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Organisation Convention

8CP
des Nations Unies contre le dopage
pour l’éducation,
la science et la culture

Conférence des Parties à la


Convention internationale contre
le dopage dans le sport

Huitième session
Paris, siège de l’UNESCO
26 - 28 octobre 2021

ICDS/8CP/Doc.11
9 juin 2021
Original : anglais

Point 12 de l’ordre du jour

Rapport d'avancement sur l'élaboration du projet de certification de


conformité

Documents : ICDS/7CP/Doc.7 ; Rapport d'avancement sur l'élaboration du projet de


certification de conformité.

Contexte : Le présent document fournit un rapport d'avancement sur le développement de la


certification de conformité en vue de son inclusion dans les directives opérationnelles
proposées à un stade ultérieur.

Décision requise : Paragraphe 4


ICDS/8CP/Doc.11 - page 2

INTRODUCTION
1. Conformément à la résolution 6CP/7, un projet de certification de conformité a été
soumis à la septième session de la Conférence des Parties (COP7) à la Convention
internationale contre le dopage dans le sport. La Conférence des Parties a pris note
du projet de résolution 7CP/8, qui a fait l'objet d'un suivi par le Bureau de la COP7
pour la soumission d'un rapport d'avancement à la huitième session de la Conférence
des Parties (COP8).
2. Ainsi, suite à un appel à propositions pour le poste de consultant juridique individuel
principal chargé entre autres, de l'élaboration de la certification de conformité, M.
Graham Arthur, ancien Rapporteur du groupe d'experts juridiques de haut niveau
(2019) a été sélectionné pour mener à bien les missions attendues.
3. Tenant compte des propositions présentées par le Bureau de la COP6 à la septième
session de la Conférence des Parties1, le consultant juridique principal a approfondi
l'établissement et le fonctionnement de la certification de conformité conformément
aux directives opérationnelles proposées en vue de son inclusion dans cet instrument
à un stade ultérieur.
PROJET DE RÉSOLUTION 8CP/12
4. La Conférence des Parties souhaitera peut-être adopter la résolution suivante :
La Conférence des Parties,
1. Ayant examiné le document ICDS/8CP/Doc.11 et son annexe,
2. Rappelant le Projet de résolution 7CP/8 ;
3. Exprime sa gratitude au Bureau de la COP7 pour avoir supervisé les travaux
menés par le consultant juridique principal et remercie ce dernier et le
Secrétariat pour les progrès accomplis ;
4. Est d'accord pour la poursuite du développement de la certification de conformité
et des différentes approches présentées pour envisager de l'inclure à un stade
ultérieur dans les directives opérationnelles ;
5. Demande au Bureau de la COP8, avec le soutien du Secrétariat, de soumettre
un rapport sur la certification de conformité à la neuvième session de la
Conférence des Parties, en 2023.

1
Veuillez vous référer au document ICDS/7CP/Doc.7.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 1

Annexe

Rapport sur l’état d’avancement


Résumé

Les directives et le cadre de conséquences en cas de non-conformité sont réputés être


traités par la Conférence des Parties (COP) à sa huitième session pour approbation et
adoption. Cet instrument stratégique sera probablement complété par l'ajout d'un modèle de
cadre législatif. Il vise à soutenir les États parties dans l'élaboration et l'adoption de
stratégies et de règlements antidopage. Une certification de conformité est également
réputée apporter une valeur ajoutée à l'engagement des États parties et galvaniser leurs
efforts pour mettre en œuvre la Convention et se conformer à ses dispositions dans le but
de favoriser la reconnaissance nationale et internationale. Ce rapport fait le point sur l'état
d'avancement de l'élaboration du projet de certification de conformité.

Contexte

La COP a déjà reconnu la nécessité d'élaborer à la fois des lignes directrices


opérationnelles de la Convention internationale contre le dopage dans le sport (la
Convention), et un cadre de conséquences en cas de non-conformité. Les directives
opérationnelles et le cadre de conséquences en cas de non-conformité sont collectivement
dénommés les directives opérationnelles dans le présent rapport d'étape.

