Traitement de Données D'enquête

Grand Paris : Les impacts de l’expansion urbaine
en Île-de-France sur la faune sauvage.
Méthodologie et traitement de données d’enquête
Enseignants : N. Bobadilla & A. De Tapol
Etudiants : Abraham Besnier & Ndongo Seck
Promotion : M2 EGC 2022-23
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Méthodologie et traitement de données d’enquête - N. Bobadilla & A. De Tapol - Grand Paris : Les impacts de
l’expansion urbaine en Île-de-France sur la faune sauvage - Abraham Besnier et Ndongo Seck - M2 EGC 2022-23
Résumé :
L'objectif de cette étude est d'évaluer les conséquences de l'expansion urbaine induite
par les travaux du Grand Paris sur la faune sauvage en région parisienne. Les entretiens avec des
experts ont mis en évidence l'impact dévastateur de l'urbanisation sur la faune locale,
notamment la destruction de la biodiversité et la fragmentation des habitats naturels. Les
réseaux alimentaires et les voies de migration des espèces animales sont également perturbés.
Les résultats soulignent l'importance de protéger les habitats naturels et les voies de migration
des espèces animales pour préserver la biodiversité.
Mots-clés : Biodiversité, Expansion urbaine, Faune sauvage, Grand Paris.
Introduction :
Le projet du Grand Paris est un plan de développement urbain qui a pour ambition de
transformer la région de Paris en une métropole plus compétitive, attractive et durable.
Historiquement, les villes occidentales ont perpétué le modèle du rempart, qui fractionne les
paysages entre d'un côté l’espace construit et dense, et de l'autre l’espace ouvert et naturel qui
l’entoure. Jusqu’au XIXe siècle, la nature a souvent été dissociée de la ville mais face aux villes
insalubres, sont apparus les réseaux des parcs liés par les boulevards pour faire circuler l’air,
embellir les villes, élargir les rues et gérer l’accroissement de la démographie urbaine. Ce
modèle s’est poursuivi jusqu’aux années 1950-1960 et illustre un tournant dans l’aménagement
des villes, puisqu’avec le développement des autoroutes la population s’éloigne progressivement
des centres urbains. La parcellisation de l’espace urbain, consécutivement à ce mouvement de
périurbanisation, va modifier les limites ville-campagne qui deviennent floues et
non-identifiables. Le modèle des villes du XXe siècle a ainsi contribué à l’augmentation sans
précédent de la consommation de la surface d’espace naturel et des ressources.
Ce projet a été lancé en 2007 par le Président de la République de l'époque, Nicolas

Sarkozy, et il est toujours en cours aujourd'hui. L'origine du projet du Grand Paris remonte aux
années 2000, lorsque la France a commencé à prendre conscience de l'importance de la
métropole de Paris en tant que centre économique et culturel européen. Le projet a pour objectif
de créer un réseau de transport en commun rapide et efficace, de construire de nouveaux
logements et bureaux, et d'améliorer la qualité de vie des habitants de la région. Avec l’objectif
affiché de concurrencer les principales métropoles mondiales que sont Londres, New York,
Tokyo et Shanghai, Nicolas Sarkozy a lancé une consultation internationale d’architecture pour
mobiliser les compétences professionnelles d’une dizaine d’agences d’architecture et
d’urbanisme. Finalement promulguée le 3 juin 2010, la loi relative au Grand Paris porte la vision
du projet de développement durable et d’aménagement de la métropole francilienne.
Le projet est divisé en plusieurs volets. Le plus important est la construction d'un
nouveau réseau de transport en commun, appelé le Grand Paris Express, qui est constitué de
quatre nouvelles lignes de métro automatique, de 205 kilomètres de réseau ferroviaire
2
supplémentaires prévus d’ici 2030 et d'un prolongement de la ligne 14. Ce réseau cherche à
relier les banlieues au centre de Paris plus rapidement et plus efficacement. En plus de la
construction de ce réseau de transport, le projet du Grand Paris prévoit également la
construction de nouveaux quartiers de logements, de bureaux et de commerces autour des
nouvelles stations de métro. L’objectif de construction se situe autour de 70 000 logements
neufs par an, en collaboration avec le préfet de région et les élus des collectivités locales
associées au projet. Ces quartiers doivent être conçus de manière à favoriser la mixité sociale, la
densification urbaine et la transition écologique. Le projet du Grand Paris suscite également des
défis importants, notamment en termes de financement, de coordination entre les différents
acteurs impliqués et de prise en compte des besoins et des préoccupations des habitants de la
région. Le coût global du projet est estimé à plus de 30 milliards d'euros, ce qui nécessite un
financement à long terme et un partenariat public-privé. La coordination entre les différents
acteurs impliqués, tels que les collectivités locales, les entreprises, les associations et les
citoyens, est également un défi majeur. Le projet du Grand Paris nécessite une coordination
étroite entre les différents acteurs pour assurer sa mise en œuvre efficace et pour éviter les
retards et les conflits. Ensuite, la prise en compte des besoins et des préoccupations des
habitants de la région est un enjeu important. Le projet du Grand Paris doit répondre aux défis
économiques, sociaux et environnementaux de la région, tout en garantissant une qualité de vie
optimale pour les habitants. Cela nécessite une concertation et une participation citoyenne
active tout au long du processus de planification et de mise en œuvre du projet. Cependant, ces
transformations ont des conséquences importantes sur l'environnement et la faune de la région.
Il convient alors d’établir quels sont les impacts de l’expansion urbaine en

