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Nombres Réels Et Complexes
Nombres Réels Et Complexes
(b) En déduire que l’image de C par l’application f : z 7→ 1/z est un cercle dont on Interprétation géométrique et précision du cas d’égalité ?
précisera centre et rayon en fonction de z0 et r.
Exercice 44 [ 02356 ] [Correction]
Soient a, b ∈ C. Montrer
Exercice 37 [ 02027 ] [Correction]
|a| + |b| ≤ |a + b| + |a − b|
(a) Déterminer le lieu des points M d’affixe z qui sont alignés avec I d’affixe i et M 0
et préciser les cas d’égalité.
d’affixe iz.
(b) Déterminer de plus le lieu des points M 0 correspondant.
Exercice 45 [ 00055 ] [Correction]
Soit a ∈ C tel que |a| < 1.
Exercice 38 [ 03040 ] [Correction] Déterminer l’ensemble des complexes z tels que
1
Quelle est l’image du cercle unité par l’application z 7→ 1−z ?
z − a ≤ 1
1 − āz
Exercice 39 [ 02050 ] [Correction]
Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tels que Exercice 46 [ 03642 ] [Correction]
z + z̄ = |z| (a) Vérifier
∀z1 , z2 ∈ C, |z1 + z2 |2 + |z1 − z2 |2 = 2 |z1 |2 + 2 |z2 |2
Exercice 40 [ 03880 ] [Correction] (b) On suppose z1 , z2 ∈ C tels que |z1 | ≤ 1 et |z2 | ≤ 1. Montrer qu’il existe ε = 1 ou −1 tel
Soient a, b, c des réels strictement positifs. que √
À quelle condition existe-t-il des complexes t, u, v de somme nulle vérifiant |z1 + εz2 | ≤ 2
Exponentielle complexe
Exercice 65 [ 02051 ] [Correction]
Soit Z ∈ C∗ . Résoudre l’équation ez = Z d’inconnue z ∈ C.
Simplifions ce terme
Exercice 4 : [énoncé] simplify((2/3+41/243*sqrt(15))ˆ(1/3)*
(a) La relation f (x + y) = f (x) + f (y) avec f constante égale à C donne C = C + C d’où (2/3-41/243*sqrt(15))ˆ(1/3), assume=positive);
C = 0. On obtient
1 √ 1/3 √ 1/3
486 + 123 15 486 − 123 15
(b) Pour x = y = 0, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) implique f (0) = 0. 81
(c) Pour y = −x, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) donne 0 = f (−x) + f (x) d’où Développons selon (a − b)(a + b) = a2 − b2
f (−x) = − f (x). (486ˆ2-123ˆ2*15)ˆ(1/3);
(d) Par récurrence : donne 9261. Enfin
∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = n f (x) ifactor(9261);
permet de conclure que
Pour n ∈ Z , n = −p avec p ∈ N et
−
!1/3 !1/3
2 41 √ 2 41 √ 7
f (nx) = f (−px) = − f (px) = −p f (x) = n f (x) + 15 − 15 =
3 243 3 243 27
Ainsi x est solution de l’équation En séparant les termes d’indices pairs de ceux d’indices impaires
4 7 √ n √
x3 = + x
3 9 1 + 2 = an + bn 2
En factorisant le polynôme sous-jacent
avec les entiers
factor(xˆ3-7/9*x-4/3);
! !
on obtient X n p X n
an = 2 et bn = 2p
(3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0 2p 2p + 1
0≤2p≤n 0≤2p+1≤n
Puisque 3x2 + 4x + 3 > 0, on peut conclure
On peut aussi raisonner par récurrence en mettant à jour une expression de an+1 et
x = 4/3 bn+1 en fonction de an et bn
an+1 = an + 2bn
(
bn+1 = an + bn
√
Exercice 6 : [énoncé] L’unicité provient de l’irrationalité de 2. En effet si
Le calcul des premiers termes de la suite (Hn )n≥2 permet de conjecturer que Hn est le √ n √ √
rapport d’un entier impair par un entier pair. Ceci assurera Hn < Z. 1 + 2 = a + b 2 = a0 + b0 2
Démontrons la propriété conjecturée par récurrence forte.
Pour n = 2, c’est immédiat. avec a, b, a0 , b0 entiers, on obtient
Supposons la propriété établie jusqu’au rang n − 1 ≥ 2. √
(b0 − b) 2 = a − a0
Cas n impair.
