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I-INTRODUCTION
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Généralités
• Tant dans les pays développés que dans les
pays d’économie en émergence, les activités
économiques et humaines génèrent des résidus
dont les mauvais traitements affectent la
biosphère par:
La pollution
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Généralités
• La pollution générée par ces activités due à des
contaminations en des composés chimiques tels
les Composés organiques volatils (COV), les
Organo-chlorés, les métaux lourds, le Gaz
carbonique et le méthane engendre des
déséquilibres environnementaux.
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Généralités
• Un problème mondial que l’environnement fait
face actuellement est le réchauffement
planétaire par la modification du phénomène de
l’effet de serre.
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Gestion des déchets en Haïti
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Gestion des déchets en Haïti
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Gestion des déchets en Haïti
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Gestion des déchets en Haïti
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Gestion des déchets en Haïti
• Les dépotoirs du cap et de Truitier se trouvent sur une zone côtière, les
nappes d’eau en surface observées au Cap peut être dues probablement à
des remontés par capillarité
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Gestion des déchets en Haïti (suite)
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Gestion des déchets en Haïti (suite)
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Potentielle pollution de cette gestion
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Potentielle pollution de ce mode de gestion
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Orientation des efforts
• La solution de ces problèmes
environnementaux passe par:
– La connaissance et la conscientisation
– L’application des 5RV-E
– L’adéquation des dépotoirs à l’environnement
(enfouissement des déchets, profilement et re-végétation)
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II- CONCEPTS DECHETS ET MATIERES RESIDUELLES
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II- CONCEPTS DECHETS ET MATIERES RESIDUELLES
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II- CONCEPTS DECHETS ET MATIERES RESIDUELLES
(suite)
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II- CONCEPTS DECHETS ET MATIERES RESIDUELLES
(suite)
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III – GESTION INTEGREE DES MATIERES
RESIDUELLES
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III – GESTION INTEGREE DES MATIERES RESIDUELLES
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III – GESTION INTEGREE DES MATIERES
RESIDUELLES
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IV – CLASSIFICATION DES MATIERES RESIDUELLES
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IV– CLASSIFICATION DES MATIERES
RESIDUELLES
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IV – CLASSIFICATION DES MATIERES
RESIDUELLES
9- Pneus hors d’usage (provoquent la
prolifération des insectes et des risques
d’incendies). Les 3RV sont applicables sur
les pneus hors d’usage.
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IV – CLASSIFICATION DES MATIERES
RESIDUELLES
10- Neiges Usées (liquéfiables) transportant
des fondants, des métaux, des huiles et
des graisses dispersés par les véhicules.
La loi recommande de les traiter l’eau de
fonte avant de rejoindre les cours d’eau.
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IV– CLASSIFICATION DES MATIERES
RESIDUELLES
11- Véhicules hors d’usage (métaux, plastiques,
matières dangereux). Ils peuvent être
déchiquetés pour donner 2 groupes de
matériaux: Le frag (matériaux ferreux extrait
par électroaimant) est recyclable. Le fluff
(plastique, mousse et le caoutchouc souillés
par les fluides automobiles) est parfois traité
comme une matière résiduelle dangereuse ou
un déchet spécial. La loi au Qc l’accepte
comme matériaux de couvrement journalier
des LES.
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IV – CLASSIFICATION DES MATIERES
RESIDUELLES
12- Résidus solides
Acceptés:
-Produits résiduels solides d’origine industrielle, commerciale ou agricole
-détritus
-déchets biomédicaux après désinfection
- Résidus d’incinération
-Ordures ménagères
-Gravats et plâtras
Ils rejoignent les LES ou LET.
Exclus:
- Carcasses d’automobiles
- Terre et sable contenant d’hydrocarbures
- Pesticides
- Déchets biomédicaux
- Fumiers
- Résidus miniers
- Déchets radioactifs
- Boues
- Matières dangereuses
- Résidus fabrique de pâtes et papiers
- Matières dangereuses et non dangereux qui lixivient au-dela des normes
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V – Mode de gestion
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V – Mode de gestion
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V – Mode de gestion
• Récupération (suite)
– Consignation c’est une stratégie incitative très
efficace pour la récupération des contenants
afin d’appliquer les 4 autres R (pollueur
payeur). Elle permet de récupérer beaucoup
plus que la collecte sélective. La consignation
peut être privé ou publique. Dans ce dernier
cas, si le retour n’est pas fait le
remboursement non réclamé reste dans le
coffres de l’état pour assumer le coût
environnemental.
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V – Mode de gestion
• Réemploi (nouveau utilisateur d’une
matière résiduelle d’une autre personne),
c’est le remplissage d’une bouteille d’eau,
le rachat d’un manuel usagé, l’utilisation
du verso des feuilles de l’imprimante.
