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Outils de Camille
Rencontres et entretient avec des migrantes
Visites du centre
Entretient et surveillance de l’évolution de la vie des femmes qu’elle a rencontré via les
réseaux
Réseaux sociaux permettant de maintenir un lien avec ses anciennes rencontres
Chiffres clés :
Femmes de plus en plus nombreuses à traverser (+20 %)
Mentalité + élevée que celles des hommes : en 2016 1 sur 2 retrouvé en Méditerranée est un
cadavre de femme
Canal de Sicile : voie la plus meurtrière
Le mariage arrangé
La violence et la misogynie
La précarité
Les veuves qui se retrouvent sans ressources
Violences subies en temps de guerre(viol, prise d’otage, enlèvement)
Stigmatisation des femmes celib ou divorcées
Ainées sont envoyees par leur parents afin de supporter financierment la famille
Femmes fuient l’Erythrée : 30 % des immigrés d’E qui demandent l’asile en Europe sont des
femmes
Environ 1/5 de la pop de l’E vit à l’étranger (Soudan, Yemen, Ethiopie)
La traversée :
Du désert à la mer, peut parfois prendre plusieurs année. Certains passeurs peuvent voler, trahir, ou
contraindre les femmes à la prostitution pour payer leur voyage. Certaines se font également abuser
sexuellement par la police, soldats, gardes-frontières. D’autres cgoississent de se prostituer pour
financer.
Malgré médiatisation des conditions d’accueil en Europe, ceux qui décident d’y aller préssentent que
la vie est bcp plus facile.
Poursuivent leur chemin pour éviter la honte et l’echec ou pour échapper la honte de porter un
enfant illégitime issu d’un viol
Parcours de Julienne :
Traversée du Nigéria, Benin, Burkina
Arrivée au Mali, travaille pour rembourser la passeuse
Retrouvée par son mari, décide de partir en Lybie
Traverse le désert manque de mourir (obligé de boire l’urine de chameau pour survivre)
En lybie : stockage dans un camp a la frontière, entassement peu de nourriture pas d’hygiene
viols quotidiens
Tombe malade et manque de mourir, jetée hors du camp et recueillie par un Ghanéen qui la
met dans un bateau pour l’Italie
Italie : soignée et accueillie centre de rétention
Fuit à Rome et part pour la France
France : erre, fait la manche et dort dans des lieux associatifs
Lybie :
« En Lybie tu peux pas passer sans payer »
Certaines ne payent pas, car soit violées avant le départ, soit prostituées ou exploitées sexuellement
à l’arrivée (attendues par des F qui les surveillent et s’assurent qu’elles remboursent la dette).
Un des + grand pays d’immigration d’Afrique pouyrtant très raciste. Viol semble devenir
systématique depuis la guerre civile
Parmi toutes les femmes rencontrées, souvenir de la Lybie est le plus douloureux : prise d’otage, viol,
torture, cellules surpeuplées, esclavage, hygiene inexsitante. Bcp repartent enceintes après les viols
subis en Lybie.
Traversée hasardeuse avec peu de chance de survivre, bateaux surchargés et fragiles (bcp ne savant
pas nager)
Centres de rétention :
L’ENNUI peut entrainer de graves dep
Deshumanisation : pu d’intimité, douches H/F, exposition des corps (des fois numéros de matricules)
Privation de libertés et contrôle du corps (plus fort envers les F) modifie le rap au corps et à son
image
Réseaux sociaux :
Permettent de combattre l’ennui
Maintient lien avec la famille
Outil de réapropriation de son corps et de son image, notamment aux travers de selfis
Parfois même sert a montrer la réussite des migrations
Etude récente menée en France auprès des F migrantes bénéficiant de l’hébergement social montre
à quel point la complexité du trajet influe sur la probabilité de subir des violences physiques ou
sexuelles en route.