Vous êtes sur la page 1sur 26

POUR UN DÉPARTEMENT

SOLIDAIRE

AGIS
JE
VOTE
Services Publics
LIVRET DE LA MILITANTE
DU MILITANT
Le département !
Notre bien commun
contre l’austérité

2
Pour des départements, solidaires, écologiques
et sociaux p3
Des départements utiles et reconnus dans une France
en commun
Des propositions à disposition des futurs projets
départementaux p8
Dialogue citoyen amplifé p 11
La solidarité en commun p 12
Faire du logement décent et durable une priorité p 12
Respecter, écouter accompagner nos ainés p 13
Préserver et soutenir l’emploi
sur tous les territoires p 14
En matière de santé, lutter contre la désertification
médicale p 15
Un département fort de ses valeurs p 16
Égalité femme-homme p 17
Aider la ruralité p 19
Accélérer la transition écologique p 19
Des moyens pour les départements p 22
Le département avec les associations p 22
Les agents départementaux p 24

3
4
Pour des départements,
solidaires,
écologiques et sociaux

A
ujourd’hui, la crise sanitaire bouscule nos repères et nos manières de vivre
et souligne les failles des choix gouvernementaux récents ou des choix
politiques de ces dernières années contre l’égalité des territoires, les ser-
vices publics ou les collectivités départementales ou communales. L’am-
pleur économique et sociale de la crise sanitaire est incontestable. Selon l’INSEE,
l’économie en France aura perdu plus de d’un million emplois en 2020. La demande
d’aide alimentaire explose (+ 30 %). Les inscriptions au RSA affluent avec entre 15 à
25 % d’augmentation par département. Les collectivités sont réactives pour soute-
nir les populations, notamment les Départements qui disposent de la compétence
sociale. Mais le compte n’y est pas, alors que leurs dépenses sociales explosent et
que leurs recettes se réduisent. 7,5 milliards d’euros de pertes subies par les collec-
tivités. Une perte qui ne sera compensée, ni dans le plan de relance de 100 milliards
sur 2 ans, ni dans le projet de loi de finances pour 2021. Les fonds sont dirigés es-
sentiellement - et sans contrepartie - vers les entreprises.
Principal partenaire des communes, le département constitue un bouclier social
indispensable. Il n’y aura pas de relance économique, écologique sans les collecti-
vités qui assurent 70 % de l’investissement public dans notre pays. Plus que jamais,
il faut agir et se rassembler pour une démocratie de terrain, adaptée aux besoins.
Face aux dramatiques conséquences économiques et sociales qui accompagnent
la crise sanitaire nous voulons défendre des propositions sur notre manière de vivre
ensemble.
Notre projet pour les départements, c’est celui qui répond aux aspirations d’une so-
ciété plus solidaire, plus juste, plus écoresponsable, qui favorise l’émancipation de
chacun et chacune et dans laquelle l’humain est au centre des politiques publiques.
Nous avons le pouvoir, individuellement et collectivement, de relever ce défi. Car
nous devons agir pour une société qui rompe avec le système capitaliste pour plus

5
de solidarité et de justice. Dans ce contexte sociétal et social inédit, notre projet
pense le présent et prépare l’avenir avec des actions, concrètes, concertées et en
proximité.
Nous voulons transformer l’état des lieux dans de nombreux départements en nous
inspirant notamment des réalisations de nombreux départements de gauche où les
communistes avec d’autres mettent en œuvre de manière concrète des politiques
de solidarité novatrices comme dans le Val de Marne par exemple. Pour garantir
la mise en œuvre de ses politiques pour le monde du travail et de la création nous
avons besoin de plus d’élus communistes sur l’ensemble des départements, de ren-
forcer notre présence dans les exécutifs là où nous siégeons dans les majorités et
de présider des départements. Les élections départementales de juin constituent
en soi un enjeu pour la collectivité départementale elle-même. Comme pour les
communes l’ambition du gouvernement est de les faire disparaître comme à Lyon.
Pourtant, la crise et les besoins de solidarité et de proximité démontrent pour les
communistes et nos concitoyens le rôle majeur des départements dans la vie de
tous les jours et dans les politiques d’aménagement du territoire et de solidarité à
tout âge, de la naissance à la prise en charge du vieillissement.
Les départements gèrent les collèges, les voiries départementales, les actions so-
ciales, la petite enfance, la vie associative, le logement, la culture, le développe-
ment économique. Prés de 80 milliards de budget que l’État et les marchés finan-
ciers aimeraient récupérer.
Les conseillers départementaux communistes ont montré leur utilité pour les po-
pulations. On peut leur faire confiance pour mettre en œuvre des politiques utiles.
Partout le PCF œuvre au rassemblement citoyen et des partis, du PS, de FI, d’EELV,
de Générations et d’autres forces de gauche pour battre les droites et l’extrême
droite. Nous voulons faire réélire nos élus mais aussi gagner des dizaines de conseil-
lers départementaux communistes supplémentaires qui seront utiles. 59 départe-
ments aujourd’hui sans élus communistes c’est un handicap pour le mouvement
social ou les politiques sociales.
C’est un scrutin binomial majoritaire à deux tours, sans fusion possible de binôme.
Tous les cantons sont renouvelables à la fois. Chaque canton élit deux conseillers
départementaux : une femme et un homme, chacun ayant un suppléant de même
sexe. Donc 4 candidats par canton ce qui permet de faire connaître ou reconnaître
des camarades. Pour être candidat, il suffit d’habiter le département, c’est-à-dire
d’y être inscrit électoralement ou contribuable. Scrutin majoritaire à deux tours.
Pour être élu au 1er tour, il faut la majorité absolue et ¼ des électeurs inscrits. Pour
participer au 2e tour, il faut obtenir au moins 12,5 % des inscrits. Dans le cas où un
seul binôme remplit ces conditions, le binôme ayant obtenu après celui-ci le plus
grand nombre de suffrages au premier tour peut se maintenir au second. Dans le
cas où aucun binôme ne remplit ces conditions, les deux binômes ayant obtenu le
plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent se maintenir au second
tour. Au vu de l’abstention et des incertitudes sur le déroulement de la campagne
et de la situation le jour du vote on peut s’attendre à une forte abstention et à ce
que la barre de 12.5 % des inscrits soit haute à atteindre et donc avec peu de trian-
gulaire, il faut être dans les deux premiers résultats pour figurer au second tour.
Partout dans tous les territoires on a besoin d’élus communistes. Ils représentent
une garantie pour les populations de futures politiques d’intérêt général en faveur

