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Amine Dafir
Université Hassan II de Casablanca
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L’Afrique
et son développement
Réalités complexes et nouveaux enjeux,
dans un monde en transformation
Jean-Louis Roy1
1
Il a été directeur du quotidien montréalais Le Devoir de 1981 à 1986, puis
secrétaire général de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie de 1990 à
1998. Il préside actuellement Partenariat International et dirige l'Observatoire
mondial des droits de l'homme (UPR Watch) qui a son siège à Montréal.
9
fondamentales communes aux sociétés humaines et déterminantes
pour la communauté internationale. Cette appréciation vaut aussi pour
les chapitres concernant la santé et le développement, les média, les
nouvelles technologies, les migrations, la diversité culturelle
complétés par des études de cas d’un grand intérêt. Les politiques en
cours dans ces différents domaines sont examinées sans complaisance,
certaines appréciées favorablement, d’autres mises en cause en raison
de leur insuffisance ou de leur stérilité.
Cet ouvrage présente normalement l’Afrique comme un
collectif de pays confrontés aux enjeux et défis que pose le passage
vers le développement après des siècles de dépendance. Il le fait à la
façon d’un bilan, actif et passif, et dans ce dernier cas, concernant
notamment la fracture numérique. La lecture de cet ouvrage montre à
la fois l’ampleur de ce qui reste à accomplir par les africains et ce
qu’ils ont déjà engagé et qui est considérable. Ce colloque a tenu sa
promesse. Il a montré une réalité complexe et l’a éclairée des
nouveaux enjeux dans un monde en transformation. C’est assez dire
son importance et l’intérêt des contributions de ceux et celles qui l’ont
animé et dont les analyses, perspectives et propositions sont contenues
dans le présent ouvrage.
10
Introduction
2
Ph.D en communication, actuellement chercheur associé à l’Université du Québec
à Montréal (UQAM), et au centre de recherche en civilisation canadienne française
(CRCCF), Université d’Ottawa et secrétaire Général du réseau international pour la
recherche scientifique en Afrique (RIRSA)
3
Communication, médias, Tics
4
Cf. préface du présent livre
11
responsables de leur développement, « du rattrapage du retard du
continent par rapport aux régions dites développées du monde » pour
emprunter à la rhétorique du NEPAD. Cette analyse bien décriée par
le professeur démontre juste un système mal développé. Ce mauvais
développement justifie le signe du retard du continent africain. Raison
pour laquelle, certains pays dits riches et émergents développent un
autre discours et parlent de partenariat avec l’Afrique. Ainsi, avec son
expression du « win win », prononcée en 2005 lors du 45e anniversaire
de la conférence de Bandung à Jakarta en Indonésie, Hu Jintao,
président Chinois, estime que » Du passé glorieux à un futur
lumineux : construire un nouveau type de partenariat stratégique
entre l’Asie et l’Afrique ». Avec sa croissance exceptionnelle, la
nouvelle Chine entend redevenir une puissance mondiale et appelle de
ses vœux un élan nouveau dans les échanges et du respect.
C’est donc d’une véritable offensive économique et
diplomatique parfois agressive qu’il s’agit, même si celle-ci est
officiellement présentée comme une politique « win-win » ou
« gagnant-gagnant ». Cette nouvelle stratégie de l’empire du milieu
suscite aujourd’hui sur le continent africain espoir et controverse tout
en provoquant sur la scène internationale, inquiétude et méfiance.
Loin, l’idée de faire de la Chine, un exemple parfait du
développement, force est de constater que son discours innovant,
matérialisé par des actes concrets5 pose un véritable débat sur les
coopérations passées. L’Afrique accuse un retard considérable et sans
précédent qui s'accentue de plus en plus avec l'internationalisation et
la globalisation. La véritable problématique de cet ouvrage est de se
poser la question de savoir si un développement économique et social
durable pour le continent africain ne passe pas par la promotion de la
recherche scientifique. L’ouvrage traite les thématiques liées aux
enjeux du développement.
