ASSAINISSEMENT I-Définition Réseaux Cours

MODULE « ASSAINISSEMENT »
Partie I/V :
Présentation & définition des réseaux
d’assainissement
ITCBTP – ALTERNANCE N°8 Enseignant : Adrien BAUDRON
PROMOTION 2013-2016 Montpellier, PART I/V, Page 1
GLOSSAIRE
Abréviations fréquentes
AEP : Adduction d’Eau Potable
ANC : Assainissement Non Collectif
BV : Bassin Versant
Cp : Coefficient de pointe
ECPP : Eaux Claires Parasites Permanentes
ECPM : Eaux Claires Parasites Météoriques
EH : Equivalent Habitant
EU : Eaux Usées
EP : Eaux Pluviales
IT77 : Instruction Technique de 1977
PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable
PLU : Plan Local d’Urbanisme
POS : Plan d’Occupation des Sols
PPR : Plan de Prévention des Risques
PR : Poste de Refoulement
Qm : Débit moyen
Qp : Débit de pointe
STEP : STation d’EPuration
Tp : Temps de pluie
Ts : Temps sec
ZICO : Zone Importante pour le Conservation des Oiseaux
ZNIEFF : Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique
ITCBTP – ALTERNANCE N°8 MODULE « ASSAINISSEMENT »

29/03/2016
PLAN
INTRODUCTION & TOUR DE TABLE
 Durée : 45’ (8h30-9h15)
1. HISTOIRE DES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT

 Durée : 15’ (9h15-9h30)
2. LES DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX D’ASSAINISSEMENT

 Durée : 20’ (9h30-9h50)
3. DEFINITION D’UN PROJET

 Durée : 10’ (9h50-10h00)
4. CONCEPTION DU PROJET
 Durée : 30’ (10h00-10h30)
PAUSE
 Durée : 15’ (10h30-10h45)
5. EXERCICE
 Durée : 105’ (10h45-12h30)

29/03/2016
Partie I/V :
d’assainissement
PLAN

 Durée : 15’

 Durée : 20’

 Durée : 10’
 Durée : 30’
5. EXERCICE
 Durée : 105’

29/03/2016
I.1. HISTOIRE
Débuts précoces & suites difficiles
Attachant une grande importance à la qualité de l'eau, les
Romains ont construit des aqueducs et des égouts à
écoulement gravitaire.
Une ville romaine était d'abord bâtie sur l'établissement
de ces services d'évacuation, qui avec le temps furent
couverts et enterrés pour des raisons d'odeur et de
salubrité.
Au Moyen-âge, tous les déchets domestiques solides et
liquides étaient jetés dans la rue et dispersés au hasard.
Les gens aisés utilisaient la chaise à porteur ou les
carrosses pour ne pas salir leurs chaussures ou le bas de
leur vêtement dans les rues.
Cette situation a duré globalement jusqu'au XVIIIe siècle.
Les épidémies en ville étaient fréquentes : peste, typhus
et autres maladies tuèrent des milliers de personnes
chaque année en Europe.
Source : http://www.lerm.fr

29/03/2016
I.1. HISTOIRE
Du XIXe au XXe siècle
En 1832 et 1849, deux épidémies de choléra ont lieu
à Paris et le parallèle avec le développement des
micro-organismes dans les eaux stagnantes est fait.
La découverte du danger des eaux stagnantes,
polluées par les activités humaines, engendre une
chasse aux eaux souillées, un enterrement des eaux
dans le sol et la naissance de techniques
d’assainissement urbaines nouvelles.
1850 – 1950 : Concept hygiéniste

Le mouvement hygiéniste, né en Angleterre,
préconise alors de collecter les eaux urbaines et de
les mener, par des canalisations enterrées, jusqu'à
des sites de rejet en milieux naturels éloignés.
En 1894, la loi du « tout-à-l’égout » impose une
évacuation de toutes les eaux (pluie et EU) vers un
milieu récepteur en dehors du centre de Paris.