La COP62 a approuvé la création, sous la supervision du Bureau et avec le soutien du


Secrétariat, d'un Groupe de travail des États parties chargé d'élaborer les directives
opérationnelles. Il était prévu que cet instrument assurerait une compréhension claire des
mesures fondamentales de la Convention et soutiendrait les États parties dans la mise en
œuvre de la Convention, renforçant ainsi les capacités et les compétences des États parties
et favorisant la conformité.

Le Groupe de travail a rendu compte de ses activités à la septième session de la


Conférence des Parties (COP7)3, qui a étendu son mandat afin de développer davantage
les directives opérationnelles.

Conformément à la décision du Bureau de la COP7 (Bureau) prise lors de la réunion


virtuelle de concertation préparatoire4, un Groupe de travail restreint a été mis en place pour
assurer l'avancement des directives opérationnelles5. Un projet final a été présenté et
approuvé par le Bureau de la COP7 lors de sa deuxième réunion formelle6. Les directives
opérationnelles sont présentées à la huitième session de la Conférence des Parties (COP8)
pour approbation et adoption7.

2
Résolution 6CP/5, voir Annexe B
3
Résolution 7CP/6, voir Annexe B
4
12 août 2020
5 ere
1 réunion du Groupe de travail restreint, 1er octobre 2020 ; 2e réunion du Groupe de travail
restreint, 26 octobre 2020 ; 3e réunion du Groupe de travail restreint, 24 novembre 2020 ; 4e réunion
du Groupe de travail restreint, 28 janvier 2021.
6
4-5 février 2021, Dakar, Sénégal
7
Résolution 7CP/6, voir Annexe B
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 2

Certification de conformité

Pour compléter les directives opérationnelles, la sixième session de la Conférence des


Parties (COP6)8 a encouragé le Bureau de la COP6 à « élaborer un label de conformité et à
mettre en place une commission d'examen ». À cet égard, le projet de certification de
conformité qui vise à reconnaître les efforts déployés par les États parties dans le respect de
leur engagement envers les dispositions de la Convention et des activités et initiatives
nationales visant à lutter contre le dopage et à promouvoir les valeurs du sport, a été
présenté à la COP79.

Les avantages de la certification de conformité incluent le fait qu'elle souligne la crédibilité,


la légitimité et les antécédents d'un État partie en ce qui concerne les exigences du rapport
national soumises lors de la série de COP. Comme décrit à l'annexe A, la certification de
conformité serait délivrée à la suite d'une analyse indépendante approfondie des
candidatures des États parties, notamment sur la base des résultats obtenus par le biais du
questionnaire ADLogic et des rapports nationaux obligatoires biennaux. Par conséquent, il
est essentiel de développer des synergies entre les directives opérationnelles, le modèle de
cadre législatif et la certification de conformité. En effet, sur la base d'une meilleure
compréhension des dispositions de la Convention catalysée par les directives
opérationnelles et d'une réglementation nationale antidopage améliorée avec le modèle de
cadre législatif, les États parties augmenteraient leur potentiel de se voir attribuer la
certification de conformité, ce qui récompenserait leurs efforts et leurs engagements pour la
cause et objectifs des exigences de conformité.

Il est, en effet, envisagé que les États parties soient invités à demander la certification de
conformité, et ce processus de demande requiert l'examen attentif d'un certain nombre de
critères fondés sur les dispositions de la Convention et des mesures prises par un État
partie pour mettre en œuvre ces dispositions. Cela comprendrait un examen des données et
des informations fournies par un État partie via le processus de rapport ADLogic. Par
conséquent, les critères d'évaluation devraient s'aligner sur la future révision du
questionnaire ADLogic et l'évolution du mécanisme de rapport. Cet examen constituerait un
effort de collaboration auquel des autorités nationales participeraient, en particulier la
plateforme nationale de conformité ou un mécanisme national équivalent, ainsi qu'un groupe
d'experts nommé10, le Bureau et le Secrétariat.

