Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ENVIRONNEMENT
1. INTRODUCTION
Historique
Méthodes de collecte des déchets : collecte sélective, collecte en vrac, collecte porte-à-porte, etc.
Techniques de tri des déchets : tri manuel, tri automatisé, tri avancé 2
SOMMAIRE
Les différentes filières de traitement des déchets : recyclage, compostage, incinération, enfouissement, etc.
5.RISQUES LIES AUX DECHETS
6. PRÉVENTION DES RISQUES ET MESURES DE SÉCURITÉ DANS LA GESTION DES DÉCHETS
DANGEREUX
7. ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET GESTION DES DÉCHETS
Les principes de l'économie circulaire appliqués à la gestion des déchets
Les modèles d'affaires et les initiatives liés à l'économie circulaire dans la gestion des déchets
Les synergies et les partenariats entre les différents acteurs de la gestion des déchets dans une approche circulaire
CONCLUSION
ETUDE DE CAS
3
OBJECTIFS DE LA FORMATION
1. Identifier les différentes classes de déchets
2. Gérer les déchets
3. Traiter les déchets
4. Valoriser les déchets
4
INTRODUCTION
Historique
Les hommes préhistoriques jettent les restes de nourriture à l'endroit même où ils mangent. Ces déchets se
décomposent naturellement dans la nature. De plus, le nomadisme facilite leur non- gestion des déchets. C’est
grâce à leurs déchets (restes de repas, coquilles, outils..) que nous avons pu retracer leur histoire (sous la période
néolithique) : les déchets sont utiles car ils sont témoins de notre passé !
La fin du XIXème siècle marque un tournant dans l'histoire des déchets des villes occidentales, notamment Paris.
Les découvertes de Louis Pasteur (1870) mettent en évidence le lien entre l'hygiène et la santé. A Paris, la période
des grands travaux entrepris par Haussmann transforme le paysage urbain : les réseaux d'eau potable et de tout-
àl'égout font alors, peu à peu, leur apparition. Les égoutiers enlèvent les boues. On aménage les voies pour
qu'elles soient nettoyées facilement et le ruisseau central est rejeté sur les côtés de la chaussée : les caniveaux sont
crées. Une invention célèbre. En 1884, Eugène Poubelle, Préfet de Paris, ordonne le dépôt, devant les portes, des
ordures ménagères dans des récipients spéciaux munis d'un couvercle. Elles ne sont alors
5
plus éparpillées dans la
rue avant d’être ramassées par les services municipaux. La poubelle est née !
INTRODUCTION
Historique
Paris montre la voie et dispose de centres de traitement de déchets particulièrement performants dès 1896. Des
ouvriers qui se trouvent directement dans la fosse attirent la boue dans un transporteur tandis que des chiffonniers
récupèrent les papiers, chiffons, os, boîtes de conserve… et que d'autres ouvriers retirent les ferrailles, poteries,
tôles émaillée afin de ne laisser passer que les matières utiles à l'agriculture. Cette terre détrempée, cette « gadoue
» triée est ensuite broyée et transformée en engrais. Tout ce qui ne peut être vendu à l'agriculture est détruit dans
des fours qui produisent de la vapeur et de l'électricité.
Au niveau des pratiques agricoles et du travail des chiffonniers, les réalités changent. Ainsi, les agriculteurs
deviennent de plus en plus réticents à utiliser les boues des villes. La peur des maladies, la modification des
déchets et l'apparition des engrais chimiques rendent ces boues moins désirables. Quant aux chiffonniers,
l'utilisation de la pulpe de bois au lieu des chiffons pour produire le papier remet en cause l’utilité de ce corps de
métier qui disparaît petit à petit… 6
INTRODUCTION
Historique
7
INTRODUCTION
Constats
Les déchets de la ville d’Abidjan en général et en particulier ceux de la commune d’Abobo sont composés de 66,43% de
matières biodégradables, 18,04% de matières recyclables et 15,51% de matières inertes sous forme de sable et de cailloux
(Attahi, 1995 ; Sané, 1999). La forte croissance de la population observée dans la commune influence fortement la
production de déchets.
8
INTRODUCTION
10
QUIZ
11
REPONSES
12
INTRODUCTION
Environnement : est l'ensemble des éléments physiques, chimiques, biologiques et des facteurs socio-économiques,
moraux et intellectuels susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme sur le développement du milieu,
des êtres vivants et des activités humaines ;
Environnement humain : concerne le cadre de vie et l'aménagement du territoire ;
Environnement naturel comprend : le sol et le sous-sol, les ressources en eau, l’air, la diversité biologique, les paysages,
sites et monuments...
