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BIEN PORTANTS >""*
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PARIS
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8. PWRT, nu T'OTIF.ON. 8
LA
CMÎN.E RATIONNELLE
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En préparation :
F. D. = Formule diététique.
G. L. = Cuisine de luxe.
LA
OTLNE RATIONNELLE
fX/-t~ \^\DES MALADES
.-
P A 11
PARIS
OCTAVE DO IN, ÉDITEUR
8, PLACE DE L'ODÉON, 8
1907
PREFACE
6 juin 1906.
PREMIERE PARTIE
LA SUBSTANCE ALIMENTAIRE
ET
SA PRÉPARATION QUOTIDIENNE
LA
CUISffiE. RATIONNELLE
INTRODUCTION
met à table (on les lui fait laver après le repas !), c'est avec
une serviette souillée — quand' on peut l'obtenir — qu'il
essuie ses lèvres ; c'est avec ses dents qu'il déchire, ainsi
qu'une bête fauve, la tranche de gigot ou de boeuf qui lui
est dévolue. Il avale d'énormes bouchées qu'il ne peut, à
INTRODUCTION 3
I. — DE LA STÉRILISATION
-
chaque fois qu'il a bu du lait, avec une eau renfermant un
) parfum quelconque, de cette manière les grumeaux du lait
i ne séjournent pas entre les dents.
i
bu aussi vite que possible après avoir été trait et conservé
\
sur la glace en attendant. On pourrait compléter ces inclica-
i lions
en modifiant la nourriture du mammifère suivant le
5 but que la thérapeutique désire atteindre avec le lait qu'il
j produit; orge germée, bourgeons de pins, prés salés, pour-
-:
raient à tour de rôle devenir intéressants. Le plus difficile
serait sans doute de recruter un personnel comprenant la
;
I. Stérilisation du lait.
1° Par ébullition (garde-lait).
2» Par les appareils de Biidin cl de Gentil ;
3" Par un moyen pratique et économique ;
4° Stérilisation à basse température ;
Comment on réchauffe le lait stérilisé.
II. Différentes manières de présenter le lait.
Lait sucré, caramélisé, salé, ferré (deux procédés), au café, à
la vanille, à l'anis, a la cannelle, lait, aux ligues, lait caillé (deux
moyens), lait écrémé, babeurre, petit-lait (procédé pharmaceu-
tique).
Lait, de poule ;
Lait au cognac, ambroisie;
Laits végétaux.
III. Laits ensemencés.
Képhir, Koumys ;
Lait filant de Norvège:
Procédé de Spallanzani.
IV. Laitages.
1» LAIT -]- SUCRE :
Lait réduit;
Confiture de lait.
2° LAIT -\- sucm; + JAUNES B'QEUKS -j- VAUFIUI :
Crème à la vanille ;
Crème au chocolat, au café, etc.
Procédé pour que les crèmes no tournent jamais ;
Les glaces.
3° LAIT-(- SUCRE -)- oiiuus -|- PARFUM :
OEufs au lait, oeufs renversés, etc.
LE LAIT ET LES LAITAGES 25
1Ainsi que nous l'avons déjà dit dans noire introduction, nous indiquerons par les
lettres r1. D. les formules diététiques qui se trouvent places de façon naturelle dans la
cuisine des bien portants.
26 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
Observation générale 2.
1 Lorsque l'on doit maintenir l'ébullition d'un liquide ou
—
dune sauce pendant un certain temps, il faut diminuer "l'intensité du feu; si l'on se
sert d'un appareil à gaz éteindre de préférence le brûleur central et fermer en partie la
clef qui commande la rampo circulaire extérieure.
28 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS
14. DEUXIÈME PROCÉDÉ. — Mélanger un peu de présure au lait, au bout
d'une à deux heures le lait est caillé ; il est moins aigre au goût que I
le lait caillé préparé d'après le premier procédé.
PRÉPARATION PHARMACEUTIQUE :
.
I. Porter le lait à ébullition, y ajouter par petites portions une quan-
tité suffisante d'une solution faite avec une partie d'acide citrique et de
huit parties d'eau ; quand le coagulum est formé passer sans exprimer.
II. Remettre le pétillait sur le feu avec un blanc d'oeuf au préalable
battu avec un pou d'eau, porter de nouveau à ébullition. Lorsque le
liquide est clair arrêter l'ébullition en versant un peu d'eau froide dans
le récipient.
III. Laisser refroidir et filtrer sui' un papier d'abord lavé à l'eau bouil-
lante.
19. PROCÉDÉ MÉNAGER. — Préparer du lait caillé, le faire égoutler sur
; le filtre et se servir du petit lait ainsi obtenu.
20. AUTRE PROCÉDÉ ARTIFICIER. —Verser un demi-litre de laitsurla moi-
tié d'un petit citron coupé en tranches ; chauffer. Dès que le lait com-
mence à bouillir y ajouter le jus de l'autre demi-citron, puis lorsque
le lait est bien caillé, le filtrer.
NOTE : En éloignant tout le zeste du citron avant de s'en servir le lait-
ue prend aucun goût.
LE LAIT ET LES LAITAGES 29
23. Ambroisie.
Un litre de lait;
Unii cuillerée à café de. vanille pulvérisée ;
La moitié d'un ananas ;
Deux petits verres cle kirsch ;
•125 grammes de sucre ;
I. Couper un ananas en petits dés.
II. Les jeter dans un litre de lait bouilli et refroidi, ajouter le sucre,
la vanille, le kirsch et laisser reposer deux à trois heures avant de
servir.
Un litre de lait;
Quatre oeufs entiers ;
100 à 123 grammes de sucre;
Vanille au citron.
I. Sucrer le lait, ajouter la vanille et faire bouillir assez longtemps
(trente-cinq à quarante minutes).
II. Caraméliser ' un moule.
III. Battre les oeufs convenablement et verser dessus le lait bouilli
et attiédi en remuant toujours.
Verser tout l'appareil dans le moule caramélisé, le poser dans
lAr.
le four au bain-marie ~, ou sur le feu en le recouvrant d'une tôle sur
laquelle on met de la braise — vingt-Cinq à trente minutes de cuis-
i son suffisent. Enlever du feu. — Laisser refroidir. — Démouler.
\ 37. MANIÈRE SIMPLIFIÉE. — Beurrer simplement un plat allant au feu,
!
v verser la préparation
lll, et mettre à four chaud durant vingt à vingi-
j cinq minutes. On sert, dans le plat.
| De la même manière se préparent des oeufs au lait ait chocolat, au
l café, à la fleur d'oranger, à l'essence de rose, etc.
!
42. Soufflé à la vanille. (F. D.)
RECETTE TYPE : j
Six oeufs ; i
De la vanille.
et la vanille.
I. Faire bouillir un litre de lait avec le sucre
II. Délayer la crème de riz avec le demi-litre de lait froid qui reste,
l'ajouter à la préparation I lorsqu'elle est bien bouillante en tournant
sans cesse. Laisser cuire durant environ dix minutes.
III. Séparer les blancs et les jaunes de six oeufs ; ajouter les jaunes
à la préparation II après l'avoir retirée du feu. Battre les blancs en
neige, les ajouter aussi.
IV. Beurrer des timbales ou des coquilles supportant le feu, les rem-
plir aux trois quarts de la préparation III et les placer dans le four
chaud* durant quinze à vingt minutes. — Servir immédiatement.
Noie. — On préparera de la même manière des soufflés au chocolat,
au citron, au café, à la phosphaline, etc.
' 43. Crème pâtissière.
Une cuillerée de fécule de pommes de terre ;
Un verre de lait;
grammes de sucre pulvérisé ;
100
Vanille en poudre ou autre parfum ;
Quatre oeufs ;
1. Délayer la fécule avec la moitié du lait, ajouter les jaunes d'oeufs
brouillés avec l'autre moitié de lait. Poser sur le feu tout le mélange
et le faire chauffer jusqu'à ce qu'il soit lié sans bouillir.
-<Observation générale 7. — Un four peut être tiède, chaud ou très chaud. Il :'sl
tiède lorsqu'une feuille de papier placée dans le four reste blanche ; chaud lorsqu'elle
jaunit, très chaud lorsqu'elle brunit légèrement.
LE LAIT ET LES LAITAGES 33
) 0° LAIT -j- SUCRE -f- OEUFS -f- PARFUM -|- FARINE -f- BEURRE
45. Flan de ménage.
j Deux oeufs ;
\ grammes de sucre pulvérisé ;
50
;; grammes de farine ;
50
ï grammes de bon beurre ;
50
t Vaifille ou citron ou ôcorce d'orange ;
Un quart de litre de lait froid ;
1. Tamiser la farine, faire fondre le sucre.
1] Mélanger le sucre et les oeufs dans une terrine; le mélange étant
bien opéré ajouter la farine. Ajouter le beurre fondu, le parfum, puis
en délayant le lait froid.
111. Enduire le moule de beurre, y verser la préparation II et le mettre
dans un four chaud pendant dix minutes : se mange chaud ou froid.
6" LAIT -f- SUCRE -f- OEUF -j- PARFUM + RIZ OU AUTRE FÉCULENT
46. Riz au lait. (F. D.)
RECETTE TYPE :
Un litre de lait ;
100 grammes de riz Calcutta ou Caroline ;
125 grammes de sucre ;
Vanille.
f Laver le riz à plusieurs eaux soigneusement.
D. Le mettre dans une casserole, le couvrir d'eau froide et le porter
1 Observation générale S. Pour peler les amandes il faut les jeter dans l'eau
—
*-<> allante, les
y laisser deux à trois minutes. La peau s'enlève ensuite facilement.
Observation générale 9.— Pour piler dos amandes sans fatigue et très rapidement
l mt leur ajouter du
sucre ou poudre.
^
^
.36 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
à ébullition. Au bout de cinq minutes égoutter l'eau et laver le riz 4
la fontaine.
III. Le mettre sur le feu en le couvrant de lait, ajouter la vanille,
puis, peu à peu, la totalité du lait, sans jamais le remuer. Quand il
est cuit le sucrer.
46 bis. (F. D.) Mettre lé lait, le sucre, la vanille, le
2» MANIÈRE.
—
riz en même temps sur feu doux, laisser cuire une heure, ne pas
remuer et servir.
47. Gâteau au riz. (F. D.)
Un litre de riz au lait ; -
j-
Quatre oeufs ; |.
Sept à huit morceaux de sucre. j.
II. Ajouter au riz au lait un oeuf puis le travailler, puis encore un oeuf L
et le travailler et ainsi de suite jusqu'à ce que les quatre oeufs soient j
employés.
III. Verser celte préparation dans le moule caramélisé et enfourner
,
durant quinze à vingt minutes (four chaud).
Noie. — 11 faut travailler le riz avec légèreté de façon à ne pas en
écraser les grains.
48. Croquettes de riz.
Même préparation que pour le gâteau au riz. — Lorsqu'elle est faile
on la prend cuillerée par cuillerée que l'on plonge dans la graisse de s
friture bouillante, puis lorsque les croquettes sont cuites on les sort de
la poêle, on les sucre avec du sucre auquel on a mélangé un peu de
cannelle en poudre et on les sert. —On peut aussi les mettre sur une
tôle et- les enfourner.
49. Potage au lait à la semoule. (F. D.)
RECETTE TYPE :
Un litre de lait .
;
Quatre cuillerées de semoule fine (100 grammes) ;
Douze morceaux de sucre ;
Un parfum.
I. Sucrer et parfumer le lait et le faire bouillir ; lorsqu'il bout ajouter
la semoule en la faisant tomber en pluie ; laisser bouillir pendant
quinze minutes environ.
Note I. '— On prépare de la même manière et dans les mêmes pro-
portions les potages au tapioca, aux pâtes, etc.
50. Noie II. — En ajoutant à ces potages des oeufs, et en procédant
comme pour le gâteau au riz on obtient d'excellents jruddmjs.
51. Noie III. — On peut aussi préparer d'excellentes croquettes de
.
semoule, de tapioca, analogues aux croquettes cle riz.
On peut si on le désire leur mélanger des fruits (voir les feuilles de
préparation relatives aux fruits).
LE LAIT ET LES LAITAGES 37
.
>
II. Le verser bouillant sur du pain coupé en fines tranches ou sur
î des biscottes.
! 53. PANADE DE PAIN AU LAIT. faisant doucement bouillir du
— En
' nain, que l'on a fait griller au four, dans du lait, on obtient une panade.
S Pour la rendre plus nourrissante on peut lui ajouter un ou plusieurs
î| jaunes d'oeufs.
i) 54. BEIGNETS DE PAIN OU BEIGNETS MARGUERITE. •— A une épaisse panade
'> ajouter deux jaunes d'oeuf, deux blancs battus en neige et quelques
i cuillerées de rhum. Bien travailler le tout et le plonger cuillerées par
cuillerées dans la friture bouillante. Sucrer et servir.
Pudding au pain et aux fruits ou pudding Anna. (Voir aux prépara-
lions des fruits).
\mht-cinq minutes.
111. En sortant le pudding du feu peut, si on le désire, l'arroser
de quelques cuillerées de rhum sucré.
on
"-n>?-
Mousse au chocolat.
1 a crème Chantilly obtenue avec un demi-litre de crème, 125 gram-
ln' ^de chocolat.
.'-'.
38 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS
I. Faire fondre le chocolat dans aussi peu d'eau que possible ; le
s,
laisser refroidir. \
fouettée sucrée avec du sucre que l'on a frotté sur un citron ou une j
i
60. Bombe de crème Chantilly à l'orange. j
Une orange; j
2 kilogrammes de glace ; ;
suite. i
ci eux. j
ture.
Noie II. — Si l'on n'a pas de crème de lait, préparer un demi-litre de
crème à la vanille.
CHAPITRE II
LES CORPS GRAS COMME ALIMENTS
ET COMME CONDIMENTS 1
;
déductions logiques et certaines.
?
' En insistant sur le rôle des corps gras comme condiments nous n'avons jamais eu
ilaiis l'esprit de leur contester la grande place qu'ils tiennent dans notre budget ali-
mentaire pour la production de chaleur et de force. Il faudrait même — et c'est là sur-
tout ce que vise notre titre ne pas oublier qu'employés comme condiments pour
—
améliorer le goût de certains mets, les corps gras no perdent pas leur valeur alimen-
; -aire qui vient s'ajouter à colle des substances qu'ils servent à préparer ; dans l'évalua-
, uon des mets eu calories il faudra donc en tenir compte.
40 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS ("
tiels.
Ces étbers-sels ne sont pas des combinaisons très stables,
on peut les détruire en les soumettant sous pression à l'ac-
tion de la chaleur et cle l'eau, ce qui est d'ailleurs le pro-
cédé industriel d'après lequel on extrait la glycérine du
suif. Le suc pancréatique les décompose en glycérine et en
acides gras, la bile et le suc intestinal les émulsionnenl
grâce à l'excès de carbonate de soude qu'ils renferment.
i
vont vers les substances dont la combustion leur procurera
un maximum de chaleur animale avec un minimum cle
i dépense de force, cl aussi un revêtement isolateur qui leur
i assurera une déperdition cle chaleur moindre.
Les graisses beaucoup plus pauvres en oxygène que les
i léculents, sont par contre bien plus riches en carbone et en
\ hydrogène, c'est pourquoi la combustion des premières pro-
£ ttuit beaucoup plus cle chaleur.que celle des seconds. Sans
:
! Précis de thérapeutique, Arnozan, t. 11, p. 123. Collection Teslul.
'ife...
I
Munck et Ewald, dans leur «Traité de diététique » affirment ' ..',. ;y;
i éoalement': on peut juger cle la valeur d'un régime d'après sa ;v>
j
^pneur en graisse. Il est naturel de se demander dans quelle v
3
l jnesurc leurs affirmations sont exactes, car enfin ce ne sont '- -}
I
que les substances que nous assimilons qui comptent dans "• :'i|:
\ notre alimentation. ..J
?
La quantité de graisse nécessaire à notre organisme est : "f'\
i de 70 à 90 grammes ; jusqu'à 100 grammes, elle est presque ;';;
I complètement utilisée : le maximum quei'on aillait absorber
:': oscille autour de 300 grammes: mais prise à cette forte
X dose la graisse n'est plus employée qu'en partie et, en enve- -;
û loppantles aliments albuminofd.es ou autres d'une sorte de -';
*
couche protectrice elle empêche ou retarde tout au moins ;'.;;
% leur digestion, elle provoque la diarrhée et
une certaine
.
Xi l'alimentation. J
ï: Le suif de mouton fond entre 42-51°;
;-;
Le. suif de boeuf, 40-49° ;
Le beurre, 31° ; ;
;J La graisse de porc, 33° ; "- : •;
.:
La graisse d'oie, 24-26°. " -V
•Î;
et les huiles sont fluides à la température ordinaire. -
.;
On serait ainsi entraîné à déduire, — les graisses les moins
compactes étant les plus digestibles, — que ce sont les ;.'./:
'r: graisses végétales, les huiles qui sont les plus faciles à
tissante ou plutôt parce que son odorat n'aura pas été flatté
par les parfums auquel il est accoutumé. D'ailleurs il n'y
a pas un estomac mais des estomacs qui exécutent leur \
travail de façon très diversifiée. i
* !
* * \
/O et. 180
-,'
cle
.
lon„ plus
sai-
,
•
i
(II1A1SSE5 ANIMALES :
Graisse de boeuf. 20 gr. Pâte à beignets . .
oG gr.
. .
— de porc. 2'2 — •— . .
BG
—
Mcirgarine 1 . .
22 — bS.—
' — .
t.iaisse de boeuf 5 — Pommes de terre. .
.
24—
.
— de porc.
.
5 — — 20 —
Margarine . . . 28 —
S
— — . .
«HAÏSSES VÉGÉTALES :
Vegétaline 22 — Pâte à beignets . .
a8 —
Huile d'arachide 51 —
Huile d'olive
Acgétaline ....
Huile d'arachide
. .
13 —
7 —
4—
—
—
Pommes de terre.
. .
. .
.
M —
28 — 1/2
26 —
Huile d'olive
„__
.... . .
3 —
3 —
I
—
—
.
.
.
.
27 —
eau cpie pour la pâte albuminoïde, et, dans les deux séries j
graisse acquise; j
raies, etc. changent peu 1, il n'en est pas ainsi, des matières 1
DURÉE
OHDRK
DU WEFKOIDISSKÎIBNT
DES CONDUGTUJILITÉS N0„ de 40° à 35° d'une même
décroissantes
. mas5e d.oao jsolé0 do
oudcspouvo.rs.solants DES SUBSTANCES l'eMcrieurparuiiccoucho
croissants. d(î cor))5 gl,a5 ,i0 g mill
1. 1 Végêlaline G7"
/ 2 Suif de boeuf 94" 1/2
'' \
.. )) 4
3 Graisse de porc (lard) . .
— (panne) .
Margarine (composition).
96"
101"
103"
o
j 6 Huile blanche -121"
... (7 Huile d'olive du commerce. 126"
:
VISCOSITÉ. —Nous avons vu que la graisse se dépose dans
j ie tissu cellulaire sous-cutané et dans la cavité abdominale,
] elle se dépose aussi dans le tissu conjonctif intermusculaire
sous forme de gouttelettes ou de granulations. Dans ce cas
| elle joue un rôle clans le glissement des muscles les uns sur
l les autres ; plus elle facilite ce glissement plus elle écono-
î mise d'efforts, à l'individu, c'est-à-dire moins il dépense de
54 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
force et il semble que la graisse la moins visqueuse favori-
sera le plus le glissement des muscles. Considération intéres-
sante au moment où tant de maladies (phtisie., anémie) sont
traitées par le repos, le moindre effort' 1. Et ici encore sans
préjuger cle rien, sans affirmer au hasard, nous avons étudié
les mêmes corps gras comparativement au point cle vue de
leur viscosité, à l'aide d'un viscosimètre d'Eugler, simplifié
(durée d'écoulement à travers un tube étroit).
Prenons le viscosimètre d'Eugler iniroduisons dans le tube
central gradué en centimètres cubes le corps gras à observer,
entourons-le d'eau à 45° et voyons, chronomètre en main,
combien de temps il faut pour que 10 centimètres cubes
s'écoulent à travers l'orifice inférieur.
Les corps gras observés se sont classés pour leur viscosité
dans le même ordre que celui de leurs pouvoirs isolants
thermiques . la végétaline (I) a la viscosité la plus faible,
l'huile d'olive et huile blanche (111) la viscosité la plus
grande; les substances du groupe II ont une viscosité inter-
médiaire.
Il est bien entendu que nous n'avons pu, sous ce rapport,
étudier les corps gras qu'à une température à laquelle toutes
les substances essayées conservaient l'état liquide. Nous
avons adopté 45° C.
'VII. ÉCONOMIQUE
— LES.GRAISSES SOUS LE RAPPORT '
ET GASTRONOMIQUE
Reste l'étude des corps gras sous le rapport économique.
•>e sais bien que cette question est une de celles qui préo.c-
C'est ainsi que l'on administre de l'huile cle foie cle morue !
aux phtisiques qui n'en sont encore qu'au début cle la ter- |
rible maladie, aux scrofuleux, aux rachitiques, aux amai- j
gris, etc. Elle agit suivant les uns (Voit) en réparant les j
1L'huile d'olive a été conseillée aux lilhiasiques à la dose quotidienne d'un venu ti
bordeaux.
- Différents moyens d'administrer l'huile de foie de morue, voir Arnozan. Précis de
thérapeutique t. 1, p. 117.
:i D'après Munck cl Ewald des doses d'alcool insuffisantes pour déterminer l'ivresnc,
diminuent la consommation de la graisse, et peuvent, lorsque le régime est suffisant
par lui-même, provoquer des dépôts de graisse.
LES CORPS GRAS COMME
ALIMENTS ET COMME CONDIMENTS 59
FEUILLE DE PRÉPARATION
i
!
— I.
SdMji.Mi'.B. des savants sur la valeur alimentaire du
Opinions
bouillon. — Le bouillon est un peptogène, — Le peuple et les mala-
des. — IL Ce que c'est que le bouillon. — Manières différentes de
le préparer selon qu'il est destiné aux malades ou aux personnes
bien portantes.— 111. De la conservation du bouillon. — Procédés
•'
i
bonne préparation d'extrait de viande partage avec
i
lu elle propriété.
Ou'est-ce qu'un peptogène ? On appelle ainsi toute subs-
<
:•
aujourd'hui, si les savants ont pu tâtonner, si les praticiens
,
n'ont pas toujours été d'accord, le peuple et les malades
J n'ont jamais hésité à déclarer le bouillon un produit excel-
.;.,..
lent ; une fois encore le goût et l'habitude paraissent l'avoir
' i Fait constaté par M. A. Gautier daiis sa lrc édiiion. Dans la seconde il affirme au
contraire qu'ils sont en général transformés en peploncs et qu'on économise ainsi w"
travail anx glandes gastriques.
î LE BOUILLON, LES EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES 65
': ijssocier et rendre solubles les éléments attaquables des dif-
férents tissus'. ->:.
1 Le bouillon doit son fumet à l'acide inosique et ses pro-
«
priétés excitantes à la carnine, substance analogue à la
[béobromine que l'on trouve dans le thé et dans le café. »
Mais les phénomènes que nous venons d'indiquer ne sont
,
où il bout le plus fort (pour qu'il ne soit pas trop gras), rem-
plit la soupière ou la tasse du malade, commettant ainsi
deux fautes coup sur coup. Quelques-unes même, le plus
grand nombre, soufflent! pour écarter de sa surface la
graisse qui le recouvré, ce qui fait une troisième faute.
Ce n'est pas le dessus du bouillon qu'il faut servir le pre-
mier, mais le dessous : d'abord parce que le dessous est
moins gras (on a naturellement éloigné la couche graisseuse
en enlevant le premier bouillon), ensuite parce que le des-
sous est toujours plus chargé de parcelles organiques, de
déchets, de flocons d'écume qui nuisent à sa conservation
intégrale :
C'est par conséquent le dessus du bouillon versé à travers
EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES 67.
LE BOUILLON, LES
tamis très fin que nous mettrons de côté. Ce bouillon
le verserons dans un récipient très propre, non acide,
ious
verni, le meilleur serait un récipient en verre, —et
n0n —
l'isoler cle l'extérieur nous laisserons la graisse se figer
nour
;, ya
surface, si bien que cette couche grasse, vrai cauche-
mar des gardes-malades, nous rendra un véritable service.
<
Si avec cela nous posons le récipient qui renferme le bouil-
: Ion dans un endroit frais, il sera dans de bonnes conditions
;
conservation,
de conditions que nous pouvons rendre
encore meilleures en versant le liquide très chaud dans le
récipient et en le bouchant cle suite au moyen d'un bouchon
qui prend l'air par un tube de verre mince plusieurs lois
recourbé. Le bouillon s'aère sans être ensemencé de micro-
organismes, on sait que Pasteur a démontré que les microbes
;; ne franchissent pas les coudes.
:,
Pourquoi en effet les traités cle thérapeutique indiquent-
ils toujours clans leur énumération du bouillon frais'? parce
.,
qu'ils craignent que le bouillon exposé aux poussières ne
soif transformé au bout de quelque temps en un véritable
bouillon de culture. On sait en effet, que les microbiologues
cultivent les microbes dans du bouillon ordinaire, bouillon
de. viande, de poule, etc., or l'ensemencement peut tout
aussi bien se faire cle façon naturelle par les poussières
que de façon artificielle. On me dira qu'il suffit cle faire
'; rebouillir le bouillon avant de le servir afin cle le stériliser ;
mais cpie cle malades préfèrent le bouillon froid au bouillon
':
1 On a en ell'et remarqué que pendant la fièvre on élimine plus de sels qu'à l'éhit
normal.
EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES 69
LE BOUILLON, LES
'-
pour sa préparation. Voici d'abord la formule de Liebig. Il
,;
prend 290 grammes de boeuf haché délayé dans 560 grammes
' d'eau distillée additionnée de 4 gouttes d'acicle chlorhy-
drique et cle deux ou trois grammes de sel, il laisse macérer
/ durant une heure au moins en agitant fréquemment, puis il
;; passe
le tout au travers d'un tamis fin et lave la viande
X avec assez d'eau pour obtenir 500 grammes de liquide.
;;; centrés.
Eau 200grammes.
Peptone sèche 10 -~
Laudanum V gouttes.
Administrer 1 à 4 lavements par jour.
VU. — DE LA GÉLATINE
Nous avons vu que l'on fait du bouillon avec toutes sortes '
de viande : boeuf, veau, poulets, etc.
En Corée et en Chine le bouillon de chien jouit de la repu- -
nourrissent surtout cle soupe aux légumes, ils ignorent cette 'X
infirmité qui sévit sur tant de citadins ; il est vrai que leurs
occupations sont moins sédentaires.
Pour différentes soupes maigres la manière cle procéder
est presque toujours la même, elle consiste à faire cuire ;
longuement et doucement des légumes dans cle l'eau adcli- '.
tionnée cle graisse, cle sel et cle poivre. Que cette graisse ait ;
servi à faire lentement « revenir » (dorer) les légumes
comme dans la julienne, ou qu'elle ait été simplement ajou-
tée au mélange comme clans la soupe au choux. Le pain,
qui vient en général épaissir ces soupes, contient de la dex-
trine qui unie à l'eau fait un peptogène suffisant pour activer
la production du suc gastrique. Ainsi préparé pour les gens
bien portants le bouillon aux légumes se modifiera pour les
malades, on le versera à travers un tamis pour en enlever
les corps solides, et on lui ajoutera un peu cle pain grillé.
Quant aux crèmes, c'est, si je puis m'exprimer ainsi, la
façon distinguée de préparer les potages maigres. Manière
qui en leur ajoutant cle la farine et des oeufs les rend plus
nourrissants 1.
Après avoir bien crié contre la soupe populaire, après
IAprès ces différentes préparations il convient de mentionner le bouillon de légumes
d la farine de riz employé par le Dr H. Méry dans certains cas de gastro-entérite,
pour les enfants au-dessus de 0 mois. Parlant de ce principe (sur lequel nous revien-
drons plus Lard) que les féculents sont bactéricides des bactéries des fermentations des
albuminoïdes, au lieu d'administrer simplement aux petits malades la difcte hvdriquo
pure il leur donne une décoction de riz ainsi préparée.
II fait un bouillon de légumes avec :
300 grammes de pommes de terre ;
400 grammes de carottes ;
100 grammes de navels ;
S0 grammes pois, haricots ;
35 grammes sel de cuisine.
7 litres d'eau.
Il ajoute une cuillerée à café de farine do riz par 100 grammes de bouillon.
Les résultats obtenus par l'absorption de cotte bouillie légère sont remarquables ; 1e
poids remonte, etc.
LE BOUILLON, LES EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES
77
'l'-voir réduite à une illusion alimentaire, parfois même à
cause de déchéance de la race on arrivera, on arrive à
*
me
la considérer plus exactement comme un procédé alimen-
taire précieux pour la classe ouvrière, pour le paysan qui y
trouve des hydrates cle carbone peu'coûteux et appétis-
c.anfs. H vaudrait peut-être mieux remplacer son assiettée de
soupe épaisse par la tranche cle rosbcaf de l'ouvrier anglais,
mais qui sait si cela ne l'entraînerait aussi à adopter le com-
plément qu'y joint d'habitude celui-ci, l'alcool. Le paysan
'français vit de peu, il mange rarement de la viande, aussi
son caractère est-il doux et peu entreprenant; un change-
ment dans son alimentation amènerait certainement un
changement dans son tempérament; faut-il le désirer? et le
problème qui se pose n'esf-il pas en somme celui-ci i' vaut-il
mieux vivre de peu, sans grandes ambitions, ou oser et
dépenser davantage ? Problème qu'il me semble impossible
de résoudre en tenant compte à la fois cle la grandeur cle la
nation et du bonheur des individus.
SOUPES ET POTAGES
TABLE :
Préparation du bouillon. |
Pour les malades ; Préparation dubeeitea d'après
Pour les bien portants ; Ro sen thaï;
Par la marmite américaine ; Préparation du beeftea d'après
D'après Uffelmann ; Liebig ;
Beeftea ;
Préparation du beeftead'après Bouillon de veau ;
Pavy ; Bouillon de poule.
Potages à base de bouillon.
Veloutés ; Potage praliné ;
Potage à la reine ; Potage aux trois filets :
Potage aux oeufs pochés ; Consommé d'Argenteuil ;
Potage aux oeufs ;
Pour « peupler » le bouillon.
1° LES QUENELLES. 2° LES PÂTES PHÉPARÉES PAR SOI-
72. BEEFTEA
Légumes du pot-au-feu.
Deux litres d'eau par livre de viande. '
Poivre, sel, clous de girofle.
I. Plumer, flamber, vider la volaille.
II. Nettoyer les légumes.
/
111. Mettre dans le récipient la quantité d'eau nécessaire, ajouter les
.os, porter à ébullition, faire cuire 2 heures en enlevant l'écume qui se
forme à la surface du liquide.
IV.. Ajouter la poule, écumer lorsqu'il y a lieu, puis ajouter les légu-
mes, sel, poivre, elc.
V. Après 2 heures d'ébullition douce, passer le bouillon à travers un
tamis très fin, ou une mousseline, et le servir.
;\ J Observation générale 10. — On compte en général cinq assiettées do soupe par litre
de potage.
US BOUILLON, LES EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES
83
grammes de truffes ;
.150
150 grammes de maigre de jambon cuit;
150 grammes de blanc de volaille ;
Un litre de bouillon ;
Une cuillerée crème de riz ;
Quelques croûtons dorés au beurre ;
Deux cuillerées de crème douce.
I. Couper en julienne les truffes, le jambon et le blanc des volailles;
les faire mijoter dans un demi-litre de bouillon pendant une demi-
heure.
IL Préparer un velouté avec l'autre demi-litre de bouillon et la
crème de riz.
Ht. Mélanger les préparations I et IL
IV. Lier avec un peu de crème douce, et servir avec des croûtons
de pain dorés au beurre. (Exquis 1)
' \oir Potage Sévigné feuilles de préparation des oeufs.
84 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
1 Observation générale 11. Pour former des boulettes bien régulières sans toucher
—
ti pale avec les doigts, il suffit de mettre une cuillerée de farine dans le fond d'un
vm-j-c a boire, d'y jeter ensuite une cuillerée à café do pâte, do bien secouer le fout en
couvrant l'orifice supérieur du verre de la paume de la niaiii. Au bout de cinq
fondes on voit au milieu du vorre une petite boule très régulière. Au bout do 2 ou
oouloltes, la farine au fond du verre est tassée et forme comme une sorte de
moule.
-Observation 12. Faire blanchir une cervelle, c'est la jeter dans l'eau bouillante
—
N'huilée de légumes, salée et poivrée et l'y laisser pocher dix à quinze minutes.
86 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS
I. Mettre dans une casserole le bouillon, le vin, les condiments, ie '-.
I. Paire cuire dans l'eau et le vin blanc les légumes durant une
-'heure et demie. Ajouter alors les poissons qui ont été bien nettoyés
-V et bien lavés.
II. Après vingt minutes d'ébullition, lier le bouillon de poisson avec
deux jaunes d'oeufs et le verser à travers un tamis sur le pain qui est
préparé dans la soupière.
111. Le poisson le plus présentable est servi après le potage accom-
:
Vingt-quatre écrevisses ; j
Légumes du pot-au-feu;
Un litre de vin blanc;
Sel, poivre, pointe de Cayenne ;
Un demi-litre de bouillon;
150 grammes de beurre frais ;
Une cuillerée de purée de tomates ;
Deux cuillerées de farine ou 130 grammes de pain grillé de couleur pâle.
I. Jeter les écrevisses une fois qu'elles sont vidées 1 dans l'eau froide
où elles dégorgent. Ensuite les mettre à froid dans une casserole '
émaillée avec un litre de vin blanc sec et un verre d'eau, un bouquet
de légumes variés, du sel, du poivre et une pointe de poivre de Cayenne.
Faire cuire pendant dix minutes. Lorsqu'elles sont rouges les retirer,
éplucher les queues que l'on réserve pour garnir.
II. Piler les coquilles des queues, les carapaces, les pattes, les jeter
dans la moitié du beurrre, les faire a revenir », ajouter la moitié du
bouillon des écrevisses, laisser bouillir quinze minutes, passer au tamis.
III. Recommencer l'opération en jetant encore les débris piles dans
le beurre qui reste, ajouter les deux cuillerées de farine, faire revenir,
ajouter le reste du bouillon d'ôcrevisse, faire bouillir un quart d'heure,
puis passer encore au tamis et ajouter au bouillon préparé en II.
IV. Ajouter enfin le bouillon de boeuf et la tomate, faire bouillir
dix minutes. Au moment de servir le potage y jeter les queues décor-
tiquées et des croûtons de pain frits au beurre.
Note 1. — On peut lier ce potage avec deux jaunes d'oeufs.