Le texte du projet de certification de conformité, qui comprend une méthodologie détaillée


concernant la manière dont il fonctionnera dans la pratique, est joint en Annexe A du
présent rapport.

Prochaines étapes

Sous sa supervision et sa direction, le Bureau recommande que la COP8 approuve la


poursuite du développement de la certification de conformité pour explorer plus en
profondeur, à travers des consultations régionales inclusives des États parties, les
opportunités de synergies avec les directives opérationnelles et le modèle de cadre
législatif.

Il est prévu que les directives soient en vigueur et opérationnelles après leur adoption par la
COP8. Le Bureau entreprendra ensuite une évaluation de la manière dont le projet de
certification de conformité peut être élaboré pour compléter et soutenir les directives

8
Résolution 6CP/7, voir Annexe B
9
ICDS/7CP/Doc.7
10
La composition du groupe d'experts est détaillée dans l'annexe du présent document.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 3

opérationnelles, en vue de la présentation de la certification de conformité pour adoption à la


neuvième session de la Conférence des Parties (COP9).

Annexe A

Projet de certification de conformité (telle que


soumis à la COP7)

I. Contexte

La question du dopage

La mondialisation représente un défi pour la gouvernance et l’intégrité du sport. En


conséquence, le dopage est devenu une menace à la fois structurelle et cyclique à laquelle
les États tentent de faire face avec des réponses juridiques et institutionnelles.

Convention internationale de l’UNESCO contre le dopage dans le sport

Adopté le 19 octobre 2005, ce texte d’une portée sans précédent pour l’Organisation
représente la première application de la force du droit international à la lutte contre le
dopage. Il a créé un cadre juridique permettant aux 188 États parties de faire face à
l’utilisation généralisée de substances et méthodes d’amélioration des performances dans le
sport et de promouvoir les valeurs du sport.

Engagement des États parties

Les États parties à la Convention, ainsi que leurs ressortissants, sont les parties prenantes
et les bénéficiaires des avantages symboliques et matériels de la lutte contre le dopage. Ils
sont en droit d’attendre une reconnaissance internationale de leur engagement et de leurs
activités visant à lutter contre le dopage et à promouvoir les valeurs du sport au sens large.

II. Certification de conformité

II.I. Définition de la certification de conformité

La certification de conformité est la distinction honorifique institutionnelle et transparente


attestant de l’engagement des États parties à respecter et à promouvoir la Convention. Son
objectif est de promouvoir l’engagement et les efforts d’un État partie dans l’application
rigoureuse de la Convention.

La certification de conformité va au-delà des engagements juridiques liés à la ratification de


la Convention dans la mesure où elle appuie des activités promouvant les valeurs du sport,
son intégrité et les comportements éthiques.

À la demande des États parties, la Conférence des Parties (COP) décerne cette certification
au cours de sa session ordinaire pour une période de deux ans. L’attribution de la
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 4

certification peut être renouvelée une fois ; au-delà de cette durée, il faut soumettre une
nouvelle demande.

II.II Deux propositions

a. Une certification progressive à deux niveaux :

Les États parties postulent pour la certification. Selon leur degré de conformité à la
Convention, ils peuvent être admissibles à une certification de conformité totale ou à une
certification de conformité potentielle.

b. Deux certifications distinctes :

o Une certification de conformité totale pour les États parties conformes, afin
de mettre en valeur les activités et les politiques mises en œuvre ainsi que
les résultats obtenus dans la lutte contre le dopage.

o Une potentielle certification de conformité pour les États parties non


conformes, afin de les encourager à poursuivre leurs efforts dans la lutte
contre le dopage. Cette certification prend en compte le contexte politique,
économique et historique de la lutte contre le dopage.