Ressources en eau : comprennent les eaux intérieures de surface et les eaux souterraines ;
Air : est la couche atmosphérique dont la modification physique, chimique ou autre peut porter atteinte à la santé des êtres
vivants, aux écosystèmes et à l'environnement en général ;
Ecosystème : est un ensemble structuré qui englobe en une seule et même unité fonctionnelle le biotope et la biocénose ;
Biotope : est l'aire géographique où l'ensemble des facteurs physiques et chimiques de l'environnement reste sensiblement
constant ;
13
Biocénose : est l'ensemble des végétaux et animaux qui vivent dans les mêmes conditions de milieu et dans un espace
donné de dimensions variables ;
INTRODUCTION
Pollution : est la contamination ou la modification directe ou indirecte de l'environnement provoquée par tout acte susceptible :
- d'altérer le milieu de vie de l'homme et des autres espèces vivantes ;
- de nuire à la santé, à la sécurité, au bien-être de l'homme, de la flore et de la faune ou aux biens collectifs et individuels.
Pollution des eaux : est l'introduction dans le milieu aquatique de toute substance susceptible de modifier les caractéristiques
physiques, chimiques et/ou biologiques de l'eau et de créer des risques pour la santé de l'homme, de nuire à la faune et à la
flore terrestres et aquatiques, de porter atteinte à l'agrément des sites ou de gêner toute autre utilisation rationnelle des eaux ;
Pollution atmosphérique ou pollution de l'air : est l'émission volontaire ou accidentelle dans la couche atmosphérique de
gaz, de fumée ou de substances de nature à créer des nuisances pour les êtres vivants, à compromettre leur santé ou la sécurité
publique ou à nuire à la production agricole, à la conservation des édifices ou au caractère des sites et paysages ;
Pollution transfrontière : est la pollution qui a son origine dans un pays et dont les effets se propagent dans d'autres pays ;
Aires protégées : sont les zones spécialement consacrées à la préservation de la diversité biologique et des ressources
naturelles qui y sont associées ; 14
INTRODUCTION
Zones maritimes comprennent : les eaux archipélagiques, la mer territoriale, la zone économique exclusive, le plateau
continental ainsi que le rivage de la mer, les fonds marins et le sous-sol correspondant ;
Déchets : sont des produits solides, liquides ou gazeux, résultant des activités des ménages, d'un processus de fabrication ou
tout bien, meuble ou immeuble abandonné ou qui menace ruine ;
Déchets dangereux : sont des produits solides, liquides ou gazeux, qui présentent une menace sérieuse ou des risques
particuliers pour la santé, la sécurité des êtres vivants et la qualité de l'environnement ;
Gestion des déchets : la collecte, le transport, la valorisation et l'élimination des déchets, y compris la
surveillance de ces opérations ainsi que la surveillance des sites de décharge après leur fermeture et notamment les actions
menées en tant que négociant ou courtier.
Traitement : toute opération de valorisation ou d'élimination, y compris la préparation qui précède la valorisation ou
l'élimination.
15
INTRODUCTION
Réemploi : toute opération par laquelle des produits ou des composants qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau
pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus
Collecte : le ramassage des déchets, y compris leur tri et stockage préliminaires, en vue de leur transport
vers une installation de traitement des déchets.
Collecte séparée : une collecte dans le cadre de laquelle un flux de déchets est conservé séparément en
fonction de son type et de sa nature afin de faciliter un traitement spécifique.
Régénération des huiles usagées : toute opération de recyclage permettant de produire des huiles de
base par un raffinage d'huiles usagées, impliquant notamment l'extraction des contaminants, des produits d'oxydation et des
additifs contenus dans ces huiles.
Valorisation : toute opération dont le résultat principal est que des déchets servent à des fins utiles en
remplaçant d'autres matières qui auraient été utilisées à une fin particulière, ou que des déchets soient
préparés pour être utilisés à cette fin, dans l'usine ou dans l'ensemble de l'économie.
16
INTRODUCTION À LA GESTION DES DÉCHETS
Zones maritimes comprennent : les eaux archipélagiques, la mer territoriale, la zone économique exclusive, le plateau
continental ainsi que le rivage de la mer, les fonds marins et le sous-sol correspondant ;
Déchets : sont des produits solides, liquides ou gazeux, résultant des activités des ménages, d'un processus de fabrication ou
tout bien, meuble ou immeuble abandonné ou qui menace ruine ;
Déchets dangereux : sont des produits solides, liquides ou gazeux, qui présentent une menace sérieuse ou des risques
particuliers pour la santé, la sécurité des êtres vivants et la qualité de l'environnement ;
Gestion des déchets : la collecte, le transport, la valorisation et l'élimination des déchets, y compris la
surveillance de ces opérations ainsi que la surveillance des sites de décharge après leur fermeture et notamment les actions
menées en tant que négociant ou courtier.
Traitement : toute opération de valorisation ou d'élimination, y compris la préparation qui précède la valorisation ou
l'élimination.
17
INTRODUCTION
Institutions Etatiques
19
INTRODUCTION
Face à ces nouveaux défis, la politique de gestion des déchets initiée par le Chef de l’Etat, Son Excellence
Monsieur Alassane OUATTARA, va connaitre une nouvelle impulsion. C’est dans ce contexte que l’Agence
Nationale de Gestion de Déchets (ANAGED) a été créée par le décret N° 2017-692 du 25 octobre 2017, avec
pour objectif de parvenir à l’instauration d’une économie circulaire à travers une gestion optimale des déchets
solides.