Ile-de-France sur la faune sauvage, à l’heure du Grand Paris.
Pour répondre à cette problématique, une revue de la littérature sur le sujet sera
effectuée, puis la méthodologie et les résultats d’enquête seront détaillés, pour ensuite
confronter les faits et conclure.
3
Revue de littérature :
Le premier sujet à adresser est celui de la perception de la biodiversité animale en
milieu urbain, avant de s’intéresser au cas du Grand Paris. Dans l’article “La nature en ville :
l’improbable biodiversité”, publié en 2011 par Paul Arnould et. al dans la revue "Géographie,
Économie, Société", les auteurs soulignent la difficulté à repérer et à comprendre la biodiversité
animale en milieu urbain, même si sa protection reste relativement importante. Les aviaires, en
particulier, sont des animaux urbains bien connus des citadins, habitant une variété d'habitats
urbains et faisant partie du paysage auditif et visuel. Toutefois, la coexistence de la ville avec la
biodiversité n'est pas évidente, car les villes modernes ont été conçues pour l'habitation
humaine, ce qui peut rendre improbable la présence d'animaux sauvages en ville1. Les animaux
visibles dans les villes sont pour la plupart des animaux contrôlés, tels que les animaux de
compagnie. L’article "Perceptions of Urban Biodiversity: A Case Study of Three Canadian Cities"
explore les perceptions des résidents envers la biodiversité urbaine dans trois villes
canadiennes: Montréal, Toronto et Vancouver. Leurs résultats de leur enquête ont montré que
les résidents apprécient la biodiversité urbaine et la considèrent comme importante pour leur
qualité de vie. Cependant, les connaissances des résidents en matière de biodiversité varient
considérablement d'une ville à l'autre. Il apparaît donc nécessaire que les autorités - quelles
qu’elles soient - prennent en compte ces perceptions des résidents lors de la planification des
espaces verts et de la biodiversité urbaine, et proposent des programmes éducatifs pour
améliorer les connaissances des résidents et renforcer leur engagement envers la conservation
de la biodiversité urbaine2. Ce n’est pas le seul exemple d’étude qui s’avère riche en
enseignement pour le projet du Grand Paris. En effet, une étude empirique menée à Montpellier3
a montré que les résidents ayant un accès facile aux espaces verts étaient plus susceptibles
d'adopter des comportements écologiques tels que le recyclage et l'utilisation de modes de
transport alternatifs. Les résultats ont également montré que les résidents qui vivaient dans des
zones à forte densité de population étaient plus susceptibles d'utiliser les transports en commun
plutôt que les voitures. Les auteurs concluent que la conception de l'environnement urbain peut
jouer un rôle important dans l'adoption de comportements écologiques par les citadins.
Ceci étant dit, il peut être difficile d’accéder à un espace vert sur des territoires de plus
en plus artificiels. Il n’est d’ailleurs pas aisé de gérer des populations sauvages, une fois qu’elles
sont identifiées et ce, même dans des espaces “préservés”. On retrouve des cas comme celui de
l'étang d'Ursine, dans l'ouest parisien, qui est utilisé par Arnould et. al (2011) comme exemple
de dysfonctionnement lié à une gestion excessive de la faune qui entraîna des effets pervers,
soulignant l’importance d’adopter une gestion équilibrée4. A ce titre, un rapport pour le
1
Oiseaux urbains ? Les conditions d'une cohabitation humains - animaux dans le Grand Paris
2
Politiques urbaines et biodiversité en ville : un front écologique? Le cas de la MGP, Métropole
du Grand Paris[Record]
3
Biodiversité : faut-il écarter les populations ? | Cairn.info
4
Le cas de l’étang d’Ursine désigne une surpopulation créée artificiellement d’une espèce de crapauds
anciennement menacée dans la région, dont les retombées furent catastrophiques pour l’écosystème
d’Ursine.
4
Ministère de la Transition Ecologique de 2017 détaille le projet RENATU5, qui examine comment
les systèmes intégrés de transport terrestre (ILTe) et leurs entreprises peuvent affecter
positivement la biodiversité et le potentiel de renaturation en tissu urbain dense le long de ces
ILTe. Le projet se concentre sur la zone de l'EPCI du Grand Paris Métropole, l'espace urbain le
plus dense de Paris. Le projet RENATU vise à répondre aux tensions engendrées par
l'augmentation des besoins de mobilité urbaine et contribuer à la création d'un environnement
urbain durable et à la préservation de la biodiversité. Pour ce faire, le projet a développé un outil
opérationnel qui permet d'évaluer et de suivre la qualité écologique de ces milieux naturels au
cours de l'ILTe. Le projet a également cherché à déterminer qui et dans quelle mesure ces
milieux naturels urbains pouvaient être concernés dans le cadre original de la Métropole du
Grand Paris. Cependant, les résultats de ce projet sont à nuancer et les auteurs n’ont de cesse de
rappeler que l'urbanisation est l'un des principaux facteurs mondiaux de perte de biodiversité,
conduisant à l'artificialisation et à la fragmentation des terres.
En effet, les auteurs d’un article de géomatique portant sur l’étalement urbain et son
impact sur la biodiversité6 indiquent que l'étalement urbain modifie considérablement les
structures paysagères et fragmente les espaces naturels, réduisant ainsi la connectivité du
paysage et affectant les comportements des populations d'animaux. L’artificialisation des sols a
également un fort impact sur leur intégrité, tels que la réduction de la capacité de stockage de
carbone et l'accélération de la circulation des eaux, conduisant à des inondations par
ruissellement urbain. Cela accélère la fragmentation des espaces naturels et agricoles, par le bâti
et les nouvelles infrastructures, qui modifie la composition et la configuration du paysage, ce qui
induit des changements au niveau de la richesse des espèces, leur distribution et la persistance
des populations. L'article insiste sur l'importance d'anticiper l'urbanisation des territoires pour
préserver un environnement répondant aux attentes des citoyens qui souhaitent davantage de
nature en ville. Ensuite, dans une publication au magazine régional Perspectives Villes7, Desailly
et. al (2009) avance que l'étalement urbain a déjà profondément modifié le visage des
campagnes et qu'il est nécessaire de prendre en compte l'héritage de la période des Trente
Glorieuses dans la planification urbaine. Les préoccupations quant à la place de la nature dans le
futur Grand Paris ne font pas l’objet d’un effort réflexif particulier, et semblent au contraire se
limiter aux seules obligations réglementaires usuelles en matière d’évaluation
environnementale. La conception de la ville durable qui sous-tend le projet du Grand Paris est
donc celle d’une ville mettant l’accent sur l’utilisation des transports en commun, mais pas sur
l’importance de la nature en ville. Or, toujours selon la même publication, pour permettre la
sauvegarde et le développement des espaces habités de manière durable, il faudrait intégrer de
manière systématique la nature en amont des travaux d’aménagement et projet de
développement urbain.
5
Analyse des processus de renaturation en tissu urbain dense en relation avec des infrastructures
linéaires de transport urbaines et leurs emprises : le cas de la Métropole du Grand Paris - Archive ouverte
HAL
6
Etalement urbain et évaluation de son impact sur la biodiversité, de la reconstitution des
trajectoires à la modélisation prospective. Application à une agglomération de taille moyenne :
Rennes Métropole.
7
Les impacts environnementaux de l'étalement urbain
5
Jusqu’à présent, si l’on en croit le 43ème numéro de la Revue Juridique de

