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L’EXAMINATEUR
DELF- DALF toute déclinaison
DELF Junior
DELF Prim
SOMMAIRE
INTRODUCTION ..................................................................................................................................................... 4
1 – Épreuves collectives ....................................................................................................................................... 5
1.1 – Rôle du correcteur...................................................................................................................................... 5
1.2 – Confidentialité du correcteur ...................................................................................................................... 5
1.3 – Matériel du correcteur ................................................................................................................................ 5
1.4 – Organisation ............................................................................................................................................... 6
1.5 – Épreuves de compréhension...................................................................................................................... 7
1.6 – Épreuve de production écrite ..................................................................................................................... 9
1.6.1. Double évaluation ................................................................................................................................. 9
1.6.2. Longueur minimale ............................................................................................................................. 11
1.6.3. Erreurs d’orthographe lexicale / grammaticale.................................................................................... 13
1.6.5. Hors-sujet (cf. 3) ................................................................................................................................. 13
1.6.6. Production raturée .............................................................................................................................. 13
1.7 – Report des notes ...................................................................................................................................... 13
1.8 – Remise du matériel d’examen .................................................................................................................. 14
2 – Épreuve individuelle...................................................................................................................................... 14
2.1 – Rôle de l’examinateur .............................................................................................................................. 14
2.2 – Confidentialité de l’examinateur ............................................................................................................... 14
2.3 – Matériel de l’examinateur ......................................................................................................................... 14
2.4 – Organisation ............................................................................................................................................. 16
2.5 – Difficultés d’évaluation ............................................................................................................................. 18
2.6 – Double-évaluation .................................................................................................................................... 18
2.7 – Obligations de l’examinateur .................................................................................................................... 18
2.8 – Conseils par niveau.................................................................................................................................. 19
2.9 – Remise du matériel d’examen .................................................................................................................. 21
3 – Le hors-sujet .................................................................................................................................................. 21
3.1 – Hors-sujet à l’écrit .................................................................................................................................... 21
3.1.1. Hors-sujet thématique ......................................................................................................................... 21
3.1.3. Hors-sujet complet (thématique et discursif) ....................................................................................... 26
3.1.4. Hors-sujet au DELF Prim .................................................................................................................... 28
3.2 – Hors-sujet à l’oral ..................................................................................................................................... 29
DOCUMENTS DÉTACHABLES ........................................................................................................................... 30
DOCUMENT 1 – Épreuve de production orale : discours d’accueil du candidat ............................................... 31
DOCUMENT 2 – Effets parasites de l’évaluation .............................................................................................. 35
Liens utiles
Légende
INTRODUCTION
Rappels :
• Seules les personnes disposant d’une habilitation d’examinateur-correcteur valable peuvent évaluer les
copies des candidats et faire passer les examens oraux1.
• À l’oral, comme à l’écrit, les examinateurs-correcteurs travaillent en binôme : la double évaluation est
obligatoire, pour tous les niveaux, toutes les déclinaisons et toutes les compétences, à l’exception de
l’épreuve de production orale du DELF Prim (possibilité d’organiser l’épreuve avec un seul
examinateur).
• Dans le centre d’examen, le responsable de centre est la personne référente à laquelle les
examinateurs-correcteurs doivent s’adresser pour toute question.
examinateur – correcteur
1 – Épreuves collectives
Le rôle du correcteur est d’évaluer, d’attribuer une note. Le correcteur n’a donc pas à corriger les erreurs
orthographiques, ni à spécifier la bonne réponse à la question, etc.
Seuls sont autorisés à la diffusion, à des fins d’information ou de formation, les sujets que France Éducation
international a spécifiquement désignés à cet usage (diffusés sur le site public et l’espace professionnel ).
En plus de ce manuel, les correcteurs ont à leur disposition les outils suivants :
• le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) ;
Pour les 3 • les descripteurs de performance du niveau évalué ;
compétences • les référentiels de compétences adossés au CECRL (éditions Didier) ;
• la feuille de report d’anomalies.
• la liste des candidats à évaluer ;
Pour les
• le sujet d’examen ;
compréhensions
• le corrigé des épreuves de compréhensions de l’oral et des écrits ;
orale et écrite
• le document pour le surveillant (transcription de l’enregistrement) pour l’épreuve de CO.