Note 2. — On peut préparer des potages analogues avec des crabes,
ou avec la desserte d'un homard.
103. Potage aux huîtres. (C. L.)
Deux douzaines d'huîtres ;
Des croûtons de pain frits au beurre;
105. Julienne.
Toutes sortes de légumes émincés ;
Houx litres d'eau;
Une cuillerée de saindoux, ou de beurre, ou de lard;
Poivre et sel ;
Une demi-cuillerée à café de Liebig ad libitum.
1- Les légumes bien émincés (carottes, navets, petits pois, haricots
verts, etc.), les jeter dans le saindoux ou du beurre chaud. Les faire
dorer à petit feu doux, lentement.
IL Ajouter l'eau petit à petit, poivrer et saler.
lit. Au moment de servir, si on le désire, préparer dans le fond
te la soupière le Liebig délayé dans un peu d'eau chaude.
Noie.
— Cette même soupe peut se préparer seulement avec des
92 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS X
2° CRÈMES DE LÉGUMES
1 Observation 15. — 11 est très pratique, lorsqu'on a besoin d'une petite quanli!^
légumes assortis, de prendre une boite do « jardinière », de faire bouillir son coule»"
(un bouillon), de l'égouflcr et de l'ajouter ensuite.
2 On no hache jamais l'oseille pour ne pas perdre les sucs qu'elle renferme, cl qi"
sont d'ailleurs malsains, le plus sage est de la remplacer par du cresson.
'i BOUILLON, LES EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES 93
R
Couvrir la casserole jusqu'à ce l'ébullition se soit
,. de
îî1,fiSiarée
sel.
afin d'empêcher le chou-fleur de jaunir
que
\
'il Après douze à quinze minutes de cuisson retirer le chou-fleur de
et le réduire en purée; passer l'eau de sa cuisson à travers un
n
tamis fin en crin.
Mi Délayer
la crème de riz avec le lait et l'ajouter à l'eau de cuis-
du chou-fleur que l'on aura au préalable poussée à ébullition.
î0,,reque
la crème de riz est cuite (vingt minutes) ajouter la purée
de chou-fleur.
IV. Délayer les jaunes d'oeufs dans la soupière avec un peu de
crème
du lait : ajouter le potage en remuant sans cesse et le beurre
cassé en morceaux.
si on le désire, orner le potage de petits croûtons sautés
On peut
au bourre.
Noie. ° On préparera de même une crème au potiron, aux carottes
(purée Crécy), aux poireaux, au cresson, etc. Nous allons donner
quelques receltes qui diffèrent parmi léger détail de celle-ci.
' Observation générale K>. — Les choux, choux-lleurs, etc., répandent une mauvaise
otletu- lorsqu'on les fait cuire. Pour éviter l'envahissement do la maison
;
par cotte odeur
R suffit de plonger de mie de pain enveloppé d'une mousseline dans
un gros
la casserole qui les renferme. morceau
:
Chauffer.
IV. Mettre dans la soupière le reste du beurre, les deuxjaunes d'oeuls
la crème, les croûtons dorés au beurre, verser le potage par-dessus
en remuant et servir. — Crème délicieuse possédant toutes lespropriéfe
du poireau.
111. Crème de poireaux et de pommes de terre.
Quantité égale de poireaux et de pommes de terre.
I. Couper en morceaux et les faire cuire à l'eau, — passer le tout,
ajouter au bouillon ainsi obtenu une pâle quelconque.
II. Dans le fond delà soupière mettre un jaune d'oeuf et un morceau
de beurre, ou un verre de crème et un morceau cle beurre.
112. Crème de potiron.
Un morceau de potiron (turban ]).
Eau salée ;
Un litre de lait ;
Un morceau de beurre frais ;
Croûtons au beurre ;
Crème de riz ad libitum ;
I. Piler le potiron et. le couper en morceaux ; le recouvrir d'enn
salée et la laisser bouillir jusqu'à ce que le potiron s'écrase. Faire
égoutler.
II. Peler le potiron, le passer au travers d'une passoire fine en
mélangeant peu à peu un litre de lait chaud. Remettre ee mélange
qui doit avoir la consistance d'une purée claire sur le feu, faire mijote
durant trente minutes environ.
Ht. Ajouter un morceau de beurre frais, saler et servir sur les croû-
tons.
Note. —Si la purée était trop légère lui donner du corps en ajoutant
une ou deux cuillerées de crème de riz délayée avec du lait froid.
113. Potage de santé.
230 grammes pommes de terre ;
100 grammes de cresson ;
100 grammes de beurre ;
Deux jaunes d'oeufs ;
1 Ne pas prendre le potiron trop mûr pour qu'il ne soit pas filandreux.
95
IK BOUILLON, LES EXTRAITS DE VIANDE ET LES POTAGES
Ouelqaes cuillerées de crème ;
^o
grammes de sel ;
:
Ôi>apeu de cerfeuil ;
: oeuxlitres d'eau;
Oiielques croûtons sautés au beurre.
^ Faire cuire les pommes de terre dans un litre d'eau salée pen-
Puit vingt minutes ; d'autre part faire « revenir ,» doucement durant
nuinze minutes le cresson avec 50 grammes de beurre, ajouter reste
le
eau. puis les pommes
de terre écrasées au presse-purée ainsi que
l'eau cle leur cuisson-. Faire bouillir le tout ensemble quinze minutes.
U Mettre dans la soupière le cerfeuil effeuillé, les jaunes d'oeufs,
les croûtons frits au
beurre, la crème, du sucre en poudre, mélanger et
: verser le potage en remuant la liaison.
^glc 4. — On peut aussi hacher le cresson et. le jeter dans le potage
bouillant au moment de servir.
y0/e g. — On prépare de même la crème de laitue, de chicorée,
d'épinards. etc.
114. ' Potage à la tomate.
Unkilogramme de tomates bien mûres ;
tiO grammes de pain rassis :
Deux gros poireaux;
Deux pommes de terre ;
Une pincée de persil ;
Deux litres d'eau;
Un petit morceau de sucre.
I. Couper les tomates en morceaux, les mettre dans une casserole
'.
avec de l'eau, avec les poireaux émincés, le persil. lorsque les légumes
sont cuits ajouter 50 à 60 grammes de mie de pain et faire bouillir jus-
qu'à ce que le pain s'écrase.
II. Passer le tout à travers une passoire fine, ajouter le beurre.
laisser bouillir et verser sur des croûtons de pain frits.
Noie.
— Si le potage était trop clair, le lier avec un peu de tapioca
nu de crème, de riz, ou de vermicelle 1.
.
une passoire que l'on pose au-dessus d'une casserole d'eau bouillante ;
lorsque les grains s'écrasent facilement sous la pression du doigt les
détacher de l'épi. En mettre un quart de côté, piler le reste et le passer
au tamis. Ajouter le lait bouillant, le sel, la muscade, le poivre, laisser
(une. doucement.
H. Préparer dans la soupière les jaunes d'oeufs, délayés avec la
cieme, les grains de maïs entiers, verser le potage, remuer et servir.
Nolei. —Il existe encore de nombreux potages plus ou moins fantai-
sistes. Nous nous sommes efforcés d'indiquer seulementles principaux,
'a insistant surtout sur les potages-types, peu nombreux après tout,
e' qu'il suffit de savoir préparer pour en déduire très facilement les
pelages qui sont similaires.
fiole 2.
— Tous les potages maigres à base de légumes, de légumi-
neuses ou de céréales gagneronten saveur et en valeur si on leur ajoute
u,1<-' quantité convenable de Liebig^
ce qui est particulièrement inté-
I(;s3ant. c'est que produil^p'er*meîfjrîr---clans la plupart des cas de
ce
"tion. /
Sy,,-~-~--.>>. \
'edaire la quantité de beurr/irwàïcjMv; tôut>eeci à moins de contre-indi-
CHAPITRE IV
LES OEUFS
SOMMAIRE.
— La coquille de l'oeuf est poreuse. — Conséquence qUf,
celte constatation entraîne avec elle : au point de vue culinaire, an
point de vue de l'âge des oeufs, de leur conservation, etc. — Causes
de la putréfaction des oeufs : d'après U. Gayon, d'après l'ancwi
et Zordenkôrfer. — De la conservation des oeufs, but unique pour,
suivi par toutes les méthodes.'— Composition de l'oeuf. — Valeur
respeclive du blanc et du jaune. — Comment, elle est modifiée par
la coction. — Préparations des oeufs. — Elles sont extrêmement
variées.
] U. Gayon. Recherches sur les altérations spontanées des oeufs. Annales scïtnb'
fiques de l'Ecole normale supérieure, 1875.
- Les oeufs recueillent souvent les corps qu'ils renconlrenl à la surface de
l'ov-iduetc:
plantes, licrhes, pierres, grains, insectes, M. Reiseh raconte avoir trouvé la palfo du»
hanneton dans un oeuf cru. Moquin Tandon appelle ovum helerylum tout oeuf quil:01!'
tient un corps étranger.
'' Archive fur Hygiène, XVI, p. Dli'J.
LES OEUFS 101
'» fois cl
par minute.
. ...
"Lu Daneniarck on possède des machines permettant de mirer plus de 100 oeufs à
102 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS
préparation plus facile : il suffit d'enterrer des oeufs frais
dans un panier cle truffes durant vingt-quatre heures. Notre
'malade désire-t-il par exemple des oeufs à la coque au céleri
plongez votre oeuf clans une eau clans laquelle vous aurez
fait bouillir du céleri, etc.
Un autre moyen très simple cle varier ce mets, c'est de le
saler avec du bicarbonate de soude au. lieu de sel marin. On
peut encore diversifier les mouillettes, les faire en pain
grillé plus facile à digérer cpie le pain ordinaire ou les pré-
parer spécialement d'après la manière indiquée à la feuille
des préparations, un peu lourde cependant.
Tout ceci, nous paraît presque chose négligeable à nous
qui sommes bien portants, mais est d'une importance
extrême pour les malades condamnés à se nourrir d'oeufs el
cle laitage cle façon exclusive.
L'oeuf est un aliment qui. sous un petit volume présente
une grande valeur nutritive; un oeuf, sous ce rapport, vaut
autant que S00 grammes cle lait et 18 à 20 oeufs repré-
sentent à peu près la valeur nutritive d'un kilogramme cle
viande. Sa composition est la suivante d'après Kônig :
Eau 73,7 p. 100.
Albumine 12,60' —
Graisse 12,10 —
Substances extraclives 0,a0 —
Sels 1,10 —
ueiiae médicale citée dans la Gazette des sciences médicales du 2 mars 1902.
* Gautier. L'alimentation et les régimes.
1
mma Maltor. Diiiletisches Koclibuch.
104 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTASîs
tâtonner et nous fera tâtonner durant longtemps encore c'est
que l'action de la chaleur sur les aliments, sur leurs trans,
formations, est, à de rares exceptions près, peu ou jlla]
-connue. Or cette action est des plus importantes, elle peu)
transformer extraorclinairement les propriétés d'un.'aliment
nous y reviendrons en parlant du régime des diabétiques
Pour ce qui est de l'oeuf, plus étudié sous ce rapport queue
le sont la plupart des substances alimentaires, il nous donne
un exemple frappant à ce sujet.
En effet, très cuit il n'est digéré que par des estomacs
extrêmement robustes; il faut, pour qu'il soit l'aliment
excellent qu'il doit être, cpie la chaleur ait détruit la visco-
sité cle la masse albuminoïde, sans l'avoir amené à la
coagulation ; en termes de cuisine : que le blanc soit cré-
meux.
Et voilà pourquoi l'oeuf dur est pour nous un aliment
peu intéressant, le blanc en est trop coagulé, il n'est que
difficilement attaqué par les sucs digestifs, et ne peul
guère faire qu'un aliment cle bien portants. On se rappelle
qu'à propos du lait, je disais de quelle importance était pout
la digestion la moindre coagulation cle l'albumine ; en même
temps je parlais des diastases détruites seulement entre 75
et 80°; aides véritables de la digestion qui disparaissent
lorsque la température cle stérilisation est trop élevée;
d'autre part, puisque l'albumine commence à se coaguler
à 63°, température bien inférieure à celle qui détruit les
ferments, on peut supposer qu'en ne soumettant pas l'oeuf
-à une température excessive et trop prolongée, on conser-
vera les ferments solubles qu'il renferme dont l'action vient
s'ajouter à celle des sucs digestifs, tout en détruisant I»
viscosité de l'albumine rendue ainsi plus attaquable pur ces
sucs. Et la thérapeutique a souvent constaté par l'expérience
l'exactitude au moins cle la seconde partie de cette proposi-
tion. Ainsi jusqu'à ces derniers temps dans certaines mala-
dies, maladie deBright, albuminurie, etc., on défendait ans
malades de manger des oeufs, or Stockvis et d'autres auteurs
ont démontré que cuit même légèrement l'oeuf ne pasSf
LES OEUFS 105
î J °mf:'cUo est médiocre pour les dyspeptiques, sauf quand elle est très peu cuite,
j
; ' 'Ufcc et préparée comme nous l'indiquons aux feuilles des préparations diététiques.
108 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTAXTs
ajouter un jaune d'oeuf, le blanc battu en neige et la moins :
TABLE :
VII. — Omelettes.
l>,vi>arauon de l omelette au umeieue aux nancols verts ;
naturel ; Omelette aux pointes d'asperges;
iiré.oaralion de l'omeleUe à la Omelette au fromage ;
ri'.me Omelette au jambon et au lard;
r :
Omelette aux croûtons ;
Pivnaralion de l'omelette aux
fines herbes ; Omelette aux rognons ;
Préparation de l'omelette à la Omelette au thon mariné :
sauce tomate ; Omelette aux écrevisses ;
Omelette aux oignons ; Omelette au macaroni;
Omelette aux truffes; Omelette soufflée ;
Omelette aux champignons ; Omelette au sucre ;
Omelette aux petits pois ; Omelette aux fruits.
VIII.— Les oeufs durs.
Préparation des oeufs durs ; 1 OEufs durs en purée ;
OEufs farcis à la Joséphine ; I
OEufs à la tripe.
IX. — Soufflés.
Soufllé aux pointes d'asperges; Soufllé aux champignons frais ;
Soufflé aux petits pois ; Soufflé au fromage.
Soufflé aux carottes nouvelles ;
X. — Préparations diverses.
OEufs à la Polignac ; 1 OEufs en bioquelle ;
| Bouchées Kantua.
OEufs aux écrevisses :
XL— Sauces à base d'huile et de jaunes d'oeufs.
Mayonnaise : Sauce émeraude ;
1
? 1.
_ PRÉPARATIONS THÉRAPEUTIQUES ET PHARMACEUTIQUES
V 123. 1» EAU ALBUMINEUSE (F. D.)
Du blanc d'oeuf;
Un verre d'eau fraîche ;
i
'Ç.
Quatre cuillerées à café de sucre pulvérisé
;
V Un parfum (eau de fleur d'oranger, cognac).
112 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
I. Battre le blanc d'oeuf très légèrement, puis ajouter l'eau peu à peu
laisser reposer une heure.
IL Décanter alors le liquide, le sucrer et le parfumer à volonté.
Note. — Pour les enfants on délaie dans l'eau destinée à la prépa.
ration du breuvage 8-10 grammes de gomme arabique pulvérisée.
124. Clarification des sirops, par le blanc d'oeuf.
Autrefois le codex prescrivait aux pharmaciens de clarifier leurs
sirops par le blanc d'oeuf; aujourd'hui ils ne recourent plus à ce pro-
cédé parce qu'ils ont à leur disposition des filtres feutrés en papier très
épais qui filtrent très rapidement et d'une façon très parfaite les liquides
et qui par conséquent rendent!'emploi du blanc d'oeuf inutile. Certains
d'entre eux font, cependant une exception à'propos du sirop de tolu cl
voilà comment ils procèdent ;
Le sirop de tolu étant prêt, ils battent vigoureusement le blanc
d'oeuf avec de l'eau, et le mélangent ensuite au sirop froid: puis ils
chauffent le tout et enlèvent soigneusement l'écume qui se produit à
la surface du sirop et qui n'est autre chose que le blanc d'oeuf chargé
de toutes les impuretés qui pouvaient troubler la clarté du sirop.
125. Clarification de la gélatine de viande par le blanc d'oeuf
ou l'oeuf entier. (F. D.)
On ne procède pas tout a fait comme pour les sirops :
I. Casser la coquille de l'oeuf, battre le blanc et le jaune, mélanger le
tout au liquide que l'on désire clarifier et le laisser pocher sur le coin
du feu. Ensuite le verser à travers une toile fine ou un tamis très lin.
IL Lorsqu'on n'a que des blancs d'oeufs à sa disposition, opérer de
la même manière, le résultat est analogue.
126. Clarification du petit-lait. (F. D.)
Nous avons vu page 28, comment on provoque le coagulum du
petit-lait au moyen d'un blanc d'oeuf.
127. Émulsions. (F. D.)
Faire une êmulsion, c'est diviser une masse graisseuse en un nombre
très grand de petits globules graisseux. Autrefois on se servait beau-
coup en pharmacie du jaune d'oeuf pour arriver à ce résultat, aujour-
d'hui on emploie de préférence du sirop de gomme. Cependant pour
certaines préparations qui doivent présenter un certain corps, n'être
pas absolument liquides, les lavements au chloral par exemple, on
prend toujours un jaune d'oeuf.
On procède ainsi : on met le jaune d'oeuf dans un bol, par exemple
et on ajoute petit à petit l'huile que l'on veut employer en remuant
sans cesse.
128. Liaison des potages et des sauces. (F. D.)
I. Séparer le blanc du jaune ;
IL Délayer le jaune avec une cuillerée de liquide froid, eau ou '&''
tenante. .
,.:ou(er petit
LES OEUFS' •' -.-
à petit, en remuant, toujours,: le potage ou la sauce
H3
' '
;
„„ x0ie i.— Pour la cuisiné des diabétiques on se sert très souvent de
d'oeufs au lieu de farine pour épaissir les sauces ou les potages.
-, -v«!
130 Note 2. •— Les blancs d'oeufs qui restent ainsi de toutes les diffé-
',:' ,16=; liaisons que l'on peut faire ne sont pas perdus, ils peuvent servir
différents emplois, voir les recettes (page 127-128).
.«
114 &
CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORT,\xTs
144. PllÉPAUA-TION ;
Pour que ce genre d'oeufs ne soit pas trop indigeste, que le blanc
reste crémeux, il faut procéder de la façon suivante :
1» Ne jamais faire cuire à la fois une trop grande quantité d'oeufs,
quatre c'est un maximum ;
2» Faire fondre du beurre dans le plat, casser les oeuis sur une
assiette et les faire glisser dans le plat ; puis poser celui-ci sur une
plaque à pâtisserie ronde ayant un certain rebord et dans laquelle
on aura versé quelques gouttes d'eau tiède (de cette manière les oeufs
se préparent dans un véritable bain-marie). Mettre le tout dans un
iour chaud. Trois minutes suffisent pour que la cuisson des oeufs soit
achevée.
> Ne jamais réchauffer des oeufs au miroir.
Note. — On peut exécuter sur le thème oeufs au miroir toutes les
.variations que nous avons exécutées sur les oeufs pochés ou à peu
lires. Cependant il existe quelques variantes qui leur sont spéciale-
ment, applicables et dont voiei la formule :
145. OEufs à la Bercy.
Autant de saucisses que d'oeufs ;
Un peu de sauce tomate.
1. Faire rôtir de petites saucisses chipolata
sur le gril.
U. Préparer les oeufs sur le plat chacun dans un plat spécial, placer
la saucisse à côté de l'oeuf, entourer le tout d'un cordon de
.. sauce à la
?; tomate.
<y 146- OEufs à la Meyerbeer. (G. L.)
'j POUR LES CENS BIEN l'OllTAKTS
v
autant de rognons de mouton que d'oeufs;
Un morceau de beurre
'lue cuillerée de farine;
i
;; ;
Un demi-verre de vin blanc
f Un demi-verre de bouillon
;
;
;;
14!}. VI. — OEUFS BROUILLÉS
que l'on donne sa forme à l'omelette. Lorsque les oeufs sont suffi.
samment cuits on fait glisser l'omelette vers le bord opposé, onu
replie et on la fait glisser sur le plat. Elle sera moelleuse à souhait
153. OMELETTE A LA CRÈME. — C'est une omelette autour de laquelle on
verse Une sauce béchamel bien préparée.
154. OMELETTE AUX FINES HERBES. — Se fait comme l'omelette au
naturel ; on ajoute seulement du persil el des ciboules hachés très fin
155. OMELETTE A LA SAUCE TOMATE. — On verse une sauce tomale
autour de l'omelette aux fines herbes 1.
156. OMELETTE AUX OIGNONS, AUX TRUFFES, AUX DIFFÉRENTS CHAMI'IGNOXS.
— Emincer les oignons, les truffes ou les champignons, les faire rêve.
nir doucement au beurre, ajouter les oeufs battus et procéder comme
pour l'omelette ordinaire.
157. OMELETTES AUX PETITS POIS, AUX HARICOTS VERTS, AUX I>OICTES D'AS-
I'EIIGES. ETC. — Faire d'abord cuire ces légumes, les égoutter, les jeter
dans le bourre chaud, ajouter les oeufs destinés à l'omelette el procé-
der comme d'habitude.
158. OMELETTE AU FROMAGE. — Mêler du fromage râpe aux oeufs, par-
mesan par exemple, et procéder comme d'habitude.
159. OMELETTE AU JAMBON, AU LARD, AUX CROÛTONS. — Faire dorer dans
le beurre le jambon coupé en morceaux, ou le lard coupé en dés, on
.les croûtons, ajouter les oeufs et faire l'omelette.
On peut encore préparer des omelettes aux rognons (préparés au
vin blanc), au thon mariné, aux écrevisses, au macaroni (un reste dr
macaroni au gratin), etc.
160. Omelette soufflée.
Pour six blancs :
Trois jaunes ;
Vanille et sucre.
I. Monter les blancs en neige, ajouter le sucre, puis les jaunes, niéliui
ger le tout.
IL Beurrer un plat, y verser la préparation, l'enfourner à foui' doux,
dix à quinze minutes.
Note. — Pour que cette omelette soit légère et qu'elle réussisse il
faut toujours prendre moins de jaunes que de blancs.
161. Omelette au sucre.
Trois oeufs ;
Trois cuillerées de sucre en poudre ;
1S grammes de beurre ;
Un demi-verre de crème double;
Un zeste de citron.
I. Séparer le blanc des jaunes.
IL Monter les blancs en neige très ferme ; râper le zeste de la m 01'
tié d'un citron à peu près, l'ajouter aux jaunes avec un 1/2 verre «'
de bon kirsch.
^62, Omelette aux fruits.
Celte omelette légère, appétissante et nourrissante permet de varier
l'alimentation en donnant des fruits cuits sous une forme nouvelle :
One pomme :
Une cuillerée à café de farine ;
Quelques gouttes de lait ;
10 grammes de beurre ;
Une cuillerée de rhum ;
Un oeuf.
I. Délayer la farine avec le lait, ajouter l'oeuf, le rhum puis la moitié
de la pomme coupée en fines tranches.
II. Chauffer le beurre dans une petite poêle y verser le mélange,
faire cuire doucement d'un côté (afin qu'à l'intérieur les pommes cui-
sent suffisamment) puis retourner de l'autre côté.
III. Faire glisser cette sorte de grosse crêpe sur une assiette et. sucrer.
Noie. 1. — Cette omelette peut se préparer avec des pommes, des
:
cerises, des abricots, des prunes, etc.
Noie 2. —Peut-être pour les pommes, plus lentes à cuire, vaut-il
mieux d'abord les l'aire cuire dans le beurre.
\'ole. — On peut dire d'une manière générale que les oeufs durs ne
sauraient, rentrer dans les régimes: cependant quelques médecins
avml prétendu qu'ils sont très indiqués pour les hyperchlorhydriques,
l'indiquerai quelques-unes des préparations qui s'y rapportent. Si elles
sont trop lourdes pour les malades ou les convalescents, elles pour-
ront servir pour les bien portants.
163. PRÉPARATION ;
Mettre les oeufs durs dans de l'ean froide, porter celle-ci à ébul-
lition. et les laisser séjourner
y une dizaine de minutes.
Note l. On a l'habitude de tremper ensuite les oeufs dans de l'eau
tioide, —
tort, à mon avis, ils acquièrent une odeur d'hydrogène sulfuré
à
Plus caractérisée.
Noie 2.
— Les oeufs durs servent à la préparation de tous les oeufs,
wicis, je n'indiquerai qu'une manière, excellente d'ailleurs, les oeufs
iarcïs à la Joséphine.
1
*6s- OEufs farcis à la Joséphine.
Six ceufs durs ;
6,1 grammes de beurre frais ;
i22 CUISINE RATIONNELLE DUS MALADES ET DES BIEN POHTA>;TS
.
Un morceau de mie de pain :
Un demi-verre de l'ait ; ;
Les souillés sont des préparations aux oeufs, desquelles nous, avons
rléià parlé à propos des laitages, et comme entremets : soufflé à la
vanille, etc. Le principe de leur confection est toujours le même,
seuls les ingrédients varient ; petits pois, pointes d'asperges, etc.
Nous prendrons comme type le soufflé aux pointes d'asperges.
Noie. — Même préparation avec des petits pois, des carottes nou-
velles, des champignons frais, etc., du fromage.
X. — PRÉPARATIONS DIVERSES
bouillon ;
Poivre, sel, ôpices.
1
..'.......'
Une demi-cuillerée à café de Liebig et un verre d'eau ou un verre de
172. Mayonnaise.
Deux jaunes d'oeufs ;
quart de litre de bonne huile d'olive ;
Un
Sel, poivre.
I. Mettre les jaunes d'oeufs dans un bol, ajouter peu à peu et en
tournant toujours l'huile d'olive, puis lorsque l'on a obtenu une
quantité de sauce suffisante,le poivre et le sel, et un filet de vinaigre
si on désire la relever
- un peu.
— La mayonnaise n'est en somme qu'une émulsion d'huile
Noie 1.
d'olive.
Note 2.
— Chauffer l'huile et les oeufs avant de les employer.
173. Sauce tartare.
M ajoutant de la moutarde à une mayonnaise on obtient une sauce
-
larlare.
V^'- Sauce émeraude.
' "eux oeufs durs ;
lTnjaune d'oeuf
cru;
126 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTAXTS
Une cuillerée à café de moutarde ;
Quelques feuilles d'épinards et d'oseille ;
30 à 40 grammes de mie de pain ramollie au lait:
100 grammes d'huile ;
Une cuillerée de vinaigre ;
Sel, poivre.
I. Éplucher et hacher très fin les épinards, l'oseille, le cerfeuil eu-
persil.
IL Mettre le tout dans un mortier el bien piler avec la mie de pain
ajouter les jaunes d'oeufs cuits et piler, puis ajouter le jaune d'oeuf cru
le sel, le poivre, une cuillerée à café de moutarde, piler, l'huile d'olive
cuilleréepar cuillerée en pilant toujours, enfin le vinaigre.
Note 1. — Cette sauce se rapproche un peu de la ravigote froide, euE
est meilleure.
Nole2. — La sauce émeraude est très intéressante pour les surali.
mentes; non seulement elle excite leur appétit, mais riche en jaune
d'oeuf (on peut en mettre plus qu'il n'est indiqué) et en huile, c'est un
aliment, véritable et des plus nourrissants.
1<}1_ Sambayon.
(Sauce aux oeufs que l'on sert avec les. puddings).
Cinq jaunes d'oeufs ;
ISO grammes de sucre en poudre;
Un oeuf entier ;
Deux verres de lait ;
Un verre à madère de rhum.
I. Bien mélanger le sucre et les jaunes d'oeufs.
II. Lorsque le mélange a bien monté ajouter deux verres de lait et
un verre à madère de rhum.
III. Mettre le tout sur le feu, faire tourner entre les mains le fouet
pendant que la crème cuit afin de la rendre mousseuse. Au moment
où elle a doublé de volume la verser sur le pudding, ou sur l'entre-
met chaud que l'on a préparé et servir immédiatement.
Il existe de nombreusesvariétés desambayon, elles sont toutes à peu
près analogues à celle-ci.
Comme, l'on use bien plus de jaunes d'oeufs que de blancs dans les
dillerenl.es préparations culinaires, il est bon de connaître quelques
moyens d'utiliser ceux-ci.
178. Macarons.
t>l)0grammes d'amandes douces écossées;
ot) grammes d'amandes amères {ad libitum)
; •
°Û0 grammes
sucre en poudre ;
Cinq ou six blancs d'oeufs.
I. Peler les amandes'.
U. Les piler
dans un mortier en marbre, par fraction en leur, ajou-
tait peu à peu le sucre en poudre, les blancs d'oeufs et pilant tou-
jours. La pâte doit être ferme et fine.
en
'H. La verser sur une table saupoudrée ; dé sucre et la former
Boulottes un peu plus grosse qu'une noisette en
; poser ces boulettes
sur mie plaque de tôle cirée ou beurrée et farinée, des mouiller .
avec
Observation générale.— Pour peler-;tmon<Iei")-desamandes; Yà\v\observatioït
27' >
128 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTASTs
PREMIERE PARTIE
LA VIANDE, LA VOLAILLE, ETC.
SOMMAIRE:. de quelques savants sur l'alimentation carnée. -
— Opinion
La ration alimentaire. — Recherches de Voit et Uffelmann. — Ct
qui modifie la composition et les conditions de digestibilité de li
viande. — Viandes grasses, viandes maigres. — Dutissu conjonclif.-
De la fraîcheur de la viande. — Importance de l'extrême division
de la viande. — Les poudres de viande ; préparations. — Action île
la coction sur la viande : les rôtis, les braisés, etc. — Les viandes
en sauce. •— La gélatine. — Les conserves de viande. —Formule
de la saumure. — La ration carnée des adolescents n'est pas celle
des adultes. — Des conditions économiques dans le peuple. — Pro-
grès dans rétablissement des menus de nos lycées. — Nécessite
d'une transformation parallèle dans l'alimentation des enfants du
peuple. — Conclusion.
LA RATION ALIMENTAIRE
uro fond es les moins exposées aux chocs sont aussi réputées
]es plus tendres, tels les muscles psoas (le filet) qui coûte
toujours très cher.
Les viscères ont en général une composition analogue à
la chair musculaire, mais ils sont plus difficiles à digérer,
salifies ris et les cervelles. Le poulet est la viande la.plus
digestible après les poissons maigres, desquels nous parle-
rons dans une leçon spéciale; le cheval et le porc sont les
viandes les moins digestibles. Cependant la viande de porc
est très répandue dans nos campagnes et en Allemagne elle,
forme la base de l'alimentation carnée. Il faut la cuire plus
longtemps que les autres viandes (quarante-cinq minutespar
livre). J'ai remarqué aussi que bouillie elle est plus facile.
:..-'.
nn{
nécessaire de posséder une série de recettes (véritable
njsine des édentés) permettant de leur donner de la viande
j'avance triturée1 ; c'est pour eux que les ris de veau, les
cervelles, le poisson seront des aliments excellents, préci-
••
;...'
laissaient infiniment peu de déchets, condition très impor-
tante surfout en suralimentation. Aujourd'hui on les a un
*." peu abandonnées parce qu'on a eu quelques accidents à
;;
déplorer. Cependant pour gaver un malade elles rendent
f des services appréciables, car elles passent par la sonde,
;.
chose difficile à obtenir sinon avec le suc musculaire.
ACTION DE LA GOGTION
%
Richet et d'Héricourt ont remarqué que le suc de la
s viande, obtenu en soumettant la viande à une pression
v assez forte après l'avoir fait macérer dans l'eau, donnait les
;
mêmes résultats que la pulpe de viande.
i\ Voici comment il faut s'y prendre exactement :. on fait
j: macérer la viande finement hachée
— boeuf, mouton ou
; cheval 3
— durant trois quarts d'heure clans environ le quart
j de son poids d'eau. Puis on met le tout, eau et viande, dans
'/,la presse de ménage et on comprime aussi fortement que
\oir feuille des préparations : tapioca médical, purée de lentilles à la viande crue.
u" en,pl0ie le mouton elle cheval de préférence
i.. au boeuf parce qu'ils sonL exempts
1|;„."s'.'cc,clucs ''ll trama; cependant comme ces deux viandes sont plus difficiles à
• s'-'1'1-".' il faut quelquefois malgré tout prendre du hoiuf.
140 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTA^
en acides gras,
les fibres de son tissu conjonctif se désagrè-
gent, enfin, exposée à une température élevée et suffisam-
ment prolongée, elle se stérilise.
': Aussi, nous donnerons aux anémiés, aux délicats, aux
enfants des viandes rôties et des grillades, qui développent
le plus de substances sapides tout en conservant à la viande
à peu près toutes les autres propriétés 3 ; au contraire nous
,
':.
1 Aiilres moyens ménagers défaire accepter la viande crue : beel'leack, pâle brisée
ccmlciiaiil de la viande crue, bcefteack à la tarlare, à la mode de Bavière, etc. Voir la
.
•
feuille des préparations.
.• ; Voici d'autres procédés encore pour l'aire accepter la viande crue : 1° d'après Yvon
.
Gélatine pure oO grammes
••
Viande crue du filet 230 —
Amandes douces mondées 75 —
: Amandes amères 5 —
Sucre blanc 8(1
—
U |)i'Ue ainsi obtenue est très agréable et se conserve bien, on la liquéfie en la dis-
^oluiildans un pou d'eau; ou peut la rendre plus nourrissante en lui ajoutant des
J unies d'ojufs
;
l'iocéilé de Laillier
: -
Viande crue râpée 100 grammes
Sucre pulvérisé 40 —
Vins de Bagnols 20 —
'i'einturc de cannelle '6
—
'te Préparation l'aspect d'une marmelade, sa saveur est agréable.
<; a
J en suif, que le centre d'un gigot, d'un rôti n'atteint (Î0".
..
gros pas
142 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTAS!',
donnerons aux personnes capables d'aùto-intoxicatio,,
dans les cas de putridité intestinale et stomacale, de ujj
rhée fétide, de dilatation d'estomac, ou. d'insuffisance ri
nale, des viandes cuites longtemps à une température d'an
moins 100°.
Or, la cuisine nous offre des moyens faciles et appétis-
sants d'arriver à ce résultat; sans parler du bouilli tradi-
tionnel, nous avons les braisés et les étuvés préparés dans
des vases hermétiquement clos (presque des marmites de
Papin), où ils cuisent lentement, longuement, dans la vapeur
d'eau absolument pure de germes. A moins d'indication
contraire un peu de vin blanc qu'on ajoute relève lent
goût 1. Ces préparations sont d'ailleurs très succulentes,
ce qui ne gâte rien, et plus faciles à mastiquer cpie les
rôtis.
