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UNE TRANSITION POLITIQUE A SAINT-ANDRE COMME
- L’ENVIRONNEMENT,
-LE FONCIER,
-L’AGRICULTURE,
- L’ALIMENTATION,
-L’ENERGIE,
- L’ECONOMIE DU TOURISME,
- LA POLICE MUNICIPALE.
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LA TRANSITION
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Ce monde, à Saint-André, c’est celui de l’empilement des logements les uns sur
les autres, de l’insalubrité des immeubles sociaux, de l’absence d’espaces publics
et de loisirs adaptés à une population jeune, moderne et aux traditions culturelles
fortes et diverses ;
L’organisation sociétale pensée par le Maire sortant a créé les circonstances
propres à rendre difficile le maintien de l’ordre public sur le territoire de la ville.
Cette mauvaise organisation urbaine a favorisé la délinquance.
Saint-André n’est pas une ville accueillante, ouverte sur les autres, ouverte
aux autres.
Elle n’offre pas le cadre de vie propre à éviter l’individualisme, les replis
communautaires et la délinquance.
On est loin des architectes des Villes romaines dont les conceptions urbaines
restent encore les plus adaptées pour favoriser les échanges humains.
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LE PASSAGE D'UN ETAT A UN AUTRE. LE BILAN DU PASSE
La population veut aujourd’hui être mise en mesure de choisir entre des modèles
possibles de développement pour l’avenir et dont le but est d’être porteur de bien
être pour chacun.
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- Elle ne veut plus choisir entre le train ou la voiture, elle veut choisir une méthode
de transition énergétique du tout pétrole au tout électrique durable tant pour le
transport collectif que pour le transport individuel;
Dans tous les cas, il y a monopole. La population n’est pas concernée dans le fait
de savoir qui détient les monopoles mais comment on organise une transition entre
une économie postcoloniale hyper favorable aux situations de monopole et une
économie ouverte, libre, durable et vraiment concurrentielle.
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La population veut être dotée des moyens et des outils opérationnels lui
permettant d’inventer et mettre en œuvre de nouveaux parcours
d’approvisionnement et de distribution pour lutter réellement contre la vie
chère.
Elle ne veut pas d’une simple liste de produits à prix contrôlés, ou d’un ticket
modérateur pour voyager. Elle veut les moyens d’une concurrence réelle entre les
prix à la revente des biens et des services.
La population croit dans son énergie et à sa capacité à faire mieux et de façon plus
égalitaire.
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- REAPPRENDRE A VIVRE ENSEMBLE
Elle ne veut plus choisir entre deux camps dont le seul objectif est d’accaparer le
pouvoir pour se servir mais entre des méthodes, des approches, claires et
transparentes dans la gestion et l’administration de la Ville en vue de la
satisfaction des besoins essentielles d’une population urbaine, rurale et
multiculturelle.
La population veut une offre politique nouvelle réformatrice sur les errements trop
longtemps tolérés par l’Etat pour maintenir la continuité républicaine contre des
volontés indépendantistes et l’affirmation forte d’une identité nationale aux
composantes culturelles multiples, reconnues et mises en valeur dans le sens d’un
enrichissement collectif immatériel.
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NOTRE PROJET- REGARD SUR L’AVENIR
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- Nous proposons aux électeurs une transition politique à Saint-André pour
accomplir le passage du népotisme et des intérêts familiaux à celui d’une
démocratie municipale ouverte, impartiale et équitable, au service de ses citoyens,
pour les citoyens et sans conflits d’intérêts entre les tenants du foncier, qui sont
au pouvoir depuis la départementalisation, et le besoin d’espace vitale de la
population, pour se loger, pour ses activités économiques, culturelles et de loisirs.
Dans le cadre de la transition politique que nous proposons aux électeurs de Saint-
André, nous voulons établir une véritable gouvernance sur les thématiques que
sont le climat, l’environnement, la gestion des ressources naturelles, la sécurité,
l’égalité entre les femmes et les hommes, la vie chère, la transition numérique et
la prévention des crises sociales.
Nous voulons en particulier être des acteurs dans la lutte contre la vie chère en
apportant de la cohérence aux dépenses communales, en programmant des
équipements de stockage que l’Autorité de la concurrence ne cesse d’appeler de
ses vœux depuis 20 ans pour l’ensemble des DOM, et en faisant de la Ville un
opérateur agricole - sous forme de régie municipale à personnalité morale - en
vue produire toutes les ressources nécessaires en commençant par les cantines
scolaires et le CCAS.