Le correcteur utilise un stylo d’une couleur différente de celle du candidat et de celle de l’autre correcteur afin de
rendre visible les deux évaluations.
Le correcteur a à sa disposition une calculatrice pour vérifier le calcul des points obtenus par le candidat.
1.4 – Organisation
Les épreuves collectives doivent être impérativement corrigées dans des conditions identiques par tous les
correcteurs, c’est-à-dire :
• les correcteurs participent obligatoirement à la séance d’harmonisation (réunion préparatoire à la
correction de la session) organisée en amont de l’évaluation par le responsable de centre et qui consiste
en :
− relire les descripteurs de performance, la consigne de l’exercice, la grille d’évaluation ainsi que la
liste des « effets parasites » ;
− procéder à la correction de copies sélectionnées par le responsable de centre ;
− confronter les notations et procéder à une harmonisation des notes.
• les correcteurs n’ont pas connaissance de l’identité des candidats : les copies sont anonymes, le volet
est rabattu sur les nom et prénom ;
• le nom des correcteurs est porté sur chaque copie ;
• les correcteurs n’évaluent pas les épreuves de leurs propres apprenants : ils doivent vérifier la liste
des candidats en amont, et, le cas échéant, signaler à leur responsable de centre si certains suivent
leurs cours ;
• les correcteurs sont réunis dans le centre d’examen même, et, selon les disponibilités :
- soit ils évaluent le même jour durant les mêmes créneaux horaires afin de pouvoir se consulter en
cas de doute ;
- soit ils ne peuvent pas être présents dans le centre au même moment et évaluent l’un après l’autre.
Dans le 1er cas, le correcteur n°1 prend une moitié du paquet de copies, il l’évalue, puis il échange
ses copies avec le correcteur n°2, de façon que ce dernier vérifie les évaluations du correcteur
n°1 et vice-versa, et que l’éventuelle harmonisation ait lieu rapidement.
• Pour faciliter la double évaluation, les copies des épreuves collectives peuvent être photocopiées afin
que chaque correcteur dispose de son jeu pour l’annoter. Photocopier n’est pas une obligation.
Les photocopies sont, au même titre que les copies originales, du matériel confidentiel qui ne doit
pas sortir du centre d’examen. De même, elles ne doivent être ni conservées ni utilisées à des fins
d’entrainement.
Les candidats répondent directement sur la copie d’examen. Les points à attribuer pour chaque réponse sont
indiqués sur le document réservé aux correcteurs et sur le document candidat. Ces indications sont établies au
regard des analyses psychométriques effectuées par la cellule qualité et expertise de France Education
internationale. Chaque question est pondérée en fonction de sa qualité et de sa difficulté, qui doit être au plus
proche du niveau ciblé.
Les correcteurs doivent alors :
Pondération : Pour les questions ouvertes de B2 et C1, et ponctuellement pour le B1, les points
peuvent être pondérés en accord avec le responsable et à la suite de la réunion d’harmonisation.
Cela signifie qu’en fonction de la réponse du candidat, une partie des points peut être attribuée.
• Effectuer systématiquement une vérification du calcul des points obtenus par le candidat ;
• Tenir compte de la mention en haut du document réservé aux correcteurs :
• Le correcteur n°1 indique, sur la copie, les points attribués à chacune des questions puis à l’ensemble
de l’exercice comme indiqué ci-dessous :
Cas n°2 : une ou plusieurs différences observées portant sur un problème dans le comptage/calcul des
points et/ou erreur manifeste du correcteur n°1
La double évaluation est obligatoire et ce, pour tous les niveaux du DELF et du DALF. Chaque production doit
être évaluée et notée par les deux correcteurs, séparément.
Pour ne pas influencer le correcteur n°2, le correcteur n°1 ne doit pas écrire sur la copie du candidat. Il peut en
revanche annoter autant qu’il le souhaite sa grille d’évaluation.
Pour des productions écrites particulièrement longues (C1 et C2), le bureau des diplômes préconise la
photocopie (cf. 1.3). Si photocopier n’est pas une option, le correcteur n°1 peut utiliser la marge de la copie
(gauche ou droite) pour annoter, marge qui pourra facilement être cachée par le correcteur n°2 pour ne pas être
influencé.
