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Le Rouge et le Noir, Chronique de 1930, est une œuvre rédigée par Stendhal, publiée en

1830. L'auteur signe là son deuxième roman, après Armance en 1827. Stendhal a emprunté
son canevas initial à l'actualité, s'inspirant de l'histoire d'Antoine Berthet, originaire du village
de Brangues, étudiant aux séminaires de Grenoble et de Belley, guillotiné à Grenoble, le 23
février 1828, pour tentative d'assassinat sur la personne de Mme Michoud., Stendhal avait
eu connaissance de ce fait divers par les comptes rendus proposés par La Gazette des
Tribunaux , notamment les 28, 29, 30, 31 décembre 1827, et le 29 février 1828. L'idée d'un
roman serait venue à l'auteur en octobre 1829 ; le titre du roman, en mai 1830 : le Rouge
pour signifier les idées républicaines de Julien ; le Noir, la soutane qu'il porta un moment. A
partir du mois de mai, et jusqu'en novembre, Stendhal fait composer par l'éditeur les
chapitres au fur et à mesure qu'il les écrit. Le roman se divise en deux parties :

Première partie : parcours de Julien Sorel, successivement à Verrières, à Besançon puis


dans un séminaire. Elle traite également de sa passion avec Louise de Rênal.
Deuxième partie : la vie parisienne de Julien Sorel, alors qu'il est le secrétaire du marquis de
La Mole. Cette fois, sa passion se dirige vers la fille de celui-ci, Mathilde.

Le Rouge et le Noir – Première partie


Chapitres 1 à 3
Le roman s’ouvre sur la description de Verrières, une petite ville de Franche-Comté, en
1830, au moment où le maire est un ultraroyaliste qui s’appelle M. de Rênal.
Les premiers chapitres sont donc consacrés la mise en place du cadre spatio-temporel. M.
Rênal engage Julien Sorel, le fils d’un charpentier, pour être le précepteur de ses enfants.

Chapitres 4 et 5
Le narrateur présente le charpentier et son fils Julien Sorel, un jeune garçon de 19 ans haï
et méprisé par son père et ses frères.
Julien Sorel est en effet un garçon d’apparence fragile et plutôt intellectuel. Il connaît le latin
et a beaucoup lu, surtout des récits de la guerre napoléonienne : il voulait devenir soldat,
mais se destine par ambition à devenir prêtre.

Chapitre 6
Julien rencontre Mme de Rênal à l’entrée de la maison du maire. Il est intimidé et ébloui par
cette femme jeune et belle. Mme de Rênal est quant à elle surprise par la jeunesse de Julien
et se réjouit que Julien ne soit pas le précepteur sévère qu’elle imaginait.
Julien donne sa première leçon aux enfants.

Chapitres 7 et 8
Mme de Rênal trouve Julien Sorel intrigant et l’admire, mais cet intérêt est innocent, et n’a
rien d’amoureux.
Pourtant, lorsqu’elle apprend qu’une femme de chambre, la jeune Elisa, souhaite épouser
Julien, elle ressent de la jalousie.
Julien refuse d’épouser la jeune Elisa et Mme de Rênal retrouve sa joie de vivre.
Julien voit dans cet attachement de Mme de Rênal un moyen stratégique de s’élever
socialement. Un soir, sous un arbre, il lui effleure la main, qu’elle retire aussitôt. Julien se
promet alors de saisir cette main le lendemain.

Chapitres 9 et 10
Julien considère que le fait de séduire Mme de Rênal est un devoir : il s’oblige à prendre sa
main le soir même, avant que ne sonne dix heures, ce à quoi il parvient. Le lecteur perçoit
que Julien envisage la séduction comme une conquête.
Mme de Rênal aide Julien à détruire le portrait de Napoléon caché sous son matelas et qui
aurait pu le compromettre (on est sous la Restauration, Napoléon est vu comme un tyran, et
être bonapartiste est très mal vu).
Julien ne supportant pas quelques remontrances de M. de Rênal au sujet de l’éducation des
enfants, il présente sa démission. Mais M. de Rênal, craignant que Julien parte chez
Valenod, lui donne une augmentation pour le faire rester.

