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COMMUNIQUÉ

Punaise de lit : Aucune démagogie dans la création


d’un service public de proximité.

Pour que la voix des citoyens ne soit pas tue !


Nous, habitants des quartiers populaires, élus, associations et collectifs, sommes convaincus de la nécessité
de se préoccuper de la question des punaises de lit de façon globale et collective. La création d'un service
public est plus que jamais d’actualité et L'État doit débloquer un fonds national pour les collectivités
territoriales.

Nous réaffirmons notre combat commun autour de la création d’un service public pour venir à bout des
punaises de lit. Nous demandons que chaque ville puisse travailler à rendre possible ce chemin. Les
collectivités locales devant aussi faire face à leurs responsabilités et peuvent alors être des appuis
considérables. Un travail de coordination est ainsi nécessaire et l’inter-collectif Marseillais a amorcé ce
travail au niveau local, et à Toulouse c’est en cours. Nous pouvons rendre le financement possible si, pour
chaque commune ; les bailleurs, la Municipalité, la Métropole, l’ARS et l’Etat se concertaient pour travailler
ensemble le budget d’un tel service. Viendrait ensuite la question du financement. On avancerait. De façon
pragmatique, le manque de coordination induit une perte d’énergie, et in fine une dispersion des moyens
donc une perte d'argent. Mutualiser les compétences relève du bon sens. En attendant, il existe des solutions
abordables pour les communes. Ces solutions peuvent freiner l’infestation sur d’autres lieux. Nous nous
réjouissons que les réflexions avancent dans ce sens.

C’est pourquoi nous ne comprenons pas les propos tenus par certains élus de Marseille, que nous invitons à
continuer de mettre leur énergie dans les solutions plutôt que les invectives. Les collectifs citoyens
continueront à rappeler aux élus qu'ils et elles sont au service du peuple et devraient alors répondre aux
sollicitations. Aider à rendre active la population doit être l’enjeu de chacun. Ils ne devraient ainsi pas
craindre que des citoyens utilisent la presse pour communiquer sur le fléau des punaises de lit qui touchent
des milliers de personnes. Si les citoyens utilisent différents outils de communication et s'organisent, c'est
encore plus de démocratie dans la vie de la Cité. On ne peut alors reprocher à des membres de l’inter-
collectif de vouloir y trouver des solutions lorsqu’il pointe l’insuffisance actuelle de réponses qui sont du fait
de l'absence de moyens véritables alloués aux collectivités, de la lenteur administrative mais aussi de
volonté. C’est leur rôle de le faire, l'inter-collectif marseillais est un interlocuteur privilégié sur la question
des punaises de lit : son travail doit être reconnu, respecté. Chercher à les invisibiliser, les décrédibiliser est
une erreur.

Pour le bien des habitants, travaillons toutes et tous ensemble à rendre possibles les solutions qui permettent
de reconnaitre le combat contre les punaises de lit comme un problème de santé publique. Une nouvelle
rencontre entre les différentes structures est à organiser dans cet objectif commun.

La défense d'un service public n'est pas démagogique, c'est la solution !


Fathi Bouaroua, Après M
Djamila Haouache, Il fait bon vivre dans ma cité
Katia Yakoubi, membre de l’inter-collectif PDL Marseille

Mathilde Panot, députée et présidente du groupe LFI à l’Assemblée Nationale, à l’initiative


d’une loi contre les punaises de lit
Odile Maurin, élue municipale et métropolitaine, Toulouse, engagée dans la lutte punaises de
lit
Patrick Courtin, élu à la santé, Martigues
Frédéric Grimaud, adjoint au maire éducation populaire, Martigues
Myriam Ghedjati, conseillère municipale, Port-Saint-Louis-du-Rhône

Nair Abdallah, Collectif Maison Blanche


Mohamed Bensaada, SQPM
Thérèse Bourgeois et Hugo Dervilliers, PEPS Marseille
Inès Bouzidi, Ape Busserine
Sophie Etienne, Didac’Ressources
Alexandre Georges, Marseille Révoltée
Charles Hoareau, ANC
Richard Montéro, Alisson Assandri et Tarek Extinction Rebellion (GT débat public et GL
Marseille La Plaine)
Kevin Vacher, Collectif du 5 novembre

Olivier Hinault, Gilet Jaune et habitant de la Belle de Mai


Emmanuel Patris, Urbaniste engagé dans les collectifs humanistes
Pascal Pons, militant CGT Educ, impliqué dans la lutte punaise de lit
Samuel Johsua, Professeur émérite

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