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8CP
des Nations Unies contre le dopage
pour l’éducation,
la science et la culture
Huitième session
Paris, siège de l’UNESCO
26 - 28 octobre 2021
ICDS/8CP/Doc.11
9 juin 2021
Original : anglais
INTRODUCTION
1. Conformément à la résolution 6CP/7, un projet de certification de conformité a été
soumis à la septième session de la Conférence des Parties (COP7) à la Convention
internationale contre le dopage dans le sport. La Conférence des Parties a pris note
du projet de résolution 7CP/8, qui a fait l'objet d'un suivi par le Bureau de la COP7
pour la soumission d'un rapport d'avancement à la huitième session de la Conférence
des Parties (COP8).
2. Ainsi, suite à un appel à propositions pour le poste de consultant juridique individuel
principal chargé entre autres, de l'élaboration de la certification de conformité, M.
Graham Arthur, ancien Rapporteur du groupe d'experts juridiques de haut niveau
(2019) a été sélectionné pour mener à bien les missions attendues.
3. Tenant compte des propositions présentées par le Bureau de la COP6 à la septième
session de la Conférence des Parties1, le consultant juridique principal a approfondi
l'établissement et le fonctionnement de la certification de conformité conformément
aux directives opérationnelles proposées en vue de son inclusion dans cet instrument
à un stade ultérieur.
PROJET DE RÉSOLUTION 8CP/12
4. La Conférence des Parties souhaitera peut-être adopter la résolution suivante :
La Conférence des Parties,
1. Ayant examiné le document ICDS/8CP/Doc.11 et son annexe,
2. Rappelant le Projet de résolution 7CP/8 ;
3. Exprime sa gratitude au Bureau de la COP7 pour avoir supervisé les travaux
menés par le consultant juridique principal et remercie ce dernier et le
Secrétariat pour les progrès accomplis ;
4. Est d'accord pour la poursuite du développement de la certification de conformité
et des différentes approches présentées pour envisager de l'inclure à un stade
ultérieur dans les directives opérationnelles ;
5. Demande au Bureau de la COP8, avec le soutien du Secrétariat, de soumettre
un rapport sur la certification de conformité à la neuvième session de la
Conférence des Parties, en 2023.
1
Veuillez vous référer au document ICDS/7CP/Doc.7.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 1
Annexe
Contexte
2
Résolution 6CP/5, voir Annexe B
3
Résolution 7CP/6, voir Annexe B
4
12 août 2020
5 ere
1 réunion du Groupe de travail restreint, 1er octobre 2020 ; 2e réunion du Groupe de travail
restreint, 26 octobre 2020 ; 3e réunion du Groupe de travail restreint, 24 novembre 2020 ; 4e réunion
du Groupe de travail restreint, 28 janvier 2021.
6
4-5 février 2021, Dakar, Sénégal
7
Résolution 7CP/6, voir Annexe B
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 2
Certification de conformité
Il est, en effet, envisagé que les États parties soient invités à demander la certification de
conformité, et ce processus de demande requiert l'examen attentif d'un certain nombre de
critères fondés sur les dispositions de la Convention et des mesures prises par un État
partie pour mettre en œuvre ces dispositions. Cela comprendrait un examen des données et
des informations fournies par un État partie via le processus de rapport ADLogic. Par
conséquent, les critères d'évaluation devraient s'aligner sur la future révision du
questionnaire ADLogic et l'évolution du mécanisme de rapport. Cet examen constituerait un
effort de collaboration auquel des autorités nationales participeraient, en particulier la
plateforme nationale de conformité ou un mécanisme national équivalent, ainsi qu'un groupe
d'experts nommé10, le Bureau et le Secrétariat.
Prochaines étapes
Il est prévu que les directives soient en vigueur et opérationnelles après leur adoption par la
COP8. Le Bureau entreprendra ensuite une évaluation de la manière dont le projet de
certification de conformité peut être élaboré pour compléter et soutenir les directives
8
Résolution 6CP/7, voir Annexe B
9
ICDS/7CP/Doc.7
10
La composition du groupe d'experts est détaillée dans l'annexe du présent document.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 3
Annexe A
I. Contexte
La question du dopage
Adopté le 19 octobre 2005, ce texte d’une portée sans précédent pour l’Organisation
représente la première application de la force du droit international à la lutte contre le
dopage. Il a créé un cadre juridique permettant aux 188 États parties de faire face à
l’utilisation généralisée de substances et méthodes d’amélioration des performances dans le
sport et de promouvoir les valeurs du sport.
