Correction DS 1

[ Correction DS 1 \ d’après Antilles Guyanes juin 2014

1. a. À l’aide de la calculatrice et on obtient les valeurs suivantes :
n 0 1 2 4 6 8 10
un 2 3,4 2,18 0,612 2 0,155 7 0,039 0,009 8
b. Au vu du tableau précédent, la suite (u n ) semble être décroissante à partir du rang 1 et
semble converger vers 0.
2. a. n étant un entier naturel non nul, on considère la propriété P (n) : « u n > 15 n
4 × 0,5 ».
Montrons par récurrence que P (n) est vraie pour tout entier naturel n non nul.
15
— Initialisation. On a u 1 = 3,4 et × 0, 51 = 1,875, donc u 1 > 15 1
4 × 0,5 .
4
La propriété P (1) est vraie.
— Hérédité. Supposons que, pour un certain entier naturel n non nul, la propriété P (n)
15
est vraie, c’est-à -dire que : u n > × 0,5n HR
4
On doit alors démontrer que la propriété P (n + 1) est vraie,
15
c’est-à -dire que u n+1 > × 0,5n+1 .
4
D’après l’hypothèse de récurrence :
15 1
un > × 0,5n donc, en multipliant par :
4 5
1 3
u n > × 0,5n puis, en ajoutant 3 × 0,5n :
5 4
1 3
u n + 3 × 0,5n > × 0,5n + 3 × 0,5n c’est-à -dire :
5 4
15
u n+1 > × 0,5n
4
Or, pour tout entier naturel n, 0,5n > 0,5n+1 , on en déduit donc que :
15
u n+1 > × 0,5n+1
4
La propriété P (n) est donc héréditaire.
— Conclusion. La propriété P (n) est vraie au rang 1, elle est héréditaire a partir de ce rang,
elle est donc vraie pour tout entier naturel n non nul. Nous venons donc de démontrer,
15
par récurrence, que pour tout entier naturel n non nul on a u n > × 0, 5n .
4
b. Pour tout entier naturel n non nul :
1
u n+1 − u n = u n + 3 × 0,5n − u n
5
4
= 3 × 0,5n − u n
5
Or d’après la question précédente, pour tout entier naturel n non nul :
15 4
un > × 0,5n donc, en multipliant par − :
4 5
4
− u n 6 −3 × 0,5n puis, en ajoutant 3 × 0,5n :
5
4
3 × 0,5n − u n 6 0 c’est-à -dire que
5
u n+1 − u n 6 0

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c. D’après la question précédente la suite (u n ) est décroissante à partir du rang 1.

De plus nous avons prouvé que, pour tout entier naturel n 6= 0, u n > 15 n
4 × 0,5 .
15
Or le nombre × 0,5n est positif, on en déduit que la suite est minorée par 0.
4
La suite étant décroissante et minorée par 0, d’après le théorème de convergence mono-
tone, elle est convergente vers une limite inférieure ou égale à 0.
3. Soit (v n ) la suite définie sur N par v n = u n − 10 × 0, 5n .
a. Pour tout n ∈ N, on a : v n+1 = u n+1 − 10 × 0,5n+1
1
= u n + 3 × 0,5n − 10 × 0,5 × 0,5n
5
1
= u n + 3 × 0,5n − 5 × 0,5n
5
1
= u n − 2 × 0,5n
5
1¡
u n − 10 × 0,5n
¢
=
5
1
= vn .
5

La suite (v n ) est donc géométrique de raison 51 .

Son premier terme vaut v 0 = u 0 − 10 × 0,50 = 2 − 10 = −8.
¡ 1 ¢n
b. La suite (v n ) étant géométrique on a, pour tout entier naturel n : v n = v 0 × q n = −8 × 5
.

Nous savons que, pour tout entier naturel n : v n = u n − 10 × 0,5n , on en déduit que

u n = v n + 10 × 0,5n
µ ¶n
1
u n = −8 × + 10 × 0,5n
5
µ ¶n
1 1
c. On a 0 < < 1 et 0 < 0, 5 < 1 donc lim
5 = lim 0, 5n = 0.
n→+∞ 5 n→+∞
µ ¶n
1
On en déduit que lim −8 × = lim 10 × 0, 5n = 0
n→+∞ 5 n→+∞
et donc par somme, on en déduit que lim u n = 0
n→+∞
4. L’algorithme complet est :

n←0
u←2
Tant que u > 0, 01
n ← n +1
¡ ¢n
u ← −8 × 15 + 10 × 0,5n (*)
Fin Tant que

Remarque : la ligne (*) peut être remplacer par u prend la valeur 51 u + 3 × 0,5n−1

Q UESTION BONUS
N
X
Algorithme permettant de calculer la somme S N = u k = u 0 + u 1 + · · · + u N où N sera un
k=0
nombre entier naturel donné par l’utilisateur :

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u←2
S ←u
Pour k allant de 1 à N
¡ ¢k
u ← −8 × 51 + 10 × 0,5k
S ← S +u
Fin Tant que
Afficher S

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