6
du monde du travail et de la création et des plus démunis. Ils seront aussi les garants
du rassemblement et d’une démocratie citoyenne associant le plus grand nombre,
les associations, les syndicats sur les territoires. Nous voulons des candidates et des
candidats communistes ou apparentés représentatifs du mouvement social et des
exigences qui montent pour une autre société plus solidaire, plus humaine, plus
juste garantissant la sécurité de toutes et tous, sécurité physique et sécurité so-
ciale ou sécurité d’emploi et de formation. Nous voulons rassembler le plus grand
nombre pour des projets de gauche s’opposant aux choix gouvernementaux des
droites ou au projet de haine de l’extrême droite.
Pour l’avenir des populations, des communes et du département, ce n’est pas pa-
reil quand on peut compter sur un-e conseiller-e départemental-e pour se défendre
et concrétiser des projets d’intérêt collectif. Avoir un-e élu-e, c’est un des leviers
pour donner de la légitimité à l’action et à l’urgence de répondre aux besoins. Le
résultat de toutes ces femmes et tous ces hommes investis dans une candidature
porteuse d’espoirs et au service d’une France en commun, d’une union populaire
agissante aura une valeur nationale. Les résultats que nous enregistrerons lors des
départementales préparera le rapport de force des futures législatives, comme nos
progrès aux municipales permettent d’envisager le gain de nouveaux cantons et
le maintien de la majorité des élus actuels travaillons les départementales en lien
avec nos ambitions législatives à venir. Ces élections départementales ont beau-
coup d’importance pour la vie de tous les jours de nos concitoyens. Prenons-y toute
notre place, redonnons de la force à notre parti dans l’intérêt du monde du travail
et de la création.

Fabien Roussel Pierre Lacaze


secrétaire national du PCF responsable aux élections du PCF

7
Des départements utiles
et reconnus dans une
France en commun
Des propositions à disposition
des futurs projets départementaux
Nous voulons réinscrire la clause de compétence générale pour les départements
(comme pour les régions) c’est une condition de la réactivité du département aux
besoins des habitants. Cela permet de rendre possible pour les départements avec
leur spécificités de mener librement des politiques dans les domaines. C’est l’exer-
cice de cette liberté qui a permis, depuis les lois de décentralisation de 1982, l’éla-
boration de politiques innovantes dans les territoires, en prise avec les attentes des
populations. La loi Notre a mis à bas ce processus et en fait a institué une nouvelle
centralisation inefficace.
Les lois de décentralisation de 1982/83 ont fait du département un cadre territorial
majeur pour les transferts de compétence de l’État vers les collectivités locales. Le
département a été doté d’un très important volet social qui représente en moyenne
plus de 60 % de son budget de fonctionnement. Nous voulons que l’impact des
missions sociales du département soit dynamisé en permanence dans ses liens avec
le monde associatif, avec les communes (les CCAS) et avec les services de l’État,
acteurs et financeurs. Il faut que l’État assume ses engagements financiers et no-
tamment la pleine compensation ou à terme la prise en charge des dépenses de
solidarité nationale (RSA, PCH, APA) et sorte du carcan financier que l’Europe im-
pose aux collectivités locales.

Priorité jeunesse
Une jeunesse qui a de multiples visages et qui nous interpelle pour que nous pre-
nions mieux en compte ses aspirations, ses envies, ses colères et ses rêves. Les
jeunes ne sont pas que l’avenir ; ils sont le présent en devenir. Dans de nombreux
départements urbains cette jeunesse constitue une part importante de la popula-
tion, dans les départements ruraux ils disparaissent de nos territoires et pourtant
aspirent à y vivre. Avec les jeunes et pour les jeunes nous devons travailler aux po-

8
litiques solidaires et d’aménagement du territoire permettant sur tout le territoire
national à la jeunesse de mieux vivre. Priorité à la jeunesse Alors qu’une majorité de
jeunes est confrontée à la précarité dans tous les domaines de leur vie, que beau-
coup d’entre eux sont en souffrance, le département doit développer une politique
en direction de la jeunesse pour lui permettre de conquérir son autonomie dans
tous les domaines de la vie.