l’Environnement (2018), qui relate de la Déclaration d’Utilité Publique du Grand Paris, cela ne va
pas dans ce sens. En effet, on y apprend l'impact environnemental nécessaire pour la
construction d'un métro automatique de grande capacité en rocade dans la région
d'Ile-de-France (la future ligne 15). Cette étude a mis en évidence que la création de ce projet
aura des conséquences négatives sur 87 espèces d'oiseaux, neuf espèces d'amphibiens
protégées, sept espèces de chauves-souris et dix autres espèces de mammifères sont menacées.
D’une manière générale, les espèces les plus touchées par cette expansion sont les animaux qui
ont besoin d'un espace important pour se déplacer, comme les grands mammifères (cerfs,
sangliers, renards), les oiseaux migrateurs, les chauves-souris et les insectes. Un autre papier,
issu de la revue Développement durable8, traite de la place accordée à la nature dans les
politiques urbaines liées au projet du Grand Paris qui présente, à tort, l’aire urbaine de la
capitale comme la ville durable de demain. En effet, la non-prise en compte de la nature dans les
politiques urbaines peut entraîner une fragilisation des services écosystémiques fournis par la
nature, une augmentation des inégalités environnementales et une déconnexion croissante des
urbains à l'égard de la nature. Cette étude montre que la nature en ville a été peu prise en
compte dans les premières phases de ce projet, avec des aménagements qui impactent souvent
des zones de friches ou d'espaces verts susceptibles d'abriter de la nature urbaine,
conformément à ce qui a été trouvé dans les papiers concernant d’autres villes évoqués
précédemment (respectivement sur le Canada, la ville de Montpellier et la métropole de
Rennes). Par ailleurs, la place accordée aux enjeux de nature et de biodiversité dans la rédaction
des Contrats de Développement Territorial reste variable et inférieure à celle accordée aux
transports et aux autres enjeux économiques.
Synthèse :
Voici donc les principaux enjeux environnementaux soulevés par le projet du Grand Paris :
- Perte d'habitats naturels : Les zones boisées, les zones humides et les terres agricoles
sont toutes menacées par ces développements.
- Pollution de l'air : Cela peut avoir des effets néfastes sur la santé humaine et la faune.
- Perte de biodiversité : Les espèces animales et végétales sont menacées et peuvent être
poussées à l'extinction.
En ce qui concerne la faune, les transformations urbaines induites par le projet du Grand
Paris ont des conséquences importantes sur l’équilibre des milieux naturels. La fragmentation
des habitats naturels et l’artificialisation des sols peut rendre la vie difficile pour de nombreuses
espèces, les empêchant de se déplacer librement, de se reproduire et de trouver de la nourriture
et des abris adéquats.
8
Le Grand Paris, ville durable ? Limites pour la biodiversité urbaine dans un projet de
métropolisation emblématique
6
Méthodologie et entretiens
Afin de répondre à notre question de recherche, nous avons décidé de nous rapprocher
des premiers concernés et de leur donner la parole. Nous avons donc soumis à l’entretien un
employé municipal de la Ville de Paris, un étudiant vétérinaire de l’école nationale de vétérinaire
d’Alforts, un buraliste du Grand Paris, un propriétaire de gîte francilien, un agriculteur de
Clamart, un garde forestier francilien et enfin un ornithologue parisien. Voici de quoi étaient
composées le guide d’entretien original, bien qu’il nous est arrivé de dévier certaines questions
pour mieux les adapter à tel ou tel profil. Le guide de l’entretien est à retrouver en annexe I de ce
dossier.
Nous avons ensuite procédé à la synthèse de ces entretiens pour pouvoir les reconstituer
sous la forme de récits, que nous avons ensuite pu faire relire par les personnes interrogées
pour qu’elles puissent valider la restructuration de leurs propos. Nous avons également fait
appel à un logiciel d’intelligence artificielle pour permettre de mettre des images sur les
témoignages des personnes interrogées. Ce programme s’appelle DALL-E et est capable de créer
des images à partir de descriptions textuelles, les illustrations accompagnent les témoignages et
sont également disponibles en Annexe II en grand format et avec le prompt (requête textuelle)
nécessaire à la génération de l’image.
Employé municipal : Je suis un employé municipal de la ville de Paris et je témoigne avec