√
On peut écrire n = 2k + 1 et puisque par hypothèse de récurrence Hn−1 s’écrit (2p + 1)/2q, Si b , b0 alors on peut exprimer 2 comme égal à un nombre rationnel. C’est
on obtient Hn = Hn−1 + 1/n égale au rapport d’un entier impair par un entier pair. absurde et il reste b = b0 et donc a = a0 .
Cas n est pair.
(b) Par la formule du binôme de Newton, on obtient de même
On peut écrire n = 2k avec k ≥ 2 puis
√ n √
1 1 1 1 − 2 = an − 2bn
Hn = Hk + 1 + + · · · +
2 3 2k − 1
et alors √ √
Par hypothèse de récurrence, Hk est le rapport d’un entier impair par un entier pair, donc a2n − 2b2n = (1 + 2)n (1 − 2)n = (−1)n
1
2 Hk aussi. On peut aussi raisonner par récurrence en exploitant l’expression de (an+1 , bn+1 ) en
De plus, comme entrevu dans l’étude du cas précédent, l’ajout de l’inverse d’un entier fonction de (an , bn ).
impair conserve la propriété.
Ainsi Hn est le rapport d’un entier impair par un entier pair. (c) L’unicité estpévidente compte tenu de la stricte croissance de la fonction
√
Récurrence établie. p 7→ p + p − 1.
Si n est pair alors a2n = 1 + 2b2n . Pour p = a2n ,
√ √ √
( 2 + 1)n = an + 2bn = p + p − 1
p
Exercice 7 : [énoncé]
Si n est impair alors 2b2n = a2n + 1. Pour p = 2b2n ,
(a) Par la formule du binôme de Newton
√ √ √
( 2 + 1)n = 2bn + an = p + p − 1
p
√ n Xn
n √ k
!
1+ 2 = 2
k=0
k
donc (c) On a
n (a/b) = (−1) Pn (0) ∈ Z
∀m ∈ N, P(m) 1 r n
m (m) Z
1
|In − 0| = t (bt − a)n et dt ≤ rn+1 (br + a)n −→ 0
n! 0 n! n→+∞
(c) On a
1 π n
Z
(d) Par intégration par parties
1
|In − 0| = t (bt − a) sin t dt ≤ πn+1 (|b| π + |a|)n −→ 0
n
n! 0 n! n→+∞ h ir Z r
In = Pn (t) et − P0n (t) et dt
(d) Par l’absurde, supposons π = a/b. 0
0
Par intégration par parties successives
et en répétant l’opération
m π Z π 2n r
X
In = (−1) sin(t + kπ/2)Pn (t) + (−1) sin(t + mπ/2)P(m)
k−1
(k−1) m
n (t) dt
X
In = (−1) Pn (t) e
m (m) t
k=1 0
0
m=0 0
Donc On en déduit
2n+2 π 2n+2 2n
X
X X qIn = (−1)m P(m) m
n (r)p − Pn (0)q ∈ Z
In = (−1) sin(t + kπ/2)Pn (t) =
k−1 (k−1)
(−1)k sin(kπ/2)(P(k−1)
n (π)+P(k−1)
n (0)) ∈ Z
m=0
k=1 0 k=1
Or sur [0 ; r] la fonction t 7→ Pn (t) et est continue, positive sans être nulle et 0 < r
Comme In ∈ Z et In → 0, la suite(In ) est stationnaire égale à 0. donc In > 0.
Or sur [0 ; π] la fonction t 7→ Pn (t) sin(t) est continue, de signe constant, sans être Ainsi qIn → 0, qIn > 0 et qIn ∈ Z : c’est absurde.
nulle et 0 < π donc In > 0. Absurde. Notons qu’on en déduit immédiatement l’irrationalité de ln r pour r ∈ Q+∗ \ {1}.
1 1
f (x) = f (p × ) = f (p) × f ( ) Exercice 13 : [énoncé]
q q
On peut dresser le tableau de variation de la fonction f : x 7→ x(1 − x) et constater qu’elle
Or f (p) = p et possède un maximum en x = 1/2 de valeur f (1/2) = 1/4.
1 1 1
1 = f (1) = f (q × ) = f (q) × f ( ) = q × f ( )
q q q
Exercice 14 : [énoncé]
donc f ( q1 ) = 1
Par suite f (x) = x. (a − b)2 ≥ 0 donne 2ab ≤ a2 + b2
q.
