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DOUALA V
INTRODUCTION
Tout d’abord, entendons-nous sur la notion de cité qui peut avoir plusieurs sens
selon le contexte. En effet une cité peut être un groupe de maisons formant un ensemble ;
ensemble architectural d’habitats collectifs ; banlieue d’une grande ville. Elle est une entité
géographique qui se réfère généralement à une zone urbaine dense et développée, avec
une population importante, une infrastructure moderne et des bâtiments hauts. Dans son
aspect politique une cité peut se référer à une ville ayant un statut juridique ; une
subdivision administrative comme une municipalité ou un arrondissement ayant son propre
maire ou gouverneur et son propre conseil. Nous pouvons croire que dans un souci
d’effacité dans la gestion d’un grand espace, l’Etat a subdivisé son territoire en ville ou cité à
l’exemple de Douala 5 qui est un arrondissement de la ville de Douala.
Douala 5, commune nait de l’éclatement de la commune de Douala 3 par le décret
présidentiel du 25 novembre 1993, est constituée de 53 quartiers et villages (22 villages, 31
quartiers) qui occupent une superficie de 210 km2 avec une population estimée à plus d’un
million d’habitants. Ce million d’habitants est confronté à des nombreux défis : le
ramassage des ordures ménagères, l’évacuation des eaux usées, l’éclairage public, l’accès à
l’eau, l’accès à l’éducation par l’implantation des écoles publiques, la sécurité des personnes
et des biens, etc. dont la gestion collective nous semble être la solution pour le bien-être
des populations.
CONCLUSION
La meilleure façon de gérer la cité a été notre préoccupation tout au long de notre
court exposé. Nous avons démontré que le citoyen est au centre de la vie de la cité car cette
dernière existe grâce et pour lui. Il est donc souhaitable pour ce dernier de s’impliquer dans
les affaires publiques au lieu de s’en éloigner comme on le voit aujourd’hui. Les problèmes
communs que rencontrent les citoyens d’une cité doivent les amener à unir leurs forces à
travers une association lieu de discussion et de solution. Les associations de quartier nous
semblent donc être le lieu où le citoyen peut s’impliquer dans les affaires publiques en
dénonçant les tares dans la gestion du bien commun et en proposant des solutions qui
épousent ses intérêts ; intérêts du plus grand nombre. Les défis de la cité, les problèmes qui
nous semblent insolubles lorsque nous sommes seuls trouveraient des réponses rapides et
pérennes dans le cadre d’une association où le débat constructif est de mise. Les affaires
publiques (eau, électricité, assainissement, ordures ménagères, sécurité, éducation, loisir)
doivent être gérer par les citoyens qui prendront des décisions ensemble et assumeront les
conséquences positives ou négatives au lieu de faire une confiance sans contrôle aux
politiques (mairie, région) pour leur avenir.
Douala, le 04 novembre 2023.
Leukam Weledji, CB BB