III. Avantages de la certification de conformité

Visibilité :

La certification de conformité donne à l’État partie bénéficiaire une visibilité internationale qui
valorise sa réputation, ses efforts et ses engagements pris à l’égard de la Convention.

La certification de conformité est un outil qui renforce les efforts de lutte contre le dopage et
de communication grâce à l’utilisation du logo de la certification lors de compétitions
sportives et au sein d’instances dirigeantes, par exemple. L’État partie bénéficie de la
reconnaissance de son statut d’acteur responsable et de fournisseur d’exemples de bonnes
pratiques.

L’État partie a le droit d’utiliser pleinement le logo de la certification de conformité et peut


l’apposer lors de l’organisation d’événements sportifs entraînant de fortes retombées
médiatiques et au sein d’instances dirigeantes sportives régionales et internationales.

Crédibilité :

La certification renforce la crédibilité favorisant la reconnaissance internationale et régionale


de l’efficacité des politiques antidopage en soulignant les engagements de bonne foi pris par
les États parties à l’égard de la Convention, des autorités publiques et du mouvement
sportif.

L’auto-évaluation réalisée au moyen du questionnaire ADLogic est ainsi renforcée par le


processus de certification du dossier de candidature, qui comprend tous les documents
nécessaires à soumettre.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 5

Légitimité :

La certification de conformité valorise la conformité aux dispositions de la Convention et


souligne l’importance des activités menées conformément aux bonnes pratiques. Elle donne
à son titulaire une légitimité dans la promotion de sa politique et de sa vision antidopage.

Rôle de précurseur :

La certification promeut le rôle moteur des initiatives antidopage de l’État partie, notamment
dans le cadre du développement de projets antidopage soutenus par le Fonds pour
l’élimination du dopage dans le sport, par exemple en encourageant le partage
d’expériences avec des pairs et des États parties qui souhaitent postuler pour la
certification.

En outre, les titulaires de la certification se verront allouer pendant la COP une plage horaire
leur permettant de présenter conjointement les progrès réalisés dans les politiques
antidopage et la promotion d’exemples de bonnes pratiques. Ce point spécial de l’ordre du
jour de la COP constitue un levier pour la transmission du savoir-faire et des bonnes
pratiques, renforçant ainsi la coopération internationale en matière de lutte contre le dopage,
conformément à l’article 16 de la Convention. Les États parties certifiés jouent un rôle de
mentor dans les échanges et l’assistance intergouvernementaux.

Les titulaires de la certification sont perçus comme des exemples inspirants par les autres
États parties et les parties prenantes régionales. Ce mécanisme favorisera l’échange
d’informations et l’intégration au niveau régional.

Droit de préséance à la Conférence des Parties :

Un État partie bénéficiaire a le droit de faire siéger ses représentants parmi les autres
bénéficiaires de la certification de conformité au sein d’un comité ad hoc chargé de
présenter l’état d’avancement des politiques antidopage et de promouvoir des exemples de
bonnes pratiques. Les États parties jouent un rôle de mentor dans les échanges et
l’assistance intergouvernementaux.

IV. Objectifs de la certification de conformité

Renforcer la mise en œuvre de la Convention internationale contre le dopage dans le


sport :

L’objectif principal de la certification de conformité est de servir d’instrument pour favoriser la


mise en œuvre de la Convention en soulignant les bonnes pratiques des États parties et en
encourageant l’élimination des pratiques inappropriées.

Promotion des valeurs du sport :

En mettant en valeur l’éthique du sport, la certification de conformité favorise de facto le


respect des valeurs du sport et leur transmission.

Harmonisation de la lutte contre le dopage :

La certification offre l’opportunité d’harmoniser les pratiques en fonction des objectifs fixés
par la Convention, par le biais de la coopération internationale.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 6

Durabilité et fiabilité des politiques publiques antidopage :

Octroyée pour une durée de deux ans renouvelable, la certification de conformité garantit la
crédibilité et permet une évaluation régulière des politiques et activités antidopage.

