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La diplomatie économique et l'insertion internationale: le cas du Maroc.

Chapter · July 2013

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Amine Dafir
Université Hassan II de Casablanca
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Sous la direction de
Jean-Crépin Soter Nyamsi

L’Afrique
et son développement
Réalités complexes et nouveaux enjeux,
dans un monde en transformation

?Préface de Jean-Louis Roy


L’Afrique et son développement
Réalités complexes et nouveaux enjeux,
dans un monde en transformation
Préface

Jean-Louis Roy1

Comment parler normalement de l’Afrique ? En effet, les


représentations du continent se sont forgées dans la longue durée de
l’Histoire et ont été arrêtées, diffusées et confortées par des acteurs ou
des observateurs étrangers se posant en fiduciaires des intérêts des
Africains et de leurs sociétés. Cette longue durée de l’Histoire s’est
prolongée durant quelques siècles et aussi depuis les indépendances.
Cet ouvrage rompt résolument avec ce temps de prédation des intérêts
des Africains et de leurs sociétés. Sans exclure les contributions de
chercheurs et d’experts de l’extérieur, il donne largement la parole à
des Africains qui sont, on se surprend d’énoncer une telle évidence,
les seuls responsables de leur développement, « du rattrapage du
retard du continent par rapport aux régions dites développées du
monde » pour emprunter à la rhétorique du NEPAD.
L’effet est immédiat et notamment s’agissant des thèmes
retenus et de la vision d’ensemble qui se dégagent des contributions
des uns et des autres. De la diplomatie économique que conduit le
Maroc avec succès en direction du continent aux rapports entre les
marchés financiers africains et la croissance et vice-versa selon les
acquis des uns et des autres, l’Afrique du Sud et le Ghana, par
exemple; des effets de l’investissement massif dans la recherche et le
développement aux travaux visant à combler les écarts entre les
normes internationales et les normes nationales et les acquis telle
l’OHADA ; des réformes fiscales déterminantes pour l’intégration
régionale aux perspectives globales du développement économique
mis en œuvre par l’Union Africaine : autant de contributions qui
tranchent par rapport aux représentations globales du continent trop
souvent présenté comme un espace dégagé des préoccupations

1
Il a été directeur du quotidien montréalais Le Devoir de 1981 à 1986, puis
secrétaire général de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie de 1990 à
1998. Il préside actuellement Partenariat International et dirige l'Observatoire
mondial des droits de l'homme (UPR Watch) qui a son siège à Montréal.

9
fondamentales communes aux sociétés humaines et déterminantes
pour la communauté internationale. Cette appréciation vaut aussi pour
les chapitres concernant la santé et le développement, les média, les
nouvelles technologies, les migrations, la diversité culturelle
complétés par des études de cas d’un grand intérêt. Les politiques en
cours dans ces différents domaines sont examinées sans complaisance,
certaines appréciées favorablement, d’autres mises en cause en raison
de leur insuffisance ou de leur stérilité.
Cet ouvrage présente normalement l’Afrique comme un
collectif de pays confrontés aux enjeux et défis que pose le passage
vers le développement après des siècles de dépendance. Il le fait à la
façon d’un bilan, actif et passif, et dans ce dernier cas, concernant
notamment la fracture numérique. La lecture de cet ouvrage montre à
la fois l’ampleur de ce qui reste à accomplir par les africains et ce
qu’ils ont déjà engagé et qui est considérable. Ce colloque a tenu sa
promesse. Il a montré une réalité complexe et l’a éclairée des
nouveaux enjeux dans un monde en transformation. C’est assez dire
son importance et l’intérêt des contributions de ceux et celles qui l’ont
animé et dont les analyses, perspectives et propositions sont contenues
dans le présent ouvrage.

10
Introduction

Jean-Crépin Soter Nyamsi2

La dynamique mondiale, comme le système international


traditionnel, s’articule autour de certains enjeux centraux : le
développement, la sécurité, la puissance, les identités. Ce ne sont pas
seulement les rapports entre territoire et sécurité (enjeux
géopolitiques), entre territoire et économie (enjeux géoéconomiques),
mais aussi et peut-être surtout entre territoire et cultures (enjeux
géoculturels) que le développement oblige à redéfinir. Par principe, ce
livre n’est pas étroitement hexagonal, il présente une vue globale, tout
du moins africaine. Il a parfois fallu sacrifier le souci de faire
international à l’obligation de faire utile et bref. Ce livre comporte des
fiches, présentant le développement en Afrique sous différentes
formes.
L’interdisciplinarité des sujets traités font de cet ouvrage
collectif une exception dans les universités et plus particulièrement
dans les départements de communication où l’on note les thématiques
traitant les mêmes problématiques3. La particularité de cet ouvrage
collectif, produit d’un chercheur en communication internationale,
traitant des sujets d’économique, de santé, des technologies de
l’information et communication, des médias, de diversité culturelle
avec les études de cas, interroge le développement en Afrique.
Comme le souligne le professeur Jean Louis Roy4 cet ouvrage rompt
résolument avec ce temps de prédation des intérêts des Africains et de
leurs sociétés. Sans exclure les contributions de chercheurs et
d’experts de l’extérieur, il donne largement la parole à des Africains
qui sont, on se surprend d’énoncer une telle évidence, les seuls

2
Ph.D en communication, actuellement chercheur associé à l’Université du Québec
à Montréal (UQAM), et au centre de recherche en civilisation canadienne française
(CRCCF), Université d’Ottawa et secrétaire Général du réseau international pour la
recherche scientifique en Afrique (RIRSA)
3
Communication, médias, Tics
4
Cf. préface du présent livre

11
responsables de leur développement, « du rattrapage du retard du
continent par rapport aux régions dites développées du monde » pour
emprunter à la rhétorique du NEPAD. Cette analyse bien décriée par
le professeur démontre juste un système mal développé. Ce mauvais
développement justifie le signe du retard du continent africain. Raison
pour laquelle, certains pays dits riches et émergents développent un
autre discours et parlent de partenariat avec l’Afrique. Ainsi, avec son
expression du « win win », prononcée en 2005 lors du 45e anniversaire
de la conférence de Bandung à Jakarta en Indonésie, Hu Jintao,
président Chinois, estime que » Du passé glorieux à un futur
lumineux : construire un nouveau type de partenariat stratégique
entre l’Asie et l’Afrique ». Avec sa croissance exceptionnelle, la
nouvelle Chine entend redevenir une puissance mondiale et appelle de
ses vœux un élan nouveau dans les échanges et du respect.
C’est donc d’une véritable offensive économique et
diplomatique parfois agressive qu’il s’agit, même si celle-ci est
officiellement présentée comme une politique « win-win » ou
« gagnant-gagnant ». Cette nouvelle stratégie de l’empire du milieu
suscite aujourd’hui sur le continent africain espoir et controverse tout
en provoquant sur la scène internationale, inquiétude et méfiance.
Loin, l’idée de faire de la Chine, un exemple parfait du
développement, force est de constater que son discours innovant,
matérialisé par des actes concrets5 pose un véritable débat sur les
coopérations passées. L’Afrique accuse un retard considérable et sans
précédent qui s'accentue de plus en plus avec l'internationalisation et
la globalisation. La véritable problématique de cet ouvrage est de se
poser la question de savoir si un développement économique et social
durable pour le continent africain ne passe pas par la promotion de la
recherche scientifique. L’ouvrage traite les thématiques liées aux
enjeux du développement.