29/03/2016
I.1. HISTOIRE
1950 : De l'assainissement des villes à
l'assainissement de l'eau - Concept
environnementaliste
La mise en œuvre du « tout-à-l’égout » a permis

d’améliorer les conditions de vie des villes et de les
protéger les inondations.
Mais, la croissance de l'urbanisation a engendré

une dégradation importante des milieux naturels.
La nécessité d'assainir les eaux usées avant leur

restitution au milieu a donc fini par s'imposer.
On est alors passé d'une logique d’éloignement de

l'eau usée à une logique de collecte et de traitement
de cette eau.
» Apparition des stations d’épuration.

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I.1. HISTOIRE
1950’s : Apparition des réseaux séparatifs
La prise en compte du fonctionnement hydraulique des réseaux unitaires
conduit à repenser l’architecture du système d’évacuation.
Dans les réseaux unitaires : quand il ne pleut pas il n’y a que des EU.
Peu d’eau = stagnation, dépôts fermentescibles (H2S), mauvaise qualité
des effluents à l’exutoire, concentration de pollution en temps de pluie…
Beaucoup d’inconvénients au système unitaire sont statués dans la
seconde moitié du XXe siècle, d’où l’apparition des premiers réseaux
séparatifs :
• Les eaux usées sont dirigées vers les stations d’épuration.
• Les eaux pluviales sont dirigées vers le milieu récepteur sans traitement,
puisque les eaux de ruissellement ne sont pas considérées comme
dangereuses (voitures remplacent les chevaux : plus de crottins = plus de
pathogènes).

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I.1. HISTOIRE
1950’s : Bilan
Limites du concept hygiéniste
Développement de Inondations plus Dégradation du

l’urbanisation fréquentes milieu
Développement du concept environnemental

29/03/2016
I.1. HISTOIRE
1980’s
L’assainissement pluvial devient prioritaire dans la conception
des réseaux :
• Contrôle des phénomènes pluvieux pour une mise en sécurité des
hommes et des biens face aux débordements du cycle de l’eau dus
à l’imperméabilisation (apparition des bassins de retenue).
• Début de prise en compte de l’impact des eaux de ruissellement
sur l’environnement, qui sont polluées par l’atmosphère et
dissolvent les éléments polluants des toitures, voiries…
1990’s
Recherche de solutions techniques pour faire face aux
inondations et protéger l’environnement simultanément.
• Développement de techniques alternatives :
» Stockage (bassins de retenue) : respecter la capacité
du réseau, décantation et diminution
des flux polluants.
» Infiltration (fossés, noues) :
réduction des débits.

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Partie I/V :
d’assainissement
PLAN

 Durée : 15’

 Durée : 20’

 Durée : 10’
 Durée : 30’
5. EXERCICE
 Durée : 105’

29/03/2016
I.2. TYPES DE RESEAUX
Rappel des objectifs des réseaux d’assainissement
Collecte et transit des eaux usées et industrielles vers l’usine de
traitement.
Gestion des eaux pluviales de manière à empêcher la submersion
des zones urbanisées et éviter toute stagnation non-maîtrisée dans
les points bas après averses.
Définition des différents systèmes d’évacuation

On distingue :
• les systèmes fondamentaux (unitaire, séparatif et mixte),
• le système pseudo-séparatif,
• le système composite (EP traitées),
• les systèmes spéciaux (Pression ou dépression).