5
L'engagement de la Chine en Afrique aide à changer le visage du continent
africain, en permettant notamment un accès accru à l'électricité, la construction de
nouvelles routes et le développement de la formation professionnelle. On peut citer
en exemple la coopération sino-ivoirienne, qui s'est matérialisée à travers diverses
réalisations dans plusieurs secteurs de la vie socio-économique. Les plus visibles de
ces réalisations sont le Palais de la culture à Abidjan et l'Hôtel des Parlementaires à
Yamoussoukro. Par ailleurs, la Chine a également aménagé à Guiguidou un
périmètre de près de 450 hectares pour la riziculture. Et d'autres projets
d'infrastructures sont en cours de réalisation, notamment la construction d'écoles sur
l'ensemble du territoire ivoirien, ainsi que la construction de 220 logements et d'un
centre de lutte contre le paludisme.
12
Il faut souligner que la recherche est source de renouvellement
du monde, en tant qu'elle contribue à répondre efficacement aux
besoins quotidiens des hommes concrets, dans des situations elles-
mêmes concrètes. C'est donc une pratique à laquelle tout individu doit
avoir droit, afin de faire un sort à la fausse théorie de l'hérédité de
l’aptitude intellectuelle souvent déguisée en prédisposition de
l’intellect, ou celle encore plus pernicieuse du « miracle grec ». S’il
est une vérité qui, bien que couramment admise, se pose aussi comme
une conquête de tous les instants, c’est certainement celle qui conçoit
l’intention créatrice comme faculté de tous les êtres humains, comme
faculté de l’humanité.
Le colloque organisé au département de communication
sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM),
dont cet ouvrage est l’aboutissement, était inspiré par la nécessité de
préserver la diversité culturelle du monde, tout en favorisant les
échanges multilatéraux dans la réciprocité. Il a rassemblé des
personnes convaincues que la vitalité culturelle et sa libre expression
sont essentielles à la vie démocratique, au pluralisme, à la paix entre
les peuples. On ne trouvera pas, dans les pages qui suivent, de
simplifications résultant d’une approche manichéenne des problèmes
qui confrontent les sociétés contemporaines. Bien au contraire, la
complexité y est partout reconnue, assumée, respectée. On n’y
trouvera pas non plus de solutions miracles mais plus humblement des
questions, des propositions, des éléments pour aider à l’explication et
à la compréhension. Les auteurs qui proviennent majoritairement du
milieu académique mais également des professions de la
communication, de l’administration publique et du secteur privé,
seront satisfaits s’ils ont pu contribuer à une plus grande ouverture sur
l’autre, au dialogue, au respect de la diversité Il serait trop long
d’introduire ici, la vingtaine de textes qui composent ce livre.
L’exercice serait d’ailleurs inutilement redondant puisque chaque
chapitre est coiffé d’une bonne introduction. En revanche, il importe
d’annoncer que l’ouvrage est divisé en quatre parties, touchant
davantage les domaines tels que l’économie, la santé, la politique, les
médiaticoculturelles ou linguistiques. La conférence de René–Jean
Ravault, qui fait le pont entre le développement et l’enveloppement
africain, fait ici office de conclusion.
13
Chapitre 4
Dafir Amine 31
4.1 Introduction
31
Chercheur en économie internationale, Université Mohammed V Souissi
32
Economic Diplomacy in South Asia, Harun ur Rashid, 2005.
87
C’est à ces interpellations et à ces questionnements qu’on essaiera de
donner des éléments de réponse dans la présente communication.
33
Guy Carron de la carrière « la diplomatie économique, le diplomate et le
marché », 1998, pages 26 et 27.
88
4.3 Le cadre institutionnel de la diplomatie économique
89
sur place afin de promouvoir l’image du Maroc. Le Réseau
Diplomatique et Consulaire du Maroc à l'Étranger est présent dans
plus de 80 pays dans le monde et joue un rôle très important en
matière de la promotion des relations économiques avec plusieurs
pays. Les missions diplomatiques et consulaires marocaines à
l’étranger ont pour vocation de promouvoir les échanges dans les pays
auprès desquels elles sont accréditées et créer les capitaux étrangers
sur le marché national. L'organisation de la diplomatie est simplifiée,
d'autant que pour interlocuteur, elle n'a que le Ministère des Affaires
Étrangères du pays d'accueil. Le personnel du poste diplomatique ne
cesse d'augmenter et de se spécialiser, pour faire face aux
changements constants des rapports internationaux. A ce niveau, c’est
en 1982 que la première génération des conseillers économiques a été
nommée au palier des Ambassades par Feu Hassan II avec pour
consigne précise de faire connaitre les potentialités et les atouts du
Maroc à l’étranger et de mettre en place, en parallèle, le maximum
d’investisseurs dans le pays. Actuellement, la tâche essentielle des
conseillers économiques consiste à répertorier les véritables besoins
de l’économie marocaine et les intérêts économiques du Royaume à
l’étranger. Les conseillers économiques sont censés être en mesure
d’analyser, de comprendre et d’expliquer les mutations économiques
qui s’opèrent au niveau du pays d’accueil, en l’effet d’agir dans le
sens des choix stratégiques adoptées par le Maroc en matière de
diplomatie économique, d’influencer les responsables du pays
d’accréditation et de prendre les initiatives nécessaires susceptibles de
constituer de nouvelles richesses au Maroc.
