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TERMES DE RÉFÉRENCE

VÉRIFICATION DES DÉPENSES DE DEUX PROJETS FINANCÉS PAR L’UNION


EUROPÉENNE

Demande de prestations IFDD n°1/ 2023

Date limite de soumission : 20 janvier 2023

Programme de recherche et Mis en œuvre par le Secrétariat Financé par l’Union européenne
d’innovation OEACP

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 1 of 32
INFORMATIONS GENERALES

Pays de mise en œuvre : Cameroun, Canada, Haïti et République démocratique du


Congo

Pouvoir adjudicateur : Institut de la Francophonie pour le développement durable

Éléments d'information générale sur la vérification des dépenses

Les présents termes de référence s’appliquent à la vérification des dépenses déclarées


dans les rapports financiers dans le cadre des contrats suivants :

1) Numéro de contrat et intitulé de l’action : ACP IF 2019 39 – Contrat :


FED/2020/421-370 - Déploiement des technologies et innovations
environnementales pour le développement durable et la réduction de la pauvreté
2) Numéro de contrat et intitulé de l’action : CSO-LA/2020/168526/28 - Objectif
2030 - Appui pour la participation et l’action de la jeunesse haïtienne en faveur de
l’environnement et du développement durable

Des informations détaillées sont fournies sur la page de couverture de l’annexe 1.

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 2 de 32
Table des matières

1 INTRODUCTION ................................................................................................................... 4
2 OBJECTIFS ET CONTEXTE ................................................................................................ 4
3 NORMES ET ÉTHIQUE ........................................................................................................ 4
4 EXIGENCES VISANT LE VÉRIFICATEUR DES DÉPENSES ........................................... 4
5 CHAMP D’APPLICATION.................................................................................................... 5
5.1 CONTRATS ET RAPPORTS FINANCIERS COUVERTS PAR LES PRÉSENTS TERMES DE RÉFÉRENCE ........... 5
5.2 CONDITIONS D’ÉLIGIBILITÉ DES DÉPENSES .............................................................................. 5
6 PROCESSUS DE VÉRIFICATION ET MÉTHODOLOGIE ................................................ 5
6.1 PRÉPARATION DE LA VÉRIFICATION ........................................................................................ 5
6.2 RÉUNION PRÉPARATOIRE, TRAVAIL SUR LE TERRAIN, EXAMEN DOCUMENTAIRE ........................ 5
6.3 ÉTABLISSEMENT DU RAPPORT ................................................................................................ 6
7 AUTRES QUESTIONS ........................................................................................................... 7
7.1 SOUS-TRAITANCE .................................................................................................................. 7
8 ANNEXES ............................................................................................................................... 7

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 3 de 32
1 Introduction
Le présent document et les annexes énumérées à l’article 7 sont les termes de référence («TdR»)
sur la base desquels le coordinateur (le terme «coordinateur» désigne le bénéficiaire identifié
comme le coordinateur dans les conditions particulières) accepte d’engager «le vérificateur des
dépenses» afin qu’il procède à une vérification des dépenses déclarées.
Lorsqu’il est fait référence à l’administration contractante dans les présents TdR, il s’agit de < la
Commission européenne ou nom d’une autre administration contractante >, qui a signé le contrat
de subvention avec le bénéficiaire et fournit les subventions. L’administration contractante n’est
pas partie à cet accord.
Ces TdR deviendront partie intégrante du contrat conclu entre le coordinateur et le vérificateur
des dépenses.
Ils s’appliquent aux vérifications des dépenses contractées par le coordinateur et couvrent la
vérification des dépenses encourues au titre des contrats financés par l’Union européenne (UE)
qui sont indiqués sur la page de couverture.
2 Objectifs et contexte
Le vérificateur des dépenses doit :
- mettre en œuvre les procédures convenues qui sont énumérées à l’Annexe 2 et
- fournir des rapports à partir du modèle figurant à l’annexe 3 qui étaieront les conclusions de
l’administration contractante sur l’éligibilité des dépenses déclarées et le suivi qui en découle.
La vérification des dépenses sera effectuée sous la forme d’un examen documentaire et/ou d’un
travail sur le terrain au lieu indiqué à l’annexe 1.
Le vérificateur des dépenses ne fournira pas d’avis d’audit.
3 Normes et éthique
Le vérificateur des dépenses exécute ce mandat dans le respect :
• de la norme internationale de services connexes, the International Standard on Related Services
("ISRS") 4400 (Révisée) applicable aux missions de procédures convenues relatives aux
informations financières, telle que publiée par l’IFAC;
• du Code de déontologie des comptables professionnels de l'IFAC, élaboré et publié par le
Conseil international pour les normes éthiques des comptables (International Ethics Standards
Board for Accountants - IESBA) de l’IFAC. Ce Code établit des principes éthiques
fondamentaux pour les auditeurs portant sur l’intégrité, l’objectivité, l’indépendance, la
compétence et la diligence professionnelle, la confidentialité, le comportement professionnel
et les normes techniques.
Bien que l’ISRS 4400 (révisée) ne prévoie pas l’indépendance comme critère pour les missions
sur des procédures convenues, le coordinateur exige que le vérificateur des dépenses soit
indépendant du coordinateur et se conforme aux exigences d’indépendance du code d’éthique
de l’IFAC pour comptables professionnels.

4 Exigences visant le vérificateur des dépenses


En acceptant les présents TdR, le vérificateur des dépenses confirme qu’il remplit au moins l’une
des conditions suivantes :
• le vérificateur des dépenses est membre d’un organe ou un institut national de comptabilité ou
d'audit qui est, lui-même, membre de la Fédération internationale des comptables (International
Federation of Accountants, - IFAC);
• le vérificateur des dépenses est membre d’un organe ou un institut national de comptabilité ou
d'audit. Bien que l’organisme ne soit pas membre de IFAC, le vérificateur des dépenses
s’engage à réaliser cette vérification des dépenses conformément aux normes de l’IFAC et à la
déontologie indiqués dans les présents TdR;
• le vérificateur des dépenses est inscrit comme contrôleur légal des comptes au registre public
d’un organisme de supervision publique dans un État membre de l’UE, conformément aux

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principes de supervision publique exposés dans la directive 2006/43/CE du Parlement
européen et du Conseil1 (ceci s’applique aux auditeurs et cabinets d’audit établis dans un État
membre de l’UE).
• le vérificateur des dépenses est inscrit comme contrôleur légal des comptes au registre public
d’un organisme de supervision publique dans un pays tiers, et ce registre applique les principes
de supervision publique exposés dans la législation du pays concerné (ceci s’applique aux
auditeurs et cabinets d’audit établis dans un pays tiers).

5 Champ d’application

5.1 Contrats et rapports financiers couverts par les présents termes de référence
Le(s) contrat(s) et les rapports financiers soumis à cette vérification des dépenses sont indiqués
sur la page de couverture et à l’annexe 1.
5.2 Conditions d’éligibilité des dépenses
Les conditions d’éligibilité sont stipulées dans les contrats (avenants compris) fournis à
l’annexe 1.

6 Processus de vérification et méthodologie


6.1 Préparation de la vérification
Le vérificateur des dépenses doit préparer la vérification et convenir de son calendrier d’exécution,
notamment pour le travail sur le terrain (le cas échéant) (voir l’article 6 pour les délais maximums
applicables). Le vérificateur des dépenses s’assurera ensuite auprès du coordinateur que le ou les
lieux indiqués à l’annexe 1 sont exacts et que les pièces justificatives pertinentes ainsi que le
personnel clé seront disponibles pendant la vérification.
6.2 Réunion préparatoire, travail sur le terrain, examen documentaire
Le coordinateur prévoit une réunion préparatoire avec le vérificateur des dépenses qui aura lieu
par conférence téléphonique.
Le travail sur le terrain ou l’examen documentaire débutera dès que possible et au plus tard 30
jours calendrier après la signature du contrat de vérification ou après la date de disponibilité du
rapport financier (c’est-à-dire du rapport financier, des pièces justificatives et des autres
informations pertinentes).

6.2.1 Contexte du mandat, signification, analyse des risques, échantillonnage


Les procédures du vérificateur des dépenses doivent notamment consister à:
• acquérir une compréhension suffisante du contexte du mandat, notamment des conditions
contractuelles, du coordinateur et des lois et réglementations applicables de la CE qui sont
énoncées à l’article 5 ci-dessus (Champ d’application). Le vérificateur des dépenses devra
accorder une attention particulière aux dispositions contractuelles concernant les aspects suivants:
o la documentation, l’archivage et la tenue de registres concernant les dépenses
et les recettes;
o l’éligibilité des dépenses et recettes;
o les règles de marché public et d’origine dans la mesure où ces conditions sont
pertinentes pour déterminer l’éligibilité des dépenses;

1
Directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 concernant les contrôles
légaux des comptes annuels et des comptes consolidés et modifiant les directives 78/660/CEE et
83/349/CEE du Conseil, et abrogeant la directive 84/253/CEE du Conseil.

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o la gestion des actifs (gestion et contrôle des actifs immobilisés, par exemple de
l’équipement);
o la gestion de la caisse et des comptes bancaires (trésorerie);
o la gestion des salaires et du temps de travail;
o l’information comptable (incluant l’utilisation des taux de change) et
financière sur les dépenses et les recettes; et
o les contrôles internes et notamment les contrôles internes financiers.