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Le système unitaire
Héritage du tout-à-l’égout :
• EP et EU sont évacuées par un réseau unique équipé de déversoirs
d’orage permettant, en cas de pluies intenses, le rejet par surverse
d’une partie des effluents sans traitement vers le milieu naturel.
Aujourd’hui, on le retrouve seulement dans les centres-villes
anciens.
• Avantages : canalisation unique, collecte et traitement des
« petites pluies » fortement souillées (90% des événement
pluviométriques).
• Inconvénients : fonctionnement hydraulique, déversements, coût
d’exploitation…

29/03/2016
Le système unitaire
Source: www.clermont-ferrand.fr

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Le système séparatif
Réseau spécialisé en fonction de la nature de l’effluent :
• un réseau pour les eaux usées domestiques et industrielles,
• un réseau pour les eaux de ruissellement urbain de temps de pluie.
Système utilisé aujourd’hui pour toute nouvelle construction :
• Avantages : Population dispersée, permet le recours à des PR
(faible coût), évacuation rapide des eaux les plus polluées sans
aucun contact avec l’extérieur, assure à la STEP un fonctionnement
régulier (Q, concentration, T°C…).
• Inconvénients : Nécessité d’une police de réseau (branchements
non-conformes, rejets industriels) et impossibilité de traiter les
petites pluies chargées des pollutions de lessivage (dégradation du
milieu).
Source: www.plateauver.fr
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Le système séparatif
Source: www.clermont-ferrand.fr

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Le système mixte
Réseau constitué de séparatif et d’unitaire selon les zones de
l’agglomération.
Aujourd’hui, toutes les villes anciennes sont équipées de systèmes mixtes.
Le système pseudo-séparatif
2 réseaux différents :
• un pour les EU domestiques et industrielles + EP toitures et jardins,
• un pour les eaux de ruissellement communales (caniveaux, fossés…).
Ce système n’est plus utilisé aujourd’hui.
• Avantages : habitations relativement proches, un seul branchement.
• Inconvénients : gestion des réseaux, fonctionnement de la STEP, pas de
traitement des eaux de lessivage des voiries.

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Les systèmes hybrides ou composites
Variante du système séparatif.
Ils permettent, grâce à divers aménagements, une dérivation partielle des
eaux de pluie les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau d’eaux
usées en vue de leur épuration.
Les systèmes non-gravitaires

Utilisation d’énergie pour déplacer l’eau du bas vers le haut.
3 grandes familles :
• Pompage (réseau sous pression) : stockage de l’eau dans une bâche,
évacuation par pompage (pompe dilacératrice ou non) dans une conduite de
refoulement de faible section.
• Sous vide : utilisation d’un système de dépression, évacuation par
aspiration (vannes).
• Aéroejecteurs : refoulement par air-comprimé.

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Avantages :
• Contournement facile des obstacles imprévus en sous-sol.
• Pose de tuyaux sous trottoirs.
• Dommage réduits aux revêtements de chaussée.
• Temps d'ouverture des tranchées réduits.
• Travaux peu encombrants.
• Tranchées étroites et peu profondes, donc pas de blindage des fouilles.
• Pas ou peu de rabattement de nappe, donc pas de risque de tassement des
constructions voisines.
• Travaux réduits en terrains rocheux.
• Le curage du réseau n'est plus nécessaire.
Inconvénients :
• Coût des équipements et consommation énergétique .
• Coût d’exploitation.
• Complexité accrue en phase conception.
• Risques de dysfonctionnements hydrauliques (coups de bélier,
désengorgement à l’arrêt des pompes, colmatage des pompes, risque H2S)

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Pompage (réseau sous-pression)
Source : pompes-direct.com

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Pompage (réseau sous-pression) : par bâchées
Source : pompes-h2o.com

29/03/2016
Pompage (réseau sous-pression) : en ligne
Source : http://www.dipsysteme.com/

29/03/2016
Pompage (réseau sous-pression) : en ligne
Source : http://www.dipsysteme.com/

29/03/2016
Sous-vide
Source : http://www.barriquand.fr

29/03/2016
Sous-vide
Source : www.flovac.com/
29/03/2016
Sous-vide
Avantages
•Pas de risque lié à la formation d’H2S
•Le réseau est constamment en dépression, donc en cas de
défaut d'étanchéité :
-impossibilité de fuite vers le milieu naturel
-pas d'infiltration d'eaux parasites du fait du déclenchement des
alarmes obligeant à une réparation immédiate. Aucun risque de
pollution des nappes phréatiques, des rivières, etc...
Source : http://www.barriquand.fr