20
INTRODUCTION
L’Agence Nationale de Gestion des Déchets de Côte d’Ivoire (ANAGED) a été créée par décret n° 2017-692 du 25
octobre 2017 à la suite de la dissolution-fusion de l’Agence Nationale de la Salubrité Urbaine (ANASUR) et du Fonds
de Financement des Programmes de Salubrité Urbaine (FFPSU).
L’ANAGED est l’autorité de régulation de la filière des déchets en Côte d’Ivoire. Elle assure la gestion de tous types
de déchets solides à l’exception des déchets dits dangereux, ainsi que des déchets médicaux.
L’Agence assure ainsi la délégation du service public de nettoiement incluant, la collecte, le transport et la valorisation
des déchets. Elle est chargée de la planification et la création des infrastructures ainsi que la mobilisation de ressources
financières nécessaires pour la gestion des Déchets Solides Ménagers et Assimilés (DSMA).
21
INTRODUCTION
Cadre réglementaire et législatif de la gestion des déchets
Rôles et missions
23
INTRODUCTION
Domaines d’intervention
S’agissant du District d’Abidjan, deux opérateurs assurent la collecte et le traitement des déchets. Ce sont
les sociétés ECO EBURNIE (filiale de la société portugaise MOTA ENGIL) et ECOTI.SA. L’Opérateur
CLEAN EBURNIE gère le CET de Kossihouen. Ces actions sont menées dans le cadre d’une délégation
de service public. Dans les villes de l’intérieur du pays, des marchés sont passés à des opérateurs locaux.
24
INTRODUCTION
A travers un centre de réclamations téléphonique les populations contactent l’ANAGED et posent des
réclamations relatives aux questions d’insalubrité ou de nuisances sonores.
25
INTRODUCTION
Domaines d’intervention
Communication et Sensibilisation
26
INTRODUCTION
Le choix des opérateurs pour la gestion des ordures ménagères dans le District d’Abidjan et des villes de
l’intérieur du pays se fait par Appel d’Offre. Des appels d’offre sont effectués pour la Collecte, le transport
et la Mise en décharge des déchets.
27
INTRODUCTION
Le choix des opérateurs pour la gestion des ordures ménagères dans le District d’Abidjan et des villes de
l’intérieur du pays se fait par Appel d’Offre. Des appels d’offre sont effectués pour la Collecte, le transport
et la Mise en décharge des déchets.
28
INTRODUCTION
Domaines d’intervention
Appui en Équipements
L’ANAGED apporte un appui aux organisations pour soutenir les actions de propreté. Des missions de
prospection sont organisées en collaboration avec le Ministère en charge de la Décentralisation, de l’Union
des Villes Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) et de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte
d’Ivoire (ARDCI) afin d’identifier les besoins en matériel de salubrité des collectivités territoriales de
l’intérieur du pays.
29
INTRODUCTION
ARTICLE 35
Lors de la planification et de l'exécution d'actes pouvant avoir un impact important sur l'environnement, les autorités
publiques et les particuliers se conformément aux principes suivants :
Principe de précaution
Lors de la planification ou de l'exécution de toute action, des mesures préliminaires sont prises de manière à éviter ou à
réduire tout risque ou tout danger pour l'environnement.
Toute personne dont les activités sont susceptibles d'avoir un impact sur l'environnement doit, avant d'agir, prendre en
considération les intérêts des tiers ainsi que la nécessité de protéger l'environnement.
Si, à la lumière de l'expérience ou des connaissances scientifiques, une action est jugée susceptible de causer un risque ou un
danger pour l'environnement, cette action n'est entreprise qu'après une évaluation préalable indiquant qu'elle n'aura pas
d'impact préjudiciable à l'environnement. 31
INTRODUCTION
Substitution
Si, à une action susceptible d'avoir un impact préjudiciable à l'environnement, peut être substituée une autre action qui
présente un risque ou un danger moindre, cette dernière action est choisie même si elle entraîne des coûts plus élevés en
rapport avec les valeurs à protéger.
Préservation de la diversité biologique
Toute action doit éviter d'avoir un effet préjudiciable notable sur la diversité biologique.
Pour réaliser un développement durable, il y a lieu d'éviter de porter atteinte aux ressources naturelles tels que l'eau, l'air et les
sols qui, en tout état de cause, font partie intégrante du processus de développement et ne doivent pas être prises en
considération isolément. Les effets irréversibles sur les terres doivent être évités dans toute la mesure
32 du possible.
INTRODUCTION
Principe « pollueur-payeur »
Toute personne physique ou morale dont les agissements et/ou les activités causent ou sont susceptibles de causer des
dommages à l'environnement est soumise à une taxe et/ou à une redevance. Elle assume, en outre, toutes les mesures de
remise en état.