Les correcteurs évaluent d’abord de façon individuelle, remplissent chacun une grille d’évaluation et effectuent
systématiquement une vérification du calcul des points obtenus par le candidat. Deux cas de figure peuvent alors
se présenter :
Cas n°1 : l’écart de note entre les 2 correcteurs est supérieur à 6 points / 25 ou de 3 points / 12.5
Une harmonisation devra être organisée entre les 2 correcteurs : ils discuteront critère par critère et
complèteront, ensemble, une 3e grille dite « harmonisée ». L’un d’eux reporte la note finale sur la page de garde.
Grille 1 - Correcteur n°1 : 23/25 Grille 2 - Correcteur n°2 : 15/25
NB : Pour vos archives, les 3 grilles (2 grilles individuelles + 1 grille harmonisée) sont à conserver.
Cas n°2 : l’écart de note est égal ou inférieur à 6 points / 25 ou 3 points / 12.5
Il n’est pas obligatoire de compléter une 3e grille harmonisée : un des deux correcteurs calculera la moyenne
deux notes totales (et non pas critère par critère) et indiquera cette note finale de façon claire sur l’une des 2
grilles, puis la reporte sur la page de garde.
Grille 1 - Correcteur n°1 : 21/25 Grille 2 - Correcteur n°2 : 19/25
NB : Pour les PE de DELF A1 et A2 et de DALF C1 comportant 2 exercices, chaque exercice est évalué
séparément. On ne fera pas la moyenne des notes sur l'épreuve.
Le nombre minimum de mots à produire dans l’épreuve de production écrite varie en fonction de chaque niveau
du DELF et du DALF. Le non-respect du nombre minimum de mots à produire peut entrainer une sanction en
termes de points (cf. indications précises dans la grille d’évaluation, dans l’encart « anomalies »).
Règle de décompte des mots :
Tout ce qui est produit (sauf les mots ou ensemble de signes barrés ou raturés par le candidat)
doit être comptabilisé dans le calcul du nombre de mots (date, objet de la lettre, signature, etc.),
quel que soit le niveau évalué (de A1 à C2). Est considéré comme mot tout ensemble de signes placé
entre deux espaces. (Ex. : « un sujet » = 2 mots ; « c’est-à-dire » = 1 mot ; « je l’ai vu avant-hier » = 4 mots
Quel que soit le niveau, les correcteurs pénaliseront le candidat dans le critère lexical si le vocabulaire
employé par ailleurs dans la production est trop pauvre et/ou si le nombre de mots est trop limité dans
la production elle-même (ex. : si le candidat arrive tout juste aux 125 mots requis en B2 en ayant une
trop grande proportion de mots dans l'en-tête de la lettre, par exemple).
• Traitement des différentes tâches exposées dans la consigne et respect de la situation proposée :
Si le candidat respecte le type d’écrit demandé (lettre, article, essai, etc.) et la thématique proposée, mais qu’il
manque certaines des tâches demandées dans la consigne, il sera pénalisé dans le critère « Réalisation de la
tâche ».
Exemple : La consigne demande au candidat de décrire sa situation professionnelle et de faire des suggestions
d’amélioration de ses conditions de travail à son employeur ; le candidat décrit la situation mais ne fait pas de
suggestions. Il sera pénalisé au critère « Réalisation de la tâche ».
Quand la consigne invite le candidat à s’exprimer sur des éléments culturels qu’il pourrait ne pas
connaître (le nom ou la localisation d’une ville, etc.), et si le candidat ne respecte pas ce point et
s’exprime sur un élément similaire (par exemple, une ville de pays), il ne sera pas pénalisé.
Exemple d’une copie DELF A2 junior / scolaire et de sa grille d’évaluation :
Dans le critère « Lexique », on sanctionne toutes les erreurs portant sur l'orthographe des mots, telle qu’elle
apparaît dans le dictionnaire (accents inclus), sans tenir compte des problèmes liés aux accords
(masculin/féminin, singulier/pluriel) et/ou à la conjugaison.
Exemples à sanctionner ici : courrir / chateau / ortografique / toujour / etudiant / èléve.