29/03/2016
Aéroéjecteurs (air comprimé)
Source : http://www.soterkenos.com
29/03/2016
Aéroéjecteurs (air comprimé)
Avantages
• Protection anti-bélier assurée par l’air.
• Risque de formation d’H2S minimisé
Source : http://www.soterkenos.com
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Assainissement non-collectif
Une filière d’assainissement autonome se compose d’un pré-
traitement (composé d’une fosse septique toutes eaux et d’un pré-
filtre) suivi d’un dispositif assurant le traitement et l’évacuation des
eaux.

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Partie I/V :
d’assainissement
PLAN

 Durée : 15’

 Durée : 20’

 Durée : 10’
 Durée : 30’
5. EXERCICE
 Durée : 105’

29/03/2016
I.3. DEFINITION PROJET
Règles générales de conception :
Évacuer au plus bas coût lorsqu’il n’est pas possible de gérer les
eaux (EU ou EP) sur place.
Concevoir un écoulement aussi rapide que possible (assurer une
fraîcheur suffisante des EU en vue de faciliter le traitement
biologique et d’évacuer les pointes d’EP pour éviter les
inondations).
Rester le plus possible dans le domaine public pour faciliter
l’exploitation.
Respecter les objectifs de qualité des milieux récepteurs (éviter
les rejets directs, les déversoirs en zone sensible…).
Tenir compte des perspectives de développement de la
collectivité.
Réduire au minimum l’impact des installations sur le milieu
naturel.
Source : guide technique de l’assainissement (le moniteur)

29/03/2016
Critères influant sur le choix :
Contraintes amont : débits, cotes, nature des effluents.
Contraintes techniques : topographie, nature du terrain, voirie
urbaine, régime de nappe, régime des précipitations,
imperméabilisation des sols, proximité des réseaux existants,
ouvrages spéciaux, traversées d’obstacles (rivière, RD, RN,
autoroute, SNCF…).
Contraintes réglementaires : PLU, Loi sur l’eau, Protection
environnementale faune flore, PPR.
Considérations économiques : trouver un optimum du point de
vue des coûts d’investissement, d’entretien, d’exploitation et de
gestion de l’ensemble du système.
Considérations urbanistiques et politiques : évolution des
quartiers, occupation des sols (résidentiels ou industriels),
contraintes de voisinage…
Source : guide technique de l’assainissement (le moniteur)

29/03/2016
Critères influant sur le choix :
Source : guide technique de

l’assainissement (le moniteur)

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Partie I/V :
d’assainissement
PLAN

 Durée : 15’

 Durée : 20’

 Durée : 10’
 Durée : 30’
5. EXERCICE
 Durée : 105’

29/03/2016
I.4. CONCEPTION PROJET
Les étapes clés :
Etape 1 : Définition du bassin de collecte
• Zone d’apport.
Etape 2 : Définition des besoins
• Débits caractéristiques EU et ECP de temps sec et de temps de
pluie.
Etape 3 : Définition d’un tracé
• Prise en compte de toutes les contraintes qui pèsent sur la zone
d’étude pour proposer le meilleur compromis vis-à-vis des
considérations techniques, économiques, réglementaires et
environnementales.
Etape 4 : Définition d’un profil en long
• Pente, ouvrages spéciaux.
Etape 5 : Dimensionnement hydraulique du réseau
• Diamètres canalisations, pertes de charge, pompes, PR…

29/03/2016
Etape 1 : Définition du bassin de collecte
Objectifs :
• Déterminer l’origine des apports : ville, village, hameau,
quartier, rue…
• Identifier le type de réseau à mettre en place : collecte ou
transport, gravitaire ou non-gravitaire.
Méthode :
• Analyser l’architecture et le déploiement des réseaux
existants.
• Identifier les manques.
• Déterminer les caractéristiques de la zone : type d’habitat,
nombre de parcelles, de maisons, présence d’industriels,
surface urbanisée…
• Déterminer le mode de transfert des eaux usées.