tristesse de la manière dont l'expansion urbaine détruit la faune locale. Au fil des années, j'ai été
témoin de l'impact dévastateur que l'urbanisation a eu sur les écosystèmes naturels de notre
ville. Le fait de raser des forêts denses pour effectuer des
projets de construction force des déplacements
d’animaux, perturbant leur habitat et leur réseau
alimentaire. De plus, la parcellisation des espaces verts
entraînée gêne les voies de migration naturelles des
animaux, et empêche les espèces de se déplacer
librement et de trouver de nouveaux habitats. Je me
rappelle avoir été choqué, un soir en rentrant du travail
(l'intéressé habite en dehors de Paris) de voir des
renards qui se retrouvaient bloqués sur le bord de la
route, sans aucun moyen de regagner leur habitat
naturel. En tant qu'employé municipal, je peux dire que
l'urbanisation incontrôlée a un impact dévastateur sur la
faune locale. Il est important que nous prenions en
compte ces conséquences et que nous fassions des efforts pour protéger les habitats naturels,
les voies de migration et les populations animales. Cela non seulement améliorera la qualité de
7
vie pour les animaux, mais aussi pour les humains qui dépendent de l'équilibre écologique pour
leur propre survie.
Étudiant vétérinaire : Je suis étudiant vétérinaire à l'hôpital de Maisons-Alfort près de Paris et

ces derniers temps, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine tristesse en voyant la
multiplication des animaux sauvages dans la ville. En effet, de plus en plus d'animaux sauvages
se retrouvent perdus, blessés ou malades dans les rues
de la ville, ce qui me donne l'impression que la nature
est en train de souffrir. Et malheureusement, au cours
d’un stage au centre de sauvegarde de la biodiversité à
Rambouillet, je me suis retrouvé à devoir soigner ces
animaux sauvages, ce qui n'est pas facile. Je me rappelle
encore de ce petit renard qu’on nous a ramené pour le
soigner, il avait été sûrement heurté par une voiture et sa
patte était gravement blessée. Nous avons dû le garder
plusieurs jours et je suis content de l'avoir sauvé, mais
j'ai aussi ressenti de la tristesse en voyant un animal
souffrir. Je pense que la cohabitation entre les animaux
sauvages et les humains n'est pas toujours facile, mais
nous devons essayer de trouver un équilibre. Il est
important de prendre soin de la nature et des animaux qui y vivent, afin de préserver notre
planète pour les générations futures. En attendant, je continue de soigner les animaux
domestiques avec tout mon cœur, même si cela me rend parfois triste de ne pas pouvoir en faire
plus pour les animaux sauvages.
Buraliste du Grand Paris : Je suis un agent haut placé à la Société du Grand Paris, et je suis fier de
faire partie d'un projet ambitieux qui va transformer la ville et la rendre plus agréable à vivre
pour les générations futures. Le Grand Paris est un projet qui va nous permettre de revoir notre
façon de vivre, de travailler et de nous déplacer. Je suis
conscient que les travaux ont un impact sur
l'environnement et l'écosystème. Mais nous faisons tout
notre possible pour limiter l'impact des travaux sur la
nature. Pour ma part, il m’arrive d’observer des biches
dans mon jardin dans la Vallée de Chevreuse (Yvelines),
ce qui ne pose pas de problème puisque la population
est régulée par la chasse, mais il est important d’éviter
leur présence dans des forêts plus proches de Paris
comme dans celle de Meudon par exemple, l’absence de
prédateurs et la présence de grands axes routiers
provoqueraient surpopulation et accidents. Nous
travaillons en étroite collaboration avec des experts de
l'environnement et des écologistes pour minimiser
8
l'impact des travaux sur les espèces animales et végétales. En effet, de nombreuses initiatives
ont été mises en place pour préserver la nature. Nous avons planté des milliers d'arbres et de
plantes pour améliorer la qualité de l'air et créer des espaces verts. Nous avons également pris
des mesures pour protéger les habitats naturels, en particulier pour les espèces rares et
menacées. Le Grand Paris est un projet qui va permettre de désengorger la ville et de faciliter les
déplacements. Il est essentiel pour le développement économique de la région. Nous sommes
conscients des défis que nous rencontrons, mais nous sommes déterminés à les surmonter en
travaillant ensemble avec les citoyens et les experts pour préserver la nature et l'écosystème. En
somme, je suis convaincu que le Grand Paris est un projet qui va améliorer la qualité de vie des
citoyens tout en préservant la nature. Nous avons un avenir passionnant devant nous et je suis
fier de faire partie de cette aventure.
Propriétaire de gîte : Je suis propriétaire d'une charmante maison d'hôtes en Ile-de-France, un