Accompagner les jeunes dans leur projet de vie


• Renforcer les moyens des Missions locales pour mieux accompagner les jeunes
dans leur projet de formation et d’emploi, favoriser la participation des jeunes aux
instances.
• Lutter contre le décrochage scolaire en partenariat avec l’inspection d’académie
et les autres acteurs.
• Un ordinateur ou une aide à l’achat pour les collégiens
• Mise en place du contrat de réussite scolaire. Accès aux droits fondamentaux
• La mobilité : garantir un service public des transports pour la scolarité et aussi
pour les loisirs, tendre à la gratuité à partir de tarifs sociaux.
• La santé : développer la prévention et l’accès aux soins avec du personnel médical
et social et des psychologues dans les collèges et autres structures adaptées aux
jeunes. Accès gratuit à la contraception. Participation à la démocratie citoyenne
• Mise en place d’un conseil départemental des jeunes associant des jeunes de
chaque canton, les orgas de jeunesse pour construire des propositions et aider à la
prise de décisions des politiques départementales.
• Favoriser la participation des jeunes aux instances les concernant : Missions lo-
cales, MJC, collèges et lycées.
• Gratuité de la cantine scolaire au collège pour tous ou les plus démunis avec tarifs
sociaux.
• Gratuité des transports scolaires en partenariat avec les Régions les élèves de la
maternelle à la terminale, y compris les élèves en situation de handicap.
• Développer dans les collèges publics 1 parcours d’éducation artistique et cultu-
relle pour permettre de s’initier à la pratique artistique (cinéma, musique, théâtre,
danse).
• Instituer ou renforcer un Parcours laïque et citoyen au collège (PLC) avec le réseau
associatif pour sensibiliser les élèves et promouvoir la laïcité et des valeurs répu-
blicaines durant le temps scolaire de la 6e à la 3e dans tous les collèges publics et
privés.
• Créer un parcours collégien écoresponsable pour aider à la prise de conscience
grâce à des actions concrètes de sensibilisation et de participation à la préservation
de l’énergie, au tri sélectif et au recyclage, à la qualité de l’air intérieur comme ex-
térieur.
• Renforcer les dispositifs de soutien financier et logistique aux départs en vacances
des enfants défavorisés (Jeunesse au Plein Air - JPA - Ville - Vie - Vacances - VVV -
Temps Libre Prévention Jeunesse - TLPJ)

9
• Protéger tous les enfants mineurs, même non accompagnés, placés à l’aide so-
ciale à l’enfance, en amplifiant la diversification des modes de prises en charge pour
les adapter à chaque situation et en refusant, dans l’évaluation de minorité, l’utilisa-
tion du fichier biométrique du ministère de l’intérieur
• Systématiser la signature d’un « contrat jeune majeur » pour chaque enfant pro-
tégé par l’aide sociale à l’enfance de plus de 18 ans jusqu’à 21 ans au moins pour
permettre une meilleure inclusion et un accès accompagné vers l’autonomie
• Encourager et soutenir les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) pu-
blics ou privées qui mettent en œuvre trois points essentiels : des berceaux dits
« AVIP » (à vocation d’insertion professionnelle pour les parents qui cherchent du
travail), l’accueil d’enfants différents, l’égalité fille-garçon
• Engager avec l’UNICEF une collaboration plus étroite pour faire des « départe-
ments ami des enfants ».

Jeunes adultes
Accompagner dans leurs projets professionnels les personnes en situation de
Précarité.
• Expérimenter le microcrédit accompagné (pour l’achat d’équipement vital d’un
logement, pour l’achat d’un véhicule) pour aider à l’insertion professionnelle et so-
ciale
• Augmenter le soutien aux structures type garages solidaires
• Dispositifs de prêts à taux zéro du dispositif pour soutenir les demandeurs d’em-
ploi de plus d’un an, les bénéficiaires du RSA et les personnes en situation de han-
dicap qui souhaitent créer une activité en milieu rural.
• Utiliser le levier de la Commande Publique (Charte de la Commande publique)
pour que l’ensemble des marchés publics attribués par la collectivité poursuivent
nos objectifs : favoriser le retour à l’emploi et l’insertion, garantir des achats du-
rables et respectueux de l’environnement, veiller à l’égalité professionnelle entre
les femmes et les hommes, valoriser les TPE/PME et ETI.

10
Dialogue citoyen amplifié
Liberté, démocratie : la démocratie doit être au cœur de l’action politique. C’est
pourquoi nous proposons de démocratiser tous les espaces de la société en re-
cherchant partout à développer l’intervention citoyenne. Dans une Ve République
à bout de souffle, il faut conjuguer l’exigence d’une alternative démocratique vers
une nouvelle République sociale et plus démocratique avec une décentralisation
d’abord conçue comme un processus permanent de démocratisation.
Le collectif est une force et une source d’innovation. Les femmes et les hommes
de nos départements ont une expertise vécue et sensible du territoire. Ils sont lé-
gitimes pour donner leur avis et participer à la construction d’un projet fédérateur.
Nous souhaitons renforcer ce dialogue et cette participation citoyenne pour amé-
liorer notre vivre-ensemble.

De nombreuses démarches de concertation citoyenne peuvent être engagées par


le Département :
• Créer une Assemblée citoyenne, panel des habitants-tes qui se rassemblera
chaque année pour échanger avec les élu·es sur les grandes orientations départe-
mentales
• Créer un droit d’interpellation citoyenne à partir de 12 ans sur des dossiers rele-
vant des compétences du Département
• Créer, dans chaque canton, un « café citoyen », espace de dialogue avec un panel
d’habitant·es volontaires pour porter la parole des territoires
• Renforcer la transparence des données grâce à « l’Open Data » en augmentant le
nombre de données mises gratuitement à disposition du grand public et des déve-
loppeurs du numérique
• Créer une plateforme numérique de dialogue citoyen
• Maintenir le soutien au fonctionnement des conseils citoyens dans les quartiers
relevant de la politique de la ville

11
La solidarité en commun
Être solidaires, c’est agir en faveur de nos concitoyen·e·es les plus fragiles. Chacun
et chacune peut connaître une rupture dans son parcours de vie, d’autant plus en
cette période de crise économique et sociale due à la crise sanitaire. Porter les va-
leurs de solidarité, c’est refuser l’exclusion en raison de cette fragilité.
Créer ou maintenir des « bons solidaires » du département, aide financière pour
les achats alimentaires et d’hygiène de première nécessité afin d’assurer à chaque
habitant.e en situation de précarité une aide à la subsistance.