Dans un monde de surconsommation, on
néglige le réemploi, cependant en
prenant conscience la raréfaction
potentielle des ressources, le réemploi
peut avoir une image très positive.
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V – Mode de gestion
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V – Mode de gestion
• Elimination (les pratiques usuelles de gestion
par élimination restent les LES et l’incinération).
En 2008, nous avons encore en Haïti des
dépotoirs à ciel ouvert. Cette pratique est appelé
à évoluer vers les LES et l’incinération dans les
conditions normales. Les nuisances (odeurs,
vermine, rongeurs) seront éliminées par
l’enfouissement. Quand à l’incinération, il faut
qu’il soit réalisé dans de bonnes conditions afin
d’éviter les nuisances en suies, en cendres
volantes, en émissions de dioxines, de furanes,
des métaux lourds et des gaz acides.
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VI-Les Résidus :
Plastiques, métalliques, textiles,
putrescibles, dangereux
domestiques, de papier et de
carton, de verre, de démolition et
des pneus hors d’usage
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6.1 Les résidus plastiques
• L’importance des plastiques dans
l’ensemble de nos biens de consommation
est due à leur étanchéité (protection), leur
résistance (durabilité), leurs pelliculage
(réduction de masse, les plastique ont une
masse volumique importante), leur
plasticité (formes différentes) et couleurs
et la conjoncture socioéconomique.
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6.1 Les résidus plastiques
• En guise de caractéristiques, les
plastiques sont des polymères provenant
de la fragmentation et la distillation du
pétrole. On distingues deux groupes de
plastique: les thermoplastiques (80% du
marché, emballages et produits jetables)
et les thermodurcissables (durcissement
permanent, recyclage très difficile).
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6.1 Les résidus plastiques
• Il existe une codification chiffrée de 1 à 7 (7
résines pour 97% d’emballages domestiques)
pour les thermoplastiques afin de faciliter
l’application de 5RVE.
• # 1-PET (Tétraphtalate de polyéthylène)
• # 2-HDPE et PEhd (polyéthylène haute densité)
• # 3- PVC (polychlorure de vinyle)
• # 4-LDPE et PEbd (polyéthylène basse densité
• # 5- PP (polypropylène)
• # 6- PS (Polystyrène)
• # 7- Les autres thermoplastiques
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6.1 Les résidus plastiques
• En terme de gestion des matières
résiduelles, les plastiques se portent bien
au recyclage (3R), mais perdent leur
intégrité avec l’utilisation. Cependant, les
plastiques recyclé ne peuvent pas servir
de contenant alimentaires et
pharmaceutiques du fait de la potentielle
contamination résiduelles et des odeurs
(s’ils ne sont pas dépolymérisés)
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6.1 Les résidus plastiques
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6.1 Les résidus plastiques
• Le recyclage et la réutilisation sont liés à des
principes: Il faut générer un flux de plastique
homogènes (pure, séparation des résines).
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6.2 Les résidus métalliques
• On distingue deux groupes de Résidus
métalliques: les métaux ferreux comptant
pour 90% (l’acier et la fonte pouvant être
triés magnétiquement), les métaux non
ferreux (Al, Pb, Cu, Ni, Zn, Hg, Cd).
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6.2 Les résidus métalliques
• La rouille libérée par le fer dans les
conditions similaires à celles de
l’enfouissement ne représente pas
heureusement un danger pour la santé ou
l’environnent vu sa concentration dans la
croûte.
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6.2 Les résidus métalliques
• La forme métallique de Al, Pb, Cu n’est pas très
danger, par contre quand ils devient des cations
dans un lixiviat acide, ils sont nuisibles pour
santé humaine et la faune aquatique. Les
piles et le matériel électrique et électronique
contiennent des métaux volatilisables libèrent
des métaux lourds(Pb, Hg,Cd,Cr) très nocifs et
forment par combustion des oxydes assimilables
et bioaccumulables par les être vivants.
• Le recyclage du plomb non contrôlé peut
affecter la santé publique par des rejets
atmosphériques.
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6.2 Les résidus métalliques
• La consigne publique ou privée peut être
utilisée en Haïti pour récupérer les
contenant de bière et boisons gazeuses
(les canettes).
• Quand aux boites de conserve, certaines
municipalités au Québec par exemple
utilisent la collecte sélective. Cependant la
collecte sélective est difficile d’application
encore.
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6.2 Les résidus métalliques
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5.2 Les résidus métalliques
• Les fonderies exigent un tri efficace pour
le recyclage ( on peut pas mélanger 2
métaux ensemble).
