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NM 10.1.

276
Norme Marocaine 2007

Granulats

Analyse granulométrique, aplatissement,


allongement

Essai à l’aide d’un appareil d’ombroscopie

Norme Marocaine homologuée


Par arrêté du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Mise à Niveau
de l’Economie N° , publié au B.O. N°

Correspondance
La présente norme est en large concordance avec la XP P 18-566/2002.

Modifications

Elaborée par le comité technique de normalisation des produits de carrière


Editée et diffusée par le Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA)

© SNIMA 2007 ICS : 91.100.15


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Sommaire

Page
1 Domaine d’application ....................................................................................................................... 3

2 Références normatives ..................................................................................................................... 3

3 Termes et définitions ......................................................................................................................... 3

4 Appareillage ....................................................................................................................................... 5

5 Préparation de la prise d’essai ......................................................................................................... 6

6 Exécution de l'essai ........................................................................................................................... 7

7 Rapport d’essai .................................................................................................................................. 7

8 Précision des essais ......................................................................................................................... 7

Annexe A (informative) Essai à l’aide du vidéogranulomètre VDG 40 ............................................................ 8


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1 Domaine d’application
Cette norme définit un mode opératoire pour réaliser en continu l’acquisition et le traitement des silhouettes des
ombres d’un voile mono-couche de particules traversant un faisceau lumineux, afin de déterminer par méthode
optique la granularité, les facteurs moyens d’allongement par classe dimensionnelle et le facteur d’aplatissement
moyen de la prise d’essai.
Ce mode opératoire s'applique à tous les granulats utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil, refusés
au tamis d’ouverture nominale 1 mm et passant au tamis d’ouverture nominale 63 mm.

2 Références normatives

XP P 18-540, Granulats — Définitions, conformité, spécifications.

NF EN 573-1, Aluminium et alliage d’aluminium — Composition chimique et forme des produits corroyés —
Partie 1 : système de désignation numérique (indice de classement : A 02-120).

NF EN 932-2, Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 2 : Méthode de réduction
d’un échantillon de laboratoire (indice de classement : P 18-621-2).

NF EN 932-6, Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 6 : Définition de la répéta-
bilité et de la reproductibilité (indice de classement : P 18-621-6).

NF EN 933-1, Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats — Partie 1 : Détermination
de la granularité — Analyse granulométrique par tamisage (indice de classement : P 18-622-1).

NF EN 933-3, Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats — Partie 3 : Détermination
de la forme des granulats — Coefficient d’aplatissement (indice de classement : P 18-622-3).

NF EN 1097-6, Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats — Partie 6 :
Détermination de la densité des particules et de l'absorption d'eau (indice de classement : P 18-650-6).

NF ISO 5725, Application de la statistique — Fidélité des méthodes d'essai — Détermination de la répétabilité d'une
méthode d'essai normalisée et de la reproductibilité par essais interlaboratoires (indice de classement : X 06-041).

3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document les termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1
appareil d’ombroscopie
appareil permettant de réaliser l’acquisition et l’analyse géométrique de la silhouette d’une ombre d’un objet inter-
ceptant un faisceau lumineux

3.2
granulométrie par méthode optique
détermination de la distribution des grosseurs Gi des particules à l’aide d’un appareil d’ombroscopie

3.3
granularité par méthode optique
résultat d’une granulométrie par méthode optique
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3.4
forme d'une particule «i»
définie par les trois dimensions orthogonales Li, ei et Gi

3.5
longueur Li
plus grand écartement d'un couple de plans parallèles tangents à l'élément

3.6
épaisseur ei
plus petit écartement d'un couple de plans parallèles tangents à l'élément et orthogonaux aux plans définissant Li

3.7
grosseur Gi
écartement d'un couple de plans parallèles tangents à l'élément et orthogonaux à Li et ei

3.8
n
nombre de particules dont la grosseur appartient à un intervalle de dimensions de largeur quelconque mais fixée,
appelé «classe dimensionnelle»

3.9
facteur d'allongement des particules d’une classe dimensionnelle

n Li
∑ -----
Gi
-
i=1
----------------
n

3.10
volume d’une particule mesuré à l’aide d’un appareil d’ombroscopie
Vti

3.11
volume total des particules de la prise d’essai mesuré à l’aide d’un appareil d’ombroscopie

