondes supérieurs, il n’y a pas d’âme, pas de
vie digne et pas de régénération.
Le nuage sombre ne régénère pas, mais il aspire
toute vitalité à l’homme : sa force, sa pensée, son intel-
ligence, ses souvenirs, sa résistance, sa clairvoyance, sa
sagesse, son instinct et même sa destinée.
L’homme est dépouillé et c’est pourquoi il ren-
contre certaines épreuves dans sa vie terrestre, car elle
devient le miroir de ce qui vit en lui et autour de lui,
dans les mondes subtils.
50
L’homme n’est pas destiné à être le miroir d’un

monde faux et usurpateur, mais celui d’un monde su-
périeur d’intelligence et de vertus immortelles.
Comprends que certaines épreuves sont là pour
créer un choc salutaire qui permet de dissoudre ou
d’écarter pour un temps cette sphère grise. Elle est très
difficile à écarter maintenant, tellement elle est ren-
forcée et nourrie par une humanité inconsciente et
abusée. C’est pourquoi il y a des chocs de plus en plus
grands.
Sache que celui, celle qui est fidèle à la religion de
Dieu et qui accomplit son travail sur la terre en demeu-
rant fidèle à l’orientation de son âme et en protégeant
les mondes invisibles sacrés, cette sphère sombre ne
l’atteint pas et le laisse passer.
Sache que c’est Moi, la Mère, qui donne les corps
et prends soin des structures qui permettent la mani-
festation de la vie dans toutes les sphères de la création.
Ce nuage d’obscurité ne se place pas seulement
entre l’homme et les mondes supérieurs, mais il se
place aussi devant Moi et empêche les hommes de Me
connaître, de communier et d’être avec Moi.
Je te dis qu’il y aura de plus en plus de maladies
liées aux os et aussi psychologiques. Les os vont se dé-
grader, car les hommes n’auront plus de stabilité dans
le monde réel. Par « réel », j’entends : Dieu le Père et
la Mère.
51
J’aime vivre dans tous les êtres en conscience et

partage.
J’aime la relation de sagesse et d’amour.
J’aime lorsque les hommes s’approchent de Moi
avec respect et qu’ils Me touchent, Me rencontrent
et dialoguent, mais ils ne sont pas bien éduqués, ils
n’ont aucune stabilité dans le monde réel, ils ne Me
connaissent plus et sont emplis d’illusions. Ainsi, cette
sphère qu’ils nourrissent les empêche de s’approcher
de Moi et de Me rencontrer.
Si les hommes veulent de nouveau être avec leur
Mère, alors qu’ils viennent s’éduquer au sein de mon
école essénienne. Là ils apprendront ce qu’ils doivent
faire de leur vie, ils renoueront le contact avec eux-
mêmes, ils apprendront à s’orienter et à maîtriser
leurs pensées, leurs paroles et leurs gestes afin de pro-
téger les mondes subtils et d’honorer les Dieux. Alors
le nuage sombre les laissera passer et de nouveau, ils
pourront être avec Moi et se nourrir de ma sagesse,
qui les conduira vers la réalité de leur être supérieur
immortel. Ils connaîtront la paix et l’établiront sur la
terre au nom du Père des vivants.
52
S’approcher de Dieu l a Mère
avec humilité
V
« ous qui souffrez sous un lourd fardeau,
un joug, un mauvais karma, une mau-
vaise destinée, vous qui avez pris le mau-
vais chemin, vous qui maintenant souf-
frez des conséquences de vos actes, venez vers Moi, la
Mère, venez vers Moi. »
Ce sont des paroles de Dieu la Mère. Si l’homme
n’est pas bien préparé, s’il n’est pas bien éduqué, il
ne peut pas s’approcher des mystères du Père. Il doit
commencer par travailler sur lui. La Mère dit : « Venez,
Je vais prendre soin de vous, Je vais vous nettoyer. Ve-
nez, Je vais prendre vos fautes, Je vais prendre toutes
vos erreurs, Je vais vous pardonner. Nous allons repar-
tir à zéro. Je vais vous refaire un corps. » Mais pour
cela, chacun doit être doux et humble de cœur.
Ce sont les clés pour s’approcher de la Mère. Il ne
faut pas être arrogant, être orgueilleux, empli de suffi-
sance, de conviction. Il ne faut pas être empli de soi.
Elle veut te prendre dans ses bras, que ce soit l’amour

et la simplicité. Elle ne veut aucun mensonge, aucune
fausseté.
« Viens et mets-toi à mon école. Je suis doux et
humble de cœur. Mon fardeau est léger. » Quand Jésus
a prononcé ces paroles, ce n’était pas lui qui était doux
et humble de cœur, il a prononcé des paroles de Dieu
la Mère.
La base pour être avec Dieu la Mère, c’est de s’asseoir
avec humilité, c’est d’être dans la paix et dans le silence.
L’humilité incarne l’attitude juste, grande et ouverte
de l’être éveillé qui, pleinement conscient de sa place
et de son rôle dans l’univers, a le regard uniquement
tourné vers la Divinité.
L’humilité est une force d’enracinement. Elle est
très proche de l’honnêteté, de la simplicité, de l’authen-
ticité, de la vérité. Il est impossible de rencontrer cette
vertu si on n’a pas une vie intérieure propre, dans le
sens d’être soi et d’être pur, d’être vrai, authentique.
Comment être humble

Dialogue théurgique avec l’Ange de l’humilité
Jardin de la Lumière (Panama) - Le 22 octobre 2017
Olivier Manitara :
Saint Ange de l’humilité, je t’appelle par tout ce qui
est à toi.
54
S’approcher de Dieu la Mère avec humilité
Enseigne-moi comment être humble afin d’être un

avec toi.
Je pressens que tu es le portail de la vie intérieure
vraie et vivante.
Toi, tu es humble avec le petit, avec ce qui est simple
et authentique.
Montre-moi l’humilité, que je puisse contempler
le trésor et donner ma force à ce qui est vrai de toute
éternité.
Il est facile de s’effacer devant ce qui est supérieur
ou de cultiver l’apparence de l’humble pour gagner des
avantages…
Montre-moi, saint Ange, l’humilité qui éclaire le
quotidien et qui transforme tout en ce qui est plus
grand que tout.
Je veux être humble, je le demande.
Ô toi, messager de Dieu, rends-moi humble afin
que je puisse renouer avec l’être véritable, caché, pro-
fond, qui connaît la sagesse et qui sait lire la mémoire
des anciens.
Que mes pieds se posent sur la Mère et sachent lire
tous les chemins et surtout celui qui est le mien.
Car je veux marcher avec mes pieds et recevoir uni-
quement ce qui me revient.
Humble et doux est celui qui sait ce qu’il a à faire
et qui l’accomplit pour honorer le Père, la Mère et la
grande famille des Dieux.
55
Permets-moi de trouver ma place, celle que je mé-

rite, et d’accomplir le travail qui m’est donné.
Délivre-moi du faux moi-même, de l’ombre qui est
dénuée de respect, d’écoute, de subtilité, de douceur,
de bonté et de véritable éducation.
Saint Ange, toi qui es un organe vivant dans le
corps de Dieu, toi qui nous permets d’entendre sa
voix, qui parle en toute chose, fortifie-moi en toi et
délivre-moi du mal.
Ange de l’humilité :
L’humilité est une vertu immortelle qui demeure
supérieure à l’existence de l’homme sur la terre.
Devant l’humilité, l’existence de l’homme mortel
n’a pas d’intérêt et n’est pas prioritaire.
L’humilité n’est pas au service de l’homme et elle
n’est pas pour l’homme, elle est uniquement au service
du trésor de la vie.
Si l’homme ne connaît plus l’humilité, alors il a
tout perdu et il n’est plus rien, son existence est juste
un semblant.
Tu me demandes de te révéler l’attitude et le com-
portement justes pour s’approcher de moi ; alors, étu-
die les vertus de la féminité et de Dieu la Mère.
Je ne te parle pas des différences physiques qu’il y
a entre l’homme et la femme dans ton monde, mais de
56
ce qui appartient à la féminité et qui est vrai et valable

aussi bien pour un homme que pour une femme. Je te
parle de l’Enseignement et de l’éducation intérieure.
La féminité est un monde qui cherche principale-
ment à être fécondé afin d’enfanter et de prendre soin
et pour cela, il est ouvert intérieurement, subtilement
à ce qui est vivant.
L’humilité est semblable à cette ouverture dans
la quête de la fécondation et de l’enfantement et du
prendre soin. C’est un état permanent qui est dans le
renouvellement. Ce n’est pas une ouverture sans discer-
nement, dénuée d’intelligence, de sensibilité, d’âme…
Ce n’est pas une recherche qui est motivée par la soif
d’existence terrestre, de reconnaissance, mais c’est plu-
tôt une terre vierge, une attitude intérieure de pureté
qui veut apprendre, grandir, être éduquée et recevoir
la sagesse.
L’humilité est la vertu fondamentale d’un véritable
disciple et c’est aussi le moteur de la discipline. Sans
humilité, il n’y a pas de disciple et la discipline demeu-
rera vaine.
Être un disciple, ce n’est pas être ouvert sur le n’im-
porte quoi du monde des hommes, mais c’est déjà être
dans une concentration et un discernement. J’appelle
cela les vertus de la féminité authentique.
Aujourd’hui, tu éprouveras de grandes difficultés à
enseigner mon être et mon chemin aux humains, car
57
ils ne sont pas éduqués pour s’approcher de moi et

marcher sur mes sentiers, bien au contraire.
L’homme a été éduqué pour coloniser chaque en-
droit où il se place et où il pose son regard. Tout doit
être empli de lui, tout doit être conforme à ce qu’il a
décidé, tout doit être sous son contrôle. Il emplit tous
les espaces de son attente, de son savoir, de son vouloir
et au final, c’est lui qui, en permanence, féconde. Ce
n’est pas négatif en soi, mais ce n’est pas une attitude
juste pour celui qui veut entendre et recevoir quelque
chose.
Pour marcher avec moi, ne sois jamais dans l’évalua-
tion enfermante de l’autre, dans le jugement condam-
nant, dans le concept figé du monde et des situations.
Libère-toi de cette tendance, issue des siècles de mau-
vaise éducation, à noter et à déterminer.
Juger n’est pas négatif en soi ; se faire sa propre
opinion, jauger une situation, éprouver un être pour
savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais est une
bonne approche. Je ne t’enseigne pas cela, mais te
mets en garde contre la critique qui asservit, qui ferme
les portes, contre le regard qui dégrade ou qui porte
sur l’objet analysé ta propre envie, ta convoitise, ton
intérêt.
Sache que l’humilité est un monde supérieur, car
pour lui, ce qui compte avant tout, c’est la douceur in-
térieure, le respect et le prendre soin du divin à naître.
58
L’humilité véhicule toutes les vertus qui font que

l’homme va devenir un élève, un étudiant des mondes
supérieurs dans la pureté.
Bien souvent, les hommes pensent qu’ils sont des
adultes à cause de l’âge de leur corps physique, alors
ils se permettent certains comportements et donnent
leur opinion sur tout, mais ils se coupent ainsi du véri-
table savoir et de la connaissance directe. Ils sont ainsi
plongés dans le faux savoir et passent à côté de la vie et
de leur véritable destinée. C’est pour cela que je te dis
que l’humilité est un monde supérieur à l’existence de
l’homme mortel sur la terre. Cet homme a juste perdu
son être vrai et sa véritable destinée. Pour cet homme,
l’humilité ne sert à rien, elle n’a aucun intérêt, elle est
sans consistance, car quoi qu’il fasse, appartenant à la
mort, il sera toujours enclin à vouloir prendre quelque
chose, à chercher à gagner, à vouloir atteindre quelque
chose afin d’alimenter son être mortel, le rendre plus
fort, le nourrir, le conduire dans la réussite. L’humilité
est en dehors de cette attente et de toute attente. Elle
est une terre bien préparée qui est ouverte et dispo-
nible pour recevoir l’intelligence supérieure, porter sa
semence en lui offrant la totalité de son existence.
Si tu me rencontres dans ta vie, sache que tu ne
seras plus jamais la même personne, car tu compren-
dras qu’il est mieux de vivre pour un monde supérieur
59
et de se donner à lui, plutôt que d’essayer d’exister en

chamboulant tout.
Travailler la matière te permettra d’avancer à pas
de souris, alors que l’humilité te fera faire des pas de
géant.
Vivre avec humilité

Dialogue théurgique avec l’Ange de l’humilité
Jardin de la Lumière (Panama) - Le 19 novembre 2017
Olivier Manitara :
Saint Ange de l’humilité, as-tu un souhait que tes
porteurs au sein de la Ronde des Archanges et de la
Nation Essénienne pourront réaliser pour honorer
Dieu et sa religion universelle et naturelle ?
Mon plus grand souhait est que chacun de mes por-
teurs soit tellement en communion vivante et magique
avec moi que leur corps devienne la manifestation in-
carnée de l’humilité. Ainsi, par leur simple présence,
ce monde pourra apparaître comme une évidence,
rayonner, se transmettre et éclairer les êtres jusqu’à
leur apporter une vision différente et surtout vivante
de ce que peut être l’humilité.
60
J’aimerais que mes porteurs cultivent l’art de vivre

d’être toujours dans une attitude ouverte de façon à
laisser la lumière du savoir authentique les inonder et
les guider.
L’art de l’ouverture maîtrisée permet de com-
prendre dans la grandeur, dans la transparence, dans
l’immobilité silencieuse l’histoire de l’homme et la rai-
son profonde de sa présence sur la terre à travers un
corps physique et une âme cosmique. Il ne s’agit pas
de s’ouvrir à la vision de l’homme, mais de laisser venir
en soi le point de vue de l’intelligence supérieure des
mondes immortels.
L’humilité est avant tout un état d’être qui ne s’im-
pose pas, qui ne prend pas la place, qui ne se met pas
en action sans que l’impulsion soit venue d’un monde
de respect, d’admiration et surtout, de dévotion envers
la présence pure de Dieu.
J’aimerais qu’une telle attitude soit développée par
mes porteurs, mais j’aimerais également, d’une façon
plus générale, que dans toute la Nation Essénienne,
l’humilité soit prise en compte, accueillie et honorée.
Ainsi, les Esséniens, les Esséniennes seraient plus forts
et pourraient mieux apprendre les leçons de la vie.
Une attitude humble vous permettra de regarder
le monde sans que vous cherchiez à y imposer le vôtre.
61
Olivier Manitara :
Saint Ange de l’humilité, existe-t-il des exercices,
des méthodes, des mouvements, des attitudes, des cou-
tumes qui permettent de te nourrir et d’augmenter ta
présence dans notre vie et sur la terre ?
Je comprends que tu es le fondateur d’une tradi-
tion et que tu cherches à apporter une science sur la
terre afin de montrer qu’une autre façon de vivre est
possible. Cela est noble, mais sache que les véritables
exercices et méthodes ne peuvent être acquis qu’à par-
tir du moment où l’homme met tout son être en action
pour vivre avec moi et mon univers. Celui qui appel-
lera réellement l’humilité et qui la mettra en œuvre
dans sa vie non pas pour des buts mortels, mais pour
honorer l’Immortel, celui-là sera digne du savoir.
Je peux tout de même te dire qu’il est évident que
le premier exercice ou attitude à développer lorsque
l’on veut s’unir à moi est d’appendre à toujours être en
retrait, dans l’observation claire et le respect.
L’eau de la vie doit toujours être pure et il ne faut
jamais prendre la place d’un Ange pour y mettre la vo-
lonté de l’homme. L’homme a pour fâcheuse habitude
de toujours se placer en premier et de laisser l’Ange en
deuxième. Être humble, c’est agir à l’opposé : l’Ange
doit être en premier et l’homme doit se tenir en retrait.
62
Dans une situation, l’homme interprètera, intellec-

tualisera, essaiera de comprendre par lui-même, mais il
n’appellera pas l’Ange de l’humilité, car cela voudrait
dire qu’il a maîtrisé l’opposition du corps qui ne veut
pas entendre l’interprétation de l’Ange.
Le monde angélique est supérieur et devant lui,
l’homme doit être ouvert et disponible. Mais l’homme
est habitué à tirer des conclusions immédiates et à se
mettre en mouvement avec un sentiment de bon ou
de mauvais, à être émissif et surtout pas à entrer dans
le silence et la retraite, dans l’humilité et le respect
pour essayer de comprendre ce qui rend sympathique
ou antipathique une chose. Non, l’homme se met tou-
jours en mouvement afin de ne pas laisser de place à
un monde supérieur. L’homme veut maîtriser, car il ne
veut pas que le monde des hommes et du corps soit
mis dans la faiblesse.
Je suis avant tout un être de dépossession d’orgueil
et également d’existence mortelle. Il ne faut donc pas
s’approcher de moi en voulant sauver son orgueil et ce
qui justifie l’existence mortelle.
Je suis le plus grand disciple de Dieu la Mère, mais
également de Dieu le Père. Être humble devant ses Pa-
rents divins est une bonne attitude.
Être dans la volonté de servir Dieu est une juste
façon d’être au monde.
63
Olivier Manitara :
Saint Ange, Jésus parle de toi lorsqu’il dit qu’il est
doux et humble de cœur. Étais-tu avec lui ? Il parle
d’enlever le fardeau par l’école de l’humilité. Connais-
tu cette école, est-ce l’école de Dieu la Mère ?
Effectivement, Jésus possédait ces qualités de l’hu-
milité et du respect, mais surtout, il avait plus confiance
en Dieu et dans les mondes subtils que dans l’existence
du monde de l’homme.
Les hommes devraient méditer sur Jésus, car il est
un modèle pour vous tous. Vous avez beaucoup de
choses à apprendre de lui et notamment cette attitude
de placer le Père et les mondes invisibles en premier.
Ils sont nombreux les hommes qui croient en Dieu
et dans les mondes invisibles, mais qui ne se mettent
pas entièrement à leur service. Ils essaient de négocier
pour obtenir des bienfaits, des arrangements dans le
monde visible et mortel. Ils sont même capables de
s’entendre avec le monde des ténèbres si cela va dans
le sens de leurs affaires. Leur but n’est pas que Dieu
soit glorifié, mais que l’homme soit dans la victoire.
Jésus ne cherchait que la victoire du Père et pour
lui, le monde de l’homme n’était que des sujets qui
devaient s’éveiller pour enfin accomplir la volonté du
64
Père. Il voulait que les hommes puissent s’éveiller dans

l’humilité pour enfin entendre le message de Dieu.
Dieu est créateur de tout. Il est l’intelligence de
tout. Il sait tout.
Il ne faut pas croire que Dieu prendra la vie de
l’homme en mains, car c’est à l’homme de se tourner
vers Lui avec humilité et respect afin de découvrir le
sens profond de la vie.
Être dans l’école de l’humilité, c’est être avant tout
proche de la Mère, car Elle apporte les vertus essen-
tielles aux hommes qui se mettent en marche sur le
sentier de la sagesse éternelle.
Celles et ceux qui s’approchent de l’école de Dieu
la Mère avec humilité deviendront de vrais disciples de
Dieu, capables de devenir de vrais parents sur la terre.
Pour devenir un parent, un parent de Dieu, un pa-
rent tout court, il faut absolument être humble pour
accepter le nouveau dans sa vie sans même être capable
de le comprendre. Il faut simplement enrichir sa vie
par ce qui vient de nouveau et qui apporte toujours
une vision plus grande et plus large.
L’homme qui vit tout seul est toujours un être
pauvre et orgueilleux.
Celui qui est capable de vivre avec l’autre, de le
regarder avec la plus grande gentillesse, avec amour,
dans la beauté et l’émerveillement de ce que Dieu a fait
de l’homme, commencera à s’approcher des vertus qui
65
feront de lui un bon élève, un être aimé par Dieu, qui

ne convoite pas l’existence mortelle, mais qui cherche
avant tout à comprendre les mystères de l’immortalité
et à placer sa confiance en Dieu.
Enfin, le sommet de tout : accepter la volonté de
Dieu, son école et s’en remettre à Lui dans n’importe
quelle circonstance de la vie.
Méditations sur l’enseignement

de l’Ange de l’humilité
L’humilité angélique
L’humilité angélique est un art de vivre sur la terre,

un fondement, une protection et le fruit d’une bonne
éducation et d’une société saine et cultivée.
Être humble et doux, c’est vivre avec une conscience
éveillée et une volonté qui perçoivent l’existence au-
delà de la mort.
Dans l’humilité vraie, il y a une vie intérieure
qui communie avec l’éternité. Trouver cette humilité
n’est pas si simple, car c’est un cadeau rare et précieux
qui peut être offert par l’héritage d’une lignée, mais
qui doit être, de toute façon, travaillé par l’art et la
discipline.
Un grand nombre de vertus angéliques sont liées
à l’humilité et elle-même est semblable à un arbre qui
66
engendre des fruits particulièrement savoureux. La

beauté, la grandeur d’âme, l’amour ineffable, la force
du courage et de l’audace, l’aspiration à bien faire
viennent de l’humilité.
Elle ouvre l’organe de l’ouïe et permet la compré-
hension juste.
Elle donne la force d’agir et de réaliser la perfection.
Elle est une aura de protection, un bouclier.
Elle permet de traverser bien des épreuves sans être
réellement touché.
Elle éveille l’intuition, la bonne guidance, la rapi-
dité d’exécution et attire l’influence de la chance.
Un peuple qui engendre des individus humbles et
doux est hautement cultivé dans la lumière et l’intelli-
gence supérieures du grand Esprit de Dieu.
Je parle d’humilité angélique et non pas de la fausse
humilité telle qu’elle est conçue et pratiquée dans le
monde des hommes. Celle-ci est teintée d’un esprit
vil et asservi, de lâcheté, de médiocrité, de passivité,
de voleur et de bassesse. La différence entre les 2 est
semblable à celle qu’il y a entre l’eau pure et cristalline
d’une source de montagne et un marécage infesté et
pollué.
Plus l’humanité s’éloigne de la douceur de l’âme,
de l’honnêteté du cœur et de l’humilité angélique, plus
elle sombre sous l’emprise des ténèbres de l’illusion,
67
du faux, du mensonge, de l’éphémère, de l’apparence