• Par rapport à l’extraction des minerais à
l’état naturel, le recyclage des métaux
présente l’avantage d’être moins
énergétivores.
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6.3 Les résidus de papier et de carton
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6.3 Les résidus de papier et de carton
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5.4 Les résidus de Verre
• La silice de sable est la matière première
utilisée pour fabriquer le verre. Bien
qu’une matière non renouvelable, la silice
est inépuisable à cause l’abondance du
sable dans la croûte terrestre. Deux type
de vers existent : le verre (clair, brun, vert)
creux (les contenants) et le verre plat. La
valeur économique du verre clair est
meilleur sur le marché. Il est recyclable
indéfiniment.
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5.4 Les résidus de Verre
• Enfouissement du verre ne semble pas
dangereux pour l’environnement du fait qu’il ne
s’oxyde, ni se dissout.
• Le recyclage (3R) du verre donne un gain
d’énergie et diminue des risques liés à la
fabrication à partir des matières premières
vierges.
• La consignation est un outil de récupération très
efficace pour les verres. Cette mesure existe
sous une forme en Haïti. C’est une méthode à
amplifier si on peut trouver un marché de
recyclage intéressant.
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5.5 Les résidus putrescibles
• Les résidus de table, les résidus agro-
alimentaires, les rognures de gazon et d’arbres
sont les principaux résidus putrescibles.
• Dans peu de jours, ils deviennent très nuisibles
par des odeurs nauséabondes (anaérobie). Ils
contaminent l’air, l’eau et les aliments par le
développement des microorganismes
pathogènes. Il faut qu’on s’en débarrassent le
plus rapidement que possible.
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5.5 Les résidus putrescibles
• Ayant un taux de matières organiques élevé, ils sont
transformables en humus ou en compost (aérobie) afin
de maintenir la fertilité des sols.
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6.8 Les pneus hors d’usage
• L’amélioration de la sécurité recherché fait
que les pneus deviennent un problème
environnemental. Les pneus hors d’usage
ne se dégradent pas. Les dépôts de pneu
contribuent au risque potentiel de la
propagation du virus de Nil. Ils peuvent
être à l’origine des incendies et produisent
des HAP.
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6.9 Les résidus de construction, de
rénovation et de démolition (CRD)
• L’asphalte, le béton, la brique, le bois, les
métaux constituent les principaux résidus de
l’industrie de la CRD qui ne sont ni
biodégradables, ni dangereux. Ils doivent être
gérés différemment des résidus solides
municipaux du fait de leur volume considérable
dans un LES.
• L’une des méthodes de gestion qui existe est de
la mise en dépôts (Dépôts de matériaux secs)
dans des carrières et sablières afin de les
réhabiliter.
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6.9 Les résidus de construction, de
rénovation et de démolition (CRD)
• Avec le temps et les conditions d’humidité
et d’acidité, le bois et les métaux sont
susceptibles de libérer les phénols, des
oxydes, des sels et des sulfates affectant
la santé et l’environnement.
• Dans certains cas la récupération et le
recyclage (3R) est intéressant tout évitant
l’extraction et limite les impacts sur le
paysage.
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7.Compostage
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7. Compostage
• Il s’agit un moyen efficace de valorisation
des matières résiduelles qui détourne des
volumes de déchet destinés à
l’élimination. C’est une transformation en
aérobie qui protège l’environnement
contre des émissions gazeuses
dangereuses et des odeurs
nauséabondes. De plus, le compost
mature entraîne des effets positifs aux
végétaux lorsqu’il est mélangé au sol.
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7. Compostage
• Augmentation de la température (70°C)
par les micro-organismes thermophiles a
pour effets de la destruction des
pathogènes et de la perte du pouvoir de
germination des graines (hygiénisation).
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7. Compostage
• Il existe plusieurs technologies ou
méthodes de compostage qu’on peut
grouper en 3 systèmes:
• Systèmes ouverts,
• systèmes semi-ouverts
• systèmes fermés.
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7. Compostage
• Les systèmes ouverts utilisent les
technologies de formation d’andains
jumelant de façon optimale la montée de
la température et l’aération (forcée,
passive, retournement). Deux méthodes
partagent les systèmes ouverts : les piles
retournés (retournement mécanique
périodique) et les piles statiques (aération
forcée ou active par des tuyaux perforés
placés sous l’andain)
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7. Compostage
• Les systèmes semi-ouverts ont des
andains placés dans des couloirs
contenant de grilles qui permettent
l’aération forcée. La durée de
compostage est considérablement plus
courte par rapport aux systèmes ouverts.