∑ Vti
3.12
m
masse de la prise d’essai

3.13
D
plus petite ouverture nominale de tamis, choisie parmi les dimensions indiquées au paragraphe 3.1 de la norme
XP P 18-540, laissant passer au minimum 80 % en masse de la prise d’essai

3.14
d
plus grande ouverture nominale de tamis, choisie parmi les dimensions indiquées au paragraphe 3.1 de la norme
XP P 18-540, laissant passer au maximum 20 % en masse de la prise d’essai

3.15
masse volumique réelle des granulats
qr
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3.16
volume réel des granulats de la prise d’essai

Vr = m
-----
qr

3.17
facteur d'aplatissement de la prise d’essai

∑ V ti
--------------
Vr

NOTE Le facteur d'aplatissement n'est pas égal au coefficient d'aplatissement, défini dans la norme NF EN 933-3.

3.18
voile mono-couche de granulats
disposition des granulats suivant une bande d’épaisseur suffisamment faible pour limiter à 5 % de l’effectif total
de particules analysées les phénomènes de superposition partielle ou totale de particules préjudiciables à l’acqui-
sition des silhouettes de leurs ombres
Les dimensions sont exprimées en millimètres, les volumes en centimètres cubes, et les masses en grammes.

4 Appareillage

4.1 Appareillage d’usage courant


Il est constitué :
— d'un appareillage relatif à la norme NF EN 932-2 ;
— d'un tamis d'ouverture : 1 mm ;
— d'un matériel de lavage : bacs, brosses, pinceaux ;
— d'une balance dont la portée limite est compatible avec la masse totale de la prise d’essai et de classe 3 (pré-
cision commerciale) ;
— d’un appareil de chauffage (four micro-onde, étuve,…) pour sécher la prise d’essai.

4.2 Appareillage spécifique


Il est constitué :
a) d'un appareil d’ombroscopie (voir exemple en annexe) comprenant :
1) un dispositif d’alimentation en granulats, ayant pour fonction de les conditionner en un voile mono-couche
et de les orienter pour qu’ils présentent majoritairement leur plus grande ombre à l’analyse ;
2) une source lumineuse ;
3) un dispositif d’acquisition et de traitement des ombres des granulats composant le voile mono-couche, dont
la résolution horizontale et verticale est égale ou meilleure que 0,2 mm, qui analyse chaque ombre, une et
une seule fois ;
4) un système permettant de piloter le dispositif d’alimentation, le dispositif d’acquisition et de traitement et
d’exploiter les résultats d’analyse ;
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b) de deux billes de calibrage en alliage d’aluminium 7075 (A-Z5 GU, voir NF EN 573-1), de diamètres respectifs
20 mm et 50 mm, comportant chacune un méplat. La position du méplat et les tolérances à respecter lors de
la fabrication de ces billes sont indiquées sur la Figure 1. Ces billes sont utilisées pour vérifier le bon fonction-
nement de l’appareil et doivent être remplacées lorsque leurs dimensions ne sont plus conformes aux valeurs
de la Figure 1, après doublement des tolérances. La vérification consiste à effectuer au moins 10 analyses suc-
cessives de chaque bille de calibrage, en la plaçant dans le dispositif d’alimentation de telle sorte que le dis-
positif d’acquisition et de traitement voit une silhouette circulaire et que les dix passages décrivent la largeur
qu’aurait un voile de granulats. À l’issue de ces analyses, les valeurs moyennes (X)moy et les écarts types esti-
més sX de la longueur et de la grosseur déterminées sur chaque bille par l’appareil d’ombroscopie doivent
appartenir aux intervalles d’admissibilité suivants :

bille de diamètre 20 mm 19,5 mm ≤ (Li)moy ≤ 20,5 mm 19,5 mm ≤ (Gi)moy ≤ 20,5 mm


|sLi| ≤ 0,2 mm |sGi| ≤ 0,2 mm
bille de diamètre 50 mm 49,5 mm ≤ (Li)moy ≤ 50,5 mm 49,0 mm ≤ (Gi)moy ≤ 51,0 mm
|sLi| ≤ 0,3 mm |sGi| ≤ 0,3 mm
Si l’une au moins de ces valeurs se situe en dehors de son intervalle d’admissibilité, l’appareil d’ombroscopie doit
être déclaré inapte à effectuer l’essai dont la présente norme définit le mode opératoire.