petit cocon de nature que j'ai créé avec passion et amour pour offrir à mes clients un moment de
détente en pleine nature. Malheureusement, la vue des travaux du Grand Paris depuis mon
terrain gâche tout. Je suis affligé de voir comment ces
travaux perturbent la nature et la tranquillité de mon
gîte. Les machines bruyantes, la poussière, les grues...
tout cela est en totale contradiction avec l'ambiance que
j'ai créée pour mes clients. Le Grand Paris a un impact
énorme sur mon activité, qui repose sur la nature et le
calme. Je comprends bien que les travaux sont
nécessaires pour le développement de la ville et qu'ils
peuvent apporter des avantages à long terme, mais cela
n'empêche pas qu'ils causent des dégâts importants à
court terme. En tant que propriétaire d'une petite
entreprise, je ne peux m'empêcher de me demander si
mes clients seront encore intéressés à séjourner dans un
endroit où ils ne peuvent pas profiter de la nature et de
la tranquillité. J'ai travaillé dur pour créer cet endroit de charme, pour offrir à mes clients une
expérience unique en pleine nature, mais tout cela est ruiné par les travaux du Grand Paris.
J'espère que les autorités prendront conscience de l'impact de ces travaux sur les petites
entreprises qui ont bâti leur activité sur la nature et la tranquillité, et qu'elles feront des efforts
pour limiter l'impact de ces travaux sur notre activité. J'aimerai trouver un moyen de trouver
une oreille afin de faire entendre mes revandications, je pense qu’il est nécessaire de protéger
les petites entreprises qui reposent sur la nature.
Agriculteur à Clamart : Je suis agriculteur et je tiens une

petite ferme à Clamart où j'élève quelques moutons et
chèvres. J'ai toujours aimé la vie à la campagne et j'ai
travaillé dur pour maintenir l’activité de ma ferme et de
mon élevage. Cependant, je suis inquiet des
9
répercussions de l'étalement urbain du Grand Paris sur l'intégrité de activité. Je crains que la
réduction des espaces verts due à l'urbanisation ne pousse les animaux sauvages à se réfugier
sur mes terres, ce qui pourrait nuire au bien-être de mes animaux. Les moutons et les chèvres
ont besoin d'espace pour paître, se nourrir et se reposer, et l'arrivée de prédateurs tels que des
renards, des blaireaux ou des fouines pourrait causer du stress et nuire à leur santé. Je suis
également inquiet de la qualité de l'air et de l'eau, qui pourrait être affectée par l'urbanisation et
les travaux de construction. Les animaux sont sensibles à la pollution et à la qualité de leur
environnement, et je crains que l'urbanisation ne les expose à des risques de santé. Je sais que le
Grand Paris est un projet ambitieux qui vise à améliorer la vie des citoyens et à stimuler
l'économie, mais je suis préoccupé par ses conséquences sur mon élevage et mon entreprise. Je
crains que la réduction des espaces verts, l'arrivée d'animaux sauvages et la qualité de l'air et de
l'eau puissent nuire au bien-être de mes animaux et à la qualité de mon élevage. J'espère que les
autorités prendront en compte nos préoccupations et travailleront avec nous pour préserver
notre mode de vie et notre activité.
Garde forestier : En tant que garde forestier francilien, je suis témoin chaque jour de l'impact de
l'expansion de Paris sur la faune sauvage, en particulier sur les sangliers. Au fil des années, j'ai
vu leur habitat naturel se réduire progressivement - cela n’a pas commencé avec le Grand Paris
mais ce projet ne fait qu’accélerer les choses, jusqu'à
devenir une zone de plus en plus tendue pour eux. Les
sangliers ont besoin d'un espace vital suffisant pour se
nourrir, se reproduire et vivre en paix. Cependant, avec
l'urbanisation croissante de la région parisienne, leur
habitat se réduit de plus en plus, et ils sont obligés de
partager leur territoire avec les humains. Cela a entraîné
une augmentation du nombre de conflits entre les
sangliers et les habitants des zones périurbaines. Les
sangliers se rapprochent des zones habitées à la
recherche de nourriture et peuvent causer des
dommages importants aux cultures et aux jardins. En
tant que garde forestier, je fais de mon mieux pour
sensibiliser les habitants de la région aux problèmes
posés par la cohabitation avec les sangliers. J'explique les risques liés à l'approche des sangliers,
les mesures à prendre pour éviter les conflits et les gestes à adopter en cas de rencontre avec un
sanglier. Cependant, je suis conscient que cela ne suffira pas à résoudre le problème à long
terme. Il est urgent de trouver des solutions pour préserver l'habitat naturel des sangliers et
d'autres espèces sauvages dans la région parisienne. Cela nécessite une réflexion à long terme
sur le développement de la région et une prise en compte plus importante de la préservation de
la biodiversité dans les politiques d'aménagement du territoire. Je suis persuadé que si nous ne
prenons pas rapidement des mesures pour protéger la faune sauvage de la région parisienne,
nous risquons de perdre des espèces importantes pour notre écosystème, et de voir se
multiplier les conflits entre les humains et la nature. Il est donc temps de prendre des mesures
concrètes pour garantir un avenir durable pour la biodiversité de la région parisienne. Cette
urbanisation croissante a également des effets sur les animaux sauvages comme les sangliers,
qui voient leur espace vital réduit au fil des années. Il n’est plus possible que les autorités et les
10
citoyens ne prennent plus en compte ces impacts sur la faune sauvage lorsqu'ils planifient
l'expansion urbaine et que l’on cherche tous ensemble des moyens de minimiser les effets
négatifs sur l'environnement.
Ornithologue parisien : En tant qu'ornithologue parisien, je suis profondément préoccupé par la