Les propriétés des viandes en sauce 2 seraient assez ana-
logues à celles des braisés et des étuvés si les sauces trop
grasses ne rendaient leur digestion trop difficile. Elles con-
tiennent de plus que les braisés de la farine et une assez
grande quantité d'eau. Ce qui nous amène à une remarque,
déjà faite, c'est que toutes les préparations culinaires un
peu compliquées arrivent toujours au même résultat: trans-
former un aliment simple en un aliment complet. La sauce
avec sa farine, sa graisse, son eau est un hydrate de carbone
qui en s'ajoutant au corps azoté, à la viande, en fait un ali-
ment complet. Pour que ces aliments soient un peu moins
gras, c'est-à-dire un peu moins lourds, on peut faire dorer
la viande dans un peu d'eau au lieu de la faire roussir dans
de la graisse.
Reste la préparation de la viande sous forme de gélatine;
nous en avons déjà dit un mot à propos du bouillon. H M
1 morceau de boeul;
Sou 6 litres d'eau ;
Les légumes du pot-au-feu;
Le bouquet;
Quelques feuilles de gélatine.
On fait roussir les légumes et la viande, puis on les
recouvre d'eau, on ajoute le bouquet, on sale, on laisse
bouillir doucement durant quatre heures en ayant soin d'en-
lever les légumes lorsqu'ils sont cuits. Puis on délaie les
'euilles'de gélatine et on les ajoute en les versant à travers
uue passoire iine. Enfin, on clarifie avec deux blancs d'oeuf.
On peut
se servir de cette gélatine telle qu'elle est ou la •
l.es autres conditions hygiéniques sont mauvaises aussi et contribuent pour une
&' part à la débilité des enfants pauvres.
148 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
TABLE
I. — Préparation du jus de viande.
D'après Richel et d'Héricourl ; | D'après Leube el. Rosenthal.
11. — Préparations à la pulpe de viande crue.
Préparations de la pulpe ; Chausson à la viande crue :
Tapioca de Laborde ; Chausson de viande mélangée.
Punie de Vidal ; (Manière allemande.)
Conlilure de Damas ; Boulettes d'après le 1> "Weiss ;
Paie du Dr Yvon ; Fraises de viande au jambon ;
Marmelade du D" Lallier: Beefsleak à la Tarlare;
Beignets à la viande crue: Saucisson de viande crue.
— Préparations
111. de viande peu cuite et hachée.
Beefsleak vénitien ; Rôti diététique de Klops ;
Côtelettes en poudre; Beefsteak diététique.
Beefsteak au pain ; .
'•'
D lîeolier les bords de la pâte l'un sur l'autre, do façon à former
demi-lune, les coller l'un à l'autre avec un peu d'eau, appuyer
ï ,e „| le. tour avec une fourchette et dorer chacun des chaussons
ainsi
; obtenus avec un
jaune d'oeuf.
-
III. Les jeter dans la graisse bouillante ou les faire passer au four.
I 191. Chaussons de viande mélangée. (F. D.)
|; MANIÈRE ALLEMANDE
;-
Préparer de la pulpe de viande.
1.
y 11. En former des boulettes grosses comme un gros pois.
111. Les placer sur
une assiette, verser un peu de bouillon ou de
îMlagc par-dessus et les offrir au malade.
,.
Noie ].
— Lorsque le malade a de la diarrhée chronique on peut
i; passer ces boulettes de viande dans un peu de cacao en poudre el les
•lui servir avec du cacao cuit à l'eau, de l'eau ou du thé.
':. -Vote 2.
— On peut aussi les rouler dans du blanc d'oeuf dur haché.
Noie 3.
— Ou les envelopper d'un pain à cacheter.
'OUmalion générale 21.
s,
l»0 — PÂTE MUSÉE.
s grammes de farine ;
;; '•>grammes de beurre
';. l'n iloiui-verre d'oau ; de lait.
ou
JIOII méîanger d'abord le beurre
et la farine, puis mouiller petit à petit avec le
.
:. ll|Klo employé jusqu'à ce que l'on ait formé une pâle élastique ne collant plus aux
;'01b'ts; fariner la planche cl rouler la pâle.
• l'il'iuc^ l. au préalable
L
bien
154 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTAI
9y Beefsteak au pain.
même
préparation que pour le beefsteak vénitien, on ajoute seule-
' j art mélange deux pu trois cuillerées de pain ômietlé, d'abord un
"r,i
cuit avec du beurre (10 grammes) et deux cuillerées d'eau.
,gg Rôti diététique de Klops.
500 grammes de boeuf ;
Un oeuf ;
Un peu de muscade :
Un petit pain trempé dans du lait ;
petit oignon ;
Un
GO grammes
de beurre ;
-,
Une clemi-cuillerée à café de Liebig ;
: Un peu de crépinette de porc ;
v Poivre et sel.
:
1. Bâcler la viande de façon à en enlever toutes les
fibres.
V. 11. Mélanger un oeuf. le petit pain, .du poivre, du sel, la muscade,
un peu de persil haché, si on
l'aime.
III. Ciseler l'oignon, le faire dorer dans le beurre, puis l'éloigner el
-
Note. — C'est ainsi, aussi, que l'on prépare les coquilles de viande ,i
toutes sortes.
206. Rôti diététique de viandes cuites.
(Klops.)
Se prépare comme le rôti diététique fait avec des viandes crues.
iiI Reurrer
des moules allant au four, les remplir au trois quarts de
•juio-e et
i-e-nii-l'111;}1-'- "
les mettre au four durant quinze à vingtD
minutes.
,n Capilotade de volaille.
[in petit oignon ;
lieux ou trois échaloltes ;
Sept ou huit champignons ;
60 grammes
de beurre ;
p„e cuillerée de purée de tomate
Une cuillerée
de farine ;
Un demi-verre de
vin blanc ;
Un verre de bouillon ;
Les restes de
volaille;
Un peu de persil haché ;
Un peu de poivre de. Cayenne. sel, poivre, etc.
Le vol-au-venl.
]. Hacher finement oignon, échalottes, champignons ; les faire
revenir dans le beurre ; ajouter une cuillerée de farine la faire
blondir, puis ajouter un verre de bouillon ou à défaut un verre d'eau
dans laquelle on délaiera une demi-cuillerée à café de Liebig, un demi-
verre do vin blanc, enfin une cuillerée de sauce tomate, le poivre,
le sel. impeu de Cayenne.
II. Laisser réduire cette sauce doucement jusqu'à consistance siru-
peuse, y ajouter les morceaux de poulet coupés aussi régulièrement
que possible.
III. Laisser chauffer quelques minutes sans porter à ébullition ;
verser dans une timbale ou ,dans un plat d'entrée et saupoudrer le
tout (le persil haché.
Noie. — On peut faire cette préparation en employant du veau, du
porc, des restes de gibier.
211. Quenelles de veau.
ïSOgrammes de noix de veau ;
160 grammes de panade (pain bouilli dans du lait) ;
•100 grammes de beurre' irais ;
Trois jaunes d'oeufs :
Quelques cuillerées de crème double ;
• Poivre, sel, muscade.
1. Hacher très finement le
veau, on peut même le piler ; le mélanger
» la panade, au beurre frais, aux jaunes d'oeufs, à la crème double,
,
j: ajouiersel, poivre, muscade.
U. Faire bouillir environ deux litres de bouillon léger,
.*.
essayer si la
•: préparation est suffisamment consistante en plongeant une quenelle
( d essai dans le bouillon bouillant, si elle se défait ajouter à la prépa-
ra
ration 1 un peu de chapelure. Si la quenelle d'essai réussit, plonger les
s
autres quenelles dans le bouillon et les laisser bouillir huit à dix minutes.
Sel poivre.
cl
i chauffer le gril, battre et aplatir la viande,
il La passer dans un peu de beurre fondu la poser sur le gril,
ni La laisser cuire trois à quatre minutes de chaque côté, el ne la
„ier
ga'iuiefois qu'elle est cuite 4.
,
:. 1. Nettoyer les truffes, les couper en rondelles puis les faire bouillir
;Ciii(| minutes dans le vin elle bouillon avec le sel et le poivre.
^x noisettes de
veau ;
s'x belles truffes;
il is? -"'i'on générale 23. — En salant la viande avant de la faire cuiro on s'cxnoso
';•"' lu'1'o
•
perdre tout le jus qu'elle renferme.
11
162 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN I'ORTA.YI
Six fonds d'artichauts ;
Demi-glace;
Des pointes d'asperges;
150 grammes de beurre frais ;
100 grammes de truffes ;
1/2 verre devin blanc.
I. Blanchir les fonds d'artichauts et les pointes d'asperges, cuire \K
truffes dans le vin blanc après les avoir coupées en rondelles.
II. Faire sauter les noisettes de filet de veau dans le beurre.
III. Les enlever de la poêle et déglacer celle-ci avec la cuisson des
truffes et la demi-glace.
IV. Dresser le plat : une rondelle de truffe sur laquelle on place un»
noisette de veau, sur celle-ci un fond d'artichaud garni de pointa
d'asperges passées au beurre. — Le tout est arrosé du jus prépai;
en 111 auquel on a ajouté du beurre et un peu de citron.
221. Chateaubriand à la Mirabeau.
1
que 150 à 200 grammes, el. que le tournedos.pris au contraire dans les exUénii!,!sl
filet ne pèse que 100 à 120 grammes et se trouve former une noisette.
LE RÉGIME CARNÉ 163
citron;
Un
«b «ranimes
de beurre ; -.;
ô;; grammes de farine ;
î" Retirer douze huîtres de leur coquille et les faire cuire dans leur
,-ui auditionnée d'un jus de citron, éviter l'ôbullilion, les égoutler et
J'ès
tenir au chaud. , -
[I Faire un roux
de 25-grammes de beurre el de 25 grammes de .
Ul. Faire griller les beefsteaks les garnir avec les huîtres et les
masquer avec la sauce.
préparés four. Cela lient à plusieurs raisons, dont l'une est que îc ri'ili''
ceux au 0
boeuf fait au four baigne dans sa cuisson. On peut obvier à cet inconvénient en i>lacanl
dans l'intérieur du plat à rôtir une grille sur laquelle on met le rôli qui se trouve aubl
isolé du jus et rapproché autant que faire se peut des conditions du rôti à la bro[:l»c-
oiiiltulcc
2 Observation générale 26.— SAUCR FINANCIÈU^. Mettre dans une casserole une
de beurre, une cuillerée de farine, faire roussir puis ajouter peu à peu un verre »l
bouillon, un verre de vin blanc, un bouquet, uu peu de jambon coupé en dés, des ii'll',c'
taillées en rondelles, des crêtes de coq blanchies, rognon do coq, foies de voiaiUe--
champignons, etc., enfin une cuillerée de tomate concentrée, saler et poivrer. On i,c"
y ajouter des ris de veau ou la servir seule.
LE RÉGIME CARNÉ 16'.')
Observation générale 27. — SAUCE roiviunE. Faire un roux, le délayer avoc i"
*
peu de marinade, laisser cuire pendant une heure. On peut pour finir ajouter nu
cuillerée à café de moulardc.
2 Observation générale 29. — La T'arce. Les farces sont très variées, lo plus soinc
11
elles se composent d'oignon haché, de champignons hachés et cuits au bourre, 'le P' .
ramolli dans du lait, de jambon haché, poivre, sel et épices, et d'oeufs ; ou y ^J01'
aussi des foies de volailles hachés.
\ LE RÉGIME CARNÉ 167
ïi veau le lait bouillant ; retourner le veau
Verser sur le rôti de
'temps à autre et le laisser tremper dans le lait durant quelques
|
•
Ç
Deux jeunes canards ;
Deux
Deux
bardes de lard ;
oranges bigarades ;
è' Graisse, une cuillerée ;
" Farine, une cuillerée ;
Bouillon, un bol;
bel, poivre, épices.
I. Etouffer les canards, les plumer, les vider, les flamber, les barder,
lis f ùre rôtir une bonne demi-heure.
La sauce : roussir la farine clans la graisse ou le beurre 1, ajouter
11
U'tservaliûn générale 28. Pour faire un roux on met du beurre dans une poète,
lcl u est chaud
—
1
on ajoute une cuillerée de farine cl on remue jusqu'à ce rjue là farine
°U oiisse.
168 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PoiVl'Av.,.
Croûtons.
I. Trousser le canard et mettre à l'inférieur un morceau de bcurr.
II. Mettre un autre morceau de beurre dans la casserole el y cior ''
le canard sur toutes ses faces, trente-cinq à quarante minutes. '
III. Couper le zeste d'une orange et le faire bouillir dans l'eau dcil.
minutes, puis le retirer de l'eau et le couper en fine julienne. Exprim„.
le jus de deux oranges à travers un linge.
III. Ajouter à la cuisson du canard un verre de vin blanc un nioi.
ceau de beurre manié avec de la farine et lorsque cela est assez eus
ajouter le zeste de l'orange et les deux jus. Saler et poivrer.
IV. Tailler des croûtons, une douzaine, et les faire dorer au buurrc
V. Placer au milieu du plalle canard, l'entourer de croûtons.
Couper l'orange zeslée en rondelles et décorer le plat avec.
Servir avec la sauce préparée en III.
Note. — Comme on peut le remarquer celte manière de pré parer le
canard ressemble assez à celle qui précède, elle n'offre pas les infinies
inconvénients.
241. Pigeons à la moelle.
Quelques pigeons assez gros ;
Moelle de boeuf ;
Beurre manié de farine ;
Persil, ciboule, estragon, sel et poivre ;
Un quart de litre de vin ;
Un quart de litre de bouillon ;
Beurre, persil.
I. Les pigeons nettoyés, les farcir, puis les cuire il la broche sans
barde de lard, les arroser souvent de leur cuisson.
II. La farce se composera de moelle de boeuf, de beurre manié de
farine, persil, ciboule, estragon, sel et poivre.
III. Servir avec les pigeons la sauce suivante : mettre dans une
casserole un quart de litre de vin, du consommé, de l'estragon, du
jus, un peu de beurre, de citron et de persil haché.
Un verre de bouillon ;
Sel, poivre, épices.
I. Fendre deux pigeons dans la longueur, les aplatir, les faire do»
dans la graisse au moyen d'un sautoir durant un quart d'heure.
IL Laisser le jus de la cuisson, l'allonger d'un peu de bouillon ou
d'eau.
III. Passer les pigeons dans du beurre fondu, puis dans de la n*
de pain et faire cuire à feu doux sur le gril.
Note. — On prépare de la même manière des poulets à la crapauan*
| LE RÉGIME CAUSÉ 171
I .« "Veau à la maréchale.
„TA
Boeuf Klops.
(l)OEUF IlllAISÉ CODI'É EN TllANClIES)
:,|ii beurre fondu ; ajouter le vin, le citron, le sel, et couvrir le tout d'eau.
Au bout d'une heure la viande est cuite. (D'après Justine Hilde.)
....
pignons, des crêtes et des rognons de coq, clc, Voir Observation générale 2ii.
LE RÉGIME CARNE 175
;
35s- Râble de lièvre à la Jean. (C. L.)
pans leur enveloppe que se trouve le plus do parfum, sauf cependant pour les sau»
qui doivent rester loul à fait blanches.
LE REGIME CARNE 179
ut Remettre
les côtelettes dans le sautoir (le côté cru dessous) cinq
'i|,i- nuis mettre le sautoir au four deux minutes.
niiiii"Lj>
. i
Servir-
.
lerée de saindoux dans une petite poêle; il faut qu'elle soit très
•
roussie si l'on veut obtenir un bon résultat.
111. Délayer la farine avec l'eau, ajouter le vin, le bouillon et verser
,
:
le tout dans la cocotte.
; IV. Ajouter les champignons, le pied de veau, le bouquet, la tomate.
laisser mitonner doucement pendant trois ou quatre heures.
— On prépare do la même manière le lièvre en civet, le canard
•
Noie.
sauvage en salmis, etc.
:•
267. Boeuf à la mode.
(AUTRE MANIÈBE)
;
., ]X
cuillerées de beurre frais ;
' n-ne'cuillerée de farine;
:
Unc tasse
de bouillon ;
une tasse de
madère ;
.-
Deux
cuillerées de glace de viande.
Paire roussir la farine dans le beurre, ajouter le bouillon, puis le
-
.•i
enfm'a glace de viande. Laisser bouillir quelques minutes. Passer
>' -iiice. la tenir chaude au bain-marie, couper quelques tranches de
îufîes. !es ajouter à fa sauce, sans les cuire, seulement
pour les ré-
Miai*1'-
? il. Mettre les côtelettes sur le gril el les servir avec la sauce.
I' fiole.
—
On peut préparer de la même manière des côtelettes de
fmoulon ci aussi des tranches de filet de boeuf.
I 271. Côtelettes de veau à l'Italienne.
: ou huit côtelettes ;
Six
':. Parmesan, 60 grammes;
'} Beurre frais, 60 grammes ;
y Mie de pain ;
'. Deux oeufs ;
V Poivre, sel, épices ;
:
Liebig, une demi-cuillerée à café ;
'• Lait, un verre;
l. Vin blanc, un verre;
/Farine, une cuillerée;
;. Oignon, poivre, sel, épices.
i 1. Débarrasser les côtelettes de toules leurs peaux, de la graisse, etc.,
-lés tremper dans du beurre fondu
et ensuite dans un mélange de mie
'k pain et. de parmesan râpé.
> 11. D'autre part, faire bouillir du macaroni lin (aiguillettes) dans
tic l'eau salée. Préparer bonne sauce brune (voir boeuf à la mode)
une
k mélanger au macaroni après avoir laissé bien égoutter celui-ci.
III. Passer les côtelettes, préparées
comme il est dit § I, dans du
pne d'oeuf, puis encore dans de la mie de pain el du parmesan et les
fie rapidement dans du beurre chaud.
""• Servir. En mettant le macaroni en pyramide au milieu du plat,
|s côtelettes autour
en couronne.
ï 2- Lapereau à la marengo.
''Un lapin;
Quatre cuillerées d'huile
d'olive;
s™ oignon ;
P"e cuillerée de farine;
"dn bol de bouillon ;
s'O olives:
f/Lefoie.
.i' a"'e sauter les morceaux de lapin dans l'huile; quand ils sont
182 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN l'OltïAj,-,..
colorés uniformément au bout de quinze minutes, jeter dansle sautoin
oignon finement haché, au bout de cinq minutes une grosse cuiUç,,.",
de farine, beaucoup remuer, puis ajouter un bol de bouillon. (
IL Laisser mijoter une heure, mais au bout des trente premi(,r,..
minutes, ajouter quarante olives dénoyautées. *
est chaud, y jeter les oignons et les recouvrir un instant, puis les l'aire saulor i'l
ment sur un feu vit jusqu'à ce qu'ils soient de belle couleur dorée. ,r(
II. Alors les saupoudrer d'un peu de sel cl d'une cuillerée à cafe de sucre en t ^
verser sur le tout une cuillerée ou deux de bouillon chaud et les y laisser eiicoi
tonner un instant.
LE REGIME CARNE 183
Yu/g — On
prépare de la même manière le veau, l'agneau, le
lapin• etc.
„Y5. Poulet au kari.
Un poulet ;
a (rrainmesde poudre de kari ;
250 grammes de bon riz;
Une cuillerée de tomate;
20 cranimes de
farine de gruau ;
Pue demi-cuillerée à café de Liebig ;
80 grammes de beurre frais;
Deux cuillerées d'huile d'olive;
Vin blanc, oignons, sel.
I. Nettoyer, flamber et découper le poulet.
II. Chauffer le beurre et l'huile, y faire dorer le poulet durant douze
à quinze
minutes, puis ôgouiler l'excédent de graisse dans une petite
•.
casserole.
le poulet de 20 grammes de farine, mouiller avec
III. Saupoudrer
un
:
demi-litre d'eau tiède dans laquelle on aura fait dissoudre une
;-
deini-cuillcrôe à café de Liebig, ajouter un demi-verre de vin blanc et
; irai! cuillerée de tomate, 2 grammes de kari et 10 grammes de sel.
; Laisser mijoter doucement durant trois quarts
d'heure environ.
;
IV. Ciseler un oignon moyen, le faire blondir dans le dégraissis du
\ poulet, ajouter 250 grammes de riz bien lavé, faire roussir durant trois
' minutes, mouiller, saler et couvrir hermétiquement. Dès que le tout
i: bout, mettre la casserole au four pendant trente minutes.
; Y. Pour servir, dresser le poulet en buisson dans le plat et verser le
V riz autour en formant une couronne.
%
IX. — VIANDES EN GELÉ1Î
\ 77- Côtelettes de veau en gelée.
! Cinqou six côtelettes ;
l 'eux carottes
;
S U" oignon
;
184- CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN P01U'A.\Ti;
Un bouquet;
Un paquet de poireaux ;
Un litre d'eau ;
Un demi-litre de vin blanc :
Un pied de veau;
Une cuillerée de graisse ;
Un oeuf.
I. Faire chauffer la graisse ; y mettre les côtelettes lorsqu'elles sont
bien dorées les enlever de la casserole et jeter dans le jus (pii reste
les carottes coupées en morceaux, l'oignon et le blanc des poireaiu
(attachés en paquet) laisser cuire doucement pendant quinze minutes
II. Ajouter Peau, puis le vin blanc, enfin le pied de veau, le bon-
quet, du poivre en grain et un peu de sel.
III. Lorsque Pébullition s'est produite ajouter les côtelettes. les
laisser cuire jusqu'à ce qu'elles soient tendres, puis les enlever et les
disposer sur un grand plat les unes à côté des autres.
IV. Laisser réduire doucement la cuisson durant une heure et
demie ; au bout de ce temps clarifier le bouillon *, le passer à travers
un linge mouillé d'eau froide pour le débarrasser de sa graisse et
le verser sur les côtelettes. Lorsqu'elles sont froides et gelées on
les détache les unes des autres. Les servir très froides sur un lit de
cresson.
Note. — On préparera de même les côtelettes de porc, du poulet on
de la dinde, du veau, etc.
i
I
marie.
111. La gelée. — Faire roussir une carotte, un oignon, la carcasse
coupée en morceaux, ajouter un demi-pied de veau, couvrir d'eau c
) MÇJ
Boeuf en gelée.
Se prépare comme le veau en gelée.
* ngo. Langue de veau en gelée.
ï i. langues bien lavées dans du bouillon ou de l'eau
Faire cuire les
salée additionnée de légumes.
""
]l. La langue bien cuite la couper en tranches fines que Ton super-
-
i:
«ose les unes aux
autres dans un saladier.
;': pi. Verser sur le tout la gelée, laisser refroidir et enfin démouler le
loul. Pour la préparation de la gelée voir la recette 288.
•
laurier el baies de genièvre ; trois minutes avant de retirer du feu
ajouter quelques grains de poivre. Laisser refroidir, puis plonger dans
;
•': relie saumure les viandes qu'on
a auparavant frottées de sel fin ; elles
•doivent y rester quinze jours, on les charge d'une planche et d'un
;
poids pour qu'elles ne remontent pas a la surface.
|
g
d'appétit, etc.
I
| XI. — VIANDES FUMÉES
Ù
f 285. Gigot fumé.
I préparation qui d'après M"» Emma Malles se digère très facilement.
I grammes de viande débarrassée de la graisse et des
Bien frotter 500
tendons avec 20 grammes de sel et un demi-gramme de salpêtre.
iil
L'enfoncer dans un intestin de porc assez large el bien nettoyé, atta-
f ci,er les deux extrémités, le fumer durant deux jours et le manger sans
f l'avoir fait cuire.
288. Boeuf fumé.
i Un demi-kilogramme de boeuf sans os, sans tendons et sans graisse
et du salpêtre, le rouler dans un mor-
y I,r Lattre, le frotter avec du sel
'; ceau de crépinette, le fumer deux ou
trois jours; le manger cru avec
a des tartines de beurre.
287. Viande à la mode tyrolienne.
*; Préparation qui rappelle assez le Bûndnerfleiseb, sans être aussi
>
digestible.
ï- Prendre un bon morceau de viande de boeuf; la débarrasser
1.
:
des déchets, la mettre dans un tonnelet, échaudé au préalable ; la
;. recouvrir d'une saumure préparée à
froid avec de l'eau, quelques
s gouttes de vinaigre, du salpêtre, des grains de genièvre, ail, muscade.
? Couvrir la viande d'une planche et la retourner tous les jours. Laisser
y les choses ainsi durant cinq jours en été, douze jours en hiver. Essuyer
T la viande avec un linge propre, la fumer durant huit jours el la sus-
pendre dans un endroit aéré jusqu'au moment de s'en servir.
«•
|Noie.
— Cette préparation est surtout intéressante pour
y à altitude peu élevée.
les pays
III. Knlever la peau, les servir soit avec un peu de jus, soit avec
\ une purée.
. 295. Langue de veau en gelée.
I. langue comme il est dit plus haut.
Faire cuire la
i; 11. La couvrir d'une couche de gelée de viande.
;
. Ifs peaux.
;';
II- La faire pocher dans de l'eau bouillante, quand elle est cuite la
poser sur une assiette et l'arroser de beurre fondu ou de beurre noir 1.
beurre frais.
II. Faire bouillir deux ris, les épelucher, les couper en tranches ",
poulet découpé, ou des grenouilles, des pieds de mouton, etc., les saupoudrer de '"' . ^
ajouter un \rerrc d'eau, un demi-verre de vin blanc, poivre, sel, épices, lier :'u "l0
de servir avec un jaune d'oeuf. On peut si on l'aime ajouter au dernier momei»'l"
de persil haché lin, .
du'
- On pont se servir do pieds ayant servi à la préparation d'une galantine ou
1" 1'
LE RÉGIME CARNÉ 193
une
i.'cliaudertôle de veau, la nettoyer proprement, la frotter tout
Pré avec du jus de citron, puis la faire cuire longuement dans de
'" légèrement salée, avec les légumes du pot-au-feu en écumant sou-
,',| finaud elle sera tendre désosser, couper en morceaux équivalents
M
:
^iiurporl'011 et servir sur assiette chaude avec un peu de jus ou de
bot'ill011'
3^3 . blanc.
Rognons au vin
; grammes de rognons;
Pour 200
; f,0 grammes
de beurre ;
i 0ne cuillerée d'oignons hachés ;
i Une cuillerée de persil haché ;
; peux cuillerées de vin blanc;
ï' Trois cuillerées de bouillon ;
Deux cuillerées de madère;
;, tjne gousse d'ail;
; Une
feuille de laurier ;
\ Sel cl poivre.
1. Emincer le rognon après l'avoir débarrassé de la peau, de la
«raissc. etc. Mettre dans une poêle un morceau de beurre d'environ
145 grammes, y jeter l'oignon, le faire, blondir, ajouter les rognons, le
•
sel elle poivre — feu très vif —, sauter les rognons quelques minutes.
i
i Les enlever du feu alors qu'ils donnent encore un jus rosé et les
'i mettre entre deux assiettes au chaud.
i' 11. La sauce. Verser dans la poêle le vin blanc, le bouillon, une
ïi
gousse, d'ail fendue en deux et une feuille de laurier, laisser bouillir
S six ou sept minutes.
s- III. Ajouter le jus que les rognons ont rendu dans le plat, le madère
cl un morceau de beurre légèrement manié avec de la farine, tourner,
-•
; Laisser sur un feu très doux une ou doux minutes encore — sans que
»
rien, ne bouille
— et servir avec des croûtons frits au beurre.
I 314. Pudding de pieds de veau.
X pieds de veau;
Deux
% 30 grammes de beurre;
3D grammes de graisse de
5 rognon ;
s
Deux petites cuillerées de farine ;
§ "enx'jaunes d'oeufs;
Deux blancs d'oeufs battus en neige
;
; Sauce d'anchois ou autre.
j I-Désosser des pieds de veau bien cuits, ajouter le beurre, la farine,
j "s jaunes d'oeufs, la graisse de veau bien hachée, les blancs d'oeufs
1 '"""s en neige, le poivre, le sel, la noix muscade.
H. Beurrer largement
un moule, y verser la préparation et faire
cuire au bain-marie
- une demi-heure, à trois quarts d'heures.
: Servir avec une sauce aux anchois ou une autre sauce.
\
3*5- Boudin d'après M»» Mattes.
•
l'etedeporc;
Un litre et demi
: sang de porc ;
\ 13
194 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN l>OR-i'.\.\T
.
40 grammes de farine :
250 grammes lard frais râpé;
Deux jaunes d'oeufs ;
Un peu de pain mouillé de lail (une cuillerée).
I. Mêler le lout, beurrer un moule, le saupoudrer de chapelure )
la préparation et la faire cuire bain-marie deux heures o"
verser au
au four environ une heure.
LE RÉGIME' CARNÉ 19S
:
par le milieu, un peu de persil, trois décilitres de jus clair et recouvrir
..le pUi.f d'une abaisse de demi-feuilletage, dorer
au jaune d'oeuf et. faire
; cuire au four quarante minutes.
,î
H- Mi
moment de servir introduire par l'orifice deux décilitres de
• madère.
sauce
S (We. —On peut préparer de la même manière des pâtés de pigeons
;;ou de poulets, et le pâté de lièvre à l'anglaise.
Crépinette ;
Légumes du pot-au-feu ;
Une cuillerée à café de Liebig.
•
1. Mettre
an feu deux litres d'eau, un pied de veau, les légumes du
pot-au-feu, une cuillerée à café do Liebig.
11. Eloigner soigneusement les
os du lièvre et le mélanger au hachis
d" porc. Couper le jambon
i" en lamelles.
UI. Rouler dans la tranche de
veau le hachis et le jambon disposés
; l>ar couches alternatives.
'Y. Envelopper le lout de crépinette et le plonger dans le court
i. bouillon I.
1 39. —- Z,a glace de volaille. C'est un jus réduit fait avec des débris de. volaille-
auxquels on ajoute des pieds de veau pour qu'elle soit gélatineuse.
- Voir Terrine de lapin ou de poulet.
CHAPITRE VI
L'ALIMENT CARNÉ (Suite)
DEUXIÈME PARTIE
;
1.
— LE POISSON
; poissons, les crustacés, les mollusques et les reptiles
Les
i complètent la ration carnée de l'être humain ; on peut même
dire que dans certaines régions des peuplades entières
::.
ne
vivent que de poisson Irais...
/ ou en putréfaction 1.
; Dans d'autres contrées éloignées de la mer ou des grands
; neuves le poisson jouissait jusqu'à ces derniers temps d'une
réputation médiocre qui lui venait des procédés de
;. conser-
vation primitifs et insuffisants qu'on lui appliquait et des
l moyens de transport trop lents. Comment juger de la valeur
c un aliment déjà
.;: en voie de putréfaction ?
La teneur de la chair de poisson
s se rapproche beaucoup
Un -saiL
. que quelques peuplades des bords du Volga (Thowachos, Morduans) préfe-
- '
- poisson décomposé au poisson frais : ils l'enterrent même pour bâter sa pulré-
l^.^11.^'{;eta malgré les édits impériaux. (Dr Smolonsk Le poisson
;•;
: au point de vue
; * 011"lue). Ce goûl est commun aux habitants de la Cochinchme
comme nous le ver-
t'iuis la leçon relative à l'alimentation
: aux colonies.
200 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN P01VUxT,
de celle des animaux de boucherie en tant qu'éléments- el]
contient en général plus d'albumine et moins de iibriilt,
beaucoup plus de matière phosphorée, plus d'eau. S0I!
tissu est moins serré elle se décompose plus vite; enfin
elle est moins nourrissante et elle passe pour plus cligeslive
Les poissons les moins gros sont les plus riches en stths.
tances albuminoïdes.ils contiennent comme la viande envi-
ron 1/5 de leur poids d'albumine, les poissons les plus o-m
sont les plus pauvres en albuminoïdes. C'est une raison dp
plus pour les éloigner de la table de nos malades.
Voici d'ailleurs d'après Balland* l'analyse de la chair, de
nos principaux poissons à l'état frais.
i
qui se nourrissent surtout de poulpes, de seiches, de calmars on remarque une cci >
•
D'ailleurs, on a en général peu de bénéfice à employer les
poissons au moment où ils vont pondre; ils sont alors plus
pugres, de saveur moins délicate. Muscher n'a-t-il pas
psei'vé que l'augmentation de l'ovaire du saumon, pendant
fm séjour clans le Rhin, correspond à une diminution de
'poids de
ses muscles 1 ?
-j
'"prépare des aliments très réputés, tel le Caviar, avec
^cs OGUIS de certains poissons. Le meilleur caviar
est celui
^tlisf.-^ ,Cr ^t,a*-'sclle lmd biologische Boitrâgc zur kentnissc des Lubens des Rlieim-
'
:{ =• Archive fur Anaiomic und Physiologie, 1881.
204 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l'Olvi'Av„
2 On sait que dans cci-Laines maladies du foie il est des malades incapables
de i c
d'autres corps gras que l'huile.
g KIJGIME CARNÉ, LES POISSONS, LES MOLLUSQUES, ETC. 205
| ru].et à mesure des besoins, soit en assez grands
h., o-nients, soit pulvérisé et mélangé avec de la farine dans
|, ° jj-éparations culinaires peu connues de nous, est chose
J, ,;nC]nment pratique ; d'autant plus que la poudre de pois-
t, ' c0nlient 76 p. 100 d'albumine, qu'elle est presque entiè-
| ,clI)ent absorbée par le tube digestif et qu'elle revient très
! bon marché.
On peut aussi saler le poisson et, après l'avoir fait macérer
S
I durant plusieurs jours dans une saumure ad hoc, le faire
ssécher. On obtient ainsi des produits alimentaires extrême-
ment remarquables, témoins le hareng et la morue, et très
-'riches en chlorure de sodium l.
; Quant au boucanage pratiqué de tous temps il donne des
i conserves plutôt inférieures. Celles dues au système Appert
jpeuvent rendre de grands services clans les ménages; à con-
jdilion, je le répète, qu'elles soient employées dès que la
fboile est ouverte; je crois qu'il serait bon- aussi, lorsque
icela est possible, de faire passer leur contenu à une tempé-
|rature élevée avant de s'en servir. J'indiquerai quelques
5préparations spéciales à ce sujet.
\ Pour transporter le poisson frais d'un endroit à un autre
|lc moyen que l'on emploie le plus couramment, c'est la
| chambre frigorifique ; on peut ainsi arrêter sa décomposition
| duran l pi usi eurs j ours.
i La meilleure manière de préparer les poissons
pour les
|malades c'est de les faire bouiilir dans
un court-bouillon ;
|on peut aussi les faire griller sur
un feu vif. Dans le premier
|cas, el pour relever leur goût, on peut les servir soit avec
un
citron, soit avec une
1
sauce Beduwé dont nous indiquerons
! Plus loin la préparation ; grillés, on les sert simplement avec
J^s tranches de citron. Les bien portants peuvent
eonsom-
de chaux.