et de la tromperie.
Que celui qui a des oreilles et des yeux entende et
voie.
Celui qui est béni par l’Ange de l’humilité aura une
vie simple dans son corps et une vie intime riche, gran-
diose à l’intérieur. Il sera naturellement impersonnel
et ouvert sur les autres et sur tous les mondes. Il aura
naturellement une compréhension juste et spontanée
dans toutes les situations et saura comment agir pour
que tout soit pour le mieux.
Le corps est limité et il doit donc être dans la limite,
mais l’esprit est sans limites et il se nourrit d’immen-
sité. Il peut communier avec ce qui a été, ce qui est et
ce qui sera et récupérer le pouvoir qui est le sien, non
pas pour exister dans le monde de la limite, mais dans
l’absolu. Cela sera difficile à comprendre pour celui
qui ne communie pas avec l’Ange de l’humilité.
L’orgueil est nécessairement une force qui enferme,
réduit et limite. Ainsi, il ne peut pas dépasser la fron-
tière de la vie matérielle, qui est liée au corps physique
et à la mort. Dans ce périmètre, il peut avoir un pou-
voir, mais, au-delà, aucun. Seule l’humilité angélique
peut entrer dans ces mondes de l’au-delà et y vivre. Plu-
sieurs portes mènent à ce mystère, comme le silence, le
grand calme, le profond respect, la dévotion. L’humi-
lité en est une.
68
Un jour, lorsque les humains recevront de Dieu

l’autorisation d’étudier la sagesse de sa tradition essé-
nienne, ils comprendront que les vertus sont de véri-
tables organes de perception dans le corps de l’homme
second.
Si on appelle le corps physique l’« homme premier »,
alors l’« homme second » est son double. Ce double
est constitué d’organes qui éveillent ou éteignent la
conscience et la vie subtile.
Il est évident que la brutalité n’éveillera pas les
mêmes atmosphères et ne tissera pas les mêmes rela-
tions que la délicatesse.
Il faut être aveugle pour ne pas percevoir une telle
science et c’est la punition de ceux qui ont choisi le
chemin des pouvoirs obscurs. La puissance d’asservir
leur est offerte dans le royaume de la mort, mais ils
perdent l’intelligence des mondes de la vie.
Penser à l’infini apaise l’esprit et le corps. Devant
l’évidence et la communion sacrée, les préoccupations
changent et l’agitation se calme. Ainsi peut être libéré
ce qui était enfermé, asservi et exploité pour le néant.
La libération apporte la véritable richesse, car elle
est l’offrande au Suprême.
L’asservissement engendre la pauvreté, la pollution
et finalement, la destruction de tout ce qui est beau.
Lorsque l’homme se sent perdu, qu’il se couvre du
manteau de l’Ange de l’humilité et qu’il se pose sur
69
Dieu la Mère avec gratitude ; alors, le flux d’énergie

de la régénération viendra en lui, il entendra la voix
qui parle dans le silence et qui emplit le monde de
sagesse et d’harmonie. Il comprendra le sens profond
de l’épreuve et il saura agir correctement pour s’ex-
traire du danger. Telle est la puissance de l’humilité
angélique.
Le faux pouvoir obscur a dénigré l’humilité et a en-
couragé la servilité afin d’asservir les âmes et les corps
à la médiocrité. Pour ces mondes, dégrader un être,
c’est prendre possession de lui et lui voler sa chance et
sa destinée. Par contre, ils ne peuvent rien contre un
être recouvert du manteau de l’humilité, car celui-là
demeure en relation avec Dieu la Mère, le Père et la
tradition des immortels.
Une tradition des immortels est inaccessible à la
compréhension de celui qui marche dans les ténèbres
de l’absence de lumière intérieure.
L’humilité éveille la lumière intérieure et allume
la flamme de la dévotion pour les grands instructeurs
immortels. La servilité éteint cette lumière pour s’en
remettre entièrement à celle des apparences qui per-
mettent de tromper.
L’humilité est sans tromperie, car elle éveille le tré-
sor de l’honnêteté.
70
Bien sûr, celui qui est humble et doux peut se ca-

cher et devenir invisible à l’œil du pervers qui cherche
à le dévorer.
Celui qui cultive l’humilité est en chemin, c’est
essentiellement un marcheur. Il sait où il va et il y va
d’un pas décidé et déterminé. Rien ne peut le détour-
ner de sa route, car il n’est pas servile. Il est humble
devant Dieu.
Celui qui cultive l’humilité angélique cherche la
perfection de la pensée, du regard, de la parole, du
cœur, du geste, de l’œuvre. Cette perfection est la jus-
tesse, l’équilibre, l’harmonie, et donc la beauté.
Dieu est beau.
La beauté est une vertu, et donc un Ange, un mes-
sager de Dieu.
Engendrer le beau, le bon, le bien est un idéal de
perfection et de respect de l’autre. C’est pourquoi l’hu-
milité est liée à l’exigence, et donc à la discipline qui
conduit à la maîtrise.
Être humble, c’est poursuivre un but grand et
noble, c’est vouloir réaliser une œuvre parce qu’elle est
juste et c’est se donner entièrement à elle.
La meilleure image est celle du professeur et de son
élève. Il y a une transmission du savoir et du savoir-
faire. C’est la transmission d’un corps vivant. Au début,
l’élève est un apprenti et progressivement, il devient un
compagnon, puis un maître et un professeur.
71
Un apprenti reçoit.
Un compagnon apprend.
Un maître réalise.
Un pasteur transmet le corps du savoir.
Telle est la marche de l’humanité dans l’orgueil et la
servilité ou dans l’humilité et la fidélité à l’immortalité.
Celui qui cultive l’humilité sera habile et ingé-
nieux. Il saura s’adapter à toutes les situations, car
l’humilité appelle la souplesse. L’esprit de la souplesse
permet d’arranger bien des difficultés et même de les
faire disparaître.
Celui qui est humble connaît la valeur du temps et
c’est pourquoi il est habile et ingénieux. Il sait qu’il a
une œuvre à accomplir et il ne veut ni s’endormir ni
passer à côté de l’opportunité. Pour lui, la vie a de la
valeur et il ne veut pas conduire les êtres vers la bas-
sesse. C’est pourquoi il est attentionné, vigilant, précis,
prenant soin de tout ce qui est mis en œuvre pour le
Bien commun.
L’humilité conduit à la connaissance de soi-même
L’humilité n’est pas la soumission aux ténèbres, le

silence devant l’injustice, l’obéissance devant un pou-
voir corrompu et qui a trahi Dieu et son intelligence
cosmique. L’humilité n’est pas non plus dans la révolte
72
haineuse, dans la dénonciation vengeresse, dans la vio-

lence et la déclaration de guerre.
Être humble devant Dieu est un état d’esprit qui
ne peut être décrit ni compris par celui qui vit plongé
dans le monde de la mort.
L’humilité est une vertu individuelle, elle est propre
à l’individu qui cherche à entrer en lui-même parce
qu’il a perçu qu’il y avait là, caché, un trésor immaculé.
L’humilité ne se partage pas, elle se vit intimement
et elle conduit vers l’intime et vers la révélation d’un
être plus grand dans l’être.
Dans l’intime se tient l’ami. Il est ton ami et l’ami
de tous. Il est l’Ange, ton Ange et l’envoyé de Dieu.
Il te dira les paroles de Dieu et tu les entendras. Ses
paroles sont pour toi et pour nul autre.
L’orgueil se partage, l’illusion grandit de la masse
qu’elle possède, le mensonge devient une vérité d’État
par la foule qui le porte et l’accrédite.
L’humilité demeure individuelle. Elle est semblable
à la bougie qui porte une flamme et une lumière. La
flamme et la lumière se partagent, mais non la bougie.
L’orgueil fait fondre les bougies en une masse in-
forme et sans consistance. La foule devient dangereuse,
car un seul corps est mené par un esprit de folie. C’est
une offense à la dignité et à la splendeur de l’esprit
souverain de la Lumière.
73
L’humilité ne vole pas l’âme individuelle, ni la

conscience, ni la destinée, ni le corps. L’humilité res-
pecte l’intimité et le secret de la personne, de la famille,
du peuple.
Au début, l’être se sent comme un individu unique,
puis comme une famille d’âmes et de corps, puis
comme un peuple uni par une terre, une religion et
un esprit, puis comme l’humanité et la terre et enfin,
comme l’au-delà.
Rien ne peut être dit sur l’au-delà, car il est Dieu. Il
englobe tout et pourtant, il est au-delà.
Ainsi, l’humilité n’est pas l’effacement de soi au
profit de l’obscur, mais l’accomplissement de soi et
son élévation afin de remonter jusqu’à la source des
sources. Dans cette remontée, il y a des étapes dans les-
quelles l’individu se reconnaîtra dans la communauté
vivante des mondes. Il pourra dire avec Jésus : « Je suis
en vous et vous êtes en moi et là où je vais, vous allez. »
L’humilité n’est donc pas de se fondre dans la masse
afin de fuir son être et sa responsabilité.
Celui qui reçoit une œuvre à réaliser doit l’accom-
plir pour le bien de l’ensemble. Il ne peut pas dire : « Je
ne suis pas capable », car si Dieu parle, l’homme doit
obéir.
L’humilité conduit à la connaissance de soi-même
et à l’œuvre que l’on a à accomplir.
74
Refuser d’accomplir sa mission et renier son enga-

gement, c’est plonger la Lumière dans les ténèbres.
Moïse comme Jésus ont eu un moment de faiblesse
et ont essayé de refuser la parole de Dieu, mais ils se
sont tous les 2 ressaisis et ils ont accompli l’œuvre, car
elle était juste.
L’orgueil refuse et conduit tout vers le déchet.
L’humilité accepte le grandiose et se met au travail
pour accomplir même ce qui paraît incompréhensible.
Méditons sur l’humilité devant Dieu ; elle ne nous
permettra pas de nous cacher derrière des concepts
erronés, de nous mentir à nous-mêmes et de nous dis-
simuler sous le masque de toutes les bonnes excuses
qui permettent de sauvegarder l’honneur.
75
S’approcher de Dieu l a Mère
uniquement
pour L’honorer et L’aimer
« La Mère aime nettoyer ses Enfants, mais c’est pour

les voir faire les œuvres de la Lumière, et non pas pour
vivre n’importe comment.
La Mère est triste de voir les humains dans un tel état
se tourner vers Elle comme si Elle n’était qu’un instru-
ment, tout juste bonne à les soutenir, les laver, les nourrir
sans même recevoir de reconnaissance en retour.
La Mère est la porte des étoiles. C’est Elle qui présente
l’homme devant les mondes supérieurs et lui permet de
se constituer un corps céleste. Aujourd’hui, Elle n’a rien
à leur présenter si ce n’est la bêtise, le désordre et la souf-
france qui émanent de l’humanité.
Prenez conscience qu’il faut cesser de considérer votre
Mère comme une poubelle, comme un endroit où l’on
jette l’inutile et où l’on sème le trouble et la méchanceté.
La Mère est liée à votre vie, à votre cœur, à vos yeux,
à vos actes. Elle vit en vous et autour de vous, mais vous
L’ignorez, ne reconnaissez pas en Elle le visage de la
Tradition et de la grande sagesse, l’héritage sacré qui vous

conduira, pas après pas, vers un monde supérieur réel. »
Ouriel 120:12,15-18
Dialogue théurgique avec Dieu l a Mère

Jardin de la Lumière (Panama) - Le 29 septembre 2017
Dieu la Mère :
Sachez que l’on s’approche de sa Mère uniquement
pour L’honorer et L’aimer et non pour La bafouer et
La voler. C’est pourquoi tu ne dois transmettre cette
initiation qu’à celles et ceux qui sont sincères, fidèles
et vrais.
Dans cette initiation, il y a le symbole de mon être :
il y a la stabilité et la subtilité.
Je suis Celle qui te rend stable éternellement et qui
éveille en toi la subtilité, car Je veux porter Dieu et
aussi Le faire apparaître dans tous les mondes.
Lorsque tu t’approches de Moi, apprends à poser
ton front sur le sol avec l’intention claire, pure et droite
de M’honorer comme ta Mère et la Mère des vivants.
Par la terre posée sur certains endroits du corps, Je
peux agir pour purifier les centres principaux et éva-
cuer tout ce qui est malade par les mains et les pieds.
78
S’approcher de Dieu la Mère
Ma terre a la capacité de nettoyer, d’absorber tout

ce qui est bloqué dans l’homme et d’éliminer certaines
influences qui le placent dans la faiblesse et attirent
sur lui la malchance, la maladie et les épreuves inutiles.
Je peux libérer l’homme et le protéger.
Je peux parler pour l’homme aux esprits des élé-
ments afin qu’ils soient généreux et qu’ils le conduisent
dans l’abondance et la réussite.
Se poser sur le sol, c’est un acte de libération de
tout ce qui est sombre et malade, mais c’est aussi pour
être magnétisé, rechargé, vivifié par le monde magique
des esprits des éléments.
Une fois le rituel accompli en mon nom et avec dé-
votion, les esprits peuvent circuler dans tous les corps,
les stabiliser et les rendre subtils afin d’établir la com-
munication avec les mondes invisibles sacrés et nobles.
Olivier Manitara :
Dieu-Mère, je vais célébrer le feu béni de notre Père
le grand Archange Michaël. Est-ce que je pourrais trans-
mettre ton initiation aux Esséniens, Esséniennes ?
Dieu la Mère :
Oui, bien sûr, tu as ma bénédiction. J’accueillerai
celles et ceux que tu Me présenteras au nom de la reli-
gion de Dieu et de son corps.
79
Dans son être originel et pur, l’humanité est le

corps de Dieu, sa révélation. Alors toutes celles et tous
ceux qui aspirent à reprendre leur vie en mains et qui
sont prêts à se redresser sont les bienvenus. Cela sera
pour eux une grande aide et notamment pour œuvrer
plus efficacement avec la statue du Recyclage1.
Il est permis à tous les hommes de connaître cette
méthode qui permet à la fois de se libérer et de se
régénérer.
Olivier Manitara :
Dieu-Mère, peux-Tu éclairer cette méthode de la
libération et de la régénération ?
Dieu la Mère :
À l’intérieur du corps de l’homme existent des
centres vitaux, comme le cœur, les poumons, le foie,
l’intestin. Il y en a dans tous les corps et ces centres
sont physiques, mais également spirituels. L’homme
doit leur apporter une nourriture sous diverses formes.
Se nourrir dans tous les mondes est toute une
science, car l’homme ne doit pas uniquement donner
une nourriture appropriée à son corps, mais à tous les
1 - Il s’agit d’un élément du culte de Dieu la Lumière.
80
composants de son être, jusqu’à nourrir les Dieux. Les

Dieux aussi ont besoin de nourriture.
Tous les organes respirent et ont besoin d’air,
d’énergie et d’intelligence. Il n’y a pas que les poumons
qui reçoivent l’air ou que le ventre qui transforme la
nourriture, car tout le corps se nourrit, respire et reçoit
l’énergie et l’âme de la pensée.
Dans ce processus, les pieds sont fondamentaux,
car ils sont les points d’ancrage et de connexion avec
l’énergie subtile de la terre. Si les pieds sont posés sur
Moi, ils vont recevoir la nourriture et conduire l’éner-
gie et la haute pensée vers tous les centres vitaux. Les
pieds sont en relation privilégiée avec les forces fonda-
mentales qui ont créé et qui constituent le corps.
Le corps a besoin de cette nourriture subtile, de
ce souffle, de cette présence afin d’éviter la stagnation
des forces, le blocage des énergies, la constipation des
pensées, des sentiments, des volontés et l’installation
de maladies. L’hygiène qui est liée à la santé ne doit pas
être uniquement corporelle, mais aussi subtile.
Si tu poses tes pieds sur le sol et que tu entres en
contact avec Moi, mettant de la terre sur tes pieds, tes
mains et ton front, alors tu permets à ton corps et à
ton âme d’entrer dans le monde réel et de recevoir la
nourriture, la respiration et la pensée essentielles pour
libérer et régénérer la structure fondamentale de la vie
de l’homme.
81
L’homme a bien souvent tendance à utiliser les

mondes de l’air et de l’eau pour vivifier et purifier son
corps extérieur et intérieur, mais il oublie qu’avant
tout, il est un corps de terre, qui est posé sur la terre
et qui possède une structure fondamentale qui est
simple et qui a besoin d’être en contact avec la terre
pour recevoir la force qui va pouvoir le vivifier dans la
nourriture, le souffle énergétique et la pensée. Cette
méthode le nettoie et lui permet de changer un grand
nombre de mauvaises écritures et d’enlever des mala-
dies en renforçant sa santé.
Olivier Manitara :
Mère, est-ce que ton feu est constitué des 7 éthers
jusqu’au miroir qui fait apparaître le feu de Michaël ou
celui de la destruction ?
Dieu la Mère :
Je suis essentiellement le socle qui permet de conte-
nir les mondes, mais Je peux être aussi dans la maîtrise
des énergies subtiles.
Au-dessus se tient le royaume du Père dont le grand
Archange Michaël fait partie.
Entre les 2, il y a la responsabilité et la partie qui
doit être accomplie par l’homme. C’est l’homme qui
doit entrer dans les mondes des esprits, des génies et
82
des égrégores afin de permettre aux messagers du Père

de gouverner.
Michaël se tient au-dessus comme la flamme de vie
et d’intelligence.
Les égrégores, les génies et les esprits doivent se
mettre au service de Michaël et non au service de
l’homme illusoire.
Moi, J’œuvre sur les 4 fondamentaux et Je permets
de révéler l’existence de Dieu jusque dans la réalité de
la terre et du corps.
Vous, les hommes, vous devez être avec Moi pour
être stables et subtils et ensuite, vous devez être avec
le Père pour établir sa grandeur et faire respecter son
règne et sa volonté dans les mondes subtils des égré-
gores, des génies.
83
Union avec l a Mère
qui nourrit le vr ai soi
Méditation
Avec douceur,
je me pose consciemment sur le sol.
La terre me porte, me soutient.
Je pose tout le poids de mon corps sur elle.
Tout ce qui est lourd, tout ce qui est tendu,
tout ce qui est crispé, tout ce qui est malade,
tout cela, la terre le prend.
Je deviens léger, je deviens clair, souple,
la terre me nettoie.
La terre omniprésente prend soin de moi.
L’air qui entre et qui sort de moi
est transparent, clair, vivant.
Je suis en harmonie avec l’air,
l’air tout autour de moi,
l’air en moi, l’air empli de lumière.
Lorsque j’inspire, l’air entre en moi,
lorsque j’expire, il sort de moi.

Tout est en harmonie autour de moi et en moi.
La nature prend soin de moi,
tout ce dont j’ai besoin,
elle me le donne instantanément.
Ce qui vit dans mon cœur,
ce qui vit dans mon âme, c’est l’harmonie.
Je m’éveille dans la pensée,
je m’éveille dans ce qui pense en moi.
Je m’élève par la pensée au-dessus des nuages
et je vois le ciel bleu, le soleil.
Dans ma pensée, la paix,
l’immensité, le bleu du ciel,
le calme dans mon corps,
l’harmonie dans mon âme,
la paix, la clarté dans ma pensée.
En harmonie avec la terre,
en harmonie avec ce qui respire en moi,
en harmonie avec ce qui pense en moi,
je veux me libérer de tout ce qui est artificiel et faux.
Je veux entrer dans le temple de l’être véritable éternel Je.
Je veux être en accord avec ce que je suis
au plus profond, dans le silence.
Je veux porter tous les hommes,
je veux être l’homme qui porte toute l’humanité,
l’homme originel, l’homme voulu par le divin,
l’homme dans la bonté, l’homme dans la clarté,
86
Union avec la Mère qui nourrit le vrai soi
l’homme dans l’harmonie, l’homme dans le calme,

l’homme marchant sur la terre, portant la Lumière.
Je veux être relié à ce qui est vrai et juste.
Tout à fait calme, silencieux, concentré,
tout à fait doux,
entouré du manteau bleu de la Mère,
animé par le soleil,
je veux, par mon souffle de vie, attirer vers moi
toutes les vertus et toutes les qualités
pour former un corps
capable de recevoir et de porter
l’être véritable que Je suis.
Que cet être coule en moi comme une eau pure,
me libérant de tout ce qui est faux et mensonge.
Je m’éveille, comme la fleur s’ouvre au soleil,
comme tous les êtres
s’ouvrent à tout ce qui est doux et bon.
Je m’éveille dans la simplicité, la pureté de ce que Je suis.
Je laisse ce qui est lumineux me traverser, je l’accepte.
Je veux être assis sur ma Mère
avec conscience, gratitude, émerveillement.
Je veux être comme un rayon de soleil
touchant la terre et la bénissant.
Je veux être bénédiction, guérison, illumination
pour toutes les créatures du monde.
Que la lumière omniprésente
me protège, m’entoure, me vivifie
87
afin que, par moi,

le sombre ne pénètre pas dans le monde,
ni en pensée, ni en parole, ni en acte.
88
Se préparer à entrer
da ns un autre monde
« N’attendez pas qu’un autre fasse le travail à votre

place, ne placez pas votre espoir dans les temps futurs, car
la vie d’un homme est très courte et nul ne connaît la date
de sa fin. L’homme ne vit pas dans le monde de l’éternité.
Il a un temps.
Choisissez une fois pour toutes votre chemin, votre fa-
mille, votre peuple, votre futur, votre soleil. Et soyez actifs,
donnez ce que vous avez à donner, mais participez à cette
œuvre concrète de la Lumière sur la terre.
Soyez conscients que la force vient lorsque vous êtes
ensemble, par le don de chacun. Ainsi, vous verrez se réa-
liser ce que vous avez souhaité et pourrez réellement le
goûter et le vivre, en cette vie ou en l’autre. »
Gabriel 62:4,6,10
Dialogue théurgique
avec Dieu l a Mère
Olivier Manitara :
Mère, comment, dans ta sagesse, nous préparer à la

mort et nous préserver de la peur de mourir ?
Dieu la Mère :
Tu as déjà transmis un grand nombre d’enseigne-