Dimensions nominales

∅ (mm) 20,00 50,00

h (mm) 17,07 42,68

Figure 1 — Schéma des billes de calibrage

5 Préparation de la prise d’essai


Préparer la prise d’essai conformément à la norme NF EN 932-2.
La prise d’essai doit être dans l’état de surface sèche (voir NF EN 1097-6). Si tel n’est pas le cas, un séchage
préalable est nécessaire.

5.1 Masse à analyser


La masse (m) de la prise d’essai, après élimination des éléments inférieurs à 1 mm, est égale ou supérieure à
0,6 D3 avec m exprimée en grammes et D en millimètres.

5.2 Séparation de la partie inférieure à 1 mm


Cette séparation vise à éliminer la plupart du passant au tamis de 1 mm par voie sèche.
Dans le cas où la prise d’essai présente une proportion telle d’agrégats de particules de taille supérieure ou égale
à 1 mm que les écarts entre les résultats d’analyse, avant et après désagrégation, excéderaient la répétabilité de
la méthode, ces particules doivent être désagrégées avec précaution. Pour cela, il peut être procédé à un lavage
de la prise d’essai sur le tamis d’ouverture 1 mm, suivi d’un séchage jusqu’à ce qu’elle soit dans l’état de surface
sèche.
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5.3 Détermination de la masse volumique réelle


Seule la détermination du facteur d’aplatissement impose de connaître la masse volumique réelle (NF EN 1097-6).

6 Exécution de l'essai
Verser la prise d’essai 1/D dans le dispositif d’alimentation en granulats. Procéder à l’essai en adaptant le débit
de particules soumis à l’analyse de façon à respecter le caractère mono-couche du voile de granulats.

7 Rapport d’essai

7.1 Données requises


Le rapport d’essai doit comporter les informations suivantes :
a) référence à la présente norme ;
b) nom de l’appareil d’ombroscopie utilisé et référence d’un document permettant de justifier son aptitude à
répondre aux exigences de la présente norme, en particulier à celles du paragraphe 4.2 ;
c) identification de la prise d’essai ;
d) identification du laboratoire et de l’opérateur ;
e) date de réception de la prise d’essai ;
f) masse de la prise d’essai ;
g) pourcentage volumique cumulé de granulats dont la grosseur est inférieure ou égale aux dimensions indiquées
dans le paragraphe 3.2 de la norme XP P 18-540, arrondi au nombre entier le plus proche ;
h) nombre de granulats analysés par classe dimensionnelle ;
i) pourcentage volumique de granulats dans chaque classe de facteur d’allongement, comprise entre 1 et 4 et
de largeur 0,1 ;
j) facteur d’allongement moyen de la prise d’essai, arrondi à la deuxième décimale la plus proche.

7.2 Données facultatives


a) désignation, provenance de la prise d’essai et date de prélèvement ;
b) description du matériel et de la procédure de réduction de la prise d’essai ;
c) date de l’essai ;
d) représentation graphique des résultats (se référer à l'annexe) ;
e) facteur d’aplatissement, arrondi à la deuxième décimale la plus proche ;
f) masse volumique réelle de la prise d’essai.
NOTE Dans le cas où la détermination du facteur d’aplatissement de la prise d’essai est souhaitée, les résultats doivent
faire apparaître sa masse volumique.

Un exemple de présentation des résultats est donné en annexe.

8 Précision des essais


La fidélité des essais doit être déterminée pour l’analyse granulométrique à d, (d + D)/2 et D et pour le facteur
d’allongement. À titre d’illustration, ces valeurs sont définies en annexe pour le vidéogranulomètre VDG 40 des
Laboratoires des Ponts et Chaussées.
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Annexe A
(informative)
Essai à l’aide du vidéogranulomètre VDG 40

Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

A.1 Description
Le vidéogranulomètre VDG 40 est un appareil d’ombroscopie conçu par le Laboratoire Central des Ponts et
Chaussées (LCPC). La Figure A.1 indique les éléments constituant cet appareil, qui est piloté via une liaison série
RS232 par un logiciel sur micro-ordinateur.