Cette compréhension devra être suffisante pour détecter et évaluer les risques d’erreurs ou
d’inexactitudes significatives (qu’il s’agisse d’erreurs ou de fraudes) parmi les dépenses et les
recettes déclarées dans le rapport financier afin de déterminer la taille et la structure de
l’échantillon de dépenses à tester; cette compréhension devra être suffisante également pour mettre
au point et exécuter d’autres procédures de vérification;
• effectuer une analyse des risques (annexe 2).
Le résultat de l’analyse des risques doit être clairement exposé dans le rapport de vérification
(annexe 3, section 2.1);
• déterminer la taille de l’échantillon.
Afin de déterminer quelle est l’inexactitude ou l’erreur significative globale, le vérificateur des
dépenses appliquera un seuil de signification de 2 % du montant total des dépenses brutes
déclarées avec un niveau de confiance de 95 %;
• établir l’échantillon et choisir les postes de dépenses individuels à tester (annexe 2).
Le lien entre l’évaluation des risques et la taille et la composition de l’échantillon ainsi que la
méthode d’échantillonnage (statistique/non statistique) doivent être clairement indiqués dans le
rapport de vérification (annexe 3, section 2.2).

6.2.2 Travail sur le terrain / examen documentaire


La principale tâche du travail sur le terrain ou de l’examen documentaire consistera à effectuer les
tests de corroboration (annexe 2, section 2). Les informations essentielles sur le processus de test
devront être fournies dans le rapport de vérification (annexe 3, section 4).

6.2.3 Note de fin de mission et réunion de clôture


À la fin du travail sur le terrain ou de l’examen documentaire, le vérificateur des dépenses rédigera
une note de fin de mission et organisera une réunion de clôture avec le coordinateur afin de discuter
des résultats de la vérification, de recueillir les premières observations de l’entité déclarante et de
convenir d’informations supplémentaires à fournir ultérieurement.

6.2.4 Documentation et informations de vérification


Les preuves à utiliser pour l’exécution des procédures prévues à l’annexe 2 correspondent à toutes
les informations financières et non financières permettant d’examiner les dépenses déclarées dans
le rapport financier.
Le vérificateur des dépenses assortit les points importants de justificatifs qui serviront à étayer le
rapport d’observations factuelles et à garantir que le travail a été réalisé dans le respect de
l’ISRS 4400 (révisée)et des présents TdR.

6.3 Établissement du rapport


6.3.1 Structure et contenu du rapport
L’utilisation du modèle de rapport de vérification des dépenses (tableaux annexés inclus) figurant
à l’annexe 3 des présents termes de référence est obligatoire.
Si le champ d’application de la vérification couvre des rapports financiers concernant différents
contrats, un rapport spécifique séparé devra être établi pour chaque contrat.
Le rapport doit fournir les informations essentielles sur le contrat et indiquer les résultats de
l’analyse des risques ainsi que ses conséquences sur l’échantillonnage. Le rapport doit également

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donner un aperçu des tests de corroboration et présenter exhaustivement les informations sur les
éléments compris dans la population des dépenses et dans l’échantillon. Enfin, le rapport doit
exposer en détail les résultats auxquels a abouti l’exécution des procédures convenues.
Le rapport doit être rédigé en langue française.
Le vérificateur des dépenses soumettra un projet de rapport au coordinateur dans un délai de <
nombre de jours ouvrables à indiquer par le coordinateur > jours ouvrables après la fin du travail
sur le terrain ou de l’examen documentaire afin de recevoir les commentaires dans un délai de <
nombre de jours ouvrables à indiquer par le coordinateur > jours ouvrables. Passé ce délai, le
vérificateur des dépenses fournira le rapport final au coordinateur dans un délai de < nombre de
jours ouvrables à indiquer par le coordinateur > jours ouvrables à compter de la réception des
commentaires (le cas échéant).
6.3.2 Résultats de la vérification des dépenses et recommandations
Les observations factuelles seront communiquées sous la forme et selon les critères indiqués dans
le modèle de rapport de vérification des dépenses (annexe 3). L’exposé des résultats présentera la
norme appliquée (par exemple l’article xx des conditions générales du contrat), les faits et
l’analyse du vérificateur des dépenses.
Le rapport de vérification devra comprendre toutes les observations financières effectuées par le
vérificateur des dépenses, quel que soit le montant en cause. Les modifications apportées aux
observations financières entre le projet de rapport et le rapport final à la suite de la procédure de
consultation devront être clairement indiquées, dans l’ordre où elles ont été effectuées.
7 Autres questions
7.1 Sous-traitance
Le vérificateur des dépenses ne recourra pas à la sous-traitance sans l’autorisation écrite préalable
du coordinateur.
8 Annexes
Annexe 1 – Contexte du mandat / Informations essentielles
Annexe 2 – Lignes directrices relatives à l’analyse des risques et aux procédures de vérification
Annexe 3 – Modèle de rapport de vérification des dépenses

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Annexe 1: Contexte du mandat / Informations essentielles

Résumé du contrat2 et du rapport


[Annexe à remplir par le coordinateur]
Informations relatives au contrat de subvention
Numéro de référence et date du contrat de < Référence du contrat de subvention auprès
subvention de l’administration contractante >
Intitulé du contrat de subvention
Pays
Coordinateur < nom et adresse complets du coordinateur,
conformément au contrat de subvention >
Bénéficiaire(s) et entité(s) affiliée(s) < nom et adresse complets du ou des
bénéficiaires et de la ou des entités affiliées,
conformément au contrat de subvention >
Date de début de la période d’exécution de
l’action
Date de fin de la période d’exécution de
l’action
<JJ/MM/AAAA-JJ/MM/AAAA>
Rapport(s) financier(s) soumis à vérification: <JJ/MM/AAAA-JJ/MM/AAAA>
<JJ/MM/AAAA-JJ/MM/AAAA>
Montant total reçu à ce jour de < Montant total reçu au jj.mm.aaaa >
l’administration contractante par le
coordinateur
Montant total de la demande de paiement < Indiquer le montant total du paiement
demandé conformément à l’annexe V des
conditions particulières des contrats de
subvention (demande de paiement au titre
d’un contrat de subvention dans le cadre des
actions extérieures de l’Union européenne) >
Administration contractante [< Indiquer le nom, la fonction/le titre, le
numéro de téléphone et l’adresse électronique
de la personne de contact auprès de
l’administration contractante >.
(à remplir uniquement si la Commission n’est
pas l’administration contractante.)]
Commission européenne < Indiquer le nom, la fonction/le titre, le
numéro de téléphone et l’adresse électronique
de la personne de contact au sein de la
délégation de l’Union européenne auprès du
pays concerné ou, le cas échéant, au siège >
Auditeur < Nom et adresse du cabinet d’audit et
noms/fonctions des auditeurs >

2
Contrat pour lequel le rapport financier soumis à vérification est établi. Le contrat passé avec le vérificateur des
dépenses sera appelé « contrat de vérification».

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A Logistique
Objet Question Réponse

Lieux 1. Où le coordinateur et les autres bénéficiaires et entités


affiliées conservent-ils les documents comptables?

2. Où le coordinateur et les autres bénéficiaires et entités


affiliées conservent-ils les originaux des pièces
justificatives?

3. Où les activités prévues par le contrat ont-elles été


exécutées?

4. Où peut-on trouver les principaux membres du personnel


chargé de la mise en œuvre du projet pour leur demander
des informations et des explications?

Langues 5. Quelle est la langue du contrat?

6. Quelle est la langue des documents comptables?

7. Quelles sont les langues des pièces justificatives?

8. Quelles langues sont parlées par les principaux membres


du personnel chargés de la mise en œuvre du projet?

B Conditions contractuelles

Montant du 9. Quel est le montant total du contrat?


contrat

Contribution 10. Quel est le montant de la contribution de la CE?


de la CE
Source 1 / montant
Autres 11. Quelles sont les autres sources de financement
contributions (coordinateur compris)?
Source 2 / montant

Source 3 / montant

Source 4 / montant

Source 5 / montant

C Rapport financier (Annexe 1.1)


Rapport 12. Quel est, approximativement, le nombre d’opérations de
financier dépenses qui ont été déclarées / devraient être déclarées
dans le rapport financier?

13. Quelle est la ventilation de ces opérations (par exemple


dépenses en capital, dépenses d'exploitation, honoraires,
coûts simplifiés, indemnités journalières, etc.)? Les
opérations sont-elles peu nombreuses/nombreuses de
grande/faible valeur?
14. Dans quelle mesure les opérations liées au projet ont- [high, medium, low]
elles été effectuées en espèces?

15. Dans quelles devises les dépenses ont-elles été


effectuées?

16. Dans quelle devise le rapport est-il présenté?

17. Combien d’autres rapports financiers le coordinateur a-t-


il déjà présentés dans le cadre de ce contrat?

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D Passation des marchés

Passation des 18. Combien y-a-t-il eu de procédures de passation de


marchés marchés au cours de la période couverte par le rapport
financier?
19. La CE a-t-elle pris part à l’une des procédures de
passation de marchés visées à la question 18 (par exemple
contrôles ex ante ou dérogations à la règle d’origine)?
20. Dans le cadre du contrat, les travaux ont-ils été réalisés
et les fournitures livrées en un point central ou dans des
lieux dispersés?

E Vérifications, audits ou suivi de contrats antérieurs


Vérifications, 21. Quelle expérience l’entité avait-elle déjà des contrats de
audits ou suivi la CE et des réglementations associées?
antérieurs
22. Le cas échéant, combien de rapports financiers déjà
présentés ont-ils fait l’objet d’un audit ou d’une vérification
par des consultants externes mandatés par le coordinateur?
23. Des travaux de vérification, d’audit ou de suivi autres
que ceux visés au point 22 et pertinents dans le cadre de la
vérification actuelle, ont-ils eu lieu pour le contrat ou le
coordinateur?
24. Des résultats significatifs ont-ils été obtenus dans le
cadre des travaux visés aux questions 22 et 23? Si oui,
lesquels?
25. Des cas de fraude ou d’irrégularité ont-ils été relevés
pour des opérations antérieures avec cette entité
particulière?