(c)
√ √ √ 2
∀x ≥ 0, f (x) = f ( x x) = f ( x) ≥ 0
Exercice 15 : [énoncé]
Pour x, y ∈ R, si x ≤ y alors Sachant x2 ≤ x et y2 ≤ y, on a
f (y) = f (x + y − x) = f (x) + f (y − x) ≥ f (x) x2 + y2 − xy − 1 ≤ x + y − xy − 1 = (x − 1)(1 − y) ≤ 0
Ainsi f est croissante.
n
X n
X n
X n
X car lorsque k = ` le terme xk (yk − y` ) est nul.
n ak bk − 2 ak b` + n a` b` ≥ 0 Par changement d’indice, on peut réécrire la dernière somme
k=1 k=1 `=1 `=1 X X
xk (yk − y` ) = x` (y` − yk )
et on en déduit 1≤k<`≤n 1≤`<k≤n
n
X n
X n
X
n ak bk ≥ ak bk et alors
k=1 k=1 k=1 n X
X n X
ce qui donne l’inégalité demandée. (xk yk − xk y` ) = (xk − x` ) (yk − y` )
k=1 `=1 1≤`<k≤n
Les termes sommés sont alors tous de même signe, à savoir positif si les suites (xi )1≤i≤n et
Exercice 19 : [énoncé] (yi )1≤i≤n ont même monotonie et négatifs si ces deux suites sont de monotonies contraires.
Soit (α, β) solution. Considérons Au final, si les deux suites ont même monotonie alors
n n n
1 X 1 X 1 X
x α yβ xk yk ≤ xk yk
f (x, y) =
x+y n k=1 n k=1 n k=1
Exercice 25 : [énoncé]
Exercice 22 : [énoncé] On a bnxc ≤ nx puis bnxc
n ≤ x, or x 7→ bxc est croissante donc
Soit x ≤ y ∈ R. bxc ≤ x donc bxc ≤ y or bxc ∈ Z donc bxc ≤ byc car byc est le plus grand
$ %
entier inférieur à y. bnxc
≤ bxc
n
Exercice 23 : [énoncé] bxc ≤ x donc n bxc ≤ nx puis n bxc ≤ bnxc car n bxc ∈ Z.
Puisque bxc ≤ x et byc ≤ y, on a Par suite
bnxc
bxc + byc ≤ x + y bxc ≤
n
Par définition, bx + yc est le plus grand entier inférieur à x + y, on a donc déjà puis $ %
bnxc
bxc + byc ≤ bx + yc bxc ≤
n
D’autre part x < bxc + 1 et y < byc + 1 donc et finalement $ %
bnxc
bxc =
x + y < bxc + byc + 2 n
puis
bx + yc < bxc + byc + 2 Exercice 26 : [énoncé]
Posons m = bnxc et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r avec
Puisque cette inégalité concerne des entiers, on peut transformer cette inégalité stricte en 0 ≤ r ≤ n − 1.
l’inégalité large suivante On a nq + r ≤ nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} :
bx + yc ≤ bxc + byc + 1
k+r k k+r+1
q+ ≤ x+ <q+
n n n
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 24 septembre 2016 Corrections 13
j k j k
Si k + r < n alors x + nk = q et si k + r ≥ n alors x + nk = q + 1. Exercice 29 : [énoncé] √
√
Par suite Soit p un entier strictement supérieur à n + n + 1. On a
n−1 $ % n−r−1
X $ % X n−1 $ % √
X k k k 2n + 1 + 2 n2 + n < p2
x+ = x+ + x+ = nq + r = m = bnxc
k=0
n k=0
n k=n−r
n
donc 2
4(n2 + n) < p2 − (2n + 1)
Exercice 27 : [énoncé]
Puisque les nombres comparés sont des entiers, on a aussi
Si a < Z alors [a ; b] ∩ Z = {bac + 1, bac + 2, . . . , bbc} donc
2
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − bac 4(n2 + n) + 1 ≤ p2 − (2n + 1)
Or c’est-à-dire 2
b1 − ac = 1 + b−ac = − bac
(2n + 1)2 ≤ p2 − (2n + 1)
car a < Z donc et on en déduit
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac
4n + 2 ≤ p2
Si a ∈ Z alors [a ; b] ∩ Z = {a, a + 1, . . . , bbc} donc
Or le carré d’un entier ne peut qu’être congru à 0 ou 1 modulo 4. On en déduit
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − a + 1 = bbc + b1 − ac
4n + 2 < p2
car 1 − a ∈ Z.
et donc √
4n + 2 < p
Exercice 28 : [énoncé] √ √ √
Ainsi, il n’existe pas d’entiers compris entre n + n + 1 et 4n + 2 donc
(a) Par récurrence sur n ∈ N∗ . j√ √ k j√ k
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent. n+ n+1 = 4n + 2
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1.