Création d’un registre public numérique des titulaires de la certification :

La liste des titulaires de la certification est publique et numérisée afin d’assurer une
transparence totale du processus, d’inspirer d’autres États parties et de sensibiliser un large
public.

V. Processus de candidature

V. i. Bénéficiaires :

L’objectif de la certification étant de promouvoir les États parties conformes ou les États
parties ayant démontré un investissement important dans le renforcement de la mise en
œuvre de la Convention, cette certification est destinée aux États parties et aux
gouvernements qui ont ratifié, accepté, approuvé ou adhéré à la Convention et sont
légalement tenus de se conformer à ses dispositions. Les ministères et les autorités
publiques chargés d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques antidopage ainsi que de
protéger l’intégrité du sport de compétition et amateur sont encouragés à postuler pour
renforcer la mise en œuvre de la Convention.

V. ii. Critères d’éligibilité :

La certification de conformité atteste d’un niveau de conformité en ce qui concerne


l’application de la Convention. Les critères suivants (contenu et forme) sont examinés de
près au cours du processus de sélection :

a. Critères relatifs au contenu

Activités nationales de lutte contre le dopage

v Limitation de la disponibilité et de l’utilisation dans le sport de substances et de


méthodes interdites (Article 8 de la Convention)
Ø Renforcer et mettre en œuvre des mesures visant à prévenir et à restreindre
l’utilisation et la possession par les sportifs de substances et méthodes interdites,
sauf en cas d’exemption pour usage thérapeutique
Ø Renforcer et mettre en œuvre des mesures visant à contrôler la production, la
circulation, l’importation, la distribution et la vente de ces substances et méthodes

v Mesures à l’encontre du personnel d’encadrement des sportifs (Article 9 de la


Convention)
Ø Renforcer et mettre en œuvre des mesures ou encourager les organisations
sportives et les organisations antidopage à prendre des mesures, y compris des
sanctions ou des pénalités, à l’encontre des membres d’encadrement des sportifs
qui commettent une violation des règles antidopage ou autre infraction liée au
dopage dans le sport
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 7

v Compléments alimentaires (Article 10 de la Convention)


Ø Encourager les producteurs et les distributeurs de compléments alimentaires à
établir des bonnes pratiques pour la commercialisation et la distribution desdits
compléments, notamment à fournir des informations sur leur composition de ces
produits et l’assurance qualité

v Mesures d’ordre financier (Article 11 de la Convention)


Ø Inscrire au budget de l’État partie le financement d’un programme national de
contrôles dans toutes les disciplines sportives ou aider les organisations sportives et
les organisations antidopage à financer des contrôles antidopage
Ø Retirer le soutien financier dans le domaine du sport aux sportifs ou aux membres
d’encadrement des sportifs qui ont été suspendus à la suite d’une violation des
règles antidopage
Ø Retirer tout ou partie du soutien, financier ou autre, dans le domaine du sport à toute
organisation sportive ou organisation antidopage qui ne respecte pas le Code

v Mesures visant à faciliter les contrôles antidopage (Article 12 de la Convention)


Ø Encourager et faciliter l’exécution, par les organisations sportives et les organisations
antidopage relevant de leur juridiction, de contrôles antidopage conformes aux
dispositions du Code
Ø Encourager et faciliter la négociation, par les organisations sportives et les
organisations antidopage, d’accords autorisant des équipes de contrôle du dopage
dûment agréées d’autres pays à soumettre leurs membres à des contrôles
Ø S’engager à aider les organisations sportives et les organisations antidopage
relevant de leur juridiction à accéder à un laboratoire antidopage agréé

Éducation et formation

v Principes généraux en matière d’éducation et de formation (Article 19 de la Convention)


Ø Soutenir, concevoir ou mettre en œuvre des programmes d’éducation et de
formation sur la lutte contre le dopage

v Codes déontologiques (Article 20 de la Convention)