Annexe 1/<… >.1 : Rapport(s) financier(s) à vérifier

F Coordonnées
Coordinateur: <dénomination complète de l’entité>
Adresse Pays

Téléphone Fax
Site web
Principale personne de contact

Annexe 1/<… >.2 : Contrat et avenants


<Autres documents à envoyer à l’auditeur, (par ex/ rapports narratifs, rapports d’audit antérieurs)>

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Annexe 2: Lignes directrices relatives à l’analyse des risques et aux procédures
de vérification

Table des matières

1. ANALYSE DES RISQUES ET DÉTERMINATION DE L’ÉCHANTILLON ........... 12


2. PROCÉDURES DE VÉRIFICATION DES DÉPENSES ............................................ 12
2.1 LES DEPENSES ONT ETE ENGAGEES PAR L’ENTITE ET CONCERNENT L’ENTITE. .......... 12
2.2 LES DEPENSES SONT ENREGISTREES DANS LE SYSTEME COMPTABLE DU COORDINATEUR
ET DES AUTRES BENEFICIAIRES ET ENTITES AFFILIEES .............................................. 12
2.3 LES DEPENSES ONT ETE ENGAGEES PENDANT LA PERIODE D’ELIGIBILITE CONTRACTUELLE
12
2.4 LES DEPENSES ETAIENT INDIQUEES DANS LE BUDGET PREVISIONNEL CONTRACTUEL12
2.5 LES DEPENSES NECESSAIRES A LA MISE EN OEUVRE DES ACTIVITES CONTRACTUELLES
SONT RAISONNABLES ET JUSTIFIEES ........................................................................ 12
2.6 LES DEPENSES SONT IDENTIFIABLES ET VERIFIABLES............................................... 13
2.7 CONFORMITE AUX REGLES DE PASSATION DE MARCHES ET AUX REGLES DE NATIONALITE
ET D’ORIGINE .......................................................................................................... 13
2.8 LES DEPENSES SONT CONFORMES AUX EXIGENCES DE LA LEGISLATION FISCALE ET
SOCIALE APPLICABLE .............................................................................................. 13
2.9 SOUTIEN FINANCIER A DES TIERS (SUBVENTIONS EN CASCADE) ............................... 13
2.10 AUTRES CONDITIONS D’ELIGIBILITE ........................................................................ 13

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 11 de 32
1. ANALYSE DES RISQUES ET DÉTERMINATION DE L’ÉCHANTILLON

Le vérificateur des dépenses doit évaluer les risques d’erreurs ou d’inexactitudes significatives
parmi les dépenses et les recettes déclarées dans le rapport financier afin de déterminer la taille et
la structure de l’échantillon de dépenses à examiner conformément aux procédures décrites à la
section 2.

Ce travail implique d’évaluer les risques inhérents que:


• le rapport financier ne soit pas fiable, c’est-à-dire qu’il ne présente pas, dans tous leurs
aspects significatifs, les dépenses réelles engagées et les recettes effectivement perçues
conformément aux conditions contractuelles applicables;
• les dépenses déclarées dans le rapport financier n’aient pas, dans tous leurs aspects
significatifs, été engagées conformément aux conditions applicables;
• les recettes générées par le coordinateur dans le cadre de l’exécution du contrat ne soient
pas déduites des dépenses déclarées conformément aux conditions applicables;
• des fraudes et des irrégularités aient eu lieu, susceptibles d’avoir eu une incidence sur les
dépenses et/ou les recettes déclarées dans le cadre du contrat.

Le vérificateur des dépenses doit évaluer le risque inhérent en fonction, notamment, du nombre et
de la complexité des transactions, de la complexité des activités prévues par le contrat, du nombre
d’entités participant à la mise en œuvre et de l’environnement dans lequel le contrat est exécuté.
En outre, le vérificateur des dépenses, en se fondant notamment sur les informations fournies à
l’annexe 1 des termes de référence (contexte du mandat / informations essentielles), prendra en
considération le risque de non-contrôle, c’est-à-dire la question de savoir si la conception du
système de contrôle interne atténue suffisamment les risques inhérents détectés et s’il est plausible
qu’il fonctionne efficacement.

2. PROCÉDURES DE VÉRIFICATION DES DÉPENSES

Le vérificateur des dépenses doit procéder aux contrôles suivants, sauf s’ils ne sont pas pertinents
compte tenu des critères d’éligibilité applicables au type de contrat. Le vérificateur des dépenses
est donc tenu d’acquérir une compréhension suffisante de ces exigences afin d'effectuer
uniquement les contrôles pertinents et appliquer correctement les conditions d’éligibilité
pertinentes.

2.1 Les dépenses ont été engagées par l’entité et concernent l’entité

2.2 Les dépenses sont enregistrées dans le système comptable du


coordinateur et des autres bénéficiaires et entités affiliées
Les dépenses sont enregistrées dans le système comptable du coordinateur et des autres
bénéficiaires et entités affiliées conformément aux normes comptables applicables et aux pratiques
habituelles du coordinateur en matière de comptabilité analytique.

2.3 Les dépenses ont été engagées pendant la période d’éligibilité contractuelle
Les dépenses déclarées dans le rapport financier ont été engagées pendant la période contractuelle
de mise en œuvre de l’action, à l’exception des dépenses relatives aux rapports finaux, à la
vérification des dépenses, à l’audit et à l’évaluation. Les dépenses payées après la présentation du
rapport financier sont indiquées dans le rapport final avec la date de paiement estimée.

2.4 Les dépenses étaient indiquées dans le budget prévisionnel contractuel


Les dépenses figurant dans le rapport financier étaient indiquées dans le budget contractuel.
Les plafonds budgétaires applicables n’ont pas été dépassés.
Les dépenses ont été affectées aux bonnes rubriques du rapport financier.

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 12 de 32
2.5 Les dépenses nécessaires à la mise en œuvre des activités contractuelles
sont raisonnables et justifiées

Selon toute vraisemblance, les dépenses directes et indirectes comprises dans le rapport financier
étaient nécessaires à la réalisation des activités contractuelles.

Le montant des postes de dépenses figurant dans le rapport financier est raisonnable et justifié et
respecte le principe de bonne gestion financière.

2.6 Les dépenses sont identifiables et vérifiables


Les dépenses sont étayées par des pièces justificatives suffisantes (par exemple factures, contrats,
bons de commande, fiches de paie, feuilles de présence) et par des preuves de paiement.

Lorsque les dépenses ont été réparties, la clé de répartition appliquée s'est appuyé sur des
informations sous-jacentes suffisantes, appropriées et vérifiables.

Les dépenses sont confirmées par des preuves que les travaux ont été réalisés, les biens reçus ou
les services rendus. L’existence d’actifs est vérifiable.

2.7 Conformité aux règles de passation de marchés et aux règles de nationalité


et d’origine
Pour les postes de dépenses concernés, le coordinateur s'est conformé aux exigences contractuelles
en matière de passation de marchés. Les règles contractuelles de nationalité et d’origine ont été
appliquées, y compris les règles relatives aux dérogations qui doivent être accordées par la
Commission.

2.8 Les dépenses sont conformes aux exigences de la législation fiscale et


sociale applicable
Pour les postes de dépenses concernés, le coordinateur respecte les exigences de la législation
fiscale et sociale (concernant par exemple la part des employeurs à l’impôt, les cotisations de
retraite et les cotisations de sécurité sociale).

2.9 Soutien financier à des tiers (subventions en cascade)


Le soutien financier à des tiers est prévu par les conditions contractuelles et son montant n’excède
pas les limites contractuelles.
Les dépenses engagées par les tiers répondent aux conditions d’éligibilité pertinentes. En
particulier, elles ont été engagées par le tiers et concernent le tiers, elles ont été encourues pendant
la période d’éligibilité contractuelle, elles sont nécessaires à la mise en œuvre des activités
contractuelles et sont identifiables et vérifiables (voir la définition au point 2.6).

2.10 Autres conditions d’éligibilité


Les droits, impôts et taxes (par exemple la TVA) indiqués dans le rapport financier ne peuvent pas
être récupérés par l’entité, sauf dispositions contraires des conditions contractuelles (système de
coûts acceptés). Dans ce dernier cas, ces dépenses sont déclarées séparément et relèvent des
dépenses directes éligibles.
Des taux de change corrects sont utilisés, le cas échéant.
La réserve pour imprévus a été créée conformément aux conditions contractuelles et son utilisation
est autorisée par l’administration contractante.
Les coûts indirects n’excèdent pas le pourcentage maximal contractuel des coûts directs éligibles
et ne comprennent pas de dépenses inéligibles ni de dépenses déjà déclarées comme directes.
Les contributions en nature ne sont pas incluses dans le rapport financier, sauf disposition contraire
des conditions contractuelles.

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 13 de 32
Les dépenses spécifiquement considérées comme inéligibles par les conditions contractuelles ne
sont pas incluses dans le rapport financier.
Les dépenses déclarées dans le cadre des options de coûts simplifiés respectent les exigences
contractuelles.
Les recettes générées par le coordinateur dans le cadre de l’exécution du contrat sont déclarées
dans le rapport financier et sont déduites des dépenses déclarées, sauf disposition contraire des
conditions contractuelles.

