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L’exclusion socio-spatiale : la situation des banlieues

Léa
Introduction :
Pour commencer qu'est ce qu'une banlieue ?
Une banlieue est une zone résidentielle située en périphérie d'une ville ou d'un
centre urbain. Elle se caractérise souvent par des quartiers résidentiels, des
espaces verts, des zones commerciales et parfois des industries ou des zones
d'activités économiques. Les habitants des banlieues peuvent être des
résidents travaillant dans le centre-ville ou des personnes préférant un mode de
vie plus calme et moins densément peuplé que celui du cœur urbain.
La banlieue se trouve derrière la ville, elle n'est pas mise en avant se qui se
fait savoir a travers l'exclusion socio-spatiale.
Qu’est ce que l’exclusion socio-spatiale ? :
L'exclusion socio-spatiale est un concept qui désigne la marginalisation ou
l'isolement social et économique de certaines populations dans des zones
géographiques particulières, souvent des quartiers défavorisés ou des régions
périphériques. Cette exclusion combine à la fois des aspects sociaux et spatiaux,
c'est-à-dire qu'elle se manifeste à la fois dans les relations sociales qu’on verra
par la suite, dans l'accès à des ressources et opportunités liées à l'emplacement
géographique .
L'exclusion des banlieues en France est un réel problème complexe qui a
persisté pendant des décennies et continue d'attirer l'attention des chercheurs
encore à l’heure actuel, des responsables politiques et même du grand public.
Cette exclusion concerne principalement les banlieues défavorisées et
périphériques des grandes villes françaises comme Paris (l’Essone , Seine-Saint-
Denis ; Nanterre connue pour le meurtre de Naël en juin dernier ), Lyon
(Villeurbanne), Marseille (St-Barthélémy), et d'autres …
Ce qui nous mène à notre problématique :
Comment l’exclusion socio-spatiale impacte-t-elle la dynamique sociale et
économique des banlieues, et quelles solutions peuvent être envisagées pour
atténuer ce problème ?
Suite a la problématique dire sommaire

Lir
Premièrement , la concentration de la pauvreté dans les banlieues défavorisées
crée des conditions socio-économiques où les populations à faible revenu se
retrouvent souvent regroupées (un ratio de 1 168 euros par mois par personne)
. Les habitants de ces quartiers ont souvent moins d'opportunités pour
améliorer leur qualité de vie pourtant ils sont tous aussi important que vous et
moi . Rappelopns que 8,4 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté. C'est
principalement le cas dans les quartiers d'habitat social des banlieues. Le taux
de pauvreté y dépasse parfois 70 % . Les infrastructures sociales, éducatives et
sanitaires y sont souvent moins développées, contribuant ainsi à une
ségrégation spatiale où les quartiers défavorisés sont séparés
géographiquement des zones plus prospères. Par conséquent, les individus de
ces quartiers ont moins d'opportunités pour progresser et sont confrontés à
des barrières économiques, sociales et culturelles qui renforcent leur exclusion.
 Diapo sur la ségrégation spatiale
Léa
Dans un deuxième temps, la discrimination sociale et économique est une
réalité vécue par les habitants des banlieues défavorisées. Ces communautés
sont souvent stigmatisées en raison de leur origine sociale ou ethnique, ce qui
peut entraîner des discriminations dans divers domaines de la vie quotidienne,
notamment l'accès à l'emploi, au logement et même aux services
publicsdiapo . Les jeunes résidant dans ces quartiers rencontrent des
difficultés spécifiques, tels qu'un accès limité à une éducation de qualité en
raison du manque de ressources dans les écoles locales et des problèmes de
sécurité. Ces conditions contribuent à perpétuer le cycle de la pauvreté,
augmentant ainsi les taux de chômage dans les quartiers dits « prioritaires » de
18,6 % – selon les données 2018 de l'Observatoire national de la politique de la
ville. Cela conduit souvent à une augmentation de la délinquance juvénile.
Et nous savons bien que la banlieue est souvent associée à un imaginaire
collectif qui évoque différents aspects et représentations, souvent influencés
par la culture, les médias, la littérature et le cinéma comme par exemple
«Banlieue 13» un fillm qui véhicule des stéréotypes ou des représentations
négatives à propos de la banlieue et qui confirme son exclusion sociale.
Mais il y a de nombreuseux exemples de ce type, que ça soit dans les médias,
films ou récits peuvent dépeindre les banlieues comme des endroits marqués
par la pauvreté et particulièrement par la présence d'HLM se qui n'est pas
totalement faux à la fois , des logements insalubres , la criminalité et j'en passe.
Lir
Face à ce défi persistants, des politiques de rénovation urbaine ont été mises en
place en France pour améliorer les conditions de vie dans les banlieues.
Cependant, ces politiques ont été critiquées pour leur efficacité inégale et pour
ne pas adresser de manière adéquate les problèmes profonds d'exclusion
sociale. Parallèlement, de nombreuses initiatives locales et organisations de la
société civile se mobilisent pour apporter des changements positifs dans ces
quartiers comme par exemple le programme de l’ANRU (Agence Nationale pour
la Rénovation Urbaine) il vise a revitaliser les quartiers en difficulté en rénovant
les logements, en améliorant les équipements publics, en favorisant l’accés à
l’emploi, en développant les transports en commun et en encourageant la
mixité sociale. La mobilisation communautaire joue un rôle crucial en offrant
des opportunités alternatives, en renforçant les liens sociaux et en luttant
contre l'exclusion sociale et spatiale persistante.

Face à cette problématique complexe, des solutions diverses et


multidimensionnelles peuvent être envisagées pour atténuer l'exclusion socio-
spatiale. Ces solutions pourraient inclure des initiatives visant à renforcer
l'accès à l'éducation de qualité, à promouvoir l'emploi et la formation
professionnelle, à lutter contre les discriminations dans le domaine de l'emploi
et du logement, ainsi qu'à améliorer les infrastructures sociales et les services
publics dans les banlieues. De plus, il est essentiel de favoriser la participation
communautaire et de soutenir les initiatives locales visant à renforcer les liens
sociaux, à promouvoir l'inclusion et à encourager le dialogue
intercommunautaire.
En outre, une réévaluation des politiques de rénovation urbaine est nécessaire
pour garantir leur efficacité et leur adéquation aux besoins réels des quartiers
défavorisés. Ces politiques devraient être élaborées de manière participative,
en impliquant les résidents locaux et en prenant en compte leurs perspectives
pour créer des environnements plus inclusifs et équitables.

Léa
En fin de compte, l'atténuation de l'exclusion socio-spatiale dans les banlieues
exige une approche holistique à différents niveaux : gouvernemental,
communautaire, et institutionnel. Cela implique un engagement continu, une
collaboration entre les acteurs concernés et une volonté collective de créer des
changements significatifs pour favoriser une société plus équitable et inclusive.

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