5
L'engagement de la Chine en Afrique aide à changer le visage du continent
africain, en permettant notamment un accès accru à l'électricité, la construction de
nouvelles routes et le développement de la formation professionnelle. On peut citer
en exemple la coopération sino-ivoirienne, qui s'est matérialisée à travers diverses
réalisations dans plusieurs secteurs de la vie socio-économique. Les plus visibles de
ces réalisations sont le Palais de la culture à Abidjan et l'Hôtel des Parlementaires à
Yamoussoukro. Par ailleurs, la Chine a également aménagé à Guiguidou un
périmètre de près de 450 hectares pour la riziculture. Et d'autres projets
d'infrastructures sont en cours de réalisation, notamment la construction d'écoles sur
l'ensemble du territoire ivoirien, ainsi que la construction de 220 logements et d'un
centre de lutte contre le paludisme.

12
Il faut souligner que la recherche est source de renouvellement
du monde, en tant qu'elle contribue à répondre efficacement aux
besoins quotidiens des hommes concrets, dans des situations elles-
mêmes concrètes. C'est donc une pratique à laquelle tout individu doit
avoir droit, afin de faire un sort à la fausse théorie de l'hérédité de
l’aptitude intellectuelle souvent déguisée en prédisposition de
l’intellect, ou celle encore plus pernicieuse du « miracle grec ». S’il
est une vérité qui, bien que couramment admise, se pose aussi comme
une conquête de tous les instants, c’est certainement celle qui conçoit
l’intention créatrice comme faculté de tous les êtres humains, comme
faculté de l’humanité.
Le colloque organisé au département de communication
sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM),
dont cet ouvrage est l’aboutissement, était inspiré par la nécessité de
préserver la diversité culturelle du monde, tout en favorisant les
échanges multilatéraux dans la réciprocité. Il a rassemblé des
personnes convaincues que la vitalité culturelle et sa libre expression
sont essentielles à la vie démocratique, au pluralisme, à la paix entre
les peuples. On ne trouvera pas, dans les pages qui suivent, de
simplifications résultant d’une approche manichéenne des problèmes
qui confrontent les sociétés contemporaines. Bien au contraire, la
complexité y est partout reconnue, assumée, respectée. On n’y
trouvera pas non plus de solutions miracles mais plus humblement des
questions, des propositions, des éléments pour aider à l’explication et
à la compréhension. Les auteurs qui proviennent majoritairement du
milieu académique mais également des professions de la
communication, de l’administration publique et du secteur privé,
seront satisfaits s’ils ont pu contribuer à une plus grande ouverture sur
l’autre, au dialogue, au respect de la diversité Il serait trop long
d’introduire ici, la vingtaine de textes qui composent ce livre.
L’exercice serait d’ailleurs inutilement redondant puisque chaque
chapitre est coiffé d’une bonne introduction. En revanche, il importe
d’annoncer que l’ouvrage est divisé en quatre parties, touchant
davantage les domaines tels que l’économie, la santé, la politique, les
médiaticoculturelles ou linguistiques. La conférence de René–Jean
Ravault, qui fait le pont entre le développement et l’enveloppement
africain, fait ici office de conclusion.

13
Chapitre 4

La diplomatie économique et l’insertion internationale


le cas du Maroc

Dafir Amine 31

4.1 Introduction

Le phénomène de la globalisation et le développement rapide


du savoir et de la technologie ont accéléré le processus des relations
économiques internationales. Ce nouveau contexte, porteur, à la fois,
de grandes possibilités et de nouveaux défis et caractérisé par une
concurrence accru, a placé la diplomatie économique au cœur de la
politique étrangère32. En effet, la diplomatie économique occupe, sans
nul doute, une place primordiale dans la mesure où elle a toujours été
liée au contexte d’intégration compétitive dans l’économie mondiale
et perçue en tant que mécanisme incontournable de développement
économique. Actuellement, la diplomatie économique est de plus en
plus sollicitée et impliquée au niveau de la stratégie globale de
développement, notamment dans les pays en voie de développement ,
qui continuent à faire face à de multiples difficultés pour s’intégrer
dans l’économie mondiale dans une conjoncture marquée par les
crises alimentaires, énergétiques et financières. Au Maroc, cette
diplomatie est d’autant plus actuelle et opportune que l’économie
marocaine pâtit de la crise économique et financière qui sape
l’économie mondiale et nous incite à poser plusieurs apostrophes et
interrogations :
-Comment la diplomatie économique peut être un vecteur pour une
meilleure insertion dans l’économie mondiale ?
-Dans quelle mesure, la diplomatie économique peut aider à amortir
les chocs de la crise économique ?

31
Chercheur en économie internationale, Université Mohammed V Souissi
32
Economic Diplomacy in South Asia, Harun ur Rashid, 2005.

87
C’est à ces interpellations et à ces questionnements qu’on essaiera de
donner des éléments de réponse dans la présente communication.

4.2 La diplomatie économique marocaine: acteurs et missions

La diplomatie est l’ensemble des moyens mis en œuvre par un


État, dans le cadre de sa politique étrangère, principalement à travers
la représentation, la négociation et l’entretien de relations bilatérales
ou multilatérales. La diplomatie économique, quant à elle, peut se
définir au sens strict comme l’utilisation de l’appareil diplomatique en
tant qu’instrument au service de la compétitivité nationale et
internationale d’un pays, de sa croissance économique et de son
développement ou de sa puissance économique. C’est une diplomatie
qui vise à servir l’économie et à renforcer l’entreprise et qui se sert de
l’économie comme matière. Guy Carron De La Carrière, ancien
directeur adjoint des relations économiques extérieures et ancien
directeur du Centre français du commerce extérieur, la définit
comme : «la recherche d’objectifs économiques par des moyens
diplomatiques, qu’ils s’appuient ou non sur des instruments économiques
pour y parvenir»33. Elle est considérée comme étant la mise en œuvre
d’une politique extérieure par une autorité publique au moyen de
l’exploitation d’informations et de négociations appuyées par un
réseau de présence à l’étranger ». La diplomatie économique n’est
plus vue en tant qu’un instrument de politique étrangère, mais en
qualité d’une action extérieure à part, ayant une finalité économique.
Elle fait appel à un ensemble de techniques et à un état d’esprit
permettant d’assurer une meilleure insertion culturelle et économique
de l’économie nationale dans la mondiale et ce, à travers la promotion
du produit « Maroc » à l’international aussi bien exportable que
destination pour les investisseurs étrangers.