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LES TRANSITIONS A METTRE EN ŒUVRE A SAINT-ANDRE;
- PRINCIPES DIRECTEURS
Le bilan objectif qui doit être fait sur l’état de notre ville rend incontestable la
nécessité d’une transition avec le modèle de l’équipe sortante.
Comme on l’a dit, il s’agit ici d’une transition entre les intérêts privés de quelques
familles historiquement dominantes et l’intérêt général porteur d’équité entre
toutes les familles; Une transition démocratique pour passer d’une ville au service
de l’oligarchie des grands propriétaires fonciers, à une ville au service de tous ses
concitoyens.
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- LES THEMATIQUES DES TRANSITIONS NECESSAIRES ET
URGENTES
Il s’agit de :
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La transition Ecologique ; Une vraie gestion des zones inondables ; une vraie
prévention contre les risques d’inondation; la préservation des ressources
naturelles en eau douce (rivière du Mat et ravine Saint-Jean et Etang de Bois
rouge) ; Un service communal spécial de traitement en temps réel des dépôts
sauvages de déchets identifiés et portés à connaissance. La valorisation de la
façade littoral pour permettre un bon accueil des usagers du domaine maritime ;
Assister les agriculteurs de la commune pour préparer l’interdiction progressive
des produits de traitement chimique les plus nocifs ; créer des jardins et parcs
publics aménagés simplement en aires à piquenique à proximité de chaque zone
d’habitat à forte densité (exemple : Ravine Morin et Rivière Saint-Jean, Rivière
du Mat les hauts et les bas, Patelin) ; créer des jardins potagers à la disposition
des habitants et à proximité immédiate de leurs logements (exemple : quartier
Fayard, Bras des chevrettes, Patelin, Dioré, Cambuston et Champ Borne) ;
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La transition énergétique ; Mise en place au niveau de la CIREST d’une filière
hydrogène en stockage solide et ou liquide comprenant les systèmes de
production, de livraison et d’utilisation pour des engins lourds (véhicules
agricoles, camions, bus…), pour répondre à l’ensemble de ses besoins et favoriser
la transition des entreprises privées dans cette voie.
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La transition culturelle : plus de culture par la mise en valeur de toutes les
cultures des Saint-Andréens d’aujourd’hui; ce ne sont pas quelques évènements
dits culturels qui font la culture dans une ville, c’est l’existence de lieu permanent
ouverts à tous et dans lesquels des échanges humains peuvent se réaliser
régulièrement et simplement.
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LA METHODE POUR ENTRER EN TRANSITION
Une transition pour répondre aux crises de déshumanisation des rapports sociaux
qui, en l’absence d’espaces publics aménagés à cette fin en nombre suffisant, ne
s’organisent qu’autours de la consommation marchande et des profits qu’elle
génère.
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UNE TRANSITION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL
MUNICIPAL
Une transition pour faire évoluer la structure des rapports sociaux au niveau
communal et notamment par le biais d’une information permanente et
transparente sur les choix de ses représentants élus.
Il faudra pour cela une plus grande humilité des élus s’agissant de la
compréhension qu’ils pensent avoir des besoins de la population et une
nouvelle dynamique citoyenne pour porter auprès des élus le besoin de
changement qui est ressenti ou regardé comme nécessaire.
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- UNE TRANSITION URBAINE
Nous pensons que la restauration du lien de confiance entre les citoyens et les
élus passe par le développement des lieux de vie collective et d’échange
sociaux hors de tout cadre marchand ou d’assistance sociale publique.
Il nous faut créer des lieux où les échanges et le dialogue peuvent sortir de la
sphère familiale ou communautaire. Il nous faut de nouveaux lieux de vie
collective pour vivre ensemble et cultiver notre savoir vivre ensemble, pour
permettre à chacun d’exprimer librement ses opinions, pour animer le débat
politique de façon permanente et renouer le lien entre les citoyens et les affaires
publiques.