90
diplomatique multilatérale et de la représentation du Pays et, de
l'autre, elle est le canal diplomatique pour toutes les missions
permanentes et les organisations internationales installées à Genève.
La Mission permanente représente également le Maroc auprès de
l'OMC, de l'AELE, de CEE-ONU, et du CNUCED…, elle a pour
tâche spécifique de suivre les travaux des organisations à caractère
économique. Notons l’absence d’une structure chargée exclusivement
des relations avec l’OMC et les autres Organisations à caractère
commercial au sein de la Mission Permanente du Maroc à Genève
dont le nom complet est « la Mission Permanente du Royaume du
Maroc auprès de l'Office des Nations-Unies et des autres
Organisations Internationales à Genève34 » surtout si on sait que le
nombre d’organisations internationales avec accord de siège à Genève
est de 25.
34
Voir son site sur internet : www.mission-maroc.ch
91
cette action ne peut pas concerner l’ensemble des ambassades mais le
choix se fera en fonction des opportunités que présente chaque pays
ou région. D’autre part, cette nouvelle structure a déjà ouvert des
antennes dans un certain nombre de capitales internationales,
notamment à Washington aux États-Unis, afin de mieux cibler les
investisseurs et faciliter le contact avec les entreprises souhaitant
s’installer au Maroc.
92
avantages économiques peuvent résulter de la conclusion d’accords de
libre-échange, bien que le Maroc tarde à en bénéficier.
93
multitude d’intervenants, du changement permanent de leurs statuts
respectifs, d’un manque de coordination de leur action, mais aussi de
l’absence d’une structure chargée de la diplomatie économique au sein
du MAEC35. Pour remédier à cette situation préoccupante, il est
indispensable de promouvoir une diplomatie économique en mesure
de laisser entrevoir une issue aux problèmes d’ordres structurels
auxquels fait face l’économie marocaine et au déséquilibre actuel des
indicateurs macroéconomiques, qui risque de peser lourd dans les
années à venir et de repositionner le Maroc sur la carte économique
mondiale.
35
Rapport du CNCE, « six ans au service du commerce extérieur marocain », 2002,
p : 10.
36
Bouamoudi Zouhir, Gouvernance diplomatique, cas de la diplomatie économique
marocaine, 2007, p: 228.
94
missions diplomatiques et consulaires marocaines, implantées à
l’étranger, ont régulièrement besoin des informations économiques
actualisées sur le Maroc. Toutefois, l’absence d’une structure de
communication qui assure la diffusion de ces informations, constitue
un handicap majeur pour gérer efficacement la concurrence mondiale.
95
des missions diplomatiques et consulaires marocaines. L’objectif
principal est de renforcer chez les participants les connaissances
indispensables à l’exercice de la fonction de conseiller économique,
qui auront comme tâche de contribuer aux efforts visant à assurer une
plus grande attractivité du Maroc et à promouvoir ses intérêts
économiques dans un monde en pleine mutation et où la concurrence
évolue quotidiennement.