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7. Compostage
• Les systèmes fermés sont de deux types:
les bioreacteurs (il y a une sonde qui s’y
place pour le contrôle de la température et
l’oxygénation, des soufflants fournissent
activement de l’air au bioreacteur) ou le
lombricompostage.
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7. Compostage
• Les paramètres de compostage influent
beaucoup sur le processus. Ce sont :
• le rapport carbone azote ( 30 assure une bonne
efficience, un niveau trop élevé ralentit la
décomposition alors qu’un niveau bas entraîne
la difficulté de traitement du lixiviat du fait de la
lixiviation ou la volatilisation de l’azote),
• l’oxygène ( porosité et retournement fréquent ou
aération forcée),
• Humidité (nécessaire pour les décomposeurs),
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7. Compostage
• la température de préhumification (60 à
70°C pour la destruction des pathogènes),
• pH des eaux interstitielles (6 à 8 pour un
bon développement des décomposeurs),
• taille des particules (On peut utiliser le
broyage pour offrir une plus grande
surface de contact aux décomposeurs,
mais diminue l’aération)
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7. Compostage
• Pour composter, il faut aménager une
plateforme de compostage qui comprend
2 couches: Supérieure (Résistance au
passage de l’équipement de retournement
et drainage des eaux de surface: gravier,
pierre concassé, sable compacté),
Inférieure (fait de matériaux granulaires,
étanche, ses drains captent les eaux
usées)
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7. Compostage
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8. Lieux d’enfouissement sanitaire
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• Ce n’est qu’au début du XXe que l’enfouissement des
déchets a été adopté comme mesure de contrôle de leur
nuisance et leur pollution. Avant cette date, les déchets
étaient éliminés dans les carrières, marécages, terrains
vacants proches des producteurs des zones urbaines.
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• La croissance des LES en dehors des normes
(contrôle d’infiltration) a révolté les voisins
(« pas dans mon cour »).
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• Actuellement, on parle des lieux
d’enfouissement sanitaire (LES) pour
l’élimination des ordures ménagères. Le
qualificatif sanitaire fait référence aux
aménagements permettant de réduire la
nuisance et la pollution par le biogaz et le
lixiviat.
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
sécurité maximale
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• Un site à sécurité accrue demande un sol
naturel qui n’exige pas des mesures
d’imperméabilisation (10-7 à 10-9 cm/s)
• Un site à sécurité maximale loge dans une
géomembrane double (thermoplastiques)
minimisant la production de lixiviat. On
peut récupérer le lixiviat entre les deux
géomembranes
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• Les études préalables à l’établissement d’un site
d’enfouissement:
– Les études géomorphologiques
– Les études hydrogéologiques (Conductivité hydraulique,
gradients hydrauliques, le régime d’écoulement, pertes
d’étanchéité sur les sources d’eau potable dans un rayon de 1
kilomètre)
– Les études sociologiques, perception des citoyens
• Le lieu sera retenu à cause des paramètres liés à
l’étanchéité du fond et de la récupération du lixiviat.
• La caractérisation de l’eau souterraine permet de
comparer les eaux avant, pendant, après l’exploitation
du site.
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• Il faut éviter de construire un site sur:
– Au dessus d’une nappe d’approvisionnement
en eau
– Au dessus d’une nappe présentant un
potentiel exceptionnel
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8.Lieux d’enfouissement sanitaire
• Les éléments d’aménagement sont à
prendre en compte:
– Drainages des eaux de surface
– Bassins de traitement des eaux de surface
– La clôture du site à 1,8m
– Un rideau d’eau
– Un poste de contrôle équipé de balance
– Un aire lavage pour les camions avant
d’emprunter la voie publique.
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9. Incinération
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9. Incinération
• La technologie de l’incinération des déchets est née en Grande –
Bretagne pour résoudre la question d’espace d’entreposage et du
fait que les déchets qui y étaient produits étaient très combustibles.
Cette technique est un pas, mais elle est mal évoluée au cours du
19e siècle commençant par des fours à basse température, en
passant par les fours à ventilations pour arriver à des incinérateurs
permettant la valorisation énergétique.
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9. Incinération
• L’incinération est classée comme un mode
d’élimination certes, mais c’est une
transformation, une oxydation à haute
température. Les réactions produisent:
– Les mâchefers
– Les cendres
– Les émissions gazeuses
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9. Incinération
• Les émissions gazeuses libérées par
l’incinération peuvent contenir des
contaminants. Les métaux lourds, les dioxines et
furanes sont les plus inquiétants. Ils peuvent
s’accumuler dans les eaux, dans les plantes,
dans le lait des mammifères et dans le corps
des animaux dont l’humain. Personne ne veut
vivre à coté d’un centre d’incinération au même
titre qu’un site dd ’enfouissement.