Faire du logement
décent et durable
une priorité
Construction de logements sociaux à haut niveau avec des logements à très bas
loyers et adap-tés aux différents besoins des populations
• Adapter les logements à la perte d’autonomie
• Développer les logements intergénérationnels et l’habitat participatif
• Favoriser l’accession sociale (prêt, bail réel solidaire, …)
• Accompagner la construction de logements étudiants à bas loyer et sous diffé-
rentes formes (colocation…)
• Lutter contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil
• Prioriser la rénovation thermique des logements anciens (logements privés et lo-
gements sociaux) pour améliorer le confort des familles
• Soutenir la requalification de l’habitat social des Quartiers Prioritaires de la Ville.

12
Respecter, écouter
accompagner nos ainés
Faisons des départements un acteur majeur d’un grand service public d’aide à la
personne Nous proposons la création d’un pôle public de l’autonomie : une struc-
ture tripartite (élu-e-s, salarié-e-s du secteur de l’aide à la personne, usagers ayants
droit à la santé) d’expression des besoins et de contrôle démocratique des réponses
aux besoins liés à la perte d’autonomie. Ce pôle public aura aussi la coordination
des structures existantes, le développement des services publics exis-tant et la mise
en place d’un service public de service à la personne. Le financement serait assuré
par la Sécurité sociale (4/5) et le budget des départements (1/5). Nous exigeons un
moratoire sur les fermetures d’activité et service de santé préventive ou curative.

Dans l’immédiat
Soutenir la revalorisation des métiers de l’aide à domicile
Veiller au bien-être de nos aîné·e·s : service téléassistance gratuit pour obtenir de
l’écoute et du secours 24h/24 et 7j/7
• Développer le maintien à domicile (adaptation des logements publics et privés…)
• Créer de nouvelles places en établissements d’hébergement pour personnes
âgées dépendantes (EHPAD)
• Développer le sport-santé avec l’utilisation par les séniors de vélos électriques
pour renouer en douceur avec une activité physique.
• Créer des places en résidence autonomie
• Créer des haltes-répits dans chaque canton pour soutenir les aidants
• Développer l’espace numérique dédié aux personnes âgées,
plateforme d’échange et de communication avec leurs proches
• Accompagner dans leur parcours de vie les personnes en situation de handicap :
prestation de compensation (PCH)
• Développer la construction de logements adaptés et sécurisés et accompagner
les personnes en situation de handicap dans leurs démarches d’accès à ces loge-
ments
• Développer l’habitat inclusif
• Créer de nouvelles places d’hébergement pour personnes en situation de handi-
cap
• Expérimenter des ateliers inclusifs pour les jeunes en situation de handicap et les
jeunes ordinaires afin de permettre la rencontre et l’échange autour d’activités de
loisirs, culturelles et/ou sportives.

13
Préserver et soutenir
l’emploi sur tous
les territoires
• Expérimenter dans les territoires économiquement fragiles des régies de terri-
toire en lien avec les communes et intercommunalités volontaires pour impliquer
les habitants dans la création d’emplois et de services répondant à des besoins non
satisfaits ou émergents.
• Soutenir l’innovation sociale et écologique via un fonds d’économie sociale et
solidaire (ESS) pour répondre à un besoin social, sociétal et/ou écologique non
couvert sur le territoire et porté par des structures de l’ESS
• Créer une plateforme d’appui à l’économie sociale et solidaire et un guide d’en-
treprenariat pour les porteurs de projets ESS
• Développer les pratiques sportives 4 saisons dans les stations de ski (fatbike,
luge monorail, devalkartetc..), pour en finir avec la dépendance à l’enneigement et
accompagner la mutation du modèle de développement touristique en faisant du
tourisme éco-responsable et social
• Mobiliser la Charte de la Commande Publique pour clauser tous les marchés pu-
blics de la collectivité Objectif : attribuer 80% des marchés publics départementaux
aux TPE/PME et ETI, favoriser le retour à l’emploi et l’insertion, garantir des achats
durables et respectueux de l’environnement, veiller à l’égalité professionnelle entre
les femmes et les hommes
• Favoriser le maintien des emplois agricoles sur nos territoires en soutenant l’utili-
sation de matériels agricoles en commun, en aidant à l’installation de jeunes agri-
culteurs, en transformant et en vendant les produits agricoles en direct…

Etablir des contrats de projets avec les territoires :


• Pour maintenir et garantir l’égal accès aux services publics
• Pour contribuer au développement des équipements publics nécessaires à la vie
quotidienne : aide à la construction de crèches, d’écoles, d’équipements sportifs,
culturels et de loisirs.
• Pour développer des logements pour tous au coeur des territoires (centresbourgs)
• Pour préserver l’emploi local en soutenant l’investissement des communes et in-
tercommunalités
• Pour valoriser et soutenir les richesses paysagères ou patrimoniales de nos ter-
ritoires : déployer la fibre optique jusqu’à l’abonné sur 100 % des territoires péri
urbains, ruraux et de montagne à l’horizon 2022 pour combler la fracture numérique
et permettre du télétravail si besoin.