37
Le rapport Martre, œuvre collective du Commissariat du Plan intitulée
Intelligence économique et stratégie des entreprises (La Documentation Française,
Paris, 1994)
96
l'information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont
menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la
préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleures conditions de
délais et de coûts. L’information utile est celle dont ont besoin les différents
niveaux de décision de l’entreprise ou de la collectivité, pour élaborer et
mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à
l’atteinte des objectifs définis par l’entreprise dans le but d'améliorer sa
position concurrentielle. Ces actions, au sein de l'entreprise, s’ordonnent
autour d’un cycle ininterrompu, générateur d’une vision partagée des
objectifs de l'entreprise. »
Pour réussir une diplomatie économique efficace, elle doit
faire partie d’un système global intégrant l’intelligence économique
dans la mesure où l’efficacité stratégique et la performance reposent
sur la capacité collective des agents et des institutions à coordonner
leurs pratiques et savoir-faire liés à la gestion de l’information. A ce
niveau, une cellule de veille stratégique a été créée au sein de la
direction des études au Ministère des Affaires Étrangères et de la
Coopération. Cette entité a comme rôle, la centralisation et l’étude des
informations à caractère stratégique collectées par les ambassades
marocaines. Un rapport par pays et par secteur sera mis
périodiquement à la disposition des exportateurs marocains intéressés.
Cette cellule aura pour rôle également de collecter le maximum
d’informations sur les activités économiques des pays concurrents du
Maroc dans certains secteurs considérés prioritaires dont
l’Aéronautique, le Textile, l’Automobile, les fils et câbles …
Implication des MRE comme acteurs de la diplomatie
économique :
Le Maroc a franchi d'importantes étapes sur la voie du
développement et de la mise à niveau économique, ce qui exige
davantage de compétences et d'expériences incarnées, notamment par
les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui constituent, avec les
autres potentialités de la Nation, un levier de croissance économique
important et représentent une force d'investissement appelée à
s'impliquer davantage dans le tissu économique national. L'apport en
investissements des MRE est une ressource considérable dont la
mobilisation ne manquera pas d'impulser l'économie nationale, qui a
besoin de tous ses facteurs pour relever le défi de la durabilité de la
croissance et du bien-être. Pour continuer sur cette lancée, les
pouvoirs publics cherchent à mobiliser la communauté marocaine à
l’étranger pour promouvoir l’image de marque du Maroc. Cette
mobilisation revêt de nos jours une importance particulière pour le
97
Maroc, un pays qui compte plus de 3 millions de MRE (environ 10 %
de la population), dont les transferts de fonds ont passé de 18 milliards
de dirhams en 1997 à 48 milliards en 2006, avant d'atteindre plus de
55 milliards en 2007. En effet, un réseau des Marocains du monde, qui
se veut un dispositif de diplomatie économique au service du
développement du pays, a été mis en place lors de la 5eme édition des
Intégrales de l'investissement38. Composé de 23 Membres fondateurs,
ce réseau international a pour objectif de mobiliser les citoyens
marocains du monde autour de la promotion économique de leur pays
d'origine, sensibiliser les investisseurs étrangers sur les opportunités
qu'offre le Maroc et attirer des projets de grande envergure. La
création de ce réseau s'inscrit donc dans le cadre des efforts du Maroc
pour prospecter de nouveaux moyens, mobiliser ses hauts potentiels
expatriés et en faire des acteurs agissants de la diplomatie
économique.
La création de ce réseau, qui fait de ses Membres de véritables
ambassadeurs économiques et des relais d'informations sur la
perception du Maroc auprès de la communauté internationale des
affaires, témoigne de l'intérêt qu'accorde le Royaume à cette
communauté dont l'apport constitue une manne importante pour
l'économie nationale39. Une manière claire pour les responsables
politiques d’exprimer la conscience qu’ils ont de l’importance et de la
diversité du rôle que peut remplir la diaspora marocaine dans l’essor
socio-économique du pays. Le Maroc dispose ainsi, d’un outil de
promotion et de développement extrêmement important, un outil qu’il
faut encadrer à travers le recrutement de MRE aux ambassades du
Maroc, des MRE qui sont aptes à jouer un rôle d’intermédiation et
d’ambassadeurs économiques.
38
Les Intégrales de l'investissement, tenues les 13 et 14 décembre dernier à Skhirat,
avaient pour comme thème : "Les investisseurs marocains du monde : acteurs de la
diplomatie économique".
39
Le matin : MRE, une importante force économique, publié le : 04/06/2008.