Information et participation
Toute personne a le droit d'être informée de l'état de l'environnement et de participer aux procédures préalables à la prise de
décisions susceptibles d'avoir des effets préjudiciables à l'environnement.
Coopération
Les autorités publiques, les institutions internationales, les associations de défense et les particuliers concourent à protéger
l'environnement à tous les niveaux possibles.
33
QUIZ?
Quels sont les enjeux qui peuvent être lié à la gestion des déchets ?
Selon vous les exigences légales et règlementaires sont issues du code du travail, du
code des impôts ou du code de l’environnement?
Quelle est l’institution en charge de la gestion des déchets en Côte d’Ivoire?
Définissez ANAGED et donnez son rôle.
Citez les principes du code de l’environnement ivoirien.
34
INTRODUCTION
TITRE PREMIER : Aux termes de la présente loi, sont visées les substances ou combinaisons de substances fabriquées ou à l'état naturel susceptibles, en
DEFINITIONS, OBJECTIFS raison de leur caractère toxique, radioactif, corrosif ou nocif de constituer un danger pour la santé des personnes, la conservation des sols
ET DOMAINE et sous-sol, des eaux, de la faune et de la flore, de l'environnement en général, lorsqu'elles sont utilisées ou évacuées dans le milieu
D'APPLICATION naturel.
8
CHAPITRE 3 : DOMAINE
D'APPLICATION
Tous les déchets, notamment les déchets hospitaliers et dangereux, doivent être collectés, traités et éliminés de manière écologiquement
26 rationnelle, afin de prévenir, supprimer ou réduire leurs effets nocifs sur la santé de l'homme, sur les ressources naturelles, sur la faune et
la flore et sur la qualité de l'environnement.
Titre ii : l'environnement
27 L'enfouissement dans le sol et le sous-sol de déchets non toxiques ne peut être opéré qu'après autorisation et sous réserve du respect des
Chapitre premier : prescriptions techniques et règles particulières définies par décret.
l'environnement naturel
28 L'élimination des déchets doit respecter les normes en vigueur et être conçue de manière à faciliter leur valorisation.
Section 3 :
A cette fin, il est fait obligation aux structures concernées de :
Chapitre 2:
développer et divulguer la connaissance des techniques appropriées ;
L’environnement humain
conclure des contrats organisant la réutilisation des déchets ;
réglementer les modes de fabrication.
35
INTRODUCTION
L'Etat établit des normes conçues de manière à faciliter la valorisation des déchets. A cette fin, il est fait obligation aux structurés
concernées :
Titre iv : de développer et de divulguer la connaissance des techniques appropriées;
60
Les obligations de l’etat et de conclure des contrats organisant la réutilisation des déchets ;
des collectivites locales de réglementer les modes de fabrication et d'utilisation de certains matériaux ou produits, afin de faciliter la récupération
Chapitre 2 : dispositions des éléments de leur composition.
particulieres
61 L’Etat s'engage à :
Section 1 :
• promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables ou non ;
Les obligations de l'etat
• lutter contre toute forme de gaspillage des énergies ;
• lutter contre le gaspillage de toutes les sources d'énergie notamment les ressources ligneuses.
Section 1 :
Les obligations de l'etat 63 L'Etat prend les mesures adéquates pour introduire l'éducation, la formation et la sensibilisation environnementales dans les
programmes d'enseignement à tous les niveaux. Il peut donner son agrément aux associations de Défense de l'Environnement et leur
allouer des subventions
36
INTRODUCTION
Titre iv : Dans sa politique nationale de gestion de l'environnement, l'Etat de Côte d'Ivoire intègre la Coopération internationale.
Les obligations de l’etat et
des collectivites locales
Chapitre 2 : dispositions
64
particulieres
Section 1 :
Les obligations de l'etat
Titre iv : 66 Les communes sont responsables de la collecte, du transport et de l'élimination des déchets ménagers. Cette action peut être entreprise en
Les obligations de l’etat et 1iaison avec les départements et les régions ou avec des groupes privés ou publics habilités à cet effet.
des collectivites locales Elles ont l'obligation d'élaborer des schémas de collecte et de traitement des déchets ménagers avec le concours des services techniques des
Chapitre 2 : dispositions structures compétentes.
particulieres Elles assurent également l'élimination d'autres déchets qu'elles peuvent, eu égard à leurs caractéristiques et aux quantités produites, contrôler
Section 2 : ou traiter.
Les obligations des
67 Les collectivités locales sont tenues d'avoir :
collectivites locales
• un plan de gestion de l'environnement ;
• une ou plusieurs décharges contrôlées d'ordures ménagères.
Elles veillent à enrayer tous les dépôts sauvages. Elles instituent une taxe de salubrité.