14
En matière de santé,
lutter contre
la désertification
médicale
• Maintenir l’investissement pour la création d’une « Maisons pluriprofessionnelles
de santé » dans chaque territoire sous-doté.
• Expérimenter des bourses d’études pour les étudiants en médecine en internat
en contrepartie d’une installation dans un territoire sous doté en santé.
Bourse de 1 200 euros mensuels en 1re année / 1 500 euros mensuels en 2e année /
1 700 euros mensuels en 3e année
Diversifier l’offre touristique notamment pour les familles monoparentales par des
offres d’hébergement partagé, des offres d’activités adaptées aux enfants…
Égalité des services publics de qualité et de proximité pour tous partout, du local
au national et donc au plan départemental, il est indispensable d’engager des po-
litiques de réduction des inégalités sociales. Nous voulons faire des départements
des territoires de progrès social et du bien vivre ensemble ! La réponse aux besoins
humains impose de s’exonérer de la loi des profits financiers, de résister et d’être
de toutes les luttes pour créer au plus vite des alternatives aux politiques d’austérité
menées en France comme partout en Europe. Face aux injustices et aux inégalités,
nous voulons que le département soit un véritable bouclier social, qui aide et qui
protège les populations les plus fragilisées. Notre attachement à cette valeur répu-
blicaine d’égalité doit être le fil rouge de l’action publique départementale, comme
elle l’est notamment dans le Val-de-Marne, département à majorité de gauche diri-
gée par un président communiste.

Soutenir l’emploi local et non délocalisable


• Accompagner les artisans locaux du bâtiment pour qu’ils bénéficient pleinement
du marché de la rénovation énergétique tout en étant utile au territoire
• Expérimenter dans les territoires économiquement fragiles des régies de terri-
toire en lien avec les communes et intercommunalités volontaires pour impliquer
les habitants dans la création d’emplois et de services répondant à des besoins non
satisfaits ou émergents.

15
Un département fort
de ses valeurs
Etre citoyen, c’est agir dans le respect de la diversité de chacun et chacune, en per-
mettant à cha-cun un égal accès à l’éducation, à la culture et au sport.
Porter les valeurs d’égalité, c’est au quotidien lutter contre toutes contre les formes
de discriminations directes ou indirectes liées à l’origine, au sexe, à la situation de
famille, à la grossesse, à l’apparence physique, à la particulière vulnérabilité résul-
tant d’une situation économique, apparente ou connue, au patronyme, au lieu de
résidence, à l’état de santé, à la pratiques, aux activités syndicales, à la capacité à
s’exprimer dans une langue autre que le français, à l’appartenance ou la non-appar-
tenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une
religion déterminée.
Parce que nous sommes conscients des attaques portées à différents niveaux contre
les valeurs fondamentales de la République et l’affaiblissement du lien social, nous
avons la volonté politique de défendre et promouvoir les principes et valeurs ré-
publicaines qui fondent le vivre-ensemble. Cette politique se décline au quotidien
en matière de solidarités, d’éducation, de culture, de sport, d’aménagement du
territoire, de jeunesses pour faire de ces valeurs un socle de réflexion et d’actions
et, par le dialogue citoyen en incluant les habitantes et habitants en tant qu’acteurs
et actrices.
Valoriser les hauts lieux de la Résistance
• Développer « les parcours de la mémoire » ouverts à toutes et tous à travers le dé-
partement Assurer la mixité sociale dans les collèges publics parce que l’école de
la République reste un lieu de brassage, d’intégration et que nous devons donner
tous les moyens aux élèves pour une réelle égalité de la réussite.

16
Égalité femme-homme
Organiser chaque année les Rencontres pour l’égalité dans l’objectif de donner une
plus grande visibilité aux questions liées à l’égalité Femmes-Hommes, au racisme, à
l’esclavage, à l’antisémitisme, à l’homophobie ou la transphobie, au handicap etc.
en mobilisant et fédérant les partenaires associatifs et les habitants.
Faire de la lutte contre l’illectronisme une priorité en soutenant les structures asso-
ciatives qui apporteront, avec des jeunes en Service Civique une aide et une for-
mation aux usages du numérique par des permanences animées dans les Quartiers
prioritaires de la Ville et les zones rurales.
Porter les valeurs d’égalité, c’est aussi continuer d’agir pour une égalité réelle des
femmes et des hommes.

Dans la lutte contre les violences faites aux femmes :


• Accentuer le soutien financier aux partenaires associatifs de l’égalité femme-
homme sur tout le territoire
• Accompagner par le travail des assistants sociaux les intervenants de Police et de
Gendarmerie
• Créer des lieux d’accueil dédiés pour la mise à l’abri des mères isolées avec en-
fants de moins de trois ans
• Consolider la prise en charge des enfants témoins et co-victimes dans le cadre de
notre politique de protection de l’enfance et de soutien à la parentalité
• Soutenir les acteurs et actrices engagé·es dans la prise en charge et l’accompa-
gnement social et médico-social des auteurs de violences pour éviter les risques de
récidive.
• Gratuité des consultations gynécologiques, de contraception et d’avortement sur
tout le territoire, pour toutes les femmes, grâce au Centre départemental de pla-
nification et d’éducation familiale et ses permanences dans les universités et les
hôpitaux.
• Gratuité des consultations de la protection maternelle et infantile pour chaque
femme enceinte et pour chaque famille qui vient d’avoir un enfant et jusqu’aux 6
ans de l’enfant.
• Expérimenter, en faveur du public féminin, l’accès gratuit à des protections pé-
riodiques dans les bâtiments départementaux (collèges, centre départemental
de planification et d’éducation familiale, centre départemental de l’enfance et de
la famille…) afin de supprimer la charge mentale et financière que font peser les
menstruations sur les femmes usagères de nos services publics.
• Expérimenter « l’éga-conditionnalité », c’est-à-dire l’octroi de subventions ou de
bonus financiers conditionnés au respect de l’égalité des sexes dans les actions
proposées par nos partenaires associatifs