Chapitre 11
Mme de Rênal est séduite par l’attitude romantique et les idées révolutionnaires de Julien.
Elle tombe amoureuse de lui malgré son attachement pour les valeurs du mariage…
Pourtant, l’idée de tromper son mari la terrifie. Elle décide de se montrer distante vis-à-vis de
Julien.

Chapitres 12 à 15
Julien obtient trois jours de congé et part voir son ami Fouqué. En chemin, il s’arrête dans
une grotte dans les montagnes du Jura où il profite avec joie d’un moment de solitude.
Son ami Fouqué lui propose de travailler avec lui, mais Julien ne souhaitant pas sacrifier ses
idéaux, il refuse cette proposition pourtant avantageuse.
Julien décide de devenir l’amant de Mme de Rênal mais s’y prend très maladroitement.
Il va toutefois jusque dans sa chambre en pleine nuit, et devient véritablement son amant.

Chapitres 16 et 17
Mme de Rênal est partagée entre le remords et le regret de n’avoir pas connu Julien plus
tôt. Julien, de son côté, reste méfiant, prenant conscience que Mme de Rênal appartient à
un autre monde que le sien et qu’elle « a été élevée dans le camp ennemi ».
Avec le temps, il oublie un peu son ambition, et vit de véritables moments de bonheur avec
Mme de Rênal qui l’initie à l’amour mais aussi à la vie de la haute société de province.

Chapitre 18
Un monarque doit venir à Verrières et Mme de Rênal use de son influence pour obtenir pour
Julien une place dans la garde à cheval. Le jeune homme se fait remarquer.
Julien accompagne également l’abbé Chelan en qualité de sous-diacre. Il est ébloui par la
cérémonie religieuse.

Chapitre 19
La maladie d’un des fils de Mme de Rênal réveille sa culpabilité car la jeune femme
s’imagine qu’il s’agit d’une punition divine, mais cette crise augmente l’amour que Julien a
pour elle.
Pourtant, leur amour commence à s’ébruiter, et la rumeur vient jusqu’aux oreilles de M. de
Rênal. Il reçoit une lettre anonyme (écrite par Valenod) qui dénonce l’adultère de sa femme.

Chapitres 20 à 23
Mme de Rênal décide de faire une fausse lettre anonyme l’accusant d’avoir une relation
avec Julien. Elle remet cette lettre à son mari en feignant d’être indignée par cette
accusation. Elle demande de faire partir Julien pour préserver sa réputation. Ce stratagème
parvient à détourner les soupçons de son mari.
L’abbé Chelan, pour protéger Julien, lui demande de partir au séminaire de Besançon, ce
que Mme de Rênal accepte malgré son amour pour lui.

Chapitres 24 et 25
Julien entre au séminaire de Besançon où il est reçu en entretien avec le directeur, l’abbé
Pirard, mais, sous le coup de l’émotion, il a un malaise pendant l’entrevue.

Chapitre 26
Julien souffre au milieu de ses camarades qui sont de grossiers paysans. Ne sachant pas
manier l’hypocrisie comme les autres, il est rapidement pris pour cible par ses condisciples
qui ne supportent pas son intelligence.
Il est espionné par l’abbé Castanède et sa cellule fait l’objet d’une fouille, mais le directeur le
protège.

Chapitres 27 à 30
Il revoit par hasard Mme de Rênal pendant une procession religieuse : Mme de Rênal
s’évanouit.
L’abbé Pirard aide Julien à quitter Besançon et à devenir le secrétaire du marquis de la
Mole, un aristocrate parisien.
Julien retourne à Verrières, de nuit, pour revoir Mme de Rênal et lui faire ses adieux.
Bravant les risques, ils passent la nuit ensemble.

Le Rouge et le Noir – Seconde partie


Chapitres 1 et 2
L’abbé Pirard donne des conseils à Julien avant sa présentation à l’hôtel de La Mole. Le
marquis l’accueille bien. Julien aperçoit Mathilde, la fille du marquis, qui ne lui plaît pas.
Julien fait très bonne impression devant le marquis grâce à sa mémoire et à sa
connaissance du latin.