Les États parties à la Convention, ainsi que leurs ressortissants, sont les parties prenantes
et les bénéficiaires des avantages symboliques et matériels de la lutte contre le dopage. Ils
sont en droit d’attendre une reconnaissance internationale de leur engagement et de leurs
activités visant à lutter contre le dopage et à promouvoir les valeurs du sport au sens large.
À la demande des États parties, la Conférence des Parties (COP) décerne cette certification
au cours de sa session ordinaire pour une période de deux ans. L’attribution de la
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 4
certification peut être renouvelée une fois ; au-delà de cette durée, il faut soumettre une
nouvelle demande.
Les États parties postulent pour la certification. Selon leur degré de conformité à la
Convention, ils peuvent être admissibles à une certification de conformité totale ou à une
certification de conformité potentielle.
o Une certification de conformité totale pour les États parties conformes, afin
de mettre en valeur les activités et les politiques mises en œuvre ainsi que
les résultats obtenus dans la lutte contre le dopage.
Visibilité :
La certification de conformité donne à l’État partie bénéficiaire une visibilité internationale qui
valorise sa réputation, ses efforts et ses engagements pris à l’égard de la Convention.
La certification de conformité est un outil qui renforce les efforts de lutte contre le dopage et
de communication grâce à l’utilisation du logo de la certification lors de compétitions
sportives et au sein d’instances dirigeantes, par exemple. L’État partie bénéficie de la
reconnaissance de son statut d’acteur responsable et de fournisseur d’exemples de bonnes
pratiques.
Crédibilité :
Légitimité :
Rôle de précurseur :
La certification promeut le rôle moteur des initiatives antidopage de l’État partie, notamment
dans le cadre du développement de projets antidopage soutenus par le Fonds pour
l’élimination du dopage dans le sport, par exemple en encourageant le partage
d’expériences avec des pairs et des États parties qui souhaitent postuler pour la
certification.
En outre, les titulaires de la certification se verront allouer pendant la COP une plage horaire
leur permettant de présenter conjointement les progrès réalisés dans les politiques
antidopage et la promotion d’exemples de bonnes pratiques. Ce point spécial de l’ordre du
jour de la COP constitue un levier pour la transmission du savoir-faire et des bonnes
pratiques, renforçant ainsi la coopération internationale en matière de lutte contre le dopage,
conformément à l’article 16 de la Convention. Les États parties certifiés jouent un rôle de
mentor dans les échanges et l’assistance intergouvernementaux.
Les titulaires de la certification sont perçus comme des exemples inspirants par les autres
États parties et les parties prenantes régionales. Ce mécanisme favorisera l’échange
d’informations et l’intégration au niveau régional.
Un État partie bénéficiaire a le droit de faire siéger ses représentants parmi les autres
bénéficiaires de la certification de conformité au sein d’un comité ad hoc chargé de
présenter l’état d’avancement des politiques antidopage et de promouvoir des exemples de
bonnes pratiques. Les États parties jouent un rôle de mentor dans les échanges et
l’assistance intergouvernementaux.
La certification offre l’opportunité d’harmoniser les pratiques en fonction des objectifs fixés
par la Convention, par le biais de la coopération internationale.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 6
Octroyée pour une durée de deux ans renouvelable, la certification de conformité garantit la
crédibilité et permet une évaluation régulière des politiques et activités antidopage.
La liste des titulaires de la certification est publique et numérisée afin d’assurer une
transparence totale du processus, d’inspirer d’autres États parties et de sensibiliser un large
public.
V. Processus de candidature
V. i. Bénéficiaires :
L’objectif de la certification étant de promouvoir les États parties conformes ou les États
parties ayant démontré un investissement important dans le renforcement de la mise en
œuvre de la Convention, cette certification est destinée aux États parties et aux
gouvernements qui ont ratifié, accepté, approuvé ou adhéré à la Convention et sont
légalement tenus de se conformer à ses dispositions. Les ministères et les autorités
publiques chargés d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques antidopage ainsi que de
protéger l’intégrité du sport de compétition et amateur sont encouragés à postuler pour
renforcer la mise en œuvre de la Convention.
Éducation et formation
La demande doit être élaborée par les ministères compétents en charge du sport, avec le
soutien de la plateforme nationale de conformité, si nécessaire.
3. Informations ADDBase.
2. Informations ADDBase.
Sur la base de l’évaluation des critères détaillés ci-dessus (contenu et forme), une
compilation de toutes les candidatures (présentées comme « recevables » ou
« irrecevables ») est préparée par le groupe d’experts. Ce document complet est partagé
avec le Secrétariat et le Bureau de la COP pour observations et approbation.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 9
La liste finale des candidatures recevables est soumise par le Secrétariat à la COP pour
décision finale.