33
Guy Carron de la carrière « la diplomatie économique, le diplomate et le
marché », 1998, pages 26 et 27.

88
4.3 Le cadre institutionnel de la diplomatie économique

Par cadre institutionnel, on entend toutes les institutions


publiques et privées considérées comme étant acteurs de la diplomatie
économique au Maroc. On cite, à cet égard, le Ministère des Affaires
Étrangères et de la Coopération, l’agence marocaine de
Développement des Investissements, le Centre Marocain de
Promotion des Exportations « Maroc export » et la maison de
l’Artisanat. Parallèlement à ces organismes publics, on trouve d’autres
structures qui interviennent de façon temporaire dans la promotion
économique du Maroc à l’étranger, dont notamment l’office national
des Pêches, la RAM, L’OCP, Les chambres de commerce, d’industrie
et de services. Au niveau du présent travail, on s’intéressera davantage
au rôle joué par le Ministère des Affaires Étrangères et de la
coopération, ainsi qu’à ses antennes à l’extérieur, notamment les
Ambassades et les Missions Permanentes.

4.4 Ministère des affaires étrangères et de la coopération

Ce Ministère a toujours joué un rôle central dans la conduite de


l’action diplomatique marocaine à l’étranger, son importance se
manifeste davantage dans le rôle de coordination de cette action qu’il
assume depuis sa création. Il donne l’impulsion nécessaire au
développement de la coopération et des relations du Maroc dans les
domaines politiques, économique, commercial, financier, social et
technique et veille à leur orientation en conformité avec la politique
étrangère du Gouvernement.

4.5 Les ambassades

Les Ambassades sont les acteurs chargés de la diplomatie


économique à l’extérieur du Maroc. Elles ont la capacité d’intervenir

89
sur place afin de promouvoir l’image du Maroc. Le Réseau
Diplomatique et Consulaire du Maroc à l'Étranger est présent dans
plus de 80 pays dans le monde et joue un rôle très important en
matière de la promotion des relations économiques avec plusieurs
pays. Les missions diplomatiques et consulaires marocaines à
l’étranger ont pour vocation de promouvoir les échanges dans les pays
auprès desquels elles sont accréditées et créer les capitaux étrangers
sur le marché national. L'organisation de la diplomatie est simplifiée,
d'autant que pour interlocuteur, elle n'a que le Ministère des Affaires
Étrangères du pays d'accueil. Le personnel du poste diplomatique ne
cesse d'augmenter et de se spécialiser, pour faire face aux
changements constants des rapports internationaux. A ce niveau, c’est
en 1982 que la première génération des conseillers économiques a été
nommée au palier des Ambassades par Feu Hassan II avec pour
consigne précise de faire connaitre les potentialités et les atouts du
Maroc à l’étranger et de mettre en place, en parallèle, le maximum
d’investisseurs dans le pays. Actuellement, la tâche essentielle des
conseillers économiques consiste à répertorier les véritables besoins
de l’économie marocaine et les intérêts économiques du Royaume à
l’étranger. Les conseillers économiques sont censés être en mesure
d’analyser, de comprendre et d’expliquer les mutations économiques
qui s’opèrent au niveau du pays d’accueil, en l’effet d’agir dans le
sens des choix stratégiques adoptées par le Maroc en matière de
diplomatie économique, d’influencer les responsables du pays
d’accréditation et de prendre les initiatives nécessaires susceptibles de
constituer de nouvelles richesses au Maroc.

4.6 La mission permanente à Genève

La diplomatie multilatérale prend de l’ampleur et c'est dans cet


esprit que le Maroc a ouvert à Genève, en 1968, la Mission
Permanente du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies et des
autres organisations internationales à Genève. Elle représente à
Genève le Gouvernement Marocain et plus particulièrement le
Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. Son rôle est
double : d'un côté, elle est chargée des tâches spécifiques de la

90
diplomatique multilatérale et de la représentation du Pays et, de
l'autre, elle est le canal diplomatique pour toutes les missions
permanentes et les organisations internationales installées à Genève.
La Mission permanente représente également le Maroc auprès de
l'OMC, de l'AELE, de CEE-ONU, et du CNUCED…, elle a pour
tâche spécifique de suivre les travaux des organisations à caractère
économique. Notons l’absence d’une structure chargée exclusivement
des relations avec l’OMC et les autres Organisations à caractère
commercial au sein de la Mission Permanente du Maroc à Genève
dont le nom complet est « la Mission Permanente du Royaume du
Maroc auprès de l'Office des Nations-Unies et des autres
Organisations Internationales à Genève34 » surtout si on sait que le
nombre d’organisations internationales avec accord de siège à Genève
est de 25.

4.7 L’agence marocaine de développement des investissements

La Direction des Investissements a cessé d’exister pour laisser


place à une nouvelle structure : L’Agence Marocaine de
Développement des Investissements. Cet organe national chargé de la
promotion des investissements au Maroc est un établissement public
doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et chargée
d'entreprendre toute action de promotion et de communication afin de
faire connaître les opportunités d'investissement au Maroc et
d'organiser, en collaboration avec les autorités gouvernementales et
les autres organismes de droit public ou privé compétents, tous types
de salons, conférences, séminaires, foires et manifestations de nature à
promouvoir l'investissement et en assurer la coordination au niveau
national ou à l'étranger. Sa mission principale est le démarchage des
investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, et la promotion de
la destination Maroc. Une des principales nouveautés par rapport à la
direction des investissements c’est que la nouvelle institution peut, en
coordination avec le département des affaires étrangères, désigner ses
représentants auprès des ambassades du Maroc. Bien évidemment,

34
Voir son site sur internet : www.mission-maroc.ch

91
cette action ne peut pas concerner l’ensemble des ambassades mais le
choix se fera en fonction des opportunités que présente chaque pays
ou région. D’autre part, cette nouvelle structure a déjà ouvert des
antennes dans un certain nombre de capitales internationales,
notamment à Washington aux États-Unis, afin de mieux cibler les
investisseurs et faciliter le contact avec les entreprises souhaitant
s’installer au Maroc.

4.8 La diplomatie économique bilatérale

L’insertion de l’économie marocaine dans l’économie


mondiale ; L’attraction du maximum d’investissements étrangers vers
le Maroc et la promotion des exportations marocaines sur les marchés
sont les principaux objectifs fixés par la Diplomatie Économique
marocaine. Parmi les options suivies, afin de permettre la réalisation
de ces objectifs, le Maroc s’est fixé comme instrument la promotion
de la coopération tant bilatérale que multilatérale avec des pays
partenaires à travers, notamment la conclusion d’accords de libre-
échange. Ces accords de libre-échange sont des ententes réciproques
dont le but est la suppression des barrières tarifaires, des quotas et des
contingents tarifaires. Ils peuvent englober des domaines comme la
libéralisation des modalités d’investissement, la protection des droits
de propriété intellectuelle ou encore l’ouverture d’appels d’Offres en
matière de commandes publiques aux multinationales. Depuis que le
Maroc a affiché sa détermination à s’intégrer pleinement dans
l’économie mondiale, il n’a pas tardé à prendre toutes les dispositions
requises pour libéraliser son commerce extérieur. C’est dans ce sillage
que sa diplomatie économique s’est employée à en faire une plate-
forme incontournable d’investissement et d’exportation par la
conclusion de nombreux consensus de libre-échange avec plusieurs
partenaires étrangers, en l’occurrence, les États-Unis d’Amérique,
l’Association Européenne de Libre-Échange (AELE), Le Monde arabe
dans le cadre de l’Accord d’Agadir (Avec la Tunisie, L’Égypte et la
Jordanie) ou dans le contexte de la Ligue Arabe. D’autres accords sont
en gestation avec certains pays européens et africains. Plusieurs

92
avantages économiques peuvent résulter de la conclusion d’accords de
libre-échange, bien que le Maroc tarde à en bénéficier.