Chapitres 3 à 6
Le fils du marquis est accueillant aussi. Julien apprend l’étiquette très sévère de l’hôtel du
marquis, mais un malentendu l’oblige à provoquer un chevalier en duel. M. de Mole trouve
qu’il manie bien l’épée, et cela lui donne l’idée de dire que Julien est le bâtard d’un noble.
Julien participe à des salons parisiens dont le conformisme l’ennuie et le met mal à l’aise.

Chapitres 7 à 9
M. de Mole est de plus en plus séduit par l’énergie et la culture de Julien Sorel.
Pendant un bal donné à l’hôtel, Julien échange des propos passionnés avec le Comte
Altamira : Mathilde trouve attirante cette éloquence qu’elle ne connaît pas.
La jeune fille de 19 ans décide alors de conquérir Julien même si le jeune homme ne semble
pas s’intéresser à elle.

Chapitre 10
Julien voit Mathilde porter le deuil de son ancêtre, Boniface de la Mole, amant de Marguerite
de Navarre, qui fut décapité. Julien est impressionné et commence à s’intéresser à Mathilde.
Chapitres 11 et 12
Mathilde s’avoue qu’elle aime Julien, et à partir de ce moment, a l’impression de vivre plus
fortement.

Chapitres 13 à 15
Mathilde déclare son amour par lettre à Julien, mais ce dernier se méfie : serait-ce un piège
? Ils échangent des lettres et Mathilde lui donne rendez-vous dans sa chambre en pleine
nuit.

Chapitres 16 à 20
Julien retrouve Mathilde qui se donne à lui. Il est plus étonné qu’heureux, il a même
l’impression étrange d’accomplir son devoir.
Quant à Mathilde, elle est partagée entre son orgueil de jeune fille noble, et son amour :
après avoir donné des preuves d’amour à Julien, elle devient distante et hautaine. Le
lendemain, elle lui avoue : « J’ai horreur de m’être livrée au premier venu. »
Son mépris désespère Julien qui songe même au suicide.
Il décide de s’introduire de nouveau dans sa chambre en pleine nuit : les deux amants
tombent dans les bras l’un de l’autre.
Le surlendemain, Mathilde est de nouveau froide et méprisante. Au moment où elle paraît se
détacher de lui, il tombe vraiment amoureux d’elle.
Julien est tourmenté par son amour et est de plus en plus malheureux.

Chapitres 21 à 23
Julien devient l’homme de confiance du marquis de La Mole dans une conspiration politique.

Chapitres 24 à 29
Julien part à Strasbourg, où il reçoit des conseils de stratégie amoureuse du prince Korasoff.
Pour mettre en application ces conseils et rendre Mathilde jalouse, il fait la cour à la
maréchale de Feraques en lui envoyant une série de lettres.
Le stratagème fonctionne : jalouse, Mathilde supplie Julien à genoux de l’aimer.

Chapitres 30 à 32
Julien essaie de garder ses distances avec Mathilde, mais cette dernière lui apprend qu’elle
est enceinte.
Mathilde l’annonce à son père par écrit et lui demande son soutien.

Chapitres 33 et 34
M. de La Mole est hors de lui, et Julien pense à se suicider plutôt que de se faire tuer par le
père de Mathilde.
Pourtant, Mathilde arrive à raisonner son père, et à le convaincre de la laisser épouser
Julien.
Le marquis l’anoblit : il devient le chevalier Julien Sorel de la Vernaye. Julien est fou de joie.

Chapitre 35 et 36
Mais Mme de Rênal, en apprenant ce mariage, envoie une lettre à M. de La Mole qui décrit
Julien comme un séducteur sans scrupule. M. de la Mole annule le mariage.
Furieux, Julien Sorel part pour Verrières, achète un pistolet et tire deux coups de feu sur
Mme de Rênal.
En prison, Julien écrit à Mathilde en lui conseillant d’épouser le marquis de Croisenois un an
après sa mort.
Il apprend que Mme de Rênal n’a été que blessée et en pleure de joie. Il espère son pardon
et son amour.