D'après, le D Chatin (Académie des Sciences, 1895} ce
1'
M.n'oy de
Méricourt la recommande dans la diarrhée chro-
"niaiie des pays chauds ; Boucbardat la conseille aux glyco-
suiïciues, Munck et Kwakl célèbrent ses louanges, tandis
••due.
quelques autres auteurs la défendent à leurs malades,
Surtout parce qu'elle peut servir de véhicule à la fièvre
typhoïde.
•:On sait, en effet, que quelques ostréiculteurs peu conscien-
Icieux ont établi des parcs dans de l'eau polluée par les
Seaux ménagères ou autres, et que les huîtres recueillies
dans ces endroits ont vraimeut été des agents d'infection.
•dis ont ainsi causé un préjudice grave à une industrie qui
^enrichissait plusieurs de nos départements, en même temps
'•qu'ils privent, les malades d'un aliment léger et agréable. 11
îlitul donc s'enquérir avec soin de l'origine des huîtres que
d'en veuf consommer ou faire consommer ; il faut aussi
'Miller à leur fraîcheur extrême. On ne doit les manger
'jque vivantes
— et on ne doit en consommer qu'en hiver 1.
ïn été, même au mois de septembre, les huîtres renfer-
ment du Irai qui les rend dangereuses, provoque des
•vomissements, de la diarrhée et des coliques.
y La moule, que l'on a quelquefois appelée l'huître du
peuple, est infiniment plus lourde que celle-ci, remarque
fttie aussi pour les autres coquillages comestibles; sa
fl'air est phosphorée,
son goût est savoureux. Souvent cul-
:,lvce dans l'eau
corrompue et dans la vase, elle peut être un
|Scnt d'intoxications sérieuses; il est toujours bon de la
Çlre dégorger quelques heures avant de l'employer dans de
;-ea« salée. Pendant la période d'incubation, de la fin de
d - on i(!s Yi(,ux 1.j|(;s culinaires durant les mois dont le nom rcni'crine un r.
208 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN Poitt"
-
février au commencement de juin, elle est laiteuse et
nv
vaise. Préparée d'une infinité de manières, elle est ir\.
estimée de quelques gourmets; employée comme corn]'
ment dans quelques préparations culinaires, surtout (](n,
la préparation des sauces destinées à accompagner le p0;J
son, elle leur donne un arôme fin et spécial qui est (V
plus agréables.
Les soupes aux moules, tout comme les soupes aux p0is.
sons, sont d'un fréquent usage sur le littoral. A base dp.
vin blanc et blanchies avec quelques jaunes d'oeufs, elles
sont assez nourrissantes.
ï
,-,... ....
\hlii-rcs azotées.
77,60
16.25'
80.13
10,01
7S,80
17,98
76,62
19,17
S2,30
13,59
6
i fvnsses
1
t Md'
....
iVextractives.
minérales
1,16
2,OS
2,91
0,10
3.46
1.00
1.01
1.21
1,17
1,22
1,82
0.57
2,89
0,65
.
FEUILLES DE PREPARATION (a)
DES POISSONS, DES MOLLUSQUES, DES CRUSTACÉS
TABLE :
I. — Soupes au poisson.
Bouillon de poisson ; Bouillabaisse de Marseille.
Bouillabaisse : .
LES POISSONS
Sauce Beduwé.
(Voir 2° partie : les sauces diététiques.)
332. Truites à la mode des Vosges.
I. Mettre dans une grande casserole de cuivre un demi-litre clcau.
un bon demi-litre de vin rouge, deux oignons, échalotes, porsil, lali'
rier, poivre et sel. Faire bouillir à grand feu, retirer les oignons cl lt?
autres ingrédients.
1 Quand le vin est rouge on dit que le poisson est au bleu.
I,K
RÉGIME CARNE, LES POISSONS, LES MOLLUSQUES, ETC. 213
Atlacher en couronne des truites de 200 à 300 grammes, les
Il
hisser cuire environ quinze minutes dans ce vin bouillant, les y lais-
'„,'s'ailiédir ; puis les ranger dans un plal creux et les tenir au chaud.
III. .Faire réduire leur cuisson avec un bon morceau de beurre,
délave'' à froid une cuillerée de fécule, ajouter peu à peu deux ou
fois cuillerées de liquide chaud, puis la verser dans le court-bouillon
réduit- faire bouillir encore dix minutes, ajouter'une cuillerée de
beurre frais, verser sur le poisson et servir chaud avec des croûtons
frits au beurre.
333. Sauce hollandaise.
4!j0 grammes de beurre fin fondu au bain-marie :
Deux jaunes d'oeufs crus ;
Un verre h madère de vinaigre blanc ;
Poivre, sel, jus d'un demi-citron ;
Deux cuillerées à café d'eau chaude.
I. Faire réduire de moitié le vinaigre poivré dans une petite cas-
serole, laisser refroidir.
II. Mettre l'eau, les deux jaunes dans une casserole au bain-marie,
remuer toujours en ajoutant le beurre par petits morceaux et jusqu'à
ce que le tout ait la consistance d'une mayonnaise, ajouter le sel,
le jus de citron ou le vinaigre.
Faire toute cette préparation à une température peu élevée,
.': 80» environ.
334. Sauce mousseline.
Même préparation que ci-dessus, seulement au moment de servir
; ajouter de la crème Chantilly.
mu»
côté trois à quatre minutes en évitant la fumée autant que
nossible-
^ntc On _ fait griller de la même manière les tranches de gros
poissons.
342. •
Brochet rôti.
Un gros brochet;
! îai'd de poitrine ;
Du
Oi»non. échalotle, ail, ciboule, céleri ;
Thym, laurier, clou de girolle, sel, poivre;
huile d'olive.
Genièvre,
I. Nettoyer et vider le poisson quelques heures avant de le mettre
à la broche ;
puis le couper en tronçons de 7 à 8 centimètres, le
mettre dans un récipient avec l'oignon coupé en tranches, l'écha-
lotte, la ciboule, etc., et arroser de bonne huile d'olive.
II. Au moment de le mettre au feu, prendre les tronçons en com-
-
i niciiçiuit par la tête et les embrocher les uns à côté des autres en
i les séparant par une barde de lard de poitrine, terminer par le mor-
i ccau de la queue. Ficeler le poisson autour de la broche.
III. Mettre la broche au feu et verser dans la lèchefrite toute la
i marinade avec laquelle on l'arrose de temps à autre. Débrocher en
; laissant au poisson l'apparence d'être entier.
Note i.
— On prépare de la même manière dans le Midi de la
\ France, l'anguille, l'alose, etc.
.Yo/c2.
— On peut aussi les faire rôtir au four simplement.
j 343. Alose braisée.
ï Ecailler, vider, laver Palose.
1.
' 11. Mettre un peu d'huile dans un plat allant au four, une couche
,
d'oignons nouveaux, puis l'alose, du sel, du poivre, arroser l'alose
:.
ûnii peu d'huile. La recouvrir d'un papier d'office huilé et la pousser
1 à four chaud.
111. De temps à autre
si arroser l'alose avec l'huile, vingt à vingt-cinq
1 minutes de cuisson suffisent.
i une cuillerée
: *''e; 0n couvre hermétiquement et on met à four chaud ces pâtés
ÏU1 doivent séjourner bonne heure et qui sont surtout bons
;
^qu'ils y une
! sont froids.
216 CDISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN I'ORTAIYR
POISSON AU GRATIN
348. Soles au gratin.
Une sole ;
grammes de beurre ;
60
Un demi-verre de vin blanc ;
Champignons, moules-;
Persil haché, chapelure, poivre el sel.
1. La sole lavée, pelée et posée sur un plat à gratin bien beurre
Ajouter le vin blanc, les champignons, les moules ouvertes: saupou-
drer de chapelure, de persil ; disposer à la surface du poisson (1B
Une
cuillerée de farine ;
râpé ;
mi gruyère
: rjcux clous
de girofle ;
lieux
ciboules, une gousse d'ail, laurier, thym, sel et poivre.
'
^m.es avoir pelé la raie, la blanchir dans le court-bouillon obtenu
. 'iV
;
mélange du lait, du beurre, de la farine délayée, de la ciboule,
i '!' iii'yiii. du laurier, de l'ail, du sel, du poivre
; puis l'égoutler.
i '
n Passer la cuisson de la raie au tamis et la faire réduire.
t m Saupoudrer le fond d'un plat de gruyère râpé, y placer la raie,
| jji. (je douze petits oignons cuits dans le bouillon et bien égouttôs.
i riilourcr le plat de croûtons frits, verser sur la raie la sauce réduite,
::
t'mpoudrer de gruyère râpé et mettre au four quelques minutes.
;; POISSON EN SAUCE
j 351. Côtelettes de poisson en sauce piquante-
i Quelques tranches de poisson ;
s
™ oignon
; u" beurre ; .
i lieuxcuillerées de farine ;
' u" verre de vin blanc :
j Un verre d'eau
,M'x ;
< ou trois anchois.
218 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTAS*
Faire frire le poisson dans le beurre, puis le poser sur un p!a[ ,
dorer un peu de farine, dans le beurre qui reste dans la poêle, déh.'C
avec de' l'eau, ajouter le vin blanc, du poivre, du sel un peu?
citron, un oignon, deux ou trois anchois hachés, un petit bouque( ',
quand cette sauce est cuite la verser à travers une passoire sur if!
tranches de poisson. *
m presser 'a carPe sur un plat» lu décorer avec toutes les garni-
es
et la napper de sauce.
ce ne soit pas habituel on peut préparer d'autres
.",c
_deQuoique
11
1 Un demi-litre de moules ;
H pointe de kari ;
;
Quelques oeufs durs.
.
Faire revenir le poisson avec un peu de beurre
;
'
Pane cuire le riz. dans de l'eau salée ou dans le court-bouillon.
"' Paire durcir les oeufs.
•
{
369. X. — PRÉPARATIONS SPÉCIALES A LA MORUE
;iin lion feu pour provoquer une cuisson très rapide, dès que l'eau
commence à bien frémir, enlever la casserole, la poser sur le côté du
lourneau et y laisser « pocher » le poisson quinze à vingt minutes.
i H. l'oser la casserole
sur un feu doux verser au fur et à mesure un
ftemi-verre de l'eau de cuisson de la morue ajouter la morue bien
;
,fSiiiiltée, laisser chauffer sans laisser bouillir et servir en même temps
il* (les pommes bouillies.
'"I- Morue à l'ariègeoise.
'•l'aire cuire la morue, l'aire bouillir les pommes de terre.
" Désosser la morue, éplucher les pommes de terre et les couper
-«Meus.
"• Mettre deux
;
ou trois cuillerées d'huile dans une casserole y jeter
224 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN ruRr^v,
la morue et les pommes de terre, saupoudrer de deux cuillovéc-
farine, ajouter deux verres de lait, une gousse d'ail, poivre et sel 'l''
faire bouillir doucement quelques minutes.
372. Coquilles de morue à la bourgeoise.
Un reste de morue bouillie;
Une béchamel f
125 grammes de gruyère râpé:
I. Déchiqueter le reste de morue, le mêler à la béchamel, aioui.
le gruyère râpé.
II. Beurrer de petits moules y verser celle préparation, la inelir(.
four chaud quelques minutes.
373. Brandade de morue. j
I. 300 grammes de filet de morue bouillie, verser dessus deux cuille- '
rôes d'huile d'olive, bien piler, ajouter une pomme de terre bouillie- '
puis de l'huile, piler, quelques gouttes d'eau froide, piler.
II. Lorsque le tout a l'apparence d'une purée épaisse, verser dans
une casserole et poser sur le feu en tournant sans laisser bouillir, liuj,
avec deux cuillerées de crème épaisse.
III. Servir après avoir ajouté quelques truffes en tranches : soil en
rocher dans un plat, creux et garni de croûtons frits, soit dans une
croûte de vol-au-vent ou de timbale.
Mémo
préparation que ci-dessus en employant du caviar.
,77. Timbale aux oeufs d'alose.
nc3 oeufs
d'alose;
Un demi-verre
de vinaigre ;
peux verres d'eau ;
Oignons, carotte, bouquet, sel ;
OiT demi-litre de lait
;
Deux oeufs ;
Deux cuillerées de farine;
dO grammes de beurre ;
313 grammes fromage râpé ;
préparer un court-bouillon avec le vinaigre, l'eau, les légumes,
1
ic bouquet, etc.,
le laisser bouillir environ quarante minutes, y plon-
ncr les
oeufs d'alose et les faire pocher quinze minutes.
I). Avec la farine, le lait et le beurre préparer une bonne béchamel,
hacher les oeufs d'alose, les mélanger à la sauce, ajouter le fromage,
;enfin les jaunes d'oeufs et les blancs montés en neige et enfourner à
lour moyen quinze minutes.
Résultat exquis.
' Tous ces mets sont indigestes et par conséquent ne sauraient con-
: venir aux malades.
; Du bon bouillon ;
;
Deux jaunes d'oeufs.
i I- Piler les carcasses des écrevisses, les faire « revenir » dans le
\ beurre, verser du bouillon dessus, le laisser bouillir doucement durant
vingt à vingt-cinq minutes.
;
II- Préparer
au fond d'une soupière un bon morceau de beurre,
i deux jaunes d'oeufs, les oeufs des écrevisses, verser le bouillon d'écre-
i: visses en évitant de faire tourner les jaunes d'oeufs.
;
Ul. Finir le potage
avec des croUtons frits, au beurre.
:
379. Bisque d'écrevisse. (C. L.)
i
* prépare comme le potage, seulement s'épaissit soit avec de la
;Wite de pain amollie et passée au tamis, soit avec de la farine.
i °"'aux feuilles de préparation du bouillon et des potages.
3sn- 2.
;
— CUISSON DES LANGOUSTES ET DES HOMARDS (C. L.)
'tlediifère essentiellement de la cuisson des poissons en ce que le
urt-beuiiion a l'eau
ï(1" M ne contient absolument que du thym et du lauriar.
et du poivre. '
\ 1S>
2-26 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN I'ORT.VJC,,,.
,0I,PS de homard.
4. — PRÉPARATIONS DIVERSES
; 3g5, Soufflé de langouste. (C. L.)
1,03 restes
d'une langouste ;
De la panade ou une
béchamel épaisse;
; Deux oeufs entiers et trois jaunes;
j Trois blancs montés en neige ;
Une cuillerée crème épaisse ;
: une cuillerée très bon cognac ;
Sel. poivre de Cayenne, muscade.
:
i. Passer la chair de la laiigou ste au tamis, ajouter lu béchamel,
: les oeufs entiers, les jaunes, la crème, le cognac, le poivre, le sel, le
poivre de Cayenne, la muscade, enfin les blancs montés en neige très
épaisse.
Garnir avec les deux moiliés de carapace de la langouste, les
:
11.
". caler sur une tôle au moyen de riz ou de sel, mettre au four el au bout
;
de dix miaules servir sur serviette.
•
386. Écrevisses à la mode de Grozon. (C. L.)
i I. Tuer les écrevisses en les jetant dans l'eau bouillante;
•; Débarrasser leur queue de la carapace, couper, leurs pattes, plon-
11.
i ger l'éerevisse dans une pâle à frire puis dans Ja friture bouillante, et
lorsqu'elle est dorée de tous côtés, servir.
;
Quatre cuillerées de lail;
'rois cuillerées de crème;
:
Révoltes
I ou écrevisses.
,'• Battre le beurre, crème, puis ajouter successivement un jaune
: en
s',0,(if, une cuillerée de farine,
une cuillerée de lait jusqu'à ce que les
•'"'ll jaunes soient employés, finir les trois cuillerées dé crème et
s "lunes d'oeufs battus. par
i
22,8 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POR?AvT,
II. Verser une cuillerée de celle préparation dans un moule
d'écrevisse r
poser dessus une queue
encore une cuillerée de la
ou quelques
préparation.
crevettes épluchées
Remplir aux deux tiers
„
i?'S
tourner à four doux. *
389. Bouchées de queues de crevettes.
I. Une bonne sauce crevette, y mélanger quelques poignées de
ci-
vettes cuites et épluchées.
II. Préparer une pâle brisée, la (ailler en rond, poser une cuiller''
de la préparation I sur chaque rond, le replier, coller ses bonis ]-.
plonger dans la frilure bouillante, ou sur une plaque dans le four
après les avoir dorés au jaune d'oeuf. -
3° LES MOLLUSQUES
1. — HUÎTRES
PRÉPARATIONS LOURDES ET INDIGESTES
\ 1res, des spnrghetlis, etc. Finir par de la chapelure et. mettre le plat
] au four pour le faire gratiner.
s
2. — LES MOULES
;
396. Moules à la ViUeroy. (C. L)
ta moules;
.-
*ux cuillerées de farine ;
; 50
grammes de beurre;
;
'ÛÛ
grammes de jambon cru;
•
Du
verre de vin blanc ;
Une cuillère de vinaigre
"
;
''MIX jaunes d'oeufs;
;
;
Oignons, champignons;
iJ'crsil, cerfeuil, sel, poivre.
''aire cuire les moules avec un verre de vin blanc.
•
'- ''réparer
; une sauce avec la farine, le beurre, la cuisson des
; ^ouïes (genre béchamel), bouquet, sol, poivre. Ajouter les chanvpi-
î-xmso! finalement les deux jaunes d'oeufs.
230 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POU?AYK
III. Tremper les moules dans celte sauce, laisser refroidir, pnjB jr-
en pleine graisse. ' l
'
dessus et servir.
399. Moules en timbale. (G. L.)
1. Une croûte de timbale.
IL Les moules bien nettoyées, ouvertes dans une casserole sur un
feu vif et. débarrassées de leurs coquilles.
III. Une bonne sauce béchamel à laquelle on ajoute l'eau des moules,
y mêler les moules, des olives tournées, des truffes émincées, des i
Ce coquillage est très estimé dans le Midi, voici l'une des multiples
manières de le préparer :
Des coquilles bien fermées et bien nettoyées;
Un court-bouillon ;
Quelques champignons;
Une cuillerée de purée de tomate ;
Deux cuillerées de farine ;
Un petit verre de madère;
Un verre de bouillon ;
100 grammes de beurre frais ;
Chapelure;
Poivre et sel.
I. Faire cuire les mollusques au court-bouillon, quand ils soûl w
les découper en fines lamelles.
IL Préparer la sauce : faire roussir deux cuillerées de farine da*
du beurre, ajouter petit à petit un verre de bouillon, un verre de m-'
dère, les champignons, un peu de tomate, poivre, sel, épices, bouci*'-
Enfin pour finir les coquilles Saint-Jacques.
III. Verser cette préparation II dans les coquilles bien propres,^
poudrer de chapelure, mettre sur le tout un petit morceau de l)cu«c
enfourner.
Servir très chaud.
I;|l;
J1BC.IME CAIiNIJ, LES POISSONS, LES MOLLUSQUES, ETC. 231
PRÉPARATIONS DIVERSES
1. — GRENOUILLES
40i. A la poulette.
Dieu lavées, les jeter dans du beurre chaud, saupoudrer de farine,
verre de lait, poivre, sel, épiées.
..jouter un
\n moment dé servir lier avec un ou deux jaunes d'oeufs.
402. Grenouilles en friture.
Préparer une pale de friture, y plonger les grenouilles et puis les
jeter dans la friture bouillante.
2. — ESCAIIGOTS
403. Escargots à la poulette. (G. L.)
I. Les faire jeûner, puis les jeter dans une eau bouillante avec une
poignée de cendres, laisser cuire quinze à vingt minutes, puis enlever
les escargots de leurs coquilles.
II. Les faire bouillir dix minutes dans une eau salée, enfin les pré-
parer à la poulette comme il est dit plus haut (grenouilles à la pou-
: lelic).
404. Escargots à la bourguignonne. (C. L)
PREMIERE PARTIE
LES LÉGUMES
SOMMAIRE.
— Discussion sur l'importance de la viande et des légumes
dans l'alimentation humaine. — Composition des légumes. — I,IS
herbivores et le sel. — A quoi servent les légumes. —• Importance
de la préparation des légumes : pour leur plus ou moins grande
digestibilitô, pour leur plus ou moins grande valeur alimentaire. —
Principes fondamentaux à observer dans leur préparation. — Soupes
aux léjumes. — Crèmes. — Pu-ées. — Riz. — Farines de légumi-
neuses et de céréales. — Autres préparations. — Légumes préparcs
à l'anglaise, à la sauce poulette, à la crème, à la béchamel. — Lé-
gumes en beignets. — En salade. — Légumes préparés avec de la
viande. — Les légumes-condiments.— Quelques mauvais légumes.
— Rôle des légumes dans la constipation.
Depuis que ces lignes ont été écrites, certains travaux du Dp Paeaull tendent à I"°
'
que la légumine s'assimilerait dans les mêmes proportions que l'albumi.ic ç. --^
donner plus de déchets ; il semble cependant encore nécessaire que certaines CM'01
tations aient eu lieu avant que l'on puisse Être absolument affirtnatif sur ce p°in
2 Contiennent encore de l'azote le chou, le cresson, l'asperge, les champig11
ti'iuïes, tous légumes d'une non dig'cstibilitc remarquable.
L'ALIMENT VÉGÉTAL 235
Ceux
qui sont riches en sels. — et ils le sont presque
complètent la ration minérale de l'individu ; tels
__
:
il le seigle, la pomme de terre, les pois, les fèves qui
" nliennent surtout des sels dé potasse
; la laitue,
l'arti-
•
-vat la ]
chicorée, le céleri, les haricots verts, la carotte,
'l betterave! les petits pois, les navets, les potirons, les
i'oiiiai'cls. L-es acides qu'ils renferment excitent les sécré-
lions
digestives et sont à cause de cela une aide puissante
intéressante.
; 0l
\
Tous les légumes ont aussi une action très efficace sur
les
''fonctions péristaltiques de l'intestin, à cause de la cellulose
qui entre clans leur composition. Comme la cellulose est peu
I
Je dis presque tous, en effet, quelques légumes, l'oseille par exemple, trop i'ic"
1
oxalate ont une action néfaste sur les reins, ils doivent pour cette raison êîresupl ^
niés de l'alimentation des malades et môme des délicats. A ce propos il est ,U1S
réhabiliter la touialo qui renferme à peine des traces d'oxalate.
i L'ALIMENT VÉGÉTAL 237
! '
L up-iiroine et 1/30° de leur poids d'hydrates de carbone.
I
, eS
haricots verts contiennent 1/30° de leur poids de
h'o-uiniî'e et le 1 /14° de leur poids d'hydrates de carbone.
I
*
;
Quelques médecins attachent une importance extrême au
Uo-iine végétarien comme moyen curatif; à leur tête se
'trouvent Huchard, Dujardin-Beaumetz, etc. C'est surtout
îdans les maladies de la circulation que le premier de ces
^praticiens l'applique; il recommande la suppression de la
-viande dans l'artério-sclérose, les maladies cardiaques,
i
l'asthme, la dyspnée, dans quelques affections rénales et
hépatiques, dans les intoxications carnées aiguës et même
îdans fépilepsie ; quelques faits rapportés dans ses « Con-
ciliations médicales » viennent démontrer la grande valeur
>
Je sa méthode. Dujardin-Beaumetz étend davantage encore
| l'application du régime végétarien.
i est donc indispensable que la maîtresse de maison, que
11
1On vend aujourd'hui bon nombre de légumes secs décortiqués et même delco'"'
réduits en poudre extrêmement tinc, cependant le goût des préparations auxqnc"05
L'ALIMENT VÉGÉTAL 239
;
i LES PURÉES
i Onpeut y remédier dans une certaine mesure pour la purée de pommes tic Ici-''"ct
les.faisant bouillir dans du lait au lieu de les faire bouillir à l'eau.
- La cuisson unifie la teneur d'eau des légumes ; si les pommes de leri-e à'
t'cLal cit
ont une teneur d'eau plus élevée que les légumineuses, elles absorbent moins cl eau P-
la coction.
:j Quoique ce soit précisément sa richesse en eau qui la rende si digestible.
1 0u& IHu-lcrons
du froment-, de l'avoine, etc. ù propos du pain.
i
16
242 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POJVfi
•
j Eau 899,7
Matières albuminoïdes 18,9
Matières amylacées AS,7
Cellulose 18,4
Graisse ' 2
Matières minérales 12,3
Les racines très souvent assez riches en sucre (carottes,
navets), et les légumes que l'on désire servir en leur con-
servant leur forme (petits pois, haricots verts) peuvent se
préparer très simplement à Vanglaise.- Après les avoir fait
bouillir suffisamment dans de l'eau salée,
on les égoutte, on
les met clans
un légumier et on leur ajoute quelques mor-
wattx de beurre frais. Telle est la préparation la plus simple
(le toutes.
On peut rendre ces légumes plus succulents en
'cs préparant en sauce poulette : une fois les légumes cuits
dégouttes, on les jette dans du beurre chaud; puis
on leur
.ilJuute soit
un bol de crème de lait, soit une cuillerée de
ailles feuilles de préparation.
°»l le inonde commit l'odeur caractéristique et détestable des choux
, . que l'on fait
'.1L' : iiùiu- n'en èti*e
pas incommodé il sufiit de plonger dans le récipient qui les
m i.tii £i-0s morceau de nue
cwi if,,,.
. de
, pain. * *
244 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l'OHTn-
farine et un verre de lait. On peut môme lier cette
sau-,
d'un jaune d'oeuf. La sauce béchamel 1 joue aussi un
r(-i
important dans la manière d'accommoder les létnim,,.
Servie avec des crosnes, des scorsonères, des asperoVs>
des artichauts, des pommes déterre, elle les rend ni,,',
agréables au goût, tout en élevant leur valeur alimentaire
Presque tous les légumes peuvent être préparés sous
forme de beignets ; une fois qu'ils sont cuits, on les tremm,
dans une pâte à frire 2 et on les plonge dans la friture bouil.
lante. Excellente pour les estomacs robustes cette prépara-
tion laisse à désirer pour les estomacs délicats.
Très souvent les légumes soit crus, soit cuits, sont, servis
sous forme de salade. Ils sont difficiles à digérer ainsi, sur-
tout lorsqu'ils sont crus; une bonne précaution consiste à
laver très proprement la salade crue dans une solution!
d'acide tarfrique titrée à 2 p. 100 avant cle l'assaisonner.
Enfin, une manière pratique et intéressante cle préparer
les légumes consiste à les faire cuire avec de la viande, du
jambon, du lard; ils s'imprègnent des sucs que contiennent
ces substances, ont un goût moins fade et sont plus facile-
ment acceptés même par les personnes qui d'habitude n'ai-
ment pas les légumes. C'est un moyen ingénieux pour
amener peu à peu les mangeurs de viande à devenir des
mangeurs de légumes.
Et je n'entends parler ici ni des sauces, ni des « ratas»
si chers au peuple — parce que si économiques ; — les lon-
gues sauces sont tout ce qu'il y a de plus indigeste. On fait
simplement bouillir un morceau de jambon, cle ventrêchc
ou de mouton dans l'eau; au bout d'une heure cle cuisson
3.20
lois.
n .
Haricots...
j
. . (peiés.
en gousse.
. .
15
12.70
14lS0
22.90
21.-10
24130
1.S0
0.80
1161
32.40
61.00
49
53.50
3-40
2.60
71-10
3,80
2.50
3,20
2,S0
^g^Z"
\/ ,.
\licm* le°umme-
Lentilles 12,30 23.70 1.90
12,50 30,80 1,90 48,30 3,00 3.50 /
Fèves
Pommes déterre
Carottes
... 73.50
S7ll0
89140
2.00
1,00
1,40
0.20
0.20
0,20
20.60
9.30°
7l403
0.70
1.40
1,00
1,00
0.90
0,70
Légumes moins nourrissants
qu'on ne le croit en général.
Navels \
{ raifort. \
| céferi | 0,7à2,5^
Racines ... !
salsifis, i
93 à 76 i.-20-2--70 °.- 80 3,8 à 13,9 0,80-2,80
)
Lourds.
Choux-fleurs.
Choux verts
Choux blancs
.....
'\
90,90
87.10
90
2,50
3.30
1.90
0,30
0.70
0.20
4,60
6.00
4.90
0,90
1.20
1.80
0,80
1.70
1.20
) Contiennent des principes ni-
[ Ireux, sulfureux, chlorurés,de
) la potasse, aliments indigestes.
Epinards 88.50 2,50 0.60 4.40 0.90 2.10
Asperges 1.
Salade. . .
......
[j^ef'.
93,80
\ 92"94
1,80
'M à 2,1
0,30
0,1 à 0,5 2,6 à 3,6
2,60 1,00
0,6 à 0,7
0,30
0,8 à 1
Concombre ' 95,3 1 0,10 2,30 0,6 0,4 Lourds à digérer.
(frais. 73 à 91 3.3 à 8.7 0.2à0.3 0.7 à 3.6 0.6àl.S Mannite. Sucre: 0,7 à 1,4.
„,
Champignons.
. 2ga36 1.6 à 1.9 5 à 1S 6 à 8 Sucre : 6 à 11,4.
( gecs 19 a 67 2,30 1,00 Sucre : à 11,4,
Cèpes.
_
92 4,5 0,75 1
viande et le légume.
Outre lés légumes qui servent à l'alimentation propre
ment dite, il en est qui jouent plutôt le rôle de condiment.
ce sont l'ail, l'oignon, l'échalotte, le poireau, la ciboule ]l
ciboulette, etc. Ils doivent leurs propriétés particulières \
une huile sulfurée assez acre au goût, qui prise en pélite
quantité excite l'appétit et provoque une sécrétion gastri-
que plus abondante. Absorbées avec excès ces substances
provoquent l'inflammation des voies digestives ; elles sont
presque toujours nuisibles aux enfants, aux bilieux, aux
dyspeptiques.
Nuisible aux estomacs délicats est aussi l'oseille; elle ;
Pour les potages aux légumes voir les feuilles de préparation relatives au*
1
s
el aux potages, p. 78.
L'ALIMENT VÉGÉTAL 247
i
LES LÉGUMES
; il. Quand elles sont tendres ajouter les oeufs et procéder comme
j .mur une omelette ordinaire.
-
fondu.
enfourner durant cinquante à soixante minutes, démouler
Couvrir,
avant de servir.
' V|ngt minutes, couvrir. "Vingt minutes après secouer encore, ajouter du
sel et couvrir. Servir dans la casserole
ou en démoulant,
i
"°'e- —Les
pommes de terre lyonnaises se préparent presque delà
'«me façon sauf qu'au lieu de beurre on se sert de lardons.
l'ourner.
417. Pommes sautées.
Emincer des pommes déterre bouillies et pelées et les jeter dans un
peu de beurre chaud, saupoudrer de persil haché, et, servir.
418. Pommes de terre frites.
Couper les pommes de terre en tranches, les plonger dans la graisse
bouillante et les laisser jusqu'à ce qu'elles soient, dorées.
419. Pommes de terre en sauce.
EN SAUCE UUANCIIE. — Faire bouillir des pommes de terre, les peler, les
couper en tranches. Préparer d'autre pari une sauce béchamel, la
verser sur les pommes de terre. On peut aussi chauffer un morceau de
beurre, y ajouter un bol de crème, les pommes de terre et laisser
chauffer sans ébullition.
420. Ex SAUCE rouLETTE. •— I. Faire bouillir des pommes de terre,
les peler, les émincer.
II. Mettre un bon morceau de beurre dans une casserole, le faire
fondre, y jeter les pommes de terre, les saupoudrer d'une cuillerée
de farine, bien secouer le tout pour mélanger pommes de terre et
farine, ajouter un bol de lait.
III. Au moment de servir lier avec un ou deux jaunes d'oeufs.
421. EN SAUCE BRUNE. — I. Prendre quelques pommes de terre crues.
les peler, les couper en gros dés.
II. Dans un peu de beurre, roussir fortement une cuillerée defarin",
ajouter petit à petit un litre d'eau, puis un bouquet, un gros oignon-
les pommes de terre, du sel et du poivre ; laisser cuire doucenicn
quarante à quarante-cinq minutes.
I L'ALIMENT VÉGÉTAL : 253
l
,
423. Préparation au beurre.
; Les légumes bien cuits et égouttés, on les jette dans dri beurre
;
chaud, on les y laisse durant quelques minutes puis on les verse
;
dans un légumier et on ajoute un morceau de beurre frais avant de
; les servir.
' 424. Notei. — CAROTTES VICHY. Mets très renommé qui n'est qu'une
variante du mets précédent.
Quarante carottes Grôcy bien rouges.
150 grammes de beurre frais :
100 grammes de sucre ;
;
Sel, poivre (très fin), muscade.
; 1. Emincer les carottes en rondelles fines, les jeter dans le beurre
i
el couvrir hermétiquement.
-
11. Cuire doucement quatre'à cioq heures, une demi-heure avant de
servir mêler les carottes, les rondelles inférieures plus foncées vien-
;
"eut se mélanger aux autres ce qui donne au plat un aspect très
agréable. -
-
'
Faire bouillir durant une heure environ un morceau de porc salé
254 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PURïAvf.
dans de l'eau, puis ajouter les légumes épluchés et cotroés
tranches; laisser cuire durant au moins deux heures. Servir/ 011
légumes secs ordinaires et le goût des préparations auxquelles ils donnent a 011
moins boii aussi.
L'ALIMENT VÉGÉTAL 255
Trois cuillerées de saindoux;,
500 grammes
de jambon et de filet de boeuf ;
930
grammes de saucisses ;
Une cuillerée de cognac.
j paire
cuire les haricots, les saler, les poivrer (peu), ajouter deux
(l',0iS cuillerées de purée de tomates et une-de jus de viande.
'. II. Faire « revenir » durant vingt minutes une livre de porc frais
fnorc
et-jambon) coupés en dés, 250 grammes de petites saucisses.
III. Verser la moitié des haricots dans un plat creux, y disposer la
viande et les saucisses, puis ajouter le reste des haricots mélangés
d'un demi-verre de purée de tomates et d'une cuillerée à café de
bon cognac,
l'enfourner à four modéré durant une heure environ après
avoir couvert le plat hermétiquement.
Note. — Le cassoulet, authentique doit séjourner au four environ
vin»t-quatre heures ;-couvercle fermé à la pâte.
•
-
432. Petits pois à la crème.
Même préparation que ci-dessus mais on remplace la liaison par un
bol de crème.
,
433. Petits pois à la bonne femme.
] Un litre de petits pois ;
laitues ;
Deux
i Cinq h six petits oignons nouveaux ;
Quatre pommes de terre ;
j
:
Un gros
morceau de beurre :
'110 grammes de lard;
Un verre d'eau
,;
;
i Une cuillerée à café de Liebig
;
'.
Deux jaunes d'oeufs.
1- Couper
; les laitues, les pommes de terre, le lard, les oignons en
;
Julienne.
_
'
-
Mettre le tout avec les pois au feu dans une casserole contenant
H-
un gros
morceau, de beurre, un verre d'eau et un bouquet, couvrir
cl sauter
souvent.