√ √ √ √
(2 + 3)n+1 = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3
Exercice 30 : [énoncé]
avec an+1 = 2an + 3bn et bn+1 = an + 2bn de sorte que Puisque z ∈ U, on a z̄ = 1/z donc
Exercice 36 : [énoncé] (b) Le point M 0 est l’image de M par la rotation de centre O et d’angle π/2.
(a) On a −1/2 √
Le lieu des points M 0 est donc le cercle de centre Ω0 et de rayon 1/ 2
z ∈ C ⇐⇒ |z − z0 |2 = r2 1/2
et en développant
|z − z0 |2 = (z − z0 ) (z − z0 ) = zz̄ − z0 z̄ − z̄0 z + z0 z̄0 Exercice 38 : [énoncé]
Soit z un complexe du cercle unité avec z , 1. Il existe θ ∈ ]0 ; 2π[ tel que z = eiθ . On a
(b) Notons que 0 < C puisque |z0 | , r. On peut donc considérer l’image f (C). alors
Soit Z = f (z) avec z ∈ C. Puisque 1 1 i 1 1 θ
= = e−iθ/2 = + i cot
1 − z 1 − eiθ 2 sin θ/2 2 2 2
|z|2 − z0 z̄ − z̄0 z + |z0 |2 = r2
Quand θ parcourt ]0 ; 2π[ (ce qui revient à faire parcourir à z le cercle unité), l’expression
on a cot(θ/2) prend toutes les valeurs de R. L’image du cercle unité est la droite d’équation
z0 z̄0 |z0 |2 − r2 x = 1/2.
1− − + =0
z z̄ zz̄
donc
1 − z0 Z − z̄0 Z̄ + |z0 |2 − r2 |Z|2 = 0 Exercice 39 : [énoncé]
Soit M(z) solution
√ avec z = a + ib et a, b √
∈ R.
ce qui se réécrit
z0 z̄0 1 On a 2a = a2 + b2 donc a ≥ 0 et b = ± 3a.
Z̄ =
|Z|2 − 2
Z− 2
1
|z0 | − r 2 |z0 | − r 2 r − |z0 |2
2
Ainsi M se situe sur les demi-droites d’origine O dirigée par les vecteurs ~u √ et
Posons alors 3
z̄0 1
Z0 = 2 ~v √ .
|z0 | − r2 − 3
et l’on obtient Inversement : ok.
1 |z0 |2 r2
|Z|2 − Z̄0 Z − Z0 Z̄ + |Z0 |2 = + =
r2 − |z0 |2 2
2
|z0 |2 − r2 |z0 |2 − r2 Exercice 40 : [énoncé]
0 r En multipliant les trois complexes t, u, v par eiθ , on peut former un nouveau triplet
Ainsi Z appartient au cercle C de centre Z0 et de rayon .
||z0 |2 −r2 | solution à partir d’un premier. Sans perte de généralité, on peut donc supposer t ∈ R+
Inversement, en reprenant les calculs en sens inverse, on obtient que tout point Z de auquel cas t = a.
C0 est l’image d’un certain z de C. En écrivant u = x + iy et v = x0 + iy0 avec x, x0 , y, y0 ∈ R, la condition t + u + v = 0 donne
x = −(a + x)
( 0
Exercice 37 : [énoncé] y0 = −y
(a) M = I est solution.
Pour M , I, I, M, M 0 sont alignés si, et seulement si, il existe λ ∈ R tel que et les deux conditions uū = b2 et vv̄ = c2 équivalent alors au système
−−→0 −−→
I M = λI M i.e. iz−i
z−i ∈ R. x2 + y2 = b2
(
Posons x = Re(z) et y = Im(z). (x + a)2 + y2 = c2
1 2
2
z−i = 0 ⇐⇒ x(x − 1) + y(y − 1) = 0 ⇐⇒ x − 2
Im iz−i + y − 21 = 12 .