Dans le critère « Morphosyntaxe », on sanctionne toutes les erreurs de conjugaison, d’accord en genre
(masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel).
Exemples : je sui allé / un séjour magnifiques / une activité intéressant.
Le correcteur ne prendra pas en compte les mots ou parties de la production qui ont été barrés ou raturés. Il
n’évaluera pas ces parties raturées, même si celles-ci sont lisibles, et ne les comptabilisera pas dans le nombre
total de mots.
Une fois les épreuves collectives évaluées et les notes reportées, les correcteurs remettent les documents et le
matériel suivants à leur responsable de centre :
2 – Épreuve individuelle
Le rôle de l’examinateur est d’évaluer, d’attribuer une note. L’examinateur n’a pas à corriger le candidat lors de la
passation de l’épreuve individuelle.
En plus de ce manuel, les examinateurs doivent avoir à leur disposition les outils suivants :
• les descripteurs de performance du niveau évalué
Les outils de
• la feuille de report d’anomalies
référence
• éventuellement :
2.4 – Organisation
Les épreuves individuelles doivent être impérativement évaluées dans des conditions identiques par tous les
examinateurs, c’est-à-dire :
• les examinateurs n’évaluent pas leurs propres apprenants, et, si possible, des apprenants qu’ils
connaissent : ils doivent vérifier la liste des candidats en amont, et, le cas échéant, signaler à leur
responsable de centre si certains candidats suivent leurs cours ;
• le nom des examinateurs est porté sur chaque copie ;
• les paires d’examinateurs sont constituées de façon aléatoire afin que les jurys d’examinateurs varient
d’un(e) niveau/session à l’autre ;
• les examinateurs se préparent aux épreuves individuelles et pour cela ils :
− relisent individuellement les descripteurs de performance, les consignes de l’examen, la grille
d’évaluation et la liste des « effets parasites » ;
− prennent connaissance des sujets en amont des épreuves de production orale, pour définir les
attentes selon la grille ; préparer des idées, arguments et questions pour l’échange.
• les examinateurs disposent sur une table les sujets qui seront tirés au sort ou choisis pendant la
passation (cf. exemples ci-dessous).
Activité 3 : l’examinateur présélectionne 2 situations Activité 2 : le candidat n’a pas le choix, c’est
A1 x parmi les 10 proposées dans le livret. Le candidat en l’examinateur qui lui soumet 1 des 2 histoires
prend connaissance et choisit 1 situation parmi les 2. du livret
Activité 3 : l’examinateur présélectionne 2 sujets parmi Activité 2 : le candidat n’a pas le choix, c’est
A2 x les 10 proposés dans le livret. Le candidat en prend l’examinateur qui lui soumet 1 sujet parmi les
connaissance et choisit 1 sujet parmi les 2. 10 du livret.)
Le candidat tire au sort en salle de
A1 x x
préparation.
Le candidat tire au sort en salle de
DELF TP et SJ
A2 x x
préparation.
Exercice 3 : le candidat tire au sort et Exercice 2 : le candidat tire au sort 2 sujets, il en prend
B1 connaissance, il choisit 1 des 2 sujets et le jeu de rôle
prépare dans la salle de préparation.
commence.
Le candidat tire au sort en salle de
B2 x x
préparation.
Le candidat tire au sort en salle de
C1 x x
préparation.
DALF
2.6 – Double-évaluation
La double évaluation est obligatoire et ce, pour tous les niveaux du DELF et du DALF. Chaque production doit
être évaluée et notée par deux correcteurs séparément.
Les principes de la double évaluation exposés au point 1.6.1 sont les mêmes pour l’évaluation de la production
orale : les examinateurs évaluent d’abord de façon individuelle, remplissent chacun une grille d’évaluation et
effectuent systématiquement une vérification du calcul des points obtenus par le candidat.
