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Introduction :

Depuis les années 1970 on peut observer une hausse de violences


urbaines en France, notamment dans les banlieues et dans surtout dans les
quartiers défavorisés .La violence urbaine sont des violences menées par des
des groupes qui se sentent défavorisés au sein d’une ville par les institutions.
La politique de la ville consiste des mesures mises en place par les pouvoirs
public pour réduire les inégalités sociales et spatiales.
En première partie violences urbaines ont évolues en France.
En Deuxième partie nous allons voir la politique de la ville en réponse à ces
violences.

Quel est le rôle de la politique de la ville dans le développement de la violence


urbaine ?

1.

Les violences urbaines en France se concentrent principalement dans les


banlieues et quartiers défavorisés, surtout dans les grands ensembles qui sont
des ensembles logements collectifs massifs qui ont été construits a partie des
années 1950 pour répondre à la crise de logement. Mais à partir des années
1980 ses grands ensemble se dégradent et commencent à concentrer de plus en
plus les populations en difficulté (étrangers, familles défavorisés), comme pour
cause de la fuite des classes moyennes qui assuraient la mixité sociale. C’est
fuite réduit les offres d’emploi ainsi que
le taux de chômage ce qui crée un cercle vicieux et qui entraîne encore plus les
problèmes socio-économiques.
Ces violences sont souvent une forme d’expression pour les groupes
marginalisés, et leurs revendications sociales sont souvent à l’origine d’émeute
et manifestations. Elles sont aussi souvent déclenchés en réponse d’abus
d’autorité ou de bavures policières. Les violences urbaines ont engendre un
climat d’insécurité et de méfiance ainsi que renforcent la polarisation des
discours politiques.

2.

La politique de ville en France née traditionnellement vers les années


1970, en réponses suite à de nombreuses émeutes qui révélaient le mal être de
certains quartiers, on cherche donc à aménager les quartiers afin d’augmenter la
mixité sociale et les opportunités économiques. Au départ on a plusieurs
initiatives comme les opération «habitat et vie sociale » en 1972 qui à permis
d’améliorer certaines banlieues dans plus de 148 quartiers, les GPU ( Grands
projets urbains) en 1994 qui vise 13 sites particulièrement difficiles ,et le
Comité interministériel des villes (CIV) en 1999 aui lance les Grands projets de
ville (GPV) destinés à intervenir sur des secteurs urbains dontde dégradation
urbaine, sociale et économique, ne peuvent être résolus par les seules
procédures classiques de la ville.En 2000 la loi relative à la Solidarité et au
renouvellement urbain vise à donner un cadre législatif favorisant de
développement durable.Les contrats de ville ensuite se généralisent permettent
de réaliser des projets urbains sous forme de contrat entre l’État et les
collectivités locales, et deviennent la base de la politique de la ville avec des
méthodes et résultats très divers.
Face à tous ces dispositifs, l’État passe la loi de programmation pour la
ville et la cohésion sociale qui permet de rénover et simplifier la politique de
ville. On défini les quartiers prioritaires de la politique de ville , on en compte
plus de 1514 aujourd’hui, qui comptent plus 5,5 million d’habitants. La loi crée
un contrat de ville unique ainsi que met en place des conseils citoyens, ainsi
qu’un Nouveau programme national de renouvellement urbain qui lutte contre
la dégradation des habitat, et cherche à augmenter la mixité fonctionnelle et la
mobilité des habitants.

3.

Malgré la mise en place de toute ces mesures, les violences urbaines ainsi
que ces causes principales comme le manque le mixité social et la dégradation
des habitats persistent. Ces politiques n’ont pas un effet très important sur
l’échelle nationale pour de diverses raisons : la politique de ville ne couvre pas
un assez grand territoire et a un grand manque de financement, les mesures ne
vont pas assez loin et négligent certains aspects comme l’éducation, la sécurité
et les emplois. Finalement il y a certaines causes de la violence urbaines dont la
politique de ville n’adresse pas comme les abus d’autorité par les institution
comme les bavures de polices ainsi que les revendications sociales des habitants
face aux discriminations.

En conclusion, la politique vise à les réduire les inégalités et donc sert de


prévention contre les violences urbaines, mais ces mesures se prouvent
inefficaces comme nous témoigne les manifestation des gilets jaunes ainsi que
celles suite à la mort de Nahel.

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