Légende
1 Trémie de chargement 6 Bac de récupération de l’échantillon
2 Couloir vibrant 7 Rack électronique d’analyse
3 Tambour séparateur 8 Caméra CCD
4 Plan objet 9 Plan image
5 Source lumineuse

Figure A.1 — Description du vidéogranulomètre VDG 40


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A.2 Procédure d’analyse


La procédure d’analyse de la prise d’essai consiste à l’introduire dans le dispositif d’alimentation, constitué d’une
trémie, d’un couloir vibrant et d’un tambour séparateur qui la conditionnent en un voile mono-couche de granulats,
puis à précipiter ce voile de granulats en chute libre (Figure A.2) entre une source lumineuse linéaire et un objectif
photographique portant, en son plan d'image, une barrette horizontale de 1 024 cellules photosensibles en ligne.

Légende
1 Trémie de chargement 4 Objectif
2 Vibreur séparateur 5 Barrette de cellules photosensibles
3 Tambour 6 Source lumineuse

Figure A.2 — Procédure d’analyse des granulats au vidéogranulomètre VDG 40

A.3 Principe d’acquisition


Le principe d’acquisition des silhouettes des ombres repose sur l’enregistrement du nombre de cellules masquées
par les granulats à différents instants de leur chute (Figure A.3). La largeur du cadre d’analyse dans le plan image
étant de 200 mm pour 1 024 cellules, la résolution horizontale est donc légèrement meilleure que 0,2 mm. La réso-
lution verticale, quant à elle, est portée à 0,2 mm en appliquant un balayage des cellules à haute fréquence. À la
fin du passage de chaque particule, sa silhouette ainsi que la surface «S» de son ombre sont mémorisées.

Légende
1 Cellules masquées 4 Cellules photosensibles
2 Lignes mesurées 5 Ligne de mesure
3 Coordonnées des contours des granulats
Figure A.3 — Principe d’acquisition des ombres par le vidéogranulomètre VDG 40
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A.4 Principe de traitement


Le principe de traitement des ombres repose sur l’assimilation de chaque particule à un ellipsoïde de révolution
dont sont connues la surface d’une coupe par un plan contenant le grand axe ainsi que les coordonnées de points
particuliers A, B et C (Figure A.4). Le logiciel de traitement de données calcule alors, pour chaque particule :
— AB = 0,2 mm × nombre de cellules photosensibles masquées par son ombre ;
— AC = 0,2 mm × nombre de lignes mesurées sur son ombre ;
— BC = plus grande dimension ou grand axe de l'ellipsoïde correspondant à sa longueur Li :

2 2
BC = AB + AC = L i

— le petit axe de l'ellipsoïde correspondant à sa largeur Gi :

4S
G i = -------
-
π Li

— le volume de l'ellipsoïde de révolution ou Vti volume théorique de la particule :

π 2
V ti = --- L i G i
6

Légende
1 S = surface enregistrée

Figure A.4 — Principe de traitement des ombres


acquises par le vidéogranulomètre VDG 40

A.5 Présentation des résultats


Les résultats du traitement sont transmis via la liaison série au micro-ordinateur et les fonctionnalités du logiciel
de pilotage du vidéogranulomètre VDG 40 permettent de les exploiter. Les figures A.5 et A.6 sont des exemples
de présentation de ces résultats.
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Courbe vidéo-granulométrique

Référence : Norme française XP P 18-566 Qualité : B III a (P 18-540)


Site : Date Prél. : 29/05/2001
Origine : carrière de la rivière bleue Propreté :
Nom : 10/14 Num Prél. :1
Date Ess. : 29/05/01