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 14 de 32
<Annexe 3: Modèle de > Rapport de vérification des dépenses (basé sur des procédures
convenues)

<À imprimer sur le papier à en-tête de l’AUDITEUR>

Rapport de vérification des dépenses dans le cadre d’un contrat de subvention applicable
aux actions extérieures de l’Union européenne

<Intitulé et numéro du contrat de subvention >

Modèle à compléter comme suit par le vérificateur des dépenses :

▪ Insérer les informations demandées entre les <…>


▪ Choisir, le cas échéant, le texte optionnel surligné en gris entre […], ou le supprimer
▪ Supprimer toutes les instructions en jaune et la présente zone de texte

Termes de référence pour une vérification des dépenses de deux contrats de subvention - page 15 de 32
Conformément à la norme ISRS 4400 (révisée), les spécifications suivantes s’appliquent:

• Le vérificateur des dépenses a procédé à la vérification des dépenses conformément à la norme


internationale de services connexes (ISRS) 4400 (révisée), missions de procédures convenues;
• Le vérificateur des dépenses ne fait aucune déclaration quant au caractère approprié des procédures
convenues;
• La procédure convenue ne constitue pas une mission d’assurance et, par conséquent, le vérificateur
des dépenses n’exprime aucune opinion ou conclusion fournissant une assurance;
• Si le vérificateur des dépenses avait mis en œuvre des procédures supplémentaires, il aurait pu prendre
connaissance d’autres éléments qu’il aurait communiqués ;
• Les procédures convenues impliquaient, pour le vérificateur des dépenses, la mise en œuvre des
procédures décrites à l’annexe 2 des termes de référence qui ont été convenues avec le pouvoir
adjudicateur et la communication des constatations dans un rapport. Les constatations sont les
résultats factuels de la mise en œuvre des procédures convenues; le pouvoir adjudicateur a confirmé
que les procédures convenues sont appropriées par rapport à l’objectif de la mission;
• L’entité déclarante, telle qu’identifiée par le pouvoir adjudicateur, est responsable des objets
considérés visés par les procédures convenues mises en œuvre;
• Le rapport de vérification des dépenses est destiné à l’objectif spécifié dans les termes de référence
sur lesquels le pouvoir adjudicateur accepte d’engager le vérificateur des dépenses et il est possible
qu’il ne puisse se prêter à un usage autre;
• Le vérificateur des dépenses s’est acquitté de la mission conformément au code de déontologie des
comptables professionnels de l’IFAC ainsi qu’aux principes éthiques fondamentaux et aux exigences
d’indépendance qui y sont énoncés, à savoir : intégrité, objectivité, indépendance, compétence
professionnelle et diligence, confidentialité, comportement professionnel et normes techniques.
• Le vérificateur des dépenses applique la norme internationale de contrôle qualité (International
Standard on Quality Control – ISQC) 1, le contrôle de la qualité pour les entreprises qui effectuent
des audits et des examens des états financiers, et les autres missions d’assurance et de services
connexes, et, par conséquent, maintient un système complet de contrôle de la qualité comprenant des
politiques et des procédures documentées concernant le respect des exigences éthiques, des normes
professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables.
• Des spécifications détaillées ont été convenues entre le pouvoir adjudicateur et le vérificateur des
dépenses et ont été précisées dans les « Termes de référence pour une vérification des dépenses ».
Les termes de référence font partie intégrante du contrat conclu entre le pouvoir adjudicateur et le
vérificateur des dépenses.

16
1. Contexte
1.1. Brève description de l’action soumise à vérification

Numéro et intitule du contrat


Type de contrat Contrat de subvention
Rapport(s) financier(s) <JJ/MM/AAAA-JJ/MM/AAAA>
<JJ/MM/AAAA-JJ/MM/AAAA>
<JJ/MM/AAAA-JJ/MM/AAAA>
Coordinateur et autre(s) <Indiquer le nom du coordinateur et des autres
bénéficiaire(s) et entité(s) bénéficiaires et entités affiliées et fournir les informations
affiliée(s) essentielles sur leur forme juridique, leur nationalité, leur
taille, leur(s) domaine(s) d’activité principal/principaux et les
autres éléments jugés pertinents – 200 mots maximum>
Lieu(x) où le contrat est mis
en œuvre
Période d’exécution du
contrat
Stade de la mise en œuvre du <indiquer en cours ou terminé>
contrat
Objectifs généraux et
spécifiques du contrat
Description synthétique des <300 mots maximum>
activités, des résultats et du
groupe cible

17
1.2. Informations financières de base sur le contrat (au moment de la vérification)
1.2.1 Dépenses
Dépenses prévues Dépenses déclarées
Postes budgétaires
(montant) (montant)

Poste budgétaire "…"

Total

1.2.2 Contributions
Contribution prévue Contribution effective
Origine de la contribution
(montant) (montant)

UE

Coordinateur

Autre(s) bénéficiaire(s) et entité(s)


affiliée(s)

Autre donateur 1

Total

1.2.3 Recettes
Recettes effectives
Types de recette Recettes prévues (montant)
(montant)

Type "…"

Type "…"

Total

1.3. Rapports financiers vérifiés

Voir l’annexe 3.1.


18
2. Analyse des risques
2.1. Résultat de l’analyse des risques

À partir de l’analyse des risques effectuée conformément aux termes de référence, indiquez succinctement
les risques identifiés susceptibles d’avoir une incidence sur le rapport vérifié, sur l’action, le contexte dans
lequel celle-ci est mise en œuvre, les bénéficiaires et le groupe cible.

<Par ex. action mise en œuvre via des procédures complexes de passation de marchés, soutien financier à
des tiers (subventions en cascade) ou fonds renouvelables, transactions effectuées en plusieurs devises,
complexité technique, indice de perception de la corruption élevé, cas d’interférence politique,
prédominance des paiements en espèces, nombre de parties concernées, partenaires manquant de capacités
administratives, faiblesses notoires des systèmes de contrôle interne, manque de participation ou de
coopération du groupe cible, antécédents de fraude. (300 mots maximum)>

Veuillez également indiquer les éventuels facteurs atténuants.

<Par ex. travaux d’audit ou de vérification antérieurs, preuves d’un suivi étroit par l’administration
contractante, bons résultats obtenus par le partenaire de mise en œuvre dans le passé, etc. (150 mots
maximum)>

2.2 Conséquences sur l’échantillonnage

Indiquez comment les facteurs de risque identifiés sont reflétés dans la structure et la taille de l’échantillon.
<À partir des facteurs de risque identifiés, expliquez comment l’échantillon a été choisi (par exemple par
échantillonnage statistique/libre, par stratification, etc.), à quel type de transactions la priorité a été accordée
(par exemple aux transactions d’un montant supérieur à xx EUR, aux dépenses déclarées par le co-
bénéficiaire XY, aux dépenses de personnel, aux paiements aux bénéficiaires de subventions en cascade,
etc.), quel est le ratio de couverture en montant et en nombre de transactions.(200 mots maximum)>
3. Population des transactions et échantillon
Éléments clés/vue d’ensemble de l’échantillonnage

La taille de l’échantillon a été déterminée sur la base d’un seuil de signification de 2 % du montant total des
dépenses déclarées, avec un niveau de confiance de 95 % et en tenant compte de l’analyse des risques
présentée ci-dessus.

Rapport/facture : <indiquez le numéro du rapport/de la facture et les dates de clôture des


comptes>
Population Échantillon vérifié
Nombre de transactions
Valeur des transactions en
EUR
[Remplir un tableau par rapport financier/facture vérifié(e)]
Une liste complète des transactions comprises dans la population doit être jointe à l’annexe 3.3.
4. Tests de validation
Brève description de la procédure des tests de validation

Conformité aux termes de référence et à la norme internationale de services connexes, the International
Standard on Related Services ("ISRS") 4400 (révisée)
<Confirmez que les procédures de test définies à l’annexe 2 des termes de référence ont été pleinement
appliquées ou indiquez toute limitation de leur champ d’application. Confirmez également que les tests ont
été effectués conformément à la norme internationale de services connexes ("ISRS") 4400 (révisée),
19
missions de procédures convenues relatives aux informations financières (“Engagements to perform
Agreed-upon Procedures regarding Financial Information”).

Informations essentielles sur la procédure de test.