Ce principe est valable pour toutes les déclinaisons et tous les niveaux, excepté pour le DELF Prim. Étant donné
le très jeune âge des candidats et afin de ne pas les intimider, l’épreuve de production orale du DELF Prim peut
être organisée avec un seul examinateur (cf. module d’autoformation – obligatoire – sur la plateforme FEI+)
Au moment de l’accueil, l’examinateur tient le discours décrit en annexe 1 du présent manuel et dont les étapes
sont rappelées ci-dessous :
• il accueille le candidat poliment et avec bienveillance ;
• il se présente brièvement ;
• il rappelle très clairement le déroulement de l’épreuve et la durée ;
• il rappelle au candidat qu’il peut faire répéter un mot ou faire clarifier une question à tout moment ;
• il invite le candidat à commencer dès qu’il est prêt.
Si l’examinateur a la charge de la préparation, il se réfère à l’annexe 2 du manuel du surveillant.
Si l’examinateur n’est pas allé chercher lui-même le candidat en salle de préparation, il vérifie son identité et la
correspondance entre la photo sur la pièce d’identité et le candidat.
4 Sources :
- L’évaluation en FLE, Hilton et Veltcheff, Hachette, Paris 2003.
- INTO EUROPE, The speaking handbook, British Council.
Niveaux A1 et A2
Général Être bienveillant avec le candidat.
Cette partie est destinée à mettre à l’aise le candidat : manifester de l’intérêt pour ce qu’il
Entretien dirigé
dit, rebondir sur ce qui est dit lorsque cela est possible.
• Ne pas embarrasser le candidat en mettant trop d’émotion dans le jeu de rôle.
• Laisser l’initiative au candidat.
Dialogue simulé
• Rappeler au candidat que, dans cette situation simulée, il peut se permettre de le
(A1) ou Exercice en
tutoyer s’il joue le rôle d’un ami, de ne pas être d’accord avec lui, etc.
interaction (A2)
• L’examinateur a une identité fictive (vendeur, employée de banque, contrôleur SNCF,
ami…) alors que le candidat reste dans son propre rôle.
Niveau B1
Cette partie est destinée à mettre à l’aise le candidat : manifester de l’intérêt pour ce qu’il
Entretien dirigé
dit, rebondir.
• Ne pas embarrasser le candidat en mettant trop d’émotion dans le jeu de rôle.
• Laisser quelques minutes au candidat pour prendre connaissance de la tâche.
• Laisser l’initiative au candidat.
Exercice en • Rappeler au candidat que, dans cette situation simulée, il peut se permettre de le
interaction tutoyer s’il joue le rôle d’un ami, de ne pas être d’accord avec lui, de lui couper la
parole, etc.
• L’examinateur a une identité fictive (vendeur, employée de banque, contrôleur SNCF,
ami…) alors que le candidat reste dans son propre rôle.
• Ne pas poser de questions pendant l’exposé.
Expression d’un • Ne pas apporter d’informations nouvelles sur le thème du texte ou de l’exposé.
point de vue • Allouer au candidat la totalité du temps autorisé pour finir son exposé : ne pas
relancer le candidat lors d’un de ses temps de pause.
Niveau B2
Monologue suivi : • Ne pas poser de questions pendant l’exposé.
défense d’un point • Allouer au candidat la totalité du temps autorisé pour finir son exposé : ne pas
de vue argumenté relancer le candidat lors d’un de ses temps de pause.
Exercice en • Inviter le candidat à nuancer sa position et apporter des précisions.
interaction : débat • Poser des questions qui obligent le candidat à défendre sa position.
Niveau C1
• Ne pas poser de questions pendant l’exposé.
• Ne pas apporter d’informations nouvelles sur le thème du texte ou de l’exposé.
• Allouer au candidat la totalité du temps autorisé pour finir son exposé : ne pas
Monologue suivi : relancer le candidat lors d’un de ses temps de pause.
exposé • Ne pas demander au candidat de revenir sur des parties du texte qu’il n’aurait pas
abordées dans cette partie. Si le candidat a oublié certains aspects importants des
documents déclencheurs, l’examinateur pourra y revenir pendant la 2e partie de
l’épreuve à l’aide de questions.
Exercice en • Inviter le candidat à nuancer sa position et à apporter des précisions.
interaction : • Poser des questions qui obligent le candidat à défendre sa position.
entretien • Privilégier le débat et l’échange : ne pas questionner systématiquement le candidat.
Niveau C2
Monologue suivi : Intervenir à la fin de la présentation uniquement si le candidat a oublié des éléments
présentation du importants ou pour lui faire préciser certains points (le cas échéant, s’appuyer sur les
document questions proposées dans le document examinateur).