37
INTRODUCTION
66 L’Etat et les collectivités doivent veiller à la création, au maintien et à l'entretien d'espaces verts.
Titre iv : 70 La gestion des eaux usées relève de la compétence de l'Etat, des collectivités locales et de toutes autres structures susceptibles de produire
Les obligations de l’etat et des effluents de nature à porter atteinte à l'environnement.
des collectivites locales Elle peut faire l'objet d'une concession.
Chapitre 2 : dispositions
particulieres 71 L'Etat, les régions, les départements et les collectivités locales s’engagent à élaborer des programmes d'action et à organiser des plans
d'urgence dans tous les domaines en vue de protéger l'environnement.
Section III : Les
obligations communes à 72 L'éducation, la formation et la sensibilisation environnementales incombent à l'Etat, aux collectivités locales et aux associations de défense
l’Etat et aux
Collectivités Locales 73 Les établissements et institutions publics ou privés ayant en charge l'enseignement, la recherche et l'information sont tenus dans le cadre de
leurs compétences respectives :
• de sensibiliser aux problèmes d'environnement par des programmes adaptés ;
• d'intégrer dans leurs activités des programmes permettant d'assurer une meilleure connaissance de l'environnement.
Titre iv : 74 Pour l’application de la présente loi, il est créé :
Les obligations de l’etat et • un Réseau de Réserves Biologiques en proportion avec l'intensification de l'exploitation des sols ;
des collectivites locales • un Observatoire de la Qualité de L’Air ;
Chapitre 2 : dispositions • une Agence Nationale de l'Environnement (ANDE) , établissement public de catégorie particulière dotée de la personnalité
particulieres morale et de l'autonomie financière ;
SECTION IV : LES • un Fonds National de l'Environnement (FNDE) ;
INSTITUTIONS • une Bourse de Déchets
Par ailleurs, le juge des référés est compétent pour constater ou, faire cesser immédiatement toute pollution ou toute forme de, dégradation
de l'environnement. 38
La procédure d'urgence prévue aux articles 221 à 230 du Code de Procédure Civile, Commerciale et Administrative est applicable
INTRODUCTION
Sont interdits :
75 • les déversements, les rejets de tous corps solides, de toutes substances liquides, gazeuses, dans les cours et plans d'eaux et leurs abords ;
• toute activité susceptible de nuire à la qualité de l'air et des eaux tant de surface que souterraines.
76 Il est interdit de rejeter dans les zones maritimes et lagunaires, toutes substances susceptibles de :
• détruire les sites et monuments présentant un intérêt scientifique, culturel, touristique ou historique ;
TITRE V : • détruire la faune et la flore ;
DISPOSITIONS • constituer un danger pour la santé des êtres vivants ;
PREVENTIVES ET • porter atteinte à la valeur esthétique et touristique de la lagune, de la mer et du littoral.
DISPOSITIONS
77 Il est interdit de rejeter dans les eaux maritimes et lagunaires :
PENALES
• des eaux usées, à moins de les avoir préalablement traitées conformément aux normes en vigueur ;
• des déchets de toutes sortes non préalablement traités et nuisibles.
CHAPITRE 78 Il est interdit de détenir ou d'abandonner des déchets susceptibles de :
PREMIER : • favoriser le développement d'animaux vecteurs de maladies ;
DISPOSITIONS • provoquer des dommages aux personnes et aux biens.
PREVENTIVES
79 Sont interdits :
• tous déversements, écoulements, rejets ou dépôts de toutes natures susceptibles de provoquer ou d'accroître la pollution des eaux
continentales, lagunaires et maritimes dans les limites territoriales ;
• toute exploitation illégale, dégradante et/ou non réglementée ;
• toute émission dans l'atmosphère de gaz toxique, fumée, suie, poussière ou toutes autres substances chimiques non conformes à la
réglementation en vigueur. 39
INTRODUCTION
80 Conformément aux dispositions spéciales des Conventions internationales ratifiées par la Côte d'Ivoire, sont interdits les déversements, les
immersions et incinérations dans les eaux maritimes sous juridiction ivoirienne de substances de toutes natures susceptibles :
TITRE V :
• de porter atteinte à la santé publique et aux
DISPOSITIONS
ressources maritimes biologiques ;
PREVENTIVES ET
• de nuire aux activités maritimes y compris la navigation et la pêche ;
DISPOSITIONS
• d'altérer la qualité des eaux maritimes ;
PENALES
• de dégrader les valeurs d'agréments et le potentiel touristique de la mer et du littoral.
81 Sont interdits :
CHAPITRE • l'importation non autorisée de déchets sur le territoire national ;
PREMIER : • les dépôts de déchets sur le domaine public non autorisé, y compris le domaine public maritime tel que défini par les textes en vigueur ;
DISPOSITIONS • l'immersion, l'incinération ou l'élimination par quelque procédé que ce soit, des déchets dans les eaux continentales, lagunaires et
PREVENTIVES maritimes, sous juridiction ivoirienne.
82 Sont interdits sur le territoire national, tous actes relatifs à l'achat, à la vente, à l'importation, à l'exportation et au transit des substances ou
combinaison de substances visée à l'article 8 de la présente loi.