ments sur ce sujet et Je veux juste te dire que la mort
n’est pas une ennemie ou quelque chose qui est étran-
ger à la vie et à ton chemin. Elle fait partie du grand
processus, elle est une étape parmi d’autres étapes et
pour être franchie sereinement, il suffit juste d’éveiller
la bonne compréhension du chemin de l’homme sur
la terre et de s’y préparer. Elle est une conclusion, un
aboutissement et un passage.
La vie de l’homme doit être ponctuée par des ini-
tiations qui permettent de franchir des étapes et de
se préparer aux suivantes. À chaque étape, l’homme
doit se préparer à entrer dans un autre monde. Pour
cela, il a besoin d’un nouveau corps avec de nouveaux
organes. Dans chaque monde, et donc à chacune des
90
Se préparer à entrer dans un autre monde
grandes étapes que doit franchir l’homme, les critères

et les besoins ne sont pas les mêmes. C’est pourquoi il
faut, à chaque fois, qu’un nouveau corps apparaisse.
La peur de mourir se manifeste uniquement quand
l’homme s’est éloigné de lui-même, de son Père et de
sa Mère, de sa religion et qu’il n’a pas vécu conformé-
ment à la Loi en franchissant chaque étape, en faisant
apparaître les corps et finalement, le corps qui est plus
grand que la mort. L’homme n’est pas prêt, alors il
ne comprend pas comment il va pouvoir vivre sans le
corps qu’il connaît.
La fonction de la Tradition est de guider l’homme,
de l’éclairer, de l’éduquer et de le conduire vers l’éveil
afin qu’il puisse parcourir le chemin en traversant
toutes les étapes, un peu comme une aventure, c’est-
à-dire passer dans le monde sans être du monde tout
en étant capable de vivre en harmonie, tout en demeu-
rant fidèle à ce qu’il porte au plus profond de lui et qui
doit être réalisé.
Il ne s’agit pas de venir sur la terre pour être envahi
par elle et pour laisser fabriquer un être faux et artifi-
ciel qui n’est doué que d’une existence extérieure. Ce
qui doit être éveillé, c’est la vie intérieure et c’est la
semence qui était avant le corps et qui est plus grande
que le corps.
La souffrance apparaît lorsque l’homme laisse
étouffer sa lumière intérieure par les concepts venant
91
du monde extérieur et de la vie qui ne dépasse pas la

mort et qui se contente des surfaces, des apparences et
des semblants. Il y a même des concepts de la vie après
la mort qui viennent de cette lumière extérieure et qui
ne touchent pas le grain divin qui vit à l’intérieur et
qui, lui, est plus grand que la mort et la vie sur la terre.
Il y a des hommes qui sont capables de comprendre
le processus de la vie après la mort juste à travers des
concepts sans avoir même vécu les étapes de la vie,
éveillé le trésor intérieur et laissé s’élaborer l’autre
corps. Cela peut te montrer à quel point les concepts
illusoires qui détournent l’homme du chemin sont
puissants. C’est pourquoi la mort n’est pas la même
pour tous. Il n’y a pas d’égalité dans le passage de la
mort. C’est une étape de la grande vie dans laquelle
l’homme se retrouve face à lui-même et est confronté à
ce qu’il porte en lui.
Si l’homme est vide, s’il n’a pas fait apparaître en
lui l’autre corps, celui de la lumière intérieure, mais
qu’au contraire, il a servi ce qui éteint la lumière de
l’esprit et de l’âme, qui sont au-delà de l’intellect, alors
son passage sur terre aura été stérile et cela ne lui ap-
portera ni sérénité, ni béatitude, ni stabilité. Il se peut
qu’il entre dans le monde de la peur, car il ne saura
pas comment vivre en dehors de ses critères et de ses
besoins connus.
92
Se préparer à entrer dans un autre monde
C’est pourquoi Je vous demande de respecter le che-

min de la vie, avec toutes ses étapes, afin de construire
en vous l’autre monde que vous rencontrerez fatale-
ment. Pour être sain, cet autre monde doit être libre de
toutes les influences extérieures que vous rencontrez
sur la terre. Cette lumière extérieure n’est qu’un sup-
port ; c’est la lumière intérieure qui doit être éveillée et
nourrie afin de grandir en beauté idéale et intelligible.
La lumière intérieure associée à l’Ange doit faire
apparaître les vertus immatérielles et les associer à
l’âme immortelle et à l’esprit universel. Ainsi, tu pour-
ras voyager dans les autres mondes sans jamais être
séparé de ta partie supérieure. Si tu ne vis pas avec ce
monde supérieur en toi, alors, effectivement, tu seras
plongé dans les ténèbres de l’ignorance ; tu erreras en
ce monde et tu seras perdu dans l’autre.
93
Les 4 cercles de l’école
de Dieu l a Mère
V
oici un texte écrit en 2004. Il relate une
vision transmise par Dieu, qui demeure
ésotérique.
En fait, la Mère avait montré, à travers
cette vision, le chemin et les étapes qui permettent de
s’approcher d’Elle et de se mettre à son service. Car
Elle cherche à conduire tous les êtres vers les mondes
supérieurs.
96
Les 4 cercles de l’école de Dieu la Mère
Texte prophétique
Alors que je priais le pouvoir de la Mère du monde

pour la terre et l’humanité, Elle m’a révélé sa struc-
ture de Lumière. Elle n’est pas venue vers moi dans sa
forme resplendissante, mais dans l’image d’une géomé-
trie vivante qui anime toute la nature.
Les lois qui soutiennent la nature et la vie sont
géométriques dans leur essence. C’est à travers cette
structure géométrique que la Mère peut Se manifester
et agir dans l’homme. L’homme aussi porte en lui une
géométrie vivante, mais il en est souvent inconscient.
La géométrie de la Mère, dans sa relation subtile avec
l’homme, est ainsi faite : 3 cercles s’interpénètrent,
alors qu’un quatrième les entoure.
(1)1 Le cercle du haut est empli par le bleu du ciel
et du cosmos étoilé. Le cercle du bas est rouge. Celui
du milieu est blanc. Ce sont les 3 couleurs de la Mère
du monde.
Le blanc, au centre, est la couleur du Père, c’est le
Père qui entre dans la Mère pour La féconder.
Dans le cercle supérieur, la Mère prend la forme de
la femme du ciel. Elle possède 6 bras pour signifier que
son cœur se prolonge dans toutes les directions.
1 - Les chiffres entre parenthèses renvoient à des notes se trouvant aux

pages 104-106. Celles-ci ont été rédigées en 2016.
97
Dans le cercle inférieur, une femme est allongée,

son corps forme la terre, la fécondation de toute mani-
festation de vie.
Entre ces 2 cercles circule un cours d’eau. Il tra-
verse le cercle central. Sur cette eau est posé un trône
sur lequel est assise Isis. Elle porte sur sa tête les cornes
d’Hator, la vache sacrée. Le trône représente son union
avec la femme du bas et les cornes, sa communion avec
la femme du ciel. Elle se tient entre les 2, majestueuse
et digne. L’énergie de la femme du ciel entre par les
cornes dans le corps d’Isis et descend jusqu’au coccyx.
À ses pieds, il y a un chat et un serpent, qui représentent
la clairvoyance et la sagesse de la terre. Les cornes sont
la clairvoyance du ciel. Lorsque Isis parle, un serpent
sort de sa bouche. L’autre serpent, celui qui incarne
l’intelligence de la terre, se tient alors en éveil, attentif.
Il est la force qui permet à la parole de se réaliser, de
devenir concrète, de s’incarner. Il ne faut pas oublier
que la femme est la porte de l’incarnation physique.
Devant Isis se forme une bulle de Lumière qui res-
semble à une forme-pensée. À l’intérieur se dessine un
village. L’apparition de ce village est la concrétisation
de l’union du serpent émanant de la femme du ciel et
de celui de la Terre-Mère à travers Isis.
(2) Isis se lève et entre dans la bulle. Elle est réelle-
ment dans le village. Elle marche au milieu des gens
qui s’activent et travaillent. Devant Isis, tous ces gens
98
apparaissent comme des pantins. Il y a en eux une

sphère d’énergie, mais aucune conscience au niveau
de la tête, des mains et des pieds. L’énergie se confine
dans le ventre jusqu’au bas de la tête et tout le reste
n’est pas animé. Ainsi, ils sont tellement inconscients
qu’ils vivent dans une forme-pensée, dans une bulle
imaginaire. Ce mot « imaginaire » ne signifie absolu-
ment pas que cette bulle n’existe pas. Bien au contraire,
il signifie qu’elle est réelle, mais que l’homme a perdu
le pouvoir de créer ses propres conditions de vie. Il a
perdu le contrôle sur la faculté d’imaginer, de créer
par l’imagination. Lorsque Isis passe au milieu des
hommes passifs et inconscients, elle leur redonne de
la vie et leur tête, leurs mains, leurs pieds s’animent de
nouveau. (3) Ils arrêtent alors toutes leurs occupations
extérieures pour former un cercle et pour entrer dans
une harmonie consciente. C’est le cercle du AUM,
de la Mère du monde, de l’école de Dieu. Dans ce
cercle, l’influence de l’attraction terrestre, qui oppresse
l’homme dans son corps, disparaît. Les hommes se dé-
tachent des préoccupations uniquement matérielles
pour nourrir leur conscience supérieure. Ils s’aper-
çoivent que toutes les difficultés, tous les problèmes
auxquels ils accordaient tant d’importance ne sont pas
grand-chose en vérité. Ce qui est essentiel était caché à
leur vue. Seul celui qui s’assoit sur la terre avec amour
99
et qui ouvre sa tête à l’influence du ciel peut toucher

l’essentiel et se détacher de la montagne du superflu.
À travers cette vision prophétique, la Mère du

monde m’a révélé des secrets qui appartiennent à
l’école de Dieu et à son humanité de Lumière. La Mère
Se manifeste à travers 3 femmes : la Terre-Mère, Isis et
la femme du ciel.
La femme du bas dit : « Il faut marcher sur le sol dou-
cement, avec amour et conscience afin de sentir les forces qui
viennent de l’éther de la terre. Cet éther est un serpent et un
chat, une force magique qui permet de réaliser toutes les pen-
sées captées à la source de l’esprit. L’homme qui marche sur la
terre, sur la Mère, porte la vie et crée le monde. »
La femme du ciel dit : « Je suis la pensée vivante avant
toute réalisation. L’homme qui marche sur la terre doit être
conscient de la femme du sol, mais avoir la moitié du corps
dans le cercle supérieur du ciel (4) afin d’être inspiré et illu-
miné par les étoiles. »
Isis est entre les 2 femmes, car elle est l’être humain
incarné dans un corps qui a réalisé la plus haute union
avec la Mère du monde. Elle possédait les 3 cercles par-
faitement unis. Elle est devenue un modèle pour toutes
les femmes, pour tous les hommes. Même Marie, elle
qui a été appelée la Vierge à cause des mystères de
l’initiation intérieure, n’avait pas atteint un tel degré
100
dans la connaissance divine. La question n’est pas de

comparer et d’établir une élection de « miss Mère du
monde », mais de montrer l’importance de l’équilibre
des 3 cercles de la Mère dans chacun et dans l’humanité.
Chacun porte ces 3 cercles en lui. Lorsqu’ils sont équi-
librés se manifeste le quatrième cercle, celui de l’école
de Dieu. Alors la femme devient Mère du royaume de
Dieu, Mère de Dieu. C’est un mystère sacré. Mettre un
enfant au monde, c’est changer le monde.
(5) Chacun de nous met un enfant au monde et le
nourrit par ses pensées, ses sentiments, sa volonté et
ses actes. La guerre est un enfant de l’humanité. Un
grand nombre d’hommes l’ont pensée, l’ont vécue,
l’ont imaginée, l’ont préparée. Le serpent de la terre
s’en est emparé et l’a réalisée suivant les lois de Dieu.
Ensuite, ils sont entrés dans leurs formes-pensées, à
l’image d’Isis qui est entrée dans la ville. La forme-
pensée d’Armageddon, la grande guerre, est partout
répandue et les plus sensibles peuvent la percevoir.
Elle n’est pas incarnée seulement dans les canons et les
militaires mais trouve refuge dans la politique, les lieux
de travail, les familles et même dans l’agriculture. Le
paysan répandant des produits chimiques hautement
toxiques dans son champ, sous la protection d’une
combinaison spéciale et d’un masque à gaz, n’incarne
pas une image de paix et d’harmonie avec la nature
vivante. En vérité, c’est Armageddon qui agit en lui
101
à son insu. Il est sous l’emprise d’une forme-pensée

surpuissante qui envahit sa vie. Peut-être ce paysan
mourra-t-il d’une maladie grave liée à ses activités ?
Armageddon aime détruire, même ses propres soldats.
Un tel homme n’est pas sous l’influence de la Mère
du monde et si on le regarde avec la vision éthérique,
on peut voir autour de sa tête des serpents de la peur.
Ces serpents sont les mêmes que celui qui est posé aux
pieds d’Isis. Simplement, à cause des formes-pensées
qui ne sont pas en harmonie avec le ciel, l’homme est
devenu destructeur. L’homme sait instinctivement que
sa vie n’est pas conforme à l’ordre céleste et c’est pour-
quoi il éprouve une peur inconsciente qui le pousse à
l’autodestruction. Cette peur est inspirée par le serpent
qui protège la terre. Ainsi, la guerre devient un moyen
de nettoyer la terre des formes-pensées nuisibles.
L’homme est construit sur la même structure que la

Mère du monde. C’est pourquoi Elle peut agir sur lui
et même entrer en lui.
L’homme possède 3 cercles de manifestation.
Dans le cercle du bas se manifeste la terre inté-
rieure. C’est le cercle du destin. Toute semence plantée
en cette terre se réalise. Ainsi s’inscrit la destinée.
Dans le cercle central apparaissent la volonté, la
conscience et la possibilité de choix.
102
Dans le cercle supérieur se manifeste la capacité de

fusionner la conscience individuelle avec l’intelligence
cosmique.
Le quatrième cercle est totalement différent suivant
que l’homme a éveillé les cercles médian et supérieur,
ou qu’il est prisonnier du cercle inférieur. Pour l’initié
à la Mère, le quatrième cercle devient l’école de Dieu.
Il crée consciemment l’avenir en accord avec l’intelli-
gence cosmique. Pour l’autre, il subit les conditionne-
ments inconscients et l’assaut des serpents de la peur.
Dis-toi que ces 3 cercles de la Mère du monde se
retrouvent partout. Lorsque tu penses, tu te tiens dans
le cercle de l’intelligence. Lorsque tu sens, tu te tiens
dans celui de la liberté et lorsque tu veux, tu es dans
l’instinct de la Mère. Ces 3 centres en toi peuvent se
trouver sous l’influence d’un seul des cercles de la Mère
du monde. Si un homme pense, sent et veut unique-
ment dans le cercle instinctif de la Mère du monde,
il pense, sent et vit inconsciemment. La terre envoie
alors autour de lui les serpents de la peur et de la des-
truction. Les Hindous ont gardé ce savoir de la Mère
qui est aussi destructrice. On peut penser à la Déesse
Kali, qui est un des multiples aspects de la Mère.
Si l’homme pense, ressent et vit dans le cercle mé-
dian de la Mère, il est initié, il a éveillé sa conscience et
il a décidé d’œuvrer pour le tout. Alors la Mère l’assoit
sur le trône de la terre et ouvre un espace supérieur
103
au-dessus de lui, lui permettant d’avoir accès à la

conscience supérieure.
Ce qui était négatif pour l’homme inconscient de-
vient positif pour l’initié à la Mère. Il comprend que
la terre réalisera toutes les semences qu’il plante en
elle. Ainsi, il prend sa vie et sa destinée en mains. La
Mère Se révèle à l’initié et lui enseigne tous les secrets
de la vie quotidienne. La colonne de Lumière du Père
apparaît dans l’homme et la Mère Se place alors en
dessous et autour pour recevoir quelque chose que seul
celui qui est uni au Père peut Lui donner. Elle devient
épouse. L’initié devient alors la Mère du monde ou le
Père du monde, car c’est le Père-Mère qui S’exprime
par sa bouche, qui vit dans son cœur et ses actes. Jésus
a été un tel initié. Il a dit : « Je suis un avec le Père, ce
qu’Il me dit, je vous le dis. »
Beaucoup d’autres initiés ont réalisé cet exploit à
des degrés différents de perfection. Ils sont les véri-
tables guides de l’humanité.
L’enseignement transmis ici est destiné à être médi-
té, car il contient des secrets qui ne peuvent se révéler
que par l’étude approfondie.
(1) Les 4 cercles représentent les 4 visages de la Mère.

Le grand cercle correspond au recyclage. Le cercle du
haut est la Divinité. Le cercle central correspond aux
104
mystères de l’enfantement. Le cercle du bas est celui de

l’ésotérisme et du serpent de la sagesse.
La femme qui est allongée dans le cercle du bas
représente les 7 étapes de la vie que tout homme qui
s’incarne sur la terre doit traverser. Ce sont les 7 initia-
tions et les 7 écoles de Dieu la Mère. Ces 7 écoles sont
reliées au système solaire et aux étoiles dans le ciel.
Entre les 2 cercles du haut et du bas coule le fleuve
de la vie créatrice.
La femme assise sur le trône dans le cercle central
représente la royauté qui unit le ciel et la terre et s’em-
pare du fleuve de la destinée au nom de Dieu et de ses
Anges.
Le village qui apparaît est l’offrande à Dieu, c’est
le futur corps de l’âme, le Village Essénien, la culture
essénienne, la religion de Dieu sur la terre.
(2) Ici sont révélés les grands secrets de la sagesse et

de l’enfantement de Dieu la Lumière ou des ténèbres
de l’inconscience et de l’esclavage. Cela dépend du
gouvernement et de l’éducation. Si celui qui s’assoit
sur le trône est un initié de la Mère, alors, à l’image
d’Isis et de la Vierge, il fera apparaître Dieu. Si c’est
un roi déchu au service de la bêtise, il fera apparaître
le néant.
105
(3) Ici est décrit d’une façon prophétique par « Dieu

la Mère » ce qui allait arriver par la suite. La Mère al-
lait créer des Villages Esséniens et rouvrir son école
de sagesse pour éduquer et éveiller les hommes afin
qu’ils redeviennent conscients et prennent de nouveau
leur vie en mains, faisant apparaître une destinée plus
grande que la mort.
Il est clairement décrit ici le cercle sacré de la Ronde
des Archanges, qui devait apparaître 2 ans après.
(4) Ce qui permet maintenant d’être inspiré par

les étoiles, c’est la Bible essénienne, nouveau commen-
cement de Dieu, qui relie l’âme à l’intelligence supé-
rieure des Archanges.
(5) Ceci est une parole prophétique qui annonçait

le culte de la Lumière et la renaissance de Dieu au sein
de la Nation Essénienne pour toute l’humanité.
Par la renaissance de Dieu dans la statue du Culte,
un autre avenir est écrit pour toute l’humanité et pour
la terre.
106
Psaume 58 de l'Archange Gabriel
R éconciliez-vous
avec votre Mère en rétablissant
le l angage universel
1 Vos prières, vos souhaits, vos désirs les plus purs

et les plus grands atteignent parfois les mondes
supérieurs comme une matière subtile. Mais la
plupart du temps, cette matière s’atténue et se
transforme en une sorte d’écho vide de substance.
2 Vous devez développer la constance et la conti-
nuité de conscience.
3 Vous devez comprendre que Celle qui peut réel-
lement donner une substance à tout ce qui est la
lumière intérieure en vous, c’est votre Mère. Elle
habite autour de vous, Elle est votre stabilité, Elle
vous forme un corps. Elle est votre véhicule à

travers différents mondes et en cela, Elle vous per-

met d’acquérir le langage qui est capable de tra-
verser tous les mondes et de traduire d’une façon
juste votre prière, votre langage de vie.
4 Retrouvez et renouez des liens de conscience et
d’harmonie avec votre Mère, avec tous ceux qui
habitent la nature vivante et tout ce qui constitue
le monde de la Mère.
5 En portant dans ton cœur une attention ai-
mante envers les différentes formes d’existence
constituant le royaume de la Mère, tu acquerras
le langage juste.
6 Sache que les Esséniens, par l’hérédité de leur
tradition millénaire, possèdent naturellement
cette particularité d’acquérir le langage univer-
sel, qui peut se traduire de monde à monde sans
perdre son sens et sa valeur.
7 Dans le seul monde des hommes, il existe plu-
sieurs langages pour se comprendre et même plu-
sieurs niveaux de compréhension dans un seul
langage. Sachez qu’il existe d’autres langages pour
parler avec la Mère, les pierres, les plantes, les ani-
maux, les Anges, les Archanges, les Dieux et le
Père. Vous devez étudier tous ces langages, mais
vous devez surtout comprendre que seule la Mère
peut vous conduire vers cette science.
108
8 La Mère est capable de traduire et d’interpréter

dans tous les mondes le langage de l’homme qui
partage sa vie avec Elle en conscience et en vérité.
Elle veut habiter la vie de l’homme dans un esprit
de partage et d’amour. Mais l’homme, d’une façon
passive ou inconsciente, est en train de réaliser la
prophétie de la destruction de l’humanité.
9 La terre souffre de la passivité et du manque
d’activité consciente de l’homme. Elle se voit vivre
une destinée programmée par des forces et des
intelligences qui ne sont pas celles du Père de la
Lumière. Et tout cela à cause de l’inactivité et de
l’inconscience des humains.
10 L’homme laisse la volonté d’un monde obscur
agir et toucher la Mère avec son propre assenti-
ment, son assistance et son aide. Quel est le sens
de ce langage ?
11 Toi, Essénien, lève-toi. Prends ta vie en mains et
agis puissamment pour que ta Mère soit contente
et guérie de tout ce qui se passe entre toi et Elle.
12 Les conflits entre les différents mondes habi-
tant l’homme et la Mère sont une réalité. Mais
avant de chercher à les résoudre, la première étape
est de devenir capable de préserver ce qu’il y a
de divin en toi, d’avoir une matière pour voyager
109
dans ces mondes, de grandir en conscience et de

devenir de plus en plus fort pour agir efficacement.
13 Vous, les Esséniens, contribuez à ce que la pol-
lution de la terre soit éclairée d’un nouveau jour
et que dans votre nation, le respect de la Mère, la
recherche de son équilibre soient des actes quo-
tidiens et conscients, reliés à votre origine d’Es-
séniens, votre tradition et votre mission sur la
terre. Mettez en œuvre ce que vous êtes et faites‑le
connaître. Ne vous intéressez pas uniquement
à l’aspect physique, qui touche les intérêts du
monde de l’homme, mais cultivez surtout l’aspect
intérieur.
14 Avant qu’une chose soit physique, elle vit tou-
jours dans d’autres mondes. C’est une loi abso-
lue, qui veut que les mondes subtils précèdent
les mondes grossiers et manifestés dans le visible.
Ainsi, avant que la terre, l’eau, l’air ou le feu soient
pollués dans le monde physique, le principe de
la pollution vivait et agissait déjà dans un autre
monde. Soyez conscients de cela.
15 Si vous voulez porter ce digne nom d’Essénien,
vous devez consciemment élever votre vie et votre
sensibilité vers une relation pure et sincère avec
la Mère. Vous ne devez plus vous laisser enva-
hir et posséder par les apparences trompeuses
110
des relations avec le monde des hommes, avec le

monde stérile qu’ils ont laissé fabriquer et dans
lequel ils vivent maintenant en esclavage, de plus
en plus aveuglés par leur inconscience.
111
II
Le sablier de l a vie
Enseignement
de Dieu l a Mère
sur le sablier
U
n sablier se compose de 2 pyramides
superposées : une pyramide posée sur la
terre et qui pointe vers le haut, et une
autre, inversée, posée sur le ciel et qui
pointe vers le bas. Un petit trou qui relie les 2 pyra-
mides permet au sable de couler de la pyramide du
haut dans celle du bas. Ce sable qui coule, c’est le
temps qui passe, c’est la vie.
Il y a 2 mondes et tout ce qui est grand ne se montre
pas. C’est le petit présent dans le grand et le grand pré-
sent dans le petit qui sont réunis dans le symbole du
sablier. Celui-ci représente la structure de Lumière du
corps divin. Cette structure de Lumière qui a la forme
du sablier nous dévoile un lien vivant avec le monde
sacré. Si nous apprenons à entrer peu à peu dans le
monde de la construction sacrée de notre être, nous
pouvons, à travers cette grande perfection, entrer dans
la prêtrise sacrée et dans la royauté.