Ce système possède une solution si, et seulement si, le cercle de centre O et de rayon b
1/2 coupe le cercle de centre Ω(−a, 0) et de rayon c. Ces deux cercles se coupent si, et
Finalement le lieu des points M solutions est le cercle de centre Ω et de rayon
1/2 seulement si,
√
1/ 2. |b − c| ≤ a ≤ b + c
On peut alors conclure que le triplet (t, u, v) existe si, et seulement si, chacun des Exercice 44 : [énoncé]
paramètres a, b, c est inférieur à la somme des deux autres. Si a = 0, l’inégalité est vraie avec égalité si, et seulement si, b = 0.
Si a , 0, l’inégalité revient à
1 + |u| ≤ |1 + u| + |1 − u|
Exercice 41
√ : [énoncé]
√
|z|2 = 2 + 2 + 2 − 2 = 4 donc |z| = 2. avec u = b/a. En écrivant u = x + iy,
Posons θ un argument de z qu’on peut choisir dans [0 ; π/2] car Re(z), Im(z) ≥ 0. q
q √ (1 + |u|)2 = 1 + 2 x2 + y2 + x2 + y2
On a cos θ = 12 2 + 2 donc
√ ≤ 2 + 2(x2 + y2 )
1 √ 2
cos(2θ) = 2 cos2 θ − 1 = 2+ 2 −1= = |1 + u|2 + |1 − u|2
2 2
≤ (|1 + u| + |1 − u|)2
avec 2θ ∈ [0 ; π] donc 2θ = π/4 puis θ = π/8.
avec égalité si, et seulement si, x2 + y2 = 1 et 1 − u2 = 0 soit u = ±1 ce qui revient à
a = ±b.
Exercice 42 : [énoncé]
( ⇐= ) ok
Exercice 45 : [énoncé]
( =⇒ ) Si |z + z0 | = |z| + |z0 | alors, en divisant par |z| : |1 + x| = 1 + |x| avec x = z0 /z ∈ C.
Pour que la quantité soit définie il est nécessaire que z , 1/ā.
Écrivons x = a + ib avec a, b ∈ R.
Si tel est le cas
z − a ≤ 1 ⇐⇒ |z − a|2 ≤ |1 − āz|2
|1 + x|2 = (a + 1)2 + b2 = 1 + a2 + b2 + 2a 1 − āz
1 + eiθ θ
f (z) = r = r cos eiθ/2 Exercice 51 : [énoncé]
2 2
Quitte à réindexer, on peut supposer
Puisque cos(θ/2) ≥ 0
θ θ ∀k ∈ {1, . . . , n} , ωk = e2ikπ/n = ωk avec ω = e2iπ/n
| f (z)| = r cos et arg f (z) =
2 2
(a) Si n ne divise pas p alors, puisque ω p , 1
donc
f (z) ∈ {Z ∈ C | Re Z > 0} n
X 1 − ωnp
Sp = ωkp = ω p =0
Inversement, soit Z ∈ C tel que Re Z > 0. k=1
1 − ωp
On peut écrire Z = Reiα avec R > 0 et α ∈ ]−π/2 ; π/2[. Pour
Si n divise p alors
n n
R 2iα
z=
X X
e Sp = ωkp = 1=n
cos α
k=1 k=1
les calculs qui précèdent donnent (b) Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, on a
f (z) = Re = Z
iα
1 1 i kπ 1
= − e−ikπ/n = cot +
1 − ωk 2i sin kπ
n
2 n 2
Finalement, les valeurs prises par f sont les complexes de parties réelles strictement
positives ainsi que le complexe nul. Puisque
n−1 n−1 n−1
`π `π
! X !
X kπ X
cot = cot π − = − cot
k=1
n `=n−k `=1 n `=1
n
Exercice 48 : [énoncé]
|z + 1|2 = |z|2 + 2 Re(z) + 1 et (|z| + 1)2 = |z|2 + 2 |z| + 1 donc on a
n−1
|z + 1| = |z| + 1 ⇐⇒ Re(z) = |z| ⇐⇒ z ∈ R+ .