Ø Encourager les associations et institutions professionnelles compétentes à élaborer
et à appliquer des codes de conduite, de bonnes pratiques et de déontologie
appropriés et conformes au Code en matière de lutte contre le dopage dans le sport

v Participation des sportifs et du personnel d’encadrement des athlètes (Article 21 de la


Convention)
Ø Favoriser et soutenir la participation active des sportifs et du personnel
d’encadrement des sportifs à tous les volets de la lutte antidopage

v Organisations sportives et éducation et formation continues en matière de lutte contre le


dopage (Article 22 de la Convention)
Ø Encourager les organisations sportives et les organisations antidopage à mettre en
œuvre des programmes d’éducation et de formation continues pour tous les sportifs
et le personnel d’encadrement des sportifs

v Coopération en matière d’éducation et de formation (Article 23 de la Convention)


Ø Renforcer la coopération entre les États parties et les organisations concernées pour
échanger des informations, des compétences et des données d’expérience relatives
à des programmes antidopage efficaces
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 8

b. Critères relatifs à la forme

Outre le contenu, les critères suivants seront également pris en compte :

o La réception d’un dossier complet par le Secrétariat


o La cohérence des arguments portés à la connaissance du Secrétariat
o La cohérence de la méthodologie utilisée pour remplir le formulaire
o Les preuves documentaires à l’appui de la conformité aux critères
o L’examen du dossier donne lieu à un rapport d’audit donnant un avis sur le
respect des exigences du cadre établi et sur l’admissibilité à la certification.

V. iii. Procédure de candidature

La demande doit être élaborée par les ministères compétents en charge du sport, avec le
soutien de la plateforme nationale de conformité, si nécessaire.

La demande sera composée des éléments suivants :

i. Pour les États parties non conformes qui demandent la potentielle


certification de conformité :

1. Résultats ADLogic (rapport national) ;

2. Rapport de suivi de la notification de non-conformité ;

3. Informations ADDBase.

ii. Pour les États parties conformes qui demandent la potentielle


certification de conformité :

1. Résultats ADLogic (rapport national) ;

2. Informations ADDBase.

La demande doit être approuvée par la plateforme nationale de conformité et téléchargée


par le ministère désigné sur la plateforme de certification de conformité au moins un an
avant la Conférence des Parties afin de garantir que l’examen de chaque demande puisse
être effectué en temps voulu.

La Plateforme de certification de conformité est administrée par le Secrétariat.

V. iv. Procédure de sélection


Un groupe d’experts est établi pour examiner les demandes. Il est composé de deux experts
par groupe électoral, soit un total de 12 experts, choisis en fonction de leurs compétences
par la COP sur proposition du Bureau. Chaque expert du groupe recevra un identifiant et un
mot de passe confidentiels et individuels pour accéder à la plateforme de certification de
conformité et télécharger les candidatures.

Sur la base de l’évaluation des critères détaillés ci-dessus (contenu et forme), une
compilation de toutes les candidatures (présentées comme « recevables » ou
« irrecevables ») est préparée par le groupe d’experts. Ce document complet est partagé
avec le Secrétariat et le Bureau de la COP pour observations et approbation.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 9

La liste finale des candidatures recevables est soumise par le Secrétariat à la COP pour
décision finale.

Projet de certification de conformité

Processus de candidature
États parties

Désignent

Ministères
compétents

Élaborent

Demande

1. Approuvée par 2. Téléchargée Examinée par


sur
Plateforme Plateforme de Groupe d’experts
nationale de certification
conformité

Élabore

1. Compilation des
candidatures pour
approbation par le
Bureau

2. Liste des
candidatures
recevables

Soumise à la

COP
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 10

Annexe B :