116
Enseignement de Dieu la Mère sur le sablier
Ce symbole du sablier représente l’homme avec

tous les étages de son être. La pyramide inférieure est
constituée de 4 étages, qui sont 4 corps en l’homme :
• son corps physique,

qui est lié au règne minéral ;
• son corps de volonté,
qui est lié au règne végétal ;
• son corps de sentiment,
qui est lié au règne animal ;
• son corps de pensée,
qui est lié au règne humain.
À la jonction des 2 pyramides se tient la conscience

de l’homme, qui est liée au règne des maîtres. C’est le
corps du maître qui apparaît en l’homme qui vit avec
sa conscience et qui fait le lien entre le haut et le bas,
entre le ciel et la terre.
Dans la pyramide supérieure du sablier, on retrouve
les 3 corps supérieurs de l’homme :
• son corps de destinée,

qui est lié au règne des Anges ;
• son corps d’âme,
qui est lié au règne des Archanges ;
• son corps de semence,
qui est lié au règne des Dieux.
117

La tradition des peuples qui est née de Moi M’a

représentée comme étant la couleur rouge, alors que
le Père a été défini comme le blanc. Ceci est vrai, mais
Je ne suis pas que le rouge, Je suis aussi le bleu, car
j’englobe tout ; Je suis à la fois la terre et le ciel.
Lorsque l’homme prend un corps pour connaître
la vie sur terre, il vient d’abord dans le bleu et ensuite,
lorsqu’il est ancré sur la terre, il entre dans la couleur
rouge.
Le sablier, par ses 2 triangles, représente ces 2 vies
du céleste et du terrestre.
L’existence de l’homme est liée à ce sablier. Le
sable qui s’écoule, c’est sa vie et aussi le temps de sa
vie. Rien ne peut empêcher ce sable de s’écouler et de
passer par le petit trou qui est au centre et qui relie les
2 mondes, qui n’en forment qu’un. Seule la conscience
de l’homme peut passer par cette porte étroite.
À l’origine, l’homme devait demeurer dans le
triangle du haut et ne jamais descendre dans celui du
bas. Si l’homme passe par ce petit trou, il devra vivre
l’expérience de l’identification au corps, qui a une
existence dans la durée. La conscience se trouve alors
emprisonnée et connaît l’expérience de la chute, car
elle est condamnée à vivre dans le monde de la limite.
118
Une fois que l’homme a chuté dans le corps, le seul

moyen qu’il a de connaître une vie harmonieuse est de
s’extraire du courant de la vie qui s’écoule du triangle
supérieur en se collant à la paroi. Ainsi, le sable s’écoule
devant lui et il en est juste l’observateur éveillé, mais il
n’y prend pas réellement part.
Devenir un observateur éveillé de la vie qui passe
comme du sable qui s’écoule du sablier est la clé de la
sérénité.
Rien ne peut empêcher le sable de s’écouler.
Il y a des hommes qui se mettent au milieu du cou-
rant, voulant profiter de chaque instant, pensant que
la vie doit être vécue pleinement, alors qu’en réalité,
pour celui qui est tombé dans la partie inférieure du
sablier, la seule chose intelligente à faire est de s’écar-
ter du courant de la vie, de se mettre de côté, de s’en
détacher, d’éveiller la conscience, de devenir celui qui
observe et de laisser les choses être ce qu’elles sont et
suivre leur cours.
Tout ce qui est né ne fait que passer et mourra.
Quoi qu’il advienne, tout finit par passer et par suivre
son cours naturel.
Si l’homme est tombé dans le bas du sablier, il ne
faut surtout pas qu’il reste au centre, car il recevra tout,
il prendra le positif et le négatif et à un moment, il fi-
nira par perdre la vie sans s’être éveillé au fait que cette
119
vie qui s’écoulait n’était aucunement lui, mais juste du

sable qui passait d’un monde à un autre.
Le moyen pour éviter de tomber dans le fond du
sablier, ce sont les mystères et l’éducation de la Mère et
de la féminité.
Il est dit dans la Tradition qu’un Essénien est

un enfant consacré à Dieu par ses parents, avant sa
naissance. Cet enfant est offert à Dieu, donné par un
vœu et un engagement solennels. Ce secret est lié à la
connaissance du sablier. Il est la structure de Lumière
de l’homme et de son monde.
Lorsqu’elle enfante, la mère doit mettre dans l’en-
fant la conscience du sablier. Ainsi, il comprendra
que la vie n’est pas quelque chose qui doit être vécu
sans éveil, sans conscience, sans discernement, passi-
vement. Il comprendra que lui-même doit être actif et
participer à l’élaboration de sa vie. Il doit s’organiser
pour ne pas tomber dans le triangle du bas, sinon il
devra subir les évènements, les circonstances, les in-
fluences et comprendre que son seul chemin de sortie
sera d’apprendre à observer, à se détacher et à s’éveiller
pour trouver qui, en lui, observe et comprend.
Je suis la Mère, c’est Moi qui enfante, qui porte

et qui élève. Ce que Je porte, c’est la structure globale
120
de l’homme, qui est faite des éléments fondamentaux,

des pierres, des plantes, des animaux, du ciel et des
étoiles. Tout cela est posé en Moi, et Je le porte, Je
le conduis. Sans ma présence, tout deviendrait néant,
illusion irréaliste.
Je te porte, toi, comme Je porte les planètes.
Moi-même, Je suis posée sur un fondement qui est
l’attention qui engendre la concentration et qui forme
la résistance.
Si tu exerces ton attention, tu peux Me faire ap-
paraître et M’offrir une place dans ta vie afin que Je
devienne un fondement conscient.
Soit tu es inconscient, alors tu subis. Soit tu es
conscient, alors tu éveilles l’attention qui engendre la
concentration et tu Me fais apparaître en toi et autour
de toi.
En dehors de Moi, il n’y a rien, car Je suis Celle qui
te porte et porte.
L’autre partie de ta vie, le ciel, est le contraire de

la concentration : c’est une expansion sans frontières,
une dilatation universelle, un élargissement sans fin.
Cela est la source de la vie.
Les guerres ne s’éteindront jamais tant que l’homme
vivra prisonnier du corps, demeurant inconscient de la
réalité de son être supérieur.
121
L’homme est dans la souffrance d’être un corps,

mais d’un autre côté, cela le rassure, car ce qui est dur
et limité lui procure un sentiment de sécurité face à ce
qui est sans forme et sans limites.
C’est parce que l’homme a perdu le contact avec
son être essentiel que la guerre est inévitable. La guerre
est, elle aussi, un être limité, qui a chuté dans un corps
et qui maintenant se sent enfermé. Une bombe, une
balle est un condensé des forces négatives qui émanent
de la souffrance de l’homme qui a perdu sa conscience
céleste.
L’homme ne sait pas gérer les influences d’en haut,
il ne sait pas vivre dans le non-corps, car c’est le sans-
limites qui règne. Pour s’approcher du sans-limites, il
faut être correctement éduqué, préparé, sinon c’est la
destruction qui apparaît. Le corps ne peut pas entrer
dans les mondes supérieurs de l’éternité, car il appar-
tient au monde limité, il est la limite.
Le monde sans limites est au-delà du temps. Seule
la conscience peut entrer dans ce monde, mais pour
cela, elle doit être véhiculée par un autre corps, beau-
coup plus subtil, un corps de sagesse immortelle et im-
personnelle. C’est pourquoi Je te parle de l’éducation,
des mystères de la Mère et de l’enfantement.
Si l’homme s’écarte de Moi et des mondes supé-
rieurs, il n’a pas d’autre choix que de se tourner vers le
corps, qui devient son refuge et l’objet de son attention
122
et de son identification. Il est enfermé et son existence

supérieure devient pour lui une cause de souffrance et
une grande tension qu’il ne peut supporter. Alors, pour
résister, il se tourne vers ce qui est encore plus dense en
expulsant de son corps cette tension et en la projetant
sur le fer, sur tout ce qui est dur et opaque afin que le
trouble soit absorbé par le corps de la dureté.
Bien sûr, cela le soulage pour un temps, mais il
accomplit l’acte qui est à l’inverse de sa mission sur
la terre. L’homme vient sur la terre pour libérer les
mondes et non pas pour les ensorceler et les conduire
dans l’asservissement et la guerre.
La guerre est le résultat de l’ignorance de l’homme
et de l’attitude erronée qui s’ensuit. Elle ne s’éteindra
pas tant que l’homme ne sera pas revenu vers sa Mère
et ne prendra pas la décision de cheminer vers son
Père, qui est l’Éternel.
Cheminer ne signifie pas cultiver une croyance,
mais entrer dans l’école de la sagesse immortelle,
s’éveiller et se mettre au travail en vérité.
La guerre est liée à la souffrance qu’engendre
l’homme qui s’est éloigné de son être céleste et de ses
Parents immortels.
Le corps privé de l’être supérieur est une source
de souffrance intense pour l’homme et pourtant, en
même temps, il le rassure, lui procure un sentiment de
puissance et lui fait croire qu’il est en sécurité.
123
L’homme souffre d’être un corps et de regarder

tout ce qui existe autour de lui. Il cherche à se cacher
derrière les apparences, il cultive des illusions et veut
prouver qu’il est important. C’est à cause de cette in-
conscience et de cette attitude que la guerre est iné-
vitable. Elle est l’aboutissement de la tension générée
quotidiennement dans l’homme qui abdique son être
céleste.
C’est l’homme qui enfante la guerre et qui lui donne
un corps. Le corps de la guerre est limité, à l’image
du corps de l’homme, et c’est pourquoi l’homme veut
tout détruire. Il veut sortir de la limite imposée en cas-
sant tout pour enlever la tension et retourner vers le
sans-limites.
Si tu veux Me rendre un culte, apprends à entrer

dans la terre. Rappelle-toi qu’à sa mort, le corps re-
tourne vers Moi et que Je le digère.
Avant de connaître l’eau de la Mère, tu es dans le
noir.
Apprends à connaître le noir, il a une valeur parti-
culière. Entre dans le noir et reste là longtemps. Le noir
doit t’éveiller et te conduire au-delà des apparences et
des lumières trompeuses.
Le noir aime ce qui est vrai et il recycle ce qui est
faux.
124
Si les hommes ont peur du noir, c’est parce qu’ils

sont faux et qu’ils rendent un culte à ce qui est men-
songer. Le mensonge les rassure et c’est pourquoi ils
vénèrent la fausse lumière à travers leurs religions,
leurs cultures, leurs philosophies, leurs façons de vivre.
Le noir dévore ce qui est faux et c’est pourquoi il est
associé au feu et au soleil qui se lève à minuit. Ce soleil
apparaît en toi lorsque toutes les lumières extérieures
se sont éteintes, lorsque tous les fantômes et les feux
follets se sont enfuis. Ce soleil n’éclaire pas les appa-
rences, mais il les chasse et il te montrera qui tu es réel-
lement dans ton potentiel, dans tout ce que tu peux
accomplir et dans tout ce que tu dois réaliser.
Va dans le noir et demeure là pendant plusieurs
jours.
Ce savoir était connu des ancêtres de ta tradition.
Ils appréciaient les vertus de mon ventre, du silence et
goûtaient l’art de se détacher de l’éphémère.
De nombreuses vertus sont liées à la connaissance
du noir. Au début, tu peux le percevoir comme une
absence de lumière, puis comme un monde peuplé de
toutes les peurs, mais en définitive, il est celui qui aime
la lumière et qui en prend soin.
La fausse lumière rejette dans le noir tous les dé-
chets qu’elle engendre sans cesse. Sa vie est trompe-
rie et déchets. Elle est le contraire d’elle-même. Elle
125
paraît lumineuse, mais elle engendre la souffrance et

la guerre.
Si tu entres dans le noir, tu rencontreras cette
souffrance et cette fatalité qui ont été accumulées ici
et qui attendent de pouvoir être libérées d’une façon
ou d’une autre. Il y a la façon de la sagesse, qui est
mienne, et il y a celle de l’homme ignorant, qui est la
destruction. Cette souffrance accumulée dans le caché
n’est que la superficie du noir. Si tu t’y enfonces et que
tu cherches la profondeur, tu rencontreras la lumière
qui jaillit des ténèbres.
Tes ancêtres entraient dans le noir. Ils se prépa-
raient par la prière et le jeûne afin de découvrir le noir,
le connaître. Ce noir est lié au corps et entrer dans le
noir, c’est aussi entrer dans le corps, entrer en toi pour
y découvrir ce qui est caché.
Trouver ta véritable place dans le corps et dans la

vie sur terre, c’est être illuminé. Ce savoir ne s’apprend
pas de l’extérieur. Moi, la Mère, Je veux que chaque
homme sur la terre trouve sa place et qu’il sache s’y te-
nir et y vivre. Si tu sais qui tu es, non pas dans les sem-
blants, mais dans la vérité sans limites, alors tu seras
libre de peur. Tu pourras regarder en toi et autour de
toi, être attentionné, aller vers les autres, les soutenir et
comme Moi, un avec Moi, les porter.
126
Sache que l’homme qui a chuté dans le bas du sa-

blier est soumis aux joies et tristesses passagères et il ne
peut plus gouverner sa vie. Ce n’est pas le corps qui
chute, car il est et demeure à sa place, c’est la conscience
qui sort de la concentration et qui s’identifie au corps.
Le corps n’est pas l’homme et lorsque la conscience
devient le corps, elle perd l’immortalité et l’éternité
pour être soumise aux influences qui enferment.
Tu dois apprendre à observer les évènements en

étant neutre et en devenant non seulement l’observa-
teur, mais celui qui observe l’observateur et l’évène-
ment. Tu dois apprendre à t’extraire du champ de vie
de la passivité et arrêter de subir les évènements. C’est
comme sortir d’une rivière. Tant que tu es dedans, tu
es dépendant de tout ce qu’elle est, mais si tu en sors,
tu peux juste la voir couler. Tu dois sortir du fleuve
de la vie et apprendre à juste l’observer tout en t’en
détachant.
Apprends à regarder le cours de l’existence sans être
impliqué. Prends de la hauteur et regarde les choses
d’en haut.
Ne perds pas ta paix, celle de ton âme, et ne cède
pas à l’appel des contre-vertus, qui te feront croire que
tu peux éviter certaines conséquences en faisant appel
à elles.
127
Si tu dois entrer dans le fleuve, alors, fais-le ponc-

tuellement, pour générer un acte, puis retire-toi et sors
du courant pour te tenir dans l’immensité.
Une fois qu’un monde est écrit, il doit arriver et il
arrivera fatalement. Rien ne peut changer le cours de
l’eau qui coule et ce qu’elle véhicule. Par contre, toi,
tu peux changer et faire en sorte qu’un évènement te
touche ou non.
128
Méditations
sur le sablier
Entrer dans l’éveil
Dieu-Mère parle d’un sablier qui serait la représen-

tation de ce qu’est l’homme global et le monde dans
lequel il vit.
Dans l’« en-haut », l’homme est doué d’une
conscience universelle et dans l’« en-bas », cette cons-
cience « tombe » dans l’identification au corps, qui est
sous l’emprise du temps et de la mort.
C’est la conscience qui « chute », car le monde est
toujours le monde et il est parfait, mais la conscience,
en dirigeant son attention vers ce qui ne doit pas être
considéré, lui donne de l’importance et s’éloigne de ce
qui doit être pris en compte. L’aspect de la réalité uni-
verselle, intemporelle, immortelle de l’homme est donc
occulté, rendu inconscient, et c’est un autre aspect qui
accapare l’existence. Cet aspect, étant limité et n’ayant
pas d’existence propre, appelle automatiquement la

peur et le côté sombre de la vie. Voulant s’en préser-

ver, l’homme devenu inconscient de son immortalité
va prendre refuge dans le corps et refouler ses angoisses
dans la dureté de la matière et dans des modes de vie,
des philosophies et des religions qui l’abrutissent et le
rassurent.
Cet enseignement de Dieu-Mère éclaire un grand
nombre de problèmes existentiels que rencontre l’huma-
nité et a le mérite d’ouvrir un chemin de libération. Ce
chemin ne paraît pas facile pour une humanité engluée
dans ses certitudes, mais il peut le devenir à partir du
moment où l’on s’y intéresse avec sincérité et que l’on
s’organise pour le faire apparaître.
Nous appelons « le monde de l’en-haut » l’incons-
cience du sommeil, et « le monde de l’en-bas », la
conscience de l’état d’être éveillé dans le corps. Nous
disons que nous sommes éveillés et conscients quand
nous sommes dans le corps et endormis et inconscients
lorsque nous sommes dans le non-corps.
Tout changement d’état, comme l’apparition ou la
disparition du monde et du corps, présuppose qu’il y ait
un autre monde qui soit permanent.
Ce qui est impermanent, c’est le monde de l’en-bas,
dans lequel la conscience fait l’expérience du corps et
du moi né du corps. Ce moi, c’est la sensation d’exister
dans un non-corps.
130
Méditations sur le sablier
Ce qui est permanent, c’est le monde de l’en-haut,

dans lequel la conscience retrouve son état d’être origi-
nel, d’être sans limites et au-delà du temps et de l’espace.
L’homme de la chute appelle « inconscient » ce
monde de l’en-haut, ou « néant », ou « inexistence », tout
simplement parce qu’il est inconscient.
Ce n’est pas parce que tu es inconscient d’une chose
que cette chose est inexistante. De même, ce n’est pas
parce que tu as un trou de mémoire et que tu ne par-
viens pas à te rappeler une mélodie ou une expérience
que tu as faite que cette expérience n’existe pas. Non
seulement tu l’as faite, mais d’autres l’expérimentent et
l’expérimenteront.
Derrière chaque manifestation, il y a un monde non
manifesté qui porte, qui accompagne et qui permet donc
la manifestation. Ce monde qui porte est naturellement
infini et préexistant.
Révéler, faire apparaître quelque chose que tu ne
connais pas, c’est juste en prendre conscience.
Est-ce que lorsque tu es endormi, tu continues à exis-
ter ? Est-ce que la graine existe avant la plante ? Est-ce que
tu étais vivant dans le spermatozoïde et dans le ventre de
ta maman ? Qui te réveille le matin et qui t’endort ou
t’évanouit le soir ?
Le matin, tu entres dans le monde de l’en-bas et le
soir, tu plonges dans le monde de l’en-haut. Lorsque
tu te réveilles, tu entres dans le corps et tu éprouves le
131
sentiment d’exister, d’être un corps dans le monde.

Est-ce que ce sentiment apparaît avec le corps ou est-ce
qu’il était préexistant ? Est-ce que lorsque tu te tenais
dans le non-corps et que tu étais dans le monde de l’en-
haut, tu existais ?
La Mère dit que c’est l’attention et la concentration
qui font la différence. Elle parle également du détache-
ment et de l’observation neutre.
Bouddha comme Jésus ont enseigné la sagesse de
la Mère, ils ont parlé d’être le témoin, d’entrer dans
l’observation neutre.
Jésus prononcera cette phrase incroyable : « Je suis
à moi-même mon propre témoin (observateur) : je
suis moi (sensation d’exister dans un corps), celui qui
témoigne de moi (la conscience qui observe dans le
détachement et la neutralité) et le Père (le monde de
l’en-haut, sans changement, origine de la conscience,
de l’observation et de l’objet observé). »
Bouddha a enseigné le même chemin bien avant
Jésus. Il dira de lui-même : « Je suis l’éveillé. » Il parlera
du nirvana comme de l’expérience suprême de la féli-
cité et de la libération. Ce nirvana est le monde de l’en-
haut, qui est la permanence suprême et la cessation de
la soif d’existence dans le monde de l’en-bas.
En quelques mots, la Mère a décrit toute la philo-
sophie et la méthodologie du bouddhisme et du chris-
tianisme. Je cite ces exemples pour montrer qu’il y a
132
une continuité et une référence, mais cela n’est pas si

important, car la Mère est Dieu et Elle est la source de
toutes les religions et philosophies. Elle Se tient dans
la permanence et demeure fidèle à ce qu’Elle est.
L’homme qui entre dans le fleuve temporel de la vie
pense que le corps est le fondement de l’existence. Il
s’identifie aux expériences vécues par le corps et se fait
enfermer par des souvenirs, des concepts, des visions.
Il ne peut plus en sortir, et lorsqu’il en sort, c’est juste
pour « tomber » dans d’autres expériences et concepts
qui vont modeler sa perception de lui-même et du
monde. La Mère nous demande de sortir de ce fleuve
afin d’éveiller la connaissance et surtout, la source du
savoir et de l’expérience.
Derrière l’expérience, il y a un être qui la vit et cet
être peut être vécu ou alors il peut se retirer et devenir
celui qui observe. Il peut également observer l’observa-
teur. Dans ce cas, il prend de la hauteur, il commence
à entrer dans le monde de l’en-haut.
S’il subit l’expérience, il est passif.
S’il s’en détache pour l’observer, et donc pour la
connaître avec du recul et du détachement, il entre
dans une capacité d’analyse supérieure et dans une
sagesse.
S’il observe l’observateur, il entre dans le monde
de l’en-haut et devient capable de percevoir la trame
secrète des évènements.
133
Si l’homme subit, il va penser qu’il est un corps.

