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Nous réaffirmons notre combat commun autour de la création d’un service public pour venir à bout des
punaises de lit. Nous demandons que chaque ville puisse travailler à rendre possible ce chemin. Les
collectivités locales devant aussi faire face à leurs responsabilités et peuvent alors être des appuis
considérables. Un travail de coordination est ainsi nécessaire et l’inter-collectif Marseillais a amorcé ce
travail au niveau local, et à Toulouse c’est en cours. Nous pouvons rendre le financement possible si, pour
chaque commune ; les bailleurs, la Municipalité, la Métropole, l’ARS et l’Etat se concertaient pour travailler
ensemble le budget d’un tel service. Viendrait ensuite la question du financement. On avancerait. De façon
pragmatique, le manque de coordination induit une perte d’énergie, et in fine une dispersion des moyens
donc une perte d'argent. Mutualiser les compétences relève du bon sens. En attendant, il existe des solutions
abordables pour les communes. Ces solutions peuvent freiner l’infestation sur d’autres lieux. Nous nous
réjouissons que les réflexions avancent dans ce sens.
C’est pourquoi nous ne comprenons pas les propos tenus par certains élus de Marseille, que nous invitons à
continuer de mettre leur énergie dans les solutions plutôt que les invectives. Les collectifs citoyens
continueront à rappeler aux élus qu'ils et elles sont au service du peuple et devraient alors répondre aux
sollicitations. Aider à rendre active la population doit être l’enjeu de chacun. Ils ne devraient ainsi pas
craindre que des citoyens utilisent la presse pour communiquer sur le fléau des punaises de lit qui touchent
des milliers de personnes. Si les citoyens utilisent différents outils de communication et s'organisent, c'est
encore plus de démocratie dans la vie de la Cité. On ne peut alors reprocher à des membres de l’inter-
collectif de vouloir y trouver des solutions lorsqu’il pointe l’insuffisance actuelle de réponses qui sont du fait
de l'absence de moyens véritables alloués aux collectivités, de la lenteur administrative mais aussi de
volonté. C’est leur rôle de le faire, l'inter-collectif marseillais est un interlocuteur privilégié sur la question
des punaises de lit : son travail doit être reconnu, respecté. Chercher à les invisibiliser, les décrédibiliser est
une erreur.
Pour le bien des habitants, travaillons toutes et tous ensemble à rendre possibles les solutions qui permettent
de reconnaitre le combat contre les punaises de lit comme un problème de santé publique. Une nouvelle
rencontre entre les différentes structures est à organiser dans cet objectif commun.