4.9 La diplomatie économique multilatérale

La crise économique actuelle est mondiale, sa résolution doit


l’être aussi. À ce stade, la diplomatie économique multilatérale joue
un rôle extrêmement important au niveau de la négociation des
orientations stratégiques et des solutions proposées. Néanmoins, la
participation des Pays en voie de développement d’une manière
générale et celle du Maroc plus spécifiquement reste très limitée si on
ne peut pas dire qu’elle est absente dans la mesure où on se considère
toujours comme des bénéficiaires du système et non des acteurs.
Cette absence de la diplomatie économique sur le plan
multilatéral est un handicap majeur, surtout que le pays est membre de
plusieurs organisations internationales sans participation active dans
les négociations des accords conclus. Ainsi, la diplomatie économique
marocaine est appelée à jouer un rôle moteur au sein des instances
mondiales à caractère économique, en vue de bénéficier des
opportunités offertes, en effet, de tirer le meilleur parti du nouveau
modèle de coopération internationale au développement. De ce fait, le
rôle de cette diplomatie au sein de la multilatérale ne doit pas se
limiter à une simple représentativité du Maroc auprès des
organisations économiques internationales. Mais, il devrait s’élargir à
d’autres fonctions, notamment la communication permanente aux
instances dirigeantes de ces organisations, des informations
actualisées sur les efforts déployés par l’État, au niveau interne, pour
répondre aux nouveaux critères et conditionnalités requis par ces
dernières dans l’affectation de l’aide au développements, des
formations et de l’assistance technique.
Autrement dit, la diplomatie économique marocaine devrait
veiller en permanence à s’insérer utilement dans tous les organismes
internationaux et exercer auprès de ceux-ci un activisme fort, afin que
les institutions publiques, les entreprises et les associations civiles
marocaines bénéficient en priorité des opportunités offertes par le
système multilatéral. Le dispositif institutionnel souffre d’une

93
multitude d’intervenants, du changement permanent de leurs statuts
respectifs, d’un manque de coordination de leur action, mais aussi de
l’absence d’une structure chargée de la diplomatie économique au sein
du MAEC35. Pour remédier à cette situation préoccupante, il est
indispensable de promouvoir une diplomatie économique en mesure
de laisser entrevoir une issue aux problèmes d’ordres structurels
auxquels fait face l’économie marocaine et au déséquilibre actuel des
indicateurs macroéconomiques, qui risque de peser lourd dans les
années à venir et de repositionner le Maroc sur la carte économique
mondiale.

4.10 La redynamisation de la diplomatie économique :


restructuration de l’action de promotion

En plus de la multiplication des structures chargées de la


diplomatie économique, le manque de la coordination entre ses
différents intervenants a été mis en lumière dans plusieurs rapports
traitant le cadre institutionnel de la promotion au Maroc. La
coordination reste le maillon faible du système institutionnel actuel de
la diplomatie économique. Elle est d’autant plus difficile à atteindre
qu’elle concerne un nombre très important d’acteurs. Le fait que
chaque intervenant veut exercer sa propre diplomatie, a conduit
systématiquement au chevauchement des compétences et une perte de
temps et d’argent. L’organisation des participations du Maroc aux
salons spécialisés à l’étranger illustre bien ce chevauchement surtout
entre la Maison de l’Artisan et le CMPE. Cette absence de
coordination est due principalement au manque de canaux de
communication formels et aux difficultés fréquentes qu’ont les
différents intervenants à communiquer entre eux, en raison notamment
de la nature du système de communication en vigueur36. Ce manque
de canaux de communication formels laisse apparaître un
développement des canaux informels entre les différentes structures
chargées de la promotion économique à l’étranger. Notons que les

35
Rapport du CNCE, « six ans au service du commerce extérieur marocain », 2002,
p : 10.
36
Bouamoudi Zouhir, Gouvernance diplomatique, cas de la diplomatie économique
marocaine, 2007, p: 228.

94
missions diplomatiques et consulaires marocaines, implantées à
l’étranger, ont régulièrement besoin des informations économiques
actualisées sur le Maroc. Toutefois, l’absence d’une structure de
communication qui assure la diffusion de ces informations, constitue
un handicap majeur pour gérer efficacement la concurrence mondiale.

4.11 Renforcement du rôle de conseiller économique

Les conseillers économiques sont les acteurs de la diplomatie


économique agissant à l’extérieur du pays. Ils sont considérés comme
étant des marketeurs qui représentent les intérêts du Maroc et qui
doivent toujours être à l’écoute des clients de l’entreprise « Maroc »,
ainsi que des acteurs qui sont toujours dans l’obligation d’être
informés sur « l’offre du Maroc», sans oublier bien évidement leur
rôle de « centre d’échange » où se regroupent toutes les informations
susceptibles d’intéresser les « clients » tant importateurs
qu’investisseurs. Il doit détecter en permanence, aussi bien, les
opportunités d’exportation et d’investissement que de partenariat
national ou décentralisé. Les conseillers économiques peuvent
apporter par leurs contacts et leur connaissance du terrain des
informations non disponibles par ailleurs, donc, à forte valeur ajoutée
et souvent stratégique. Ils constituent des relais naturels d’information
et sont appelés à devenir des veilleurs et convoyeurs de l’information
fiable et pertinente, des facilitateurs et accompagnateurs des
opérateurs économiques qui le souhaitent et des initiateurs de projets
et d’opportunités d’affaires.
Malheureusement, le profil de ces conseillers économiques
n’est pas du tout adapté aux fonctions allouées. Ils sont généralement
des diplomates avec une expérience dans des ambassades ou consulats
et qui seront désignés comme étant des conseillers chargés d’affaires
économiques au sein des ambassades. Cela est dû essentiellement à la
politique de recrutement en vigueur au sein du Ministère, qui reste le
moins ouvert aux spécialistes marchés et les lauréats des grandes
écoles de commerce et management. Pour remédier à ce problème, des
formations sont programmés pour ces conseillers. Il s’agit d’une
initiation et d’une préparation d’un nombre de cadres qui pourront se
charger de dossiers, à caractère économique et commercial, au sein

95
des missions diplomatiques et consulaires marocaines. L’objectif
principal est de renforcer chez les participants les connaissances
indispensables à l’exercice de la fonction de conseiller économique,
qui auront comme tâche de contribuer aux efforts visant à assurer une
plus grande attractivité du Maroc et à promouvoir ses intérêts
économiques dans un monde en pleine mutation et où la concurrence
évolue quotidiennement.