2&6 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTA»',;
III. Lorsque les légumes sont cuits (il suffit de trente à trente-ci,
minutes) leur, ajouter le Liebig, les enlever du feu et les lier avoclp 1.
4. — LE RIZ
434. Riz au naturel.
I. Bien laver le riz, en changeantl'eau jusqu'à ce qu'elle cesse d'tMr.
blanche.
II. Le mettre dans une. casserole, le couvrir d'eau, et le poser Slll.
un feu doux. A mesure que le riz gonfle il absorbe l'eau et on en ajoute
d'autre, sans le remuer. Pour plus de sûreté on peut le faire cuire an
bain-marie.
bote 1. — Les riz dont le grain reste entier sont : le riz de Calcutta
riz des Carolines ; le riz Pégu se réduit facilement en purée.
Note 2. — Le riz au gras se prépare de la même manière seulement
on lui ajoute du bouillon au lieu d'eau.
Note 3. — Le riz à la turque se prépare avec un peu de safran, du
poivre, du sel, des épices, delà muscade, du bouillon.
435. Riz à la ICrùger.
200 grammes de riz ;
Un litre d'eau ;
120 grammes de beurre :
120 grammes fromage râpé ;
Un demi-litre de lait ;
Deux cuillerées de farine.
I. Bien laver le riz, le préparer comme il est- dit plus haut au naturel :
„y Rizotto à la Milanaise.
U„ litre de bon bouillon;
"ranimes de riz ;
-13O
J03 grammes de beurre ;
.10 (n'animes
de moelle de boeuf;
't2;°grammes de champignons ;
Trois cuillerées de parmesan râpé :
Une pincée de
safran.
Faire fondre le beurre et la moelle, émincer les champignons et
1
' 438. 1° Tous LES LÉGUMES VKUTS : Épinards, salade, chicorée, cres-
son, oseille, laitues, etc.
Préparation générale de tous les légumes verts.
I. Éplucher ces légumes et les laver promptement.
,
°111' fîu'ils restent verts, il faut aussi les faire cuire à vase découvert.
17
258 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l>OIVi'\x.,.
Noie. — L'oseille se prépare à peu près de même (sauf qu'on ]•
revenir doucement au beurre, surfout quand elle est jeune, sansiv''-
i
1
pain, qui trempait dans clu bouillon, l'ajouter aux oignons ; lorsii1"-'
le tout forme une pâte se détachant du fond, retirer du l'eu, ajouter
deux ou trois oeufs eu remuant bien.
II. Verser de l'eau bouillante sur les feuilles do poirôe et les lais=cl
tremper quelques instants.
III. Prendre une feuille, déposer dessus un peu de la J'arw
rabattre les bords, poser par-dessus une aulre feuille de façon a I" 1'
mer comme une sorte de saucisson ; faire revenir dans le boni' 6 1' <
\
AUTRES LÉGUMES CUITS A L'EAU BOUILLANTE
| i
haricots verts, les artichauts, les asperges, le céleri, le cerfeuil
es
i;
UJQUX, le
cardon, toutes les variétés de choux.
.
445. Artichauts à la Colbert.
Douze petits artichauts violets ;
Une béchamel ou une sauce veloutée ;
Douze oeufs pochés ;
croûtons.
Des
I. Faire bouillir * les artichauts, enlever les feuilles et le foin.
II. Préparer la béchamel.
Hl. Dresser les artichauts en couronne sur le milieu du plal-, les
;
ti'lll
°m évUtîr qu'ils noircissent on nict dans l'eau un grain de sel de soude et deux
-'tes do farine délavée à l'eau froide,
260 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET- DES BIEN POUTAïcr
Deux jaunes d'oeufs;
Un verre de lait.
I. Tailler des artichauts de façon à n'en laisser que le fond- i,.
mettre dans une casserole avec du sel, un verre à Bordeaux u
vinaigre, et de l'eau fraîche. ' c
II. Tailler des carottes, des navets, les faire cuire à l'eau salée
III. Faire cuire séparément des petits pois, des haricots verts, ap-
pointes d'asperges.
IV. La sauce. — Mettre dans une casserole une cuillerée de beurre
une cuillerée de farine, laisser blondir, mouiller d'un demi-litre tr,,;,„'
Assaisonner de sel, poivre, pincée de muscade, laisser mijoter vin<r(
vingt-cinq minutes. Lier avec deux jaunes d'oeufs délayés avec, un m,, -,
laisser blondir, ajouter les champignons, les truffes, le vin bhuic>. "
bouillon, la tomate, le sel, un grain de poivre. Laisser bouillir ai'j
minutes, ajouter le persil, la mie de pain et le restant du beurre-, »"-
remuer le tout et garnir les fonds d'artichauts, les poser sur v." ' 1
;
453. Asperges à la Colbert.
;
1. Faire cuire à l'eau salée une botte de jolies asperges.
11. Pour les servir les dresser en couronne et les entourer de six
; ou
-
Imil oeufs pochés, arroser d'une sauce veloutée.
.;
(En somme infime préparation que pour les artichauts à la Colbert).
,
454. Asperges à l'impériale. (C. L.)
;
Une hotte d'asperges ;
Du beurre frais .
; ;
] Truffes coupées
en julienne ;
Quelques cuillerées de jus ;
l'ersil haché.
1.Paire cuire les asperges dans de l'eau bouillante salée; les faire
raffermir à l'eau froide, les égoutter et les faire
sauter deux ou trois
i(l»i's dans du beurre frais.
'1- Les dresser
en couronne aplatie dans le fond d'un plat et rem-
?'!' le vide de la des truffes coupées en forme de
J'i'ioniip.. également
couronne avec
sautées au beurre.
'• Mélanger dans
une petite casserole quelques cuillerées de glace.
W pour celle ytiUe.l'Observation générale 20, p. 122 (pâle à frire).
262 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l'OIîTAjj^
de viande ou de bon jus, une cuillerée de persil haché et si on i'n;
jus de citron. ' '"'
un
IV. Laisser ce mélange chauffer doucement sans bouillir et s'e„
vir pour arroser les asperges. .
• 5g
Cerfeuil bulbeux.
en cuisine.
,,-v,,elleiil, légume trop peu employé
Mondé ellavôon le cuitdans moitié
eau et moitié lail(en tout un litre
500 grammes)
* 10 grammes de sel et 5 grammes de sucre, quinze
''miles-
,
L'égoutler, le passer au tamis et le préparer comme les épi-
i nards.
4(30. Cardons à la moelle. (G. L.)
; Une demi-botte de cardons ;
Beurre ;
-:
farine de gruau;
une cuillerée
demi-litre de bouillon ;
-,
Un
,
; go -, 40 grammes moelle de boeuf ;
i Croulons de pain dorés ;
1. Tailler
chaque côte en morceaux de D à 6 centimètres, après les
avoir bien lavés les jeter à l'eau bouillante (dans laquelle on a délayé
:
les jeter dans une eau froide, il se forme alors de petits filaments sur
S
les côtés de chaque morceau, filaments qu'il faut enlever (cela s'appelle
1
s ïmemer
le cardon). Les essuyer et. les faire sauter dans du beurre
j frais.
i Faire un léger roux avec du beurre fondu, une cuillerée de farine
11.
:
de gruau et quelques cuillerées de bon bouillon, faire cuire doucement
j lu sauce, y plonger les cardons. Au moment de servir mettre la moelle
; iila surface du plat.
,
111. Préparation de la moelle.
— Passer la moelle très fraîche tout
i entière (les 40 ou 50 grammes) à l'eau bouillante salée, ensuite la
] en dés. Faire fondre à feu vif un peu de beurre, y faire très
liiiller
j rapidement et légèrement, dorer les morceaux de moelle et les déposer
soit directement sur les cardons, soit sur des croulons de pain.
,
65_
Choux rouges aux pommes (Mets lourd).
•Troischoux rouges ;
Itouxcs petites pommes rouges ;
Deux oignons
émincés ;
peux carottes;
un quart de
lard ;
Un quart jambon cru :
.[95«ramilles de sucre:
nu litre de bon bouillon ;
gel, poivre, muscade :
U„c cuillerée de beurre fin.
I. rouges on plusieurs parties, supprimer les
Couper trois choux
,,(ilcs et
enlever les feuilles tendres, les laver à fond el les faire bien
firouller; les mettre dans une terrine bien vernie elles recouvrir de
vTuaigi'f-- Laisser macérer six à huit heures.
II. Prendre une petite braisière, y faire revenir dans du beurre fin
deux oignons émincés, ajouter deux carottes, un quart
de bon lard,
,m
quart de jambon cru, faire revenir, ajouter les choux égoultés.
III. Couvrir le tout; complètement avec du bon bouillon, ajouter sel,
: poivre,
125 grammes de sucre ; fermer la braisière hermétiquement,
j faire cuire quatre il cinq heures doucement.
j 1Y. Prendre douze petites pommes rouges, enlever les pépins avec
• un cylindre sans
les endommager, les poser légèrement sur les choux.
ï Laisser cuire encore une heure doucement.
; Y. Servir comme garniture autour d'un filet, de boeuf ou d'une'Côte
s braisée. C'est, exquis. Les pommes seront disposées régulièrement.
' autour dn plat.
; sonner de beurre.
;
2'Ou servir avec une sauce blanche.
;
468- IV. — SALADES DE LÉGUMES
tes légunres une fois bouillis
peuvent se préparer à l'huile et. au
; maigre, pour donner une salade de légumes.
Ainsi assaisonnés puis recouverts d'une mayonnaise ils forment
;**'e une
russe.
salades non cuiles el, assaisonnées à l'huile et au vinaigre fôr-
es
Wl|l un aliment lourd.
i '
266 CUISINE RATIONNELLE DISS MALADES ET DES BIEN POU'm--.
V. — LÉGUMES DIVERS
TOUS INDIGESTES
: - grammes
de sel.
:
Quand l'huile est chaude, y plonger les cèpes « ventre » en
II. bas,
1rs laisser cinq minutes (jusqu'à
ce que l'huile cesse de bouillir) : les
,
; retourner et les laisser cuire de nouveau ; ajouter les queues et laisser
taire dix minutes sur feu modéré.
,
III. Lorsque les queues sont à peu près cuites, ajouter l'échalote
j
ou
lail haché et laisser mijoter deux minutes.
;
1 IV. Saler el, servir. Total de la
cuisson vingt-cinq à trente minutes.
,
*75- Cèpes farcis au maigre. (C. L.)
Quelques cèpes moyens ;
I
Du morceau de pain rassis
i ;
Quatre ou cinq oeufs durs;
:
One pincée de persil
;
r(!s queues cle
; cèpes :
J1" bon
j morceau de beurre ;
One cuillerée purée de tomate
1
;
Ullo cuillerée de
_''« farce.
cognac.
— Hacher et piler le pain trempé dans du lait, les oeufs
l!>, les
queues de cèpes, un bon morceau de beurre, une cuillerée
268 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES El DES BIEN FOlri'Ax,,,
purée de tomate, une cuillerée à café de cognac, du persil, du p0j.
el, du sel. I0
II. Ranger dans un plat, les tôles de champignons les unes à
C(r
des autres, les garnir de la farce (I), mettre un petit morceau de beur."
sur chaque cèpe et faire gratiner au four. c
476. Au gras.
I. La farce. — Hacher finement un morceau de lard et 00 granu,,,,,
de chair de veau ou de poulet, du pain trempé, un oeuf dur, du
npR;|
haché, un peu de tomate, faire cuire avec un mélange de beurre
de graisse de rôti. M
Concombres.
Mets fade el lourd pouvant se préparer comme les tomates.
Aubergines.
Mémo observation.
CHAPITRE VIII
L'ALIMENT VÉGÉTAL
DEUXIEME PARTIE
LES FRUITS
SOMMAIKK. Propriétés des fruits. — Leur composition. — A propos
—
des confitures et des gelées. — La partie vraiment parfumée du
fruit. — Préparation d'une compote. — Nouveau moyen de préparer
une gelée. — A quoi servent les 'feuilles, les fleurs des arbres frui-
tiers. — Le suc des fruits. — Soupes au vin et soupes aux fruits.-
Pains de fruits. — Riz et fruits. — Fruits au porc salé. — Lai!
d'amande d'après Springer. — Fruits pectoraux. — Cures de raisins,
de fraises. — De la conservation des fruits. — Procédé ancien,
procédé nouveau pour la fabrication des confitures. — Conserva-
tion par les vapeurs de soufre. — Tableau.
1)S•
:
Il seraif- trop long d'énumérer ici les propriétés particulières
i de chaque espèce de fruits; d'ailleurs lamédecine empirique
a
! certainement exagéré les effets de quelques-uns. Je n'en
'veux comme exemple que l'abricot auquel les Arabes attri-
liuciit à la fois la propriété de guérir l'aphonie et la diarrhée !
;
„oU1.
préparer lagelée on prend tous lesdébris despommes;.
lires, pépins, etc., et on
les recouvre d'eau, puis on les
{•[jjouillir doucement durant vingt-cinq à trente minutes
.'
lin peu
de vanille. Au bout de ce temps on filtre et on
''iulepoicls égal de sucre au liquide ainsi obtenu; on remet
tout dans la casserole et on laisse bouillir jusqu'à ce que
!,
li^
sirop perle ; à ce moment on ajoute une ou deux feuilles
I„
o-élafine blanche, dissoute dans l'eau (on a versé cette
lulion à travers un tamis très fin) ; on transvase la prépa-
ration dans des verres et on la laisse se figer doucement.
Mise en parallèle avec une gelée préparée d'après les
procédés courants, cette gelée est beaucoup plus parfumée.
On peut encore, en faisant bouillir les débris desquels je
viens de parler avec un verre d'eau, un peu de vanille et cle
on
obtient une préparation laxative très bien acceptée des
malades et des enfants.
'foui d'ailleurs dans l'arbre fruitier est employé : avec les
/leurset les feuilles de l'oranger on fait d'excellentes tisanes
calmantes, avec les feuilles clu fraisier des tisanes très aro-
matiques.
bc suc des fruits mêlé à de l'eau donne des limonades
tifaîcliissantes, légèrement laxalives, diurétiques 1. Elles
sont très agréables, calment la soif, et servent surtout
pour
lïsfébricilants.
Parmi les sucs de fruits non fermentes, il faut citer le
fflosfo fresco fait du jus de raisin
non fermenté et stérilisé de
(itÇon à pouvoir
se conserver indéfiniment; inventé par le
'•aroii Giovanni
à Prado de Triest, il permet de faire une
sorte de
cure cle raisins même en hiver, ou dans les.pays
'1 n'y
011
a pas de vignes.
40 amandes douces;
2 amandes amères ;
20 grammes sucre pilé ;
1 litre d'eau bouillie.
I. Décortiquer les amandes.
IL Les piler avec le sucre.
III. Ajouter petit à petit la quantité d'eau indiquée.
IV. Passer à l'éfamine.
Le liquide ainsi obtenu est blanc, mousseux, on peut
l'employer pur ou sucré, ou mélangé au lait. Riche en albu-
mine, en graisse, en sucre, il rendra de véritables services
dans le catarrhe stomacal, la dysenterie, les fermentations
intestinales, les urticaires d'origine digesfiveJ.
On fait aussi un pain d'amandes pour les diabétiques qui -
fraises, etc.
Les raisins ne contiennent pas beaucoup
d'albumine
(6 o-rammes par
kilogramme 6 p. 1000), mais ils sont très
riches en sucre (150 grammes par kilogramme 15 p. 100).
On arrive à en faire absorber
jusqu'à 3 kilogrammes par
jour aux malades, ce qui fait environ 450 grammes
de
sucre. Dujardin-Beaumetz recommande de manger
le raisin
le matin à jeun, bien entendu en rejetant les pelures et
les
pépins, et autant que possible de le cueillir soi-même sur la
!
treille. Il est certain que le grand air contribue à la cure,
; c'est pourquoi je cloute un peu que le mosto-fresco puisse
I avoir des effets identiques.
;
En parlant de la cure aux raisins, le D Mathieu résume 1'
;
ainsi ses effets 1 : « Ce régime peut être utile aux obèses,
aux goutteux atteints cle pléthore abdominale, aux malades
qui oui de la dyspepsie' atonique avec constipation prédo-
,
[
; wee une
diminution momentanée cle l'ingestion des albu-
"unoïdes, ce qui peut être très avantageux chez certains
naïades. Il est certain qu'une semblable cure convient sur-
tout aux individus vigoureux et pléthoriques.
»
A la longue le raisin finit
par irriter la muqueuse buccale ;
011 peut combattre cette irritation d'après Uffelmann
en man-
geant mi fruit différent de temps à autre, et d'après Cayla
entrempant un instant la grappe dans l'eau bouillante.
o S
^ ' — a H ^> --'
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Contient de l'acide cyfinhydn'que.
Fruîi. lourd qui ec diuijre mai.
Fruil a^W»g«'>.'- «oiiiiciil <Ir r.i.-itlc ]*ccfi«iie c-/ maligne. Excellent
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\ ViStlM^l-K » » » l » '"
L'ALIMENT VÉGÉTAL 281
I ..joues
des tas de petits morceaux de mèches soufïrées, on
i,,o
allume, et sur chacun on pose un pot à confiture ren-
versé- Dès que le pot est plein de vapeur on le remplit, aussi
rapidement que possible de confiture chaude, puis on le
rouvre d'un petit rond de papier sur lequel on l'ait couler
quelques gouttes de soufre en fusion (il suffit pour cela d'al-
lumer une mèche soufrée et de la tenir au-dessus du réci-
pient avec mie pince), puis on couvre la confiture d'un mor-
ceau de
vessie cle porc.
Dès que cette vessie est attachée sur le pot elle se creuse
,.ii
godel et au-dessous de ce godet une goutte de liquide se
forme, c'est l'indication que l'opération a été bien faite-. Le
tout c'est d'aller vite.
On conservera de la même manière toutes sortes de fruits
cl île légumes.
LES FRUITS
11.
— EMPLOI DES FLEURS
;
Avec les Heurs on fait également des tisanes et dans les mômes
"proportions.
Deux citrons. I
L'ALIMENT VÉGÉTAL 28B
i.'j'oller le sucre sur les oranges et. sur les citrons jusqu'à ce qu'ils
!'
, i)jen imprégnés de l'essence que renferme le zeste (cela s'ap-
»i|r tester)
'il sucre ainsi obtenu dans l'eau,, ajouter le jus des oranges
Mettre le
Ls citrons et passer à la chausse.'•:'-.'
.
Cures de raisins;
, .
, fraises.
nCures de
>
'•
)
. la
voir l ,..,..
, partie théorique.
A
nnines, etc.
3° Celles qui sont faites avec des fruits séchés : pruneaux, figues,
abricots, pommes, etc.
500. 1° MARMELADE DE Entiers nouons.
M grammes de fruits rouges ;
250 grammes de sucre et môme moins.
I. Enlever les noyaux et, les queues des fruits.
H. Mettre le sucre dans une casserole elle mouiller.
III. Quand il est fondu et qu'il « perle », c'esl-à-dire qu'il forme des
Mites bulles égales, y jeter les fruits. Donner un bouillon. Enlever
nlirs les fruits avec une ôcumoire, les
poser sur un compotier. Faire
'«luire leur jus par une ôbullifion prolongée durant dix à quinze
:
"niiules et le verser sur les fruits.
^.°ls'
— O'1 peut préparer de même des quartiers d'abricots, des
moitiés cle prunes pas trop mûres.
501. 2° MARMELADE DE FRUITS VERTS (pommes, poires, etc.).
'f® grammes de fruits
;
-ad grammes de
sucre ;
-'°!fi : poiir la manière de nîelli'é en pots confitures, geléesj ele;, voir la leçon théorique.
288 CUISINE BAT10NNELLE DES MALADES ET DES BIEN l>01Vi'A\--|-
Un parfum, cannelle, ou vanille, ou citron.
I. Peler les fruits, les couvrir d'eau, ajouter le sucré, le parfum
les laisser bouillir quinze à vingt minutes.
Note. — On peut ajouter un demi-verre de vin blanc à la coniivi,
de pomme destinée aux bien portants. c
On
Peil,; aussi ne la faire flue de ivo'ls frllils en supprimant les
fraises-
nuati-clivres cle groseil- \
f Epluchées donnent un peu plus de cinq
Trois livres de cerises; () livres détruits.
Uno livre
de framboises;
Mettre au feu cinq livres de sucre plus cinq verres d'eau; quand le
siioi) Pe,'le< ajouter le jus des groseilles el des framboises ; dix minutes
lires
les cerises ; quinze minutes après enlever du feu.
mettre la bassine sur le côté du feu et y laisser les fruits dix min,
Mettre les fruits dans des bouteilles, les remplir au trois qiia,.ues'
finir avec Je sirop. ' p':
On peut faire bouillir avec une gousse de vanille.
%.
— LES GELÉES DE FRUITS
510. Gelées d'abricots.
Choisir des abricots pas trop mûrs, les couper en deux elles fa,.
cuire clans une petite 'quantité d'eau. Lorsque la pulpe est tout àfiii-
écrasée verser le tout sur un tamis très fin. Faire fondre dans H- j',,-..
poids égal de sucre, faire bouillir pendant une demi-heure envii™/
jusqu'à ce que la gelée soit prête à se coaguler.
Oh fait de même la gelée de groseille, cle pomme, de coing, etc.
L'orange est l'un des fruits qui ne donnent pas de gelée, il faut nar
conséquent lui adjoindre un autre fruit, la pomme. Celte observation
-s'étend à tous les fruits non gélatineux : pèche, poire, cerises desquels-
il est impossible défaire une gelée à moins d'y joindre un autre fruit.
Le jus de vingt-quatre ou vingt-cinq pommes ;
Douze oranges ;
300 grammes de sucre pour bOO grammes d'oranges ; «
200 grammes de sucre pour 300 grammes de pommes.
I. Préparer une gelée de pommes. ,'
II. Préparer les oranges comme il est dit pour la marmelade mais
les séparer en quartiers réguliers. ,.
III. Jeter les oranges et leur jus dans la gelée cle pommes cl faire,;
cuire le fout en écumanl souvent. La cuisson est faite lorsque le. jus
déposé dans une assiette se coagule.
512. Gelée de Bar. i
sito]
j
La framboise, la groseille, etc., servent aussi à fabriquer des ^
V. Lorsque ce levain est fait le saler, ajouter la farine qui reste ],-
fruits qui ont été préparés et. ce qu'il faut du jus cle ces fruits no,",
faire une paie assez souple. Former avec, des petits pains longs ]„.. "
poser sur une table beurrée el les laisser monter dans un endroit lied!
une heure et. demie. Les mettre ensuite dans un four chaud une heur.
Noie. — On peut donner un goût plus agréable à cette préparation
en ajoutant 500 grammes d'amandes et 250 grammes de noix.
517. Petits pains de marrons (Mets lourd). f
i
120 grammes de purée de marrons ;
180 grammes de beurre ; j
250 grammes de farine ; ,
200 grammes de sucre pulvérisé ;
Peux oeufs.
I. Bouillir les marrons, les peler vivement elles passer au tamis: s
1
enfourner. s
Lorsqu'ils ont pris une belle couleur, ils sont cuits; les retirer du four.
i
518. Bananes.
Les bananes sont très riches en sucre, elles coûtent, peu cher depuis '
quelques années parce qu'on les importe en grande quantité; au mo-
ment où les fruits frais sont rares et chers elles peuvent rendre de grands
services pour varier les préparations do fruits cuits destinées aux
malades. Voici quelques formules diététiques el autres relatives aux i
bananes.
519. Compote de bananes.
Six bananes ;
Deux pommes ;
Sucre ;
Eau ;
Procéder absolument comme pour l'ordinaire compote de pommes.
520. Bananes à l'orange.
Six bananes ;
Quatre oranges ;
250 grammes de sucre;
Un demi-verre d'eau.
* Pour poler les marrons avec facilité il suffit avant de les mettre dans l'eau de wts
une enlaillc circulaire autour du marron, les deux peaux partent à la fois.
L'ALIMENT A'ÉGÉTAL 293
I
voler les bananes et les oranges, les couper en rondelles, les
'<- dans une coupe de verre en alternant oranges et bananes.
,'irer
'"il"
S
Presser le jus des deux oranges qui restent, le chauffer avec le
| ,je je verser bouillant sur les tranches d'oranges et de bananes.
5 ' baisser reposer plusieurs heures puis servir.
ï ut
521. Bananes à la neige.
i bananes, les couper en tranches minces dans le sens delà
Peler six
longueur, les faire tremper dans du kirsch sucré, un verre à liqueur.
IL Dans un plat allant au feu mettre bananes et liqueur par-dessus,
verser le blanc de quatre oeufs battus en neige, enfourner jusqu'à ce
nue le dessus
soit jaune d'or,
533. Beignets de bananes.
: Six bananes cuites en purée;
100 grammes sucre vanillé ;
Trois jaunes d'oeufs;
30 grammes amandes pilées ;
60 grammes de farine ;
Un blanc d'oeuf battu.
I. Mélanger le tout et le plonger par cuillerées dans la graisse bouil-
lante.
Saupoudrer les beignets ainsi obtenus de sucre el les arroser de
II.
quelques gouttes cle citron. Servir chaud.
523. Note. — On peut aussi couper simplementlesbananes en longues
tranches, les tremper dans une pâte de friture et les frire.
I. Peler les bananes de manière à former huit bateaux (il sulïii d,. ,
III. Egoutler fraises el. bananes et les ranger alternées dans les -
bateaux de bananes.
IV. Faire un sirop de 100 grammes de sucre, dans lequel on versera |
:
en remuant toujours le jus des framboises et des fraises des bois, laisser &
refroidir et le verser dans les bateaux de bananes. \-
mouler. j;
530. Pommes flambantes. i
I. Faire cuire dans une casserole de poli les pommes rangé» ^ |
unes auprès des autres en les couvrant d'eau à laquelle on ajou c |
sucre, cle la cannelle, du citron. «
L'ALIMENT VÉGÉTAL 295
il
Lorsqu'elles sont, cuites sans être défaites, les ranger dans un
i de
porcelaine à feu en formant une pyramide, les arroser de leur
'.''•'--on épaissie, les saupoudrer de le tout du rhum,
'"servir après l'avoir allumé.
sucre, verser sur
I. Préparer le sirop.
II. l'iier et vicier les pommes, les faire cuire dans le sirop sept à huit
minutes.
lit. La crème. — Loin du l'eu délayer la farine avec les oeufs, le lait
tiède, le sucre, la pelure clu citron. Poser la casserole sur un feu très
modéré, tourner sans cesse ; lorsque la crème commence a bouillir,
l'enlever du feu. l'agiter encore ; écraser avec le champignon de bois
les macarons, les mélanger à la crème.
IV. Garnir le fond d'un plat d'une couche de celle crème, puis mettre
les pommes, remplir le creux des pommes
avec cle la groseille. Battre
les blancs en neige, les mêler
au reste delà neige, en couvrir les
pommes. Mettre à four chaud trente minutes.
3. — FRUITS ET KIZ
541. Pêches à la Valois. (F. D.)
Deux douzaines dejolies pêches ;
Deux douzaines de prunes rouges;
Un sirop de sucre ;
350 grammes riz Caroline : C
Quelques cuillerées de gelée de groseilles. f.
I. Enlever les noyaux des pèches et jeter celles-ci dans un sirop d,. *
sucre très réduit, cinq minutes de cuisson suffisent. Les retirer et les '«
ranger dans une terrine. f
II. Faire cuire deux douzaines cle prunes les laisser entières et les I
réserver clans une autre coupe. P
III. Faire cuire el. crever dans un demi-litre de lait sucré el vanillf. .'
150 grammes de riz Caroline, le finir avec un peu de crème douce. j:
IV. Dans un moule en forme de couronne verser quelques cuillerées *
de gelée de groseilles, sur cette gelée dresser les moitiés de pèches p
puis du riz, ensuite des prunes, puis une autre couche de riz. Faire *
prendre sur la glace el démouler avec précaution ; remplir le vide du ?
moule avec le sirop cle la cuisson. *
r
542. Riz aux pommes.
200 grammes de riz ; I
125
700
grammes de sucre; i
grammes pommes; {;
125 grammes de beurre ;
Un litre de lait; \
|
Vanille. f
I. Faire cuire le riz, ajouter du beurre en morceaux ; t
II. Préparer une bonne compote de pommes; j;
III. Mettre une couche de riz dans un compotier, disposerpar-dossus t
une couche de pommes, puis une couche de riz, etc. Saupoudrer le |
sommet de la pyramide de sucre vanillé et servir avec des assictles |
bien chaudes. |
AVEC UNE PATE I
Pommes en beignets voir plus haut. B
IL Peler les pommes, les poser au centre d'un rond de pâle, repuM f
celte pâte autour de la pomme, la dorer avec du jaune d'oeuf et j
.
enfourner à four moyennement, chaud. j
i 50 grammes de beurre ; ;
iOgrammes de sucre ;
Une pincée de sel.
L ALIMENT VÉGÉTAL 299
H
paire cuire la pâte après en avoir formé des tartelettes, les garnir
if (mises
el servir.
.-(,,. — On peut faire de la même manière des tartes et des taiie-
pommes, aux prunes, etc., mais ce ne sont, que les taries
iic5 aux
fraises dont- on l'ail, cuire la paie séparément.
.!
]S
.
545. Croûte à la normande.
i
Un reste de brioche ou de mie de pain :
Cinti ou six pommes ;
Confiture (abricots ou groseilles) ;
Un pou d'angôlique ;
Deux petits verres de kirch ;
I. Faire colorer les tranches de pain doucement dans une poêle
avecda beurre, puis les ranger sur une plaque, les saupoudrer do
aicro et les glacer au four.
II. Faire une compote de pommes, mettre les plus beaux quartiers
j,. coté, écraser le reste el, le passer au chinois, ajouter quelques
gouttes de rouge végétal.
' ni. Disposer celte compote dans le fond du plal, ranger les quar-
tiers en pyramides, dessus les décorer d'un peu d'angôlique et arro-
ser le lout.de doux petits verres d'eau-de-vie.
4. — FHUITS GLACÉS
546. Fromage glacé à l'abricot.
Douzebeaux abricots ;
Le jus cle 50 grammes cle framboises ;
Un jus de citron ;
250 grammes de sucre en poudre ;
Un litre de lait.
1. Mettre à glacer
un litre de bon lait.
H. Quand il est bien froid lui ajouter : douze abricots passés au
tais délayés avec le jus de 50 grammes cle framboises, d'un citron et
de 250 grammes de
sucre en poudre.
111. Glacer durant deux heures.
Des pruneaux ; |
Des pommes séchées ; J
Du lard maigre ; f
Ou du rôti de porc salé. *
I. On met les pruneaux et les pommes à tremper la veille, on tait f
de même pour le porc s'il est très salé. S;
od
H
aS
<-=
K £S ^ 3"
croissance do l'enfant. Ê
I
LES FAKINEUX 3015
d,
FARINK FA11INF,
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Iroment. seigle.
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J' i\ I. 11, i'.
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I :\ It.LAJ'J
FAIlINE
ue
imus.
FARINE
<lc
i
sarra/.jn.
20
306 CUISINE RATIONNELLE LIES MALADES ET DES BIEN l'OBTu-,.
amidon » (A. Gautier). Les germes enlevés, on moud I
'
F\v lienck, d'après York, die Kosl iu cinigeu oïïenllichcn Anslalden Muni:»''" |
1870, p. 08. j
.
2 Voir' les feuilles de préparuliou relalives aux potages. ï
fout la
couvrir de linges tièdes et la placer à une douce cha-
La P^e fermente alors, les bulles de gaz qui se déga-
leur.
gent à l'intérieur se multiplient et la distendent,
elle aug-
mente cle volume. A quel moment cette dilatation aura-t-elle
itleint son maximum? Question importante puisque l'ins-
tant critique dépassé la pâte s'affaisse et « tombe »
rapide-
ment' H faut arrêter la fermentation à temps, et mieux vaut
trop tôt que trop
tard. On reconnaît assez facilement que la
pâte est à point quand, en appuyant les doigts dessus à plat,
elle se relève dès qu'on les a retirés.
A ces levures organiques, il faut encore ajouter les levures
chimiques extrêmement nombreuses et très souvent em-
ployées parce qu'elles offrent le grand avantage de provo-
quer un
abondant dégagement de gaz dès qu'elles sont en
contact avec la masse pâteuse humide; qu'elles suppri-
ment par conséquent l'attente de plusieurs heures, insépa-
rable de l'emploi, du levain et dès levures organiques 1. Ce
sont en général des poudres : composées de phosphate,
acide de calcium et de bicarbonate de soude, ou d'acide
lartricnie sec et de carbonate de soude, ou encore le carbo-
nate d'ammoniaque, etc.
lït ce qui me fait tant insister sur les levures et sur la fer-
mentation des pâtes, c'est que là se trouve, à mon avis, la
solution de la question « pain » ; solution que l'on cherche
jusqu'ici et peut-être à tort, dans la manière de présenter
le pain alors qu'il serait plus logique de s'en prendre à la
fabrication même du pain, aux ferments qui sont entrés dans
sa composition. Nous avons déjà signalé la différence de tex-
tore que présente le pain
sur levain et le pain sur levure
chimique. Qui
nous dit que parmi toutes les levures chimi-
(pcs ou autres il ne s'en trouverait pas une, qui en provo-
cant une dissociation plus complète de la matière pâteuse,
'a fendrait
encore plus légère,, plus facile à triturer, à imbi-
!*r cle salive, à assimiler? Ce sont là des questions qui,
dlépoque à laquelle nous sommes, ne manquent certes
F
COMPOSITION DES DIFFÉRENTES SORTES DE PAIN ET DE BISCUITS
(SUIVANT BALAND)
F
|
:
PAIN
de
,,Am
'.
PAIN
de
PAIN
de
BISCUIT
(le
|l l,
Plusieurs auteurs s'imaginaient en effet que parce que le pain complet renier
-1
j
plus de substance azotée il devaiL aussi être plus nourrissant que le pain blanc. ;
fait est contestable ; nous n'assimilons que ce que nous absorbons et une grande \ - ^
des substances atbuminoïdes du pain complet se retrouve dans les déjections. |
3 ZeilscUr. f. Biologie, Bd, S, p. 412.
j
LES FARINEUX 311
I
H
g I " g g g
S
DANS 100 PARTIES < S
g
ag"5 3 S
â â g
SB .
|i
' Munck et Ewald, Traite de diététique, 1897.
2 Ebslein, Uober oiweisreielies Mehl und Brot Wiesbaden, 1882, Deul.Med.
M'oclw ||
çf
PÂTISSERIES.
— En ajoutant à la farine, de l'eau cl ul
beurre; de l'caû, du beurre et des oeufs; du beurre, <ics
oeufs et des parfums, etc., on obtient ce que l'on appelle
des pâtisseries. De digestion lourde, sauf pour ce qui est '
de quelques biscuits, les pâtisseries n'entrent pas dans lc
régime des malades; cependant nous indiquerons quelques
*
préparations types comme nous avons fait jusqu'ici pour
différentes substances alimentaires, afin que notre ouvrage
soit complet en ce qui concerne les bien portants. l:
i.