Chapitres 37 à 40
En prison, Julien reçoit la visite de l’Abbé Chélan, de son ami Fouqué puis de Mathilde.
Tous, et notamment Mathilde, multiplient les démarches pour le faire acquitter.
La passion de Mathilde fatigue Julien.
Mme de Rênal écrit aussi aux jurés pour tenter de sauver Julien.

Chapitres 41 et 42
Lors de son procès, Julien prononce un discours véhément qui accuse la société de le
condamner parce qu’il est issu d’une classe sociale inférieure. Il se présente comme « un
paysan qui s’est révolté contre la bassesse de sa fortune« . Il est condamné à mort.
Mathilde le supplie de faire appel à cette sentence, mais il refuse.

Chapitres 43 et 44
Julien reçoit la visite de Mme de Rênal qui lui pardonne son geste. Ils pleurent ensemble et
partagent des moments heureux.

Chapitre 45
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur
ses genoux (comme Marguerite de Navarre l’a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle,
meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.

Pistes d'analyse pour le roman

Un roman à thèse
Dans un article adressé à Salvagnoli, où il résume son roman, Stendhal affirme les
convictions qui l'ont porté : il est dégoûté par « la France morale » des Bourbons de 1814 à
1830 ; il méprise la congrégation, des « gens à argent », de la noblesse apathique, du luxe
laid, etc. Sa chronique a vocation à diffuser ces idées-là, par diverses moyens dignes de la
propagande :

Positions simplifiées
Désinformation
Utilisation tronquée des faits
Rumeurs
Clichés
Il donne ainsi une image très critique de son époque, celle du règne de Charles XX. Les
exemples caractéristiques sont, par exemple :

Le chapitre 18, partie I


Les chapitres 21, 22 et 23 de la partie II
Le procès, au chapitre 41 de la partie II
Les moments les plus manifestes du parti-pris de l'auteur, à ce sujet, sont d'une part, le
traitement de la congrégation et, d'autre part, celui de la Note secrète.

Un roman d'apprentissage
Le parcours de Julien est fait de quatre étapes, marquées spatialement :

Verrières et Vergy (partie I, chapitres 6 à 23)


Paris avec Julien comme secrétaire de La Mole (partie II, chapitres 1 à 35)
Le retour à Verrières (partie II, chapitre 35)
L'emprisonnement (partie II, chapitres 36 à 45)
De fait, l'opposition entre la province et Paris est très visible. Julien reviendra mourir à la
campagne, là où tout avait commencé, malgré ses grandes ambitions du début. C'est que la
capitale représente une illusion perdue. A Paris, Julien essuie déception sur déception, ce
qui l'amène à revoir son jugement et, en même temps, ses rêves. Dans la réalité des
mondanités, il voit l'artifice, l'indifférence et le mépris. C'est certes la lettre de Madame de
Rênal qui provoque son retour à Verrières ; mais, plus profondément, c'est que la capitale
n'a pas tenu ses promesses ; son prestige baisse tandis que la province gagne en valeur.

De fait, l'apprentissage n'a pas lieu dans ce roman. La formation a raté :

L'hypocrisie est systématiquement démasquée


Le verbe est intempérant (les examens au séminaire, le procès, etc.)
L'énergie reste brutale, ne peut pas être canalisée : Julien est un homme vrai, qui rend coup
pour coup
Stendhal est ainsi un auteur profondément romantique : il fait l'individu s'opposer à la
société, loue la rébellion, la marginalité. Le destin de son personnage doit montrer la
bassesse de toute l'époque, qui n'offre plus de place pour la période des héros (la
Révolution, Napoléon). L'intégrité moral de Julien est sauvegardée lorsqu'il perd la vie ; il n'a
jamais réellement été corrompu par le jeu social auquel il s'est un temps prêté.