<Par ex. indiquez si les travaux de vérification ont eu lieu dans les locaux du partenaire chargé de la mise
en œuvre, si des représentants qualifiés de l’entité déclarante étaient présents, s’ils se sont montrés
coopératifs, si les pièces justificatives étaient disponibles dans leur intégralité, si des documents
supplémentaires ont dû être reçus après la mission sur le terrain, si des preuves de la transmission du matériel
sont disponibles, si des contrôles physiques ont été effectués, s’il y a eu des limitations du champ
d’application, etc. (300 mots maximum)>

5. Résumé des résultats


5.1. Résumé des erreurs détectées

<Description des principaux résultats des tests effectués sur les transactions (par exemple type d’erreurs
détectées, type de transactions, étendue géographique, secteur, partenaires chargés de la mise en œuvre,
etc.). (200 mots maximum)>

5.2 Équipe de vérification

<Énumérez les noms et catégories des experts employés pour ce rapport.>

<Nom et signature du Vérificateur>


<Adresse du Vérificateur: cabinet responsable de la vérification>
[pour les rapports finaux <Date de signature> qui est la date de signature du rapport final]

Annexe 3.1: Rapports financiers fournis par l’entité déclarante


Annexe 3.2: Procédures exécutées
Annexe 3.3: Tableau des transactions - fourni sous forme de fichier Excel
Annexe 3.4: Tableau des erreurs - fourni sous forme de fichier Excel

Le Cameroun
Le Cameroun compte en 2022 27 800 000 habitants dont près de 50,1 % de femmes. Sur le plan
économique, son PIB en 2021 est de 1405 euros par habitant, soit 38,25 milliards d'Euro pour l'ensemble
du pays. Le Cameroun est considéré comme un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.
L’économie du pays est l’une des plus diversifiées de la région. Les activités agricoles et forestières
représentent 24 % du PIB, le secteur de l’industrie 23 % et celui des hydrocarbures 8,8 %. Malgré cette
diversification, 80 % des exportations sont des matières premières (pétrole brut, cacao, café, caoutchouc,
coton). La dette publique est passée de 9,7 % du PIB en 2008 à 46,9 % du PIB en 2020. Souhaitant mettre
le Cameroun sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035, les autorités ont lancé un programme de grands
projets structurants qui visent à dynamiser l’économie.
La croissance est peu inclusive avec un taux de pauvreté comparable à celui des PMA. La pauvreté touche
une frange importante de la population. En effet, environ 40 % de la population vit encore en dessous du
seuil de pauvreté, 55 % de cette population vivent en milieu rural. Bien que l’ampleur et l’incidence de
cette pauvreté diffèrent selon les régions, il demeure que des poches de pauvreté subsistent partout au
Cameroun et davantage dans les régions de l’Extrême Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. Cette
pauvreté affecte plus particulièrement les femmes qui souffrent de problèmes nutritionnels, d'une lourde
charge de travail, d'un accès limité aux soins de santé, de l’éducation, et aux opportunités sociales et
20
économiques. Plus encore, elles sont très souvent marginalisées dans les processus de prise de décisions
qui affectent leur vie.
Dans le souci d’apporter des réponses aux aspirations profondes des Camerounais et anticiper les
changements structurels de la société, le Cameroun, avec l’appui et la participation de ses partenaires et
acteurs (société civile, secteur privé et partenaires au développement), a formulé la vision de son
développement à l’horizon 2035. Celle-ci voudrait qu’il devienne un pays émergent, démocratique et uni
dans sa diversité.
La crise sanitaire mondiale a eu un impact limité au Cameroun. Le pays a enregistré une légère croissance
d’environ 0,5 % en 2020, soutenue par une bonne campagne cotonnière et un secteur du BTP dynamique
porté par la demande privée. L’activité économique du Cameroun a continué sa progression en 2021, avec
un taux de croissance du PIB estimé à 3,6 % et les perspectives demeurent positives à moyen terme, avec
un taux de croissance attendu à 3,8 % en 2022 et à 5 % à moyen terme.
La hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires, de l’énergie et des intrants agricoles et industriels
imputable à la guerre en Ukraine a cependant accentué les tensions inflationnistes dans le pays. L’inflation
s’élève à 4,6 % en 2022.

La République démocratique du Congo


Plus grand pays d’Afrique subsaharienne, la République démocratique du Congo (RDC) figure parmi les
pays ayant les plus faibles PIB par tête. En 2021, son produit intérieur brut était d'environ 494 euros par
habitant, soit 45,62 milliards d'Euro pour l'ensemble du pays.
Près d'une personne sur six en situation d'extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en RDC et 43 %
des enfants y souffrent de malnutrition. La RDC dispose pourtant de larges ressources naturelles.
Extrêmement riche en ressources minières, elle dispose de vastes terres arables, du tiers du potentiel
hydroélectrique et des deux tiers des forêts tropicales du continent. Premier producteur africain de cuivre
et premier producteur mondial de cobalt, elle est dotée de nombreuses autres ressources minières dont
certaines particulièrement utilisées par les nouvelles technologies : coltan, or, diamants, cassitérite,
manganèse, charbon, argent, cadmium, germanium, palladium, uranium et platine.
Son économie repose principalement sur les industries extractives dont elle tire la majeure partie de ses
recettes d’exportation, ce qui la rend très dépendante et vulnérable à l’évolution des prix des matières
premières et de la demande mondiale, notamment de la Chine, principal destinataire de ses exportations.
Le secteur industriel contribuait à hauteur de 41 % du PIB en 2020 et employait environ 9,8 % de la
population active (Banque mondiale). S’agissant du secteur des services, ce dernier contribuait à près de
35,7 % du PIB en 2020 et employait environ 26 % de la population active. Le secteur agricole représentait
quant à lui 21 % du PIB, en 2020 et employait près de 64 % de la population active, principalement dans
des activités agricoles de subsistance.
La crise de la Covid-19 a affecté l’économie principalement en raison du ralentissement de la demande
mondiale et de la baisse des prix des matières premières dues à la fermeture des frontières et à la réduction
drastique de l’activité économique un peu partout dans le monde. Après deux années de croissance forte
(5,8 % en 2018 puis 4,4 % en 2019), le PIB a chuté de près de 3 % en 2020 selon la Banque mondiale
(juin 2021). Grâce à la demande chinoise qui s’est rapidement redressée, le secteur minier a néanmoins
progressé en 2020 alors que les autres secteurs se sont fortement contractés (1,6 % contre 5,7 % en 2019).
Soutenu notamment par le secteur minier et le retour à la hausse des prix des matières premières, le PIB
devrait reprendre rapidement sa croissance. Les dernières estimations du FMI (octobre 2021) prévoyaient
un taux de croissance de 5,6 % en 2022. Les dépenses supplémentaires engagées pour soutenir la
population et les entreprises, estimées à 3,9 % du PIB en 2020 par le FMI, conjuguées à la baisse des
recettes fiscales, a conduit à un déficit public de 2 %, malgré le réaménagement des dépenses et la
réduction des investissements publics de plus de 10 % en 2020. Pour faire face aux dépenses liées à la
crise, le pays a eu recours aux financements d’urgence de la Banque mondiale, de la BAD et du FMI,
ainsi qu’à l’endettement intérieur et à l’accumulation d’arriérés. Selon les dernières estimations du FMI,
le ratio dette sur PIB n’aurait toutefois pas progressé.
Enfin, en dépit de l’intervention de la Banque centrale pour lutter contre l’inflation et la dépréciation du
21
franc congolais par rapport au dollar américain en relevant son taux directeur de 7,5 % à 18,5 %, avec un
impact possible sur le niveau de l’investissement local, le franc congolais a subi une dépréciation de
12,4 % par rapport à 2019, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la dette.

1.1 Situation actuelle dans la recherche-innovation


L’étude de référence sur la recherche-innovation au Cameroun et en RDC menée en 2020 dans le cadre
du Projet de Déploiement des Technologies et Innovations Environnementales pour le développement
durable et la réduction de la pauvreté (PDTIE) a fait ressortir ce qui suit :
En RDC :

Le score GCI3 est de 15,17 ; le % de recherches appliquées au développement durable est de 52,1. Le nombre
de publications scientifiques sur les innovations appliquées est de 181. La proportion des femmes
chercheuses dans les institutions de recherche et d’enseignement est de 8,5 %.

L’enseignement supérieur et universitaire de la RDC organise 71 filières d’étude dans quatre catégories
d’institutions reparties sur toute l’étendue du pays. Les filières dédiées aux R&I et DD occupent 42,3 % et
représentent environ 13,1 % des lauréats pour les cinq dernières années (avec une faible représentativité des
filles : 25,45 %). Les CRS & CRT sont concentrés dans la ville Province de Kinshasa (53,4 %).

Une faible expérience en matière de gestion des projets dans la R&I et DD par la communauté scientifique
de la RDC est observée. L’implication du gouvernement congolais est trop faible dans le financement de la
Recherche. La recherche est le fruit d’une collaboration avec des partenaires internationaux (78,8 %),
témoignant l’absence d’une recherche indépendante.

Pour accéder aux informations liées aux appels à projet, aux bourses d’études, aux opportunités de
formation, ... les chercheurs congolais utilisent à 65 % les sources internationales. Les sources en ligne sont
plus utilisées dans les pôles de Kinshasa, Goma et Lubumbashi. Les sites d’information Média Congo, Radio
Okapi et Kivu10 possèdent une grande audience en RDC avec des ressources adaptées à concevoir et à
diffuser les messages issus de la R&I en matière de DD.

Les revues nationales (attachées aux institutions de l’ESU pour la plupart) sont les plus utilisées (à 58 %)
pour la publication des résultats de chercheurs Congolais. 42,85 % des revues nationales sont accessible en
ligne avec une fréquence de publication annuelle de 8,2 (pour 17 articles par parution en moyenne) et sont
toutes dotées d’un comité scientifique. Seulement 16 % parmi elles sont spécialisées en R&I et DD. Ces
derniers ne sont pas référencés dans les bases de données internationales, ce qui ne permet pas une visibilité
des chercheurs et institutions de recherche congolais à l’échelle internationale.
Au Cameroun :

La proportion des femmes chercheuses dans les institutions de recherche et d’enseignement varie entre
17,46 % et 38,55 %.