COMPOSITION DES BISCUITS OU CAKES
Albumine 12 p. -100 \
Graisse 7,5 — f
Sucre 36,4 — \
Hydrate de carbone 32,3 —
Sel 1 —
i«
* 6
f.
CÉRÉALES : DÉCOCTIONS
L.
— EMPLOI DES
557. Eau d'orge.
Une cuillerée d'orge perlée ;
Un demi-lilre d'eau;
! Paire bouillir vingt minutes,
passer sur une étamine et ajouter
Issez d'eau bouillie pour refaire le demi-litre.
U Conserver dans
un flacon lavé à l'eau bouillante et bouché avec
«n bouchon bouilli.
"1. Reîaire cette préparation tous les jours
P's longtemps.
car elle ne se conserve
'V. On prépare de même la décoction d'avoine.
"58, Décoction de céréales.
^ig'le, froment, avoine, orge, maïs, son.
"ne cuillerée à bouche de chaque, faire torréfier légèrement £eu
'J'surune tôle rougie, moudre au moulin à calé, réduire au
en pous-
lew au mortier, ajouter deux litres d'eau, faire bouillir durant deux
6llres au moins et
en faisant réduire de moitié ; passer à l'ètamine.
"userver en flacon lavé à l'eau bouillante.
320 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN P0HTAY--
561. II. ï
— EMPLOI DES FARINES DANS LES POTAGES
ET DANS LES SAUCES »
C'est sur celte préparation très simple, d'ailleurs que repose Ht pv- i\_
paration d'une quantité de cakes, petits fours, en variant les quanlilfofl
de sucre, de beurre, et de farine et en ajoutant des oeufs, des partais^
de toute sorte. ||
500 grammes de bonne farine ;
-
'|
250 grammes de beurre fin ; :|
Un verre d'eau ; ;|
20 grammes de sel. |i
I. Tamiser la farine sur la table, la rassembler et faire au milieu, g
sorte de puits (appelé en pâtisserie fontaine) verser dans le cen- ;j
une
tre le beurre et le sel, incorporer la farine avec le beurre, jusçm a c a
que le beurre et la farine soient si bien mélangés qu'ils petit î°rmen jjj
comme une farine grossière ; ajouter alors l'eau petit à eorsi
travaillant toujours la pâte, puis lorsque celle-ci a acquis la
||
tance nécessaire la laisser reposer une heure (si l'on en a le tefflp |
LES FARINEUX 321
H
{..'étendre avec un rouleau sur la table à l'épaisseur d'un demi-
litîmètre ou d'un centimètre selon l'emploi auquel elle est destinée.
5g3. Colmariennes.
.-15O m'animes de farine;
j<>3 grammes de beurre frais ;
]23 grammes de sucre pulvérisé;
faune d'oeuf ;
Un
Trois cuillerées de bon vin blanc.
I. Bien mélanger le beurre, le sucre et
la farine, mouiller avec le
vin blanc,
ajouter le jaune d'oeuf et bien mélanger le tout.
II. Étaler cette pâte sur la planche et la découper avec des petites
(ormes emporte-pièce, poser les biscuits ainsi obtenus sur des plaques
beurrées, les dorer au jaune d'oeuf, elles enfourner à four chaud.
565. Roussettes.
Un litre île farine ;
Trois oeufs ;
125grammes de beurre ;
Une cuillerée d'eau-de-vie ;
Une cuillerée de fleur d'oranger;
Une cuillerée de crème;
Un pou do sel.
I. lfaire avec tous ces produits une pâte, ia laisser reposer trois
tares, l'abaisser à un demi-centimètre d'épaisseur, la découper e
mettre'au four ou dans la friture bouillante. Sucrer des deux côtés. Celle
préparation se conserve huit jours.
S66. Zwieback.
-=0 grammes de farine ;
i-a grammes de beurre ;
12a grammes de
sucre ;
Un oeuf
;
Une cuillerée de kirsch.
Paire une pâte du tout, l'abaisser, la découper
en biscuits et faire
Cll!re au four de couleur jaune pâle.
hW- Thebrod.
i2a grammes de beurre ;
19?
'->> grammes do sucre ;
21
322 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES lilEM 1>01U\\V,,
250 grammes de farine ;
Un peu de lait. ' L
Mélanger, tourner, rouler, abaisser, façonner et mettre au r
Nuance jaune pâle. -
°'"- f.
568. Tuiles. f
Sept blancs d'oeufs ; |if
250 grammes de farine;
123 grammes de beurre frais ; a
125 grammes de sucre en poudre. t,
I. Battre les blancs d'oeufs en neige, quand ils sont, moulés b t
mélanger doucement avec la farine, le sucre et le beurre fondu. I
IL. Étaler la pâte par cuillerées sur une plaque, dès qu'elle commenn. F
à se dorer la retirer du four et avec le dos d'une cuillère faire prendre *
aux gâteaux la forme d'une tuile. ,;
575. Africains.
500 grammes de sucre ;
1S5 grammes beurre fondu ;
Quatre oeufs entiers ;
10 grammes poudre de kola ;
àOO grammes de farine :
Un peu de lait.
I. liiillre le beurre avec le sucre jusqu'à ce qu'il forme de la crème,
S'incorporer successivement qualre oeufs, puis ajouter 10 grammes de
poudre de kola, une livre de farine, un peu de lait, de façon à former
mie belle pâle souple et ferme.
II. Laisser reposer celte pâle pendant deux heures enveloppée d'un
'ingt'' Mi bout cle
ce temps l'étaler sur la planche, la découper en
Mils rectangles qui placés sur une tôle sont enfournés jusqu'à ce
Ws soient bien dorés.
Wtà. Langues de chat.
(Biscuits diététiques).
grammes de sucre ;
''Où
™ grammes de farine ;
toux blancs d'oeufs
;
Un demi-verre de crème, vanille.
'Mettre le sucre dans une terrine avec une demi-cuillerée à café de
['"luire de vanille, ajouter la crème peu à peu, incorporer la farine,
"Jouter les oeufs battus en neige très ferme.
' Beurrer légèrement une plaque de tôle, fabriquer un cornet,
y
324- CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l'OHT,u-...
verser la pâte et former sur la tôle des sortes de petites langues >
distantes les nues des autres. ^-'Ssez i
I
-
250 grammes sucre semoule : !i
Deux jaunes d'oeufs ; ...
Un demi-verre de lait. ;;
1. Tamiser la farine sur une planche, faire an centre ce que l'on
appelle « fontaine sel, r
la », y mettre le, le sucre, le lait, les deux -jaune* !';
d'oeufs, remuer ; ajouter le beurre qui a été ramolli. Couvrir la piuv ^
d'un linge el lalaisser mouler une heure. Abaisser la pâte, la découper '.i*
grammes de beurre;
30 ;-.';
Deux oeufs. ;;
Disposer en fontaine la farine tamisée, ajouter le sucre en pouiliv, K
10 grammes d'anis vert, 30 grammes de beurre el, les deux oeufs. ,
Lorsque la pâte est souple, lisse et douce lalaisser reposer vingl-cimi \i
minutes. Découper en petites circonférences et faire cuire à four nm-;.'.
(1ère. i,
579. Palets de Melan. |ï'
.500 grammes de farine;
330 grammes de sucre en poudre ;
:
;•
30 grammes de beurre fondu ; j.
Huit jaunes d'oeufs ; !"
Zeste d'une orange ou d'un citron haché fin. i:r
Bien mélanger toules ces substances et procéder comme il esl il' 1 ;'
plus haut. j
580. Croquignoles patience.
500grammes de farine;
500 grammes de sucre; :;
Huit blancs d'oeufs ; - ;j
Un verre à. liqueur fleur d'oranger. :,
Bien travailler et mettre en petits las gros comme une noisette sur.-;
une plaque. ;
584. Ginger-cake.
300 grammes farine ;
230 grammes de beurre ;
230 grammes de sucre
;
Un demi-litre de lait '
; '
Quatre oeufs ; .
13 grammes de gingembre ;
Agir comme
pour la pâle brisée, découper en biscuits, enfourner à
fan11res chaud.
.
585. Galettes pour le thé.
grammes de farine ;
.•-'.
:30
1S;J
grammes de beurre ;
Ç>G
grammes de sucre ;
'• grammes de sel
;
"(ux jaunes d'oeufs ;
Un
verre à madère de lait.
'océder comme pour la pâle brisée, former des ronds, les dorer el
'«enfourner.
326 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POUTAX-T-
586. Madeleines.
60 grammes de beurre fondu ;
12H grammes de farine ; *
130 grammes de sucre ;
Un demi-zeste de citron râpé ; i
Une cuillerée à café eau de fleur d'oranger ; |
Trois jaunes d'oeufs ; f
Trois blancs d'oeufs en neige. f
Bien faire le mélange, garnir à moitié des moules à madeleine bit.,, ;
beurrés, et cuire une heure à four modéré. *
I
587. Sablé parisien. t.
500 grammes de farine; I
375 grammes de beurre lin ; ji.
i
les petits fours ainsi obtenus dans de la friture bien chaude.
joler
Y0/e. — Jeter tous les petits fours à la fois par plusieurs portions.
lins la friture pour les en retirer en même temps.
594. Copeaux.
Deux oeufs ;
100 grammes de farine ;
120 grammes
sucre vanillé.
I- Battre les oeufs
avec force, ajouter peu à peu. le sucre vanillé,
Puis la farine. Etendre cette pâte
en une couche aussi mince que pos-
ais, la couper en baguettes d'un centimètre de large et d'environ
28 centimètres
de long.
" Rouler autour d'un bâton de façon à en former un copeau et jeter
llans la friture
bouillante.
'9S>. Les merveilles.
500
grammes de farine ;
^ grammes de sucre ;
Quatre oeufs
;
'U]li
grammes de beurre ;
328 CUISINE liATlONNELLE DES MALADES ET DES HJBN roi>,T.\v-..
Un verre â liqueur de curaçao, rhum. etc.
I. Faire du tout une pâte ferme, l'étendre sur la planche â gaie,,
la découper et la jeter dans la friture bouillante. c s' %-
Un demi-litre de lait. .
\
I. Battre les oeufs, ajouter le lait dans lequel on fait fondre le sUCK
passer à la passoire ^wo,.
II. Mettre de la farine au fond d'une terrine, la mélanger peu i, pp.,,
avec le liquide, verser avec précaution pour éviter les grumeaux
Laisser reposer la pâle pendant une demi-heure.
III. Chauffer le gaufrier fermé, l'ouvrir et le graisser avec un peu <l<
beurre frais, y verser une cuillerée de farine, serrer le gaufrier, le
tourner et, le retourner sur le feu, puis l'enlever.
597. Gaufres suisses ou Brissley.
100 grammes de beurre à demi fondu.
grammes fleur de farine ;
300
Une petite cuillerée poudre de cannelle ;
One petite cuillerée cognac;
One pincée de sol ; '
Un grand verre d'eau sucrée.
1. Avec la farine elle beurre former une pâle, la travailler beaucoup
avec une cuillère de bois, puis la délayer avec le verre d'eau suciu
It. Laisser reposer cette pâte, puis agir comme plus haut.
III. On peut avec ces gaufres former des cornets que l'on garnit ili -
crème chantilly.
598. Gaufres légères (oublies).
100 grammes de farine ;
Deux oeuis ;
Une petite cuillerée de cognac;
Une pincée de sel;
Un grand verre d'eau sucrée. \
Même manière de préparer que plus haut.
,
1
Gâteau mousseline.
certain volume.)
iil
I
Trois oeufs ; 1
Deux cuillerées de. fécule ; . fr
Trois cuillerées de sucre ; Ij
Un citron. ji
I. Séparer les blancs des jaunes. Battre les blancs en neige très fen110 R
ajouter le sucre peu à peu. puis peu à peu la fécule. ' |;
II. Battre les jaunes â part, les verser dans les blancs, continuer ! ".
battre le tout pendant dix minutes. Ajouter le zeste râpé du citron. ' ?>
III. Verser l'appareil dans un moule beurré el, enfourner [k four j-'
cliaud. je
604. Pudding polonais. if
Un demi-litre de lait ; S
Douze biscottes ; |ï
Six oeufs ; |-
12b grammes raisins de Malaga ; »:
125 grammes raisins cle Smyrne ; >î
Vanille et sucre â volonté ; [?.-
Un peu do rhum ; fc
Un peu de beurre. f'
I. Faire bouillir les biscottes, la vanille, le sucre elle lait. F
II. Ajouter les six jaunes d'oeufs, puis les six blancs battus en neige, f
les raisins qui ont trempé dans le rhum un quart d'heure. }}
80 grammes de farine.
LES FARINEUX 331
I
mélanger tous ces produits en finissant par la farine.
ï] Beurrer un moule plat,
bas; beurrer une feuille de papier et le
..iriiii' avec. Le remplir aux deux tiers du mélange 1, mettre dans
l'n
four modéré et faire cuire vingt-cinq minutes.
611. Le bard.
500 grammes d'amandes ;
500 grammes de sucre ; \":
60 grammes de beurre ;
Une cuillerée â dessert d'aniselle ;
200 grammes de farine ;
Un paquet de poudre de levure (15 grammes). \
Observation générale 'AS. — Dans les gâteaux sur levure chimique il faut Ioll;'°l|,l
1
9Q o-rammes
levure de bière pressée.
\ Délayer la levure avec le lait tiède, y incorporer 125 grammes
le farine
et placer ce levain dans un endroit tiède pour qu'il monte.
U. pendant ce temps faire la pâte. Mettre 500 grammes de farine
dans une
terrine, ajouter le sel et le sucre, puis les oeufs un à un en
travaillant toujours la pâte, ajouter le beurre et enfin le levain pré-
paré en I. Recouvrir la pâte d'un linge propre et la laisser doubler
je volume. Puis enfourner.
(519. Savarin.
500 grammes de farine-;
3S3 grammes de beurre;
Cinq oeufs;
12 grammes de bonne levure;
28 grammes sucre pilé ;
70 grammes d'oranges confites et coupées en petits morceaux ;
Huit ou dix amandes mondées et séparées en deux; '-
! |
'ous ces gâteaux on fait une première pâle
™s
: le levain, qu'on ajoute à l'autre
^'elle y assez monté.
,
336 CUISINE RATIONNELLE DUS MALADES ET DES BIEN I>ORT.\XT.
Note. — II faut.préparer celle pâte vers 4 heures de l'après-midi
la faire cuire le lendemain malin à la première heure. "
»
I. Fondre. 100 grammes de beurre dans le lail tiède, puis peu ;
-,
incorporer 125 grammes de farine, on obtient ainsi un levain mon!! '
dont on laisse doubler le volume. c 'f
II. Casser les oeufs dans une terrine: mettre le vin blanc, le sucre h t,
sel, le rhum, le zeste d'un citron el le reste du beurre clans une casse i
rôle, puis remuer quand le fout est. fondu. '" |
III. Prendre le reste de la farine et, à mesure que la pâle épaissit î:'
incorporer le mélange II, puis quand le levain esl à point l'ajout &
aussi. Laisser monter la pâle pendant trois ou quatre heures dans la f
terrine. j;.
IV. Alors verser la pâte sur un papier beurré et former une couronne !'
avec, la laisser lever jusqu'au malin, la dorer, la décorer avec d>< t;
franches de cédrats et saupoudrer de sucre, l'enfourner à four tiède. |'
DE CES CATÉGORIES p
6&1. Pluin-pudding. fc
I
Battre l'oeuf, ajouter le sel, la farine. Lorsque la pâté est assez
tprine, la vider sur la table et la travailler encore.
II
L'étaler en une feuille aussi mince que possible, la laisser
«cher à moitié, la rouler et la découper en fines lamelles.
Le
macaroni cuit, on met le beurre et le fromage dans la casserole;
ie fait un peu fondre puis on ajoute le macaroni; on secoue le tout
..quand le mélange est bien fait on le verse dans un plat allant au
four, on
peut môme ajouter une goutte de lait, ce qui le rend meilleur
encore.
AUTRES PATES
633. Strûwle.
Farineux alsacien qui peut rendre des services; il n'est pas plus
lourd que le macaroni. '
Deux oeufs ;
Du demi-verre de lait :
Une cuillerée de farine ;
Sel.
I.Battre les oeufs, ajouter de la farine, puis du lait de façon à
former une pâte assez liquide pour passer par un entonnoir.
IL Mettre de l'eau à bouillir, verser la pâte dans l'entonnoir puis
la faire couler dans l'eau bouillante, elle iorme comme de grosses
nouilles très courtes. Laisser bouillir vingt minutes et au bout de ce
temps, égoutter, servir avec du beurre.
634. Quenelles de farine.
Mets assez lourd.
Deux oeufs ;
Un quart de litre de lait;
Assez de farine pour former une pâte épaisse ;
Un peu de sel ;
I. Délayer le lait, et les oeufs et autant de farine qu'il est nécessaire
pour former une pâte épaisse.
II. Faire bouillir de l'eau salée, y jeter de petits fragment de pâte, les
laisser bouillir vingt minutes; assaisonner avec un peu de beurre.
I
.1
Uvy o\ IjCU)je recommandent le sucre de malt qui d'après eux serait directement
*sorb£.
parce que, à quantité égale, elle sucre 280 fois plus que lui; g
il suffit en effet de 5 centigrammes de saccharine pour M
sucrer une tasse de tisane. Le D Arnozan recommande de ||
1'
II
1 Le miel est récolte par les abeilles ; il peut ôtro assez intéressant de savoir le poids
dniie abeille avant ot après qu'elle butiné. Poids d'une abeille avant
a : 0ai',097. Poids
il uni- abeille après
: 0^252 ; elle a presque triplé. Un essaim pèse en moyenne 1 kilo-
b'timaies, il contient donc environ 22 000 individus.
-1. hydromel est
une boisson laite en dissolvant Je miel dans 10 à 12 lois son volume
"au, on laisse fermenter.
c. Voit. Untersucliung Ucber Einfluss des Koclisulz, 1SG0.
Bciui, Pflugers archiv. Bordeaux Xlll, p. 307.
Scliaumann. Dissert Halle, 1833.
'" L'nossier, Hygiène du dyspeptique.
346 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTAS™
nisme se maintient en santé, que le poids ne varie pas
avec
une alimentation moindre en albumine.
Les plus récents travaux du professeur Widal nous font
.
penser que son rôle véritable est plutôt « par le jeu de ses ' -
laires 1. » |-
« La plus grande partie du chlorure de sodium sort des f
émonctoires inaltéré, tel qu'il était entré après y avoir i
joué par action de présence de ses molécules le rôle physi- fc
que qui lui est dévolu, celui de parer au danger que ferait f
courir à nos cellules un milieu trop dilué. » f
C'est par la transpiration, les matières fécales et surfout I
l'urine que le sel est éliminé; or, aussi élevée que soit la |
ration saline, le sel contenu dans le sang reste sensiblement |
le même, c'est clone aux reins qu'incombe, un supplément I
de travail et par contre-coup une sérieuse fatigue lorsque
cette quantité est trop grande, et si cet abus continue il se
produit des accidents 2 : «Aucun organe cle notre corps n est |
traité aussi impitoyablement que les reins, s'écrie BLinge 'i,
L'estomac surmené réagit, mais le rein est obligé de. tout ^
subir avec patience. Le surmenage ne devient sensible que <"
lorsqu'il est trop tard pour en écarter les conséc|uenocs
.
fâcheuses». On voit par là combien il serait intéressant de
connaître la ration de sel qui nous est nécessaire réelle-
ment. Le soldat en reçoit 16 à 20 grammes par jour, cer-
tains Anglais en mangent 30, 40, 80 grammes, alors que
Richet prétend que 2 grammes de sel suffisent, que Bungc
demande 1 à 2 grammes et que les travaux de MM. W^nn
-* \f
* ^ l.-:
p..
III
LES CONDIMENTS ACRES ou POIVRÉS, poivre, gingembre,
piments, poivre deCayenne, etc., n'ont d'autre action que
d'irriter les parois clu tube digestif tout en excitant la pro-
duction des différents sucs digestifs, il ne faut les employer
qu'avec une prudence extrême, leur action devient promp-
tement néfaste : on peut faire d'excellente cuisine sans en
user.
QUANT AUX CONDIMENTS ACIDES, citons le vinaigre et tous les
légumes préparés dans le vinaigre; ils n'ont pas sur la
Muqueuse digestiveune mauvaise action s'ils sont employés
modérément et cle façon très diluée; ils excitent les sécré-
tons, ils dissolvent les corps albumineux et mortifient les
libres végétales. Absorbés en quantité trop grande ils retar-
dent et diminuent les sécrétions employés trop fréquem-
;
ment ils fatiguent l'estomac et disposent à l'anémie.
350 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTAS!*
Le vinaigre est le résultat de la fermentation acétiqi
du vin, ou plus explicitement de l'oxydation de l'alcool ri,
vin par le « Mycoderma aceti ». Le bacille qui en fiXani ,
l'oxygène de l'air sur l'alcool lé transforme ainsi en acide ï
acétique ne peut vivre sans le contact de l'air; submero-é ji ï
périt et l'acidification s'arrête. Il n'est pas de produit qui
soit plus falsifié que le vinaigre ; le vinaigre clu commerce
'•
n'est souvent que de l'eau colorée par du caramel dont Ici
goût est relevé par les acides les plus énergiques : acide ?
sulfurique, chlorhydrique.. etc. Ces pratiques ne sauraient f-
être indifférentes au bon fonctionnement de l'estomac elles 1
maîtresses cle maison économes et habiles qui prépareiil f-
elles-mêmes leur vinaigre, font oeuvre cle prévoyance. t
Le vinaigre sert aussi dans la conservation des viandes. I
des légumes (cornichons, câpres). Dans toutes ces prépara-1
fions il importe d'employer du véritable vinaigre de vin qui t
conserve mieux les substances alimentaires que ne le ferait \
le vinaigre de bois. \
Est-il nécessaire d'ajouter que cornichons, câpres, et?
pikles de toutes sortes sont sévèrement prohibés par la I
diététique et peuvent tout au plus paraître sur la table des h
bien portants? Le seul condiment acide qu'elle permette est p
le citron, et encore n'en faut-il pas faire abus. j3
FEUILLES DE PRÉPARATION
de l'eau ; tt
3° Elle apporte en solution les matières minérales indu, r*
pensables à l'intégrité de l'organisme 1, les sels de chaux!
par exemple ; §
4° Prise en quantité convenable et au moment voulu, elkk
provoque les sécrétions gastriques comme toutes les autres
5° Elle joue à l'intérieur des tissus le rôle même qu'elle
?
'Û
j ^ ~ I
S-sâ "•s"2'
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t-
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^
Sa^
S|.
j2
o
ST. gr. Kr. gr. gr. gv.
Cartonnlc de chaux 0,0002 0,012 0,088) 0.23* 0,273
Carbonate de magnésie.
Cavlmnale de pi'oloxyde de
... fer. 0,0002
» »
>
0,014
0,001
[
,'
0,113 0,0IS
Irace.
0,032
0,002
Cliloruro de sodium." 0,0018 » 0,052 0.00S 0,018 0,023
Cliloi'uvc de calcium » 0,007 » » » »
Clilurure de magnésium. 0,0034 » » » « »
. . . 0,0000'] 0,0018 0.002
Sulfate de potasse » »
Sulfate (le soude 0,0058/
0,030 ' 0.130
» > » a
Sulfate do chaux 0,0013 >. 0,004 0,012
Silicate de chaux » » (1,007 >
Silicates alcalins 0,0119 » » / » »
î Silice 0,0030 trace. » 0,011 »
AcWc phosphoi'iquc et alumine. 0,00004 » 0,009 » trace. »
[odiu-cs,bromures 'l » trace. trace. trace. »
Acide azotique j . '"
» trace. 0,002a 0.029 »
Matières organiques trace. ' 0,0003 0,004 0,018 »
liêsitlil total par litre 0,0238 0,019 0,214 0,203 0,34!) 0.340
F 1
W-1'^
> 1. ail(k Uebor deu Einfluss der Kohlen satire mid .anderer ga'se auf die Enhvick^
"Ô& fî'lrfgkcil des Microorganismen- (Zeilschrifl Hyg., 1883).
336 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l'OUTA.Yr
moins volumineux, reposant sur des principes différents '
„i
appelés filtres, de débarrasser l'eau des microorgauisincs t
qu'elle renferme, de la filtrer. L'étude de ces appareils !>
n'entre pas dans ce cours ; mais qu'il me soit permis f
en
passant d'appeler votre attention sur l'urgence absolue qu'il ï
y a à les tenir en bon état, à les nettoyer, à les stériliser au -
moins tous les cinq ou six jours si l'on ne veut aller à l'en- <l
grasses. -ï
On pourrait donc s'imaginer à première vue que l'alcool : ;
1 Linossier.
LES BOISSONS 363
'
*
-,
'
Absinthe
fiitler
Kummel
.... »
0,43
0.5S
0,9116
1.071
1.083
38"'J 0.00 4.ÎM
52 325.7 34.8
34 311.8 So.4
Adrian Descliani|is
Kranch.
i
Curaçao 1.030 —
0.4 h'i 285 1.0 -
Eau 80,90
Alcool éthyliqué 10,00
Alcools divers, éthers et parfums traces.
Glycérine 0,6o
Acide succinique 0,15
Matières albumino'ïdes, grasses, sucrées, gom-
meuses et colorantes -1,0
ïartrate de potasse 0,4
Acides acétiques, propioniques, citriques, man-
ques, carboniques 0,-la
Chlorures, bromures, iodures, Iluorures, phos-
])hates de potasse, de soude, de chaux, de ma-
gnésie, oxyde de fer, alumine, ammoniaque. 0,15
m. BOISSONS CAFÉ1JSJQUES iï
—
'L'homme éprouve un tel sentiment de bien-être lorsque : ;.
\
l|ons musculaires, prévient la fatigue, rend la respiration
'llus «'impie, plus puissante et supprime le
surmenage.
'jA OOCA, grâce à la cocaïne qu'elle renferme, soutient les
' 24
370 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN l'ORïAS'r^
?
forces et permet de supporter la fatigue. Au Pérou on ] I
consomme en la mastiquant tout simplement, quelquef0js 'f.
après l'avoir mélangée à un peu de chaux, on prétend qu'elle rV
possède des propriétés remarquables pour le développement ^
de la voix, tandis que la kola serait plutôt un tonique capa- ^
ble de stimuler le système nerveux. La kola et la coca sont S?
rangées parmi les médicaments. u
Voici deux formules pour préparer le vin de kola et le vin [ir
de coca. Le premier, surtout étant donné le prix de la noix %
de kola, est souvent falsifié, c'est pour cette raison qu'il l'au[ \i
acheter des noix entières et les pulvériser soi-même. \i
FORMULE DU VIN DE KOLA. ;.;,
FEUILLES DE PRÉPARATION
TAU LIS
I. — L'eau.
Stérilisation. | Stérilisation chimique.
II. — Boissons fermentées.
Vin de Porto. Champagne cup.
Vin du Rhin (méthode russe). Punch au l'ait.
Boisson slave (limonade au Gin fizz.
vin). Goklail.
Curaçao au miel. Rhum au miel.
Punch à la romaine (sorbet), Locomotive.
tiqucur de noyaux de pêches. Julep à l'ananas.
Hlixir de longue vie. Mokers milk.
Grog. Milk punch.
linéiques boissons américaines : Colïee coktail.
kg lui p. Hgg nogg (sorbet).
Toast andalc. Punch au thé â l'anglaisé.
Singer béer. Boisson aux framboises.
Slcrry cobbler. Orange brandy.
Qaretsangaree. Princi of wales'punch.
Oavelcup. Washington punch.
III. — Boissons caféinique.
'l'ùparation du café. i Préparation du chocolat.
'''«paralion du thé. .1
Préparation du cacao.
IV. — Les tisanes.
™ solution. Par décoction.
i9r macération. Citronnade frappée.
Iar infusion. Tisanesdefruits (voir aux fruits)
374 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN l>0ItTAvrs |.
Tisanes de céréales (voir aux Boisson créole. ,.*
céréales).
Boisson rafraîchissante. Eau d'orge. r
Autre poisson rafraîchissante. Lemon squash. jf
LES BOISSONS
646. I. — L'EAU
Stérilisation de l'eau.
La faire bouillir pendant trente-cinq à quarante minutes.
La faire refroidir. Puis pour l'aérer la faire tomber de haut autant que
possible goutte à goutte. On peut aussi arriver au même résultat en
l'agitant assez longtemps.
647. Stérilisation chimique de l'eau.
On peut stériliser l'eau chimiquement par le permanganate de polasse,
le fer métallique, le perchlorure de fer et l'eau de chaux, chlorure de
chaux, etc.
Ce sont des moyens peu utilisables dans la pratique.
18 grammes d'aloès;
1» grammes de sucre.
376 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POIl'UK'lN
656. Grog.
On appelle ainsi tout mélange d'eau, de sucre et d'alcool. ["
On peut y ajouter une tranche de citron. '
rhume.
658. Toast andale. (C. L.)
Un morceau de pain grillé ;
Un litre de vieille aie (bière) bouillante ;
Une cuillerée à café de gingembre ;
Mettre le pain au fond d'une cruche, verser la bière bouillante par-
dessus, ajouter le gingembre. Laisser tiédir, puis servir.
659. Ginger béer. (C. L.)
Quatre litres d'eau ;
Un kilogramme de sucre ;
80 grammes de gingembre pilé ;
Un citron coupé en tranches ;
10 grammes de crème de tartre ;
Un peu de levure de bière.
I. Faire bouillir l'eau, le sucre et le gingembre. Ecumer puis le verser
sur les tranches de citron et, la crème de tartre.
II. Lorsque le liquide est refroidi y ajouter un peu de levure de
: bière. Laisser fermenter trois ou quatre jours, décanter, mettre en
bouteilles ficelées.
660. Sherry cobbler. (G. L.)
Mettre dans un grand verre deux cuillerées de glace pilée, une cuil-
lerée de sucre, en poudre, un peu de curaçao et un verre de xérès
ajouter une tranche de citron ou d'orange. Boire au chalumeau. — >'jfl
remplaçant le xérès par du Champagne, le curaçao par du cognac on
obtient le Champagne cobbler. '
t
LES BOISSONS 377
teilles.
673. Egg nogg (pour soirée), sorbet. (C. L.)
I. Dix jaunes d'ceufs travaillés avec 250 grammes de sucre eiij
poudre ; ' i
II. Ajouter un quart de litre de rhum, un litre de cognac ; ;;
683.
Un litre d'eau ;
grammes de sucre :
2S0
Trois citrons ;
Citronnade frappée.
'h
: i
\4
\":
heure. j.;
i
f
LES BOISSONS 381
SOMMAIRE.
— 1. Nécessité de se nourrir. — Quelles sont les substances!-
élémentaires nécessaires à l'homme. — Dans quelles proportions',-!
doit-il les absorber •? — La ration alimentaire. — La ration alimen-f*
taire évaluée en calories. — Comment la taille, le poids cl à^.l: 1
1 Par extension ou a donné le nom d'aliment aux substances, qui, sans renfermai ,,
les principes alimentaires ou en les renfermant dans des proportions dol'ectuons|i'J> I |;
vent contribuer à nourrir l'être humain. %
LA RATION ALIMENTAIRE 383
.
33 X 70 = 2 450 calories.
Et voici comme se répartirait sa ration alimentaire : ;
2 430 '
I/o d'albumine = -—g— = 490 calories. |
2 430
1/5 de corps gras = —r-— = 490 calories. i
2 450x3
3/5 d'hydrocarbures = = 14/0 calories.
7.
DE 2 A 6 ANS DE 7 A 15 ANS 1
Albumine 3s'-,7 2si-,8 par kg. du poids du corps.
Graisse 3gr. 1«,5
Hydrate de carbone. 10 gr. 9gr. -
—
-
—
Voir à la fin de l'ouvrage le poids moyen des enfanls des deux, sexes aiu'
1
difï<'rfMl "
LAIT ET LAITAGES
Lait 1/3 de leur poids.
Fromage blanc 1/6 —
Fromage gras 1/4 —
Fromage maigre 1/3 —
LÉGUMES, GRAISSES ET DÉRIVÉS
Haricots )
.,,
1/4 de leur poids.
Lentilles
, ,.,, ;•
) '
-,,
' .,
Pois 1/5 —
Riz 1/12 —
Pain
Macaroni
1/13
1/11
-—
Pommes de terre 1/60 —
Carottes 1/100
Laitues 1/70 —
Choux 1/50 —
Navels 1/50 —
Asperges. 1/50 —
Epinards 1/30 —
Haricots verts 1/30 —
Pommes )
Poires (1/8
) —
Cerises
100
100
=
gr. de pain 100 gr. de haricots, de lentilles, de pois.
=02 — de macaroni.
—
100 — =66 — de riz. '
1 oeuf de poule =25
— viande + 4 à 5 gr. de graisse, etc.
LAIT
1 oeuf 80 calories. |
50 grammes oeufs bouillis.. 93,S fj-
100 — pain grillé 258,8
—
—
f
100 — biscuit 357,8 ji
—
KO
— beurre. 407 — î';
VIANDES !;;
.
100 grammes de viande crue 118,95 calories. ;-'
100
— rôti de boeuf 213.8 —
i;|
'100 — côtelettes de veau crues 142,45 — '!
100 — — — cuites.. 230 — M
100 — poulel 106,4 —' ;!:
100 — pigeon 99,7 —
100 •— cervelle de veau 140
100 — ris de veau 90,2
•—
—
^
POISSONS
}|
100 grammes de carpe crue 93 calories. ;|
100 brochet 61,75 il
— —
4 00
— barbue 100,6 —
Ï|
100 truite 106.4 \l
— —
100 saumon 133,33 U
—
100 — huîtres 20,5 —
Q
100 — morue 71,5 — ';
100 — soles 95,2 —
H
100 — perche 76.1 —
)î
100 carottes 41
400
100
100
—
—
—
purée de haricots
petits pois
haricots verts
....
293
318
—
—
—
;'
[
— 41 — ?
100 — asperges 18 |
—
La cuisson modifie la valeur et le poids de la viande; la i
valeur de la viande crue est à la viande rôtie comme 3 est \
à5.
La viande en cuisant diminue de poids parce qu'elle perd •.
1er CAS.
— Homme fournissant un travail modéré =
-600 calories.
L'alimentation de cet homme comprend deux parties :
l'une qui ne change pas (le petit déjeuner du matin, le pain
de la journée
que nous évaluerons à 300 grammes). Elle
donne :
-160 calories; pour l'homme qui fournit un gros travail 52 calories par kilogramme
'«il 3.120 calories.
-° Voici les proportions données par le Dv A. Gautier :
Une
....
Pour un ouvrier bûcheron . . .
