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LES DAMNES DE LA MER

Camille Schmoll, 2020

Outils de Camille
 Rencontres et entretient avec des migrantes
 Visites du centre
 Entretient et surveillance de l’évolution de la vie des femmes qu’elle a rencontré via les
réseaux
 Réseaux sociaux permettant de maintenir un lien avec ses anciennes rencontres

Chiffres clés :
 Femmes de plus en plus nombreuses à traverser (+20 %)
 Mentalité + élevée que celles des hommes : en 2016 1 sur 2 retrouvé en Méditerranée est un
cadavre de femme
 Canal de Sicile : voie la plus meurtrière

Raisons des migrations :


Les femmes fuient :

 Le mariage arrangé
 La violence et la misogynie
 La précarité
 Les veuves qui se retrouvent sans ressources
 Violences subies en temps de guerre(viol, prise d’otage, enlèvement)
 Stigmatisation des femmes celib ou divorcées
 Ainées sont envoyees par leur parents afin de supporter financierment la famille
 Femmes fuient l’Erythrée : 30 % des immigrés d’E qui demandent l’asile en Europe sont des
femmes
 Environ 1/5 de la pop de l’E vit à l’étranger (Soudan, Yemen, Ethiopie)

La traversée :
Du désert à la mer, peut parfois prendre plusieurs année. Certains passeurs peuvent voler, trahir, ou
contraindre les femmes à la prostitution pour payer leur voyage. Certaines se font également abuser
sexuellement par la police, soldats, gardes-frontières. D’autres cgoississent de se prostituer pour
financer.

Malgré médiatisation des conditions d’accueil en Europe, ceux qui décident d’y aller préssentent que
la vie est bcp plus facile.

Poursuivent leur chemin pour éviter la honte et l’echec ou pour échapper la honte de porter un
enfant illégitime issu d’un viol
Parcours de Julienne :
 Traversée du Nigéria, Benin, Burkina
 Arrivée au Mali, travaille pour rembourser la passeuse
 Retrouvée par son mari, décide de partir en Lybie
 Traverse le désert manque de mourir (obligé de boire l’urine de chameau pour survivre)
 En lybie : stockage dans un camp a la frontière, entassement peu de nourriture pas d’hygiene
viols quotidiens
 Tombe malade et manque de mourir, jetée hors du camp et recueillie par un Ghanéen qui la
met dans un bateau pour l’Italie
 Italie : soignée et accueillie centre de rétention
 Fuit à Rome et part pour la France
 France : erre, fait la manche et dort dans des lieux associatifs

Lybie :
« En Lybie tu peux pas passer sans payer »

Certaines ne payent pas, car soit violées avant le départ, soit prostituées ou exploitées sexuellement
à l’arrivée (attendues par des F qui les surveillent et s’assurent qu’elles remboursent la dette).

Un des + grand pays d’immigration d’Afrique pouyrtant très raciste. Viol semble devenir
systématique depuis la guerre civile

Parmi toutes les femmes rencontrées, souvenir de la Lybie est le plus douloureux : prise d’otage, viol,
torture, cellules surpeuplées, esclavage, hygiene inexsitante. Bcp repartent enceintes après les viols
subis en Lybie.

Traversée hasardeuse avec peu de chance de survivre, bateaux surchargés et fragiles (bcp ne savant
pas nager)

Arrivée en Europe (Malte, Sicile, Italie)


 Stockage dans des hotspots ou centres de rétention qui peut durer des mois voire années
dans l’attente de l’acceptation de leur demande d’asile  on trie les demandes les plus
« pertinentes » et on renvoie ou expulse les autres
 Ex : En 2002 : Maltes expulse 220 pers erythréennes qui seront retenues dans la prison
militaire d’Adi Abeto.
 Italie pratique également de nombreux refoulements Erythréens vers la Lybie.

Centres de rétention :
L’ENNUI  peut entrainer de graves dep

Deshumanisation : pu d’intimité, douches H/F, exposition des corps (des fois numéros de matricules)

Privation de libertés et contrôle du corps (plus fort envers les F) modifie le rap au corps et à son
image
Réseaux sociaux :
 Permettent de combattre l’ennui
 Maintient lien avec la famille
 Outil de réapropriation de son corps et de son image, notamment aux travers de selfis
 Parfois même sert a montrer la réussite des migrations

Etude récente menée en France auprès des F migrantes bénéficiant de l’hébergement social montre
à quel point la complexité du trajet influe sur la probabilité de subir des violences physiques ou
sexuelles en route.

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