L’enseignement supérieur et universitaire au Cameroun s’organise autour de treize universités dont huit
universités d’État et cinq universités privées, avec 224 instituts supérieurs privés. Les filières dédiées aux
technologies et innovations environnementales s’élèvent à 80 % à la Faculté des Sciences de l’Université de
Yaoundé I et représentent entre 93,47 % et 94, 46 % des lauréats pour les trois dernières dans cet

3
L’indicateur (GCI) est le produit d’une agrégation de 103 indicateurs individuels dérivés d’une combinaison de données d’organisations
internationales et d’un sondage d’opinion auprès d’un échantillon représentatif de chefs d’entreprises du pays concerné. Les indicateurs sont
organisés en 12 « piliers ». C’est le pilier Capacité d’innovation qui sera utilisé ici, et plus particulièrement son volet « Recherche et
Développement », basé sur quatre éléments : publications scientifiques, demande de brevets (par million d’habitants), dépenses en R&D (%PIB) et
réputation des institutions de recherche.
22
établissement (avec une faible représentativité des filles : 43 % sur le nombre de diplômes de Master 2
obtenus et 36 % sur le nombre de diplômes de Doctorat PhD obtenus). La région du Centre avec 5 universités
et 72 instituts supérieurs privés connaît la plus forte concentration de ces institutions de formation.

Malgré une assez bonne expérience en matière de gestion des projets dans la R&I et DD par la communauté
scientifique du Cameroun, il est noté une certaine réticence à fournir les informations relatives aux projets
déjà exécutés. L’implication du gouvernement camerounais demeure encore faible dans le financement de
la Recherche. La recherche est ainsi le fruit, soit d’un autofinancement des chercheurs eux-mêmes, soit
d’une collaboration avec des partenaires internationaux.

Pour accéder aux informations liées aux appels à projet, aux bourses d’études, aux opportunités de
formation, ... les chercheurs Camerounais utilisent à 77,78 % les sources internationales. Il s’agit notamment
des sites de l’AUF, l’IRD, l’IFS, l’IFDD, le PNUD, UICN, etc. Les sources en ligne sont plus utilisées dans
les grandes métropoles comme Douala et Yaoundé. Dans les régions, les chaines de télévision, les stations
de radio et les maisons de presse sont les plus sollicitées (CRTV, Canal 2 International, Equinoxe TV,
Cameroun Tribune, Radio Environnement) car disposant des équipements et infrastructures nécessaires pour
relayer l’information.

Les revues internationales sont les plus utilisées pour publier les résultats de recherche des chercheurs
camerounais. Il existe d’ailleurs très peu de revues nationales scientifiques (1 seule revue sur 57 revues
identifiées).

1.2 Présentation du Projet de Déploiement des Technologies et Innovations


Environnementales pour le développement durable et la réduction de la pauvreté
(PDTIE)

Numéro du contrat : FED/2020/421-370


Période d’évaluation : 26/01/2021 - 25/01/2023
Pays cibles : Cameroun (CMR) et République démocratique du Congo (RDC)
Objectif global
Un environnement de la recherche et innovation inclusif et favorable au développement durable en RDC et
au Cameroun
Objectif spécifique
Application accrue de technologies respectueuses de l’environnement naturel par les acteurs du changement
en RDC et au Cameroun
Résultats
- P1.1 Les capacités de R&I des jeunes, chercheurs et innovateurs sont améliorées
- P1.2 Les innovations scientifiques et techniques développées pour le développement durable sont
adaptées aux contextes, besoins et savoirs locaux
- P1.3 Les populations et le secteur privé ont accès aux connaissances techniques et aux innovations à un
coût abordable

Activités
Activités A.1. Renforcement des compétences et des capacités des scientifiques, chercheurs, ingénieurs en
DD
- A1.1 Renforcer les capacités techniques et les compétences par des formations spécifiques d’au moins
800 jeunes scientifiques, techniciens et ingénieurs d’Afrique centrale en matière de DD (400 en RDC /
23
400 au Cameroun) sur : la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des initiatives de recherche et
d’innovation de qualité ; la réponse aux besoins des différents groupes cibles, l’usage des méthodes de
recherche, de recueil des éléments d’information ; la rédaction de propositions de projets de R&I et/ou
des demandes de subventions ; le développement des compétences nécessaires à la gestion des activités
d’innovation.
- A1.2 Former plus de 50 000 jeunes (25000 en RDC / 25000 au Cameroun) à la culture numérique : 6
sessions de formations en ligne sur les technologies de l’environnement et les métiers novateurs de
l’environnement
- A1.3 Financer la mise en place de 2 Fab Lab « Laboratoires de Fabrication » de technologies
environnementales (1 en RDC / 1 au Cameroun) équipées pour soutenir la conception et le
développement des innovations et des savoir-faire dans le domaine de l’environnement, créer des
écosystèmes de la recherche et de l’innovation et faciliter les conditions de transfert de technologie (par
soutien financier aux tiers - SFT)
Activités A.2. Amélioration qualitative de la R&I en matière de DD et de sa corrélation avec les besoins et
savoirs locaux
- A2.1 Financer 2 études (1 en RDC et 1 au Cameroun) sur l’état des savoirs locaux et autochtones en
matière de DD et leur utilisation en tenant compte des spécificités liées au genre en RDC et au Cameroun
(SFT)
- A2.2 Financer 2 études (1 en RDC et 1 au Cameroun) sur les besoins, capacités et contraintes du secteur
privé dans le secteur du DD avec un focus sur le marché de l’emploi en RDC et au Cameroun (SFT)
- A2.3 Financer 100 porteurs d’innovations (50 en RDC / 50 au Cameroun) dans la recherche de solutions
d’appui au développement durable dans des secteurs stratégiques, prioritaires et à forte valeur ajoutée
tels que les agro-industries, la biotechnologie, les énergies renouvelables, l’adaptation au changement
climatique, les technologies numériques, l’accès à l’eau potable, etc. (SFT)
Activités A.3. Diffusion au plus grand nombre des solutions innovantes pour une large utilisation
- A3.1 Organiser 2 Salons des Sciences et Technologies au service du DD (1 en RDC et 1 au Cameroun)
afin de valoriser l’innovation, créer et renforcer des liens concrets entre le développement des
compétences en R&I et les besoins du marché du travail (plus de 200 000 personnes participent aux
Salons)
- A3.2 Participer à 3 réunions annuelles à Bruxelles ou dans un pays ACP pour faciliter le transfert des
connaissances entre acteurs concernés
- A3.3 Financer la production des messages issus de la R&I en matière de DD et leur diffusion (via les
solutions les plus adaptées téléphones mobiles, réseaux sociaux, télé/radio, presse …) (SFT)
- A3.4 Financer 6 OSC et/ou médias (3 en RDC / 3 au Cameroun) pour relayer les messages à destination
des plus vulnérables (SFT)
- A3.5 Financer 2 études de marché (1 en RDC et 1 au Cameroun) pour évaluer les capacités financières
des acteurs du changement ciblés et mettre en adéquation les solutions/techniques sélectionnées avec le
résultat de l’étude en RDC et au Cameroun (SFT)
Activités préalables et transversales :
- AP : Enquête de démarrage pour affiner les données de départ concernant les Baseline et les groupes-
cibles
- AP : Mettre en place et organiser un mécanisme de soutien financier aux tiers pour la redistribution de
65 % de la subvention au minimum
- AT1 : Atelier de démarrage, de revue annuelle et de consultation finale entre parties prenantes au projet
- AT2 : Enquêtes nécessaires à la mesure des indicateurs (enquêtes CAP et de satisfaction des usagers)
- AT2 : Suivi (comité de pilotage …) évaluation (finale externe) et audit comptable du projet
- AT3 : Visibilité et communication

Bénéficiaires finaux : Plus de 10 millions de personnes vivant en situation de vulnérabilité en RDC et au


Cameroun.
Groupes cibles :

24
- 10 à 18 organisations bénéficiaires de soutien financier aux tiers à hauteur de 2,73 millions
d’euros et de soutien technique (compétences, savoir-faire et expérience) de la part du
Consortium
- 800 jeunes scientifiques, techniciens et ingénieurs d’Afrique centrale (dont 30 % de femmes)
formés sur les technologies et innovations environnementales
- 50.000 jeunes formés à la culture numérique dont au moins 10 % de scientifiques, techniciens
et ingénieurs (30 % de femmes minimum)
- 100 porteurs d’innovations soutenus financièrement et techniquement
- 200.000 personnes participant aux Salons des Sciences et Technologies au service du DD en
RDC et Cameroun
- 100 PME mises en relation d’affaires avec les innovateurs
- 6 OSC et/ou médias soutenus financièrement et techniquement
- 100 structures sociales de base (écoles, centres de santé, groupements agricoles, etc.) soutenus
financièrement et techniquement

Gestion du projet
L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation
Internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Université Kongo en République
démocratique du Congo (RDC), Eden Africa et Ingénieurs Sans Frontières au Cameroun, a reçu un
financement du Fonds ACP pour l'Innovation, Programme de Recherche et d'Innovation de l'Organisation
des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), un programme mis en œuvre par l'OEACP, avec
la contribution financière de l'Union Européenne, à hauteur de 4,2 millions d’euros pour la mise en œuvre
du projet de « Déploiement des technologies et innovations environnementales pour le développement
durable et la réduction de la pauvreté » au Cameroun et en RDC.

25
Un comité de pilotage est mis en place pour conseiller le PDTIE dans la définition de ses grandes
orientations. De ce fait, il favorise la cohérence de la mise en œuvre des activités du projet avec les stratégies
nationales de développement durable.

Il est composé de treize (13) membres représentants de ministères par pays en lien avec la R&I et le
développement durable au Cameroun et en RDC, les partenaires de mise en œuvre du PDTIE. Il est co-
dirigé par les représentants des Ministères en charge des affaires étrangères.