D’ailleurs, les problèmes de l’homme sont bien souvent
ceux du corps.
S’il observe, il va s’apercevoir qu’un grand nombre
de corps ont le même problème ou vivent la même
expérience que lui maintenant et depuis des temps
immémoriaux.
S’il s’élève vers le monde de l’en-haut, il va percevoir
que le corps qu’il a n’est pas « son » corps ; il le vit ainsi
parce que sa conscience l’identifie. Il peut aussi être tous
les corps qui font la même expérience au même moment
et à travers les siècles et les siècles.
L’état de corps est un état permanent. L’homme vit à
la fois dans le corps et dans le non-corps comme un état
permanent. Bien sûr, cela est beaucoup plus complexe
que ce qui est dit ici, mais c’est aussi très simple, car c’est
l’état naturel de l’existence humaine. L’homme a perdu
cette nature tout simplement parce qu’il s’est éloigné de
Dieu la Mère et de sa sagesse. Plus l’homme s’en éloigne,
plus il connaîtra la complexité et la souffrance.
Si l’homme souffre, il cherchera à se libérer et pour
cela, il fera appel à la dureté pour y transférer sa souf-
france. C’est ainsi qu’il polluera le monde et conduira
tous les êtres dans le désespoir.
Il est clair que l’homme a évacué sa peur dans le
métal et qu’il en a fait des armes qui l’ont rassuré. Ces
134
armes ont, à leur tour, déversé la haine que l’homme y

avait stockée et c’est un cercle sans fin.
La sagesse de Dieu la Mère est grande.
L’homme souffre parce qu’il s’identifie à ce qu’il
n’est pas et qu’au plus profond de lui, il sait que tout est
faux dans sa vie.
En vérité, rien n’est faux et il faut juste entrer dans
l’éveil.
Faux ou vrai signifie bien souvent un concept, une
façon de percevoir, une mémoire fondée sur des expé-
riences. Il s’agit de sortir de cela pour observer.
Celui qui observe l’observation est le sans-limites. Il
est la source du savoir et de tous les corps.
Bien des hommes vivent des expériences sans les
comprendre parce qu’en réalité, ce ne sont pas eux qui
les vivent. À partir du moment où l’homme vit dans le
monde de l’en-bas, il est dépossédé de tout, il est vécu,
il subit.
Pour vivre, il faut s’extraire et expérimenter les choses
avec plus de subtilité. L’expérience est libératrice unique-
ment lorsqu’elle éveille la conscience, fait apparaître la
compréhension et donne un corps à la sagesse. Le vrai
savoir est toujours universel. Une telle expérience de-
vient réellement libératrice et elle ne sera plus vécue,
car un autre corps est apparu. Plus seront nombreux les
hommes qui vivront cette expérience dans son accom-
plissement, plus elle aura tendance à disparaître dans le
135
monde physique. C’est ainsi, et uniquement ainsi, que

la criminalité pourra totalement disparaître de la terre,
non pas parce qu’elle est mauvaise en soi, mais parce
qu’elle ne serait plus utile : l’éveil de la conscience et
le corps qui va avec serait enfin constitué. Toute autre
méthode conduira à une aggravation de la criminalité.
La Mère prend la guerre comme exemple, mais c’est la
même chose. Pour se libérer, l’homme doit revenir à
lui-même, entrer dans un processus d’éveil et atteindre
le monde de l’en-haut par un détachement et par sa
conscience.
Le mot « atteindre » désigne la conscience de l’en-
bas, car pour l’en-haut, il n’y a rien à atteindre ; cela
est déjà et demeure de toute éternité. L’en-bas considère
que le corps personnel est réel et que la vie dans le som-
meil, universelle est une illusion. Pour l’en-haut, c’est le
contraire : la vie personnelle est une illusion née d’une
mauvaise concentration de la conscience. Cette illusion
est la cause de la souffrance et lorsque la conscience ces-
sera de l’entretenir, la vérité reprendra ses droits.
« Je suis en vous, vous êtes en moi. »
Lorsque Jésus dit : « Vous êtes en moi et je suis en

vous. Là où je vais, vous allez », il prononce réellement
les paroles de Dieu la Mère et aussi du Père.
136
Dieu la Mère connaît la sagesse de l’en-bas et Elle

sait conduire les corps jusqu’à la perfection à travers le
fleuve du temps.
Dieu le Père est l’océan d’amour de l’en-haut. Il est.
Pour la « conscience enfermée », il y a un supérieur
et un inférieur, mais pas pour l’éveillé : l’en-bas et l’en-
haut sont un. Ils sont le Parent et tous les êtres sont un
avec eux.
Jésus est né de l’en-bas et de l’en-haut et c’est pour-
quoi il prononce de telles paroles. Elles reflètent son
être. Il ne se veut supérieur à aucun être, car il est le tout.
La plante n’est pas supérieure à la pierre, aux éléments
et l’homme n’est pas supérieur à l’animal ou à quoi que
ce soit. Tout cela forme un tout.
Bien sûr, chacun doit faire son expérience dans le
monde de l’en-bas et il est fondamental de respecter l’in-
dividualité, l’êtreté de chacun, la vie privée et le secret de
l’intimité de chacun.
L’en-bas doit demeurer l’en-bas, et l’en-haut est le
lieu de la rencontre et de la communion, du partage.
Dieu est amour.
Aucun homme ne peut être plus que ce qu’il est, et
c’est le bonheur et la dignité de chercher et d’être sim-
plement ce que l’on est, sans faux-semblant.
Jésus est simplement ce qu’il est, ni plus ni moins, et
il ne se sent supérieur à aucun être et à aucune manifes-
tation de la vie.
137
Savoir qui l’on est est le commencement de l’exis-

tence. Avant, il n’y a rien.
La Mère dit qu’Elle est l’attention portée et cela
montre que l’homme doit porter son attention sur lui-
même pour apparaître et pouvoir se connaître.
Se connaître, c’est naître de la Mère.
Si l’homme porte mal son attention, alors il fera ap-
paraître ce qui ne doit pas et ce sera inévitablement la
souffrance.
L’homme ne souffre jamais de ce qu’il est, mais tou-
jours de ce qu’il n’est pas. S’il s’occupe du matin au soir
et du soir au matin de ce qu’il n’est pas et de ce qui n’est
pas à lui, alors c’est écrit dans les étoiles et au plus pro-
fond de la terre qu’il souffrira.
L’homme s’attache à des opinions qui ne sont pas
à lui et le lendemain, il en change… Comment peut-
il se connaître et connaître ce qui est stable, durable,
immuable ?
Ce qui est immuable, transparent, pur, omnipré-
sent dans l’homme, c’est l’observateur. C’est la pré-
sence de cet observateur, de ce veilleur silencieux qui
fait que l’homme a le sentiment d’être et qu’il possède
une richesse qu’il peut faire fructifier ou dilapider. Que
l’homme soit un sage ou un idiot, l’observateur observe.
S’observer soi-même est la clé de l’éveil de l’en-bas et
de l’en-haut. L’un ne va pas sans l’autre.
Tourner l’attention vers soi, c’est se faire apparaître.
138
S’observer, c’est se connaître.

Il faut regarder l’acte et l’intention de l’acte ; l’acte,
la provenance et la conséquence.
Il faut observer le corps et la prison qui l’entoure,
prison mentale, sentimentale, tissée des retours des actes
posés inconsciemment.
Le réel n’a pas à être enfanté par l’homme ni ima-
giné : il est.
À force de s’observer avec honnêteté, on finit, pro-
gressivement, par faire apparaître un monde au-dessus,
plus large, de plus en plus grand, jusqu’à parvenir au
monde de l’en-haut.
Lorsque Jésus dit qu’il est dans tous les corps et que
l’expérience de la vie est unique, il décrit le monde de
l’en-haut et il cesse de se définir dans le monde de l’en-
bas. En bas, il est un corps et une expérience parmi tous
les corps et les expériences et en haut, il est tout, il est un
être universel, il est un avec le Père, donc un avec tout,
il ne peut être défini.
Ne pas figer l a vie
La Mère dit que lorsque la conscience a chuté dans

l’en-bas, qu’elle est inconsciente de l’en-haut et qu’elle se
tient en dessous du courant de la vie, elle va subir, être
passive et être plongée dans des états d’âme passant de la
joie à la tristesse sans en connaître la cause.
139
Le ciel et la terre sont stables. L’eau qui coule à tra-

vers le fleuve de la vie ne fait que passer. La terre et le
ciel représentent les mondes de l’en-bas et de l’en-haut.
Il n’y a rien de mauvais ni dans le corps ni dans l’es-
prit et l’âme universels qui l’animent. Le corps, l’âme et
l’esprit universels sont parfaits.
Le mauvais apparaît dans la conscience qui se sépare
du réel, l’esprit et l’âme universels, pour, à travers la du-
reté du corps, faire apparaître un flot d’images, de pen-
sées, de sensations, d’intelligence, de conceptions, de
mémoires à travers l’eau de la vie qui abreuve le corps.
Ainsi apparaît le moi personnel qui s’extrait de l’expé-
rience universelle. Ce moi n’est pas négatif, il est la sen-
sation d’être, d’exister dans un corps limité, mais il le
devient parce qu’il veut s’isoler et que pour cela, il fait
appel à des contre-vertus, se concentrant sur ce qui ne
doit pas être et l’appelant à l’existence. Ainsi viennent
la peur, l’avidité, la préférence… Tout cela conduit à la
guerre.
La vie est un fleuve et l’homme doit être à la fois à
l’intérieur, à l’extérieur comme observateur et au-dessus
comme la source suprême de la perception. Le moi per-
sonnel va chercher à s’opposer à la vie, il va vouloir figer
le fleuve et attraper ce qui est agréable pour éviter ce qui
est désagréable. Ainsi, il va créer une confusion.
La vie coule et elle porte en elle son flot de plaisirs et
de déplaisirs. L’un ne va pas sans l’autre.
140
La Mère nous conseille de ne pas figer la vie, mais

de la laisser passer et de l’accepter telle qu’elle est en
éveillant l’expérience de l’observateur attentif et neutre,
impersonnel.
Il ne s’agit pas simplement d’être détendu et d’obser-
ver les évènements, car le but est d’éveiller l’en-haut qui,
lui, est capable de donner un sens supérieur, libérateur
à tout ce qui arrive et de lui conférer une âme.
La Mère veut nous faire comprendre que le bas et le
haut sont dans la perfection et que c’est dans la façon
de vivre l’« entre-deux » que réside le problème. C’est
dans ce monde de liaison, de connexion qu’il y a une
confusion qui conduit vers l’ignorance, la tromperie et
la destruction.
La connexion se tient dans le présent, dans l’homme.
C’est une connexion entre le bas et le haut, et entre le
passé, qui est un souvenir, et le futur, qui est une projec-
tion de la pensée, de l’imagination et de la volonté.
Le présent appartient uniquement à la divinité, voilà
ce que dit la Mère.
La divinité est l’état naturel.
Être un homme, c’est être tombé dans le bas du
sablier.
Si l’homme se tient dans son être réel, il sera un libé-
rateur des mondes.
S’il se tient dans son état d’être irréel, il sera un en-
sorceleur et conduira tout dans la destruction.
141
L’homme communique ce qu’il est à la terre et au

ciel, au passé et au futur : il fait la connexion.
L a beauté des Anges
À travers le sable qui s’écoule et qui mesure le temps,

la Mère veut nous enseigner que tout ce qui est condi-
tionné par le temps n’est que passager et n’a donc pas
de réalité en soi en dehors de la permanence du monde
supérieur. Elle veut nous montrer qu’il n’est pas possible
de trouver le bonheur et de goûter la plénitude dans
un monde qui est en perpétuel changement, qui n’a pas
de stabilité et où les choses apparaissent et disparaissent
sans cesse.
La contemplation observatrice permet d’entrer dans
un état de conscience qui se trouve en dehors de ce
monde des alternances. C’est comme contempler une
rivière. Les évènements heureux ou malheureux ad-
viennent, on les voit, mais on n’y prend pas part, car ils
sont en dehors.
La recherche du bonheur est motivée par l’envie
d’éviter la souffrance, et la souffrance nous incite à re-
chercher le bonheur. Ainsi, les 2 aspects contraires en
apparence sont un et font tourner la même roue. Ils
sont les 2 rives d’un même fleuve. La Mère dit de sortir
de ce courant afin de devenir l’observateur neutre. Elle
enseigne que la conscience peut passer par le trou du
142
sablier et que l’état naturel se trouve en haut. Cet état

au-delà du temps, il est au-dessus, immuable et éternel.
Sa meilleure représentation, ce sont les vertus, que les
Esséniens appellent les « Anges » depuis le commence-
ment des temps.
Il y a 2 paix : une paix angélique, qui est immor-
telle, immuable et une paix humaine, conçue dans la
pensée fragmentée, qui est liée à la guerre et qui est un
leurre. Cette paix se trouve dans le fleuve du temps et
de la mémoire qui veut survivre. Cette paix n’est pas et
elle engendre toujours son opposé parce qu’elle fait tout
pour être tout en étant séparée.
La paix de l’Ange n’est pas séparée, elle est une avec
le tout, elle est le tout, elle est éternellement elle-même
et il ne peut en être autrement. Ceci est valable pour
toutes les vertus angéliques, comme l’amour, l’indivi-
dualité, la vérité.
La véritable paix est l’état d’être naturel.
La fausse paix est une faiblesse due à une ignorance
qui engendre un trouble, voire une offense à la paix.
Dieu est la paix et l’homme n’a pas à offenser Dieu
en cultivant une fausse paix, contre nature.
La vraie paix n’engendre pas la guerre.
La vraie paix demeure dans l’en-haut.
Devant la paix ou devant tous les Anges, l’homme
ne doit pas cultiver l’ignorance, le trouble, la confusion.
Il doit être clair dans sa pensée, harmonieux dans son
143
cœur et pur dans sa volonté et son intention rendues

conscientes. Cela est le fruit de la discipline que la
Mère résume par le travail de l’observation consciente,
de l’étude.
L’observation attentive
La Mère nous enseigne qu’Elle est Celle qui porte.

Elle nous dit qu’Elle est l’attention et la concentration,
et que nous devons apprendre à nous détacher et à
nous éveiller dans l’observation consciente.
Celle qui nous porte est omniprésente. Nous
sommes portés en permanence, ce qui fait que la rela-
tion avec Dieu-Mère est là tout le temps.
L’attention est ce qui fait apparaître la ou « notre »
réalité. Porter son attention sur une chose, c’est la faire
apparaître. Se concentrer sur elle, c’est ouvrir un che-
min subtil, c’est tisser un lien, une relation qui doit
conduire à la connaissance.
Être dans l’observation, c’est s’éveiller et découvrir
ce qui est caché, ce qui se tient au-delà : le principe
animateur, la conscience, l’esprit suprême. L’âme et
l’esprit universels animent et emplissent tout.
Dans l’en-haut du sablier se tiennent les faits, les
lois et les principes immuables.
Dans l’en-bas du sablier, il y a la faculté de penser,
d’imaginer, de vouloir et finalement d’agir.
144
Le point central représente la conscience. Cette

conscience est partout.
S’observer et observer, c’est éveiller la conscience
dans le réel, dans les faits, les principes et les lois. Le
monde des pensées, de l’imagination, des désirs peut
être dans l’illusion.
Si je me concentre sur le corps, le corps apparaît,
j’en prends conscience et je perçois le monde comme
peuplé de corps. Je vais même parler de « corps
célestes ».
Si je me concentre sur ce qui habite le corps, je vais
percevoir la « personne » et je vais considérer le monde
comme peuplé de personnes.
Si je me concentre sur ce qui anime ces personnes,
je vais entrer dans les mondes subtils spirituels et je
vais rencontrer les esprits, les génies et les égrégores…
Je vais percevoir que les corps et les personnes sont
animés par des formes-pensées, des idéologies, des
concepts, des habitudes, des souvenirs.
Si je me concentre sur les faits concrets et que
j’éveille celui qui observe, je vais percevoir un monde
supérieur immuable qui se tient au-delà et qui est pures
conscience et félicité. C’est un monde immuable qui
est au-delà et qui pourtant est omniprésent. Il est la
réalité. La Mère le place dans l’en-haut du sablier. Ce
monde est au-delà du temps, au-delà de la naissance et
de la mort. Ce monde ou cet état d’être ne peut être
145
146
décrit, il faut le vivre, être en lui. On l’atteint en accep-

tant d’être porté par Dieu la Mère et en entrant dans
son école de sagesse et de renaissance, en exerçant son
attention et sa concentration, en apprenant à se déta-
cher et à éveiller en soi l’état de perception consciente
objective.
Ce qui doit être éveillé, c’est la conscience.
Tout est un support pour éveiller la conscience.
Si la concentration ne dépasse pas la croyance
conceptuelle que seul ce qui a un corps et une per-
sonne existe, alors les mondes supérieurs demeureront
inexistants et invisibles.
La conscience est liée à l’esprit de vie et elle a la
capacité de rendre réel ce sur quoi elle se concentre.
D’où l’importance de la concentration et de l’éveil de
la conscience par l’observation attentive.
Observer, c’est se détacher, c’est prendre du recul.
Il y a l’objet, celui qui observe l’objet, celui qui
observe l’observateur. C’est ce dernier qui doit être
éveillé, car il est l’en-haut. Si la conscience se fixe en
lui, c’est l’ultime.
Celui qui parvient à s’éveiller dans ce monde de
l’en-haut, à y demeurer a toujours un corps, une per-
sonne, une destinée dans le temps, mais il peut s’en
détacher et laisser les choses se produire, suivre leur
cours sans être touché.
147
Psaume 12 de l’Archange R aphaël
Fais de ta vie
un jardin de Lumière
1 Sois l’ensemenceur du divin sur la terre. Fais de ta

vie un jardin de Lumière.
2 Rends conscients, vivants et ensemence chacun de
tes pas, chacune de tes paroles. Ensemence le monde
et les mondes. Ouvre les portes pour les graines de
la Lumière et de la vie riche et prospère du monde
divin.
3 Ouvre les portes, non seulement pour toi‑même et
pour les hommes qui comme toi aspirent à vivre la
Lumière, mais ouvre‑les aussi pour les minéraux, les
végétaux, les animaux. Tu as la capacité d’accueillir
tous ces êtres en toi et de les conduire vers le meil-
leur. Tu peux parler, communiquer avec eux et leur
ouvrir un chemin vers l’esprit. Ainsi, tu ensemences
la Lumière dans tous les mondes qui portent ton