17
• Pour l’égalité filles-garçons : créer des espaces non genrés dans les collèges en
intégrant dans les programmes de construction des éléments favorisant le partage
des espaces pour une utilisation plus égalitaire entre filles et garçons (cours de ré-
création, toilettes, vestiaires notamment).
Favoriser l’émancipation, c’est aussi défendre l’engagement bénévole et associatif
en général et donner largement accès à la culture et au sport
• Renforcer l’accompagnement des jeunes en service civique pour faciliter leur en-
trée dans le monde professionnel
• Encourager le bénévolat par la création d’un « parcours jeune bénévole » permet-
tant de bénéficier de sessions gratuites de formation grâce au réseau partenarial du
label « Ambition jeunesses » créé par le Conseil départemental
• Rapprocher les actions artistiques et culturelles des jeunes qui en sont le plus éloi-
gnés géographiquement et/ou économiquement
• Renforcer la mission « bébé lecteur » en lien avec les bibliothèques et la protec-
tion maternelle et infantile pour donner accès à la lecture des tous petits.
• Faire accéder les jeunes de 7 à 12 ans des zones urbaines ou rurales défavorisées
à un enseignement musical en orchestre grâce au Dispositif d’éducation musicale
et orchestrale à vocation sociale (DEMOS) en lien avec la Philarmonie de Paris.
• Renforcer les « bourses jeunes musiciens » pour tous les jeunes qui veulent ap-
prendre la musique au sein d’un établissement spécialisé d’enseignement musical.
• Développer dans chacun des collèges publics 1 parcours d’éducation artistique et
culturelle pour permettre à tous les collégiens de s’initier à une pratique artistique
(jazz, cinéma, musique, théâtre, danse).
• Mettre en place une véritable organisation des sports de nature en élaborant un
Plan départemental des espaces, sites et itinéraires (PDESI) pour favoriser le déve-
loppement maîtrisé des sports de nature
• Soutenir les associations des langues de France développant la culture et l’ensei-
gnement des langues régionales
• Soutenir financièrement les Comités départementaux sportifs et les associations
sportives pour leur permettre d’alléger les coûts d’inscription
• Renforcer l’accès de toutes et tous à des équipements et infrastructures sportives
de qualité et en proximité sur le territoire en aidant les communes et en accompa-
gnant les écoles de sport. Exemple : Créer un Schéma départemental d’implanta-
tion des piscines municipales.
• Développer les « bourses aux jeunes sportifs » et créer, avec les sportifs profes-
sionnels, des ambassadeurs sportifs pour la valorisation de toutes les disciplines.
Objectif : 1 ambassadeur par discipline.

18
Aider la ruralité
Le département, outil de développement de la ruralité
Préparer l’avenir de la ruralité est une nécessité, une urgence, un engagement,
après la crise des gilets jaunes et les besoins de proximité et d’aménagement du
territoire en proximité souligné par la crise sanitaire. Les espaces ruraux disposent
de ressources stratégiques fixes et non localisables (eau, forêt, biodiversité…), ce
qui leur donne un rôle majeur à jouer dans les prochaines années. Ce travail affirme
et démontre qu’il existe une correspondance et une interdépendance entre villes
et campagnes.
Remettre l’humain au cœur des politiques départementales, cela signifie agir pour
l’environnement et l’agriculture de qualité et durable. C’est s’engager dans un
changement de société qui se fonde sur trois objectifs indissociables : l’environne-
ment, le social et l’économie.

Accélérer la transition
écologique
Dans le sillage de la Cop21, les Départements se fixent un plan ambitieux pour la
transition écologique : l’eau, l’agriculture, les déplacements doux, la biodiversité, le
bâti, l’énergie et le sujet transversal de l’exemplarité et de l’éducation à l’environ-
nement.
• Préserver et garantir la ressource en eau. Face aux risques accrus de sécheresse,
sécuriser l’approvisionnement en eau et adopter un schéma départemental d’ali-
mentation en eau potable.
• Agir pour la reconquête de la biodiversité, pour protéger les milieux naturels
contre leur destruction ou leur fragmentation et pour « réparer » ce patrimoine na-
turel exceptionnel.
• Prioriser la rénovation thermique des logements anciens dans le cadre de la délé-
gation des aides à la pierre pour améliorer le confort des familles
• Poursuivre la construction de bâtiments du Conseil départemental comme les
collèges, à énergie positive et rénover énergétiquement les anciens collèges

19
• Développer les énergies renouvelables en lien avec les structures citoyennes exis-
tantes
•Repenser les déplacements du quotidien en renforçant l’usage du vélo pour toutes
et tous.
• Création de xxx km de réseau express vélo (REVe) pour favoriser les trajets domi-
cile-travail
• En développant sur tout le territoire un réseau de pistes cyclables multi-usage
(déplacements de loisirs et professionnels)
• En prenant en compte les différences de pratique entre les femmes et les hommes
pour une pratique plus égalitaire.
• En soutenant les dispositifs innovants permettant la pratique du « vélo loisir »
pour les personnes en situation de handicap (vélo Bénur) et pour les séniors (vélo
électrique)
• Développer les sentiers et voies cyclables vertes au service du tourisme vert de
proximité.
• Aménager et valoriser les itinéraires pédestres et cyclistes de randonnées pour
encourager les itinérances douces et le tourisme fluvial.
• Créer une aide de 300 euros pour l’achat d’un vélo électrique
• Soutenir le développement de l’offre de transports en commun sur l’ensemble du
département
• Gratuité des transports scolaires pour élèves de la maternelle à la terminale, y
compris les élèves en situation de handicap, ce qui représente une économie de
662 € par an et par enfant pour les familles
• Créer 1 000 places de covoiturage supplémentaires en plus
• Adopter des pratiques pour une route durable par l’utilisation de matériaux recy-
clés ou de réemploi, par un fauchage raisonné, par la préservation des arbres d’ali-
gnements et par la mise en place d’un programme de replantation
• Participer à la réduction des nuisances aériennes : insonorisation des collèges,
mise en place de capteurs