150-180
135
—
—
enquête alimentaire, MM. Landouzi el Labbé.
200-250 — 800 —
396 CUISINE HAT10NNELLE DES MALADES ET DES BIEN r-OHïAX'rs
36Br,95 d'albumine;
190B',9 d'hydrates cle carbone ; F
17s,',95 de graisse. j
Les deux autres repas, que nous supposerons d'égale im>
portance, devront parfaire la ration, ils donneront ensemble
environ :. Ê
8381',05 d'albumine; g
209 grammes d'hydrates de carbone ; jj
326l',0o" de graisse ; |
soit par repas .*
|
:
42E>',02 d'albumine ;
10461',8 d'hydrates de carbone ; i?
16B'',0o de graisse. 1;
d'assaisonnement.
INDICATIONS ALIMENTAIRES COURANTES, ETC. 397
Un 2° repas pourra se composer de viande et de pommes
h terre, il nous donne comme résultat 250 grammes de
nommes de terre et 190 grammes de viande;
Un 3° repas de viande et de légumes verts, résultats des
calculs, 200 grammes de viande et 200 grammes de légumes
verls (nous comptons un large assaisonnement de graisse);
Un 4° repas composé deviande et de marrons nous donne
140 grammes de viande pour 1S0 grammes de marrons ;
Un 8e repas dans lequel entrait la viande et le riz
au
lait :
125 grammes cle viande et 500 grammes de riz
au
lait ;
un 6° repas de viande et cle macaroni nous donne
.
Enfin
155 grammes de viande pour 140 grammes de macaroni *.
11e
— Ouvrier fournissant un travail musculaire
CAS.
plus énergique =
3 196 calories. — Là encore nous divise-
tons la ration alimentaire en deux parties
celle qui ne :
change pas (déjeuner du matin et pain cle la journée,
500 grammes) et celle qui varie : repas de midi et repas
du soir :
1
nous en sommes tenus aux repas à type de viande et de légumes ou de viande
Kous
E' de pâtes alimentaires, il est certain
que l'on peut faire ces mûmes calculs pour des
!|ieuus composés d'oeufs et de légumes, do poissons et de légumes ; rien n'est plus facile
4V°c lus indications
que nous avons données.
398 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POTiTAxïs
à parfaire par les deux repas, soit par repas :
',
30sr,o0 d'albumine ; g
100 grammes d'hydrates cle carbone ; |f
29s1',3 dégraisse.
terre : -s
150 grammes de viande et;
300 grammes de pommes de terre.
-1
nous faut ajouter dos pommes de Lerre pour atteindre un nombre de eîilou
H ..
suffisant.
INDICATIONS ALIMENTAIRES COURANTES, ETC. 399
LA SUBSTANCE ALIMENTAIRE
ET
2G
DEUXIÈME PARTIE
LA SUBSTANCE ALIMENTAIRE ET SON EMPLOI
EN DIÉTÉTIQUE
CHAPITRE PREMIER
DE LA CUISINE DIÉTÉTIQUE
' D'après les derniers et remarquables travaux du D'' Tissier. « La flore inlcslm" '
des nourrissons » il faudrait surlout ne pas donner aux malades d'alimenls ronfci'1'"^ :
de l'albumine d'origine carnée (lait compris) et leur faire prendre des culiun.-»
« bacillus bifudus » et de « bacillus aeidi para lactici ».
[
DE LA CUISINE DIÉTÉTIQUE 407
santé de l'individu, mais étant donnée sa santé habituelle de
l'état de repos, de fatigue, de surmenage dans lequel il se
trouve au moment deprendre son repas. Même les malades,
les convalescents oublient trop facilement, ainsi que leur
entourage, qu'entre une marche un peu fatigante, un exer-
cice un peu pénible et le repas il faut qu'un certain temps
s'écoule, afin que le sang ait repris son cours normal, se
soit réparti également dans l'organisme. Intellectuellement
et moralement on ne saurait trop recommander à tous, bien
portants qui digèrentfacilement, et malades qui digèrent mal
de ne pas se mettre à table sous le coup d'une émotion vio-
lente, de ne pas prendre part à des discussions trop animées
durant le repas, de ne pas lire en mangeant. Les organes de
la digestion ont besoin pour bien faire leur travail d'un
afflux de sang considérable, en distraire quelque chose pour
un travail intellectuel ou pour des raisons émotives, c'est
diminuer leur activité, c'est rendre la digestion plus diffi-
cile.
Etablir une conversation simple, douce, facile doit donc
être l'objectif de la maîtresse de maison qui comprend la
tâche qui lui incombe.
leurs malades, si j'indique ici le lait caramélisé c'est que j'ai connu des jeunes tonnti^ .
qui ne pouvaient le boire autrement et le digéraient 1res bien ainsi.
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES 411
Ensemencement du lait.
le képhir (n° 24) :
le koumys (n° 25) ;
le lait filant, de Norvège (n° 26).
Quant aux laits végétaux nous en avons parlé à propos des fruits.
Les soupes et potages à base de lait.
Soupe au lait à base de farine (n°! 39 et 40).
6S9. Potages au lait.
Tapioca, semoule, vermicelle.
Pour 100 grammes de tapioca. \
de semoule. I Un litre de lait et 40 à
—
— de vermicelle. i 50 grammes de sucre.
— de pâle d'Italie. J
Faire bouillir le. lait, le sucrer, y jeter la pâte et laisser cuire vingt-
cinq à trente minutes.
690. Riz au lait.
Un litre de lait;
100 grammes de riz ;
40 à 30 grammes de sucre.
Mettre, le tout ensemble dans le sauve-lait, cuire doucement une
licm'u et demie sans remuer.
691. Puddings.
Aux potages préparés comme il est indiqué ci-dessus ajouter trois
jaunes d'oeufs. Kn fou mer dix minutes.
Noie. — Pour les personnes qui ne supportent pas le sucre on peut
saler potages et puddings.
692. Soufflé à la phosphatine.
Pour deux bébés.
I. Faire chauffer un demi-litre de lail.
II. En attendant que l'êbullition se produise, délayer deux cuillerées
<lc phosphatine
avec un peu de lail. froid,
III. Lorsque le lait entre en êbullilion ajouter la phosphatine délayée
cl remuer durant dix à quinze minutes.
IV. Séparer les blancs des jaunes de trois oeufs. Délayer ces jaunes
iivec une goutte de lait, les ajouter à la prftpation III; puis battre les
blancs en neige très ferme et les ajouter aussi. Beurrer
un plat suppor-
tât le feu, y verser le mélange et enfourner à four de chaleur moyenne
'[uinze minutes.
tes laitat/es. — 1° Laitages composés seulement de lait et
de sucre.
Les formules bonnes pour les malades et les convalescents sont. :
'•e lail réduit (n» 27) ;
Confiture de lail (n» 28).
412 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTA\Ts
S»Laitages composés «le lait -j- sucre -(- jaunes cl'oeul's -L „
parfum :
Crème à la vanille (n» 29) ;
Crème au café (n° 30 et 31); V
Crème au citron (n° 33) ; 5
Crème aux parfums mélangés (n° 34). ':!
6° Lait -|- sucre -|- «iufs -|- féculent (riz, semoule, eîe). i
diététique. j;
I. Faire cuire le riz au lait.
II. Ajouter les jaunes et les blancs battus en neige si le malade les j'y
supporte, autrement n'ajouter que les jaunes. ' I
III. Beurrer une tôle, y déposer les croquettes formées avec la pré- ; i
P
Depuis plusieurs années nos maîtres en diététique, nos
Au lieu d'une tôle on peut se servir de petits moules, de petites timbales pour emu.
1 , ..
les beurrer légèrement, y verser la prepiu-alion 11 et les mettre au four quinze num'
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES 413
praticiens, les plus compétents ont remarqué que le beurre
non
cuisiné se digère infiniment mieux que l'autre (observa-
lion qui. semble en opposition, au moins apparente, avec
les
travaux de Gad) ; ils défendent par conséquent à leurs ma-
lades tout mets contenant du beurre cuit.
Pour les légumes et les pâtes alimentaires on s'en est
lire (quoique de façon assez monotone) : cuits à l'anglaise
dans de l'eau salée ils ne seront assaisonnés de beurre qu'à
lable'mais comment faire pour dorer les-viandes, brouiller
les oeufs, faire les omelettes, etc.? Grand embarras dans
le
monde des cuisiniers qui, ainsi que je l'ai dit dans un précé-
dent chapitre, commence toutes ses préparations en faisant
d'abord chauffer le beurre.
Les médecins fort empêchés eux aussi, ont eu recours à
la simplification : on mangera les viandes bouillies, les
ceufs à la coque ou pochés. Simplification excellente si les
malades n'étaient pas de tous nos convives ceux chez les-
quels nous devons surtout — et cela presque toujours —
exciter l'appétit par la variété intelligemment comprise des
menus.
Désireuse d'arracher nos malades à la monotonie d'une
alimentation uniforme, j'ai, après quelques recherches,
Irouvé que dans toutes ces manipulations on peut rempla-
cer le beurre, avec avantage, par une petite quantité d'eau
bouillante ou encore par des jaunes d'oeufs. On arrive, ainsi
à des préparations très bien réussies, et supérieures comme
goût aux anciennes préparations, si, lorsqu'elles sont cuites
à point et au moment cle les servir, on leur ajoute un peu de
beurre frais.
Nous en verrons les applications dans les formules dié-
tétiques qui suivent.
Ce l'ait d'apparence insignifiante est sans doute appelé
i rendre de grands services à tous ceux qui digèrent diffici-
lement.
Potages à l'eau.
11 peut arriver que les malades ne supportent ni les potages
à base de lait, ni les potages à base de bouillon ; on peut
alors leur préparer des potages nourrissants à base d'eau-
694. Velouté à l'eau.
Un demi-litre d'eau :
Deux cuillerées de crème de riz ;
5 grammes de sel ;
Un jaune d'oeul ;
20 grammes de beurre frais.
LES l'BÉPAIUTIONS DIÉTÉTIQUES 415
I. Faire bouillir l'eau ; pendant, ce temps délayer la crème de riz
aVec une goutte
d'eau froide puis l'ajouter au liquide bouillant en
remuant et laisser cuire dix à quinze minutes.
II. Préparer dans la soupière le jaune d'oeuf, le beurre frais, ajouter
le potage
doucement, saler et servir.
694'. Note 1. — On peut préparer de la môme manière des potages
au
(apioca, à la semoule, au vermicelle, etc.
jfo/e 2. — On peut aussi en élever le goût et diminuer considéra-
blement la quantité de beurre nécessaire en l'additionnant d'un peu
je Liebig, s'il n'y a pas d'indication contraire.
le potage floconnneux n° 100 est également une bonne préparation.
695. Crènie de légumes frais.
Ces légumes peuvent être des petits pois, des pois mange-tout, do
la laitue, du cresson, des ôpinards, de la chicorée, des carottes, des
poireaux.
Nous prendrons comme type la crème de laitue. Il est intéressant de
comparer la préparation de la crème de poireaux n» 109 ou du potage
de santé n» 113, tels qu'on les comprend d'habitude, à cette manière
diététique. Toujours on fait « revenir », c'est-à-dire dorer doucement
le légume dans du beurre, nous procéderons autrement. :
Quelques laitues bien lavées, écliaudées à l'eau bouillante ;
Un litre de lait ;
Deux jaunes d'oeufs ;
Deux cuillerées de crème de riz ;
50 grammes de sel;
30 grammes de beurre bien irais.
I. Passer les laitues à travers un tamis, puis mettre dans la casse-
role quelques cuillerées d'eau, lorsqu'elle est bien bouillante ajou-
ter la purée de laitue et peu à peu le litre de lait, sauf un demi-
verre .
II. Avec le lait qui reste délayer la crènie de riz et l'ajouter au
potage bouillant en remuant; laisser cuire environ vingt minutes.
III. Préparer dans le fond de la soupière les deux jaunes d'oeufs,
les délayer avec quelques gouttes de lait, ajouter le beurre.
IV. Verser dessus avec précaution en remuant toujours, le potage
bouillant, et servir.
Note. Si l'on désire épaissir davantage la préparation il suffit
—
l'ajouter un peu plus de crème de riz.
recommandable pour eux qu'à condition que le maïs soit de bonne qua- !'
lllé, et qu'on passe tous les grains au tamis. j?
L'oeuf peut entrer dans la préparation de tous les potages gras ou >,
maigres, il fait la base d'un certain nombre de potages intéressants .
pour les malades, les convalescents et les enfants :
Le potage Sévigné (n° 129) ;
Le potage au lait lié d'oeufs [n» 1-30) ; *
excellente '.
gelée (moyen simplifié).
417
Soufflés.
Les soufflés aux légumes et aux fruits sont d'intéressantes prépa-
rations à condition de remplacer la sauce béchamel par une sauce
Andral : i
:
Le jus de viande.
Dans notre première partie nous trouvons :
La préparation du jus de viande d'après liichel et d'iléricourl (n« 161);
Celte même préparation d'après Leube et Risenlhal (n« 182);
La formule pour la glace de viande (n° 183).
La pulpe de viande.
Les préparations à base cle pulpe de viande et la préparation de
cette pulpe se trouvent dans la première parlie :
Préparation de la pulpe (n° J 84) ;
Tapioca de Laborde (n° 1S5);
Purée de Vidal (n- 186) ;
Confiture de Damas (n» 187) ;
Pâle du D' Yvon (n» 188) ;
Marmelade du D' Laillier (n» 189);
Chausson à la viande crue, (qui pour être diététiques seront placés
sur une tôle beurrée au four au lieu d'être frits) (n° 190);
Chausson de viande mélangée (manière allemande) (n° 101) ;
Boulettes d'après le D' Weiss (n» 192) ;
JJCS saucissons de viande crue du Dr Jawoski (n° 194).
J'y ajouterai une formule personnelle :
707. Les fraises de viande au jambon.
I. Pulper 100 à 150 grammes de viande bien fraîche.
II. Hacher très tin 60 à 70 grammes de maigre de jambon cuit.
III. Mettre ce jambon dans le fond d'un verre. Tasser fortement de
la pulpe de viande dans une cuillère à café, la détacher de la cuillère
et la faire tomber dans le verre. Couvrir le'verre delà main et secouer.
Il se forme ainsi une boulette de viande bien ronde toute entourée ce
jambon. On continue à en préparer d'autres, toujours par le même
procédé, jusqu'à ce que toute la viande soit employée.
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES 421
Note.
— Cette préparation peut se faire à base de veau, d'agneau,
de ris de
veau, de cervelles, etc. : toutes les viandes blanches.
422 -CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
Poudres de viande. i:
Voir n«s 214 et 215. \;
farcir une poularde avec des pâles (coquilles Lucullus par exemple) i
à moitié cuites dans le lait. On peut les farcir aussi avec des cervellcsj !
des ris de veau, etc., hachés et mélangea à des jaunes d'oeufs, les ;
farces ordinaires ne pouvant convenir pour le régime. ;
mélanger des oeufs, en remplir des boyaux bien propres (sans les rem. |
plir complètement) les plonger à l'eau bouillante cinq à dix minutes, j
puis les servir avec du beurre frais. j
Poulet en gelée.
La garde-malade doit s'ingénier pour réveiller l'appétit de
ses patients ; il ))eut arriver que poulets rôtis, grillés ou
bouillis les fatiguent, il faut alors que par son apparence
extérieure le plat présenté diffère tellement qu'il paraisse
être autre chose.
722. C'est ce que l'on peut faire en l'offrant sous forme de poulet en
gelée. — Au lieu de le faire bouillir seulement avec une carotte, un
oignon et un bouquet, on ajoute encore un pied cle veau. Lorsque le
poulet est cuit— ce qui a lieu au bout de vingt minutes. — on continue
In cuisson du pied de veau qui demande bien encore environ deux,
heures. Alors on clarifie le bouillon qui reste, après l'avoir lamisô,
on le verse sur les membres du poulet arrangés dans de petits plats.
La gelée prend, on démoule et on sert au malade du poulet présen-
tant, un aspect agréable, et. nouveau. On peut môme, si cela est défendu,
ne pas lui laisser manger la gelée; l'avoir vue lui suffira le plus sou-
vent à trouver meilleure la préparation.
Pâté de viande.
Le mot de pâté semble par définition ne pas convenir aux
préparations de régime, cependant celui que nous allons
;
indiquer remplit bien toutes les conditions demandées
:
! 723. Un poulet ;
250 grammes veau maigre ;
250 grammes jambon maigre.
:
I. Désosser le poulet, découper sa chair en filet et l'alterner dans la
terrine avec des tranches de jambon et de veau.
-
II. Saler, ajouter un verre d'eau, luter le couvercle avec un peu de
.: Pine et laisser cuire au four environ deux heures, ou au bain-marie
; «nq heures.
fiA. Sandwichs diététiques.
ûes biscottes très fines beurrées et du jambon maigre, du veau
%
ou
;, "ll poulet, — on peut aussi mélanger poulet; et jambon ce qui donne
..
"n résultai très agréable.
Ou peut encore recouvrir les biscottes d'une légère couche de
S;mce nouvelle
"u
n» 703. On emploie des biscuits salés fendus dans
426 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES 1S1EN PORTANTS
leur épaisseur, les faces intérieures couvertes de sauce nouvelle, ou de '
sauce Bôdruvô. :
7» PRÉPARATION DU POISSON |,
Un certain nombre des préparations pour les bien portants (pie. |"-
mière partie) sont bonnes aussi pour les malades : \
Le poisson bouilli (n» 331):
Les poissons grillés (n° 341):
Les poissons rôtis au four (n°342). ;'
Quand le poisson est bien lavé, bien vidé, le passer dans une pâle à 5
friture, le jeter dans la graisse bouillante et l'enlever lorsqu'il est d'un f-
beau jaune, d'or. h
Le patient ne mangera ni l'enveloppe de pâte, ni la peau du poisson. )|
peau. ;j
Mélanger deux ou trois cuillerées de purée de pomme de terre, apa' y
1er un ou deux oeufs entiers ou seulement le jaune. Former des lwu" !..
730. Les crèmes et les potages à base de légumes ont déjà été
ùlmliés à propos des potages, nous y ajouterons encore ce bouillon
de légumes à la farine de riz du docteur II. Méry :
300 grammes de pommes de lerre ;
100 grammes de carottes ;
100 grammes de navels;
80 grammes de haricots ou pois ;
oii grammes sel de cuisine ;
Sept litres d'eau.
Faire bouillir le tout deux heures cl. demie, filtrer, puis ajouter une
cuillerée à café de farine de riz pour 100 grammes de bouillon et faire
cuire quinze minutes.
Préparation de la ponime de terre.
Certaines préparations de la première partie sont bonnes pour nos
malades :
La manière de faire cuire les pommes de terre (n° 405) ;
les pommes de terre à la Hollandaise (n° 406) ;
'.« purée de pommes de terre (n» 407) (on peut de la môme manière
Préparer une purée de topinambours, d'arlichauds, etc.);
Quant au gâteau de pommes de lerre (nu 408) pour qu'il soit diôlé-
ficuitï il faut n'ajouter le beurre à sa surface qu'au moment où
on le
sort du four;
Les brioches de pommes de lerre (n° 409) donnent une manière amu-
sante de varier 1' « aspect » du menu (n'ajouler le beurre qu'au moment
°fi on les enlève du four, soit dans le fond du plat do service, soit
en
^'ipeau ou en le servant à part au même moment).
?31. Pommes de terre en sauce blanche.
l'aire bouillir les pommes de terre, les peler, les couper en tranches
428 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS Â
minces et. les recouvrir d'une bonne sauce Andral que l'on aura liéo ;;
d'un ou de deux jaunes d'oeufs. ' .;
La formule 422 (1™ partie) est intéressante parce qu'elle fait accepler!
les pommes de terre — ou d'autres légumes — par des personnes qui ! !
et au sel, quand ils sonl tendres on les ègoutte, puis on leur ajoute \ .
sauce Andral qu'on pourra lier d'un ou de deux jaunes d'oeufs si oui
veut la rendre plus nourrissante : préparation excellente pour les j
LES PURÉES ;
736. I. Jeter ces légumes lorsqu'ils sont bien épluchés et bien lavés
dans de l'eau bouillante (laitues, escaroles, chicorée, cresson, épinnrel, ;
endives, etc.), les y laisser vingt minutes. Au bout de^ce temps bien les \
II. Dans une casserole propre mettre un verre d'eau ou do lait, lors- i
crème de lait.
Noie i. — Sauf indication contraire ces préparations deviennent :
plus onctueuses lorsqu'on ajoute une cuillerée de crème de riz délayer
dans un peu de lait.
Note 2. — On peut préparer do même une purée de carottes, dn .
pommes de terre, etc.
Le cerfeuil bulbeux (n° 460), permet de préparer une excellente purée- s
Purée de tomates. ]
736'. Comme nous l'avons dit en parlant des légumes, la tomate est
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES 429
quelque temps dans certains régimes, il faut donc savoir la préparer
rationnellement, car elle est certainement moins indigeste cuite que
«oncuite.
Peler une demi-douzaine de tomates, les épépiner. Mettre quelques
cuillerées d'eau dans une casserole; quand elle est très bouillante y
jpler les tomates ainsi préparées, couvrir la casserole et les laisser
'cuire doucement trente à trenle-cinq minutes. Les passer à travers le
tamis, les réchauffer un instant en les remettant dans la casserole qui
contiendra quelques gouttes d'eau bouillante; si elles paraissent un peu
âpres au goivt leur ajouter une cuillerée de crème de riz délayée dans
un peu de lail, faire mitonner doucement quinze minutes et au moment
île servir ajouter un bon morceau de beurre frais.
Purées de légumineuses.
Il est toujours préférable, surtout lorsque ces purées sont
destinées aux malades, d'employer des légumes non décor-
tiqués, ils ont un goût infiniment meilleur et sont plus nour-
rissants.
737.1. Bien trier et bien laver les légumes secs quels qu'ils soient, les
(ouvrir d'eau froide et les mettre au feu. Au premier bouillon les reti-
rer du feu les égoutter et; les remettre dans la casserole avec de la
nouvelle eau froide, saler et laisser cuire doucement.
Lorsqu'ils sont très tendres les égoutter, les passer au tamis, puis
lis remettre sur le feu et les travailler avec une quantité de lait
pro-
portionnée — environ un demi-litre par une demi-livre de légumes.
-
feu à peu la purée épaissit, est-elle à point, l'enlever du feu, mêler
—
rapidement un bon morceau de beurre frais et servir.
i
La préparation du riz au naturel est la môme pour les menus diôlé-
'iques et les autres; le riz à la Kruger peut être modifié
i
comme suit :
ï
LE RIZ
738. Riz à la Kruger, manière diététique.
! 2ûo grammes de riz ;
; Un litre d'eau;
Un demi-litre de
';'. sauce Andral blanche;
lieux ou trois oeufs.
'i, L Faire cuire le riz bien lavé à l'eau, l'égoutter.
U. Le mélanger à
; une sauce Andral blanche sans beurre.
Hl. Ajouter deux
; ou trois oeufs entiers, ou trois ou quatre jaunes
,i eeufs. Verser la préparation dans un moule beurré et saupoudré de
f'upelure et enfourner. Poser quelques
i morceaux de beurre à sa sur-
.
,;
'* au moment de servir.
Los bouchées de riz (n» 436) sont
excellentes pour les malades, on
:J t'ui les couvrir d'une bonne sauce Andral.
430 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN POUTASTs '?
AUTRES LÉGUMES n
739. Laitues farcies.
On ôchaude les laitues. Puis dans de petits moules on range nne !
couche de feuilles, puis une couche de farce' faite soit avec des ris iic i
veau ou des blancs de volailles, une nouvelle couche de feuilles, elc :
-
; lui doit les recouvrir. Lorsqu'ils sont cuits les passer au tamis et ne
les
sucrer qu'au moment de les servir.
— Pour les malades il est sage de passer même les fruits frais
; Noie 1.
f H'i tamis.
:, hôte 2. En ajoutant quelques feuilles de séné aux compotes cle
amicaux —
on obtient un excellent purgatif qui est facilement accepté
i ('c tous.
Note 3.
; — Une cuillerée de lactose par soucoupe de compote donne
432 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS 1
les mômes résultats : pour éviter toule fermentation ne jamais l'aire <;c f-;
mélange à l'avance. r
Les gelées de fruits (n« 519, 511, 512) sonl excellentes pour certains
malades ; t
La compote de banane (n° 519) ; ]
Le pudding aux bananes (n° 524) ; ï
Les pommes au sucre (n» 529) ; \-
L'omelette aux confitures ou à la marmelade (n° 532) ;
Le soufflé aux abricots (n° 535) ; f
La crème d'abricots (n 0 53G) ;
Les abricots à la Viennoise (n» 538) ;
La timbale de pommes au rhum (n° 540) ; ;
Les pêches à la Valois (n° 541) ; i.
Le riz aux pommes (n» 542) ; i
Les pommes en robe de chambre (à condition de ne pas manger la |
pale qui les recouvre) (n° 543) ; i
La charlotte diététique (n° 547) ; j
Les pirogis aux fruits (n° 548) ; \
La glace à l'orange (n° 549).
Les décoctions de céréales (n™ 357, 558, 559, 500) (J™> partie). j
Viennent ensuite la confection et la préparation des pâtes alimentaires: j
1° La fabrication des pâles aux oeufs (n° 622) ; j
2» La fabrication des pâles aux jaunes d'oeufs (n° 623) (au cas où j
le malade ne digère pas les blancs). j
3° La fabrication despotes à l'eau ou au lait (n° 624) ; >
11» LE PAIN |
.
Lait salé.
Lait au café, à la chicorée ...... . •.
. -. 4
S.,
9.
28
434 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS
Numéros. ï>
Lait ferré 10 et M. f.
Lait aux figues 12. )
Lait, caillé 13 et 14. j:
Lait, écrémé 15. j)
Le babeurre 16 et il. \\
Le petiHoit 18. \]
Le lait caillé 19 et 2ft. t;
Le lait de poule 21. ;
Le lail au cognac 22. j,
2» ENSEMENCEMENTS nu LAIT : ::
Le képhir .24. $:
Le koumys 25. i
=
3° SOUPES AU I,AIT : iî
Soupes au lait, à base de farine 39 el 40. [)
Potages au lait 689. £
Riz au lail 690.
4» PUDDINGS ET SOUFFLÉS : i|
Puddings 691. C
Soufflés 692. K
o° LES LAITAGES : ;j
Lait -f- sucre : [;
Lait réduit 27. j-
Confiture de lait 28. h
\ Lait -L- sucre + jaunes d'oeufs -j- parfum : i'
Crème à la vanille 29. !
;
Crème au citron 33.
.
j Crème aux parfums mélangés 34. |
i' Lait -(-. sucre -f- oeufs + (riz, semoule, etc.) pâtes -f- beurra
j -j- parfum :
I Gâteau au riz 47.
.,
Croquettes de riz diététiques 693.
I
Lait -f- sucre + oeufs -f- biscotte -f- parfum
6° CRÈME DE LAIT :
... 52 et ;>'
I
Crème fouettée 55.
Pudding à la crème de lail. . . . " 56.
..,,.:
ji
.1; Bombe de. crème Chantilly, à l'orange. 60:
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES 435 .:.
Numéros.
1« PRÉPARATION DU BOUILLON :
Bouillon pour les malades 68.
Bouillon par la marmite américaine 70.
Bouillon, d'après Ueffelmann 71.
Beeflea 72.
Beeflea, d'après Pary 73.
Beeflea, d'après Rosenlhal 74.
Beeflea, d'après Liebig 75.
Bouillon de veau 76.
Bouillon de poule 77.
2° POTAGES A HASE DE BOUILLON :
Potage velouté 79.
Potage à la reine 80.
Potage aux oeufs pochés 81.
Potage praliné 82.
3° POUR PEUPLER LE BOUILLON :
Quenelles de cervelle 87.
Vermicelle instantané 89.
Pâte en gouttes 90.
4» POTAGES A BASE D'EAU :
Velouté à l'eau 694.
Potages au tapioca, à la semoule, etc 694'.
Potage floconneux. 99.
5° CRÈMES DE LÉGUMES (MANIÈRE DIÉTÉTIQUE) :
Crème de laitue .- 695.
Potage Saint-Germain 696.
Potage Coudé 697.
G» POTAGES A BASES UE CÉRÉALES :
Crème d'orge 119.
Crème d'avoine 120.
Crème de riz 121.
Potage Washington 122.
; 1° DIVERSES PRÉPARATIONS :
j.
Eau albumineuse 123.
*
Clarifications des sirops 123.
Emulsions 127.
Liaison des potages et des sauces 128.
i 2° POTAGES A BASE D'OEUFS :
,> Potage Sévigné 129.
|J Potage au lait lié aux oeufs 130.
{: Panade royale. 131.
436 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES RIEN PORTANTS
Numéros.
3° PRÉPARATIONS SIMPLES :
OEuls à la coque 132.
OEufs pochés 135.
OEufs pochés à la Florentine 137.
OEufs pochés en gelée 142.
OEufs pochés, sauce Andral 698.
OEufs en gelée (formule simplifiée) 743.
OEufs brouillés diététiques 699.
OEufs au plat diététiques 700.
Omelette diététique 701.
Omelette moelleuse 702.
Omelette à la crème loi.
Omelettes aux petits pois, aux haricots verts, etc. .155.
Omelette soufflée 15S.
Omelette aux fruits 160.
Soufflés 165.
OEufs en Moquette 1.68.
Numéros.
Pommes de lerre à la hollandaise 406.
Purée de pommes déterre 407.
Gâteau de pommes de terre 408.
Brioches do pommes déterre 409.
Pommes de terre en sauce blanche.
Pommes de terre en sauce brune ....... 731.
732.
Salade de pommes de terre 733.
Pommes de terre à la viande 422.
2° POUR PRÉPARER LES LÉGUMES ENTIERS :
Préparation à l'anglaise 734.
Préparation à la sauce Andral 735.
3» LES PURÉES :
Purées de légumes verts 736.
Purée de tomates 736'.
Purée de légumineuse 737.
4° PRÉPARATIONS DU RIZ :
Riz à la Kruger 73S.
Bouchées de riz 436.
5° AUTRES LÉGUMES :
Laitues farcies 739.
Rissoles diététiques 740.
Artichauts à la jardinière 741.
l'urée d'artichauts 742.
Artichauts do régime 743.
Crème d'artichauts au jamhon 744.
Artichauts diététique à la Colbcrl 745.
Petits pois, etc., aux oeufs brouillés 746.
1° DIVEUSES PRÉPARATIONS :
Tisane de pommes 483.
Gelée de pommes 484.
Mosto fresco 485.
Limonades "4815 61487.
Lait d'amandes douces 489.
2° MARMELADES ET COMPOTES :
Marmelade de fruits rouges 499.
Marmelade de fruits verts .
Marmelade de fruits secs. .........
Marmelade de fruits séchés (diététique)
500.
502, 502', 502".
747.
Note I 816.
Note II 41.
3° GELÉES DE FRUITS 510,511,512.
4° PRÉPARATIONS VARIÉES :
Compote de bananes 519.
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES 439'
Numéros.
Pudding aux bananes 524.
Pommes au sucre 529.
Omelettes aux confitures ou à la marmelade 533.
. .
Soufflé aux abricots 535.
Crème d'abricots 530.
Abricots à la Viennoise. 538.
. .
Timbale de pommes 540.
Pêches à la Valois 541.
Riz aux pommes 542.
Pommes en robe de chambre S43.
Charlotte diététique 587.
Virogis aux fruits 588.
Glace à l'orange 589.
X. — LE PAIN
Page
l'ourle remplacer dans les diverses préparations. 432.
jî
SOMMAIRE. —-Comment établir la gamme des régimes. — Indications V'
données par la nature. — Les différents échelons. —Ie' Echelon, r
régime lacté. — 2° Echelon, régime ovo-laeté, table des menus -
d'une semaine. — 3e Échelon, régime lacto-végétarien, pre- !'-•
mière étape, table des menus d'une semaine. — 4° Echclai, régime ;•"
lacto-végétarien, 2° étape; table dos menus d'une ssmaine. — }:
5° jichelon, régime mixte, l™ étape, table des mains de la [;
semaine. — 6» Échelon, régime mixte : 2» étape ; labh des menus [.f
de la semaine. — 7e Echelon régime mixte ; 3» étape ; table des !'
menus de la semaine. — S" Echelon, régime mixte 4° étape : i;
table des menus de la semaine. — 9» Echelon, régime d'exclusion. \:
I. — RÉGIME LACTÉ [
en l'aseptisant. ;
sion très assimilable dans lequel elle se trouve; ils ont donc j
Lundi.
._—. .
PETIT DÉJEUNER
_39.___Ji?£:
Potage blé vert
avec
10 HEURES
700.
.1111)1
au lait, 189.
9 HEURES
»
1 g
>
-9
hH
O
S!
Si
S
_39.[_63L
»
Mardi. »
Purée d'épinards, 736. Nouilles à l'anglaise.
. . avecjauned'oeui. ji
Potage d'avoine OEufs en Moquette. 168. »
Potage floconneux,99 »
Mercredi » Macaroni à la crème. >
.
avecjaune d'oeuf. Macaroni. 625. a
si
v.
Tapioca au lait, Omeletteàla crème, loi. » l'otage Condé, 697. »
Jeudi. » Crème d'arlich., 744. 13
. . 40. Purée de pois, 737.
-
e>
OEufs brouillés, 699. Crème de laitue, 693. »
Vendredi Semoule au lait, » »
Purée de lentilles,737.
. 40 Crème de carottes, 407.
Pot.bonnefemme,697. S
Samedi. Riz au lait, 189. Omelette diététique,701. » „ ss
.
»
Nouilles. Purée de chicorée736.
j sa
OEufs sauce Andral, 698. Pot.crème d'orge,-M 9. »
Dimanche. Tapioca au lait. » »
Bouchées de riz, 437. i
41. j Brioches de p. de t., 409.
s.
de nos différentsmets qui Ions son! diététiques ; nous n'avons pas
ajouté l'ad/eo-tit'cliaque fois /aille cic place.
1 T^c pas s'arrêter aui donominalions
<3uatrième éciLLeXon-
RÉGIME LACTO-VÉGÉTARIEN
MENUS II
Régime appelé par certains médecins: Régime des hyperchlorhydries graves.
un au menu de midi.
Note 3. — Dans quelques circonstances particulières, les
médecins défendent d'une manière spéciale tel ou tel ali-
ment, il est facile clans ce cas de le remplacer dans nos
menus.
IV. — RÉGIME MIXTE
i Lundi. Potage crème de 1 verre de lait. OEufs à la coque, 132. Thcaulail. Poiage Crécy, 695.
. . riz, 39. Cervelle au beurre, 720. Beurre. Purée de icnlilles, 737.
Compote de pomme, 501. Biscottes. Riz au lait, 690.