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Etape 2 : Définition des débits caractéristiques
Objectifs
• Déterminer le débit dimensionnant de la future canalisation
: calcul des débits de pointe horaire.
• Apprécier les conditions d’autocurage (la vitesse de non-
sédimentation étant de l’ordre de 0,6 m/s) : calcul du débit
minimum.
Méthodes
• Quantifier la production actuelle (EU, ECPP ou EP).
• Quantifier la production future.

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2.1. Quantifier la production actuelle
• A. Estimation de la population actuelle
 Recensement INSEE (www.insee.fr) ;
 Estimation Mairie (Service Urbanisme) ;
 Hypothèses & ratios critiques (méthode empirique) ;
 Dénombrement de logements & ratios d’occupation.
» Connaître la population actuelle permet de
déterminer les coefficients caractéristiques
réels de production d’eaux usées
par habitant.

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• B. Estimation des débits d’eaux usées strictes :
3 méthodes possibles :
 A partir de mesures réelles (mesures sur réseaux ou autosurveillance STEP).
 A partir des données de consommation d’eau potable :
» Taux de restitution : de 70 à 90% de la consommation.
 A partir de ratios empiriques (faute de mieux) :
» De 80 à 250 l/hab/j : en moyenne 150 l/hab/j.
Volume en m3
350,0
300,0
250,0
200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
10 à 11h
11 à 12h
12 à 13h
13 à 14h
14 à 15h
15 à 16h
16 à 17h
17 à 18h
18 à 19h
19 à 20h
20 à 21h
21 à 22h
22 à 23h
23 à 24h
9 à 10h
0 à 1h
1 à 2h
2 à 3h
3 à 4h
4 à 5h
5 à 6h
6 à 7h
7 à 8h
8 à 9h
Volume horaire Volume parasite Vol. d'eaux usées reconstitué

29/03/2016
• B. Estimation des débits d’eaux usées strictes
A partir de mesures réelles :
» Données à collecter :
 Volumes horaires sur plusieurs jours (haute saison et basse saison) à l’exutoire du
bassin de collecte.
» Où récupérer ces données :
 Auprès de l’exploitant du réseau (autosurveillance STEP et/ou PR).
 Par la mise en place d’appareils de mesures de débit.
» Analyses des données :
 Attention : les volumes enregistrés intègrent EU strictes et ECPP et ECPM.
 Retirer les ECPP pour connaître la production d’EU strictes.
 Établir l’hydrogramme type (graph Volume en fonction du temps) pour déterminer :
Qmin nocturne, Qmoy horaire et Qmax horaire.

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» Calculs :
 Q ECPP (m3/h) = 80% du Qmin nocturne (m3/h)
 V EU strictes (m3/j) = V tot (m3/j) – QECPP (m3/h) x 24
 Coeff de pointe horaire = Qmax Eu (m3/h) / Qmoy Eu (m3/h)
Résultats :
Volume en m3
Ville A 350,0
A Population raccordée 1000 300,0

B Volume mesuré (m3/j) 230 250,0
C Qmin nocturne (m3/h) 5,0
200,0
D = 0,8 * C Q ECPP (m3/h) 4,0
150,0
E = B - 24 * D Volume Eus (m3/j) 134
100,0
F = E/24 Q moy Eus (m3/h) 5,6
G Q max mesuré (m3/h) 15 50,0
H=G-F Q max Eus (m3/h) 11,0 0,0
10 à 11h
11 à 12h
12 à 13h
13 à 14h
14 à 15h
15 à 16h
16 à 17h
17 à 18h
18 à 19h
19 à 20h
20 à 21h
21 à 22h
22 à 23h
23 à 24h
9 à 10h
0 à 1h
1 à 2h
2 à 3h
3 à 4h
4 à 5h
5 à 6h
6 à 7h
7 à 8h
8 à 9h
I = H/F Cp 1,97
Ratio de production actuel
J = D * 1000/ A d'Eus (l/hab/j) 134 Volume horaire Volume parasite Vol. d'eaux usées reconstitué