En matière de santé, continuer la mise en œuvre de la


charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocri-
niens »
•Développer l’agriculture biologique et encourager la transition alimentaire en vi-
sant 20 % d’exploitations en agriculture biologique d’ici 2024 dans le département
pour une agriculture plus autonome et plus résiliente qui offre une alimentation
plus saine, plus respectueuse de l’environnement.
•Associer les agriculteurs à tous les projets visant à la protection de la biodiversité
en valorisant les multiples facettes du métier l’agriculteur, au-delà de son rôle nour-
ricier et en promouvant le lien avec les structures et associations environnementales
et en amplifiant les plantations de haies champêtres dans le rural et dans le périur-
bain.
• Pour manger mieux et local, développer les circuits courts et la vente directe

20
pour que les agriculteurs puissent vivre correctement de leur travail ; pour que les
consommateurs disposent d’une plus grande traçabilité. Mais aussi appuyer la créa-
tion et le développement des filières alternatives de distribution (ventes directes,
marchés de producteurs, AMAP…) pour la relocalisation de la production alimen-
taire dans nos territoires, en intégrant la question essentielle du numérique.
• Accélérer la transition alimentaire dans les collèges publics du département :
• Avec 50 % de produits de qualité et durables et 20 % de produits bio
• Avec plus de produits frais, bruts et de saison, moins de produits transformés.
• Avec plus d’achats locaux en soutenant la structuration des filières, en diversifiant
les partenariats à l’échelle régionale et en poursuivant la mutualisation des achats
de produits de qualité.
• En réduisant de 20 % le gaspillage alimentaire et en arrivant à 100 % décollecte et
de valorisation des biodéchets
• En associant les personnels des collèges et les élèves à des groupes de travail sur
la restauration et en créant des commissions menus dans les établissements.
• Créer un parcours collégien écoresponsable pour aider à la prise de conscience
grâce à des actions concrètes de sensibilisation et de participation à la préservation
de l’énergie, au tri sélectif et au recyclage, à la qualité de l’air intérieur comme ex-
térieur.
• Renforcer la surveillance sanitaire pour l’eau, l’alimentation, la détection des
risques épidémiologiques et la qualité de l’air.

Agir pour la cause animale


• En veillant à des pratiques d’élevage respectueuses des animaux
• En interdisant les expérimentations sur les animaux si une alternative est possible
• En diminuant les traitements antibiotiques et en développant un traitement res-
pectueux des troupeaux
• En interdisant strictement l’utilisation d’animaux sauvages dans les spectacles de
cirques ou de parcs.
• En innovant dans l’accompagnement des propriétaires d’animaux de compagnie.

21
Des moyens
pour les départements :
Menace pour les services rendus, menace pour l’emploi et l’activité économique
par l’asphyxie des collectivités territoriales voilà ce que nous vivons depuis des an-
nées. La crise a souligné le rôle important de nos collectivités pour les politiques
de solidarité. Des dizaines de milliards d’euros ont été enlevées aux collectivités
locales, a contrario il faut arrêter avec l’austérité et redonner des moyens aux col-
lectivités. Les départements assument également une charge nette croissante du
financement des allocations de solidarité nationale (APA, PCH, RSA), que l’État n’a
jamais intégralement compensé depuis 2004. De fait, l’investissement des dépar-
tements est gravement menacé, fragilisant l’ensemble du tissu économique qui ne
peut compter sur une relance et sur un développement sans des services publics
nationaux et locaux efficaces et étendus.

Le département
avec les associations
les associations loi 1901 jouent un rôle essentiel dans les domaines aussi divers que
le sport, la culture, l’éducation populaire, la défense de l’environnement, la défense
des droits, la lutte contre le racisme et les discriminations, l’entraide et la solidari-
té… Elles sont des lieux de liberté, de fraternité et de développement de soi. Elles
font l’originalité de notre pays et elles jouent un rôle dans le développement du lien
social et de l’altérité. Les départements jouent un rôle majeur dans leur développe-
ment et leur financement.
Département-commune : nous voulons valoriser le potentiel d’efficacité publique
dont ce couple fait la démonstration là où des volontés politiques agissent dans
ce sens. Nous voulons d’abord que notre mandat d’élu départemental soit un fac-
teur d’essor des partenariats et de la démocratie locale. Parmi les très nombreux
champs possibles de cette dynamique, et forts de l’expérience des Conseillers gé-
néraux communistes nous voulons notamment développer l’action du couple dé-