prolifération de cygnes dans la Seine. Certes, ces magnifiques oiseaux blancs sont agréables à
regarder pour les Parisiens et les touristes, mais leur présence excessive cache un problème de
taille : la pollution de la Seine. La Seine est l'une des
rivières les plus polluées d'Europe, et malgré les efforts
considérables pour la nettoyer, elle reste un
environnement hostile pour la faune et la flore. Les
cygnes, qui sont des oiseaux migrateurs et peuvent vivre
jusqu'à 20 ans, se nourrissent des plantes aquatiques
qui poussent dans la Seine et peuvent absorber des
substances toxiques comme les métaux lourds, les
pesticides et les produits chimiques. Ces substances
s'accumulent dans le corps des cygnes et peuvent
causer des problèmes de santé à long terme. De plus, la
prolifération des cygnes dans la Seine est un signe que
l'écosystème est déséquilibré. Les cygnes peuvent
dévorer une grande quantité de plantes aquatiques, ce
qui peut entraîner une diminution de la biodiversité dans la rivière et la mort d'autres espèces
de la faune aquatique. En tant qu'ornithologue, je suis préoccupé par l'impact de la pollution sur
les oiseaux de la Seine, notamment les cygnes (il s’agit du corps de spécialisation de l’intéressé).
Je travaille avec d'autres spécialistes pour surveiller les populations d'oiseaux dans la région et
sensibiliser le public à l'importance de préserver les habitats naturels des oiseaux et de réduire
la pollution de la rivière. Il est impératif que les autorités prennent des mesures pour améliorer
la qualité de l'eau de la Seine et pour réduire la pollution de manière significative. Cela
permettra de réduire l'impact sur les cygnes et d'autres espèces, et de préserver la biodiversité
de la région. En outre, il est essentiel d'informer le public sur les effets de la pollution sur les
oiseaux et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement pour préserver
les habitats naturels des oiseaux et de la faune sauvage dans la région parisienne.
11
Confrontation :
L'entretien avec l'employé municipal de la ville de Paris met en évidence l'impact
dévastateur de l'urbanisation sur la faune locale. Le témoignage souligne que l'expansion
urbaine entraîne la destruction de la biodiversité et la fragmentation des habitats naturels,
perturbant les réseaux alimentaires et les voies de migration des espèces animales. Le
témoignage souligne également l'importance de protéger les habitats naturels et les voies de
migration des espèces animales. Cela non seulement améliore la qualité de vie pour les animaux,
mais aussi pour les humains qui dépendent de l'équilibre écologique pour leur propre survie.
Dans notre échange, l'étudiant vétérinaire a exprimé sa tristesse en voyant la souffrance

des animaux sauvages dans la ville, qui sont de plus en plus nombreux à se retrouver perdus,
blessés ou malades. Il souligne l'importance de trouver un équilibre entre les humains et les
animaux sauvages, et de prendre soin de la nature pour préserver notre planète pour les
générations futures. Cette idée est importante, car la préservation de la biodiversité et la
protection des habitats naturels est cruciale pour assurer la survie de nombreuses espèces
animales.
L’entretien en compagnie du buraliste du Grand Paris n’a eu pour apport que de