96 Est passible d'une amende de 100.000.000 de francs à 500.000.000 de francs quiconque effectue des rejets interdits ou, sans autorisation, des rejets
TITRE V : soumis à autorisation préalable ainsi que défini aux articles 74 à 86 du présent Code dans les conditions fixées par décret ou ne se conforme pas aux
DISPOSITIONS conditions déterminées par son autorisation.
PREVENTIVES ET
DISPOSITIONS 97 Est puni d'une amende de 2.000.000 de francs à 50.000.000 de francs et d'un emprisonnement de deux mois à deux ans ou de l'une de ces deux peines
PENALES seulement, toute personne ayant pollué les eaux continentales par des
CHAPITRE 2 : déversements, écoulements, rejets et dépôts de substances de toute nature susceptible de provoquer ou d'accroître la pollution des eaux continentales
DISPOSITIONS et/ou des eaux maritimes dans les limites territoriales.
40
PENALES En cas de récidive, la peine est portée au double. Le coupable peut être condamné à curer les lieux pollués.
L'autorité nationale compétente peut, en cas de négligence, refus ou résistance, y procéder ou y faire procéder aux frais et dépens de l'intéressé
INTRODUCTION
98 Est puni d'une amende de 100.000.000 de francs à 1.000.000.000 de francs et d'un emprisonnement de un à cinq ans ou de l'une des deux peines
seulement sans préjudice des sanctions administratives en vigueur, quiconque, nonobstant les dispositions spéciales des Conventions internationales,
procède à des déversements, immersion et incinération dans les eaux maritimes sous juridiction ivoirienne, des substances de toutes natures
susceptibles :
TITRE V : • de porter atteinte à la santé publique et aux
DISPOSITIONS ressources maritimes biologiques ;
PREVENTIVES ET • de nuire aux activités maritimes y compris la navigation et la pêche ;
DISPOSITIONS • d'altérer la qualité des eaux maritimes ;
PENALES • de dégrader les valeurs d'agrément et le potentiel touristique de la mer et du littoral.
CHAPITRE 2 : L'Administration maritime peut arraisonner tout navire surpris en flagrant délit de déversement de contaminants, y compris les hydrocarbures en mer.
DISPOSITIONS En cas de récidive, l'amende est portée au double et l'Administration se réserve le droit de procéder à la saisie du navire.
PENALES 99 Est passible d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et d'une amende de 5.000.000 de francs à 100.000.000 de francs quiconque :
• dépose des déchets dans le domaine public maritime national ;
• importe sans autorisation des déchets sur le territoire national ;
• immerge, incinère ou élimine par quelque procédé que soit des déchets dans les eaux continentales, lagunaires et/ou maritimes sous
juridiction ivoirienne.
41
INTRODUCTION
100 Est puni d'une amende de 1.000.000 de francs à 30.000.000 de francs et d'un emprisonnement de trois à vingt-quatre mois ou de l'une de ces deux peines
seulement, le promoteur de toute entreprise procédant à des dépôts sauvages.
L'autorisation d'exercer toute activité de collecte de déchets sur le territoire national peut être suspendue pour une période d'au moins deux ans.
101 Quiconque procède ou fait procéder à l'achat, à la vente à l'importation, au transit, au stockage, à l'enfouissement ou au déversement sur le territoire
national de déchets dangereux ou signe un accord pour l'autorisation de telles activités, est puni d'un emprisonnement de 10 à 20 ans et d'une amende de
Titre v : 500000000 de francs à 5000000000 de francs.
Dispositions La juridiction ayant prononcé la peine peut :
preventives et • ordonner la saisie de tout moyen ayant servi à la commission de l'infraction ;
dispositions penales • ordonner la saisie et l'élimination des déchets aux frais dépens du
Chapitre 2 : propriétaire desdits déchets.
dispositions penales
102 Est puni d'une amende de 1000 francs à 10000 francs celui qui dépose, abandonne, jette des ordures, déchets, matériaux, ou verse des eaux usées
domestiques en un lieu public ou privé sauf si le dépôt a lieu à un emplacement désigné à cet effet par l'Autorité Compétente.
De même est soumise à ces peines et/ou astreinte au nettoyage des lieux, toute personne qui pollue par des déjections un domaine public ou privée.
Sont punis d'une amende de 1000 francs à 10000 francs ou astreint. au nettoyage des lieux, ceux qui auront pollué par des déchets humains un bien
public ou privé sauf si ces emplacements sont désignés à cet effet par l'autorité compétente.
105 Les circonstances atténuantes et le sursis ne sont pas applicables aux infractions prévues par le présent code relatives aux déchets dangereux.
42
INTRODUCTION
Titre v : 23 Le principe pollueur-payeur s'applique lorsque l’installation classée est à l'origine de la production de rejets industriels, de déchets non biodégradables ou
Dispositions dangereux
preventives et
dispositions penales
Section 2 :
Modalites techniques
et financieres
Sous-section 1 :
modalites techniques
43
PARTIE 2
44
QUIZ?
