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Socialisation : Nous sommes des êtres sociaux, éduquées, formatés par la société dans
laquelle on vit, par une multitude de cercle (famille, école, amis).
Le monde et les individus sont en interaction permanente et nous sommes les produits dans un
monde que nous fabriquons.
Pour l’ouvrage de Fourquet, il a écrit avec Cassely et publié récemment, 2021 La France sous
nos yeux. (Autre ouvrage : l’archipel français)
Guilluy est un géographe, il a fait irruption dans l’espace publique (parler de la chose
publique) en 2010 avec un ouvrage s’appelant « Fractures françaises ». Ce n’est pas un
universitaire, il a fait des études mais il a monté une société de conseil sur ce qui concerne les
rapports entre territoires et sociétés. Il n’est pas bien vu des autres universitaires. Il se situe à
la périphérie du champ des études universitaires. Il provient plutôt de la gauche politique (PS
d’il y a 20 ans).
Il a pris ses distances avec le parti socialiste au moment où le PS ne s’est plus appuyé sur les
couches sociales qui lui étaient favorables (ouvriers, employés, classes populaires).
Il ne pardonne pas à la gauche d’avoir abandonné les classes populaires qui sont partis vers le
Rassemblement National et de l’abstention.
Fractures françaises consiste à rappeler qu’aux sein de cette mondialisation heureuse, des
classes ont été déclassifiés.
La France périphérique publié en 2014 est l’un de ses ouvrages également. Il a vulgarisé cette
opposition entre la France des métropoles et la France périphérique.
Elle se mesure à travers le gradient d’urbanité. Il a rappelé qu’il y avait en France un
décrochage avec les classes populaires. 2016 le crépuscule de la France d’en haut – 2019 No
society, la fin des classes moyennes – 2020 le Temps des gens ordinaires – 2022 Les
dépossédés
Ce chemin ne fonctionne pas pour les petites et moyenne ville, ancrée dans des territoires où il
n’y a pas de grandes métropoles.
Plus on s’éloigne de la ville centre, plus on vote pour le Rassemblement National. Plus on se
rapproche vers le centre, plus on vote pour le Parti Présidentielle (selon les élections 2nd tour
2017 et 2022).
A partir de ce schéma, 4 grandes remarques qui vont dessiner les principaux éléments de la
cartographie :
Depuis les années 1970, la répartition territoriale française à évoluer dans le sens
d’une urbanisation croissante. On parle parfois de métropolisation, la ville-centre est
associé à des banlieues de plus en plus dense et des périphéries de plus en plus
lointaines. C’est ce que l’on appelle l’étalement urbain. La différence entre ville et
campagne est devenu obsolète. Une loi commençant à diminuer le mètre carré béton
(bétonisation). Il faudra réduire progressivement le nombre de territoires bétonisés
(fait de l’urbanisation). Les banlieues qui autrefois étaient séparés des centres-villes
sont devenus intégrés dans le pôle urbains voir même parfois la ville-centre.
Au-delà de cette répartition, une nouvelle donnée est apparu : les territoires sont entrée
en concurrence les uns avec les autres. Le sociologue Jean Viard par de « mise en désir
des territoires ». Ils doivent se vendre en permanence pour pouvoir attirer des
habitants. Cela a été provoqué par la mobilité accru.
On peut distinguer 3 types de territoires :
- la France triple A (les territoires les plus attractifs, centre urbains des grandes
métropoles) et les régions touristiques, notamment les littoraux côtiers, zone de
montagne et terroirs qui ont réussi avec la gastronomie et mode de vie à être attractif
(grand vignoble en général)
- Les banlieues, centre urbains et villes pavillonnaires. Fourquet rappelle que l’on
oscille entre précarisation et forme de gentrification. Pour ce qui concerne les zones
pavillonnaires, le modèle en France reste celui de la maison individuelle. Les deux
objets fétiches de la maison individuelle étant la piscine et le barbecue (reste l’idéal
pour la majorité des français avec toute la vie plus ou moins rêvé).
- Les zones rurales et les campagnes, compté les villes isolés et pas seulement les petits
villages. Il existe des exceptions en jouant sur l’image de ville authentique.
Cette répartition territoriale se caractérise par une donnée économique, les grandes
métropoles et notamment leur centre urbains concentre l’essentiel des richesses et
développement économique (banque, assurance, recherche, médias, universités,
conseil aux entreprises …)
Les pôles industrielles se sont redéployés dans les zones périphérique et les zones
rurales.
La mise en concurrence des territoires concernent également l’enseignement supérieur pour
des licences et surtout des Masters. Par exemple la ville de Caen qui déploie toute une
communication.