4.12 Intégration de l’intelligence économique

Pour que l’entreprise arrive à survivre, elle doit


impérativement penser à s’internationaliser. Pour le faire, elle doit
savoir se disposer de l’information stratégique. C’est une arme
absolue et un avantage compétitif que l’entreprise doit transformer et
exploiter dans un environnement très difficile. La guerre économique
actuellement n’est pas une lutte de production mais une guerre de
l’information et de connaissances. La maitrise des sources
d’informations constitue un enjeu majeur pour les industriels
marocains. En quelques années, la diplomatie économique est devenue
une arme efficace dont se servent les pays mêmes les plus
industrialisés, pour conquérir les marchés et améliorer leur position
dans les relations commerciales internationales. Cette stratégie passe
incontestablement par la maitrise de l’information économique.
La définition de l'intelligence économique a longtemps fait
l’objet d’intenses débats théoriques et pratiques. La première
définition de l'intelligence économique moderne date de 1967 par
Harold Wilensky, dans un ouvrage intitulé : "L'intelligence
organisationnelle". Il définit l'intelligence économique comme
l'activité de production de connaissance servant les buts économiques
et stratégiques d'une organisation, recueillie et produite dans un
contexte légal et à partir de sources ouvertes. Il y a d’autres définitions
telles que proposées par le rapport Martre37 : « L’intelligence
économique peut être définie comme l'ensemble des actions coordonnées de
recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de

37
Le rapport Martre, œuvre collective du Commissariat du Plan intitulée
Intelligence économique et stratégie des entreprises (La Documentation Française,
Paris, 1994)

96
l'information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont
menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la
préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleures conditions de
délais et de coûts. L’information utile est celle dont ont besoin les différents
niveaux de décision de l’entreprise ou de la collectivité, pour élaborer et
mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à
l’atteinte des objectifs définis par l’entreprise dans le but d'améliorer sa
position concurrentielle. Ces actions, au sein de l'entreprise, s’ordonnent
autour d’un cycle ininterrompu, générateur d’une vision partagée des
objectifs de l'entreprise. »
Pour réussir une diplomatie économique efficace, elle doit
faire partie d’un système global intégrant l’intelligence économique
dans la mesure où l’efficacité stratégique et la performance reposent
sur la capacité collective des agents et des institutions à coordonner
leurs pratiques et savoir-faire liés à la gestion de l’information. A ce
niveau, une cellule de veille stratégique a été créée au sein de la
direction des études au Ministère des Affaires Étrangères et de la
Coopération. Cette entité a comme rôle, la centralisation et l’étude des
informations à caractère stratégique collectées par les ambassades
marocaines. Un rapport par pays et par secteur sera mis
périodiquement à la disposition des exportateurs marocains intéressés.
Cette cellule aura pour rôle également de collecter le maximum
d’informations sur les activités économiques des pays concurrents du
Maroc dans certains secteurs considérés prioritaires dont
l’Aéronautique, le Textile, l’Automobile, les fils et câbles …
Implication des MRE comme acteurs de la diplomatie
économique :
Le Maroc a franchi d'importantes étapes sur la voie du
développement et de la mise à niveau économique, ce qui exige
davantage de compétences et d'expériences incarnées, notamment par
les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui constituent, avec les
autres potentialités de la Nation, un levier de croissance économique
important et représentent une force d'investissement appelée à
s'impliquer davantage dans le tissu économique national. L'apport en
investissements des MRE est une ressource considérable dont la
mobilisation ne manquera pas d'impulser l'économie nationale, qui a
besoin de tous ses facteurs pour relever le défi de la durabilité de la
croissance et du bien-être. Pour continuer sur cette lancée, les
pouvoirs publics cherchent à mobiliser la communauté marocaine à
l’étranger pour promouvoir l’image de marque du Maroc. Cette
mobilisation revêt de nos jours une importance particulière pour le

97
Maroc, un pays qui compte plus de 3 millions de MRE (environ 10 %
de la population), dont les transferts de fonds ont passé de 18 milliards
de dirhams en 1997 à 48 milliards en 2006, avant d'atteindre plus de
55 milliards en 2007. En effet, un réseau des Marocains du monde, qui
se veut un dispositif de diplomatie économique au service du
développement du pays, a été mis en place lors de la 5eme édition des
Intégrales de l'investissement38. Composé de 23 Membres fondateurs,
ce réseau international a pour objectif de mobiliser les citoyens
marocains du monde autour de la promotion économique de leur pays
d'origine, sensibiliser les investisseurs étrangers sur les opportunités
qu'offre le Maroc et attirer des projets de grande envergure. La
création de ce réseau s'inscrit donc dans le cadre des efforts du Maroc
pour prospecter de nouveaux moyens, mobiliser ses hauts potentiels
expatriés et en faire des acteurs agissants de la diplomatie
économique.
La création de ce réseau, qui fait de ses Membres de véritables
ambassadeurs économiques et des relais d'informations sur la
perception du Maroc auprès de la communauté internationale des
affaires, témoigne de l'intérêt qu'accorde le Royaume à cette
communauté dont l'apport constitue une manne importante pour
l'économie nationale39. Une manière claire pour les responsables
politiques d’exprimer la conscience qu’ils ont de l’importance et de la
diversité du rôle que peut remplir la diaspora marocaine dans l’essor
socio-économique du pays. Le Maroc dispose ainsi, d’un outil de
promotion et de développement extrêmement important, un outil qu’il
faut encadrer à travers le recrutement de MRE aux ambassades du
Maroc, des MRE qui sont aptes à jouer un rôle d’intermédiation et
d’ambassadeurs économiques.

38
Les Intégrales de l'investissement, tenues les 13 et 14 décembre dernier à Skhirat,
avaient pour comme thème : "Les investisseurs marocains du monde : acteurs de la
diplomatie économique".
39
Le matin : MRE, une importante force économique, publié le : 04/06/2008.

98
4.13 Conclusion

Conscient de l’importance de la diplomatie économique dans


la réussite de sa stratégie de développement, le Maroc mène une
politique volontariste visant la promotion de l’image du pays à travers
la mise en place d’un certain nombre d’institutions et l’encouragement
de la coopération bilatérale et multilatérale. Néanmoins, l’analyse de
ses missions actuelles fait ressortir que, contrairement à ses
concurrents, le Maroc n’a pas une politique bien conçue dans le
domaine de la diplomatie économique. Il manque de concept
fédérateur qui pourrait hisser son image au-dessus de tout. Car, pour
l’heure, la diplomatie économique est noyée dans des luttes intestines
et des différends d’intérêts sectoriels entre les différentes structures en
charge de la promotion économique à l’étranger, ce qui empêche le
Maroc de réussir une politique promotionnelle à l’image de ses atouts.
Sur le plan de la promotion des exportations et l’attrait des
investissements étrangers, constituant les éléments de base dans
n’importe quelle stratégie de développement, l’apport de la diplomatie
économique marocaine reste très faible. La dynamisation de la
diplomatie économique requiert assez de temps et d’énergie afin de lui
rendre une diplomatie flexible, capable de s’adapter, d’innover, de
jouer son rôle de créateur de richesses et de s’ériger en un levier de
développement économique dans un contexte marqué par une crise
internationale. La diplomatie économique ne peut et ne doit pas être
l’affaire d’un seul diplomate. Elle devrait être une préoccupation
majeure de tout agent public ou privé pour le compte de « l’entreprise
Maroc ».