Résolutions

RÉSOLUTION 6CP/5
La Conférence des Parties,
1. Prend note des informations fournies par le Secrétariat concernant le processus de suivi
de non-conformité, adopté et contenu dans la résolution 5CP/3 ;
2. Requiert tous les États Parties concernés de se conformer à leur obligation en vertu de
l'article 31 de la Convention ;
3. Encourage le Bureau de la Conférence des Parties à veiller au suivi de la lettre de non-
conformité et à s’assurer, avec l’aide du Secrétariat que les États Parties puissent
s’acquitter d’un niveau de conformité en adéquation avec les objectifs de la Convention ;
4. Prend acte des efforts déployés aussi bien par les États Parties que par l'Agence
mondiale antidopage pour promouvoir un cadre antidopage solide et harmonieux et garantir
le respect dudit cadre à l’échelle mondiale ;
5. Reconnaît la nécessité d'élaborer des directives opérationnelles de la Convention
ainsi qu’ un cadre de conséquences en cas la non-conformité signalée contre les
États Parties qui ne s’acquitteraient pas des obligations leur incombant au titre de la
Convention internationale contre le dopage dans le sport ;
6. Approuve la création, sous la supervision du Bureau de la Conférence des Parties et
avec le soutien du Secrétariat, d'un Groupe de travail des États parties chargé
d'élaborer des directives opérationnelles et un cadre des conséquences en cas de
non-conformité à la Convention, qui seront présentés à sa septième session;
7. Demande au Secrétariat, en consultation avec le Bureau de la Conférence des Parties,
de coordonner le processus global au cours de la période 2018 - 2019 et de communiquer
l’avant-projet de directives opérationnelles du cadre de conséquences à tous les États
Parties six mois avant sa septième session.

RÉSOLUTION 6CP/7
La Conférence des Parties,
1. Ayant examiné le document ICDS/6CP/Doc.7,
2. Tenant compte du rôle croissant du Bureau de la Conférence des Parties joue pour faire
face aux nouveaux défis posés par la lutte contre le dopage, en vue d’assurer la crédibilité
de la Convention ,
3. Invite le Bureau de la Conférence des Parties à continuer de renforcer la mise en œuvre
de la Convention, en s’acquittant pleinement de son rôle entre les sessions de la
Conférence des Parties, conformément aux dispositions du Règlement intérieur visant à
améliorer la gouvernance de la Convention ;
4. Encourage le Bureau de la Conférence des Parties nouvellement élu à mettre au
point le label de conformité, ainsi qu’à mettre en place la commission d'examen,
conformément aux recommandations formulées par le Bureau de la COP5 lors de sa
réunion extraordinaire, tenue le 1er août 2016 ;
5. Demande au Bureau de la Conférence des Parties de rendre compte de ses activités en
2018 - 2019 lors de la septième session de la Conférence des Parties, en 2019.
ICDS/8CP/Doc.11
Annexe - page 11

RÉSOLUTION 7CP/6
La Conférence des Parties,
1. Ayant examiné le document ICDS/7CP/Doc.5 ainsi que ses annexes,
2. Rappelant la résolution 6CP/5, approuvant la création, sous la supervision du Bureau de
la COP6 et avec le soutien du Secrétariat, d’un Groupe de travail des États parties chargé
d’élaborer des directives opérationnelles ainsi qu’un cadre de conséquences en cas de non-
conformité à la Convention pour soumission à la COP7 en 2019,
3. Exprime sa gratitude aux membres du Groupe de travail pour leur engagement et au
Bureau de la COP6 pour son soutien et ses conseils ;
4. Prend note du fait que les avant-projets des directives opérationnelles et du cadre de
conséquences en cas de non-conformité établis par le Groupe de travail ont été consolidés
à la suite d’une consultation mondiale des États parties ;
5. Rappelle la résolution 6CP/5 sur la nécessité d'élaborer des Directives opérationnelles et
un Cadre de conséquences en cas de non-conformité ;
6. Décide de prolonger le mandat du Groupe de travail sous la supervision du Bureau
de la COP7, avec l'aide du Secrétariat et en coopération avec le panel d'experts
juridiques de haut niveau, afin de développer davantage les Directives
opérationnelles et le Cadre des conséquences en vue de pouvoir les adopter à la
huitième session de la Conférence des Parties.

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