2. DESCRIPTION DES PRESTATIONS


2.1 Objectifs généraux
L'objectif de la mission est de réaliser l'évaluation à mi-parcours du projet de « Déploiement des
technologies et innovations environnementales pour le développement durable et la réduction de la
pauvreté » au Cameroun et en RDC, afin de dégager les enseignements à retenir et à mettre en œuvre
pour améliorer la réalisation du PDTIE pendant sa deuxième phase, ainsi que de proposer des pistes et
méthodologies d'intervention pour des actions futures d’appui à la recherche et l’innovation.

2.2 Objectif(s) particulier(s)


Les objectifs particuliers du présent contrat sont les suivants :
• Mesurer l'atteinte ou non des objectifs du PDTIE et des indicateurs en dépendant ;
• Mesurer la cohérence, la pertinence, l'efficacité, l'efficience, l'impact, la viabilité et la pérennité
de la méthodologie et de l'approche d'exécution actuellement utilisées ;
• Mesurer l'organisation interne et le fonctionnement du PDTIE ;
• Mesurer les améliorations engendrées sur les conditions d’exercice des activités des
bénéficiaires à l’issue de la mise en œuvre partielle du PDTIE ;
• Mesurer l'appropriation et les aspects de la pérennisation du projet ;
• Formuler, à l’attention des parties prenantes du projet, des recommandations sur la nécessité ou
non de réorienter le PDTIE vers d'autres actions ;
• Proposer des pistes et méthodologies d'intervention pour des actions futures d’appui à la
recherche et l’innovation.
2.3 Services demandés
L’évaluation à mi-parcours a pour but de faire un premier bilan de l'exécution du PDTIE et en tirer des
recommandations, des leçons utiles aussi bien pour les partenaires de mise en œuvre que pour l’OEACP
et la Commission européenne, pour l'amélioration de la qualité de l'exécution du projet.
En termes spécifiques, l'évaluation devra se concentrer sur les points relatifs à : (i) la conception du
PDTIE, (ii) l’exécution du PDTIE, (iii) l’organisation et le fonctionnement du PDTIE et, (iv) les
recommandations utiles pour la suite de la mise en œuvre du PDTIE et d'actions de de R&I futures.
En définitive, les consultants doivent réaliser une évaluation des aspects quantitatifs et qualitatifs de
l’approche d’exécution, de la pertinence, de l'efficacité, de l'efficience, de la viabilité et de
l'appropriation du PDTIE, laquelle doit conduire à des recommandations pertinentes et opérationnelles
pour le projet en cours d’exécution.
Les consultants devront présenter, lors de la réponse à la demande de services, la méthodologie qu'il
compte utiliser dans le cadre de cette mission. Cette méthodologie présentera le cadre conceptuel,
organisationnel et logistique général mis en place pour la réalisation de l’évaluation à mi-parcours.
Celui-ci sera ensuite finalisé au cours d’une réunion en ligne avec les services de l’IFDD et de ses
partenaires de mise en œuvre au début de la mission.
L’évaluation sera menée selon un processus participatif et concerté qui impliquera tous les acteurs,
intervenants et parties prenantes dans la mise en œuvre du PDTIE dans ses deux pays d’intervention
(Cameroun et RDC) au cours duquel les apports des parties prenantes seront pris en compte.
26
Questions à traiter
- Examiner la pertinence des objectifs et des résultats fixés dans la Contrat de subvention au regard
de l'actualité des problèmes effectifs des deux pays;
- Procéder à l'analyse du cadre logique en vue de s'assurer de la cohérence des interactions entre les
différents volets du projet permettant d'atteindre les objectifs poursuivis ;
- Analyser la structure budgétaire en vue de s'assurer de sa corrélation avec les actions programmées ;
- Élargir la vision des résultats en les corrélant aux problèmes actualisés des pays de mise en œuvre du
projet ;
- Apprécier l'approche stratégique développée pour l'organisation des bénéficiaires en vue de
l'appropriation et l'exploitation pérenne des réalisations ;
- Évaluer la fonctionnalité et la viabilité des approches et stratégies sectorielles développées par les
structures opérationnelles permettant la mise en œuvre ;
- Évaluer les critères de choix des interfaces, la formulation des contrats et les protocoles conclus avec
ces structures, l'efficacité de leurs prestations, ainsi que la contribution du projet au développement
et/ou au renforcement des capacités techniques de ces interfaces sur le terrain ;
- Procéder à une analyse critique de l'approche de mise en œuvre des projets de SFT, y compris
l'évaluation technique et financière des dites réalisations ; apprécier l'efficacité des résultats ainsi que
les mesures prises pour leur pérennisation (utilisation, ressources humaines, entretien, etc.) ;
- Apprécier la mise en application par les structures opérationnelles de l'approche genre ainsi que le
dispositif permettant de suivre l'évolution des actions du projet et leur impact environnemental ;
- Apprécier le niveau d'implication des populations dans la mise en œuvre des interventions et leurs
aptitudes à en assurer l'appropriation pérenne et la réplicabilité ;
- Appréhender les points de vue des groupes-cibles bénéficiaires sur l'approche participative mise en
œuvre par les structures opérationnelles ; recueillir leurs jugements sur les exigences du projet, les
critères de choix et les résultats d'une intervention ;
- Apprécier la contribution des structures opérationnelles à la structuration et la fonctionnalité des
organisations bénéficiaires ;
- Apprécier la fonctionnalité du dispositif institutionnel appliqué pour la mise en œuvre du projet ;
- Évaluer l'efficacité de la structure organisationnelle du projet, ainsi que l'efficience du mode de
gestion des moyens humains, matériels et financiers des structures opérationnelles ;
- Apprécier les descriptions des tâches et les termes de référence du personnel, et la façon dont ils sont
interprétés et mis en œuvre ;
- Évaluer l'efficacité du dispositif de suivi-évaluation interne du projet ;
- Apprécier les types de relations entre les structures opérationnelles et les divers services de l'Etat
d'une part, ainsi que les structures bénéficiaires d'autre part, permettant d'assurer l'appropriation et la
pérennité des réalisations du projet ;
- Apprécier le dispositif mis en place par le coordinateur (IFDD) pour la planification, le suivi et le
contrôle des activités du projet ;
- Juger de l'atteinte des résultats ;
- Analyser les coûts unitaires et les coûts de revient pratiqués par le projet et les comparer à ceux des
projets similaires visant les mêmes objectifs ;
- Apprécier le niveau de structuration des organisations bénéficiaires pour l'appropriation pérenne des
activités et des résultats ;
- Identifier les potentialités non ou mal utilisées par le projet et les structures bénéficiaires aussi bien
pour les projets bénéficiant d’un soutien financier aux tiers (SFT) que les formations ;
- Formuler des propositions en vue d'une part, de la démultiplication des projets SFT (Fab Lab,
innovations, études, etc.), et d'autre part, de l'amélioration des capacités techniques et
organisationnelles des bénéficiaires (universités, centres de recherches, associations, etc.) et des
interfaces ;
- Déterminer de manière précise les tâches et les rôles des différents intervenants (structures
opérationnelles, coordinateur, groupes-cibles bénéficiaires) permettant d'assurer une appropriation
pérenne des activités du projet ;
2.4 Résultats à atteindre
• Le niveau d'exécution des objectifs du PDTIE et leurs indicateurs est mesurée à mi-parcours

27
• La cohérence, la pertinence, l'efficacité, l'efficience, la viabilité et la pérennité de la
méthodologie et de l'approche d'exécution du PDTIE actuellement utilisées sont mesurées ;
• L’organisation et le fonctionnement du PDTIE sont mesurés ;
• Les améliorations engendrées sur les conditions d’exercice des activités des bénéficiaires à
l’issue de la mise en œuvre partielle du PDTIE sont mesurées ;
• L’appropriation et les aspects de la pérennisation du programme sont mesurés ;
• Les recommandations visant à définir la nécessité ou non de réorienter le PDTIE vers d'autres
actions sont formulées à l’attention des parties prenantes ;
• La pertinence de l'approche (planification technique et financière notamment) retenue pour la
mise en œuvre du PDTIE et l'organisation interne du projet sont mesurées.

3. EXPERTISE EXIGÉE DANS LES CABINETS DE CONSULTANTS


3.1 Nombre d’experts et nombre d'homme/jours par catégorie
Les fonctionnaires et autres membres du personnel de l'administration publique des pays bénéficiaire
ne peuvent être proposés comme experts sans qu'une approbation écrite préalable n'ait été obtenue de
leur administration.

Catégorie Nombre d’experts Nombre de jours ouvrables

I 1 spécialiste de la recherche et 30
innovation pour le développement
durable
II 1 socio-économiste 20

3.2 Profil des experts :

Le Cabinet d’études devra présenter une offre constituée d’une équipe de deux "experts", lesquels sont
tous appelés à exercer une fonction importante dans l'exécution du contrat. Ils doivent en outre avoir le
profil suivant :
Expert 1 : Chef de mission
- Qualifications et compétences
Un spécialiste de la recherche et innovation pour le développement durable ou équivalent (doctorat ou
PhD), chef de mission.
- Expérience professionnelle générale
L’expert 1 doit justifier d’une expérience d’au moins dix (10) ans dans les programmes et projets de
recherche et/ou d’innovation pour le développement durable dans les pays d’Afrique subsaharienne.
- Expérience professionnelle spécifique
L’expert 1 doit avoir au minimum 5 expériences comme chef de mission dans des missions d'évaluation
ou de formulation de projets de recherche et/ou d’innovation pour le développement durable et au
minimum 3 expériences dans l'évaluation ou la formulation de projets financés par la Commission
européenne ou l’OEACP. Il aura d’excellentes capacités de communication et de rédaction en français
et en anglais et maîtrisera l’outil informatique.
Expert 2 : Socio-économiste
- Qualifications et compétences
Un expert en socio-économie (minimum BAC +4).