99
4.14 Bibliographie

x ABDELHAK, Janati-Idrissi. “Le Ministère des Affaires Étrangères et la


coordination des relations extérieures du Maroc”, Revue Marocaine d’Études
Internationales 1(1998).
x GILPIN, R. Global Political Economy: Understanding the International
Economic Order. New Jersey: Princeton University Press. 2001.
x GUY, Carron de la Carrière ; « La diplomatie économique, le diplomate et le
marché » ; édition Economica, 1998.
x NICHOLAS, las et Stephen Woolcock, The New Economic Diplomacy.
Decision-Making and Negotiation in International Economic Relations.
Bayne. Hampshire, Ashgate Publishing, 2003.
x THÉODORE, H.C. 2002. Global Political Economy: Theory and Practice.
2d ed. NewYork: Longman.

100
Table des matières

PRÉFACE 9
INTRODUCTION 11

CHAPITRE 1: LE SYSTÈME COMPTABLE OHADA FACE AUX NORMES


INTERNATIONALES : DÉFIS OU NÉCESSAIRE HARMONISATION? 17
1.1 Introduction ............................................................................................. 17
1.2 Le poids du syscohada face aux normes comptables internationales....... 19
1.3 Évolution de la normalisation comptable
en Afrique noire francophone .................................................................. 20
1.4 Le syscohada face aux normes comptables internationales ..................... 21
1.5 Similarités et dissimilarités entre les deux référentiels comptables ......... 24
1.6 Le cadre conceptuel ................................................................................. 24
1.7 La notion d’image fidèle et les principes comptables fondamentaux ...... 25
1.8 Les composantes des états financiers....................................................... 27
1.9 Autres aspects de convergence ................................................................ 28
1.10 Autres éléments de divergence ................................................................ 29
1.11 Méthode de recherche .............................................................................. 30
1.12 Analyse des résultats variables démographiques ..................................... 31
1.13 Connaissance des ifrs............................................................................... 32
1.14 Comparaison entre les ifrs et le syscohada .............................................. 35
1.15 Les africains sont-ils prêts à un autre changement de référentiel
comptable ? .............................................................................................. 37
1.16 Conclusion ............................................................................................... 42
1.17 Bibliographie ............................................................................................... 43

CHAPITRE 2: CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET DÉVELOPPEMENT


DES MARCHÉS FINANCIERS DANS LE CONTEXTE AFRICAIN 45
2.1 Introduction ............................................................................................. 45
2.2 Développement et rôle des marches financiers ........................................ 46
2.3 Marches boursiers et croissance économique .......................................... 47
2.4 Cadre théorique........................................................................................ 49
2.5 L’univers africain des marches financiers ............................................... 51
2.6 Méthodologie ........................................................................................... 55
2.7 Variables et modèles ................................................................................ 55
2.8 Résultats .................................................................................................. 57
2.9 Conclusion ............................................................................................... 64
2.10 Bibliographie ........................................................................................... 66

449
CHAPITRE 3 : FINANCE, INVESTISSEMENT ET RÉFORMES FISCALES
EN AFRIQUE : LE CAS DU MAROC 67
3.1 Introduction ............................................................................................. 67
3.2 Quelques concepts théoriques du contexte des réformes fiscales
au Maroc .................................................................................................. 70
3.3 La présentation simplifiée du budget de l’état au Maroc ......................... 73
3.5 De la pertinence du choix fiscal dans la stratégie
de développement socio-économique au Maroc ...................................... 80
3.6 Conclusion ............................................................................................... 84

CHAPITRE 4 : LA DIPLOMATIE ÉCONOMIQUE ET L’INSERTION


INTERNATIONALE : LE CAS DU MAROC 87
4.1 Introduction ............................................................................................. 87
4.2 La diplomatie économique marocaine: acteurs et missions ..................... 88
4.3 Le cadre institutionnel de la diplomatie économique .............................. 89
4.4 Ministère des affaires étrangères et de la coopération ............................. 89
4.5 Les ambassades........................................................................................ 89
4.6 La mission permanente à Genève ............................................................ 90
4.7 L’agence marocaine de développement des investissements................... 91
4.8 La diplomatie économique bilatérale ....................................................... 92
4.9 La diplomatie économique multilatérale ................................................. 93
4.10 La redynamisation de la diplomatie économique : restructuration
de l’action de promotion .......................................................................... 94
4.11 Renforcement du rôle de conseiller économique ..................................... 95
4.12 Intégration de l’intelligence économique................................................. 96
4.13 Conclusion ............................................................................................... 99
4.14 Bibliographie ......................................................................................... 100

CHAPITRE 5 : LE NEPAD, UN INSTRUMENT DE COOPÉRATION


INTERNATIONALE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE:
ENTRE INNOVATION ET RÉPÉTITION DES PROJECTIONS DU TRAITÉ
D’ABUJA 101
5.1 Introduction ........................................................................................... 101
5.2 Le Nepad : un programme concurrentiel ............................................... 104
5.3 Un programme de développement économique .................................... 105
5.4 Imitation du concept d’Abuja ................................................................ 111
5.5 La régionalisation de la mise en œuvre.................................................. 111
5.6 Un champ d’action similaire .................................................................. 116
5.7 Un programme complémentaire ............................................................ 119
5.8 La complémentarité par la spécificité de son objet ................................ 120
5.9 La complémentarité opérationnelle ....................................................... 125
5.10 Conclusion ............................................................................................. 128

450
CHAPITRE 6 : DE L’APPARTENANCE TRANSNATIONALE À LA
CITOYENNETÉ GLOBALE: MIGRATIONS, TIC ET POSSIBILITÉS DE
CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT SOCIAL DES PAYS D’ORIGINE
133
6.1 Introduction ........................................................................................... 133
6.2 Migrations et parcours subjectifs ........................................................... 134
6.3 Philia et identification volontaire ........................................................... 137
6.4 Globalisation et TIC .............................................................................. 139
6.5 Sphère publique et citoyenneté transnationale ....................................... 143
6.7 Conclusion ............................................................................................. 148
6.8 Bibliographie ......................................................................................... 149

CHAPITRE 7 : ANALYSE SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA PRÉSENCE


DE MULTINATIONALES DU SECTEUR DES TICS EN AFRIQUE
DE L’OUEST 151
7.1 Introduction ........................................................................................... 151
7.2 Les politiques publiques perçues comme moteur du développement
des tics ................................................................................................... 152
7.3 Stratégie de conquête de marches en Afrique ........................................ 153
7.4 Regards critiques sur la libéralisation des Télécommunications
en Afrique de l’ouest ............................................................................. 157
7.5 Les enjeux de la libéralisation du secteur des télécoms pour les états
d’Afrique de l’ouest ............................................................................... 160
7.6 Autres enjeux économiques pour les états ouest-africain ...................... 163
7.7 De la question des directives communautaires en matière
de télécommunication ............................................................................ 164
7.8 Partenariats entre états ouest-africains et multinationales
de l’informatique: Microsoft et Cisco systèmes .................................... 165
7.9 Conclusion ............................................................................................. 169
7.10 Bibliographie ......................................................................................... 170