Monologue suivi :
La mise en situation sert à définir qui parle et qui est le destinataire (approche
présentation d’un
actionnelle). Parmi les deux sujets proposés, le candidat choisit celui dont la position est
point de vue
la plus proche de son opinion personnelle.
argumenté
• Le candidat n’a plus à adopter un « rôle », cependant les examinateurs vont poser
Exercice en des questions sur ce qu’il a dit dans la 2e partie pour l’obliger à préciser un point, à
interaction : débat justifier une opinion ou encore à élargir le débat.
• Le candidat peut nuancer ce qu’il a dit dans la 2e partie.
Une fois les épreuves individuelles terminées, les examinateurs remettent les documents et le matériel suivants à
leur responsable de centre :
3 – Le hors-sujet
Le hors-sujet thématique influera surtout les critères « réalisation de la tâche » et « lexique » (puisque, la
plupart du temps, les champs lexicaux ne seront pas ceux attendus).
En cas de doute, il appartient au correcteur de consulter le second correcteur puis son responsable
de centre.
Préconisation pour un hors-sujet thématique :
Le candidat ne peut pas être identifié « Au niveau+ » pour les critères :
• « réalisation de la tâche »
• « lexique »
Sur l’ensemble des autres critères, il sera pénalisé ou non de fait en fonction de l’écart de sa production par
rapport à ce qui lui était demandé.
En cas de doute, il appartient au correcteur de consulter le second correcteur puis son responsable
de centre.
La copie doit impérativement être soumise à l’appréciation du président du jury (national pour un
centre à l’étranger/dans le centre pour un centre en France) : il s’agit de vérifier si l’interprétation
des correcteurs est bien la même que celle du président du jury.
Exemple de hors-sujet complet : DELF B1
DELF Prim A1 :
Si le candidat démontre un niveau de langue A1 mais qu’il n’a pas compris la consigne, si sa production n’est pas
celle qui est attendue, en tenir compte uniquement dans le critère de « capacité à informer et à décrire » et
cocher « non répondu ou production insuffisante ».
DELF Prim A2 :
Si le candidat démontre un niveau de langue A2 mais qu’il n’a pas compris la consigne, si sa production n’est pas
celle qui est attendue, en tenir compte uniquement dans les critères « capacité à raconter et à décrire »,
« capacité à donner ses impressions » ou « capacité à rédiger une lettre, capacité à interagir », et cocher « Non
répondu ou production insuffisante » ou « Non réalisé ».
Contrairement à l’écrit, le hors-sujet peut être évité ou corrigé à l’oral. L’examinateur suivra les consignes
suivantes :
• DELF A2, exercice 2 (le monologue) : l’examinateur n’interrompt pas le candidat, il le laisse terminer sa
présentation et lui pose ensuite des questions qui le réorientent vers la thématique du sujet ;
• En réponse à une question posée par l’examinateur : ce dernier doit s’assurer que le candidat a bien
compris la question posée et faire une relance. Si malgré la relance, le candidat persiste à parler d’autre
chose, l’examinateur le laissera terminer et passera ensuite à un autre thème/à une autre question. Il ne
coupera pas la parole au candidat.
DOCUMENTS DÉTACHABLES
« L’épreuve est terminée. Nous gardons les sujets et les brouillons. Vous pouvez
clôture
partir. Bonne journée. »
DELF Prim
Le rôle de l’examinateur est primordial pour ce type de public. Il doit avoir l’habitude des candidats peu habitués à
la passation d’examens pour les rassurer et les mettre en confiance.
Niveau Présentation et passation de l’épreuve
« Bonjour. Je m’appelle XXX. Nous allons faire l’épreuve de production orale du DELF Prim A1.1. Il y a
3 activités.
[activité 1] : D’abord, je vais te poser des questions. Tu réponds aux questions. Si tu ne comprends pas
la question, tu me dis. [le candidat parle] Merci, maintenant, on fait l’activité 2.
[activité 2] : Regarde les images. Choisis 3 images. Qu’est-ce que tu vois ? Pourquoi tu aimes ces
A1.1
images ? Tu peux réfléchir. Nous commençons quand tu es prêt. [le candidat parle] Merci, maintenant,
on fait l’activité 3.