A ce titre, les grandes surfaces commerciales qui sont les plus grands et quasi-
seuls grand espaces modernes de rassemblement et lieux de passage au quotidien
n’ont pourtant pas vocation à faire dialoguer les personnes entre elles et à favoriser
le savoir vivre ensemble. Ne les appelait –t-on pas les « nouveaux centre-ville »
lorsque les promoteurs de ces projets commerciaux en faisaient les inaugurations.
Le temps a montré que la grande surface ne peut se substituer à la vocation sociale
et culturelle d’un vrai centre-ville. Les grandes surfaces ne répondent en réalité
qu’à un besoin de consommation.
Les élus ont commis des fautes politiques en pensant qu’elles pourraient
accomplir les toutes les fonctions sociales du cœur de la Ville et que l’on
pouvait remettre à demain l’établissement d’un schéma urbain qui favorise
vraiment l’insertion et l’épanouissement des personnes.
Ce modèle que nos élus peu regardant sur l’avenir et le long terme ont cru nous
imposer pour notre salut, n’est pas celui qui peut engendrer le dialogue en vue
d’établir une nouvelle conscience collective sur ce que nous sommes, nous les
habitants de la Réunion et trouver la voie qu’il nous faut choisir pour assurer le
maintien d’un équilibre social et culturel acceptable dans lequel chacun, connu et
reconnu, selon sa conscience, ses affinités culturelles et familiales trouvera les
moyens de son bien-être, du respect et de la dignité.
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- LA PROBLEMATIQUE DE L’EMPLOI ET l’EMPLOYABILITE
Pour cela, à son niveau, la Ville, d’un coté, s’engagera dans une politique forte,
en direction de tous pour que l’usage de la langue française ne soit plus vécu
comme un obstacle à l’insertion dans le monde du travail.
Cela passera par une facilitation foncière, par la mise à disposition sous
forme locative de foncier brut ou aménagé et les aménagements publics
propres à permettre à l’initiative privée de se développer dans de bonnes
conditions et en particulier en ce qui concerne l’accueil touristique aux
abords des sites naturels.
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- L’ECONOMIE AGRICOLE DANS LA MODERNITE : LA TRANSITION
AGRICOLE
Pour avoir une économie qui redémarre durablement, il faut structurer les filières
économiques et en premier les filières agricoles des produits alimentaires qui sont
à la base de la vie dans la cité.
C’est avec une agriculture locale ayant une vraie diversité et compétitivité qu’on
arrivera vraiment à baisser les prix et qu’on arrivera à créer de l’emploi et
notamment en direction de l’agro-tourisme.
C’est également avec un abaissement du coût du stockage des produits de
consommation qu’on permettra une baisse des prix aux consommateurs.
Mais, plus largement, ce qu’on doit faire pour l’agriculture, c’est s’assurer que les
producteurs disposent de moyens de conservation, de transformation et de
distribution adaptés et indépendants de la grande distribution.
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Nous voulons faire de la Ville un acteur aux cotés des organisations de
producteurs pour les aider à distribuer plus facilement et plus librement la
production locale. C’est pour cela que la commune procédera à la création de
centre de stockage des produits frais, ainsi qu’à la création de points de vente au
plus près de la clientèle.
- En deuxième lieu, sur la canne à sucre, il est urgent de préparer la sortie des
quotas et des subventions et d’organiser collectivement par l’investissement
public une transition agricole sur notre territoire.
Même à 450 ou 500 dollar la tonne, le sucre n’est pas la meilleure manière
première que l’on peut retirer de l’exploitation du sol dans une ile tropicale qui
peut exceller dans les produits à très haute valeur ajoutée pour lesquels la demande
est forte dans une économie mondialisée.
Sur le marché mondial le kilo de thé blanc, selon son origine et ses qualités, se
vend de 40 à 250 euros le kilo, soit de 40.000 à 200.000 euros la tonne !
Nous pensons donc que la production de canne en vue de faire seulement du sucre
non spécial est vouée à l’échec et n’a plus d’avenir. On peut lui en trouver un dans
l’énergie et les produits en Bioplastiques compostables.
C’est donc bien une nouvelle direction à entreprendre pour cette filière. Et les
puissances publiques municipale et intercommunale doivent soutenir la filière
dans cette transition.
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A ce titre, le gouvernement a prévu un plan d’investissement de 50 milliards
d’euros et nous voulons que Saint-André puisse pleinement bénéficier de ce
soutien de l’Etat et de l’Europe à l’agriculture.