Tableau des mesures par classe de granulats

Dimension Dimension
Volume Fact-All Nombre Volume Fact-All Nombre
% %

< 1,00 0,00 2,20 30 12,50 42,65 1,54 226


1,25 0,00 1,70 11 14,00 58,79 1,42 95
1,60 0,00 1,50 10 16,00 80,19 1,40 90
2,00 0,01 2,11 11 20,00 96,63 1,45 43
2,50 0,03 2,13 17 25,00 100,00 1,28 5
3,15 0,09 2,81 18 31,50 100,00 0,00 0
4,00 0,23 2,10 28 40,00 100,00 0,00 0
5,00 0,69 1,91 54 50,00 100,00 0,00 0
6,30 2,12 1,83 85 63,00 100,00 0,00 0
8,00 6,32 1,77 120 80,00 100,00 0,00 0
10,00 17,00 1,84 152 100,00 100,00 0,00 0

Masse échantillon : 1651 g Facteur moyen d’allongement : 1,70


3
Masse volumique : 2,64 kg/dm Facteur d’aplatissement : 1,60

Observations de l’opérateur

Référence : attestation de qualification n° 08/01 (LCPC). Réduit le 29/05/01 au diviseur à couloir.


Opérateur : ROUX (LCPC, Centre de Nantes).

Figure A.5 — Exemple de courbe granulométrique par méthode optique


et de tableau de résultats délivrés par le vidéogranulomètre VDG 40
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Histogramme par classe d’allongements

Référence : Norme française XP P 18-566 Qualité : B III a (P 18-540)


Site : Date Prél. : 29/05/2001
Origine : carrière de la rivière bleue Propreté :
Nom : 10/14 Num Prél. :1
Date Ess. : 29/05/01

Observations de l’opérateur

Référence : attestation de qualification n° 08/01 (LCPC). Réduit le 29/05/01 au diviseur à couloir.


Opérateur : ROUX (LCPC, Centre de Nantes).

Figure A.6 — Exemple d’histogramme de facteurs


d’allongement délivré par le vidéogranulomètre VDG 40
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A.6 Précisions
Le domaine de valeurs testé et les valeurs correspondantes de répétabilité (r) et de reproductibilité (R) relatifs à
l’analyse granulométrique à d, (d + D)/2 et D et aux facteurs d’allongement moyen et d’aplatissement sont indi-
quées dans le tableau ci-dessous.

Tableau des valeurs de répétabilité (r) et de reproductibilité (R)

Domaine
Caractéristique mesurée r R
de valeurs testé

Analyse granulométrique

<D 88 % à 98 % 3,0 % 3,5 %

d+D 4,5 % si d/D ≤ 2 5,5 % si d/D ≤ 2


< -------------- 40 % à 78%
2 3,0 % si d/D > 2 4,0 % si d/D > 2

<d 5 % à 15 % 2,0 % 3,4 %

Facteur d'allongement moyen *) 1,33 à 1,71 0,032 moy 0,092 moy – 0,08

Facteur d'aplatissement *) 1,08 à 1,62 0,04 0,11

Moy : niveau moyen (moyenne des résultats individuels à un niveau donné).


*) Valable dès que d > 2 mm.

Ces valeurs ont été obtenues à l’issue d’un programme d’essais inter-laboratoires impliquant huit laboratoires. Ce
programme a été effectué conformément à la norme NF ISO 5725. Il a porté sur trois natures de granulats : un
alluvionnaire roulé non concassé et deux éruptifs concassés. Cinq classes granulaires ont été testées pour les
deux premières natures, 2/4 — 4/6 — 6/10 — 10/14 — 14/20, et seulement deux, 6/10 et 10/14, pour l’un des
éruptifs. Trois prises d’essai réputées identiques ont été préparées pour chacun des huit laboratoires participant,
chaque nature et chaque classe granulaire, afin de réaliser trois répétitions d’analyse par classe granulaire.
L’ensemble des prises d’essai a été préparé par un laboratoire unique, en procédant par tamisage en fractions
élémentaires, homogénéisation de chaque fraction et recomposition pondérale. Les valeurs de répétabilité et de
reproductibilité contiennent les variances de préparation et d’essais, mais pas la variance de division dans les
laboratoires.
À noter que les valeurs de fidélité r et R relatives aux facteurs de forme ont été établies pour les fractions de dimen-
sion d supérieure à 2 mm et qu’elles dépendent du niveau moyen pour le facteur d’allongement moyen.

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