être et ta destinée ; ton chemin devient un rayon de

soleil pour le bien de tous.
4 En ensemençant consciemment ta vie dans les
mondes supérieurs et en invitant en toi les mondes
inférieurs qui te portent, tu crées un espace de libre
échange, de communion harmonieuse, de langage.
5 Sache qu’à travers tous les mondes qui t’entourent,
il y a des royaumes magiques qui n’attendent de toi
qu’un geste, qu’un regard, qu’un mot pour s’associer
ou entrer en contact avec toi. Sois conscient de cela.
Consacre‑toi à la Lumière, ensemence dans la Lu-
mière ta terre intérieure et les terres de ta vie ; ouvre
toutes les portes de ton être pour la glorification de la
conscience supérieure. Alors tous les mondes autour
de toi le verront et chercheront à s’associer avec toi
pour entrer eux aussi sur le chemin de libération que
tu leur ouvres.
6 Sache que dans tes autres vies, tu retrouveras toutes
les graines divines que tu mets aujourd’hui en ta terre
intérieure. Elles seront de grands arbres portant abon-
dance de fruits sucrés.
7 Ensemence tous les domaines de ta vie, ensemence
tes paroles, tes regards, tes gestes… Fais grandir et fleu-
rir la vie divine. Sois conscient que de toute façon, tu
ne peux pas faire autrement que d’ensemencer ; alors,
choisis de propager et de faire vivre consciemment la
Lumière.
150
Psaume 12 de l’Archange Raphaël
8 Choisis toi‑même les graines et le monde que tu veux

voir s’élever du sol et emplir l’espace de son influence.
9 Ne laisse pas ce principe de l’ensemencement s’ac-
complir instinctivement, sans conscience, sans discer-
nement, sans intelligence claire, sans alliance avec le
monde divin.
10 Ne laisse pas des êtres qui ne sont pas invités et qui
ne correspondent pas à la vie de ton âme venir en toi
pour t’ensemencer dans le caché afin de pouvoir vivre
à travers toi leur monde obscur et faux. Sois conscient
de cela.
11 Méfie‑toi de la semence d’obscurité et de celui qui
la porte dans sa vie.
12 Choisis la plus belle graine de Lumière et per-
mets‑lui de fleurir dans ta vie. Tu verras alors devant
toi apparaître un monde que tu ne soupçonnais pas et
c’est un jardin de paradis qui t’accueillera.
13 Chaque semence divine que tu invoques engendrera
un arbre, qui à son tour redonnera des semences pour
nourrir et féconder des millions d’âmes et d’êtres.
14 Porte cette belle vision en ton intelligence et en
ton cœur et mets‑toi en mouvement sur ce chemin.
Tu constateras que la vie devient ce que tu souhaites
qu’elle soit.
15 Sois fidèle à ce qui est vrai pour ton âme. Ne laisse
pas le monde extérieur mortel ensemencer ta vie dans
la passivité.
151
III
Le culte
de Dieu l a Mère
Le culte de Dieu l a Mère
doit réappar aître
A
« u commencement se tient le Verbe », cela
veut dire le côté féminin. Le Verbe, c’est
l’épouse, le côté de la Mère, de la nature,
c’est le côté visible. Le Verbe, c’est la tota-
lité de tous les mondes, de toutes les fleurs, de tout ce
qui est écrit, de toutes les formes, de toutes les formes
d’existence. Et dans ce Verbe, à l’intérieur de ce Verbe
se tient le commencement perpétuel, la Source qui
anime tout dans tous les mondes.
Nous, les hommes, ne sommes pas isolés des mi-
néraux, des végétaux, des animaux et des règnes su-
périeurs, nous sommes un avec tous les êtres, nous
sommes la totalité de ce monde. C’est le Verbe, le Lo-
gos, la logique, la raison universelle.
Toute chose qui existe n’existe pas par hasard, mais
par le Verbe, c’est-à-dire une intelligence cachée der-
rière toute chose, la sophia, le côté féminin, qui apporte

la sagesse au monde. C’est par lui aussi que viennent

les sages-femmes, celles qui accouchent, celles qui ap-
portent la Lumière, celles qui mettent au monde toutes
les créatures, mais qui les inscrivent dans une cosmo-
gonie, dans une compréhension globale de la vie.
Si ce Verbe n’est pas présent, si la femme n’est pas
en harmonie avec son mari, si la nature n’est pas en
union avec le fécondateur, qu’arrive-t-il ? Le mensonge
du rien. Si le mensonge du rien apparaît, c’est un vide,
un néant, une poussière qui retourne à la poussière.
Au-delà du Verbe Se tient Dieu, le commencement,
l’origine. Dieu est au-delà du temps et de l’espace. Il
faut permettre à la Lumière de passer et de parler, que
sa sagesse grandisse et que nous devenions des êtres
responsables, non seulement de notre vie, mais surtout
de la vie de la terre, de la vie de la Lumière, car la vie
de la Lumière dépend de nous, de nos décisions, de la
façon dont nous comprenons le monde.
Un cercle d’Esséniens, de sages, d’êtres qui vivent
avec un Ange et en harmonie avec l’enseignement de
la terre forme véritablement un cercle de Lumière qui
rayonne de tous les côtés, qui rayonne la Lumière et la
protège. Ce sont des fruits magnifiques pour le bien de
tous les êtres et une œuvre grandiose pour la Lumière.
156
Le culte de Dieu la Mère doit réapparaître
Dialogue théurgique
avec Dieu l a Mère
Olivier Manitara :
Mère, Toi qui es Dieu, nous avons, sur ta terre,
honoré le grand serpent de la sagesse, qui conduit vers
Toi. Nous avons célébré les rites ancestraux qui vivifient
les mondes invisibles et qui permettent à l’homme de
se rapprocher de Toi. Mère, as-tu quelque chose à nous
enseigner sur cette terre que nous T’offrons au nom
sanctifié du Père Ouriel ?
Dieu la Mère :
Cette terre est consacrée à l’alliance des vertus du
haut et du bas. Les cultes du Père et de la Mère doivent
y être célébrés.
Actuellement, le culte et les mystères du Père sont
représentés par la confrérie des prêtres de la quatrième
marche. C’est cette confrérie qui honore les 4 Sceaux,
les 4 Cultes, les 4 Archanges et l’alliance avec Dieu le
Père et en prend soin. C’est l’alliance de Dieu le Père
avec la terre qui est célébrée et rendue vivante. Cela
doit être posé sur cette terre, comme cela a été fait dans
les autres Villages Esséniens.
Ce qui doit apparaître maintenant, c’est le culte de
Dieu la Mère, ma sagesse, mes rites, mes chemins, ma
157
présence omniprésente, mon alliance. Cela te permet-

tra de conduire les tensions, les maladies, les envoû-
tements et les influences du monde des hommes vers
une guérison et un apaisement.
Mes mystères doivent être accomplis par un collège
de sages femmes. Elles pourront s’assembler sur cette
terre et Me rendre présente par le rite, le culte, la dévo-
tion et l’éveil du subtil.
Un grand nombre d’enseignements ont déjà été
transmis à la Nation Essénienne comme un trésor ines-
timable qui peut vous guider dans vos recherches. Ce
savoir doit être archivé, consulté et rendu vivant par la
mise en pratique.
Le collège de femmes pourra, par son alliance avec
Moi, parler aux éléments, aux esprits et aux forces invi-
sibles afin d’apporter le calme, la douceur dans tous
les mondes et de charmer le Serpent lorsqu’il est dans
sa période de destruction. Adoucir ce serpent et le
conduire vers les énergies de l’amour, de la beauté a
toujours été le travail des femmes initiées, des femmes
sages, des reines, des vierges sur la terre.
La terre est mienne et elle n’est pas la terre des
hommes.
Il faut méditer l’enseignement de l’algue qui, au
fond de l’océan, a enfanté la vie par sa danse. Il faut
danser comme cette algue sacrée et devenir un avec
elle, car par sa danse, elle n’a jamais été capturée par
158
le sombre. Elle vit et se manifeste sans jamais vraiment

toucher la terre, car elle ne conduit jamais sa mani-
festation vers la force concrète et garde sa puissance
créatrice pour un monde supérieur. En cette algue est
révélée la mission de la femme.
Le culte de Dieu la Mère est fondamental pour que
ce qui est en haut et ce qui est en bas soient inclus dans
l’alliance de l’Unique, soient révélés, apparaissent et
que les forces, les écritures mises en œuvre par les Es-
séniens, les Esséniennes deviennent une conscience,
un champ de vie, une évidence. Ainsi naîtront une
nouvelle éducation, un chemin vertical unissant les
2 mondes qui permettront à l’œuvre de Dieu, à travers
la Nation Essénienne, d’être dans sa toute-puissance.
Ce collège de femmes sera dédié à mon culte, au
culte de la Mère. Il n’existe pas pour l’instant sur la
terre ni sur les terres esséniennes, mais il aura toute sa
résonance et son utilité sur la terre du Panama. Cette
terre est croissance, générosité et douceur et c’est pour-
quoi elle est fondamentale pour que mon règne puisse
prendre un corps dans la pureté.
Tu me diras : « Pourquoi cela n’existe-t-il pas sur les
autres terres ? » Parce que l’environnement spirituel,
culturel, social et économique occidentalisé ne permet
à aucune femme et à aucune féminité d’être souveraine
et de continuer à vivre.
159
Cette terre du Panama est neutre, libre de l’in-

fluence dogmatique et conceptuelle de la philosophie
occidentale, qui conduit vers la laideur, et c’est pour-
quoi la Mère et la féminité peuvent tout conduire vers
la beauté. Je te dis que cette terre est dédiée au ciel et
à la terre, au Père et à la Mère, au serpent de la sagesse
et à tous les serpents qui constituent le fondement de
la vie.
Toute cette science devra devenir une clarté afin
d’entrer dans une parfaite harmonie et dans une maî-
trise qui feront que les mondes invisibles pourront, sans
subir l’influence dominatrice du monde des hommes,
devenir des alliés fidèles, des puissances créatrices, un
soutien et une présence efficaces dans l’œuvre de la
Nation Essénienne, qui est de révéler la maison de
Dieu. C’est dans cette maison que tous les Anges du
Père et de la Mère sont appelés pour glorifier ce qui est
pur et vrai de toute éternité et pour mettre au monde
l’Enfant divin.
À la suite de ce dialogue avec Dieu la Mère, je me

suis tourné vers la Vierge Marie pour obtenir un plus
grand éclairage sur la façon de restaurer la féminité
véritable dans la culture occidentale.
160
Le m al existe et aujourd’hui,
il s’appelle le monde de l’homme
Dialogue théurgique avec la Vierge Marie
Jardin de la Lumière (Panama) - Le 5 novembre 2017
Olivier Manitara :
Sainte Marie, Vierge de la Lumière, fille de Ga-
briel, Mère de Dieu, toi qui incarnes l’amour d’une
mère, des mères et de la Mère, je t’appelle pour que tu
guides la Nation Essénienne de ta présence et que tu la
protèges du mal.
Dieu la Mère a prononcé une parole d’éveil et de
mise en garde : « La philosophie occidentale a détruit
les femmes. » C’est là une parole qui tranche et c’est un
choc, car cette philosophie est partout répandue, elle
est en nous, elle constitue nos cellules, nos sens, nos
perceptions, notre façon d’être et notre inconscience.
Si cette philosophie est destructrice, alors, Mère,
comment faire pour réellement nous redresser, nous
en débarrasser et sortir de ce monde qui agit dans
l’ombre pour nous perdre ?
Aide-nous, Mère, à sortir de l’hypnose de ce monde
manipulateur afin que nous puissions être et demeurer
de véritables Esséniens, Esséniennes, un avec toi.
Tu es un modèle.
Dis-nous comment revenir vers toi et retrouver les
véritables mystères de la féminité sur la terre.
161
Toi tu es : fille de la grande Isis, qui instaura la

sagesse sur la terre, fille de Gabriel et Mère du Dieu de
l’amour.
Offre un message à la Nation Essénienne et à l’hu-
manité afin que nous revenions vers toi et que nous te
connaissions.
Vierge Marie :
Sache que la Nation Essénienne est chère à mon
cœur, car j’aime Dieu.
Je veux que chaque Essénien, Essénienne sache
que je le connais et que je le protège des influences
du mal et de tous les mondes qui cherchent à attraper
les hommes pour les posséder et les conduire en enfer,
dans le désespoir, la maladie et la peur.
Tous ceux et celles qui franchissent la corde de la
Ronde des Archanges sont sous ma protection aimante,
car cet acte tisse un puissant lien entre nous.
Le mal existe et aujourd’hui, il s’appelle le monde
de l’homme. Ce n’est pas une accusation, mais juste
une mise en garde afin que vous puissiez vous éveiller
et prendre vos distances.
Ce monde est sournois. Il est conçu essentielle-
ment pour promouvoir l’existence de l’homme mortel
sur la terre en développant les contre-vertus. L’homme
n’est pas conscient de cela, car le principe même du
162
mal, c’est de cultiver l’ignorance et de propager le faux,

ce qui est fabriqué et qui trompe. C’est cela le mal
et pour l’affronter, il faut être bien préparé. Ce mal
cherche à posséder l’homme pour le rendre égoïste en
développant en lui une vision de la vie très possessive
et intéressée.
L’homme dans son essence est un être beaucoup
plus grand que ce que veut lui faire croire cette intel-
ligence du mal. Il est plus fort que le mal, mais il l’a
oublié et il est devenu faible dans ses croyances, ses
conceptions, ses perceptions et ses convictions. Alors
ce monde du mal s’est imposé à lui et l’a trompé pour
mieux le gouverner et l’orienter.
Ce monde n’a qu’un seul but : apporter le dé-
sordre, dégrader, souiller, conduire vers le néant, ba-
fouer toutes les règles primordiales qui apporteraient
la consolation à l’homme, qui l’éclaireraient, lui mon-
trant l’immortalité, le sens profond de la vie et lui per-
mettant de restaurer l’équilibre des mondes. Le mal
aime le déséquilibre, car ainsi, il peut bouleverser les
mondes et exister.
Les mondes de la Lumière ont placé des gardiens
et des protections pour que l’intelligence du mal soit
confinée et qu’elle ne puisse s’emparer de l’humanité.
Ces remparts sont la religion la plus pure, la royauté, le
principe masculin et le principe féminin.
163
Oui, la femme, le dernier rempart est aujourd’hui

touché et il est en train de s’effondrer. Avant elle, c’est
l’homme qui a cédé.
L’homme est lié à la religion et la femme, à la
royauté.
C’est la religion qui a révélé le génie de l’homme et
lui a permis de prendre contact avec l’esprit et le pou-
voir qui se trouvaient derrière.
Lorsque la religion et la royauté se sont effondrées,
l’homme a été envahi par l’esprit et le pouvoir du mal,
qui ont pris possession de son ciel, de son orientation.
Il est alors devenu un être sans Lumière, sans dignité,
sans honneur, sans valeur, faux, égoïste, pensant que
tout lui est dû.
La dernière protection était la femme, mais elle s’ef-
fondre, car elle n’a plus aucun endroit pour se poser.
La femme est convoitée par les intelligences sombres
et perverses, car elle est pour eux une merveille et la
possibilité d’obtenir le pouvoir absolu. Elles pensent
que la femme deviendra la grande rebelle qui attaquera
l’homme pour le détruire, faisant de lui un être sans
valeur jusque dans la réalité physique. La femme de-
viendra alors l’égale de l’homme dans la pensée et dans
l’agir de façon à ce que l’homme ne trouve plus dans
la femme le soutien et la complicité qui rendaient pos-
sibles la complémentarité et l’équilibre. Aujourd’hui,
ce lien est brisé. Ainsi, la femme perdra la féminité,
164
car sa fonction était de servir, d’offrir, d’envelopper,

de protéger et de conduire tout vers la grande lumière.
Ce lien étant brisé, la femme ne pourra plus accomplir
cette fonction et elle fera alors apparaître la force qui
détruit et conduit tout vers le néant.
Tu me demandes comment faire pour résister à
ce monde de façon à pouvoir garder l’alliance vivante
avec l’origine divine et à préserver le sens profond de
la vie sur la terre.
Je te réponds qu’il n’est plus possible de concilier
les mondes. D’un côté, il y a le monde de l’homme, qui
n’a pour unique vocation que de rendre l’humain mor-
tel, égoïste, personnel et possessif. Ce monde cherche
à ce qu’il n’y ait plus de relations vivantes, d’échanges
magiques, de partage. Chacun voudra garder son terri-
toire, ses acquis et se battra pour cela. C’est un monde
de guerre. Ce monde ne peut pas être intégré à l’autre,
à celui qui aspire à cheminer vers la Lumière, celui
de la Nation Essénienne, et chacun doit en prendre
conscience.
La Nation Essénienne n’est pas une œuvre
d’hommes, elle vient de Dieu. Les hommes et les
femmes qui se sont assemblés pour la constituer sont
dans la volonté de Dieu. Je sais que beaucoup d’hommes
et de femmes vont contester ce point de vue, mais c’est
parce qu’ils sont dans les ténèbres et sous l’influence
de la lumière qui trompe. La Nation Essénienne est
165
constituée de la Ronde des Archanges, qui est l’essence

de la religion de Dieu en toutes les religions.
Les 4 Archanges fondateurs ont transmis les 4 fon-
damentaux, qui sont des règles que vous devez étudier
et appliquer :
- Plus de guerre.
- Pas de contre-vertus.
- Être une mère pour l’autre.
- Être libre de peur.
Vous libérer du mal, et donc de l’influence du
monde de l’homme, consiste à entrer dans cette Ronde
des Archanges et à être vrais.
Ne jouez pas avec le monde de l’homme, car la clar-
té doit être la clarté dans tous les mondes. Ne prenez
pas dans le monde des hommes ce qui vous séduit en
croyant que vous n’aurez rien à payer, car ce monde ne
sera pas d’accord et il sera bien plus sournois et rusé
que ce que vous pouvez imaginer.
Avec le culte de la Lumière, il est temps pour vous
d’entrer dans une plus grande pureté et une maîtrise
des influences à l’œuvre dans vos destinées. Appre-
nez à ne plus mélanger vos vies avec ce monde exté-
rieur, qui véhicule une intelligence trouble, perverse et
destructrice.
Vous allez me dire que sans le monde de l’homme,
vous n’avez plus aucun avenir. Je vous réponds qu’ef-
fectivement, le monde de l’homme est en train de tout
166
conduire vers la grande souffrance, l’enfermement,

l’asservissement, la destruction et le néant. L’humanité
tout entière s’est engagée vers une descente aux enfers
et il n’y a plus de protection, car Dieu dans la femme
était la dernière. La destruction finale, nul ne la connaît
et le temps que cela prendra pour toucher le fond est
incertain, car le temps, la durée dépend de plusieurs
paramètres, mais ce qui est certain, c’est que l’homme
ne pourra plus parler avec son âme, car il sera essen-
tiellement égoïste, cruel, perfide, mauvais, façonné de
toutes les contre-vertus, qui feront en sorte qu’il soit
dans une guerre permanente pour sa survie. L’homme
voudra, avec rage, sauvegarder ce qu’il semble avoir,
même s’il est gouverné par la plus grande des bêtises.
Cela est l’avenir du monde de l’homme et c’est déjà
presque son présent. Disons que maintenant, ce sont
des prémices de plus tard.
Vous, les Esséniens, vous avez la merveille : la
Ronde des Archanges, les Villages et le Jardin. C’est
une terre consacrée pour Dieu, c’est une terre de neu-
tralité, c’est une vierge.
Cette vierge, vous devez en prendre soin et faire en
sorte qu’elle demeure neutre. Elle n’est pas vraiment
neutre, car le monde de l’homme parvient à passer vos
frontières, mais il n’arrive pas réellement à la toucher,
car vous avez su restaurer l’être de la féminité et du
cœur. Cela est grand.
167
Par cette terre, il vous est encore possible de vous

organiser pour faire apparaître une autre vie, une nou-
velle façon d’être au monde et d’ouvrir un chemin vers
la Lumière. Ainsi, vous ne serez plus obligés de vous
faire féconder par le tumulte, le désordre que le monde
répand sur le monde pour le déstructurer.
Le Jardin sera une œuvre majeure pour l’avenir,
non seulement pour la Nation Essénienne, mais pour
l’humanité et la terre.
Oui, la philosophie occidentale a apporté le néant
en détruisant les valeurs du travail, de la santé, de la fa-
mille, de l’argent et de la beauté de l’union avec Dieu,
alors les mondes supérieurs ne peuvent plus s’appro-
cher de l’humanité pour lui parler et l’accompagner.
Un abîme s’est creusé entre Dieu et l’homme et si tu le
franchis, alors l’homme sera pris entre 2 mondes et ne
saura plus comment agir, il sera encore plus perdu et
dans la confusion. Le piège est bien tendu.
Pour vous, les Esséniens, ce fossé n’existe pas réel-
lement et vous avez les moyens d’entendre l’appel de
la Lumière. C’est pourquoi vous devez aller de l’avant,
ouvrir le chemin et préserver les grandes vertus fon-
damentales et les lois qui ont permis la dignité de
l’homme et de la femme.
Faites apparaître les grands mystères de l’homme et
de la femme, du ciel et de la terre, du Père et de Dieu
168
la Mère et posez-les, ancrez-les sur la terre neutre du

Jardin, des Villages et de la Ronde des Archanges.
Les graines que vous apportez aujourd’hui dans le
jardin de Dieu sont celles qui feront apparaître le futur.
Sachez que vous êtes maintenant les seuls décision-
naires des semences que vous apportez à cette terre
essénienne et que dans ces semences, il y a le mystère
de l’éclosion du futur.
Si, demain, vous rencontrez le désordre, le chaos,
la confusion, cela signifiera que les semences que vous
aurez apportées à la terre de vos villages n’étaient pas
bonnes.
Si, demain, Dieu la Mère apparaît, si les vertus des
Anges deviennent une évidence dans leur dignité et
grandeur, c’est que vous aurez été de bons jardiniers,
sélectionnant avec soin les meilleures semences et les
mettant en terre avec sagesse et amour.
Quoi qu’il en soit, à ce jour, il est primordial que
la Nation Essénienne soit bien gouvernée, que vous
sachiez exactement ce que vous voulez et ce que vous
ne voulez pas.
Soyez fidèles à vos 4 Pères qui ont ouvert le cercle
sacré de la Ronde des Archanges et qui ont permis à la
sainte assemblée d’exister pour honorer la merveille au
milieu de vous. Honorez les 4 fondamentaux transmis
par vos 4 Pères afin de toujours vous tenir dans la pré-
sence de Dieu et du culte de la Lumière. Si vous faites
169
cela et si vous vous organisez pour cela, vous préserve-

rez la semence de la liberté pour un autre futur.
Je vous bénis et je vous prends sous la protection de
mon cœur et de mon âme.
Soyez certains qu’aucun de vous n’est isolé et sépa-
ré de l’ensemble. Même si vous êtes éloignés des Vil-
lages ou du Jardin et que vous vivez des situations com-
pliquées, sachez que tous les êtres fidèles à Dieu sont
un s’ils sont dans la même compréhension, la même
alliance, le même Enseignement et les mêmes rituels
sacrés.
Soyez un et unissez-vous par l’esprit et la magie à
cette merveille que sont la célébration de la Ronde des
Archanges, vos villages et le jardin de la Lumière. À par-
tir du moment où de telles réalisations existent dans un
seul endroit de la terre, elles existent sur toute la terre
et vous pouvez vous relier, vous éveiller, prendre votre
destinée en mains et faire apparaître un autre futur.
Soyez un, soyez dans l’intelligence et la force du
Un, partageant la même vision de la Ronde des Ar-
changes, des Villages Esséniens et du jardin des mys-
tères de Dieu.
Le fondement de la vie, c’est d’œuvrer afin de faire
apparaître une richesse pour la partager avec les autres.
170
Prière à l a Mère du monde
Ô puissant souffle de la Mère du monde,

omniprésentes, ton énergie
et ton intelligence imprègnent tout.
Toi, première petite fille dans toutes les petites filles,
première femme dans toutes les femmes,
première épouse dans toutes les épouses,
première mère dans toutes les mères,
première grand-mère dans toutes les grands-mères,
première Déesse et prêtresse
dans toutes les Déesses et prêtresses,
calice du feu de Dieu,
Tu portes et préserves
toutes les semences de ton époux sacré
et les conduis vers la perfection,
les préservant à jamais de la maladie et du mal.
La beauté de la Lumière-vérité est ta parure.
Viens, mon cœur T’appelle.

Viens et prends demeure dans ton temple consacré.