X kπ
cot =0
k=1
n
puis
Exercice 49 : [énoncé] (n − 1)
Puisque le produit d’exponentielles est l’exponentielle de la somme T=
2
n−1
n−1 n−1
On peut aussi lier le calcul au précédent en écrivant
Y X 2ikπ 2iπ X
2ikπ/n
= exp = exp k = exp(i(n − 1)π) = (−1)n−1
e
n n k=0 1 X n−1
ωni
k=0 k=0 = ωip +
1 − ωi p=0 1 − ωi
Exercice 50 : [énoncé] On peut aussi retrouver cette relation en considérant que T est la somme des racines
2ikπ
Notons ωk = e n avec k ∈ Z. Par factorisation d’exponentielle équilibrée d’un polynôme bien construit
n(n − 1) n−2
kπ
|ωk − 1| = 2 sin
Pn = (X − 1)n − X n = −nX n−1 + X + ···
n 2
Exercice 54 : [énoncé] ωk + 1
2ikπ
Notons ωk = e n avec k ∈ Z les racines nème de l’unité. zk = i
ωk − 1
z+1 n
Si z est solution alors nécessairement z , 1 et z−1 = 1 donc il existe
k ∈ {0, 1, . . . , n − 1} tel que Ainsi S = {z1 , . . . , zn−1 } avec
z+1
= ωk 2 cos kπ in kπ
z−1 n e kπ
zk = i = cot ∈R
kπ i kπ n
ce qui donne 2i sin n e
n
(ωk − 1)z = ωk + 1
deux à deux distincts car cot est strictement décroissante sur l’intervalle ]0 ; π[ où
Si k = 0 alors ce la donne 0 = 2 donc nécessairement k ∈ {1, . . . , n − 1} et ωk , 1. évoluent les kπ
n pour 1 ≤ k ≤ n − 1.
Par suite
kπ
ωk + 1 2 cos n kπ
z= = = −i cot
ωk − 1 2i sin n kπ n Exercice 57 : [énoncé]
Inversement, en remontant le calcul : ok On a
Finalement ( ) 1 + A + B = 0, AB = 2 et Im(A) > 0
kπ
S = −i cot | k ∈ {1, . . . , n − 1} donc √
n −1 + i 7
A = B̄ =
Puisque la fonction cot est injective sur ]0 ; π[, il y a exactement n − 1 solutions. 2
Exercice 63 : [énoncé]
Exercice 59 : [énoncé] On a
Puisque la somme des racines 5-ième de l’unité, en considérant la partie réelle, on obtient √ π
4 2(1 + i) = 8ei 4
π
1 + 2 cos
2π
+ 2 cos
4π
=0 donc z0 = 2ei 12 est solution particulière de l’équation.
5 5 L’équation z3 = z30 équivaut alors à l’équation (z/z0 )3 = 1 dont l’ensemble solution est
Sachant cos 2a = 2 cos2 a − 1, on obtient que cos(2π/5) est solution positive de l’équation
n o
S = z0 , z0 j, z0 j2
4r2 + 2r − 1 = 0
Exercice 64 : [énoncé]
et donc √
2π 5−1 Il s’agit d’un système somme produit, on obtient ses solutions en résolvant l’équation
cos =
5 4 z2 − (1 + i)z + (2 − i) = 0
Or cos 2a = 1 − 2 sin a donc
2
cos α + cos β = −1
r (
z n x 2 y 2 y/n
1+ = rn e avec rn =
n inθn
1+ + et θn = arctan sin α + sin β = 0
n n n 1 + x/n
Quand n → +∞ L’équation sin α + sin β = 0 donne
n 2x x2 + y2
!!
n 2x 1
!!! α = −β mod 2π ou α = π + β mod 2π
rnn = exp ln 1 + + = exp × +o → exp(x)
2 n n2 2 n n Si α = π + β mod 2π alors la relation cos α + cos β = −1 donne 0 = −1.
et Il reste α = −β mod 2π et alors 2 cos α = −1 donne α = ±2π/3 mod 2π.
y Par suite eiα = j ou j2 .
nθn ∼ n × →y
n On obtient alors aisément 1 + e2iα + e2iβ = 0 puis e2ix + e2iy + e2iz = 0.
donc z n
1+ → exp(x) eiy = exp(z)
n
Exercice 67 : [énoncé]
z = eiθ + 1 = 2 cos 2θ eiθ/2 .
Si cos 2θ > 0 alors |z| = 2 cos 2θ et arg(z) = 2θ [2π], si cos 2θ = 0 alors |z| = 0.
et si cos 2θ < 0 alors |z| = −2 cos 2θ et arg(z) = 2θ + π [2π].
z0 = eiθ − 1 = 2i sin 2θ eiθ/2 et la suite est similaire.
Exercice 68 : [énoncé]
En factorisant eiθ/2 au numérateur et au dénominateur
eiθ − 1 i sin θ/2 θ
= = i tan
eiθ + 1 cos θ/2 2