Biscotte. Biscottes.
' Mardi. Potage au blé vert, 1 verre de laif. Sole bouillie, 331. » Polugre crème d'épinards, 695.
. - 39. Purée û'épiuards, 736. Nouilles au beurre. 625.
Compote de bananes, 519. Crème à la vanille, 29.
Biscottes. Biscottes.
_
Mercredi Potage crème d'à- Pigeou bouilli, 770. -"""-" » Potage nuageux. 99.
. voitie, 39.
»
Purée de pommes de terre, 40S. Coquilles, préparation nouvelle, G25.
Compote de pruneaux, 502. OEufs renversés, 3S. S*
Biscottes. Biscottes.
VI
Jeudi. Tapioca au lait. Merluche bouillie sauce Andral, 331. » Potage Con^é. 6;J7.
» Purée de chicorée, 736.
- . 689. Purée de lentilles. 737.
Compotede pruneaux el fig-ues. 502. Gâteau de riz. 47.
Biscottes. " Biscottes.
Vendredi Semoule au lait, » Poulet en pâte: 717. » Potage parmenfière, 110.
.
GS9. Purée de pommes de terre. 407. Purée de pois. 737.
Compote de pommes.501. Crème au citron. 33.
Biscotles. Biscottes.
Samedi. Riz au lait. 690. Dorade sauce Bédmvé. 331- » Potag-e bonne femme. 097.
»
. Purée Crécy, 407. Crènie d'artichauts,' 744.
Compote de pruneaux ou d'abricots Riz en timbales. 43G.
frais, 502.
Dimanche. Tapioca au lait, Volaille au court-bouillon. 716. »
Pnlage Crécy,'69.7,,
*
6S9* Purée d'épinards, 736. Brioches de pommes de terre, 710.
Compote de mirabelles. 502. OEufs au lait, 30.
Sixième échelon.
RÉGIME MIXTE
c
iEESTjS II
considérés la 4° étape des neurasthéniques ou des dyspeptiques.
Note. — Ces menus peuvent être comme c
G
OEufs à la coque. 132. Laïtet théléger. Potage Crécy, GÛ5. nouvelle, 714.
Lundi. . . Potagecrè- 1 tasse de lail. Biscotteel beurre. Poulet bouilli sauce
Gôlelelie de veau grillée, 217.
me deriz, Purée de pommes de terre, 407. Compote de fruits, M acar. à rangl.025oupur.delent., 73;
39. Riz au lait, G90.
Compote de pommes, biscottes, 501. 501, 502.
Sole bouillie sauce Bédu-wé. 331. » Poiage crème d'épinards. 695.
Mardi.
. .
Potage au »
Fraises de viande. 707.
Veau au blanc sauce Andral, 721.
beurre, 625.
saguu, Endives ou nouilles au
CSt). Pm-éed'épïnards,736. Crème à la vanille, 29.
Compotede bananes. 519. Cft.
H° RÉGIME D'EXCLUSION
11 permet :
/ Bouillon, consommé.
V Potages au bouillon. ) avec tapioca, semoule, pâtes
Potages. ? Potages
au lait . . . j d'Italie fines (très cuils).
. .
/ Potages maigres avec purée de pommes de terre,
\ purées ou farines diverses (très cuits).
/ A. la coque peu cuils (2 minutes dans l'eau bouillante)"
! Brouilles.
Omelette peu cuite, peu grasse (au beurre).
Battus dans le lait.
En crème renversée.
f-
4B4 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
/ Truite, carpi».
Brochet, perche (au court-bouillon).
[
l ses au tamis).
Légumes. < Pommes de ferre cuites à l'eau el à la vapeur.
. . J
Petits pois à la crème, petites carottes.
[ Salsifis? scorsonères? crônes? topinambours ?
\ Melon bien mûr.
/ Compotes, confitures.
i Biscuits à la cuillère.
Entremets. < Gâteaux secs (de préférence non sucrés).
.
f Soufflés.
OEufs au lait, crème renversée.
r ( Fromages blancs.
tromages. . ^ GmyÈre> porl_Salut, Ponl-1'Évôque, Brie, Camembert.
( Prunes, pêches, abricots, raisins, poires (bien mûres).
Fruits. ' Compotes de fruits.
. . . ( Marmelade cle pommes.
Pain .... | Bien cuit, rassis, en quantité modérée.
Il défend :
Potaqes
,, . J ',,-,, (
(
Poiage bisque.
Potage aux choux.
,
' OEufs au beurre noir.
OEufs. OEufs durs.
. . . ( Omelette au lard.
/ Maquereau, hareng, anguille de mer.
Poissons. .
'. i Sardines, homard, langouste, crevettes, écrevisses.
( Friture.
LES RÉGIMES 4SS .".'.
i Charcuterie.
Viande en ragoût.
Foie de veau, rognons sautés.
Gibier noir salmis.
Oie, canard.
Gibelotte/ civet.
Toutes les sauces vinaigrées ou relevées à la moutarde,
( à l'oignon, à l'ail.
/ Légumes verls crus, salades crues.
V Oseille.
légumes. . .
1 Concombres, artichauts crus.
I Choux, champignons, truffes.
\ Oignons, ail.
! Pâtisseries grasses ou sucrées.
Entremets. .
5
Petits fours.
( Gâteaux
aux amandes.
( Fromages forts (par exemple : Marolle, Munster. Roque-
homages.
,,, ,„„„ £
forti eic.).
.
-
t Fruits insuffisamment mûrs.
\ Pommes, fraises.
„ .,
l'ruils. I
. . . „
j Groseilles.
...
( Noix (tous les fruits à amandes).
Boissons.
., . ..<„?.,,.
•
/ Vin pur.
\ Goenac, rhum, liqueurs fortes.
] Boissons acidulées.
\ Boissons sucrées.
6° LE RÉGIME VÉGÉTARIEN
Peut-être faudrait-il encore mentionner le régime végé-
tarien pur tel que le Dr ïissié le recommande pour les ma-
456 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
lades atteints d'entérite qu'il traite par le bacillus para-
laclici. IL ne leur prescrit en effet ni le régime lacté, ni le i
Il défend :
Lentilles.
f
Les légumes \ Pois.
secs. . . . Haricots.
"i
Matin 12 heures.
grammes de viande
200 à 250
rouge. ...........
35 grammes de pain
150 grammes de légumes...
48
3
3
5,5
0,30
1,20
1S
0,92
7,0
.
150 centimètres cubes d'eau
rougie au 1/3 10,0
Soir 4 heures.
Thé sans sucre.
Soir 7 heures.
250 grammes de viande.
35 grammes de pain
... 53
3
0,2
0,30
1,10
18,0
150 grammes de légumes. 3 1,20 7
20 grammes de beurre
.Totaux
.... . .
»
140,5
18
44,08
0,00
17,20
Soit 1 300 calories.
1 Ces formules m'ont été demandées par quelques médecins spécialistes : il est natu-
rel de ne pas les employer lorsque le praticien trailanl ne les approuve pas.
TABLE DES MENUS D'UN OBÈSE
PRÉPARATIONS A L'HUILE
PRÉPARÂT-ON DES LÉGUMES.—Lorsqueles légumes sont bouillis
à l'eau salée, on les égoutte, puis on l'ait chauffer deuxou trois
cuillerées d'huile selon la quantité de légumes que l'on veut
préparer, on les y jette et on les y laisse quelques instants.
Note 1. — On voit qu'ici, à l'enconlre cle ce que nous
avons observé pour .le beurre, le corps gras doit être très
chaud (environ 180°), si l'on ne veut pas que le légume
prenne un goût mauvais.
PRÉPARATION DES VIANDES. — C'est ici le moment cle recourir
aux formules anciennement et couramment en usage, brai-
sés et éluvés, en substituant simplement l'huile d'olive au
beurre et au saindoux.
PÂTÉS DE VIANDES et PÂTÉS DE POISSON. — On peut aussi, en
mettant la viande ou le poisson dans un moule allant au
four el. en les arrosant cle quelques cuillerées d'huile après
les avoir salés, obtenir de très bons résultats.
Exemple : pâté de veau.
Prendre une terrine, la badigeonner d'huile d'olive, y pos er
en alternant et par couches serrées des tranches de veau el
des tranches cle jambon, saler, arroser d'huile d'olive, cou-
vrir et mettre au four une heure environ.
Au bout cle ce temps servir.
Note. — On peut aussi consommer ce pâté froid.
PRÉPARATION DU POISSON. — Certains poissons, môme pour
les bien portants, gagnent beaucoup à être préparés à
l'huile. On verse quelques cuillerées d'huile clans une lèche-
frite, on pose le poisson dessus, on le sale et l'on'enfourne.
De temps à autre on l'arrose d'huile d'olive, servir le pois-
son entouré de tranches de citron.
Note.—Nous n'indiquons naturellementici que les quel-
ques préparations à l'huile que l'on peut être heureux de con-
naître pour certains malades, tous les autres mets diététiques :
viandes et poissons bouillis, etc., se trouvent à nos feuilles
de préparation diététique.
464 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
I
f>
let. !
RÉGIME DE CANTANI
les aliments féculents ou sucrés ne sont pas complètement utilisés et qu'il faut persister
dans le régime ou le reprendre. (D'après le formulaire magistrat).
1 L'hygiène des diabétiques. Proust et Mathieu, Masson.
seuls fruits qu'il tolère sont les amandes, les noix, les olives, \
LA QUESTION DU PAIN
-' Dongkin donne à ses malades au début de 2 200 à 3 400 grammes de lait écrémé, il
472 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
et autres. Dreyfuss-Brissac s'exprime ainsi au sujet cle l'em-
ploi du lait : pour notre part, dit-il, nous ne l'employons que
clans le cas où les fonctions digestives sont très altérées,
où l'estomac se refuse à l'ingestion soit de viande, soit cle
corps gras, où surtout l'acétonémie est imminente. Alors,
mais alors seulement, nous avons eu. à nous louer du
régime lacté mixte ou même absolu, suivi pendant quel-
ques jours, jusqu'à ce que la réaction de l'acétone dans
les urines et les troubles digestifs ait disparu ; chez cer-
tains diabétiques à la période de cachexie il rendra à
ce titre de grands services ». )1 peut en rendre aussi
chez les vieux tabéliques, chez lesquels l'artério-sclérose
et la dégénérescence rénale sont importantes ; Boucbardat
nous semble résumer la question avec grande sagesse
dans les paroles suivantes : « Je ne saurais trop répéter
à propos du lait, dit-il, ce que j'ai dit pour beaucoup
d'aliments glycogéniques : vérifiez rigoureusement avec
,1a balance l'influence du lait intervenant dans l'alimen-
tation cle chaque glycosurique individuellement. S'il l'uti-
lise, continuez-en l'usage, sinon modérez-en l'emploi,
ou supprimez-le. Chaque malade a son équation idio-
syncrasique pour chaque aliment glycosurique en par-
ticulier.
En réalité, tout ceci n'est pas notre affaire et l'ordonnance
du régime lacté, tout comme l'établissement d'un régime
plus ou moins sévère dépend absolument du médecin qui
soigne le malade.
Ordonnera-t-il le régime lacté absolu nous renvoyons
chapitre I, première partie, et chapitre II, deuxième partie,
où nous traitons avec détail cle l'application de ce ré-
gime; '
Quant aux autres régimes ils peuvent tous entrer dans les
deux catégories suivantes :
A) Régime duquel sont exclus tous les hydrates de
va ensuite jusqu'à 6 800 grammes; 4 500 grammes sont pris liquides, le reste est
absorbé sous forme de lait caillé. Régime repoussé avec énergie par Bouchai'dal, Du-
iardin-BeaumcU, etc.
LES RÉGIMES D'EXCEPTION; LE RÉGIME DES DIABÉTIQUES 473
carbone avec permission de manger des légumes verts ;
B) Régime où les hydrates cle carbone, à côté des autres
substances alimentaires, sont tolérés clans de certaines
limites.
LA RATION DU DIABÉTIQUE
Potage neigeux.
I. Faire chauffer le bouillon.
II. Battre un ou deux oeufs crus, blancs et jaunes, les verser dans le
potage bouillant en tournant toujours.
Potage velouté.
I. Faire chauffer le bouillon.
II. L'épaissir avec deux ou trois jaunes d'oeufs crus.
LES SAUCES
Sauce noire. f
LÉGUMES
FRUITS
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
JOURS
....
PETIT DÉJEUNER
..
•-
:
,
:I
jMEZsljS HEBDOMADAtHES D'UN DIABÉTIQUE
Côtelette
Chou-fleur
PÊJEUXER DE MIDI
de veau grillée.
à la crème.
Crevettes saucisson beurre.
Beeflcack.
Salades farcies.
Langouste mayonnaise.
Emincés de veau.
Salsifis au jus.
Roquefort, beurre.
GOLTEK
poché.
••
'
Rôti de boeuf.
Crosnes au beurre.
Rôti de veau.
DINEtt
feî
c:
-3
S
ET
En
O
G
fa
DIABÉTIQUE
MENUS HEBDOMADAIRESD'UN
àc
RÉGIME B
QUANTITÉ
QUELQUES HYDRATES DE CARIÎONE EN PETITE c
permis et défendus par Bouchardal.
Pour varier davantage le régime, consulter la liste des aliments cr.
GOVJTEH DINER
DÉJECNEIi DÉJEUNER DE JIII1I
JOURS
Saumon sauce nouvelle. Consommé aux ceufs Potage aux oeufs durs.
Lundi 150 gr. environ de lieefleack. pochés. Gigot au jus. o
Ihé léger ou de Artichauts an Leurre. >:
café léger. Laitues en purée. Omelette an rhum à la saccharine,
30 gr. de pain. Fromage de gruyère, Leurre.
Potage à l'omelette.
Mardi OEufs au plat. »
Galanliuc de volaille.
»
Civet de lièvre. Choux-fleursau gratin.
Endives au jus. Crème américaine.
NeufchiUeî, beurre.
Potage purée de choux-fleurs.
Mercredi '• Jambon, olives, coquillages. »
Ris de veau à la poulette.
Homard mayonnaise. " Cliampigiionsà la bordelaise.
Epinards à la crème. Fromage à la crème.
Roquefort.
Potage nuageux.
Jeudi »
Goujons frits (sans farine). »
Côtelettes d'agneau. cA
Salmis de canard. Choux rie Bruxelles au beurre.
Nouilles ou haricots verts à l'anglaise. Amandes fraîches.
Gruyère, beurre.
Consomméau fromage.
Vendredi Huître beurre, thon mariné. »
Fiiet de mouton mariné en chevreuil.
Filet sauté aux olives. Cardons à ta moelle.
Salade de cresson. Crèmeàla vanille (sucrée de saccharine;.
Fromage à la crème.
Potage velouté.
Samedi »
Sardines à l'huile. »
Rosbif au naturel.
Filet béarnaise. Salsifis au jus.
Asperges sauce nouvelle. Noisettes fraîehes.
Fromage de Chester.
Potage purée de laitue.
Dimauche .... » OEufs brouillés.
CôlcieUes de mouton.
Laitues à la crème.
»
Poulet rôti.
Concombresauce béarnaise.
Parfait à la vaniite sans sucre.
j
f y.
Ponl l'Evèque.
LES RÉGIMES D'EXCEPTION; LE RÉGIME DES DIABÉTIQUES 481
Graisse : elle peut être donnée en nature sons l'orme de beurre
frais, de lard, de graisse, de jambon ou servir à préparer les légumes.
Boissons : 200 à 230 grammes de boisson aux deux grands repas. Le
surplus sera donné dans l'intervalle des repas.
Premier déjeuner : 100 à 130 grammes de café ou de thé léger avec
30 grammes de pain.
' Smith, New York médical journal, Juli 1878, April 1S79.
- Ewald, Zeitschs. f. Klin. med. Bd. XII, 1887.
' Armin Huler, Deutsch. Arch. f. Klin.-med., Bd. LLX.V11
ALIMENTATION ARTIFICIELLE; LAVEMENTS ET INJECTIONS, ETC. 487
150 à 300 grammes de fraîche et excellente viande de boeuf
finement hachée ;
50 à 100 grammes de pancréas de boeuf finement haché;
Agiter avec 75 à 150 grammes d'eau tiède.
Maragliano complique ainsi cette formule :
300 grammes démuselé de boeuf pulpes au couteau;
150 grammes de pancréas bien frais ;
25 grammes de fiel de boeuf;
Un litre d'eau;
5 grammes de bicarbonate de soude.
Laisser deux heures à la température de la chambre,
injecter en quatre ou cinq fois.
INJECTIONS HYPODERMIQUES.
— Il était naturel d'essayer aussi
l'action des injections hypodermiques sur la nutrition des
malades. Les expériences de Krueg 1, Menzel etPerco "î, Pick 3,
Wittaker 4, von Leube 5 ont prouvé que de petites quantités
de substances nutritives liquides et stériles pouvaient être
ainsi absorbées; l'huile d'olive ou la graisse par exemple,
par fractions de 20 à 30 grammes plusieurs fois par jour, et
l'eau additionnée de sel, — ce que l'on a appelé le sérum, —
par quantité plus grande encore. On introduit ainsi une
grande quantité d'eau et d'eau chargée de substance miné-
rale dans l'économie qui exercera sur l'organisme une action
extrêmement intéressante.
Ces sérums artificiels sont souvent tout simplement com-
posés d'eau bouillie additionnée de 5 à 6 p. 1.000 de chlo-
rure de sodium.
On peut aussi les obtenir avec :
Un litre d'eau portée à l'ébullition ;
7 grammes de sel marin ;
1 gramme de phosphate de soude ;
'• \.
Leube, Congrcss. /'. umùre med. 1S95, Mtincher.
488 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS
de phosphate de potasse.
0B1',5
Les sérums sont injectés selon les quantités indiquées
par le médecin; l'aiguille et la peau du malade doivent être
soigneusement aseptisées avant que la piqûre ne soit faite.
L'importance de l'injection peut varier entre quelques
grammes et 500 grammes de sérum.
CHAPITRE VII
DES USTENSILES DE CUISINE PROPRES
AUX MALADES 1
Fig. 2. Fig. 3.
Fig. 4. J?ïg-I5-
Fig. 6.
qué que les précédents pour l'eau et les liquides (fig. 15).
Très pratique lorsqu'il s'agit de substances peu visqueuses,
Fig. 24.
Fig. 2b.
Fig. 20.
JIATIÊ11ES
AMilJMI- GHAISSES NOS SELS EAU
ALIMENTS
K0II,ES AZOTÉES
Viande d'oiseaux.
Viande de poules grasses . 18,49 9,34 1,10 0.91 70,06
. .
— — maigres. . .
19.72
2*;70
1,42 1,27 1.37 70,22
05.00
Dindon I
S,50 » 1,20
l
. - .
| |
Oie 15,91 45,59 » 0,49 38,02 î
Perdrix 25,26 1,43 k » 1,39 71,70 j
Pigeon 22,14 1,00 0,70 1,00 75.10 | •
Canard doniesliquc ,,
» » » » » j
Canard sauvage ,
23,S0 3,09 1,69 0,93 09,89 ! "
Grive 22,19 1,77 1,39 1,52 73,13 i
I ' I
i
s
I
APPENDICE 503
i ' ' "' " ' ' ; :
MATIERES
' -
i
ALIMENTS ALBUM- GRAISSES NON
j SELS EAU
N01DES AZOTÉES
!—; 1
do vache ) 5u0™l|al1
2,66 1,83 0,43 89,10
f
— | 4,00
; Képhir 3,45 1,4-4 j ^'II °'GS 91' 21
;
f
Mollusques, crustacés, reptiles.
MATIÈRES I'
ALIMENTS
ALBLS1I-
GRAISSES NON SELS EAU
ï*
R0IDES AZOTÉES fr
Haricots
— moyenne 23,6 1.90 55,6 3.06 11,24
Fèves sèches 22 à 26 1.5 57,5 2,5 13,0
Lentilles sèches 20 à 26,8 2,4 il 1.5 50 à 02 2 à 2,06 11 à 13
Pois 18,9 à 24,5 1,2 à 1,89 52 à 61 2 à 3 10.6 à 14 '
Sofa linipida jaune 33,41 17,08 29,31 5,10 9,S9
Tubercules.
Pommes de terre moyenne
—
—
de Hollande.
saucisse
. .
.
rouge.
rovalc bleue. .
1,3
1,83
1,40
1,56
0,15
.
»
20,0
17,3
i>
*
».
1,0
»
»
76,0
77,9
70,0
72,S
-
>
—
paialcs douces. 1,50 0,3 10,5 2,0 07.5
— manioc. 1,17 0,4 2S,3 0,05 67,0
. . .
Légumes herbacés.
Betterave comestible 1,34 0,14 8,90 1,14 87,50
à sucre
— comestible 1,27 0,12 14,40 0,S2 82,25
Courge 1,10 0,13 6,50 0,73 90,32
Asperge 1.70 0,25 2.03 0,54 93,75
Chou-llcur 2,48 0,34 4,55 0,83 90,89
Chou cabus 1,89 0,20 4,87 1,23 89,97
Navel 1,114 0.21 8,32 0,91 87,8
Bolet (bolelus adulis) 2,92 0,51 4,72 0,03 90,00
Agaric champêtre 3,74 0.13 3.51 0.4S 91,28
Champignon do couche. 4,07 4 à 0,20 3,13 0.40 91,0
. . . 0,05 2.9S 0,S3 90,0
— cèpes 4,S9 "
Truffes noires 8,00 0,62 8,10 2,31 72.80
Carottes 1,23 0,30 9,17 1,02 80,79
Epinards 3,49 0,58 4,44 2,09 8S,47
Endives 1,46 0,13 4,58 0,78 94,13 j
Fruits huileux.
Amandes 24,2 53,7 9 à 7 2,9 5,4
Noix 15,77 57,43 13,03 2,0 7,18
Noisettes 17.41 62,60 7,22 2,49 7,11
Châtaignes A à 8 0,87 35,0 1,52 53,7
Cacao 8,S8 67,0 12,44 1,81 5,81
APPENDICE 505
g S g* »s
ALIMENTS
S
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Cidre
—
Vin blanc de Hongrie. ... »
»
»
8,0
2,92
2,35
6,35
0,17
»
0,39 0,15
0,07 »
0,69
0,37
0,20
0,26
Bière moyenne de Gaule. . 90,10 3,93 5,79 0,71 0,88 3,73 0,4 5 0,23
.
Bière allemande exportation. 89,01 4,40 0.3S 0,74 1,20 2,4-7 0,10 0,25
Aie 89,42 4,63 5,65 0,01 1,07 1,81 0,28 0,31
Cognac » 37 à 48 0,10 à 0,5 » » » 0,08 »
Kirsch » 38,6 à 42,4 » » .. » 1,8 »
506 CUISINE RATIONNELLE DES MALADES ET DES BIEN PORTANTS f
i — r~n 1 h
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"
I j
Chocolat 0,18 21,02 54,40 sucre. 1,89 1,89.0,7 théobromine: |
4,40 amidon. !
! .-.
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13 à 14
14 à 15
15 à 10
—
12 à 13 —
—
—
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30,100
35,700
41,900/\;\U^~-"~~
47,500/AV'-"-
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33,800
38,300
43,200
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.
LA SUBSTANCE ALIMENTAIRE ET SON EMPLOI
Pages
PRÉFACE • .
i
INTRODUCTION
.
i
PREMIÈRE PARTIE
LA SUBSTANCE ALIMENTAIRE ET SA PRÉPARATION QUOTIDIENNE
CHAPITRE PREMIER
LE LAIT ET LES LAITAGES
SOMMAIRE.
— 1. La valeur du lait dépend de son origine et de la manière
dont on le conserve. De l'ébullition du lait., le garde-lait. — De la stéri-
lisation moyen simplifié. — Comment réchauffer le lait stérilisé. —
:
1 Nous avons appelé feuilles de préparation ,a celles qui ne traitent que de préparations
diététiques et qui se trouvent dans la deuxième partie de ect ouvrage.
508 TABLE DES MATIÈRES
IV. LAITAGES il
1° Lait + sucre. — Lait réduit, confiture de mique, soufflé à la vanille. Crème pâtis
lait. sière. Soupe au lait aux amandes.
2? Lait + sucre -j- jaunes d'oeufs -f parfum. o° Lait + sucre -f oeufs + parfum + farine
Crème à la vanille, crème au chocolat, beurre. — Kl an de ménage. t J
au café. etc. Pour que les crèmes ne « tour- G" Lait + sucre -l- ceufs + parfum + riz ou \
g
nent » jamais. Les glaces. autre féculent. — Riz au lait, gâteau LU $
3° Lait -t- sucre + oeufs + parfum. — (Eufs riz, gâteau à la semoule, croquette de m ^
au lail, crème renversée, etc. potage aulait àla semoule, au tapioca, a\n 1
CHAPITRE II
FEUILLES DE PRÉPARATION 60
Préparation du saindoux. 1
Mélange de graisse de veau et de beurre.
— de la graisse de boeuf. de boeuf et d'huile d'ara-
du beurre fondu. — —
— | chide.
Mélange de graisse de boeuf et de saindoux.
CHAPITRE IU-
Vermicelle instantané. j
Quenelles d'écume. -f
Pâle en gouttes. légères. J
— à la râpe.
1 —
— de crabes.
POTAGES A BASE DE LÉGUMES 94
1° LÉGUMES ENTIERS
Julienne.
Potage Parincnticr à la prhilanière. Consommé aux laitues.
2° CRÈMES DE LÉGUMES 92
Crème de choux-ilcurs. Crème de potiron.
— d'asperges. Poiage de santé.
— du poireaux. à la tomate.
POTAGES-PURÉES, BASE DR LÉGUMINEUSES Oîi
Poiage à la Faubonne (à la purée de haricots). 1 Môme préparation pour les pois, les len-
Potage à la purée de haricots, manière simple. 1
tilles, etc.
POTAGES A BASE DE CÉllÉALISS 96
Potage à la farine. Crème d avoine.
— à la farine roussie. Crème de riz.
— d'orge. Potage à la Washington.
CHAPITRE IV
LES OEUFS
L'OEUF
CHAPITRE V
L'ALIMENT CARNÉ
PREMIÈRE PARTIE
L'ALIMENT CARNÉ
FEUILLES DE PRÉPARATION (a)
CHAPITRE VI
.
L'ALIMENT CARNÉ
DEUXIÈME PARTIE
1. — SOUPES AU POISSON 2U
Bouillon de poisson.
Bouillabaisse. Bouillabaisse de Marseille.
•
X. — PRÉPARATIONS SPÉCIALES A LA MORUIC 323
Comment faire cuire la morue.
Morue à la maître d'hôtel. Coquilles do morue à la bourgeoise.
Morue à l'ariégcoise. Brandade de morue.
CHAPITRE VI
L'ALIMENT VÉGÉTAL
PREMIÈRE PARTIE
LES LÉGUMES
SOMMAIKE.
— Discussion sur l'importance de la viande et des légumes
TABLE DES MATIÈPES bi7
dans l'alimentation humaine. — Composition des légumes. — Les
herbivores et le sel. — A quoi servent les légumes. — Importance
de la préparation des légumes, pour leur plus ou moins grande diges-
tibilité. pour leur plus ou moins grande valeur alimentaire. — Prin-
cipes fondamentaux, à observer dans leur préparation. — Soupes aux
légumes. — Crèmes. — Purées. — Riz. — Farines de légumineuses et
de céréales. — Autres préparations : Légumes préparées à l'anglaise. —
A la sauce poulette.
-
LES LÉGUMES
FEUILLES DE PRÉPARATION (a)
CHAPITRE VIII
L'ALIMENT VÉGÉTAL
DEUXIÈME PARTIE
LES FRUITS
LES FRUITS
— de fraises.
Salade de pommes.
| Confiture de groseilles cuite
Groseilles givrées. au soleil.
VI. — FRUITS CUITS 287
Confitures. Orimges en gelée.
. Gelée de Bar.
RIAHMEJ.ADE, formule générale.
1° do fruits rouges. Remarques générales.
2" de fruits verts. 3. Sirops de fruits,
3° de fruits secs. Sirop de groseilles, etc.
Marmelade d'oranges. 4. Pâtes de fruits.
— de marrons. Exemple : pâte d'abricots.
COMPOTES. Formule générale. 5. Pains de fruits.
— Quatre fruits. Pain de fruits (formule allemande).
— Trois fruits. Petits pains do marrons.
De noix vertes. G. Quelques formules relatives aux bananes.
—
Macédoine de Iruits à la cévenole. Compote de bananes.
Tutti i'rutti. Bananes à l'orange.
Mirabelles et abricots à la royale. Bananes à la neige.
2. Gelées de fruits. Beignets de bananes.
Exemples : trcléc d'abricots. Puddîne: de bananes.
VU. — PRÉPARATIONS DIVERSES A BASE DE FRUITS 293
1. Fruits et sucre. Marrons glacés.
Cerises jubilé.
Bateaux de bananes. Pommes flambantes.
Angélique confite. Pommes à la Dauphine.
CHAPITRE IX
LES FARINEUX : LES CÉRÉALES, LES FARINES, LE PAIN;
LES PATISSERIES ET LES PATES ALIMENTAIRES
SOMMAIRE.—I. Les céréales. —Leur composition. —Ce qui la fait varier.—
Les décoctions de céréales. — Boisson fermentée du sorgho. — Les
farines. —Les soupes. — Farines pour nourrissons, leur comnosition. —
520 TABLE DES MATIÈRES
Pain diaslasé. — Maïs et pellagre. — IL Le pain. — Levains et levu-
res. — Différences qui caractérisent le pain fait sur levain et le pain
fait sur levures. —De la préparation des pâtes sur levure. — Les levures
chimiques. — A propos de saccharomyces. —Diverses sortes de pain;
le pain blanc, le pain noir, le pain bis. — Pain frais et pain rassis. —
La croule et la mie. — Pour élever la teneur du pain en albumine. —
Rôle du pain dans la nutrition.— Le pain grillé. — Le pain de gluten. —
ÏJL Les pâtisseries. — Les pâtes alimentaires. — Ce que c'est que la
diète lacto-farineuse. — Pâles à base d'eau. — A base d'oeufs. — Inter-
médiaires.— Gomment on fait les nouilles.— Semoule, tapioca, etc. 302
LES FARINEUX
FEUILLES DE PRÉPARATION [a)
llond naté.
Madeleine. Beignets sur"levure.
Sablés parisiens.
Sablés normands. 4° Gâteau sur levain.
Brioche.
Sablés bretons. Savarin.
Biscuits à la cuillère. Gâteau Pascal.
Galette normande. 5° Gâteau très lourd qui n'entre dans au-
BISCUITS CUITS EN HUTUIIIÏ : Roussettes. 42C cune catégorie 330
Petits l'ours 1902. Le plum-pudding.
TABLE DES MATIÈRES 321
CHAPITRE X
LES CONDIMENTS
SOMMAIRE.
— Définition trois sortes de condiments. — I. Les condiments
:
aliments : corps gras, sucre. — Rôle du sucre dans l'économie humaine.
— Le sucre succédané de l'alcool. — Le sucre et les diabétiques. — La
saccharine. — Le miel. — IL Les condiments antiseptiques : Le sel,
son action. — La ration de sel est variable. •— De la déchloruration des
aliments. — Régime dos albuminuriques. — Le sel moyen d'engraisse-
ment. — Le salpêtre. — Les substances aromatiques. — Condiments
alliacés. — III. Les condiments excitants. Condiments acres ou poivrés. —
Condiments acides. — Leur rôle physiologique. — Le vinaigre. — Pikles.
cornichons, etc 341
Table de préparation. — Préparation du vinaigre. — Vinaigre pour les
salades. — Vinaigre de pommes. — Vinaigre de framboises. — Prépa-
ration des cornichons. — Cornichons à l'Alsacienne. — Betteraves au
vinaigre 3b 1
CHAPITRE XI
LES BOISSONS
SOMMAIRE. — Quatre groupes de boissons. — I. L'eau dans l'alimentation
son rôle. — Qualités d'une bonne eau. — Les filtres. — Le résidu solide
de l'eau. — Température : eau chaude, eau froide, eau tiède. — La
quantité. — Dioelica sicca. — Ce qu'on entend par diète hydrique. — A
quel moment il faut boire. — Les eaux minérales et les eaux gazeuses.
— IL Les boissons fermentées. — L'alcool et les
liqueurs. — Le vin, le
cidre, le poiré, la bière. — 1L1. Les boissons catéiniques. — Le café, le
thé, le maté, le cacao, etc. — IV. Les tisanes et leur rôle physiologi-
que 333
LES BOISSONS
FEUILLES DE PRÉPARATION
I. — L'EAU '375
Stérilisation. 1 Stérilisation chimique.
S22 TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE XII
LA RATION ALIMENTAIRE
SOMMAIRE.
— I. Nécessité de se nourrir. — Quelles sont les substances
élémentaires nécessaires à l'homme ? — Dans quelles proportions doit-
il les absorber ? — La ration alimentaire. — La ration évaluée, en calo-
ries. — Gomment la taille, le poids et l'âge modifient ]a ration. — Com-
position des principales substances alimentaires. — Leur valeur en
albumine, en carbone, en graisse. — Aliments équivalents. — Quelques
recherches du D»' Boas. — Modifications apportées par la cuisson des
aliments 383
CHAPITRE XIII
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
DE LA CUISINE DIÉTÉTIQUE
SOMMAIHE.
— Dequoi dépendent les phénomènes digestifs. — Les deside-
ratas de la diététique. — Rôle du médecin et du pharmacien. — Rôle
do la ménagère. — Nécessité de créer une cuisine rationnelle. — Prin-
cipes que cette cuisine devra observer 403
CHAPITRE II
LES PRÉPARATIONS DIÉTÉTIQUES ([})
CHAPITRE IV
RÉGIMES D'EXCEPTION (PREMIÈRE I>AHÏIE)
CHAPITRE Y
RÉGIME D'EXCEPTION (DEUXIÈME PARTIE)
SOMMAIRE.
— Le régime dans le diabète sucré.— Principes fondamentaux.
— Régime de Cantani. — Régime de Dreyfuss-Brissach. — Régime de
Bouchardat. — Régime d'Ebstein. — Régime des docteurs 'Mathieu,
Linossier, A.. Robin. — La question du pain. — Le lait dans le régime
du diabétique. — La ration du diabétique. —Quelques formules culi-
naires spéciales aux diabétiques. — Régime À : aliments permis, ali-
ments défendus. — Tableau des menus hebdomadaires d'un diabétique,
1™ étape. — Régime B : aliments permis, aliments défendus. —Tableau
des menus hebdomadaires d'un diabétique, 2° étape. — Liste alimen-
taire de Bouchardat 46G
CHAPITRE VI
L'ALIMENTATION ARTIFICIELLE : LAVEMENTS
ET INJECTIONS HYPOTHERMIQUES 4S4
CHAPITRE VII
CONCLUSION 497
APPENDICE :
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506
501