29/03/2016
A partir des consommations d’eau potable :
» Quelles données à collecter ?
 Volumes distribués / Volumes facturés / Volumes perdus.
 Volumes horaires distribués sur plusieurs jours (haute saison et basse saison) sur
le bassin de collecte.
 Taux de raccordement au réseau d’eaux usées.
» Où récupérer ces données ?
 Auprès du Maître d’ouvrage et de l’exploitant.
» Comment analyser ces données ?
 Volumes distribués - Volumes facturés = Volumes fuites.
 Déterminer le taux de restitution du système.
 En déduire les ratios et débits actuels et futurs.

29/03/2016
A partir des consommations d’eau potable :
» Résultats :
Ville A
A Population raccordée à l'AEP 1111
B Volume total mis en distribution (m3/an) 79910
C Volume facturé (m3/an) 63928
D=B-C Volume de fuite (m3/an) 15982
E = D/365 Volume de fuite (m3/j) 44
F Volume mis en distribution le jour de pointe (m3/j) 219
G = F-E Consommation du jour de pointe (m3/j) 175
H Tx de raccordement à l'EU 90%
I Tx de restitution 85%
J=G*H*I Volume d'EUs du jour de pointe (m3/j) 134

K = J * 1000 / (A
* H) Ratio de production actuel d'Eus (l/hab/j) 134
L Q min mis en distribution (m3/h) 5
M Q moy mis en distribution (m3/h) 9
N Q max mis en distribution (m3/h) 16
O = E/24 Q moyen fuites (m3/h) 1,82
P = (N-O)/(M-O) Cp 1,94

29/03/2016
A partir de ratios empiriques :
» Volumes journalier moyen d’EU
 Ratio moyen pour zone urbaine : 150 l/hab/j
 Ratio moyen pour zone rurale : 100 l/hab/j
 Ratios moyens zone d’activité : emplois = 25 m3/j/ha, industrie = 100 m3/j/ha
Coefficient de pointe horaire

A défaut de mesures, on estimera le coefficient de pointe par la
formule de l’Instruction Technique de 1977 :
Avec :
p : coeff de pointe Eu < 3
a : limite inférieure à ne pas dépasser lorsque qm tend vers l’infini : a = 1,5
b : valeur de croissance : b = 2,5 (IT77) à b=1 (formule de BOURRIER)
qm : débit moyen journalier en l/s

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• C. Prise en compte d’ECPP
» 80% Qmin nocturne :
Volume en m3
350,0
300,0
250,0
200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
10 à 11h
11 à 12h
12 à 13h
13 à 14h
14 à 15h
15 à 16h
16 à 17h
17 à 18h
18 à 19h
19 à 20h
20 à 21h
21 à 22h
22 à 23h
23 à 24h
9 à 10h
0 à 1h
1 à 2h
2 à 3h
3 à 4h
4 à 5h
5 à 6h
6 à 7h
7 à 8h
8 à 9h
Volume horaire Volume parasite Vol. d'eaux usées reconstitué
» A partir d’hypothèses arbitraires (faute de mieux) :

 50 l/j/hab par exemple

29/03/2016
2.2. Quantifier la production future
• A. Analyses préalables nécessaires
A partir des documents et interlocuteurs rencontrés :
 Analyse des documents d’urbanisme (zone constructible, règlement du POS ou
PLU, PADD) ;
 Projets politiques ;
 Analyse de l’accroissement antérieur ;
 Analyse des évolutions observées sur les communes voisines ;
 Contexte politique et économique de la région, de la zone ou du quartier ;
 Hypothèse d’accroissement de population : linéaire ou exponentiel.
» Objectif : Connaître la population future
maximale à l’horizon du projet