[activité 3] : Choisis une image. Regarde l’image. Qu’est-ce que tu vois ? Parle des personnes. Tu peux
réfléchir. Nous commençons quand tu es prêt. [le candidat parle]
Merci, c’est fini ! »
« Bonjour. Je m’appelle XXX. Nous allons faire l’épreuve de production orale du DELF Prim A1. Il y a 3
activités.
[activité 1] : D’abord, je vais te poser quelques questions. Tu réponds aux questions. Si tu ne
comprends pas la question, tu me dis. [le candidat parle] Merci, maintenant, on fait l’activité 2.
[activité 2] : Regarde ces dessins. Il y a 6 dessins. Tu dois raconter l’histoire. Je te laisse regarder les
dessins et réfléchir. Nous commençons quand tu es prêt. [le candidat parle] Merci, maintenant, on fait
A1
l’activité 3.
[activité 3] : Regarde ces 2 situations et choisis une situation. [le candidat montre la situation choisie et
l’examinateur lit la consigne de la situation choisie] Nous allons parler ensemble de cette situation. Je
joue le rôle de [XXX]. Je te laisse regarder les dessins et réfléchir. Nous commençons quand tu es prêt.
[le candidat parle]
Merci, c’est fini ! »
« Bonjour. Je m’appelle XXX. Nous allons faire l’épreuve de production orale du DELF Prim A2. Il y a 3
activités.
[activité 1] : D’abord, je vais te poser quelques questions. Tu réponds aux questions. Si tu ne
comprends pas la question, tu me dis. [le candidat parle] Merci, maintenant, on fait l’activité 2.
[activité 2] : Lis le sujet et réponds aux questions. Tu peux réfléchir. Nous commençons quand tu es
A2
prêt. [le candidat parle] Merci, maintenant, on fait l’activité 3.
[activité 3] : Regarde les 2 sujets et choisis un sujet. [le candidat montre le sujet choisi et l’examinateur
lit la consigne du sujet choisi] Nous allons parler ensemble de ce sujet. Je joue le rôle de [XXX]. Je te
laisse réfléchir. Nous commençons quand tu es prêt. [le candidat parle]
Merci, c’est fini ! »
Les examinateurs-correcteurs doivent garder en tête les effets « parasites » de l’évaluation et essayer de les
réduire, voire de les éliminer.
L’effet d’ordre : on est en général malheureusement plus sévère à la fin d’une série de copies qu’au début. La
note attribuée à un travail dépend donc de sa place dans le paquet de copies.
L’effet de halo : un travail soigné, lisible et avec une belle écriture fait meilleure impression qu’un bon travail
mal présenté.
L’effet « choc » : une même erreur toutes les trois phrases (exemple : « chat » écrit « cha ») et la note chute en
dessous de la moyenne (choc négatif) ; une seule idée géniale dans une production qui l’est moins et la note
grimpe au-dessus de la moyenne (choc positif).
L’effet « goutte d’eau » : tout au long d’une production l’enseignant a toléré les erreurs d’orthographe, l’écriture
quasi illisible, la ponctuation fautive, puis, la vingtième majuscule absente après un point fait déborder le vase…
Il retire un ou plusieurs point(s) pour l’ensemble.
L’effet de favoritisme : le favori ou le « chouchou » est en général celui qui renvoie à l’enseignant une image
gratifiante de lui-même.
L’effet de fatigue : les conditions de correction influencent le jugement de l’évaluateur. On corrige sans aucun
doute plus équitablement assis à une table de travail que dans les transports en commun.
L’effet de contraste : une copie moyenne souffre d’être corrigée juste après une excellente production. Si elle
avait été corrigée juste après une copie très médiocre, elle aurait sûrement obtenu une meilleure note.
L’écart-type : tel enseignant, sur une échelle de notation de zéro à vingt, n’utilise que la fourchette entre huit et
douze. On dit alors que son écart type est de quatre points. Tel autre n’utilisera jamais les notes comprises entre
dix-sept et vingt.
D’après L’évaluation et le Cadre européen commun, Christine Tagliante, CLE International, 2005