Processus de candidature
États parties
Désignent
Ministères
compétents
Élaborent
Demande
Élabore
1. Compilation des
candidatures pour
approbation par le
Bureau
2. Liste des
candidatures
recevables
Soumise à la
COP
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 10
Annexe B :
Résolutions
RÉSOLUTION 6CP/5
La Conférence des Parties,
1. Prend note des informations fournies par le Secrétariat concernant le processus de suivi
de non-conformité, adopté et contenu dans la résolution 5CP/3 ;
2. Requiert tous les États Parties concernés de se conformer à leur obligation en vertu de
l'article 31 de la Convention ;
3. Encourage le Bureau de la Conférence des Parties à veiller au suivi de la lettre de non-
conformité et à s’assurer, avec l’aide du Secrétariat que les États Parties puissent
s’acquitter d’un niveau de conformité en adéquation avec les objectifs de la Convention ;
4. Prend acte des efforts déployés aussi bien par les États Parties que par l'Agence
mondiale antidopage pour promouvoir un cadre antidopage solide et harmonieux et garantir
le respect dudit cadre à l’échelle mondiale ;
5. Reconnaît la nécessité d'élaborer des directives opérationnelles de la Convention
ainsi qu’ un cadre de conséquences en cas la non-conformité signalée contre les
États Parties qui ne s’acquitteraient pas des obligations leur incombant au titre de la
Convention internationale contre le dopage dans le sport ;
6. Approuve la création, sous la supervision du Bureau de la Conférence des Parties et
avec le soutien du Secrétariat, d'un Groupe de travail des États parties chargé
d'élaborer des directives opérationnelles et un cadre des conséquences en cas de
non-conformité à la Convention, qui seront présentés à sa septième session;
7. Demande au Secrétariat, en consultation avec le Bureau de la Conférence des Parties,
de coordonner le processus global au cours de la période 2018 - 2019 et de communiquer
l’avant-projet de directives opérationnelles du cadre de conséquences à tous les États
Parties six mois avant sa septième session.
RÉSOLUTION 6CP/7
La Conférence des Parties,
1. Ayant examiné le document ICDS/6CP/Doc.7,
2. Tenant compte du rôle croissant du Bureau de la Conférence des Parties joue pour faire
face aux nouveaux défis posés par la lutte contre le dopage, en vue d’assurer la crédibilité
de la Convention ,
3. Invite le Bureau de la Conférence des Parties à continuer de renforcer la mise en œuvre
de la Convention, en s’acquittant pleinement de son rôle entre les sessions de la
Conférence des Parties, conformément aux dispositions du Règlement intérieur visant à
améliorer la gouvernance de la Convention ;
4. Encourage le Bureau de la Conférence des Parties nouvellement élu à mettre au
point le label de conformité, ainsi qu’à mettre en place la commission d'examen,
conformément aux recommandations formulées par le Bureau de la COP5 lors de sa
réunion extraordinaire, tenue le 1er août 2016 ;
5. Demande au Bureau de la Conférence des Parties de rendre compte de ses activités en
2018 - 2019 lors de la septième session de la Conférence des Parties, en 2019.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 11
RÉSOLUTION 7CP/6
La Conférence des Parties,
1. Ayant examiné le document ICDS/7CP/Doc.5 ainsi que ses annexes,
2. Rappelant la résolution 6CP/5, approuvant la création, sous la supervision du Bureau de
la COP6 et avec le soutien du Secrétariat, d’un Groupe de travail des États parties chargé
d’élaborer des directives opérationnelles ainsi qu’un cadre de conséquences en cas de non-
conformité à la Convention pour soumission à la COP7 en 2019,
3. Exprime sa gratitude aux membres du Groupe de travail pour leur engagement et au
Bureau de la COP6 pour son soutien et ses conseils ;
4. Prend note du fait que les avant-projets des directives opérationnelles et du cadre de
conséquences en cas de non-conformité établis par le Groupe de travail ont été consolidés
à la suite d’une consultation mondiale des États parties ;
5. Rappelle la résolution 6CP/5 sur la nécessité d'élaborer des Directives opérationnelles et
un Cadre de conséquences en cas de non-conformité ;
6. Décide de prolonger le mandat du Groupe de travail sous la supervision du Bureau
de la COP7, avec l'aide du Secrétariat et en coopération avec le panel d'experts
juridiques de haut niveau, afin de développer davantage les Directives
opérationnelles et le Cadre des conséquences en vue de pouvoir les adopter à la
huitième session de la Conférence des Parties.