CHAPITRE 8 : LA PLACE DU FRANÇAIS DANS LES MÉDIAS AU NIGER


DANS UN CONTEXTE DE DIVERSITÉ CULTURELLE ET
DE MONDIALISATION DE COMMUNICATION 171
8.1 Introduction ........................................................................................... 171
8.2 Les étapes de la diversité culturelle ....................................................... 172
8.3 Relation état et culture ........................................................................... 175
8.4 Perspectives de la diversité culturelle au Niger ..................................... 176
8.5 La relation entre medias et culture au Niger .......................................... 178
8.6 L’espace médiatique nigérien et diversité culturelle.............................. 179
8.7 Les medias au Niger dans un contexte de diversité culturelle ............... 180
8.8 Les medias nigériens comme reflet et mémoire de la diversité
culturelle en francophonie ..................................................................... 182
8.9 La voix de la langue française dans le monde et au Niger ..................... 183

451
8.10 Les medias au Niger dans le contexte de la mondialisation................... 185
8.11 Les medias comme moyen de promotion de la langue française ........... 188
8.12 Le Niger dans le contexte de mondialisation ......................................... 189
8.13 La place des industries culturelles au Niger .......................................... 191
8.15 Bibliographie ......................................................................................... 195

CHAPITRE 9 : POUR UNE RELATION DE L’IMPACT DES MÉDIAS


SOCIAUX EN AFRIQUE DE L’OUEST. LE CAS DES ÉTUDIANTS
EN JOURNALISME DE L’UNIVERSITÉ DE LOMÉ 197
9.1 Introduction ........................................................................................... 197
9.2 Définition de l’expression «medias sociaux» ........................................ 198
9.3 Étude de cas : utilisation d’internet et obstacles rencontres................... 199
9.4 Motivations plus larges de l’impopularité des medias sociaux
analyse théorique ................................................................................... 201
9.5 Medias sociaux et liberté d’expression .................................................. 202
9.6 Conclusion ............................................................................................. 204
9.7 Bibliographie ......................................................................................... 205

CHAPITRE 10 : SANTÉ ET SÉCURITÉ HUMAINE EN MILIEU-RURAL :


STRATÉGIE ET PRISE EN CHARGE DES PROBLÈMES
D’ACCESSIBILITÉ AUX SOINS DE SANTÉ DES POPULATIONS DANS LA
ZONE DU « FERLO » AU SÉNÉGAL 209
10.1 Introduction ........................................................................................... 209
10.2 Les facteurs favorisant ou défavorisant l’accès aux soins dans le Ferlo 212
10.3 Facteurs socioculturels d’accès aux soins .............................................. 213
10.4 Vulnérabilité de la population et accès financier aux soins de sante ..... 217
10.5 Les facteurs géographiques d’accès aux soins ....................................... 219
10.6 Prise en charge des soins et système de solidarité dans le monde rural . 222
10.7 Conclusion ............................................................................................. 226
10.8 Bibliographie ......................................................................................... 227

CHAPITRE 11 : IMPACTS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES SUR LA


SANTÉ HUMAINE DANS LES QUARTIERS DÉFAVORISÉS,
YOUPOUGON, ABIDJAN 229
11.1 Introduction ........................................................................................... 229
11.2 Sites d’études ......................................................................................... 231
11.3 Méthodologie (analyse épidémiologique et socio-sanitaire).................. 232
11.4 Résultats ................................................................................................ 234
11.4 Faune culicidienne larvaire .................................................................... 234
11.5 Faune culicideenne anthropophile ......................................................... 235
Paramètres epidemio-entomologiques de la transmission du paludisme ........... 237
11.7 Paramètres epidemio-entomologiques de la transmission
du paludisme .......................................................................................... 238

452
11.9 La charge parasitaire et morbidité palustre ............................................ 239
11.10 Aspects parasitologiques des helminthiases .......................................... 240
11.11 Perception de populations enquêtées sur les changements climatiques . 243
11.12 Préventions ............................................................................................ 245
11.13 Sante et environnement.......................................................................... 246
11.14 Notion du bien public ............................................................................ 246

CHAPITRE 12 : LA PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE DANSLES


PAYS EN DÉVELOPPEMENT : MYTHE OU RÉALITÉ DANS LA MISE
EN ŒUVRE DES SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES ? 251
12.1 Introduction ........................................................................................... 251
12.2 La pc, un concept à géométrie variable ................................................. 253
12.3 Bref aperçu de la littérature ................................................................... 254
12.4 Les dimensions de la pc : processus, moyen, fin .................................. 257
12.5 La participation communautaire au plan organisationnel : le district
sanitaire.................................................................................................. 259
12.6 La participation communautaire : recouvrement des couts ou moyen
d’impliquer les populations ................................................................... 261
12.10 La contribution des agents de santé communautaire :
cas de l’éradication de la dracunculose.................................................. 269
12.11 Conclusion: d’une participation communautaire mythique
a une société civile réaliste .................................................................... 273

CHAPITRE 13 : RÉSEAU SOCIAL ET PRISE EN CHARGE DES


ORPHELINS ET ENFANTS VULNÉRABLES : EXEMPLES DU
ZIMBABWE 277
13.1 Introduction ........................................................................................... 277
13.2 Une vulnérabilité multidimensionnelle .................................................. 279
13.3 Au plan éducationnel ............................................................................. 279
13.4 Au plan économique .............................................................................. 280
13.5 Au plan psychosociale ........................................................................... 280
13.6 Quand le sida bouleverse les mécanismes de prise en charge familiale
traditionnelle .......................................................................................... 281
13.7 La prise en charge des oev : exemple du Zimbabwe. État des lieux ...... 282
13.8 Réseau sociale et prise en charge psychosociale ................................... 285
13.9 Réseau sociale et prise en charge psychosociale : quel éclairage
pour une meilleure prise en charge de l’oev ? ....................................... 290
13.10 Conclusion ............................................................................................. 293

CHAPITRE 14 : PRISE EN CHARGE ADAPTÉE DE L’INFECTION AU VIH


CHEZ L’ENFANT AU CENTRE DE SANTÉ NOTRE DAME DE LA
CONSOLATA DE MARANDALLAH DE CÔTE D’IVOIRE 297
14.1 Introduction ........................................................................................... 297

453
14.2 Méthodes ............................................................................................... 298
14.3 Résultats ................................................................................................ 300
14.4 Schéma thérapeutique ............................................................................ 300
14.5 Suivi thérapeutique (Hospitalisation) .................................................... 301
14.6 Conclusion ............................................................................................. 303
14.7 Bibliographie ......................................................................................... 304