Ce plan d’investissement, est prévu pour permettre la transition, en matière
énergétique et en matière agricole ; Nous devons répondre positivement à cette
possibilité nouvelle que l’action de l’Etat rend aujourd’hui possible.
Ce sera un enjeu majeur pour la CIREST.
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- SUR LA SANTE DE NOS CONCITOYENS, A TRAVERS
L’ALIMENTATION.
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Par cette modification profonde du mode de production sur des terres agricoles
publiques et non détenues par les grands propriétaires issus de l’exploitation de la
canne à sucre subventionnée, nous pourrons modifier la construction du prix des
produits alimentaires dont nous avons besoin à partir du coût de production réel
qui sera public.
Dans ce modèle, où il n’y aura pas de recherche de profit, s’agissant d’abonder
avant tout les cantines scolaires et le CCAS.
Une service de meilleure qualité à coût budgétaire constant peut être rendu à la
population.
Les prix seront construits à partir des coûts de production payés par la Ville aux
agriculteurs travaillant pour elle. Le coût de la production sera rendu public.
Ces contrats entre les citoyens représentés par la puissance publique (la citée, la
Ville) et les agriculteurs, dont l’écrasante majorité sont des sans terre en terme de
propriété du sol, doivent permettre de fixer des objectifs de restructuration du
monde agricole à la Réunion et à Saint-André en particulier.
Et également des objectifs de montée en gamme sur le (la) bio et de qualité, des
objectifs environnementaux et sociétaux, des programmes de recherche agricole,
de ciblage des investissements publics sur des propriétés agricoles publiques,
devenus le bien commun des concitoyens de la Ville de Saint-André et dont la
qualité du sol sera garantie pour les prochaines générations.
Enfin, les producteurs locaux de produits alimentaires frais doivent avoir des
points de distribution au plus près des consommateurs et de leur habitude de
fréquentation des grande surfaces, nous proposons donc la création de points de
vente permanent ou temporaire sur le domaine public communal, équipés dans le
respect des normes sanitaires, au plus près des grandes surfaces et des lieux
concentrations de population dans les quartiers, qui pourront être mis à la
disposition des groupements de petits producteurs de produits frais pour écouler
leur production, au quotidien, là où se trouve les consommateurs;
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- SUR LES ESPACES DE LOISIRS
Ces jardins et espaces publics seront aménagés en fonction des différents besoins
des quartiers (accueil des familles – loisirs- accueille des jeunes) et avec
notamment pour les jeunes des aires de loisirs adaptés à leur modernité (scène
musicale ; ex : la ravine saint-leu).
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- DES INVESTISSEMENTS PUBLICS DURABLES A L’ECHELON
COMMUNAL EN MATIERE DE CLIMAT
Nous devons donc nous engager résolument dans une révolution des transports en
généralisant les véhicules électriques à l’hydrogène et en convertissant les flottes
de poids lourds au gaz.
C’est une stratégie nationale qui a été engagée et nous devons nous aussi au niveau
local nous y engager.
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La France a fait son choix, c’est aussi ce que la Réunion doit faire.
La France relèvera progressivement le prix du carbone de 44 euros en 2018 à 84
euros en 2022 sur le marché domestique. Cette stratégie va s’accompagnement
d’une aide pour les territoires qui seront les plus impactés. Il faut donc maintenant
investir sur le long terme dans les infrastructures et les projets de la transition
écologique durable.
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AINSI, POUR LA VILLE DE SAINT-ANDRE ET LA CIREST ET DE FAÇON
CONCRETE,
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- SUR LA MODERNISATION DE LA POLITIQUE DE LA VILLE
CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
- Il y a eu et il y a encore – et c’est bien - un appel des femmes pour que leur cause
soit enfin au cœur du débat public.
Le combat contre les violences qui sont l'expression la plus extrême et odieuse de
la domination d'un sexe sur l'autre, c'est bien le combat pour l'égalité entre les
femmes et les hommes dans tous les domaines de la société.
C’est un combat contre nous même, contre notre histoire humaine, contre notre
nature instinctive et animale de la conservation individuelle qui peut mener au
déni de l’humanité de l’autre et à lui refuser sa dignité de personne humaine selon
l’idée que l’on s’en fait aujourd’hui en France.