45
2.CLASSIFICATION ET CATEGORIES DES DÉCHETS
Critères de classification
Hétérogène ou
Ménagers Dangereux
Homogène
Non Secs ou
Industriels
Dangereux humides
Médicaux/
Organiques ou
Pharmaceutiqu Inertes
inorganiques
es
46
Agricoles Ultimes
2.CLASSIFICATION ET CATEGORIES DES DÉCHETS
47
2.CLASSIFICATION ET CATEGORIES DES DÉCHETS
48
2.CLASSIFICATION ET CATEGORIES DES DÉCHETS
DIFFERENTS ETATS
Toxique
Radioactive
Solide Liquide
Nature des déchets
Explosive
industriels spéciaux
Inflammable Gazeux
Biologique
49
2.CLASSIFICATION ET CATEGORIES DES DÉCHETS
51
52
QUIZ?
53
PARTIE 3
54
QUIZ?
55
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI
Un plan de gestion des déchets est la stratégie utilisée par une organisation pour éliminer, réduire,
réutiliser et prévenir les déchets. Les méthodes possibles d'élimination des déchets sont le recyclage, le
compostage, l'incinération, les décharges, la biorestauration, la valorisation énergétique des déchets et la
réduction des déchets.
56
Méthodes de collecte des déchets : collecte sélective, collecte en vrac, collecte porte-à-porte
57
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI
Le tri consiste à séparer les différentes catégories de matières. Les trieurs récupèrent, par catégorie,
les déchets d’emballages ménagers recyclables arrivant sur la chaîne de tri.
Un crible sépare ensuite les déchets en 2 flux : Les déchets légers (corps plats) :
Tri automatisé papiers, cartons... Les déchets lourds (corps creux) : bouteilles en plastique, flacons,
briques alimentaires, boîtes de conserve, canettes...
Ce tri fait appel à une technologie de tri intelligent visant à valoriser directement les
Tri avancé déchets dans la chaine de tri
58
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI
59
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI
60
Tri manuel
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI
Tri automatisé 61
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI
62
Tri avancé
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI DES DÉCHETS
La hiérarchie des déchets ci-après s'applique par ordre de priorité dans la législation et la politique en matière
de prévention et de gestion des déchets :
Option la plus souhaitable
63
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI DES DÉCHETS
· Recyclage : toute opération de valorisation par laquelle les déchets sont retraités en produits, matières ou
substances aux fins de leur fonction initiale ou à d'autres fins. Cela inclut le retraitement des matières
organiques, mais n'inclut pas la valorisation énergétique, la conversion pour l'utilisation comme combustible
ou pour des opérations de remblayage.
64
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI DES DÉCHETS
Elimination : toute opération qui n'est pas de la valorisation même lorsque ladite opération a comme
conséquence secondaire la récupération de substances ou d'énergie.
Liste non exhaustive d'opérations d'élimination :
- Dépôt sur ou dans le sol (par exemple, mise en décharge)
- Traitement en milieu terrestre (par exemple, biodégradation de déchets liquides ou de boues dans les
sols)
- Mise en décharge spécialement aménagée (par exemple, placement dans des alvéoles étanches
séparées, recouvertes et isolées les unes des autres et de l'environnement)
- Traitement biologique et Traitement physico-chimique
- Incinération à terre
- Stockage permanent (par exemple, placement de conteneurs dans une mine)
- Etc…
65
3. GESTION DES DECHETS PAR COLLECTE ET TRI DES DÉCHETS
66
67
PARTIE 4
68
QUIZ?
69
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
La valorisation
La valorisation est définie comme toute opération dont le résultat principal est que des déchets servent à des fins utiles en
substitution à d'autres substances, matières ou produits qui auraient été utilisés à une fin particulière, ou que des
déchets soient préparés pour être utilisés à cette fin, y compris par le producteur de déchets (article L. 541-1-1 du code de
l’environnement).
70
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
La valorisation
71
72
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
Recyclage
Stockage
Incinération sans valorisation
Remblaiement énergétique (ISVE)
Incinération avec valorisation
Réutilisation Conversion de déchets en
énergétique (IVE)
Régénération combustibles
Compostage…
73
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
74
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
75
77
La réutilisation
Définition
La réutilisation est définie comme une opération par laquelle des substances, matières ou
produits qui sont devenus des déchets sont utilisés de nouveau. (article L. 541-1-1 du
code de l’environnement). L’opération de réutilisation est toujours précédée d’une
opération de préparation, a minima, par une opération de contrôle.
78
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
La réutilisation
79
Le recyclage
Le recyclage consiste en toute opération de valorisation par laquelle les déchets, y compris les déchets
organiques, sont retraités en substances, matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à
d'autres fins (article L. 541-1-1 du code de l’environnement). Le recyclage permet de substituer des
substances, des matières, ou des produits à d’autres substances, matières ou produits.