29/03/2016
2.2. Quantifier la production future
• B. Calcul
 Q EU futur = Q EU actuel
+ Surplus de population futur x Ratios EU
+ Surplus d’activité x Ratio EU
 Q ECPP futur = Q ECPP actuel
 Q ECPM futur = Surface active résiduelle future x Pluie de projet
»Q PROJET = QEUs + QECPP + QECPM

29/03/2016
3.1. Principe et méthode
• Emission des DT
• Inventaire et analyse de l’ensemble des contraintes locales afin de
proposer le meilleur compromis vis-à-vis des considérations
techniques, réglementaires, environnementales et économiques.
3.2. Priorisation des besoins
» Identifier les réseaux structurants

et les besoins prioritaires.

29/03/2016
3.3. Contraintes d’implantation du réseau
• Au plus court (Coût, temps de séjour, fraîcheur des effluents…).
• Privilégier les voies publiques (faciliter l’entretien ultérieur).
• Éviter les grands axes (coûts, contraintes techniques, prescriptions
des gestionnaires de voirie) ou privilégier les bords de chaussée.
• Identifier les franchissements d’obstacles (ponts, rivières,
autoroute, RN, RD, Voies ferrées).
3.4. Contraintes urbanistiques
• Analyse du PLU afin d’identifier les servitudes liées à la création
d’un réseau ou d’ouvrages annexes tels que les PR (recul par
rapport aux limites séparatives, zone d’aléas…).
• Identification des projets d’extension de l’urbanisme (Éviter de
créer un réseau dans une ZAC où les plans d’aménagement ne sont
pas définis).

29/03/2016
3.5. Contraintes liées aux risques naturels
• Risque inondation : Implantation des PR, phasage des travaux.
• Risque mouvement de terrain : Identifier les secteurs à risques
(affaissement, gonflements/retrait des sols argileux, tassement…),
prévoir les études de sol et les mesures de prévention.
• Contraintes liées à la protection des ressources en eau
potable : Identifier les périmètres de protection des captages,
Déterminer les servitudes associées (dans la plupart des cas :
interdiction de franchir les PPR).
3.6. Contraintes liées au voisinage
• Privilégier les tracés permettant de proposer des itinéraires de
déviation pour garantir l’accès aux riverains en phase travaux.
• Privilégier les voies larges et faciles d’accès ne nécessitant pas des
réfections de voiries trop importantes (minimiser le coût global de
l’opération).
• Éviter autant que possible les zones où des servitudes de passage
sont nécessaires.

29/03/2016
3.7. Contraintes environnementales
• Recenser et caractériser les zones protégées (ZNIEFF,
ZICO, NATURA 2000…)

29/03/2016
3.8. Contraintes topographiques
• Éviter les tracés multipliant les PR.
• Privilégier les tracés permettant d’utiliser la pente du
terrain naturel pour limiter les profondeurs de tranchées.
• Identifier les points hauts et les points bas.
• Identifier l’emplacement des PR nécessaires.
3.9. Contraintes liées à la nappe
• Déterminer les régimes de nappes : nécessité de prévoir les
mesures de prévention contre les phénomènes de remontée
de nappe et donc de mouvement de terrain.

29/03/2016
MERCI POUR
VOTRE ATTENTION !
Partie I/V :
d’assainissement
Partie I/V :
d’assainissement
PLAN

 Durée : 15’

 Durée : 20’

 Durée : 10’
 Durée : 30’
5. EXERCICE
 Durée : 105’

29/03/2016

ASSAINISSEMENT I-Définition Réseaux Cours

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A Population raccordée 1000 300,0

H=G-F Q max Eus (m3/h) 11,0 0,0

J=GHI Volume d'EUs du jour de pointe (m3/j) 134