confirmer que les pouvoirs politiques ne prennent pas suffisamment en compte les enjeux
environnementaux, en particulier ceux concernant la faune sauvage environnante.
Au cours de l’échange avec le propriétaire de gîte, nous avons compris que le Grand Paris
met aussi en cause les entreprises qui dépendent de la nature. Selon lui, l'impact de ces travaux
sur les petites entreprises qui dépendent de la nature et de la tranquillité est sous-estimé, et il
est nécessaire que les autorités comprennent l'importance de préserver l'environnement pour
les générations futures.
L'agriculteur s’est montré préoccupé par l'impact de l'urbanisation sur son élevage en
raison de la réduction des espaces verts et de l'arrivée d'animaux sauvages sur ses terres. Il est
également préoccupé par le bien-être de ses animaux, qui ont besoin d'espace pour paître, se
nourrir et se reposer, et pourraient être stressés ou malades en présence de prédateurs
sauvages. Ces problèmes de faune sauvage impactent donc également les élevages.
L’échange avec le garde forestier fut intéressant car il nous a permis de prendre
conscience de notre impact sur les “gros animaux”, en particulier sur les sangliers. Le garde
forestier souligne que l'urbanisation croissante de la région parisienne réduit progressivement
l'habitat naturel des sangliers et d'autres espèces sauvages, ce qui entraîne une augmentation
des conflits entre les animaux et les habitants des zones périurbaines. Il appelle donc à une
réflexion à long terme sur le développement de la région et une prise en compte plus importante
de la préservation de la biodiversité dans les politiques d'aménagement du territoire. Il estime
que si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement pour protéger la faune sauvage de
la région parisienne, il y a un risque de perdre des espèces importantes pour l'écosystème et de
voir se multiplier les conflits entre les humains et la nature.
Dans l’entretien avec l’ornithologue parisien, plusieurs points intéressants ont été
soulevés. Tout d'abord, l'ornithologue se préoccupe de la prolifération des cygnes dans la Seine
12
et de l'impact de la pollution de la rivière sur ces oiseaux migrateurs. Il explique comment les
cygnes se nourrissent des plantes aquatiques de la Seine, qui peuvent absorber des substances
toxiques comme les métaux lourds et les pesticides. La prolifération des cygnes dans la Seine est
d’ailleurs un signe que l'écosystème est déséquilibré. Enfin, l'ornithologue souligne l'importance
de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l'eau de la Seine et réduire la pollution de
manière significative. Il paraît essentiel d'informer le public sur les effets de la pollution sur les
oiseaux et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement pour préserver
les habitats naturels des oiseaux et de la faune sauvage en région parisienne.
Synthèse :
Ces entretiens nous ont permis de constater que les professionnels ont une vision
différente de l'impact de cette phase d’urbanisation accélérée : l'employé municipal témoigne
des effets dévastateurs de l'expansion urbaine sur la faune locale, l'étudiant constate la
multiplication des animaux sauvages perdus, le buraliste est fier de participer à un projet
ambitieux, le propriétaire du gîte est attristé de voir son coin de nature perturbé, l'agriculteur
s'inquiète de l'impact de l'étalement urbain sur son élevage, le garde forestier observe la
réduction de l'habitat naturel des animaux sauvages et enfin l'ornithologue parisien souligne les
conséquences de la pollution de la Seine. Malgré leurs différentes professions, six de ces sept
individus partagent une préoccupation commune : la façon dont l'expansion urbaine et les
travaux du Grand Paris ont des conséquences néfastes sur la nature et/ou la faune de la région
parisienne. Le seul individu qui ne semble pas être du même avis est issu de la Société du Grand
Paris, à l’origine de l’organisation du projet, cela suggère que le pouvoir politique ne prend pas
la mesure des conséquences de ces travaux, ou bien ne les prend pas en compte. Le reste de ces
entretiens n’ont fait que confirmer les thèses avancées dans la littérature étudiée en amont :
l’expansion urbaine prévue par le Grand Paris et l’artificialisation des sols qu’elle entraîne a des
impacts catastrophiques sur la faune qui voit ses milieux naturels se fragmenter, ses
écosystèmes perturbés et qui se retrouve de plus en plus en contact avec l’être humain et ses
activités polluantes et dangereuses. Cela peut d’ailleurs porter préjudice à notre société pour
des raisons sanitaires (cf. les zoonoses9), pour des raisons de sécurité des individus ou encore
pour l’intégrité de nos élevages de bétails. Pour y remédier, il paraît essentiel de sensibiliser la
population et les pouvoirs politiques sur chaque impact qu’implique chaque activité humaine
sur la faune sauvage environnante, il paraît surtout indispensable de prendre des mesures
drastiques concernant la préservation d’espaces naturels importants et d’y associer une rigueur
certaine, au risque de voir certaines espèces disparaître sous nos yeux, ou de mettre en danger
notre société.
9
“Les zoonoses sont des maladies dont le pathogène, bactérie, virus ou parasite, peut être
transmis de l'animal aux humains et inversement.” - Agence Nationale Sécurité Sanitaire
Alimentaire Nationale
13
Conclusion :
Au terme de cette étude il apparaît évident que l'expansion urbaine induite par le projet
du Grand Paris a un impact important sur la faune sauvage qui y vit. La littérature et les
témoignages s’accordent pour dire que la destruction de l'habitat naturel et la fragmentation du
territoire des animaux mettent en péril la survie de nombreuses espèces. Pour faire face à ces
défis, des mesures de protection et de conservation de la faune sauvage doivent être mises en
place. Il est essentiel de sensibiliser les habitants et les politiques car l’appareil éducatif peut
être très efficace. De plus, la création de corridors écologiques pour permettre aux animaux de
se déplacer entre les zones naturelles préservées, ainsi que la préservation et la restauration de
milieux naturels sont des mesures importantes pour aider à maintenir les populations de faune
sauvage.
Ensuite, les autorités locales et les décideurs politiques ont un rôle crucial à jouer dans
la mise en place de politiques de planification urbaine durables à travers les contrats de
développement territorial. Cela peut inclure des politiques visant à réduire l'impact des activités
humaines sur l'environnement, la promotion de pratiques durables dans le développement
urbain et l’intégration de la nature dans les politiques d’urbanisation avec plus d’espaces verts
en ville. Par ailleurs, la gestion de l'animal en milieu urbain doit être exercée de manière
collective et coordonnée entre les différents acteurs concernés : les autorités, les associations de
protection animale, les vétérinaires, les zoos et les parcs animaliers. Il est important de mettre
en place des protocoles clairs pour la gestion des animaux sauvages en ville, afin d'assurer leur
protection tout en garantissant la sécurité publique.
A présent, les conséquences amenées par les travaux du Grand Paris ont des effets qui
sont d’ores-et-déjà irreversibles, seules des actions concrètes et une réelle volonté politique
permettrait de restaurer, dans une moindre mesure, les écosystèmes franciliens.
14
Sources :
Aguejdad, Rahim. « Etalement urbain et évaluation de son impact sur la biodiversité, de la
reconstitution des trajectoires à la modélisation prospective. Application à une
agglomération de taille moyenne : Rennes Métropole ». Université Rennes 2, 2009.
Arnould, Paul, Yves-François Le Lay, Clément Dodane, et Inès Méliani. « La nature en ville :
l’improbable biodiversité ». Géographie, économie, société 13, no 1 (2011): 45‑68.
Berthier, Alizé. « Oiseaux urbains ? Les conditions d’une cohabitation humains - animaux
dans le Grand Paris », 2019.
Desailly, B, Ph Beringuier, G Briane, et J-F Dejoux. « Observatoire partenarial de