Incarne-toi dans une femme
et dans toutes les femmes
pour nous guider dans la lumière d’amour.
Incarne-Toi, que nos oreilles entendent
ta parole, belle et puissante,
que nos yeux contemplent ta beauté,
que notre âme soit touchée par ta douceur.
Délivre-nous du mal
et élève-nous dans la vie éternelle
de la flamme qui jamais ne s’éteint.
Que ta force se développe
et que les saints mystères de la femme
s’étendent sur toute la terre
et dans toutes les consciences en éveil.
Que ceci s’accomplisse
pour fortifier l’humanité de Lumière,
renforcer les humains dans la joie,
guérir les blessures de la terre,
et permettre la prospérité de tous les êtres de la nature
dans la grande harmonie du cosmos.
Grande Mère, nous T’appelons,
tiens-Toi au milieu de nous,
sois accueillie avec douceur, ferveur et amour.
Nous voulons que notre cœur soit pur pour Toi.
Nous voulons servir ton royaume
et célébrer ta présence.
172
Prière à la Mère du monde
Nous voulons vénérer et cultiver la terre

pour offrir à tous les enfants
un monde de Lumière, d’amour et de vie belle.
Amin.
173
Le concret est mon royaume

Pour M’honorer, il faut agir comme les druides, qui

possédaient la sagesse de Me rendre un culte en dres-
sant une pierre et en venant faire des offrandes sur elle.
Le sol autour de la pierre doit être entretenu de
façon à ce qu’une seule personne puisse s’en appro-
cher afin de déposer l’offrande et de donner, à travers
elle, son geste, sa volonté, son cœur, sa pensée grande.
Autour de la pierre, il doit y avoir des fleurs afin
que les Anges puissent s’approcher et être nourris par
les vertus et les parfums.
Il est noble que les Anges du ciel puissent habiter
la terre par le culte de la beauté, de la sagesse et de la
grande pensée.
Cette pierre doit être ma table, mon autel, le lieu
de la rencontre et de la communion. De la nourriture

doit y être placée afin d’honorer les mondes invisibles

et les esprits de ma nature. Si ces êtres acceptent l’of-
frande, alors Je viendrai et J’apporterai la bénédiction,
car J’aime la compagnie des esprits de la nature qui ani-
ment les pierres, les éléments, les plantes, les animaux
et les hommes qui vivent en harmonie avec Moi et avec
les mondes supérieurs et qui en prennent soin.
Je Me sers des esprits pour apparaître dans certains
lieux et agir d’une façon concrète et tangible.
Ce lieu de prière et de magie peut devenir un sanc-
tuaire pour les femmes. Lorsqu’elles ont leurs lunes,
elles peuvent venir offrir leur sang à la terre afin de
calmer ceux qui ont soif de sang ou alors, le consacrer
afin que la douceur, la beauté, la droiture, la justice
soient présentes dans la vie des hommes.
Les femmes qui viendront ainsi offrir le sang de
leurs lunes pourront obtenir des pouvoirs magiques.
Mon don est la capacité de réaliser et de combler
les vœux. J’offre la force de traverser les doutes et de
vaincre les tensions inutiles. Je suis la force de la stabi-
lité et l’élévation de la sagesse.
Le soleil doit être présent sur la pierre afin d’y ap-
porter la bénédiction et la sanctification de l’En-Haut.
Je suis la nature et Je peux Me manifester à l’homme

à travers sa propre constitution instinctive.
176
Je parle aux êtres selon ce qu’ils sont et ce qu’ils

portent en eux.
Celui qui éveille sa conscience et qui œuvre pour
le tout, J’ouvre pour lui le chemin et l’espace vers le
Plus-Haut.
Lorsque l’homme s’engage sur le grand chemin
et qu’il s’élève, Je peux M’élever avec lui, et à travers
Moi, la nature tout entière, pour rencontrer le Père des
pères et des mères. Si l’homme s’approche de la pierre
et de mes règnes avec cette attitude et cette intention,
Je Me manifesterai à lui et Je l’enseignerai dans les pas
de sa vie quotidienne afin qu’il soit un fidèle serviteur
du Père et de Moi, la Mère.
Je suis Celle qui porte et guide.
Le concret est mon royaume.
Si l’homme devient une colonne dans le temple de
l’éternité, alors Je serai la stabilité pour lui, et les Anges
lui confèreront des ailes.
Je suis la véritable sécurité et l’être qui donne la
plénitude à l’homme.
Je suis Celle qui comble.
J’enlève l’anxiété et la dureté de la vie liée au corps
physique mortel.
Je suis l’enveloppe de terre qui protège la vie inté-
rieure de l’homme et la préserve du mauvais.
177
Sans ma présence et ma protection, aucun homme

ne peut se développer et grandir, car il perdrait tous ses
moyens.
En travaillant la terre, l’homme travaille sa propre
terre intérieure et ainsi, il peut évacuer les mauvaises
racines et semences qui se tiennent là, en attente, dans
le caché.
C’est Moi qui protège et qui fais le lien vivant entre
le monde extérieur et le monde intérieur. C’est Moi
qui établis le contact et qui permets qu’il y ait une cor-
respondance entre les mondes et une action.
Si l’homme s’éveille, il M’éveille en lui et autour
de lui et alors, Je peux le guider vers l’Ange, qui est
la lumière supérieure de l’âme qui s’enracine dans la
terre intérieure.
Le corps de terre est l’enveloppe que Je place entre

les terres pour faire apparaître l’autre terre, la terre
sainte à l’intérieur de l’homme qui M’a reconnue et
qui a perçu le chemin des hauteurs.
Partout en Moi, tu peux voir que J’ai mis la Lu-
mière à l’intérieur, au cœur des êtres et des mondes et
que Je prends soin de ce trésor.
178
En travaillant la terre, tu en apprendras les secrets.

Ensuite, tu t’approcheras de l’eau et tu la décou-
vriras. Elle est la vie, l’information, le messager de la
Lumière. Elle nourrit et purifie, Elle permet d’être plus
léger et de transformer ce qui est figé dans le corps et
le monde physique.
Lorsque tu auras conquis les secrets de l’eau, tu
t’approcheras naturellement du monde de l’air pré-
cieux, vivant, intelligent. Tu apprendras à respirer en
conscience et à sentir les parfums, les atmosphères, les
ambiances, les champs de vie et les éthers. Tu t’appro-
cheras de la grandeur et t’élèveras à travers la floraison
jusqu’à recevoir le message des Anges et à être inspiré et
animé par leurs émanations subtiles et leurs influences
célestes.
Le feu est un être grand, digne et majestueux qui
emplit les mondes de sa présence, mais qui vit et agit
caché dans le plus petit comme le fondement à partir
de quoi tout peut être recréé.
Tu t’approcheras du feu avec un grand respect et
tu le chercheras en creusant la terre, en entrant dans le
profond, dans le caché. C’est en travaillant la terre, en
la retournant et en la nettoyant, que tu rencontreras le
feu caché. Ce feu, c’est la vie en Moi, et le feu divin,
c’est celui qui élève vers l’esprit et ouvre la porte de
l’immortalité. Ce feu consume tout ce qui est mortel,
179
alors que mon feu illumine et conduit vers le Père avec

un corps parfaitement préparé.
Lorsque l’homme découvre le feu en lui, il entre
dans la réalité de la vie. Il y a le feu destructeur et celui
de la sagesse qui éclaire, renforce et ennoblit ; ce feu
permet de s’unir à Moi, d’établir le contact et d’être
un. Je peux alors Me faire connaître, transmettre mes
commandements et l’homme devient mon messager,
ma parole.
Commentaire sur le message de Dieu l a Mère
Que la Mère du monde Se manifeste, car en réa-

lité, tout Lui appartient et nous, nous pouvons dresser
des pierres pour L’honorer, des pierres dans la nature
avec des plantes autour, des fleurs, des arbres, nous
agenouiller avec respect, humilité, La vénérer.
Nous pouvons Lui faire des offrandes sur une
pierre consacrée pour Elle, poser sur cette pierre du
lait, du miel, de l’eau avec tout son cœur, puis bénir
cette pierre, bénir toutes les pierres, bénir toute la terre,
toutes les montagnes, tous les rochers, la terre fertile
et féconde, tous ses fruits, toutes les plantes, tous les
animaux, tous les hommes dans la Mère du monde,
tous les hommes qui se tiennent dans la sensibilité du
cœur, dans la douceur, dans l’amour, dans le respect
de la vie. Être avec la Mère du monde, être un avec
180
Elle, c’est poser ses mains sur la terre, c’est s’incliner

devant Elle, devant sa beauté, entrer dans cette beauté
dans la nature, c’est cultiver le lien avec le Dieu.
La Mère viendra si tu traces un cercle rouge sur
le sol, car tous les cercles rouges représentent la Mère
du monde. Tu peux le faire avec de la terre rouge ou
du santal, du safran mélangé à de la terre, faire un
cercle de terre avec du rouge, placer à l’intérieur des
morceaux de pommes, de carottes ou de pain pour les
animaux et les offrir aux animaux au nom de la Mère
du monde. Alors la Mère du monde viendra dans cet
endroit, car Elle a l’amour pour les animaux.
La Mère du monde représente une intelligence qui
peut transformer le monde, mais on ne La voit pas,
car Elle Se tient dans le caché, dans le cœur des choses
subtiles et délicates.
Quels sont les hommes, aujourd’hui, qui savent
faire pousser des plantes médicinales, qui savent
construire leur maison en allant chercher pierre par
pierre de quoi bâtir leurs murs ? Quels sont les êtres,
aujourd’hui, vrais, authentiques, qui connaissent cette
réalité, qui font l’expérience de Dieu dans la nature et
dans la terre, qui savent couper un roseau, le transfor-
mer en flûte, allumer le feu et chanter, qui connaissent
la valeur de rompre le pain ensemble, de tisser la laine,
de fabriquer des vêtements… ? Et alors, la terre leur
181
parle… De quoi ? De Dieu, de la vie, de la grandeur, de

la valeur du travail.
La terre, c’est un langage, c’est toute la sagesse des
anciens, le sens de la vie, d’une pensée libre qui nous
amène dans le monde de l’esprit. La terre est le fonde-
ment de toute connaissance spirituelle et de tout déve-
loppement harmonieux de l’homme. Si nous désirons
vraiment avancer dans la vie, renouons des liens avec
elle dans la simplicité.
182
L a femme initiée et l a coupe
Message d’Isis
Dans l’ancienne Égypte des Esséniens, les femmes

avaient conscience que la nature de l’activité et de l’en-
gagement du corps physique avait la capacité d’allumer
le feu de la Mère et de l’entretenir. Ces femmes étaient
les gardiennes du feu de la Mère. Ce savoir a disparu
en même temps que les mystères d’Isis ont cessé d’être
célébrés et transmis. Ceux qui sont venus ensuite ont
cru que le feu qui était honoré au centre était essentiel-
lement celui du Père et du grand Esprit.
Bien sûr, cela est une vérité que le grand Esprit est
appelé dans la flamme, mais c’est la finalité ; aupara-
vant, il faut que sa forme apparaisse, soit consacrée et
entretenue d’une façon juste, sage et pure.
C’est uniquement le feu de la Mère qui permet au
Père de descendre dans la flamme et de S’y manifester.

L’Esprit est le grand invisible et Il vit dans les

mondes supérieurs. Il est la possibilité de faire, Il rend
le feu existant, mais seule la Mère peut faire apparaître
la flamme, lui donner un corps et la faire exister dans
les mondes visibles.
Dans l’Égypte des Esséniens, Isis a été la première
femme à être la parole de la Mère. Isis n’était pas la
Mère, mais la Mère l’enveloppait de sa présence et
éclairait sa conscience et sa vie en lui transmettant son
souffle vital et son énergie. Ainsi, Isis recevait la sa-
gesse de Dieu la Mère et y participait. Elle connaissait
le rôle global de la féminité dans toutes ses structures.
Elle était semblable à la flamme dédiée à la Mère. Elle
n’était pas la Mère, mais elle La faisait apparaître dans
l’humanité.
La véritable Mère, nul ne peut La voir, mais Isis L’a
fait connaître. Dieu la Mère est comme le Père, Elle
est et demeure invisible. C’est pourquoi il existe des
êtres qui sont destinés à faire apparaître les 2 aspects
de Dieu.
Rares sont les hommes et les femmes qui peuvent
incarner la totalité du corps, mais bien souvent, ce
sont juste des organes, comme les pieds, les genoux ou
les mains de Dieu. C’est parce que je connaissais ces
secrets du corps de Dieu que l’on a dit de moi que je
cherchais les membres de mon céleste Époux, dispersés
de par le vaste monde, afin de les rassembler.
184
La femme initiée et la coupe
En Turquie est née une femme qui portait le nom

de Myriam et qui était les yeux de la Mère du monde.
Elle a voyagé en Égypte et en Palestine.
Dans tous les peuples, il y a des qualités et aussi des
épreuves à surmonter, car cela vient de la terre, et donc
de Dieu la Mère.
Les Esséniens sont un peuple dans tous les peuples
lié à Dieu la Mère et le Père et à l’Alliance.
La femme qui était les yeux de la Mère s’habillait de
blanc et se ceignait la taille. Elle accomplissait un tra-
vail sacré religieux avec une coupe ; cette coupe demeu-
rait près de la rivière. Elle versait de l’eau dedans et se
lavait les pieds avec. La rivière incarne l’esprit de la vie
qui coule et s’écoule. En emplissant la coupe, la femme
prenait une partie de la vie et elle la consacrait. Puis
elle se consacrait elle-même et ensuite, elle remettait
l’eau dans la rivière afin qu’elle puisse emporter tout
ce qui avait été mis en elle. Ce travail était lié aux yeux
de la Mère du monde et c’est ainsi que cette femme a
pu ouvrir en elle la vision de Dieu. Les hommes l’ont
ignorée, mais moi, je l’ai connue, car je suis celle qui
rassemble les organes du corps de Dieu pour qu’Il
puisse de nouveau être connu et établir son règne de
paix et de félicité. La coupe qui célébrait ce mystère
était spéciale, elle avait été fabriquée par un grand sage.
185
Commentaire sur le message d’Isis
Cet enseignement va dans le sens et la continuité

de l’enseignement de Dieu la Mère sur le sablier et sur
l’alliance du haut et du bas.
Le fleuve du temps ne s’arrête jamais. Dès que nous
le voyons et que nous sommes dedans, nous sommes
dans l’incarnation terrestre et dans la chute. L’en-haut
demeure éternellement immortel, au-delà du temps et
de l’espace. L’en-bas, l’influence du temps, ce qui a un
commencement et une fin, qui est dans un cycle d’éter-
nel recommencement, est un phénomène de roue qui
ne s’arrête jamais. Celui qui est là et qui est tombé
dans la chute doit chercher à s’extraire du fleuve, du
centre, là où la vie coule et commencer à observer dans
la neutralité et la virginité.
Et si, enfin, tu t’extrais, que vois-tu ? Tu vois que
l’homme est une invention, une fiction, qu’il n’existe
pas.
Si tu regardes vraiment, tu verras que tes pensées
ne t’appartiennent pas, que tes sentiments, ta volonté
ne t’appartiennent pas et qu’il y a des mondes autour
de toi qui t’animent. L’homme est un être animé par
des mondes qu’il ne connait même pas. Si tu t’éveilles
et que tu commences à regarder la source de ce qui
t’anime, tu vas voir autour de toi, dans les planètes,
186
dans le Soleil, dans Vénus, dans Mercure, des in-

fluences, ce que les êtres appelaient l’astrologie.
Le feu de la Mère était lié en fait à la totalité de
l’activité du corps de l’homme. Celui-ci devait méditer
et s’éveiller sur son activité et sur la nature de son enga-
gement dans la vie, puis il devait allumer ce feu jusqu’à
atteindre l’état de la virginité, c’est-à-dire devenir une
vierge.
Si l’homme redevient une vierge, dans tout son
corps, à partir des pieds et en remontant à travers tous
les organes et tous les centres pour parvenir jusqu’à la
tête, la tête étant le sexe des mondes supérieurs, alors
il est fécondé par le haut, c’est-à-dire par la tête et par
la pensée, et il peut allumer le feu de la sagesse sur la
terre.
Tu dois avoir tout purifié pour atteindre la fleur
comme quelque chose qui va vers le haut et qui s’ouvre
à un soleil supérieur d’éternité, d’immortalité. Toute
activité engendrée par l’homme à travers son corps
allume un feu. Soit c’est un feu de guerre, soit c’est un
feu de paix.
Isis a été une grande manifestation de la Mère. Elle

dit qu’il y a 7 niveaux, c’est-à-dire que lorsque tu arrives
à la fin, jusque dans la tête, l’éther réflecteur, le miroir,
c’est-à-dire ce qui éveille la conscience, tu deviens une
187
conscience pure tournée vers les mondes supérieurs de

l’éternité.
Pourquoi Isis a-t-elle été particulière ? Parce qu’elle
est peut-être une des seules du monde qui soit parve-
nue à faire apparaître la sagesse de Dieu la Mère, à la
faire apparaître presque dans sa globalité. Elle n’était
pas la Mère, elle L’a reflétée et le pouvoir de faire se
refléter les choses, c’est l’éther, le feu supérieur, quand
l’homme est parfaitement préparé et qu’il est au plus
haut. Alors il est juste un reflet et il devient un calice,
une coupe, un réceptacle, un miroir de ce qu’est la réa-
lité, la vérité, de ce qui est éternel, immortel et grand.
Dans les mondes supérieurs, il n’y a pas de causes
et il n’y a pas d’effets. La conscience est sans limites,
elle est une. Si elle est fragmentée, c’est parce qu’elle
entre dans le temps. Que fait le temps ? Il fragmente
les choses et il les fait apparaître différenciées. Mais à
la base, elles ne sont pas différenciées.
Cette coupe représente les plus grands mystères.
Dans le sablier, on retrouve la coupe et son pied, qui
sont respectivement le triangle d’en haut et le triangle
d’en bas. Elle est portée par tout un monde.
Ceux qui étaient dans la lignée d’Isis restent sur la
terre et font en sorte que l’Alliance y perdure. Ces êtres
sont des amoureux de Dieu et ils cherchent toutes les
particules de Dieu répandues partout dans le monde.
Ils veulent toujours faire réapparaître son corps, son
188
énergie, son être parce qu’Il est la vie et que c’est Lui
qui la renouvelle.
L’état de la perfection, c’est le silence et la non-
existence dans le corps et dans le monde des hommes
parce que c’est cela la félicité. Dès que tu commences
à descendre dans le corps et dans l’existence du corps
apparaissent les troubles, les faiblesses, les confusions
et au final, c’est la guerre.
Le but de l’existence, ce n’est pas de vivre sur la
terre. C’est de vivre dans l’immensité, dans la grandeur,
dans la félicité, dans la totalité des mondes en étant
la totalité des mondes. C’est un état de conscience
supérieure.
La Mère ne fait que préparer les choses, c’est-à-dire
qu’Elle apporte toutes les conditions pour qu’un mys-
tère, une grâce, une bénédiction puisse descendre. Et
si tout est bien préparé, la bénédiction descend.
La Mère, c’est la science, la connaissance, Elle sait
exactement ce qui est essentiel, ce qui est grand. C’est
la sagesse des âges.
Isis est entrée dans l’immortalité parce qu’elle était
dans tous ces mystères qui se sont reproduits partout
sur la terre. Et le message qu’elle nous laisse est d’être
dans cette continuité de faire réapparaître les mystères
de la Mère.
189
L a coupe des mystères
Dialogue théurgique avec Isis

Jardin de la Lumière (Panama) - Le 1er septembre 2017
Olivier Manitara :
Mère Isis, tu enseignes le travail qui est célébré avec
la coupe et la rivière. Peux-tu nous montrer comment
cette coupe doit être fabriquée et consacrée ?
Isis :
La coupe est un hiéroglyphe très puissant, et c’est
avant tout par la méditation, l’étude et la perception
dans les mondes magiques qu’elle doit être fabriquée.
Les mains ne doivent pas faire apparaître un objet
dans les mondes visibles si celui-ci n’existe pas dans les
mondes magiques et spirituels.
La coupe est un réceptacle, elle reçoit l’intelligence
ou la bêtise. L’intelligence conduit vers le bien, la bê-
tise apporte le malheur.