Ce combat c’est celui de l’idéal philosophique français. Celui qui nous rassemble
sous le triptyque de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Celui qui fait de nous un peuple différent, une nation singulière, la nation française
qu’une figure de femme représente.
Et nous ne voulons que la Réunion puisse être représentée par le visage d’une
femme battue : « une Marianne à la gueule cassée par le père de ses enfants » pour
qui ni la liberté, ni l’égalité, pas plus que la fraternité ne sont de mise dans son
quotidien, ici, en France, aujourd’hui.
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- Le principal levier de lutte contre les violences faites aux femmes c’est
l’éducation.
L'éducation à l'égalité entre les sexes de l’espèce humaine et cela doit commencer
dès la crèche.
La crèche, ce n'est pas qu'un lieu de garde ; c'est un lieu où l'on se construit, où
l'on apprend à être, où les premières relations non verbales se tressent et où les
représentations qui sont données dès ce stade auront des conséquences dans le
futur.
A ce titre, nous voulons créer ou moderniser les structures d’accueil des femmes
victimes de violence en coopération renforcée avec les forces de police et de
gendarmerie, pour que le dépôt de plainte puisse se faire avec plus de dignité et
de considération au regard des souffrances actuelles qui sont endurées dans la
phase d’urgence.
Nous voulons simplifier l’assistance d’urgence et s’appuyant aux mieux sur les
associations existantes et en procédant aux investissements publics nécessaires
pour la prise en charge effective et digne des situations d‘urgence.
Nous voulons également étendre les actions de la police municipale, dans les
limites légales de sa compétence, à l’assistance spécifique aux violences faites
aux femmes : transport en urgence, assistance au dépôt de plainte à la police
nationale et l’aide à la coordination avec les associations et services sociaux ;
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- Un troisième levier est celui de la prévention du harcèlement et du cyber-
harcèlement.
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- REVOIR, MODERNISER ET ETENDRE L’ACTION DE LA POLICE
MUNICIPALE SUR LE PLAN QUANTITATIF ET QUALITATIF
Nous proposons la mise en place d’un lien plus direct entre les citoyens et la
police municipale et d’en faire un service public plus ouvert à la population et
notamment :
D’autre part, elle sera consacrée à la prévention des risques naturels auxquels
nos concitoyens sont exposés, s’agissant en particulier des niveaux d’inondations
connus par quartier et des informations nécessaires pour obtenir la réparation des
préjudices subis lors des inondations y compris lorsque la commune qui est
assurée) est la responsable des dommages subis par les particuliers.
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Elle portera également sur l’état de la circulation routière s’agissant des zones de
travaux publics etc . Enfin, elle comportera des rappels des modes de règlements
légaux des conflits du voisinage, des troubles anormaux du voisinage (tapage) et
des conflits liés à l’usage des servitudes publiques et privées et des mesures
d’alerte en matière d’insalubrité;
- Par ailleurs, la police municipale doit être équipée des moyens modernes de
surveillance du territoire et notamment s’agissant de l’automatisation de
certaines tâches de surveillance du territoire communal.
Nous voulons étendre les actions de la police municipale en créant une véritable
brigade de protection de l’environnement et du cadre de vie (lutte contre les
déchetteries sauvages et les atteintes sonores) ;
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Nous voulons confier à la police municipale un rôle d’information et de
renseignement de qualité sur les droits et devoirs des citoyens face aux troubles
de voisinage et s’agissant des atteintes à l’environnement ;
Nous souhaitons que la police municipale joue un rôle de prévention auprès des
commerces et des consommateurs pour diminuer les déchets plastiques aux
abords des commerces;
- Proposer aux jeunes de chaque quartier des stages d’insertion dans les actions
de la police municipale ;
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La synthèse de notre projet de transition
Nous partageons avec vous le fait que l’organisation politique actuelle des élus de
la Réunion et ses rites qui dérivent largement dans le clientélisme et le népotisme
sont bien le principal obstacle à la transformation de la Réunion et de Saint-André
en particulier.
Précisément parce que les intérêts particuliers, familiaux et d’appareil ont pris
depuis longtemps le dessus sur l’intérêt général et que chacun veut d’abord
sauver son camp, son parti, ses intérêts personnels et familiaux plutôt que
réformer notre pays, notre région et notre ville.
Un objectif qui est donc de transformer notre ville pour la rendre moderne
et exemplaire.
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