Le recyclage chimique : qui utilise des réactions chimiques pour traiter les déchets ayant pour objectif de
séparer les composants d'un même produit,
Le recyclage mécanique : qui utilise des machines pour transformer les déchets comme l'utilisation de broyeur,
Le recyclage organique : qui consiste après compostage ou fermentation à produire
80 des engrais ou du
Le recyclage
Réduire : les tonnages d'objets comme les emballages susceptibles de finir en déchet,
Réutiliser : un produit usagé pour lui donner une deuxième vie pour une utilisation identique
ou différente,
Recycler: en réintroduisant dans le cycle de fabrication d'un objet les matériaux qui
constituaient le déchet.
81
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
Le recyclage
82
Le compostage
Le compostage est une des opérations de recyclage. Le compostage est un procédé de valorisation biologique dit
aérobie, soit avec oxygène, qui s'opère grâce au travail de divers microorganismes (bactéries, champignons et
actinomycètes) œuvrant dans des conditions idéales d'humidité, d'oxygénation, de pH et de porosité.
83
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
Le compostage
84
La régénération
La régénération est basée sur des procédés de raffinage d’un fluide ou d’un solide, impliquant l’extraction de la fraction
polluante ou indésirable contenue dans le déchet.
La régénération peut concerner les huiles, solvants, les gaz fluorés, les plastiques, les catalyseurs, etc. Elle peut s’opérer
par filtration, déshydratation sous vide, raffinage, etc.
85
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
La régénération
86
L’élimination
L’élimination est une opération qui n'est pas de la valorisation même lorsque ladite opération a comme conséquence
secondaire la récupération de substances, matières ou produits ou d'énergie (article L. 541-1-1 du code de
l’environnement).
87
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
L’élimination
88
Le tableau suivant indique quels sont les déchets classés dangereux (art. R.541-8 du Code de l'environnement
français, annexes I et II).
Les secteurs d’activité dont ils proviennent et des procédés de production. Une catégorie est
dédiée aux déchets produits par les ménages.
89
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
90
Liste des catégories de déchets selon le code de
l’environnement de France et les techniques d’élimination
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
92
93
94
96
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
Le document de travail “Les déchets de la Route” (DR - mars 2003) expose la gestion des déchets au cours du
chantier (notamment donne des ordres de grandeur des coûts d’élimination selon la filière). Il éclaire
également sur la réglementation concernant l’utilisation des déchets en TP.
Le respect des démarches de suivi des déchets
Concernant la gestion des déchets, il peut être fait un point régulier qualitatif et quantitatif en réunion de
chantier, à partir des bordereaux de suivi.
En fin de chantier, il est souhaitable de faire un bilan visant à capitaliser l’expérience pour chaque acteur : à
partir des bordereaux de suivi, bilan en poids et en volume, si possible, des déchets de chantier par catégorie et
filière d’élimination ou de valorisation; bilan financier de la gestion des déchets, si possible par poste (tri,
gestion, location des contenants, élimination)
97
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
98
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
99
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
Centre
Enregistrement et de
Révision des
Formulaires
Administratifs
100
4. VALORISATION ET TRAITEMENT DES DÉCHETS
101
5.RISQUES LIES AUX DECHETS
102
5.RISQUES LIES AUX DECHETS
Risques aux activités de gestion et traitement des déchets
103
5.RISQUES LIES AUX DECHETS
Risques aux activités de gestion et traitement des déchets
104
5.RISQUES LIES AUX DECHETS
105
QUIZ?
106
PARTIE 5
107
QUIZ?
108
6. PRÉVENTION DES RISQUES ET MESURES DE SÉCURITÉ DANS LA
GESTION DES DÉCHETS DANGEREUX
Actions
• Sensibiliser le public à la réduction, au tri et à la gestion responsable des déchets
• Lancer des campagnes de communication et d'éducation environnementale
• Impliquer les parties prenantes : citoyens, entreprises, gouvernements locaux,
organisations non gouvernementales, etc
109
7. ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET GESTION DES DÉCHETS
Le premier principe de l'économie circulaire consiste à limiter au maximum l'utilisation des ressources naturelles, à
les restaurer autant que possible si leur usage est incontournable, et à choisir en priorité des technologies et des
processus qui fonctionnent grâce à des ressources renouvelables ou de la manière la .
3 domaines
Economie
et
Circulaire
7 piliers
110
7. ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET GESTION DES DÉCHETS
111
112
Les modèles d'affaires et les initiatives liés à l'économie circulaire dans la gestion des déchets
113
7. ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET GESTION DES DÉCHETS
Les synergies et les partenariats entre les différents acteurs de la gestion des déchets dans
une approche circulaire
114
• J’étiquette correctement tout récipient contenant des substances ou des déchets dangereux.
5
• Je stocke mes produits et mes déchets dangereux liquides sur des bacs de rétention.
6
115
IMPORTANT
116
ETUDE DE CAS
117
118
MERCI POUR VOTRE ATTENTION !
119