l’environnement - février 2009 ». Perspectives Villes - Toulouse aire urbaine, 2009.
Dumont, Gérard-François. « Biodiversité : faut-il écarter les populations ? » Population &

Avenir 747, no 2 (2020): 3‑3. https://doi.org/10.3917/popav.747.0003.
Fabre, Pauline, Anne-Caroline Prévot, et Luc Semal. « Le Grand Paris, ville durable ? Limites
pour la biodiversité urbaine dans un projet de métropolisation emblématique ».
Développement durable et territoires. Économie, géographie, politique, droit, sociologie,
no Vol. 7, n°1 (11 avril 2016). https://doi.org/10.4000/developpementdurable.11131.
Moscarelli, Fernanda. « La place de la biodiversité dans les documents de planification

urbaine en France ». urbe. Revista Brasileira de Gestão Urbana 8 (22 août 2016):
407‑24. https://doi.org/10.1590/2175-3369.008.003.AO09.
Pech, Pierre, Cédissia About, Nathalie Frascaria-Lacoste, Phlippe Jacob, et Laurent Simon. «
Analyse des processus de renaturation en tissu urbain dense en relation avec des
infrastructures linéaires de transport urbaines et leurs emprises: le cas de la
Métropole du Grand Paris », 29 mai 2018.
Radiguet, Rémi. « Déclaration d’Utilité Publique du Grand Paris ». Revue juridique de

l’environnement 43, no 4 (2018): 801‑22.
Rochard, Hugo, Cédissia About, Nathalie Frascaria-Lacoste, Philippe Jacob, Laurent Simon,
et Pierre Pech. « Politiques urbaines et biodiversité en ville : un front écologique? Le
cas de la MGP, Métropole du Grand Paris ». VertigO, no Volume 18 numéro 1 (25 mai
2018). https://doi.org/10.4000/vertigo.19753.
15
Annexe I
Guide de l’entretien :
Questions générales, destinées à tous:
● Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques phrases ? Puis parler un peu de votre
quotidien ?
● Vous arrive-t-il d’être au contact d’animaux sauvages dans votre cadre professionnel ?
● Selon vous, quel peut-être l’impact de l’expansion urbaine sur la faune ?
● Comment mieux protéger la faune sauvage selon vous?
● Quelles actions sont menées en faveur des animaux menacés?
● Avez-vous déjà pu observer un animal sauvage qui n’était pas à sa place - en milieu
urbain ?
Questions destinées à l’employé municipal, au buraliste, au propriétaire de gîte et au garde

forestier:
● Pensez-vous que ce problème est spécifique à la région parisienne, ou qu’on le retrouve
dans toutes les aires urbaines ?
● Comment mettre en synergie les acteurs concernés dans la gestion de l’animal en milieu
urbain?
Questions destinées à l’étudiant vétérinaire, à l’agriculteur, au garde forestier et à

l’ornithologue:
● Quels genres d’animaux souffrent le plus de l’activité humaine, lesquels ont le plus
besoin d’être soignés?
● Garder des animaux captifs est-il la solution pour les protéger des dangers de la nature?
16
Annexe II
DALL·E 2023-02-22 23.38.04 - prompt : a picture of foxes crossing a road in the middle of the
forest, they are lit by a car headlight
17
DALL·E 2023-02-21 09.03.39 - prompt : a picture of fox lying on the road, it has been hit by a car
18
DALL·E 2023-01-23 16.05.32 - prompt : A picture of a young deer lost in an urban area, it is
during the middle of the day
19
DALL·E 2023-02-20 12.19.19 - prompt : a picture of big trucks entering a worksite in the middle
of a forest
20
DALL·E 2023-02-13 00.16.40 - prompt : a picture of sheeps in the middle of a field, there are
several buildings of La Defense in construction in the background
21
DALL·E 2023-01-23 16.05.25 - prompt : A backhoe chasing at a family of boars during the day
22
DALL·E 2023-02-14 16.04.51 - prompt : A family of swans swimming in polluted waters, in front
of the Alexander III bridge in Paris
23

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Grand Paris : Les impacts de l’expansion urbaine

en Île-de-France sur la faune sauvage.

Méthodologie et traitement de données d’enquête

Enseignants : N. Bobadilla & A. De Tapol

Etudiants : Abraham Besnier & Ndongo Seck

Promotion : M2 EGC 2022-23

Mots-clés : Biodiversité, Expansion urbaine, Faune sauvage, Grand Paris.

Ce projet a été lancé en 2007 par le Président de la République de l'époque, Nicolas

Il convient alors d’établir quels sont les impacts de l’expansion urbaine en

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