98
4.13 Conclusion
99
4.14 Bibliographie
100
Table des matières
PRÉFACE 9
INTRODUCTION 11
449
CHAPITRE 3 : FINANCE, INVESTISSEMENT ET RÉFORMES FISCALES
EN AFRIQUE : LE CAS DU MAROC 67
3.1 Introduction ............................................................................................. 67
3.2 Quelques concepts théoriques du contexte des réformes fiscales
au Maroc .................................................................................................. 70
3.3 La présentation simplifiée du budget de l’état au Maroc ......................... 73
3.5 De la pertinence du choix fiscal dans la stratégie
de développement socio-économique au Maroc ...................................... 80
3.6 Conclusion ............................................................................................... 84
450
CHAPITRE 6 : DE L’APPARTENANCE TRANSNATIONALE À LA
CITOYENNETÉ GLOBALE: MIGRATIONS, TIC ET POSSIBILITÉS DE
CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT SOCIAL DES PAYS D’ORIGINE
133
6.1 Introduction ........................................................................................... 133
6.2 Migrations et parcours subjectifs ........................................................... 134
6.3 Philia et identification volontaire ........................................................... 137
6.4 Globalisation et TIC .............................................................................. 139
6.5 Sphère publique et citoyenneté transnationale ....................................... 143
6.7 Conclusion ............................................................................................. 148
6.8 Bibliographie ......................................................................................... 149
451
8.10 Les medias au Niger dans le contexte de la mondialisation................... 185
8.11 Les medias comme moyen de promotion de la langue française ........... 188
8.12 Le Niger dans le contexte de mondialisation ......................................... 189
8.13 La place des industries culturelles au Niger .......................................... 191
8.15 Bibliographie ......................................................................................... 195
452
11.9 La charge parasitaire et morbidité palustre ............................................ 239
11.10 Aspects parasitologiques des helminthiases .......................................... 240
11.11 Perception de populations enquêtées sur les changements climatiques . 243
11.12 Préventions ............................................................................................ 245
11.13 Sante et environnement.......................................................................... 246
11.14 Notion du bien public ............................................................................ 246
453
14.2 Méthodes ............................................................................................... 298
14.3 Résultats ................................................................................................ 300
14.4 Schéma thérapeutique ............................................................................ 300
14.5 Suivi thérapeutique (Hospitalisation) .................................................... 301
14.6 Conclusion ............................................................................................. 303
14.7 Bibliographie ......................................................................................... 304
454
CHAPITRE 17 : BANQUE DE CÉRÉALES ET LUTTE CONTRE
L’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE.
CAS DE LA RÉGION DU GUÉRA AU TCHAD 357
17.1 Introduction ........................................................................................... 357
17.2 Genèse et établissement des banques de céréales au guera.................... 358
17.3 Objectif de l’étude ................................................................................. 360
17.4 Établissement et choix des villages ....................................................... 361
17.5 Financement initial ................................................................................ 363
17.6 Structures et techniques de stockage ..................................................... 364
17.7 Recouvrement des prêts ......................................................................... 365
17.8 Apport des banques de céréales dans la lutte contre la famine
au guera ................................................................................................. 366
17.9 L’expérience de certains pays en Afrique de l’ouest ............................. 369
17.10 L’expérience du bénin ........................................................................... 370
17.11 L’expérience du Burkina-Faso............................................................... 371
17.12 Conclusion ............................................................................................. 374
455
CHAPITRE 20 : HUMANISER LE DÉVELOPPEMENT GLOBAL PAR
L’ENVELOPPEMENT AFRICAIN 411
20.1 Introduction ........................................................................................... 411
20.2 Première partie ....................................................................................... 413
20.3 Deuxième partie ..................................................................................... 425
20.4 Troisième partie ..................................................................................... 438
20.5 Conclusion générale .............................................................................. 443
456
Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau
N° d’Imprimeur : 99267 - Dépôt légal : juin 2013 - Imprimé en France
L’Afrique et son développement
Réalités complexes et nouveaux enjeux,
dans un monde en transformation
La dynamique mondiale, comme le système international traditionnel,
s’articule autour d’enjeux centraux : le développement, la sécurité, la
puissance, les identités. Ce ne sont pas seulement les rapports entre
territoire et sécurité (enjeux géopolitiques), entre territoire et économie
(enjeux géoéconomiques), mais aussi et peut-être surtout entre territoire
et cultures (enjeux géoculturels) que le développement oblige à redéfinir.
ISBN : 978-2-343-00532-4
46 €