28
- Expérience professionnelle générale
L’expert 2 doit justifier d’une expérience d’au moins cinq (5) ans d'expérience professionnelle dans le
domaine de la recherche et/ou d’innovation pour le développement durable ou dans les domaines d'études
oud'évaluations des projets de recherche et/ou d’innovation pour le développement durable ou de gestion
des projets de recherche et/ou d’innovation pour le développement durable et justifiant d’une expérience
spécifique en évaluation d’impact par les bénéficiaires. Il aura une expérience d'au moins trois missions
d'études ou d'évaluations dans le domaine.
- Expérience professionnelle spécifique
L’expert 2 doit avoir au minimum 3 expériences dans des missions d'évaluation ou de formulation de
projets de recherche et/ou d’innovation pour le développement durable. Il aura d’excellentes capacités
de communication et de rédaction en français et maîtrisera l’outil informatique.
La maîtrise de la formulation et de l'évaluation des approches stratégiques de renforcement des capacités
constitue un atout.
Tous les experts doivent être indépendants et n'avoir aucun conflit d'intérêt dans les responsabilités qui
leur incombent.
Le contractant peut à sa convenance choisir et engager d'autres experts en fonction de ses besoins. Les
procédures suivies par le contractant pour le recrutement des autres experts doivent reposer sur des
critères définis au préalable, notamment les qualifications professionnelles, les compétences linguistiques
et l'expérience professionnelle.
Le coût de l'appui technique et du personnel de soutien, selon les besoins, est considéré comme étant
inclus dans l'offre financière du soumissionnaire.

3.3. Langue(s) de travail


La langue de travail est le français.

4. LIEU ET DURÉE
4.1 Période de démarrage
La date prévue pour le début de la mission est fixée au 1er mai 2023.
4.2 Échéance ou durée prévue
La durée effective des prestations du Chef de mission est de trente (30) jours ouvrables dont dix (10)
jours ouvrables au Cameroun, dix (10) jours ouvrables en RDC, et dix (10) jours ouvrables pour
l'exploitation des données et la rédaction des rapports.
La durée effective des prestations de l'expert socio-économiste est de vingt (20) jours ouvrables dont
quinze (15) jours au Cameroun et en RDC et cinq (5) jours ouvrables pour l'exploitation des données et
la rédaction des rapports.
L'évaluation se terminera 90 jours après le démarrage effectif de la mission.

4.3 Calendrier
Lors de la réunion à distance de démarrage de l'évaluation, un planning détaillé sera présenté par le chef
de mission sur la base de la répartition des interventions des experts suivants :
- Vingt (20) jours ouvrables sur le terrain (chef de mission), quinze (15) pour le socio-économiste,
pour les enquêtes, entretiens, collectes et pour l'exploitation des informations et des divers
documents, pour le briefing et débriefing, pour l'élaboration de l'aide-mémoire.
- Dix (10) jours ouvrables (chef de mission), cinq (5) pour le socio-économiste pour la finalisation du
rapport provisoire et la rédaction du rapport définitif de l'étude.
4.4 Lieu(x) des prestations
29
La prestation débutera à Kinshasa (briefing), finira à Yaoundé (débriefing) et se déroulera sur le terrain
avec des descentes d’investigation dans les zones d’intervention du PDTIE respectivement dans les
villes de Ngaoundéré (Cameroun), de Goma et de Bukavu (RDC).

5. RAPPORTS
5.1 Contenu
5.1.1 Aide-mémoire d'une vingtaine de pages au maximum, qui présentera les principales
observations et conclusions relevées ; il sera remis à la fin de la phase de terrain, au plus tard quarante-
huit (48) heures avant la séance de restitution qui sera organisée à Yaoundé.
5.1.2 Rapport provisoire d'une cinquantaine de pages pour le texte principal, tenant compte des
observations formulées lors de la réunion de présentation de l'aide-mémoire.
5.1.3 Rapport final : il comprendra le texte principal (sans les annexes) qui ne devra pas excéder 50
pages, précédé d'un résumé synthétique de cinq (5) pages maximum reprenant les résultats et les
recommandations ; il est également exigé un résumé court d'une (1) page en français et en anglais pour
l'insertion dans la base de données de l'Unité Évaluation de la Commission européenne.

5.2 Langue
Les rapports devront être rédigés en langue française sur format A4 structuré suivant le standard exigé
par la Commission européenne pour la rédaction des rapports d'évaluation.
5.3 Calendrier de remise du rapport et des commentaires
Aide-mémoire : 48 heures avant le débriefing au siège du PDTIE à Yaoundé

Rapport provisoire : 15 jours après la fin de la mission de terrain.


Rapport final : l’IFDD disposera de deux (2) semaines à compter de sa réception pour l'analyse du rapport
provisoire, en vue de la communication de leurs observations au consultant. Ce dernier disposera de dix
(10) jours pour intégrer ces observations et produire la version finale du rapport.

5.4 Nombre d’exemplaires du rapport


Aide-mémoire remis en format fichier Word
Rapport provisoire : en format fichier Word.
Rapport final : sera édité en quatre (4) exemplaires et en format fichier Word.
Les annexes des rapports provisoire et final devront comprendre, entre autres,
- Le calendrier du déroulement de la mission ;
- Les personnes et les structures rencontrées ;
- Les copies des différents outils ayant servi à la collecte des données ;
- Les grilles d'analyse des données et les critères d’appréciation ;
- La liste des documents consultés ;
- Une carte de la zone du projet et des sites visités
- Une description sommaire des types d'interventions visitées ;
- Les Termes de Référence de l'évaluation.

6. INFORMATION ADMINISTRATIVE
6.1. Services et personnes utiles à la mission
Au cours de sa mission, le consultant est tout particulièrement invité à rencontrer les responsables des
services et organismes suivants :
- Délégation de l'Union européenne à Kinshasa ou à Yaoundé,
- Unité d’Assistance technique du Programme de recherche et d’innovation de l’OEACP (à distance)
- Les 4 structures opérationnelles du PDTIE et les équipes du projet ;
- Quelques membres du Comité de Pilotage.

30
6.2 Documentation disponible
- Contrat de subvention
- Rapport d'études,
- Rapports de formation
- Rapport des ateliers de lancement et de la revue annuelle
- Rapports narratifs intermédiaires
- PDTIE Mag

6.3 Montant autorisé


Le montant maximum autorisé est de 20.000 euros pour toute l’évaluation à mi-parcours.

7. OFFRE TECHNIQUE ET FINANCIÉRE

7.1 Présentation de l’offre


Le cabinet d’études proposera une méthodologie pour la conduite des travaux qu’il envisage
d’engager, le planning détaillé pour les différentes tâches de la présente mission et son
chronogramme d'exécution.

L’Offre technique comprendra


• Dossier administratif
• Expériences similaires du cabinet d’études incluant les références précises et les
preuves des évaluations antérieures
• CV des experts incluant les expériences dans le domaine pertinent à la présente
mission avec contacts des références à l’appui (nom, adresse, email et téléphone…)
• Une note méthodologique ne dépassant pas cinq (5) pages sur l’approche à adopter
pour la mise en œuvre de la mission (La démarche qu’il entreprendra pour réaliser la
mission, la précision des différentes tâches de la mission et leur planning détaillé.) ;
• Le planning et le chronogramme d’exécution de la mission.
Pour permettre d’apprécier l’expérience du personnel proposé, le cabinet d’études devra fournir
dans les CV les informations suivantes pour chaque profil : noms et prénoms, nombre d’années
d’expérience, diplômes, évaluations réalisées, responsabilités assumées et justificatifs de
participation à des missions similaires.

L’offre financière doit être détaillée selon le tableau suivant :

Rubriques Prix unitaire (en euro) Quantité Prix total (en euro)
Honoraire des experts
Frais de déplacement
Frais administratifs
Total

7.2 Évaluation de l’offre

L’évaluation fera l’objet d’une sélection au mieux disant sur la base de la grille de notation et
en tenant compte de la pondération sur la note technique et financière respectivement de 70 %
et 30 %.

L’évaluation de l’offre technique se fera comme suit :


31
Critères Points
Formation universitaire (PhD) du chef de mission
Doctorat /PhD 10 points
15 pts
Moins du Doctorat /PhD 0 point (élément éliminatoire)
Formation universitaire (Bac + 5) de l’expert socio-économiste
- Master 5 points
- Moins de BAC +5 0 point (élément éliminatoire)
Expériences similaires du chef de mission
10 ans et plus 10 points
15 pts
- Moins de 10 ans 0 point (élément éliminatoire)
Expériences similaires de l’expert socio-économiste
- 5 ans et plus 5 points
- Moins de 5 ans 0 point (élément éliminatoire)
Avoir des références dans le domaine similaire
10 pts
Moins de 5 références ............................. 0 point
5 références et plus ........................ 10 points
Appréciation de la note méthodologique et du planning et chronogramme d’exécution
Clarté de l’approche, cohérence et réponse aux délais de la mission.
- Les aspects importants de la mission à accomplir ont-ils été traités de
manière suffisamment détaillée selon les orientations des TDR 60 pts
- La présentation est-elle claire et le déroulement des activités et la
planification et du chronogramme sont-ils logiques, réalistes et
garantissent-ils une réalisation efficace du projet
Nombre total de points 100 pts

L’évaluation de l’offre financière se fera au prorata des offres les moins et les plus élevées.
L’offre la moins élevée obtenant le maximum des points.

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