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Le taux de pénétration d’internet est d’environ 17% au Sénégal. Même s’il est très
bas, il n’en demeure pas moins qu’à Dakar, il est de 50%. Il faut surtout souligner
que 6 personnes sur 10 dans les pays émergents ont un téléphone portable, 3
sur 10 ont un ordinateur et 2 sur 10 utilisent un service mobile via smarphone ou
tablette.
Ceci implique d’établir une relation d’un nouveau genre entre fabricants et
consommateurs d’autant plus que ces derniers sont de plus en plus «
socionautes » (utilisant au moins un réseau social). Pour ce faire il faut d’abord
segmenter sa base de données afin d’identifier les cibles. Mais au lieu des
données démographiques classiques, l’on fera appel aux données issues des
conversations sur facebook, twitter, google+ : hobbies, goûts, évenements, etc.
Cela peut paraître facile aux entreprises mais c’est loin d’être le cas. En effet, sur
les réseaux sociaux il est difficile de s’approprier les informations relatives aux
fans. C’est donc une interface de statistiques (celle de Facebook est la plus
aboutie) qui permet de récupérer une partie des données utiles à votre
segmentation. Cependant l’entreprise devra développer une stratégie
appropriée qui poussera l’audience à cliquer, acheter, diffuser.
Pour l’heure les entreprises tirent profit de ces nouveaux outils même s’ils ne se
prêtent pas véritablement au marketing one-to-one. Outre le fait d’aider à mieux
orienter les campagnes, cette nouvelle composante psychologique
(segmentation) favorise le rapprochement avec les consommateurs.
A bientôt pour le prochain article.