CHAPITRE 15 : LE CONTRÔLE DE L’ARÈNE POLITIQUE LOCALE PAR


LES CONFRÉRIES RELIGIEUSES AU SÉNÉGAL : L’EXEMPLE
DES CHEFS MOURIDES À TOUBA 307
15.1 Introduction ........................................................................................... 307
15.2 L’influence des chefferies religieuses durant la colonisation ................ 309
15.3 D’intermédiaire a plénipotentiaire : l’évolution du rôle des religieux
dans les collectivités locales .................................................................. 311
15.4 L’état et les chefferies religieuses durant la période postcoloniale........ 314
15.5 Les fondements de l’alliance politico-religieuse sous Senghor
de 1960 à 1980 ...................................................................................... 315
15.6 Les évolutions de l’alliance politico-religieuse sous Diouf
de 1980 à 2000 ....................................................................................... 320
15.7 Les bases de l’alliance politico-religieuse fragilisée ?
L’affichage ostentatoire du président Wade depuis 2000 ...................... 325
15.8 Conclusion : le religieux dans l’arène politique nationale ..................... 331
15.9 Bibliographie ......................................................................................... 333

CHAPITRE 16 : LA DIVERSITÉ CULTURELLE DANS LE


DÉVELOPPEMENT 335
16.1 Introduction ........................................................................................... 335
16.2 Évolution et problématique de la diversité culturelle ............................ 339
16.3 Problématique de la diversité culturelle................................................. 340
16.4 La diversité culturelle comme source de créativité: cas du Burundi...... 341
16.5 La diversité culturelle comme pilier du développement durable ........... 342
16.6 La culture comme source d’identité dans le contexte burundais ........... 345
16.7 La nécessité du dialogue interculturel ................................................... 347
16.8 Prisme d’analyse et symbiose entre la culture et le développement ...... 350
16.9 La symbiose entre la culture et le développement ou « develoculture » 351
16.10 Mise en œuvre et guide d’utilisation du prisme ..................................... 352
16.11 Conclusion ............................................................................................. 353
16.12 Bibliographie ......................................................................................... 355

454
CHAPITRE 17 : BANQUE DE CÉRÉALES ET LUTTE CONTRE
L’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE.
CAS DE LA RÉGION DU GUÉRA AU TCHAD 357
17.1 Introduction ........................................................................................... 357
17.2 Genèse et établissement des banques de céréales au guera.................... 358
17.3 Objectif de l’étude ................................................................................. 360
17.4 Établissement et choix des villages ....................................................... 361
17.5 Financement initial ................................................................................ 363
17.6 Structures et techniques de stockage ..................................................... 364
17.7 Recouvrement des prêts ......................................................................... 365
17.8 Apport des banques de céréales dans la lutte contre la famine
au guera ................................................................................................. 366
17.9 L’expérience de certains pays en Afrique de l’ouest ............................. 369
17.10 L’expérience du bénin ........................................................................... 370
17.11 L’expérience du Burkina-Faso............................................................... 371
17.12 Conclusion ............................................................................................. 374

CHAPITRE 18 : L’INTÉGRATION DES SAVOIRS DES AGRICULTEURS


DANS LES PROJETS AGROFORESTIERS : LE CAS DES HAIES
ANTIÉROSIVES AU BURUNDI 377
18.1 Introduction ........................................................................................... 377
18.2 La communication et la place des savoirs.............................................. 379
18.3 Objectif de l’étude ................................................................................. 381
18.4 L’implantation des haies antiérosives dans la province de Ngozi ........ 383
18.5 Méthodologie ......................................................................................... 384
18.6 Résultats et discussion ........................................................................... 386
18.7 Les relations entre les agents et les agriculteurs .................................... 387
18.8 La valeur perçue des savoirs .................................................................. 388
18.9 La compatibilité des savoirs .................................................................. 389
18.10 Influence relative des éléments du système de communication
sur l’intégration des savoirs ................................................................... 390
18.11 Portée et limites du modèle.................................................................... 393
18.12 Conclusion ............................................................................................. 395
18.13 Bibliographie ......................................................................................... 396

CHAPITRE 19 : LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE DE MADAKA 397


19.1 Introduction ........................................................................................... 397
19.2 Problématique ........................................................................................ 399
19.3 Cadre conceptuel ................................................................................... 401
19.4 Cadre méthodologique ........................................................................... 403
19.5 Résultats ................................................................................................ 405
19.6 Conclusion ............................................................................................. 409
19.7 Bibliographie ......................................................................................... 410

455
CHAPITRE 20 : HUMANISER LE DÉVELOPPEMENT GLOBAL PAR
L’ENVELOPPEMENT AFRICAIN 411
20.1 Introduction ........................................................................................... 411
20.2 Première partie ....................................................................................... 413
20.3 Deuxième partie ..................................................................................... 425
20.4 Troisième partie ..................................................................................... 438
20.5 Conclusion générale .............................................................................. 443

456
Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau
N° d’Imprimeur : 99267 - Dépôt légal : juin 2013 - Imprimé en France
L’Afrique et son développement
Réalités complexes et nouveaux enjeux,
dans un monde en transformation
La dynamique mondiale, comme le système international traditionnel,
s’articule autour d’enjeux centraux : le développement, la sécurité, la
puissance, les identités. Ce ne sont pas seulement les rapports entre
territoire et sécurité (enjeux géopolitiques), entre territoire et économie
(enjeux géoéconomiques), mais aussi et peut-être surtout entre territoire
et cultures (enjeux géoculturels) que le développement oblige à redéfinir.

Ce livre présente l’évolution du continent africain dans ses différentes


formes. Il analyse l’Afrique comme un collectif de pays confrontés aux
enjeux et défis posés par le passage à un développement autonome
après des siècles de dépendance. Il le fait à la façon d’un bilan, actif et
passif, et dans ce dernier cas, concernant notamment son émergence
dans tous les secteurs (éducation, santé, économie...). L’ampleur de ce qui
reste à accomplir par les Africains, mais aussi de ce qu’ils ont déjà engagé,
prend alors sa juste mesure.

Les auteurs de ce livre refusent les simplifications d’une approche


manichéenne des problèmes qui confrontent les sociétés contemporaines.
Bien au contraire, la complexité y est partout reconnue, assumée,
respectée. On n’y trouvera pas non plus de solutions miracles mais plus
humblement des questions, des propositions, des éléments pour aider à
l’explication et à la compréhension.

Jean-Crépin Soter Nyamsi est actuellement chercheur associé au


département de communication sociale et publique de l’Université du
Québec à Montréal et membre de plusieurs Centres de recherches
(CRCCF, COLAB, ERSICOM, RIRSA, ALEC-SIC, OBSCOMII). Chargé de
cours dans les Universités de Lyon 2 et 3 entre 2005 et 2010, il est
titulaire d’un Ph.D en communication, obtenu à l’Université Lyon 2 en 2009.
Aujourd’hui Secrétaire Général du Réseau International pour la Recherche
Scientifique en Afrique, il a été le trésorier adjoint de l’association lyonnaise
des étudiants-chercheurs en Sciences de l’Information et de la Communication
(ALEC-SIC).

ISBN : 978-2-343-00532-4
46 €

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