La coupe est la quintessence de la vie intérieure, elle

en est la révélation. Par sa structure, elle ressemble au
sablier de Dieu la Mère, mais pourtant, elle n’a pas la
même fonction et n’incarne pas le même monde. Elle
est la gnose, le savoir vivant et la connaissance interne
qui permettent de se détacher du faux et d’éviter les
mauvais pas. Elle peut contenir le breuvage d’immor-
talité, l’élixir de la sagesse ou la boisson d’amertume,
d’épreuve, le poison fatal.
Ce qui se déverse dans la coupe est le don du ciel,
c’est-à-dire le résultat de ton alliance avec les mondes
invisibles. Que ce soit la lumière ou les ténèbres, sache
qu’il te faudra le boire, et donc le vivre.
Par la coupe, l’homme ne peut que recevoir et c’est
pourquoi il doit être bien instruit et préparé.
Chaque homme doit fabriquer sa coupe, car c’est
par elle qu’il peut recevoir la lumière d’en haut. Elle
est le hiéroglyphe de la soi-connaissance et aussi de
celle de l’univers.
L’homme boit dans l’univers, mais l’homme est lui
aussi l’univers qui, à son tour, donne à boire à l’univers.
Faire apparaître une coupe et la consacrer à la Divi-
nité afin qu’elle soit le réceptacle de l’éternité, c’est faire
apparaître en toi et en chaque Essénien, Essénienne la
virginité et le sexe suprême qui permettent aux Anges
d’illuminer les hommes et de leur parler. Pour cela,
l’être intérieur de l’homme doit être entièrement pur,
192
La coupe des mystères
posé dans la sagesse de Dieu la Mère et libéré de toutes

les influences trompeuses, de tous les concepts, les ha-
bitudes, les croyances qui dénaturent les impressions
qui viennent d’en haut.
La coupe doit être vide de tout ce qui vient du
monde de la mort, et donc de la naissance et du temps.
Elle est le silence et aussi l’âme primordiale. Elle est
l’océan de lumière du Soleil et la compréhension par-
faite des mystères supérieurs et de l’Alliance.
Cette coupe est aussi un miroir qui reflète tout
ce qui existe dans l’homme et autour de lui. Elle est
l’incarnation du savoir. Elle est associée à la fleur de
lotus, car le savoir véritable fait apparaître les Dieux
au-dessus de la vie terrestre et magique de l’homme.
Ainsi, la coupe est à la fois une offrande à Dieu
et une bénédiction. Si la coupe n’est pas vivante dans
la vie de l’homme, aucune bénédiction n’est possible
puisqu’il ne pourra la recevoir et encore moins, la
conserver.
L’ancienne sagesse te parlera des 7 fleurs de lotus qui
doivent fleurir le long du fleuve de la vie qui parcourt
le corps et les corps de l’homme jusqu’à atteindre l’ul-
time. Dans chaque fleur doit apparaître une Divinité.
C’est l’enseignement de Dieu la Mère qui parle de son
feu. Lorsque la septième fleur ou flamme est allumée
dans les mondes bien au-dessus de la tête de l’homme,
alors le grand Dieu du feu peut toucher l’homme et
193
l’illuminer de l’intérieur. Ce savoir est ancien, mais il

est aussi intemporel et tu peux le retrouver.
Les fleurs qui se tiennent dans le bas sont liées à
la vie terrestre de l’homme. Celle qui est dans le cœur
permet l’éveil de l’homme intérieur. Celles de la gorge
et de la tête sont liées à la connaissance des mondes
spirituels et magiques qui entourent l’homme et l’ani-
ment dans le bien ou dans le mal. Toutes ces fleurs de
lotus sont des réceptacles qui sont représentés par la
coupe unique.
Chaque homme est une coupe et aussi une fleur
qui doit faire apparaître une Divinité dans les mondes
supérieurs de la conscience pure et de la vie universelle.
Sache que le liquide qui entre dans la coupe est
bien plus grand et abondant : il est infini. Ainsi, la
coupe est liée à la richesse des Dieux et à l’abondance
qu’ils accordent lorsqu’ils sont respectés et compris.
L’offrande qui doit être faite aux Dieux n’est pas
un sacrifice de sang, mais la lumière de la juste compré-
hension, le respect du cœur et la bonne volonté.
Le sacrifice du sang vient toujours du fait que la
coupe n’est pas pure et que la compréhension est fausse.
Cela attire la colère des mondes et toutes les consé-
quences fâcheuses qui s’ensuivent. Ainsi, l’homme
naît ignorant à cause de la stupidité de ses instructeurs,
qui déversent en lui la bêtise accumulée par les siècles.
194
C’est le travail des prêtres et prêtresses de mainte-

nir pure la coupe des mystères divins, de la religion et
de la science des Dieux.
Rappelle-toi que toute connaissance appartient aux
Dieux et non pas à l’homme.
Une fois que tu auras fait apparaître cette coupe
dans les mondes magiques et spirituels, fais-la appa-
raître dans une forme avec de la terre cuite et place
7 pierres précieuses qui représenteront les 7 étapes
pour préparer le feu de la Mère qui rencontre le Père
et les 7 pas que l’homme doit poser sur la terre pour
marcher d’une façon parfaite. Ensuite, proclame que
cette coupe est pour célébrer le rite sacré de la religion
de Dieu et utilise-la uniquement pour honorer Dieu.
Olivier Manitara :
Mère Isis, comment pouvons-nous regarder dans
cette coupe pour ouvrir la vision juste et nous voir nous-
mêmes dans la clarté afin d’être libérés de l’influence
des contre-vertus et de demeurer fidèles au royaume de
la lumière angélique ?
Isis :
La coupe qui permet la vision doit être posée dans
la stabilité. C’est l’engagement ferme et irrévocable qui
engendre la vision juste. C’est la vision qui engendre
195
le futur, mais sans enracinement, tout se trouble et

devient incertain. L’eau cristallisée de la coupe est le
miroir qui permet la compréhension, et la coupe est la
stabilité.
Tu dois savoir ce que tu veux et tu dois être iné-
branlable dans tes choix et tes efforts. Ainsi, la vision
pourra naître dans l’eau de ta vie intérieure.
Le miroir est le plus haut que l’homme puisse
atteindre, car il reflète soit le monde divin, soit celui
de l’usurpation. Le divin reflète l’éternité, l’absolu, le
tout. L’usurpation reflète l’illusion du moi éphémère.
Tous les serviteurs de la Lumière ont dû boire le
calice de la désillusion afin d’être libérés de l’emprise
de l’obscurité.
Les plus grandes réalisations de la Lumière ont tou-
jours été accompagnées des trahisons les plus perverses.
Seules la stabilité de la coupe et la pureté de son
eau permettent d’échapper à l’influence des mondes
de la tromperie et du miroir déformant.
Le miroir déformant a été engendré par l’Usurpa-
teur pour emprisonner les âmes dans la fragmentation
du temps.
Le pur miroir de la vision juste reflète l’unité.
L’unité n’a ni commencement ni fin, elle est de
toute éternité et tout est par elle et en elle.
La coupe est le corps et l’eau est le corps subtil, le
corps à l’intérieur et autour.
196
C’est le corps subtil qui engendre la vision juste ou

déformée. Le corps subtil est le lieu de la vision.
En purifiant l’eau intérieure, la vision deviendra
juste.
Observer le miroir, c’est se regarder soi-même et ap-
prendre à se connaître sans rien cacher. Alors les autres
mondes peuvent apparaître, sans illusion.
Tu dois apprendre à regarder dans le miroir de l’eau
pour éveiller ta conscience et te connaître à travers la
révélation des mondes que tu portes en toi. Ensuite, tu
dois apprendre à te laver avec l’eau de la rivière.
Le baptême de l’Archange Gabriel est essentiel et
aussi, la bénédiction des prêtres et prêtresses consacrés.
L’homme doit trouver le chemin qui lui permet
d’être délivré de la souffrance et du faux bonheur, de
la naissance et de la mort.
L’homme ne doit plus subir les influences qui
l’asservissent à son insu et le dégradent, mais il doit
s’éveiller et prendre sa destinée en mains en devenant
conscient des forces qui dirigent quotidiennement son
existence.
197
Prière d’ador ation
à Dieu l a Mère
Dieu la Mère, je Te reconnais

à travers la terre, l’eau, l’air et le feu.
Tu es vivante.
Je Te reconnais
à travers la pierre, la plante,
l’animal et l’homme.
Tu es vivante.
Je Te reconnais
à travers l’acte, la volonté,
le sentiment et la haute pensée.
Tu es vivante.
J’ouvre mon cœur à ta majesté.
Je T’appelle Mère et Dieu.
Je me donne à Toi,
Toi, la Vivante,
Toi, la grande âme des mondes,
Toi, la sagesse immortelle
qui illumine et guide.
Amin.

Conclusion
J
« e te donne la clé de l’éveil et de la guérison : c’est
moi, la Mère, la tradition de la sagesse. Je suis
l’énergie universelle, l’âme des âmes que tu dois
faire apparaître par l’unification des mondes.
L’homme ne doit plus être confiné à l’identifica-
tion qui lui est imposée et qui l’enferme dans un seul
monde en lui donnant des concepts étriqués. Il doit se
considérer comme un organe d’un corps plus grand,
comme la pièce d’un puzzle. S’il demeure seul, il est
inutile, mais s’il s’emboîte à l’œuvre d’ensemble, il fera
apparaître l’image d’une intelligence réellement supé-
rieure qui éclairera le monde et le libèrera.
Moi, la Mère, J’enseigne les mystères de la nature
vivante et du lien que l’homme doit cultiver avec les
éléments, les pierres, la forêt, les animaux et lui-même.
L’homme doit d’abord guérir sa vie sur terre avant de
s’approcher des mystères de l’esprit. »

L’image et le travail sont identiques : tant que

l’homme n’a pas assemblé les 4 pièces du puzzle d’en
bas - les pierres, les plantes, les animaux et les hommes -
dans la sagesse de la Mère, il ne pourra pas assembler
les 4 pièces du puzzle d’en haut - les maîtres, les Anges,
les Archanges et les Dieux - dans la présence du Père,
le grand Esprit universel.
La Mère est l’unification des mondes pour la vic-
toire de l’intelligence supérieure du Père. Elle est
l’énergie universelle, l’âme des âmes, car Elle connaît
le langage qui permet d’unir tous les mondes. Celui
qui divise et qui dresse les êtres les uns contre les autres
est celui qui rend faible afin de mieux dominer.
L’homme sage est celui qui a réunifié en lui la quin-
tessence de tous les règnes de la nature jusqu’à les inté-
grer à sa pensée, à sa parole, à sa vie. Alors son langage
est véritablement universel : il est la manifestation de
l’âme et de la tradition de la Mère.
C’est en lâchant prise, en abandonnant les concepts
morts de l’inconscient des machines et en formant un
corps suivant la sagesse essénienne que l’homme pour-
ra de nouveau vivre dans le sacré, le pur, le bon, ce qui
est porteur d’intelligence et de divinité.
202
Conclusion
La fleur s’ouvre.
La fleur veut s’ouvrir au soleil
pour être fécondée par ses rayons.
D’elle, rayonne une lumière,
la lumière juste avant le soleil.
Une nouvelle lumière va nourrir tous les êtres
et prépare l’avènement du soleil,
l’avènement de la lumière
qui n’est pas de ce monde,
l’aube du septième jour.
Un état de conscience supérieure se met en marche,
un feu, une énergie, une pureté,
une transparence arrivent sur notre terre,
un accomplissement, un but.
Il se passe quelque chose dans le monde,
une nouvelle réalité est en train d’émerger,
quelque chose qu’on ne voit pas,
l’ère de la femme.
D’elle rayonnent une eau cristalline,
une virginité retrouvée,
un air frais, une promesse,
l’âme d’une nouvelle vie authentique,
qui va emplir la terre tout entière
d’une pureté, d’une beauté.
203
Les Esséniens aujourd’hui
L
es connaissances présentées dans ce livre
sont étudiées et approfondies par l’école essé-
nienne. En effet, celle-ci propose des ensei-
gnements vivifiés et adaptés à notre époque.
L’homme peut s’éduquer et prétendre avoir un
contact avec un monde divin s’il fait en sorte que sa
vie soit un réceptacle et un véhicule pour ce monde.
Il peut le faire individuellement par l’étude et le tra-
vail sur soi, mais aussi collectivement en participant à
l’œuvre d’ensemble et en la soutenant.
C’est dans ce cadre que des méthodes de guérison
globale sont enseignées et pratiquées. En guérissant la
source, l’origine de tout trouble, on agit sur l’être tout
entier. C’est toujours ainsi que les Esséniens ont envi-
sagé la guérison.
Mais, en fait, c’est tout un art de vivre en harmonie
avec notre époque qui est proposé pour répondre aux
besoins de l’humanité, pour lui ouvrir une porte vers

l’éducation véritable. Ainsi, les hommes peuvent re-

nouer avec les chemins de l’éveil et de la libération leur
permettant de passer les portes de la prison du monde
de l’homme et de s’approcher d’une façon juste des
mondes supérieurs.
Pour le Québec
contact.quebec@esseniens.org
Pour l’Europe
contact.europe@esseniens.org
206
Pour participer
à l’œu vre des Esséniens…
C
et ouvrage est issu de l’œuvre humani-
taire Mémoire de la sagesse essénienne, qui
propose à ses donateurs, tous les mois, un
nouveau livre à étudier et un livre de pra-
tique (méditations, prières, chants, mouvements mé-
ditatifs, danses, exercices, rituels). Les donateurs ont
accès à tous les livres, cahiers, autres textes et vidéos de
l’enseignement essénien.
Adhérer à la Mémoire de la sagesse essénienne, c’est
contribuer à sauvegarder la sagesse qui apparaît actuel-
lement dans la Nation Essénienne et permettre aux
générations futures d’avoir accès à un savoir supérieur
et à une vision du monde qui ennoblissent l’être hu-
main, c’est faire une offrande pour soutenir la manifes-
tation du monde divin sur la terre et la restauration de
la tradition de la Lumière.

Voici les coordonnées pour participer à cette

grande œuvre :
Pour le Québec
+001 (819) 875-1065
contact@editionsessenia.com
Pour l’Europe
+33 (0) 65 49 57 13
contact@editionsessenia.fr
www.Esseniens.org
À l a Boutique Essénienne
Les conférences, les livres, les mandalas et les des-

sins méditatifs d’Olivier Manitara ainsi que les Évan-
giles esséniens sont offerts sur la Boutique Essénienne
en ligne.
www.Boutique-Essenienne.com
208
Pour en savoir plus
• Le collège de femmes de Dieu la Mère

(conf20170804)
• La Mère, porteuse des mondes
(conf20170805)
• Apprendre à entrer dans un monde supérieur
lors des initiations
(conf20170807)
• Découvrir le visage de la Mère
(conf20170808)
• L’école de la Mère est semblable
au sablier de la vie
(conf20170809)
• La Mère te construira un corps
pour aller vers le Père
(conf20170810)

• Développer l’écoute de l’invisible supérieur

Indications pour le culte de la Mère
(conf20170811)
• Quelques règles de vie
pour vivre sainement avec la Mère
(conf20170812)
• Le sablier de la vie
Message de Dieu la Mère
(conf20170820)
• La femme initiée et la coupe
Message d’Isis
(conf20170827)
• La méditation du sablier
et l’équilibre des deux pôles de la vie
(conf20170929M)
• L’initiation de la Mère dans le noir
(conf20170929S)
• Les enfants, c’est Dieu sur la terre
(conf20171029)
• Message d’Isis sur l’école de ses mystères
(conf20171105)
• L’humilité, portail de l’école de la Mère
(conf20171126)
210
Parus
aux Éditions Esséni a
Isis
La féminité sacrée
Isis fut l’incarnation parfaite du principe

féminin sur la terre. Épouse aimante,
elle a reconstitué le corps d’Osiris pour
sa résurrection, puis elle a donné la vie à
Horus, enfantant la Lumière divine sur la
terre. Dans ce livre, vous découvrirez : • sa mission, la raison de
sa venue sur la terre ; • sa véritable histoire, ce qui n’a jamais été
révélé à son sujet et au sujet de ses filles la Vierge Marie et Marie-
Madeleine ; • les secrets de ses sept voiles, qui révèlent l’aspect
subtil, spirituel de la vie ; • les mystères de ses sept Écoles ; • le
rôle de la femme et des filles d’Isis sur la terre ; • comment
mettre au monde les Enfants de la Lumière...
Un livre qui va au-delà de tout ce que vous connaissez de la

grande Déesse Isis.

Marie
La Vierge essénienne
La vierge Marie était-elle vraiment la femme

naïve que les religions instituées ont dé-
peinte ? Non, Marie était une Essénienne,
une initiée de haut niveau, une thérapeute,
un maître authentique. Que connaît-on réel-
lement de celle que l’histoire appelle la Mère de Dieu ? L’auteur
nous fait plonger dans la richesse de sa vie intérieure, au cœur
de ses expériences, nous faisant découvrir un monde fascinant
de beauté, de joie, d’extase…
Cette femme remarquable est un véritable joyau, une véritable
source nous permettant d’enrichir notre vie.
Marie Madeleine
La vie secrète de la femme
la plus proche de Jésus
L’histoire de Marie Madeleine est le récit de

la vie d’une femme simple, comprenant un
secret, se concentrant de toutes ses forces
sur le feu divin, décidant de consacrer sa vie
tout entière pour que sa pensée soit tournée vers le Père. Cette
femme est intelligente, elle a compris que l’homme n’est que de
passage sur la terre et qu’il passera sa vie à réaliser des choses
qui n’ont aucun intérêt et qui retourneront à la poussière. Elle
prend alors soin de son âme éternelle. Suivant le maître Jésus
et l’entourant de ses bénédictions, elle va se consacrer à Dieu
avec intelligence et maîtrise, connaître les lois et marcher sur le
chemin des maîtres spirituels, des maîtres divins.
212
Parus aux Éditions Essénia
Dieu la Mère
Message de la Mère du monde
aux femmes qui s’éveillent
Les monothéismes en place ont toujours

parlé de Dieu au masculin, reléguant ainsi la
femme et la féminité au rang d’inférieures.
Aujourd’hui, l’émergence d’une spiritualité
libérée de toutes contraintes dogmatiques ou religieuses permet
à la féminité de reprendre sa vraie place dans la spiritualité.
Dialogue théurgique avec la Mère
Les Esséniens ont été appelés « les Théra-

peutes » car ils consacrent leur vie à garder
vivant le dialogue avec tous les êtres qui
peuplent la terre. Un dialogue avec la Mère-
Terre est engagé, Elle nous transmet un mes-
sage empli de sagesse et de douceur, un appel
à l’éveil pour tous les êtres qui aspirent à une vie en harmonie
avec Elle.
Dialogues avec la Mère-Terre

Les 5 règnes de la Terre
nous livrent leurs messages
La Mère et les quatre règnes qui La repré-

sentent ont pu transmettre leur prière, leur
message à l’humanité en espérant qu’elle
s’éveille et comprenne qu’il est encore temps
de rétablir le dialogue avec Elle et d’enfanter
un autre avenir...
213
La Bible
du Nouveau
Commencement
Les 4 Archanges
révèlent à l’humanité
un savoir jusque là
inaccessible
L
a Bible essénienne est un recueil inédit de
1158 psaumes des 4 grands Archanges Mi-
chaël, Gabriel, Raphaël et Ouriel qui mani-
festent la science des 4 grands éléments fon-
damentaux : le feu, l’eau, l’air et la terre.
Cette œuvre colossale est la nouvelle révélation des
mystères de Dieu transmise à l’humanité en ce début
du troisième millénaire. Elle a été révélée par une in-
telligence supérieure à travers les représentants de la
tradition essénienne contemporaine comme une lumi-
neuse source d’éveil.
Avec ses 3300 pages, cette Bible du Nouveau
Commencement est une œuvre complète exception-
nelle, révélant une lumière, une sagesse et une science
sacrée précise qui viennent guider l’homme vers la
transformation, l’ennoblissement et l’acte créateur
conscient afin qu’il puisse relever les défis majeurs qui
se présentent à lui aujourd’hui.
La Bible essénienne des 4 Archanges révèle les
grandes lois de l’univers et répond précisément à
toutes les grandes interrogations que les êtres humains
peuvent se poser. Elle ouvre des voies de compréhen-
sion totalement nouvelles et invite l’homme à retrou-
ver sa juste place dans la grande toile universelle de la
vie. D’une beauté et d’une profondeur déconcertantes,
ce trésor de sagesse s’adresse à tous les êtres, de toutes
croyances et de toutes religions. Elle se veut un outil de
guérison pour retrouver le sens noble de la vie et nous
guider vers l’avènement d’une nouvelle humanité.
www.Boutique-Essenienne.com

Dieu La Mere A Parle A Isis Elle Parle Aujourd Hui Aux Esseniens

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© Copyright Olivier Manitara 2018.

Réalisé par l’Ordre des Hiérogrammates.

• Note des hiérogrammates��������������������������������������� 7

• Un nouveau monde doit apparaître����������������������� 9

Retourner vers Dieu la Mère

Le culte de Dieu la Mère

• Les Esséniens aujourd’hui����������������������������������� 205

Aïvanhov. Chaque semaine, ses enseignements sont

Tu trouveras les définitions de nombreux termes

d’accomplir notre mission d’âme. La terre peut nous

Isis, l a plus gr ande m anifestation de l a Mère

Au cours des âges, la Mère du monde a pris plu-

ses filles, et parmi toutes, c’est la grande Mère Isis qui

qu’il y a derrière les choses, derrière le voile. Pour y

Vivre en rel ation avec l a Mère

Si nous regardons les peuples premiers, comme

protection et leur base. La terre, les pierres, les élé-

L a nouvelle m anifestation de Dieu l a Mère

Si, à l’heure actuelle, la Mère Se manifeste à nous,

Quel avenir voulons nous ? Quel futur choisissons-

destinée riche et lumineuse pour lui et pour toute

en lui leurs vertus. Les Anges sont les vertus, ce qui

Introduction aux messages de Dieu l a Mère

La Nation Essénienne est la nouvelle révélation

dénaturant, ont plongé l’humanité dans l’obscuran-

Des énergies colossales ont été déployées depuis

Savoir parler ne signifie pas que l’on est intelligent.

Les hommes ont glorifié Dieu le Père et ils ont oc-

profanation ne l’arrêtera. Dieu la Mère est loin de cette

être cosmique, c’est parce qu’il a perdu le lien avec la

Nous sommes des enfants de la terre. Nous la por-

Il ne s’agit pas d’une supériorité du côté féminin

« La Mère demande le langage, la communion, l’at-

Message de Dieu l a Mère

Un Essénien, une Essénienne doit honorer la terre

À travers la terre se tient ma présence.

Mettre de la terre rouge1 sur ton front, le creux de

La terre ne révèle ses secrets qu’à mes dévots.

La terre peut guérir un grand nombre de maladies

Il y a aussi la connaissance des couleurs qui est

L’Essénien, l’Essénienne doit cultiver le sentiment

1 - Prendre de la terre et la mêler avec de l’argile rouge ou une épice rouge en

L’Essénien, l’Essénienne doit se tourner vers les es-

Il ne faut pas manger de produits industriels ni des

Il est bon de consacrer vos enfants à Dieu la Mère

Le culte de la Parole est fondamental afin de

Les paroles liées au serpent destructeur doivent être

Pour se libérer des forces négatives accumulées en

Si vous vous allongez pendant 2 heures dans une

Vous devez cultiver le respect des anciens et des

Tu dois savoir te construire une maison sur la terre,

mondes supérieurs, car tu dois vivre dans plusieurs

C’est dans les mondes invisibles et supérieurs que

Vous devez apprendre à travailler avec le feu et aus-

Vous devez étudier les plantes qui guérissent et qui

Apprenez à vous baigner dans l’eau pure des ri-

un nectar pour eux. Si l’Essénien fait cela avec de

En toute chose, apprenez à percevoir l’action des

Percevez les cycles et comprenez la subtilité de la loi

Percevez la grande corde qui unit tous les êtres et

La chute apparaît toujours lorsqu’un individu veut

En toute chose, demeure vigilant devant tout ce qui

• Note des hiérogrammates�� 7

• Un nouveau monde doit apparaître�� 9

• Les Esséniens aujourd’hui�� 205