Les personnages
Les personnages secondaires
Les personnages secondaires, d'abord. Pour étudier le caractère de ceux-ci, il faut croiser
trois informations :

Le portrait du personnage réalisé par le narrateur omniscient


L'idée que le personnage a de lui-même
La représentation sociale du personnage
Exemple avec Valenod : c'est une caricature de personnage « simple », celle du type sans
foi ni loi. Ce jugement est toujours appuyé par l'intervention du narrateur.

Les protagonistes
Julien : c'est l'ambitieux, le transfuge, l'amoureux. C'est en même temps le héros et le
anti-héros. Le narrateur, à son sujet, a de nombreux avis, contradictoires. Mme de Rénal :
c'est l'épouse, et la mère et l'amante. Le narrateur semble l'aimer ; il lui trouve beaucoup de
qualités. Mathilde : c'est la jeune fille rebelle, intellectuelle mais héritière. Le narrateur est
inconstant vis-à-vis d'elle ; il dit à la fois le blanc et le noir. Mais aussi… Les rêves, la
domesticité, Paris, l'ambition, la prison, Napoléon, l'aristocratie, la violence dans la guerre,

Les personnages du roman et leur rôle dans le Rouge et le Noir :


Julien Sorel :
Il s'agit du héros du livre Le Rouge et le Noir. Issu d'une famille modeste (fils d'un
charpentier de Verrières), il a la chance d'être très intelligent et se fait remarquer par un curé
qui le fera entrer au séminaire. Il représente l'ambition d'une jeunesse fière et enjouée. Il
admire Napoléon. Il deviendra précepteur chez Monsieur de Rênal et deviendra l'amant de
Madame de Rênal. Des rumeurs concernant cette relation le contraindront à s'éloigner de la
famille.
Il entrera au prestigieux séminaire de Besançon. Il se rapprochera de Mathilde de la Mole
(fille du marquis de la Mole chez qui julien sera à nouveau précepteur), avec laquelle il aura
un enfant. Le père de la jeune femme s'opposera à leur mariage, prévenu de la relation peu
conventionnelle que Julien s'est permis d'entretenir avec Madame de Rênal (il sera informé
par une lettre adressée directement à lui).
Julien tirera une balle sur Madame de Rênal pour se venger. Il sera ensuite jugé, condamné
à mort puis, exécuté.

Mme Louise de Rênal :


Avant le départ de Julien, elle se montrera très distante alors qu'elle est follement
amoureuse de lui. Elle est d'une grande timidité. Elle mourra trois jours après l'exécution de
Julien Sorel.

Mr de Rênal :
Maire de Verrières (le premier) et première personne qui emploie Julien en qualité de
précepteur.

Marquis de la Mole:
Il est ministre et second employeur de Julien. Père de Mathilde.

Mathilde de la Mole :
Il s'agit de la deuxième amante de Julien.

Mr Valenod :
Second maire de Verrières, la ville où se passe l'action du livre de Stendhal : le Rouge et le
Noir, il a une aversion profonde pour Julien et le fera condamner à mort.

Elisa :
Employée comme domestique par Monsieur de Rênal et celle par qui les rumeurs ont
commencé. Amoureuse de Julien et jalouse de la relation que celui-ci entretient avec Louise
de Rênal, elle n'hésitera pas à divulguer leur histoire et à le contraindre de partir.

Fouqué :
Le seul et meilleur ami de Julien qui gardera certains papiers que celui-ci lui a confié avant
sa mort.

Les abbés :
Abbé Chélan : abbé de Verrières, il conseillera Monsieur de Rênal d'employer Julien Sorel
en qualité de précepteur.

Abbé Pirard : il recommandera Julien auprès du Marquis de la Mole.

Abbé castanède : sous-directeur.

Mr de Croisenois :
Prétendant de Mathilde, il meurt quelques jours avant Julien, lors d'un duel.

Le titre de ce roman serait une allusion à l'Aristocratie et au Clergé : ce serait la


dénonciation d'une petite bourgeoisie et de l'Eglise qui tyrannisent la société du moment. A
sa sortie, ce roman n'a pas été très bien accueilli.

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