22
partement-commune dans le champ du social et de la solidarité, pour le foncier et
le logement, pour l’action économique et l’emploi, pour les transports et la circu-
lation…
Contre la contractualisation avec l’État (stoppée par le COVID et la crise mais impo-
sée sauf pour 2020 par Macron) et la baisse de la dépense publique et sociale qui
réduisent la commande publique aux entreprises, et pour la hausse des salaires et
des traitements de fonctionnaires qui accroîtrait la demande et donc les débouchés
des entreprises.
Pour la création de fonds décentralisés pour l’emploi et la formation, dont le contrôle
et la gouvernance seraient assurés par l’ensemble des élus et acteurs publics de
l’action économique territoriale, des représentants des organisations syndicales et
patronales, des banques.
Pour la mise en place de clauses sociales dans les marchés publics visant à renforcer
le contrôle de l’usage des fonds publics par les assemblées élues, en lien avec les
salariés des entreprises concernées, ainsi que les conditions d’activité des entre-
prises contractantes. Vivre mieux
Le département, acteur décisif de la commande publique, de l’emploi et du déve-
loppement du tissu de PME – TPE Coincées entre des politiques d’austérité et de
soutien à la finance et aux grands groupes, les PME et TPE subissent elles aussi les
effets de la politique gouvernementale dite « de l’offre ». D’un côté leurs carnets
de commandes se réduisent à peau de chagrin faute d’une demande suffisante
des ménages, des entreprises et des collectivités locales. Ce qui empêche toute
visibilité à moyen terme et obère in fine leurs projets d’investissements et de déve-
loppement. De l’autre, préférant financer les investissements spéculatifs ou à forte
rentabilité financière immédiate plutôt que l’activité réelle, les banques limitent leur
accès au crédit bancaire en pratiquant des taux d’intérêt supérieurs à leurs pers-
pectives de croissance. Ce qui les oblige à s’adosser aux grands groupes pour se
financer, renforçant ainsi les prélèvements sur la richesse qu’elles produisent et la
remontée de valeur pour l’actionnaire donneur d’ordres au détriment de l’emploi
et des salaires. Prises en étau, PME et TPE ont donc moins besoin d’une baisse du
« coût du travail » que d’une relance de la demande et d’un soutien au financement
de leur activité.

23
Les agents
départementaux :
Les acteurs fondamentaux du service public de proximité Environ 300 000 agents
publics œuvrent quotidiennement dans les services publics départementaux. Il n’est
pas de politique publique de haut niveau qui ne soit adossée à un service public
départemental, où sont en permanence évalués les besoins humains et adaptée
l’organisation du service public et son évolution au regard de ceux-ci. Nous vou-
lons démultiplier l’esprit de créativité et d’innovation des services publics locaux,
avec le renforcement de la formation des agents tout au long de leur carrière, l’élé-
vation des qualifications et des compétences et le développement des parcours
professionnels. À ce titre, le statut de la Fonction publique territoriale constitue un
bien précieux, qui doit être défendu et modernisé, notamment par un soutien ren-
forcé aux luttes et aux revendications salariales. Comme dans toute la société, les
conditions de travail des agents sont également détériorées et appellent une action
résolue pour favoriser le dialogue social avec les agents et leurs organisations syn-
dicales et pour déployer des politiques sociales novatrices en direction des agents
publics, par exemple dans le domaine de la prévention des risques professionnels.
Emparons-nous de la révolution numérique La maîtrise citoyenne de la révolution
numérique sera l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle. En coopération avec les
communes et les communautés d’agglomération, les départements doivent investir
dans l’appropriation par toutes et tous des cultures, des savoirs et des savoir-faire
du numérique. Cela passe en outre par la transformation des actuels Espaces nu-
mériques publics en des fabriques numériques populaires ouvertes à toutes et tous,
et la généralisation de l’usage des logiciels libres et du libre accès dans tous les
services départementaux. Chaque citoyen doit pouvoir accéder aux données in-
formatiques produites par le département, tout en restant maître de ses données
personnelles et de leurs éventuelles exploitations commerciales ou autres. Le dé-
partement au cœur de l’enjeu environnemental
Trois propositions pour faire du département un acteur essentiel de l’économie
sociale et solidaire
Plan de création de nouvelles Scop avec priorité d’achat aux salariés en cas de ces-
sion d’entreprise, financement via l’épargne salariale et accompagnement des sala-
riés à la gestion Soutien des collectivités locales au développement de l’économie
sociale et solidaire : appels d’offres, création de SCIC (sociétés collectives d’intérêt
collectif), soutien aux circuits courts…
Organisation d’un contrôle citoyen de l’utilisation de l’argent déposé dans les
banques locales, coopératives et mutualistes, pour des investissements sociale-
ment et écologiquement utiles. Un département pour des métropoles humaines et
solidaires là où le département se trouve dans un espace métropolitain, notamment
dans la métropole du Grand Paris ou les autres Métropoles, nous considérons que
l’utilité humaine et démocratique qu’il a forgée au fil de son histoire doit être mise
à profit, là comme ailleurs, pour nourrir les constructions en cours et à venir.

24
Les collèges doivent demeurer sous responsabilité du département Un succès in-
contestable des politiques publiques locales issues des lois de décentralisation de
1982. Construire de beaux collèges, les entretenir, leur donner les moyens de fonc-
tionner, aider les équipes éducatives. Le département est la bonne échelle, il a la
puissance d’action nécessaire qui assure à l’échelle de son territoire l’égalité pour
tous collèges. Le scrutin qui rattache deux élus à un territoire, le canton, désigne
des interlocuteurs politiques. Du coup, le département pour un Principal, les per-
sonnels, les parents, les collégiens, c’est concret, palpable, c’est un interlocuteur
quotidien utile et efficace par sa proximité.
Moratoire sur les fermetures : lits, services, hôpitaux, lignes TER, gares, guichets,
lycées.
Refus des licenciements et exigence d’étude des contre projets syndicaux.
Agir en institution politique vis-à-vis du gouvernement et du patronat des mesures
d’urgence pour sauver les structures du spectacle vivant.

25
26

Vous aimerez peut-être aussi